• #Femmes lascives et muettes dans le regard des #orientalistes
    http://information.tv5monde.com/terriennes/femmes-lascives-et-muettes-dans-le-regard-des-orientalistes-16

    Offertes, patientes, immobiles, elles semblent attendre le claquement de doigt de l’#homme et #maître. Alors que les Européens, Français en tête, colonisaient le #Maghreb et le #Moyen_Orient, les terres ainsi conquises, #fantasmes et lumières méditerranéennes réunies, attiraient peintres et écrivains

    #Orientalisme #peintres #peinture #corps_des_femmes #colonisation

  • http://www.bookreviews.org/pdf/9058_9989.pdf

    Abject Bodies in the Gospel of Mark at once challenges, entertains, surprises, and confounds. On its surface this book advances sustained, coherent interpretations of several neglected characters from Mark’s passion narrative, and of Jesus as well, that attend to gender, exclusion, and debasement. Ordinarily, one reviews such a book by rehearsing its arguments and assessing their merits. But this book is different, and it invites a distinctive sort of review. Heavily influenced by Judith Butler and her work on gender, embodiment, and performance, this project is best assessed as a performance in its own right: What does it look like when one reads Mark’s passion narrative from a specific history and identity and from a specific theoretical perspective? Villalobos Mendoza does advance arguments, highly textured ones, but the value of his study lies closer to the possibilities it opens than to the persuasiveness of its logic.

    #évangile #corps #genre

  • Ce que vous ne savez sans doute pas sur Leonard Nimoy - Le ticket de Metro d’Ovidie
    http://www.metronews.fr/blog/ovidie/2015/02/28/ce-que-vous-ne-savez-sans-doute-pas-sur-leonard-nimoy

    Si Spock était un personnage froid, Nimoy était en revanche on ne peut plus humain. C’est son attrait pour la diversité des corps féminins ainsi qu’une réflexion autour des normes sociales de beauté qui l’a amené à développer The Full Body Project, une série de photographies mettant en scène des modèles repérées dans le spectacle burlesque « Fat Bottom Revue » (littéralement « la revue des grosses fesses »).

    #femmes #beauté

  • Souvenir effacé de l’enfance politique, #Noémi_Lefebvre
    http://blogs.mediapart.fr/blog/noemi-lefebvre/040215/souvenir-efface-de-lenfance-politique

    Souvenir effacé de l’enfance politique

    Parfois, la nuit, en effet, j’allais me servir un petit repas de frigo. Ce qu’il y a. Du fromage de vache ou de la tarte aux pommes.

    Ma mère fait des tartes aux pommes avec des pommes de France. 

    Elle coupe les pommes de France en quartiers comme des petites provinces qu’elle dispose en fleur sur de la pâte industrielle en rouleau plastifié.

    Je me demande si ma mère descend de la tradition ou de la société de consommation.

    Elle achète en fonction des pulsions et des propositions.

    Elle voit un produit, elle a une pulsion, elle achète le produit. 

    Ma mère est victime du #capitalisme_pulsionnel et ne lutte pas contre son devenir barbare.

    Elle est hyperindustrielle, c’est à dire qu’elle vit dans la société de contrôle et voit une part toujours plus grande de ses comportements pris en charge par le système techno-économique, en sorte qu’elle se trouve de plus en plus dépossédée d’initiatives et de responsablités.

    Ma mère elle a le coup, elle fait comme ça. Elle achète des rouleaux techno-industriels, elle pose les pommes en fleur, elle fout le tout au four, ça fait une tarte aux pommes.

    Parfois elle fait pareil avec des poires. Ou des poireaux, c’est pire.

    Ma mère aime bien que je mange du #vert, elle s’est mise au vert et je dois manger du vert, de la salade ou des poireaux ou des pois mange-tout ou des haricots verts, tout ce qui est vert, elle dit cette vérité que manger du vert c’est la santé.

    Dans la cuisine de ma mère je repensais à toutes ces choses vraies que ma mère profère, le vert c’est la santé, il faut se laver pour être propre, mieux vaut être heureux que malheureux, ce genre de choses vraies, vous voyez.

    Je me disais il y a ça dans la tête de ma mère. 

    Et un jour ce sera moi.

    Un jour toutes ces choses vraies de ma mère seront mes choses vraies.

    Quand je serai vieille comme ma mère, moi aussi je dirai des choses vraies.

     - Qu’est-ce que tu fais Martine ? Ma mère dort des yeux mais elle bouge de la bouche. - Rien Man. - Tu manges ? A cette heure là ?

    Elle voudrait que je mange en fonction des repas, et pas comme je veux car je ne suis pas chez moi.

    Ma mère gère ce que j’ingère. Elle a cette fonction nutritive ancestrale qu’elle a commencée avant même que je naisse, qu’elle a dû interrompre quand je suis partie pour vivre sans ma mère, et qu’elle a reprise quand je suis revenue.

    Quand je suis arrivée j’avais pas faim du tout mais ma mère a voulu que je mange, tout ça pour me nourrir.

    Ma mère m’a nourrie et après j’ai eu faim.

    Il faut manger pour vivre, c’est ce que dit ma mère, et elle m’a fait manger comme elle avait fait manger mon père, en faisant des plats.

    Naguère elle servit des plats à mon père. Mon père devait manger pour vivre, alors il mangeait tous les plats de ma mère. Quand il est revenu d’Algérie il a dû vivre et il avait besoin de ma mère pour manger tous ces plats comme ils avaient prévu.

    Sans les plats de ma mère qu’est-ce qu’il aurait mangé. Il ne savait faire que des œufs brouillés. Et ouvrir des boîtes.

    En #Algérie il cuisinait des boîtes. Des fayots, des petits pois. Après, grâce à ma mère, il a mangé des plats. Les plats de ma mère sont entièrement dirigés vers quelqu’un comme mon père qui doit manger pour vivre.

    Ce qui fait plaisir à ma mère, c’est faire des plats pour quelqu’un sans avoir à manger, comme ça elle n’a pas de #corps.

    Elle sacrifie son corps en mettant toute son âme dans des plats pour quelqu’un.

    Un texte qui n’est pas là :

    #livre #enfance_politique

    La seule issue c’est de s’en sortir - L’état des sentiments à l’âge adulte, Noémi Lefebvre, lecture, extraits
    http://seenthis.net/messages/127854

  • Bioéconomie : stade ultime du capitalisme - Les Inrocks
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/112118452522

    Pour la sociologue Céline Lafontaine, auteure du #corps-marché, la bioéconomie est un mode de production qui touche tous les secteurs économiques et qui prend les processus vitaux pour les transformer et leur conférer une nouvelle productivité, explique-t-elle dans une interview pour Les Inrocks. Elle souligne notamment que le modèle du don a fait long feu : la relation marchande est en train de tout emporter sur son chemin. Céline Lafontaine parle même de cannibalisme technoscientifique où le corps des plus pauvres et des plus jeunes nourrit celui des autres. "Selon la thèse du philosophe Giorgio Agamben, il y a une distinction entre la vie nue, purement biologique, zoe, et bios, la vie sociale, politique. Dans l’époque contemporaine, il y a ce renversement car les processus biologiques (...)

