• Jerusalem family rejects son’s body after Israeli handover, another buried
    http://www.maannews.com/Content.aspx?id=770790

    JERUSALEM (Ma’an) — The Israeli authorities late Monday returned the bodies of two Jerusalemite Palestinians were were shot dead after allegedly carrying out attacks, one of which was rejected by family members.

    Witnesses said the Lions’ Gate area of occupied East Jerusalem’s Old City where the handover took place “looked like a military barracks” as Israeli forces heightened their presence for the return of the bodies of 15-year-old Hassan Khalid Manasra and Omar Skafi , 21.

    Outrage erupted when the family of 15-year-old Mansara found their son’s body frozen, in violation of a mutual agreement set up between the Israeli authorities and family members.

    The father of Mansara upon exiting steel barriers set up by Israeli police for the release told Ma’an his son’s body was “frozen like an ice cube, so we refused to receive it.”

    “We accepted the preconditions set by the [Israeli] occupation so we can bury him [Mansara] in dignity, and our only demand was that the body shouldn’t be frozen,” Mansara’s uncle Ahmad told Ma’an.

    “The [Israeli] occupation is trying through these humiliating practices to put pressure on families. This child had been executed under ambiguous conditions which nobody knows, as they have never been revealed,” Ahmad added.

    Lawyer for Palestinian prisoners’ rights group Addameer Muhammad Mahmoud confirmed that the teen’s father refused to receive the body of his son because it was frozen.

    “It was a personal decision by the family,” he said, adding that the Israeli authorities had previously agreed to allot enough time after the removal of bodies from the Abu Kabir Forensic Institute in order that they not be frozen on delivery.

    Following the attempted return of Mansara’s body, Israeli forces at 1:30 a.m returned the body of Omar Skafi.

    Israeli forces deployed heavily around the cemetery near Lions’ Gate during Skafi’s funeral, as soldiers allowed access into the cemetery only to family members whose names were on a list. Some 32 members of the Skafi family were reportedly present at the funeral.

    A relative present at the funeral told Ma’an that “blood was dripping from his [Skafi’s] body filling the shroud as if he had been killed at that moment.”

    #palestine_assassinée
    #corps_congelés

  • Des modalités d’apprentissage brutes et brutales en chirurgie — Travail et Emploi 141, janvier-mars 2015, La fabrication du soignant au travail
    https://travailemploi.revues.org/6553

    Abstract
    Rigueur morale de l’apprentissage et apprentissage de la rigueur technique sont indissociables en chirurgie, contribuant à centrer les débuts de formation des internes sur la seule dimension techniciste du métier. Ce n’est que dans un second temps que les chirurgiens apprennent à devenir soignants, notamment auprès d’autres soignants, infirmiers notamment. Mais, dans un premier temps, être socialisé à l’univers chirurgical, c’est inévitablement être socialisé aux rapports hiérarchiques et à la « sacro-sainte » rigueur professionnelle. La rigueur de l’apprentissage, qui passe à la fois par une exigence technique et une pression morale de chaque instant, est telle que l’on peut parler d’apprentissage « par claques » ou d’enseignement « à la dure » que les internes en formation ne manquent pas de ressentir violemment. Il s’agit dans cet article de rendre compte du processus de socialisation que les internes connaissent au cours des stages hospitalo-universitaires, socialisation qui est à la fois brute – s’exprimant avec peu d’euphémisation et de façon peu policée – et brutale – comprenant une part de violence psychologique et/ou verbale ressentie comme telle. À travers l’observation d’interactions in situ, nous verrons les modalités de l’apprentissage chirurgical dans des services hospitalo-universitaires.

    Author’s notes
    Cet article reprend des éléments développés dans un autre article publié dans La revue française de pédagogie, intitulé « La socialisation chirurgicale, un apprentissage “par claques” » (2013, no 184, pp. 95-104) et qui décrivait, dans une perspective comparatiste, les proximités qui existent entre l’apprentissage chirurgical et les autres univers de formation rigoristes que sont le « dressage » de la caserne ou celui des classes préparatoires. Il s’agit davantage dans le présent article d’exposer les spécificités de l’apprentissage brut et brutal de la chirurgie en précisant le rôle prégnant des chefs de service dans cette formation « à la dure » et en comparant, cette fois, cet ethos chirurgical analysé dans le cadre de la chirurgie digestive hospitalo-universitaire avec d’autres spécialités médicales, notamment médico-chirurgicales.

    Accès payant sur cairn.info
    http://www.cairn.info/revue-travail-et-emploi-2015-1-page-25.htm

    #apprentissage_par_claques

    • Article précédent (2009) de la même auteure, Emmanuelle Zolesio, accessible sur cairn.info

      Des femmes dans un métier d’hommes : l’apprentissage de la chirurgie - Cairn.info
      https://www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes-2009-2-page-117.htm

      Alors que la médecine compte de plus en plus de femmes, la chirurgie résiste encore largement à l’ampleur de ce mouvement et demeure incontestablement un bastion « masculin ». Pour donner quelques ordres de grandeur de cette réalité, on peut noter que le taux de masculinisation de la chirurgie était de 83 % en 1994-1995, de 87 % en 1997-1998 contre 26 % et 21 % pour celui de la pédiatrie [Jaisson, 2002]. Le constat reste valable pour les jeunes générations puisqu’on compte seulement 29,5 % des effectifs s’orientant vers les spécialités chirurgicales à l’issue des ecn (Épreuves classantes nationales)... en 2004, alors mêmes que les femmes représentent 58 % des étudiants affectés (et encore faudrait-il déduire de ces effectifs les nombreuses étudiantes s’orientant vers des spécialités médico-chirurgicales telles que l’ophtalmologie ou l’orl pour avoir une juste mesure de la répartition sexuée des jeunes entrants dans les spécialités chirurgicales « pures » . La chirurgie est une spécialité masculine, par son recrutement mais aussi par ses caractéristiques techniques, organisationnelles et par sa culture professionnelle. Dans ce contexte, les femmes, véritables exceptions statistiques, se révèlent une bonne « entrée » pour révéler certaines dimensions de la socialisation professionnelle en chirurgie. Tel est notre parti pris théorique et méthodologique. La position atypique des femmes se révèle un excellent analyseur des dispositions (dites « masculines ») requises par le milieu professionnel chirurgical et de la façon dont la profession sélectionne ses candidats et les transforme. Il convient donc d’ouvrir la « boîte noire » de la socialisation professionnelle et d’éclairer le contenu (qu’est-ce qui est transmis dans le métier, au-delà des compétences opératoires ?) ainsi que les modalités concrètes de perpétuation de cette culture professionnelle (comment cela se transmet en pratique ?) au travers de la trajectoire de chirurgiennes. L’analyse sera centrée sur la période de l’internat, essentielle dans le processus de socialisation professionnelle.

      Noter que le taux de féminisation de 23% en 2006 descend, dans le tableau qui le présente, à 8,5% pour « les spécialités strictement chirurgicales ».

  • Possible Bodies
    http://constantvzw.org/site/Possible-Bodies,2563.html

    Possible bodies est le titre de travail pour une oeuvre collaborative autour des logiciels 3D conditionnent et comment ils imaginent le genre. En focalisant sur les pratiques de modélisation, de scaning et d’impressions 3D, on s’intéresse aux enchevêtrements de la technologie, de la représentation et de la normativité qui apparaissent à travers des rendus du virtuel. Issu de #GenderBlending, une session de travail organisée par Constant en 2014, Possible Bodies s’est développé à travers des textes, (...)

    GenderBlending / #Corps_et_logiciel, #Discussion

    http://genderblending.constantvzw.org
    « http://societymustbehacked.nl/society-must-be-hacked-symposium »

  • #Promiscuous_pipelines édition éxperimentale
    http://constantvzw.org/site/Promiscuous-Pipelines-edition-experimentale.html

    Dans le monde du logiciel libre, le terme « pipe » est utilisé pour indiquer un procédé dans lequel plusieures modules sont connectées les unes aux autres. Les résultats d’un logiciel sont traités comme l’entrée du programme suivant. Lors de la séance de travail Promiscuous Pipelines que Constant a organisée l’été dernier avec FoAM, nous avons utilisé le principe de « pipe » pour établir des connections inhabituelles et peut-être atteindre le contraire d’un système axée sur la productivité. Bien sûr, nous (...)

    Promiscuous pipelines / #Corps_et_logiciel, #édition_expérimentale

  • #Épidémies, #catastrophes... Le #Corps_médical_européen' pourra désormais répondre - Bruxelles2
    http://www.bruxelles2.eu/2016/02/15/lue-s-dote-dun-corps-medical-europeen

    Un Corps médical européen capable d’intervenir rapidement en cas de risque épidémique, en Europe ou dans le monde. L’idée n’est pas neuve. Elle traînait depuis des années dans les esprits des ‘urgentistes’ comme de certains responsables européens. Cette initiative vient d’être concrétisée lundi (15 février) par la Commission européenne.

    [...] A la date du 15 février, 9 pays ont indiqué qu’ils participeraient : les Benelux (Belgique, Luxembourg, Pays-Bas), l’Allemagne, et la France, les nordiques (Finlande et Suède), la République tchèque et l’Espagne.

    [...] Avoir des équipes déjà constituées, prêtes à partir, assez homogènes, avec des matériels et des équipes bien identifiées. Ce qui permet d’éviter ce que l’on constate, dans chaque catastrophe, l’arrivée sur le terrain d’équipes certes compétentes et motivées, mais qui ne sont pas du tout conçues sur le même mode organisationnel et, parfois, mettent plus de désorganisation dans les secours que d’efficacité… (cf. à Haïti notamment). L’intégration de ces équipes et de ces experts dans un seul Corps médical européen va accroître « de manière significative la disponibilité de médecins et de matériel médical lorsque des situations d’urgence se présenteront » souligne-t-on dans les services du commissaire Stylianides, en charge de l’#Aide_humanitaire à la Commission. Elle permettra « également de mieux planifier et préparer la réaction à de telles situations ». Autre avantage (non négligeable pour les États) : la prise en charge de certains coûts par l’#Union_européenne

  • Palestinian buried after body withheld by Israeli authorities for 65 days
    Feb. 29, 2016 10:43 A.M. (Updated: Feb. 29, 2016 11:08 A.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?id=770483

    JERUSALEM (Ma’an) — Israeli intelligence handed over the body of Musab Mahmoud al-Ghazali to the Palestinian on Sunday night, 65 days after he was killed by Israeli soldiers in Jerusalem, for him to be buried.

    Al-Ghazali, a 26-year-old Palestinian from the occupied East Jerusalem neighborhood of Silwan, was shot dead on Dec. 26 after Israeli police say he pulled a knife on an officer in Allenby Square in Jerusalem.

    However, a witness on the scene said that al-Ghazali had not been holding a knife when he was killed.

    Al-Ghazali’s family said at the time that the young man suffered from mental disabilities, and denied that he would have carried out an attack. They accused Israeli forces of “executing him in cold blood.”

    Al-Ghazali’s body was returned to its family entirely covered in ice due to being kept refrigerated in Israeli custody.

    “The family committed to the conditions but Israel did not,” al-Ghazali’s uncle, Majd al-Ghazali, told Ma’an. “The family asked for them to take the body out of the morgue 24 to 48 hours before handing over the body so the ice would melt, but we were shocked that the ice was still on Musab’s body.”

    A lawyer for prisoners rights organization Addameer said only 30 people were allowed to attend al-Ghazali’s funeral, which was held with Israeli police and army forces deployed in the area.

    Al-Ghazali’s sister, 22-year-old Rawan, was prevented from attending the funeral, as her name was allegedly not mentioned in the list of people allowed to be at the funeral.

    “Israel is using the chaos as an excuse that is why they handed him over after midnight, with a list with only 30 attending,” al-Ghazali’s uncle said.

    Israeli authorities also prevented any video recording or photography of the body, and seized the cell phones of people attending the funeral, the lawyer added.

    #corps_congelé

  • Software as a Critique
    http://constantvzw.org/site/Software-as-a-Critique,2541.html

    Une #Discussion suite aux logiciels comme Pattern for Python, Faircoin Wallet, MakeHuman, The Unicode standard. Avec : Kym Ward, Aymeric Mansoux, Jara Rocha, Roel Roscam Abbing, Femke Snelting, Dick Reckard. L’influence et l’ubiquité des logiciels dans notre vie quotidienne sont difficiles à surestimer. D’où l’importance de questionner comment les aspects politiques et sociaux sont traduits au domaine technique et vice versa. D’un point de vue technique d’une part, on observe que le code répète (...)

    4. Et plus... / #Corps_et_logiciel, #Free,_Libre_and_Open_Source_software, Discussion

    #4._Et_plus...

  • Regardez ce court-métrage d’anticipation sur la peur de vieillir - Reader.fr
    http://www.reader.fr/614536/regardez-ce-court-metrage-danticipation-sur-la-peur-de-vieillir

    https://www.youtube.com/watch?v=iWLcWHYmgpg

    Avec un casting assez fou : Pamela Anderson, Jane Fonda (à la voix) ou Dree Hemingway.

    Motherboard vient de mettre en ligne Connected, un court-métrage de science-fiction troublant sur la peur et l’angoisse du vieillissement. L’histoire ? Jackie (Pamela Anderson) est prof de fitness et de cardio-training.

    Exténuée, proche du burn-out et en plein questionnement sur elle-même, elle se laisse tenter par une société mystérieuse qui promet l’amélioration du corps, de l’âme et de l’esprit.

    #agisme #santé #immortalité #corps

  • « Que ferais-je si ce bébé était à moi ? »

    Quand j’arrive sur la plage de galets, le premier cadavre que je vois est celui d’un bébé. Il doit avoir neuf ou dix mois, il est chaudement couvert et porte un bonnet. Une tétine orange est accrochée à ses habits. A côté de lui gisent un autre enfant, âgé de huit ou neuf ans, ainsi qu’une adulte, leur mère peut-être.


    http://blogs.afp.com/makingof/?post/turquie-refugies-naufrage-que-ferais-je-si-ce-bebe-etait-a-moi

    #enfants #mourir_en_mer #décès #cadavres #corps #asile #migrations #réfugiés

  • Comment considérer l’atteinte à un membre prothétique d’un point de vue légal ? - MotherBoard
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/138397593333

    La distinction entre votre téléphone portable et vous, d’un point de vue juridique, est claire : vous êtes une personne, et votre téléphone, lui, est votre bien, rappelle Luke Robert Mason sur la version française de Motherboard. Mais à mesure que la relation homme/machine est de plus en plus intime, cette distinction aura-t-elle encore un sens demain ? C’est ce à quoi s’intéressait une récente conférence organisée par l’université d’Oxford. Les technologies dont nous sommes dépendants, comme les prothèses, seront-elles demain intégrées au #droit à l’intégrité physique ? A mesure qu’elles s’intègrent plus profondément en nous, qu’elles débordent sur des augmentations psychologiques ou cognitives, les dégâts causés aux systèmes prothétiques devraient à l’avenir relever des atteintes à l’intégrité corporelle, comme (...)

