• Le drame des salariés de Triskalia intoxiqués aux #pesticides
    https://reporterre.net/Le-drame-des-salaries-de-Triskalia-intoxiques-aux-pesticides


    Ça ne revenait pas moins cher de remettre la ventilation ? #crétins_abyssaux

    Pour comprendre ce qui s’est passé, il faut remonter à 2008. Cette année-là, la direction décide de réduire la ventilation des silos pour faire des économies d’électricité. Bientôt, 100.000 tonnes de céréales sont infestées par des insectes : « Des charançons, des silvains, des vers de farine, ça grouillait de partout », se souvient Laurent Guillou. La direction décide alors de traiter ces céréales avec des insecticides, en surdosage et jusqu’à 30 fois les doses prescrites, dont le fameux Nuvan Total.

  • Comptabilité aux nouvelles normes fiscales 2016

    Je suppose que quelques uns d’entre vous ont une activité professionnelle de #non-salarié tout en étant à 100% sous #Linux.

    Autrement dit, vous êtes #indépendant, #freelance, #artiste, #photographe, #auteur voire #artisan et vous tenez vous-mêmes votre petite #comptabilité.

    Vous avez sûrement remarqué qu’on nous fait la vie de plus en plus dure, sous prétexte de pourchasser les #fraudeurs.
    Par exemple, depuis quelques années, si vos comptes ne sont pas validées par une AGA — association de gestion agréée — (mais pas du tout gratuite), vos revenus déclarés sont majorés de 25% : autrement dit, vos #impôts et barèmes sociaux sont calculés sur 125% de vos revenus réels…

    Le passage aux mandats SEPA pour les virements interbancaires fait que pour ceux qui ont pris l’option #TVA, c’est souvent très difficile de continuer à utiliser un compte bancaire personnel (ce qui est tout à fait autorisé par la loi) pour gérer l’argent de nos petites #entreprises plutôt qu’un compte pro qui a comme caractéristique de coûter très cher pour rien !

    Maintenant, le #fisc a de nouvelles exigences depuis la loi de finances 2016 ? https://linuxfr.org/users/reynum/journaux/la-fin-des-logiciels-libres-de-comptabilite-et-de-gestion-de-caisses
    Si vous tenez vos #comptes avec un #logiciel, il faut impérativement que ce logiciel :

    – Empêche la modification des écritures
    – Exporte les données comptables en format FEC agréé par l’administration fiscale.

    Autrement dit, il est devenu illégal de tenir ses comptes avec :

    – un tableur — même modifié pour cet usage — type Open ou Libre Office
    – Un logiciel de compta non modifiable et n’exportant pas en format #FEC, genre #GnuCash

    Là, il faut le dire, en logiciels certifiés fonctionnant sous Linux, il n’y a rien.

    Et je ne vais pas acheter une bécane sous #Windows rien que pour ma compta.

    Des idées ?

    • Par exemple, depuis quelques années, si vos comptes ne sont pas validées par une AGA

      Euh... Y-a 20 ans c’était déjà le cas...

      EURL + Comptable : tu règles tous les soucis légaux.

      Mais d’ici à ce qu’on vienne te chercher des poux dans ton tableur... je pense que tu peux encore continuer un moment comme tu en as l’habitude.

    • • l’impossibilité d’utiliser des tableurs est très ancienne, elle résulte de l’obligation de «  clôturer  » les journaux périodiquement (mensuellement)
      • pour le fichier des écritures comptables, rien n’interdit de se le fabriquer à la mimine en cas de besoin (ie en cas de vérification fiscale). Il faudra juste prouver que le FEC reprend bien l’ensemble des écritures du logiciel. Pour un indépendant, il ne devrait pas y avoir trop d’écritures et c’est envisageable à partir de l’export du logiciel habituel

      On peut tester l’export FEC (sous Windows) avec un outil fourni par la DGI http://www.economie.gouv.fr/dgfip/outil-test-des-fichiers-des-ecritures-comptables-fec
      (avec un lien vers la description des normes sur LégiFrance)

    • Ah, non, @biggrizzly : avant, recourir à une AGA te donnait un bonus de 25% : autrement dit, seuls 75% de tes revenus étaient pris en compte pour les impôts, taxes et prestations sociales.
      Là, c’est l’inverse : tu es puni si tu ne recours pas à une AGA.

      Sur la TVA, c’est le non-recours à un logiciel certifié par le fisc qui va couter 7500€ d’amende…

      Quant à un comptable, vu mon CA…

    • Cela vaut aussi pour tous les logiciels libres de caisse, comme Pastèque :
      http://www.pasteque.coop

      Mais aussi, apparemment, tous les logiciels de e-commerce quand on décide de gérer la facturation dedans ! Donc Prestashop, Magento, Drupal Commerce, et dans SPIP aussi… Et là c’est le point d’interdire les modifications ultérieures, de manière certifiée par l’État, qui pose grave des problèmes.

      Il y a eu plein de discussions dans le petit monde des sociétés de service en logiciels libres et à l’APRIL en décembre 2015, et aussi des interpellations directes à nos députés et ministres.

      Dernière réponse de Michel Sapin en juin au syndicat des éditeurs de logiciels libres :
      http://www.synpell.fr/data/2016-06-20%20--%20R%C3%A9ponse%20au%20Synpell%20de%20M.%20SAPIN%20Ministre%2

    • Arf je suis nouvelle dans le monde de la comptabilité. Alors si je comprend bien on a pas le droit de faire sa comptabilité avec une feuille de papier et une calculatrice et se contenté d’envoyé les copies de factures. Je pensais naïvement faire comme ca... J’avais fait comme ca pour les impots et la MDA, mais j’ai manifestement raté un truc.
      Est-ce qu’il y a un endroit pour être initié à tous ces trucs occultes ?

    • Si, tu as le droit de tenir ta comptabilité sur papier, mais tu n’as plus le droit de la tenir sur tableur.

      l’utilisation d’un support « papier » reste autorisée à ce jour, les obligations à respecter, pour éviter un rejet de comptabilité, sont les suivantes :

      – La comptabilité doit être tenue au moyen d’un outil indélébile (pas de crayon papier par exemple)

      – En cas d’erreur celle-ci doit être barrée de façon à rester lisible,

      – La présentation doit reprendre les normes comptables donc une répartition des recettes et des dépenses par colonnes correspondantes à celle du plan comptable : Il est conseillé d’utiliser un registre de type « recettes dépenses des professions libérales » en vente dans les papeteries ;

    • @mad_meg, en gros si, mais il y a des formes à respecter…

      • au minimum, ta « feuille de papier » doit faire partie d’un registre coté, paraphé (par qui de droit) de façon à ce qu’il soit impossible d’enlever ou d’ajouter une page

      • tu dois passer des « écritures » où toutes les sommes doivent figurer deux fois (éventuellement décomposées en petits morceaux), une fois à gauche (conventionnellement « débit ») une fois à droite (conventionnellement « crédit ») et « affecter » à chaque « petit morceau » un compte (astucieusement choisi dans un « plan comptable » (éventuellement rudimentaire, mais conforme aux exigences)

      • tous les mois, tu dois totaliser à l’encre les colonnes débit et crédit (dont les totaux n’ont pas d’autre choix que d’être identiques…). Ça s’appelle « journal »

      • et reporter tous les petits morceaux du mois en les totalisants par compte. Ça s’appelle « balance »

      Et après /you /happy
      (et ton contrôleur ou MDA, aussi …)

      #crash_course_en_Compta_Géné
       ;-)

    • Ok j’ai plusieurs mois de retard déjà... la MDA m’a jamais dit tous ces trucs. Je vais allé chercher un de ces jolis cahier et me faire tatouer un truc du genre « fait ta compta madmeg ». Merci pour ce cours de compta @monolecte et @simplicissimus
      Pour la soluce de @fil, avec mes recettes de folie c’est pas encor envisageable.
      et tant que j’y pense, je bosse chez moi, mon appart est mon atelier, c’est ce que mon loyer ca fait partie de la colonne « débit » ? Je pense que non mais on sais jamais...
      Et aussi si j’ai bien compris, la « balance » c’est sur ca qu’on fait le calcule pour payer les charges et non sur les « recettes » ? Jusqu’a maintenant je comptais que la recettes et rien d’autre... mais il y a pas grand chose à compter
      Et puis est-ce que le RSA ca fait partie des « recettes » ?
      Bon j’ai trop de questions je suis vraiment novice. Je croi qu’a la MDA ils ont des journées pour aider les artistes larguées dans mon genre. Je vais allé voire là bas. Merci pour vos lumières :)

    • @mad_meg : compte pas sur la MDA, ils ont déjà du mal à seulement gérer leurs seul business obligatoire.

