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#copyfraud

  • @hlc
    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY 2/06/2019
    2
    @simplicissimus
    @02myseenthis01
    2

    La directive Copyright mettra-t-elle fin au Copyfraud ? – – S.I.Lex –
    ▻https://scinfolex.com/2019/06/01/la-directive-copyright-mettra-t-elle-fin-au-copyfraud

    https://scinfolex.files.wordpress.com/2019/06/titien.jpg

    Une première consécration positive du domaine public

    Cet article 14 a une importance ne serait-ce que sur le plan symbolique, car il s’agit de la première reconnaissance positive de la notion de domaine public dans l’ordre juridique européenne. Aujourd’hui, le domaine public n’existe en effet « qu’en creux » dans les textes relatifs au droit d’auteur : on déduit son existence du fait que la durée des droits est limitée dans le temps. Mais n’étant pas explicitement nommé, le domaine public ne bénéficie pas de protection particulière, ce qui permet aux pratiques de Copyfraud de proliférer.

    Avec l’article 14, les choses sont susceptibles de changer, puisque le texte interdit de faire « renaître » un droit d’auteur ou des droits voisins sur une oeuvre appartenant au domaine public, à moins d’y avoir apporté des éléments originaux (et donc réalisé ce que l’on appelle une oeuvre dérivée). C’est un principe que l’on trouvait déjà affirmé dans le Manifeste pour le Domaine Public, publié en 2010 par le réseau COMMUNIA :

    Ce qui est dans le domaine public doit rester dans le domaine public. Le contrôle exclusif sur les œuvres du domaine public ne doit pas être rétabli en revendiquant des droits exclusifs sur les reproductions fidèles des œuvres ou en utilisant des mesures techniques de protection pour limiter l’accès aux reproductions fidèles de ces œuvres.

    On notera cependant que le champ de l’article 14 est restreint puisqu’il ne s’applique qu’aux oeuvres des arts visuels (dessin, peinture, photographie, sculpture, design, et d’autres choses encore). On aurait pu imaginer un mécanisme universel de protection du domaine public, couvrant aussi la musique, le cinéma, la littérature, etc., mais telle n’a pas été la volonté du législateur européen.

    Ce qui nous est dit ci-dessus en substance, c’est que la BnF ne s’appuie pas, comme le fait la RMN, sur le droit d’auteur pour faire payer les réutilisations commerciales des reproductions d’oeuvres, mais sur le droit des données publiques. Elle ne revendique pas le fait d’avoir produit de « nouvelles oeuvres » en numérisant ses collections, mais de générer des informations qui, en vertu de la loi dite Valter de 2016, peuvent donner lieu à l’établissement de redevances de réutilisation lorsqu’elles sont produites par des institutions culturelles.

    Or à première vue, l’article 14 va rester sans effet sur cette forme particulière de copyfraud. Pire encore, il suffirait en théorie à la RMN d’adopter la même stratégie que la BnF et de substituer à son copyright douteux une référence à la loi Valter pour se mettre à l’abri de l’article 14 et poursuivre son business as usual…

    Si l’on en restait là, les perspectives pour le domaine public serait assez peu réjouissantes, mais il est heureusement possible d’avoir une autre lecture de l’article 14.

    #Domaine_public #Copyfraud

    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY
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  • @hlc
    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY 25/09/2018
    3
    @biggrizzly
    @ericw
    @02myseenthis01
    3

    Sony Finally Admits It Doesn’t Own Bach and It Only Took a Bunch of Public Pressure | Electronic Frontier Foundation
    ▻https://www.eff.org/takedowns/sony-finally-admits-it-doesnt-own-bach-and-it-only-took-public-pressure

    https://www.eff.org/files/eff-og.png

    Toujours plus fabuleux le copyfraud...

    Here’s the thing about different people playing the same piece of music: sometimes, they’re going to sound similar. And when music is by a composer who died 268 years ago, putting his music in the public domain, a bunch of people might record it and some of them might put it online. In this situation, a combination of copyright bots and corporate intransigence led to a Kafkaesque attack on music.

    Musician James Rhodes put a video of himself playing Bach on Facebook. Sony Music Entertainment claimed that 47 seconds of that performance belonged to them. Facebook muted the video as a result.

    So far, this is stupid but not unusually stupid in the world of takedowns. It’s what happened after Rhodes got Sony’s notice that earned it a place in the Hall of Shame.

