• Covid-19 : avec l’explosion du nombre de cas, la Corée du Nord face au risque d’une crise humanitaire
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/05/18/covid-19-avec-l-explosion-du-nombre-de-cas-la-coree-du-nord-face-au-risque-d

    Covid-19 : avec l’explosion du nombre de cas, la Corée du Nord face au risque d’une crise humanitaire. Alors que la grande majorité des 25 millions d’habitants n’est pas vaccinée, les autorités pourraient adopter la stratégie chinoise du zéro Covid, consistant à confiner des villes entières au risque de provoquer une catastrophe.
    Par Philippe Pons(Tokyo, correspondant)
    Publié le 18 mai 2022 à 16h35, mis à jour hier à 07h37
    En Corée du Nord, la multiplication des cas de contamination par le Covid-19, passés en moins d’une semaine à près de deux million de personnes « souffrant de fièvre » (sans préciser la nature de celle-ci), dont 663 900 sous traitement, fait craindre une détérioration rapide de la situation. Les malades (soit près de 6 % de la population) seraient atteints par le sous-variant BA.2 d’Omicron.Mardi soir 18 mai, 232 000 nouveaux cas avaient été enregistrés en vingt-quatre heures. La plupart des observateurs estiment que le nombre réel est vraisemblablement plus élevé que ne l’indiquent les chiffres officiels. Le dernier bilan officiel fait état de 62 décès.Au cours d’une réunion, dimanche 15 mai, du bureau politique, le dirigeant Kim Jong-un a ordonné la mobilisation de l’armée afin de remédier à la lenteur de l’acheminement de médicaments (dont on ignore la nature) dans les pharmacies de la capitale. Mardi, il a mis la propagation de ces cas de « fièvre » sur le compte de la négligence des hauts responsables.
    Des mesures de confinement sévères ont en effet été prises, en particulier à Pyongyang où le port du masque est devenu obligatoire. Il ne l’était pas lors de la grande parade militaire de fin avril : aucune des personnalités présentes n’en portait, pas plus que les participants. Kim Jong-un a donné l’exemple en apparaissant masqué, jeudi 12 mai, à la réunion du bureau politique qui devait décider des mesures à prendre pour contenir l’épidémie.Pour l’instant, la République populaire démocratique de Corée (RPDC) n’a pas répondu aux propositions d’aide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de la Chine et de la Corée du Sud. Selon le site NK News et l’agence de presse sud-coréenne Yonhap, trois avions cargo nord-coréens auraient toutefois été chercher à Shenyang en Chine 150 tonnes d’aide d’urgence.Depuis deux ans et demi, la RPDC affirmait s’être prémunie contre l’infection en se muant, dès janvier 2020, en une forteresse repliée sur elle-même – laissant sceptiques les experts de l’OMS. Aujourd’hui, elle se découvre vulnérable et victime d’une propagation « explosive » du virus (selon les médias officiels) qui pourrait conduire à une crise non seulement sanitaire, mais aussi humanitaire si les contaminations se poursuivent à ce rythme. Très vraisemblablement, elles avaient commencé avant d’atteindre un niveau difficile à cacher.L’OMS a dit mardi s’inquiéter des conséquences de la propagation du Covid-19 « dans une population non vaccinée », alors que beaucoup de Nord-Coréens « souffrent d’antécédents médicaux qui leur font courir le risque de développer des formes graves de la maladie ». La RPDC se trouve aujourd’hui aussi démunie que l’étaient les pays développés au printemps 2020 : sans vaccin, sans traitements et sans dépistage. Mais elle est loin d’avoir les ressources financières et médicales des pays riches. Son système sanitaire est obsolète, déficient en équipements (en particulier en unités de soins intensifs), en médicaments, pour l’essentiel importés, et en personnel. En 2021, le pays a été classé à la 193e place sur 195 dans une étude de l’université américaine Johns-Hopkins. A ces carences s’ajoute un facteur aggravant : une population affaiblie par des pénuries dues aux sanctions internationales aggravées par la fermeture du pays, dont les couches les plus vulnérables sont en situation de sous-alimentation chronique, selon les Nations unies. Enfin, la grande majorité des 25 millions de Nord-Coréens n’est pas vaccinée. La RPDC a refusé le programme Covax de l’OMS car celui-ci requiert une transparence dans la distribution des vaccins que le régime n’était pas disposé à concéder. Pyongyang n’accepte l’aide étrangère qu’à condition d’en contrôler la distribution. Selon l’agence centrale de presse nord-coréenne KCNA, Kim Jong-un entend s’inspirer de la stratégie chinoise zéro Covid, consistant à confiner des villes entières, à tracer et à isoler systématiquement les malades. Mais la RPDC n’a testé jusqu’à présent que 64 200 personnes. Ne disposant pas d’indications précises sur l’étendue de l’infection, les autorités peuvent difficilement prendre des mesures de confinement préventif de zones à risque et l’OMS craint l’apparition de nouveaux variants dans une population non surveillée. Pour l’instant, les foyers d’infection se concentrent dans les régions de Pyongyang, de Nampo, de Kaesong et de Rason. Le confinement à l’échelle nationale – dont les modalités ne sont pas connues – risque d’aggraver les pénuries alors que les mesures prises du côté chinois ont déjà affecté les échanges. La région chinoise de Jilin (Nord-Est), frontalière avec la RPDC, est en effet l’une des plus touchées par la nouvelle vague de contagion, et est confinée depuis le début du mois d’avril ; le commerce par voie ferrée en provenance de la ville frontalière chinoise de Dandong, par laquelle transitent la majorité des échanges entre les deux pays, a été suspendu quatre mois après avoir été rétabli. En dépit de la désinfection des convois et du renforcement des contrôles des passages illégaux de la frontière (zones de tir à vue dans les régions connues pour les trafics du côté nord-coréen du fleuve Yalu, qui sépare les deux pays), il était inévitable que le virus finisse par s’infiltrer dans le pays étant donné les flambées épidémiques dans les territoires limitrophes. Les contacts entre marins chinois et nord-coréens lors des transbordements illicites en haute mer de charbon nord-coréen et de pétrole chinois – afin de contourner les sanctions internationales – et les contrebandiers à travers le Yalu ont pu être une source de contamination. Les nouvelles mesures de confinement vont encore aggraver l’isolement du pays en restreignant davantage les mouvements et l’acheminement des matières premières, des denrées alimentaires et des produits divers entre les provinces. Un brusque ralentissement qui peut conduire à une confusion semblable à celle que connaissent des villes chinoises ces dernières semaines.Dans un pays infiniment plus pauvre que la Chine, cet isolement risque d’avoir des conséquences dramatiques comme ce fut le cas lors de la famine de la seconde partie des années 1990 (deux millions de morts). Le mois de mai étant l’époque du repiquage du riz, le confinement pourrait affecter gravement les récoltes déjà insuffisantes.

    #Covid-19#migration#migrant#coreedunord#chine#sante#isolationnisme#frontiere#circulation#frontiere#transfrontalier#confinement#vaccination

  • Corée du Nord : après l’annonce d’un premier cas officiel de Covid-19, Kim Jong-un ordonne un confinement
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/12/coree-du-nord-apres-l-annonce-d-un-premier-cas-officiel-de-covid-19-kim-jong

    Corée du Nord : après l’annonce d’un premier cas officiel de Covid-19, Kim Jong-un ordonne un confinement
    Un système de contrôle d’« extrême urgence » va être mis en place, alors qu’une première contamination au variant Omicron a été détectée dans la capitale, Pyongyang.La Corée du Nord nourrissait une grande fierté d’avoir échappé officiellement, jusque-là, au Covid-19. Mais le premier cas d’infection depuis le début de la pandémie a été signalé dans le pays, jeudi 12 mai, par l’agence de presse d’Etat KCNA, qualifiant cela de « grave urgence nationale ».Cette première contamination, détectée lors de tests effectués dimanche à Pyongyang sur des personnes malades et fiévreuses, « correspond » au variant Omicron, hautement transmissible, a précisé l’agence.Le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, a appelé, lors d’une réunion de crise du bureau politique du parti au pouvoir, à des mesures de confinement et à porter les mesures préventives contre le Covid-19 à un niveau maximal, avec la mise en place d’un système de contrôle du virus d’« extrême urgence ».II « a appelé toutes les villes et tous les comtés du pays à confiner minutieusement leurs territoires et à organiser le travail et la production après avoir isolé chaque unité de travail, chaque unité de production et chaque unité d’habitation les unes des autres », afin de bloquer la propagation du « virus malveillant », a déclaré KCNA.« L’objectif est d’éliminer la racine dans les plus brefs délais », a affirmé le leader cité par l’agence. « Il nous a assuré que, du fait de la forte conscience politique de la population (…), nous surmonterons sûrement l’urgence et réussirons avec le projet de quarantaine d’urgence », a précisé l’agence de presse.Kim Jong-un, qui a déclaré que les réserves médicales d’urgence seraient mobilisées, a aussi demandé un contrôle plus strict des frontières.Le site spécialisé NK News, basé à Séoul, citant des sources à Pyongyang, a rapporté que des quartiers de la capitale nord-coréenne avaient été confinés pendant deux jours, faisant aussi état d’achats paniques.
    Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Corée du Nord, qui compte quelque 25 millions d’habitants, a mené 13 259 tests anti-Covid-19 en 2020, qui se sont tous révélés négatifs. Un premier cas de Covid-19 en Corée du Nord avait été suspecté en juillet 2020 – un fugitif passé en Corée du Sud avant de revenir au Nord – sans être confirmé.
    De nombreux experts étrangers doutent de la véracité des chiffres officiels. Mais les responsables sud-coréens ont déclaré que la Corée du Nord avait probablement évité une énorme épidémie, en partie parce qu’elle avait institué des contrôles stricts des virus quasi dès le début de la pandémie, comme la mise en quarantaine des personnes présentant des symptômes ressemblant au Covid-19.Pyongyang a aussi pratiquement interrompu le trafic et le commerce transfrontaliers pendant deux ans, et aurait même ordonné aux troupes de tirer à vue sur tous les intrus qui franchissaient ses frontières.En janvier, le trafic de fret ferroviaire entre la ville frontalière de Sinuiju et celle de Dandong, en Chine, avait été partiellement rouvert, mais Pékin a annoncé l’arrêt des échanges en avril, le pays faisant face à une propagation du Covid-19 à Dandong même.La Corée du Nord était l’un des derniers endroits au monde sans cas de virus officiellement reconnu. Le Turkménistan, une nation tout aussi fermée et autoritaire d’Asie centrale, n’a signalé aucun cas à l’OMS, bien que son affirmation soit largement mise en doute par des experts. Jusqu’à présent, Pyongyang a évité les vaccins proposés par le programme de distribution Covax soutenu par les Nations unies (ONU), qui impose des mesures de surveillance internationales.
    Les observateurs estiment que le système de santé du pays, très déficient, aurait dû mal à surmonter une épidémie d’ampleur, qui, combinée à d’autres problèmes, comme de graves pénuries alimentaires et une économie déjà atrophiée par des décennies de mauvaise gestion et de sanctions dictées par les Etats-Unis, pourrait déclencher une forte instabilité dans le pays.

