• Signaler un contenu répréhensible… et après ?
    http://www.internetactu.net/2014/09/30/signaler-un-contenu-reprehensible-et-apres

    Quand l’usager est confronté à des propos inappropriés, à de la pornographie infantile, à une violation du droit d’auteur ou à de la violence, il n’a la plupart d’un temps qu’un seul recours en ligne : appuyer sur un bouton pour signaler un contenu répréhensible. Une fonction simple et très répandue, que l’on trouve sur Vine, Youtube, Facebook ou Twitter,…

    #économie_comportementale #économie_de_l'attention #confiance_numérique #coopération #design #intelligence_collective #Participation #psychologie #réseaux_sociaux

  • L’histoire du Tageszeitung, le petit cousin de Libé
    http://www.inaglobal.fr/presse/article/l-apprenti-taz-t-il-depasse-le-maitre-liberation-7716
    Le journal créé dans les années 1970 par des militants alternatifs a réussi à se pérenniser en créant une coopérative et en s’appuyant sur ses lecteurs et lectrices, non en se vendant à un actionnaire et en acceptant les publicités de marchands d’armes.

    À la fin des années 1980, la taz a dû décider de son avenir, c’était passionnant ! À la fin des années 1980, la taz a dû décider de son avenir, c’était passionnant ! Nous devions choisir entre deux modèles. Le premier était celui de Libération : chercher un actionnaire prêt à financer le journal. Ceux qui croyaient à ce modèle ont commencé à discuter avec des personnes qui avaient l’habitude d’investir dans les médias. L’autre partie de la rédaction souhaitait essayer un modèle différent, qui reposait sur les lecteurs. Un vote a tranché en faveur de la deuxième solution.

    La coopérative a été fondée en 1992 avec l’idée que tous ceux qui soutiennent un journal indépendant donneront de l’argent pour assurer sa survie. Personnellement, je croyais au modèle de Libération car j’avais peur que les lecteurs n’apportent pas continuellement de l’argent. En 20 ans, 13 800 membres ont rejoint la coopérative. Tout le monde peut être membre de cette coopérative en versant un montant minimum de 500 euros.

    #journalisme #coopérative

  • Coopératives et financement participatif : un remède à la crise ?
    http://www.marianne.net/Cooperatives-et-financement-participatif-un-remede-a-la-crise_a240701.html

    Si l’exécutif manque cruellement d’imagination pour redresser le pays, les salariés français, eux, regorgent de créativité. Pour préserver leurs emplois ou retrouver une activité professionnelle après un licenciement, ils sont de plus en plus nombreux à se lancer dans la création de Sociétés coopératives et participatives (Scop). Certains vont jusqu’à actionner, dans le même temps, un autre levier : le financement participatif. Mais est-ce vraiment efficace ?

    http://www.marianne.net/photo/art/default/984689-1167458.jpg?v=1408367687

    Née des combats ouvriers du XIXe siècle, la Scop, anciennement Société coopérative ouvrière de production, se porte bien. Selon les chiffres publiés par la Confédération générale des Scop, association nationale qui anime et coordonne le réseau des sociétés coopératives, l’année 2013 a même été un très bon cru. « La meilleure depuis six ans » selon Patrick Lenancker, président de la confédération. Un peu plus de 260 Scop et Scic (les Sociétés coopératives d’intérêt collectif) ont été créées. Au total, le réseau comptabilise, aux dernières nouvelles, 2 252 coopératives adhérentes, ce qui représenterait 45 000 salariés et un chiffre d’affaires consolidé de 3,9 milliards d’euros.

    Une belle croissance sans doute due, en partie, à des cas très médiatiques. En effet, la coopérative a refait parler d’elle — et en bien — en 2012 lors de la mise en liquidation judiciaire de la compagnie maritime SeaFrance et le projet de la CFDT de reprise de l’entreprise sous la forme d’un Scop, une initiative alors soutenue par le gouvernement de Nicolas Sarkozy. Les ex de SeaFrance ont fini par se lancer à l’eau, en créant leur compagnie maritime, MyFerryLink, sous cette forme, pour continuer leur activité. ....

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    D’abord, ce type de société résiste mieux à la crise que les entreprises traditionnelles. Selon l’Insee, le taux de pérennité à trois ans des Scop est de 76 % contre 65 % pour l’ensemble des entreprises françaises

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    #économie
    #coopératives
    #correia
    #crowdfunding
    #financement_participatif
    #scop

  • Le blues du paysan laisse place à la #colère
    http://www.lecourrier.ch/123050/le_blues_du_paysan_laisse_place_a_la_colere

    Depuis, il n’a plus peur de fronder, quitte à passer pour l’« emmerdeur » de service. Ses responsables sont tout trouvés : « L’industrie laitière dicte sa loi », accuse-t-il à propos des distributeurs et transformateurs – Migros, Coop, Emmi, Cremo, etc. – qui tirent les prix vers le bas. Mais aussi les associations professionnelles – Union suisse des paysans en tête –, ces « pions défendant davantage leur fauteuil à Berne que les paysans ». La parole est dure, à l’image du labeur quotidien.

    Alors autant dire que les velléités du Conseil fédéral de libéraliser le marché du lait au sein de l’Union européenne – l’ouverture de la « ligne blanche » –, c’est la goutte de lait qui fait déborder la boille. Une nouvelle chute des prix serait fatale à bon nombre de ses semblables. « Chaque décision prise à Berne nous enfonce un peu plus », constate le paysan, amer.

    #lait #agro-industrie #agroalimentaire #paysannerie
    signalé par @cdb_77

  • Moins d’hormones mâles a permis le développement de la #civilisation humaine | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/90581/moins-hormones-males-developpement-civilisation-humaine

    L’homme moderne est apparu il y a environ 200 000 ans, mais il n’a commencé à développer des outils avancés qu’il y a environ 50 000 ans. Pourquoi ? Une étude publiée le 1er août dans la revue Current Anthropology apporte peut-être une réponse à cette question. Elle conclut que l’espèce humaine a connu une évolution majeure justement il y a 50 000 ans qui a permis la naissance d’abord des outils et des savoir-faire et ensuite des civilisations et des sociétés quand la concentration de #testostérone (hormone mâle) a commencé à baisser. Cela a permis de réduire la violence, de développer la #coopération entre les individus, d’améliorer les outils, d’augmenter l’habileté manuelle et de découvrir l’art.

  • Le magazine - MICmag
    http://micmag.be
    http://micmag.be/le-magazine
    Un nouveau #magazine qui devrait intéresser @reka @cdb_77 et bien d’autres !

