• L’Asie, entre prudence et empressement de voir revenir les touristes chinois
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/01/01/l-asie-entre-prudence-et-empressement-de-voir-revenir-les-touristes-chinois_

    L’Asie, entre prudence et empressement de voir revenir les touristes chinois
    Si le Japon oblige désormais les voyageurs en provenance de Chine à subir un test de dépistage à leur arrivée, la plupart des pays d’Asie du Sud-Est ont pour l’instant laissé en place les protocoles existants.
    Par Brice Pedroletti(Bangkok, correspondant en Asie du Sud-Est) et Philippe Mesmer(Tokyo, correspondance)
    L’Asie réagit en rang dispersé à la perspective d’un afflux de visiteurs chinois. L’Asie du Nord-Est et l’Inde jouent la prudence, tandis que l’Asie du Sud-Est se réjouit surtout du retour de la manne économique que représente le tourisme. Le Japon oblige depuis vendredi 30 décembre les voyageurs en provenance de Chine à subir un test de dépistage à leur arrivée. Toute personne testée positive devra être placée en quarantaine pendant sept jours dans un établissement choisi par les autorités. La mesure concerne aussi les voyageurs ayant séjourné en Chine dans les sept jours précédant leur arrivée dans l’Archipel (...)
    Les voyageurs arrivant au Japon sont actuellement exempts de test s’ils ont reçu trois doses de vaccin ou présentent un test négatif effectué dans les soixante-douze heures précédant leur départ. Le gouvernement a également décidé d’interdire aux compagnies aériennes d’augmenter le nombre de vols en provenance et à destination de la Chine. Et ces vols ne peuvent atterrir que dans quatre aéroports, celui de Narita, Haneda à Tokyo, celui de Nagoya et celui d’Osaka. La crainte d’un afflux de nouveaux cas et une situation jugée peu claire en Chine motivent ces décisions. (...)
    Une même réserve est observée en Corée du Sud, autre pays connaissant une nouvelle vague de contaminations et très dépendant des touristes chinois. Depuis le 16 décembre, les autorités exigent des voyageurs arrivant de Chine qu’ils se soumettent à des tests s’ils présentent des symptômes du Covid. Le gouvernement a annoncé le 30 décembre un durcissement des mesures, notamment une restriction de l’accès aux visas et la présentation d’un test négatif de moins de quarante-huit heures par l’ensemble des voyageurs en provenance de Chine. Tous les voyageurs venant de ce pays devront également effectuer un test PCR le jour de leur arrivée. Le gouvernement a aussi imposé une réduction des vols au départ et à l’arrivée de Chine, alors que la compagnie Korean Air comptait porter de neuf à quinze ses liaisons hebdomadaires avec ce pays à partir de janvier.
    Taïwan imposera également des tests à l’arrivée de vols de Chine à partir de dimanche 1er janvier, et les passagers déclarés positifs devront s’isoler à domicile. Depuis le 24 décembre, l’Inde oblige les passagers provenant de Chine, du Japon, de Corée du Sud et de Thaïlande à présenter un test PCR négatif avant le départ.(...)
    En Asie du Sud-Est, quelques inquiétudes se font entendre face à la reprise des contaminations en Chine, mais la plupart des pays ont pour l’instant conservé les protocoles existants, qui n’imposent pas de test pour les voyageurs vaccinés. Les contrôles, ces derniers mois, étaient sporadiques. Le Covid est partout en chute libre.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#japon#coreedusud#taiwan#thailande#sante#postzerocovid#restrictionsanitaires#frontiere#circulation

  • Face à l’épidémie de Covid-19 en Chine, l’Inde impose des tests PCR à la plupart des voyageurs venant d’Asie
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/27/face-a-l-epidemie-de-covid-19-en-chine-l-inde-impose-des-tests-pcr-a-la-plup

    Face à l’épidémie de Covid-19 en Chine, l’Inde impose des tests PCR à la plupart des voyageurs venant d’Asie
    A un an et demi des élections générales et alors que le pays a pris la présidence du G20, le premier ministre, Narendra Modi, veut à tout prix éviter une nouvelle catastrophe sanitaire.
    Par Sophie Landrin(New Delhi, correspondante)
    Publié aujourd’hui à 10h12, mis à jour à 10h25
    Peur d’une nouvelle catastrophe sanitaire ou excès de zèle ? L’Inde, qui avait lamentablement géré la deuxième vague de Covid-19 au printemps 2021, responsable de plus de 4,7 millions de morts selon l’Organisation mondiale de la santé, a réagi au quart de tour face à la propagation spectaculaire du variant Omicron en Chine. Le gouvernement a imposé, depuis samedi 24 décembre, des tests PCR pour les voyageurs venant de Chine, mais également de Thaïlande, du Japon, de Corée du Sud et de Singapour, où l’épidémie n’a pourtant pas flambé. Ils devront également remplir un formulaire avant de prendre l’avion, une procédure qui n’a jamais prouvé son efficacité durant les épisodes précédents. Pour les autres vols internationaux, des tests aléatoires sont désormais effectués à l’arrivée sur 2 % des passagers. Les cas positifs seront mis en quarantaine. Des caméras thermiques sont censées contrôler la température de tous les passagers. L’Inde enregistre officiellement autour de 300 nouveaux cas par jour, mais ces chiffres ne veulent plus dire grand-chose. La plupart des gens ne se font plus tester ou pratiquent des autotests dont les résultats ne sont pas rapportés. Le ministre de la santé, Mansukh Mandaviya, a demandé aux gouvernements régionaux de renforcer la surveillance des nouveaux variants et d’envoyer les échantillons de tous les cas positifs aux laboratoires de séquençage du génome. Les hôpitaux devaient être soumis, mardi 27 décembre, à des exercices pour évaluer leur préparation et leur équipement en lits et surtout en oxygène, qui avait dramatiquement fait défaut en 2021.
    Plusieurs Etats ont également édicté leurs propres restrictions : les touristes étrangers qui veulent visiter le Taj Mahal, à Agra, dans l’Uttar Pradesh, devront présenter un test négatif. A New Delhi, le chef du gouvernement a décidé de réquisitionner des professeurs des écoles publiques, en vacances, pour les déployer dans l’aéroport du 31 décembre au 15 janvier. Il leur demande de veiller à ce que les passagers arrivant de l’étranger adoptent « un comportement approprié ». Le syndicat des enseignants est vent debout contre cet ordre, qualifié d’« humiliation » et de « harcèlement ». Le Karnataka a pour sa part restreint les festivités de fin d’année, qui devront se terminer avant 1 heure du matin.
    Le premier ministre, Narendra Modi, arbore désormais un masque en public, comme ses ministres, mais son port n’a pas été rendu obligatoire. Il est seulement conseillé, à l’instar de la vaccination. En édictant ces nouvelles règles, le gouvernement espère gêner la progression de Rahul Gandhi, son principal opposant, qui s’est lancé dans une marche à travers tout le pays et qui est passé dans Delhi samedi 24 et dimanche 25 décembre, mobilisant une énorme foule de sympathisants. Dans une lettre adressée au leader du Congrès, le ministre de la santé avait menacé de stopper cette marche en cas de non-respect des directives anti-Covid. Après le désastre de la seconde vague, l’Inde, qui préside pour un an le G20, veut sans doute, également, montrer au reste du monde qu’elle contrôle la situation sanitaire.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#inde#thailande#japon#coreeduSud#sante#PCR#mesuresanitaire#circulation#tourisme#quarantaine