    #Covid-19#migrant#migration#coreedunord#sante#frontiere#circulation#Covax#chine#pandemie

  • South Koreans rush for holidays in US, Europe, Southeast Asia as Covid-19 rules ease | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/east-asia/article/3172489/south-koreans-rush-holidays-us-europe-southeast-asia-covid-19

    South Koreans rush for holidays in US, Europe, Southeast Asia as Covid-19 rules ease
    The boom started after March 21 when South Korea lifted a seven-day quarantine for fully vaccinated travellers arriving from most countries
    Airlines and travel agencies have reported exploding demand for routes to Hawaii, Saipan and Guam, as well as some destinations in Europe and Southeast Asia. After spending two years being socially distanced in his home country of South Korea, Kim Hoe-jun booked a last-minute flight to Hawaii, where he had enjoyed his honeymoon six years ago, giving in to his craving for overseas travel.“I bought the ticket just a week ago, but it was rather a no-brainer. It felt like I was making up for those two years not being able to go abroad often as I used to before Covid,” he said, before boarding the plane from Incheon International Airport on Friday.
    Vaccinated and boosted, Kim and his wife are among South Koreans joining in a rush for “revenge travel” – a term that has been trending on social media as people scramble to book overseas trips that were delayed by coronavirus restrictions.
    The boom started after March 21 when South Korea lifted a seven-day mandatory quarantine for fully vaccinated travellers arriving from most countries. The restriction had been eased last year but was reimposed in December as the highly infectious Omicron variant spread.The country has largely scrapped its once-aggressive tracing and containment efforts despite a record Covid-19 wave, joining a growing list of countries across the Asia-Pacific which have eased quarantine rules, including Japan, Australia, New Zealand and Singapore.
    Singapore starts ‘living with the virus’, shedding masks outdoors and allowing quarantine-free entry South Koreans now appear more ready to travel. Polls showed people are less worried about the implications of catching the virus, and increasingly see its prevention as out of their hands.
    Sales of overseas flight tickets on 11st, an e-commerce unit of SK Telecom Co Ltd, South Korea’s top mobile carrier, rose more than eight-fold compared with a year before between March 11, when the lifting of quarantine was announced, and March 27, the company said.
    Saipan and Guam, both of which have travel lane pacts with South Korea, also offer free Covid-19 testing and pay for quarantine expenses if a traveller tests positive. Each South Korean national visiting Saipan even receives US$100 in “travel bucks” incentives to spend at businesses there.
    The tour arm of online retail giant Interpark Corp reported a 324 per cent growth in flight bookings for Oceania between March 11-22 from the same period of 2021, a 268 per cent increase for Southeast Asia and 262 per cent more bookings for Europe.On Sunday, the company sold a record 5,200 Hawaii tour packages within just 70 minutes. CJ Corp’s home shopping unit said it received some 2,800 orders for a Spain and Italy trip in one hour on Sunday, totalling 15 billion won (US$12.41 million), days after garnering 9 billion won from its sales of a Hawaii package.
    “The surge reflects growing customer sentiment that an end of Covid travel curbs might be in the offing after the mandatory quarantine was lifted,” said Lee Jeong-pil, general manager of CJ’s home shopping unit. Lee Tae-woo, a 36-year-old frequent traveller to Japan, said he had changed some money into yen, taking advantage of the currency’s sharp decline and hoping to jump on the revenge travel bandwagon soon. Though Japan has yet to allow tourists back in, it has reduced the quarantine period for arrivals for business and other purposes to three days from seven this month, and signalled further easing of travel curbs. “It’s been a long wait, and I’m ready to go back as soon as they finally open up again, and visit my favourite coffee roastery and enjoy the night view from Shibuya station,” Lee said, referring to Tokyo’s bustling central district

    #Covid-19#migrant#migration#coreedusud#sante#frontiere#mobilité#japon#asiedusudest#tourisme#oceanie#europe

  • L’industrie minière prépare le pillage des fonds marins
    https://reporterre.net/L-industrie-miniere-prepare-le-pillage-des-fonds-marins

    La pression s’accroît donc, et bien que l’exploitation commerciale en #eaux_profondes n’ait pas encore commencé, vingt-neuf permis d’exploration ont d’ores et déjà été accordés à des pays tels que la Chine, la Corée, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et la Russie. « Ces contrats d’exploration couvrent une surface de 1,3 million de km2 de fonds marins profonds, comptabilisait, en 2020, la Coalition pour la conservation des grands fonds marins. Si ces contrats sont convertis en licences d’exploitation, cela créerait la plus grande opération minière jamais entreprise dans l’histoire de la Terre. »

    • Hey @vazi , tu prends la marine française pour des cons ? T’as fais l’ESJ ?

      Va a la bibliothèque municipale, et jette un coup d’oeil sur les Sciences et vie des années 80.
      La marine française, c’est aussi le commandant Cousteau pour ce qui est de l’exploration.

      Comment peut on imaginer que l’exploitation des modules polymétallique soit la découverte du jour ?

      Avant de répondre, une recherche minimum sur wikipédia, par exemple, entre autres, s‘impose.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Nodule_polym%C3%A9tallique#Histoire_de_l'exploration_fran%C3%A7aise

      L’exploration française s’est déroulée en quatre phases :

      • Elle a débuté dans les années 1970 dans le Pacifique Sud autour de la Polynésie Française par des campagnes océanologiques menées par le Centre National pour l’EXploitation des Océans (CNEXO) en partenariat avec la société Le Nickel (SLN). Après 16 campagnes de prospection autour de Tahiti avec des relevés bathymétriques et des prélèvements, il a été décidé de se lancer dans l’exploration systématique du Pacifique Nord, entre les fractures de Clarion et de Clipperton car les résultats n’étaient pas propices à des gisements économiquement rentables (faible densité de nodules sur le fond, bassins sédimentaires trop étroits...).

      • Fin 1974, le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA), les Chantiers France-Dunkerque ont rejoint le CNEXO et SLN pour former une société en participation : l’Association Française pour l’Étude et la Recherche des NODules océaniques (AFERNOD)11. De 1974 à 1976, 8 campagnes océanographiques ont mis en évidence certaines zones favorables en utilisant des techniques de statistiques. Un échantillonnage à une maille de 50 milles marins (environ 93 km) de côté a permis d’une part de réduire la superficie de la zone à prospecter et d’autre part d’améliorer l’estimation de l’abondance des nodules sur le fond, leur géochimie et leur morphologie. Les navires utilisés par le étaient alors N/O Le Noroît et N/O Le Coriolis.

      • De 1976 à 1978, l’exploration s’est focalisée sur la zone où les nodules sont les plus abondants et les plus riches. Trois campagnes de géophysique et magnétisme ont étudié le substrat pour une meilleure connaissance du fond océanique.

      • À partir de 1979, les techniques d’exploration ont évolué. Afin de délimiter les sites miniers, il a été décidé d’utiliser le sondeur multifaisceaux [archive] pour une cartographie fine. L’observation de la couverture de nodules et d’obstacles (fractures, falaises, affleurements rocheux...) a été réalisée à l’aide de traits photographiques grâce à l’Epaulard (engin télécommandé) et le RAIE [archive] (engin tracté).

      Les travaux français ont permis de déterminer la morphologie des gisements potentiels grâce à l’utilisation combinée d’engins de photographie du fond (Raie, Epaulard), de sondeurs multifaisceaux et de sonar tracté [archive] à proximité du fond (SAR), donnant une topographie détaillée à l’échelle du 1/20 000 (résolution 20 m) et d’observation directe par les plongées du Nautile.

      Ils sont constitués de plages « minières » allongées nord-sud de 10 à 20 km de long et 1 à 5 km de large où la densité moyenne des nodules est de 14 kg/m2. Ces zones, à fond plat, situées à une profondeur moyenne de 4 800 m recouvrent 35 % de la superficie totale et sont encadrées par des collines dissymétriques culminant de 100 à 300 m au-dessus des fonds plats avec un flanc occidental plus abrupt jalonné de falaises de sédiments faiblement indurés pouvant atteindre 40 m de haut.

      Les consortium internationaux
      L’exploration et l’exploitation des nodules polymétalliques demandent des budgets importants avec le développement de nouvelles technologies ainsi que les demandes de permis minier à l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM). Cela obligea la majorité des sociétés à se regrouper en consortium.

      L’intérêt pour les nodules polymétalliques débuta aux États-Unis en 1962 avec la société américaines Newport News Shipbuilding and Dry Dock Company qui a été absorbée par Tenneco et qui fonda, Deep Sea Ventures Inc., une filiale spécialisée dans l’exploration et la technologie de ramassage d
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  • Musée de la Guerre à Séoul
    https://visionscarto.net/musee-de-la-guerre-a-seoul

    Séoul, Corée du Sud

    Musée de la Guerre/War memorial of Korea 37.53529 N, 126.97865 E Des tout-petits prennent leur goûter à l’ombre d’un bombardier de l’armée de l’air nord-américaine. Le B-52D Stratofortress, mis en service en 1957-1958, soit après la guerre de Corée (1950-1953), est emblématique de la guerre froide. La livrée de ce modèle (un camouflage à ventre noir) est celle utilisée pendant la guerre du Viêt Nam. Photo : Nepthys Zwer, avril 2019. #photographie #Corée #guerre_froide (...) #Regards_photographiques

  • La tuerie rose bonbon
    https://laviedesidees.fr/La-tuerie-rose-bonbon.html

    La série, qui triomphe partout dans le monde, particulièrement auprès du jeune public, offre une métaphore sur les ravages du #capitalisme et la faillite des illusions démocratiques. Ses modernes jeux du cirque reflètent notre condition, à la fois victimes sacrifiées et consommateurs insatiables.