    One argument in favor of this process is that there are supposed to be checks and balances. Takedown notices are supposed to only be sent by someone who owns the copyright in the material and actually believes that copyright’s been infringed. And if a takedown notice is wrong, a counter-notice can be sent by someone explaining that they own the work or that it’s not infringement.

    Counter-notices have a lot of problems, not the least of which is that the requirements are onerous for small-time creators, requiring a fair bit of personal information. There’s always the fear that, even for someone who knows they own the work, that the other side will sue them anyway, which they cannot afford.

    Rhodes did dispute the claim, explaining that “this is my own performance of Bach. Who died 300 years ago. I own all the rights.” Sony rejected this reasoning.

    While we don’t know for sure what Sony’s process is, we can guess that a copyright bot, or a human acting just as mechanically, was at the center of this mess. A human doing actual analysis would have looked at a video of a man playing a piece of music older than American copyright law and determined that it was not something they owned. It almost feels like an automatic response also rejected Rhodes’ appeal, because we certainly hope a thoughtful person would have received his notice and accepted it.

    Rhodes took his story to Twitter, where it picked up some steam, and emailed the heads of Sony Classical and Sony’s public relations, eventually getting his audio restored. He tweeted “What about the thousands of other musicians without that reach…?” He raises a good point.

    None of the supposed checks worked. Public pressure and the persistence of Rhodes was the only reason this complaint went away, despite how the rules are supposed to protect fair use and the public domain.

    How many more ways do we need to say that copyright bots and filters don’t work? That mandating them, as the European Union is poised to do, is dangerous and shortsighted? We hear about these misfires roughly the same way they get resolved: because they generate enough noise. How many more lead to a creator’s work being taken down with no recourse?
    Original Title of Threatened Content:
    Bach! From his 1st Partita
    Original location:
    ▻https://www.facebook.com/jamesrhodespiano/videos/232063150806956
    Date of threat or takedown:
    September 4, 2018

    #Domaine_public #Sony #Bach #Copyfraud

    • #sony music entertainment
    • #James Rhodes
    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY
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  • @lydie
    Lydie @lydie CC BY 26/10/2017
    1
    @bce_106_6
    1

    L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert mérite mieux qu’un Copyfraud ! | SavoirsCom1
    ▻http://www.savoirscom1.info/2017/10/lencyclopedie-de-diderot-et-dalembert-merite-mieux-quun-copyfraud

    Le collectif SavoirsCom1 regrette cependant que ce document emblématique de la philosophie des Lumières fasse l’objet d’un copyfraud (une revendication abusive de droits d’auteur) neutralisant les libertés de réutilisation offertes par le domaine public.
    Les conditions de réutilisation du site indiquent en effet que plusieurs licences Creative Commons ont été appliquées sur les différentes couches constitutives de ce projet, dont certaines sont valables et d’autres abusives

    #copyfraud #EncyclopédieDiderot

    Lydie @lydie CC BY
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  • @lydie
    Lydie @lydie CC BY 16/10/2015
    3
    @stephane
    @gastlag
    @martin
    3

    La vaste blague Images d’art — Medium
    ▻https://medium.com/@symac/la-vaste-blague-images-d-art-644e83124136

    Lydie @lydie CC BY
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 16/10/2015

      https://cdn-images-1.medium.com/max/800/1*UkUPhEyE8XQBj8yo2T6FTw.jpeg

      Et commençons par l’élément le plus critique, comment peut-on, en 2015, espérer faire rayonner la France en proposant des images de 768 pixels par 650 ? Pour donner un ordre d’idée et sans entrer dans des considérations techniques sur ce qu’est une résolution d’image, cela correspond à un demi écran du dernier iPhone ! Et très concrètement, cela s’illustre par la comparaison suivante pour La liberté guidant le peuple d’Eugène Delacroix proposée par Gallorum sur twitter. Ce rayonnement international est un peu flou…

      Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @stephane
      Stéphane Bortzmeyer @stephane CC BY-SA 19/10/2015

      On peut aussi noter que le domaine est mal signé avec #DNSSEC et donc inaccessible depuis les gens qui utiisent un résolveur DNS validant (Free, Google). ▻https://zonemaster.net/test/40381 ▻http://dnsviz.net/d/images-art.fr/ViTnig/dnssec

      Ce problème est désormais réparé. Leçons en ▻http://www.bortzmeyer.org/dnssec-qui-est-coupable.html