    Ce MICmag que vous lisez est un nouveau magazine. Il sera encarté tous les deux mois dans La Libre. Ce dont il parlera, vous l’aurez déjà entendu ailleurs. Mais nous en parlerons autrement. Car il y a du Sud dans le Nord, de l’Est dans l’Ouest, du « là-bas » dans l’« ici ». La Méditerranée est dans notre assiette et l’Afrique dans notre patrimoine. « Nous » qui sommes d’ici, mais qui venons de partout. « Nous » aux racines multiples, mais qui partageons le présent et, si tout va bien, l’avenir.

    MICmag arpentera cette nouvelle géographie humaine qui ne se retrouve pas dans le dessin de la nouvelle Belgique. Celle-ci se pense toujours bicommunautaire alors qu’elle est bien plus que ça.

    MICmag s’écrira à partir de trois angles de vue, joyeusement mélangés : M pour #migrations, I pour #interculturel, C pour #coopération au #développement. Toutes les questions seront abordées – travail, logement, école, famille, mémoire, développement, richesse et misère, guerre et paix... – mais sous des regards obliques où le réel prendra des couleurs imprévues.

    MICmag est un magazine publié à l’initiative du CBAI (Centre bruxellois d’action interculturelle), du CIRÉ (Coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers) et du CNCD-11.11.11 (Centre national de coopération au développement).

    Deux premiers dossiers pdf en ligne :
    Les Roms sans les clichés


    Belgique-Rwanda-Congo : la mémoire qui flanche

  • Coopérative d’énergies | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/portfolios/cooperative-denergies

    Enercoop a presque dix ans. Cette société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) est née de l’ouverture du marché de l’électricité à la concurrence, en 2004. Des acteurs de l’économie sociale et solidaire et des énergies renouvelables imaginent alors de créer une société qui, si elle vendra de l’électricité, devra aussi promouvoir les énergies renouvelables, sensibiliser à la consommation d’énergie et décentraliser la production. Enercoop va prendre la forme d’une entreprise privée d’intérêt public dans laquelle chacun (producteurs, consommateurs, associations, collectivités locales et salariés de la SCIC) dispose à égalité d’une voix. Enercoop a aujourd’hui atteint les 18 000 clients et 15 000 sociétaires. Visite de cette entreprise très alternative.

    #Coopérative_énergie
    #Transition
    #ENR

  • La plus grande coopérative du monde rattrapée par la crise financière
    http://www.bastamag.net/La-plus-grande-cooperative-du

    C’est la plus grande coopérative du monde. La ville de Mondragòn, au Pays basque espagnol, a donné son nom à un groupe de coopératives qui emploie 80 000 personnes. Mais ce modèle d’économie sociale et solidaire est en crise depuis que l’une des coopératives historiques, Fagor electrodomesticos, a fait faillite fin 2013. Chacun s’interroge : la compétitivité a-t-elle pris le pas sur la solidarité ? La coopération survivra-t-elle à la quête de profits mondialisée ? Reportage au cœur d’une vallée marquée par (...)

    #Inventer

    / #Multinationales, #Economie_sociale_et_solidaire, Emploi , L’Europe sous la coupe de l’austérité, #Transformer_le_travail, #Luttes_sociales, A la (...)

    #Emploi_ #L'Europe_sous_la_coupe_de_l'austérité

  • Chris #Hedges Interviews Noam #Chomsky (1/3)

    Pulitzer Prize-winning journalist Chris Hedges speaks with Professor Noam Chomsky about working-class resistance during the Industrial Revolution, propaganda, and the historical role played by intellectuals in times of war - June 17, 14

    https://www.youtube.com/watch?v=bwRf5HHm2Mo

    – chez TRNN avec une trace écrite: http://therealnews.com/t2/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=12006

    [...]

    [I]n the early 19th century, the business world recognized, both in England and the United States, that sufficient freedom had been won so that they could no longer control people just by violence. They had to turn to new means of control. The obvious ones were control of opinions and attitudes. That’s the origins of the massive public relations industry, which is explicitly dedicated to controlling minds and attitudes.

    The first—it partly was government. The first government commission was the British Ministry of Information. This is long before Orwell—he didn’t have to invent it. So the Ministry of Information had as its goal to control the minds of the people of the world, but particularly the minds of American intellectuals, for a very good reason: they knew that if they can delude American intellectuals into supporting British policy, they could be very effective in imposing that on the population of the United States. The British, of course, were desperate to get the Americans into the war with a pacifist population. Woodrow Wilson won the 1916 election with the slogan “Peace without Victory”. And they had to drive a pacifist population into a population that bitterly hated all things German, wanted to tear the Germans apart. The Boston Symphony Orchestra couldn’t play Beethoven. You know. And they succeeded.

    Wilson set up a counterpart to the Ministry of Information called the Committee on Public Information. You know, again, you can guess what it was. And they’ve at least felt, probably correctly, that they had succeeded in carrying out this massive change of opinion on the part of the population and driving the pacifist population into, you know, warmongering fanatics.

    And the people on the commission learned a lesson. One of them was Edward Bernays, who went on to found—the main guru of the public relations industry. Another one was Walter Lippman, who was the leading progressive intellectual of the 20th century. And they both drew the same lessons, and said so.

    The lessons were that we have what Lippmann called a “new art” in democracy, “manufacturing consent”. That’s where Ed Herman and I took the phrase from. For Bernays it was “engineering of consent”. The conception was that the intelligent minority, who of course is us, have to make sure that we can run the affairs of public affairs, affairs of state, the economy, and so on. We’re the only ones capable of doing it, of course. And we have to be—I’m quoting—"free of the trampling and the roar of the bewildered herd", the “ignorant and meddlesome outsiders”—the general public. They have a role. Their role is to be “spectators”, not participants. And every couple of years they’re permitted to choose among one of the “responsible men”, us.

    And the John Dewey circle took the same view. Dewey changed his mind a couple of years later, to his credit, but at that time, Dewey and his circle were writing that—speaking of the First World War, that this was the first war in history that was not organized and manipulated by the military and the political figures and so on, but rather it was carefully planned by rational calculation of “the intelligent men of the community”, namely us, and we thought it through carefully and decided that this is the reasonable thing to do, for all kind of benevolent reasons.

    And they were very proud of themselves.

    There were people who disagreed. Like, Randolph Bourne disagreed. He was kicked out. He couldn’t write in the Deweyite journals. He wasn’t killed, you know, but he was just excluded.

    And if you take a look around the world, it was pretty much the same. The intellectuals on all sides were passionately dedicated to the national cause—all sides, Germans, British, everywhere.

