• Cinéma coréen : « Hail to Hell » de Lim Oh-jeong, le suicide n’est pas une option - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2023/12/18/cinema-coree-du-sud-hail-to-hell-lim-oh-jeong-suicide-pas-option

    Alors que le niveau des élèves français dégringole au classement Pisa et que nombre de politiques s’en émeuvent, certains sont tentés de s’inspirer des « bons résultats » des élèves coréens. Ce serait oublier que la Corée du Sud est aussi le pays développé du monde où l’on se suicide le plus, à commencer par les jeunes et leurs enseignants. C’est qu’en Corée du Sud, la pression à la réussite est énorme. Les enfants multiplient les cours du soir, parfois jusque 23 heures, pour ne pas compromettre une future réussite économique bien souvent fantasmée. Dans ces conditions de tensions extrêmes, nombreux sont les cas de harcèlements qui, régulièrement, se terminent en suicide. C’est le cas pour Na-mi et Sun-woo, les deux personnages principaux de Hail to Hell, deux jeunes filles harcelées au lycée qui ont décidé de se suicider ensemble avant de changer d’avis et de préparer leur vengeance contre leur tourmenteuse en cheffe, Chae-lin. Grâce au Festival du Film Coréen à Paris, Asialyst av pu rencontrer la réalisatrice de Hail to Hell, Lim Oh-jeong.

    #cinéma #Corée_du_sud

  • L’augmentation du #chiffre_d’affaires issu des ventes d’#armes du Top 100 du #SIPRI impactée par des défis de production et des carnets de commandes remplis

    Le chiffre d’affaires issu des #ventes_d’armes et de services à caractère militaire par les 100 plus grandes entreprises d’#armement s’élève à 597 milliards de dollars en 2022, soit 3,5 % de moins qu’en 2021 en termes réels, alors même que la demande a fortement augmenté. C’est ce que révèlent les nouvelles données publiées aujourd’hui par le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI).

    Cette diminution s’explique principalement par la baisse du chiffre d’affaires issu des ventes d’armes des plus grandes entreprises américaines. Le chiffre d’affaires a augmenté de manière significative en Asie, Océanie et au Moyen-Orient. Les commandes en cours et la multiplication de nouveaux contrats laissent présager que le chiffre d’affaires mondial issu des ventes d’armes pourrait augmenter de manière significative au cours des prochaines années.

    La demande en armement augmente mais la #production reste à la traîne

    L’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie et les tensions géopolitiques dans le monde ont provoqué une forte augmentation de la demande d’armes et d’équipements militaires en 2022. Cependant, malgré de nouvelles commandes, de nombreuses entreprises d’armement américaines et européennes n’ont pas pu augmenter de manière significative leur capacité de production en raison de difficultés de recrutement, de flambée des coûts et de perturbations dans les chaînes d’approvisionnement exacerbées par la #guerre_en_Ukraine. En outre, les pays ont passé de nouvelles commandes en fin d’année et en raison du décalage entre les commandes et la production, l’augmentation de la demande ne s’est pas reflétée dans le chiffre d’affaires de ces entreprises en 2022.

    « De nombreuses entreprises d’armement ont été confrontées à des obstacles pour adapter leur production en vue d’une guerre de haute intensité », souligne Dr Lucie Béraud-Sudreau, directrice du programme Dépenses militaires et Production d’armes du SIPRI. « Toutefois, de nouveaux contrats ont été signés notamment pour des #munitions, ce qui devrait se traduire par une hausse du chiffre d’affaires en 2023 et au-delà. » Contrairement aux plus grands fournisseurs américains et européens, les entreprises d’Asie, d’Océanie et du Moyen-Orient ont vu leur chiffre d’affaires issu des ventes d’armes augmenter de manière significative en 2022, démontrant ainsi leur capacité à répondre à une demande accrue dans des délais plus courts. Cela est particulièrement vrai dans les pays où les entreprises disposent de capacités de fabrication réactives et compétitives, comme #Israël et la #Corée_du_Sud, et dans ceux où les entreprises ont tendance à s’appuyer sur des chaînes d’approvisionnement courtes.

    Aux États-Unis, le chiffre d’affaires issu des ventes d’armes chute en raison de problèmes de production

    Le chiffre d’affaires issu des ventes d’armes des 42 entreprises américaines du Top 100 a chuté de 7,9 % pour atteindre 302 milliards de dollars en 2022. Il représente 51 % du chiffre d’affaires total issu des ventes d’armes du Top 100. Sur les 42 entreprises américaines, 32 ont enregistré une baisse de leur chiffre d’affaires sur un an, citant le plus souvent des problèmes persistants dans la chaîne d’approvisionnement et des pénuries de main-d’œuvre résultant de la pandémie de Covid-19.

    « On constate un afflux de nouvelles commandes liées à la guerre en Ukraine et certaines grandes entreprises américaines, dont #Lockheed_Martin et #Raytheon_Technologies, ont reçu de nouvelles commandes en conséquence », précise Dr Nan Tian, chercheur principal au SIPRI. « Cependant, en raison des carnets de commandes déjà existants de ces entreprises et des difficultés à augmenter leur capacité de production, les revenus générés par ces nouvelles commandes ne se refléteront dans les comptes de l’entreprise probablement que d’ici deux à trois ans. »

    L’#Asie surpasse l’#Europe tirée par un phénomène de #modernisation_militaire

    Le chiffre d’affaire issu des ventes d’armes des 22 entreprises d’Asie et d’Océanie répertoriées dans le classement a augmenté de 3,1 % pour atteindre 134 milliards de dollars en 2022. Il s’agit de la deuxième année consécutive où le chiffre d’affaires issu des ventes d’armes des entreprises du Top 100 situées en Asie et en Océanie est supérieur à celui des entreprises situées en Europe.

    « La demande intérieure et l’appui sur des fournisseurs locaux ont protégé les entreprises d’armement asiatiques des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement en 2022 », explique Xiao Liang, chercheur au programme Dépenses militaires et Production d’armes du SIPRI. « Les entreprises en #Chine, en #Inde, au #Japon et à Taïwan ont toutes bénéficié d’investissements gouvernementaux soutenus dans le cadre des programmes de modernisation militaire. »

    Le #chiffre_d’affaires combiné des quatre entreprises sud-coréennes du Top 100 a chuté de 0,9 %, principalement en raison d’une baisse de 8,5 % enregistrée par le plus grand producteur d’armes du pays, #Hanwha_Aerospace. Deux entreprises sud-coréennes ont enregistré une augmentation de leur chiffre d’affaires, notamment #LIG_Nex1. Les entreprises sud-coréennes devraient connaître un accroissement de leur chiffre d’affaires dans les années à venir en raison d’une augmentation des commandes enregistrées après la signature d’importants contrats d’armement avec la Pologne et les Émirats arabes unis.

    Augmentation modeste du chiffre d’affaires en Europe alors que la demande liée à l’Ukraine commence à affluer

    Le chiffre d’affaires issu des ventes d’armes des 26 entreprises du Top 100 basées en Europe a augmenté de 0,9 % pour atteindre 121 milliards de dollars en 2022.

    « La guerre en Ukraine a entraîné une demande de matériel adapté à une guerre d’usure, comme les munitions et les véhicules blindés. De nombreux producteurs européens ont vu leur chiffre d’affaires augmenter », souligne Lorenzo Scarazzato, chercheur au programme Dépenses militaires et Production d’armes du SIPRI. « Il s’agit notamment d’entreprises basées en #Allemagne, en #Norvège et en #Pologne. Par exemple, la société polonaise #PGZ a augmenté son chiffre d’affaires de 14 %, bénéficiant du programme accéléré de modernisation militaire que le pays poursuit. »

    Les sociétés transeuropéennes #Airbus et #KNDS comptent parmi les principales sources d’augmentation du chiffre d’affaires issu des ventes d’armes en Europe, en grande partie grâce aux livraisons effectuées sur des commandes de longue date.

    Les entreprises turques mènent une augmentation significative du chiffre d’affaires issu des ventes d’armes au Moyen-Orient

    Le Moyen-Orient a connu la plus forte augmentation en pourcentage du chiffre d’affaires issu des ventes d’armes de toutes les régions en 2022. Les sept entreprises basées au Moyen-Orient figurant dans le Top 100 ont enregistré une augmentation substantielle. Leur chiffre d’affaires combiné de 17,9 milliards de dollars représente une augmentation de 11 % sur un an. Le chiffre d’affaires combiné des quatre entreprises turques a atteint 5,5 milliards de dollars, soit 22 % de plus qu’en 2021. Le chiffre d’affaires combiné des trois entreprises israéliennes du Top 100 a atteint 12,4 milliards de dollars en 2022, soit une augmentation de 6,5 % par rapport à 2021.

    « Les entreprises du Moyen-Orient spécialisées dans des produits moins sophistiqués sur le plan technologique ont pu augmenter leur production plus rapidement afin de répondre à l’augmentation de la demande », précise Dr Diego Lopes da Silva, chercheur principal au SIPRI. « L’exemple le plus frappant est celui de #Baykar, en Turquie, producteur du #drone #Bayraktar_TB-2. Baykar est entré dans le Top 100 pour la première fois en raison de l’augmentation de son chiffre d’affaires issu des ventes d’armes de 94 %, soit le taux d’augmentation le plus rapide de toutes les entreprises du classement. »

    Autres développements notables

    - En 2022, la Chine représente la deuxième plus grande part du chiffre d’affaires par pays du Top 100, soit 18 %. Le chiffre d’affaires issu des ventes d’armes combiné des huit entreprises d’armement chinoises du Top 100 a augmenté de 2,7 % pour atteindre 108 milliards de dollars.
    - Le chiffre d’affaires issus des ventes d’armes des sept entreprises britanniques dans le Top 100 ont augmenté de 2,6 % pour atteindre 41,8 milliards de dollars, soit 7,0 % du total.
    - En raison du manque de données, seules deux entreprises russes ont été incluses dans le Top 100 pour 2022. Leur chiffre d’affaires combiné a chuté de 12 %, à 20,8 milliards de dollars. La transparence des entreprises russes continue de régresser. Bien qu’il s’agisse d’une holding, sans capacité de production directe, #Rostec est incluse dans le Top 100 de 2022 en tant que mandataire des entreprises qu’elle contrôle.
    - La seule entreprise ukrainienne figurant dans le Top 100, #UkrOboronProm, a vu son chiffre d’affaires issu des ventes d’armes chuter de 10 % en termes réels, à 1,3 milliard de dollars. Bien que son chiffre d’affaires ait augmenté en termes nominaux, cela a été compensé par la forte inflation du pays.

