Visualizing Turkey’s Activism in Africa
As Turkey gradually expands its influence at the regional and global level, Africa has become a major area of focus for Ankara. Africa’s global significance is rising due to vast untapped resources, growing demographics, rapid urbanisation and the accompanying growth of the middle class. Thus, Africa is not only rich in terms of raw materials but it also represents an increasingly growing market. This led to the “new scramble for Africa” where all established and rising powers are vying for increased influence.
Turkish intention of reaching out to Africa was first declared by the then Ministry of Foreign Affairs through the publication of the Africa Action Plan in 1998. However, prior to 2005, which was declared the “Year of Africa”, Turkey’s relations with Africa was confined mostly to the states of North Africa, with whom Turkey shares a common history and religion. Today, Africa is one of the regions in which Turkey’s new foreign policy activism is most visible. Turkish-Africa relations are now institutionalised through the establishment of periodical Turkey-Africa summits. The growing importance given to Africa reflects the Turkish desire to diversify economic and military relations. It is also part of Turkey’s efforts to present itself as a regional and global actor. Expansion to Africa is one of the few topics that the Justice and Development Party (Adalet ve Kalkinma Partisi, AKP) government has consistently pursued, since coming to power in 2002. Moreover, since this policy is largely considered a success story, it will likely be appropriated by other political parties, if and when there is a change of government in Turkey.
This visual platform aims to provide an overview of Turkey’s increased foreign policy activism in Africa. It is mainly based on primary data sources. These sources are listed in detail underneath the visuals. Additionally, the parts on diplomatic activism, economy, and Turkey’s soft power tools draw upon the growing and highly valuable literature on Turkey’s engagement in Africa, such as Tepeciklioğlu (2020), García (2020), Donelli (2021), and Orakçi (2022).
Turkish policy in Africa is comprehensive and encompasses diplomatic channels, airline connectivity, economic cooperation, trade, investments, development and humanitarian aid, the provision of health services and education, cultural cooperation, as well as religious and civil society activism. Particularly, on the rhetorical level, Turkey distinguishes itself from traditional Western actors, especially former colonial powers by emphasizing cultural and humanitarian proximities and activities.
In recent years, Turkey has integrated a military and security component into its economic, political, and cultural relations with African states. And while Ankara’s increased military and security interaction with African states has raised serious concerns in the West, Turkey has only a limited capacity to project military power in distant regions. But Turkey seeks to expand its economic engagement and actively cultivate its diplomatic relations with the continent.
Overall, across the entire continent, Turkey has limited capabilities compared to more traditional powers such as the US, France, Great Britain, and the EU and rising powers such as China and Russia. However, it is creating pockets of influence where it challenges these actors and makes use of its cultural and diplomatic strength. Furthermore, Turkey itself is a rising actor. Its influence in economic, diplomatic and military realms is growing much more rapidly than that of traditional powers, leading to the projection that Turkey will become an even more important actor in Africa. The EU needs to recognise the growing footprint of Turkey and look for opportunities for cooperation rather than solely focusing on competition.
En Ethiopie, la France partagée entre business et défense des droits humains
Pillages, possibles crimes de #guerre, destructions de sites historiques : les témoignages en provenance du #Tigré, province en guerre depuis le 4 novembre, sont très inquiétants. La France reste pourtant discrète, et espère préserver ses chances sur un marché prometteur.
L’ambassadeur a un échange « constructif » avec le ministre de l’éducation, l’ambassadeur a un échange « productif » avec le conseiller spécial du premier ministre sur les questions économiques, l’ambassadeur est « très honoré » de recevoir le ministre de l’énergie pour évoquer la participation française à plusieurs grands projets… Sur les réseaux sociaux de l’ambassade de France à Addis-Abeba, c’est #business_as_usual.
Pour qui suit au quotidien le calvaire des habitants du Tigré – région où l’armée éthiopienne et ses alliés sont en guerre depuis le 4 novembre –, les photos de ces rencontres policées dans la capitale, où l’on discute #qaffaires, lovés dans de confortables canapés, semblent prises dans un monde parallèle.
Loin, très loin, d’un Tigré littéralement à feu et à sang, où plus de deux millions de personnes ont dû fuir leur habitation, où l’on manque d’eau, d’électricité, de nourriture et de médicaments, où il est probable que la famine soit utilisée comme arme de guerre par les belligérants et où les humanitaires peinent toujours à accéder alors que 2,3 millions de personnes auraient besoin d’aide, selon les évaluations des ONG.
Les affrontements y opposent le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) à l’armée fédérale éthiopienne, soutenue par des milices nationalistes amhara et des troupes érythréennes.
« Nous recevons des rapports concordants à propos de violences ciblant certains groupes ethniques, d’assassinats, de pillages massifs, de viols, de retours forcés de réfugiés et de possibles crimes de guerre », a indiqué le 15 janvier le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Josep Borrell, qui a annoncé par la même occasion la suspension de 88 millions d’euros d’aide destinée au gouvernement éthiopien.
Dès le 13 novembre, la haute-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme Michelle Bachelet évoquait elle aussi de possibles crimes de guerre et appelait à la mise en place d’une commission d’enquête indépendante pour le vérifier. À la veille de sa prise de fonction, le nouveau secrétaire d’État américain Antony Blinken s’est lui aussi inquiété publiquement de la situation.
Une voix manque cependant à ce concert d’alertes : celle de la France. Le Quai d’Orsay n’a produit qu’un seul communiqué concernant le Tigré, le 23 novembre 2020. Il tient en quatre phrases convenues sur la dégradation de la situation humanitaire et la condamnation des « violences à caractère ethnique ». Exploit diplomatique, le mot « guerre » n’y apparaît pas ; celui de « crimes de guerre » encore moins. Il ne comporte ni interpellation des belligérants – qui ne sont d’ailleurs même pas cités –, ni appel à une enquête indépendante sur d’éventuelles violations des droits humains. Les mêmes éléments de langage étaient repris trois jours plus tard à l’occasion de la visite en France du ministre des affaires étrangères éthiopien Demeke Mekonnen.
« Gênant, au minimum »
Cette étrange pudeur française commence à interroger, voire à agacer certains alliés européens ainsi que nombre de chercheurs spécialisés sur l’Éthiopie – qui s’emploient, depuis deux mois et demi, à récolter les bribes d’informations qui parviennent du Tigré malgré la coupure des communications par les autorités.
« J’ai des échanges réguliers avec l’#ambassade_de_France à Addis-Abeba depuis novembre. Je les ai questionnés sur leur position vis-à-vis du gouvernement éthiopien, et je les ai sentis très embarrassés », raconte le chercheur indépendant René Lefort, pour qui la #complaisance française vis-à-vis du gouvernement d’Abiy Ahmed Ali est incompréhensible : « Je crois qu’ils ne comprennent pas ce qu’est ce pays et ce qui s’y passe. »
Au-delà des questions morales posées par le fait d’apporter un soutien tacite à un gouvernement qui a couvert ou laissé faire des violations des droits humains au Tigré, le soutien à #Abiy_Ahmed est une erreur d’analyse politique selon René Lefort : « Les Français parient tout sur lui, alors que son autorité personnelle est faible et que sa ligne politique n’est soutenue que par une minorité d’Éthiopiens. »
La réserve française est en tout cas interprétée par l’armée fédérale éthiopienne et ses alliés comme un soutien de Paris. Le sociologue Mehdi Labzae était au Tigré, dans la région d’Humera, jusqu’à la mi-décembre : « Dans les zones conquises par les nationalistes amhara, se présenter comme Français facilite les relations avec les combattants, qui considèrent le gouvernement français comme un allié. Les déclarations françaises, ou leur absence, laissent penser que la réciproque est vraie », relève le chercheur, post-doctorant à la Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH). « Avec un ambassadeur à Addis qui fait comme si de rien n’était… Je trouve cela gênant, au minimum. »
Selon une source diplomatique étrangère, la France ne se contente pas de rester discrète sur la situation au Tigré ; elle freine également les velléités des membres de l’Union européenne qui voudraient dénoncer plus ouvertement l’attitude des autorités éthiopiennes et de leurs alliés érythréens. Une attitude « parfois frustrante », déplore cette source.
