• #Finlande : Les enfants n’avaient plus le droit de chanter
    http://www.lessentiel.lu/fr/corona/story/les-enfants-n-avaient-plus-le-droit-de-chanter-16615020

    Depuis l’hiver dernier, les élèves d’Helsinki avaient pour consigne de seulement fredonner, lèvres closes, pour leurs camarades de classe. C’est terminé !


    Depuis l’hiver dernier, les élèves d’Helsinki avaient pour consigne de seulement fredonner, lèvres closes, pour leurs camarades de classe. (photo : AFP)

    Privés de comptines et contraints depuis des mois de seulement fredonner les chants d’anniversaire, les écoliers d’Helsinki ont obtenu le droit, lundi, de rechanter à tue-tête, grâce à un allègement des restrictions contre le Covid. S’ils ne peuvent pas encore se tenir la main et doivent encore marquer une distance sociale, « les enfants peuvent à nouveau chanter », a déclaré Outi Salo, responsable de l’enseignement primaire de la capitale finlandaise.

    Depuis l’hiver dernier, les élèves d’Helsinki avaient pour consigne de seulement fredonner, lèvres closes, pour leurs camarades de classe. Les cours de musique se déroulaient, eux, sans chants, après une mise en garde des autorités sanitaires contre le risque de propagation du Covid-19. Selon les nouvelles directives envoyées aux chefs d’établissement le chant a désormais de nouveau sa place dans les classes, mais doit avoir lieu en fin de cours.
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    #Enfants #covid-19 #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #contamination

    • #Luxembourg : Succès d’une pétition contre le vaccin obligatoire
      http://www.lessentiel.lu/fr/corona/story/succes-d-une-petition-contre-le-vaccin-obligatoire-21098919

      Une pétition contre la vaccination obligatoire au Luxembourg a dépassé le cap de 4 500 signatures en à peine deux jours. Un débat public aura lieu à la Chambre.

      En deux jours seulement, une pétition contre l’introduction de la vaccination obligatoire au Luxembourg a franchi le cap de 4 500 signatures. Par conséquent, un débat public sera organisé à la Chambre des députés. À ce titre, le gouvernement a souligné à plusieurs reprises qu’il n’y aura pas de vaccination obligatoire générale dans ce pays, ni de vaccination obligatoire pour les soignants.

      Jusqu’à présent, la pétition a été signée 5 774 fois au total (à 17h48 ce dimanche). Elle est encore ouverte à la signature pendant 40 jours. Christelle Pizzirulli, l’autrice de la pétition, estime que la vaccination obligatoire est une « entrave » aux libertés individuelles et aux droits de l’homme. « Il faut absolument laisser libre arbitre aux citoyens concernant le domaine médical, ajoute-t-elle. Pour le libre choix des citoyens de décider ce qu’ils veulent faire ou non pour leur santé ».

      La pression s’est récemment accrue sur les personnes qui n’ont pas encore été vaccinées. Ainsi, les personnes non vaccinées doivent payer de leur poche les tests PCR depuis mercredi. Néanmoins, la ville de Luxembourg a décidé de prolonger la distribution de bons pour des tests rapides antigéniques jusqu’au 18 octobre 2021 inclus.

    • #Allemagne : Il tue le caissier car il ne veut pas porter de masque
      http://www.lessentiel.lu/fr/news/grande_region/story/il-tue-le-caissier-car-il-veut-pas-porter-de-masque-13077989

      Un homme de 49 ans a tiré sur le caissier d’une station-service à Idar-Oberstein, en Rhénanie-Palatinat, lors d’un différend au sujet du port du masque, rapporte l’agence de presse allemande DPA. L’homme s’était mis en colère parce que l’employé ne voulait pas lui vendre de la bière car il ne portait pas de protection bucco-nasale, a déclaré lundi le procureur général Kai Fuhrmann à Idar-Oberstein.
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      Selon les investigations menées jusqu’à présent, le quadragénaire était entré sans masque dans la boutique de la station-service samedi soir et avait déposé deux packs de six bières sur le comptoir de la caisse. Le vendeur lui a alors fait remarquer que les masques étaient obligatoires - sur quoi il a quitté la pièce, en levant la main de manière menaçante.

      Une bonne heure plus tard, le suspect est à nouveau apparu à la station-service - cette fois avec un couvre-bouche et cache-nez, prenant à nouveau un pack de six bières et se rendant à la caisse. « Là, il a enlevé sa protection bucco-nasale », a dit Kai Fuhrmann. Le caissier lui a de nouveau expliqué qu’il devait porter un masque. L’agresseur a alors sorti un revolver et a tiré sur le jeune homme de 20 ans.

  • « Des millions de personnes vivant dans la précarité subissent une double peine face au virus »
    « Le travail et ses dangers sont rendus invisibles »
    https://alencontre.org/societe/travail-et-sante/le-travail-et-ses-dangers-sont-rendus-invisibles.html

    Entretien avec Annie Thébaud-Mony conduit par Guy Zurkinden

    Gestion néolibérale de la pandémie, mépris des soignants, invisibilisation des cancers professionnels… Sociologue de la santé et du travail, directrice de recherche honoraire à l’Institut national de la recherche médicale, en France, militante infatigable, Annie Thébaud-Mony dénonce la mise en danger généralisée des salariés [1]. Et pointe les terrains de lutte.
    A la lumière de votre expérience de lutte contre des maladies infectieuses, vous critiquez la gestion de la pandémie Covid-19 pratiquée dans de nombreux pays, dont la France. Pourquoi ?

    Annie Thébaud-Mony – En Algérie, dans les années 1970, j’ai participé à des programmes sanitaires de lutte contre la tuberculose, une maladie infectieuse se transmettant de manière similaire au Covid-19. J’y ai appris que, pour arrêter les chaînes de contamination et organiser une prise en charge conséquente des malades, il faut des structures sanitaires au plus proche de la population – et d’abord, de la population la plus vulnérable.

    Plus on développe des soins de première ligne afin de répondre aux besoins de santé de base, plus on traite tôt la maladie, moins elle prendra des formes graves. Cela permet aussi de cerner et d’isoler les clusters, ainsi que de diminuer la pression sur les hôpitaux.

    Certains pays – la Nouvelle-Zélande, l’Australie, l’Islande et certains pays asiatiques – ont fait cet effort de prise en charge au plus près de la population. Ils ont eu beaucoup moins de cas graves et de morts.

    En revanche, de nombreux gouvernements, notamment en Europe, ont totalement ignoré cette expérience.

    En France, j’ai été estomaquée de voir que la gestion du Covid-19 ne s’appuyait pas sur les médecins généralistes et les centres de santé, qui sont pourtant un maillon central de la chaîne des soins pour les personnes en situation précaire.

    Tout le monde n’est pas égal face au virus ?
    Face au Covid-19 comme face à toutes les maladies infectieuses, les inégalités sont flagrantes.

    En Seine Saint-Denis, le taux de mortalité dû au Covid-19 est le plus haut de France, en particulier parmi les quartiers défavorisés. C’est lié à plusieurs facteurs : les mauvaises conditions de logement ; le fait qu’y résident de nombreux travailleurs, souvent précaires, œuvrant dans des secteurs « essentiels » et donc fortement exposés au virus ; et les conditions de santé moins bonnes des classes défavorisées. Souvent, les personnes très exposées sont aussi celles qui résident le plus loin de lieux de soins susceptibles de les prendre en charge de manière précoce.

    Ces inégalités sociales jouent aussi un rôle face à la vaccination : les personnes les plus éloignées des systèmes informatiques, sans connexion internet ou téléphone portable, peu informées, ont été le plus souvent écartées des circuits de la vaccination.

    Des millions de personnes vivant dans la précarité subissent ainsi une double peine face au virus. Alors qu’elles devraient être les premières cibles de la politique sanitaire.

    La pandémie révèle-t-elle aussi les limites de nos systèmes de santé ?
    Pour répondre à une pandémie, les droits à l’accès aux soins doivent prendre le pas sur la raison économique.
    Or dans l’ensemble des pays européens, tout comme aux Etats-Unis, les gouvernements essaient de gérer la crise sanitaire sans rien changer à la logique de diminution des dépenses de santé publique – qui accompagne la privatisation en marche depuis trente ans.