    #corps #bodyware #cyborg

  • Demain, des vêtements qui s’adaptent à la température - New Scientist
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/138277715598

    Chauffer les gens plus que les lieux, comme nous y invitait Kris de Decker nécessite encore de doter nos vêtements de capteurs pour que ce chauffage reste optimal et confortable, selon l’activité, la température ambiante… concluait-on dans notre article sur le sujet. Et bien, ces capteurs et ces vêtements arrivent, nous apprend le New Scientist. Des chercheurs de l’ARPA-E, le centre de recherche du département de l’énergie américain, développent des vêtements avec des propriétés thermiques qui s’adaptent à l’environnement de l’utilisateur et lui permet de rester à la même température. Un peu comme les combinaisons des astronautes, mais dédiés à une utilisation dans la vie quotidienne. Alon Gorodetsky, spécialiste d’électronique biomoléculaire, de l’université de Californie, travaille avec la firme de vêtements (...)

    #corps #écologie #vêtement #bodyware #transitions

  • De nouvelles mensurations pour Barbie - Les Nouvelles NEWS
    http://www.lesnouvellesnews.fr/barbie-nouvelles-mensurations

    Mattel affiche ainsi sa volonté de ne plus proposer un standard unique de beauté, ce que faisait Barbie depuis sa création il y a 57 ans… en essuyant régulièrement des critiques. Si la société affirme que Barbie n’a pas d’influence sur l’image corporelle des petites filles, « nombre d’études suggèrent cependant que Barbie a tout de même une certaine influence sur la façon dont les filles considèrent le corps idéal », note le magazine Time. Le Telegraph relève en outre qu’avec ces nouveaux modèles « le thigh gap a officiellement disparu ».

    #beauté #femmes #corps #poids

  • Mens sana in corpore absenti – Le blog flegmatique d’Anne Archet
    http://flegmatique.net/2016/01/26/mens-sana-in-corpore-absenti

    Ce #corps était un #objet de #désir, on me l’a bien fait rentrer dans la tête, mais pour moi, c’était complètement inconcevable. Comment peut-on avoir envie de se frotter à ce truc qui gargouille, qui a des fuites, qui pèle, qui morve, qui laisse écouler de l’huile et du pus par ses pores ? Et je ne parle pas de ce qui se passe en dessous de la ceinture. La géographie de ce corps était comparable à celle de la géopolitique mondiale : le Nord prospère et riche, le Sud un bidonville moisi et en déréliction. Les pieds : du rabougri, surface crevassée et pelée, plis fleurant la décomposition. Le cul : ce marécage boueux plus ou moins récuré d’où s’échappent des effluves putrides. Quant à la chatte… maille gode. Pour commencer, pourquoi appeler ça une chatte ? Même en 1975, alors que la région était encore couramment recouverte d’un pelage brouissailleux, la comparaison était douteuse. Maintenant, l’apparence et surtout l’odeur rapproche beaucoup plus la chose d’un mollusque parasitaire et envahissant qui se complait dans la fange – du genre moule zébrée ou berlingot de mer. Ou alors une fleur comme le typhonium triste qui se met à dégager un parfum putride dès qu’elle entre en rut. Bref : du mou, du liquide et du pestilentiel. Je vous épargne les règles qui je l’admets sont fort peu ragoutantes, mais qu’on accueille comme une bénédiction après plus d’une semaine à sentir ses boyaux faire des nœuds, dans une charmante ambiance à donner des envies de meurtre à Sainte Thérèse d’Avila.

  • Le croque-mort de #Lesbos : « Il n’y a même pas assez de sacs pour mettre les corps »

    L’île grecque, submergée par les milliers de noyés qui tentaient de rejoindre l’Europe, manque de moyens pour s’occuper des #dépouilles de migrants.


    http://www.liberation.fr/planete/2016/01/26/le-croque-mort-de-lesbos-il-n-y-a-meme-pas-assez-de-sacs-pour-mettre-les-
    #corps #asile #migrations #réfugiés #Grèce #mourir_en_mer #cimetière #cadavres

    • Après les tragédies, l’Europe refermée

      « Le plus dur, c’est quand tu n’arrives pas à sauver tout le monde. Quand tu plonges pour en sortir un de l’eau mais que tu vois qu’à côté un autre se noie. Quand c’est fini, tu ne te souviens pas des dix qui sont vivants mais des dix autres que tu n’as pas réussi à sauver. »Avant de s’installer avec moi à la terrasse du café, Stratos Valamios a amarré son bateau et déposé chez lui sa pêche du jour. Il ne reprendra pas la mer cette nuit de décembre. À la table d’à côté, de jeunes volontaires de l’association Refugees Rescue vident des pintes de bière en jouant à un quiz sur la Grèce.

      Stratos Valamios se souvient de la première fois qu’il a vu une barque en détresse. C’était il y a presque vingt ans, en 1996. Seulement, pendant l’été et l’automne 2015, tout a pris ici des proportions inimaginables. « Si tu ne l’as pas vécu, tu ne peux pas l’imaginer. On pouvait voir 80 barques à l’horizon, 3 000 personnes qui arrivaient pendant la même journée. C’était une situation de guerre, juste là, en bas de chez toi. Depuis mon balcon, je voyais des milliers de gens dormir là, à même le sol. Quand j’allais pêcher, je me retrouvais devant des gens en train de se noyer. On n’avait pas besoin de les chercher, on entendait leurs hurlements dans la nuit. »

      « Après les gros naufrages d’octobre 2015, la mer a rejeté des corps pendant deux semaines. Les pêcheurs m’appelaient pour que je vienne les ramasser avec mon corbillard, avec les gardes-côtes. Je les chargeais parfois par trois ou cinq en même temps. » #Alekos_Karayioryis est entrepreneur de pompes funèbres. Il a les cheveux grisonnants et le visage buriné par le soleil. « Il y avait beaucoup d’enfants dans ces bateaux. Je les trouvais sur la plage les yeux ouverts, comme s’ils cherchaient leurs parents. Ça, c’était dur. Mais c’est mon travail, je dois le faire. »
      Pourtant, Alekos Karayioryis a fini par arrêter. Après avoir ramassé 96 personnes sur les plages de l’île en octobre-novembre 2015, il n’en pouvait plus de porter les corps, de les prendre en photo, de leur mettre le bracelet d’#identification au poignet, de fouiller leurs poches, de les conduire à la #morgue. « Je ne demande pas à être payé pour ce travail, je voudrais juste qu’on me rembourse les frais. J’ai dû embaucher des gens, payer l’essence. Mais personne ne prend ses responsabilités ! »
      Dans le café de la Marina de Mytilène, Alekos Karayioryis fulmine. Il en a gros sur le cœur contre la ville, contre l’État, contre l’Europe. Contre tout ce qui est arrivé. Contre les « crétins » qui nous gouvernent, contre tous ceux qui profitent de cette affaire de migrants, contre l’Union européenne qui avait les moyens de faire venir les gens en sécurité et qui a spéculé sur leur vie. Contre toutes ces morts inutiles. Contre tous ceux qui ne l’ont jamais remercié pour le sale boulot qu’il faisait, ramasser les cadavres pour que les touristes puissent se baigner paisiblement. Il fulmine et finit par s’essouffler. « Je ne veux pas me rappeler de tout ça. Je ne voulais pas accepter l’entretien avec toi parce que je ne voulais pas me rappeler de tout ça. » Il attrape son téléphone qu’il avait posé sur la table. « J’avais plein de photos sur mon portable. Un jour, je les ai toutes effacées. Il y en a juste une que j’ai gardée, c’est celle-ci. Je n’arrive pas à l’effacer, celle-là. Je ne sais pas pourquoi. » C’est un garçon d’une dizaine d’années, échoué sur une plage de sable. Ce corps-là suit Alekos Karayioryis sur son téléphone depuis deux ans.

      https://lesjours.fr/obsessions/migrants/ep5-politique-europeene

  • Le son de notre propre voix influence nos émotions - CNRS
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/137468087211

    Les chercheurs du laboratoire Sciences et techniques de la musique et du son de l’Ircam ont créé une plateforme audio-numérique qui peut modifier le ton émotionnel de la voix en temps réel pour la rendre plus gaie, triste ou effrayée. Leurs résultats, rapporte le CNRS, montrent qu’à l’écoute de cette voix manipulée, l’état émotionnel des participants change, dans le sens de la modification apportée. L’étude souligne que nous avons plus tendance à écouter notre voix qu’à la contrôler dans un but spécifique et que ces résultats pourraient demain être utilisés par nos systèmes techniques pour induire des modifications de comportement, comme augmenter ou diminuer l’expressivité des gens. 

    #psychologie #cognition #émotion #corps #bodyware #économie_comportementale

  • L’impuissance comme idéal de beauté des femmes – une faible occupation de l’espace - Sexisme et Sciences humaines
    http://antisexisme.net/2016/01/11/impuissance-02

    Ce n’est un secret pour personne : l’idéal de beauté en Occident est celui de la minceur pour les femmes. Cet idéal de minceur est doublé d’un idéal de fermeté et de tonicité, mais la musculature des femmes ne doit pas être trop volumineuse, en tout cas moins que celle des hommes1. L’obsession anti-graisse serait née dans les années 1920-1930 en France, et dans les années 1950 aux Etats-Unis 2.

    Cet idéal de la minceur pour les femmes est à opposer à celui des hommes, celui de la musculature 3. Être musclé est fortement valorisé chez un homme, et dès l’enfance, les petits garçons aspirent à avoir un corps massif et puissant 4,5. Ce modèle de musculature semble être de plus en plus exigeant, puisque par exemple les modèles de Playgirl (magazine américain représentant des hommes nus) ont gagné en musculature au cours des dernières décennies 6.

    On peut aussi rapidement évoquer le fait que chez les hétérosexuel∙le∙s, il y a clairement une recherche d’un dimorphisme au niveau de la taille : les hommes recherchent des partenaires plus petites qu’eux, et les femmes des conjoints plus grands qu’elles 7,8. Les femmes qui recherchent les hommes les plus grands, et les hommes qui recherchent les femmes les plus petites, sont en moyennes plus attaché∙e∙s aux rôles traditionnels masculins 7. Notons que les personnes de grande taille (hommes comme femmes) sont perçues comme plus intelligentes, plus dominantes, plus affirmées, plus influentes et plus ambitieuses que les personnes de petite taille 9,10. Cela suggère que ce dimorphisme de taille qui est recherché correspond au moins en partie à un différentiel de pouvoir.

    #sexisme #femmes #corps #poids #anorexie

  • L’#Italie veut redonner leur identité aux #réfugiés noyés en #Méditerranée

    On estime qu’en 2015 près de 3000 personnes se sont noyées alors qu’elles fuyaient en traversant la Méditerranée. Des morts qui sombrent anonymement au fond de la mer et qui laissent leurs proches dans l’incertitude. L’Italie est le seul pays qui ait décidé après les drames de Lampedusa d’octobre 2013 et du 18 avril 2015 de redonner leur identité aux défunts dont les corps ont pu être repêchés.


    http://info.arte.tv/fr/au-nom-des-morts
    #asile #identification #mourir_en_mer #base_de_données #objets #corps

    cc @reka @albertocampiphoto

    • Voici le commissaire qui s’occupe de cela:
      Commissario straordinario del Governo per le persone scomparse

      Ogni anno in Italia scompaiono circa un migliaio di persone. Nonostante la maggior parte venga ritrovata dopo pochi giorni, il fenomeno genera allarme sociale. La strategia di contrasto attuata dal Commissario straordinario, che coinvolge Forze dell’ordine e magistratura, passa per il monitoraggio dei dati e il coordinamento delle attività di ricerca che ha consentito, dall’istituzione del commissario a oggi, un significativo calo delle persone ancora da ricercare.

      http://www.interno.gov.it/it/ministero/commissario-straordinario-governo-persone-scomparse

      Et les activités de ce commissaire:

      L’attività del Commissario
      http://www.interno.gov.it/it/ministero/commissario-persone-scomparse/lattivita-commissario

    • @bce_106_6 : Franchement, je pense que, et une fois n’est pas coutume, dans cette histoire de migrations, l’Italie n’est de loin pas la pire des élèves, bien au contraire...
      v. notamment ce qui s’est passé avec Mare Nostrum...

    • Farnesina: protocol is signed to identify the thousands of migrants who died at sea

      ROME, APRIL 12 – Thousands of headstones in the cemeteries of Southern Italy have no names. Other corpses end-up on the bottom of the sea, corroded by salt or eaten by fish. Thousands of migrants who fall victim to drowning in the Mediterranean, remain unidentified. Their families, in their countries of origin or in Europe, don’t even know if their loved ones are dead or alive.

      http://www.onuitalia.com/2017/04/12/farnesina-protocol-signed-identify-thousands-migrants-die-sea

    • Italy, Greece to launch plan to identify missing migrants

      Four European Mediterranean countries are launching an initiative in June to identify thousands of missing migrants who died or went missing during the perilous sea crossing to the continent.

      Italy, Greece, Malta and Cyprus — hardest hit by waves of migrants form Syria and Libya or people elsewhere in Africa — will gather on June 11 in Rome to discuss the plan, the #International_Commission_on_Missing_Persons (#ICMP) said on Wednesday.

      “If we succeed in launching this initiative, and it looks very good that we will, it will be historical,” ICMP director general Kathryne Bomberger said in The Hague, where the inter-governmental organisation is based.

      Amid the biggest migrant crisis to hit Europe since World War II, Italy alone has recovered some 8,000 bodies from Mediterranean waters over the last decade, the ICMP said.

      The cooperation between states will help to properly quantify the numbers of missing and dead, track survivors and locate bodies, Bomberger said.

      Southern Mediterranean countries like Libya and Egypt are also to be invited as observers to the talks, she added.

      Since the beginning of the year, almost 18,000 migrants arrived in Europe by sea, according to the International Organization for Migration.

      Some 559 people were already reported dead or missing, the IOM added.

      “There are so many discussions today about the data, discussions that I think are rather negative ... but the data also have positive endings,” Bomberger said at a meeting with foreign correspondents.

      Switzerland has donated around $400,000 (323,000 euros) to fund the project.

      The ICMP was born out of the conflicts in the former Yugoslavia and set up in 1996 in Sarajevo by then US president Bill Clinton.

      Using increasingly sophisticated DNA research methods, it has already succeeded in identifying some 70 percent of the 40,000 people who went missing in the Balkans conflicts of the 1990s, including 90 percent of the 8,000 killed in the 1995 Srebrenica massacre.

