• Aaron Swartz : un héros contemporain
    https://www.franceculture.fr/emissions/ce-qui-nous-arrive-sur-la-toile/aaron-swartz-un-heros-contemporain

    Militant d’un Internet libre et ouvert, il est accusé en 2011 d’avoir téléchargé 4,8 millions d’articles scientifiques. Le gouvernement américain a voulu en faire un exemple… Aaron Swartz est né en 1986 à Chicago. Il s’intéresse très tôt à l’informatique, son père édite des logiciels, ça doit compter pour quelque chose. A 13 ans, Aaron Swartz gagne un prix de création informatiqe, prix qui lui donne droit à un voyage au MIT, le Massachussetts Insitute Of Technology, où il rencontre quelques figures importantes (...)

    #MIT #Reddit #copyright #surveillance #SOPA #activisme #CreativeCommons

  • The Internet’s Own Boy
    https://www.youtube.com/watch?v=7ZBe1VFy0gc&feature=emb_logo

    Ce film raconte l’histoire de Aaron Swartz, programmeur de génie et activiste de l’information. Depuis l’aide qu’il a apportée au développement de RSS, l’un des protocoles à la base d’Internet, à la co-fondation de Reddit, son empreinte est partout sur Internet. Mais c’est le travail révolutionnaire de Swartz autour des questions de justice sociale et d’organisation politique, combiné à son approche sans concession de l’accès à l’information pour tous, qui l’a pris au piège dans un cauchemar juridique de (...)

    #copyright #surveillance #activisme #CreativeCommons

  • Dans les #foyers, une protection au conditionnel ; Interview d’Ali El Baz, membre du #Gisti et du #Copaf, propos recueillis par Christophe Daadouch
    https://www.gisti.org/spip.php?article6534

    Caractérisés par une forte promiscuité, les foyers de travailleurs migrants se retrouvent être les lieux avec le plus fort taux de prévalence de la #Covid-19. Difficiles à mettre en œuvre, les consignes sanitaires fixées par les notes ministérielles ou préfectorales y sont souvent restées lettre morte ou appliquées avec laxisme par des sociétés gestionnaires prenant prétexte de l’absence de personnel, lui-même confiné. Sans accès aux espaces collectifs, privés des liens de solidarité, les chibanis les plus âgés ont été abandonnés, comme le montre Ali El Baz, membre du Collectif pour l’avenir des foyers.

    Dispose-t-on de données sur le nombre de chibanis qui ont contracté la Covid ?

    À notre connaissance, aucune statistique nationale n’existe à ce jour [1], qu’il s’agisse des malades ou des décès. Les chiffres recueillis lors d’entretiens que nous avons pu avoir avec des résidents montrent un important décalage avec ceux affichés par l’ARS ou les gestionnaires.

    Quoi qu’il en soit, une récente étude réalisée, entre juin et juillet 2020 par Médecins sans frontières et le centre d’épidémiologie #Epicentre auprès de populations vivant en #foyer_de_travailleurs_migrants https://epicentre.msf.org/sites/default/files/2020-10/High_seroprevalence_of_SARS-CoV-2_antibodies_among_people_living_in_p montre que la #précarité additionnée à la #promiscuité constitue une véritable bombe sanitaire.

    Alors que la prévalence s’élève à 50,5% dans les dix centres d’hébergement étudiés (gymnases, hôtels, etc.), qu’elle est de 28% sur les sites de distribution alimentaire, elle atteint 88% dans les deux foyers de Seine-Saint-Denis examinés. Pour les auteurs, ces chiffres confirment ce qu’on pouvait logiquement craindre : plus la densité d’hébergés est élevée, plus les gestes barrières sont difficiles à appliquer, et plus la prévalence est forte. Du coup, les foyers de travailleurs migrants se retrouvent être les lieux avec le plus fort taux de prévalence.

    Aucune campagne systématique de tests n’a malheureusement été menée ; celles effectuées, en raison d’une volonté municipale par exemple, n’ont relevé que du cas par cas. Le centre municipal de santé de Gennevilliers a ainsi organisé des tests dans un foyer Coallia, mais pas dans les cinq autres foyers de la commune gérés par Adoma.

    Dans le même temps, l’ARS, bien qu’interpellée par le Collectif pour l’avenir des foyers (Copaf) à plusieurs reprises lors de cas de contamination dans deux foyers d’Asnières et Gennevilliers, n’a pas jugé bon de venir tester l’ensemble des résidents.

    À Paris, des tests ont été effectués, mais sans aucune concertation avec les délégués des résidents, ce qui a conduit à un boycott des tests dans certains foyers.

    En quoi les règles sanitaires ont-elles été difficiles, voire impossibles à mettre en œuvre au sein des foyers ?

    La configuration même des établissements rend le respect des règles pour le moins difficile. À la différence des résidences sociales, nombre de foyers de travailleurs migrants sont sur-occupés, particulièrement en Île-de-France. La promiscuité y prend différentes formes : chambres collectives pouvant contenir jusqu’à huit lits, couloirs étroits, espaces communs réduits, laverie, douches et sanitaires partagés. Comme le constate l’ARS dans une note : « Les Résidences sociales sont composées de logements autonomes où les résidents peuvent être confinés. En Foyer de travailleurs migrants à chambres à lits multiples ou en Unité de vie, le confinement est plus difficile [3]. »

    À la différence des Ehpad qui n’accueillent que des personnes âgées, les foyers hébergent aussi bien des personnes âgées que des travailleurs migrants. Selon leurs métiers, certains ont continué à travailler pendant le confinement, en particulier dans les métiers de la sécurité, du nettoyage, ou comme chauffeurs Uber ou livreurs Deliveroo. Après une journée de #travail et de transport en commun (sur la fameuse ligne 13, la plus surchargée du réseau, qui dessert tous les foyers de Seine-Saint-Denis et ceux du nord des Hauts-de-Seine), ils étaient en contact proche avec des personnes âgées au sein de leur établissement d’hébergement.

    [...]

    Article extrait du Plein droit n° 127, décembre 2020
    « Covid partout, justice nulle part » https://www.gisti.org/spip.php?article6520

    #crise_sanitaire

  • Fermetures de lits à l’hôpital : l’inquiétude remonte chez les soignants
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/12/28/fermetures-de-lits-a-l-hopital-l-inquietude-remonte-chez-les-soignants_60646


    Lors de l’allocution télévisée de Jean Castex sur la situation épidémique, visionnée à la polyclinique Jean-Villar, à Bruges (Gironde), le 3 décembre.
    PHILIPPE LOPEZ / AFP

    Après la première vague de l’épidémie de Covid-19, Olivier Véran s’était engagé à mettre fin au « dogme » des réductions des capacités des établissements. Sur le terrain, les syndicats estiment que rien n’a changé, pour l’instant.

    Les fermetures de lits dans les hôpitaux, dans le cadre des projets de restructuration, sont-elles vraiment de l’histoire ancienne ? Au plus fort de la première vague de l’épidémie, en avril, le directeur de l’agence régionale de santé (ARS) du Grand-Est, Christophe Lannelongue, a eu le malheur de défendre le plan alors en cours au CHRU de Nancy, qui comprenait des centaines de suppressions de lits et de postes. Une faute politique, en temps de Covid-19.

    Le haut-fonctionnaire a été remercié, quelques jours après ses propos – un limogeage que le Conseil d’Etat a jugé irrégulier, dans une décision du 10 décembre. Le ministre de la santé, Olivier Véran, a assuré dans la foulée que « tous les plans de réorganisation » étaient « évidemment suspendus ». Il n’a cessé de le marteler depuis : c’en est fini du « dogme de la réduction des lits » qui prévalait lors des grands projets de transformation hospitalière.

    Mais, huit mois plus tard, sur le terrain, l’inquiétude remonte chez les soignants, les responsables d’hôpitaux, et les élus locaux. « Rien n’a changé », estime-t-on dans les rangs syndicaux : « Les projets se poursuivent comme avant, alors que la crise a bien montré que ce n’était plus possible », clame Christophe Prudhomme, de la CGT Santé. Lui comme d’autres égrènent les plans Copermo toujours en cours à Paris, à Nantes, à Caen, à Nancy… avec 100, 200, 300 suppressions de lits en perspective.

    « Projet par projet »
    #Copermo : ce sigle est devenu synonyme d’économies pour l’hôpital. Le Comité interministériel de la performance et de la modernisation de l’offre de soins hospitaliers a été créé en décembre 2012 pour accompagner les hôpitaux dans leurs « projets d’investissement d’ampleur exceptionnelle », peut-on lire sur le site du ministère de la santé, selon des « critères exigeants en termes d’efficience », de « soutenabilité financière » et de « valeur ajoutée », et dans leurs « trajectoires de retour à l’équilibre ». Autrement dit, de gros projets de modernisation assortis d’un engagement à faire des économies. Une « boîte noire », ironise-t-on chez les hospitaliers. « Personne n’a jamais eu de contacts directs avec eux », rapporte un responsable d’établissement.

    • Olivier Véran a décidé de sa suppression cet été, lors des annonces du Ségur de la santé, et de son remplacement par un « conseil national de l’investissement », pour valider les projets supérieurs à 100 millions d’euros. « Les projets avancent, les nouvelles modalités d’accompagnement des investissements sont en train d’être expérimentées », assure-t-on au ministère.

      De premiers « feux verts » de ce futur conseil sont attendus début 2021 pour des projets revisités à l’aune du nouveau paradigme. Le taux de marge brute à « 8 % » ou encore la réduction automatique d’au moins « 15 % » des capacités en lits ne seront plus l’alpha et l’oméga de chaque projet, assure-t-on au ministère.

      Lire l’éditorial du « Monde » : Le Ségur de la santé, un tournant dans la politique hospitalière [ouarf ouarf]
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/07/22/segur-de-la-sante-un-tournant-dans-la-politique-hospitaliere_6046939_3232.ht

      Cela n’exclut pas, néanmoins, toute suppression de lits dans les mois à venir : « Le renversement est très clair, il n’y aura plus de critères imposés dans un pur objectif financier d’économies, dit-on au ministère. Ce sera projet par projet, selon les besoins, les projections d’activité et l’évolution de la médecine, qui permet des prises en charge plus courtes, et parfois d’aller vers moins de lits d’hospitalisation complète et plus d’ambulatoire [prise en charge sans hospitalisation] quand cela est pertinent. »

      « On ne veut plus l’entendre »

      Dans les hôpitaux, où l’on a surtout retenu la « fin » des fermetures de lits, le changement de ligne tarde à se matérialiser. « On en est nulle part », assure Christian Rabaud, président de la commission médicale d’établissement (CME) du CHRU de Nancy, où un rebond épidémique se fait déjà sentir, avec une augmentation des patients Covid depuis plusieurs semaines. « C’est très lourd pour la communauté médicale, actuellement la tête sous l’eau, et qui ne dispose toujours pas de perspectives pour la suite, souligne l’infectiologue. Le Covid a bien montré qu’on ne peut pas éternellement faire plus avec moins. »

      Le projet immobilier nancéien, qui représente plus de 500 millions d’euros d’investissement, prévoit le rassemblement du centre hospitalier, éclaté sur plusieurs sites souvent vétustes, sur le site de Brabois, assorti d’une réorganisation, avec 598 suppressions de postes et 179 lits de moins d’ici à 2024.
      La direction de l’hôpital et la commission médicale de l’établissement ont repris la copie à la rentrée. Mais les réunions avec l’ARS Grand-Est, toujours accompagnée du cabinet de conseil Capgemini, demeurent « tout aussi bloquées » qu’auparavant, estime le professeur Christian Rabaud. « Les choses ne sont pas claires, on nous demande de continuer à rendre des personnels et des lits pour faire des gains d’efficience, ça, on ne veut plus l’entendre, dit-il. On ne parle toujours pas la même langue, on nous demande encore : “Mais comment vous allez faire pour vous payer ceci ou cela ?” »

      Article réservé à nos abonnés Lire aussi Des restructurations au coronavirus, l’apport controversé des cabinets de consulting à l’hôpital

      D’après la direction de l’hôpital, 500 emplois et 300 lits ont déjà été supprimés dans cette restructuration qui a commencé il y a sept ans – dont 204 postes et 78 lits en 2019 et en 2020. « La situation est assez inconfortable et participe à une certaine morosité, reconnaît le directeur général, Bernard Dupont. Olivier Véran s’est exprimé clairement, mais la déclinaison prend du temps… »

      « Lassitude »

      « Il est urgent de sortir de l’ambiguïté », insiste Mathieu Klein (PS), maire de Nancy et président du conseil de surveillance de l’hôpital, qui s’oppose à ces réductions de lits et de postes, qu’il entend encore comme une « demande tacite » lors des discussions avec les autorités sanitaires. « La crise due au Covid a engendré une lassitude du monde hospitalier à un niveau inquiétant, personne ne comprend cet attentisme et cette hésitation. »

      A l’ARS Grand-Est, on indique que le dossier, retravaillé depuis l’été, est « en cours de finalisation », « en anticipation des nouvelles modalités de gestion des investissements issues du Ségur » , intégrant une « appréciation “cousue main” des critères de dimensionnement par rapport aux besoins de santé du territoire et pour tirer les leçons de la gestion de la crise du Covid ». Le projet fera partie des premiers dossiers examinés par la nouvelle instance nationale, début 2021.

      « Si c’est pour mettre en place une nouvelle structure qui prendra les mêmes décisions comptables, cela ne va pas être possible », prévient Arnaud Robinet, maire (Les Républicains) de Reims et président du conseil de surveillance du CHU de Reims. L’élu de droite multiplie lui aussi les appels, au plus haut sommet de l’Etat, sans avoir reçu d’ « engagement » à ce jour. Ainsi, 184 suppressions de lits sont prévues dans les futurs bâtiments de ce CHU, soit 24 % des capacités, souligne l’édile, initialement favorable au projet. « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis », dit-il aujourd’hui.

      Un nouveau projet est sur la table, assure le professeur Philippe Rieu, président de la CME, sans la centaine de suppressions de lits prévue dans le second bâtiment (la construction du premier est déjà enclenchée). « Nous sommes en train de chiffrer le supplément avec l’ARS, ajoute la directrice générale, Dominique de Wilde. Notre ministre a dit : “Plus de suppressions de lits”. Moi je crois ce que dit notre ministre. »

      L’espoir est moindre en Ile-de-France

      L’espoir est moindre en Ile-de-France, sur le projet d’hôpital Grand Paris-Nord, porté par l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), qui doit rassembler, à l’horizon 2028, les hôpitaux Beaujon (Clichy, Hauts-de-Seine) et Bichat (Paris) à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). « Cela devient très concret », dit le cardiologue Olivier Milleron, qui siège dans les commissions d’évaluation du projet architectural. Mais rien n’a été remis en question, ou presque, d’après le médecin membre du Collectif inter-hôpitaux : sur les 350 suppressions de lits prévues, soit 30 % du total, l’AP-HP a annoncé que 84 lits seraient maintenus, et 94 autres mais sous forme « flexible » : « Ça ne nous satisfait pas du tout, on est toujours très loin du compte. »

      Le projet ne devrait néanmoins pas avoir besoin de repasser devant une instance nationale : il fait partie de la dizaine d’ex-Copermo les plus avancés, qui ont obtenu validation définitive. Pour ces projets, si des ajustements sont jugés nécessaires, ils pourront être demandés par les directions d’établissement directement auprès des ARS, indique-t-on au ministère. Sollicitée, l’AP-HP n’a pas souhaité répondre à nos questions.
      C’est l’ensemble de l’ « idéologie » derrière ce projet qu’il faut pourtant remettre en question, dénonce Olivier Milleron, qui signait dans Libération, en mai, une lettre ouverte au président de la République, avec une centaine de collègues et d’usagers : « Le nombre de lits dans le futur hôpital est basé sur un taux d’occupation de ceux-ci à 95 %, avec une durée moyenne de séjour des patients 30 % inférieure à la moyenne nationale, c’est démentiel », dit-il.

      Lire aussi la tribune d’un collectif de personnels hospitaliers et d’usagers : Hôpital Grand Paris Nord : « Nous demandons au ministre de la santé d’intervenir afin que le projet soit à la mesure des besoins de la population »

      Pour le sociologue Frédéric Pierru, coauteur de La Casse du siècle. A propos des réformes de l’hôpital public (Raisons d’agir, 2019), « la crise du Covid a jeté une lumière crue sur l’inanité de cette doctrine d’un hôpital géré “à flux tendu”, sans aucune marge de manœuvre. Nous avons quand même dû confiner le pays parce que notre nombre de lits en réanimation avait toujours été calculé au plus juste », juge-t-il.

      La question des ressources humaines

      Le « mirage » du virage ambulatoire, qui permettrait sans difficulté de réduire l’hospitalisation, est critiqué de toute part. « C’est vrai que l’hospitalisation peut être plus courte qu’avant pour certaines pathologies, mais nous gardons justement à l’hôpital des malades très lourds, pour lesquels on ne peut pas faire d’ambulatoire », relève Marie-Astrid Piquet, gastro-entérologue au CHU de Caen.

      La professeure passe déjà son temps à chercher des places aux patients qu’elle doit hospitaliser. « Nous n’avons jamais un lit vide, une dizaine de nos malades sont en permanence en chirurgie, faute de place dans notre service », rapporte la membre du Collectif inter-hôpitaux. Ici, 200 lits de moins sont prévus dans le projet de restructuration.

      Les élus de la région sont montés au créneau, à l’été. La sénatrice centriste du Calvados, Sonia de La Provôté, attend toujours une réponse au courrier envoyé avec quatre autres parlementaires normands du Parti socialiste et de La République en marche, en mai, au ministre de la santé, lui demandant de revoir le projet. « La crise a bien montré combien il était nécessaire d’avoir un volet de lits mobilisables pour l’urgence, insiste l’élue, médecin de profession. Derrière les lits, surtout, ce sont des ressources humaines, qui ne peuvent pas être la “denrée rare” en matière sanitaire. »

      A Nantes, où le chantier doit commencer en janvier, un collectif de syndicats, d’associations et de mouvements politiques s’est constitué et a recueilli quelque 2 000 signatures dans une pétition lancée mi-novembre, demandant à mettre « sur pause » le projet de transfert du CHU. « Tant que la première pierre n’est pas posée, on peut encore changer les choses », défend Olivier Terrien, de la CGT, qui dénonce les 202 lits en moins prévu dans ce déménagement sur l’Ile de Nantes, à l’horizon 2026. « Il n’y a eu aucun changement de braquet depuis la crise, lâche-t-il. Les derniers documents de la direction confirment qu’on se dirige vers ces suppressions de lits, alors qu’on est déjà sous-dimensionné. »

      Lire aussi : La doctrine de la fermeture des lits à l’hôpital « est venue se fracasser sur l’épidémie »

      A Marseille, le projet de restructuration, déjà très avancé, ne devrait pas être modifié, ce que défend la direction de l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille, malgré les 150 suppressions de lits prévues.

      « Dans le cadre actuel des bâtiments, c’est difficile de faire mieux, souligne le directeur général, Jean-Olivier Arnaud. On ne veut pas recommencer un cycle de négociations qui retarderait le début des travaux, cela fait tellement longtemps qu’on attend, nos locaux sont tellement obsolètes… » Le directeur espère obtenir un soutien dans d’autres opérations, dans le cadre du prochain plan d’investissement.

      Ce classique où la bureaucratie fait du chantage, efficace : faites ce qu’on vous dit de faire, sinon vous aurez encore moins de moyens (par exemple des travaux à Marseille) et devrez toujours plus pallier par l’abnégation le dénuement organisé pour arriver à répondre un tant soit peu aux besoins..

      #hôpital #économie #virage_ambulatoire #santé_publique

  • The CASE Act Is Just the Beginning of the Next Copyright Battle
    https://www.eff.org/deeplinks/2020/12/case-act-hidden-coronavirus-relief-bill-just-beginning-next-copyright-battle

    As we feared, the “Copyright Alternative in Small-Claims Enforcement Act”—the CASE Act—that we’ve been fighting in various forms for two years has been included in a “must-pass” spending bill. This new legislation means Internet users could face up to $30,000 in penalties for sharing a meme or making a video, with liability determined not by neutral judges but by biased bureaucrats. The CASE Act is supposed to be a solution to the complicated problem of online copyright infringement. In (...)

    #copyright #EFF #CASEAct #législation

  • Skyhook Sues Google Over Location Software
    https://www.nytimes.com/2010/09/16/technology/16phone.html

    Skyhook Wireless, which makes software that shows smartphone users where they are on their phone’s maps, filed a lawsuit Wednesday claiming Google had persuaded Motorola and another phone manufacturer to break contracts with Skyhook and use Google’s competing service. In a separate suit, also filed Wednesday, Skyhook accused Google of infringing on Skyhook’s patented methods of determining location. The two companies are fighting for the lead in the nascent but promising business of (...)

    #Google #Skyhook_Wireless #géolocalisation #domination #données #procès #copyright

  • Is Spotify’s Newly Patented A.I. Plagiarism Detector a Data Collection Scheme ?
    https://onezero.medium.com/is-spotifys-newly-patented-a-i-plagiarism-detector-a-data-collection

    ‘Spotify wants machine-made music the same way Uber wants self-driving cars’ Spotify, the music streaming giant with a reputation for underpaying artists, has staked its claim to a technology that it says could protect musicians from plagiarism allegations, according to a patent recently granted by the European Union. According to the patent application filed in 2019, before publishing a song, or even when writing it, an artist would share a “lead sheet” with Spotify, a document that outlines (...)

    #Spotify #algorithme #ContentID #données #copyright #son

  • Facebook to pay UK media millions to license news stories
    https://www.theguardian.com/technology/2020/dec/01/facebook-to-pay-uk-media-millions-to-licence-news-stories

    Facebook is to pay mainstream UK news outlets millions of pounds a year to license their articles, as the social network faces the threat of a government crackdown over its dominance of online advertising. Most British newspaper groups have signed up to the programme, under which their articles will appear in a dedicated news section on the site that is due to launch in January. While most Facebook news consumption is currently through links shared on a user’s main newsfeed, the dedicated (...)

    #Facebook #domination #copyright

    https://i.guim.co.uk/img/media/c118f1b2498173b36816287309fc857d1cd1883a/0_230_3500_2100/master/3500.jpg

  • Que reproche-t-on à Amazon ?
    https://www.numerama.com/politique/671976-que-reproche-t-on-a-amazon.html#utm_medium=e-mail

    La multinationale et plus grosse entreprise mondiale de e-commerce est sous le feu de vives critiques depuis quelques semaines en France. Associations et personnalités politiques n’ont pas manqué de donner pointer du doigt l’entreprise que les Françaises et les Français utilisent très largement lors des fêtes de fin d’année. Mais que reproche-t-on vraiment à Amazon ? « Stop Amazon », « Noël Sans Amazon », « Boycottez Amazon », « Sauve ton Commerçant ». Ces dernières semaines, les initiatives et les actions (...)

    #Alibaba #Carrefour #ELeclerc #Amazon #écologie #domination #fiscalité #bénéfices #copyright #GigEconomy #travail #AmisdelaTerre #ATTAC (...)

    ##fiscalité ##SUDSolidaires
    //c0.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2020/11/amazonlogo.png

  • David Perrotin sur Twitter
    9:07 AM · 26 nov. 2020
     : « Michel, un producteur de musique, a été tabassé par trois policiers samedi dernier à Paris. Ils l’ont ensuite accusé à tort d’avoir voulu prendre leurs armes et de rébellion. Mais les policiers ignoraient une chose : tout a été filmé. https://t.co/PTo71fzJzP » / Twitter
    https://twitter.com/davidperrotin/status/1331872160445587460

    Michel, un producteur de musique, a été tabassé par trois policiers samedi dernier à Paris. Ils l’ont ensuite accusé à tort d’avoir voulu prendre leurs armes et de rébellion.

    Mais les policiers ignoraient une chose : tout a été filmé.

    https://video.twimg.com/amplify_video/1331691821399990272/vid/720x720/zb99zSkabAmx6aIB.mp4?tag=13

    Contactée mardi, la préfecture de police de Paris a d’abord dit ne pas trouver d’éléments sur cette intervention de police. Elle a ensuite contacter Loopsider hier pour préciser qu’elle ne ferait aucun commentaire mais que l’IGPN était saisie.
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    Les policiers ont ensuite accusé la victime d’avoir voulu subtiliser leurs armes et de violences.

    Le parquet (après avoir reçu les vidéos) a classé sans suite les poursuites contre la victime. Et a ouvert une enquête contre les 3 policiers pour violences et faux en écriture
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    Michel, la victime principale qui a d’abord eu 6 jours d’ITT a dû être hospitalisé hier soir après avoir fait un malaise.

    La préfecture n’a pas souhaité préciser si les policiers du 17e en cause avaient été suspendus.

    #violences_policières

    • David Perrotin
      @davidperrotin
      11:01 AM · 26 nov. 2020

      https://twitter.com/davidperrotin/status/1331900775203827712
      Précisions : La victime a d’abord fait 48h de garde à vue. L’IGPN a été saisie seulement lorsque les vidéos ont été consultées (grâce à l’avocate). C’est après cela que le parquet a classé les poursuites contre Michel et a en effet ouvert une enquête contre les policiers mardi.

      Gérald DARMANIN
      @GDarmanin
      · 30 min
      [Intervention à Paris 17ème]
      Je me félicite que l’IGPN ait été saisie par la justice dès mardi.
      Je demande au préfet de police de suspendre à titre conservatoire les policiers concernés. Je souhaite que la procédure disciplinaire puisse être conduite dans les plus brefs délais.

    • #copwatch c’est le fait de savoir qu’ils sont filmés qui fait que les flics arrêtent de tabasser
      « Sans ces images, je serais en prison »

      Et ne trouver aucune trace de l’intervention, c’est toujours et systématique à chaque fois que les policiers vrillent salement, je le sais pour l’avoir vécu, les flics se croient tout permis. Surtout maintenant avec le soutien de nos bons maitres de l’assemblée nationale.

      #les_amis_de_Darmanin
      #racisme
      #impunité

      Attention, la vidéo montre un déchainement de #violences_policières.

    • Ce quinquennat et son casting exceptionnel est un enfer.

      Que le locataire de l’Élysée ne parle plus jamais d’humanisme.

      Il est le président de la violence.

      Dans n’importe quelle grande démocratie, le préfet de police aurait été limogé et le ministre de l’Intérieur aurait proposé sa démission. Une réforme totale de la Police Nationale serait engagée et un débat national ouvert largement à la société civile.
      Au lieu de quoi, on a : #LoiSecuriteGlobale

      L’extrême droite est au pouvoir !

    • Tu as tellement raison @marielle ...

      Dans n’importe quelle grande démocratie, le préfet de police aurait été limogé et le ministre de l’Intérieur aurait proposé sa démission. Une réforme totale de la Police Nationale serait engagée et un débat national ouvert largement à la société civile.

    • Des policiers suspendus et une enquête ouverte après une violente interpellation à Paris

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/11/26/violences-policieres-a-paris-des-policiers-suspendus-et-une-enquete-de-l-igp

      Des policiers suspendus et une enquête ouverte après une violente interpellation à Paris

      Samedi soir, trois policiers ont été filmés par une caméra de vidéosurveillance en train de s’en prendre violemment à un homme, sans aucun motif apparent.

    • Quatre policiers suspendus

      Mais quelle enfumage, les flics ne sont pas quatre, ils sont nettement plus nombreux à les tabasser dehors quand les jeunes sortent terrorisés du studio.

      #im_monde

    • À l’air libre (33) Violences policières, racisme : « Un puissant déni »
      26 novembre 2020

      Un homme a été tabassé pendant vingt minutes samedi par des policiers dans le 17e arrondissement de Paris. Les images sont insoutenables. La victime s’appelle Michel, il est producteur et il est noir. Il affirme que pendant son passage à tabac, les policiers l’ont traité de sale nègre. Ces images ont été révélées par le média Loopsider et le journaliste David Perrotin, qui est avec nous ce soir.

      ➡️ Nous revenons également sur cette affaire avec Mame-Fatou Niang, professeure associée à l’Université Carnegie Mellon à Pittsburgh, où elle enseigne la littérature française et francophone. Et avec Lilian Thuram, l’ancien joueur de football qui vient de faire paraître La pensée blanche (éditions Philippe Rey).

      ➡️ Dialogue également avec une actrice et réalisatrice engagée, Aïssa Maïga, rencontrée mercredi 25 novembre.

      https://www.youtube.com/watch?v=ZkBSiSbqtwM&feature=emb_logo

    • Video of Police Beating Black Man in Paris Fuels Debate on Filming Officers

      Footage from security cameras and bystanders suggested the officers had lied about the beating, bolstering critics of a new bill that would restrict circulating videos of security forces.
      Video of police officers beating a Black man in Paris caused an outcry in France on Thursday, fueling criticism of a new bill that would place restrictions on sharing footage of security forces as the French authorities grapple with longstanding accusations of police racism and brutality.

      The beating, on Saturday, only came to light because of a graphic video posted Thursday on social media by Loopsider, a French digital news outlet. By Thursday evening, it had been viewed more than 8 million times — days after video of police forcefully clearing migrants from a protest camp in Paris sparked a similar outcry.

      Prosecutors in Paris have opened an investigation into the beating, and the officers involved have been suspended. The police in Paris also said that an internal inquiry had been opened.

      “They sullied the uniform of the Republic,” Gérald Darmanin, the French interior minister, told France 2 television on Thursday evening, adding that if investigations confirmed the officers had acted wrongly — there was “little doubt,” he said — they would be fired.

      The beaten man, #Michel_Zecler, a music producer, told Loopsider that he had been approaching his recording studio on Saturday evening when he spotted a police car on a side-street in the 17th Arrondissement, an upscale residential area of northwestern Paris.

      Fearing a fine because he was not wearing a mask, which is mandatory in France because of the coronavirus pandemic, Mr. Zecler said he quickly entered the studio. Three police officers exited the car and followed him inside.

      Security camera footage obtained by Loopsider shows that a scuffle began when Mr. Zecler resisted the officers as they grabbed him. The officers pummeled him repeatedly over several minutes, using their fists and feet, as well as a police baton. Mr. Zecler said that the officers also had insulted him and used a racial slur against him.

      Alerted by the commotion and Mr. Zecler’s cries for help, a group of young artists who were attending a recording session in the studio’s basement came upstairs, and managed to push the police out the door, just as reinforcements were arriving.

      The police tried to force their way back into the studio, according to videos filmed by neighbors and obtained by Loopsider, before throwing a tear-gas canister through the window, which quickly filled the small enclosed entrance with gas.

      “‘It’s my last day and I don’t know why,’” Mr. Zecler said he was thinking at the time, telling Loopsider that the beating left bruises across his body, a torn tendon and a head wound.

      Several officers pointed firearms toward the entrance. Mr. Zecler came out and was arrested, as were the nine young men from the recording studio, who told Loopsider that they were also held at gunpoint and hit by officers. The nine men were released the same day without charge.

      Mr. Zecler was held for 48 hours, accused of violence against the police and resisting arrest, but the Paris prosecutor’s office dropped the charges after his lawyer brought video of the incident to the police. The prosecutor’s office declined to specify whether the charges had been dropped because of the footage.

      Speaking to reporters in Paris on Thursday, Mr. Zecler said the incident had left him feeling fearful.

      “The people who are supposed to protect me are holding me at gunpoint,” he said, adding that many police officers “did their work well” and that he felt lucky the incident had been caught on video.

      “I would like that it never happen again, for anyone,” he said. “Camera or no camera.”

      Hafida El Ali, Mr. Zecler’s lawyer, told reporters that he was “lucky to have these videos” showing acts of police violence that are “isolated” but “exist.”

      “If we didn’t have that, unfortunately, he would obviously be detained,” Ms. El Ali told reporters in Paris after having filed a formal complaint against the officers. “Because it’s his word against the word of the police officers, and we know perfectly well that it’s the police officers that would win.”

      The beating came amid heated debates over a new security bill pushed by President Emmanuel Macron’s government, which includes a provision that prescribes a penalty of a year in prison and a fine of about $54,000 for anyone who broadcasts “the face or any other identifying element” of police officers in action if the goal is to “physically or mentally harm” them.

      Critics say that language is too open to interpretation and intended to discourage journalists and bystanders armed with smartphone cameras from documenting police brutality, amid growing criticism of aggressive police tactics and resistance from police unions. George Floyd’s death in Minneapolis last summer has also prompted scrutiny of racism within the French police force.

      Opponents of the bill seized upon footage of the beating to argue the bill should be scrapped, even though it was unclear that the provision would have applied in this case. The bill was passed by France’s lower house of Parliament this week and will be examined by the French Senate in January.

      “Without the videos nothing would have come out,” Julien Bayou, the head of Europe Écologie — Les Verts, France’s Green party, said on Twitter. “Videos that you want to ban. To protect police officers who carry out their mission with integrity? Or to guarantee the impunity of this behavior that dishonors the uniform?”

      The French government tried to quell the criticism on Thursday by announcing that it would establish a special commission headed by France’s human rights watchdog to look at ways of rewriting the provision.

      After the incident on Saturday, the officers said in their report that they had been trying to stop Mr. Zecler for failing to wear a mask when, in their telling, he forcefully pushed them into the building, according to Agence France-Presse. The officers also say he hit them several times and tried to grab their weapons, according to the news agency.

      But on the security camera footage, the officers seem to follow Mr. Zecler inside, and he tries to protect his face and body but does not appear violent toward the officers or appear to reach for their weapons.

      The Paris police, citing the investigation, declined to comment.

      Mr. Darmanin argued on France 2 that the “vast majority” of security forces acted professionally, saying that only 9,500 incidents were flagged every year, out of a total of roughly 3 million police operations.

      He also made public a preliminary internal police report on the evacuation of the migrant camp earlier this week, which faulted one officer who had tripped a running migrant for using a “disproportionate use of force.” But the report said more time was needed to review other incidents during the evacuation.

      The outcry over Mr. Zecler’s beating was swift and broad on French social media, even drawing condemnation from French sports stars — who are usually less vocal than their American counterparts on heated social debates — like Rudy Gobert or Kylian Mbappe.

      Valérie Atlan, who works with Mr. Zecler at the recording studio, told Loopsider that she did not understand why he had been targeted so violently.

      “I don’t know if it’s a question of skin color, a question of social status,” she said, or “a question of ‘what is this tall Black man doing in the 17th, this building can’t be his’.”

      https://www.nytimes.com/2020/11/26/world/europe/Paris-police-beating-video.html?smid=tw-nytimes&smtyp=cur

    • Sujet de dissertation sur la liberté d’expression : comparer avec les faits relatés et le contexte politique actuel, l’article du monde et celui du nytimes. Vous noterez ce qui a été omis dans le premier et saurez dégager les principes en œuvre du #déni des violences policières des journaux français à la botte du gouvernement.

    • Je serai curieux de savoir ce qu’ils avaient dit sur la radio-police, pour qu’aucun des policier·e·s en renforts ne s’opposent. Aucun.

      -- « un terroriste dangeureusement armé, prêt à tout faire sauter ? » — « un groupe de migrants armé de tentes explosives ? »

      Ou alors ielles ont aussi peur de se faire eux·elles-mêmes tabasser par leurs collègues ?

    • https://www.instagram.com/p/CIIptm2D10R

      Le producteur de musique Michel Zecler sur une photo publiée le 29 novembre 2020. (MICHEL ZECLER / INSTAGRAM)

      mimich_music
      Je m’en tiens le plus souvent à peu de mots. Je vais rester fidèle à cette règle. Les images qui tournent en boucle depuis 2 jours parlent d’elles-mêmes. Je remercie tous ceux qui m’ont témoigné du soutien : proches, collègues, voisins, artistes, célébrités ou simples anonymes.
      Je sens bien que mon cas est peut-être la goutte de trop pour beaucoup d’entre vous. Je réclame qu’aucune violence ni aucun amalgame ne soit fait en mon nom. Les faits sont graves. Ma réponse sera froide mais résolue. Les entailles les plus profondes ne sont pas forcément celles qui se voient. Elles mettront du temps à se refermer. Merci de respecter l’intimité de mes proches et de ma famille. La justice passera. J’y veillerai.

    • Selon son chirurgien, son incapacité temporaire de travail devrait être réévaluée à quatre-vingt-dix jours, contre les six initialement retenus par l’unité médico-judiciaire.

      (...) il y a aussi les interrogations sans réponse, qui l’empêchent de dormir. « Il fallait que ces trois policiers se sentent en confiance pour aller aussi loin dans leurs actes, dans leurs propos. Pour que trois personnes puissent se comporter comme ça, il y a forcément une chaîne de complaisance… Et ça fait peur. » L’homme semble se vivre moins comme un symbole que comme une exception : « Il y a plein de cas comme moi, sauf qu’il n’y avait pas de caméra. »

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/12/12/je-me-pose-toujours-cette-question-pourquoi-trois-semaines-apres-michel-zecl

      Sinon, je crois pas que choix de photo de la Une de Ration publiée ci-dessus aurait été celui-là si il ne s’agissait pas d’un Noir.

      #unité_médico-judiciaire #impunité_policière

  • En rentrant dans de prestigieuses bibliothèques, le logiciel libre gagne ses lettres de noblesse
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/11/19/en-rentrant-dans-de-prestigieuses-bibliotheques-le-logiciel-libre-gagne-ses-

    L’entreprise américaine GitHub, propriété de Microsoft, sauvegarde des millions de lignes de langage informatique, qui vont être accueillies dans les bibliothèques d’Alexandrie, d’Oxford et de Stanford. Véritables temples du savoir, les bibliothèques d’Alexandrie (Egypte), d’Oxford (Royaume-Uni) et de Stanford (Etats-Unis) abritent parmi les écrits les plus précieux de l’humanité, jusqu’aux plus anciens. Mais c’est un véritable bond dans la modernité qu’elles viennent d’effectuer. A l’invitation de (...)

    #Microsoft #GitHub #copyright

  • GitHub Archive Program | Preserving open source software for future generations
    https://archiveprogram.github.com

    The world is powered by open source software. It is a hidden cornerstone of modern civilization, and the shared heritage of all humanity. The GitHub Archive Program is a testament to the importance of the open source community. It is our hope that it will, both now and in the future, further publicize the worldwide open source movement ; contribute to greater adoption of open source and open data policies worldwide ; and encourage long-term (...)

    #Microsoft #GitHub #copyright

  • Droits voisins : accord entre Google et plusieurs médias français pour rémunérer les extraits d’articles dans le moteur de recherche
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/11/19/droits-voisins-accord-entre-google-et-plusieurs-medias-francais-pour-remuner

    L’entreprise américaine a annoncé, jeudi, avoir signé des contrats avec « un certain nombre d’éditeurs » de presse, dont « Le Monde », pour prendre en compte les droits d’auteur des publications en ligne indexées dans le moteur de recherche. Ils étaient proches d’un accord. Un mois et demi après que la cour d’appel de Paris avait jugé, le 8 octobre, que l’Autorité de la concurrence française était bien fondée à obliger Google à engager des négociations sur les droits voisins avec les éditeurs de presse, (...)

    #Google #procès #copyright

  • To Prevent Free, Frictionless Access To Human Knowledge, Publishers Want Librarians To Be Afraid, Very Afraid
    https://www.techdirt.com/articles/20201029/04034145611/to-prevent-free-frictionless-access-to-human-knowledge-publishers-want-lib

    After many years of fierce resistance to open access, academic publishers have largely embraced — and extended — the idea, ensuring that their 35-40% profit margins live on. In the light of this subversion of the original hopes for open access, people have come up with other ways to provide free and frictionless access to knowledge — most of which is paid for by taxpayers around the world. One is preprints, which are increasingly used by researchers to disseminate their results widely, without (...)

    #Sci-Hub #copyright #enseignement

  • Digital rights advocates express alarm at proposal to surveil students and researchers
    https://www.codastory.com/authoritarian-tech/spyware-in-libraries

    The hypothetical plan to combat digital piracy called for the use of software to monitor those accessing academic material A recent proposal recommending the deployment of surveillance software in order to monitor those accessing academic material has drawn fire from digital rights advocates and scientists. The plan was outlined on October 22 during a virtual webinar hosted by a consortium of the world’s leading publishers of scientific journals, featuring security experts discussing the (...)

    #copyright #enseignement #Sci-Hub

  • Cryptomonnaies : « La Chine menace le cœur de l’économie mondiale : l’Internet de l’argent »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/11/02/cryptomonnaies-la-chine-menace-le-c-ur-de-l-economie-mondiale-l-internet-de-

    L’expert du numérique Vincent Lorphelin et l’économiste Christian Saint-Etienne expliquent, dans une tribune au « Monde », que la Chine convoque le combat pour la suprématie technologique sur le terrain des brevets. Tribune. La lutte pour la suprématie mondiale entre la Chine et les Etats-Unis se durcit encore. La Chine vient de déclarer la guerre des brevets des cryptomonnaies : « Le droit d’émettre et de contrôler une monnaie numérique deviendra un champ de bataille entre les Etats. » Elle ne cache (...)

    #Apple #Google #cryptomonnaie #cryptage #domination #copyright #domicile #lutte (...)

    ##brevet

  • #ýoutube-dl est un logiciel libre permettant de télécharger des vidéos depuis plusieurs plateformes de distribution (pas seulement #YouTube). Il était distribué à partir de la plateforme de développement de logiciels #GitHub (le Facebook des geeks), propriété de #Microsoft. Il vient d’être retiré, sans discussion et sans possibilité pour l’auteur de se défendre (à la cow-boy, comme souvent aux États-Unis) suite à une demande #DMCA de la #RIAA, le lobby d’Hollywood.

    L’ancien dépôt : https://github.com/ytdl-org/youtube-dl

    La lettre de la RIAA : https://github.com/github/dmca/blob/master/2020/10/2020-10-23-RIAA.md

    L’article de TechCrunch : https://techcrunch.com/2020/10/23/the-riaa-is-coming-for-the-youtube-downloaders

    Celui de ZDnet : https://www.zdnet.com/article/riaa-blitz-takes-down-18-github-projects-used-for-downloading-youtube-videos

    Un miroir (assez chargé en ce moment mais je pense que d’autres apparaitront) : https://git.rip/mirror/youtube-dl

    #copyrightMadness #appropriationIntellectuelle

  • Sécurité intérieure : surveiller pour protéger ?
    https://www.arte.tv/fr/videos/085429-000-A/securite-interieure-surveiller-pour-proteger

    Fondé en 1950, l’Office fédéral allemand de protection de la Constitution se veut un « système d’alerte précoce » contre les menaces pesant sur la démocratie. Accusé récemment de négliger la montée des violences imputées à l’extrême droite, comment cet organisme s’adapte-t-il ? Fondé en 1950 et s’appuyant, depuis la réunification, sur la loi de protection de la Constitution allemande de 1990, l’Office fédéral de protection de la Constitution (Bundesamt für Verfassungsschutz) se veut un "système d’alerte (...)

    #activisme #copyright #extrême-droite #Islam #surveillance

    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/085429-000-A/940x530

  • Droit voisin : Google et les médias français proches d’un accord
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/10/08/droit-voisin-google-et-les-medias-francais-proches-d-un-accord_6055229_3234.

    Après des mois de conflit, l’accord couvre le droit voisin réclamé par la presse, mais aussi des contenus pour Showcase, un nouvel espace lancé par le moteur de recherche. Le ton a changé. Après des mois, voire des années, d’épreuve de force et de déclarations martiales, Google et les représentants des médias français sont « proches d’un accord », comme ils l’ont annoncé dans un communiqué commun, mercredi 7 octobre au soir. « Ces dernières semaines ont permis de clarifier de nombreux points et de confirmer (...)

    #Google #Facebook #législation #copyright

  • Redevance pour l’indexation d’images : respect des créateurs
    https://www.wikimedia.fr/redevance-indexation-images-respect-createurs

    Comme un vieux serpent de mer, la taxe Google Image, est de retour à l’Assemblée nationale. Ce dispositif vise à imposer aux moteurs de recherche de payer une redevance pour l’indexation d’images. À la suite d’une étude du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique (CSPLA), mais sans auditions parlementaires, et au détour d’une loi fourre-tout, un amendement cherche à sortir le dispositif de l’impasse. En effet, la justice européenne avait bloqué le dispositif, peu après son adoption, en (...)

    #Google #GoogleImages #fiscalité #législation #copyright #Wikimedia #CreativeCommons

    ##fiscalité