    En France, on continue à fermer des hôpitaux et à supprimer des lits, en pleine pandémie. A Paris, la fusion prévue des hôpitaux Bichat et Beaujon aboutira par exemple à la suppression de 300 lits en Seine Saint-Denis, le département le plus touché par la pandémie !

    En refusant de remettre en cause la marchandisation de la santé, les gouvernements laissent l’épidémie se répandre et faire toujours plus de victimes.

    Les effets de cette politique vont bien au-delà du Covid-19. En France, les cancers sont devenus la première cause de mortalité, avec 157 000 décès par an. Or lors de la première vague, les autorités ont obligé les services de cancérologie à déprogrammer les soins, faute de lits et de personnel suffisants. Conséquence : en 2020, un quart des cas de cancer n’ont pas bénéficié de diagnostic dès les premiers symptômes. Cela représente environ 100 000 malades sur les 400 000 nouveaux cas de cancer survenant chaque année en France. Or le diagnostic précoce est un facteur déterminant pour éviter le décès en raison du cancer !

    Cela fait pourtant des années que les soignants demandent plus de moyens…
    En France, la pandémie est arrivée dans un moment de forte résistance des soignants contre le démantèlement du système de santé publique.

    Au début, le pouvoir a fait l’éloge des professionnels, les a fait applaudir. Mais il ne s’est jamais intéressé à l’activité réelle des soignants et à leurs conditions de travail. Au contraire, il a fait sauter leurs congés et les a obligés à travailler dans des conditions inadmissibles.

    La première vague passée, le gouvernement Macron a ignoré les revendications du personnel. Plutôt que d’améliorer les conditions de travail, de retisser un véritable réseau de soins de santé de base gratuits dans les villages, les quartiers, il a choisi la politique la pire qui soit : « surveiller et punir », soi-disant au nom de la santé. Les salarié·e·s pourront même être licenciés s’ils n’ont pas de pass sanitaire ! C’est le contraire d’une stratégie de santé publique, qui doit être à la fois démocratique et bienveillante. La santé publique ne se fait pas contre les gens, mais avec eux.

    Vous dénoncez aussi la mise en danger de certaines catégories de travailleurs…
    Dès le début de la pandémie, nous avons subi une politique de « double standard » : pendant qu’une partie de la population était confinée au nom de la santé publique, l’autre était contrainte de se rendre au boulot dans des conditions sanitaires parfois déplorables.

    En tant que simple citoyenne je pouvais me faire verbaliser si je sortais sans mon attestation. En revanche, un employeur qui ne protégeait pas ses salariés n’encourait aucune sanction. Des inspecteurs du travail ont même été sanctionnés pour avoir voulu renforcer les mesures de prévention sur les lieux de travail !

    Comment expliquer ce refus de prendre en compte les risques liés au travail ?
    Tout travailleur devrait avoir le droit de ne pas être mis en danger sur son lieu de travail. Or ce droit est aujourd’hui largement bafoué – pour le Covid-19, mais aussi bien au-delà.

    Cette situation est le fruit des rapports de domination qui traversent notre société. En France, dès la fin des années 1970, les entreprises ont pu licencier à leur guise. Cela a entraîné une augmentation spectaculaire du chômage. Cette situation a été instrumentalisée afin d’escamoter le contenu du travail réel : les conditions de travail, les risques qu’elles peuvent représenter pour la santé des salariés, voire pour leur vie, tout cela a été effacé devant l’impératif de l’emploi, la peur que des places de travail soient supprimées.

    Le travail vivant est ainsi devenu invisible… et les travailleurs qui l’effectuent aussi, à commencer par les moins qualifiés – la plupart des gens ne connaissent pas, par exemple, le nom de la personne qui nettoie leur palier, leur escalier ou leur bureau !

    Cette invisibilisation du travail a été intériorisée par les salariés eux-mêmes : dans beaucoup d’entreprises, des enquêtes révèlent un niveau d’exposition affolant à des produits toxiques. Mais si on en discute avec les salariés, ils répondent qu’ils doivent d’abord nourrir leur famille. Au sein des syndicats, la question de la santé au travail est aussi un parent pauvre, par peur pour « l’emploi ».

    On retrouve ce biais dans le corps médical : les médecins ne s’intéressent presque jamais au travail des malades. Pour déterminer l’origine d’une maladie, ils se contentent souvent de questions sur les comportements individuels.

    La santé au travail et les maladies professionnelles sont ainsi totalement invisibilisées. C’est le fruit d’une volonté politique.

    Quel est le coût de cette invisibilisation ?
    Nous menons deux enquêtes auprès de patients atteints de cancer – une dans le Vaucluse (depuis 2017), l’autre en Seine-Saint-Denis (dès 2002). Les résultats sont effrayants. L’étude réalisée en Seine-Saint-Denis a montré que, sur plus de 1200 patients suivis, 85% ont été lourdement exposés à une multiplicité de substances cancérogènes. La raison : dans une série de métiers exposés comme la construction, le travail des métaux, la réparation automobile et la maintenance industrielle, le nettoyage et la gestion des déchets, il n’existe aucune mesure de protection de la santé digne de ce nom. La réglementation concernant l’exposition aux cancérogènes n’est pas mise en application par les employeurs et ces derniers ne sont jamais sanctionnés pour de telles infractions.

    Ce n’est pas tout. Dans nos deux enquêtes, aucune victime de cancer ne s’est appuyée sur le dispositif de suivi médical destiné aux personnes exposées à des cancérogènes au travail. Or si ces suivis existaient, on pourrait prévenir les risques à la source. En leur absence, on perd la mémoire des lieux de travail exposés.

    Les conséquences de cette négligence sont graves : non seulement les salariés continuent à tomber malades et/ou à mourir en raison de leurs conditions de travail, mais de nombreuses friches industrielles exposent ensuite les habitants de quartiers entiers à des produits cancérogènes.

    On retrouve une situation semblable pour ce qui est du recours aux pesticides en milieu agricole.

    Comment affronter cette réalité ?
    Nous vivons une situation très dure sur le plan de la précarisation du travail et de l’emploi. Néanmoins, il est possible de faire bouger les lignes, y compris au niveau syndical, et de poser le problème de la santé avec les salariés eux-mêmes, à partir de situations très concrètes.

    On pourrait citer de nombreux exemples. L’usine Eternit à Albi, au sud de la France, a produit des fibres d’amiante de 1973 en 1997. Confrontés à la mort de leurs collègues, atteints de cancers, les salariés se sont organisés et ont œuvré au sein des syndicats pour faire prendre conscience des dangers de l’amiante et formuler des revendications. Ils ont exigé, d’une part, que les cancers dus à ce matériau soient reconnus comme maladie professionnelle. De l’autre, ils ont insisté sur la nécessité d’arrêter la production d’amiante, en raison de ses dangers pour la santé. En 2005, des salariés et l’association des familles des victimes ont déposé ensemble une plainte pénale contre l’entreprise pour homicide involontaire.

    En avril 2019, l’incendie de la cathédrale de Notre-Dame a causé une pollution au plomb très importante. Le gouvernement n’a pas traité ce problème sérieusement, car il voulait reconstruire au pas de charge, dans la perspective des JO de 2024. Les travailleurs chargés de la manutention et du nettoyage du site et de ses environs n’ont pas été informés du danger, ni protégés. Face à ce scandale sanitaire, un collectif s’est constitué. Depuis deux ans, il unit des associations de défense de la santé, des syndicats d’enseignants, de fonctionnaires de la Mairie, des transports, de la préfecture de police, ainsi que le collectif nettoyage de l’Union départementale de Paris. Leur lutte a permis d’avoir accès aux informations concernant le niveau de plomb sur certains lieux de travail, d’y faire de la décontamination, etc. En juillet, l’association Henri Pézerat [1928-2009, directeur de recherche du CNRS, chimiste, toxicologue et lanceur d’alerte] de défense de la santé, du travail et de l’environnement, au sein de laquelle je milite, le syndicat CGT et deux familles de riverains ont déposé une plainte pénale pour mise en danger de la vie d’autrui. Cette plainte fait le lien entre pollution professionnelle et environnementale.