    À l’attention des rédacteurs

    À propos de la base de données du SIPRI sur l’industrie de l’armement

    La base de données du SIPRI sur l’industrie de l’armement a été créée en 1989. À cette époque, elle excluait les données des entreprises installées en Chine, en Union soviétique et en Europe de l’Est. La version actuelle contient des données pour 2002-2022, y compris des données sur les entreprises russes. Les entreprises chinoises sont incluses à partir de 2015.
    Le « chiffre d’affaires issu des ventes d’armes » fait référence au chiffre d’affaires généré par la vente de biens et de services à caractère militaire à des clients militaires nationaux et étrangers. Sauf indication contraire, tous les changements sont exprimés en termes réels et tous les chiffres sont donnés en dollars américains constants de 2022. Les comparaisons entre 2021 et 2022 sont basées sur la liste des entreprises du classement 2022 (c’est-à-dire que la comparaison annuelle s’effectue entre le même ensemble d’entreprises). Les comparaisons à plus long terme sont basées sur des ensembles d’entreprises listées au cours de l’année respective (c’est-à-dire que la comparaison porte sur des listes différentes d’entreprises).

    La base de données du SIPRI sur l’industrie de l’armement, qui présente un ensemble de données plus détaillées pour les années 2002 à 2022, est disponible sur le site Web du SIPRI : https://www.sipri.org/databases/armsindustry

    https://www.obsarm.info/spip.php?article631

    #industrie_de_l'armement #rapport #chiffres #statistiques #USA #Etats-Unis #business #Turquie

    voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/1029978

  • L’amour dans la vengeance
    https://laviedesidees.fr/L-amour-dans-la-vengeance

    En Corée du Sud, le cinéma comme les séries partagent une même passion pour les histoires de vengeance. Davantage que celle de Marx, la pensée de René Girard éclaire le caractère mimétique et archaïque de cette ultra-violence.

    #International #violence #concurrence #télévision #Asie #Corée_du_Nord
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/202306230_seriecoree-2.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/202306230_seriecoree.pdf

  • The Battle At Lake Changjin
    https://www.youtube.com/watch?v=LrxD2skTrvw

    Le message est clair : Le parti communiste chinois et l’L’Armée populaire de libération ont investi 200 millions de USD dans un film dont le succès témoigne du soutien du peuple chinois pour son armée. Le film raconte une bataille de la guerre de Corée et le triomphe des Chinois sur les troupes yankees.

    https://en.wikipedia.org/wiki/The_Battle_at_Lake_Changjin

    The Battle at Lake Changjin (Chinese: 长津湖) is a 2021 Chinese war film co-directed and co-produced by Chen Kaige, Tsui Hark and Dante Lam, written by Lan Xiaolong and Huang Jianxin, and starring Wu Jing and Jackson Yee. It was commissioned by the Central Propaganda Department of the Chinese Communist Party as part of the Party’s 100th anniversary celebrations. The film depicts the story of the Chinese People’s Volunteer Army forcing U.S. forces to withdraw in a fictionalized retelling of the Battle of the Chosin Reservoir during the Korean War.

    The Battle at Lake Changjin is the most expensive film ever produced in China, with a budget of $200 million. The film grossed $913 million at the worldwide box office, making it the second-highest-grossing film of 2021, the highest-grossing Chinese film of all time, the highest-grossing non-English film, and the second highest-grossing film in a single market. A sequel to the film, The Battle at Lake Changjin II, was released on 1 February 2022.

    The film’s historical inaccuracies garnered controversy in some countries, including South Korea. The film has been described as propaganda.

    Commentaires sur Youtube :

    TacticalPause

    Former US marine here, loved this movie, kinda fun seeing how the Chinese depicted us in this film. I’m feeling extra villainous right now.

    Je pense que l’intérêt du film s’arrête là. Dans un autre commentaire l’utilisateur sugarbeets nous rappelle la folie sanglante du général MacArthur.

    sugarbeets

    A superb film with great producers and directors. The story should emphasize the lack of weapons and ammunitions in the PLA due to the treachery of Stalin ( USSR ) because they were not in friendly terms with China. Most of the military supply were from the captured or left behind munitions by the U.S., Japanese and the KMT Army at the end of WW2 and the subsequent Civil War when the KMT army loss and fled to Taiwan. During the Korean War, hundreds of thousands of PLA died due to lack of munition, food, medicines, cold exposure ( an unusually cold winter ),
    Gen. MacArthur wanted to destroy China with 50+ Atomic Bombs ( wipe China off the map ) a very cruel strategy. Thank our MERCIFUL GOD , the U.N. strongly vote against it as well as President Truman. Finally, Gen. MacArthur was fired by the President for insubordination because he strongly insisted on using massive A-bomb attack to destroy the whole China including all the women & children. Only a MAD AND EVIL MAN can do such a thing. If MacArthur really carried out the 50+ Thermonuclear bombing , we don’t know what the after effects might be to the EARTH. One thing for sure is that Russia ( USSR ) will be affected and maybe MacArthur also planned to destroy RUSSIA AS WELL ! The Earth for sure will be affected and we don’t know to what extent. “MAYBE ANOTHER MASS EXTINCTION !” And this ignorant World considered the U.S. as a BENEVOLENT COUNTRY at the end of WW2. IT’S A MAD, MAD, MAD, MAD WORLD !

    Nous connaissons les réalisateurs Chen Kaige, Tsui Hark et Dante Lam pour des oeuvres plus raffinées. Ici ils ont fait preuve d’un grand professionnalisme. Pourtant je trouve Dunkirk de Christopher Nolan plus touchant, mais je ne suis ni Chinois ni Américain.

    #Chine #Corée #USA #cinéma #guerre

  • Le mouvement ouvrier coréen se mobilise contre la répression

    Le 1er mai, un dirigeant syndical local du Korean Construction Workers Union (KCWU), nommé Yang, s’est immolé par le feu devant un tribunal pour protester contre les poursuites dont font l’objet des syndicalistes comme lui pour avoir mené des activités syndicales. Un certain nombre de syndicats de travailleurs de la construction ont été au centre de la répression de l’État. Jusqu’à présent, la police a effectué plus d’une douzaine de descentes depuis la fin de l’année dernière. Plus de 900 syndicalistes ont fait l’objet d’une enquête et 18 organisateurs et dirigeants ont été arrêtés. Récemment, le ministère public local a demandé des mandats d’arrêt à l’encontre de Yang et de deux autres responsables syndicaux du secteur de la construction. Ils font l’objet d’une enquête pour avoir forcé des entreprises de construction à embaucher des travailleurs syndiqués et pour avoir perçu des cotisations syndicales, ce que le ministère public qualifie d’intimidation et d’extorsion.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/05/19/le-mouvement-ouvrier-coreen-se-mobilise-contre

    #international #corée

  • Coup d’oeil marxiste sur la #Corée (du Sud) | Bruno Drweski

    Historien et politologue, Bruno Drewski revient d’un récent voyage en Corée du Sud. Il nous livre ses impressions sur la société coréenne, ses différentes classes et leurs rapports, le contexte historique qui l’a façonnée, les relations entre le Nord et le Sud ou encore l’impact des grands jeux internationaux. Un carnet de voyage passionnant et instructif.

    https://www.investigaction.net/fr/coup-doeil-marxiste-sur-la-coree-du-sud

  • L’Asie face à la #Chine
    https://laviedesidees.fr/L-Asie-face-a-la-Chine.html

    Souvenir des crimes du #Japon en Corée, éloignement culturel entre l’archipel et la péninsule, affairisme nationaliste des #élites : peu importe. L’important est de resserrer les rangs face à la Chine, dans une « alliance du thé au lait ». En #Corée_du_Sud, la rentrée universitaire se fait à la toute fin février. Elle est marquée par d’immenses beuveries, intensément ritualisées, qui ne manquent jamais de stupéfier les étrangers de passage. Les facultés privatisent des centres de loisirs ou des stations de ski. (...) #Essais

    / #International, Japon, Chine, #mémoire, élites, #Asie, #coopération_internationale, Corée du (...)

    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20230328_chine.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20230328_chine.pdf

  • En Corée du Sud, un plan pour enterrer la hache de guerre mémorielle avec le Japon
    https://www.liberation.fr/international/asie-pacifique/en-coree-du-sud-un-plan-pour-enterrer-la-hache-de-guerre-memorielle-avec-

    Le gouvernement sud-coréen entend indemniser ses ressortissants victimes du travail forcé au Japon entre 1910 et 1945. S’il compte sur la participation de Tokyo, il doit également affronter de vives critiques des proches des persécutés et de l’opposition.

    Cette fois, est-ce la bonne ? Après des années de disputes et d’excuses, de plaintes et de retrouvailles, d’accords signés puis déchirés sur les contentieux historiques entre le Japon et la Corée du Sud, Séoul a proposé lundi un nouveau plan pour indemniser les victimes du travail forcé durant la brutale colonisation nippone de la péninsule entre 1910 et 1945. Si l’on en juge par les premières réactions en Corée, les chances de succès ne sont pas franchement assurées.

    Avec cette nouvelle résolution, le ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Park Jin, entend indemniser les victimes par le biais d’une fondation publique créée en 2014 sous l’égide du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité. Et engager des relations apaisées au moment où les pressions chinoises sur Taiwan et les menaces balistiques de la Corée du Nord tendent le climat sécuritaire en Asie. En 2018, quinze Sud-Coréens avaient gagné trois procès distincts contre deux entreprises japonaises : Mitsubishi Heavy Industries et Nippon Steel. La Cour suprême avait ordonné aux deux groupes d’indemniser les plaignants. Mais les deux firmes avaient refusé de se conformer à la décision.

    Depuis, Séoul et Tokyo ont traversé une querelle diplomatique avec des répercussions sur leurs relations commerciales et leur coopération militaire. Le Japon avait instauré en 2019 des restrictions à l’exportation vers la Corée du Sud de certains produits et composants chimiques. Ce lundi, Séoul a d’ailleurs annoncé qu’il renonçait à sa plainte devant l’Organisation mondiale du commerce concernant ces mesures de rétorsion. Le président américain, Joe Biden, a salué une « percée historique » des discussions entre deux de ses « plus proches » alliés. Environ 780 000 Coréens ont été soumis au travail forcé durant les trente-cinq ans d’occupation japonaise, sans compter les femmes réduites à l’esclavage sexuel et enrôlées de force dans les bordels de l’armée nippone durant la guerre de Quinze Ans (1931-1945).

    500 millions de dollars

    Le fonds d’indemnisation sera mis en place grâce aux dons d’entreprises privées – comme le conglomérat Posco – qui avaient bénéficié du traité nippo-sud-coréen de juin 1965. Cette année-là, après quatorze ans de négociation, les deux pays établissaient leurs relations diplomatiques. Tokyo venait en aide à son voisin ravagé par la guerre de Corée et acceptait de verser 500 millions de dollars sous forme de subventions (300 millions) et de prêts à long terme à faible taux d’intérêt (200 millions), soit environ 1,5 fois le budget national de la Corée du Sud à l’époque. D’autres plaignants, dont les affaires sont en instance au tribunal, pourraient également bénéficier de l’indemnisation lorsqu’ils auront obtenu gain de cause.

    En présentant son plan, le ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Park Jin, a appelé à « une nouvelle histoire pour la Corée et le Japon, dépassant les antagonismes et les conflits, pour aller de l’avant ». La semaine dernière, le président sud-coréen avait employé des mots inédits pour saluer la transformation du Japon, « agresseur militariste du passé, en un partenaire qui partage avec nous les mêmes valeurs universelles ». Lundi, Park Jin a dit « espérer que le Japon répondrait positivement à notre décision majeure d’aujourd’hui, par des contributions volontaires d’entreprises japonaises et des excuses complètes ».