      Stéphane Bortzmeyer @stephane CC BY-SA
    • @stephane
      Stéphane Bortzmeyer @stephane CC BY-SA 19/10/2015

      #copyfraud #copyright_madness #culture

      Stéphane Bortzmeyer @stephane CC BY-SA
    • @gastlag
      Gastlag @gastlag CC BY-SA 26/10/2015

      à comparer aux musées nationaux norvégiens ▻http://seenthis.net/messages/421876

      Gastlag @gastlag CC BY-SA
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  • @reka
    Reka @reka CC BY-NC-SA 18/08/2014
    3
    @02myseenthis01
    @moderne
    @geneghys
    3

    « Happy Birthday To You » : Warner ne veut pas lâcher sa machine à sous - Le nouvel Observateur

    ▻http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2014/08/17/happy-birthday-to-you-warner-veut-lacher-machine-a-sous-254251

    Elle est la chanson anglophone la plus connue selon le Livre Guinness des records. Pourtant, « Happy Birthday To You » n’est jamais tombé dans le domaine public. C’est la Warner qui, depuis qu’elle a obtenu les droits du morceau en 1990, empoche environ 2 millions de dollars par an de royalties.

    Dès qu’elle est fredonnée dans un film, dans un concert, à la radio ou à la télévision, dans l’une de ses trente-quatre traductions officielles, la machine à sous se met en route.

    Depuis cinq ans, plusieurs recours en justice tentent de prouver que la major aurait abusé du droit américain. En vain pour le moment. Pourtant, les arguments sont rodés et les plaidoiries bien ficelées.

    #copyfraud #biens_publics

    • #USD
    Reka @reka CC BY-NC-SA
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  • @romaine
    Romaine Lubrique @romaine PUBLIC DOMAIN 31/05/2014
    1
    @fil
    1

    Avons décidé d’être un peu plus pro-actifs sur notre compte SeenThis (pis c’est reposant ici par rapport à TW, FB...)

    Romaine Lubrique @romaine PUBLIC DOMAIN
    • @fil
      Fil @fil 31/05/2014

      et #libre !

      Fil @fil
    • @thibnton
      tbn @thibnton PUBLIC DOMAIN 1/06/2014

      excellent ! Ces tags sont bien fournis : #domaine_public #droit_d'auteur #copyfraud #copyright #copyright_madness

      tbn @thibnton PUBLIC DOMAIN
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 1/06/2014

      et #sympa

      Reka @reka CC BY-NC-SA
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  • @diffractions
    diffractions @diffractions CC BY-SA 27/05/2013

    La Danse de PI : #domaine_public, #copyfraud, licences libres
    ▻http://diffractions.info/2013-05-22-la-danse-de-pi-domaine-public-copyfraud-licences-libres

    Calimaq en avait parlé sur son excellent blog, S.C.I.Lex, de cet étrange histoire, où se baladait dans un autre monde une jeune oiselle partant à la rencontre d’un magicien. Cet...

    #numérique #société #droit_d'auteur #ladansedepi #propriété_intellectuelle

    diffractions @diffractions CC BY-SA
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 9/05/2013
    5
    @monolecte
    @lydie
    @02myseenthis01
    @7h36
    5

    L’Etat escroque-t-il les écrivains ? - Bibliobs avec Le Nouvel Observateur
    ►http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20130506.OBS8311/relire-l-etat-escroque-t-il-les-ecrivains.html

    Cavanna l’a appris par une amie : douze de ses livres, parus dans les années 1980 et 1990 chez des éditeurs comme Belfond ou Albin Michel, pourront dès 2014 être commercialisés sous forme numérique, sans que personne lui demande son avis.

    Le web littéraire bruit de sinistres accusations proférées par des gens qui, eux, utilisent très bien internet. Il ne leur a pas échappé qu’on peut, depuis le 21 mars sur le site de la BnF, consulter par mots-clés une première liste de 60.000 livres « indisponibles ». Un collectif d’auteurs, le Droit du Serf, parle de « piratage officiel et général des oeuvres littéraires du XXe siècle ». Même Pierre Assouline, qui ironisait l’an passé sur les méfiants, a fini par les rejoindre : L’idée générale est louable, mais le principe du ’’Qui ne dit mot consent’’ est moralement inacceptable. »

    Le malaise est palpable. Le procédé contredit tous les canons du #droit_d'auteur. La loi offre des droits d’exploitation numérique à des éditeurs qui ne les possèdent pas, puisque leurs contrats datent d’avant les liseuses. Ceux-ci espèrent avoir mis la main sur un pactole. « Nous allons redécouvrir des livres passionnants, se réjouit Vincent Montagne. Imaginez par exemple tout ce qui est sorti sur la guerre d’Algérie dans les années 1960 ! On croit vraiment qu’on va trouver de l’or en barre, sinon on ne prendrait pas un tel risque financier. »

    La loi au service des éditeurs ?