Interrogée par Mediapart sur cette « frustration » de certains alliés européens, l’ambassade de France à Addis-Abeba nous a renvoyé vers le Quai d’Orsay, qui n’a pas répondu sur ce point (voir boîte noire).
Refus de répondre sur la création d’une commission d’enquête
À ses partenaires européens, mais aussi aux chercheurs et humanitaires avec qui ils échangent, les services diplomatiques français expliquent que les accusations d’exactions visant l’armée éthiopienne et ses alliés ne « sont pas confirmées ». Il en va de même concernant la présence de troupes érythréennes sur place – cette présence a pourtant été confirmée à la fois par les autorités de transition du Tigré et par un général de l’armée éthiopienne.
Une position difficilement tenable. D’abord parce que le gouvernement éthiopien empêche, en bloquant les communications avec le Tigré et en limitant l’accès des humanitaires, la récolte de telles preuves. Ensuite parce que, malgré ce blocus, les faisceaux d’indices s’accumulent : « Nous avons des informations qui nous viennent des ONG, d’équipes des Nations unies qui parlent off the record, de citoyens européens qui se trouvent toujours au Tigré ; nous avons aussi des listes de victimes, et de plus en plus de photos et vidéos », autant d’informations auxquelles l’ambassade de France a eu accès, explique un diplomate en poste à Addis-Abeba.
La position française est difficilement tenable, enfin, parce que si elle tenait tant aux faits, la France ne se contenterait pas de refuser de condamner les crimes tant qu’ils ne sont pas « confirmés » : elle plaiderait pour la création d’une commission d’enquête indépendante qui permettrait, enfin, de les établir et de pointer les responsabilités respectives du TPLF, de l’armée éthiopienne et de ses alliés.
Paris est dans une position idéale pour le faire, puisque la France vient d’être élue pour siéger au Conseil des droits de l’homme des Nations unies durant trois ans. Elle pourrait donc, aux côtés d’autres États membres, demander une session extraordinaire du Conseil sur l’Éthiopie (l’accord d’un tiers des 47 États qui composent le Conseil est nécessaire) qui déciderait de la création d’une commission d’enquête sur le Tigré.
Or, interrogé par Mediapart sur son soutien à la création d’une telle commission, le Quai d’Orsay n’a pas souhaité répondre (voir boîte noire). Il assure avoir « appelé à plusieurs reprises les autorités éthiopiennes à faire la lumière sur les allégations de crimes et autres violations des droits de l’homme », sans toutefois préciser par quel canal.
Hypothétique médiation
Lors d’entrevues en privé, des diplomates de l’ambassade et du Quai d’Orsay assurent que cette absence de #dénonciation publique est volontaire et stratégique. Elle viserait à ne pas froisser le gouvernement éthiopien publiquement afin de « maintenir un canal de communication » pour mieux le convaincre en privé et, éventuellement, jouer un rôle de médiateur pour trouver une issue au conflit.
« Des diplomates français m’ont dit, en résumé : “On reste discrets parce que si un jour il y a une #médiation à faire, le gouvernement pourrait se tourner vers nous” », indique René Lefort. Une analyse « totalement erronée », selon le chercheur : « Non seulement [le premier ministre] Abiy Ahmed Ali ne veut absolument pas d’une médiation, mais surtout, même s’il en acceptait le principe, je ne vois pas pourquoi il irait chercher la France plutôt que les États-Unis, l’Union européenne ou encore l’ONU. » Accessoirement, même si le gouvernement éthiopien souhaitait que la France soit médiatrice, il n’est pas dit que son principal adversaire, le TPLF, accepte le principe d’une médiation par un État qui a passé les derniers mois à multiplier les signes d’amitié envers Addis-Abeba et pourrait donc difficilement prétendre à la neutralité.
Un (quasi-) #silence public pour mieux faire avancer les dossiers en privé : l’hypothèse est également avancée par l’ancien ambassadeur français en Éthiopie Stéphane Gompertz. « Il est possible que nous privilégions l’action en coulisses, qui peut être parfois plus efficace que de grandes déclarations. C’est d’ailleurs généralement l’option privilégiée par la #diplomatie française. » À l’appui de cette idée, l’ancien ambassadeur – qui fut aussi directeur Afrique au Quai d’Orsay – évoque des tractations discrètes mais couronnées de succès menées en 2005 afin de faire libérer des figures d’opposition.
Si telle est la stratégie française actuellement, ses résultats sont pour l’instant peu concrets. Le quasi-silence français semble en réalité avoir d’autres explications : ne pas gâcher l’#amitié entre Emmanuel Macron et le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed Ali et, surtout, ne pas compromettre les #intérêts_commerciaux français dans un pays vu comme économiquement prometteur et politiquement stratégique.
Lune de miel
Lors de sa nomination en 2018, le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed Ali fait figure d’homme de paix et de chantre de la démocratie. Ses efforts de réconciliation avec l’Érythrée voisine lui valent le prix Nobel de la paix ; ses réformes sur la liberté de la presse ou la libération de prisonniers politiques lui attirent l’estime de nombreux chefs d’État étrangers.
Est-ce une affaire de style ? Le fait qu’ils soient tous les deux jeunes, étiquetés comme libéraux, revendiquant une certaine manière de casser les codes ? Emmanuel Macron et Abiy Ahmed semblent en tout cas particulièrement s’apprécier. L’anecdote veut que lors d’une visite de #Macron à Addis-Abeba en 2019, Abiy Ahmed ait tenu à conduire lui-même la voiture amenant le président français à un dîner officiel.
Lorsque le premier ministre éthiopien a pris ses fonctions, « les Allemands, les Français, l’UE, tout le monde a mis le paquet sur les aides, tout le monde s’est aligné sur lui. Sauf que, le temps passant, le malaise a grandi et la lune de miel a tourné au vinaigre, analyse une source dans les milieux économiques à Addis-Abeba. Les autres États ont rapidement déchanté. Pas les Français, pour qui la lune de miel a continué. »
De fait, la transformation du Prix Nobel en chef de guerre ne semble pas avoir altéré sa belle entente avec le président français. Deux semaines après le début des hostilités au Tigré, et alors qu’Abiy Ahmed s’apprêtait à lancer un assaut « sans pitié » sur la ville de Mekele et ses 400 000 habitants, #Emmanuel_Macron qualifiait le premier ministre éthiopien de « role model ». Quelques semaines plus tard, toujours engagé dans ce conflit, Abiy Ahmed Ali trouvait le temps de souhaiter un prompt rétablissement à son « bon ami » Macron, atteint du Covid.
Pour cette source, le facteur économique et commercial est essentiel : « Les Français sont restés très positifs parce qu’ils se positionnent clairement sur le secteur économique en Éthiopie : ils n’ont pas d’intérêt politique fort, ça n’est pas leur zone d’influence. Mais les #intérêts_économiques, eux, sont importants et sont grandissants. C’est potentiellement un #marché énorme. »
Marché jugé prometteur
Pour le conquérir, Paris a employé les grands moyens. En mars 2019, Emmanuel Macron s’est rendu en Éthiopie avec le ministère des affaires étrangères #Jean-Yves_le_Drian et sept patrons français pour y signer une flopée d’#accords visant à « promouvoir l’#attractivité de l’Éthiopie auprès des #investisseurs_français ».