      But over the past years it has increasingly lent its expertise to other tragedies, such as the 2004 Indian Ocean tsunami, or the devastating Hurricane Haiyan which hit the Philippines in November 2013.

      https://www.afp.com/en/news/826/italy-greece-launch-plan-identify-missing-migrants-doc-1450j51
      #Grèce

    • #Luminusa

      Ha un nome che evoca la luce, il fuoco, e nelle giornate limpide ti sembra di percepire la grana dell’aria – argento puro. In fondo al suo mare, che ha tutte le sfumature del verde, dell’azzurro e del blu, giacciono ventimila morti senza nome, ammazzati. Di loro restano a volte tracce dilavate dalla salsedine: un sandalo infradito a rombi bianchi e neri comprato al mercato di Sfax, la foto di una sposa dalla pelle nerissima in abito di pizzo bianco, un rotolo di lettere in tigrino, una cassetta di Bob Marley. Ed è qui, a Lampedusa, che Mario, con malinconica determinazione, è venuto ad affrontare il suo segreto senso di inappartenenza e l’incertezza del futuro. Come se raccogliere quelle tracce in un minuscolo museo e salvaguardarne la memoria con didascalie in versi scritte su fragile carta velina potesse rendere più tollerabile la disillusione. Come se solo a Lampedusa, crocevia di destini, di strazio e di solidarietà, fosse possibile rispecchiarsi in chi ha osato cercare la salvezza su un barcone, e tornare a sperare. Con «Luminusa», #Franca_Cavagnoli ci costringe a guardare con altri occhi alla terra promessa di Lampedusa, alle tragedie e agli sbarchi che affollano le cronache: per scoprire, guidati dalla voce limpida e ribelle di Mario, la nostra, comune e universale, condizione di migranti.


      http://www.edizionifrassinelli.it/libro/luminusa
      #livre #roman

  • Frontières / 4. Autour de #Laetitia_Tura

    Depuis une dizaine d’années, la photographe Laetitia Tura mène un projet photographique et audiovisuel autour de la mise en scène des frontières, l’invisibilité et la mémoire des parcours migratoires.

    En présence de l’artiste et de Michel Lussault.

    Projection-débat avec #Michel_Lussault, géographe, président du Conseil supérieur des programmes, directeur de l’Institut français de l’éducation (Lyon), professeur des universités à l’École Normale Supérieure de Lyon et #Chowra_Makaremi, docteure en anthropologie, chargée de recherche au CNRS.

    Laetitia Tura présente notamment trois séries de photographies

    « Linewatch », consacré au dispositif frontalier entre le Mexique et les États-Unis (2004-2006), où elle s’interroge sur la mise en scène de la frontière.
    « Je ne suis pas mort, je suis là », travail consacré à la frontière Maroc / Melilla, où elle s’intéresse à la mise à l’écart et la disparition de migrants (2007-2012).
    « Ils me laissent l’exil », série réalisée autour de la Retirada des Républicains Espagnols en 1939, où elle pose la question de la mémoire de cet exode.

    Laetitia Tura appartient au collectif photographique « Le bar Floréal ».

    http://www.dailymotion.com/video/x2v2gnn

    #spectacle #mise_en_scène #visibilité #invisibilité #lumière #ombre #photographie #murs #barrières_frontalières #frontières #San_Diego #Tijuana #Mexique #USA #Etats-Unis #dispositif_frontalier #traces #Maroc #Melilla #Espagne #blocage #zone_de_transit #disparition #mourir_aux_frontières #mise_à_l'écart #campement #tranquilo #mort #corps #fosse_commune #Tunisie #tombe #cimetière #dueil #Mauritanie #déshumanisation #monument #migrations #asile #réfugiés
    #guerre_d'Espagne #guerre_civile_espagnole #camp_d'internement #franquisme #Retirada #mémoire #loi_de_mémoire_historique #Espagne #déni

    Quelques extraits qui me semblent particulièrement intéressants dans ce débat fort passionnant....

    Michel Lussault : « Autant la frontière se voit, autant le passage se masque. La #traque en revanche se documente, se montre. (...) Le mur est partout, le passage nulle part » (minute 31’00)

    Michel Lussault : « Le spectacle de la puissance que la frontière montre est toujours hanté par le spectre de l’impuissance. Et ce fantôme est le migrant »

    Chowra Makaremi : Il faut parler de « drames du contrôle migratoire » et non pas de « drames de la migration »

    Chowra Makaremi : « L’humanitaire est devenu une façon de regarder le monde, donc la mort est devenue une limite : la mort est devenue une limite : on ne peut pas supporter que des gens meurent, c’est publiquement insupportable. Et le sécuritaire aussi est devenu une façon de regarder le monde : on ne peut pas accepter que nos frontières s’ouvrent. On ne peut ni supporter de les voir mourir, ni supporter qu’ils circulent. Les frontières sont une ligne de #front politique, parce qu’il y a le risque de mourir, mais ’on le prend quand même’. L’enjeu est donc entre la vie et la mort, ce qui ramène à un enjeu révolutionnaire : risquer sa vie pour avoir une vie meilleure. C’est éminemment politique. C’est très rare que dans nos démocraties qu’on arrive sur des lignes de front pareil. La migration est une ligne de front de ce genre-là ».

    La question du #monument aux morts aux frontières... 1’’19’00
    Laetitia Tura fait un parallèle entre un éventuel monument aux morts aux frontières et l’Arc de Triomphe pour le #soldat_inconnu et elle dit : « On en est pas là, puisque la guerre, cette guerre qui n’est pas dite, a encore lieu. Personne, à part quelques rares individus dans des endroits donnés, par leur propre initiative, n’est en mesure de porter et de faire cet acte symbolique du monument »

    La question de la guerre d’Espagne débute à 1’’22’00 —> « Ils me laissent l’exil »

    (merci à @odilon de m’avoir signalé la vidéo)

    @albertocampiphoto @marty @daphne : je vous conseille de le voir...

  • A #Cologne, l’#agression de dizaines de #femmes au #Nouvel_An suscite l’indignation

    A Cologne, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, la nuit de la Saint-Sylvestre s’est transformée en cauchemar pour des dizaines de femmes, agressées aux abords de la gare centrale.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/05/forte-emotion-en-allemagne-apres-l-agression-d-au-moins-90-femmes-dans-la-nu
    #culture_du_viol
    cc @odilon

    • Berlin condamne une vague d’agressions sexuelles lors du Nouvel An

      Le gouvernement allemand a condamné mardi une centaine d’agressions sexuelles commises à Cologne (ouest) la nuit de la Saint-Sylvestre et attribuées par la police à des hommes d’origine nord-africaine, mais s’est refusé à toute « instrumentalisation » visant les réfugiés.

      http://www.courrierinternational.com/depeche/berlin-condamne-une-vague-dagressions-sexuelles-lors-du-nouve

    • Voici un bel exemple d’#amalgame... La conclusion de ce bref reportage est particulièrement préoccupante...

      Journaliste: «Decine di donne sono state aggredite sessualmente da gruppi di uomini, fino a 30 stando alle testimonianze, di apparenze medio-orientale o nord-africana»

      –-> « Des dizaines de femmes ont été agressées sexuellement par des groupes d’hommes, jusqu’à 30 selon les témoignages, avec une apparence moyen-orientale ou maghrébine »

      Ralf Jaeger, ministre de l’intérieur Rhénanie-du-Nord-Westphalie: «Abbiamo identificato 3 sospetti, spero che capirete che, visto che non abbiamo ancora effettuato nessun arresto, non posso rivelare di più»

      –-> "Nous avons identifié 3 suspects, j’espère que vous comprenez que, vu qu’aucune arrestation

      Conclusion :

      Journaliste: «Per il momento nessuno sa dire se gli autori delle aggressioni siano persone che da tempo vivono in Germania o se si tratti di rifugiati arrivati negli ultimi mesi dal Medio-Oriente. Un’ondata a cui i tedeschi hanno aperto le porte affermando di essere in grado di gestirla. Il dibattito è più che mai aperto, chiunque siano gli autori dei fatti di capodanno»

      –-> « pour le moment personne ne peut dire si les auteurs des agressions soient des personnes qui vivent depuis longtemps en Allemagne ou s’il s’agit de réfugiés arrivés il y a peu du Moyen-Orient. Une vague à laquelle les Allemands ont ouvert les portes en affirmant être en mesure de la gérer. Le débat est plus que jamais ouvert, indépendamment de l’identité des auteurs »

      Source : http://www.rsi.ch/la1/programmi/informazione/telegiornale/Telegiornale-6626707.html
      C’est le reportage intitulé « Aggressioni in Germania, 90 denunce »
      #réfugiés #asile #migrations #préjugés #médias #journalisme

    • Et l’analyse d’un collaborateur de la RSI depuis Berlin... dans l’interview qui suit le reportage dont j’ai relaté ci-dessus.

      Introduction de la journaliste :

      «Una vicenda che capita in un momento particolare, con la Germania che si ritrova a dover far fronte a questo massiccio afflusso di profughi. Ti chiedo come reagisce il paese a questa notizia»

      –-> « Un événement qui tombe dans un moment particulier, avec l’Allemagne qui se retrouve à devoir faire face à un afflux massif de réfugiés. Je te demande comment le pays réagit à cet événement... »

      Regardez l’image :


      le mot en dessus de Rassismus est tellement caché qu’on ne le voit pas...

    • La maire de Cologne moquée pour ses conseils aux femmes après une vague d’agressions

      La maire de la ville allemande de Cologne, théâtre à la Saint-Sylvestre d’une vague d’agressions sexuelles, faisait mercredi l’objet de critiques et quolibets, particulièrement sur Twitter, pour son #conseil donné aux femmes de se tenir à bonne #distance des inconnus.

      http://www.courrierinternational.com/depeche/la-maire-de-cologne-moquee-pour-ses-conseils-aux-femmes-apres

    • Des policiers attribuent les agressions de Cologne à des réfugiés « tout juste arrivés en Allemagne »
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/07/la-police-de-cologne-reconnait-avoir-ete-depassee-lors-des-agressions-du-nou

      Les événements de la Saint-Sylvestre à la gare de Cologne sont en passe de devenir un véritable scandale en Allemagne. Selon les informations publiées par le journal Welt am Sonntag, la police de Cologne, contrairement à ce qu’avait au départ déclaré sa direction, dispose d’informations très précises sur les auteurs des agressions sexuelles commises ce soir-là. Les forces de l’ordre auraient en effet contrôlé dans la soirée une centaine de personnes à la suite de ces actes de violence. Quelques-unes d’entre elles auraient été interpellées et placées en garde à vue peu après les faits. « Seule une petite minorité de ces personnes étaient des Nord-Africains, la plus grosse partie était des Syriens », précise le journal.

      Welt am Sonntag, classé à droite dans la presse allemande, s’appuie sur le témoignage anonyme de policiers présents place de la Gare au moment des faits. Blessés par les critiques exprimées par le ministre de l’intérieur, Thomas de Maizière, à leur endroit, les fonctionnaires ont révélé que les informations données par le chef de la police locale, Wolfgang Albers, n’étaient pas justes. Ce dernier avait dit que la police ne disposait d’aucune information sur l’identité des agresseurs. La maire de Cologne, Henriette Reker, avait même ajouté que « rien ne permettait de dire qu’il s’agissait de réfugiés ». (...)

      Jeudi, la presse allemande avait déjà publié des extraits d’un autre rapport de police, celui de l’intervention des forces de l’ordre place de la Gare, le soir de la Saint-Sylvestre. Un récit accablant, qui montre que les violences commises ce soir-là sont bien plus graves que les autorités ne l’avaient reconnu jusqu’à présent.

      Selon ce document qu’ont pu se procurer Bild et le Spiegel Online, la place de la Gare de Cologne s’est transformée ce soir-là en un lieu de violence et de peur, où la police, totalement dépassée, était incapable de contrôler les diverses agressions, vols et attaques aux bouteilles et feux d’artifice contre les passants.(...)

      ...les agressions de groupes d’hommes consistant à encercler des jeunes femmes pour les agresser sexuellement et les voler étaient un phénomène nouveau.

    • En #Suisse et en #Finlande aussi

      Des agressions sexuelles contre des femmes, comparables à ce qui s’est passé à Cologne (Allemagne), ont eu lieu à Zurich la nuit de la Saint-Sylvestre, a annoncé jeudi la police de la ville. « Plusieurs plaintes pour agressions sexuelles et vols ont été déposées », a précisé la police, qui fait le parallèle dans son communiqué avec les événements signalés dans plusieurs villes allemandes. La police, qui a ouvert une enquête, a lancé un appel à témoin et demandé à d’éventuelles autres victimes de venir porter plainte. Environ 25 vols ont été signalés durant la nuit du 31 décembre à Zürich, alors que quelque 120.000 personnes se pressaient autour du lac de la ville. La police, en enquêtant sur ces vols, a découvert que plusieurs victimes ont aussi fait état d’agressions et violences sexuelles. Une demi-douzaine de femmes ont indiqué avoir été encerclées et soumises à des #attouchements par « plusieurs hommes à la #peau_sombre », qui s’étaient mêlés à la foule. La police a précisé que la plupart des plaintes ont été déposées dans les dernières 24 heures.

      En Finlande, la nuit de la Saint-Sylvestre a donné lieu à un niveau inhabituel de harcèlement sexuel à #Helsinki, a annoncé jeudi la police finlandaise. Des forces de sécurité en patrouille la nuit du 31 décembre ont constaté de « nombreux faits de #harcèlement_sexuel » sur une place centrale de la capitale finlandaise, où 20.000 fêtards s’étaient réunis, sans toutefois qu’aucune plainte n’ait été déposée. Trois cas d’agressions sexuelles ont en revanche été rapportés, dont deux ont donné lieu à des plaintes, dans la plus grande gare d’Helsinki, où s’étaient rassemblés quelque 1.000 #demandeurs_d'asile, pour la plupart irakiens, selon un communiqué de la police. Les suspects, trois demandeurs d’asile, ont été placés en détention. « Il n’y a pas eu de tels cas de harcèlement lors de la nuit du Nouvel An de l’an dernier, ni en d’autres occasions... C’est un phénomène totalement nouveau à Helsinki », a déclaré Ilkka Koskimaki, le chef adjoint de la police de la ville. La police a indiqué dans un communiqué qu’elle s’était préparée « de manière exceptionnelle » après avoir reçu des informations selon lesquelles « des demandeurs d’asile auraient eu des projets similaires à ceux concernant la gare de Cologne.

      http://m.leparisien.fr/international/agressions-sexuelles-en-allemagne-seize-suspects-pour-plus-de-120-plain

    • Agressions sexuelles à Cologne : une trentaine de suspects, dont des demandeurs d’asile

      L’enquête sur les violences physiques et les vols dont ont été victimes des femmes le soir du Nouvel An à Cologne continue. Selon le ministère de l’intérieur, la police a établi une liste de « trente et un suspects, dont les noms sont désormais identifiés », de vol et d’agressions, mais pas à caractère sexuel.