      Déjà, quel est ton régime fiscal ? Micro BNC, BNC réel simplifié ? Avec ou sans TVA ?
      Tu remplis la 2035 pour tes revenus ?

      À partir de là, on verra ce que tu es en droit de déduire.

      En tant que BNC, j’ai des recettes (qui ne justifient pas l’emploi d’uncomptable) et des dépenses liées à mon activité : matos, fourniture, mais aussi une partie de mon loyer puisque, comme toi, je travaille chez moi.
      Par exemple, pour calculer la part des frais de logement que je retire à titre pro, j’ai estimé que sans mon activité, nous aurions besoin d’une pièce de moins. Comme nous avons un 4 pièce, je défalque donc 1/4 des charges de logement, chauffage, électricité… Mais pas l’eau, parce que mon boulot ne nécessite pas d’eau.

      Sinon, pour toutes les questions MDA, nous avons créé un groupe d’utilisateurs et d’entraide sur Facebook.

    • @monolecte je suis aussi en recettes/dépenses, mais la gauche et la droite, ça s’appelle quand même débit et crédit (même si c’est pas marqué dessus).

      @mad_meg plutôt que le tatouage, je recommande la « piqûre » (si, si, c’est le nom…)

      Le remplir, c’est déjà bien… après, ça peut se voir avec les copains. Le truc, mais on met longtemps à le comprendre, l’intégrer et le transformer en routine, c’est de le faire régulièrement (normalement, une fois par mois). Parce que, quand tu empiles dans une boîte à chaussures et qu’au bout de 6 mois tu te dis qu’il faut t’y mettre, tu peux être sure que ça sera chaque jour plus difficile de s’y mettre…

      @monolecte pour le plan comptable, tu t’embêtes pas, tu prends les lignes de ta 2035. Oui, ton AGA (et le fisc) vont te dire, non vous n’avez pas le droit, vous devez A-DA-PTER votre plan comptable à votre activité. Alors, tu les habilles en récupérant les numéros correspondant dans le plan comptable. Éventuellement, si ça t’est utile, tu en dédoubles un ou deux.

    • @monolecte Je pensait à l’asso MDA, pas la branche sécu qui est comme tu dit débordé, ne répond pas et fait n’importe quoi.
      J’ai fait sans TVA, pour le reste je ne sais pas trop, Probablement que j’ai pris Micro BNC après avoir lu ça sans rien comprendre à part que je suis loin loin des 32 600 € de revenus par an et que dans ce cas là c’est Micro BNC qui est conseillé ; http://www.lamaisondesartistes.fr/site/quelles-sont-les-notions-cles-de-fiscalite-des-artistes-auteurs

      Ca a été un gros bazard avec la MDA sécu, j’avais pas la sécu depuis 2004 et j’avais jamais fait de déclaration d’impots puisque j’avais pas de revenus je pensais que ca servait à rien... mais cette année je devrais commencer à rentré un peu dans les normes avec tout ca. J’ai enfin la CMU et une carte vital depuis un mois, j’ai même une assurance habitation car on m’a dit il y a 15 jours que c’était obligatoire. (ca me fait pensé qu’il faudrais un endroit avec écrit tous ces trucs obligatoires que je savais même pas, je suis sur que j’en ai encore plein à découvrir, comme ces histoires de cahier certifié avec encre indélébile)

      Bref je suis vraiment très à la ramasse administrativement.

      C’est cool pour le fesse-bouc mais j’ai pas de compte là bas, je boycotte même si ton groupe me donne bien envie. Je vais d’abord allé voire la MDA asso auquel je cotise pour rien jusque là. Et puis j’ai un frère artiste aussi qui m’a dit qu’il pourrais m’aider. Sauf que j’ai procrastiné ces histoires vu mes recettes presques nulles. Mais j’ai une expo à St Germain des Près qui commence bientôt, j’espère que je vais avoir des trucs à mettre dans la colonne « recette » dans pas longtemps.

      C’est une bonne nouvelle pour le loyer et les charges, je vais m’inspirer de ton modèle. Par contre je vais me retrouvé vraiment très déficitaire avec toutes ces dépenses et mes recettes minimalistes. C’est permis d’être déficitaire ? je sais même pas...

      et puis je me demande @simplicissimus quant tu dit que mon cahier devra être « paraphé (par qui de droit) » c’est qui le ou la qui de droit ? La MDA, les impôts, l’URSAFF, un notaire, un huissier de justice ? Et une fois que j’ai rempli mon cahier tous les mois, est-ce qu’il faut que je le montre quelque part ou je le garde seulement en cas de contrôle ?

      Oula c’est effrayant cette piqure, y a plein de colonnes... Je vais me prendre ca demain. En plus j’ai une stagiaire des beaux-arts à partir de demain, si ca se trouve c’est elle qui va me formé... Elle sais pas ce qui l’attend la pauvre.

    • Les colonnes, c’est la façon du cahier (piqûre) de répondre à la question du « plan comptable ».

      Parapher, à l’époque (très lointaine) où j’avais eu besoin de ça, je crois me souvenir que c’était la mairie qui faisait ça (avec les certifications de copie conforme, qui normalement, n’existent plus).

    • Merci @simplicissimus j’ai demandé un rdv à l’asso MDA, ils ont bien un service d’aide aux artistes largué·e·s tel que moi. http://www.lamaisondesartistes.fr/site/consultations-juridiques-et-comptables

      Je vais y aller avec mon jolie cahier de piqûre et ma pochette (j’en suis pas encore au stade de la boîte à chaussure) et l’ésperence qu’illes soient patients là bas. Et je pense qu’à la MDA illes serons me dire auprès de qui faire faire la certification.

      En tout cas merci d’avoir évoqué ce sujet @monolecte parceque si j’avais découvert ces merveilles comptables dans 5 ans lors d’un contrôle fiscal... Et merci pour le groupe d’entraide improvisé ici :)

      Et pour ton conseil de régularité @simplicissimus je croi que je vais pas faire une fois par mois, mais une fois par facture, ca me semble plus raisonnable pour commencer vu que j’ai une notion du temps aussi déficiente que mes grands aptitudes administratives et pas beaucoup de choses à mettre dans ce tableau pour l’instant.

      Vive @seenthis

    • Je n’ai pas opté pour une compta en ligne, pas très à l’aise avec ce système et pas trouvé de logiciel gratuit pour mac. Donc, je fais ma compta comme d’hab sur le tableau excel que j’ai élaboré pour mes besoins, quand tout est ok je recopie sur un cahier piqûre.

  • #Funky_tomato

    Funky Tomato è un pomodoro di alta qualità prodotto e trasformato in aree ad alto sfruttamento della terra e della manodopera – quali la Campania e la Basilicata – attraverso una filiera partecipata, legale e trasparente.

    Funky Tomato è un pomodoro di alta qualità perché prodotto da una rete di piccoli agricoltori nel rispetto della Carta d’Intenti Funky Tomato, cioè usando tecniche artigianali a basso impatto ambientale, tutelando i diritti dei lavoratori e integrando nelle aziende i braccianti stranieri vittime dello sfruttamento della filiera del pomodoro da industria. Leggi la Carta d’Intenti Funky Tomato.

    Le filiere attuali descrivono processi produttivi basati sullo scambio finanziario, ove il principale parametro di relazione è subordinato ad un rapporto gerarchico fondato sulla capacità di generare speculazione. Tale meccanismo trasforma il consumatore da elemento che innesca la filiera a obiettivo da raggiungere per ottenerne maggior crescita finanziaria. E il lavoratore in soggetto subordinato alla vitalità del processo speculativo.