    #Arts #cinéma #violence #consommation #massacre #Asie #Corée_du_Sud
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20211125_squidgame.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20211125_squidgame.pdf

  • Coronavirus: Fiji to reopen for tourism | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/australasia/article/3151754/coronavirus-sydney-nears-freedom-day-30-million-fully

    Coronavirus: Fiji to reopen for tourism Fiji will ease Covid-19 restrictions and announce its reopening for international travel after the country hit a vaccination milestone. Changes to the country’s virus restrictions would be announced on Sunday afternoon after 80 per cent of the adult population received both doses of a Covid-19 vaccine, Prime Minister Frank Bainimarama said. Last month officials said once the target was reached, Fiji would reopen travel for “green list” locations, including Australia, New Zealand, Japan, Canada, South Korea, Singapore and parts of the United States.Visitors must be fully vaccinated and test negative for Covid-19 before departure under the previously announced plan. Once in Fiji, they would stay in designated zones where all contacts, from hospitality staff to tour operators, would be fully vaccinated.

    #Covid-19#migrant#migration#fidji#sante#frontiere#pandemie#tourisme#Australianouvellezelande#japon#canada#coreedusud#singapour#etatsunis#vaccination

  • Coronavirus: WHO sending aid to North Korea through China border | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/article/3151498/coronavirus-who-sending-aid-north-korea-through-china-border

    Coronavirus: WHO sending aid to North Korea through China border. The WHO said it recently began sending medical supplies through China’s Dalian port, although it did not elaborate if the aid had actually reached North Korea

    In the WHO’s latest weekly report for South and East Asia, which covers the period to the end of September, it said it had begun shipments through China’s Dalian port, which is near the border with North Korea.“To support DPR Korea with essential Covid-19 medical supplies, WHO started the shipment through Dalian port, China, for strategic stockpiling and further dispatch to DPR Korea,” the agency said, referring to North Korea by the initials of its official name. The WHO did not elaborate on whether the aid had actually reached North Korea, and a spokesperson for the agency did not immediately respond to a request for comment.North Korea imposed tough restrictions when the pandemic began last year, sealing its borders and other measures in what it saw as a matter of national survival. It had tested at least 40,700 people for the coronavirus with no positive results as of Sept. 23, the WHO reported. An official for South Korea’s unification ministry, which handles relations with the North, told the Yonhap news agency that while Chinese customs data showed that maritime shipping routes between North Korea and China appeared to be opening, signs of movement of goods through land routes between the two countries had not been detected.

    #Covid-19#migrant#migration#coreedunord#chine#sante#circulation#frontiere#aidemedicale#pandemie

  • Die Kinder des Imperiums
    https://www.jungewelt.de/artikel/408747.usa-die-kinder-des-imperiums.html

    21.8.3021 von Pierre Deason-Tomory

    Eine kleine Militärgeschichte meiner amerikanischen Familie

    Wenn ich die Nachrichten aus Kabul höre, habe ich die Fernsehbilder mit dem Helikopter in Saigon vor Augen. Sie lösen ein dunkles Gefühl in mir aus. Ich bin das in Deutschland geborene dritte Kind aus der Ehe meiner Berliner Mutter mit U. S. Army Staff Sergeant (Oberfeldwebel) William Thomas Dea­son aus Milledgeville, Georgia, genannt Bill. Er entstammte einer armen Familie aus dem Süden, deren Söhne immer wieder in Uniformen gesteckt wurden, um dem Imperium zu dienen. Nur der erste in ihrer Ahnenreihe kämpfte gegen die USA.

    Wiley Deason war im Sezessionskrieg für die Kavallerie der Konföderierten geritten und kam einige Zeit nach Kriegsende mit einem ganzen Maultiertross, den er der Nordstaatenarmee abgenommen hatte, nach Milledgeville zurück. Er heiratete die Tochter des vermögenden Mister Parker, dessen Söhne gefallen waren, und war ein gemachter Mann. Seitdem haben die Deasons einen Familienfriedhof und eine ganze Reihe von doppelläufigen Flinten, von denen die jeweiligen Eigentümer wissen, dass nur ihr Gewehr dasjenige ist, mit dem Wiley damals die Nachschublinien der Yankees überfallen hat. Meins hängt bei meiner Mutter im Wohnzimmer.

    Wileys zahlreiche Nachkommen hatten sein Vermögen irgendwann durchgebracht. Mein Vater, seine vier Brüder und drei Schwestern sind in den 30er und 40er Jahren in bitterster Armut aufgewachsen. Die älteren Jungs – Big Charlie, Rufus, Wendell und Paul – wurden ab 1950 nacheinander einberufen und mussten nach Korea. Paul: »Ich sah eine Wand aus Chinesen auf mich zulaufen, es waren Hunderttausende, die Reihe für Reihe von unseren Waffen umgemäht wurden. Die armen Teufel. Das war die Hölle. Ich bin auf die Knie gegangen und habe mit Gott gesprochen, zum ersten Mal.«

    Mein Vater meldete sich 1952 mit 17 Jahren freiwillig. Seine Geschwister hatten ihn zum Musterungsbüro geschleift, nachdem der Vater gestorben und der Benjamin Vollwaise geworden war. »Damit der Junge versorgt ist.« Bei der Prüfung kam heraus, dass er weder schreiben noch lesen konnte, doch der Recruiter hatte Mitleid und füllte den Test für ihn aus. Als er nach der Grundausbildung im verwüsteten Korea eintraf, war der Waffenstillstand gerade in Kraft getreten.

    Sie ließen ihn Wassereimer den Berg hochschleppen, bis er einen Offizier beschwatzte, der ihn in einen Panzer setzte. Mitte der 50er wurde er in Berlin stationiert. Im August 1961 kam er am Abend nach Hause, legte sich neue Sachen heraus, putzte seine Stiefel und wartete auf den angekündigten Alarm. Das Telefon klingelte, und er verschwand für die nächsten 48 Stunden in der Kaserne. Dann führten 24 US-Panzer das Checkpoint-Ballett auf, das man von den Fernsehbildern her kennt. In einem der Tanks saß mein Vater.

    Die Panzer rochierten pausenlos hin und her, um Aktivität vorzutäuschen, während die GIs den ausdrücklichen Befehl hatten, sich sofort zurückzuziehen, sollte irgendein Idiot damit anfangen zu schießen. Checkpoint Chicken Shack (Hühnerstall) nannten sie den Checkpoint Charlie seitdem, hat Vater erzählt. Sie glaubten, dass die Sache abgesprochen war, empörten sich über die Feigheit der Zivilisten in Washington und waren insgeheim froh, dass es friedlich blieb im nervösen Berlin.

    David, der erste Mann meiner Cousine Paula K, war als junger Kerl nach Vietnam geschickt worden. Er saß eines Abends mit mir auf der Veranda der Farm, trank mein Bier und lachte. »Helden? Wir waren keine Helden, ich habe da unten nicht einen Helden kennengelernt. Wir saßen im strömenden Regen im Unterholz, es machte überall bumm, bumm, und wir haben uns eingeschissen, so war das.« Er war nur die übliche Zeit im Krieg, aber meine Cousine bekam nach seinem Tod ein Stipendium für die Tochter und wurde von der Kfz-Steuer befreit.

    Mein Cousin Mike war als Berufsoffizier länger in Vietnam, kehrte heim, heiratete eine bildhübsche Frau und wurde krank. Er hatte im Einsatz irgendwie das Zeug abgekriegt, das für die Vietcong vorgesehen war. Mehr als 20 Jahre lang lag er ohne Haare auf dem Kopf mit spastischen Lähmungen und Schmerzen im Bett in seinem wunderschönen weißen Haus am See, das ihm die dankbare Regierung bezahlt hatte. Als ich ihn im Frühjahr 1991 besuchte, erklärte er mir die Notwendigkeit des Krieges gegen den Irak, der gerade tobte. »Ich war immer ein Mann des Militärs«, murmelte er. Mike ist am 10. September 2001 (!) gestorben und wurde auf dem Militärfriedhof in Milledgeville beigesetzt.

    Mein Vater ist auf dem Familienfriedhof beerdigt worden, am 20. August 2008, ich war dort. Er hatte 21 Jahre lang gedient, war hochdekoriert und bekam das große militärische Zeremoniell mit Dudelsack, Trompete und 13 Schüssen Salut. Auf vielen Grabsteinen des Mount Nebo Cemetery sieht man Hinweise, dass der Verstorbene Veteran eines oder mehrerer Kriege gewesen ist, wie auf dem meines Vaters. Neben seinem Grab liegt das meines älteren Bruders Cliff. Ein Flugzeug ist in den Stein graviert und »R. O. T. C.«, was darauf verweist, dass er Kadett des Ausbildungsprogramms der Air Force war. Er sollte seinen Vater stolz machen. Er wollte nicht.

    #Berlin #histoire #USA #militaire #impérialisme #famille #Allemagne #Corée #Vietnam #Crise #armée

  • #Corée_du_Sud : un plan de 450 milliards de dollars pour devenir leader des #semi-conducteurs
    https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20210514-cor%C3%A9e-du-sud-un-plan-de-450-milliards-de-dollars-pour-devenir-lead

    La Corée du Sud a dévoilé ce jeudi 13 mai un ambitieux plan d’investissement à 450 milliards de dollars avec pour objectif de devenir leader mondial de la production de semi-conducteurs. Une annonce forte dans le contexte de pénurie mondiale de puces qui a accéléré la volonté du pays de s’imposer comme une place forte du secteur et d’essayer de dépasser son voisin taïwanais.

  • Early Release - Epidemiologic Evidence for Airborne Transmission of #SARS-CoV-2 during Church Singing, Australia, 2020 - Volume 27, Number 6—June 2021 - Emerging Infectious Diseases journal - CDC
    https://wwwnc.cdc.gov/eid/article/27/6/21-0465_article

    An outbreak of severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 infection occurred among church attendees after an infectious chorister sang at multiple services. We detected 12 secondary case-patients. Video recordings of the services showed that case-patients were seated in the same section, >15 m from the primary case-patient, without close physical contact, suggesting airborne transmission.