    #bodyware #économie

  • Que disent de nous « les affaires » Dominique Strauss-Kahn ? - Crêpe Georgette
    http://www.crepegeorgette.com/2015/02/24/dominique-strauss-kahn

    Là encore il semble que n’est considérée comme violence sexuelle qu’un acte extrêmement violent, ayant causé des blessures sur la victime. En bref on en est à voir le viol comme il était vu sous l’ancien-égime ou les victimes devaient prouver par leurs blessures qu’elles avaient bien été violées. Là encore le physique de Banon a été abondamment commenté sur les réseaux sociaux ; elle était trop jolie entendait-on, ce qui lui conférait une part de responsabilité. Certaines photos ont circulé afin de prouver à quel point elle était une femme légère. On était donc face à un nouvel élément pour nous permettre de comprendre ce que doit être une victime de violences sexuelles pour l’opinion publique française ; ne pas être trop jolie et avoir une vie passée dans un couvent quelconque.

    #culture_du_viol

    • Dommage que le parallèle prostituée/femme mariée/concubine soit pas évoqué alors que ce sont les cadres « contractuels » banals ou exceptionnels où le consentement est présupposé. L’affaire DSK au Carlton a été commenté sous l’angle de la prostitution et du proxénétisme alors que :

      on est face à ce genre de témoignages : "(...)Pendant notre rapport, j’ai senti que DSK tentait de me sodomiser. Je lui ai alors dit de ne pas continuer(...). E. [une autre prostituée, ndlr] est même intervenue en disant d’arrêter (...) puis David Roquet m’a tenue sur le lit pour que la sodomie puisse se réaliser alors que je ne voulais pas. (...) (c’est ce témoignage qui avait fait l’objet d’une plainte pour viol en réunion ; la plainte a été classée quand la plaignante a retiré sa plainte. Elle a ensuite dit avoir subi des pressions et eu peur). Ce témoignage est un témoignage de viol ; il n’y a pas de témoignage plus clair, il n’y a pas de zone grise, il n’y a pas de doute.

    • @colporteur
      Je ne comprend pas ta remarque. Un cadre « contractuel » comme tu dit n’est absolument pas une garantie de consentement présupposé. Le viol conjugale est reconnu par la loi certes depuis peu et n’est que très peu réprimé et très mal compris par les gentes mais le mariage ou pacs ou concubinage ne permettent pas de garantir qu’il n’y a pas de viol. Les conjoints sont d’ailleurs très bien représenté dans les études de victimologie en tant qu’agresseurs.

    • @mad_meg, ben oui. Peut-être aurais-je du écrire « présupposé à tort » ou présupposé pour éviter tout doute, mais ça me paraissait clair.
      Du coup, je prolonge, au risque de donner encore lieu à malentendus et incompréhensions...

      Ce qui a tenu lieu de débat public lors du procès Carlton était envahi par les bons sentiments de la politique morale où il s’agissait pour partie de plaindre vertueusement les putes (tout en psychologisant pour « comprendre » le plaisir de la libre prédation du dominant libre) sans admettre que le « droit des femmes mariées » (aussi peu appliqué soit-il) puisse aussi s’appliquer à elles comme cette affaire y invitait pourtant.

      On se donne, on se vend, dit aisément la langue, et il y a bien des limites à poser à ces appropriations. Synthèse subjective pas si ancienne, le bel énoncé formulé par le mouvement des femmes, « mon corps m’appartient » porte une (des) singularité(s) tout en résonnant universellement à l’occasion de maints écarts, de phénomènes multiples.
      Je l’entends pour ma part -et cette fois comme un terrible hurlement implicite, non dit et qui condamne nos sociétés - lorsque, comme il y a une semaine, un allocataire du RSA s’immole par le feu dans les locaux d’une asso d’insertion.
      http://seenthis.net/messages/343459

      #violence #corps #dépossession

    • Bah si tu met « présupposé » sans mettre « a tord » Ca change toute la signification ta phrase. Aussi pour les viols dits conjugaux, ils sont très peu pris en compte par la justice, comme le sont les viols d’une manière general (10% des viols sont l’objet d’une plainte, 4% des plaintes sont suivie d’une condamnations en France). Le fait d’être marié, ou mere ou jeune, ou vieille, ou belle ou laide, ou riche ou pauvre (ou meme homme ou femme ou enfant ou adulte) comme l’explique méthodiquement Valérie, fait que de toute façon en matière de viol c’est la victime la première coupable pour l’opinion publique. Je ne comprend toujours pas ce que le mariage ou le concubinage changerait a l’affaire.
      Ce qui me semble important dans ce texte de Valerie c’est que
      – dans l’abstrait la plus part des gens trouvent le viol tres tres mal et sont près a réactivé la peine de mort, les mutilations physique et j’en passe.
      – dans la réalité la plus part des gens trouvent que la victime ment et que l’agresseur était dans son bon droit- c’était sa femme, elle avait signé - sa pute, il avait payé - sa pote, elle l’avait allumé - sa femme de ménage, elle ment par avidité - son ex, elle ment par vengeance - sa nièce, elle ment pour faire son interessant - son neveux, il ment pour faire comme sa sœur - sa voisine, elle n’avais qu’à pas le laisser entrer chez elle....

    • Merci @mad_meg de le résumer mais j’ai lu l’article. J’évoquais ce qui n’y figurait pas. Parler de présupposé implique la possibilité voire la nécessité d’une mise en cause, tout comme dans le cas de la notion même de contrat, ses us, ses abus. Que tu trouves ça superflu, libre à toi, en revanche merci d’essayer de ne pas m’attribuer je ne sais quelle position.