Les entreprises françaises intéressées par ce marché en voie de #libéralisation ne sont pas des moindres : #Orange (qui compte bien profiter de la privatisation de la compagnie nationale #Ethio_Telecom), le groupe #Castel (qui à travers sa filiale #BGI détient déjà 55 % des parts du marché de la #bière), #Bollore_Logistics ou encore #Canal+, qui compte développer une offre de #télévision locale.
Les #intérêts_commerciaux français sont nombreux et variés. La #modernisation du #réseau_électrique éthiopien ? #Alstom (36 millions d’euros en 2011). La fabrication des #turbines de l’immense #barrage_hydroélectrique de la Renaissance ? Alstom encore (250 millions d’euros en 2013), qui désormais lorgne sur des projets ferroviaires. Le #bus « à haut niveau de service » qui desservira la capitale éthiopienne ? Les Français de #Razel-Bec (la filiale travaux publics du groupe #Fayat), qui ont remporté le marché en 2020.
Peu après sa prise de poste, en octobre, l’ambassadeur français #Rémi_Maréchaux se félicitait : « Le nombre d’#entreprises_françaises en Éthiopie a doublé en cinq ans. Nous sommes prêts à travailler ensemble pour davantage d’investissements français. »
Dernier domaine stratégique pour les Français : la #coopération_militaire et les ventes d’#armes. Le dossier était en haut de la pile lors de la visite d’Emmanuel Macron en 2019. La ministre #Florence_Parly, qui était également du voyage, a signé un #accord_de_défense avec son homologue éthiopienne ainsi qu’une lettre d’intention « pour la mise en place d’une composante navale éthiopienne avec l’accompagnement de la France ».
Une aubaine pour les fabricants d’armes et d’#équipements_militaires français, qui n’ont pas tardé, selon la presse spécialisée, à se manifester pour décrocher des contrats. Parmi eux, #Airbus, qui aimerait vendre des #hélicoptères de combat à l’Éthiopie. Le groupe a pu compter pour défendre ses intérêts sur l’attaché de défense de l’ambassade française à Addis-Abeba (jusque septembre 2020) #Stéphane_Richou, lui-même ancien commandant d’un régiment d’hélicoptères de combat.
L’#armée de l’air éthiopienne a validé l’offre d’Airbus pour l’acquisition de 18 #hélicoptères_militaires et deux avions-cargos en octobre 2020, mais cherchait toujours des financements. Le déclenchement de la guerre au Tigré – où ces hélicoptères pourraient être utilisés – a-t-il conduit Airbus ainsi que le ministère des armées à reporter, voire annuler cette vente ?
Ni Airbus ni le ministère n’ont souhaité nous répondre à ce sujet.
Les affaires se poursuivent en tout cas entre la filiale civile d’Airbus et le gouvernement éthiopien : le 9 novembre, #Ethiopian_Airlines réceptionnait deux Airbus A350-900 pour sa flotte. Le 20 novembre encore, l’ambassadeur français à Addis-Abeba se félicitait d’une rencontre avec le PDG de la compagnie aérienne éthiopienne et ajoutait « Airbus » en hashtag.
▻https://twitter.com/RemiMarechaux/status/1329829800031252481
Quant à la coopération militaire France-Éthiopie, elle semble se poursuivre normalement si l’on en juge cette offre d’emploi de professeur de français à destination de militaires et policiers éthiopiens émise en décembre par la Direction de la coopération de sécurité et de défense du Quai d’Orsay (un contrat d’un an à pourvoir au 1er octobre 2021).
Interrogé le 19 janvier sur le projet de création d’une #marine_éthiopienne, sur d’éventuelles livraisons d’armes récentes à l’Éthiopie et, plus généralement, sur la coopération militaire avec l’Éthiopie et le fait de savoir si l’évolution de la situation au Tigré était susceptible de la remettre en question, le ministère des armées a fait savoir 48 heures plus tard qu’il ne pourrait pas répondre « étant donné [les] délais ». Mediapart a proposé au ministère de lui accorder un délai supplémentaire pour fournir ses réponses. Le ministère n’a plus donné suite.
Trop tard ?
Le ministère des affaires étrangères, lui, n’a répondu à aucune des cinq questions précises que lui avait soumises Mediapart sur la présence de troupes érythréennes, les possibles crimes de guerres commis au Tigré et la coopération militaire avec l’Éthiopie notamment (voir boîte noire).
Sa réponse condamne toutefois en des termes plus précis que par le passé les exactions commises au Tigré. La France est « profondément préoccupée » par la situation humanitaire sur place, « ainsi que par les allégations de violations des droits de l’homme », indique le Quai d’Orsay, avant d’appeler à la cessation des hostilités et au respect du droit international humanitaire par « toutes les parties au conflit ». Mais est-ce suffisant, et surtout n’est-ce pas trop tard ?
Les dernières informations en provenance du Tigré évoquent des massacres qui auraient fait plusieurs centaines de morts. Plusieurs vidéos portent sur de possibles tueries dans la ville et l’église d’Aksoum, de la fin novembre à début décembre. Selon l’organisation belge Europe External Programme with Africa (EEPA) ainsi qu’un témoin interrogé par Le Monde, les troupes érythréennes y auraient tué plus de 750 personnes. Dans une interview mise en ligne le 17 janvier, une femme qui se dit témoin direct de ces tueries explique en amharique que « la ville entière, du dépôt de bus au parc, était recouverte de corps ».
Les attaques et destructions concernent également des sites historiques inestimables ou jugés sacrés. La mosquée de Negash (site d’établissement des premiers musulmans éthiopiens, du temps du prophète Mahomet), datant du VIIe siècle, a été partiellement détruite et pillée. Le plus vieux monastère d’Éthiopie, le monastère orthodoxe de Debre Damo (VIe siècle), a également été attaqué.
Enfin, Mediapart a pu consulter un témoignage de première main concernant un massacre commis dans l’église Maryam Dengelat – creusée dans la roche entre le VIe et le XIVe siècle par les premiers chrétiens d’Éthiopie –, qui estime que 80 personnes ont été tuées par l’armée érythréenne, parmi lesquelles des prêtres, des personnes âgées et des enfants. Ce témoignage fournit une liste comportant les noms de 35 victimes.
« Si ces informations étaient confirmées, cela commencerait à ressembler à une stratégie d’anéantissement, non seulement du TPLF, mais du Tigré en tant qu’identité historique et territoriale », commente le chercheur Éloi Ficquet, de l’EHESS.
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/210121/en-ethiopie-la-france-partagee-entre-business-et-defense-des-droits-humain
#Ethiopie #France #armement #commerce_d'armes #vente_d'armes
29 août, journée internationale contre les essais
▻http://obsarm.org/spip.php?article343
Le 29 août a été déclaré par l’ONU « Journée internationale contre les #Essais_nucléaires ». Date correspondant au premier essai soviétique en 1949, mais aussi à la fermeture du site soviétique basé au Kazakhstan en 1990. Le 29 août 2010, avec plusieurs associations de victimes algériennes, polynésiennes et métropolitaines, l’Observatoire avait lancé un appel à la réparation et la prise en charge des victimes des 17 essais nucléaires. Dix ans après, nous renouvelons cet appel avec la publication d’un dossier (...) #Damoclès
/ #Contrôle_des_exportations, Transferts / exportations, #Trafics_d'armes, #Coopération_militaire, Essais nucléaires, Victimes du (...)