  • Covid-19 : ruée des expatriés chinois sur les médicaments contre la fièvre et les maux de tête
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/27/covid-19-ruee-des-expatries-chinois-sur-les-medicaments-contre-la-fievre-et-

    Covid-19 : ruée des expatriés chinois sur les médicaments contre la fièvre et les maux de tête. Au Japon, à Taïwan ou encore à Singapour, ils tentent d’acheter massivement des produits en vente libre pour les envoyer à leur famille, au risque de provoquer des pénuries.
    Par Philippe Mesmer(Tokyo, correspondance)
    Depuis la sortie de la politique dite zéro Covid de Xi Jinping et l’explosion des contaminations en Chine, les Chinois du Japon, de Taïwan ou encore de Singapour se ruent sur les produits en vente libre à base d’ibuprofène ou de paracétamol pour les envoyer à leur famille, provoquant des problèmes d’approvisionnement et de production. Les parapharmacies des quartiers de Tokyo à forte communauté chinoise, comme Ikebukuro ou Shinjuku, connaissent ainsi des pénuries de Pabron Gold A ou encore d’EVE Quick, des médicaments connus pour leurs effets contre le rhume, les maux de tête et la fièvre. Plusieurs enseignes limitent désormais leurs achats à une ou deux boîtes par client. Commercialisé depuis 1927 par le géant Taisho Pharmaceutical, le Pabron est réalisé à base de l’expectorant guaïfénésine. « Ce médicament était très utilisé par les Chinois contre les rhumes avant même la pandémie. Aujourd’hui, les réseaux sociaux chinois soulignent son efficacité contre le Covid-19 », reconnaît l’entreprise, qui prévoit d’augmenter la production.Fabriqué par SSP Pharmaceutical, EVE Quick contient de l’ibuprofène. Il est aussi recherché car, selon le média chinois Caixin Global, il y a pénurie de cet anti-inflammatoire dans plusieurs zones de Chine, à commencer par Pékin. Le phénomène d’achats massifs concerne aussi Taïwan. « Il n’y a presque plus de Panadol dans les rayons, ou très peu. Nous avons contacté les fabricants, en espérant qu’ils pourront accélérer l’approvisionnement pour répondre à la demande du marché », a déclaré à la télévision Victor Wang, directeur du Centre de gestion des épidémies, qui a appelé « à la modération ». Taïwan dispose d’un stock de l’antidouleur acétaminophène suffisant pour 2,7 mois et d’ibuprofène pour un mois, précise Channel Free Asia. Des mesures d’encadrement des ventes sont toutefois envisagées, a indiqué le ministre de la santé, Hsueh Jui-yuan, qui a demandé à la population de ne pas paniquer et de ne pas se ruer dans les pharmacies.En Australie, l’enseigne de pharmacies Chemist Warehouse a affiché des avis dans certaines zones pour rappeler au public qu’il ne peut pas acheter plus de 100 comprimés à la fois. Sur le réseau social chinois Xiaohongshu (« Petit livre rouge »), des cartes des villes australiennes circulent montrant des pharmacies où il est possible d’acheter de grandes quantités de paracétamol. A Singapour, le ministère de la santé a appelé la population à limiter l’achat de médicaments à l’usage personnel. Les principaux traitements expédiés vers la Chine sont l’analgésique Panadol, la formule traditionnelle chinoise Lianhua Qingwen et les compléments vitaminés. Cette forte demande provoque aussi des problèmes de production de ces traitements, car la Chine domine le marché mondial des ingrédients servant à leur fabrication. Le groupe Anhui Bayi Chemical est le principal producteur du nitrochlorobenzène, élément-clé du paracétamol. La Chine fournit 50 % des besoins de Taïwan, où les autorités s’inquiètent d’une éventuelle interdiction d’exportation si les pénuries se poursuivent en Chine. Cette crainte est partagée en Corée du Sud, explique le quotidien JoongAng, selon lequel des importateurs chinois tentent d’acheter en vrac des médicaments contre le rhume. « Face à l’évolution rapide de la pandémie en Chine, nous surveillons de près la situation de l’offre et de la demande intérieures », a fait savoir le gouvernement, qui aide les entreprises pharmaceutiques sud-coréennes confrontées à des problèmes d’approvisionnement en ingrédients de base. Car 37,5 % des importations de ces ingrédients viennent de Chine. « La demande est aujourd’hui supérieure à l’offre », reconnaît le groupe Chong Kun Dang Pharmaceutical.
    Séoul a assoupli les règles pour permettre aux importateurs de recourir à plusieurs fournisseurs au lieu d’un seul. Les géants de la pharmacie disposent aujourd’hui d’un stock de trois mois de médicaments contre la grippe et le rhume. La situation est d’autant plus tendue que plusieurs pays entrent en double pandémie de Covid-19 et de grippe. Au Japon comme en Corée du Sud, une nouvelle vague de contaminations au coronavirus coïncide avec le début de l’épidémie de grippe saisonnière. Dans le sud de la péninsule, le nombre de cas quotidiens de Covid-19 évolue autour de 50 000 et l’agence de contrôle et de prévention des maladies (KDCA) a constaté une hausse de 20 % des cas de grippe dans la semaine du 11 au 17 décembre.Dans l’Archipel, la septième vague de contaminations au coronavirus a provoqué la semaine suivante près de 200 000 nouvelles contaminations quotidiennes. La métropole de Tokyo a élevé vendredi 23 décembre son niveau d’alerte au maximum, car le taux d’occupation des lits d’hôpitaux dépasse les 50 %.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#coreedusud#japon#australie#taiwan#medicament#penurie#contamination#exportation#pharmacie

  • Covid-19 : ruée des expatriés chinois sur les médicaments contre la fièvre et les maux de tête
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/27/covid-19-ruee-des-expatries-chinois-sur-les-medicaments-contre-la-fievre-et-