      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/08/violences-a-cologne-berlin-annonce-que-sur-31-suspects-18-sont-demandeurs-d-

    • Les femmes suisses et la crainte du migrant musulman

      Des agressions similaires à celles de Cologne ont aussi été constatées à Hambourg, à Helsinki en Finlande, mais aussi à Zurich. De fortes craintes sont exprimées, notamment par la population féminine, face à l’arrivée en grand nombre de réfugiés originaires du monde musulman. Débat entre Myret Zaki, rédactrice en chef de Bilan, et Cesla Amarelle, conseillère nationale socialiste vaudoise

      http://www.rts.ch/audio/la-1ere/programmes/forum/7377093-les-femmes-suisses-et-la-crainte-du-migrant-musulman-08-01-2016.html

      A noter que le journaliste début avec « attention à ne pas faire d’amalgames »... mais... lisez le titre de cette émission :
      « Les femmes suisses et la crainte du migrant musulman »
       :-(

    • Le aggressioni contro le donne a Colonia, in Germania

      Un branco di maschi è un branco di maschi. A qualunque latitudine e di qualunque colore (anzi: “colore presunto”) essi siano. Con rara onestà intellettuale e morale, l’ha ricordato ieri su Repubblica Gabriele Romagnoli, a partire dalla sua propria esperienza di studente universitario bolognese, nonché di “maschio sessualmente arretrato”, che quarant’anni fa partecipava, o assisteva, ai riti goliardici di carnevale che ogni anno contemplavano caccia, molestie e palpeggiamento delle ragazze. E lo si potrebbe ricordare con svariati altri esempi presi dal mondo occidentale, bianco e libero, dove stupri di gruppo, molestie di varia natura, femminicidi di varia efferatezza non smettono di accadere. Oppure con altri esempi tratti dal circuito militare, occidentale e orientale, settentrionale e meridionale, dato che sempre nelle guerre, e in qualunque guerra, le donne continuano a essere la preda succulenta che gli eserciti di maschi si contendono, o il marchio etnico che cercano di conquistare, o la presunta altrui proprietà che cercano di rapinare.


      http://www.internazionale.it/opinione/ida-dominijanni/2016/01/08/colonia-capodanno-molestie
      #patriarcat

    • I fatti di Colonia riguardano tutti noi maschi (non solo i migranti)

      Gli episodi di Colonia hanno squarciato un velo. Nell’Europa multietnica c’è un problema che riguarda il rapporto fra i generi. Un gruppo di uomini ha attaccato un gruppo di donne in un luogo pubblico e le ha sottoposte a violenze, molestie, palpeggiamenti. Sono fatti inaccettabili e non possiamo sottovalutarli. Così come non può essere sottovalutato un dato culturale, e cioè che protagonisti di queste azioni sono migranti provenienti da una specifica regione del mondo, con uno specifico background culturale-religioso.

      In estrema sintesi, i fatti di Colonia ci indicano due errori da evitare: da un lato non si possono negare le insidie del multiculturalismo e il problema di certi ambienti culturali verso la libertà delle donne e delle minoranze, dall’altro la violenza maschile non può essere problematizzata come fatto essenzialmente culturale che riguarda solo gli islamici. Occorre, piuttosto, ribellarsi all’inciviltà in maniera aperta coinvolgendo tutti, a partire dalla comunità di migranti. Ma soprattutto è importante coinvolgere in questo discorso tutti i maschi: la violenza maschile è un nostro problema, una nostra colpa. E non è detto che gli uomini che hanno assalito le donne di Colonia la notte di Capodanno non abbiano agito sotto un arcaico fantasma maschile che riguarda ancora tutti, cristiani, musulmani e atei, occidentali e no, migranti e nativi.

      http://www.huffingtonpost.it/marco-palillo/i-fatti-di-colonia-riguardano-tutti-noi-maschi-non-solo-i-migranti_b_
      #multiculturalisme #masculinité #masculinities

    • Per le strade di Colonia

      E sono sicura di non essere stata sfortunata. Anzi, forse sono stata “fortunata” che in questi dieci e più anni di vita e viaggi in giro per il mondo non mi sia accaduto niente di più grave. Perciò non mi venite a raccontare che è Colonia, che sono gli immigrati nordafricani. Le aggressioni sessuali, più o meno violente, sono tutte figlie di una cultura maschilista di cui sono imbevuti uomini e donne, in Europa e altrove. In cui le donne sono a disposizione, sono di proprietà di un uomo e se non lo sono, se hanno l’ardire di andare in giro da sole, con altre donne, magari pure vestite come pare a loro, allora sono un piatto da buffet per tutti quelli che vogliono ficcarci le mani.
      Se c’è una cosa che Colonia deve insegnare è che il rischio di aggressioni sessuali contro le donne è una cosa quotidiana, che può manifestarsi in ogni momento, in ogni città, e che limita di fatto la nostra libertà di persone di muoverci, di lavorare, di divertirci. Se possiamo trovare una cosa positiva nel post-Colonia è che la società europea potrà a causa di questi eventi rendersi conto di cosa vivano le donne tutti i giorni, e fare di tutto per cambiarlo.


      https://ledonnevisibili.wordpress.com/2016/01/08/per-le-strade-di-colonia
      #sexisme_quotidien

    • Vu le sujet et le contexte, Je reproduis exceptionnellement la lettre hebdomadaire de Léosthène :

      31 décembre, nuit barbare en Europe

      « Je suis Syrien. Vous devez me traiter avec courtoisie. Mme Merkel m’a invité ».
      Témoignage d’un policier allemand de Cologne (voir note 5).

      « Ils voulaient surtout commettre des agressions sexuelles, ou, pour le dire dans leur logique, s’amuser sexuellement ». Ce sont les mots d’un policier allemand rapportés par le journal Welt am Sonntag qui s’appuie sur un rapport de la police de Cologne du 2 janvier. Faits repris par le quotidien Die Welt le 7 janvier (1) et par Le Monde daté du même jour (2). Il aura donc fallu une semaine pour qu’émerge un début d’information fiable sur l’ampleur des « agressions sexuelles de masse » (selon les termes de la police de Cologne) commises simultanément et selon le même mode opératoire dans plusieurs pays européens pendant la nuit du nouvel an : en Allemagne, bien sûr, Cologne d’abord (121 plaintes à ce jour), Hambourg (plus de 50 plaintes), Berlin et Francfort (plaintes isolées pour l’instant), Stuttgart, Salzbourg en Autriche, mais aussi en Suisse, à Zurich (3) et dans la banlieue de Bâle et en Finlande (Helsinki). Le nombre de plaintes augmentant de jour en jour, aucune analyse d’ensemble n’est disponible, à notre connaissance, au moment où nous écrivons. Le recensement le plus complet étant celui du très sérieux Telegraph britannique (4) à la date du 8 janvier.

      Les journaux Bild et le Spiegel avaient, dès le 6 janvier, publié le témoignage d’un chef de patrouille de Cologne (« Un récit accablant, qui montre que les violences commises ce soir-là sont bien plus graves que les autorités ne l’avaient reconnu jusqu’à présent », constate le Monde) : on le trouve traduit en anglais (5) le 7 janvier, comme on trouve via Twitter une très courte vidéo de 51 secondes, depuis censurée mais que nous avons pu regarder (voir ci-dessous) d’une scène d’agression illustrant parfaitement le mode opératoire. Au milieu d’une foule dense d’hommes jeunes, une jeune femme est encerclée par une vingtaine d’agresseurs qui, ensemble, la pressent et se livrent avec violence à des attouchements obscènes. « En dépit des cris des victimes qui demandaient de l’aide », témoigne le chef de patrouille, « les officiers de police ont été dans de nombreux cas incapables de les atteindre parce que la foule se tenait tout autour en groupes importants et en cercles ». Le tout dans un désordre redoutable, la police étant intervenue dès 21H45 sur la place de la Gare (en face de la Cathédrale) où se multipliaient les incidents dans une foule d’hommes agités, « issus de l’immigration », alcoolisés et/ou drogués, jetant des bouteilles, pétards et feux d’artifice – y compris sur les voitures de police. La foule se densifie à ce point que les forces de l’ordre, vers 22H45 et « après consultation du centre de commandement de la police nationale » décident d’évacuer la place « entre la gare et les marches de la Cathédrale ».

      « L’évacuation a commencé à 23H30, des marches de la Cathédrale vers le square (…). Elle s’est achevée à 00H15. Pendant et après l’opération, nous avons eu à gérer de multiples confrontations physiques avec des individus comme avec des groupes de personnes, des vols divers, le tout survenant simultanément en des endroits différents. Après les assauts sévères de migrants masculins, de nombreuses femmes et jeunes filles choquées et en larmes sont venues au bureau de police, et des policiers ont été envoyés sur les lieux des attaques. L’identification des assaillants n’était plus possible. Les forces de l’ordre n’ont pas pu être présentes lors de toutes les attaques, assauts et crimes, qui étaient trop nombreux et menés simultanément ». Et encore : « Les victimes et témoins ont été menacés, et c’est seulement la présence continue de la police et de passants de bonne volonté qui ont empêché les viols » (une ou deux plaintes pour viol avéré avaient été déposées au 7 janvier). « Je n’ai jamais rencontré, en 29 ans de carrière, un tel manque de respect envers les forces de police » (5) concluait ce chef de patrouille courageux, qui démentait les déclarations du chef de la police de Cologne, Wolfgang Albers, qui après avoir nié toute violence (« nuit détendue »), prétendait n’avoir aucune information sur l’identité des agresseurs, comme le faisait Henriette Reker, maire de Cologne (« rien ne permet de dire qu’il s’agissait de réfugiés »), privilégiant la thèse de gangs Nord-Africains.

      Parce, nous dit le Monde, après les informations de son confrère Welt am Sonntag,, « la police de Cologne, contrairement à ce qu’avait au départ déclaré sa direction, dispose d’informations très précises sur les auteurs des agressions sexuelles commises ce soir-là. Les forces de l’ordre auraient en effet contrôlé dans la soirée une centaine de personnes à la suite de ces actes de violence. Quelques-unes d’entre elles auraient été interpelées et placées en garde à vue peu après les faits. « Seule une petite minorité de ces personnes étaient des Nord-Africains, la plus grosse partie était des Syriens » précise le journal » (2). On apprend du même coup qu’il n’y a pas mille mais deux milles personnes en cause, « réparties dans un rayon de deux kilomètres autour de la gare centrale » ou que le chef du syndicat de police en Rhénanie du Nord-Westphalie, Arnold Plickert, qui défend ses camarades (« Je peux comprendre que des collègues diffusent des informations de façon anonyme. Ils veulent se défendre contre les fausses accusations qui circulent »), affirme que « personne ne s’attendait à cela, et personne ne pouvait le prévoir ». Vraiment ? Parce que malgré le chef de la police d’Helsinki, Ilkka Koskimaki, qui a démenti d’abord tout lien ou comparaison avec les événements de Cologne (5), la police finlandaise a publié un communiqué par lequel elle faisait savoir s’être préparée « de manière exceptionnelle », ayant reçu des informations selon lesquelles « des demandeurs d’asile auraient eu des projets similaires à ceux concernant la gare de Cologne » (7).

      Nous lisons bien qu’il y avait bien un « projet » des demandeurs d’asile et que la police en était informée en Finlande ?

      Les modes opératoires sont bien semblables d’une ville à l’autre (le porte-parole de la police de Zurich, Margo Cortesi, confirme bien à l’AFP que ce qui s’y est passé « est un scénario un peu identique à ce qui s’est passé à Cologne et dans d’autres villes allemandes » (3)). Il s’agit bien d’autre part de migrants - pour ceux qui ont été arrêtés parmi les agresseurs de Cologne - si l’on en croit la déclaration de Tobias Plate, porte–parole du ministère de l’Intérieur allemand, le 8 janvier (8). Et le rapport publié par Bild (5) note bien que les policiers ont soupçonné que « les événements de la nuit avaient été planifiés par avance ». Faut-il comprendre que la question est si « politiquement sensible » que les médias ont préféré censurer d’abord les événements de Cologne pendant plusieurs jours (une chaîne publique de télévision allemande s’en est excusée, la presse française est à peu près muette) et ne rapportent les autres agressions qu’en ordre soigneusement dispersé ? Que nous tenons la raison de l’invraisemblable conduite du maire de Cologne, Henriette Reker, qui a nié d’abord toute relation avec les « réfugiés » avant de proposer aux femmes un « code de conduite » (se tenir, entre autre renoncement à sortir seules et à porter des jupes, surtout courtes, à plus d’une ‘distance d’un bras’ des hommes (sic), ce qui fait les délices – et provoque la colère - de Twitter) ? Ou celle des errances des dirigeants allemands, et de leurs déclarations très embarrassées ? Trop tard, souligne notre confrère De defensa (9), qui cite les rares réflexions qui ont suivi l’affaire (Zero Hedge a publié plusieurs papiers (10), Russia Today (RT) lui a consacré un ‘Live’ toujours actif (11) et publié en français une analyse du philosophe et historien britannique John Laughland le 6 janvier) (12). L’affaire est comprise pour ce qu’elle est, même inconsciemment, par tout le monde : « L’incompatibilité de l’immigration massive avec la stabilité des sociétés d’accueil ne peut plus être dissimulée derrière la relative rareté et les caractères spécifiques que cela engendre en temps normal ».

      Pour notre part, nous en resterons, parce qu’il y a « projet » et visiblement projet pensé et actions coordonnées, au constat que nous faisions dans notre dernière lettre. Les stratèges-théoriciens de l’Etat islamique (Abou Moussab al-Souri, ancien compagnon de Ben Laden et le corpus de ses textes (1600 pages), parus en décembre 2004, L’appel à la résistance islamique globale et Abou Bakr al-Naji, L’administration de la sauvagerie : l’étape la plus critique à franchir par la Oumma) ont défini leur objectif – comme l’EI avait annoncé sa volonté d’envoyer un million de migrants vers l’Europe : il s’agit bien de provoquer par la violence et la terreur une situation de chaos destinée à déconsidérer les dirigeants des pays concernés. Honnêtement, nous n’avions pas pensé à ce mode d’action – avec ce que signifie le viol, sa barbarie et sa symbolique. Mais les fanatiques islamistes ont une dangereuse imagination mortifère. Non, les violeurs de Cologne et d’ailleurs ne « s’amusaient pas sexuellement ». Ils propageaient chaos et violence. Et s’il faut avoir peur, c’est des commentaires imbéciles d’Henriette Reker (peut-on porter plainte contre elle pour complicité de terrorisme ?) et de ses émules, tous ceux qui confondent les agresseurs et les victimes désignées comme coupables.