    Rien n’est moins sûr. En déclarant qu’il « appréciait [l’annonce du gouvernement sud-coréen], car elle contribuera à rétablir des relations saines entre le Japon et la Corée du Sud après une situation très difficile », le ministre japonais des Affaires étrangères, Yoshimasa Hayashi, s’est montré pour le moins mesuré. Il a surtout rappelé que son gouvernement « avait hérité de la position des administrations japonaises successives sur la reconnaissance historique dans son ensemble ».

    « Enormes souffrances »

    Autrement dit, Tokyo s’est déjà beaucoup excusé et a multiplié les déclarations officielles. Ce lundi, Yoshimasa Hayashi a d’ailleurs évoqué la déclaration conjointe signée en octobre 1998. Dans ce texte, le Premier ministre Keizo Obuchi reconnaissait les « énormes dommages et souffrances [infligées] au peuple de la république de Corée par le régime colonial [du Japon] », et exprimait son « profond remords et ses excuses sincères pour ce fait ». Sur la question douloureuse des femmes de réconfort, le Japon avait également procédé à une reconnaissance des exactions de l’armée impériale à l’encontre de 200 000 esclaves sexuelles – des Coréennes mais aussi des Chinoises, des Indonésiennes, des Philippines et des ressortissantes d’autres pays asiatiques –, avant de se livrer à des excuses, en 1993, avec la déclaration Kono, du nom du secrétaire en chef du gouvernement.

    En décembre 2015, au terme d’une longue année de commémoration de la fin de la guerre en Asie marquée par des mea culpa du Japon (à commencer par l’empereur), l’administration de Shinzo Abe et celle de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye s’étaient entendues sur un accord « définitif et irréversible ». Le Japon renouvelait ses « excuses et ses regrets sincères à toutes celles qui ont enduré une douleur incommensurable et des blessures physiques et psychologiques incurables en tant que femmes de réconfort ». Et versait alors un milliard de yens de dédommagements à une fondation afin d’aider la trentaine de survivantes alors.

    « Défaite totale pour la Corée »

    Si le Japon n’a pas toujours été exempt de critiques sur les déclarations de certains leaders, à commencer par Shinzo Abe et une partie de la droite nationaliste, parfois empruntes de révisionnisme et de mépris, il n’en demeure pas moins que les administrations successives ont toujours respecté les engagements pris, et répété excuses et regrets depuis trente ans. Il n’en a pas toujours été ainsi de la Corée du Sud dont les engagements fluctuent au gré des alternances politiques. En 2017, sous pression des victimes d’une société civile active, le président Moon Jae-in avait archivé l’accord de 2015 et lancé une enquête qui avait provoqué la furie de Tokyo. Avant que la décision de la Cour suprême sud-coréenne sur le travail forcé ne jette de l’huile sur le feu entre les deux capitales.

    Aujourd’hui, on ne sait pas si les entreprises japonaises abonderont au fonds d’indemnisation. Le gouvernement Kishida n’envisage pas de le faire. Avant même les réactions japonaises au plan de la Corée du Sud, l’opposition sud-coréenne et les proches des victimes de travail forcé ont fustigé une « résolution humiliante », une « défaite totale pour la Corée ». Ils exigent des compensations directes de la part des entreprises nippones et des « excuses sincères ».

    Malgré les vives critiques, Tokyo et Séoul aimeraient se tourner vers le futur, comme l’a souligné le conseiller sud-coréen à la Sécurité nationale, Kim Sung-han. Selon le Korea Times, un nouveau fonds serait créé par la Japan Business Foundation et cofinancé par son homologue coréenne. Il viserait à faciliter les échanges entre jeunes japonais et sud-coréens. Autrement dit, à regarder vers l’avenir. Peut-être pour se détourner des sujets qui fâchent.

    #Japon #Corée #colonialisme #réparations #mémoire #travailforcé #exploitationsexuelle

  • Les femmes de Corée du Sud font grève contre leur statut actuel de « machines à bébés »

    Les femmes en âge de procréer en Corée du Sud ont moins de bébés que dans n’importe quel autre pays du monde.

    Après avoir essayé pendant plus d’un an de persuader davantage de femmes sud-coréennes d’avoir des bébés, Mme Chung Hyun-back identifie la raison principale de cet échec : « Notre culture patriarcale ». Mme Chung, qui avait été chargée par le gouvernement précédent d’inverser la chute de la natalité dans le pays, sait de première main combien il est difficile d’être une femme en Corée du Sud. Elle a choisi sa carrière plutôt que le mariage et l’enfantement. Comme elle, des millions de jeunes femmes ont collectivement rejeté la maternité dans le cadre de ce que l’on qualifie aujourd’hui de « grève des naissances ».

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/02/07/les-femmes-de-coree-du-sud-font-greve-contre-l

    #féminisme #corée

  • L’Asie, entre prudence et empressement de voir revenir les touristes chinois
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/01/01/l-asie-entre-prudence-et-empressement-de-voir-revenir-les-touristes-chinois_

    L’Asie, entre prudence et empressement de voir revenir les touristes chinois
    Si le Japon oblige désormais les voyageurs en provenance de Chine à subir un test de dépistage à leur arrivée, la plupart des pays d’Asie du Sud-Est ont pour l’instant laissé en place les protocoles existants.
    Par Brice Pedroletti(Bangkok, correspondant en Asie du Sud-Est) et Philippe Mesmer(Tokyo, correspondance)
    L’Asie réagit en rang dispersé à la perspective d’un afflux de visiteurs chinois. L’Asie du Nord-Est et l’Inde jouent la prudence, tandis que l’Asie du Sud-Est se réjouit surtout du retour de la manne économique que représente le tourisme. Le Japon oblige depuis vendredi 30 décembre les voyageurs en provenance de Chine à subir un test de dépistage à leur arrivée. Toute personne testée positive devra être placée en quarantaine pendant sept jours dans un établissement choisi par les autorités. La mesure concerne aussi les voyageurs ayant séjourné en Chine dans les sept jours précédant leur arrivée dans l’Archipel (...)
    Les voyageurs arrivant au Japon sont actuellement exempts de test s’ils ont reçu trois doses de vaccin ou présentent un test négatif effectué dans les soixante-douze heures précédant leur départ. Le gouvernement a également décidé d’interdire aux compagnies aériennes d’augmenter le nombre de vols en provenance et à destination de la Chine. Et ces vols ne peuvent atterrir que dans quatre aéroports, celui de Narita, Haneda à Tokyo, celui de Nagoya et celui d’Osaka. La crainte d’un afflux de nouveaux cas et une situation jugée peu claire en Chine motivent ces décisions. (...)
    Une même réserve est observée en Corée du Sud, autre pays connaissant une nouvelle vague de contaminations et très dépendant des touristes chinois. Depuis le 16 décembre, les autorités exigent des voyageurs arrivant de Chine qu’ils se soumettent à des tests s’ils présentent des symptômes du Covid. Le gouvernement a annoncé le 30 décembre un durcissement des mesures, notamment une restriction de l’accès aux visas et la présentation d’un test négatif de moins de quarante-huit heures par l’ensemble des voyageurs en provenance de Chine. Tous les voyageurs venant de ce pays devront également effectuer un test PCR le jour de leur arrivée. Le gouvernement a aussi imposé une réduction des vols au départ et à l’arrivée de Chine, alors que la compagnie Korean Air comptait porter de neuf à quinze ses liaisons hebdomadaires avec ce pays à partir de janvier.
    Taïwan imposera également des tests à l’arrivée de vols de Chine à partir de dimanche 1er janvier, et les passagers déclarés positifs devront s’isoler à domicile. Depuis le 24 décembre, l’Inde oblige les passagers provenant de Chine, du Japon, de Corée du Sud et de Thaïlande à présenter un test PCR négatif avant le départ.(...)
    En Asie du Sud-Est, quelques inquiétudes se font entendre face à la reprise des contaminations en Chine, mais la plupart des pays ont pour l’instant conservé les protocoles existants, qui n’imposent pas de test pour les voyageurs vaccinés. Les contrôles, ces derniers mois, étaient sporadiques. Le Covid est partout en chute libre.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#japon#coreedusud#taiwan#thailande#sante#postzerocovid#restrictionsanitaires#frontiere#circulation

  • Face à l’épidémie de Covid-19 en Chine, l’Inde impose des tests PCR à la plupart des voyageurs venant d’Asie
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/27/face-a-l-epidemie-de-covid-19-en-chine-l-inde-impose-des-tests-pcr-a-la-plup

    Face à l’épidémie de Covid-19 en Chine, l’Inde impose des tests PCR à la plupart des voyageurs venant d’Asie
    A un an et demi des élections générales et alors que le pays a pris la présidence du G20, le premier ministre, Narendra Modi, veut à tout prix éviter une nouvelle catastrophe sanitaire.
    Par Sophie Landrin(New Delhi, correspondante)
    Publié aujourd’hui à 10h12, mis à jour à 10h25
    Peur d’une nouvelle catastrophe sanitaire ou excès de zèle ? L’Inde, qui avait lamentablement géré la deuxième vague de Covid-19 au printemps 2021, responsable de plus de 4,7 millions de morts selon l’Organisation mondiale de la santé, a réagi au quart de tour face à la propagation spectaculaire du variant Omicron en Chine. Le gouvernement a imposé, depuis samedi 24 décembre, des tests PCR pour les voyageurs venant de Chine, mais également de Thaïlande, du Japon, de Corée du Sud et de Singapour, où l’épidémie n’a pourtant pas flambé. Ils devront également remplir un formulaire avant de prendre l’avion, une procédure qui n’a jamais prouvé son efficacité durant les épisodes précédents. Pour les autres vols internationaux, des tests aléatoires sont désormais effectués à l’arrivée sur 2 % des passagers. Les cas positifs seront mis en quarantaine. Des caméras thermiques sont censées contrôler la température de tous les passagers. L’Inde enregistre officiellement autour de 300 nouveaux cas par jour, mais ces chiffres ne veulent plus dire grand-chose. La plupart des gens ne se font plus tester ou pratiquent des autotests dont les résultats ne sont pas rapportés. Le ministre de la santé, Mansukh Mandaviya, a demandé aux gouvernements régionaux de renforcer la surveillance des nouveaux variants et d’envoyer les échantillons de tous les cas positifs aux laboratoires de séquençage du génome. Les hôpitaux devaient être soumis, mardi 27 décembre, à des exercices pour évaluer leur préparation et leur équipement en lits et surtout en oxygène, qui avait dramatiquement fait défaut en 2021.
    Plusieurs Etats ont également édicté leurs propres restrictions : les touristes étrangers qui veulent visiter le Taj Mahal, à Agra, dans l’Uttar Pradesh, devront présenter un test négatif. A New Delhi, le chef du gouvernement a décidé de réquisitionner des professeurs des écoles publiques, en vacances, pour les déployer dans l’aéroport du 31 décembre au 15 janvier. Il leur demande de veiller à ce que les passagers arrivant de l’étranger adoptent « un comportement approprié ». Le syndicat des enseignants est vent debout contre cet ordre, qualifié d’« humiliation » et de « harcèlement ». Le Karnataka a pour sa part restreint les festivités de fin d’année, qui devront se terminer avant 1 heure du matin.
    Le premier ministre, Narendra Modi, arbore désormais un masque en public, comme ses ministres, mais son port n’a pas été rendu obligatoire. Il est seulement conseillé, à l’instar de la vaccination. En édictant ces nouvelles règles, le gouvernement espère gêner la progression de Rahul Gandhi, son principal opposant, qui s’est lancé dans une marche à travers tout le pays et qui est passé dans Delhi samedi 24 et dimanche 25 décembre, mobilisant une énorme foule de sympathisants. Dans une lettre adressée au leader du Congrès, le ministre de la santé avait menacé de stopper cette marche en cas de non-respect des directives anti-Covid. Après le désastre de la seconde vague, l’Inde, qui préside pour un an le G20, veut sans doute, également, montrer au reste du monde qu’elle contrôle la situation sanitaire.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#inde#thailande#japon#coreeduSud#sante#PCR#mesuresanitaire#circulation#tourisme#quarantaine