    Covid-19 : ruée des expatriés chinois sur les médicaments contre la fièvre et les maux de tête. Au Japon, à Taïwan ou encore à Singapour, ils tentent d’acheter massivement des produits en vente libre pour les envoyer à leur famille, au risque de provoquer des pénuries.
    Par Philippe Mesmer(Tokyo, correspondance)
    Depuis la sortie de la politique dite zéro Covid de Xi Jinping et l’explosion des contaminations en Chine, les Chinois du Japon, de Taïwan ou encore de Singapour se ruent sur les produits en vente libre à base d’ibuprofène ou de paracétamol pour les envoyer à leur famille, provoquant des problèmes d’approvisionnement et de production. Les parapharmacies des quartiers de Tokyo à forte communauté chinoise, comme Ikebukuro ou Shinjuku, connaissent ainsi des pénuries de Pabron Gold A ou encore d’EVE Quick, des médicaments connus pour leurs effets contre le rhume, les maux de tête et la fièvre. Plusieurs enseignes limitent désormais leurs achats à une ou deux boîtes par client. Commercialisé depuis 1927 par le géant Taisho Pharmaceutical, le Pabron est réalisé à base de l’expectorant guaïfénésine. « Ce médicament était très utilisé par les Chinois contre les rhumes avant même la pandémie. Aujourd’hui, les réseaux sociaux chinois soulignent son efficacité contre le Covid-19 », reconnaît l’entreprise, qui prévoit d’augmenter la production.Fabriqué par SSP Pharmaceutical, EVE Quick contient de l’ibuprofène. Il est aussi recherché car, selon le média chinois Caixin Global, il y a pénurie de cet anti-inflammatoire dans plusieurs zones de Chine, à commencer par Pékin. Le phénomène d’achats massifs concerne aussi Taïwan. « Il n’y a presque plus de Panadol dans les rayons, ou très peu. Nous avons contacté les fabricants, en espérant qu’ils pourront accélérer l’approvisionnement pour répondre à la demande du marché », a déclaré à la télévision Victor Wang, directeur du Centre de gestion des épidémies, qui a appelé « à la modération ». Taïwan dispose d’un stock de l’antidouleur acétaminophène suffisant pour 2,7 mois et d’ibuprofène pour un mois, précise Channel Free Asia. Des mesures d’encadrement des ventes sont toutefois envisagées, a indiqué le ministre de la santé, Hsueh Jui-yuan, qui a demandé à la population de ne pas paniquer et de ne pas se ruer dans les pharmacies.En Australie, l’enseigne de pharmacies Chemist Warehouse a affiché des avis dans certaines zones pour rappeler au public qu’il ne peut pas acheter plus de 100 comprimés à la fois. Sur le réseau social chinois Xiaohongshu (« Petit livre rouge »), des cartes des villes australiennes circulent montrant des pharmacies où il est possible d’acheter de grandes quantités de paracétamol. A Singapour, le ministère de la santé a appelé la population à limiter l’achat de médicaments à l’usage personnel. Les principaux traitements expédiés vers la Chine sont l’analgésique Panadol, la formule traditionnelle chinoise Lianhua Qingwen et les compléments vitaminés. Cette forte demande provoque aussi des problèmes de production de ces traitements, car la Chine domine le marché mondial des ingrédients servant à leur fabrication. Le groupe Anhui Bayi Chemical est le principal producteur du nitrochlorobenzène, élément-clé du paracétamol. La Chine fournit 50 % des besoins de Taïwan, où les autorités s’inquiètent d’une éventuelle interdiction d’exportation si les pénuries se poursuivent en Chine. Cette crainte est partagée en Corée du Sud, explique le quotidien JoongAng, selon lequel des importateurs chinois tentent d’acheter en vrac des médicaments contre le rhume. « Face à l’évolution rapide de la pandémie en Chine, nous surveillons de près la situation de l’offre et de la demande intérieures », a fait savoir le gouvernement, qui aide les entreprises pharmaceutiques sud-coréennes confrontées à des problèmes d’approvisionnement en ingrédients de base. Car 37,5 % des importations de ces ingrédients viennent de Chine. « La demande est aujourd’hui supérieure à l’offre », reconnaît le groupe Chong Kun Dang Pharmaceutical.
    Séoul a assoupli les règles pour permettre aux importateurs de recourir à plusieurs fournisseurs au lieu d’un seul. Les géants de la pharmacie disposent aujourd’hui d’un stock de trois mois de médicaments contre la grippe et le rhume. La situation est d’autant plus tendue que plusieurs pays entrent en double pandémie de Covid-19 et de grippe. Au Japon comme en Corée du Sud, une nouvelle vague de contaminations au coronavirus coïncide avec le début de l’épidémie de grippe saisonnière. Dans le sud de la péninsule, le nombre de cas quotidiens de Covid-19 évolue autour de 50 000 et l’agence de contrôle et de prévention des maladies (KDCA) a constaté une hausse de 20 % des cas de grippe dans la semaine du 11 au 17 décembre.Dans l’Archipel, la septième vague de contaminations au coronavirus a provoqué la semaine suivante près de 200 000 nouvelles contaminations quotidiennes. La métropole de Tokyo a élevé vendredi 23 décembre son niveau d’alerte au maximum, car le taux d’occupation des lits d’hôpitaux dépasse les 50 %.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#coreedusud#japon#australie#taiwan#medicament#penurie#contamination#exportation#pharmacie

  • Covid-19 : la Corée du Nord annonce en avoir fini avec la pandémie et menace Séoul de représailles
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/08/11/covid-19-la-coree-du-nord-annonce-en-avoir-fini-avec-la-pandemie_6137727_324

    Covid-19 : la Corée du Nord annonce en avoir fini avec la pandémie et menace Séoul de représailles
    Kim Yo-jong, l’influente sœur du leader Kim Jong-un, accuse la Corée du Sud d’avoir provoqué l’épidémie de Covid-19 dans son pays, qui a officiellement recensé 4,8 millions d’infections et seulement 74 morts.
    Le Monde avec AFP
    Publié le 11 août 2022 à 02h57 - Mis à jour le 11 août 2022 à 15h31
    Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a proclamé, mercredi 10 août, une « victoire éclatante » sur le Covid-19, après presque deux semaines sans nouveau cas officiellement enregistré. Présidant une réunion avec des personnels de santé et des scientifiques, Kim Jong-un s’est félicité de cette « victoire (…) dans la guerre contre la maladie pandémique maligne », selon l’agence de presse officielle KCNA. « La victoire remportée par notre peuple est un événement historique qui a montré une fois de plus au monde la grandeur de notre Etat, la ténacité indomptable de notre peuple et les belles coutumes nationales dont nous sommes fiers », a ajouté le dirigeant nord-coréen, cité par l’agence.Dans le même temps, Kim Yo-jong, l’influente sœur de Kim Jong-un, a accusé Séoul d’avoir provoqué l’épidémie de Covid-19 dans son pays. Elle s’en est prise aux envois de prospectus de propagande par ballons depuis la Corée du Sud, parlant de « crime contre l’humanité », a rapporté l’agence de presse officielle KCNA. Malgré une interdiction imposée en 2021, des militants sud-coréens continuent d’envoyer des ballons contenant des prospectus et des billets en dollars, soulevant les protestations de Pyongyang. La Corée du Nord avait déjà accusé des « choses étrangères » proches de la frontière avec le Sud d’avoir provoqué l’épidémie de Covid dans ce pays isolé, des allégations rejetées par Séoul. Mme Kim a avancé que de nombreux pays et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont reconnu « le danger de propager une maladie infectieuse en entrant en contact avec des objets contaminés », selon l’article. « Il est très inquiétant que la Corée du Sud envoie des tracts, de l’argent, des brochures et des objets sales dans notre région », a-t-elle ajouté. Kim Yo-jong a averti que Pyongyang réfléchissait à « de fortes représailles », ajoutant que, si les ballons continuaient, « nous répondrons en éradiquant, pas seulement le virus, mais aussi les autorités sud-coréennes ». Séoul a assuré en juin qu’il n’y avait « aucun cas officiellement vérifié d’infection au Covid par courrier ou à travers du matériel ». Le ministère sud-coréen de l’unification a rejeté des « allégations sans fondement » et les « commentaires grossiers et menaçants » de Pyongyang.
    Selon sa sœur, Kim Jong-un a contracté le Covid-19. Le dirigeant « a souffert de fortes fièvres pendant les jours de cette guerre de quarantaine, mais il ne pouvait pas s’allonger un seul instant car il pensait aux personnes dont il était responsable », a-t-elle déclaré. C’est la première fois que Pyongyang annonce que M. Kim, dont la santé est l’objet de la plus grande attention des observateurs, a été infecté par le coronavirus.
    La Corée du Nord, l’un des premiers pays au monde à fermer ses frontières en janvier 2020 après l’apparition du virus dans la Chine voisine, s’est longtemps vantée de sa capacité à se prémunir du virus. Pyongyang a annoncé son premier cas de coronavirus le 12 mai et Kim Jong-un a pris personnellement en main la lutte contre l’épidémie. Depuis le 29 juillet, Pyongyang n’a signalé aucun nouveau cas. La Corée du Nord a enregistré près de 4,8 millions d’infections depuis la fin du mois d’avril, avec seulement 74 morts, soit un taux de létalité officiel de 0,002 %, selon KCNA. Les experts, y compris l’OMS, sont sceptiques sur les statistiques sanitaires de Pyongyang et son contrôle de l’épidémie. Les hôpitaux du pays sont notoirement sous-équipés, avec peu d’unités de soins intensifs et aucun traitement ou vaccin contre le coronavirus n’est disponible, selon les experts. La Corée du Sud voisine, qui dispose d’un système sanitaire performant et d’un fort taux de vaccination au sein de sa population, affiche par comparaison un taux de létalité de 0,12 %, selon les chiffres officiels.