      Quant à Angela Merkel ? Qu’elle se débrouille avec la catastrophe qu’elle a provoquée le nez sur ses besoins en bas salaires - et les conséquences politiques de cette nuit barbare, qui seront graves. Mais surtout qu’elle garde ses « réfugiés » (13% d’enfants, 15% de femmes, ce qui reste sont des hommes jeunes). Nous avons assez à faire avec nos propres affaires.

      Hélène Nouaille


      Vidéo :

      Le témoignage d’un videur de l’hôtel Excelcior de Cologne, face à la Cathédrale (sous-titré en français, 3 minutes 11)
      https://www.youtube.com/watch?v=-fOAcRzHgbg



      La vidéo supprimée de l’agression d’une jeune femme allemande à Cologne le 31 décembre (51 secondes)
      https://www.youtube.com/watch?v=P9uteaoPSJQ

      Restait, le 8 janvier, une photo, déjà éloquente :
      https://twitter.com/17Novembre1796/status/685196270701559809


      Notes :

      (1) Die Welt, le 7 janvier 2016, Wolfgang Büscher, Martin Lutz, Till-Reimer Stoldt, « Die meisten waren frisch eingereiste Asyleweber » (« La plupart d’entre eux étaient des demandeurs d’asile de fraîche date »)
      http://www.welt.de/politik/deutschland/article150735341/Die-meisten-waren-frisch-eingereiste-Asylbewerber.html

      (2) Le Monde, le 7 janvier 2016, Cécile Boutelet (Berlin, correspondance), Des policiers attribuent les agressions de Cologne à des policiers « tout juste arrivés en Allemagne »
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/07/la-police-de-cologne-reconnait-avoir-ete-depassee-lors-des-agressions-du-nou

      (3) Le Temps/AFP, le 7 janvier 2016, Agressions sexuelles à Zurich la nuit du 31 décembre
      http://www.letemps.ch/suisse/2016/01/07/agressions-sexuelles-zurich-nuit-31-decembre

      (4) The Telegraph, le 8 janvier 2016, Two teenage girls gang-raped by four ‘Syrian nationals’ in southern Germany
      http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/germany/12088341/Two-teenage-girls-gang-raped-by-four-Syrian-nationals-in-southern-Germa

      (5) The New Observer, le 7 janvier 2016, Cologne Sex Attack : Horror Police Report
      http://newobserveronline.com/cologne-sex-attack-horror-police-report-revealed

      (6) YLE, le 7 janvier 2016, NBI (National Board Investigation) : no German link in Helsinki train station incident
      http://yle.fi/uutiset/nbi_no_german_link_in_helsinki_train_station_incident/8577608

      (7) 20 Minutes avec AFP, le 8 janvier 2016, Finlande : comme à Cologne, hausse des agressions sexuelles pour la nuit du 31
      http://www.20minutes.fr/monde/1761927-20160108-finlande-comme-cologne-hausse-agressions-sexuelles-nuit-3

      (8) Sputnik en français, le 8 janvier 2016, Cologne : presque tous les agresseurs sont des migrants
      http://fr.sputniknews.com/international/20160108/1020796241/agressions-sexuelles-cologne.html

      (9) De defensa, le 7 janvier 2016, La nuit de Cologne, ou le crash des civilisations
      http://www.dedefensa.org/article/la-nuit-de-cologne-ou-le-crash-des-civilisations

      (10) Zero Hedge, le 7 janvier 2016, Tyler Duden, The « Monster » Unmasked : Cologne Police Admit « Most Of The Attackers Were Refugees »
      http://www.zerohedge.com/news/2016-01-07/monsters-revealed-cologne-cops-say-most-attackers-were-refugees

      (11) RT en continu (‘Live’), le 8 janvier 2016, Le chef de la police de Cologne suspendu suite à la vague d’agressions du 31
      https://francais.rt.com/international/13262-stuttgart-hambourg-ont-aussi-ete

      (12) RT (Russia Today), le 6 janvier 2016, John Laughland, Afflux migratoire en Allemagne : antiracisme et féminisme, des valeurs incompatibles ?
      https://francais.rt.com/opinions/13364-allemagne-immigres-peur-images

    • Allemagne : Merkel pour l’#expulsion des réfugiés condamnés, même avec sursis

      La chancelière allemande Angela Merkel s’est prononcée samedi en faveur d’un très net durcissement des règles d’expulsion de demandeurs d’asile condamnés par la justice en Allemagne, en l’autorisant même pour ceux condamnés à une peine avec sursis.

      http://www.courrierinternational.com/depeche/allemagne-merkel-pour-lexpulsion-des-refugies-condamnes-meme-

      Le débat en Suisse autour de l’#initiative contre les #criminels_étrangers (dite initiative de #mise_en_oeuvre) va être bien bien dur... Et la campagne de votation bien difficile, hélas, vu les faits de Cologne et les prises de positions de l’Allemagne...
      Pour mémoire : http://seen.li/9gbx

    • @reka euh... on doit la prendre au sérieux cette lettre là ? C’est pas un peu exagéré ? Le texte de John Laughland sur RT est bourré de machin masculinistes qui m’ont semblé assez craignos et le commentaire dedefensa est à la limite de l’intelligible... Après bon c’est quand même grave ce qui s’est passé... Je crois qu’il y a eu des viols comme ça sur la place tahir pendant la révolution egyptienne (enfin j’ai vu ça dans un film)... bon. Quelle merde.

    • nan mais euh attends on est sérieux quand on parle d’un événement prévu et calculé là ? C’est ce qu’implique tes tags et j’avoue que... enfin j’arrive pas trop à y croire là

    • Il y a eu un commentaire très intéressant d’un prof allemand (d’un institut de l’immigration et de l’intégration, ou quelque chose comme cela d’une université dont je ne me rappelle plus le nom) qui est passé ce soir à ARTE Journal (09.01.2016), mais malheureusement ARTE n’archive pas online ses journal télé... donc impossible de récouter, re-regarder ou simplement en prendre des notes...
       :-(

    • ben... hystérie collective permise par une bonne vielle culture du viol ? Je disais ça aussi par rapport à la lettre de Léosthène qui parle d’une stratégie de l’EI en Europe et je n’arrive pas à croire à un truc concerté, prévu, décidé à l’avance... Je crois plus à un... truc délirant c’est-à-dire pas prévu. Chai pas...

    • Laideur, ignominie. Oui.
      Comment ça arrive ? Des inclues festives payeraient ici tribu pour toute l’inclusion d’Europe et pour la police et la ville. Leur joie de vivre affichée à cet instant feraient d’elles des trophées pour des mâles sans feu ni lieu. Un moment de revanche. Pour un célibataire endurci par des mois de trajet périlleux qui a dû rompre toute attache (si ce n’est un coup de fil de ci de là) un simple baiser est certainement un luxe inouï [ceci n’est pas une excuse !] .

      Sauf preuve contraire, il n’y a en principe, il me semble, pas besoin de plan et de chef d’orchestre pour que la misère sexuelle ajoutée à une culture machiste et à l’absence de famille et de proches disponibles - là où ont majoritairement lieu les agressions sexuelles et les viols - pour que cela ait lieu dans la rue, lorsque le contrôle qui y règne y est altéré. L’extranéité à une société qui se défend au moins autant qu’elle dit accueillir (cf les centaines d’attaques contre les lieux habités par des migrants en Allemagne ces derniers mois) aurait débouché sur un « carnaval » d’une cruauté injustifiable. Les proies se sont (re)faites prédateurs, se sont sauvées dans la prédation. Le rapport de forces s’inverse, là où c’est - terriblement - encore possible, là où « la femme » peut être vue et prise comme objet et objet d’abus, par des objets d’abus, « chez eux » et ici. Une femme devenue abstraite de ne correspondre, en nul visage, dans aucun bras, aucun sourire adressé, à aucun usage (ni tendresse ni toucher d’aucune sorte), à aucune relation .
      Le réfugié, c’est la figure du gueux, du non citoyen, hors de la fête de « la bonne année » qui vient, célébrée par tous. Et cette fois il en a pris sa part. L’année commence par le vol d’un #contact, voire d’une pénétration. C’est dégueulasse, parfaitement dégueulasse, mais il n’y a pas besoin de manager pour que de telles saloperies arrivent. Il suffit que la situation s’y prête.

      Une alternative à de telles saloperies existe (avec difficultés) lorsque de la barbarie de l’État et de ce « bonheur » que ces fêtes viennent dire, s’écartent des moments de côtoiement, (hautement contradictoires) où cela peut frotter avec des situations où le discours de la modèle (qui fait a postériori sa pub ?) : "Nous ne sommes pas du gibier" est présent en acte. Ensemble nous ne sommes pas le gibier de la police, par exemple, et si celle ci s’en prend à nous, c’est ensemble que nous cherchons à déjouer ce rapport.
      Des expulsions de La Chapelle aux occupations place de la République, il y à un type de rapport qui se cherche, pas harmonieux, pas simple, et bien trop faible, qui modifie l’équation, qui ne laisse que fort peu de temps propice à de telles abjections, qui ne structure pas l’espace en champ de foire où il faudrait rivaliser d’adresse pour montrer que l’on sait s’emparer de force de l’objet interdit (lafame). Et si des hommes migrants y rencontrent des femmes d’ici, c’est autrement.
      Rien d’idéal. Rien d’idéal. Et d’ailleurs, c’est très faible, bien trop faible.

    • Germany’s Post-Cologne Hysteria

      ON New Year’s Eve, hundreds of men gathered in the plaza at the main train station in Cologne, Germany, groping and robbing scores of women as they passed by. By the end of this week the police had received 170 complaints, including 120 related to sexual assault.

      http://www.nytimes.com/2016/01/09/opinion/germanys-post-cologne-hysteria.html?smid=fb-share&_r=1
      signalé par @unagi sur seenthis : http://seenthis.net/messages/447751

    • Hemmungslos

      Betrunkene entblößen sich, fassen Frauen unters Dirndl und feuern sich gegenseitig an: Im Bierzelt auf dem Oktoberfest legen manche Männer sämtliche Hemmschwellen ab. Doch die meisten Übergriffe auf Frauen werden nie geahndet.

      http://www.sueddeutsche.de/muenchen/sexuelle-uebergriffe-auf-dem-oktoberfest-entbloessung-im-bierzelt-1.115

      #Oktoberfest
      Selon cet article :
      Une moyenne de 10 cas d’abus sexuels signalés chaque année à la fête de la bière de Munich. Et 200 cas qui ne sont pas signalés à la police.

      Et la question surgit assez spontanément : Combien de musulmans sont présents à la Fête de la bière ?

    • Rape Culture in Germany Is Not an Imported Phenomenon

      Sexual assaults and even rape happen every year at big events like Oktoberfest. “The way to the toilet alone is like running the gauntlet: within 50 feet, you can be sure to tally three hugs from drunken strangers, two pats on the ass, someone looking up your dirndl and some beer purposely splashed right down your cleavage,” wrote Karoline Beisel and Beate Wild in 2011, in the Süddeutsche Zeitung. An average of 10 reported rapes take place each year at Oktoberfest. The estimated number of unreported cases is 200.

      https://www.vice.com/en_uk/read/rape-culture-germany-cologne-new-years-2016-876

    • Studie: Lebenssituation, Sicherheit und Gesundheit von Frauen in Deutschland

      Bei der Studie „Lebenssituation, Sicherheit und Gesundheit von Frauen in Deutschland“ handelt sich um die erste repräsentative Befragung zu Gewalt gegen Frauen in Deutschland.

      Die Studie wertet Interviews von mehr als 10.000 Frauen im Alter zwischen 16 und 85 Jahren aus, die über ihre Gewalterfahrungen in verschiedenen Lebensphasen berichten. Parallel dazu haben weitere Teilerhebungen die Gewaltbetroffenheiten einiger schwer erreichbarer Bevölkerungsgruppen erfasst. Dazu gehörten insbesondere Frauen osteuropäischer und türkischer Herkunft sowie Prostituierte, Frauen in Asylbewerberheimen und Gefängnissen.

      Die Studie schließt damit bestehende Wissenslücken über das Ausmaß von Gewalt gegen Frauen in nahezu der gesamten Bevölkerung. Sie hat die Grundlage geschaffen, um gezielte Maßnahmen und Strategien zum Abbau von Gewalt im Geschlechterverhältnis und zur Verbesserung der Hilfe- und Unterstützungssituation für gewaltbetroffene Frauen zu entwickeln.

      http://www.bmfsfj.de/BMFSFJ/Service/publikationen,did=20560.html

      Avec un résumé en anglais:
      http://www.bmfsfj.de/RedaktionBMFSFJ/Abteilung4/Pdf-Anlagen/kurzfassung-gewalt-frauen-englisch,property=pdf,bereich=bmfsfj,sprache=de,rwb

    • Markus Gabriel: «Nessuno scontro fra culture sono solo criminali»

      «Parlare di culture, in casi come questo, è una sciocchezza. Quello che è successo a Colonia, ma anche ad Amburgo e Francoforte, è un crimine a sfondo sessuale organizzato da bande. Certo, in gran parte commesso da nordafricani o rifugiati, pare. Ma bande. Lo scontro tra culture non c’entra».

      "Il problema è sociale, non culturale. E cioè capire quale antagonismo sociale scatena comportamenti agghiaccianti come quelli di Capodanno e che non può essere risolto se il sindaco Heker consiglia di tenere «a distanza gli sconosciuti». Associarli alla cultura musulmana è un grave errore, perché, per esempio, cose del genere non sono mai accadute nei quartieri islamici in Germania. Si tratta di criminali, come i criminali tedeschi, vedi i neonazi".

      http://www.repubblica.it/esteri/2016/01/09/news/markus_gabriel_nessuno_scontro_fra_culture_sono_solo_criminali_-130884096/?ref=search

    • Planifiées ?
      Les violences de Cologne ont été probablement planifiées, selon le ministre de la justice allemand
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/10/les-violences-de-cologne-ont-ete-probablement-planifiees-selon-le-ministre-d

      Les violences sans précédent contre des femmes à Cologne qui ont scandalisé l’Allemagne ont très vraisemblablement été coordonnées et planifiées, a estimé dimanche 10 janvier le ministre de la justice, Heiko Maas, dans une interview au quotidien Bild :

      « Quand une telle horde se rassemble pour enfreindre la loi, cela paraît sous une forme ou une autre planifié. Personne ne me fera croire que cela n’a pas été coordonné ou préparé »
      Lire aussi : 5 questions sur les agressions massives de femmes lors du Nouvel An à Cologne

      Quelque 379 plaintes ont été déposées à ce jour, dont 40 % pour agressions sexuelles, selon la police. Cette nuit-là, des dizaines d’hommes agissant en bandes s’en étaient pris à des femmes en plein centre-ville, au milieu d’une foule masculine estimée au total à un millier de personnes.