  • Covid-19 : ruée des expatriés chinois sur les médicaments contre la fièvre et les maux de tête
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/27/covid-19-ruee-des-expatries-chinois-sur-les-medicaments-contre-la-fievre-et-

    Covid-19 : ruée des expatriés chinois sur les médicaments contre la fièvre et les maux de tête. Au Japon, à Taïwan ou encore à Singapour, ils tentent d’acheter massivement des produits en vente libre pour les envoyer à leur famille, au risque de provoquer des pénuries.
    Par Philippe Mesmer(Tokyo, correspondance)
    Depuis la sortie de la politique dite zéro Covid de Xi Jinping et l’explosion des contaminations en Chine, les Chinois du Japon, de Taïwan ou encore de Singapour se ruent sur les produits en vente libre à base d’ibuprofène ou de paracétamol pour les envoyer à leur famille, provoquant des problèmes d’approvisionnement et de production. Les parapharmacies des quartiers de Tokyo à forte communauté chinoise, comme Ikebukuro ou Shinjuku, connaissent ainsi des pénuries de Pabron Gold A ou encore d’EVE Quick, des médicaments connus pour leurs effets contre le rhume, les maux de tête et la fièvre. Plusieurs enseignes limitent désormais leurs achats à une ou deux boîtes par client. Commercialisé depuis 1927 par le géant Taisho Pharmaceutical, le Pabron est réalisé à base de l’expectorant guaïfénésine. « Ce médicament était très utilisé par les Chinois contre les rhumes avant même la pandémie. Aujourd’hui, les réseaux sociaux chinois soulignent son efficacité contre le Covid-19 », reconnaît l’entreprise, qui prévoit d’augmenter la production.Fabriqué par SSP Pharmaceutical, EVE Quick contient de l’ibuprofène. Il est aussi recherché car, selon le média chinois Caixin Global, il y a pénurie de cet anti-inflammatoire dans plusieurs zones de Chine, à commencer par Pékin. Le phénomène d’achats massifs concerne aussi Taïwan. « Il n’y a presque plus de Panadol dans les rayons, ou très peu. Nous avons contacté les fabricants, en espérant qu’ils pourront accélérer l’approvisionnement pour répondre à la demande du marché », a déclaré à la télévision Victor Wang, directeur du Centre de gestion des épidémies, qui a appelé « à la modération ». Taïwan dispose d’un stock de l’antidouleur acétaminophène suffisant pour 2,7 mois et d’ibuprofène pour un mois, précise Channel Free Asia. Des mesures d’encadrement des ventes sont toutefois envisagées, a indiqué le ministre de la santé, Hsueh Jui-yuan, qui a demandé à la population de ne pas paniquer et de ne pas se ruer dans les pharmacies.En Australie, l’enseigne de pharmacies Chemist Warehouse a affiché des avis dans certaines zones pour rappeler au public qu’il ne peut pas acheter plus de 100 comprimés à la fois. Sur le réseau social chinois Xiaohongshu (« Petit livre rouge »), des cartes des villes australiennes circulent montrant des pharmacies où il est possible d’acheter de grandes quantités de paracétamol. A Singapour, le ministère de la santé a appelé la population à limiter l’achat de médicaments à l’usage personnel. Les principaux traitements expédiés vers la Chine sont l’analgésique Panadol, la formule traditionnelle chinoise Lianhua Qingwen et les compléments vitaminés. Cette forte demande provoque aussi des problèmes de production de ces traitements, car la Chine domine le marché mondial des ingrédients servant à leur fabrication. Le groupe Anhui Bayi Chemical est le principal producteur du nitrochlorobenzène, élément-clé du paracétamol. La Chine fournit 50 % des besoins de Taïwan, où les autorités s’inquiètent d’une éventuelle interdiction d’exportation si les pénuries se poursuivent en Chine. Cette crainte est partagée en Corée du Sud, explique le quotidien JoongAng, selon lequel des importateurs chinois tentent d’acheter en vrac des médicaments contre le rhume. « Face à l’évolution rapide de la pandémie en Chine, nous surveillons de près la situation de l’offre et de la demande intérieures », a fait savoir le gouvernement, qui aide les entreprises pharmaceutiques sud-coréennes confrontées à des problèmes d’approvisionnement en ingrédients de base. Car 37,5 % des importations de ces ingrédients viennent de Chine. « La demande est aujourd’hui supérieure à l’offre », reconnaît le groupe Chong Kun Dang Pharmaceutical.
    Séoul a assoupli les règles pour permettre aux importateurs de recourir à plusieurs fournisseurs au lieu d’un seul. Les géants de la pharmacie disposent aujourd’hui d’un stock de trois mois de médicaments contre la grippe et le rhume. La situation est d’autant plus tendue que plusieurs pays entrent en double pandémie de Covid-19 et de grippe. Au Japon comme en Corée du Sud, une nouvelle vague de contaminations au coronavirus coïncide avec le début de l’épidémie de grippe saisonnière. Dans le sud de la péninsule, le nombre de cas quotidiens de Covid-19 évolue autour de 50 000 et l’agence de contrôle et de prévention des maladies (KDCA) a constaté une hausse de 20 % des cas de grippe dans la semaine du 11 au 17 décembre.Dans l’Archipel, la septième vague de contaminations au coronavirus a provoqué la semaine suivante près de 200 000 nouvelles contaminations quotidiennes. La métropole de Tokyo a élevé vendredi 23 décembre son niveau d’alerte au maximum, car le taux d’occupation des lits d’hôpitaux dépasse les 50 %.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#coreedusud#japon#australie#taiwan#medicament#penurie#contamination#exportation#pharmacie

  • Covid-19 : ruée des expatriés chinois sur les médicaments contre la fièvre et les maux de tête
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/27/covid-19-ruee-des-expatries-chinois-sur-les-medicaments-contre-la-fievre-et-

    Covid-19 : ruée des expatriés chinois sur les médicaments contre la fièvre et les maux de tête. Au Japon, à Taïwan ou encore à Singapour, ils tentent d’acheter massivement des produits en vente libre pour les envoyer à leur famille, au risque de provoquer des pénuries.
    Par Philippe Mesmer(Tokyo, correspondance)
    Depuis la sortie de la politique dite zéro Covid de Xi Jinping et l’explosion des contaminations en Chine, les Chinois du Japon, de Taïwan ou encore de Singapour se ruent sur les produits en vente libre à base d’ibuprofène ou de paracétamol pour les envoyer à leur famille, provoquant des problèmes d’approvisionnement et de production. Les parapharmacies des quartiers de Tokyo à forte communauté chinoise, comme Ikebukuro ou Shinjuku, connaissent ainsi des pénuries de Pabron Gold A ou encore d’EVE Quick, des médicaments connus pour leurs effets contre le rhume, les maux de tête et la fièvre. Plusieurs enseignes limitent désormais leurs achats à une ou deux boîtes par client. Commercialisé depuis 1927 par le géant Taisho Pharmaceutical, le Pabron est réalisé à base de l’expectorant guaïfénésine. « Ce médicament était très utilisé par les Chinois contre les rhumes avant même la pandémie. Aujourd’hui, les réseaux sociaux chinois soulignent son efficacité contre le Covid-19 », reconnaît l’entreprise, qui prévoit d’augmenter la production.Fabriqué par SSP Pharmaceutical, EVE Quick contient de l’ibuprofène. Il est aussi recherché car, selon le média chinois Caixin Global, il y a pénurie de cet anti-inflammatoire dans plusieurs zones de Chine, à commencer par Pékin. Le phénomène d’achats massifs concerne aussi Taïwan. « Il n’y a presque plus de Panadol dans les rayons, ou très peu. Nous avons contacté les fabricants, en espérant qu’ils pourront accélérer l’approvisionnement pour répondre à la demande du marché », a déclaré à la télévision Victor Wang, directeur du Centre de gestion des épidémies, qui a appelé « à la modération ». Taïwan dispose d’un stock de l’antidouleur acétaminophène suffisant pour 2,7 mois et d’ibuprofène pour un mois, précise Channel Free Asia. Des mesures d’encadrement des ventes sont toutefois envisagées, a indiqué le ministre de la santé, Hsueh Jui-yuan, qui a demandé à la population de ne pas paniquer et de ne pas se ruer dans les pharmacies.En Australie, l’enseigne de pharmacies Chemist Warehouse a affiché des avis dans certaines zones pour rappeler au public qu’il ne peut pas acheter plus de 100 comprimés à la fois. Sur le réseau social chinois Xiaohongshu (« Petit livre rouge »), des cartes des villes australiennes circulent montrant des pharmacies où il est possible d’acheter de grandes quantités de paracétamol. A Singapour, le ministère de la santé a appelé la population à limiter l’achat de médicaments à l’usage personnel. Les principaux traitements expédiés vers la Chine sont l’analgésique Panadol, la formule traditionnelle chinoise Lianhua Qingwen et les compléments vitaminés. Cette forte demande provoque aussi des problèmes de production de ces traitements, car la Chine domine le marché mondial des ingrédients servant à leur fabrication. Le groupe Anhui Bayi Chemical est le principal producteur du nitrochlorobenzène, élément-clé du paracétamol. La Chine fournit 50 % des besoins de Taïwan, où les autorités s’inquiètent d’une éventuelle interdiction d’exportation si les pénuries se poursuivent en Chine. Cette crainte est partagée en Corée du Sud, explique le quotidien JoongAng, selon lequel des importateurs chinois tentent d’acheter en vrac des médicaments contre le rhume. « Face à l’évolution rapide de la pandémie en Chine, nous surveillons de près la situation de l’offre et de la demande intérieures », a fait savoir le gouvernement, qui aide les entreprises pharmaceutiques sud-coréennes confrontées à des problèmes d’approvisionnement en ingrédients de base. Car 37,5 % des importations de ces ingrédients viennent de Chine. « La demande est aujourd’hui supérieure à l’offre », reconnaît le groupe Chong Kun Dang Pharmaceutical.
    Séoul a assoupli les règles pour permettre aux importateurs de recourir à plusieurs fournisseurs au lieu d’un seul. Les géants de la pharmacie disposent aujourd’hui d’un stock de trois mois de médicaments contre la grippe et le rhume. La situation est d’autant plus tendue que plusieurs pays entrent en double pandémie de Covid-19 et de grippe. Au Japon comme en Corée du Sud, une nouvelle vague de contaminations au coronavirus coïncide avec le début de l’épidémie de grippe saisonnière. Dans le sud de la péninsule, le nombre de cas quotidiens de Covid-19 évolue autour de 50 000 et l’agence de contrôle et de prévention des maladies (KDCA) a constaté une hausse de 20 % des cas de grippe dans la semaine du 11 au 17 décembre.Dans l’Archipel, la septième vague de contaminations au coronavirus a provoqué la semaine suivante près de 200 000 nouvelles contaminations quotidiennes. La métropole de Tokyo a élevé vendredi 23 décembre son niveau d’alerte au maximum, car le taux d’occupation des lits d’hôpitaux dépasse les 50 %.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#coreedusud#japon#australie#taiwan#medicament#penurie#contamination#exportation#pharmacie