    #covid-19#migrant#migration#sante#coreedunord#pandemie#frontiere#coreedusud

  • Pandemic untamed in Japan, South Korea and Taiwan - Asia Times
    http://asiatimes.com/2021/05/pandemic-untamed-in-japan-south-korea-and-taiwan

    Pandemic untamed in Japan, South Korea and Taiwan
    East Asian nations earned plaudits for their earlier virus containment strategies but none are out of the woods yet
    by Andrew Salmon May 14, 2021
    SEOUL – Japan is poised to extend its state of emergency, formerly virus-free Taiwan is faced with record new infections and South Korea is just about holding its own as Covid-19 renews its rampage across the region.
    It is a grim reminder that the three East Asian democracies, which all won varying degrees of kudos for their virus containment measure strategies last year, are not out of the woods yet. All three are lagging behind the norm for developing nations in terms of vaccination programs. While the situation in the three countries is nowhere near as dire as in carnage-wracked India, matters are increasingly worrying for Japan – and the world – as it prepares to host the Olympics despite the ongoing failure of pandemic containment efforts. With the Olympic Games’ opening ceremony set for July 23, the government was expected to announce further containment measures late on Friday, according to Kyodo News Agency. The unexpected move was expected to extend “states of emergency” from six to nine prefectures nationwide. The capital Tokyo and Japan’s second city, Osaka, are already in states of emergency. The new restrictions will be applied from Sunday to May 31. “There were discussions on the need to thoroughly implement strong measures,” said Chief Cabinet Secretary Katsunobo Koto.
    Under the measures, restaurants cannot open past 8pm and cannot serve alcohol, department stores and major commercial facilities are “requested” to temporarily shut down or to close early and sports stadiums are only allowed to operate at 50% capacity. The latest states of emergency are the third set to be applied. This week, daily new infections in Japan have registered at more than 6,000 for three straight days. Japan, population 126 million, has so far suffered 11,249 deaths from Covid-19. That falls far behind the hideous body counts in the United Kingdom (128,000), the United States (584,000), Brazil (430,000), India (258,000) and the United Kingdom (128,000). However, it is also far ahead of its two regional neighbors. Though the national health system continues to hold out, there are reports from some regions of patients dying at home due to a lack of hospital bed space, while highly contagious mutations of the virus stalk the land. Meanwhile, Japan’s vaccination program is the slowest in the OECD. Only one vaccine, produced by Pfizer, has so far been approved for use by the country’s notoriously bureaucratic officialdom. As a result, according to a global comparison of the numbers of citizens vaccinated per 100 people as collated by database Statista, Japan has managed to vaccinate only 3.51%. Against the backdrop of these failures of leadership, a planned visit by International Olympic Committee chief Thomas Bach, set for this week, has been put back to June. Public opinion polls show minimal support for the Games – and major figures are starting to speak out. This week Naomi Osaka, a national tennis star, and Masayoshi Son, the high profile CEO of SoftBank, as well as the country’s most prominent blue-chip and Olympic sponsor Toyota, have all publicly questioned the wisdom of holding the Games this summer.
    The Japanese media has been increasingly scathing about the ineffectiveness of the state’s response and has been seeking to analyze what has gone wrong.The Nikkei Asian Review, while acknowledging the excellence of the public healthcare system, pointed to what it considers to be two national problems in governance: Poor crisis-management ability and a silo mentality among bureaucracies and government agencies.
    These leadership problems, the Nikkei suggested, are further buttressed by a national tendency toward blind optimism among the public.
    All quiet on the Korean frontTo Japan’s west, calm prevails in South Korea.
    After pioneering a highly effective containment strategy last year, the country was late to acquire vaccines, leading to a program that is far ahead of Japan’s, but still far slower than most developed countries.
    Yet South Korea, with a population of 51 million, has suffered only 1,893 deaths from the virus.In Seoul, social distancing restrictions include the closure of bars and restaurants at 10pm and social gatherings limited to four people. Even on days when infection numbers rise, the government, apparently loathe to implement additional measures on a Covid-weary population and a recovering economy, is keeping a firm hand on the helm and charting its course.At ground zero, amid bright spring sunshine, there is little sense of crisis. Public transport, restaurants and gyms are full. Covid-related headlines in leading media are hardly apocalyptic, being largely reduced to the daily count of new infections – now hovering in the 600-700 range.And while there is public criticism of the slow pace of vaccinations, according to Statista, South Korea’s rate is above Japan’s at 8.16% per 100 people.Matters are vastly different for all metrics in Taiwan. Taipei was arguably the most effective government in Asia – if not the world – in defeating the virus. The self-governing island, with a population of 24 million, has suffered only 12 deaths from the virus.But fear struck this week as cases started to rise, with a daily record of 29 new infections in the country on Friday. While such a figure would be cause for celebration virtually anywhere else, in Taiwan it is a cause for alarm.The leadership has put on its game face. Premier Su Tseng-chang said on Friday that there was no need to raise the island’s Covid alert, according to media in Taipei.
    That quashed suggestions by the health minister earlier this week that the alert level would be raised. As that step would have meant the closure of non-essential businesses, the stock market plunged but has since steadied.
    While Taipei pioneered a deft contact-tracing system of conglomerating governmental databases – a step that was successfully followed by Seoul – it could be very vulnerable if infections continue to rise.The country’s vaccination rate is at the bottom of virtually all global charts. According to Statista, its rate of vaccinations per 100 people is a mere 0.39%.

    #Covid-19#migrant#migration#asie#japon#coreedusud#taiwan#pandemie#politiquesanitaire#vaccination#circulation#economie#frontiere

  • South Koreans rush for holidays in US, Europe, Southeast Asia as Covid-19 rules ease | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/east-asia/article/3172489/south-koreans-rush-holidays-us-europe-southeast-asia-covid-19