      « Nous devons urgemment clarifier comment on a pu en arriver à de tels actes », a souligné le ministre. Quand bien même des demandeurs d’asile sont suspectés par la police, il a mis en garde contre les amalgames avec tous les réfugiés arrivant dans le pays.

      « Il est hasardeux de faire un lien entre l’origine d’une personne et sa propension à enfreindre la loi », a-t-il dit car les statistiques montrent que les réfugiés « commettent en proportion autant de délits que les Allemands ».

    • De mon point de vue, le véhicule de tout cela est avant tout une culture/éducation patriarcale. Ça vaut pour l’Allemagne et pour la Syrie. Même si on peut noter quelques différences entre les deux cultures, elles sont fondées sur le patriarcat et le sexisme. Sur le mode opératoire, des groupes d’hommes se regroupant autour d’une femme pour lui faire subir des agressions sexuelles, ce n’est pas seulement pour « compenser un manque », cela vise clairement à humilier ces femmes. Ce pourquoi j’ai tagué #viol_de_masse et #viol_comme_arme quelque soit l’origine des agresseurs et violeurs.

    • Vu sur facebook

      Traduction :
      Dans le cas des agressions en Allemagne, ils disent que les musulmans veulent colonisent l’Europe. Et moi je suis devenue, tout à coup, une de « nos femmes ».
      Mais quand j’ai été violée alors que j’étais jeune ils me disaient « tu l’as cherché »

      Tout est dit, je crois.

    • Colonia, violenza è: usare le donne per giustificare il razzismo

      In qualunque stazione – di bus e treni – sono frequenti gli scippi per mano di chi approfitta della confusione per derubarti. Il metodo è sempre lo stesso: due o tre persone si avvicinano. Quando tante persone premono sul tuo corpo non ti rendi conto del fatto che ti stanno derubando. Alla stazione di Palermo, Roma, Bologna, Napoli, Firenze, Milano, gli scippi avvengono per mano di persone del luogo o anche no. Quello che li lega è il fatto che commettono crimini per fare soldi. Il crimine non è di tipo etnico. Lo scippo è una spiacevole faccenda che riguarda il mondo intero. Sui mezzi pubblici poi non passa giorno in cui non sia tastata, spremuta, strofinata, molestata, una donna. Si tratta di molestie, e anche queste riguardano il mondo intero.

      Quando a molestare o a stuprare in branco sono persone di cultura “cristiana” non demonizziamo milioni di persone d’occidente. Se un molestatore è musulmano ciò non vuol dire che tutti i musulmani sono molestatori. Attribuire la violenza misogina solo a uomini di una particolare etnia fornisce l’alibi a chi mette in discussione il fatto che quella è una trasversale violenza di genere e non si fa altro che legittimare le politiche razziste di Paesi che farebbero di tutto pur di negare l’ingresso a chi ha bisogno di una speranza di futuro

      A chi dice che l’attacco a Colonia, e in altre città, sia una tecnica di guerra, scontro di civiltà, contro il nostro civilissimo (si, come no!) stile di vita, ricordo che quello di cui evitano di parlare si chiama violenza di genere. Le donne sono vittime di aggressioni, stupri, violenze, in tempi di pace e di guerra e non serve che paesi noti per aver colonizzato altre nazioni, usando lo stupro come arma di guerra, oggi attribuiscano ad altri quel che hanno commesso i propri eserciti. Parlare di guerra dell’Islam all’occidente, usando l’allarmismo all’insegna di un “salviamo le nostre donne”, è solo uno dei tanti modi in cui le donne vengono usate per realizzare politiche neocolonialiste e razziste. Un po’ come quando iniziò la guerra in Afghanistan per salvare le donne oppresse. Peccato che poi furono consegnate a un governo ancor più violentemente misogino. Ricordate poi che la stessa cosa si diceva degli italiani, un tempo, accusati di essere ladri e stupratori. Ma si sa che abbiamo la memoria corta.

      http://www.ilfattoquotidiano.it/2016/01/09/colonia-violenza-e-usare-le-donne-per-giustificare-il-razzismo/2359054

    • Hollaback

      Six years ago in 2010, our executive director Emily May sat down with Assemblymember Jim Brennan and asked, “what could New York State do to reduce harassment?” They were both determined that increasing criminalization wasn’t the answer, and the two batted around ideas for over an hour.

      One of the problems that concerned them both was how reports of sexual violence on the subway were swept under the rug. The data was difficult to find, and riders were kept in the dark about which trains were safest. This not only silenced survivors — it put riders at further risk, as they didn’t have the information they need to advocate for safer subways.

      Assemblymember Brennan put together a bill that would require the NYPD to submit a report to the City Council annually that detailed subway crimes including, “aggravated sexual abuse,” “sexual misconduct,” “rape,” use of abusive or obscene language or gestures,” and “following,” among other felonies.

      Bill A4310A was consistently shot down by Mayor Bloomberg’s team despite widespread support from New Yorkers for Safe Transit, a coalition of community based organizations. This year, it gained traction. Assemblymember Brennan worked with Senator Golden to push the bill. And we are proud to announce that six years after that first meeting…


      http://www.ihollaback.org
      #cartographie #visualisation #harcèlement_sexuel #harcèlement_dans_la_rue #témoignage #crowdsourcing

    • Statistics – Stop Street Harassment Studies

      Street harassment is an under-researched topic, but each existing study shows that street harassment is a significant and prevalent problem. Read the 2014 SSH national report on street harassment in the USA for the latest research.


      http://www.stopstreetharassment.org/resources/statistics/sshstudies
      #statistiques

      Pour télécharger le rapport :
      http://www.stopstreetharassment.org/wp-content/uploads/2012/08/National-Street-Harassment-Report-November-29-20151.pdf

    • Violences contre des femmes à Cologne : ce qui s’est vraiment passé

      Des heurts ont éclaté samedi en marge d’une manifestation de l’extrême droite dans la ville où les agressions de la Saint-Sylvestre ont déclenché le plus de plaintes. La contre-enquête du JDD met en avant la complexité des faits.

      Selon les informations du JDD, les enquêteurs y voient la main de la #mafia_marocaine, de plus en plus puissante dans la région. Une commission spéciale (Sonderkommission) dite « #Soko_Casablanca » a surveillé plus de 2.000 suspects l’an passé et a alerté en décembre sur l’infiltration de ce #gang de trafiquants et de pickpockets dans les foyers de réfugiés. « Il pourrait s’agir d’une démonstration de force, un fait d’armes pour lequel ils sont allés chercher du renfort parmi les réfugiés arabophones et désœuvrés de la ville », avance Sebastian Fiedler, représentant du syndicat de la police criminelle en Allemagne (Bund deutscher Kriminalbeamter). « On a assisté à une opération similaire à Francfort cet automne : la mafia locale de la drogue a recruté des Érythréens pour un gros coup aux abords de la gare. »

      http://www.lejdd.fr/International/Europe/Violences-contre-des-femmes-a-Cologne-ce-qui-s-est-vraiment-passe-767815

    • « Cologne » et les faits

      – Il s’agit principalement de vols à la tire et de vols par la ruse : des gens se sont fait piquer leur portefeuille, leur smarthpone, etc. On parle de cas d’agressions sexuelles parce que la ruse consiste à harceler les femmes pour les distraire et leur piquer leurs affaires. Ainsi à Cologne, 2 plaintes pour viol ont été enregistrées suite au 31 décembre et toutes les autres concernent des vols, dont 40% avec « harcelement »*.

      – Les voleurs sont recrutés un peu partout par la criminalité organisée. Celle-ci recrute bien entendu là où c’est le plus simple. Visiblement, les centres d’accueils surpeuplés par des personnes qui ont dû se débrouiller pour survivre sont une excellente cible. La police devrait donc protéger ces centres de cette criminalité qui y recrute ses exécutants. Toutefois, le ministre de l’intérieur, Heiko Maas, a précisé aujourd’hui qu’il « existait des données statistiques sur le taux de criminalité auprès des réfugiés.

      le ministre de l’intérieur, Heiko Maas, a précisé aujourd’hui qu’il « existait des données statistiques sur le taux de criminalité auprès des réfugiés. Elles démontrent que ce taux est égal à celui des allemands ». Cf. : http://www.spiegel.de/politik/deutschland/uebergriffe-in-koeln-justizminister-maas-vermutet-organisierte-aktion-a-1071

      https://annelowenthal.wordpress.com/2016/01/10/cologne-et-les-faits

    • Avec plaisir @tintin... C’est que j’ai aussi suivi un peu de près pour préparer mon intervention à la radio ce matin sur le sujet :
      Colonia off limits

      Più video-sorveglianza, più presenza delle forze dell’ordine nelle strade, una giustizia veloce e leggi più dure per i profughi che commettono reati: dopo gli attacchi a sfondo sessuale della notte di San Silvestro a Colonia il Governo di Angela Merkel tira il freno a mano. Pegida ha colto l’occasione per ribadire, attraverso manifestazioni e scontri, il rifiuto degli stranieri e qualcuno preannuncia la fine del multiculturalismo.

      Dopo le aggressioni alle donne a Colonia le denunce per aggressione sono nel frattempo salite a 379 e la società tedesca si interroga sulla gestione della crisi migratoria. La polizia tedesca ha finora individuato 32 persone, per la maggioranza immigrati. Tutti gli uomini identificati, 29 dei quali avevano un permesso di soggiorno in Germania, sono stati accusati di aggressione e furto. Quanto successo ha profondamente scioccato molti tedeschi e la Cancelliera Angela Merkel ha proposto di «togliere il diritto d’asilo, o il diritto alla procedura per ottenerlo, ai profughi che dovessero macchiarsi di reati, anche per quelli per i quali è prevista la sospensione condizionale».

      Per discutere di questa problematica in Germania, avendo anche un occhio di riguardo su quanto succede in Svizzera in materia di integrazione, a Modem intervengono:

      Cristina del Biaggio, Geografa e responsabile di Vivre ensemble, un servizo di informazione sul diritto di asilo;

      Tommaso Pedicini, Capored. redazione italiana di Funkhaus Europa (WDR) Colonia;

      Amina Sulser, Mediatrice interculturale in Ticino, di origine maghrebina.

      Registrato: il prof. Prof. Karl-Siegbert Rehberg, Sociologo dell’Università di Dresda.

      http://www.rsi.ch/rete-uno/programmi/informazione/modem/Colonia-off-limits-6623953.html

    • Sur Facebook, les réfugiés syriens dénoncent les agressions de Cologne

      Les violences de la nuit du réveillon ont fait réagir les Syriens fraîchement arrivés en Allemagne, fustigeant à coups de hashtag ces comportements qui jettent le discrédit sur leur communauté. Beaucoup redoutent l’amalgame et le rejet, certains imaginent un complot de l’extrême droite ou d’Assad.

      http://rue89.nouvelobs.com/2016/01/11/facebook-les-refugies-syriens-denoncent-les-agressions-cologne-2627

      Hashtag #SyrerGegenSexismus

    • Un court commentaire qui me semble bien faire le point. En 1’45 minute :
      Patrick Le Fort : migrants et violences sexuelles, briser les tabous
      A lire ici :

      A l’incompréhension et à la colère vient se rajouter un malaise profond. Les responsables de ces actes sont pour la plupart étrangers. A Cologne, certains d’entre eux sont des requérants d’asile arrivés l’an dernier, d’après les autorités allemandes.

      Peu à peu, la parole se libère. Selon la presse suédoise, des agressions sexuelles commises en 2014 et 2015 dans un festival pour adolescents à Stockholm ont été passées sous silence. Leurs auteurs seraient des demandeurs d’asile mineurs non accompagnés.

      Malgré les craintes de représailles anti-étrangers, malgré les arguments offerts en cadeau à l’extrême droite et à sa rhétorique d’exclusion, nos pays ont le devoir de s’engager dans la voie de la vérité. Ne serait-ce que parce que les mensonges par omission sont autant de bombes à retardement.

      Faire la vérité, puis apporter une réponse. Sanctionner pénalement les auteurs de délits et de crimes. Pour cela, nos Etats de droit disposent déjà des outils juridiques nécessaires.

      Le véritable défi concerne la dimension sexuelle des agressions du Nouvel-An. Les délinquants originaires de pays arabes ont été éduqués dans un autre rapport à la femme.

      Adressons un message sans ambiguïté : nos valeurs ne sont pas négociables. Il faut en finir avec le manichéisme : un migrant n’est pas meilleur ni plus mauvais qu’un homme ou une femme nés ici. En revanche, il pose un défi en matière d’intégration. Dans ce domaine, toutes les solutions devront être analysées, sans œillères et sans tabou cette fois-ci.

      A écouter ici :
      http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/signature/7390757-patrick-le-fort-migrants-et-violences-sexuelles-briser-les-tabous-12-01-

    • Un texte qui revient sur le déroulement des événements et du silence de la police
      http://www.buzzfeed.com/rossalynwarren/ce-qui-sest-vraiment-passe-a-cologne
      Agressions sexuelles à Cologne : « C’était dégueulasse. Tout était dégueulasse »
      Je retiens en particulier ceci

      Selon elle, le nombre de femmes à avoir porté plainte pour agressions sexuelles est « extraordinaire » –pas seulement pour le nombre en tant que tel, mais parce que les femmes avec lesquelles elle travaille ont bien souvent trop peur pour aller porter plainte et signaler les violences dont elles sont victimes.

      « Elles se sentent tellement soutenues dans les médias et ailleurs, qu’il est plus facile pour elles d’en parler », déclare Armgard. Mais elle craint que ce niveau de bienveillance envers les victimes ne soit lié qu’à la nationalité des agresseurs. « Les femmes devraient toujours être soutenues de la sorte, mais malheureusement, elles ne le sont pas ».

    • Nouvelle année, nouvelles difficultés pour les réfugiés

      OXFORD, 12 janvier 2016 (IRIN) - Le début de l’année 2016 marque une nouvelle période difficile dans la réponse européenne à la crise des réfugiés. L’année qui commence va-t-elle s’écouler sous le signe d’un nivellement par le bas ? Ou bien les États membres vont-ils tirer les leçons de 2015 et parvenir au consensus nécessaire pour réagir avec humanité à l’arrivée de centaines de milliers de nouveaux réfugiés ?

      http://www.irinnews.org/fr/report/102354/nouvelle-ann%C3%A9e-nouvelles-difficult%C3%A9s-pour-les-r%C3%A9fugi%C3%A9s

    • Commentaire d’une collègue :

      Evidemment, ces actes doivent être jugés pour ce qu’ils sont - des délits et des crimes. En revanche, on ne peut que s’interroger sur le fait que quand un homme blanc agresse une femme, il est considéré comme atteint d’une pathologie et nullement représentatif de son groupe ou de sa culture, au contraire de ces agresseurs de la nuit du 31 décembre à Cologne « pour la plupart étrangers ». Depuis on entend tous les jours qu’il faut « éduquer » les étrangers à respecter les femmes (trois fois ce matin sur rts1). Alors je suis pour une telle éducation, à condition qu’elle commence à l’école et qu’elle soit destinée à tous et toutes - mais là je ne suis pas sûre qu’on atteigne un tel consensus !!!