    Per costruire una risposta pare quindi necessario trasformare la filiera in comunità mettendo in rete capacità e criticità attraverso il meccanismo della scelta e della partecipazione. Il parametro di relazione tra le parti non è quindi più la disponibilità finanziaria bensì il rapporto sociale. Il consumatore, da obiettivo torna ad essere elemento in relazione con la comunità. E la comunità diventa lo spazio che si fa’ carico delle capacità economiche.

    Funky Tomato si articola per questo in due comunità solidali di scopo – in Campania e in Basilicata – volte alla produzione, trasformazione, distribuzione e commercializzazione del pomodoro Funky Tomato per generare un’alternativa reale al caporalato e ai ghetti.

    Il progetto prevede, inoltre, l’istituzione del Fondo Funky Tomato a governance partecipata che garantisca all’agricoltore e ai lavoratori stabilità e continuità nella produzione e ai fruitori la possibilità di partecipare ai processi di costruzione della produzione futura. Il Fondo è costituito attraverso quote donate da tutti gli attori della filiera – enti pubblici, privati, società civile – che credono nella necessità di disegnare un’economia condivisa fondata sul rispetto dei diritti e della natura.

    http://www.funkytomato.it
    #tomates #Italie #agriculture_solidaire #alternative

    • Funky Tomato, il pomodoro diventa sostenibile

      SALERNO – Quest’anno la Cooperativa Sociale Capovolti ha deciso di aderire alla rete Funky Tomato per favorire una filiera partecipata, legale e trasparente del pomodoro. Siccome la cooperativa di Montecorvino Pugliano, in provincia di Salerno, è un’azienda biologica certificata ICEA, la produzione del pomodorino è eseguita secondo i criteri della natura. Il terreno di base è stato arricchito semplicemente con letame naturale e nessun trattamento aggiuntivo è adoperato.

      http://static2.blog.corriereobjects.it/wfprwpc/sociale/wp-content/blogs.dir/196/files/2016/07/5482753_orig-632x355.jpg?v=1468854905
      http://sociale.corriere.it/funky-tomato-il-pomodoro-diventa-sostenibile

    • #Sfrutta_Zero, la salsa anti-caporali

      Mutuo soccorso. Dalla Puglia la sfida al caporalato si organizza con il mutualismo 2.0. La nuova filiera del pomodoro dove migranti, precari e contadini si organizzano contro il razzismo. 15 mila bottiglie di salsa prodotte tra Bari e Nardò nel 2016. E quest’anno i cooperanti puntano a superare il record dell’auto-produzione. Come ripartire dal mutuo soccorso: pagare il lavoro, creare casse di resistenza. E poi: coinvolgere i consumatori, connettersi alla rete nazionale «#Fuori_mercato»


      https://ilmanifesto.it/sfrutta-zero-la-salsa-anti-caporali

    • Le Città Invisibili - La #città_del_riscatto

      Due sono le storie di questo documentario, per raccontare la “città del riscatto”, quella che unisce la Puglia al Lazio. I protagonisti sono, da una parte, i ragazzi di “Sfruttazero” a #Nardò, dall’altra i ragazzi della cooperativa sociale “Barikamà, sul Lago di Martignano, alle porte di Roma. Si chiama “#Netzanet” il progetto pugliese davvero rivoluzionario legato alla salsa di pomodoro: l’idea è quella di superare il caporalato e unire italiani e stranieri nella produzione solidale di salsa di pomodoro biologica, a filiera etica, cioè nel rispetto di tutti i lavoratori, contro lo sfruttamento. #Barikamà (che in lingua Bambara’ significa Resistente) è, invece, una cooperativa che porta avanti un progetto di micro-reddito e consiste nell’inserimento sociale attraverso la produzione e vendita di yogurt ed ortaggi biologici. I fondatori della Cooperativa, tutti africani, dopo essersi ribellati allo sfruttamento nei campi di Rosarno, hanno trovato in questo modo il loro riscatto sociale ed economico.

      https://www.youtube.com/watch?v=L_IafgwawEM&feature=youtu.be


      #documentaire #film

    • How a Young Cameroonian Sparked a Revolt Against Migrant Exploitation in Italy

      At 26, #Yvan_Sagnet organized the “#Nardò_uprising,” a two-month strike held by migrant workers which led to the trial of 12 people for slavery and the first anti-gang-master law in the country.
      Yvan Sagnet was born in Cameroon in 1985, but grew up dreaming of Italy. From the time he was a child, he had always been fascinated by the country and, most of all, by Juventus FC, a soccer team from Turin, and its most famous player, Roberto Baggio. So when he was granted a student visa to attend the Polytechnic University of Turin in 2007, his dream suddenly seemed within reach.

      But university was a lot harder than he had imagined. And after he failed two exams early on, his scholarship was pulled, meaning he had to find some extra money to cover his tuition. In need of some quick cash, he didn’t think twice about signing up when a friend told him about the seasonal tomato-picking jobs in southern Italy.

      When Sagnet arrived in the town of Nardò, in Puglia, he was shocked: The area was scattered with improvised camps where around 800 day laborers—mostly migrants, both legal and undocumented—were being exploited by so-called caporali (gang masters). The caporale’s job was to find readily available handpickers on behalf of farmers, eventually taking a cut from the worker’s wages while also charging them for the most basic amenities, like transportation, food, and water.

      At the farms, migrants were made to work for up to 14 hours a day in extreme heat without an employment contract, earning far below the minimum wage. “I discovered the dark side of Italy,” Sagnet recalls. “A side made of ghettos, with migrants living in inhumane conditions, often sleeping either on the ground, in tents, or in makeshift shacks.”

      Sagnet decided that leading a strike seemed the only solution to that kind of abuse. And so, in summer 2011, the then 26-year-old helped organize the “Nardò uprising”—the first large-scale strike held by migrant laborers in Italy. For two months that summer, migrants refused to work in a bid to improve their working and living conditions. The outcome was disruptive. Before then, no one had dared to challenge the power of gang masters and corrupt farmers in Nardò.

      But for Sagnet, it was just the beginning. In 2012 he wrote a book about the uprising called Love Your Dream, then joined CGIL (Italy’s biggest labor union), through which he conducted a series of investigations into the treatment of workers across the country. He is now the leader of No Cap (No Caporalato), an organization fighting against the exploitation of migrants in Italy.

      In 2011, life in #masseria_Boncuri—as the ghetto was known—was in the hands of the gang masters. They demanded to be paid for almost everything, from water and food to transport and mattresses. The long work shifts under the blazing sun were unbearable.

      “To me it wasn’t just exploitation, it was modern slavery,” says Sagnet. “Gang masters would verbally and physically abuse us. I knew from very early on that we needed to do something radical like revolt.”

      “I discovered the dark side of Italy. A side made of ghettos, with migrants living in inhumane conditions, often sleeping either on the ground, in tents, or in makeshift shacks.”

      The opportunity to convince others came when the caporal decided to require all workers to start picking tomatoes one by one instead of scooping them in bunches, a slower technique which meant working longer for the same amount of money. For Sagnet and his colleagues, that was unacceptable considering the little they were already getting paid. When the gang master refused to listen, they decided to stop working, launching a minirevolt.

      Sagnet and the organizers had to mobilize nearly 1,000 workers who didn’t share the same language, culture, or nationality. Convincing them that taking action was in their best interests was the first big challenge. “Many people had been working like that for years, so they were used to it,” Sagnet says. “They assumed going on strike would be pointless.”

      At first, only a small minority wanted to take action. “We had to gain people’s trust,” he says. “And we did so through a campaign of information—organizing meetings that clearly outlined our objectives—and with a very practical social outreach strategy.”

      On the first day of the strike, Sagnet organized a roadblock on the highway between Nardò and the city of Lecce, one of the region’s main arterial roads, to get the attention of the local authorities and the general public about the working conditions.

      The second step was to organize protests to block access to the farms. “The day after we set the picket, we could already see that we were making a difference,” Sagnet recalls. “Masseria Boncuri had created a production standstill on the farm, and that’s when I knew we were winning.”