    There were a few, a fringe of dissenters, like Bertrand Russell, who was in jail; Karl Liebknecht and Rosa Luxemburg, in jail; Randolph Bourne, marginalized; Eugene Debs, in jail for daring to question the magnificence of the war. In fact, Wilson hated him with such passion that when he finally declared an amnesty, Debs was left out, you know, had to wait for Warren Harding to release him. And he was the leading labor figure in the country. He was a candidate for president, Socialist Party, and so on.

    But the lesson that came out is we believe you can and of course ought to control the public, and if we can’t do it by force, we’ll do it by manufacturing consent, by engineering of consent. Out of that comes the huge public relations industry, massive industry dedicated to this.

    Incidentally, it’s also dedicated to undermining markets, a fact that’s rarely noticed but is quite obvious. Business hates markets. They don’t want to—and you can see it very clearly. Markets, if you take an economics course, are based on rational, informed consumers making rational choices. Turn on the television set and look at the first ad you see. It’s trying to create uninformed consumers making irrational choices. That’s the whole point of the huge advertising industry. But also to try to control and manipulate thought. And it takes various forms in different institutions. The media do it one way, the academic institutions do it another way, and the educational system is a crucial part of it.

    This is not a new observation. There’s actually an interesting essay by—Orwell’s, which is not very well known because it wasn’t published. It’s the introduction to Animal Farm. In the introduction, he addresses himself to the people of England and he says, you shouldn’t feel too self-righteous reading this satire of the totalitarian enemy, because in free England, ideas can be suppressed without the use of force. And he doesn’t say much about it. He actually has two sentences. He says one reason is the press “is owned by wealthy men” who have every reason not to want certain ideas to be expressed.

    But the second reason, and the more important one in my view, is a good education, so that if you’ve gone to all the good schools, you know, Oxford, Cambridge, and so on, you have instilled into you the understanding that there are certain things it wouldn’t do to say—and I don’t think he went far enough: wouldn’t do to think. And that’s very broad among the educated classes. That’s why overwhelmingly they tend to support state power and state violence, and maybe with some qualifications, like, say, Obama is regarded as a critic of the invasion of Iraq. Why? Because he thought it was a strategic blunder. That puts him on the same moral level as some Nazi general who thought that the second front was a strategic blunder—you should knock off England first. That’s called criticism.

    [...]

    #industrialisation
    #media #histoire #Geschichte #institution
    #USA #England #Angleterre
    #Grande-Bretagne #Great_Britain #Großbritannien
    #Allemagne #Germany #Deutschland

    #contrôle #Kontrolle
    #résistance #Widerstand
    #working_class #ouvriers #Arbeiterklasse
    #éducation #Bildung
    #intellectuels

    • Chris Hedges Interviews Noam Chomsky (2/3)

      http://therealnews.com/t2/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=12016

      [...]

      Like a lot of people, I’ve written a lot about media and intellectual propaganda, but there’s another question which isn’t studied much: how effective is it? And that’s—when you brought up the polls, it’s a striking illustration. The propaganda is—you can see from the poll results that the propaganda has only limited effectiveness. I mean, it can drive a population into terror and fear and war hysteria, like before the Iraq invasion or 1917 and so on, but over time, public attitudes remain quite different. In fact, studies even of what’s called the right-wing, you know, people who say, get the government off my back, that kind of sector, they turn out to be kind of social democratic. They want more spending on health, more spending on education, more spending on, say, women with dependent children, but not welfare, no spending on welfare, because Reagan, who was an extreme racist, succeeded in demonizing the notion of welfare. So in people’s minds welfare means a rich black woman driving in her limousine to the welfare office to steal your money. Well, nobody wants that. But they want what welfare does.

      Foreign aid is an interesting case. There’s an enormous propaganda against foreign aid, ’cause we’re giving everything to the undeserving people out there. You take a look at public attitudes. A lot of opposition to foreign aid. Very high. On the other hand, when you ask people, how much do we give in foreign aid? Way beyond what we give. When you ask what we should give in foreign aid, far above what we give.

      And this runs across the board. Take, say taxes. There’ve been studies of attitudes towards taxes for 40 years. Overwhelmingly the population says taxes are much too low for the rich and the corporate sector. You’ve got to raise it. What happens? Well, the opposite.

      [...]

      #propagande
      #effectiveness #efficacité #Effizienz

    • Chris Hedges Interviews Noam Chomsky (3/3)

      http://therealnews.com/t2/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=12018

      #ows #occupy
      #cooperatives

      [...]

      Well, I think it’s a little misleading to call it a movement. Occupy was a tactic, in fact a brilliant tactic. I mean, if I’d been asked a couple of months earlier whether they should take over public places, I would have said it’s crazy. But it worked extremely well, and it lit a spark which went all over the place. Hundreds and hundreds of places in the country, there were Occupy events. It was all over the world. I mean, I gave talks in Sydney, Australia, to the Occupy movement there. But it was a tactic, a very effective tactic. Changed public discourse, not policy. It brought issues to the forefront.I think my own feeling is its most important contribution was just to break through the atomization of the society. I mean, it’s a very atomized society. There’s all sorts of efforts to separate people from one another, as if the ideal social unit is, you know, you and your TV set.

      HEDGES: You know, Hannah Arendt raises atomization as one of the key components of totalitarianism.

      CHOMSKY: Exactly. And the Occupy actions broke that down for a large part of the population. People could recognize that we can get together and do things for ourselves, we can have a common kitchen, we can have a place for public discourse, we can form our ideas and do something. Now, that’s an important attack on the core of the means by which the public is controlled. So you’re not just an individual trying to maximize your consumption, but there are other concerns in life, and you can do something about them. If those attitudes and associations and bonds can be sustained and move in other directions, that’ll be important.

      But going back to Occupy, it’s a tactic. Tactics have a kind of a half-life. You can’t keep doing them, and certainly you can’t keep occupying public places for very long. And was very successful, but it was not in itself a movement. The question is: what happens to the people who were involved in it? Do they go on and develop, do they move into communities, pick up community issues? Do they organize?

      Take, say, this business of, say, worker-owned industry. Right here in Massachusetts, not far from here, there was something similar. One of the multinationals decided to close down a fairly profitable small plant, which was producing aerospace equipment. High-skilled workers and so on, but it wasn’t profitable enough, so they were going to close it down. The union wanted to buy it. Company refused—usual class reasons, I think. If the Occupy efforts had been available at the time, they could have provided the public support for it.

      [...]

      Well, you know, a reconstituted auto industry could have turned in that direction under worker and community control. I don’t think these things are out of sight. And, incidentally, they even have so-called conservative support, because they’re within a broader what’s called capitalist framework (it’s not really capitalist). And those are directions that should be pressed.