    South Koreans rush for holidays in US, Europe, Southeast Asia as Covid-19 rules ease
    The boom started after March 21 when South Korea lifted a seven-day quarantine for fully vaccinated travellers arriving from most countries
    Airlines and travel agencies have reported exploding demand for routes to Hawaii, Saipan and Guam, as well as some destinations in Europe and Southeast Asia. After spending two years being socially distanced in his home country of South Korea, Kim Hoe-jun booked a last-minute flight to Hawaii, where he had enjoyed his honeymoon six years ago, giving in to his craving for overseas travel.“I bought the ticket just a week ago, but it was rather a no-brainer. It felt like I was making up for those two years not being able to go abroad often as I used to before Covid,” he said, before boarding the plane from Incheon International Airport on Friday.
    Vaccinated and boosted, Kim and his wife are among South Koreans joining in a rush for “revenge travel” – a term that has been trending on social media as people scramble to book overseas trips that were delayed by coronavirus restrictions.
    The boom started after March 21 when South Korea lifted a seven-day mandatory quarantine for fully vaccinated travellers arriving from most countries. The restriction had been eased last year but was reimposed in December as the highly infectious Omicron variant spread.The country has largely scrapped its once-aggressive tracing and containment efforts despite a record Covid-19 wave, joining a growing list of countries across the Asia-Pacific which have eased quarantine rules, including Japan, Australia, New Zealand and Singapore.
    Singapore starts ‘living with the virus’, shedding masks outdoors and allowing quarantine-free entry South Koreans now appear more ready to travel. Polls showed people are less worried about the implications of catching the virus, and increasingly see its prevention as out of their hands.
    Sales of overseas flight tickets on 11st, an e-commerce unit of SK Telecom Co Ltd, South Korea’s top mobile carrier, rose more than eight-fold compared with a year before between March 11, when the lifting of quarantine was announced, and March 27, the company said.
    Saipan and Guam, both of which have travel lane pacts with South Korea, also offer free Covid-19 testing and pay for quarantine expenses if a traveller tests positive. Each South Korean national visiting Saipan even receives US$100 in “travel bucks” incentives to spend at businesses there.
    The tour arm of online retail giant Interpark Corp reported a 324 per cent growth in flight bookings for Oceania between March 11-22 from the same period of 2021, a 268 per cent increase for Southeast Asia and 262 per cent more bookings for Europe.On Sunday, the company sold a record 5,200 Hawaii tour packages within just 70 minutes. CJ Corp’s home shopping unit said it received some 2,800 orders for a Spain and Italy trip in one hour on Sunday, totalling 15 billion won (US$12.41 million), days after garnering 9 billion won from its sales of a Hawaii package.
    “The surge reflects growing customer sentiment that an end of Covid travel curbs might be in the offing after the mandatory quarantine was lifted,” said Lee Jeong-pil, general manager of CJ’s home shopping unit. Lee Tae-woo, a 36-year-old frequent traveller to Japan, said he had changed some money into yen, taking advantage of the currency’s sharp decline and hoping to jump on the revenge travel bandwagon soon. Though Japan has yet to allow tourists back in, it has reduced the quarantine period for arrivals for business and other purposes to three days from seven this month, and signalled further easing of travel curbs. “It’s been a long wait, and I’m ready to go back as soon as they finally open up again, and visit my favourite coffee roastery and enjoy the night view from Shibuya station,” Lee said, referring to Tokyo’s bustling central district

    #Covid-19#migrant#migration#coreedusud#sante#frontiere#mobilité#japon#asiedusudest#tourisme#oceanie#europe

  • Coronavirus: Fiji to reopen for tourism | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/australasia/article/3151754/coronavirus-sydney-nears-freedom-day-30-million-fully

    Coronavirus: Fiji to reopen for tourism Fiji will ease Covid-19 restrictions and announce its reopening for international travel after the country hit a vaccination milestone. Changes to the country’s virus restrictions would be announced on Sunday afternoon after 80 per cent of the adult population received both doses of a Covid-19 vaccine, Prime Minister Frank Bainimarama said. Last month officials said once the target was reached, Fiji would reopen travel for “green list” locations, including Australia, New Zealand, Japan, Canada, South Korea, Singapore and parts of the United States.Visitors must be fully vaccinated and test negative for Covid-19 before departure under the previously announced plan. Once in Fiji, they would stay in designated zones where all contacts, from hospitality staff to tour operators, would be fully vaccinated.

    #Covid-19#migrant#migration#fidji#sante#frontiere#pandemie#tourisme#Australianouvellezelande#japon#canada#coreedusud#singapour#etatsunis#vaccination

  • Why Medical Tourism Is Drawing Patients, Even in a Pandemic - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2021/01/19/travel/medical-tourism-coronavirus-pandemic.html

    In recent years, while still on her ex- husband’s health insurance policy, she had received hormonal treatments to ease the pain so she could go about her daily life. But since her divorce last year and the coronavirus restrictions placed on the beauty industry in March, those treatment costs have become prohibitive, especially with no insurance.“There is no real cure for endometriosis, but if I want to free myself from this pain then I need to get a hysterectomy,” Ms. Jackson said, her voice shaking as she described the procedure to remove her uterus. “As if the surgery isn’t bad enough, I need to find 20,000 bucks to pay for it, which is just crazy so I’m going to have to find a way to go to Mexico.”
    The coronavirus pandemic has pushed millions of Americans into poverty and stripped more than 5.4 million American workers of their health insurance, according to a study by the nonpartisan consumer advocacy group, Families USA. Many people like Ms. Jackson have experienced a significant deterioration in their health because they have delayed medical procedures. The fear of large medical bills has outweighed fear of contagion for some, giving rise to an increased number of patients seeking medical treatment in a foreign country.
    “We are seeing a pent-up demand for medical tourism during the pandemic, particularly in the U.S. where a fast-growing number of Americans are traveling across the land border with Mexico for health purposes,” said David G. Vequist IV, the founder of the Center for Medical Tourism Research, a group based in San Antonio, Texas, and a professor at the University of the Incarnate Word in San Antonio. Even before the pandemic, millions of Americans traveled to other countries for savings of between 40 to 80 percent on medical treatments, according to the global medical tourism guide Patients Beyond Borders. Mexico and Costa Rica have become the most popular destinations for dental care, cosmetic surgery and prescription medicines while Thailand, India and South Korea draw in patients for more complex procedures including orthopedics, cardiovascular, cancer and fertility treatment.
    In 2019, 1.1 percent of Americans traveling internationally did so for health treatments, according to the National Travel and Tourism Office, although that figure only accounts for those who traveled by air and does not include the thousands of travelers who crossed the United States-Mexico border. Definitive statistics on medical tourism are hard to come by because countries have different recording methods and definitions of the sector.
    Medical tourism has been decimated by coronavirus restrictions, but, even so, the twin crises of the economy and the enormous strain that Covid-19 has placed on the already faulty American health care system are pushing many patients to travel. Demand for nonessential surgeries has also been building up after more than 177,000 scheduled surgeries were postponed in the United States between March and June in 2020, according to the Center for Medical Tourism Research. “Our market has always been what I call the ‘working poor’ and they just keep getting poorer,” said Josef Woodman, the chief executive of Patients Beyond Borders. “The pandemic has gutted low-income and middle-class people around the world and for many of them the reality is that they have to travel to access affordable health care.” In April, following the initial global lockdown to curb the spread of the coronavirus, medical travel bookings were down by more than 89 percent in the most popular destinations, including Mexico, Thailand, Turkey and South Korea, according to Medical Departures, a Bangkok-based medical travel agency. Since August, the numbers have slowly been rebounding, but bookings in Mexico, which has seen an uptick in American travelers in recent months, are still down by 32 percent compared to the same period of August to December in 2019.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#mexique#turquie#coreedusud#thailande#sante#tourismemedical#systemesante#inegalite#frontiere

  • Migrant cluster breaks Thai Covid winning streak - Asia Times
    https://asiatimes.com/2020/12/migrant-cluster-breaks-thai-covid-winning-streak