  • Deutschland : Wenn Medikamente fehlen
    https://www.heise.de/tp/features/Deutschland-Wenn-Medikamente-fehlen-7392310.html?seite=all

    Tiens, tiens, le seul pays grand producteur de médicaments au monde qui a eu des problèmes de production sérieux pendant la crise covid c’est l’Italie.

    Lieferkettenprobleme können auch hausgemacht sein. Über Märkte, Verfügbarkeit und Preise. Das sagt der Leiter einer Klinikapotheke.

    Derzeit sind rund 300 Medikamente beim Bundesinstitut für Arzneimittel (BfArM) als nicht lieferbar gemeldet. Tatsächlich fehlen aber noch viel mehr Wirkstoffe in der Versorgung. Telepolis hat beim Leiter der einer Klinikapotheke in Freiburg, Prof. Dr. Martin J. Hug, nachgefragt, wie Versorgung, Preise und Globalisierung zusammenhängen.

    Welche Länder haben auch während Corona alle Medikamente und Grundstoffe geliefert?

    Martin J. Hug: Die Pandemie, die damit verbundenen Schließungen von Fabrikanlagen und die Unterbrechung des internationalen Warenverkehrs haben sämtliche Wirtschaftsbranchen beeinträchtigt. Deshalb war natürlich auch der Arzneimittelsektor betroffen. Allerdings muss man anerkennen, dass nicht alle Länder gleichzeitig ihre Produktion oder Lieferung eingestellt hatten.

    Der Lockdown in China hat zwar in den ersten Monaten des Jahres 2020 zu überhöhten Panikkäufen vonseiten der Pharmaunternehmen und deren Kunden (Apotheken) geführt - es war aber die ungewöhnlich hohe Nachfrage, die das Problem der ersten Lieferabrisse eigentlich herbeigeführt hat. China war rasch wieder lieferfähig, wohingegen Indien einen Ausfuhrstopp für 26 Wirkstoffe verhängt hatte. Aber auch davon war in Deutschland glücklicherweise wenig zu spüren.

    Anders war die Situation, als in Italien sprichwörtlich die Lichter ausgingen. Italien ist nach China und Indien der drittgrößte Produzent von Antibiotika, weswegen die Zeit von April bis September 2020, als Italien besonders unter der Pandemie zu leiden hatte, deutlich spürbare Folgen für eine ganze Reihe von Medikamenten hatte.

    Konkret fällt mir gerade nur ein einziges Ursprungsland für Arzneimittel ein, das nicht durch Lieferengpässe aufgefallen ist. Das war Korea. Von dort beziehen wir einige relativ hochpreisige Medikamente, die in geringen Stückzahlen eingesetzt werden.

    Wie viele Fertigungsstätten pro Medikament wären sinnvoll, und wo sollten diese angesiedelt sein?

    Martin J. Hug: Auf diese Frage gibt es leider keine einfache Antwort. Je mehr, desto besser könnte man sagen, aber Arzneimittelherstellung beruht eben auch auf verschiedenen Verflechtungen, Rohstoffmarkt, Logistik, Absatzmärkte etc.

    Einer Untersuchung des Bundesinstituts für Arzneimittel (BfArM) kann man entnehmen, dass es für viele Präparate nur einen oder maximal drei Hersteller gibt. Diese Monopolisierung ist die Konsequenz eines immer mehr unter Druck geratenen Marktes.

    Dieser drängt die Hersteller gerade im Bereich niedriger Margen dazu, sich von unrentablen Produkten zu trennen. Ob eine Verlagerung von Herstellungsstätten nach Europa zwingend zu einer Verbesserung führt, kann man nicht mit Sicherheit sagen. Einer der für uns aktuell schmerzhaftesten Lieferengpässe besteht bei einem ausschließlich in Deutschland hergestellten Arzneimittel.

    Die Herstellungsanlagen müssen erneuert werden und es gibt derzeit noch keine alternativen Produktionsstandorte. Das gerade nicht verfügbare Präparat Penicillin V, ein uraltes Antibiotikum, wird nahezu ausschließlich in einer Fabrik in Österreich hergestellt.

    Für Medikamente gilt jetzt ein Preismoratorium bis 2026. Was passiert, wenn sich die Produktion nicht mehr lohnt?

    Martin J. Hug: Das Preismoratorium für verschreibungspflichtige Arzneimittel existiert bereits seit August 2010. Allerdings ist den Anbietern erlaubt, jeweils zum 1.Juli eines Jahres den Preis um die jährliche Veränderungsrate anzupassen.

    Damit wären im kommenden Jahr theoretisch Preisanstiege von zehn Prozent und mehr denkbar. Wenn sich die Produktion aufgrund der Regulierungsmaßnahmen nicht mehr lohnt, wird ein Pharmaunternehmen die Ware in dem jeweiligen Land nicht mehr in den Verkehr bringen.

    Gibt es eine staatliche Preisregulierung für Medikamente, vor allem für Nachahmerprodukte oder Generika?

    Martin J. Hug: Im Sozialgesetzbuch finden sich einige Werkzeuge zur Preisregulierung. Diese beschränken sich nicht auf Generika - sind dort aber am deutlichsten spürbar. Konkret handelt es sich um folgende Maßnahmen:

    – der von sieben auf zwölf Prozent angehobene Herstellerrabatt

    – mit den Pharmaunternehmen verhandelte Rabattverträge gemäß § 130a SGB V. Die fast 100 gesetzlichen Krankenkassen sind hier sehr erfolgreich und haben fast 30.000 solcher Verträge abgeschlossen.

    – Festbetragsgrenzen. Hier handelt es sich um Maximalpreise von Medikamenten mit gleichem Wirkstoff oder gleichem Wirkmechanismus und Anwendungsgebiet, die von den gesetzlichen Krankenkassen erstattet werden.

    Liegt der Preis eines Arzneimittels über diesem Festbetrag, hat der Patient die Wahl, die Differenz aufzuzahlen oder, wenn eine Austauschbarkeit möglich ist, sich ein Medikament aushändigen zu lassen, dessen Preis auf Niveau des Festbetrags liegt.
    Vor- und Nachteile der Rabattverträge

    Könnten Hersteller zu einer für sie unrentablen Produktion verpflichtet werden?

    Martin J. Hug: Die Antwort ist einfach: nein. Es gelten hier klare Prinzipien der Marktwirtschaft. Sie können ja auch einen Hersteller von Luxusautos nicht dazu verpflichten, seine Fahrzeuge zum halben Preis abzugeben.

    Allerdings können die Krankenkassen bei der Ausschreibung von Rabattverträgen Konventionalstrafen verhängen, wenn ein Unternehmen die vereinbarten Mengen nicht liefern kann.

    Lassen sich Medikamente, die in Deutschland nicht verfügbar sind, auf deutsche Rezepte auch im EU-Ausland beschaffen oder muss man auf Re-Importe warten?

    Martin J. Hug: Wenn das BfArM einen Versorgungsmangel nach § 79 Absatz 5 AMG festgestellt hat, dann ist ein Import aus dem Ausland zulässig und eine Erstattungsfähigkeit durch die gesetzlichen Krankenkassen gegeben. Um einen entsprechenden Versorgungsmangel festzustellen, bedarf es aber Zeit und große Not.

    Die meisten Lieferengpässe, mit denen wir uns herumärgern müssen, schlagen gar nicht beim BfArM auf. Wir Krankenhäuser können hier eher zum Werkzeug des Imports greifen, weil die Arzneimittelkosten in der Regel nicht über ein Rezept, sondern über die Fallpauschale abgerechnet werden. In der öffentlichen Apotheke ist jedoch bei Importarzneimitteln kein Erstattungsanspruch durch die GKV gegeben.

    Welche Vorteile und Risiken haben Rabattverträge, deren Konditionen geheim sind?

    Martin J. Hug: Die Vorteile liegen bei den Kostenträgern – hier ist nicht unerhebliches Einsparpotential. Die Risiken liegen auf der Hand: durch die Rabattverträge werden die Margen für die Arzneimittelhersteller geringer. Dadurch wird bei Präparaten, die ohnehin nur eine geringe Marge besitzen, schnell die Luft dünn.

    Jetzt können Sie fragen: Warum macht die Industrie das mit, warum schließen die überhaupt derartige Verträge ab? Hier kann man sagen, dass es für manche Firmen opportun sein kann, ein defizitäres Produkt über Rabattverträge temporär in den Markt zu drücken. Denn bei global agierenden Unternehmen ist Marktanteil ein wesentliches Merkmal des „Shareholder value“.

    So kann man den Wert eines Unternehmens fiktiv für kurze Zeit anheben, bis die nächste Kapitalgesellschaft zugreift. Derartige Mechanismen sind in der Arzneimittelbranche nicht anders als in jedem anderen Geschäft.

    Hauptnachteil der Rabattverträge ist aber die von beiden Seiten (Kassen und Pharmaunternehmen) gewünschte Intransparenz. Dadurch werden die wahren Preise verschleiert und der Öffentlichkeit ein falsches Bild von den Arzneimittelpreisen vermittelt.

    #crise #médicaments #commerce #mondialisation #covid-19 #Chine #Corée #Inde #Italie

  • D’une Corée l’autre
    https://laviedesidees.fr/D-une-Coree-l-autre.html

    Au Sud, une république marchande ; au Nord, une colonie pénitentiaire. Dans la péninsule coréenne, un même peuple a donné naissance à des modèles drastiquement opposés. Séquelle de la guerre civile, héritage de la colonisation ou réponse asiatique à l’hubris occidentale ?