      Right now, for example, the Steelworkers union is trying to establish some kind of relations with Mondragon, the huge worker-owned conglomerate in the Basque country in Spain, which is very successful, in fact, and includes industry, manufacturing, banks, hospitals, living quarters. It’s very broad. It’s not impossible that that can be brought here, and it’s potentially radical. It’s creating the basis for quite a different society.

      [...]

      #militarisation
      #Militarisierung #Aufrüstung

      #war_crime #Iraq
      #crime_de_guerre
      #Kriegsverbrechen
      #Nürnberg

      [...]

      Go back to the #Nuremberg judgments. I’m not telling you anything you don’t know, but in Nuremberg aggression was defined as “the supreme international crime,” differing from other war crimes in that it includes, it encompasses all of the evil that follows. Well, the U.S.-British invasion of Iraq is a textbook case of aggression. By the standards of Nuremberg, they’d all be hanged. And one of the things it did, one of the crimes was to ignite a Sunni-Shiite conflict which hadn’t been going on. I mean, there was, you know, various kinds of tensions, but Iraqis didn’t believe there could ever be a conflict. They were intermarried, they lived in the same places, and so on. But the invasion set it off. Took off on its own. By now it’s inflaming the whole region. Now we’re at the point where Sunni jihadi forces are actually marching on Baghdad.

      HEDGES: And the Iraqi army is collapsing.

      CHOMSKY: The Iraqi army’s just giving away their arms. There obviously is a lot of collaboration going on.And all of this is a U.S. crime if we believe in the validity of the judgments against the Nazis.

      And it’s kind of interesting. Robert Jackson, the chief prosecutor, a U.S. justice, at the tribunal, addressed the tribunal, and he pointed out, as he put it, that we’re giving these defendants a “poisoned chalice”, and if we ever sip from it, we have to be treated the same way, or else the whole thing is a farce and we should recognize this as just victor’s justice.

      [...]

  • Petits profits
    http://survie.org/billets-d-afrique/2014/236-juin-2014/article/petits-profits-4734

    Jeune Afrique (18/05) rapporte, au sujet de la dernière tournée africaine de Le Drian, que les présidents sénégalais et mauritaniens « en ont profité pour demander un renforcement de la #Coopération_militaire avec la France, déjà au beau fixe, et pour évoquer l’achat de matériel de guerre à des tarifs abordables. "Tous disent la même chose depuis l’opération Serval, explique un membre du cabinet du ministre : "Nous voulons acheter français, mais nous avons besoin de facilités financières."" Ce à quoi Le (...)

    #236_-_juin_2014

    / Coopération militaire, #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs

  • Quel projet européen en Méditerranée ?
    http://www.taurillon.org/quel-projet-europeen-en-mediterranee

    En 1995, conscients des enjeux présents en mer Méditerranée, les Européens et leurs partenaires méditerranéens s’engagèrent dans une coopération économique, politique, et culturelle, mis en oeuvre à partir une convention signée à Barcelone. Pour la première fois depuis l’affaiblissement de l’empire ottoman et l’effondrement et des cités italiennes au XVIII° siècle, la Méditerranée redevint un espace d’échanges et de collaboration. Elle semblait, jusque-là, avoir définitivement abandonné ce rôle à l’océan (...)

    Actualité

    • Ce qui frappe dans certaines versions, c’est le lien entre l’idée de « commun » et celle d’« #autogouvernement », voire de #démocratie radicale, loin de l’État, de la représentation et des partis. Ainsi, un groupe d’activistes occupant et gérant le Théâtre Valle, à Rome, foyer de ce mouvement, a affirmé dans ses statuts que « le bien commun n’est pas un donné », car il naît « d’en bas et de la #participation active et directe des citoyens ». La célèbre écologiste indienne Vandana Shiva parle même d’une « démocratie des biens communs ».

    • Dommage, il n’est plus possible d’accéder à la totalité de l’article, seul 15% restent accessible aux non-abonnés.

      @monolecte
      Un essayiste anglophone, David Bollier , a récemment publié un essai en licence libre qui parle de #politique des biens communs, que je n’ai pas encore lu, mais dont la traduction française sera très bientôt mise en accès libre par l’éditeur. Cet essai vaut la lecture, à mon avis.

      http://www.bastamag.net/Les-communs-nous-offrent-davantage :

      Les communs offrent aux #commoneurs davantage de liberté, de pouvoir et de responsabilité que ne le font l’État et le marché – qui, au fond, nous invitent seulement à consommer, à voter occasionnellement et, parfois, à jouer les faire-valoir dans les processus décisionnels, qui souvent ont été largement accaparés par de grandes institutions éloignées des citoyens.

      Essai de David Bollier (adaptation française+version originale) :
      http://www.framablog.org/index.php/post/2014/02/03/livre-la-renaissance-des-communs-david-bollier
      http://www.eclm.fr/ouvrage-364.html
      http://wealthofthecommons.org/contents

      Les "versions" dont tu parles - basées sur l’auto-organisation, la démocratie (directe) - renvoient certainement aux pratiques de #commoners. Mais les peuples indigènes qui résistent pour préserver leur culture et leur milieu de vie (la forêt) sont naturellement des commoners ...

      Ainsi, un groupe d’activistes occupant et gérant le Théâtre Valle, à Rome, foyer de ce mouvement, a affirmé dans ses statuts que « le bien commun n’est pas un donné », car il naît « d’en bas et de la #participation active et directe des citoyens ». La célèbre écologiste indienne Vandana Shiva parle même d’une « démocratie des biens communs ».

      Très intéressant, cette idée selon laquelle s’il n’y a pas de participation (responsabilisation) venant "d’en bas" (les utilisateurs des biens communs eux-même ?), il n’y pas de biens communs. Analogie je suppose avec la participation volontaire des citoyens à la démocratie.

      « le bien commun n’est pas un XXXX donné » ? (XXXX : mot manquant).

    • Le terme « démocratie des biens communs » utilisé par Vandana Shiva est très parlant je trouve, étant donné que biens communs implique la possibilité de participation de chacun dans la gestion de ces biens ... Vandana Shiva faisait certainement allusion aux semences traditionnelles de l’Inde et aux expériences des « banques » de semences mises en place et gérées par les paysans indiens.

    • #biens_publics #biens_communs #usagers #commoneurs #participation_directe #coopération_sociale #construction_collective_de_sens

      Vous soulignez la différence entre « communs » et « biens publics » – une confusion largement répandue.