    #édition #livre_numérique #indisponibles

    • #Albin Michel
    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @bp314
      bp314 @bp314 PUBLIC DOMAIN 9/05/2013

      à noter : le mouvement d’appropriation gouvernementale d’une rente pécuniaire sur le domaine public est international. Voir par exemple au RU « l’Instagram Act » (p.e. ▻http://www.theregister.co.uk/2013/04/29/err_act_landgrab ) .

      Comme dans le précédent historique d’HADOPI, nous voyons donc des gouvernements agissant comme sur ordre de concert déployer une stratégie économique clairement conçue hors de la vue des citoyens.

      Ceci dit, tant que cela ne concerne guère que les rentes des inutiles troubadours du capital, qui s’en plaindra ? Après tout, il n’est que temps qu’ils goûtent à leur tour aux joies de l’exploitation.

      bp314 @bp314 PUBLIC DOMAIN
    • @thibnton
      tbn @thibnton PUBLIC DOMAIN 10/05/2013

      #relire #copyfraud #domaine_public

      tbn @thibnton PUBLIC DOMAIN
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  • @thibnton
    tbn @thibnton PUBLIC DOMAIN 24/03/2013
    5
    @fil
    @reka
    @loloster
    @odilon
    5
    @calimaq @stephane

    La BnF, Guy #Debord et le spectacle schizophrène du droit d’auteur - BodySpaceSociety
    ►http://www.bodyspacesociety.eu/2013/03/23/la-bnf-guy-debord-et-le-spectacle-schizophrene-du-droit-dauteur

    des responsables de la communication externe de la BnF, qui n’ont visiblement pas apprécié mon initiative de prendre quelques photos pour les publier éventuellement sur mon fil Twitter et sur mon blog.

    http://www.larevuedesressources.org/IMG/arton39.png
    https://fbcdn-sphotos-h-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/525033_10200857533022310_1454014935_n.jpg

    Où il est question de #ReLire ▻http://relire.bnf.fr/accueil #copyfraud #oeuvres_indisponibles pas dans le #domaine_public etc.

    Analyse de la loi sur la #numérisation des #livres indisponibles du XXe siècle
    ▻http://www.sgdl.org/component/content/article/1142-analyse-de-la-loi-sur-les-livres-indisponibles-du-xxe-siecle
    Le billet de l’immanquable @calimaq
    ►http://scinfolex.wordpress.com/2013/03/24/de-la-loi-sur-les-indisponibles-a-la-base-relire-la-blessure-li
    Auteurs, contre l’État voleur, réclamez vos droits ! (tribune de F. Bon)
    ▻http://www.actualitte.com/tribunes/auteurs-contre-l-etat-voleur-reclamez-vos-droits-1954.htm
    Enfin, un autre billet déjà signalé par @stephane qui va dans un autre sens :
    Le droit de ReLIRE
    ►http://www.figoblog.org/node/2013

    Pas encore bien saisi tous les enjeux, mais cette fois on est moins dans le combat en faveur des #communs que dans la défense du #droit_d'auteur face à la politique intermédiaire de « gestion collective » mise en place par la #BnF pour gagner des sous.

    Pour P. Aigrain, symptôme de la corruption des institutions
    ►http://paigrain.debatpublic.net/?p=6827

    • #Twitter
    • #Guy Debord
    tbn @thibnton PUBLIC DOMAIN
    • @fil
      Fil @fil 24/03/2013

      ces gens sont soit des imbus soit des poltrons ; je penche pour la seconde hypothèse — même si elle n’est pas incompatible avec la première !