    Le monde du travail garde-t-il son potentiel transformateur ?
    Les vrais changements sociaux ne peuvent venir que du bas – de l’action de travailleurs et travailleuses militants, alliés parfois avec des scientifiques qui décident aussi d’agir.

    Durant la pandémie, j’ai été, par exemple, impressionnée par la manière dont certains enseignant·e·s ont réussi à repenser et poursuivre leur mission pédagogique auprès des élèves, en situation de pandémie. Dans le secteur agricole, il est aussi frappant de voir les réseaux qui se construisent à l’occasion de la transition, avec des circuits de distribution différents, des liens entre producteurs.

    Je pense aussi aux syndicalistes du secteur pétrochimique qui, après l’explosion de l’usine d’engrais AZF à Toulouse, en 2001, ont dénoncé le rôle délétère pour l’environnement joué par les multinationales – des questions qui reviennent aujourd’hui sur le devant de la scène avec le mouvement pour le climat.

    Ces luttes et ces expériences – avec bien d’autres – sont le fruit de prises de conscience, dans des milieux populaires, de de la nécessité de changer une société insoutenable. Elles passent par une reprise en main du travail et de son organisation par les travailleurs eux-mêmes, non seulement en tant que travailleurs mais aussi comme citoyens.

    C’est une voie difficile, à l’heure où le droit du travail a été fortement affaibli. Mais elle est incontournable.
    (Entretien publié dans le journal du SSP Services publics, n° 13, 3 septembre 2021, Lausanne)

    #covid-19 #sante #santé #en_vedette #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #contamination #vaccin #vaccins #vaccination #travail #france #santé #capitalisme #économie #surveillance #conditions_de_travail #racisme #politique #inégalités #AZF #éternit #amiante #multinationales #double_standard #pass_sanitaire

  • 83 personnes infectées lors d’une soirée dans un club réservée aux vaccinés et aux récemment rétablis RTBF X.L.
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_83-personnes-infectees-lors-d-une-soiree-dans-un-club-reservee-aux-vacci
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    Un nouveau cas pose question, survenu en Allemagne la semaine dernière : un club de Munster avait en effet organisé le 3 septembre une fête réservée aux vaccinés et aux personnes rétablies.

    Et sur les 380 personnes présentes, pas moins de 83 ont été contaminées. Jusqu’ici, tous les certificats vérifiés étaient pourtant valides, selon la presse allemande. Et les conditions d’hygiène (dont la ventilation) étaient jugées « exemplaires » par l’administration.
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    Il est en effet prouvé que le vaccin réduit très fortement les risques de cas graves. Mais avec le variant delta, plus contagieux, la réduction du risque de transmission n’est pas aussi élevée qu’estimée lors des premiers tests, avec le variant classique. On a donc une réduction du risque, mais dans un contexte (lieu clos, contacts rapprochés, personnes qui parlent fort à cause de la musique) où tout est propice à de « super contaminations » par contamination aérosol.

    L’élément rassurant, c’est que la protection contre les cas graves n’est elle pas remise en cause : selon les journaux allemands, les 83 contaminés n’ont développé que de légers symptômes, voire pas de symptôme du tout.

    Et d’autre part, il s’agit du seul événement de ce type (appelé « 2G » en Allemagne), ouvert aux vaccinés et aux personnes rétablies, à avoir provoqué une contamination massive comme celle-là, au contraire de ce qui s’était passé aux Pays-Bas et en France en juillet, où les foyers s’étaient multipliés.

    #Allemagne #Munster #vaccin #vaccins #vaccination #covid-19 #sante #santé #en_vedette #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #contamination

  • Contaminants found in Pfizer vaccine in cities near Tokyo and Osaka The Japan Times - Kyodo 15/09/2021
    https://www.japantimes.co.jp/news/2021/09/15/national/contaminants-pfizer-tokyo-osaka

    Foreign matter has been found in five unused vials of Pfizer Inc.’s COVID-19 vaccine in two cities near Tokyo and one in Osaka Prefecture, local governments said Tuesday.

    The vials containing a white floating matter belong to the same lot, FF5357, according to the cities of Sagamihara and Kamakura, both in Kanagawa Prefecture, and Sakai in western Japan.


    Vials of Pfizer Inc.’s COVID-19 vaccine in February | KYODO

    The three cities have asked Pfizer to analyze the substances.

    The contaminants were discovered at three vaccination sites in Sagamihara between Saturday and Tuesday, one site in Kamakura on Sunday and one site in Sakai on Tuesday.

    All three cities said that they did not use the doses containing the foreign matter while continuing to administer doses bearing the same lot number that were confirmed not contaminated.

    Last month, the health ministry halted the use of around 1.63 million doses of Moderna Inc.’s COVID-19 vaccine as a precaution after foreign substances were discovered in numerous vials.

    #vaccin #vaccins #vaccination #Pfizer #covid-19 #sante #santé #en_vedette #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #Japon

  • Bouches-du-Rhône : jusqu’à 3.000 euros le week-end, la grasse rémunération des médecins dans les centres de vaccination Annie Vergnenegre - france3-regions

    Des médecins libéraux qui interviennent dans les centres de vaccination se font payer à l’acte et empochent plusieurs milliers d’euros par vacation. Jusqu’à 3.000 euros le week-end par exemple. La pratique est légale mais scandalise. 

    La vie n’a pas de prix, mais elle va avoir un coût pour la sécurité sociale.

    Depuis quelques mois, les centres de vaccinations fleurissent sur le territoire. Dans les stades comme au Vélodrome à Marseille, mais aussi dans les gymnases, les salles des fêtes des mairies ou les centres de congrès... Des médecins libéraux viennent y prêter main forte pour vacciner le plus grand nombre. 

    Grâce à la mécanique désormais bien rodée dans ces centres, un médecin peut atteindre une cadence d’une quinzaine de vaccinés dans l’heure contre 4 à 5 en cabinet. Soit environ 60 personnes par demi-journée de vacation. Une efficacité qui a un prix pour la sécurité sociale.

    Entre 1.800 et 3.000 euros pour 4 heures de travail
    Pour certains médecins, payés à l’acte, l’activité est extrêmement lucrative. Entre 1.824 euros brut pour 4 heures de travail en semaine et 2.967 euros le week-end. Certains médecins enchaîneraient plusieurs vacations d’affilée et pourraient empocher jusqu’à 9.000 euros en une seule journée. A peine le temps de dire bonjour, en deux minutes. 

    La pratique dénoncée par le Canard Enchaîné le 1er avril sous le titre « Des toubibs bien soignés pour piquer » n’est pas un poisson. La pilule passe mal, parmi les médecins eux-mêmes, mais aussi parmi les infirmiers et le personnel municipal qui tous interviennent dans ces centres.

    Aussi choquante qu’elle puisse être en période de pandémie, cette rémunération est bien prévue par l’Assurance Maladie. https://www.ameli.fr/medecin/actualites/vaccination-contre-la-covid-19-remuneration-des-medecins-en-centres-de-vaccina.

    Le médecin vaccinateur qui intervient dans un centre vaccinal peut en effet choisir d’être payé au forfait ou à l’acte. La vacation à la demi-journée en semaine s’élève à 420 euros et 460 la demi-journée le week-end.

    Pour chaque injection, le praticien est payé 25 euros en semaine, 44,60 euros le week-end. Auxquels s’ajoutent 5,40 euros pour la saisie dans le fichier « Vaccin Covid » ; ce fameux fichier qui compile au niveau national le nombre de personnes vaccinées.

    Un coût exorbitant pour la sécurité sociale, et qui semble absolument pas justifié en centre vaccinal. Dans ces structures, le médecin est déchargé de toutes les tâches annexes à la vaccination. Il ne gère pas les doses, ni les prises de rendez-vous, ni même l’accueil des personnes qui sont dispatchées sur des lignes pour être vaccinées à la chaîne.

    Dans certains centres des Bouches-du-Rhône, 30 à 50 % des médecins opteraient pour le paiement à l’acte selon nos informations. Des médecins pourraient enchaîner deux voire trois vacations. 
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    La suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/bouches-du-rhone-la-remuneration-des-medecins-dans-les-

    #vaccination #vaccins #médecins #virus_arn #covid-19 #santé #coronavirus #crise_sanitaire #en_vedette #pandémie #variant

  • Quelle politique envers les #non-vaccinés ?