    #covid-19 #aérosols

  • #Asie
    La base américaine d’Okinawa, épine dans le pied du premier ministre japonais, par Gavan McCormack (Le Monde diplomatique, septembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/MCCORMACK/53686
    La présence militaire américaine au Japon, par Cécile Marin (Le Monde diplomatique, septembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/japon-presencemilUS


    Fin du pacifisme au Japon, par Katsumata Makoto (Le Monde diplomatique, septembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/MAKOTO/53687

    Navire chinois aux Diaoyu/Senkaku, discours à la nation en Thaïlande et abaissement de la majorité pénale en Inde - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2015/12/23/navire-chinois-aux-diaoyusenkaku-discours-a-la-nation-en-thailande-et-abai
    #Japon #Relations_Internationales_Asie_Japon #Etats_Unis #Relations_Internationales_Etats_Unis

    La Banque du #Japon adopte des taux négatifs dans l’espoir de revigorer l’économie. Par Vittorio De Filippis - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2016/01/29/la-banque-du-japon-adopte-des-taux-negatifs-dans-l-espoir-de-revigorer-l-
    #BoJ #Japon #Monnaie #Politique_monétaire

    Bientôt des robots au chevet des patients japonais, par Arthur Fouchère (Le Monde diplomatique, août 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/08/FOUCHERE/56093
    #Sciences #Santé

    Le gouvernement japonais demande aux universités de ne plus enseigner les sciences humaines | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/106865/japon-sciences-humaines

    "Cette décision correspond au plan de croissance du Premier ministre Shinzo Abe, selon lequel le rôle des universités est de « produire des ressources humaines qui correspondent aux besoins de la société »."

    "Dans un éditorial pour le Japan Times, le président de Shiga University, Takamitsu Sawa, se plaignait qu’un membre du ministère de l’Éducation avait suggéré qu’en dehors de huit universités d’élite, les étudiants devraient apprendre à utiliser des logiciels de comptabilité plutôt que les textes de l’économiste Paul Samuelson, et la traduction anglais-japonais plutôt que Shakespeare."

    –-La #Birmanie en liberté surveillée, par Renaud Egreteau (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/EGRETEAU/54358
    Nature et cultures birmanes, par Agnès Stienne (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/Birmanie-ethnies


    #Asie_Birmanie #Asie_Myanmar #Asie

    Total mis en cause pour le financement de la junte birmane
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/total-en-birmanie-le-groupe-francais-financerait-la-junte-via-des-comptes-o
    Birmanie : vers des sanctions énergiques contre les généraux ?
    https://asialyst.com/fr/2021/05/03/birmanie-vers-sanctions-energiques-contre-generaux
    #Multinationales #Energies_Tubes

    #Vietnam : la mondialisation contre la géographie - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2015/12/15/vietnam-la-mondialisation-contre-la-geographie

    "Le Vietnam et Singapour sont les seuls pays de l’ASEAN à avoir adhéré au Partenariat transpacifique, le fameux TPP lancé par les Américains, et à avoir signé un traité de libre-échange avec l’Union européenne. La position de Singapour n’étonne pas, celle du Vietnam surprend. Qu’est ce qui la motive ?"❞
    #Asie_Vietnam #Asie_Singapour #ASEAN #TPP #Géographie #Commerce #Traités_commerciaux #Asie #Asie_du_sud_est

    Mer de Chine méridionale. Un drone vietnamien pour surveiller les zones contestées | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/mer-de-chine-meridionale-un-drone-vietnamien-pour-surveiller-
    #Hydrocarbures

    Le #Vietnam se rêve en atelier de la planète, par Martine Bulard (Le Monde diplomatique, février 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/02/BULARD/57125

    #TPP #Traités_commerciaux_TPP #Libre_Echange

    "Certes, depuis le lancement de la politique dite « du renouveau » (doi moi), en 1986, des entreprises sont sorties du lot"

    "Pour lui, « l’économie mondiale marche par vagues de délocalisations. Celles-ci sont parties de l’Europe pour aller vers le Japon et la Corée du Sud, puis elles sont passées en Chine. Avec l’augmentation des salaires chinois, elles arrivent désormais au Vietnam, au Bangladesh, en Birmanie. C’est la loi naturelle, l’objectif des entreprises étant de faire du profit. Ce sont des cycles de dix ou quinze ans » — ce qui devrait « nous donner du temps pour qualifier les travailleurs et améliorer les performances », dit-il. On croirait entendre M. Pascal Lamy"

    "Le chef du gouvernement mise aussi sur l’accord signé avec l’Union européenne et ratifié — sans grand débat — par le Parlement français en juin 2016."

    "cette stratégie a un prix : la dépendance"

    "Les autorités vietnamiennes tablent sur le dogme périlleux qui a fait la puissance de Singapour, de Taïwan ou de la Chine : le faible coût de la main-d’œuvre. À une différence près, note M. Erwin Schweisshelm, directeur de la Fondation Friedrich Ebert au Vietnam : « Ces pays ont quand même protégé leurs marchés et imposé des régulations. Aujourd’hui encore, il est impossible de détenir une compagnie chinoise à 100 %, et certains investissements doivent comporter des transferts de technologie. Le Vietnam, lui, est ouvert à tous les vents."

    #Singapour, #Malaisie, #Indonésie : triangle de croissance ou triangle des inégalités ?, par Philippe Revelli (Le Monde diplomatique, juillet 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/07/REVELLI/55958

    L’Indonésie, "pays musulman" ? Par Anda Djoehana Wiradikarta - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2015/06/05/indonesie-un-pays-musulman

    Indonésie 1965, mémoire de l’impunité, par Lena Bjurström (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/BJURSTROM/54359

    ÉCONOMIE. L’Indonésie près de la case Bric | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/2013/01/03/l-indonesie-pres-de-la-case-bric

    -"l’Indonésie ait été désignée pour présider les négociations dans le cadre du Regional Comprehensive Economic Partnership (RCEP).

    Ce partenariat comprend les pays membres de l’Asean plus la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l’Inde, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, d’où son nom d’Asean + 6. Ce groupe est appelé à jouer un rôle très important dans l’économie mondiale puisqu’il représente 28 % du PNB mondial et rassemble la moitié des 6,9 milliards d’habitants de notre planète. Cette mission confiée à l’Indonésie revêt donc une valeur éminemment stratégique.Reste à savoir si les prévisions de McKinsey et de l’OCDE vont se réaliser. On peut tirer des enseignements de ce qui est arrivé au Brésil, à la Russie, à l’Inde et à la Chine, un groupe connu sous le nom de Bric. En 2001, la banque Goldman Sachs, qui a créé cet acronyme, prédisait qu’ils allaient devenir les superpuissances du monde. Or les voilà confrontés aujourd’hui à une inflation très élevée parce qu’ils n’étaient pas préparés à une croissance aussi rapide." ;
    –"Les manifestations ouvrières, de plus en plus massives, devraient également attirer notre attention. Il ne faudrait pas qu’elles dérapent et sapent la confiance des investisseurs." ;
    –" Les incitations fiscales destinées aux industries stratégiques ne touchent en fait qu’une toute petite partie des entreprises, parce qu’elles ne sont accordées qu’à celles dont le chiffre d’affaires dépasse l’équivalent de 80 millions d’euros et qui emploient plus de 500 personnes.

    Une étude de l’OCDE de septembre 2012 montre pourtant que le tissu industriel indonésien est constitué à 99 % de moyennes, petites et microentreprises. Enfin, faute d’infrastructures adéquates, le développement rapide des investissements ne pourra que provoquer une surchauffe, entraînant à son tour une déstabilisation de l’économie. "

    #Indonésie #ASEAN

    La Banque mondiale et le FMI ont jeté leur dévolu sur le #Timor_Oriental, un État né officiellement en mai 2002. 2 novembre par Eric Toussaint
    https://www.cadtm.org/La-Banque-mondiale-et-le-FMI-ont-jete-leur-devolu-sur-Timor-Oriental-un-Etat-
    #IFI_FMI_Banque_Mondiale #Asie_Pacifique

    #Corée-du-sud
    Virage autoritaire à Séoul, par Sung Ilkwon (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/01/ILKWON/54458

    -"« Comment la présidente peut-elle parler de “réunion violente et illégale” alors qu’autant de monde manifestait pacifiquement ? Comment peut-elle comparer les manifestants portant un masque à des membres de l’organisation terroriste Daech ? »" ;
    –"A entendre le président du Saenuri, M. Kim Moosung, la responsabilité en incomberait… aux syndicats : « Sans la KCTU, le pays serait beaucoup plus riche. Le produit intérieur brut [PIB] par personne dépasserait les 30 000 dollars »" ;
    –"Par ailleurs, le gouvernement veut privatiser certains services hospitaliers, dans l’objectif de les rendre profitables." ;
    –" la décision de Mme Park d’imposer un seul manuel d’histoire, dont le contenu serait déterminé par une commission qu’elle désignerait elle-même. Il s’agit, dit-elle, « de donner une vision correcte de l’histoire et de rectifier les versions déformées et gauchisantes qui essaient de glorifier la Corée du Nord en discréditant les réalisations capitalistes du Sud (3) »."

    #Corée_du_Sud

    « Révolution des bougies » à Séoul, par Sung Il-kwon (Le Monde diplomatique, janvier 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/01/IL_KWON/57002
    #Asie #Asie_Corée_du_Sud #Relations_Internationales #Multinationales #Ploutocratie

    "« Ces chaebol qui se sont montrés impitoyables envers leurs salariés et les petites entreprises, mais généreux à l’égard de Choi Soon-sil et de sa fille, méritent des sanctions. »"

    "Les Sud-Coréens estiment également qu’elle et sa majorité n’ont rien fait contre l’évasion fiscale pratiquée à grande échelle par les dirigeants des chaebol et qu’ils ont fermé les yeux sur leur financement occulte des partis et des journaux."