    • Je ne t’attribu rien je ne comprend toujours pas ce que tu veux dire. Tu oublie des mots et j’aurais du deviner lesquels et malgrés tes précisions je ne comprend toujours pas ce que tu veux dire. Bon je voie que ca t’énerve j’abandonne
      bonne journée

  • L’éternelle #retouche des #photos du #corps féminin

    Une femme à moitié nue sur une plage : voilà ce que représente la première #photographie retouchée avec le logiciel #Photoshop. Une quinzaine d’années plus tôt, c’était le portrait de Lenna, une playmate suédoise, qui avait servi de fichier de travail à des chercheurs en imagerie numérique voulant compresser au mieux des photos scannées.


    http://www.berealcampaign.co.uk
    #femmes

    Why the Response to That Unretouched #Cindy_Crawford Photo Matters

    The leaked image wasn’t part of a campaign, but its celebration on social media speaks volumes about the need for more body-positive role models.

    http://www.takepart.com/article/2015/02/13/un-retouched-cindy-crawford-photo-might-be-inspiring-it-wasnt-intentional?
    cc @albertocampiphoto

    Le site de la campagne #bereal:
    http://www.berealcampaign.co.uk/home

  • L’éternelle retouche des photos du corps féminin
    http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2015/02/21/l-eternelle-retouche-des-photos-du-corps-feminin_4581067_3236.html

    Une femme à moitié nue sur une plage : voilà ce que représente la première photographie retouchée avec le logiciel Photoshop. Une quinzaine d’année plus tôt, c’était le portrait de Lenna, une playmate suédoise, qui avait servi de fichier de travail à des chercheurs en imagerie numérique cherchant à compresser au mieux des photos scannées.

    En 2015, alors que le fameux logiciel de retouche d’image Photoshop fête ses vingt-cinq ans, de nombreuses images de femmes célèbres « au naturel » sont massivement diffusées sur Internet. Il y a peu, une photographie du mannequin Cindy Crawford, prise initialement en décembre 2013 pour l’édition mexicaine de Marie Claire, et publiée sans retouche le 16 février sur Twitter, a suscité un grand enthousiasme.

    #femmes #corps #beauté #retouches

    • #légende_numérique
      Photoshop est un logiciel qui n’est pas si vieux, même si il s’est imposé commercialement un peu partout. Bien d’autres systèmes graphiques numériques existaient avant, avec des images comme les premières couvertures de géo en 1979 pour faire du paysage exotique.
      L’Histoire s’écrit toujours au présent, avec les fantasmes (publicitaires et commerciaux) de ceux qui la racontent, le #corps_des_femmes fait vendre.

  • Et votre #placenta, vous le voulez comment ? Cru ou en gélules ? - Yahoo Actualités France
    https://fr.news.yahoo.com/placenta-voulez-cru-g%C3%A9lules-135024630.html

    Des études du début du XXe siècle, une autre dans les années 1950 ont mis en avant les bénéfices de l’ingestion du placenta sur la production et la qualité du lait maternel mais leurs protocoles n’étaient pas assez rigoureux, fait-il valoir.

    Il souligne également la haute teneur en fer du placenta préparé qui peut s’avérer être une arme importante contre la fatigue et la dépression post-natale.

    De fait, de nombreux témoignages portent aux nues cette pratique, avance-t-il. Selon un sondage qu’il a réalisé en 2013, 98% des 189 femmes interrogées, des Américaines mariées, blanches et éduquées, ont jugé l’expérience « positive ».

    Le psychologue Mark Kristal de l’université de Buffalo (nord-est), explique-t-il, en a également démontré les vertus antidouleur chez la souris, à l’instar de nombreux mammifères qui le consomment juste après la naissance de leurs petits.

    Daniel Benyshek publiera cet été ce qu’il affirme être la première véritable étude scientifique, réalisée auprès de trente femmes.

    On appréciera la précision (les autres sont des barbares sans moralité)

    des Américaines mariées, blanches et éduquées

    #placentophagie @touti

  • La liberté toute nue ? par Françoise-Marie Santucci - Elle
    http://www.elle.fr/Societe/Edito/La-liberte-toute-nue-par-Francoise-Marie-Santucci-2897742

    Alors que pendant 12 ans, sous la direction de Valérie Toranian (compagne de Franz-Olivier Giesbert), le magazine « Elle » a mené campagne contre le voile, cette semaine, sa nouvelle directrice (depuis septembre), Françoise-Marie Santucci (venue de « Libération »), affirme que les femmes doivent « disposer de leur corps, de ce qu’elles mettent dessus ou pas, string ou manteau, comme bon leur semble » (sans jamais écrire le mot « voile » cependant).

    « Paris est le seul endroit de la planète où les femmes ne se sentent pas coupables », a fort joliment déclaré l’actrice iranienne Golshifteh Farahani dans le magazine « Egoïste », dont elle vient de faire la retentissante couverture entièrement nue. Mais a-t-elle raison ? N’a-t-elle pas, pour Paris, les yeux de Chimène d’une exilée qui y a trouvé refuge, et qui continue d’y chérir le souvenir d’une avant-garde libertaire ayant électrisé la planète au XXe siècle – des salons à l’existentialisme ou de Mai 68 au Palace, la liste des mythologies est longue…

    En admettant que les femmes ne se sentent pas coupables à Paris ni en France, leur rapport à la nudité a cependant profondément changé. Un sondage l’avait déjà montré, nous le constatons chaque jour un peu plus : une bonne partie des jeunes femmes, en 2015, considèrent que le topless n’est guère désirable. Elles estiment aussi que s’habiller mini n’a plus forcément valeur d’émancipation. Et si le combat de nos aînées pour le droit à se dévêtir avait, comme écho contemporain, celui de se cacher ?

    #femmes #corps #presse_féminine #voile

  • Tentative d’immolation par le feu d’un RSAste

    #Charleville-Mézières : un homme tente de s’immoler avenue Forest - France 3 Champagne-Ardenne
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/champagne-ardenne/2015/02/18/charleville-mezieres-un-homme-tente-de-s-immoler-avenue

    Le drame s’est joué ce mercredi en fin de matinée, au centre d’affaire de l’avenue Forest.

    La victime, âgée de 30 ans, était venu faire examiner son dossier de #RSA selon les premières informations en notre possession. Grièvement blessé suite à son geste, la victime est âgée de 30 ans.  

    Un autre homme a été brûlé aux pieds en tentant de porter secours à la victime. Une employée du centre est également choquée.

    Rectificatif de 15h40

    La victime, âgée de 47 ans, sortait d’un rendez-vous avec la structure carolo du CREF, une association spécialisée dans la réinsertion. Il s’est immolé vers 11h45, il est grièvement brûlé.

    19h51

    Mercredi soir, vu la gravité des blessures de la victime, un transfert était envisagé vers une unité spécialisée dans le traitement des grands brûlés. Les autorités (Préfecture, parquet, police) n’ont pas donné de précisions sur les motivations de ce geste désespéré. Elles ont décliné toutes les demandes d’interviews formalisées par la rédaction de France 3 Champagne-Ardenne dans l’après-midi du drame.

    #insertion #immolation_par_le_feu #conseil_général #Ardennes

    • Pour mémoire :

      L’homme qui s’est immolé à la #CAF de Mantes-la-Jolie le 8 août 2012 est mort (avec du #Marisol_Touraine dedans...)
      http://forum.anarchiste-revolutionnaire.org/viewtopic.php?f=65&t=6275

      13 février 2013, Djamal Chaar s’immole par le feu devant #Pôle_emploi. Pour M. #Sapin, futur ministre des finances, « les règles ont été appliquées avec l’humanité qui convient ».

