Je regarde en ce moment du côté des coopératives d’indépendants, comme Coopaname. Des travailleurs indépendants de toute sorte se regroupent en coopérative ouvrière de production (SCOP). Ils deviennent notamment salariés de cette SCOP et bénéficient des avantages liés à ce statut, en particulier les allocations chômage. Les cotisations sociales doivent donc être beaucoup plus importantes. La coopérative prélève par ailleurs 10 % du chiffre d’affaire. Il semble qu’elle bénéficie d’aides de plusieurs collectivités à hauteur de 4 à 5000 euros par personne. Vous connaissez ?
Cette formule présente au moins quatre avantages majeurs :
– Ne pas être isolé : Coopaname accompagne ses entrepreneurs-salariés dans la durée et offre un cadre favorable aux échanges et collaborations professionnelles.
– Se concentrer sur son métier : toutes les questions administratives, comptables, fiscales, juridiques (etc.) sont mutualisées.
– Sécuriser la démarche entrepreneuriale : le statut de salarié évite de créer sa propre entreprise et offre davantage de protection sociale.
– Permettre la multiactivité : car deux ou trois activités différentes peuvent faire un seul emploi salarié stable.
Quelle est la différence entre Coopaname et une Scop plus classique ?
Les Coopératives de production classiques et les Coopératives d’activités et d’emploi ont deux démarches diamétralement opposées, mais qui se rejoignent dans une même forme juridique : la SCOP.
Le projet d’une Coopérative de production classique est de dépasser le salariat, et notamment le lien de subordination, en permettant aux salariés de devenir co-entrepreneurs de leur entreprise.
Le projet d’une Coopérative d’Activités et d’Emploi est de dépasser l’entreprise individuelle, et notamment ce qu’elle comporte de précarité, en permettant à des entrepreneurs de devenir co-salariés d’une entreprise qu’ils construisent ensemble.
►http://www.coopaname.coop
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