      La notion de « bien public » est un terme technique de la science économique, utilisé pour décrire des ressources difficiles à clôturer et à transformer en propriétés privées. Les économistes affirment ainsi que les biens publics sont « non excluables », c’est-à-dire qu’il est difficile d’empêcher les autres d’utiliser ces ressources. L’exemple classique est celui d’un phare, mais les jardins publics ou les bibliothèques sont également considérés comme des biens publics. Les économistes présupposent généralement que seul l’État est capable de produire et de gérer des biens publics – conçus comme des exceptions à la norme de la propriété privée.

      Mais les économistes ont tort de penser que ces traits seraient intrinsèques à certaines ressources. Ils ne se rendent pas compte que le terme de « bien public », dans sa définition même, exclut d’emblée la possibilité que des gens puissent s’autoorganiser pour gérer ces ressources. Ils présupposent que le « marché » et le « gouvernement » sont de manière évidente les seuls moyens possibles de gérer certaines ressources. Cette conception du monde ignore le rôle potentiel de l’assistance mutuelle, de la collaboration, et des relations sociales intersubjectives. L’histoire et le monde contemporain sont pourtant remplis d’exemples où des gens se sont associés pour gérer des terres agraires, des forêts, des pêcheries, des codes source de logiciel, des archives en ligne, des espaces publics et bien d’autres choses encore. Il s’agit de choix sociaux, parfaitement viables et réalistes.

      La confusion dont vous parlez provient parfois du fait que les gens envisagent les communs comme une collection d’objets ou de ressources – un parc, une bibliothèque, une place publique. Mais en fait, un commun requiert un certain degré de gestion collective et de collaboration. Techniquement parlant, un parc ou une bibliothèque, en tant que ressources, ne sont pas un commun. Mais dès lors que les usagers ordinaires – au-delà de l’administration – commencent à disposer d’un certain degré de participation directe à la gestion, de responsabilité et de redevabilité, alors un commun commence à prendre racine . En d’autres termes, il doit y avoir une forme ou une autre de coopération sociale et de construction collective de sens [5]. Le terme de « bien public », a contrario, ne s’intéresse pas à la « vie sociale » d’une ressource. Or, du point de vue des communs, les ressources n’existent que dans leur contexte social.

      http://www.blogapares.com/david-bollier-les-communs-aident-sortir-du-carcan-leconomie-neoliberale-

  • « Alimentation, énergie, production, emplois,... quelle souveraineté pour faire face à la crise ? » | Enbata
    http://www.enbata.info/articles/alimentation-energie-production-emplois-quelle-souverainete-pour-faire-face

    Quand on évoque la notion de « #souveraineté », quelles sont les premières définitions ?
    Ici c’est une conception centrée sur la notion d’#Etat qui domine ou une approche politico-juridique qui caractérise le terme souveraineté.
    Pour ne prendre que l’exemple d’une communauté linguistique, il est clair que dans le cas de la #langue_basque, pour en assurer la survie, il faut des outils politico-juridiques apportant plus de protection que ceux en vigueur actuellement. Et il faut il faut aussi plus d’outils pour pouvoir prendre des mesures socio-économiques et assurer un développement durable. Mais avec un Etat, on n’a pas de garantie sur la pérennité de la communauté linguistique, ni sur celui d’un modèle de développement social, écologique et démocratique.
    En effet, les Etats actuels sont aussi dépossédés de leur pouvoir. Ils doivent récupérer le pouvoir politique pour leur territoire, car ils sont dépendants de l’oligarchie financière.
    Il me semble qu’au Pays Basque on a des difficultés pour repenser et enrichir la notion de souveraineté. L’Aitaren Etxea (la maison de nos ancêtres), ou la forme politico-administrative-territoriale de notre pays a marqué l’agenda de la gauche basque, qui n’a pas eu suffisamment de force pour mettre en place des organisations sociales alternatives ou construire ici et maintenant d’autres modes de vie en commun, en commençant de la base pour aller au sommet. Souvent, le modèle de développement n’occupe que les deux derniers paragraphes dans les projets de société.

    Les initiatives populaires changent-elles ce point de vue sur la « souveraineté » ?
    Quoiqu’il arrive au niveau du cadre politico-juridique, et tout en avançant dans la lutte politique en sa faveur, nous devons en tant que citoyens aller de l’avant. Et cela, en tenant compte de l’aptitude montrée par les initiatives populaires dans l’histoire de ce pays à créer des structures indispensables dans des domaines propres à la vie en société (langue, économie, éducation, etc. ). Selon toutes les apparences, il nous faudra, dans un premier temps, gérer sans Etat cette période qui ne pourra compter sur la « #croissance », et pour cette nouvelle phase, nous devrons mettre en place de nouvelles stratégies, ainsi que de nouveaux outils, par nos propres moyens.

    Comment votre parcours a-t-il façonné votre point de vue sur la « souveraineté » ?
    Les deux sujets de recherche que sont l’économie solidaire et la #transition éco-sociale m’ont amené à penser la question de la souveraineté au-delà des sentiers battus. L’économie solidaire, de par ses formes nombreuses et variées, provoque de petites ruptures dans les failles du système, en faisant vivre une #économie au quotidien selon d’autres logiques. Le risque c’est qu’elle devienne un palliatif du système et une économie permettant la propre subsistance du système. Son enjeu est de faire grandir ces petites ruptures et de se positionner dans un projet politique plus grand, qui ait comme objectif d’accroître la capacité d’#autodétermination des personnes, des peuples et des territoires.

    Par conséquent, qu’ajoutez-vous au concept de « souveraineté » ?
    Pour ce qui est de la question éco-sociale, il suffit de prendre quelques minutes pour comprendre le fait que le modèle de civilisation qui est aujourd’hui hégémonique est condamné. Pendant quatre décennies nous avons dit que nous nous dirigions vers la collision et nous vivons désormais un moment de collision.
    Les ressources matérielles et énergétiques vont en s’amenuisant, et les #déchets (dont les émissions de gaz à l’origine du réchauffement global) en augmentant, ainsi que les stocks d’armes. Et, paradoxalement, la machine ne donne aucun signal qu’elle s’arrêtera, ni même qu’elle ralentira son allure. Elle a comme unique solution la “fuite en avant” et cela aura assurément de terribles conséquences. Avec ce choix, l’#effondrement n’est plus une probabilité lointaine, il devient un événement certain.
    Il est assez clair que des changements énormes nous attendent. Essentiellement du fait de la #crise_énergétique globale, il sera très difficile de maintenir le métabolisme social actuel, l’échelle qu’a l’économie actuelle, et la complexité de la société. Le #changement_climatique nous dit que nous devrions changer si nous ne voulons pas vivre ses terribles conséquences, et la crise énergétique nous dit que nous devons changer. Ceci veut dire que la contraction sera le mouvement réellement important : dans l’utilisation de l’énergie, dans la production, dans la mobilité géographique, dans la consommation, dans la démographie, dans le narcissisme… Il s’agit de voir à quel rythme et dans quelle mesure. De toute façon, l’exigence physique est de vivre avec moins. Mieux vivre avec moins est le scénario politique que nous avons à mettre en oeuvre.