]]>Contrôle des transferts d’armes : 20 ans d’inertie parlementaire
▻http://obsarm.org/spip.php?article339
Une urgence ne doit pas en cacher une autre. La pandémie du coronavirus a mis en exergue non seulement la fragilité de nos sociétés, mais également son impréparation face au risque sanitaire. Une faille dans laquelle l’armée s’est empressée de s’engouffrer. Mais, depuis quand le renforcement de la militarisation guérit-il des virus ? Au sommaire « Jour d’après » 50e anniversaire du TNP : opportunité à saisir ou nouvelle course aux armements nucléaires ? Focus : contrôle des transferts d’armes : 20 (...) #Damoclès
/ #Contrôle_des_exportations, Transferts / exportations, #Coopération_militaire, #Armes_nucléaires, #Non-prolifération, Actions contre la (...)
]]>Base militaire, checkpoints et prison secrète : un rapport pointe la « militarisation » des infrastructures de Total au Yémen
▻http://obsarm.org/spip.php?article325
Publication le 7 novembre 2019 du rapport sur les activités de Total au Yémen depuis les années 1980 et qui interroge le rôle du gouvernement français, acteur de la militarisation du site. Actualités
/ Transferts / exportations, #Coopération_militaire, #Forces_de_sécurité_privées, #Opérations_extérieures, #Droit_international_humanitaire, #Guerres_civiles
#Transferts_/_exportations
▻http://obsarm.org/IMG/pdf/rapport_total_au_yemen.pdf
Dai dati biometrici alle motovedette : ecco il #business della frontiera
La gestione delle frontiere europee è sempre di più un affare per le aziende private. Dai Fondi per la difesa a quelli per la cooperazione e la ricerca: l’Ue implementa le risorse per fermare i flussi.
Sono 33 i miliardi che l’Europa ha intenzione di destinare dal 2021 al 2027 alla gestione del fenomeno migratorio e, in particolare, al controllo dei confini. La cifra, inserita nel #Mff, il #Multiannual_Financial_Framework (▻https://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?uri=COM%3A2018%3A321%3AFIN), (ed ora in discussione tra Commissione, Parlamento e Consiglio) rappresenta il budget complessivo Ue per la gestione delle frontiere esterne, dei flussi migratori e dei flussi di rifugiati. E viene notevolmente rafforzata rispetto al periodo precedente (2016-2020) quando i miliardi stanziati erano 12,4. Meno della metà.
A questo capitolo di spesa contribuiscono strumenti finanziari diversi: dal fondo sulla sicurezza interna (che passa da 3,4 a 4,8 miliardi) a tutto il settore della cooperazione militare, che coincide sempre più con quello dell’esternalizzazione, come accade già per le due missioni italiane in Libia e in Niger. Anche una parte dei 23 miliardi del Fondo Europeo alla Difesa e di quello per la Pace saranno devoluti allo sviluppo di nuove tecnologie militari per fermare i flussi in mare e nel deserto. Stessa logica per il più conosciuto Fondo Fiduciario per l’Africa che, con fondi proveniente dal budget allo sviluppo, finanzia il progetto di blocco marittimo e terrestre nella rotta del Mediterraneo Centrale.
Un grande business in cui rientrano anche i Fondi alla ricerca. La connessione tra gestione della migrazione, #lobby della sicurezza e il business delle imprese private è al centro di un’indagine di Arci nell’ambito del progetto #Externalisation_Policies_Watch, curato da Sara Prestianni. “Lo sforzo politico nella chiusura delle frontiere si traduce in un incremento del budget al capitolo della sicurezza, nella messa in produzione di sistemi biometrici di identificazione, nella moltiplicazione di forze di polizia europea ai nostri confini e nell’elaborazione di sistemi di sorveglianza - sottolinea Prestianni -. La dimensione europea della migrazione si allontana sempre più dal concetto di protezione in favore di un sistema volto esclusivamente alla sicurezza, che ha una logica repressiva. Chi ne fa le spese sono i migranti, obbligati a rotte sempre più pericolose e lunghe, a beneficio di imprese nazionali che del mercato della sicurezza hanno fatto un vero e propri o business”. Tra gli aspetti più interessanti c’è l’utilizzo del Fondo alla ricerca Orizon 20-20 per ideare strumenti di controllo. “Qui si entra nel campo della biometria: l’obiettivo è dotare i paesi africani di tutto un sistema di raccolta di dati biometrici per fermare i flussi ma anche per creare un’enorme banca dati che faciliti le politiche di espulsione - continua Prestianni -. Questo ha creato un mercato, ci sono diverse imprese che hanno iniziato ad occuparsi del tema. Tra le aziende europee leader in questi appalti c’è la francese #Civipol, che ha il monopolio in vari paesi di questo processo. Ma l’interconnessione tra politici e lobby della sicurezza è risultata ancor più evidente al #Sre, #Research_on_Security_event, un incontro che si è svolto a Bruxelles a dicembre, su proposta della presidenza austriaca: seduti negli stessi panel c’erano rappresentanti della commissione europea, dell’Agenzia #Frontex, dell’industria e della ricerca del biometrico e della sicurezza. Tutti annuivano sulla necessità di aprire un mercato europeo della frontiera, dove lotta alla sicurezza e controllo della migrazione si intrecciano pericolosamente”.
In questo contesto, non è marginale il ruolo dell’Italia. “L’idea di combattere i traffici e tutelare i diritti nasce con #Tony_Blair, ma già allora l’obiettivo era impedire alle persone di arrivare in Europa - sottolinea Filippo Miraglia, vicepresidente di Arci -. Ed è quello a cui stiamo assistendo oggi in maniera sempre più sistematica. Un esempio è la vicenda delle #motovedette libiche, finanziate dall’Italia e su cui guadagnano aziende italianissime”. Il tema è anche al centro dell’inchiesta di Altreconomia di Gennaio (►https://altreconomia.it/frontiera-buon-affare-inchiesta), curata da Duccio Facchini. “L’idea era dare un nome, un volto, una ragione sociale, al modo in cui il ministero degli Interni traduce le strategie di contrasto e di lotta ai flussi di persone” spiega il giornalista. E così si scopre che della rimessa in efficienza di sei pattugliatori, dati dall’Italia alla Tunisia, per il controllo della frontiera, si occupa in maniera esclusiva un’azienda di Rovigo, i #Cantieri_Navali_Vittoria: “Un soggetto senza concorrenti sul mercato, che riesce a vincere l’appalto anche per la rimessa in sicurezza delle motovedette fornite dal nostro paese alla Libia”, sottolinea Facchini.
Motovedette fornite dall’Italia attraverso l’utilizzo del Fondo Africa: la questione è al centro di un ricorso al Tar presentato da Asgi (Associazione studi giuridici dell’immigrazione). “Il Fondo Africa di 200 milioni di euro viene istituito nel 2018 e il suo obiettivo è implementare le strategie di cooperazione con i maggiori paesi interessati dal fenomeno migratorio: dal #Niger alla LIbia, dalla Tunisia alla Costa d’Avorio - spiega l’avvocata Giulia Crescini -. Tra le attività finanziate con questo fondo c’è la dotazioni di strumentazioni per il controllo delle frontiere. Come Asgi abbiamo chiesto l’accesso agli atti del ministero degli Esteri per analizzare i provvedimenti e vedere come sono stati spesi questi soldi. In particolare, abbiamo notato l’utilizzo di due milioni di euro per la rimessa in efficienza delle motovedette fornite dall’Italia alla Libia - aggiunge -. Abbiamo quindi strutturato un ricorso, giuridicamente complicato, cercando di interloquire col giudice amministrativo, che deve verificare la legittimità dell’azione della Pubblica amministrazione. Qualche settimana fa abbiamo ricevuto la sentenza di rigetto in primo grado, e ora presenteremo l’appello. Ma studiando la sentenza ci siamo accorti che il giudice amministrativo è andato a verificare esattamente se fossero stati spesi bene o meno quei soldi - aggiunge Crescini -. Ed è andato così in profondità che ha scritto di fatto che non c’erano prove sufficienti che il soggetto destinatario stia facendo tortura e atti degradanti nei confronti dei migranti. Su questo punto lavoreremo per il ricorso. Per noi è chiaro che l’Italia oggi sta dando strumentazioni necessarie alla Libia per non sporcarsi le mani direttamente, ma c’è una responsabilità italiana anche se materialmente non è L’Italia a riportare indietro i migranti. Su questo punto stiamo agendo anche attraverso la Corte europea dei diritti dell’uomo”.