    #Documentaires
    Un oeil sur la planète - Corée : la puissance cachée - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=BJwCMLJmh8Y

    #États-Unis / #Corée_du_Nord : Il n’y a pas de solution militaire. PASCAL BONIFACE·LUNDI 4 SEPTEMBRE 2017
    https://www.facebook.com/notes/pascal-boniface/%C3%A9tats-unis-cor%C3%A9e-du-nord-il-ny-a-pas-de-solution-militaire/10155711423904100

    #Chine #Relations_Internationales
    Secrets chinois dévoilés, présidence birmane nommée en mars et meurtre raciste en Inde - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2016/02/04/secrets-chinois-devoiles-presidence-birmane-nommee-en-mars-et-meurtre-raci

    "-Au moment de son arrestation et de sa mise en examen, son petit frère aurait alors fuit aux Etats-Unis avec en sa possession plus de 2 700 documents internes sensibles. Ces documents représenteraient « les informations les plus précieuses jamais obtenues par un transfuge chinois depuis ces trente dernières années »." ;
    –"Corée du Sud : Séoul promet de détruire le missile nord-coréen" ;
    #TPP : "Le Partenariat transpacifique signé à Auckland, la Chine prend acte" ; #Traités_commerciaux
    –"Dans le même temps, Pékin est en train de mettre sur pied sa propre Zone de Libre-Echange de l’Asie-Pacifique (FTAAP). Sans les Américains, bien sûr." ;
    –"#Thaïlande : la junte accentue sa pression sur les médias étrangers"

    L’#Australie séduite par la Chine, par Olivier Zajec (Le Monde diplomatique, janvier 2015) #Océanie
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/01/ZAJEC/51931

    Le président chinois le plus puissant depuis Mao Zedong, par Emilie Frenkiel (Le Monde diplomatique, octobre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/FRENKIEL/53964

    Ce que cachent les soubresauts financiers de la Chine, par Michel Aglietta (Le Monde diplomatique, octobre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/AGLIETTA/53963

    #Taïwan en quête de souveraineté économique, par Tanguy Lepesant (Le Monde diplomatique, mai 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/05/LEPESANT/55448
    L’#Amérique_centrale lâche Taipei, par Guillaume Beaulande (Le Monde diplomatique, mai 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/05/BEAULANDE/55450
    Taïwan, pièce manquante du « rêve chinois ». par Tanguy Lepesant
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/10/LEPESANT/63636

    #OMC #UE
    Chine : l’épineuse question du statut d’économie de marché. Par Elodie Le Gal - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2016/05/10/chine-l-epineuse-question-du-statut-d-economie-de-marche

    « Nous en parlons peu mais cela pourrait devenir le sujet chaud de la fin de l’année. L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) va devoir traiter la demande de la Chine. Lors de son adhésion à l’OMC en 2001, figurait une clause à l’accord qui précisait que d’ici 2016, le pays pourrait obtenir le statut d’économie de marché. Des réformes du système économique chinois étaient donc attendues. L’heure a sonné, et le pays réclame ce changement. Quels sont les enjeux derrière cette évolution ? »

    « Un refus d’accorder le fameux Graal impliquerait obligatoirement des représailles de la part de l’Empire du Milieu. Celles-ci concerneraient sa participation au plan de financement, mais toucheraient également les exportations vers la Chine et les entreprises européennes installées dans le pays. Certains observateurs parlent même de guerre économique ! Ce qui n’est toutefois pas prêt d’arriver, la Chine étant encore dépendante de la demande extérieure et des investissements étrangers dans certains domaines (luxe, biens de consommations, agroalimentaires, nouvelles technologies…).

    D’un autre côté, une acceptation privilégierait surtout les grands groupes européens qui renforceraient leurs liens commerciaux avec la Chine, dont les débouchés sont incontournables. Les petits industriels seraient les grands perdants, même si le pays a promis de diminuer ses exportations d’acier. »

    « l’Agence Chine Nouvelle insiste sur le fait que l’octroi de ce statut permettrait de renforcer les relations sino-européennes, et que le développement technologique de la Chine ouvrirait de nombreux débouchés aux industries européennes. L’accent est mis sur cette transformation de l’économie, non plus basée sur les exportations mais sur la demande intérieure et les services. L’Europe n’a donc pas à s’inquiéter ! »

    Comment l’État chinois a su exploiter la #Mondialisation, par Philip S. Golub (Le Monde diplomatique, décembre 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/12/GOLUB/58218

    Chine : l’élite ouïghoure décapitée au Xinjiang Par Sylvie Lasserre-Yousafzai - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2018/10/19/chine-elite-ouighoure-decapitee-xinjiang

    #Relations_Internationales_Asie #Asie_Relations_Internationales :

    Communauté de l’ASEAN : quel modèle d’intégration pour l’Asie du Sud-Est ? Par Alexandre Gandil - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2015/12/24/communaute-de-l-asean-quel-modele-d-integration-pour-l-asie-du-sud-est


    #ASEAN #Asie_du_sud_est

    Perceptions et réalités de l’autoritarisme dans le Sud-Est asiatique, par Éric Frécon (Le Monde diplomatique, octobre 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/10/FRECON/56409
    Sud-Est asiatique : repères (Le Monde diplomatique, octobre 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/10/A/56408

    Crise dans les Paracels, tension entre la junte et les moines en Thaïlande et roupie indienne au plus bas. - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2016/02/17/crise-dans-les-paracels-tension-entre-la-junte-et-les-moines-en-thailande-

    #Documentaires Mer de Chine, la guerre des archipels | ARTE
    http://www.arte.tv/guide/fr/054777-000-A/mer-de-chine-la-guerre-des-archipels
    Mer de Chine, la guerre des archipels ARTE - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=3sGNZDrPMbY

    #Philippines
    Quand Manille manœuvre, par François-Xavier Bonnet (Le Monde diplomatique, mai 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/05/BONNET/57476

  • The weekend COVID-19 came to AIPAC – and changed the Jewish World forever - Haaretz
    https://www.haaretz.com/us-news/EXT.premium.EXT-STATIC-the-weekend-covid-19-changed-the-jewish-world-foreve

    On March 1, 2020, the coronavirus was barely making headlines in the United States and Israel. Both countries had more pressing matters. In Israel, which counted just 10 confirmed cases, the media was focused on the next day’s general election. In Washington, D.C. it was the Super Tuesday primary, not America’s 65 confirmed COVID-19 cases, that dominated the headlines. The virus was far away and the American capital felt safe – safe enough to host a gathering of more than 18,000 people, including dozens of members of Congress, in the largest annual Jewish event in the United States. But it would be two other, unheralded guests who would prove the most influential.

    Every year, supporters of Israel locally and globally gather for three days in Washington’s main convention center for the AIPAC Policy Conference – a display of political force just a stone’s throw away from Capitol Hill. The 2020 conference featured speeches by then-Vice President Mike Pence, House Majority Leader Steny Hoyer and a video address from Prime Minister Benjamin Netanyahu, who stayed home because of the election.

    Two anonymous participants from a suburb of New York, attending the event as part of a small synagogue delegation, managed to dramatically change the agenda of the American Jewish community within days. It wasn’t what they did at the event, but what they unknowingly brought with them: the virus.

    suivi, avec animation grand format, d’un des premiers événements disséminateurs états-uniens, il y a un an : la conférence annuelle de l’AIPAC

  • Why Medical Tourism Is Drawing Patients, Even in a Pandemic - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2021/01/19/travel/medical-tourism-coronavirus-pandemic.html

    In recent years, while still on her ex- husband’s health insurance policy, she had received hormonal treatments to ease the pain so she could go about her daily life. But since her divorce last year and the coronavirus restrictions placed on the beauty industry in March, those treatment costs have become prohibitive, especially with no insurance.“There is no real cure for endometriosis, but if I want to free myself from this pain then I need to get a hysterectomy,” Ms. Jackson said, her voice shaking as she described the procedure to remove her uterus. “As if the surgery isn’t bad enough, I need to find 20,000 bucks to pay for it, which is just crazy so I’m going to have to find a way to go to Mexico.”
    The coronavirus pandemic has pushed millions of Americans into poverty and stripped more than 5.4 million American workers of their health insurance, according to a study by the nonpartisan consumer advocacy group, Families USA. Many people like Ms. Jackson have experienced a significant deterioration in their health because they have delayed medical procedures. The fear of large medical bills has outweighed fear of contagion for some, giving rise to an increased number of patients seeking medical treatment in a foreign country.
    “We are seeing a pent-up demand for medical tourism during the pandemic, particularly in the U.S. where a fast-growing number of Americans are traveling across the land border with Mexico for health purposes,” said David G. Vequist IV, the founder of the Center for Medical Tourism Research, a group based in San Antonio, Texas, and a professor at the University of the Incarnate Word in San Antonio. Even before the pandemic, millions of Americans traveled to other countries for savings of between 40 to 80 percent on medical treatments, according to the global medical tourism guide Patients Beyond Borders. Mexico and Costa Rica have become the most popular destinations for dental care, cosmetic surgery and prescription medicines while Thailand, India and South Korea draw in patients for more complex procedures including orthopedics, cardiovascular, cancer and fertility treatment.
    In 2019, 1.1 percent of Americans traveling internationally did so for health treatments, according to the National Travel and Tourism Office, although that figure only accounts for those who traveled by air and does not include the thousands of travelers who crossed the United States-Mexico border. Definitive statistics on medical tourism are hard to come by because countries have different recording methods and definitions of the sector.
    Medical tourism has been decimated by coronavirus restrictions, but, even so, the twin crises of the economy and the enormous strain that Covid-19 has placed on the already faulty American health care system are pushing many patients to travel. Demand for nonessential surgeries has also been building up after more than 177,000 scheduled surgeries were postponed in the United States between March and June in 2020, according to the Center for Medical Tourism Research. “Our market has always been what I call the ‘working poor’ and they just keep getting poorer,” said Josef Woodman, the chief executive of Patients Beyond Borders. “The pandemic has gutted low-income and middle-class people around the world and for many of them the reality is that they have to travel to access affordable health care.” In April, following the initial global lockdown to curb the spread of the coronavirus, medical travel bookings were down by more than 89 percent in the most popular destinations, including Mexico, Thailand, Turkey and South Korea, according to Medical Departures, a Bangkok-based medical travel agency. Since August, the numbers have slowly been rebounding, but bookings in Mexico, which has seen an uptick in American travelers in recent months, are still down by 32 percent compared to the same period of August to December in 2019.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#mexique#turquie#coreedusud#thailande#sante#tourismemedical#systemesante#inegalite#frontiere

  • Le #Livre_de_Jessie. Journal de guerre d’une famille coréenne

    Adapté du journal original rédigé par #Yang_Wu-Jo et sa femme #Choi_Seon-hwa pendant l’#occupation_japonaise de la #Corée.