    • Très bon éditorial du Courrier...

      Condamner ne suffira pas

      On n’a pas fini de parler de la nuit du 31 décembre à Cologne. Il faut dénoncer aussi bien les agressions sexuelles qui y ont eu lieu que la récupération politique et extrémiste dont celles-ci font l’objet. La police de Cologne fait état jusqu’ici du chiffre impressionnant de 516 plaintes ; 40% d’entre elles concernent des agressions sexuelles dont deux viols. La quasi-totalité des suspects sont d’origine étrangère, annoncent les autorités allemandes. Les agressions auraient même été concertées – mais peu d’informations sont disponibles à ce sujet.

      Les ratonnades contre des migrants, elles, ont bien été organisées, annoncées sur Facebook, et menées à Cologne, tandis que, à l’appel du mouvement islamophobe Pegida, des milliers de personnes se rassemblaient dans plusieurs villes pour protester contre l’arrivée massive de réfugiés. L’extrême droite se délecte de ce type de pensées essentialisantes – des étrangers impliqués dans des agressions démontrent la dangerosité de tous les étrangers, qui n’ont donc rien à faire chez nous – qu’elle propage dans la société. La Sontagszeitung tentait dimanche de mesurer le nombre d’agressions sexuelles commises en Suisse tant par des ressortissants suisses qu’étrangers afin de comparer les niveaux de dangerosité respectifs des diverses populations. Si ces comparaisons ne sont pas raison, c’est aussi, comme le rappelle du bout des lèvres le journal dominical, que les hommes jeunes et célibataires sont surreprésentés parmi les demandeurs d’asile – comme dans les statistiques de la criminalité. Et parce que la plupart des migrants vivent des contextes de fragilisation et d’isolement social qui peuvent servir de détonateur. La justice, quand elle fonctionne bien, permet d’apprécier ces éléments, au contraire des raccourcis stigmatisants.
      Depuis le 31 décembre, les nouveaux défenseurs des droits des femmes se nomment donc Pegida ou Marine Le Pen – qui n’a pas manqué de réagir. « La sécurité des femmes n’est plus assurée en Europe », clament-ils. Comme si elle l’avait été jusqu’ici. Ce n’est pas d’aujourd’hui que des femmes allemandes dénoncent les comportements sexistes, le harcèlement sexuel et les viols pendant l’Oktoberfest de Munich. Déplacer l’indignation que suscitent des faits scandaleux sur leurs auteurs permet de fermer les yeux sur la violence contre les femmes qui n’a pas attendu les brassages de population récents pour apparaître. Renvoyer chez eux tous les migrants, comme le réclament certains, ne règlera donc rien.
      Les actes commis le 31 décembre doivent être punis, quelle que soit la nationalité des auteurs. Reste que le travail de prévention est indispensable. Quand Angela Merkel a prononcé son célèbre « Wir schaffen es » (« Nous y arriverons »), elle n’a pas dit quand... A long terme, l’intégration ne doit pas être un vain mot.

      http://www.lecourrier.ch/135649/condamner_ne_suffira_pas

    • #Carnaval de Cologne

      Les autorités de Cologne ont déjà exprimé leurs craintes à la veille du prochain carnaval de la ville. On les comprend, mais peut-être est-ce là l’occasion de réfléchir sur la signification profonde du Carnaval. Cette fête marque au solstice d’hiver la fin d’un cycle et le recommencement d’un nouveau, passage qui se fait pendant quelques jours sur le mode d’un « renversement » généralisé : le temps s’inverse (on remonte aux origines et aux comportements les plus primitifs), les rôles sociaux et sexuels s’inversent selon des rites ancestraux eux aussi, un Roi de substitution prend temporairement le pouvoir, amenant avec lui la levée des interdits et encourageant le port du masque qui rend les transgressions encore plus faciles... Bien évidemment, à la fin de la fête, ce Roi de substitution est brûlé comme le Bonhomme Hiver et les règles de la vie « normale » sont rétablies.

      Cette façon des sociétés de libérer les pulsions pendant un temps limité est tellement « nécessaire » que les religions s’y sont pliées, des religions païennes au christianisme, dans un étonnant syncrétisme qui explique que le Carnaval puisse se dérouler de la Toussaint à l’Avent et de Noël au début du Carême.
      Les débordements de la Saint-Sylvestre peuvent-ils se déchiffrer comme une forme de carnaval improvisé avant le carnaval « officiel », comme un moment de défoulement et d’oubli pour de jeunes immigrés qui vivent dans des conditions particulièrement précaires après avoir évité la mort de justesse. Je ne veux rien excuser. J’essaie simplement de comprendre ce qui a pu se passer. Si des réfugiés ont participé à de tels agissements, il faut certes le dire ouvertement et éventuellement prendre des sanctions. Mais pas les renvoyer à une mort quasi certaine dans leurs pays d’origine et encore moins condamner tous les réfugiés et la politique d’ouverture au nom de telles dérives.

      http://www.lecourrier.ch/135664/carnaval_de_cologne

    • Amnesty condamne la violence sexuelle contre les femmes

      Amnesty International condamne les événements de la veille du Nouvel An à Cologne et dans d’autres villes allemandes comme une violation grave du droit à l’intégrité physique des femmes. Dans le même temps, Amnesty rejette la propagande raciste contre les réfugiés.

      https://www.amnesty.ch/fr/pays/europe-asie-centrale/allemagne/docs/2016/amnesty-condamne-la-violence-sexuelle-contre-les-femmes

    • La Misogynie orientale

      Les honteux événements de Cologne, mais aussi ceux de Zurich, lors de la célébration de la nouvelle année, où des dizaines de femmes se sont fait maltraiter, agressées dans leur intimité et sexuellement par des hommes réfugiés, soulèvent une controverse prenant de l’ampleur et de l’ingratitude envers l’État qui a ouvert ses portes à un million de réfugiés notamment syriens. Ces comportements arriérés et archaïques sont fort nuisibles car qu’ils créent des amalgames entre les familles de réfugiés innocents et les éléments criminels. Ils ont également une incidence significative sur l’affaiblissement de la position des forces progressistes de l’Ouest, ouvertes à la diversité et apportent de l’eau au moulin des populistes et xénophobes, comme le mouvement PEGIDA. Ce dernier utilise ces incidents comme prétexte pour mobiliser davantage le public contre la présence musulmane en Allemagne et continuer d’affaiblir les partis traditionnels et les valeurs d’une société ouverte sur lesquelles est construite l’Allemagne moderne.

      http://www.albinfo.ch/fr/la-misogynie-orientale

    • Publié sur facebook par une collègue spécialiste des migrations :

      Sur les réfugiés en Allemagne, mise au point par mon collègue Klaus-Gerd Giesen
      "Une mise au point au sujet des « événements de Cologne » s’impose : la publication, par les titres sérieux de la presse allemande (dont notamment le « Frankfurter Allgemeine Zeitung » et le « Süddeutsche Zeitung ») des premiers témoignages de migrants, et celle des rapports de police, fait apparaître que :
      1° les vols à la tire ont été commis, surtout à l’intérieur de la gare souterraine (que je connais très bien), par quelques dizaines de membres de bandes organisées, essentiellement d’origines marocaine et algérienne, qui y sévissent toute l’année et qui, en raison des arrivées et départs massifs de dizaines de milliers de voyageurs en train ou en RER pour participer aux festivités publiques du réveillon, étaient particulièrement mobilisés cette nuit-là. L’une de leurs tactiques consiste à procéder à plusieurs à des attouchements simultanés sur une femme pour détourner son attention le temps de lui dérober ses portable, sac, portefeuille, etc. Hélas !, il ne s’agit pas d’un fait nouveau.
      2° les autres nombreuses agressions sexuelles, parfois plus graves encore, sont pour la plupart le résultat d’une beuverie de Saint-Sylvestre par des hommes de nationalités très diverses (allemande, serbe, syrienne, turque, iranienne, marocaine, américaine, etc.) et agissant souvent la bouteille à la main. Ils n’étaient probablement pas plus d’une centaine, répartis en plusieurs groupes, soit dans la gare, soit mélangés sur la place entre la gare et la célèbre cathédrale à une foule de plus de 2000 personnes qui s’y était donné rendez-vous sur les réseaux sociaux pour assister aux feux d’artifice ou qui étaient simplement de passage vers les quais du Rhin tout proches.
      3° la thèse, largement véhiculée par de nombreux médias à l’échelle quasiment planétaire, d’un « fait culturel islamique », voire d’une incompatibilité des « valeurs islamiques » et des « valeurs allemandes » (sic !), ne tient donc pas du tout debout (islam et alcohol semblent de toute façon plutôt incompatibles).
      4° la thèse d’un crime prémédité et organisé par plusieurs milliers de réfugiés s’est également effondrée.
      5° vu la foule très compacte dans la gare pendant plusieurs heures et la structure quelque peu labyrinthique de celle-ci, la police fédérale, compétente à l’intérieur de la gare et jusque 30 mètres alentour, n’a pas pu faire son travail correctement, et la police municipale, compétente à l’extérieur, a trop tardé à évacuer la place.
      6° la presse locale (par exemple le « Kölner Stadtanzeiger ») avait relaté certains faits dès le lendemain. En revanche, plusieurs titres de la presse nationale, dont notamment le tabloïd « Bild » et le quotidien conservateur « Die Welt », ne se sont emparés des événements que plusieurs jours plus tard, en racontant parfois n’importe quoi, y voyant évidemment une occasion en or pour déstabiliser la politique d’ouverture de la chancelière allemande Merkel à l’égard des réfugiés. De par là, ils portent une grande responsabilité dans la montée en puissance très rapide des sentiments xénophobes et des mouvements d’extrême-droite, tel que Pediga, en Allemagne. De nombreux titres de la presse étrangère, dont même la BBC et « Le Monde », se sont contentés de simplement traduire des extraits de « Die Welt » ou de « Bild am Sonntag », sans chercher à procéder à des vérifications.
      7° les réfugiés et migrants interrogés récemment par la presse dans leurs foyers d’accueil se disent atterrés par, et avoir honte du comportement abject de quelques-uns de leurs compatriotes, et estiment que les lois allemandes en matière d’agression sexuelle sont beaucoup trop laxistes.

    • Colonia, la differenza fra quello che è successo e quello che ci hanno raccontato

      La gestione da parte delle istituzioni delle denunce dei casi di violenza sessuale e il racconto che ne è derivato sui media testimoniano un’impreparazione preoccupante nel comprendere e contrastare certi fenomeni. A partire dai numeri. Che vanno dati e interpretati nella loro interezza e complessità

      http://www.vita.it/it/article/2016/01/12/colonia-la-differenza-fra-quello-che-e-successo-e-quello-che-ci-hanno-/137888

      Ce paragraphe est intéressant :

      Secondo i dati forniti dalla polizia della Westfalia, sono oltre 11.000 i casi accertati di furto e violenza registrati nei dintorni della stazione centrale nel corso degli ultimi 3 anni: quanto accaduto la notte di Capodanno non è dunque un episodio isolato

      –-> 11’000 cas de violences et vols ont été enregistrés par la police de Cologne ces 3 dernières années... il ne s’agirait donc pas d’un cas isolé

      Et ça continue ainsi :

      Nella sola ultima edizione dell’Oktoberfest di Monaco di Baviera la polizia locale ha registrato oltre 40 denunce per molestie sessuali, nessuna delle quali a carico di “uomini di origine araba o africana”.

      –-> dans la dernière édition de l’Oktoberfest de Munich, la police de Bavière a enregistré plus de 40 cas d’harcèlements sexuels, aucune à charge d’un homme d’origine arabe ou africaine

    • Autriche. Cologne : les femmes, le sexe et le patriarcat

      Le journal autrichien Falter revient sur les agressions en masse de femmes à Cologne lors de la Saint-Sylvestre avec un dessin en noir et blanc montrant une foule d’hommes s’en prenant à quelques femmes isolées et à un policier. Pas de gros titre, mais sous le dessin une citation de Simone de Beauvoir : “Personne n’est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou plus méprisant qu’un homme inquiet pour sa virilité.”

      http://www.courrierinternational.com/une/autriche-cologne-les-femmes-le-sexe-et-le-patriarcat

    • New Charlie Hebdo cartoon suggests dead 3-year-old refugee Alan Kurdi would have become sexual attacker

      In hindsight, the death of Alan Kurdi, a 3-year-old Syrian refugee who washed up on a Turkish shore after the boat he was in sank, may mark the high point in European public sympathy for refugees. The widespread reports that refugees and migrants were involved in mass sexual assaults in Cologne and other European cities on New Year’s Eve could well be its nadir.

      https://www.washingtonpost.com/news/worldviews/wp/2016/01/13/a-new-charlie-hebdo-cartoon-portrays-dead-3-year-old-refugee-aylan-k

    • Derrière les agressions de femmes à Cologne, un choc des cultures ?

      L’agression de centaines d’Allemandes par des groupes de dizaines d’hommes officiellement « originaires d’Afrique du Nord et du monde arabe » a scandalisé l’Europe. Comment l’expliquer ? Par un mépris de la femme propre à certaines sociétés musulmanes ?
      L’idée d’un choc des cultures est d’autant plus abusive que ces immigrants ont un rapport à l’islam très variable. Nombre de jeunes Afghans arrivés récemment en Suisse fuient par exemple le fondamentalisme et apprécient la possibilité de vivre à l’occidentale, sans être contraint de faire leurs prières ou de cacher leur femme.

      http://www.letemps.ch/monde/2016/01/13/derriere-agressions-femmes-cologne-un-choc-cultures

    • Agressions sexuelles en Allemagne : les lacunes de la loi

      Les auteurs des agressions sexuelles de Cologne risquent de ne pas être condamnés ; la faute au Code pénal allemand qui ne prend pas en compte la notion de surprise. Le gouvernement promet d’y remédier.


      http://www.lesnouvellesnews.fr/agressions-sexuelles-en-allemagne-les-lacunes-de-la-loi

    • Viol et fantasmes sur « Europe »

      L’écrivain algérien Kamel Daoud réagit aux agressions sexuelles qui ont bouleversé l’Allemagne à Nouvel An. Des réfugiés, explique-t-il, nous ne voyons que le statut, pas la culture. C’est ainsi que leur accueil est placé sous le signe de la bureaucratie et de la charité, sans tenir compte des préjugés culturels et des pièges religieux.

      http://www.hebdo.ch/hebdo/id%C3%A9es-d%C3%A9bats/detail/viol-et-fantasmes-sur-%C2%ABeurope%C2%BB

    • Colonia e la razzializzazione del sessismo

      Il sospetto coinvolgimento di circa 22 richiedenti asilo e di numerosi nord-africani nei borseggiamenti e nelle molestie sessuali denunciati da decine di donne durante il capodanno nella città di Colonia – e in altre città tedesche – è stato usato dalle destre per brandire l’immagine dell’uomo islamico come minaccia ai diritti delle donne.

      http://www.lavoroculturale.org/colonia-razzializzazione-sessismo
      #racialisation_du_sexisme

    • Syrian refugees in Cologne fear backlash

      Syrian refugees living in Cologne say they’re afraid they’ll have to pay the price for the actions of gangs of men, said to be of Arab and North African origin, who assaulted and robbed women in the city on New Year’s Eve. Twenty-two asylum seekers are reported to be among the suspects that German police have identified so far.

      http://www.irinnews.org/report/102365/syrian-refugees-in-cologne-fear-backlash

    • Racialising sexism is no good for women

      The fact that some two dozen male asylum seekers and numerous men of North-African descent have been linked to the muggings and sexual assaults in Cologne and other German cities on New Year’s Eve is being shamelessly used by various right wing movements to brandish the trope of Muslim men as a threat to women’s rights.


      http://salvage.zone/online-exclusive/racialising-sexism-is-no-good-for-women

    • J’ai pu réécouter l’interview à #Wolfgang_Kashuba (http://www.kaschuba.com) qui était passé à ARTE Journal le 9 janvier 2016. Du coup, j’ai retranscrit, vu que c’est visible uniquement pendant 7 jours...