    Is the recent revelation of the largest daily number of Covid-19 infections in Thailand a full-blown outbreak, or a chance discovery of a malady that has been there for quite some time? That is the key question after more than 700 people living and working around a shrimp market in Mahachai in Samut Sakhon, a province southwest of the capital Bangkok, were found over the weekend to be Covid-19 positive.Either way, migrant workers, most of them from Myanmar, are at the center of the ruckus with cases being discovered even in Bangkok, from where people travel to Mahachai to buy shrimps and other seafood. That will only make their already precarious and marginalized situation in Thailand even more treacherous. Contrary to what some Thai newspapers have reported, this is not likely something they brought with them from Myanmar, where authorities have struggled to contain a spreading outbreak. There are rising concerns that Thai authorities may lurch to impose a new national lockdown, including over Bangkok, if numbers continue to climb in the days ahead.Thailand’s land borders with all its neighbors have been closed since March and the migrant workers in Mahachai went there long before any Covid-19 cases were discovered first in Wuhan, China and then in the rest of the region and the wider world.Since the first cases were discovered in Samut Sakhon in mid-December, Thailand’s highly efficient health authorities have carried out massive testing in the affected area and placed it under at least a partial lockdown.Since nearly all of those who have tested positive for the virus are asymptomatic or have very mild signs of the disease, it would have been hard to discover it earlier. Thai medical officials collect a nose swab sample to test for the Covid-19 at a seafood market in Samut Sakhon after some cases of local infections were detected and linked to a vendor at the market,
    But the discovery of cases fits a pattern that has also been seen in many European capitals: migrants, newly arrived refugees and otherwise dispossessed people who live closely-packed together in ghetto-like conditions are among those hardest-hit by the pandemic. In those communities, where health services are likewise inadequate, it doesn’t take more than the arrival of a few infected people for any disease to spread like wildfire and then be out of control. While many Thais have gone to work in Europe, Taiwan, Israel, South Korea and other foreign countries, even larger numbers of workers from Thailand’s impoverished neighbors have come to the kingdom to look for jobs.

    #Covid-19#migrant#migration#thailande#taiwan#israel#coreedusud#contamination#test

  • Covid-19 : comment une traque méthodique et intrusive a permis à la Corée du Sud de maîtriser le virus
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/12/08/covid-19-comment-une-traque-methodique-et-intrusive-a-permis-a-la-coree-du-s

    Le 12 janvier 2020, la Chine partage avec l’OMS le séquençage génétique du nouveau coronavirus (le SARS-CoV-2) qui fait rage à Wuhan. Deux semaines auparavant, un laboratoire de Canton avait établi sa proximité avec le SRAS. Le 19, une Chinoise de 35 ans atterrit à l’aéroport international d’Incheon, près de Séoul. Elle a une forte fièvre. Interrogée, elle dit avoir reçu une ordonnance pour un coup de froid dans un hôpital de Wuhan, où elle réside, avant de s’envoler. Elle est placée en quarantaine. Le 20 janvier, les autorités établissent qu’il s’agit du nouveau coronavirus, tout comme, quatre jours plus tard, pour un Sud-Coréen de 55 ans travaillant dans la capitale du Hubei, rentré pour un check-up.
    Séoul, le 20 novembre 2020. Le personnel médical mesure la température des habitants qi se présentetn au centre de santé communautaire du quartier de Seocho.Cette fois, pas de temps à perdre, malgré les célébrations du Nouvel An lunaire. Le 27 janvier au matin, les officiels du ministère de la santé convoquent les patrons des groupes sud-coréens commercialisant des tests biologiques à une réunion d’urgence dans une salle de conférence directement rattachée à la gare de Séoul, pour l’accès pratique. Ils ont identifié cinq entreprises ayant l’expérience pour développer au plus vite des produits fiables. (...) Mais le pays n’identifie plus aucun cas durant six jours consécutifs. Au point que le président, le progressiste Moon Jae-in, qui, en campagne, avait répété que le chef de l’Etat devait être une « tour de contrôle » en cas de catastrophe majeure, apparaît à une réunion le 13 février pour dire que le retour à la normale est la priorité. Il assure que le virus aura « disparu d’ici peu » et refuse de suspendre les connexions avec la Chine pour protéger les échanges commerciaux.Or, les contaminations reprennent aussitôt, menaçant au passage la crédibilité du président Moon, ex-avocat des droits humains, qui a porté à bout de bras le rapprochement avec la Corée du Nord et son dialogue avec le président américain Donald Trump. Le nombre de cas quotidien double pour atteindre 104 le 20 février, jour où est enregistré le premier mort après la découverte d’un foyer de contamination dans le sud du pays, à Daegu, autour d’une secte, l’Eglise du Nouveau monde de Jésus, dont des membres tentent de fonder une congrégation à Wuhan.
    L’heure de la mise à l’épreuve est venue, le pays passe en alerte rouge. Pour tester massivement tout en limitant les contacts, le médecin qui, en janvier, a traité le premier cas, Kim Jin-yong, suggère de réaliser les prélèvements sur les patients qui resteraient dans leurs voitures. Aussitôt sont déployées aux quatre coins du pays les premières stations de tests en « drive-in ». Le gouvernement ferme temporairement les écoles. Il impose le port du masque dans la rue et les transports publics, un attribut auquel la société coréenne s’est déjà habituée, tant avec les épidémies précédentes que du fait des épisodes de « poussière jaune », les vents de sable des étendues désertiques mongoles.
    Début mars, lorsque la demande de masques se tend, l’Etat organise la distribution, afin d’éviter les pénuries : un jour par semaine défini selon son année de naissance, le citoyen peut acheter deux masques à la pharmacie, au bureau de poste ou dans une supérette de quartier. Le gouvernement maintient un discours constant et des campagnes d’information sur la nécessité absolue du port du masque. « Ils ont porté ce message sur le masque très tôt, c’est une aide considérable. D’autres pays ne l’ont fait que plus tardivement, certains deux mois plus tard, constate Chun Jong-yoon, le fondateur de Seegene. Maintenant ils ont compris, mais c’est bien tard. »
    Comme ses voisins, la Corée du Sud met en place un isolement strict des malades. Dans les hôpitaux si leur situation est grave ou qu’ils sont âgés, et dans des centres spécialisés lorsque les symptômes sont faibles. Pas question de prendre le risque qu’ils contaminent leur voisinage. S
    Les cas contacts rapprochés doivent quant à eux respecter un rigoureux isolement à domicile, suivi sur une application et par des appels téléphoniques. Afin de bloquer les cas « importés », les personnes entrant sur le territoire se voient imposer une quatorzaine stricte, à leur domicile ou dans une chambre d’un des hôtels transformés en centres sanitaires, et doivent présenter chaque jour leur bulletin de santé, notamment leur température.Dans un de ces hôtels, dans le quartier commerçant de Myeong-dong à Séoul, les voyageurs conduits depuis l’aéroport sont accueillis par un personnel en combinaisons bactériologiques intégrales blanches. Un prélèvement PCR est réalisé, puis ils sont envoyés dans leur chambre, où un plateau-repas est déposé trois fois par jour devant leur porte. Ils doivent jeter leurs détritus, pulvérisés de désinfectant, dans un sac conçu pour les déchets médicaux.Dans les couloirs menant aux chambres, sont collés des avis : « Ne quittez jamais votre chambre. Veuillez retourner immédiatement dans votre chambre. » Les étrangers se dérobant à ce contrôle sont expulsés et risquent cinq ans d’interdiction de territoire, les Coréens risquent jusqu’à un an de prison. Davantage que la peur de la sanction policière toutefois, c’est la crainte d’être celui ou celle qui, par son relâchement, aura amené la contamination de sa communauté, qui semble être le moteur principal.