      There was one obvious downside to going on strike: The workers were not getting paid. “Since I had become a referee of sorts,” Sagnet explains, “workers would come to me and ask what I was going to do about the fact that they had nothing to eat. Going on strike wasn’t the same for Italians and migrants—as a migrant you’re on your own, often without an extended family or support network to lean on.”

      Facing a potential hunger crisis, Sagnet had to come up with a plan. With the help of volunteers and activists, Sagnet and his team decided to reach out to the general public for help. “The response from the people of Nardò and across Italy was overwhelming,” he says. Before the strike they had no idea the scale of what was going on in their own region, Sagnet tells me. “Donations were coming in from all over the country. Every night, people would bring rice, milk, bread. This is how we didn’t starve.”

      To keep their wider support network going, they worked hard to educate the public on the issue by developing strong relationships with the media. Sagnet used part of that relationship to highlight how the migrants in particular were taking a huge risk by going on strike to stand alongside Italians in their fight for workers’ rights. “Our cause showed immigrants in a different, positive light,” he says. “After all, it was everybody’s struggle.”

      Sagnet’s focus on the struggle eventually paid off. The Nardò uprising inevitably put pressure on politicians, who in turn responded by approving the first anti-gang-master law—legislation that stopped agents from cutting into the workers’ wages. The strike also led some local farmers to introduce regular contracts, giving more money to the workers. (The regular contracts and higher wages are independent from the law; they were implemented as a side result by the local farmers in Nardò.) All this was introduced just a week after the strike ended, in September 2011. “For us [the law] was a huge success, because it finally gave the police a tool to crack down on gang masters,” Sagnet explains. “By the end of the 2011 harvest season, we had gone from 3 percent of workers having employment contracts to 60 percent.”

      “Our cause showed immigrants in a different, positive light,” he says. “After all, it was everybody’s struggle.”

      In addition, charges were eventually brought against the gang masters and farmers who had exploited the workers, leading to a 2017 trial in which 12 people were convicted of enslavement and human trafficking.

      After the uprising, Sagnet started working for CGIL. “I asked [CGIL] to change their approach: to go into the fields and see the exploitation for themselves.” By taking that approach, Sagnet adds, “We discovered that the same system that was in place in Nardò was widespread.”

      Sagnet has since made it a priority to raise awareness among migrant agricultural workers—who, according to his estimates, make up 60 percent of this seasonal workforce. “Workers in the ghettos don’t know what unions are,” he tells me. “They do not speak Italian or have access to information. They think it’s normal to live and work like that. Without help, there can be no investigations or arrests.”

      On the contrary, he adds, if workers aren’t involved, “those who exploit us and put us in those conditions will always win. Authorities are either slow, or complicit, or corrupt. What I’m seeing is a class struggle going on—but at the moment there’s just one side, the one represented by power.”


      https://www.vice.com/en_us/article/qv9xwm/how-a-young-cameroonian-sparked-a-revolt-against-migrant-exploitation-in-italy

    • TOMATO-PASSATE DI QUA

      Un progetto sviluppato da un gruppo di giovani provenienti da Gambia, Italia e Mali con l’obiettivo di produrre passate di pomodoro dalla coltivazione di un terreno a rischio abbandono. I partecipanti al progetto hanno scambiato le loro conoscenze in agricoltura, sperimentando tecniche di coltivazioni usate in diversi paesi del mondo e hanno prodotto 400 litri di passate che sono state acquistate a sostegno del progetto. “Tomato” ha permesso ai partecipanti di ricevere un compenso equo per il lavoro svolto, in contrasto con lo sfruttamento e l’esclusione sociale dei braccianti agricoli soprattutto del settore della produzione di pomodori. (Estate-Autunno 2016)

      http://www.risehub.org

    • Esclavage en Italie

      Originaires d’Afrique ou d’Europe de l’est, des centaines de milliers de travailleurs sont employés dans les campagnes italiennes pour récolter tomates, oranges et olives, en échange d’un salaire de misère. #Yvan_Sagnet milite pour mettre fin à cette situation de non-droit, et a créé une association visant à labelliser les produits récoltés de manière éthique.

      En 2011, un Camerounais a mené une grève couronnée de succès, déclarant la guerre aux « caporaux », ces employeurs criminels qui exploitent les travailleurs précaires en leur extorquant la majeure partie de leurs revenus, allant jusqu’à les menacer de mort s’ils osent se révolter.

      https://www.arte.tv/fr/videos/079474-004-A/arte-regards

      #agriculture #documentaire #film #reportage #esclavage_moderne #saisonniers #dumping_social #abus_de_pouvoir #exploitation_de_la_main-d'oeuvre #caporalato #consommateurs #Pouilles #Basilicata #tomates #bidonville #hébergement #honte #No_cap #globalisation #industrie_agro-alimentaire

      Est présentée aussi l’association fondée par Yvan, #NoCap :

      Rispetto per il lavoro. Niente sfruttamento di manodopera sottopagata o schiavizzata. Contratti di lavoro legali e soprattutto UMANI.
      Rispetto per l’ambiente e il paesaggio. Le attività economiche non devono distruggere le coste, i boschi, le montagne i laghi e le altre risorse naturali che sono la base dell’economia del turismo e generano PIL sostenibile per il Paese.
      Rispetto per la salute dei cittadini. Produzione senza contaminanti e nessuna immissione di sostanze nocive nell’ambiente che inquinano il suolo, avvelenano l’aria o l’acqua e causano malattie.
      Produzione di energia senza emissioni. Decarbonizzazione progressiva dei processi produttivi secondo il modello energetico distribuito e interattivo della Terza Rivoluzione Industriale, incentivando l’attività dell’autoproduzione (prosumer), e l’aggregazione di micro reti digitali di energia rinnovabile integrata nelle attività d’impresa.
      Finanziamento etico delle attività di impresa. Anche i finanziamenti delle attività economiche devono seguire il modello democratico e distribuito, con la massima diffusione del micro credito, dell’azionariato popolare (crowdfunding) e della finanza popolare tramite appositi pacchetti specifici delle banche cooperative e delle casse di credito locali.
      Ritorno alla filiera corta e locale per la diffusione commerciale dei prodotti con l’introduzione di norme di favore per la vendita di filiera corta a vantaggio delle piccole aziende per una giusta distribuzione commerciale.
      Valorizzazione della trasformazione con processi ad alto valore aggiunto realizzati il più vicino possibile ai luoghi di produzione e integrati nei processi aziendali.
      Adozione di pratiche a rifiuti zero sia nella produzione e nella distribuzione. Diminuzione progressiva di imballaggi e sistemi premianti per il riuso e riciclo che devono essere integrati nelle attività aziendali ed incentivate.
      Promozione di nuove proposte turistiche ispirate all’offerta di un “turismo esperienziale” che porti sotto la guida di cittadini esperti, turisti provenienti da realtà urbane a conoscere tramite il lavoro, nelle arti, nell’artigianato e nella coltivazione, secondo la logica espressa da Carlo Petrini, secondo cui oltre a far viaggiare i prodotti verso i consumatori, vanno fatti viaggiare anche i consumatori verso i prodotti.
      I Contratti di Rete Si tratta di un modello di collaborazione tra imprese che consente, pur mantenendo la propria indipendenza, autonomia e specialità, di realizzare progetti ed obiettivi condivisi, incrementando la capacità innovativa e limitando i costi di gestione.

      https://www.nocap.it

    • Italie : une sauce tomate éthique avec un portrait sur l’étiquette pour lutter contre l’exploitation des migrants

      Autour de la ville de #Lecce, dans la région italienne des Pouilles, une coopérative agricole a été créée pour garantir des conditions de travail légales à des migrants sans papiers et de jeunes Italiens précaires… Extrait du magazine « Nous, les Européens » diffusé dimanche 27 septembre 2020 à 10h45 sur France 3.

      Des employeurs sans scrupules profitent de migrants sans papiers pour les exploiter. Mussa, originaire du Soudan, a ainsi fait des récoltes en Italie pour deux euros de l’heure. Autour de la ville de Lecce, qui se veut tolérante et accueillante par tradition, dans la région des Pouilles au sud de la péninsule italienne, des jeunes ont créé une coopérative solidaire pour permettre aux salariés de recueillir le juste fruit de leur travail.