    Pourquoi ces éléments sont-ils indispensables et donnent-ils sens au concept habituel de « souveraineté » ?
    L’avenir sera principalement marqué par une phase de contraction. Pour y faire face en s’appuyant sur des bases solides, il sera essentiel de renforcer les #communautés de petite et moyenne taille, d’effectuer un saut qualitatif et quantitatif dans l’organisation de la société, de créer des structures plus petites et auto-gérées, d’améliorer les taux d’auto-suffisance tant au niveau de l’énergie que de l’alimentation. En un mot, de faire progresser la souveraineté des territoires.
    Vu ainsi, la réflexion autour de la souveraineté prend un tour très sensible. Le concept cesse d’être une vaine « entéléchie » (idéal suprême), et sa « praxis » (mise en pratique) cesse d’être sous l’emprise de la volonté de l’ennemi…
    Il se remplit de contenu en portant pour une fois la question du modèle de développement au cœur du débat politique. Et il nous emmène de la logique de la protestation, de la dénonciation ou de la résistance à la logique de la construction.
    Il suffit de revendiquer la souveraineté avec la même force et dans toutes les directions, y compris pour l’alimentation et l’énergie. Et nous pouvons dès à présent commencer à créer les structures et les stratégies pour cela. Nous avons déjà commencé.

    Quelles sont les conséquences de cette manière de voir dans le cas d’Euskal Herri ?
    Le projet de souveraineté a le potentiel d’attirer des personnes non abertzale. Le mouvement de construction national d’Euskal Herri avait en son temps intégré le principal conflit de la société moderne industrielle, en mettant côte à côte la « nation » et la « classe ».
    Nous avons besoin aujourd’hui d’une opération d’envergure sur les plans idéologique, politique et pratique en intégrant la question fondamentale de la nouvelle ère : la #transition socio-écologique (qu’elle soit contrainte ou volontairement organisée) aura des conséquences extraordinaires sur la vie de tous les citoyens et dans tous les domaines de la société.
    Cela nous amènera à repenser la globalité : comment organiser la société sans croissance.
    Et l’abertzalisme doit réfléchir à des solutions face à l’aggravation de la crise socio-écologique.
    Le renouvellement peut être profitable puisque nous disons que la gestion de la vie se fera à une échelle plus petite que celle des Etats. Il s’agit là de renforcer les muscles des régions ou des #bio-régions, et de constituer des communautés plus souveraines. Le projet de construction d’un territoire comme Euskal Herria va de pair avec l’idée de répondre avec sérieux aux enjeux d’un monde durable qui passe par le renforcement de l’échelle territoriale.

    Cette réflexion nous amène à la contradiction entre la croissance illimitée et un monde durable…
    Le projet d’avenir ne peut être la croissance, la stimulation de l’économie et l’augmentation du #pouvoir_d’achat selon la doctrine keynésienne. La politique #néolibérale comme la vision sociale-démocrate sont toutes les deux accrochées à la religion de la croissance, comme s’il n’y avait pas de limite bio-physique.
    L’Etat-providence n’est pas la panacée. Celui-ci a été mis en place par l’apport des matières premières et des flux énergétiques fondamentaux des pays les plus pauvres vers les pays les plus riches.
    Et d’un point de vue écologique, on peut difficilement trouver de période historique plus destructrice : à travers toute l’histoire de l’humanité, elle a produit l’interférence la plus grande dans toutes les infrastructures nécessaires à la vie.

    Qu’est ce que le concept de la #relocalisation ?
    Les produits de consommation font environ 1.600 kilomètres de l’endroit de production jusqu’au consommateur. C’est absurde et inefficient. Ce système n’est possible que parce qu’il n’inclut pas les coûts sociaux et écologiques.
    Le projet viable peut être la relocalisation, de prendre conscience de comment se font les choses. Selon toute apparence, la crise civilisationnelle va nous apporter de plus en plus de souffrance, mais en même temps cela peut être une occasion incomparable pour repenser le monde, le réécrire, le concevoir différemment.
    Certains disent que cela sera difficile de résister pour des macro-structures économiques et politiques comme l’Europe. Pour beaucoup, les Etats-nations eux-mêmes auront du mal à résister, un certain nombre pouvant disparaître (surtout ceux qui ont une grande dépendance énergétique).
    Les territoires qui ont un projet stratégique et une activité endogène se comporteront beaucoup mieux.
    Nous sommes en train de dire que le défi est de récupérer le pouvoir social, d’accentuer la capacité de contrôler les processus économiques et politiques des citoyens. Au mieux, pour surmonter la crise, les institutions en fonction aujourd’hui seront remplacées au fur et à mesure pour mettre à leurs places celles créées par les citoyens.

    Et est-ce que la relocalisation peut se concrétiser à l’échelle du Pays Basque ?
    Le processus de relocalisation est déjà en marche. Non seulement au Pays Basque mais aussi à travers le monde. Comme le dit le mexicain Victor M. Toledo, en lieu et place des entreprises géantes ayant le monopole, des #coopératives, des micro-entreprises ou des entreprises familiales naîtront. Plutôt que d’avoir des grandes banques, on aura des caisses d’épargne, des banques populaires ou du crédit coopératif. Pour remplacer des chaînes commerciales toujours plus grandes, le commerce équitable, l’#agriculture locale et écologique et les échanges directs entre producteurs et consommateurs se renforceront. Au lieu d’une gestion privée des énergies fossiles, c’est l’énergie solaire et renouvelable qui va croître par une production communautaire décentralisée…
    C’est le renforcement de ce monde qui est le grand défi, les autres options étant sans issue.
    Et comme je le disais, le processus est aussi en marche au Pays Basque. Ces dernières années, les groupes de consommation responsable ont connu une croissance exponentielle, les banques éthiques sont apparues (Fiare et Coop57), ainsi que les coopératives dans le domaine de l’énergie renouvelable (Goiener), le mouvement Bizi ! au Pays Basque nord, le mouvement en faveur de la souveraineté alimentaire (Etxalde), etc.
    De nos jours, il est difficile de dire qu’il n’y a pas d’alternative car une constellation de petites alternatives et bel et bien vivante, et c’est le renforcement de cette dernière qui est le défi.
    L’avenir se construira en grande partie avec les ingrédients et solutions qui sont actuellement en marche.