    #International #capitalisme #État #Asie #Corée_du_Sud #Corée_du_Nord #dictature
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/202212_corees.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20221209_corees.pdf

  • Des féministes protestent contre une vague d’antiféminisme qui déferle depuis peu sur la Corée du Sud

    Les féministes de Corée du Sud prévoient de mener des manifestations nationales contre la violence sexiste ce week-end, les premières à avoir lieu simultanément dans plusieurs grandes villes depuis la pandémie.

    Il s’agit d’une réponse à la vague antiféministe qui a déferlé sur la Corée du Sud, créant une guerre des sexes tendue où le discours sur les droits des femmes est devenu tabou et où des hommes affirment qu’ils sont désormais les victimes de discrimination sexuelle.

    La pandémie avait mis un terme à la plupart des rassemblements publics, mais avec l’assouplissement des restrictions cette année, les féministes reviennent dans les rues en plus grand nombre.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/08/des-feministes-protestent-contre-une-vague-dan

    #féminisme #corée

  • La Corée du Nord affirme une doctrine de guerre nucléaire préventive - Strategika 51 Intelligence

    La #Corée du Nord vient d’adopter une loi cadre définissant cinq cas dans lesquels ce pays serait amené à utiliser de manière systématique son armement nucléaire.

    https://strategika51.org/2022/09/09/la-coree-du-nord-affirme-une-doctrine-de-guerre-nucleaire-preventive

  • Covid-19 : la Corée du Nord annonce en avoir fini avec la pandémie et menace Séoul de représailles
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/08/11/covid-19-la-coree-du-nord-annonce-en-avoir-fini-avec-la-pandemie_6137727_324

    Covid-19 : la Corée du Nord annonce en avoir fini avec la pandémie et menace Séoul de représailles
    Kim Yo-jong, l’influente sœur du leader Kim Jong-un, accuse la Corée du Sud d’avoir provoqué l’épidémie de Covid-19 dans son pays, qui a officiellement recensé 4,8 millions d’infections et seulement 74 morts.
    Le Monde avec AFP
    Publié le 11 août 2022 à 02h57 - Mis à jour le 11 août 2022 à 15h31
    Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a proclamé, mercredi 10 août, une « victoire éclatante » sur le Covid-19, après presque deux semaines sans nouveau cas officiellement enregistré. Présidant une réunion avec des personnels de santé et des scientifiques, Kim Jong-un s’est félicité de cette « victoire (…) dans la guerre contre la maladie pandémique maligne », selon l’agence de presse officielle KCNA. « La victoire remportée par notre peuple est un événement historique qui a montré une fois de plus au monde la grandeur de notre Etat, la ténacité indomptable de notre peuple et les belles coutumes nationales dont nous sommes fiers », a ajouté le dirigeant nord-coréen, cité par l’agence.Dans le même temps, Kim Yo-jong, l’influente sœur de Kim Jong-un, a accusé Séoul d’avoir provoqué l’épidémie de Covid-19 dans son pays. Elle s’en est prise aux envois de prospectus de propagande par ballons depuis la Corée du Sud, parlant de « crime contre l’humanité », a rapporté l’agence de presse officielle KCNA. Malgré une interdiction imposée en 2021, des militants sud-coréens continuent d’envoyer des ballons contenant des prospectus et des billets en dollars, soulevant les protestations de Pyongyang. La Corée du Nord avait déjà accusé des « choses étrangères » proches de la frontière avec le Sud d’avoir provoqué l’épidémie de Covid dans ce pays isolé, des allégations rejetées par Séoul. Mme Kim a avancé que de nombreux pays et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont reconnu « le danger de propager une maladie infectieuse en entrant en contact avec des objets contaminés », selon l’article. « Il est très inquiétant que la Corée du Sud envoie des tracts, de l’argent, des brochures et des objets sales dans notre région », a-t-elle ajouté. Kim Yo-jong a averti que Pyongyang réfléchissait à « de fortes représailles », ajoutant que, si les ballons continuaient, « nous répondrons en éradiquant, pas seulement le virus, mais aussi les autorités sud-coréennes ». Séoul a assuré en juin qu’il n’y avait « aucun cas officiellement vérifié d’infection au Covid par courrier ou à travers du matériel ». Le ministère sud-coréen de l’unification a rejeté des « allégations sans fondement » et les « commentaires grossiers et menaçants » de Pyongyang.
    Selon sa sœur, Kim Jong-un a contracté le Covid-19. Le dirigeant « a souffert de fortes fièvres pendant les jours de cette guerre de quarantaine, mais il ne pouvait pas s’allonger un seul instant car il pensait aux personnes dont il était responsable », a-t-elle déclaré. C’est la première fois que Pyongyang annonce que M. Kim, dont la santé est l’objet de la plus grande attention des observateurs, a été infecté par le coronavirus.
    La Corée du Nord, l’un des premiers pays au monde à fermer ses frontières en janvier 2020 après l’apparition du virus dans la Chine voisine, s’est longtemps vantée de sa capacité à se prémunir du virus. Pyongyang a annoncé son premier cas de coronavirus le 12 mai et Kim Jong-un a pris personnellement en main la lutte contre l’épidémie. Depuis le 29 juillet, Pyongyang n’a signalé aucun nouveau cas. La Corée du Nord a enregistré près de 4,8 millions d’infections depuis la fin du mois d’avril, avec seulement 74 morts, soit un taux de létalité officiel de 0,002 %, selon KCNA. Les experts, y compris l’OMS, sont sceptiques sur les statistiques sanitaires de Pyongyang et son contrôle de l’épidémie. Les hôpitaux du pays sont notoirement sous-équipés, avec peu d’unités de soins intensifs et aucun traitement ou vaccin contre le coronavirus n’est disponible, selon les experts. La Corée du Sud voisine, qui dispose d’un système sanitaire performant et d’un fort taux de vaccination au sein de sa population, affiche par comparaison un taux de létalité de 0,12 %, selon les chiffres officiels.

    #covid-19#migrant#migration#sante#coreedunord#pandemie#frontiere#coreedusud

  • Grano : una guerra globale

    Secondo molti osservatori internazionali, la guerra in corso in Ucraina si esprimerebbe non solo mediante l’uso dell’artiglieria pesante e di milizie ufficiali o clandestine, responsabili di migliaia di morti, stupri e deportazioni. Esisterebbero, infatti, anche altri campi sui quali il conflitto, da tempo, si sarebbe spostato e che ne presuppongono un allargamento a livello globale. Uno di questi ha mandato in fibrillazione gli equilibri mondiali, con effetti diretti sulle economie di numerosi paesi e sulla vita, a volte sulla sopravvivenza, di milioni di persone. Si tratta della cosiddetta “battaglia globale del grano”, i cui effetti sono evidenti, anche in Occidente, con riferimento all’aumento dei prezzi di beni essenziali come il pane, la pasta o la farina, a cui si aggiungono quelli dei carburanti, oli vari, energia elettrica e legno.
    La questione del grano negli Stati Uniti: il pericolo di generare un tifone sociale

    Negli Stati Uniti, ad esempio, il prezzo del grano tenero, dal 24 febbraio del 2022, ossia dall’inizio dell’invasione russa dell’Ucraina, al Chicago Mercantile Exchange, uno dei maggiori mercati di riferimento per i contratti cerealicoli mondiali, è passato da 275 euro a tonnellata ai circa 400 euro dell’aprile scorso. Un aumento esponenziale che ha mandato in tensione non solo il sistema produttivo e distributivo globale, ma anche molti governi, legittimamente preoccupati per le conseguenze che tali aumenti potrebbero comportare sulle loro finanze e sulla popolazione. In epoca di globalizzazione, infatti, l’aumento del prezzo del grano tenero negli Stati Uniti potrebbe generare un “tifone sociale”, ad esempio, in Medio Oriente, in Africa, in Asia e anche in Europa. I relativi indici di volatilità, infatti, sono ai massimi storici, rendendo difficili previsioni di sviluppo che si fondano, invece, sulla prevedibilità dei mercati e non sulla loro instabilità. Queste fibrillazioni, peraltro, seguono, in modo pedissequo, le notizie che derivano dal fronte ucraino. Ciò significa che i mercati guardano non solo agli andamenti macroeconomici o agli indici di produzione e stoccaggio, ma anche a quelli derivanti direttamente dal fronte bellico e dalle conseguenze che esso determinerebbe sugli equilibri geopolitici globali.
    I processi inflattivi e la produzione di grano

    Anche secondo la Fao, per via dell’inflazione che ha colpito la produzione di cereali e oli vegetali, l’indice alimentare dei prezzi avrebbe raggiunto il livello più alto dal 1990, ossia dall’anno della sua creazione.

    Le origini della corsa a questo pericoloso rialzo sono molteplici e non tutte direttamente riconducibili, a ben guardare, alla sola crisi di produzione e distribuzione derivante dalla guerra in Ucraina. I mercati non sono strutture lineari, dal pensiero algoritmico neutrale. Al contrario, essi rispondono ad una serie molto ampia di variabili, anche incidentali, alcune delle quali derivano direttamente dalle ambizioni e dalle strategie di profitto di diversi speculatori finanziari. I dati possono chiarire i termini di questa riflessione.

    Il Pianeta, nel corso degli ultimi anni, ha prodotto tra 780 e 800 milioni di tonnellate di grano. Una cifra nettamente superiore rispetto ai 600 milioni di tonnellate prodotte nel 2000. Ciò si deve, in primis, alla crescita demografica mondiale e poi all’entrata di alcuni paesi asiatici e africani nel gotha del capitalismo globale e, conseguentemente, nel sistema produttivistico e consumistico generale. Se questo per un verso ha sollevato gran parte della popolazione di quei paesi dalla fame e dalla miseria, ha nel contempo determinato un impegno produttivo, in alcuni casi monocolturale, che ha avuto conseguenze dirette sul piano ambientale, sociale e politico.
    Il grano e l’Africa

    L’area dell’Africa centrale, ad esempio, ha visto aumentare la produzione agricola in alcuni casi anche del 70%. Eppure, nel contempo, si è registrato un aumento di circa il 30% di malnutrizione nella sua popolazione. Ciò è dovuto ad un’azione produttiva privata, incentivata da fondi finanziari internazionali e governativi, che ha aumentato la produzione senza redistribuzione. Questa produzione d’eccedenza è andata a vantaggio dei fondi speculativi, dell’agrobusiness o è risultata utile per la produzione occidentale, ma non ha sfamato la popolazione locale, in particolare di quella tradizionalmente esposta alla malnutrizione e alla fame. Un esempio emblematico riguarda l’Etiopia e i suoi 5 milioni circa di cittadini malnutriti. Questo paese dipende ormai interamente dagli aiuti alimentari e umanitari. Allo stesso tempo, migliaia di tonnellate di grano e di riso etiope sono esportate ogni anno in Arabia Saudita per via del land grabbing e degli accordi economici e finanziari sottoscritti. In Sudan si registra il medesimo fenomeno. Il locale governo ha infatti ceduto 1,5 milioni di ettari di terra di prima qualità agli Stati del Golfo, all’Egitto e alla Corea del Sud per 99 anni, mentre risulta contemporaneamente il paese al mondo che riceve la maggiore quantità di aiuti alimentari, con 6 milioni di suoi cittadini che dipendono dalla distribuzione di cibo. Basterebbe controllare i piani di volo degli aeroporti di questi paesi per rendersi conto di quanti aerei cargo decollano giornalmente carichi di verdura fresca e rose, con destinazione finale gli alberghi degli Emirati Arabi e i mercati di fiori olandesi. Come ha affermato l’ex direttore dell’ILC (International Land Coalition), Madiodio Niasse: «La mancanza di trasparenza rappresenta un notevole ostacolo all’attuazione di un sistema di controllo e implementazione delle decisioni riguardo alla terra e agli investimenti ad essa inerenti».

