• Coopaname : le cosalariat - Pixel
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/122488444513

    Sur France Culture, l’émission Pixel revient sur Coopaname, qui, plus qu’un simple espace de coworking, se définit comme une coopérative d’entrepreneuriat collectif qui passe par la mutualisation des démarches entrepreneuriales. Comme l’explique Noémie De Grenier, sa codirectrice générale : “Plutôt que de monter chacun notre petit statut d’auto entrepreneur, on se rassemble au sein de la même structure. Ça nous permet de mutualiser tout ce qui est d’ordre juridique, administratif, et comptable. Ça permet de faire en sorte qu’on se co-salarie dans une structure et de faire en sorte que le risque juridique et économique ne repose pas sur la tête de chacun, mais sur la personne morale qu’est la coopérative.” Dans Copaname, tous les participants bénéficient d’un CDI et c’est la coopérative qui encaisse (...)

    #travail #digiwork #tierslieux #softplace #sharevolution

  • Faut-il défendre le modèle des coopératives ?
    http://www.lariposte.com/faut-il-defendre-le-modele-des,1773.html

    La Riposte ne s’opposerait pas à ce que, dans une entreprise menacée, les salariés tentent de sauver leurs emplois en reprenant l’entreprise sous forme de coopérative. Cependant, le système des coopératives n’est pas une alternative viable à la propriété capitaliste. L’expérience le prouve. D’innombrables coopératives naissent et meurent chaque jour, à travers le monde. Pourquoi meurent-elles ? Parce qu’elles sont en concurrence avec d’autres entreprises (ou d’autres coopératives) sur le marché capitaliste – et que les mécanismes de cette concurrence éliminent les unes au profit des autres.

    Pour éviter la faillite, que font les travailleurs d’une coopérative ? La même chose que n’importe quel capitaliste : ils accroissent la « compétitivité » de leur entreprise en baissant les frais de production. Les travailleurs en viennent donc à intensifier leur propre exploitation dans le but d’accroître ou de conserver leur part de marché – au détriment d’autres entreprises (et donc, indirectement, des salariés de ces entreprises). Un tel système finit par générer chez les travailleurs une mentalité de propriétaires et les comportements qui vont avec.

    • Je regarde en ce moment du côté des coopératives d’indépendants, comme Coopaname. Des travailleurs indépendants de toute sorte se regroupent en coopérative ouvrière de production (SCOP). Ils deviennent notamment salariés de cette SCOP et bénéficient des avantages liés à ce statut, en particulier les allocations chômage. Les cotisations sociales doivent donc être beaucoup plus importantes. La coopérative prélève par ailleurs 10 % du chiffre d’affaire. Il semble qu’elle bénéficie d’aides de plusieurs collectivités à hauteur de 4 à 5000 euros par personne. Vous connaissez ?

      Cette formule présente au moins quatre avantages majeurs :
      Ne pas être isolé : Coopaname accompagne ses entrepreneurs-salariés dans la durée et offre un cadre favorable aux échanges et collaborations professionnelles.
      Se concentrer sur son métier : toutes les questions administratives, comptables, fiscales, juridiques (etc.) sont mutualisées.
      Sécuriser la démarche entrepreneuriale : le statut de salarié évite de créer sa propre entreprise et offre davantage de protection sociale.
      Permettre la multiactivité : car deux ou trois activités différentes peuvent faire un seul emploi salarié stable.

      Quelle est la différence entre Coopaname et une Scop plus classique ?
      Les Coopératives de production classiques et les Coopératives d’activités et d’emploi ont deux démarches diamétralement opposées, mais qui se rejoignent dans une même forme juridique : la SCOP.
      Le projet d’une Coopérative de production classique est de dépasser le salariat, et notamment le lien de subordination, en permettant aux salariés de devenir co-entrepreneurs de leur entreprise.
      Le projet d’une Coopérative d’Activités et d’Emploi est de dépasser l’entreprise individuelle, et notamment ce qu’elle comporte de précarité, en permettant à des entrepreneurs de devenir co-salariés d’une entreprise qu’ils construisent ensemble.

      http://www.coopaname.coop

      #coopaname #coopérative #SCOP