  • Une boulangerie qui appartient à ses clients - Réseau des initiatives de #transition Wallonie-Bruxelles
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/82569347609

    A Dunbar, dans le sud-est d’Edimbourg, en Grande-Bretagne, retour sur le lancement d’une boulangerie coopérative, où les habitants se sont cotisés pour financer le lancement d’une boulangerie dont ils sont désormais les principaux clients.

    #ville #crowdfunding

    • http://www.reseautransition.be/articles/une-boulangerie-qui-appartient-a-ses-clients

      La boulangerie, qui se compose d’un atelier de production, d’un lieu de vente et d’un petit café, a ouvert ses portes il y a trois ans. Elle se trouve au plein centre de Dunbar et est le seul endroit ou l’on peut acheter du pain artisanal dans la ville. Le pain et les autres délices vendus sont bien plus chers que ce qu’on peut trouver au supermarché mais la production artisanale a attiré l’attention locale dès le début – et se vend bien.

      (...)

      Il était clair dès le début que la boulangerie devrait devenir une société coopérative – une coopérative des consommateurs. Ce statut juridique permettait au gens de facilement participer au projet mais également de collecter assez facilement des fonds propres pour le démarrage du projet. Pour devenir coopérateur il fallait acheter au moins une part à un abordable. Pour 20 livres sterling (environ 25€), on pouvait devenir co-propriétaire de la coopérative. Peu importe le nombre des parts souscrites, chaque membre n’a qu’un vote – un homme, un vote.

      Ensuite, une lettre d’information aux voisins a été rédigée avec un appel de soutien financier au projet. « A peine quelques jours plus tard, les premiers chèques arrivaient dans ma boite aux lettres » se souvient Philip. Trois ou quatre mois plus tard, la coopérative comptait déjà une bonne centaine des membres et le montant total versé dépassait 20 mille livres sterling.

      L’appel avait également attiré un nouveau type de personnes : alors que les initiateurs du projet étaient surtout motivés par les enjeux globaux comme le pic pétrolier ou le changement climatique, les nouveaux alliés étaient plutôt attirés par l’idée de faire revivre le centre de Dunbar avec un approche fort novatrice. Parmi eux, il y avait aussi des gens avec des savoir-faire complémentaires – des hommes d’affaires, des spécialistes en marketing et des journalistes. Un véritable comité de pilotage a été établi. Sa présidence a été occupée par une femme qui avait avec un grande expérience commerciale et de bons contacts avec les grandes entreprises et les institutions gouvernementales.

      #coopérative #se_nourrir #développement_local

  • Iterated Prisoner’s Dilemma contains strategies that dominate any evolutionary opponent
    http://www.pnas.org/content/109/26/10409.full?sid=170efdfd-ac48-4ea2-9851-064e11184b81

    The two-player Iterated Prisoner’s Dilemma game is a model for both sentient and evolutionary behaviors, especially including the emergence of cooperation. It is generally assumed that there exists no simple ultimatum strategy whereby one player can enforce a unilateral claim to an unfair share of rewards. Here, we show that such strategies unexpectedly do exist. In particular, a player X who is witting of these strategies can (i) deterministically set her opponent Y’s score, independently of his strategy or response, or (ii) enforce an extortionate linear relation between her and his scores. Against such a player, an evolutionary player’s best response is to accede to the extortion. Only a player with a theory of mind about his opponent can do better, in which case Iterated Prisoner’s Dilemma is an Ultimatum Game.

    • It is worth contemplating that, though an evolutionary player Y is so easily beaten within the confines of the IPD game, it is exactly evolution, on the hugely larger canvas of DNA-based life, that ultimately has produced X, the player with the mind.

      Freeman Dyson ?!

      (Le darwinisme et le dilemme du prisonnier, c’était mon sujet de thèse…)

      #théorie_des_jeux #évolution #coopération #intelligence #darwinisme

    • Oui, c’est en lisant un article sur Dyson dans Quanta que je suis tombé sur ce papier. Je n’ai pas encore eu le temps de creuser, mais ça m’a paru pas mal :)

      Ta thèse est dispo ?

    • sur microfilm ! je crois même pas en avoir conservé ni les sources ni le PDF… c’était juste 5 ans de travail, c’est pas grave :)

    • ça fait plaisir mine de rien qu’un vieux comme Dyson s’intéresse encore (et publie !) des bons papiers de recherche, à 88 ans…

    • Tu me confortes dans mon opinion que les études ne servent à rien ;) Mais c’est dommage, j’aurais bien jeté un œil dessus quand même.

      Il se trouve justement que Dyson causait de son opposition au système des thèses doctorales :

      https://www.simonsfoundation.org/quanta/20140326-a-rebel-without-a-ph-d

      I’m very proud of not having a Ph.D. I think the Ph.D. system is an abomination. It was invented as a system for educating German professors in the 19th century, and it works well under those conditions.

      Il a l’air plutôt frais, c’est le moins qu’on puisse dire.

  • Ce que l’internet n’a pas réussi (3/4) : distribuer l’autorité
    http://www.internetactu.net/2014/03/18/ce-que-linternet-na-pas-reussi-34-distribuer-lautorite

    Il y a un an, l’enquête Ipsos “France 2013 : les nouvelles fractures” faisait l’effet d’un coup de tonnerre médiatique, soulignant combien la crise avait exacerbé la tentation du repli national et le rejet du #politique. Le Monde titrait sur “les crispations alarmantes de la société française”. “Le poujadisme s’est enraciné en France”, estimait-elle. L’idéologie anti-autoritaire des années 60-70 a…

    #confiance #coopération #empowerment #management #Participation

    • Pour Thomas Chamorro-Premuzic (@drtcp), professeur de psychologie des affaires à l’University College de Londres et cofondateur de Metaprofiling, la principale raison du déséquilibre des genres dans les fonctions de direction repose sur notre incapacité à distinguer la confiance de la #compétence, expliquait-il dans la Harvard Business Review. C’est-à-dire que nous avons tendance à interpréter les signes de confiance comme des signes de compétences. Le charisme et le charme sont souvent confondus avec le potentiel à diriger. De plus, nous avons tendance à élire comme chef des personnes égocentriques, narcissiques et qui ont une grande confiance en elles, des traits de personnalités qui seraient plus fréquents chez les hommes que les femmes. Freud soulignait déjà combien les disciples remplacent leurs propres tendances narcissiques par celles de leurs chefs, de sorte que leur amour pour le leader est une forme déguisée de l’amour-propre, ou un substitut à leur incapacité à s’aimer eux-mêmes.