▻http://www.redattoresociale.it/Notiziario/Articolo/620038/Dai-dati-biometrici-alle-motovedette-ecco-il-business-della-frontie
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La France et ses entreprises participent à l’écrasement du peuple égyptien
▻http://obsarm.org/spip.php?article310
Un nouveau rapport dévoile aujourd’hui comment l’État et plusieurs entreprises françaises ont participé à la sanglante répression égyptienne des cinq dernières années, en fournissant au régime d’Abdel Fattah al-Sissi du matériel militaire et de surveillance. Dotant les services de sécurité et de répression égyptiens de puissants outils numériques, elles ont participé à la mise en place d’une architecture de surveillance et de contrôle orwellienne, utilisée pour briser toute velléité de dissidence et de (...)
#Actualité_des_transferts_d'armes
/ #Égypte, Transferts / exportations, #Coopération_militaire
#Transferts_/_exportations
▻http://obsarm.org/IMG/pdf/egypte716frweb.pdf
Coopérer avec les armées africaines
De très nombreux acteurs sont aujourd’hui impliqués dans des programmes de #coopération_militaire visant à renforcer les armées africaines et à nouer des #partenariats privilégiés.
Ces programmes se traduisent par des actions de #formations et le déploiement de conseillers militaires, ainsi que par l’apport d’une #aide matérielle et financière aux différentes armées d’Afrique sub-saharienne. Cependant, la coopération militaire rencontre un certain nombre d’obstacles dus à la nature même des armées africaine et à leur faible professionnalisation. Malgré le sentiment de frustration qu’elle engendre parfois pour les conseillers, la coopération militaire en Afrique exerce une indéniable influence, bien visible sur le temps long, ce qui en fait un outil stratégique de premier ordre. D’importants défis demeurent toutefois à relever et le chemin est encore long. Pour ce faire, il faudra développer la coopération « par le bas », via le déploiement de conseillers au niveau opérationnel, ainsi que « par le haut » en vue d’une réforme du secteur de sécurité qui seule permettra d’apporter aux armées africaines les changements progressifs mais soutenus dont elles ont besoin.
▻https://www.ifri.org/publications/etudes-de-lifri/focus-strategique/cooperer-armees-africaines#sthash.5uPo2A49.o4UKe0aI.dpbs
#coopération #armée #afrique
Coopération sécuritaire France-Israël
▻http://obsarm.org/spip.php?article297
La France a joué par le passé un rôle important dans l’armement d’Israël, allant jusqu’à lui fournir la bombe atomique ; plus récemment elle a bénéficié du savoir-faire d’Israël pour développer sa filière de drones… Mais, au-delà de quelques effets d’annonce dans les médias, que savons-nous précisément de la #Coopération_militaire et sécuritaire entre les deux États ? Tel est l’objet de l’étude que nous venons de rédiger à la demande de l’AFPS (Association France Palestine solidarité) et qui fait l’objet d’un focus (...)
/ Transferts / exportations, #Contrôle_des_exportations, Coopération militaire, #Armes_nucléaires, #Droit_international_humanitaire, ONU / Organisation des Nations (...)
#Transferts_/_exportations #ONU_/_Organisation_des_Nations_unies
]]>Sahel. L’#armée française au secours du #Niger
Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a effectué, ce week-end, une tournée au Mali, au Niger et au Tchad. Il annonce un nouveau déploiement de l’armée française dans l’ouest du Niger.
▻http://www.courrierinternational.com/article/sahel-larmee-francaise-au-secours-du-niger
#France
Quelles relations entre Moscou et Téhéran dans le conflit syrien ? - Moyen-Orient - RFI
▻http://www.rfi.fr/moyen-orient/20161220-quelles-relations-entre-moscou-teheran-le-conflit-syrien
L’#Iran et la #Russie, deux alliés du président syrien Bachar el-Assad, partagent une base en #Syrie pour coordonner leur aide aux forces du régime, a indiqué un haut responsable de la sécurité à Téhéran Ali Shamkhani, mardi 20 décembre. Aucune précision n’a été donnée sur l’endroit où se trouve cette base.
]]>Lettre ouverte de Tournons la page sur le #Gabon adressée à François Hollande
▻http://survie.org/francafrique/gabon/article/lettre-ouverte-de-tournons-la-page-5168
Comme rappelé dans une publication de Survie en amont de l’élection présidentielle gabonaise, il existe des liens organiques entre l’armée gabonaise et l’armée française. Aussi, nous demandons également que la transparence soit faite sur le rôle et les responsabilités des coopérants français auprès de la Garde républicaine gabonaise, nommément du colonel Gros Jean et du commandant Stéphane Chiron (des articles de la presse gabonaise mentionnant la présence de de dernier dans l’hélicoptère ayant tiré sur le (...)
Gabon
/ #Élections, #Coopération_militaire, Une
]]>#Coopération_militaire et sécuritaire avec le #Cameroun
▻http://survie.org/francafrique/cameroun/article/cooperation-militaire-et-5150
Lettre ouverte à M. le président de la République française, François Hollande, M. le Premier ministre, Manuel Valls, M. le ministre des Affaires étrangères et du Développement international, Jean-Marc-Ayrault Survie dénonçait déjà en octobre 2015 le silence diplomatique français au sujet des arrestations politiques au #Cameroun. Mais la perpétuation de la coopération militaire et sécuritaire ainsi que le silence complice de la France au sujet des abus liés à la lutte contre le terrorisme au Cameroun (...)
Cameroun
/ Cameroun, #Campagnes, Coopération militaire
]]>Lettre ouverte à François Hollande, président de la République
▻http://survie.org/francafrique/gabon/article/lettre-ouverte-a-francois-hollande-5147
Paris, le 29 août Monsieur le Président, Alors que jusqu’à aujourd’hui, l’exécutif français continue de soutenir le régime du clan Bongo-PDG [Parti Démocratique Gabonais] au pouvoir depuis près de 50 ans , notamment via sa #Coopération_militaire et sécuritaire , il est plus que temps que les autorités françaises se rangent enfin du côté du peuple gabonais et condamnent les pratiques de cette dictature ! Si samedi 27 août, d’après tous les observateurs et médias, le peuple gabonais est allé massivement (...)
/ #Élections, Dictateurs (Amis de la France), Coopération militaire, #Ali_Bongo, Une
]]>Tchad : Déby force le passage
▻http://survie.org/billets-d-afrique/2016/257-mai-2016/article/tchad-deby-force-le-passage-5113
Alors que les résultats provisoires annoncés par la CENI et contredits par l’opposition donnent sans surprise Déby vainqueur, Paris maintient le soutien sans faille à son allié militaire. Les résultats provisoires du premier tour de l’élection présidentielle ont donné Déby gagnant à 61,56% des voix, confirmant le « un coup KO » qu’il avait annoncé, même si ces résultats sont considérés comme non valides par une partie de l’opposition qui en a demandé l’annulation auprès du Conseil Constitutionnel et avance que (...)