      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6559

    • Nulle nouvelle de cet allocataire aujourd’hui. Les officiels, mairie, conseil général, préfecture, police, hôpital, ministre(s) se taisent. Et, sauf erreur de ma part, la presse en fait autant. A-t-on affaire à un célibataire isolé ? pas d’écho public d’un éventuel entourage.
      On l’avait vu (marginalement...) pour les propos de Sapin sur la mort de Djamal Chaar, et on l’a constaté plus nettement encore avec les déclarations de Macron hier, ce que disent les « responsables » peut donner matière à #scandalisation. Dans ce cas, on ne nous offre pas une vacuole de silence, on ne nous inflige pas non plus (pas encore ?) une com’ autosatisfaite ; #omerta.

    • La recherche d’emploi désespère, dixit le maire UMP de Charleville_Mézières, Boris Ravignon, Vice-Président du Conseil Général, Inspecteur des Finances (hier au #JT local)
      http://france3-regions.francetvinfo.fr/champagne-ardenne/2015/02/18/charleville-mezieres-un-homme-tente-de-s-immoler-avenue

      « ... le cheminement ... qui a pu l’amener à cet acte tragique, on a aujourd’hui peu de choses encore, bien sûr, on est en droit de supposer que ce qui s’est passé avait un lien avec la galère, la galère qui peut être la sienne dans une #recherche_d'emploi, (...) ici dans les Ardennes particulièrement, nous sommes touchés par le chômage, beaucoup de gens que je côtois régulièrement cherchent et parfois se désespèrent... »

      Titraille de L’Union (...) État stationnaire pour le grand brûlé de Charleville-Mézières
      http://www.lunion.com/399671/article/2015-02-19/etat-stationnaire-pour-le-grand-brule-de-charleville-mezieres

      ...transféré vers un centre hospitalier de l’Est de la France qui traite les grands brûlés. L’enquête de #police, toujours en cours n’a pas permis de déterminer les motivations exactes du désespéré. Pour comprendre ce geste, la police devra #entendre la victime dès que son état le permettra.

      #désespoir

    • Brûle
      http://le-salaire-de-la-peur.blogspot.fr/2012/08/brule.html

      Le 13 août 2012, un homme de 51 ans est mort des suites de ses blessures, après s’être immolé par le feu à la Caisse d’Allocations Familiales de Mantes-la-Jolie cinq jours plus tôt. Les journaux disaient que ses jours n’étaient pas en danger, ça ne fait qu’une erreur d’appréciation de plus.

      Il ne touchait plus son RSA depuis quatre mois. On insiste beaucoup sur le fait que c’était une suspension et pas une fin de droit, comme si le résultat était différent, comme si ça ne voulait pas dire que tu devais te démerder sans les 400€ et quelques qui te permettaient de ne pas couler totalement. Suspendu parce qu’il manquait des papiers.

      #5_jours_à_mourir

    • La phrase qui a enflammé Charleville-Mézières, Paris-Match
      http://www.parismatch.com/Culture/Medias/La-phrase-qui-a-enflamme-Charleville-Mezieres-France-3-PBLV-715608

      Il aura suffit d’une phrase dans l’épisode du 12 février de « #Plus_belle_la_vie » pour faire se soulever les habitants de la ville de Charleville-Mézières. Dans la série, alors qu’il était question de l’annulation d’une sortie scolaire sur la terre natale de Rimbaud, Coralie, enseignante, dit à sa collègue : « Mais c’est tes élèves qui vont être contents. Les traîner à Charleville-Mézières en plein hiver, c’est de la maltraitance ! ».

      Il n’en fallait pas plus pour échauffer le maire de la ville, Boris Ravignon qui a déploré samedi sur sa page Facebook cette partie du scénario. « Cette dernière réplique m’a plongé dans un abîme de perplexité. J’ai d’abord pensé que, ce feuilleton prenant pour décor principal la ville de Marseille, il s’agissait d’une aimable galéjade, d’un ironique mais amical clin d’œil. Et puis, après quelques rapides recherches, j’ai constaté que les scénaristes de "Plus belle la vie" était coutumiers du fait : ce n’est pas la première fois que les Ardennes y sont présentées comme une terre de relégation, tout juste bonne à accueillir des fonctionnaires mutés pour motif #disciplinaire », a-t-il écrit.

      Mais la polémique ne s’arrête pas là. Une campagne de réhabilitation est lancée sur Twitter, avec le hashtag « #plusbellelaviLLeCharleville ». « Réagissez en publiant par exemple des photos ou vidéos montrant la beauté de nos Ardennes, y compris l’hiver », demande le maire UMP. Les habitants se sont prêtés au jeu. Au total, plus d’une cinquantaine de tweets montrent les beautés de la commune.

      Il faut donc réhabiliter l’image de la ville... Une semaine après, aucune nouvelle, on doit supposer que l’immolé est toujours #entre_la_vie_et_la_mort.

      notes :

      . Synthèse subjective pas si ancienne, le bel énoncé formulé par le mouvement des femmes, « mon corps m’appartient » porte une (des) singularité(s) tout en résonnant universellement à l’occasion de maints écarts, de phénomènes multiples. Le corps, c’est ce dont les dépossédés peuvent reprendre possession, jusque dans l’#auto-destruction.
      Cet énoncé, je l’entends pour ma part -et cette fois comme un terrible hurlement implicite, non dit et qui condamne nos sociétés - lorsque, comme il y a une semaine, un allocataire du RSA s’immole par le feu dans les locaux d’une asso d’insertion.

      . Quand le CER me serre et m’asservit sans qu’il me serve : Insertion, l’unilatéral « #contrat_d’engagement_réciproque » du RSA
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5007

      #barbarie #technocratie #dépossession #corps

    • A l’été 1928, dans le n°1 de la revue Le Grand Jeu, animée notamment par Roger Gilbert-Lecomte, René Daumal, Roger Vailland, sous le titre « Tentation des volts », Marianne Lams écrivait :

      En avril 1922, un ingénieur visitait les ateliers de l’usine électrique de la Thomson-Houston. Il était accompagné d’un mécanicien qui semblait être le guide le plus sûr, car vingt années de servide dans cette usine avaient contraint son corps et son esprit à une attention sans cesse en éveil. Or, en passant près d’une barre de haute tension, ce mécanicien signala le danger qu’il y avait à s’en approcher et soudain l’étreignit de sa main.

      Flammes, colonne de fumée, corps carbonisé.

      L’enquête a révélé que ce mécanicien n’avait aucun motif de se suicider et était ce qu’on appelle un homme parfaitement normal. Mais j’imagine cette lutte éminemment tragique de vingt années contre la tentation des volts et son échec soudain.
      Qui ne s’est souvent senti infiniment tenté de se précipiter sous la rame de métro qui arrive. mais on imagine les convulsions du corps écrasé et les souffrances d’une demi-mort. Tandis que l’on sait qu’après une décharge de milliers de volts, il ne restera plus qu’un peu de fumée, et une mauvaise odeur, comme après la disparition du diable.