      "Je travaillais seize heures par jour, sous le soleil, sans contrat et sans aucun droit, dit Mussa Siliman, membre de l’association Diritti a Sud (en italien) au magazine « Nous, les Européens » (replay). Alors, on a créé ensemble cette coopérative agricole pour lutter contre l’esclavagisme." Et pour écouler leur récolte, les jeunes de Droits au Sud ont eu l’idée de proposer une sauce tomate labélisée éthique.

      Après la récolte de ces fruits rouges dans le respect des lois sociales, les jeunes vendent la production à Lecce en racontant les histoires des salariés de la coop. « On vous a apporté notre sauce qui lutte contre l’exploitation des migrants, explique à un client la présidente de l’organisation, Rosa Vaglio. Il y a un visage sur chaque étiquette : des jeunes Italiens précaires et des étrangers. »

      Comme d’autres salariés, Mussa a son portrait photographique sur les bocaux de sauce tomate vendus dans cette ville qui se distingue par son sens de l’hospitalité : plus de deux cents familles ouvrent leur maison aux migrants le temps d’un déjeuner. Et à côté de chaque visage, toujours la même mention : « Libero » (Libre).

      https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-3/nous-les-europeens/video-italie-une-sauce-tomate-ethique-avec-un-portrait-sur-l-etiquette-

      #sfruttazero #coopérative #libero

  • BALLAST Ambiance Bois : « Le modèle autogéré est applicable à n’importe qui »
    http://www.revue-ballast.fr/ambiance-bois

    Nous sommes au début des années 1980 : Marc, Philippe, Catherine et une poignée d’amis ne veulent pas de l’avenir qu’on leur propose ; ils décident de prendre la tangente. Direction le plateau des Millevaches, dans la Creuse. En plus de leur expérience communautaire, la joyeuse troupe décide de s’attaquer à la production pour prouver qu’il est possible non seulement de vivre, mais aussi de travailler « autrement ». En 1988, après plusieurs années de formation et de tâtonnements, ils créent la scierie Ambiance Bois. Ils sont 6 à y travailler, sans patron, en se partageant les tâches et les responsabilités. Vingt-huit ans plus tard, Ambiance Bois existe toujours. Les 6 du départ sont aujourd’hui 25 et les activités se sont diversifiées : en plus de produire et vendre du parquet et du lambris avec du bois de la région, Ambiance Bois construit et installe maintenant des maisons en bois. Marc, présent depuis le début, nous raconte ses vingt-huit ans d’expérience politique autogérée. Vingt-huit ans à tenter d’œuvrer malgré le cadre productif capitaliste, sans y perdre son âme et son énergie. Vingt-huit ans d’ancrage sur un territoire. Vingt-huit ans à mettre ses idéaux au contact du réel.

  • Une #entreprise sans #hiérarchie, c’est possible
    http://reporterre.net/Une-entreprise-sans-hierarchie-c-est-possible

    La coopérative rennaise Scarabée Biocoop a mise en place un système de gouvernance partagée nommé l’holacratie. Le fonctionnement est plus efficace et de nombreux salariés apprécient leur autonomie. Mais tout n’est pas facile dans le monde de l’organisation horizontale.

    • « Il y a des gens pour qui le passage à l’holacratie est plus facile que pour d’autres »,

      (..)

      Elle identifie deux profils particulièrement vulnérables : « les anciens directeurs qui ont du mal à lâcher les manettes » et « les gens qui n’arrivent pas à s’autonomiser ».

      On peut parler aussi des syndicats qui perdent ici leur raison d’être, et tout ceux qui n’auraient pas confiance dans ce nouveau modèle organisationnel.
      En effet le dialogue social ne passe plus par la négociation dans le rapport de force pouvoir/contre-pouvoir par des instances représentatives, il est directement intégré dans les cercles.

      #holacratie
      #sociocratie

    • Mettre en place l’holacratie pour augmenter la productivité des salariés et enrichir l’entreprise, voire les actionnaires... Les salariés sont-ils partants ? Ou faut-il aller au bout de la logique de la gouvernance partagée et contrôler collectivement l’outil de production en se transformant en coopérative, où chacun détient une part du capital ?

      Dans le schéma théorique ultime, « actionnaire » n’est plus un statut, un privilège, mais une fonction, comme les autres fonctions de l’entreprise.
      C’est une fonction d’investisseur/administrateur/stratège qui gère les ressources capitalistiques de l’entreprise.
      Comme les autres fonctions, elle devrait pouvoir se partager et se réguler par les cercles.
      [edit 30/05/2016 : c’est une fonction qui nécessite des compétences techniques, qui pourrait donc être rétribuée par un salaire et être révocable par la direction de l’entreprise -> on arrive au modèle de la scop ]

      Partager, ça signifie que certains membres de l’entreprise ne voudront pas assumer cette mission actionnariale, avec les risques et les contraintes qu’elle comporte. C’est pourquoi à mon avis ça devrait aller vers les scop à géométrie variable, car il est très difficile d’impliquer chacun de la même façon dans le projet..

    • en effet :)

      Le système holacratique fut développé en 2001 par Brian Robertson au sein de son entreprise de production de logiciels (Ternary Software) en vue de mettre au point des mécanismes de gouvernance plus agiles. En 2007, le Wall street journal lui consacre un article4. À ce moment, Brian Robertson commence à théoriser son approche qui sera désormais appelée "holacratie"5. En 2010, Brian Robertson publie la holacracy constitution qui définit les principes fondamentaux de la démarche. De nombreuses entreprises adoptent le modèle, comme Zappos, Danone ou encore Castorama6.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Holacratie

    • C’est relativement drôle (ou pas) de voir le capitalisme désormais déclarer « la structure hiérarchique a atteint ses limites ».

      On parle bien ici d’« amélior[er] l’efficacité de la biocoop » et non pas les conditions de travail et de vie.

      Amusant aussi les « On passait beaucoup de temps en réunions » en parlant de l’ancien système, suivi quelques lignes plus bas par « [le responsable du rayon boucherie] regrette qu’il y ait « beaucoup de réunions » » en parlant du nouveau.

      J’aimerais bien savoir ce qu’il en est des salaires dans cette organisation, de la place de l’actionnariat, ou de la gestion des heures de travail.

      Pour travailler sans hiérarchie pour de meilleures conditions de vie (et parfois même une meilleure efficacité en effet de bord), ça fait plus d’un siècle qu’on en parle, et c’est mis en pratique dans beaucoup de cas : http://www.autogestion.coop/spip.php?rubrique2

      On peut se rapprocher aussi du réseau REPAS (http://www.reseaurepas.free.fr).

      J’avais beaucoup apprécié le reportage the Take aussi, sur la crise Argentine du début des années 2000.

    • Et le mouvement coopératif, qui oblige les salarié⋅e⋅s à être réellement propriétaires de leur outil / de leur collectif, car si on change la manière de travailler sans changer la propriété… on peut penser que ça ne suffit pas. Pas besoin d’avoir forcément de l’argent à mettre pour rentrer dans une SCOP déjà existante : un système de mini-retrait sur le salaire jusqu’à atteindre une certaine somme définie, et hop, tout le monde détient une partie.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_coop%C3%A9rative_et_participative

      Après ça ne suffit pas hein, ce n’est qu’une condition (participer à la propriété), car on peut toujours y garder des rôles très définis. Donc SCOP + autogestion réelle en interne.