/ #Idriss_Déby, #Élections, Dictateurs (Amis de la France), #Coopération_militaire, #Coopération_policière, Jean-Yves Le (...)
]]>Arrêt de la #Coopération_militaire avec des dictateurs
▻http://survie.org/activites/campagnes-et-mobilisation/article/arret-de-la-cooperation-militaire-5110
Depuis plusieurs semaines, dans un contexte électoral africain très chargé, l’association Survie alerte l’opinion publique sur la situation au Congo, au Tchad, à Djibouti et au Gabon et interpelle le gouvernement sur la nécessité d’arrêter la coopération militaire française avec ces régimes Ces pays sont concernés par des élections présidentielles mettant en jeu des régimes autoritaires en place depuis de nombreuses années. Début avril, Survie a publié un rapport d’analyse à ce sujet. Vous pouvez le (...)
/ #Françafrique, #Campagnes, #Interpellation_des_élus, #Élections, Dictateurs (Amis de la France), Coopération (...)
#Dictateurs_Amis_de_la_France_
▻http://survie.org/IMG/pdf/2016-03-30_reponse_MAE_Elections_2016.pdf
▻http://survie.org/IMG/pdf/2016-06-07_reponse_Survie_MAE.pdf
Lettre ouverte au gouvernement
▻http://survie.org/activites/campagnes-et-mobilisation/article/lettre-ouverte-au-gouvernement-5103
Survie a initié une interpellation du gouvernement pour exiger l’arrêt de la #Coopération_militaire française avec les régimes françafricains concernés en ce moment par des élections.
/ #Interpellation_des_élus, #Élections, Dictateurs (Amis de la France), Coopération militaire, #Réforme_de_la_politique_de_la_France_en_Afrique
]]>Dossier d’analyse « Elections en Françafrique »
▻http://survie.org/publications/article/dossier-d-analyse-elections-en-5100
Survie publie aujourd’hui un rapport intitulé « ELECTIONS EN FRANCAFRIQUE - CONGO, DJIBOUTI, TCHAD, GABON. LA COOPERATION MILITAIRE FRANCAISE AU SERVICE DES DICTATURES ». A l’approche des élections, ces dictatures s’illustrent par un regain des violences à l’égard d’opposants politiques et de manifestants pacifiques. Dans ce contexte, ce rapport met en regard les pratiques de ces régimes clés de la Françafrique, avec une composante essentielle et souvent méconnue et minimisée du soutien de la France, à (...)
/ #Idriss_Déby, #Denis_Sassou_Nguesso, #Ismaël_Omar_Guelleh, #Élections, Dictateurs (Amis de la France), #Coopération_militaire, Ali (...)
]]>Arrestation d’un militant des droits de l’Homme au #Tchad : Survie demande à la France de réagir
▻http://survie.org/francafrique/tchad/article/arrestation-d-un-militant-des-5093
L’assocation Survie a appris l’arrestation ce 21 mars 2016 de Mahamat Nour Ahmed Ibedou, le secrétaire général de la Convention Tchadienne de défense des droits de l’homme (CTDDH) et porte parole du mouvement « ça Suffit », plateforme de la société civile qui conteste la candidature d’Idriss Déby. Cette arrestation est intervenue justement à la veille d’une nouvelle journée de mobilisation, alors que s’ouvre la campagne électorale pour l’élection présidentielle prévue le 10 avril. Il y a quelques jours, (...)
/ Tchad, #Idriss_Déby, Dictateurs (Amis de la France), #Coopération_militaire, #Coopération_policière, (...)
]]>Elections en Françafrique - le #Congo_Brazzaville
▻http://survie.org/activites/campagnes-et-mobilisation/article/elections-en-francafrique-le-congo-5090
Survie publie aujourd’hui la première partie d’un dossier d’analyse sur les élections présidentielles en Françafrique programmées ces prochaines semaines. Cette première partie est consacrée au Congo Brazzaville dont le premier tour (l’unique ?) des élections est prévu ce dimanche 20 mars. Dans ce dossier, Survie vous propose de revenir sur les enjeux principaux autour de cette élection ; une meilleure compréhension du régime de Sassou (cumulant aujourd’hui 32 ans de règne), un retour sur les récents (...)
/ Congo Brazzaville, #Dictateurs_africains_en_France, #Denis_Sassou_Nguesso, #Coopération_militaire, #Coopération_policière, Une, (...)
#Congo-Brazzaville
▻http://survie.org/IMG/pdf/mars_2016_Survie_-_Dossier_elections_-_Congo.pdf
Exigeons la fin de la coopération sécuritaire avec le #Tchad !
▻http://survie.org/francafrique/tchad/article/exigeons-la-fin-de-la-cooperation-5088
Nous vous proposons d’interpeller les député-e-s membres de la commission des Affaires étrangères au sujet de la coopération sécuritaire de la France avec le #Tchad
Tchad
/ Tchad, #Répression, #Interpellation_des_élus, #Idriss_Déby, #Coopération_militaire, #Coopération_policière
▻http://survie.org/IMG/odt/courrier_interpellation_coope_France_Tchad-2.odt
▻http://survie.org/IMG/xlsx/Commission_Affaires_etrangeres.xlsx
Lettre ouverte au ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault
▻http://survie.org/francafrique/article/lettre-ouverte-au-ministre-des-5086
Lettre ouverte à Monsieur Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères, au sujet de sa position sur la coopération sécuritaire de la France à l’occasion de la 31ème session du Conseil des droits de l’Homme, le 29 février 2016. Paris, le 28 février 2016 Monsieur le Ministre, Vous participerez ce lundi 29 février à la 31ème session du Conseil des droits de l’Homme et indiquez qu’à cette occasion vous souhaitez « renouveler l’engagement déterminé de la France en faveur de l’universalité (...)
/ #Tchad, #Congo_Brazzaville, #Djibouti, #Coopération_militaire, #Coopération_policière, Une
]]>L’armée française complice au Congo ?
▻http://survie.org/billets-d-afrique/2015/251-novembre-2015-718/article/l-armee-francaise-complice-au-5044
L’épisode de violence qui a précédé le référendum est emblématique du pouvoir de Brazzaville. Mais l’armée française, qui coopère activement avec les forces armées et la gendarmerie congolaises, pourrait aussi voir sa responsabilité engagée. Dans un communiqué publié le 2 novembre, les organisations membres de la campagne « Tournons La Page » et l’ACAT réclament « qu’une enquête indépendante détermine s’il y a eu un usage disproportionné de la force létale par les forces de l’ordre et si ces dernières ont manqué (...)
/ #Congo_Brazzaville, #Salves, #Coopération_militaire, #Armée_française, #Congo-Brazzaville
]]>L’armée française complice au Congo ?
▻http://survie.org/billets-d-afrique/2015/250-octobre-2015-716/article/l-armee-francaise-complice-au-5044
L’épisode de violence qui a précédé le référendum est emblématique du pouvoir de Brazzaville. Mais l’armée française, qui coopère activement avec les forces armées et la gendarmerie congolaises, pourrait aussi voir sa responsabilité engagée. Dans un communiqué publié le 2 novembre, les organisations membres de la campagne « Tournons La Page » et l’ACAT réclament « qu’une enquête indépendante détermine s’il y a eu un usage disproportionné de la force létale par les forces de l’ordre et si ces dernières ont manqué (...)
]]>Mascarade électorale au #Congo-Brazzaville : de qui se moquent les autorités françaises ?