    Le dessinateur coréen #Park_Kun_Woong s’empare d’un #témoignage très sensible sur l’occupation japonaise : un #journal rédigé à quatre mains par un couple et commencé à la naissance de leur fille Jessie. Ce récit qui court sur plusieurs années et capte avec beaucoup de densité le quotidien familial en temps de guerre, est régulièrement comparé au Journal d’Anne Franck.
    C’est aussi un récit de transmission, dans lequel des jeunes parents confient à leur fille leur combat pour l’indépendance, leur engagement pour un pays qu’ils sont obligés de fuir et retrouveront en 1945.

    https://www.casterman.com/Bande-dessinee/Catalogue/albums/le-livre-de-jessie

    #histoire #Chine #exil #guerre_sino-japonaise #WWII #seconde_guerre_mondiale #deuxième_guerre_mondiale #réfugiés #réfugiés_coréens #Corée #guerre_sino-japonaise #Changsha #guerre #apatridie #Liuzhou #Front_indépendantiste_coréen #Front_populaire_Joseon #Chongqing #Qijiang #Gouvernement_provisoire_de_la_République_de_Corée
    #BD #bande_dessinée #livre

  • Migrant cluster breaks Thai Covid winning streak - Asia Times
    https://asiatimes.com/2020/12/migrant-cluster-breaks-thai-covid-winning-streak

    Is the recent revelation of the largest daily number of Covid-19 infections in Thailand a full-blown outbreak, or a chance discovery of a malady that has been there for quite some time? That is the key question after more than 700 people living and working around a shrimp market in Mahachai in Samut Sakhon, a province southwest of the capital Bangkok, were found over the weekend to be Covid-19 positive.Either way, migrant workers, most of them from Myanmar, are at the center of the ruckus with cases being discovered even in Bangkok, from where people travel to Mahachai to buy shrimps and other seafood. That will only make their already precarious and marginalized situation in Thailand even more treacherous. Contrary to what some Thai newspapers have reported, this is not likely something they brought with them from Myanmar, where authorities have struggled to contain a spreading outbreak. There are rising concerns that Thai authorities may lurch to impose a new national lockdown, including over Bangkok, if numbers continue to climb in the days ahead.Thailand’s land borders with all its neighbors have been closed since March and the migrant workers in Mahachai went there long before any Covid-19 cases were discovered first in Wuhan, China and then in the rest of the region and the wider world.Since the first cases were discovered in Samut Sakhon in mid-December, Thailand’s highly efficient health authorities have carried out massive testing in the affected area and placed it under at least a partial lockdown.Since nearly all of those who have tested positive for the virus are asymptomatic or have very mild signs of the disease, it would have been hard to discover it earlier. Thai medical officials collect a nose swab sample to test for the Covid-19 at a seafood market in Samut Sakhon after some cases of local infections were detected and linked to a vendor at the market,
    But the discovery of cases fits a pattern that has also been seen in many European capitals: migrants, newly arrived refugees and otherwise dispossessed people who live closely-packed together in ghetto-like conditions are among those hardest-hit by the pandemic. In those communities, where health services are likewise inadequate, it doesn’t take more than the arrival of a few infected people for any disease to spread like wildfire and then be out of control. While many Thais have gone to work in Europe, Taiwan, Israel, South Korea and other foreign countries, even larger numbers of workers from Thailand’s impoverished neighbors have come to the kingdom to look for jobs.

    #Covid-19#migrant#migration#thailande#taiwan#israel#coreedusud#contamination#test

  • Covid-19 : comment une traque méthodique et intrusive a permis à la Corée du Sud de maîtriser le virus
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/12/08/covid-19-comment-une-traque-methodique-et-intrusive-a-permis-a-la-coree-du-s

    Le 12 janvier 2020, la Chine partage avec l’OMS le séquençage génétique du nouveau coronavirus (le SARS-CoV-2) qui fait rage à Wuhan. Deux semaines auparavant, un laboratoire de Canton avait établi sa proximité avec le SRAS. Le 19, une Chinoise de 35 ans atterrit à l’aéroport international d’Incheon, près de Séoul. Elle a une forte fièvre. Interrogée, elle dit avoir reçu une ordonnance pour un coup de froid dans un hôpital de Wuhan, où elle réside, avant de s’envoler. Elle est placée en quarantaine. Le 20 janvier, les autorités établissent qu’il s’agit du nouveau coronavirus, tout comme, quatre jours plus tard, pour un Sud-Coréen de 55 ans travaillant dans la capitale du Hubei, rentré pour un check-up.
    Séoul, le 20 novembre 2020. Le personnel médical mesure la température des habitants qi se présentetn au centre de santé communautaire du quartier de Seocho.Cette fois, pas de temps à perdre, malgré les célébrations du Nouvel An lunaire. Le 27 janvier au matin, les officiels du ministère de la santé convoquent les patrons des groupes sud-coréens commercialisant des tests biologiques à une réunion d’urgence dans une salle de conférence directement rattachée à la gare de Séoul, pour l’accès pratique. Ils ont identifié cinq entreprises ayant l’expérience pour développer au plus vite des produits fiables. (...) Mais le pays n’identifie plus aucun cas durant six jours consécutifs. Au point que le président, le progressiste Moon Jae-in, qui, en campagne, avait répété que le chef de l’Etat devait être une « tour de contrôle » en cas de catastrophe majeure, apparaît à une réunion le 13 février pour dire que le retour à la normale est la priorité. Il assure que le virus aura « disparu d’ici peu » et refuse de suspendre les connexions avec la Chine pour protéger les échanges commerciaux.Or, les contaminations reprennent aussitôt, menaçant au passage la crédibilité du président Moon, ex-avocat des droits humains, qui a porté à bout de bras le rapprochement avec la Corée du Nord et son dialogue avec le président américain Donald Trump. Le nombre de cas quotidien double pour atteindre 104 le 20 février, jour où est enregistré le premier mort après la découverte d’un foyer de contamination dans le sud du pays, à Daegu, autour d’une secte, l’Eglise du Nouveau monde de Jésus, dont des membres tentent de fonder une congrégation à Wuhan.
    L’heure de la mise à l’épreuve est venue, le pays passe en alerte rouge. Pour tester massivement tout en limitant les contacts, le médecin qui, en janvier, a traité le premier cas, Kim Jin-yong, suggère de réaliser les prélèvements sur les patients qui resteraient dans leurs voitures. Aussitôt sont déployées aux quatre coins du pays les premières stations de tests en « drive-in ». Le gouvernement ferme temporairement les écoles. Il impose le port du masque dans la rue et les transports publics, un attribut auquel la société coréenne s’est déjà habituée, tant avec les épidémies précédentes que du fait des épisodes de « poussière jaune », les vents de sable des étendues désertiques mongoles.
    Début mars, lorsque la demande de masques se tend, l’Etat organise la distribution, afin d’éviter les pénuries : un jour par semaine défini selon son année de naissance, le citoyen peut acheter deux masques à la pharmacie, au bureau de poste ou dans une supérette de quartier. Le gouvernement maintient un discours constant et des campagnes d’information sur la nécessité absolue du port du masque. « Ils ont porté ce message sur le masque très tôt, c’est une aide considérable. D’autres pays ne l’ont fait que plus tardivement, certains deux mois plus tard, constate Chun Jong-yoon, le fondateur de Seegene. Maintenant ils ont compris, mais c’est bien tard. »
    Comme ses voisins, la Corée du Sud met en place un isolement strict des malades. Dans les hôpitaux si leur situation est grave ou qu’ils sont âgés, et dans des centres spécialisés lorsque les symptômes sont faibles. Pas question de prendre le risque qu’ils contaminent leur voisinage. S
    Les cas contacts rapprochés doivent quant à eux respecter un rigoureux isolement à domicile, suivi sur une application et par des appels téléphoniques. Afin de bloquer les cas « importés », les personnes entrant sur le territoire se voient imposer une quatorzaine stricte, à leur domicile ou dans une chambre d’un des hôtels transformés en centres sanitaires, et doivent présenter chaque jour leur bulletin de santé, notamment leur température.Dans un de ces hôtels, dans le quartier commerçant de Myeong-dong à Séoul, les voyageurs conduits depuis l’aéroport sont accueillis par un personnel en combinaisons bactériologiques intégrales blanches. Un prélèvement PCR est réalisé, puis ils sont envoyés dans leur chambre, où un plateau-repas est déposé trois fois par jour devant leur porte. Ils doivent jeter leurs détritus, pulvérisés de désinfectant, dans un sac conçu pour les déchets médicaux.Dans les couloirs menant aux chambres, sont collés des avis : « Ne quittez jamais votre chambre. Veuillez retourner immédiatement dans votre chambre. » Les étrangers se dérobant à ce contrôle sont expulsés et risquent cinq ans d’interdiction de territoire, les Coréens risquent jusqu’à un an de prison. Davantage que la peur de la sanction policière toutefois, c’est la crainte d’être celui ou celle qui, par son relâchement, aura amené la contamination de sa communauté, qui semble être le moteur principal.

    #Covid-19#migrant#migration#coreedusud#chine#sante#epidemiologie#mesuresanitaire#voyageur#test#quarantaine#politiquesante#surveillanceepidemiologique

  • #Kimchi: from field to lunch – in pictures
    https://www.theguardian.com/artanddesign/gallery/2020/dec/04/kimchi-from-field-to-lunch-in-pictures

    Originally a means of preserving vegetables during winter, kimchi is emblematic of Korean cuisine and accompanies almost every meal served in the country. Kimchi-making is still an important annual ritual for many families.


    Friends make kimchi, a traditional communal process known as kimjang, in Lee Young-ja’s home

    Photograph: Ed Jones/AFP/Getty Images
    #photographie

  • Re-release of Bong Joon-ho’s <em>Memories of Murder</em> (2003): A picture of South Korean society - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/en/articles/2020/11/14/memo-n14.html
    https://www.wsws.org/asset/e832ad48-6499-4482-bd0d-a2799d9ba763?rendition=image1280

    The success of Bong Joon-ho’s Parasite, which won four major awards at the Academy Awards in February 2020 (Best Picture, Best Director, Best Original Screenplay and Best International Feature Film), has prompted distributors to release the director’s earlier film, Memories of Murder (2003).

    #corée_du_sud #cinéma

  • Despot decor - The curious design features of North Korean hotels | Books & arts | The Economist

    https://www.economist.com/books-and-arts/2020/10/24/the-curious-design-features-of-north-korean-hotels

    (paywall)

    Despot decor The curious design features of North Korean hotels

    A book of photography offers an offbeat look at a little-seen city
    Books & arts

    Oct 24th 2020

    Hotels of Pyongyang. By James Scullin and Nicole Reed. Head Tilt Press; 200 pages; £50.