    Si l’Europe dispose désormais de suffisamment de doses de vaccins contre le Covid, de moins en moins de personnes sont désireuses de se faire vacciner. Ainsi, plusieurs Etats augmentent la #pression sur les non-vaccinés. Bien que les vaccinés peuvent eux aussi transmettre le virus, ils sont presque entièrement dispensés de #tests. Les non-vaccinés en revanche doivent débourser des sommes importantes dans certains pays pour se tester - ne serait-ce que pour faire le plein, comme en Slovénie par exemple.

    https://www.eurotopics.net/fr/267195

    #NoVax #vaccins #vaccination #coronavirus #covid-19 #pass_sanitaire

    #Dontatella_Di_Cesare :

    « Des slogans conspirationnistes, des insinuations négationnistes et, surtout, des propos ouvertement antisémites suffiraient à révéler la nature et la propension du mouvement contre le pass sanitaire. ... Il suffit d’un coup d’œil sur le Web pour tomber sur des étoiles jaunes, obscènement dévoyées comme un emblème de la discrimination de ceux qui ne veulent pas encore se faire vacciner, ou pour rencontrer le terme ’pass’ écrit avec les deux SS évoquant le nazisme. ... La bataille contre le pass sanitaire est une bataille réactionnaire, une bataille de droite (voire d’extrême droite). »

    #extrême_droite

  • Covid-19 : dans son nouvel avis, le conseil scientifique recommande d’accroître le dépistage à l’école
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/09/18/covid-19-dans-son-nouvel-avis-le-conseil-scientifique-plaide-pour-accroitre-

    Les experts préconisent notamment, en primaire, de ne renvoyer chez eux que les enfants détectés positifs. Des recommandations qui contrastent singulièrement avec les dispositions du ministère de l’éducation nationale.
    […]
    Le principe qui prévaut actuellement à l’école est « un cas, une fermeture de classe ». Au primaire, en effet, dès qu’un cas avéré est détecté, toute la classe est fermée. Dans le secondaire, les cas contacts non vaccinés sont tenus de passer en distanciel durant sept jours. Dans leur avis commun, les membres du conseil scientifique et du COSV insistent pour leur part sur un maître mot : le dépistage.

    « Stratégie gagnant-gagnant »
    Deux situations sont à distinguer, lit-on dans le texte des experts. Au primaire, ce dépistage devrait être systématique et hebdomadaire. Seuls les enfants détectés positifs seraient alors renvoyés chez eux.
    Dans le secondaire, le contexte est différent, avec une couverture vaccinale partielle des 12-17 ans frôlant à ce jour, en moyenne, 70 % de primovaccinés. Or, selon une étude parue en preprint sur le site de la revue The Lancet cette semaine, les 12-15 ans vaccinés vont très peu s’infecter, et l’efficacité du vaccin semble ne pas s’effilocher au fil du temps.

    Dans les collèges et lycées, l’avis recommande de dépister, dès le lendemain de l’apparition d’un cas avéré, tous les élèves d’un même niveau (et pas seulement les élèves d’une même classe, compte tenu du large brassage des adolescents entre eux). Mais, ensuite, il suffirait de n’isoler que les élèves positifs – sans fermer toute la classe, donc..

  • Questions – réponses : Stratégie en matière de traitements contre la COVID-19 — Liste de 5 candidats traitements europa.eu
    https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/qanda_21_3301

    Pourquoi avons-nous besoin d’une liste des cinq traitements les plus prometteurs contre la COVID-19 ?
    Tandis que la campagne de vaccination contre la COVID-19 progresse à un bon rythme en Europe, la disponibilité de traitements pour les patients atteints reste limitée, avec jusqu’à présent un seul produit, le #remdesivir, autorisé au niveau de l’UE. Le 6 mai 2021, la Commission européenne a publié la stratégie de l’Union européenne en matière de traitements contre la COVID-19, qui couvre les thèmes de la recherche, du développement, de l’autorisation, de la fabrication et du déploiement des traitements. . . . .
    La Commission prépare également une plateforme de promotion de l’innovation thérapeutique concernant la COVID-19 (un « booster d’innovation ») afin de faire le point et de brosser un tableau clair des projets de traitement contre la COVID-19 qui sont en phase précoce de développement, le but étant de mieux soutenir la mise au point de traitements potentiels.
    Quels sont les critères de sélection des cinq premiers traitements ?
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    Comment passerez-vous de la liste des cinq à un portefeuille de traitements plus large (liste de dix) ?
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    Quel sera l’avantage de l’inscription d’un médicament sur la liste des traitements ?
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    Le mécanisme du portefeuille appuiera l’ambition de la stratégie d’autoriser trois nouveaux traitements d’ici octobre 2021, et éventuellement deux autres d’ici la fin de l’année. Il facilitera par ailleurs la sélection de candidats appropriés pour la passation conjointe de marchés.

    Que se passe-t-il si un médicament n’est pas inscrit sur la liste des cinq traitements ?
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    Quand les cinq traitements figurant sur la liste seront-ils autorisés ?
    Étant donné que ces médicaments sont à un stade avancé de développement (dans le cadre de la procédure d’évaluation en continu), ils sont très susceptibles de figurer parmi les trois nouveaux traitements contre la COVID-19 qui recevront une autorisation (d’ici octobre 2021), pour autant que les données finales démontrent leur innocuité, leur qualité et leur efficacité.

    Pourquoi la majorité des cinq traitements consistent-ils en des anticorps monoclonaux ?
    En raison de la complexité de la maladie COVID-19, une multitude d’agents sont en cours de développement, tels que des #antiviraux, des #immunomodulateurs et des #anti-inflammatoires. Les candidats traitements se fondent sur les petites molécules, les #anticorps_monoclonaux de même que sur les thérapies cellulaires.
    Les essais cliniques en cours permettent d’examiner l’innocuité et l’efficacité des médicaments en cours de développement à différents stades de la maladie (par exemple, dans le cadre de symptômes précoces, légers, modérés ou sévères de la maladie) et dans différentes sous-populations de patients (ambulatoires et hospitalisés), de même que parmi les personnes exposées à l’infection ou celles qui en souffrent depuis longtemps.
    Quatre des traitements faisant actuellement l’objet d’une évaluation en continu par l’EMA sont effectivement des anticorps monoclonaux antiviraux qui ciblent une protéine (la #protéine_spike) située à la surface du virus SARS-CoV-2 responsable de la COVID-19, empêchant ainsi le virus d’entrer dans les cellules de l’organisme. L’application de la procédure d’évaluation en continu à leur égard a été décidée sur la base de leurs résultats préliminaires prometteurs en études cliniques. Contrairement aux anticorps monoclonaux, le #baricitinib est un #immunosuppresseur (un médicament qui réduit l’activité du système immunitaire) actuellement autorisé pour une utilisation chez l’adulte atteint d’arthrite rhumatoïde modérée à sévère ou de dermatite atopique.

    Que faites-vous en matière de passation conjointe de marchés ?
    Le 8 octobre 2020, la Commission a signé un contrat-cadre de passation conjointe de marché avec l’entreprise pharmaceutique #Gilead pour la fourniture d’un maximum de 500 000 traitements au remdesivir, le seul médicament bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle à l’échelle de l’UE pour le traitement des patients atteints de COVID-19 nécessitant un apport d’oxygène. Tous les pays participants ont pu passer commande pour se procurer directement du remdesivir. La Commission a également acheté et distribué des doses aux États membres pour un montant total de 70 millions d’euros. Depuis la fin du mois d’octobre 2020, elle a signé plus de 70 contrats de passation conjointe de marché pour 19 médicaments (analgésiques, antibiotiques, relaxants musculaires, anesthésiques, médicaments de réanimation), y compris de la dexaméthasone, pour traiter les cas plus graves de COVID-19 dans les services de soins intensifs.

    Un marché groupé a été signé en avril 2021 pour le produit d’association du #casirivimab et de l’ #imdevimab, et des négociations relatives à l’acquisition conjointe d’autres anticorps monoclonaux sont en cours.