▻http://survie.org/francafrique/congo-brazzaville/article/mascarade-electorale-au-congo-5040
Les autorités congolaises ont annoncé dans la matinée les résultats officiels du référendum sur le changement de constitution organisé dimanche 25 octobre : près de 93% des voix en faveur des modifications de la Constitution, qui interdit actuellement au dictateur Sassou Nguesso de rester au pouvoir après 2016, et surtout un taux de participation de plus 72%. C’est ce dernier chiffre qui choque le plus, en totale contradiction avec le boycott massif qui a été observé sur le terrain dimanche. Selon (...)
/ #Congo_Brazzaville, #Denis_Sassou_Nguesso, Dictateurs (Amis de la France), #Coopération_militaire, #Armée_française, Une, (...)
]]>La France a une responsabilité particulière au #Congo-Brazzaville : l’Elysée doit annoncer la suspension de la #Coopération_militaire !
▻http://survie.org/francafrique/congo-brazzaville/article/la-france-a-une-responsabilite-5039
Dans ses déclarations successives sur la situation au Congo , le président #François_Hollande condamne la violence mais reste dans une ambiguïté dangereuse en renvoyant à des consultations électorales transparentes et incontestables, un vœu pieu dans ce pays, sans condamner ce référendum sur une réforme constitutionnelle qui n’a rien de « consensuelle » ou même demander son report comme l’ont fait les Etats-Unis. Pour Thomas Noirot, de l’association Survie, « L’Elysée tourne autour du pot en rappelant une (...)
/ #Congo_Brazzaville, #Denis_Sassou_Nguesso, #Communiqués_de_presse, Coopération militaire, #Armée_française, Une, François Hollande, (...)
]]>#Congo-Brazzaville : au lieu d’isoler le régime et de suspendre sa #Coopération_militaire, la France accueille aujourd’hui un ministre de Sassou !
▻http://survie.org/francafrique/congo-brazzaville/article/congo-brazzaville-au-lieu-d-isoler-5037
L’association Survie dénonce la réception au Quai d’Orsay du ministre des Affaires étrangères congolais ce mercredi 21 octobre et exhorte la France à suspendre sa coopération militaire avec un régime prêt à tout pour se maintenir au pouvoir. Au Congo-Brazzaville, le dictateur #Denis_Sassou_Nguesso tente de passer en force en faisant modifier la Constitution pour pouvoir rester au pouvoir après 2016 . L’opposition appelait à bloquer le pays si Sassou Nguesso ne retirait pas son projet de referendum, prévu (...)
/ #Congo_Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, Dictateurs (Amis de la France), Coopération militaire, Une, #Laurent_Fabius, (...)
]]>U.S. Special Forces Expand Training to Allies With Histories of Abuse
(The Intercept, 9 septembre 2015)
Since 9/11, Special Ops forces have expanded in almost every conceivable way — from budget to personnel to overseas missions. Many were conducted with security forces implicated in human rights violations.
▻https://theintercept.com/2015/09/09/u-s-special-forces-expand-training-allies-histories-abuse
While the U.S. military is barred by law from providing aid to foreign security forces that violate human rights, JCETs [Joint Combined Exchange Training] have been repeatedly conducted in Colombia, Saudi Arabia, Chad and many other nations regularly cited for abuses by the Department of State. Under the so-called “Leahy Law,” a vetting process is meant to weed out foreign troops or units implicated in “gross human rights violations” — including extrajudicial killing, forced disappearances, and cruel, inhuman, or degrading treatment. But the State Department office responsible for the vetting process receives only a tiny fraction of funding compared to the projects it oversees, and a spokesperson noted that “State does not track cases in a way that is easily quantifiable.” SOCOM, for its part, was evasive about whether the military command was aware of individuals or units disqualified by Leahy vetting. “If you have questions about who has been barred, I recommend you contact the State Department,” SOCOM’s McGraw wrote in an email.
Reports on the training of Special Operations forces, submitted to Congress and obtained through the Freedom of Information Act from the Office of the Assistant Secretary of Defense for Legislative Affairs, show that the U.S.’s most elite troops trained in 77 foreign nations alongside nearly 25,000 foreign troops under the JCET program in just 2012 and 2013. Both the number of planned missions and foreign nations involved in JCETs are forecast to rise next year, according to a separate set of documents publicly available from the Office of the Under Secretary of Defense (Comptroller).
#US #Forces_spéciales #armée #coopération_militaire #droits_humains #dictatures #régimes_autoritaires #dip
]]>L’armée israélienne pourra s’entrainer librement en Grèce (Mondafrique, 24 juillet)
Pendant que son premier ministre, Alexis Tsipras, ferraillait avec Angela Merkel, Panos Kammenos, le patron de la Défense, signait un accord de coopération avec Israël.
▻http://mondafrique.com/lire/international/2015/07/24/larmee-israelienne-pourra-sentrainer-librement-en-grece
Pendant que son premier ministre ferraillait avec Angela Merkel, Panos Kammenos, le patron de la Défense, signait un accord de coopération avec Israël. Kammenos, ministre des armées, est au sein de gouvernement le représentant de la minorité d’appoint qui a permis à Tsipras de gouverner le pays. Kammenos est le dirigeant d’ANEL, le petit parti souverainiste des « Grecs indépendants ». Le ministre de la Défense grecque vient de se rendre en Israël où il a signé un document SOFA (Status of Forces Agreement) avec son équivalent Moshé Yaalon.
Dans le sillage américain
Selon ce « traité », les forces israéliennes pourront s’entrainer en Grèce et vice versa. Cet accord a vraiment un caractère exceptionnel puisque seuls les Etats-Unis ont signé un tel échange avec Israël. Yaalon a salué chaleureusement la collaboration entre la Grèce et son pays : « Nous apprécions grandement la coopération sécuritaire qui se traduit par l’entraînement de nos soldats et officiers sur le territoire grec. Nos États partagent des intérêts communs, car ils doivent faire face aux conséquences de l’accord signé la semaine dernière entre les grandes puissances et l’Iran. ».
Absolument pas pris de court Panos Kammenos a répliqué avec le même enthousiasme : « Le peuple grec est très proche du peuple d’Israël. Concernant notre coopération militaire, nos relations sont excellentes, nous continuerons à les entretenir et poursuivrons les entraînements communs. Le terrorisme et le djihad ne frappent pas que le Proche Orient, mais également les Balkans et l’Europe. C’est la guerre. Nous étions également très proches d’Israël pour tout ce qui est relatif au programme de missiles de l’Iran. Nous nous trouvons à la portée de ces missiles. Si un missile iranien se dirige vers la mer Méditerranée, cela peut signifier la fin de tous les pays de la région. »
Cf. aussi : « Israel, Greece sign status of forces agreement » (Jerusalem Post, 19 juillet - ►http://www.jpost.com/Israel-News/Israel-Greece-sign-status-of-forces-agreement-409492)
]]>Aide militaire au développement
▻http://survie.org/billets-d-afrique/2015/247-juin-2015/article/aide-militaire-au-developpement-4974
Pour tenter de gonfler artificiellement le montant de son #Aide_Publique_au_Développement (APD), la France aimerait y inclure une partie de ses dépenses militaires... Au sein de l’OCDE, le Comité d’Aide au Développement (CAD), composé des 29 pays figurant parmi les principaux donateurs historiques (donc sans la Chine, qui n’est pas membre de l’OCDE), édicte les règles auxquelles sont censés se conformer les pays membres s’agissant du calcul de l’aide au développement. A ce jour, celles-ci sont assez (...)
/ #Salves, #Coopération_militaire, Aide Publique au Développement, #Armée_française, (...)