      On a alors une vision lumineuse de son pouvoir sur sa propre vie, sur la vie peut-être, dont à cet instant on croit être le centre. On veut l’éprouver Maître absolu de sa vie, on veut user du droit suprême, du droit de mort, pour être convaincu de sa propre toute puissance. On voudrait enfin en être sûr ; on atteint le stade du trouble extrême : la certitude du doute.
      L’aveuglante clarté dont en cet instant brille notre vie, fait surgir en nous l’idée d’une mort nécessaire, universelle, et nous nous laissons entraîner par le rythme des mondes agonisants que nous croyons percevoir. Nous mourons de leur mort que nous conservons avec une saisissante acuité. Nous oublions notre individualité qui nous enchaîne à ce monde en nous opposant à lui. Nous vibrons de sa vie ; nous sommes lui ; nous fermons les yeux.

      Citation piquée là : Totalement inconcevable (1)
      http://quadruppani.blogspot.fr/2015/03/totalement-inconcevable-1.html

  • Rennes. Sa femme accouche, il s’enfuit avec le placenta !
    http://kiosque.leditiondusoir.fr/data/417/reader/reader.html#preferred/1/package/417/pub/418/page/4

    @odilon tu as effacé ton message, je me permets de le remettre, parce que je trouve cela intéressant.

    L’article 16-1-1 du Code civil dit que le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l’objet d’un droit patrimonial. En clair, dans le cas du placenta d’une femme, qu’elle n’en est pas plus propriétaire après l’accouchement. Ce qui est valable en milieu hospitalier mais aussi dans la sphère privée. Les textes précisent que le placenta, toujours après l’accouchement, doit être détruit comme tout déchet d’activité de soins ou peut être utilisé à des fins scientifiques si la femme accouchée ne s’y est pas opposée, après avoir été préalablement informée des finalités de l’utilisation.

    En fait, l’article du Code civil n’est pas le 16-1-1 mais le 16-1 !
    http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=5AA7EE83F1FB8437D0655BB61185E5CA.tpd

    Encore un morceau du #corps_des_femmes pour lequel la médecine ne demande jamais de consentement pour en disposer, les finalités sont pourtant diverses. Le journaliste veut y voir une nouvelle tendance cannibale venue des USA, « manger son placenta » mais son investigation s’arrête à ses fantasmes.
    En fait, certaines pratiques ancestrales se heurtent à une médecine occidentale mortifère nourrie d’hygiène et de propriété qui parle du placenta comme d’un déchet. C’est pourtant un organe assez extraordinaire pour qu’il ne finisse pas dans une poubelle. Et c’est nier des représentations culturelles symboliques essentielles que d’empêcher les parents de récupérer le placenta et le cordon ombilical pour l’utiliser comme ils le souhaitent.

    Enterrer le placenta ; l’évolution d’un rite de naissance en Polynésie française par Bruno Saura
    http://www.lehman.cuny.edu/ile.en.ile/pacifique/saura_placenta.html

    En langue tahitienne, l’étymologie du terme désignant le placenta, pu-fenua n’est d’ailleurs pas anodine puisqu’il signifie « centre/noyau (de) terre » ; comme si ce « noyau de terre », cœur nourricier de l’enfant était, par définition, une parcelle de terre, appelée à intégrer ou à « réintégrer » la terre.

    … la signification paraît toujours être celle d’un rattachement de l’enfant, par le biais d’un arbre ou d’une maison, à sa terre (fenua) d’origine, à une propriété familiale, ancestrale [11] ; ou bien, dans une acception plus vaste, signifier l’attachement de l’enfant à son île natale (fenua, ici dans le sens de territoire émergé), malgré les voyages qu’il ne manquera pas d’entreprendre.

    EDIT
    Tiens, quand les médias français ’de souche d’arbre de ton placenta’ ne parlent pas de fait divers insolite, Parismatch, 20minutes.fr etc… ne doutent pas de l’aspect cannibale et répugnant de ces parents : « Jeudi dernier, la maternité de Rennes a été le théâtre d’une sordide tentative de vol. »

  • Le marché préfère les minces
    http://www.laviedesidees.fr/Le-marche-prefere-les-minces.html

    En suivant six itinéraires d’insertion professionnelle, José Luis Moreno Pestaña met en évidence la manière indirecte dont des pratiques alimentaires contraignantes voire dangereuses peuvent s’imposer aux individus. Si l’obésité est souvent associée à la pauvreté, l’anorexie peut apparaître dans les classes populaires, dans la confrontation avec d’autres classes sociales.

    Essais & débats

    / #alimentation, #marché_du_travail, #classe_ouvrière, #culture_populaire

    #Essais_&_débats

  • Applications de santé (3/3) : et si on devenait sérieux !
    http://www.internetactu.net/2015/02/03/applications-de-sante-33-et-si-on-devenait-serieux

    Kiera Butler pour MotherJones rapportait récemment l’histoire de Julie Hudak, une Américaine qui a téléchargé une application permettant de diagnostiquer les mélanomes. Son mari et sa belle-soeur en étant morts, la jeune mère était particulièrement inquiète des grains de beautés et autres taches sur la peau de ses trois enfants. L’application est assez simple. Il suffit de prendre en photo…

    #économie #bodyware #corps #internet_des_objets #quantifiedself #senior #wearable

  • Normaliser la radicalisation - L’image sociale
    http://imagesociale.fr/1041

    En instituant une véritable police des comportements (déjà esquissée par les lois sur le voile), ce tableau suggère, par son style graphique, la généralisation d’une radicalisation qui ne concerne dans la réalité que quelques dizaines d’individus. En d’autres termes, on voit ici une instance gouvernementale s’inscrire dans le sillage d’une vision extrémiste, et alimenter les fantasmes d’“ennemi intérieur” ou de “choc des civilisations” qu’illustrent les couvertures de magazines de la droite dure. Des conseils aussi génériques peuvent-ils avoir une quelconque efficacité en matière de terrorisme ? On peut en douter. Ils jetteront en revanche le soupçon sur des groupes ou des conduites qui ne présentent aucune forme de dangerosité.