    #virus_arn #covid-19 #santé #coronavirus #confinement #crise_sanitaire #pandémie #pass_sanitaire #variant #médicament

    Une information Batia : https://www.facebook.com/groups/batiamourtsou/posts/10159461935001125/?__cft__[0]=AZX_fYQs7RR-6VthhetnRkhGfZIWbNJl-UBAJ3YMEwFj76fp6kbFSSLa-xjoOO

  • Crépy-en-Valois : épuisé par la « violence » de l’obligation vaccinale, le médecin du 1er mort du Covid cesse son activité
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/oise/crepy-en-valois-epuise-par-la-violence-de-l-obligation-

    Médecin généraliste depuis 35 ans, Philippe Pinilo ne s’est pas rendu à son cabinet mercredi 15 septembre. Confronté à l’épidémie de Covid à Crépy-en-Valois en février 2020 où l’un des premiers clusters s’était formé, il est aujourd’hui opposé à l’obligation vaccinale a décidé d’arrêter d’exercer.

    Nous le retrouvons chez lui, dans sa maison de Crépy-en-Valois. En ce mercredi 15 septembre, Philippe Pinilo a décidé de ne pas se rendre à son travail. Il est médecin dans un cabinet qu’il partage avec son frère.

    Ce jour-là, seuls les soignants qui ont entamé un parcours vaccinal peuvent se présenter à leur travail. Philippe Pinilo, médecin généraliste depuis 35 ans, refuse de se faire vacciner. Ce n’est pas le vaccin qu’il remet en cause, mais l’obligation vaccinale imposée par le gouvernement. Derrière cette décision, non pas de la colère, mais beaucoup de lassitude. "Je suis tout simplement fatigué et épuisé. Je n’arrive plus à subir ces contradictions, ce brouhaha médiatique, ces informations qui nous éloignent de la réalité, soupire-t-il. On veut que l’on soit pour ceci ou pour cela, que l’on ait un avis tranché. Mais en vrai, ce n’est pas possible, la vie en société, c’est aussi d’être ni pour ni contre."

    En février 2020, il a été le premier médecin du patient décédé du Covid en France. "C’était une année particulière, comme il y en a eu dans d’autres domaines. Mais aujourd’hui c’est vrai que j’en ai marre de toute cette violence et du fait de ne plus pouvoir être acteur de ses choix."

    Témoin de la souffrance de certains de ses patients, il raconte s’être souvent retrouvé dans certaines situations incompréhensibles pour lui.  "Je pense à une personne âgée qui se fait insulter par son soignant parce qu’elle ne veut pas se faire vacciner. Je pense à ces personnels soignants qui veulent tout simplement pouvoir choisir et à qui ont dit : c’est ça ou vous n’aurez plus rien, vous n’êtes plus socialement des individus comme les autres." 

Ayant contracté le Covid en août dernier, Philippe peut bénéficier d’un report de quelques mois pour continuer à exercer. Mais il se laisse encore un peu de temps de réflexion. "Un matin, je me suis levé avec la nausée et en me disant que je n’étais plus capable d’aller au travail. Mais se reconnaître souffrant pour un soignant c’est difficile parce que vous accompagnez tellement la souffrance que parfois vous en oubliez que vous êtes un homme comme les autres. J’ai aujourd’hui besoin d’être acteur de ma vie, de mes choix et de créer ce monde dans lequel je veux vivre et que je veux transmettre à mes enfants."

    Dans les Hauts-de-France, il n’est pas le seul médecin opposé à l’obligation vaccinale. Cependant, ils sont une très grande majorité à être vaccinés. Au 31 août 2021, 95% des professionnels de santé libéraux de la région avaient reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid.

    #virus_arn #covid-19 #santé #coronavirus #confinement #crise_sanitaire #en_vedette #vaccination #pandémie #pass_sanitaire #variant #violence

  • #Belgique : Coronavirus : bientôt un Covid Safe Ticket « rouge » temporaire pour les personnes vaccinées mais infectées
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-bientot-un-covid-safe-ticket-rouge-temporaire-pour-les-perso

    Les personnes entièrement vaccinées contre le coronavirus, mais qui sont quand même infectées, reçoivent actuellement un Covid Safe Ticket « vert ». Ce dernier permet toujours de montrer patte banche malgré un test positif au Covid. Mais l’application devrait bientôt être adaptée, a indiqué jeudi une responsable de Digital Flanders, Barbara Van Den Haute, à la VRT.

    « Techniquement, nous n’avions pas prévu qu’une personne puisse être infectée après la vaccination, cependant nous allons résoudre ce problème » , a-t-elle expliqué. Un ajustement sera bientôt effectué sur l’application pour qu’un résultat positif (aux tests PCR ou antigénique) génère automatiquement un Covid Safe Ticket à écran « rouge » pendant onze jours, a précisé Mme Van Den Haute. L’entrée en vigueur de ce changement n’a pas encore été fixée.

    #pass_sanitaire #variant #mutation #virus_arn #covid-19 #santé #coronavirus #confinement #crise_sanitaire #en_vedette #vaccination #pandémie

  • Vaccination obligatoire des soignants : près de 450 personnes suspendues au CHU de Nice
    https://www.nicematin.com/sante/vaccination-obligatoire-des-soignants-pres-de-450-personnes-suspendues-au

    L’obligation vaccinale contre le Covid-19 est entrée en vigueur mercredi pour 2,7 millions de professionnels : hôpitaux, maisons de retraite, soignants libéraux, aides à domicile, pompiers, ambulanciers.

    L’ultimatum a expiré. Deux mois après son annonce par Emmanuel Macron, l’obligation vaccinale s’applique à tous les soignants, au sens large.

    Les contrevenants sont prévenus : sans justifier d’une première injection, d’une contre-indication vaccinale ou d’une contamination récente, ils « ne peuvent plus exercer leur activité », selon la loi du 5 août.

    Cela doit se traduire pour eux par la suspension immédiate du contrat de travail, sans rémunération - à moins d’utiliser des jours de congé pour retarder l’échéance.

    Combien sont dans ce cas ? Au CHU de Nice, les premières sanctions sont tombées mercredi matin. Près de 450 personnes ont été suspendues par la direction de l’hôpital pour ne pas avoir présenté de schéma vaccinal complet. 

    Le CHU de Nice compte environ 7.500 personnels, dont 95% de vaccinés. 

    « On va être obligés de fermer des services », avait déploré Michel Fuentes, dans Nice-Matin le 14 septembre.

    Selon le secrétaire général FO du CHU de Nice et secrétaire départemental FO des services publics et de santé pour les Alpes-Maritimes les derniers réfractaires sont « beaucoup d’aides-soignants et d’infirmiers, quelques administratifs et techniques et aussi des médecins . On va avoir une chute de personnels. On se demande même si cette mesure n’est pas faite pour réduire les effectifs » . _

    #décès #mortalité #doliprane #covid-19 #santé #pass_sanitaire #coronavirus #confinement #crise_sanitaire #vaccination comment faire pour que la #pandémie soit #EnMarche #hôpital #vaccin

  • #distanciation, #masques #covid-19

    Covid-19 : Emmanuel Macron évoque « un allègement des contraintes » dans certains départements

    À voir la photo, on se rend compte que la distanciation sociale, les gestes barrières, toussa, c’est pas trop son truc, hein, au roitelet… Déjà qu’il a foutu le covid à toute la Polynésie, faudrait pas récidiver, quand même…

    Gloire à notre suprême leader et grand timonier ! C’est la Providence qui nous l’envoie

    Photographie La Dépêche : https://www.ladepeche.fr/2021/09/15/emmanuel-macron-chante-lecole-est-finie-de-sheila-avec-des-badauds-9792424

    #décès #mortalité #doliprane #santé #pass_sanitaire #coronavirus #confinement #crise_sanitaire #vaccination #pandémie #EnMarche

  • Covid : l’étrange recette marseillaise

    L’étude des mortalités sur différents départements comparables est sans ambiguïté : la méthode marseillaise de soins marche.

    En Avril 2020, la question était déja posée : « Guerre contre le Covid-19 : les marseillais sont-ils mieux armés que les parigots ? »
    https://blogs.mediapart.fr/canis-insanus/blog/050420/guerre-contre-le-covid-19-les-marseillais-sont-ils-mieux-armes-que-l

    À l’époque déjà, le billet en concluait que sur le plan des données recueillies il semblait y avoir un net avantage pour la méthode pratiquée par l’IHU, à savoir un traitement des patients et ce sans même préjuger de la validité du traitement en question : un malade marseillais avait statistiquement plus de chance de s’en sortir qu’un malade parisien.