    AT THE BEGINNING of “Pyongyang”, a song of 2015 by the British band Blur, Damon Albarn, the vocalist, sings about looking down from his window “to the island where I’m held”. The line is a reference to the Yanggakdo Hotel, a 47-floor, 1,000-room monstrosity that sits on an island in the middle of the Taedong, the river that runs through the capital of North Korea.

    #corée_du_nord

  • Zweiter Weltkrieg : Frauen im Schatten: Ein Denkmal für die asiatischen „Trostfrauen“
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/frauen-im-schatten-ein-denkmal-fuer-die-asiatischen-trostfrauen-li.

    Die mit dem NS-Staat verbündete Regierung in Tokio zwang zwischen 1937 und 1945 junge Mädchen und Frauen dazu, den japanischen Soldaten als Sexobjekte zur Verfügung zu stehen. Der zynische Name „Trostfrauen“ sollte andeuten, dass die Soldaten durch den Sex mit den teilweise erst 11 Jahre alten Kindern getröstet werden sollten. Die meisten dieser Mädchen und Frauen waren Verschleppte aus China und Korea, aber auch aus anderen besetzten Ländern wie Indonesien, Malaysia oder den Philippinen.

    Seriöse Schätzungen gehen von 200.000 Opfern aus, chinesische Quellen sprechen sogar von bis zu 400.000. Der Korea-Verband erinnert nun erstmals mit einem Denkmal an diese Gräuel der sexualisierten Gewalt. Am Montag vergangener Woche wurde die Friedensstatue an der Ecke Birken- und Bremer Straße eingeweiht. Jeden Mittwoch hatten überlebende „Trostfrauen“ seit 1992 in der südkoreanischen Hauptstadt Seoul vor der Botschaft von Japan demonstriert.

    #Corée #Japon #Allemagne #prostitution #esclavage #guerre #femmes #politique #histoire #Berlin #Moabit #Birkenstraße

  • Trostfrauen-Mahnmal in Berlin: SPD will „Friedensstatue“ erhalten - taz.de
    https://taz.de/Trostfrauen-Mahnmal-in-Berlin/!5719528

    In den Konflikt um die Trostfrauen-Statue in Berlin-Moabit kommt Bewegung: Der SPD-Kreisverband Mitte erklärte am Montag, man fordere „das Bezirksamt auf, eine öffentliche Veranstaltung über den Erhalt der Friedensstatue in der Ecke Bremer Straße/Birkenstraße in Moabit zu veranstalten und die Aufhebung der Genehmigung zurückzunehmen.“ Das erklärten die Kreisvorsitzenden Julia Plehnert und Yannick Haan.

    Die Bronzestatue einer koreanischen Zwangsprostituierten der japanischen Armee im Zweiten Weltkrieg ist ein Mahnmal gegen sexuelle Kriegsgewalt. Es war offiziell vom Bezirksamt genehmigt und am 28. September vom unabhängigen deutsch-koreanischen Korea Verband e.V. aufgestellt worden. Das Amt widerrief jedoch seine Genehmigung, nachdem Japans Regierung darauf gedrängt hatte. Die Statue soll bis zum 14. Oktober entfernt werden.

    Tokio hat schon mehrfach das Aufstellen solcher Statuen verhindert, war damit aber auch schon wie etwa in Seoul oder San Francisco häufig gescheitert. Nach Ansicht von Beobachtern dient der Umgang Japans rechtskonservativer Regierungen mit dem Thema nicht einer Aufarbeitung und Verhinderung sexualisierter Kriegsgewalt, sondern fördert ihre Verleugnung und Bagatellisierung.

    Laut dem SPD-Co-Kreisvorsitzenden Haan ist die Statue ein „wichtiger Beitrag gegen sexualisierte Kriegsgewalt gegen Frauen“. Bei einem solchen Thema müsse ein Amt die Entscheidungen transparent darstellen. „Das ist in diesen Fall nicht passiert“, so Haan. Gute Beziehungen zu Japan und die Städtepartnerschaft mit Tokio seien dem SPD-Kreisverband wichtig, doch die Aufarbeitung der Geschichte sollte „auch die breite Zivilgesellschaft teilhaben lassen“.
    Vorkämpferinnen gegen sexuelle Versklavung im Krieg

    Japans Armee verschleppte im Zweiten Weltkrieg mindestens 200.000 Frauen aus eroberten asiatisch-pazifischen Gebieten in Truppenbordelle. Frühere Zwangsprostituierte trauten sich erst ab 1991, ihr Schicksal öffentlich zu machen. Sie gelten heute als mutige Vorkämpferinnen für die völkerrechtliche Verurteilung von Vergewaltigung und sexueller Sklaverei im Krieg. Die Massenvergewaltigungen in Bosnien, Kongo und Irak zeigen die Aktualität des Themas.

    Doch das Bezirksamt wertete in seinem Widerruf die Statue auf Druck Tokios als einseitige Parteinahme für Korea in einem Geschichtsstreit mit Japan. So erklärte Bezirksbürgermeister Stephan von Dassel (Bündnis 90/Die Grünen): „Mit der Friedensstatue und ihrer Texttafel wird ein politisch-historisch belasteter und komplexer Konflikt zwischen zwei Staaten aufgegriffen, der sich nicht für die Aufarbeitung in Deutschland eignet.“ Die Genehmigungsbehörde müsse „grundsätzlich auf Parteinahme in zwischenstaatlichen und insbesondere historischen Konflikten verzichten“. Von Dassel sprang damit seiner Parteifreundin Sabine Weißler bei, der Bezirksstadträtin für Weiterbildung, Kultur, Umwelt, Natur, Straßen und Grünflächen.

    Aus Protest gegen die Entscheidung rufen die InitiatorInnen der Statue unter dem Motto „Berlin, sei mutig! Die Trostfrauenstatue muss bleiben!“ für Dienstag 12 Uhr zu einer Kundgebung an dem Mahnmal in Moabit auf. „Mit einer Entfernung der Statue stellt sich Deutschland auf die Seite der Verbrecher und arbeitet zudem aktiv gegen die Sichtbarkeit institutionalisierter sexueller Gewalt und sexueller Gewalt im Allgemeinen“, heißt es in dem Aufruf.

    „Wir wollen, dass Deutschland sich klar gegen sexualisierte Kriegsverbrechen positioniert und ein Land der Erinnerungskultur bleibt. Die Pflege diplomatischer Beziehungen darf kein Grund sein, den Überlebenden ihr Anrecht auf Gedenken zu nehmen.“ TeilnehmerInnen sollen sich auf Stühle neben die Statue setzen. Danach geht es vor das Rathaus Tiergarten.
    Widerspruch im Eilverfahren

    Nataly Han Jung-Hwa, Geschäftsführerin des in Moabit ansässigen Korea Verbands, sagte der taz, eine Anwältin des Vereins werde noch bis zum 14. Oktober im Eilverfahren Widerspruch gegen den Amtsbescheid einlegen. Zunächst gehe es um eine aufschiebende Wirkung, dass die Statue bleiben könne, bis über die Rechtsgültigkeit entschieden sei.

    Auch eine offene Petition, an der zwei führende deutsche Japanologinnen mitwirkten, fordert das Bezirksamt auf, seine Entscheidung zu überdenken. „Dass eine Friedensstatue in Berlin unter außenpolitischem Druck einer anderen Regierung entfernt werden soll, greift sowohl in die Freiheit der Kunst als auch in die notwendige Erinnerungsarbeit ein“, heißt es in dem offenen Brief.

    Eine prominente Unterstützerin der Petition ist Soyeon Schröder-Kim, die koreanischstämmige Ehefrau des Ex-Bundeskanzlers Gerhard Schröder (SPD). Sie schrieb in einem offenen Brief an von Dassel bei Facebook: „Deutsche Behörden sollten sich nicht daran beteiligen, japanische Kriegsverbrechen, auf die eine unabhängige Bürgerinitiative hinweist, zu unterdrücken.“ Sie hoffe gemeinsam mit ihrem Mann, dass das Bezirksamt Berlin-Mitte bei seiner Entscheidung, die „Friedensstatue“ zu genehmigen, bleibe.

    Die Direktorin des „Womens’ Active Museum on War and Peace“ aus Shinjuku, dem Tokioter Partnerbezirk von Mitte, Mina Wanatabe, schrieb von Dassel, sie schäme sich dafür, dass Japans Regierung Druck auf Berlin ausübe. Sie verwies auf Resolutionen des Europarlaments und des UN-Menschenrechtrats, die eine Anerkennung des Unrechts an den „Trostfrauen“ einforderten und sich für aufklärerische Maßnahmen aussprechen.

    #Corée #Japon #Allemagne #prostitution #esclavage #guerre #femmes #politique #histoire #Berlin #Moabit #Birkenstraße #SPD

  • Friedensstatue : Denkmal für Trostfrauen darf vorerst bleiben (neues-deutschland.de)
    https://www.neues-deutschland.de/artikel/1143101.friedensstatue-denkmal-fuer-trostfrauen-darf-vorerst-bleib

    A Berlin l’association qui devait sur ordre du maire local enlever le mémorial pour les femmes esclaves sexuelles de l’armée japonaise ne se plie pas au décrèt du maire. Elle a porté plainte et pourra attendre la décision du tribunal saisi.

    13.10.2020, von Mascha Malburg - Die Friedensstatue in Berlin-Moabit sollte laut Bezirksamt bis diesen Mittwoch entfernt werden. Doch nach massenhafter Kritik und einem Eilantrag beim Verwaltungsgericht darf das Denkmal vorerst bleiben

    Sie darf erst einmal sitzen bleiben: Die Statue einer jungen Frau in koreanischer Tracht, die seit zwei Wochen in Berlin-Moabit an die Frauen erinnert, die während des Zweiten Weltkrieges in japanischen Militärlagern als sogenannten »Trostfrauen« sexuell versklavt wurden, ist auch an diesem Mittwochmorgen noch auf ihrem bronzenen Stuhl an der Ecke Birkenstraße anzutreffen.