      #coopérative #autogestion

    • Commentaire un peu trolesque je préviens :

      J’ai creusé un peu le sujet et j’ai assisté à une présentation de la sociocratie par un de ses promoteurs français.
      Perso ça m’a fait une impression très bizarre dans la manière dont le système pousse à la création d’un consentement : dans les prises de décisions pour donner son avis il faut bloquer le flot du consensus et le dire face à tous et proposer une solution alternative ou se taire et dans ce cas on doit accepter la décision prise.
      Ça peut bien fonctionner entre égaux mais j’ai peur qu’en cas d’inégalité de status ou de caractère entre les personnes ça ne renforce le pouvoir de certain-e-s, tout en empêchant les autres de s’exprimer car officiellement ils ont eu leur tour de parole.
      Sociologie sauvage : ça m’a furieusement rappelé les mécanisme de fonctionnement de certaines sectes protestantes type Quaker, et ça renforce ma vision d’un fonctionnement où si « tu es avec nous ou contre nous ».
      Je comprends que l’idée plaise aux startup de même que la « méritocratie » : mal utilisé ça peut être un bon outil pour renforcer les hiérarchies naturelles tout en se donnant bonne conscience.

    • @rastapopoulos : effectivement il peut y avoir des scops très hiérarchiques donc il faut aussi une organisation qui permette une vraie prise de décision participative.
      J’apprécie le modèle de la sociocratie car il propose des outils délibérément destinés à minimiser les écueils connus des expériences démocratiques. Ainsi les élections sans candidat et la prise de décision par consentement cherchent à minimiser respectivement le « carriérisme politicien » (en considérant que tout le monde est candidat à tout, et en évitant la propagande des campagnes électorales), et la surreprésentation des « grandes gueules », des dominants (sexisme ou statut social). Tout le monde doit s’exprimer, et tout le monde surtout doit s’ECOUTER, ce qui est un exercice particulièrement difficile pour les dominants, mais ça s’apprend.

      @archiloque : oui on peut avoir cette impression en effet, j’avoue. Mais selon moi pour le moment cela reste le moins pire des systèmes que je connaisse en matière de démocratie participative.
      Il y a un apprentissage très fort à faire, ça ne se décrète pas en un jour :

      1- les participants doivent savoir s’écouter, maîtriser la communication sans jugement (donc rester factuel), gérer leurs émotions et être patients (vivre un désaccord en attendant sagement son tour de parole...), rester bienveillants (d’où le côté bisounours).
      Les cacas nerveux n’étant par définition pas recevables (une objection doit répondre à un cahier des charges quasi « professionnel »), il en résulte que normalement celui qui formule une objection n’est pas mal reçu, il contribue à améliorer le choix final.

      2- chaque cercle doit avoir un « facilitateur » compétent, c’est à dire un modérateur complètement neutre qui joue vraiment le rôle d’arbitre. C’est purement technique, il ne doit pas quasiment pas écouter le fond de la discussion (pour ne pas être influencé par son parti pris), mais la forme, pour s’assurer que les règles sont parfaitement respecter (écoute, validité des objections, temps de parole, respect total de ceux qui s’expriment, etc.. empêcher les grandes gueules/dominants de nuire, de prendre l’ascendant sur les autres et fausser les débats). Un peu comme un arbitre de foot, ou un magistrat qui doit appliquer le droit au delà de ses convictions personnelles..

      Oui, c’est sans doute utopique, mais vu l’état du monde, vu ce qu’on voit en système autocratique (entreprises) ou en démocratie représentative (Vè République Française au hasard..), ça vaut le coup d’essayer je trouve..

    • @intempestive :

      Je découvre cette notion d’holacratie. Première interrogation : quelle différence d’avec l’autogestion ? Se concentrer sur un meilleur #management, sans remettre en question le #capitalisme dirait-on.

      Complètement, d’ailleurs ça ne me surprend absolument pas de voir une biocoop mettre ce truc en place étant donné que le premier promoteur d’holacratie en France c’est la secte des Colibris et que leurs accointances anthroposophes rapprochent forcément ces deux structures.

      Du coup @archiloque vise plutôt juste quand iel dit :

      ça m’a furieusement rappelé les mécanisme de fonctionnement de certaines sectes protestantes type Quaker, et ça renforce ma vision d’un fonctionnement où si « tu es avec nous ou contre nous »

  • Le mythe de la conception léniniste du #parti ou Qu’ont-ils fait à Que faire ?
    http://revueperiode.net/le-mythe-de-la-conception-leniniste-du-parti-ou-quont-ils-fait-a-que-f

    Détachement d’intellectuels, élitiste, centraliste. Le parti léniniste est taxé de tous les maux que le stalinisme a fait peser sur le mouvement ouvrier. Dans ce texte de 1990, Hal Draper revient sur le mythe qui entoure la conception léniniste du parti et notamment sur Que faire ?, en ayant à coeur de souligner le dynamisme de la pensée de #Lénine. Draper nous invite alors à un retour au texte pour nous montrer que Lénine n’avait en rien cherché à construire une secte semblable aux groupuscules actuels. Il a construit un pôle révolutionnaire au sein d’un parti ouvrier large, dont le degré de discipline devait varier avec la conjoncture. Draper permet ainsi de relire les débats classiques sur l’organisation avec un regard neuf, qui peut nourrir un travail de recomposition politique encore à l’ordre du (...)

    #Uncategorized

    • Moi ma préférée des 21 Conditions d’admission des Partis dans l’ #Internationale_Communiste, édictées par Lénine et ses amis en Juillet 1920, c’est la numéro 12 :

      12. Les Partis appartenant à l’Internationale Communiste doivent être édifiés sur le principe de la centralisation démocratique. A l’époque actuelle de guerre civile acharnée, le Parti Communiste ne pourra remplir son rôle que s’il est organisé de la façon la plus centralisée, si une discipline de fer confinant à la discipline militaire y est admise et si son organisme central est muni de larges pouvoirs, exerce une autorité incontestée, bénéficie de la confiance unanime des militants .

      Même si la numéro 13 est pas mal aussi :

      13. Les Partis Communistes des pays où les communistes militent légalement doivent procéder à des épurations périodiques de leurs organisations , afin d’en écarter les éléments intéressés et petit-bourgeois.

      Oh mais la numéro 1 n’est pas sans qualités :

      [...] La presse périodique ou autre et tous les services d’éditions doivent être entièrement soumis au #Comité_Central_du_Parti , que ce dernier soit légal ou illégal. Il est inadmissible que les organes de publicité mésusent de l’autonomie pour mener une politique non conforme à celle du Parti. [...]

      La numéro 9 rappelle l’attachement aux désirs d’émancipation et d’autonomie des individus :

      9. Tout Parti désireux d’appartenir à l’Internationale Communiste doit poursuivre une propagande persévérante et systématique au sein des #syndicats, #coopératives et autres organisations des masses ouvrières. Des #noyaux_communistes doivent être formés, dont le travail opiniâtre et constant conquerra les syndicats au communisme . Leur devoir sera de révéler à tout instant la trahison des social-patriotes et les hésitations du « centre ». Ces noyaux communistes doivent être complètement subordonnés à l’ensemble du Parti.

      https://www.marxists.org/francais/inter_com/1920/ic2_19200700b.htm

      Nan vraiment le pauvre #Lénine et ses camarades #Trotski et #Staline ont vraiment été diffamés, leurs conceptions étaient si émancipatrices ! Ce n’est qu’à partir de 1924 et à cause des bureaucrates à la solde du méchant Staline que les choses ont dérapé.

      Sinon ce livre publié en 1921 pourrait vous intéresser :

      Les #Soviets trahis par les #bolcheviks - Rudolf Rocker

  • Yourope. Les #terres_agricoles, objets de toutes les convoitises

    Enquête sur un nouvel or vert, les terres agricoles de l’#Europe_de_l'Est : en Pologne où des mesures de protection arrivent à leur terme ; en #Roumanie, où les étrangers peuvent acheter des terrains depuis 2014 ; en #Hongrie où l’État vend des terres nationalisées aux plus offrants et en #Bulgarie où une #résistance s’organise.

    http://www.arte.tv/guide/fr/063677-005-A/yourope?autoplay=1

    #terres #agriculture #Allianz #Fielmann #Benetton #Chine #land-grabbing #coopératives (en Bulgarie)
    cc @odilon

    Evolution du prix du foncier en Allemagne de l’Est :

    #BVVG, société publique qui vend et loue des terres qui appartenaient à l’Etat avant la chute du mur :
    https://www.bvvg.de

    Journaliste hongrois qui enquête sur l’#accaparement_des_terres : #Gabor_Vago
    https://en.wikipedia.org/wiki/G%C3%A1bor_V%C3%A1g%C3%B3

  • El Salvador - La carotte, le bâton et les semences : la politique d’aide au développement des États-Unis rencontre de la résistance
    https://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/5422-el-salvador-la-carotte-le-baton-et-les-semences-la-politique-d-aide-au-d

    Ce texte croise deux thématiques souvent évoquées par DIAL ces dernières années, celle de l’agriculture autour, ici, de la question des semences, et celle du développement et de « l’aide au développement ». Le gouvernement d’El Salvador (FMLN) qui souhaite favoriser l’achat de semences destinées à l’approvisionnement des petits agriculteurs auprès de #coopératives salvadoriennes, se heurte ainsi aux pressions des États-Unis qui conditionnent leur #aide au #développement à l’inclusion des #multinationales états-uniennes parmi les producteurs de #semences auprès desquels le ministère de l’agriculture salvadorien s’approvisionne… Martha Pskowski, originaire de Washington, vit à Mexico. Texte publié sur le site du Programme des Amériques le 15 août 2014.