    #Covid-19#migrant#migration#coreedusud#chine#sante#epidemiologie#mesuresanitaire#voyageur#test#quarantaine#politiquesante#surveillanceepidemiologique

  • Covid: Australia in talks over quarantine-free travel - BBC News
    https://www.bbc.com/news/world-australia-54499478

    Australia’s government says it is in talks with several nations about quarantine-free travel, but warns that Europe and the US will not be on the list.The first agreement would be with New Zealand, Prime Minister Scott Morrison said.Other nations that could follow suit are Japan, Singapore, South Korea and Pacific Island nations.Australia closed its borders in March, early into the pandemic. To date, it has recorded 27,263 cases and 898 deaths. It has fared better than other nations but recently saw a second wave in the state of Victoria, forcing Melbourne and its surrounding areas into another lockdown. Infections have fallen dramatically since.
    From Friday, New Zealanders will be able to travel to some Australian states - New South Wales, Canberra and the Northern Territory - without having to quarantine. But they will have to quarantine in a hotel upon their return home.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#nouvellezelande#japon#coreedusud#singapour#sante#confinement#frontiere#circulation

  • Trump’s Covid-19 antibody treatment was partly developed using Singaporean blood plasma | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/week-asia/health-environment/article/3104427/trumps-covid-19-antibody-treatment-was-partly

    Trump was discharged from hospital on Monday evening and in a video released shortly after he was ensconced in the White House said he was feeling better.Dr Jonathan Reiner, a professor of medicine at George Washington University, told CNN:“The president might be the only patient on the planet ever to receive this particular combination of medicines.”
    Indeed, REGN-COV2 has not received emergency use authorisation from the US Food and Drug Administration and the biotech firm said it had provided the drug in response to Trump’s doctors making a “compassionate use” request. Asian Science Magazine said convalescent plasma from patients who had recovered from Covid-19 could be used to prevent or treat the disease but even with the US Food and Drug Administration authorising the emergency use of convalescent plasma, the difficulty of obtaining sufficient blood from volunteers meant it was not possible to use it at a large scale.
    Instead, the Regeneron therapy clones antibodies from both “humanised” mice and recovered patients to produce a reliable source of monoclonal antibodies, reported the magazine.
    “While the humanised mice were based on a technology owned by Regeneron, the human plasma used was supplied through an agreement with Singapore’s National Centre for Infectious Diseases,” it added. Reports of antibody treatments in the works emerged in June, with most of them in labs across Asia, including Singapore, Japan, China and South Korea. Scientists explained that the treatment works by harvesting specific antibodies – produced by the body to fight off diseases when an individual catches a virus – to trigger other parts of the immune system to attack the cells containing the toxin.
    For Singapore, its defence research and development organisation DSO National Laboratories had announced in June that it had discovered five antibodies that could block the coronavirus and protect against key mutations, after scientists screened hundreds of thousands of cells that produce the antibodies.The country’s government-linked biomedical sciences institute A*Star is working with Japanese pharmaceutical company Chugai Group separately on similar treatments

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#trump#sante#traitement#circulationthérapeutique#asie#singapour#japon#chine#coreedusud

    • Trump traité avec le médicament expérimental de Regeneron, la biotech tout proche de son record en Bourse
      https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/trump-traite-avec-le-medicament-experimental-de-regeneron-la-biote

      Regeneron ne pouvait pas espérer meilleure publicité. Donald Trump, hospitalisé depuis vendredi soir au centre médical militaire Walter Reed, le Val-de-Grâce américain, a reçu trois traitements différents contre le Covid-19, dont celui expérimental de la biotech américaine. Son nom de code ? REGN-COV2. Puisqu’il n’a pas encore été validé par l’autorité sanitaire américaine, il n’en a pas encore reçu un de plus commercial. Mais le feu vert de la Food and Drug Administration (#FDA) ne devrait plus tarder. En tout cas, c’est le pari que fait la Bourse.

      Les actions Regeneron gagnent presque 10% ce lundi, revenant à 7% de leur record historique du 20 juillet, quand elles avaient fait une poussée à presque 665 dollars, ce qui valorisait alors l’entreprise à plus de 70 milliards de dollars (60 milliards d’euros, soit autant que Schneider Electric ou Air Liquide). C’est une « question de jours » avant que la biotech ne reçoive l’Emergency Use Authorization ou, en français, l’autorisation d’utilisation d’urgence, croit-on au sein de la banque d’investissement SVB Leerink.

      « Validation ultime »

      Après avoir été prescrit au président des Etats-Unis, le cocktail d’anticorps développé par Regeneron, en phase 3 d’essais cliniques, a reçu la « validation ultime », estime l’analyste Geoffrey Porges. Pour lui, Donald Trump « était en plus mauvais état que ce qui a d’abord était suggéré », sinon comment expliquer qu’il ait reçu un traitement pour lequel « il y a zéro information sur le risque d’intéractions négatives » entre le REGN-COV2, le remdesivir de Gilead Science et la dexaméthasone. A la connaissance de Geoffrey Porges, personne d’autre n’a été traité avec la combinaison de ces trois médicaments.

      Covid-19 : quel est ce traitement expérimental administré à Donald Trump ?
      https://www.numerama.com/sciences/652936-regn-cov2-quel-est-ce-traitement-experimental-administre-a-donald-t

      Le médicament développé par Regeneron Pharmaceuticals est pourtant, déjà, l’un des plus prometteurs, ayant reçu 500 millions de dollars du gouvernement américain pour parfaire son produit, avant même que les tests cliniques soient terminés. Pour accélérer ce développement, Regeneron s’est associé à l’entreprise pharmaceutique suisse Roche, bien plus grosse, en août 2020.

      [...]

      COMMENT FONCTIONNE LE MÉDICAMENT DE REGENERON ?

      En théorie, le cocktail développé par Regeneron Pharmaceuticals parvient à neutraliser le virus dans un environnement de tubes de test. Il est composé d’un ensemble de clones d’anticorps créés contre le SARS-CoV-2, prélevés sur des humains ayant guéri du virus. La production de ces anticorps en dehors du corps humain passe par un clonage dans des cellules ovariennes de hamster chinois — un processus utilisé de longue date par la biologie médicale

      Une fois administré, le cocktail d’anticorps s’attaque à la surface de la protéine du coronavirus et tente de l’empêcher d’infecter d’autres cellules, comme le résume Science Mag. Il s’est donc montré extrêmement efficace pour aider les patients dans un groupe de test où leur charge virale était très élevée, mais leurs anticorps complètement absents. On parle donc de patients qui seraient tout juste contaminés par le coronavirus, pour lesquels on a amplifié la réponse immunitaire. Les tests n’ont pas permis de voir de grandes améliorations sur des patients un peu plus avancés, qui avaient déjà commencé à développer des anticorps.

    • Le médicament Covid utilisé pour traiter Trump a été testé sur des cellules fœtales
      https://www.fr24news.com/fr/a/2020/10/le-medicament-covid-utilise-pour-traiter-trump-a-ete-teste-sur-des-cellule

      Le président américain a vanté mercredi le traitement comme un « remède » contre le coronavirus. Mais son administration a réduit le financement du type de recherche qui a permis de tester le traitement par anticorps, une décision qui a été saluée par les militants pro-vie mais largement condamnée par les chercheurs scientifiques.

      Regeneron a déclaré jeudi : « Nous avons utilisé la lignée cellulaire HEK293T pour tester la capacité de nos anticorps à neutraliser le virus SARS-COV-2. »

      Il a ajouté : « HEK293T n’a pas été utilisé d’une autre manière et le tissu fœtal n’a pas été utilisé dans cette recherche. Nous n’avons pas utilisé de cellules souches humaines ou de cellules souches embryonnaires humaines dans le développement de REGN-COV2. »
      [...]