    Plus d’un an s’est écoulé depuis ce billet. Les polémiques n’ont pas diminué, loin s’en faut, et les questions sur la pertinence des méthodes et traitements proposés par le Pr. Raoult n’ont cessé d’enfler depuis. Quelle leçon tirer du parcours marseillais depuis avril 2020 ?

    Épluchons grâce à l’OpenData les données concernant justement la ville de Marseille et tentons de les comparer à, par exemple, celles de Lyon et Paris qui ont le mérite de s’occuper de métropoles d’environ deux millions d’individus à chaque fois. Pour faire bonne mesure, on y inclura le département du Haut-Rhin, moins urbain, mais qui s’est distingué lors du début de l’épidémie de coronavirus en France par un nombre élevé de morts.

    Dans le département où exerce le Dr Raoult, où une majorité de gens ont été testés et pris en charge (et dont certains ont bénéficié du traitement maintenant si controversé à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine), on observe qu’il n’y avait que 39 décès par million d’habitants pendant les semaines où a sévi le confinement alors que sur la même période, on déplorait 137 décès par million d’habitants dans les trois autres départements choisis.

    Apparemment, la différence entre le traitement (quel qu’il soit) effectué dans les Bouches-du-Rhône et le non-traitement tel qu’appliqué (avec componction ?) partout ailleurs semble donc coûter la bagatelle de près de 100 décès supplémentaires par million d’habitants, ou plus précisément, entre 40 et 185 selon les départements urbains à forte mortalité.

    Cette différence entre les Bouches-du-Rhône et les autres départements est en réalité très significative et à ce niveau là, insister sur un test randomisé pour bien s’assurer que traiter et suivre des patients permettent de meilleurs résultats confinerait à l’obstination compulsive. Du reste, les mois qui ont suivi ont amplement démontré que renvoyer les malades avec un doliprane et un arrêt de travail ne suffisait pas alors que les tester, traiter et accompagner accroissaient notablement leur espérance de meilleur résultat médical.

    Par ailleurs, les mêmes données montrent que malgré les différences de décès causés par le COVID, les départements ont sensiblement la même mortalité totale (toutes causes confondues, il n’y a pas de différence significative entre les départements). Dans le même temps, plus les départements ont de décès causés par le COVID, moins ils ont de décès par d’autres causes…

    Ceci indique que si les départements ayant davantage de décès de COVID n’ont pas plus de mortalité totale, alors inévitablement, une proportion de décès de toute cause a été affichée comme décédée du COVID.

    Cependant, si dans les Bouches-du-Rhône, il y a eu de façon très significative moins de morts du Covid, et davantage de morts d’autres causes négatifs au COVID au moment de leurs décès (alors que les taux d’infection ou d’entrées en soins critiques ne sont pas pas du tout corrélés à cette mortalité), la seule variable d’explication ne peut être qu’une différence de traitement.

    Cette différence de traitement comprend de nombreux facteurs et ne peut être restreinte aux seuls propositions médicales du Pr. Raoult puisque jouent aussi la densité des hôpitaux, les nombres de lits disponibles à tout instant, la densité de la population… bref, tous facteurs confondus qui concourent à soigner les gens (et hors vaccin qui n’existait pas encore lors du premier confinement) : si on applique les bons traitements, les meilleurs protocoles, sans doute dans des hôpitaux suffisamment équipés, on diminue par un facteur 5 ou 6 la mortalité par rapport aux pires départements, ce qui revient à dire que le traitement offre une efficacité plusieurs fois supérieure à celle des vaccins…

    Les semaines avant et après confinement, on ne trouve pas de différences significatives entre les départements, que ce soit pour les décès COVID, les autres types de décès ou tous décès confondus. Par contraste, cela implique ou bien que les traitements et protocoles appliqués dans les Bouches-du-Rhône font une énorme différence, ou bien que les services hospitaliers du Haut-Rhin, de Paris et de Lyon sont sous-développés ou disons fort dégradés par rapport à ceux du département marseillais.

    On sait donc désormais que juste avant et juste après le confinement, les mortalités « autres causes » n’ont que peu changé dans chaque département. On constate que le confinement n’a pas eu de répercussion significative sur le total des décès (et donc le tri des malades), contrairement à ce qu’ont dit les médias, sauf peut-être à Paris en éparpillant des centaines de milliers de Parisiens… en dehors de Paris.

    Bien qu’à chaque période, on n’observe pas de différence significative de mortalité totale entre les départements, celle-ci a augmenté pendant le confinement pour chacun d’eux. Malgré la plus grande proportion de personnes âgées dans les Bouches-du-Rhône, il n’y a eu qu’une augmentation de 14 % des décès totaux pendant le confinement par rapport aux semaines le précédant. Dans le même temps, le Haut-Rhin voit ses décès grimper de 94 %, de 58 % à Paris et de 46 % dans le Rhône.

    On ne peut s’empêcher de remarquer que les décès du covid dans le Rhône sont moindres qu’à Paris : peut-être que les docteurs lyonnais ont silencieusement appliqué, au moins en partie, les méthodes marseillaises ?

    Les choix opérés, depuis le renvoi dans leurs pénates des patients dolipranés, jusqu’à la volonté farouche de prendre en charge exclusivement par le public (le privé ayant été consciencieusement boudé depuis le début de la crise), en passant par le refus de toute latitude de prescription pour les médecins de terrain rejetés aux rangs de subalternes, ont tous participé à faire de cette crise une affaire d’État et à ruiner les processus et habitudes en place pourtant efficaces. Cette maladie, silencieuse pour un nombre écrasant de personnes, tue peu, et des personnes déjà très affaiblies, et moins encore lorsqu’elles sont correctement hospitalisées et suivies.

    Comme l’étude des surmortalités européennes le montre sur Euromomo https://www.euromomo.eu , la politique de santé suivie dans chaque pays est la seule variable vraiment explicative des différentiels observés. C’est d’ailleurs confirmé lorsqu’on regarde le classement mondial (OCDE) des décès du COVID, qui ne montre guère d’affinité entre richesse et meilleure performance : les politiques suivies sont plus pertinentes pour expliquer les résultats obtenus…

    Par contraste, dans de nombreux pays en développement, peu mentionnent le fait COVID et il n’y est pas observé de surmortalité : peu détecté, peu testé, la société ne s’arrête pas. Les dirigeants de ces pays ne sont évidemment pas meilleurs qu’en France mais ont d’autres chats à fouetter, ce qui remet le virus à sa place.

    En somme, si comme le prétend telle journaliste du quotidien Le Monde , Marseille devient le symbole de quelque chose, c’est plutôt de l’éloignement de certains politiciens, certains médecins de plateau télé de certaines régions, Paris en tête, à la médecine traditionnelle, celle qui consiste à tester, traiter et accompagner les malades.

    #décès #mortalité #doliprane #covid-19 #santé #pass_sanitaire #coronavirus #confinement #crise_sanitaire #vaccination #pandémie #EnMarche #Marseilles #Lyon #Paris #Haut-Rhin #Statistiques #OpenData #surmortalités #Raoult #Didier_Raoult

  • Covid-19 : le parquet de Paris classe 16.200 plaintes
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/covid-19-le-parquet-de-paris-classe-16-200-plaintes-20210910

    Ces plaintes visaient à dénoncer les effets secondaires liés au port du masque pour les enfants ainsi que ceux du vaccin contre le coronavirus.

    Le parquet de Paris n’a pas cédé à la pression. Il vient en effet de classer 9600 plaintes dénonçant les effets secondaires du vaccin arguant des chefs de tromperie aggravée, de mise en danger de la vie d’autrui, d’abus de faiblesse et d’extorsion aggravée. Le 31 mars dernier, la juridiction parisienne avait déjà classé 6600 plaintes dénonçant les effets secondaires du masque pour les enfants avec les qualifications de violences sur mineurs, tromperie et non assistance à personne en danger.
    . . . . . .