    #Salvador #agriculture

  • La #Grande_Muraille_verte trace doucement son chemin au #Sénégal
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/04/19/la-grande-muraille-verte-trace-doucement-son-chemin-au-senegal_4904682_3212.

    Lancé en 2008 sous l’égide de l’#Union_africaine, le projet a pour objectif de restaurer les écosystèmes sahéliens menacés par la désertification. Il se résume le plus souvent en une bande de #reboisement de 15 km de large traversant le continent d’est en ouest, de Djibouti à Dakar.

    « Le terme “Grande Muraille”, c’est pour frapper les esprits. Ici, ça ne ressemble pas à ça », explique le sergent Ndiaye, du service des eaux et forêts sénégalaises, superviseur du projet dans le Kooyah. « Ce sont des parcelles éparses d’environ 600 hectares chacune pour laisser circuler le bétail, mais entourées de fils de fer barbelés pour protéger les jeunes plants. »

    Débutée il y a huit ans dans le nord du Sénégal, l’installation des parcelles s’est accompagnée d’un long travail de sensibilisation. Le but était de faire adhérer les populations au projet. « Eleveurs transhumants, les Peuls sont moins attachés à la terre qu’à leur bétail », résume Abdou Ka, sociologue pour les Observatoires hommes-milieux Tessékéré (OHMI), fruit d’une coopération entre le CNRS et l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    #agriculture_vivrière #coopératives #élevage #désertification #changement_climatique #adaptation #démographie

  • Quelle est la meilleure réponse à l’ubérisation ? Les collectifs !
    http://www.internetactu.net/2016/04/04/quelle-est-la-meilleure-reponse-a-luberisation-les-collectifs

    Les algorithmes sont devenus nos nouveaux patrons, nos nouveaux collègues de #travail, non sans créer de nouvelles tensions dans les rapports de travail… On peut s’en prendre aux algorithmes ou aux limites de l’économie collaborative (voire notre dossier). Mais sont-ils les seuls en cause ? Aux récents Etats généraux de la révolution numérique, Noémie de Grenier, de la coopérative d’activité…

    #emploi #management

  • Face à la prise en otage du monde, hackons nos existences
    https://reflets.info/face-a-la-prise-en-otage-du-monde-hackons-nos-existences

    La période que nous vivons est difficile, perturbante. D’un point de vue collectif, et individuel. Chacun ou presque tente de trouver une issue aux énormes défis qui se dressent devant la société française : écroulement économique, destruction sociale, marchandisation et mort de la culture, extinction des principes du vivre-ensemble universels, agonie du #Politique. Mon regard […]

    #Tribunes #changement_de_société #coopératives #FAI_alternatif #FFDN #hacker_la_société #Hacking #Indignés #indignez-vous #pouvoir_collectif #pouvoir_individuel #Stéphane_Hessel #tiers-lieux

    • L’indignation est une forme de reconnaissance du pouvoir établi. S’indigner ne mène nulle part, et n‘a aucune chance d’améliorer quoi que ce soit sur la planète, au contraire. Plus les individus s’indignent, plus leur énergie est détournée de l’action concrète, de la fabrication, de la construction. (...) En électronique, une résistance sert à empêcher un trop plein d’énergie électrique de passer, elle affaiblit le courant qui la traverse.

  • La place des #coopératives_agricoles dans les filières et les territoires

    Piliers institutionnels visant à consolider économiquement le modèle d’exploitation agricole familiale promu après la Seconde guerre mondiale, les coopératives agricoles ont largement contribué à la modernisation du secteur. S’inscrivant dans le prolongement des activités de leurs adhérents-agriculteurs, elles ont progressivement affirmé leur place dans les filières et les territoires, revendiquant une part de marché de 40% dans l’agro-alimentaire.

    http://sms.hypotheses.org/5645
    #agriculture
    cc @odilon

  • Ardelaine, la coopérative qui voulait reconstruire une filière textile locale

    par Julien Tewfiq (CQFD) - 4 décembre 2015

    http://www.bastamag.net/Fin-octobre-Ardelaine-cooperative-en-milieu-rural

    Le tissage, surtout celui de la laine des campagnes, a vécu son temps, croit-on. Mais Béatrice et ses amis, eux, se disent qu’ils n’ont qu’à essayer ! Reconstruire la filature, remonter toute une filière laine locale, circuit de commercialisation compris... Redonner un débouché pour les éleveurs de mouton et plus de vie à un village qui s’éteint doucement. « L’idée fondamentale, c’était de monter une activité économique alternative, empreinte de la critique du capitalisme, du salariat, de l’industrie... On voulait aussi que ce soit écologique. On se disait que la société allait droit dans le mur. Tout était à repenser ! »

  • Vers des plateformes réellement coopératives
    http://www.internetactu.net/2015/11/25/leconomie-solidaire-necessite-un-internet-de-la-solidarite

    Les professeurs Nathan Schneider (@nathanairplaine) et Trebor Scholz (@trebors, le père du concept de Digital Labor) publient sur The Next System Project (@thenextsystem) un intéressant manifeste. L’économie solidaire nécessite un internet de la solidarité La plupart des technologies inventées (radio, télévision, internet, blockchain…) prônent dans leurs premières versions un idéal de liberté et de démocratie, de décentralisation. Mais récupérées par…

    #économie #biens_communs #coopération #empowerment #innovation_sociale #intelligence_collective

  • Au #Bangladesh, des ouvrières rescapées du Rana Plaza créent leur propre coopérative #Textile
    http://multinationales.org/Au-Bangladesh-des-ouvrieres-rescapees-du-Rana-Plaza-creent-leur-pro

    Il y a eu les 1135 morts et les milliers de blessés de l’effondrement du Rana Plaza, au Bangladesh. Puis les engagements des multinationales de l’habillement, leurs codes de conduite et leurs chartes éthiques. Enfin, des centaines d’inspections aboutissant à la fermeture de nombreux ateliers textiles aux #conditions_de_travail indignes. Une quarantaine d’ouvrières et d’ouvriers, traumatisés par le drame, ont décidé de ne pas en rester là et de créer leur propre coopérative #Textile : Oporajeo, les (...)

    #Enquêtes

    / Textile, Textile, #Santé_et_sécurité_au_travail, Bangladesh, #Démocratie_économique, #santé_et_sécurité_au_travail, #économie_sociale_et_solidaire, #chaîne_d'approvisionnement, conditions de travail, #femmes, travail (...)