    Vergangenen Donnerstag hatte das Bezirksamt Mitte seine Genehmigung für die Statue, die der Korea-Verband erst Ende September aufgestellt hatte, plötzlich widerrufen. In einer Pressemitteilung erklärte Bezirksbürgermeister Stephan von Dassel (Grüne), der Korea-Verband müsse die sogenannte Friedensstatue bis diesen Mittwoch entfernen. Hintergrund für diese Entscheidung war laut »taz«-Berichten ein Anruf des japanischen Außenministers, der in einem Gespräch mit Außenminister Heiko Maas (SPD) seinen Unmut über die Figur geäußert habe.

    Daraufhin hatte der Korea-Verband einen Eilantrag vor dem Verwaltungsgericht auf einstweiligen Rechtsschutz gestellt. Das Bezirksamt Mitte teilte am Dienstagabend mit, damit sei die vorerst gesetzte Frist zum Abbau des Mahnmals hinfällig. Man wolle vorerst abwarten, bis die Bewertung des Verwaltungsgerichts vorliege, hieß es in einer Pressemitteilung. Bezirksbürgermeister von Dassel erklärte, diese Zeit würde man nutzen, um die eigenen sowie die Argumente aller beteiligten Akteurinnen und Akteure erneut abzuwägen. »Wir wünschen uns einen Kompromissvorschlag, der den Interessen des Korea-Verbands sowie den Interessen der japanischen Seite gerecht werden kann«, sagte von Dassel.

    Schon bei der Einweihung ähnlicher Friedensstatuen in Kanada oder den USA hatte es enormen Gegenwind seitens der rechtskonservativen Regierung Japans gegeben. Wie die Japanologin Dorothea Mladenova auf der Webseite der Universität Leipzig erklärt, stehen die »Trostfrauen-Statuen« im Mittelpunkt regelrechter »Geschichtskriege«, die seit Jahren zwischen zivilgesellschaftlichen Organisationen aus Südostasien und rechtsnationalen japanischen Kräften ausgefochten werden. Die Japanologin beobachtet nun auch in Berlin ein »eingeübtes Ritual«, in dem die japanische Diplomatie reflexartig gegen das Aufstellen der Statuen oder die Aufführung von Filmen über das Kriegsverbrechen protestiert.

    Für die scheinbare »Beugung« des Bezirksamt Mitte vor jener japanischen Diplomatie hatte es in den vergangenen Tagen heftige Kritik geregnet. »Das Bezirksamt Mitte kann nicht einfach eine Genehmigung erteilen und sie dann ohne konkrete Gründe entziehen«, erklärte Yannick Haan, Co-Kreisvorsitzender der SPD Berlin-Mitte. Die Statue sei ein wichtiger Beitrag gegen sexualisierte Kriegsgewalt gegen Frauen. Gerade bei einem solchen Thema müsse ein Amt die Entscheidungen transparent darstellen. Das sei in diesem Fall nicht passiert. Auch die Abgeordneten aus der Grünen-Fraktion der Bezirksverordnetenversammlung Mitte stellten sich gegen die Entscheidung ihres Parteikollegen von Dassel und sicherten dem Korea-Verband ihre Unterstützung im Erhalt der Friedensstatue zu.

    Am Dienstag zogen zudem 250 Menschen mit Stühlen von dem Denkmal in der Birkenstraße zum Amtssitz des Bezirksbürgermeisters im Rathaus Tiergarten und erinnerten mit Musik und Redebeiträgen an diejenigen, um die es hier eigentlich mal ging: An die Hunderttausenden Frauen, die weltweit Opfer von sexualisierten Kriegsverbrechen werden und deren Stimme in den meist von Männern geführten, nationalen Machtkämpfen untergeht.

    #Corée #Japon #Allemagne #prostitution #esclavage #guerre #femmes #politique #histoire #Berlin #Moabit #Birkenstraße

  • Wie Japan dafür sorgt, dass in Berlin ein Denkmal verschwindet
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/tokios-arm-reicht-bis-nach-moabi-li.110818

    Suite à une intervention de l’ambassadeur japonais le maire écolo de l’arrondissement Mitte de Berlin décrète la disparition d’un mémorial dédié aux esclaves sexuelles coréennes.

    Malheureusement l’auteur de l’article place l’esclavagisme sytématique japonais au même niveau avec les abus commis par les troupes soviétiques pendant la conquête de l’Allemagne nazie. Contrairement aux militaires japonais et allemands les officiers et tribunaux de l’armée rouge punissaient les soldats coupables de viols de femmes des pays occupés.

    Cet article est un bon exemple pour le reflexe anticommuniste profondément enraciné dans l’inconscient de la majorité des allemands.

    Der Bezirksbürgermeister von Mitte knickt vor den Forderungen Tokios ein und will ein neu errichtetes Denkmal gegen sexualisierte Gewalt in Kriegen in Moabit wieder entfernen lassen.

    Ist es Aufgabe eines Berliner Stadtbezirks, internationale Politik zu machen? Dies ist offenbar die Meinung von Mittes Bürgermeister, Stephan von Dassel (Bündnis 90/Die Grünen). Er erließ in der vergangenen Woche die Anordnung, eine sogenannte Friedensstatue zu entfernen, die erst am 28. September in der Moabiter Birkenstraße errichtet worden war. Der Korea-Verband, der vor allem aus interessierten Deutschen besteht, hatte dieses Mahnmal aufgestellt – mit Genehmigung des Bezirksamts und in Anwesenheit der Leiterin des Fachbereichs Kunst, Kultur und Geschichte.

    Mit der Statue protestiert der Verband gegen sexualisierte Gewalt in Kriegen, vor allem gegen Frauen. Als Beispiel wählten sie das Vorgehen der japanischen Armee im Zweiten Weltkrieg, als schätzungsweise 200.000 Mädchen und Frauen gezwungen wurden, sich für japanische Soldaten zu prostituieren. Viele der Mädchen waren noch sehr jung, manche sollen erst 11 Jahre gewesen sein. Japans Regierung nannte die Opfer dieser Gewalt „Trostfrauen“. Rekrutiert wurden sie vor allem aus den Ländern, mit denen Japan damals im Krieg war, hauptsächlich aus China, Korea und anderen Staaten im Pazifikraum.

    Sexualisierte Gewalt in Kriegen war keine japanische Spezialität, auch die deutsche Wehrmacht oder die Rote Armee der Sowjetunion wandte dieses Mittel an, um einerseits die eigenen Soldaten zu befriedigen, aber auch zur Demütigung der „Feinde“. Dieses Phänomen gibt es schon seit Jahrhunderten und es existiert bis heute. Dass der Korea-Verband das Beispiel der Japaner wählte, hat mit den äußeren Umständen zu tun. Bis heute lehnt die Regierung in Tokio eine Diskussion über Kriegsschuld und auch diese Vergewaltigungen ab, sie stellt ihr Land ausschließlich als Opfer dar. Eine Aufarbeitung gibt es nicht. Erst 1991, fast ein halbes Jahrhundert nach Kriegsende, haben sich überlebende „Trostfrauen“ getraut, an die Öffentlichkeit zu gehen.
    Der freie Stuhl ist für die, die nicht überlebt haben

    Aber nicht in Japan, dort ist das nicht möglich. In Seoul, der Hauptstadt Südkoreas, demonstrierten sie vor der japanischen Botschaft. Und seitdem jeden Mittwoch, bis heute. Im Jahr 2002, dem Jahr der tausendsten Mittwochs-Kundgebung, wurde das erste Mahnmal gezeigt: Ein Mädchen in Lebensgröße sitzt auf einem Stuhl, die Hände zu Fäusten geballt. Ihr Schatten auf dem Boden zeigt eine alte, gebeugte Frau. Der Stuhl daneben ist frei, er steht für diejenigen, die nicht überlebt haben. Und er lädt dazu ein, sich solidarisch neben sie zu setzen.

    Eine Kopie dieser Statue wurde in Moabit aufgebaut. Das Kulturamt gab die Genehmigung für ein Jahr und kündigte sogar die Teilnahme der zuständigen Stadträtin Sabine Weißler an. Wie der Bürgermeister ist auch sie für die Grünen im Bezirksamt, also für eine Partei, die für sich in Anspruch nimmt, gegen sexualisierte Gewalt und Krieg einzustehen. Tatsächlich teilgenommen hat Weißler dann aber nicht. Und unmittelbar nach der Errichtung der Statue protestierten die japanische Botschaft und sogar der japanische Außenminister gegen die Aufstellung. Es ist schon ungewöhnlich genug, dass das Außenministerium eines 126-Millionen-Staates sich direkt an den Bürgermeister eines Stadtbezirks in 9000 Kilometer Entfernung wendet, um die Entfernung eines Mahnmals zu fordern. Erstaunlich ist aber auch, dass dieser Bürgermeister davor einknickt, obwohl er einer Partei angehört, die sich einst als „parlamentarisches Spielbein der Friedensbewegung“ betrachtete.
    Am Mittwoch muss das Denkmal wieder entfernt werden

    Von Dassel argumentiert in einer Pressemitteilung: „Das Bezirksamt [muss] in seiner Rolle als Genehmigungsbehörde grundsätzlich auf Parteinahme in zwischenstaatlichen und insbesondere historischen Konflikten verzichten.“ Mit dieser Argumentation dürfte auch nicht mehr an die Verbrechen in den Kolonien während der Kaiserzeit erinnert werden, nicht an den Holocaust oder an den Mauerbau. Natürlich muss ein Mahnmal Partei ergreifen, sonst wäre es keines. Der von Dassel beanstandete Text auf der Tafel neben der Statue erklärt dabei nur sachlich den Hintergrund des Mahnmals. Er thematisiert nicht einmal das Verhalten der heutigen japanischen Regierung in Bezug auf die „Trostfrauen“, obwohl das durchaus angebracht wäre.

    Am Mittwoch nun soll der Verband das Mahnmal wieder abbauen. Andernfalls würde der Bezirk den Abriss veranlassen und dem Korea-Verband in Rechnung stellen. Unterdessen hat sich die Statue in Moabit zu einem wahren Treffpunkt entwickelt. Ständig stehen Menschen davor, viele legen dort Blumen nieder. Es ist offensichtlich, dass das Mahnmal ein wichtige Funktion bekommen hat. Dass sich der Bürgermeister nun als verlängerter Arm der japanischen Regierung geriert, ist auch in seiner eigenen Partei sehr umstritten. Es bleibt zu hoffen, dass die Entscheidung für den Abriss doch noch zurückgenommen wird.

    #Corée #Japon #Allemagne #prostitution #esclavage #guerre #femmes #politique #histoire #Berlin #Moabit #Birkenstraße