      « C’est le gros problème. On fait comme s’il s’agissait d’un comportement propre aux réfugiés ou aux étrangers, mais il suffit de lire les rapports de la campagne twitter sur le harcèlement sexuel, il y a 3 ans, de lire les témoignages de femmes agressées dans le métro ou à la fête de la bière de Munich pour se rendre compte que tous ces incidents, attouchements, agressions, font partie du quotidien en Allemagne. Et ne sont pas des événements importés »
      "Certains groupes de réfugiés sont issus ou de milieux sociaux ou religieux qui font preuve de peu de respect à l’égard des femmes, chez nous aussi les comportement à l’égard des femmes ne sont pas homogènes. On ne peut donc pas généraliser. Partant de là, la première mesure à prendre est de durcir les paragraphes de loi correspondants, en précisant que si une femme ou un homme dit ’non’, c’est ’non’".
      « Il faut sortir les réfugiés des foyers, pour qu’ils retrouvent une forme de vie plus sociale, qu’ils suivent des cours d’allemand, de formation, qu’ils trouvent un emploi. Il existe déjà des zones de contact qui vont dans ce sens. Beaucoup de jeunes issus de milieux où les contacts avec les femmes sont rares, se retrouvent dans des situations où les femmes occupent des fonctions de juge, d’enseignante, de professeure. Et je crois que c’est une bonne chose. Il faut insister pour faire valoir nos règles et si cela pose problème, leur expliquer ces règles »

    • L’autre point de vue...
      Agressions, exploitation, #harcèlement_sexuel : le lot des femmes réfugiées en Europe

      Amnesty International a recueilli en Allemagne et en Norvège les propos de quarante réfugiées qui s’étaient rendues en Grèce depuis la Turquie, avant de traverser les Balkans. Elle rapportent avoir vécu dans la peur et la violence permanente.

      http://www.liberation.fr/planete/2016/01/18/agressions-exploitation-harcelement-sexuel-le-lot-des-femmes-refugiees-en
      #victimes

    • Can Germany Be Honest About Its Refugee Problems ?

      Hamburg — FOR all its horror, what happened on New Year’s Eve in Cologne and other German cities might help the Germans solve a longstanding problem. The issue is not the one-million-plus refugees who have come to us in the first place. It is how to deal with problems that immigrants might be, are or will be causing.

      Solutions proposées par l’auteur :

      First, find a way to separate the free riders and criminals from the refugees. Thanks to the lack of identity checks at the borders in the past months, we just don’t know whether many of those who have poured into Germany have done so for good reasons or bad. This has to be established now by all possible means, by taking fingerprints, photos and other personal information and exchanging them with authorities in the home countries.

      Then we need to deport those who have no right to stay, quickly and visibly. The German government says that currently, 8,000 people from northern Africa, mostly from Morocco and Tunisia, are obliged to leave Germany, but they can’t be sent back because their home countries won’t accept them without papers. These countries need to be pressured into cooperation.

      Finally, we have to be willing to intern those who arrive without passports. This sounds harsh, but it is appropriate. People who cross the border without ID must be prevented from roaming freely within Germany. Once in semi-custody (meaning that you cannot get into Germany, but you’re free to go home), it wouldn’t take long to determine where they came from, and why.

      The idea isn’t new: Special sites for people from the Balkans who filed mostly pointless asylum requests after the fighting there were set up in Bavaria. This has reduced the influx from these countries considerably.

      http://www.nytimes.com/2016/01/16/opinion/can-germany-be-honest-about-its-refugee-problems.html?smprod=nytcore-iphone

    • We need to talk about Cologne

      We, refugee and migrant communities settled in different EU countries, from different nationalities and backgrounds, strongly condemn the recent sexual attacks against women in Germany. We would like to express our sorrow and sympathy to the victims of these terrible attacks. We condemn any violence against women, be they nationals or foreigners, perpetrated by foreigners or nationals. Perpetrators should be prosecuted and convicted. It is important now to clarify and understand what happened so that people, in particular women, feel safe again, justice can be done, and further violence prevented. We did not flee violence there to accept it here.
      Refugees arriving are not dangerous but in danger. It would not be fair for a few individuals to make us forget the millions who are doing their best to overcome all the obstacles to settle and integrate into European societies.

      http://www.refugees.gr/en/latest-news/484-we-need-to-talk-about-cologne

    • It’s the culture, stupid! Or is it?

      Returning to the young men in Cologne and their dysfunctional view of women, it is obvious that there is an urgency to the situation at the moment. Pegida are marching, and the extreme right is gloating across the continent now. For starters, the police has to sort itself out and get on with its work. It will then be necessary to enlighten the young men about the German way of life, legislation and values. But at the end of the day, they must be incorporated into social contexts which convince them that they have arrived in an individualist society where independent women are a natural component in all parts of society. Integration is based on experiences, not on courses. This also means that the currently fast flow of refugees into Europe is problematic. For this transition not to fail, they must get something useful and meaningful to do, get to know some natives and pick up the language quickly. It is the responsibility of government at all levels to make these adaptations possible. Should vast numbers of refugees end, unintegrated, on welfare, the only beneficiaries are the extreme movements on either side. They are only capable of creating distrust, divisiveness and mutual suspicion.

      http://thomashyllanderiksen.net/2016/01/16/its-the-culture-stupid-or-is-it

    • Après Cologne, les féministes se divisent sur l’interprétation des agressions

      Les violences du nouvel an à Cologne provoquent un vif débat entre féministes : les unes font du sexisme une spécificité du monde musulman, tandis que les autres, menant de front la lutte contre les crimes sexuels et le racisme, exigent un renforcement de l’arsenal juridique afin qu’« aucune impunité » ne soit plus tolérée.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/210116/apres-cologne-les-feministes-se-divisent-sur-l-interpretation-des-agressio

    • Un petit hors pistes. De par mon expérience personnelle, tous les « migrants » venant du Maghreb, Égypte compris et que j’ai rencontrés, sont des gens qui vivent en Europe depuis le début de leur adolescence, mineurs isolés pour une partie, « illégaux » pour tous, et ayant l’expérience de la violence et du racisme institutionnels pour la quasi totalité. Donc des personnes qui sont ballotées de France en Italie, d’Italie en Grèce, de Greèce en... De boulots de merde en boulots de merde, travail au noir, précarité. Une vie d’expulsion.
      Je peux voir Cologne comme conséquence du traitement de l’immigration et des personnes immigrées en France et en Europe et les agressions commises par des personnes qui sont tout a fait au fait de la « culture » occidentale pars qu’ils la pratiquent depuis une quinzaine d’années pour la plupart.
      Dans les centres se sont aussi les gens qui posent le plus de problème par la consommation de drogues et d’alcool, sans compter les problèmes psy d’une vie marginalisée.
      Quand je parle d’expérience personnelle c’est dire que ce que j’ai vu n’est peut être représentatif de rien.

    • No alla violenza sulle donne da chiunque essa provenga...

      “No” è il testo, tutto il testo, di quella che credo sia la poesia più breve in lingua italiana mai scritta (il poeta Franco Fortini dedicò l’epigramma al non amico Carlo Bo). Un analogo “No”, assoluto e senza appello, va agli intollerabili atti di sopraffazione che si sono prodotti a Capodanno a Colonia: una notte buia, quella che ha aperto il 2016, dove si è spenta per un momento troppo lungo la bellezza che è intima sorella della poesia e di ogni essere umano.

      http://www.areaonline.ch/No-alla-violenza-sulle-donne-da-chiunque-essa-provenga-128a4000

    • Stretched to the Limit: Has the German State Lost Control?

      After the violent excesses in Cologne on New Year’s Eve, German government failures have come to light, with many asking if the country is still safe. Police and the justice system have been stretched to their limits. New laws won’t fix the problem, but extra personnel could.

      A good place to start, particularly given the dark events in Cologne, is with the police. How is it possible that the square in front of the train station could morph into a zone of lawlessness? Why was the state not present on that New Year’s Eve night? Was there a lack of police? Where they overwhelmed by the mob?

      The consequences of not being able to deport have become apparent in places like Cologne. Or in the state of Saxony. An Interior Ministry report from the end of 2015 notes that a quarter of all foreigners suspected of committing crimes in the state were Tunisians, despite the fact that they comprise only 4 percent of all immigrants in the state. So far, authorities haven only succeeded in deporting very few. After months of pressure, the Tunisian Embassy recently sent the German government a list of 170 nationals the country would possibly be willing to take back — a token gesture of goodwill.


      http://www.spiegel.de/international/germany/germans-ask-if-country-is-still-safe-after-cologne-attacks-a-1073165.html

    • Cologne : la ligne de crête… vraiment ?

      Le sujet est révoltant, cauchemardesque et fait couler beaucoup d’encre. Entre médiatisation tardive, faillite des forces de l’ordre, prises de position déplacées de certaines autorités (maire de Cologne, Bernard Cazeneuve), diffusion d’informations non vérifiées (vidéo de la place Tahrir), récupération par les milieux anti-migration et enquête qui avance lentement, les évènements qui ont eu lieu le soir de Nouvel An à Cologne cumulent toutes les difficultés d’analyse.

      http://www.hebdo.ch/les-blogs/amarelle-cesla-le-dessous-des-cartes/cologne-la-ligne-de-cr%C3%AAte%E2%80%A6-vraiment

    • An interview with four Syrian refugees in Germany: “Sexually harassing women is completely unacceptable.”

      BY FRIDA THURM AND CHRISTIAN BANGELThey are Muslim men, and they want to stay in Germany. We spoke with four Syrian refugees about good women, bad men and getting used to a new culture’s rules.

      https://espminetwork.files.wordpress.com/2016/02/mohammad-f-links-ammar-b-und-sein-bruder-mohammad-b-re
      http://espminetwork.com/2016/02/01/an-interview-with-four-syrian-refugees-in-germany-sexually-harassing-w

    • Encore??!!??
      German police say major newspaper’s story about a rampaging Arab ‘sex mob’ was wrong

      On Feb. 6, Germany’s most-read newspaper reported that dozens of Arab men, presumed to be refugees, had rampaged through the city of Frankfurt on New Year’s Eve. The men were said to have sexually assaulted women as they went through the streets; the newspaper dubbed them the Fressgass “sex mob,” referring to an upmarket shopping street in the city.

      Bild’s report sparked widespread concern in Germany. The nation has taken in millions of migrants over the past few years, and there had been reports of a similar incidents in Cologne and other cities the previous New Year’s Eve.

      But police investigating the crime now say that the allegations included in the article are “without foundation.”

      https://www.washingtonpost.com/news/worldviews/wp/2017/02/14/german-police-say-major-newspapers-story-about-a-rampaging-arab-sex-

    • La #décolonisation et l’#arabe_sexualisé

      L’affaire des viols de Cologne le jour de l’an 2016 et la façon dont les migrants et plus largement les musulmans ont été visés en tant que prédateurs/agresseurs sexuels du fait d’une culture réputé profondément différente et sexiste – différente parce que sexiste, sexiste parce que différente[1] – est un nouvel épisode qui croise les questions de #migrations et de #sexualité, de sexisme et de #racisme.

      http://www.contretemps.eu/decolonisation-sexualisation-larabe
      #sexisme

    • J’aimerais juste un jour que cette longue veille puisse me servir à écrire quelque chose d’intelligent, mais je ne sais pas si j’y arriverai un jour... mais qui sait, peut-être quelqu’un d’autre, peut-être même toi, @mad_meg ? Cela aurait au moins servi à quelque chose...

  • Véronique Nahoum Grappe, chercheure en sciences sociales à l’EHESS, fait cette conférence sur l’analyse anthropologique de la #minceur et plus globalement du corps des #femmes. C’est passionnant et très clair ! Elle évoque aussi bien les siècles derniers que le rapport au #corps dans notre société, les différences sociales entre hommes et femmes de ce point de vue, le dernier Mad Max, les corsets etc etc À écouter pour quiconque s’intéresse à la question
    Le point de vue de l’#anthropologie sur le rêve de minceur contemporain / INSTITUT FRANCAIS DE LA MODE
    http://plus.franceculture.fr/partenaires/institut-francais-de-la-mode/le-point-de-vue-de-l-anthropologie-sur-le-reve-de-minceur

    #féminisme #domination #genre #sexisme #oppression #anorexie #alimentation #vêtement #mode

    • Quel est le rapport entre le zéro risque nucléaire et la distribution d’iode ? Distribuer de l’iode amènera le risque nucléaire à zéro ? Les journalistes ont-ils branché leurs deux neurones avant d’écrire ça ?
      Ensuite, sachez chers amis, que la teinture d’iode fait le même effet, qu’il faut n’en prendre que quelques gouttes, qu’il faut faire super gaffe pour les enfants, un goutte est le maximum, qu’au-dessus de 40 ans il faut éviter.
      Enfin qu’il ne faudrait le prendre qu’une fois, quelques minutes avant que le nuage d’iode radioactif ne passe dans votre système respiratoire.
      Et à part ça, les centaines d’autres produits radioactifs qui vont vous contaminer, extérieurement et intérieurement, et bien vous les gardez (élimination de la moitié après la période biologique).
      Bienvenue au XXe siècle, en France, grâce au Corps des Mines et à la CGT.
      PS : voir mes livres, malheureusement toujours d’actualité.
      #nucleaire #cgt #Giscard #CorpsDesMines #ToutNucleaireUneExceptionFrançaise