    L’Angola ha varato un piano di investimenti così ambizioso da attrarre sei miliardi di dollari esteri nel solo 2013. Prima dello scoppio del conflitto civile, durato trent’anni, questo paese riusciva a nutrire tutti i suoi abitanti ed esportava caffè, banane e zucchero. Oggi, è costretto a comprare all’estero metà del cibo destinato al consumo interno, mentre solo il 10% della sua superficie arabile è utilizzata. Ciò nonostante, ha ritenuto legittimo incentivare l’accaparramento dei propri terreni agricoli da parte di multinazionali dell’agrobusiness e fondi finanziari di investimento. Ragioni analoghe guidano Khartoum a negoziare migliaia di ettari con i paesi del Golfo. Tra il 2004 e il 2009, in soli cinque paesi, Mali, Etiopia, Sudan, Ghana e Madagascar circa due milioni e mezzo di ettari coltivabili sono finiti nel portafoglio finanziario di multinazionali e dei fondi sovrani.
    Non solo Ucraina

    Quanto descritto serve per superare un’ottica monofocale che tende a concentrarsi, per ciò che riguarda il tema della terra e del grano, esclusivamente sull’Ucraina. Nello scacchiere globale della produzione e dell’approvvigionamento rientrano, infatti, numerosi paesi, molti dei quali per anni predati o raggirati mediante accordi capestro e obblighi internazionali che hanno fatto del loro territorio un grande campo coltivato per i bisogni e i consumi occidentali.
    Il ruolo della Russia

    Anche la Russia, in quest’ambito, svolge un ruolo fondamentale. Mosca, infatti, ha deciso di conservare per sé e in parte per i suoi alleati, a fini strategici, la propria produzione cerealicola, contribuendo a generare gravi fibrillazioni sui mercati finanziari di tutto il mondo. Nel 2021, ad esempio, il paese governato da Putin era il primo esportatore di grano a livello mondiale (18%), piazzandosi sopra anche agli Stati Uniti. Questa enorme quantità di grano esportato non risulta vincolata come quello occidentale, ma riconducibile al consumo interno e al bilanciamento dei relativi prezzi per il consumatore russo che in questo modo paga meno il pane o la carne rispetto ad un occidentale. Non è però tutto “rose e fiori”. Sulla Russia incidono due fattori fondamentali. In primis, le sanzioni occidentali che limitano i suoi rapporti commerciali e impediscono a numerose merci e attrezzature di entrare, almeno in modo legale, per chiudere la filiera produttiva e commerciale in modo controllato. Secondo, l’esclusione della Russia dai mercati finanziari comporta gravi conseguenze per il paese con riferimento alla situazione dei pagamenti con una tensione crescente per il sistema finanziario, bancario e del credito. Non a caso recentemente essa è stata dichiarata in default sui circa 100 milioni di dollari di obbligazioni che non è riuscita a pagare. In realtà, il default non avrà un peso straordinario almeno per due ragioni. In primo luogo perché il paese è da molto tempo economicamente, finanziariamente e politicamente emarginato. Secondo poi, il fallimento sarebbe dovuto non alla mancanza di denaro da parte della Russia, ma alla chiusura dei canali di trasferimento da parte dei creditori. A completare il quadro, c’è una strategica limitazione delle esportazioni di grano da parte ancora della Russia nei riguardi dei paesi satelliti, come ad esempio l’Armenia o la Bielorussia. Ciò indica la volontà, da parte di Putin, di rafforzare le scorte per via di un conflitto che si considera di lungo periodo.
    Il grano “bloccato”

    A caratterizzare questa “battaglie globale del grano” ci sono anche altri fattori. Da febbraio 2020, ad esempio, circa 6 milioni di tonnellate di grano ucraino sono bloccati nel porto di Mikolaiv, Odessa e Mariupol. È una quantità di grano enorme che rischia di deperire nonostante lo stato di crisi alimentare in cui versano decine di paesi, soprattutto africani. Sotto questo profilo, i paesi occidentali e vicini all’Ucraina dovrebbero trovare corridoi speciali, militarmente difesi, per consentire l’esportazione del cereale e successivamente la sua trasformazione a tutela della vita di milioni di persone. D’altra parte, sui prezzi intervengo fattori non direttamente riconducibili all’andamento della guerra ma a quelli del mercato. Ad esempio, l’aumento del costo delle derrate cerealicole si deve anche all’aumento esponenziale (20-30%) dei premi assicurativi sulle navi incaricate di trasportarlo, attualmente ferme nei porti ucraini. Su questo aspetto i governi nazionali potrebbero intervenire direttamente, calmierando i premi assicurativi, anche obtorto collo, contribuendo a calmierai i prezzi delle preziose derrate alimentati. Si consideri che molti industriali italiani del grano variamente lavorato stanno cambiando la loro bilancia di riferimento e relativi prezzi, passando ad esempio dal quintale al chilo e aumentando anche del 30-40% il costo per allevatori e trasformatori vari (fornai e catene dell’alimentare italiano).
    Le ricadute di una guerra di lungo periodo

    Una guerra di lungo periodo, come molti analisti internazionali ritengono quella in corso, obbligherà i paesi contendenti e i relativi alleati, a una profonda revisione della produzione di grano. L’Ucraina, ad esempio, avendo a disposizione circa 41,5 milioni di ettari di superficie agricola utile, attualmente in parte occupati dai carri armati russi e da un cannoneggiamento da artiglieria pesante e attività di sabotaggio, vende in genere il 74% della sua produzione cerealicola a livello globale. Non si tratta di una scelta politica occasionale ma strategica e di lungo periodo. L’Ucraina, infatti, ha visto aumentare, nel corso degli ultimi vent’anni, la sua produzione di grano e l’ esportazione. Si consideri che nel 2000, il grano ucraino destinato all’esportazione era il 60% di quello prodotto. La strategia ovviamente non è solo commerciale ma anche politica. Chi dispone del “potere del grano”, infatti, ha una leva fondamentale sulla popolazione dei paesi che importano questo prodotto, sul relativo sistema di trasformazione e commerciale e sull’intera filiera di prodotti derivati, come l’allevamento. Ed è proprio su questa filiera che ora fa leva la Russia, tentando di generare fibrillazioni sui mercati, azioni speculative e tensioni sociali per tentare di allentare il sostegno occidentale o internazionale dato all’Ucraina e la morsa, nel contempo, delle sanzioni.

    Esiste qualche alternativa alla morsa russa su campi agricoli ucraini? Il terreno ucraino seminato a grano e risparmiato dalla devastazione militare russa, soprattutto lungo la linea Sud-Ovest del paese, può forse rappresentare una speranza se messo a coltura e presidiato anche militarmente. Tutto questo però deve fare i conti con altri due problemi: la carenza di carburante e la carenza di manodopera necessaria per concludere la coltivazione, mietitura e commercializzazione del grano. Su questo punto molti paesi, Italia compresa, si sono detti pronti ad intervenire fornendo a Zelensky mezzi, camion, aerei cargo e navi ove vi fosse la possibilità di usare alcuni porti. Nel frattempo, il grano sta crescendo e la paura di vederlo marcire nei magazzini o di non poterlo raccogliere nei campi resta alta. Ovviamente queste sono considerazioni fatte anche dai mercati che restano in fibrillazione. Circa il 70% dei carburanti usati in agricoltura in Ucraina, ad esempio, sono importanti da Russia e Bielorussia. Ciò significa che esiste una dipendenza energetica del paese di Zelensky dalla Russia, che deve essere superata quanto prima mediante l’intervento diretto dei paesi alleati a vantaggio dell’Ucraina. Altrimenti il rischio è di avere parte dei campi di grano ucraini pieni del prezioso cereale, ma i trattori e le mietitrici ferme perché prive di carburante, passando così dal danno globale alla beffa e alla catastrofe mondiale.

    Una catastrofe in realtà già prevista.
    Un uragano di fame

    Le Nazioni Unite, attraverso il suo Segretario generale, Antonio Guterres, già il 14 marzo scorso avevano messo in guardia il mondo contro la minaccia di un “uragano di fame” che avrebbe potuto generare conflitti e rivolte in aree già particolarmente delicate. Tra queste ultime, in particolare, il Sudan, l’Eritrea, lo Yemen, e anche il Medio Oriente.

    Gutierres ha parlato addirittura di circa 1,7 miliardi di persone che possono precipitare dalla sopravvivenza alla fame. Si tratta di circa un quinto della popolazione mondiale, con riferimento in particolare a quarantacinque paesi africani, diciotto dei quali dipendono per oltre il 50% dal grano ucraino e russo. Oltre a questi paesi, ve ne sono altri, la cui tenuta è in tensione da molti anni, che dipendono addirittura per il 100% dai due paesi in guerra. Si tratta, ad esempio, dell’Eritrea, della Mauritania, della Somalia, del Benin e della Tanzania.

    In definitiva, gli effetti di una nuova ondata di fame, che andrebbe a sommarsi alle crisi sociali, politiche, ambientali e terroristiche già in corso da molti anni, potrebbero causare il definitivo crollo di molti paesi con effetti umanitari e politici a catena devastanti.
    Il caso dell’Egitto

    Un paese particolarmente sensibile alla crisi in corso è l’Egitto, che è anche il più grande acquirente di grano al mondo con 12 milioni di tonnellate, di cui 6 acquistate direttamente dal governo di Al Si-si per soddisfare il programma di distribuzione del pane. Si tratta di un programma sociale di contenimento delle potenziali agitazioni, tensioni sociali e politiche, scontri, rivolte e migrazioni per fame che potrebbero indurre il Paese in uno stato di crisi permanente. Sarebbe, a ben osservare, un film già visto. Già con le note “Primavere arabe”, infatti, generate dal crollo della capacità di reperimento del grano nei mercati globali a causa dei mutamenti climatici che investirono direttamente le grandi economie del mondo e in particolare la Cina, Argentina, Russia e Australia, scoppiarono rivolte proprio in Egitto (e in Siria), represse nel sangue. L’Egitto, inoltre, dipende per il 61% dalla Russia e per il 23% dall’Ucraina per ciò che riguarda l’importazione del grano. Dunque, questi due soli paesi fanno insieme l’84% del grano importato dal paese dei faraoni. Nel contempo, l’Egitto fonda la sua bilancia dei pagamenti su un prezzo del prezioso cereale concordato a circa 255 dollari a tonnellata. L’aumento del prezzo sui mercati globali ha già obbligato l’Egitto ad annullare due contratti sottoscritti con la Russia, contribuendo a far salire la tensione della sua popolazione, considerando che i due terzi circa dei 103 milioni di egiziani si nutre in via quasi esclusiva di pane (chiamato aish, ossia “vita”). Secondo le dichiarazioni del governo egiziano, le riserve di grano saranno sufficienti per soddisfare i relativi bisogni per tutta l’estate in corso. Resta però una domanda: che cosa accadrà, considerando che la guerra in Ucraina è destinata ad essere ancora lunga, quando le scorte saranno terminate?