]]>La Suède met fin à sa coopération militaire avec l’Arabie saoudite au nom des droits de l’homme
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/03/10/la-suede-met-fin-a-sa-cooperation-militaire-avec-l-arabie-saoudite-au-nom-de
La #Suède a décidé de ne pas renouveler son accord de #coopération_militaire signé avec l’#Arabie_saoudite en 2005, a annoncé mardi 10 mars le premier ministre social-démocrate, Stefan Löfven. « Il sera rompu », a déclaré M. Löfven à la radio publique SR depuis Kiev, à propos de cet accord qui était controversé au sein de la majorité de gauche en raison de la question des #droits_de_l'homme.
Ah ben, le pays des droits de l’homme va se faire un plaisir de proposer ses #armements.
#industrie_militaire
#Gabon : #Ali_Bongo sur la sellette
▻http://survie.org/billets-d-afrique/2015/242-janvier-2015/article/gabon-ali-bongo-sur-la-sellette-4852
L’année 2014 a marqué un regain à la fois des contestations du régime d’Ali Bongo et de la violente #Répression qui s’est abattue sur les militants gabonais, dans l’indifférence française. Rappel préalable En 2009, Ali Bongo, alors ministre de la Défense, succède à son père Omar Bongo au pouvoir depuis 1967, ceci grâce à un coup d’État électoral soutenu par la France. Alors que la Constitution ne le limitait pas sur le nombre de ses futurs mandats, Ali Bongo décide tout de même de la modifier fin 2010 afin de (...)
/ Répression, Gabon, #Salves, #Coopération_militaire, #Coopération_policière, Ali Bongo, (...)
]]>Italy, Egypt Sign Bilateral Agreement On Training And Border Control
Italy and Egypt signed a joint statement last Saturday on boosting the military cooperation in preparation for a bilateral agreement in the defense field, particularly training and borders control.
▻http://www.defenseworld.net/news/11772/Italy__Egypt_Sign_Bilateral_Agreement_On_Training_And_Border_Control
#Italie #Egypte #accord_bilatéral #contrôle_frontalier #frontière #coopération_militaire
]]>De Ben Ali à Compaoré : les élites françaises contre les peuples
▻http://survie.org/francafrique/burkina-faso/article/de-ben-ali-a-compaore-les-elites-4793
Alors que le régime de Blaise Compaoré vacille sous la pression de centaines de milliers de burkinabè, la classe politique française ne se départit toujours pas clairement du soutien qu’elle apporte depuis 27 ans à l’autocrate. La France semble même tenter de s’opposer à un départ précipité de Compaoré revendiqué par le peuple du #Burkina_Faso. On ne trouvera pas cette fois de Michèle Alliot-Marie pour proposer au régime de Compaoré le « savoir-faire de nos forces de sécurité », comme elle l’avait fait en (...)
/ Burkina Faso, Blaise Compaoré, #Communiqués_de_presse, Dictateurs (Amis de la France), #Coopération_militaire, Coopération (...)
#Blaise_Compaoré #Dictateurs_Amis_de_la_France_ #Coopération_policière
]]>Petits profits
▻http://survie.org/billets-d-afrique/2014/236-juin-2014/article/petits-profits-4734
Jeune Afrique (18/05) rapporte, au sujet de la dernière tournée africaine de Le Drian, que les présidents sénégalais et mauritaniens « en ont profité pour demander un renforcement de la #Coopération_militaire avec la France, déjà au beau fixe, et pour évoquer l’achat de matériel de guerre à des tarifs abordables. "Tous disent la même chose depuis l’opération Serval, explique un membre du cabinet du ministre : "Nous voulons acheter français, mais nous avons besoin de facilités financières."" Ce à quoi Le (...)
/ Coopération militaire, #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs
]]>Sommet de l’Élysée : un « nouveau partenariat » militaire de la France en Afrique ?
▻http://survie.org/billets-d-afrique/2014/231-janvier-2014/article/sommet-de-l-elysee-un-nouveau-4600
Avec ce nouveau sommet sur « la sécurité », les conseillers de l’Elysée voulaient, paraît-il, laisser l’image d’un nouveau sommet de La Baule. La comparaison n’est pas infondée : comme en 1990, on fait semblant de faire du neuf avec du vieux… Les grand-messes françafricaines sont toujours l’occasion de commentaires extatiques. Le dernier sommet dit « de l’Elysée », qui a rassemblé une quarantaine de chefs d’Etat africains autour de #François_Hollande, selon une tradition bien établie, n’a pas fait exception. (...)
/ #Françafrique, #Salves, #Coopération_militaire, #Armée_française, Une, François (...)
]]>Les nouveaux habits de la vieille #Coopération_militaire
▻http://survie.org/billets-d-afrique/2014/231-janvier-2014/article/les-nouveaux-habits-de-la-vieille-4601
Le vice amiral d’escadre Marin Gillier, chef de la Direction de la Coopération de Sécurité et de Défense (DCSD), expliquait (Chronique Lignes de Défense, RFI, 1/12) : « La DCSD travaille beaucoup sur le conseil aux hautes autorités, en mettant des coopérants auprès de chefs d’Etat, de ministres ou de chefs d’Etat major d’armées. » Depuis la réforme de la coopération militaire française de 1998 cette pratique était pourtant officiellement révolue. Selon le rapport du député Cazeneuve en 2001, consacré au (...)
/ Dictateurs (Amis de la France), Coopération militaire, #Armée_française, Brèves d’Afrique et (...)
#Dictateurs_Amis_de_la_France_ #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs
]]>Il grande mercato mediterraneo degli uomini
–-> le grand marché méditerranéen des êtres humains
Cos"è l"immigrazione nel Mediterraneo? Sbarchi di «disperati»? Frontiere chiuse? Nord e Sud del mondo contrapposti? Non solo. La gestione dei migranti è anche una gigantesca partita tra Europa e stati africani. Un mercato di uomini e risorse, uno scambio dove gli esseri umani sono una delle tante variabili. «Gli stati giocano a palla. E la palla siamo noi», disse un migrante. Autostrade e appalti contro quote di immigrazione regolare. Frontiere aperte o chiuse come strumento di ricatto. Azioni neocoloniali e regimi dittatoriali
❞
▻http://www.terrelibere.org/inchieste/trattati
#migration #Méditerranée #enquêtes #frontière #flux_migratoires
5 enquêtes :
Il crimine di Alfano. In un mese 89 profughi egiziani rispediti all’inferno
–-> le crime d’Alfano. En un mois, 89 réfugiés égyptiens renvoyés à l’enfer (#refoulement #push-back)
▻http://www.terrelibere.org/4690-il-crimine-di-alfano-in-un-mese-89-profughi-egiziani-rispediti-all
Il testo integrale dell`accordo Italia - Egitto che permette i respingimenti
–-> le texte intégral de l’#accord_Italie-Libye qui permet les refoulements (#Libye)
►http://www.terrelibere.org/4691-il-testo-integrale-dell-accordo-italia-egitto-che-permette-i-respi
Cooperazione militare Italia-Libia, contro i migranti programmi sovrapposti
–-> #coopération_militaire Italie-Libye, contre les migrants des programmes superposés
▻http://www.terrelibere.org/4709-cooperazione-militare-italia-libia-contro-i-migranti-programmi-sov
Frontex, mezzo miliardo per il muro europeo nel Mediterraneo
–-> #Frontex, un demi-millard pour le #mur européen dans la Méditerranée
▻http://www.terrelibere.org/4707-frontex-mezzo-miliardo-per-il-muro-europeo-nel-mediterraneo
Europa Fortezza. Quanto costano i progetti sovrapposti
–-> Forteresse Europe. Combien coûtent les projets superposés ? (#coûts)
▻http://www.terrelibere.org/4710-europa-fortezza-quanto-costano-i-progetti-sovrapposti