      #autorité

  • « Des visages et des gestes au travail » Des Lejaby aux Atelières
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=3148

    Des anciennes #ouvrières de Lejaby, licenciées, montent une #coopérative et revendiquent leur #savoir-faire. Elles font l’objet d’un documentaire intitulé « Chansons de gestes ». Tout a été très vite. En une semaine, « Les Atelières », parmi lesquelles 5 anciennes de Lejaby, ont annoncé leur liquidation faute de financement avant de rencontrer le ministre …

    #Nos_enquêtes #S'organiser #couture #jelaby #licenciement

  • Sommet de l’Élysée : un « nouveau partenariat » militaire de la France en Afrique ?
    http://survie.org/billets-d-afrique/2014/231-janvier-2014/article/sommet-de-l-elysee-un-nouveau-4600

    Avec ce nouveau sommet sur « la sécurité », les conseillers de l’Elysée voulaient, paraît-il, laisser l’image d’un nouveau sommet de La Baule. La comparaison n’est pas infondée : comme en 1990, on fait semblant de faire du neuf avec du vieux… Les grand-messes françafricaines sont toujours l’occasion de commentaires extatiques. Le dernier sommet dit « de l’Elysée », qui a rassemblé une quarantaine de chefs d’Etat africains autour de #François_Hollande, selon une tradition bien établie, n’a pas fait exception. (...)

    #231_-_janvier_2014

    / #Françafrique, #Salves, #Coopération_militaire, #Armée_française, Une, François (...)

  • L’illusion coopérativiste
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article658

    Le #coopérativisme a, récemment, été proposé dans le milieu libertaire, sinon comme LA solution, du moins, comme une bonne solution aux problèmes économiques actuels. Je voudrais discuter ce point de vue en posant, au préalable, la #question_économique (c’est-à-dire celle de savoir quel système économique nous voulons : quoi, pour qui, comment).

    #Anarchosyndicalisme ! n°138

  • Australia asks Cambodia to take asylum seekers amid violent crackdown

    The Abbott government wants to send some asylum seekers to Cambodia, at a time when the country’s strongman prime minister, Hun Sen, is overseeing a brutal crackdown on dissent in one of south-east Asia’s poorest nations.

    http://www.smh.com.au/federal-politics/political-news/australia-asks-cambodia-to-take-asylum-seekers-amid-violent-crackdown-201402

    #réfugiés #asile #Australie #Cambodge #externalisation_frontière #coopération #migration #requérants_d'asile

  • Le #président #russe appelle à renforcer la #coopération #sportive #russo-chinoise

    #Moscou renforcera sa coopération sportive avec la #Chine ainsi que la communication entre les jeunes des deux pays, a déclaré le président russe Vladimir #Poutine lundi.

    #Sotchi, toile de fonds de la coopération transcontinentale sous tous ses aspects, même sportifs.

    http://french.cri.cn/621/2014/02/11/601s367974.htm

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 10/02/2014

  • Valls en #Mauritanie ou Tintin dans un état narco-terroriste ?
    http://survie.org/billets-d-afrique/2013/230-decembre-2013/article/valls-en-mauritanie-ou-tintin-dans-4589

    Le 17 novembre dernier, le ministre de l’intérieur français, #Manuel_Valls, s’est rendu en Mauritanie dans le cadre de sa tournée en Afrique de l’Ouest. Il a signé avec son homologue mauritanien un protocole d’accord portant sur le renforcement de la coopération entre la France et la Mauritanie dans le domaine de la sécurité, de la lutte contre le terrorisme, le trafic des drogues. Au vu du bilan du régime mauritanien dans ces domaines, il paraît bien peu pertinent de coopérer avec lui. D’une part, il (...)

    #230-_décembre_2013

    / Mauritanie, #Salves, #Coopération_policière, #Ould_Abdel_Aziz, Manuel Valls, (...)

    #MNLA

  • Coopératif, collectif, collaboratif : Avec ou sans le numérique
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/01/24012014Article635261452467362600.aspx

    A lire la littérature sur l’innovation pédagogique avec le numérique, il est fréquent d’entendre parler de « collaboration », d’apprentissage collaboratif. A coté de ce terme circulent aussi les termes de coopératif, collectif. Il y a maintenant de nombreuses années que des auteurs on parlé du « travail de groupe » ou du « travail d’équipe » pour évoquer des pratiques pédagogiques en classe. L’effet du numérique est-il un simple toilettage lexicale ou un changement de paradigme ? Si l’on en juge par la quantité de travaux sur les notions de groupe, communautés, interactions, entre autres, on peut penser qu’il y a là un simple toilettage.

    #collaboratif #coopératif #pédagogie #numérique #éducation

  • L’Eau Chaude – Het Warm Water est une coopérative à finalité sociale (SCRLFS). Cette forme juridique nous permet de combiner la mise en place dʼactivités commerciales et la réalisation de notre objet social, le tout dans un cadre de démocratie participative. La SCRL est agrée par le Conseil National de la Coopération, le CNC.

    http://www.hetwarmwater.be

    Les coopératives en Belgique (portails fédéraux)
    http://www.belgium.be/fr/economie/economie_sociale/statut_juridique/cooperatives
    http://economie.fgov.be/fr/entreprises/vie_entreprise/Creer/structurer_projet/formes_societes/Societes_cooperatives

    La société coopérative européenne
    http://europa.eu/legislation_summaries/employment_and_social_policy/social_dialogue/l26018_fr.htm
    http://www.alternatives-economiques.fr/societe-cooperative-europeenne--sce-_fr_art_223_31342.html
    http://www.recma.org/taxonomy/term/1787

    #coopératives @suske

  • Les nouveaux habits de la vieille #Coopération_militaire
    http://survie.org/billets-d-afrique/2014/231-janvier-2014/article/les-nouveaux-habits-de-la-vieille-4601

    Le vice amiral d’escadre Marin Gillier, chef de la Direction de la Coopération de Sécurité et de Défense (DCSD), expliquait (Chronique Lignes de Défense, RFI, 1/12) : « La DCSD travaille beaucoup sur le conseil aux hautes autorités, en mettant des coopérants auprès de chefs d’Etat, de ministres ou de chefs d’Etat major d’armées. » Depuis la réforme de la coopération militaire française de 1998 cette pratique était pourtant officiellement révolue. Selon le rapport du député Cazeneuve en 2001, consacré au (...)

    #231_-_janvier_2014

    / Dictateurs (Amis de la France), Coopération militaire, #Armée_française, Brèves d’Afrique et (...)

    #Dictateurs_Amis_de_la_France_ #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs