• Chronique Copwatch, samedi 15 octobre
    http://paris.indymedia.org/spip.php?article8797

    11h18 – Trois voitures de police s’arrêtent au carrefour du boulevard de la Chapelle et de la rue Guy Patin. Au moins l’une d’elle appartient à l’unité cynophile. Un chien est sorti, sans doute pour dissuader les récalcitrants. Les autres flics, majoritairement en uniforme, mais accompagnés de trois flics en civil, se lancent à la chasse aux biffins. Le marché est déjà dispersé depuis le passage de leurs collègues la demie heure d’avant. Il s’est réinstallé timidement le long du métro, mais les vendeurs se sont très vite aperçu que les flics étaient de retour.

    Une copine est là, elle prend des photos et filme avec un appareil qu’elle porte en bandoulière. Mais elle est très vite repérée et la réaction ne se fait pas attendre. Aussitôt, quatre flics en uniforme lui tombent dessus et la contrôlent. Intimidation. Ils l’encerclent, la questionnent, cherchent à la déstabiliser : « Allez photographiez les délinquants à la goutte d’or », « Quand on vous volera votre portable, vous viendrez nous voir », puis un de flics lui lance avant de partir : « Vous allez voir, vous allez avoir affaire à moi !

    #copwatch

  • #Copwatch : mais c’est qu’il y croit le bougre ! | bluetouff
    http://reflets.info/copwatch-mais-cest-quil-y-croit-le-bougre

    Claude Guéant est un homme de conviction. Enfin c’est surtout un homme qui arrive à se convaincre tout seul que la décision du tribunal des référés de Paris va pouvoir être appliquée et que tout le foin fait autour de ce site sera sans conséquence pour les fonctionnaires qu’il prétend défendre. On pourrait presque trouver ça comique de la part du ministre si son tintamarre médiatique n’était pas devenue la première source de préjudice dans cette affaire. En offrant une telle visibilité médiatique à Copwatch, Claude Guéant a provoqué un « effet Streisand » dont les premières victimes sont les fonctionnaires de police dont l’identité est révélée sur ce site... en bref, tout le contraire de ce qu’il claironne dans la presse... étrange... pourtant Claude Guéant n’a pas pour réputation d’être la moitié d’un con. La demande initiale ne portait que sur certaines pages, seul hic, le site est accessible en HTTPS, ce qui implique qu’un filtrage ciblé des pages n’est techniquement pas

  • Le Tribunal de Grande Instance de Paris a rendu un jugement ce soir (N° RG : 11/58052) concernant le blocage d’un site de « CopWatch » français. Outre que seuls les principaux FAI ont été appelés à bloquer les URL par le Ministre de l’Intérieur, on notera que le bureau d’enregistrement, Gandi, français, était absent, alors qu’une requête auprès de celui-ci aurait soit permis d’identifier le propriétaire du domaine, ou encore de le dénoncer pour fausse identité, et donc le faire fermer peut-être même plus rapidement encore que le passage devant le juge, et très certainement pour moins cher.

    Quoi qu’il en soit, ce paragraphe a attiré mon attention dans la décision de justice, celui-ci concerne le DPI :

    JUGEMENT rendu le 14 octobre 2011
    http://dl.free.fr/rdghZJ7Os

    Que toutefois, ce système nécessite l’acquisition d’ordinateurs “Deep Packet Inspectors” destinés à analyser toutes les requêtes d’abonnés afin de déterminer si le fournisseur d’accès peut ou non les transmettre vers le site ; que les experts ont conclu que chaque fournisseur au réseau internet français se trouverait contraint de faire l’acquisition de “20 à 30 systèmes de ce type” auxquels il faudrait ajouter “au moins un site web de détournement des requêtes” ainsi que “plusieurs ordinateurs de supervision et de maintenance de ces équipements” le tout pour un coût de 10 000 euros auquel s’ajouterait le coût de la maintenance et de la surveillance de ces matériels soit 20 % de l’investissement initial ; que par ailleurs, la mise en place d’une telle mesure serait de l’ordre de six mois à un an ; qu’enfin , au delà de ces considérations de coûts et de délais, les experts ont également souligné que l’analyse du contenu des equêtes de tous les internautes que requiert cette mesure pose une difficulté liée à la protection des libertés individuelles ;

    #dpi #fai #faisabilité #justice #tribunal #censure #filtrage #france #estimation #coût #copwatch #internet

  • Claude Guéant demande aux FAI de bloquer CopWatch
    http://www.numerama.com/magazine/20090-claude-gueant-demande-aux-fai-de-bloquer-copwatch.html

    La place Beauvau, qui est loin d’apprécier l’ampleur que prend le mouvement CopWatch, souhaite obtenir le blocage immédiat du site par les fournisseurs d’accès à Internet. Le ministère a déposé en ce sens un référé auprès du tribunal de grande instance de Paris.

    Pour souligner l’urgence de la situation, le ministère de l’Intérieur a opté pour un référé d’heure à heure. Cela signifie que l’évènement nécessite de ne pas respecter les délais normaux de convocation à l’audience. Dans le collimateur des services de Claude Guéant se trouvent plusieurs « pages diffamatoires et injurieuses » que le gouvernement veut filtrer.

    La bonne nouvelle c’est que l’effet streisand est déclenché et que CopWatch est en train d’être mirroiré dans tous les sens :) Lulz

    wget -r —mirror —no-parent —convert-links -c —no-check-certificate -w 2 https://copwatchnord-idf.org

    #copwatch #streisand #telecomix #gueant #censure

  • Police monitor beaten in back of police van : Network for Police Monitoring
    http://networkforpolicemonitoring.org.uk/?p=349

    Independent police monitor punched and kicked to the head and legs in back of police van, while monitoring policing of disturbances.
    The Network for Police Monitoring will make a complaint to the Metropolitan police after one of its volunteers was arrested and beaten by police while monitoring the policing of disturbances in Enfield on the night of Sunday 7th August.
    Along with two others, Taherali Gulamhussein was stopped and searched by police under section 60 powers, which gives them the right to search for weapons. The police found no weapon, nor any other item that gave them cause for concern. Despite this he was arrested and subsequently beaten in the back of a police van.
    Taherali has described how, in the course of the search, he was kicked and punched in the chest and thigh, and that his head was smashed against a wall.
    He has also said that after being arrested and placed in the police van he was held down and kicked and punched repeatedly to the face, head and legs. He was left with cuts and abrasions across his face, a suspected fractured nose, bleeding lips, and a sprained thigh muscle. He was held for three hours, and afterwards received treatment for his injuries at hospital.
    Taherali and two colleagues were in Enfield to monitor the policing of disturbances in the town and neighbouring areas.
    “Things were quiet, and we were walking down the street towards our car”, said one of the police monitors present, “but as we walked by the side of a police van, there was suddenly mayhem.”
    “The three of us were wrestled to the ground, handcuffed and searched. It was never made clear why Taher was arrested. The only possible reason I can see is that, while I was carrying identification, he was not. I think he was arrested just so they could find out who he was. That is not a lawful reason for arrest when they had no reason to think that we had done anything wrong.”
    “The next time I saw Taherali, it was obvious he had been beaten. His face and forehead were cut and bruised, and he was bleeding around his nose and mouth. The question is, if the police felt they could get away with beating up one young black man in the back of their van, how many other times have they done it? And they wonder why there is such anger towards the police?”
    Taherali said “Most black people and young people have their personal stories of this violent racist, ageist aggression. The riots that have happened must be seen in this context, and the context tackled full on.”
    The Network for Police Monitoring has said that it is unacceptable that one of its monitors was treated in this way, and that they will be asking for a full explanation and apology

    #UKriots #Copwatcher