    #travail_digne
    « http://bangladeshaccord.org »
    « http://www.bangladeshworkersafety.org »
    « https://fr-fr.facebook.com/Oporajeo.Oporajeo »
    « http://www.axellederusse.fr »
    « http://oporajeo.com »
    « http://www.dailymotion.com/video/x2jkw93

     »
    « http://www.sante-et-travail.fr/derriere-l-etiquette---enquete-dans-les-usines-textiles-au-banglade »
    « http://www.cleanclothes.org/resources/publications/hm-bangladesh-september-2015.pdf »

  • Redonner une éthique à la #consommation
    http://www.lecourrier.ch/132864/redonner_une_ethique_a_la_consommation

    A Brooklyn et à Paris, des #coopératives similaires existent, mais le défi du SPP est d’aller plus loin : les coopérateurs ne se limiteront pas à une relation vendeur-acheteur comme c’est souvent le cas, ils développeront une synergie.
    Concrètement, paysans et maraîchers seront présents à tour de rôle dans ce magasin pour présenter leurs produits et leurs méthodes de production. Ils ouvriront également les portes de leur exploitation de temps à autre. Les transformateurs, tels que le boulanger, le laitier ou le boucher, établis ailleurs dans l’écoquartier, fourniront le supermarché et assureront une présence régulière pour échanger, informer à propos de leur métier et même proposer des cours ou des ateliers. Les consommateurs membres de la coopérative du SPP devront, pour leur part, consacrer un peu de leur temps à la gestion du magasin, du nettoyage à la comptabilité, ainsi qu’à la vente des produits. A noter que le #supermarché est ouvert à tous. Nul besoin d’être un membre de la coopérative pour s’y approvisionner.

    Une nouvelle manière de consommer
    « Nous voulons changer le rapport à l’#alimentation et à la consommation », explique Marie-Emmanuelle Ezan, trésorière de la coopérative du SPP. En effet, le supermarché, au-delà d’un lieu où s’achète nourriture et biens non alimentaires, deviendra un espace d’échange, éducatif et instructif. Les consommateurs sauront ce qu’ils mangent, étant en contact direct avec les #producteurs et #artisans, eux-mêmes attentifs à proposer des produits issus de l’agriculture biologique et à kilomètre zéro. Tous pourront échanger et apprendre les uns des autres. L’occasion aussi de réfléchir sur le mode de consommation actuel. « Il y aura beaucoup d’aliments en vrac et peu d’emballages », précise Bastien Flück, secrétaire de la coopérative du SPP. « Les invendus seront récupérés par l’auberge des Vergers et de temps à autre une fête des invendus, avec repas offert, pourrait avoir lieu, ce qui serait l’occasion de créer du #lien_social. » D’ailleurs, un café, hébergé par le supermarché, fera office de lieu de #rencontre.

    Merci @cdb_77

  • Les paysans grecs se préparent à des lendemains d’élection difficiles
    http://www.rtbf.be/info/economie/detail_les-paysans-grecs-se-preparent-a-des-lendemains-d-election-difficiles?id

    « C’est absurde ce qui se passe dans ce pays, maintenant nous allons voir le secteur agricole s’écrouler à son tour », soupire cette mère de deux enfants, dont le mari a quitté un emploi dans l’industrie textile en difficulté pour l’accompagner dans la reprise d’un élevage de vaches près de Serres (Nord).

    L’ajustement fiscal prévu pour les agriculteurs compte parmi le long catalogue de mesures et de réformes exigées de la Grèce pour obtenir un troisième plan d’assistance financière en cinq ans. D’ici 2016, ils verront leur taux d’imposition grimper par étapes de 13 à 26%, leurs contributions sociales augmenter et une ristourne sur le carburant passer à la trappe.

    Pour ces professionnels, jusqu’ici relativement épargnés par la rafale de hausses d’impôts infligées aux Grecs depuis 2009, c’est la perspective dans quelques années « de voir des villages abandonnés et les exploitations rachetées par des grandes entreprises. C’est ça le plan de l’Europe pour nous ? » s’interroge Thanassis Gegas, un agriculteur de 43 ans.

    #Grèce #agriculture #multinationales #grande_distribution #coopérative

  • #Crise_de_l'élevage, crise de modèle | bilaterals.org
    http://www.bilaterals.org/?crise-de-l-elevage-crise-de-modele&lang=en

    La ruine des éleveurs est le résultat de la Politique agricole commune (PAC). Depuis les années 70, la #PAC est une politique d’industrialisation à marche forcée de l’agriculture. Le but étant non pas de soutenir (par les prix et la qualité) les agriculteurs dans leur production de nourriture mais de faire baisser au maximum le prix des matières premières agricoles au profit de l’industrie #agroalimentaire et de la grande distribution. Politique maintenue et approfondie après la Chute du Mur de Berlin et l’essor de la mondialisation débridée des échanges économiques et financiers. Politique largement cautionnée par les dirigeants de la #FNSEA et par ceux de la Coopération agricole [1]. Politique dont l’un des effets a été la flambée du prix des céréales… céréales dont les éleveurs ont besoin pour nourrir leurs bêtes. Par ailleurs, depuis les années 60, l’industrialisation de l’agriculture, dirigée par la FNSEA et ses représentants dans tout l’organigramme agricole, a poussé les paysans à la #spécialisation de leur activité : on est éleveur de vaches laitières, de bovins-viande, de porcs ou de poulets, on n’est plus paysan en #polycultures-élevage. Cette dernière permettait de lisser le déficit financier d’une production par la réussite simultanée d’une autre et d’ajuster les productions en fonctions des besoins clairement identifiés, quantifiés, régionaux voire nationaux et européens. Enfin, les #coopératives créées au départ pour être l’outil de maîtrise économique des paysans se comportent à l’égard de ces derniers comme n’importe quelle industrie privée. Jusqu’à les étrangler économiquement.

    #agro-industrie

  • Coopaname : le cosalariat - Pixel
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/122488444513

    Sur France Culture, l’émission Pixel revient sur Coopaname, qui, plus qu’un simple espace de coworking, se définit comme une coopérative d’entrepreneuriat collectif qui passe par la mutualisation des démarches entrepreneuriales. Comme l’explique Noémie De Grenier, sa codirectrice générale : “Plutôt que de monter chacun notre petit statut d’auto entrepreneur, on se rassemble au sein de la même structure. Ça nous permet de mutualiser tout ce qui est d’ordre juridique, administratif, et comptable. Ça permet de faire en sorte qu’on se co-salarie dans une structure et de faire en sorte que le risque juridique et économique ne repose pas sur la tête de chacun, mais sur la personne morale qu’est la coopérative.” Dans Copaname, tous les participants bénéficient d’un CDI et c’est la coopérative qui encaisse (...)

    #travail #digiwork #tierslieux #softplace #sharevolution

  • 1200 salariés, pas de patron et aucune hiérarchie : les secrets de la coopérative Cecosesola au Venezuela
    http://www.bastamag.net/Au-Venezuela-la-cooperative-Cecosesola-compte-1200-travailleurs-et-pas-un-

    Des supermarchés, un hôpital, des productions agricoles, des services d’épargne… La coopérative vénézuelienne Cecosesola propose ses services à des dizaines de milliers de personnes et des prix très abordables. L’entreprise fonctionne sans hiérarchie ni patron. Son secret : l’autogestion intégrale et un fonctionnement horizontal permanent. Une initiative présentée dans un webdocumentaire, « Poder sin poder, l’autogestion au quotidien », qui nous emmène la rencontre de douze projets radicalement (...)

    #Inventer

    / #Economie_sociale_et_solidaire, #Travailler_autrement, #Transformer_le_travail, #Amériques, #Conditions_de_travail, A la (...)

  • SCOPTI, une histoire d’autogestion ouvrière
    http://www.radiogrenouille.com/programmes-radio/grille/scopti-une-histoire-dautogestion-ouvriere

    Le 26 mai dernier, à Gémenos, les salariés de l’usine ex-Fralib dévoilaient leur nouvelle marque de thé et infusion : 1336 comme le nombre de jours de lutte qu’il leur a fallu pour faire plier Unilever. Un an après la victoire, la ScopTi (Société coopérative ouvrière provençale de thés et infusions), structure coopérative désormais aux seuls mains de ses salariés qui devraient être une cinquantaine d’ici un an, s’apprête à lancer sur le marché ses nouveaux produits sortis de l’usine de Gémenos. En juin, Critiques a reçu Olivier Leberquier, ancien délégué syndical de Fralib devenu désormais directeur général délégué de ScopTi. Pour évoquer avec lui à la fois l’histoire de cette victoire ouvrière et l’avenir d’une coopérative qui discute des salaires en assemblée générale, renoue avec les circuits courts de (...)