    #covid-19 #santé #pass_sanitaire #coronavirus #confinement #crise_sanitaire #en_vedette #vaccination #pandémie #EnMarche

  • Au Danemark, retour serein à la vie d’avant
    http://www.lessentiel.lu/fr/corona/story/au-danemark-retour-serein-a-la-vie-d-avant-20261686

    Ni masque ni pass sanitaire, les bureaux ont repris vie et les concerts rassemblent des milliers de fans : le Danemark tourne ce vendredi, entièrement, la page des restrictions.

    Nous sommes définitivement à l’avant-garde au Danemark car nous n’avons plus aucune restriction, nous sommes passés de l’autre côté de la pandémie grâce au déploiement de la vaccination », a expliqué Ulrik Ørum-Petersen, promoteur chez Live Nation.


    73% des 5,8 millions de Danois sont aujourd’hui complètement vaccinés, et 96% des 65 ans et plus. (photo : AFP)
    Samedi, l’organisateur de spectacles orchestre un concert à guichets fermés de 50 000 personnes, une première en Europe toujours plombée par les restrictions. Le 4 septembre déjà, Live Nation avait organisé un premier festival opportunément baptisé « retour à la vie », qui avait rassemblé 15 000 personnes, à Copenhague.

    « Être dans la foule, chanter comme avant, ça m’a presque fait oublier le Covid-19 et tout ce qu’on a vécu ces derniers mois », a confié Emilie Bendix, une jeune femme de 26 ans, qui s’est rendue au concert. Introduit en mars comme corollaire de la réouverture, le « coronapass » n’était plus obligatoire que dans les boîtes de nuit depuis le 1er septembre, une exigence levée ce vendredi.

    Les autorités estiment l’épidémie sous contrôle
    « Notre objectif, c’est la libre circulation (...), ce qui va donc se passer c’est que le virus aussi va circuler et qu’il va trouver ceux qui ne sont pas vaccinés », a prévenu l’épidémiologiste Lone Simonsen, professeur à l’Université de Roskilde (est). Le Danemark n’a pas eu de mal à convaincre sa population des bénéfices de la vaccination. Résultat : 73% des 5,8 millions de Danois sont aujourd’hui complètement vaccinés, et 96% des 65 ans et plus. « Si le virus n’est plus une menace pour la société, c’est uniquement grâce au vaccin », a insisté Mme Simonsen.

    Pour la direction européenne de l’OMS, l’une des particularités du pays scandinave a été la relation de confiance entre les autorités et la population concernant la stratégie déployée. « Comme de nombreux pays, le Danemark a, tout au long de la pandémie, mis en œuvre des mesures sociales et de santé publique pour réduire la transmission, mais dans le même temps, il s’est largement appuyé sur les individus et les communautés pour qu’ils se plient de leur plein gré aux conseils du gouvernement », a relevé Catherine Smallwood, chargée des situations d’urgence à l’OMS Europe.

    Avec autour de 500 nouveaux cas quotidiens et un taux de reproduction du virus de 0,7, les autorités danoises estiment l’épidémie sous contrôle. Le ministre de la Santé, Magnus Heunicke, a toutefois assuré fin août que le gouvernement « n’hésitera pas à agir rapidement si la pandémie menace à nouveau les fonctions essentielles de la société ». Pour les autorités, ce retour à la vie d’avant doit être couplé au strict respect des mesures d’hygiène et de l’isolement des malades.

    « La situation reste complexe »
    Le Danemark compte suivre de près le nombre des hospitalisations - à peine 130 pour le moment - et procéder à un séquençage minutieux des tests pour contrôler l’évolution du virus. Une troisième dose est aussi proposée aux plus vulnérables depuis jeudi. « Jusqu’à présent, les variants ont respecté l’immunité offerte par le vaccin mais si d’autres variants avec un échappement immunitaire (une résistance au vaccin) apparaissent, nous devrons repenser notre stratégie », a relevé Mme Simonsen.

    Pour Christian Nedergaard, restaurateur dans la capitale danoise, à l’heure où l’on célèbre le retour à une vie normale, « la situation reste complexe ». « Le souvenir du coronavirus va disparaître très vite de certains esprits mais rester dans d’autres et pour la restauration, c’est sûr que cette période a changé la donne. Le secteur doit réfléchir à la façon de devenir plus résilient », a-t-il avancé. L’entrée au Danemark reste, elle, sujette à la présentation d’un passeport sanitaire et/ou d’un test négatif, et le port du masque est obligatoire dans les aéroports.

    #covid-19 #santé #pass_sanitaire #coronavirus #confinement #crise_sanitaire #en_vedette #vaccination #pandémie

  • Un #vaccin 100% français administrable par voie nasale, contre la #COVID-19 : résultats pré-cliniques positifs | INRAE INSTIT
    https://www.inrae.fr/actualites/vaccin-100-francais-administrable-voie-nasale-contre-covid-19-resultats-pre-cl

    Ce candidat vaccin protéique anti-#SARS-CoV-2 s’appuie sur l’expertise de l’équipe BioMap dans la conception de #vaccins_muqueux. En effet, en partenariat avec la Biotech Vaxinano, l’équipe a déjà réussi à développer un candidat vaccin efficace pour protéger les singes de la toxoplasmose. Ce #vaccin_nasal, stable, non toxique et sans adjuvant, est basé sur l’utilisation des protéines totales de l’agent infectieux produites au sein de l’équipe et encapsulées dans des nanoparticules à base d’amidon et de lipides (Technologie Vaxinano).

    Le candidat vaccin nasal anti-SARS-CoV-2 repose sur le même procédé. Ainsi, la composante protéique vaccinale conçue et produite au sein de l’équipe a été encapsulée par la Biotech Vaxinano. Le vaccin, constitué de la protéine Spike et de protéines virales non soumises à mutation, permettrait d’être protecteur quelles que soient les mutations virales et la souche de #coronavirus circulante.

    Ce vaccin a été testé in vivo en essais pré-cliniques sur modèle murin. Deux administrations par voie nasale, espacées de trois semaines, induisent une forte réponse immunitaire humorale - notamment des Immunoglobulines A muqueuses, neutralisantes (IgA2) et polyspécifiques, c’est-à-dire efficaces sur les différents variants de Sars-CoV-2 - et cellulaire, au niveau des cavités nasales et des poumons.

    L’efficacité protectrice de ce vaccin a également été testée en termes de survie et d’absence de signes cliniques : après vaccination et infection, 100% des individus ont survécu, et aucun signe clinique (détresse respiratoire, perte de poids...) n’a été observé, à la différence du groupe non vacciné et infecté. De plus, le vaccin candidat a été testé en termes de contagiosité sur le modèle hamster syrien, qui restitue la physiopathologie humaine de la Covid-19, et les résultats sont sans appel : les animaux vaccinés et infectés ne montrent aucune charge virale pulmonaire et nasale détectable, à l’inverse des animaux infectés non vaccinés présentant de fortes quantités d’ARN viral dans les poumons et les cavités nasales. Ces résultats, très prédictifs de l’efficacité d’un vaccin sur l’humain, permettent de conclure à l’abrogation totale de la contagiosité entre individus.

  • Un pas de plus vers la société du tout-contrôle Passe sanitaire : des bleus partout CQFD

    Avec le passe sanitaire, le gouvernement a transformé des centaines de milliers de bistrotiers et autres personnes chargées d’accueillir du public en auxiliaires de police. Un nouveau type de flicage qui ne vient pas de nulle part.

    Fin août, Marseille, une heure du mat’. José se présente aux deux chauffeurs du FlixBus censé le conduire vers le Sud-Ouest après des vacances en terre phocéenne. Il ne stresse pas, pense entrer easy. Il faut dire qu’il a mené ces derniers jours un véritable marathon administratif pour être en règle. Atteint du Covid en mars, il a reçu une première injection fin juillet, configuration suffisante pour obtenir le passe sanitaire. Sauf qu’il s’est vite rendu compte que le document reçu mentionnait par erreur un impératif de deuxième injection. Alors il a appelé, appelé et encore appelé pour rectifier, en vain, baladé de plateforme nationale en robots vocaux, Kafka mon gars. De guerre lasse, il a fait un test antigénique, histoire de ne pas être emmerdé pour son voyage. Sauf qu’il a mal calculé son coup, dépassant d’un chouïa les 72 heures légales. Résultat, les chauffeurs du flicbus sont inflexibles : il ne passera pas.