      Fil @fil
    • @thibnton
      tbn @thibnton PUBLIC DOMAIN 29/03/2013
      @hubertguillaud

      @hubertguillaud ►http://lafeuille.blog.lemonde.fr/2013/03/28/relire-le-pillage-du-droit-dauteur-organise

      tbn @thibnton PUBLIC DOMAIN
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 29/03/2013

      J’aime bien ce passage du billet :

      Dans la suite de notre échange, elle propose de m’envoyer quelques visuels disponibles pour la presse. (Inutile de lui préciser que je ne suis pas « la presse ». Je suis un chercheur universitaire et mon blog et mon fil Twitter sont des outils de veille scientifique, où je commente des objets et des événements en portant un regard autonome, et non pas en véhiculant les contenus multimédias ou en calquant les propos préparés à l’avance par les services des relations publiques).

      [...]

      Non, cette nécessité se justifie désormais par le besoin de la BnF de commercialiser la culture. D’où la volonté d’empêcher la libre circulation sur Internet d’images produites de manière autonome (sans tatouage numérique ni légende « tous droits réservés » des photos de presse). Cette dernière risquerait de dissuader d’éventuels visiteurs à passer par la boutique des souvenirs en sortant de l’exposition, pour acheter les cartes postales des œuvres qu’ils n’auront pas pu prendre en photo…

      Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 29/03/2013

      #droit-auteur #bien-public #service-public #open-sources #sources-ouvertes

      Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @thibnton
      tbn @thibnton PUBLIC DOMAIN 31/03/2013

      tout ce que Debord “dénonce” violemment des effets de la marchandisation des actes de la vie culturelle, on le lui fait subir en grandes pompes : ses notes de lectures en pattes de mouche illisibles pour les autres sont exposées comme des trophées aux yeux écarquillés des lecteurs (plus que des spectateurs nous y sommes des lecteurs, iconoclasme situationniste oblige), ses films sont projetés selon le dispositif habituel des expositions (bancs inconfortables, recoins obscurs, diffusion en boucle) – si ce n’est que des projections sont en dehors de l’expo et gratuites – les lettres de sa main, écrites dans le feu de l’action tactique, deviennent, sous la cloche de verre, les traditionnels fétiches reliquaires de l’homme de Lettres honoré, et sa pensée brève, étalée initialement en graffitis censés interpeller l’ouvrier comme le cadre commercial, devient le spectacle détaché de sa propre profération in situ, dans un cadre feutré où les flâneurs benjaminiens viennent la feuilleter négligemment. Cerise sur le gâteau, deux appariteurs charmants (vraiment) sillonnent les allées de l’expo à grande vitesse et avec agilité pour empêcher les photographes amateurs de saisir des souvenirs personnels…
      ▻http://culturevisuelle.org/parergon/archives/1889

      Et puis pour compléter la revue de presse, le papier du Monde au titre énervant :
      À chacun son Debord
      ▻http://abonnes.lemonde.fr/culture/article/2013/03/21/a-chacun-son-debord_1852103_3246.html

      Celui de Télérama :
      Guy Debord un regard radical sur notre société
      ▻http://www.telerama.fr/livre/guy-debord-un-regard-radical-sur-notre-societe,95039.php

      Celui de Libé :
      Guy Debord, pensée classée
      ▻http://www.liberation.fr/culture/2013/03/26/guy-debord-pensee-classee_891491

      tbn @thibnton PUBLIC DOMAIN
    • @thibnton
      tbn @thibnton PUBLIC DOMAIN 20/04/2013

      Et voilà :) #shameless
      ▻http://www.franceculture.fr/emission-une-vie-une-oeuvre-guy-debord-1931-1994-2013-04-20
      ▻http://rf.proxycast.org/m/media/296096201420.mp3?c=culture&p=UNE+VIE+UNE+OEUVRE_10471&l3=20130420&l4=&

      tbn @thibnton PUBLIC DOMAIN
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  • @sammyfisherjr
    SammyFisherJr @sammyfisherjr CC BY-NC-SA 13/01/2013
    4
    @goom
    @reka
    @rumor
    @oeil_de_chat
    4

    L’inverse du piratage, c’est le copyfraud, et on n’en parle pas | Hotel Wikipedia | Rue89 Les blogs
    ►http://blogs.rue89.com/les-coulisses-de-wikipedia/2012/10/14/linverse-du-piratage-cest-le-copyfraud-et-personne-nen-parle

    Le #copyfraud a été défini il y a quelques années par un juriste américain, Jason Mazzone. En 2006, il y consacre une analyse approfondie dans le New York University Law Review. Le copyfraud regroupe quatre infractions définies, plus ou moins explicitement, dans la plupart des législations européennes et américaines :

    la fausse déclaration de possession d’un contenu tombé dans le domaine public ;
    la prétention à imposer des restrictions d’utilisation non prévues par la loi ;
    la prétention à privatiser un contenu en arguant de la détention d’une copie ou d’une archive de ce contenu ;
    la prétention à privatiser un contenu tombé dans le domaine public en le diffusant sous un nouveau support.