      L’année dernière, le ministère de la Santé a décidé de restreindre le financement fédéral des études utilisant des tissus fœtaux, affirmant que toute recherche de ce type devrait être approuvée par un comité d’éthique avant de recevoir des fonds du gouvernement.

      Le département a déclaré à l’époque : « La promotion de la dignité de la vie humaine de la conception à la mort naturelle est l’une des toutes premières priorités de l’administration du président Trump. »

      Le changement de politique de l’année dernière n’aurait limité aucune recherche de Regeneron, car une exception a été accordée pour les travaux reposant sur des cellules prélevées sur des fœtus dans le passé.

      Un responsable de l’administration a déclaré : « Un produit fabriqué à partir de lignées cellulaires existantes qui existaient avant le 5 juin 2019 n’impliquerait pas la politique de l’administration sur l’utilisation de tissu foetal humain issu d’avortements électifs. »

      En août, le conseil a rejeté 13 des 14 propositions qui incluaient des tissus fœtaux, approuvant celle où le tissu avait déjà été acquis et qu’il ne serait plus nécessaire de compléter la recherche.

  • Vietnam restarts flights with six cities in Asia for business travellers, citizens | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/week-asia/economics/article/3101746/vietnam-restarts-flights-six-cities-asia-business-travellers

    Vietnam is restarting passenger flights with six Asian cities as it moves to shore up an economy battered by the coronavirus pandemic
    by boosting business activity.Foreigners travelling for business or study, along with Vietnamese nationals and their family members, will be allowed in from the southern Chinese city of Guangzhou, South Korea’s Seoul, Japan’s Tokyo, and Taipei, the government said on Tuesday, adding that flights to and from Cambodia’s Phnom Penh and Laos’ Vientiane would start next week. There will be two round trips a week between Vietnam and the selected destinations. All travellers must test negative for Covid-19 before boarding their flight and again upon landing. Those staying in Vietnam for fewer than 14 days will not need to be quarantined but have to be tested, wear a mask and refrain from shaking hands

    #Covid-19#migrant#migration#vietnam#sante#japon#chine#cambodge#laos#coreedusud#test#quarantaine

  • La Corée du Sud confirme le retour au Nord d’un transfuge soupçonné d’être porteur du Covid-19
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/07/28/la-coree-du-sud-confirme-le-retour-au-nord-d-un-transfuge-soupconne-d-etre-p

    Après avoir exprimé des doutes sur la véracité de l’annonce par Pyongyang, dimanche 26 juillet, du retour au Nord, le 19 juillet, d’un transfuge « soupçonné » d’être porteur du Covid-19, les autorités sud-coréennes ont confirmé, lundi 27 juillet, qu’un réfugié avait effectivement franchi la zone démilitarisée (DMZ) qui sépare les deux Corées sans corroborer toutefois qu’il serait contaminé. Selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap, l’enquête menée par la police dans la communauté des réfugiés du Nord (environ 33 000, arrivés surtout depuis le milieu des années 1990) a permis d’établir qu’il s’agissait d’un homme de 24 ans, dont il a été communiqué seulement le nom de famille, « Kim », réfugié au Sud depuis 2017.Habitant à Gimpo (banlieue de Séoul), il était recherché à la suite d’une plainte pour viol déposée par une autre transfuge. Ce M. Kim n’a jamais subi de test de dépistage et ne semble pas avoir été en contact avec une personne contaminée. Deux de ses proches ont été déclarés négatifs.Selon la version nord-coréenne, l’homme a été appréhendé dans la ville de Kaesong (300 000 habitants), non loin de la zone démilitarisée. La ville a été immédiatement confinée, et le pays placé en « état d’urgence maximal ». D’après l’enquête menée au Sud, M. Kim a franchi l’une des frontières les plus surveillées du monde, truffée de champs de mines et de bunkers, en empruntant une conduite d’évacuation d’eau passant sous une zone de barbelés dans la partie nord de l’île de Ganghwha, située à l’ouest de Séoul, dans l’estuaire du fleuve Han. Un sac lui appartenant a été retrouvé à proximité. Puis, il a traversé à la nage le fleuve qui, à son embouchure, sépare les deux Corées avant de se jeter dans la mer Jaune.
    C’est en suivant la même route, en sens inverse, qu’il avait fait défection au Sud trois ans auparavant.

    #Covid-19#migrant#migration#coreedunord#coreedusud#transfuge#sante#test#contamination#frontiere

  • La Corée du Nord reconnaît un premier cas de coronavirus
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/07/26/la-coree-du-nord-reconnait-un-premier-cas-de-coronavirus_6047316_3210.html

    La personne qui, officiellement, n’est encore que « suspectée » d’avoir été infectée est, selon les autorités, un fugitif qui serait passé en Corée du Sud il y a trois ans et serait revenu clandestinement au Nord le 19 juillet en franchissant la zone démilitarisée qui sépare les deux pays. Il a été découvert à Kaesong, ville frontalière avec la Corée du sud, qui a été immédiatement confinée. Lui-même a été placé en « quarantaine ». Malgré la fermeture du pays depuis début janvier, « il semblerait que le virus soit entré dans le pays » a déclaré le dirigeant.Vu de l’étranger, c’était plutôt l’absence de tout cas de contamination en RPDC par un virus qui sévit à travers le monde qui était étonnante. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), depuis le début de l’épidémie, il a été procédé en RPDC à un millier de tests de dépistage avec du matériel fourni par la Russie. Tous étaient négatifs. Il n’a pas été précisé si l’homme « suspecté » d’être porteur du virus a fait l’objet d’un test.

    #Covid-19#migrant#migration#coreedunord#coreedusud#chine#sante#frontiere#isolement#confinement

  • The not so great escape: Korean visitor recaptured after trying to flee coronavirus quarantine in Hong Kong for third time | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3092946/not-so-great-escape-korean-visitor-recaptured

    A visitor to Hong Kong jumped out of a moving van while being escorted by police to a coronavirus quarantine camp on Monday, the man’s third escape attempt in less than 24 hours.The 39-year-old from South Korea, who arrived in the city last Thursday, exited the vehicle’s emergency door as it was travelling along the Tsing Sha Highway in Sha Tin, shortly after 6am. He was quickly recaptured by two police officers wearing protective gear, and was taken to Prince of Wales Hospital suffering from a minor injury. According to police, the man was being taken to the quarantine camp at Chun Yeung Estate in Fo Tan when the incident occurred, and would be sent there after he had been treated.

    #Covid-19@migrant#migration#hongkong#coreedusud#quarantaine#sante

  • Korea deploys QR-code system nationwide - Asia Times
    https://asiatimes.com/2020/07/korea-deploys-qr-code-system-nationwide

    Prior to the implementation of the QR code entry system, technological innovations included a tracing app that all incoming travelers, Korean or foreign, are required to download at airports after their arrival in the country. Via the app, travelers self-report their health conditions to centralized authorities on a daily basis for 14 days. South Korea subsequently integrated multiple databases under the leadership of the Korean Centers for Disease Control and Prevention in order to enable fast, detailed and accurate contract tracing.The databases of police CCTV, cellular phone GPS, credit card transactions, public transport users and immigration entry have all been interfaced to generate a huge amount of big data. Mined by AI, this automated system produces highly detailed, 14-day route and activity tracks of infected people in only 10 minutes.
    Prior to the activation of the integrated system, manual contact tracing of infected persons by “data detectives” took days.

    #Covid-19#migrant#migration#immigration#coréedusud#depistage#applicationtracage#bigdata#sante