    Moi, forcément, j’ai été frappée par la mise en garde contre les « vêtements qui cachent le corps » pour les filles...

    http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=149#chap05

    La lumière représente, dans notre monde, un déterminant culturel puissant. Nous manifestons une foi profonde et obstinée dans les vertus de l’exposition, au point de nier la violence qu’elle implique. Nous sommes persuadés qu’il est bon d’en montrer le plus possible, que du dévoilement viendra une forme de révélation, de délivrance. Seule la honte paraît pouvoir justifier que l’on veuille garder des choses pour soi. Cette conviction anime les invités de la téléréalité, comme les candidates de Belle toute nue, sur M6. L’émission vise à « réconcilier avec leur corps » des femmes qui se trouvent trop grosses, en les faisant poser ou défiler nues ou en sous-vêtements, leur image géante étant projetée sur un mur à Paris et soumise au jugement des passants. La démarche séduit d’autant plus qu’elle se présente comme une déclaration de guerre à des normes tyranniques. Sous le titre « Nues et fières de l’être ! », le magazine Glamour constate que, au-delà de cette émission, la pratique consistant à se faire photographier nue séduit les jeunes femmes : « De plus en plus de filles comme nous se déshabillent pour une séance photo. Pour une pub, un blog ou un magazine de mode, elles sont prêtes à poser nues sans rougir. » Dans le porno, remarque Stéphane Rose, l’épilation intégrale, mais aussi les positions acrobatiques des acteurs pour que la caméra puisse filmer la pénétration en gros plan répondent à la volonté de « voir plus, voir mieux ». Devant les émissions mettant en scène des opérations de chirurgie esthétique, un chroniqueur télé note l’« acharnement mis à “dégager le visage”, à “donner le goût d’être visible” ». Elle publie un article intitulé « Déplanquez-vous ! », afin d’apprendre à la lectrice à s’habiller de manière à montrer son corps. Et une chirurgienne américaine attribue le succès de son activité au fait que les vêtements ont des coupes de plus en plus ajustées, des tailles de plus en plus basses : « Je suis obligée de faire les abdominoplasties de plus en plus bas. Je leur dis d’apporter un bikini ou un jeans, et on travaille à partir de là. Mais ils sont coupés si bas que n’importe qui serait désavantagé en les portant. Et leurs vêtements de sport : ce ne sont pas des tee-shirts, mais carrément des soutiens-gorge, avec des bas très moulants, et cela les amène dans mon cabinet. » Plusieurs de ses confrères confirment cette observation ; ils notent aussi que la mode de l’épilation intégrale a provoqué une hausse directe du nombre de vaginoplasties.

    Cette obsession de la visibilité tend à donner raison au philosophe Alain Badiou lorsqu’il interprétait en ces termes, dans une tribune, la loi française sur le voile à l’école : « Une fille doit montrer ce qu’elle a à vendre. Elle doit exposer sa marchandise. […] On croyait avoir compris qu’un droit féminin intangible est de ne se déshabiller que devant celui (ou celle) qu’on a choisi(e) pour ce faire. Mais non. Il est impératif d’esquisser le déshabillage à tout instant. Qui garde à couvert ce qu’il met sur le marché n’est pas un marchand loyal. On soutiendra ceci, qui est assez curieux : la loi sur le foulard est une loi capitaliste pure. Elle ordonne que la féminité soit exposée. Autrement dit, que la circulation sous paradigme marchand du corps féminin soit obligatoire. Elle interdit en la matière – et chez les adolescentes, plaque sensible de l’univers subjectif entier – toute réserve. »

    #femmes #corps #voile

  • L’application pour gérer ses relations sociales - Rough Type
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/109282517372

    pplkpr est un bracelet qui mesure vos réactions physiques aux relations que vous rencontrez dans le monde réel comme depuis votre écran (vidéo), rapporte Nicholas Carr sur son blog. Il livre une lecture biométrique de nos interactions et tente de mesurer comment celles-ci affectent notre état émotionnel. Il vous indique en chiffres si les amis avec qui vous échangez dans le monde réel comme sur Facebook, vous rendent heureux ou triste, anxieux ou calme, énervé ou stimulé. Ce qui est vraiment cool avec cette application, ironise Carr, c’est qu’elle ne se contente pas de mesurer, elle incite à l’action, en envoyant des messages aux gens avec qui vous vous sentez bien, en bloquant les messages de vos amis les plus négatifs. Il gère pour vous vos relations. Il suffira bientôt que l’application jette un (...)

    #bodyware #corps #sentiments #fake #art

  • Applications de santé (2/3) : bienvenue dans la jungle !
    http://www.internetactu.net/2015/01/27/applications-de-sante-23-bienvenue-dans-la-jungle

    On trouverait plus de 100 000 applications de santé, de bien-être ou de sport dans les stores d’Apple et Google, rapporte la sociologue australienne Deborah Lupton (blog, @DALupton). Selon Nielsen, 1/3 des Américains utiliserait l’une d’entre elles sur son smartphone. Le problème est que nombre d’applications de “santé” ne sont rien d’autre que des “applications de loisirs”. L’essentiel n’est homologué…

    #bodyware #corps #design #intelligence_des_données #internet_des_objets #wearable

  • Pourquoi certaines équipes sont-elles plus intelligentes que les autres ?
    http://www.internetactu.net/2015/01/23/pourquoi-certaines-equipes-sont-elles-plus-intelligentes-que-les-autre

    Anita Wooley, spécialiste de l’étude des comportements de groupes, Thomas Malone, directeur du Centre pour l’intelligence collective du MIT et le psychologue Christopher Chabris, nous expliquent dans une tribune pour le New York Times ce qui fait la qualité d’un groupe sur un autre. Pour cela, ils convoquent une étude de 2010 menée par Alex Pentland du MIT (cf. “Big…

    #économie_comportementale #bodyware #communauté #coopération #corps #digiwork #dispositifs_créatifs #genre #intelligence_collective #management #Participation #psychologie #travail

    • les équipes avec plus de femmes ont surclassé les équipes avec plus d’hommes. Ce n’est pas la diversité (un nombre égal d’hommes et de femmes) qui comptait, mais le fait qu’il y ait plus de femmes

      #empathie #femmes #parité

      Les ingrédients les plus importants (l’équité de parole, l’empathie, la sur-représentation féminine) sont demeurés les facteurs décisifs (sur tous les autres) indépendamment du mode d’interaction employé. Les meilleures équipes étaient celles qui communiquaient beaucoup, d’une manière équitable et qui possédaient de bonnes compétences en compréhension des émotions des autres. Ce dernier constat a été plutôt une surprise, soulignent les chercheurs. La capacité à comprendre les émotions des autres était aussi importante pour ceux qui devaient lire entre les lignes que pour ceux qui devaient travailler en face à face. “Ce qui rend les équipes plus intelligentes est non seulement la capacité à lire les expressions faciales, qu’une capacité plus générale, connue comme la “théorie de l’esprit”, de savoir examiner et garder trace de ce que les autres pensent, connaissent, croient…”

  • Les #médecins et le rapport aux #corps : #pouvoir, #sexisme et #racisme

    Dans le cadre d’un entretien par courriel autour de l’affaire de la « fresque » de Clermont-Ferrand, une journaliste m’écrit :

    Dans mon intuition, ce rapport [des médecins] au corps facilite une affirmation de sa sexualité de manière plus débridée, avec moins de gêne et de tabou, ce que confirment les entretiens que j’ai eus avec différents médecins, internes, externes... Ce qui explique aussi en partie, outre le sentiment d’impunité que vous soulignez, comment on se retrouve avec des fresques porno dans les salles de garde. Or mon interrogation porte sur le lien entre cette sexualité plus débridée et le sexisme présent à l’hôpital. Il n’y a pas de lien logique entre les deux mais cela facilite peut-être un certain sexisme très sexualisé (blagues grivoises, attouchements etc.)