    SammyFisherJr @sammyfisherjr CC BY-NC-SA
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  • @0gust1
    0gust1 @0gust1 CC BY-NC 13/01/2013
    1
    @fil
    1

    ►https://thepiratebay.se/torrent/6554331

    via @thsutton

    Several years ago I came into possession, through rather boring and lawful means, of a large collection of JSTOR documents.

    These particular documents are the historic back archives of the Philosophical Transactions of the Royal Society, a prestigious scientific journal with a history extending back to the 1600s.

    The portion of the collection included in this archive, ones published prior to 1923 and therefore obviously in the public domain, total some 18,592 papers and 33 gigabytes of data.

    The documents are part of the shared heritage of all mankind, and are rightfully in the public domain, but they are not available freely. Instead the articles are available at $19 each—for one month’s viewing, by one person, on one computer. It’s a steal. From you.

    #copyfraud, voir : ►http://seenthis.net/messages/107455

    This archive contains 18,592 scientific publications totaling 33GiB, all from Philosophical Transactions of the Royal Society and which should be available to everyone at no cost, but most have previously only been made available at high prices through
    paywall gatekeepers like JSTOR.

    Limited access to the documents here is typically sold for $19 USD per article, though some of the older ones are available as cheaply as $8. Purchasing access to this collection one article at a time would cost hundreds of thousands of dollars.

    Also included is the basic factual metadata allowing you to locate works by title, author, or publication date, and a
    checksum file to allow you to check for corruption.

    I’ve had these files for a long time, but I’ve been afraid that if I published them I would be subject to unjust legal harassment by those who profit from controlling access to these works.

    I now feel that I’ve been making the wrong decision.

    On July 19th 2011, Aaron Swartz was criminally charged by the US Attorney General’s office for, effectively, downloading too many academic papers
    from JSTOR.

    Academic publishing is an odd system—the authors are not paid for their writing, nor are the peer reviewers (they’re just more unpaid academics), and in some fields even the journal editors are unpaid. Sometimes the authors must even pay the publishers.

    And yet scientific publications are some of the most outrageously expensive pieces of literature you can buy. In the past, the high access fees supported the costly mechanical reproduction of niche paper journals, but online distribution has mostly made this function obsolete.

    As far as I can tell, the money paid for access today serves little significant purpose except to perpetuate dead business models. The “publish or perish” pressure in academia gives the authors an impossibly weak negotiating position, and the existing system has enormous inertia.

    ...

    #JSTOR #TPB #Aaron_Swartz #Greg_Maxwell #publication #science

    0gust1 @0gust1 CC BY-NC
    • @thibnton
      tbn @thibnton PUBLIC DOMAIN 14/01/2013

      #open_access
      Recherche publique, revues privées
      ►http://www.monde-diplomatique.fr/2012/12/MONVOISIN/48501

      tbn @thibnton PUBLIC DOMAIN
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  • @togram
    togram @togram 16/10/2012
    2
    @fil
    @stephane
    2

    L’inverse du piratage : le #copyfraud.

    ►http://blogs.rue89.com/les-coulisses-de-wikipedia/2012/10/14/linverse-du-piratage-cest-le-copyfraud-et-personne-nen-parle

    Un article intéressant et assez alarmant sur la confiscation par le privé de données publiques !

    #domainepublic #copyright #piratage

    togram @togram
    • @fil
      Fil @fil 18/10/2012

      Le piratage ne cesse de défrayer la chronique, mais curieusement, on parle beaucoup moins du phénomène inverse : le « copyfraud » ou fraude de copyright. Il ne s’agit pas de diffuser indéfiniment une œuvre protégée, mais au contraire d’effectuer une fausse déclaration de droit d’auteur entraînant la protection frauduleuse d’un contenu librement accessible.

      Le copyfraud est sans doute aussi répandu que le piratage. Cependant, les contrevenants sont rarement, voire jamais condamnés. Il faut dire que certains d’entre eux ont pignon sur rue : le Times britannique, la Réunion des #musées nationaux, la Bibliothèque nationale de France, un département français…

      Fil @fil
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