    Anche il Libano e vari altri paesi si trovano nella medesima situazione. Il paese dei cedri dipende per il 51% dal grano dalla Russia e dall’Ucraina. La Turchia di Erdogan, invece, dipende per il 100% dal grano dai due paesi coinvolti nel conflitto. Ovviamente tensioni sociali in Turchia potrebbero non solo essere pericolose per il regime di Erdogan, ma per la sua intera area di influenza, ormai allargatasi alla Libia, Siria, al Medio Oriente, ad alcuni paesi africani e soprattutto all’Europa che ha fatto di essa la porta di accesso “sbarrata” dei profughi in fuga dai loro paesi di origine.
    Anche l’Europa coinvolta nella guerra del grano

    Sono numerosi, dunque, i paesi che stanno cercando nuovi produttori di cereali cui fare riferimento. Tra le aree alle quali molti stanno guardando c’è proprio l’Unione europea che, non a caso, il 21 marzo scorso, ha deciso di derogare temporaneamente a una delle disposizioni della Pac (Politica Agricola Comune) che prevedeva di mettere a riposo il 4% dei terreni agricoli. Ovviamente, questa decisione è in funzione produttivistica e inseribile in uno scacchiere geopolitico mondiale di straordinaria delicatezza. Il problema di questa azione di messa a coltura di terreni che dovevano restare a riposo, mette in luce una delle contraddizioni più gravi della stessa Pac. Per anni, infatti, sono stati messi a riposo, o fatti risultare tali, terreni non coltivabili. In questo modo venivano messi a coltura terreni produttivi e fatti risultare a riposo quelli non produttivi. Ora, la deroga a questa azione non può produrre grandi vantaggi, in ragione del fatto che i terreni coltivabili in deroga restano non coltivabili di fatto e dunque poco o per nulla incideranno sull’aumento di produzione del grano. Se il conflitto ucraino dovesse continuare e l’Europa mancare l’obiettivo di aumentare la propria produzione di grano per calmierare i prezzi interni e nel contempo soddisfare parte della domanda a livello mondiale, si potrebbe decidere di diminuire le proprie esportazioni per aumentare le scorte. Le conseguenze sarebbero, in questo caso, dirette su molti paesi che storicamente acquistano grano europeo. Tra questi, in particolare, il Marocco e l’Algeria. Quest’ultimo paese, ad esempio, consuma ogni anno circa 11 milioni di tonnellate di grano, di cui il 60% importato direttamente dalla Francia. A causa delle tensioni politiche che nel corso degli ultimi tre anni si sono sviluppate tra Algeria e Francia, il paese Nord-africano ha cercato altre fonti di approvvigionamento, individuandole nell’Ucraina e nella Russia. Una scelta poco oculata, peraltro effettuata abbassando gli standard di qualità del grano, inferiori rispetto a quello francese.
    L’India può fare la differenza?

    Un nuovo attore mondiale sta però facendo il suo ingresso in modo prepotente. Si tratta dell’India, un paese che da solo produce il 14% circa del grano mondiale, ossia circa 90 milioni di tonnellate di grano. Questi numeri consentono al subcontinente indiano di piazzarsi al secondo posto come produttore mondiale dopo la Cina, che ne produce invece 130 milioni. L’India del Presidente Modhi ha usato gran parte della sua produzione per il mercato interno, anch’esso particolarmente sensibile alle oscillazione dei prezzi del bene essenziale. Nel contempo, grazie a una produzione che, secondo Nuova Delhi e la Fao, è superiore alle attese, sta pensando di vendere grano a prezzi vantaggiosi sul mercato globale. Sotto questo profilo già alcuni paesi hanno mostrato interesse. Tra questi, ad esempio, Iran, Indonesia, Tunisia e Nigeria. Anche l’Egitto ha iniziato ad acquistare grano dall’India, nonostante non sia di eccellente qualità per via dell’uso intensivo di pesticidi. Il protagonismo dell’India in questa direzione, ha fatto alzare la tensione con gli Stati Uniti. I membri del Congresso statunitense, infatti, hanno più volte sollevato interrogativi e critiche rispetto alle pratiche di sostegno economico, lesive, a loro dire, della libera concorrenza internazionale, che Nuova Delhi riconosce da anni ai suoi agricoltori, tanto da aver chiesto l’avvio di una procedura di infrazione presso l’Organizzazione mondiale per il Commercio (Omc). Insomma, le tensioni determinate dal conflitto in corso si intersecano e toccano aspetti e interessi plurimi, e tutti di straordinaria rilevanza per la tenuta degli equilibri politici e sociali globali.

    https://www.leurispes.it/grano-una-guerra-globale

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  • Non-lieu pour le haut-fonctionnaire Benoît Quennedey, accusé d’espionnage au profit de Pyongyang — RT en français

    Benoît #Quennedey, haut fonctionnaire, a bénéficié d’un non-lieu pour l’accusation de « trahison » dont il faisait l’objet depuis 2018. Il était soupçonné d’intelligence avec une puissance étrangère, en l’occurrence la #Corée du Nord.

    https://francais.rt.com/france/98886-non-lieu-pour-haut-fonctionnaire-benoit-quennedey-accuse-espionna


    https://www.youtube.com/watch?v=B_1l8TdUjZw

    https://www.youtube.com/watch?v=P3rBnc1ZLO8

    https://www.youtube.com/watch?v=GnZ5HcsjKYs

  • Pandemic untamed in Japan, South Korea and Taiwan - Asia Times
    http://asiatimes.com/2021/05/pandemic-untamed-in-japan-south-korea-and-taiwan

    Pandemic untamed in Japan, South Korea and Taiwan
    East Asian nations earned plaudits for their earlier virus containment strategies but none are out of the woods yet
    by Andrew Salmon May 14, 2021
    SEOUL – Japan is poised to extend its state of emergency, formerly virus-free Taiwan is faced with record new infections and South Korea is just about holding its own as Covid-19 renews its rampage across the region.
    It is a grim reminder that the three East Asian democracies, which all won varying degrees of kudos for their virus containment measure strategies last year, are not out of the woods yet. All three are lagging behind the norm for developing nations in terms of vaccination programs. While the situation in the three countries is nowhere near as dire as in carnage-wracked India, matters are increasingly worrying for Japan – and the world – as it prepares to host the Olympics despite the ongoing failure of pandemic containment efforts. With the Olympic Games’ opening ceremony set for July 23, the government was expected to announce further containment measures late on Friday, according to Kyodo News Agency. The unexpected move was expected to extend “states of emergency” from six to nine prefectures nationwide. The capital Tokyo and Japan’s second city, Osaka, are already in states of emergency. The new restrictions will be applied from Sunday to May 31. “There were discussions on the need to thoroughly implement strong measures,” said Chief Cabinet Secretary Katsunobo Koto.
    Under the measures, restaurants cannot open past 8pm and cannot serve alcohol, department stores and major commercial facilities are “requested” to temporarily shut down or to close early and sports stadiums are only allowed to operate at 50% capacity. The latest states of emergency are the third set to be applied. This week, daily new infections in Japan have registered at more than 6,000 for three straight days. Japan, population 126 million, has so far suffered 11,249 deaths from Covid-19. That falls far behind the hideous body counts in the United Kingdom (128,000), the United States (584,000), Brazil (430,000), India (258,000) and the United Kingdom (128,000). However, it is also far ahead of its two regional neighbors. Though the national health system continues to hold out, there are reports from some regions of patients dying at home due to a lack of hospital bed space, while highly contagious mutations of the virus stalk the land. Meanwhile, Japan’s vaccination program is the slowest in the OECD. Only one vaccine, produced by Pfizer, has so far been approved for use by the country’s notoriously bureaucratic officialdom. As a result, according to a global comparison of the numbers of citizens vaccinated per 100 people as collated by database Statista, Japan has managed to vaccinate only 3.51%. Against the backdrop of these failures of leadership, a planned visit by International Olympic Committee chief Thomas Bach, set for this week, has been put back to June. Public opinion polls show minimal support for the Games – and major figures are starting to speak out. This week Naomi Osaka, a national tennis star, and Masayoshi Son, the high profile CEO of SoftBank, as well as the country’s most prominent blue-chip and Olympic sponsor Toyota, have all publicly questioned the wisdom of holding the Games this summer.
    The Japanese media has been increasingly scathing about the ineffectiveness of the state’s response and has been seeking to analyze what has gone wrong.The Nikkei Asian Review, while acknowledging the excellence of the public healthcare system, pointed to what it considers to be two national problems in governance: Poor crisis-management ability and a silo mentality among bureaucracies and government agencies.
    These leadership problems, the Nikkei suggested, are further buttressed by a national tendency toward blind optimism among the public.
    All quiet on the Korean frontTo Japan’s west, calm prevails in South Korea.
    After pioneering a highly effective containment strategy last year, the country was late to acquire vaccines, leading to a program that is far ahead of Japan’s, but still far slower than most developed countries.
    Yet South Korea, with a population of 51 million, has suffered only 1,893 deaths from the virus.In Seoul, social distancing restrictions include the closure of bars and restaurants at 10pm and social gatherings limited to four people. Even on days when infection numbers rise, the government, apparently loathe to implement additional measures on a Covid-weary population and a recovering economy, is keeping a firm hand on the helm and charting its course.At ground zero, amid bright spring sunshine, there is little sense of crisis. Public transport, restaurants and gyms are full. Covid-related headlines in leading media are hardly apocalyptic, being largely reduced to the daily count of new infections – now hovering in the 600-700 range.And while there is public criticism of the slow pace of vaccinations, according to Statista, South Korea’s rate is above Japan’s at 8.16% per 100 people.Matters are vastly different for all metrics in Taiwan. Taipei was arguably the most effective government in Asia – if not the world – in defeating the virus. The self-governing island, with a population of 24 million, has suffered only 12 deaths from the virus.But fear struck this week as cases started to rise, with a daily record of 29 new infections in the country on Friday. While such a figure would be cause for celebration virtually anywhere else, in Taiwan it is a cause for alarm.The leadership has put on its game face. Premier Su Tseng-chang said on Friday that there was no need to raise the island’s Covid alert, according to media in Taipei.
    That quashed suggestions by the health minister earlier this week that the alert level would be raised. As that step would have meant the closure of non-essential businesses, the stock market plunged but has since steadied.
    While Taipei pioneered a deft contact-tracing system of conglomerating governmental databases – a step that was successfully followed by Seoul – it could be very vulnerable if infections continue to rise.The country’s vaccination rate is at the bottom of virtually all global charts. According to Statista, its rate of vaccinations per 100 people is a mere 0.39%.

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