    Pire, comme grisés par leurs nouvelles prérogatives, ils se sentent pousser des zèles confinant au racisme : « Juste à côté de moi, raconte José, il y avait un vieux Maghrébin avec son fils, et ils leur ont mal parlé, moquant leur accent et leurs hésitations. Et puis il y avait aussi cette personne noire à qui ils ont demandé sa carte d’identité. Dans l’ensemble, ils s’exprimaient avec toute l’autorité et le pédantisme du pauvre gars à qui t’accordes un peu de pouvoir. J’avais envie de leur dire “Mec t’es chauffeur, pas flic.” » Quand vient son tour, la scène dure, tant José insiste, avec cafouillages sur un QR code « illisible » à la clé, avant qu’il ne lâche l’affaire.

    Au final, quand le bus démarre, ils sont trois galériens livrés à eux-mêmes sur le parvis de la gare, en pleine nuit. Pour José, c’est double peine, puisqu’il risque de se voir rayé de Pôle Emploi et de perdre ses allocations, ne pouvant arriver à temps à un rendez-vous déterminant pour conserver ses droits. La totale.

    Le virus de la guerre sociale
    Des histoires de ce genre, truffées d’absurde et de sourde violence, combien s’en déroule-t-il chaque jour en France ? Dans le récit de José, on retrouve pas mal d’ingrédients du grand bordel répressif contemporain que le passe sanitaire n’a fait qu’aggraver : ambiance pesante de surveillance généralisée, informatisation du monde à marche forcée, quidams transformés en flics, démarches administratives infernales, pauvres et étrangers ciblés en priorité, etc.

    Alors bien sûr, ces deux chauffeurs de bus ne sont pas forcément représentatifs. Et beaucoup des personnes amenées à contrôler les passes ne sont pas du tout ravies de ce rôle. Une large part refuse même de s’y coller. C’est le cas de Julie *, une serveuse bretonne : « Le propre d’un bar, c’est de faire avec qui se pointe et d’intégrer les gens, soit tout l’inverse de ce qu’on me demande en ce moment. Là j’ai l’impression de devoir me transformer en un mélange entre videur et flic. » Alors Julie biaise, indiquant à ceux qui n’ont pas le passe sanitaire qu’il y a une sortie derrière le bar, fort pratique pour s’esquiver…

    Reste qu’on voit avec un certain effroi s’intensifier des modes de surveillance et de contrôle banalisés. Fin avril, Emmanuel Macron l’avait pourtant promis : le passe sanitaire « ne sera jamais un droit d’accès qui différencie les Français ». Il ajoutait qu’il « ne saurait être obligatoire » dans les restaurants, théâtres ou cinémas. Il n’était alors même pas question des hôpitaux...

    La suite : https://cqfd-journal.org/Passe-sanitaire-des-bleus-partout

    #covid-19 #santé #pass_sanitaire #coronavirus #confinement #crise_sanitaire #en_vedette #vaccination #pandémie

  • Justin Trudeau perd le contrôle de la campagne électorale qu’il a déclenchée Ludovic Hirtzmann, Montréal
    https://www.letemps.ch/monde/justin-trudeau-perd-controle-campagne-electorale-quil-declenchee

    A dix jours des législatives, le premier ministre canadien est dépassé dans les sondages par son rival conservateur. Il est aussi la cible de militants anti-vaccins, dont certains lui ont jeté des pierres lundi

    Le temps de la « Trudeaumania » et des selfies auprès de ses partisans est bien fini pour Justin Trudeau. Depuis le début de la campagne, les manifestants anti-vaccins traquent le dirigeant – dont le gouvernement soutient une obligation vaccinale pour les fonctionnaires fédéraux – lors de ses rassemblements électoraux. Si ces groupes contestataires sont certes minoritaires, ils sont aussi parfois violents. Une cinquantaine de militants antivax présents lundi à London, en Ontario, ont même jeté des cailloux sur le premier ministre.


    Justin Trudeau face à des manifestants lundi 6 septembre à Brantford, dans l’Ontario. — © REUTERS/Carlos Osorio

    Ces élections ressemblent de plus en plus à la campagne de Russie pour le leader du Parti libéral (PLC), alors que tout avait véritablement commencé en fanfare… chez le barbier. A l’aube de la fête nationale du Canada, le 1er juillet, le chef du gouvernement avait rasé sa barbe grisonnante et coupé ses cheveux longs, ainsi portés depuis le début de la crise sanitaire. Avec l’été, les mauvais jours de la pandémie semblaient enterrés. Et le candidat flamboyant paraissait de retour.

    #canada #justin_trudeau #libéraux #covid-19 #santé #international #trudeau #pass_sanitaire #coronavirus #confinement #crise_sanitaire #en_vedette #vaccination #pandémie

  • Thread très intéressant de “OSS 117 : Helsinki se révolte”. Je vous mets la partie qui m’a intéressée, concernant l’immunité de groupe :
    https://twitter.com/OSS117_Helsinki/status/1434954780443615238

    […]

    Et il faut revenir sur le sketch que l’on nous fait sur l’immunité de groupe.

    NON, LES SCIENTIFIQUES NE SE SONT PAS TROMPÉS SUR L’IMMUNITÉ DE GROUPE.

    Faut arrêter avec ça aussi.

    Déjà, l’immunité de groupe, par concept, est un taux pour lequel les non-vaccinés sont protégés par les vaccinés. Si vous êtes vaccinés, l’immunité de groupe, vous vous en moquez.

    A 100% de vaccinés, l’immunité de groupe ça n’existe pas.

    Donc les antivax qui ricanent sur l’absence d’immunité de groupe, en fait, c’est dommage pour vous car ça veut dire qu’il faudra vous faire vacciner car les vaccinés ne pourront pas compenser votre bêtise.

    Vous riez encore ?

    L’immunité de groupe était atteignable (atteinte ?) avec la souche ancestrale. Là les scientifiques ont vu juste.

    Possiblement, elle l’était aussi avec les variants SudAf, britannique et brésilien. Pas avec l’indien

    Et vous savez quoi ? Les scientifiques ne lisent pas l’avenir.

    Quand le vaccin a été fabriqué, le variant indien n’existait pas. Ce n’est pas pour rien qu’on vous dit que c’est une course contre la montre et qu’il faut se faire vacciner pour empêcher l’apparition des variants. Sinon, on aura un train de retard à chaque fois.

    On demande donc au vaccin aujourd’hui d’être efficace sur un variant pour lequel il n’a pas été positionné. C’est du repositionnement en quelque sorte 😈 (Mode troll activé).

    En attendant, les vaccins multivalents arrivent qui eux seront positionnés sur les variants. Là, il sera possible que l’on reparle à nouveau d’une immunité de groupe pour les non-vaccinés.

    Conclusion : pour l’instant, les vaccinés ne peuvent pas protèger les non-vaccinés avec un vaccin ciblant la souche ancestrale, à cause du variant delta. Les politiques de santé publique visent donc le 100% de vaccinés.

    Avec les multivalents, ces politiques pourrait être révisées

  • #Suisse : Des médecins romands sanctionnés pour avoir découragé leurs patients de se faire vacciner
    https://www.letemps.ch/suisse/medecins-romands-sanctionnes-decourage-leurs-patients-se-faire-vacciner

    D’un simple blâme à une amende de 20 000 francs, des sanctions sont prises par certains cantons à l’encontre de médecins réfractaires à la vaccination. Plusieurs instructions sont ouvertes en Suisse romande.

    « L’un des droits du patient est d’avoir accès à une information claire, notamment sur la vaccination. Si nous entendons que ce n’est pas le cas, nous pouvons ouvrir une instruction et sanctionner. » L’avertissement est clair. A Neuchâtel, le médecin cantonal Claude-François Robert a déjà ouvert plusieurs instructions contre des médecins qui décourageaient leurs patients de se faire vacciner. La sanction ? « Elle dépend du cas et peut aller du simple avertissement au blâme ou à une amende de maximum 20 000 francs. »

    #pass_sanitaire #Contagion #immunité #statistiques #coronavirus #covid-19 #santé #santé_publique #covid19 #confinement #pandémie