    Effectivement, le rapport au corps qu’ont les médecins est particulier : ils les étudient en théorie, les observent, les touchent, les manipulent, les pénètrent avec des instruments, les « objectivisent » au moyen d’appareillages divers.
    Autrement dit : il y ont accès de manière (relativement) plus libre que toute autre personne. Par ailleurs, chacun réagit différemment devant le corps d’autrui : certains sont attirés, d’autres repoussés, d’autres encore les voient avec empathie, comme des corps à panser. Et tout ça peut arriver chez une même personne, successivement.
    Ce qui peut créer des réactions très différentes selon les individus. Personnellement, je suis facilement tenté de voir les corps comme attirants et souffrant, rarement comme repoussants ou source de malaise. Ma pudeur personnelle est telle que je ne toucherai jamais quelqu’un sans lui avoir demandé la permission de le faire Mais je connais d’autres médecins qui sont très attirés par les corps (féminins ou masculins) et veulent les toucher à tout bout de champ. D’autres encore qui sont relativement insensibles à la douleur qu’ils peuvent provoquer chez autrui (par manque d’empathie, inné ou défensif). Par conséquent, il me semble que cette « exposition au corps » n’a pas des effets univoques mais variables chez les individus ; c’est ce que j’observe aussi ici, au Canada - à ceci près que dans les pays anglo-saxons, cette dimension relationnelle, d’interaction entre soignants et soignés est discutée, débattue, décrite, pensée - en particulier dans le cadre de la réflexion éthique. En France, elle ne l’est pas.
    Le fait que le sexisme s’exprime plus en France qu’ici est social et culturel. Le fait que le sexisme s’exprime plus chez les médecins que chez les notaires est lié à cette proximité des corps mais surtout à la position de pouvoir, encore une fois, qui « autorise » les médecins sans pudeur, respect ni empathie, à des brutalités verbales (concernant l’aspect corporel ou le comportement) ou physiques (attouchements, douleurs provoquées, viols) - parce que leur position leur permet de penser qu’ils resteront impunis. Et, dans les faits, c’est souvent le cas. Comme la sélection des médecins est beaucoup moins égalitaire en France qu’au Québec, par exemple (puisque la société l’est moins également), on peut penser que la proportion de personnalités abusives est très importante parmi les médecins français. Les maltraitances seront alors plus nombreuses et fréquentes. Ce n’est pas seulement le rapport au corps (qui n’a pas de raison d’être différent pour un médecin français ou américain ou hollandais) qui est différent, mais le rapport hiérarchique entre le patient exposé et vulnérable et un médecin qui se sent en position de supériorité et d’impunité et qui n’a pas de barrières personnelles à dresser entre ses désirs ou sa perversité et le corps du/de la patient.e. Les fresques seraient alors l’une des manifestations de ce sentiment de « supériorité », d’" exception". Non pas une manifestation d’angoisse face à la mort (qui est la même pour tout le monde) mais celle d’une ivresse - née d’être en position (fantasmatique) de « sauver des vies » et donc, d’avoir tous les droits sur elles - or, il n’y a pas de pulsion plus fortes que le désir de survie et le désir de se reproduire - tous deux s’exprimant ici par la domination des autres : en imposant, dans un lieu à la fois « privé » et public la représentation de médecins fiers de se montrer librement avec leurs érections et leurs conquêtes sexuelles, réelles ou non, au milieu de leurs maîtres et patrons, eux aussi sexuellement conquérants. D’ailleurs, l’une des « fresques » visibles dans un article de Slate qui en fait la promotion ne représente-t-elle pas un « Sacre » de « patron » en Napoléon - où toutes les femmes sont nues et où Joséphine (ici, avec la peau noire, alors qu’elle était blanche - erreur historique ou lapsus significatif ?) agenouillée devant l’empereur pour lui faire une fellation ! Le commentaire déclare que la fresque « se moque gentiment » du patron en question. Un médecin respectueux de tous aurait demandé immédiatement qu’on l’efface, tant elle est insultante et ici, en particulier, sexiste et raciste.

    Marc Zaffran/Martin Winckler

  • Calenda - Villes et châtiments
    http://calenda.org/302437

    Après avoir questionné la place des plaisirs en ville, le cinquième numéro d’Urbanités interroge la ville comme lieu d’exercice du châtiment. Punition sévère donnée à celui qui a – prétendument ou non – commis une faute, pour le corriger, le châtiment s’inflige aux humains à l’intérieur des enceintes de nos villes par l’exécution en place publique ; contre les murs des cités pour les détruire à coups de bombardements ; en y construisant des murs pour séparer un territoire d’un autre territoire, les détenus de leurs proches. Les travaux de Foucault sur le châtiment (1975) et sur l’hétérotopie (1994) ont ouvert la voie à des réflexions fécondes sur la place du châtiment corporel et des lieux qui lui sont consacrés (voir la thèse d’O. Milhaud (2009) ainsi que les travaux du programme de recherche TerrFerme sur les lieux de réclusion). Certes le châtiment touche inévitablement les corps humains – dans les villes et ailleurs – puisque le « châtiment comme les travaux forcés ou même comme la prison – pure privation de liberté – n’a jamais fonctionné sans un certain supplément punitif qui concerne bien le corps lui-même : rationnement alimentaire, privation sexuelle, coups » (Foucault, 1975 : 23) ; mais il touche aussi la ville, l’utilisant comme dispositif du châtiment, la punissant par la même occasion en tant qu’incarnation du corps social châtié. Destructeur d’urbanité, le châtiment produit aussi de l’urbain, par la création de lieux qui lui sont dédiés : prisons, places d’exécution, camps de travail. Dans les temps présents, où la vidéo de la pendaison de Saddam Hussein en 2006 dans une banlieue nord de Bagdad a été visionnée plusieurs millions de fois, la réflexion qui a été ouverte mérite d’être ici poursuivie et illustrée, sur les modalités du châtiment en ville, son inscription spatiale, les lieux qu’il produit, les pratiques et représentations qu’il façonne.

    Parution mai 2015.

    #Villes #pouvoir #domination #corps

  • Applications de santé (1/3) : que captent les capteurs ?
    http://www.internetactu.net/2015/01/22/applications-de-sante-13-que-captent-les-capteurs

    Nous vivons dans un monde de capteurs. Nous en avons presque tous plusieurs dans notre poche, au coeur de nos smartphones. Chaque nouveau dispositif électronique qui voit le jour ne cesse de nous en proposer de nouveaux. La liste de ce qu’ils permettent de mesurer et d’actionner ne cesse de s’allonger, nous dotant chaque jour de nouveaux “super-pouvoirs”. Leur évolution…

    #algorithmie #bodyware #corps #design #intelligence_des_données #internet_des_objets #wearable

  • « This Girl Can », la campagne qui prône le sport pour toutes - Café Mode
    http://blogs.lexpress.fr/styles/cafe-mode/2015/01/17/this-girl-can-la-campagne-qui-prone-le-sport-pour-toutes

    This Girl Can, la vidéo virale du moment, m’a tellement mis la pêche qu’il faut que je vous la montre. Désolée si vous l’avez déjà vue. On la doit à Sport England, une association publique qui a pour but, outre Manche, d’inciter la population à faire du sport. Mise en ligne lundi 12 janvier, elle a déjà été visionnée plus d’1,6 million de fois.

    C’est qu’elle vise juste. En 1 minute 30, elle démontre que le sport n’est pas réservé qu’aux bombasses qui exhibent leurs abdos, que ce soit au club de gym du coin, dans les pubs ou sur Instagram. Le sport est là pour toutes les filles qui ont envie de se défouler, point. Et pour le prouver, Sport England a recruté des filles « normales », qui courent et qui nagent, mais qui boivent aussi de la bière, parfois. Au son du galvanisant Get Ur Freak On de Missy Elliott, on les voit en plein effort. Elles sont rouges, suantes, les chairs tremblotantes, mais elles s’éclatent et se fichent de leur image. Le but de la campagne est en effet de convaincre les femmes de dépasser leur peur du jugement. Car en Angleterre, les études prouvent que 3 millions de femmes ne font aucun sport et que c’est la crainte du regard de l’autre qui est le principal frein à toute activité physique. Ouch !

    #sport #femmes #poids

  • http://sniadecki.wordpress.com/2015/01/07/guillebaud-pudibonderie

    Jean-Claude Guillebaud, La pudibonderie scientiste, 2011

    Nous publions ce texte de Jean-Claude Guillebaud non pas pour appeler avec lui l’Église à se rappeler « de l’incarnation et de l’acceptation joyeuse du corps », mais bien au contraire pour inviter nos lecteur.e.s à ne pas laisser a cette institution surannée ce monopole du corps à l’heure de la procréation médicalement assistée (#PMA) et autres délires de désincarnation technoscientistes, complaisamment relayés et promus par certain.e.s féministes, homosexuels, LGBT, etc. – pas tou.te.s, fort heureusement – qui ont en horreur les limites que leur impose leur propre corps et veulent le contraindre à se plier à leurs caprices et à leurs fantasmes (et sont prêts pour cela à se « faire violence », au sens ancien de l’expression).

    Nous ne doutons pas qu’ainsi nous allons nous attirer les foudres des escudérophobes. Mais nous dénoncerons les fanatiques de l’aliénation sous quelque déguisement qu’ils se présentent, surtout si en prétendant œuvrer pour l’émancipation, ils ne font en fait que promouvoir la #délivrance_ – au sens religieux de ce terme – à l’aide de la #technoscience, ce nouveau culte, laïque et obligatoire, de l’État.

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    _Au cœur de la mutation anthropologique, technologique et historique, d’insidieuses logiques sont à l’œuvre, notamment dans la cyberculture. Elles vont dans le sens d’une dématérialisation de notre rapport au monde. Le corps est ainsi présenté comme une vieillerie encombrante. C’est bien une nouvelle pudibonderie scientiste qui s’élabore. Entretien avec Jean-Claude Guillebaud.

    Tout se passe aujourd’hui comme si le réel, la matière, la chair du monde (et la chair elle-même) nous filaient entre les doigts. Les éloges convenus du corps, de la santé et du plaisir sont autant de leurres. Ils dissimulent une tendance inverse. Au cœur de la mutation anthropologique, technologique et historique, d’insidieuses logiques sont à l’œuvre. Notamment dans ce qu’on appelle la cyberculture. Elles vont toutes dans le même sens : celui d’une dématérialisation progressive de notre rapport au monde. Le réel est congédié au profit de l’immatériel ; l’épaisseur de la matière devient source de crainte ; la chair elle-même est tenue en suspicion. Un peu partout, le corps est ainsi présenté comme une vieillerie encombrante, symbole de finitude, de fragilité et de mort. A mots couverts, c’est bien une nouvelle pudibonderie scientiste qui s’élabore. Elle renoue très curieusement avec le rigorisme de la Gnose des premiers siècles que les Pères de l’Église avaient combattu. Cette néo-pudibonderie scientiste ajoute ainsi ses effets à la rétractation, elle aussi puritaine, perceptible dans le champ religieux.

    #scientisme, #Alexis_Escudero, #religion, #tranhumanisme

    • Je me suis aperçu en lisant des textes ultérieurs de Judith Butler qu’elle récuse aujourd’hui ce « fondamentalisme » originel ; elle ironise même sur ses premières thèses et pointe la menace qui naîtrait d’une phobie du corps. Dans le dialogue de Judith Butler et de Catherine Malabou, on s’aperçoit que les deux philosophes finissent par s’accorder sur une vision plus complexe et réaliste du corps réel qu’on ne peut aussi facilement congédier.

      Reste que les genders studies, à l’origine, se sont appuyées sur le fameux texte de Donna Haraway datant des années 1980, le Manifeste cyborg, texte à dominante scientiste qui consiste à dire que les progrès de la science sont tels qu’on ne peut plus définir un homme ou une femme à travers son corps, et que la technologie s’empare dorénavant de nous, nous transforme.

      http://www.genreenaction.net/spip.php?article7602

      Qui n’a jamais rêvé ou craint, désiré ou redouté de déléguer son corps ? De demander ou d’ordonner à quelqu’un d’autre : sois mon corps, porte-le à ma place, nourris-le, cultive-le, forme-le ?
      Selon Judith Butler et Catherine Malabou, cette demande et cet ordre sont ceux que le maître donne à l’esclave dans la Phénoménologie de l’esprit de Hegel.

      La dialectique de la domination et de la servitude doit être comprise comme une scène de délégation et de dénégation des corps. Mais se détache-t-on jamais complètement de son corps ? Y est-on à l’inverse jamais absolument attaché ?

      De Hegel à Foucault, en passant par Derrida et Kojève, ces questions sont ici examinées selon toutes leurs modalités.

      #Judith_Butler #Catherine_Malabou #Donna_Haraway #genre #cyborg #transhumanisme #corps