• Fantasy Math Is Helping Companies Spin Losses Into Profits
    http://www.nytimes.com/2016/04/24/business/fantasy-math-is-helpingcompanies-spin-losses-into-profits.html

    L’explication est beaucoup moins fantasque une fois révélée la complicité des soi-disant « régulateurs »,

    What’s surprising, though, is how willing regulators have been to allow the proliferation of phony-baloney financial reports and how keenly investors have embraced them. As a result, major public companies reporting results that are not based on generally accepted accounting principles, or GAAP, has grown from a modest problem into a mammoth one.

    #Etats-Unis « #flexibilité » #corruption #usurpation_d'identité #novlangue

  • #Panama_papers : le Kremlin fait marcher à tout-va sa machine à propagande
    https://www.mediapart.fr/journal/international/170416/panama-papers-le-kremlin-fait-marcher-tout-va-sa-machine-propagande

    Cette semaine, #Vladimir_Poutine a une fois de plus expliqué que #Sergueï_Roldouguine, son ami violoncelliste éclaboussé par les révélations des « Panama papers », s’était lancé dans les affaires pour acheter à l’étranger des instruments de musique. Parallèlement, la chaîne officielle Rossia a lancé sa contre-attaque en accusant l’opposant Alexeï Navalny d’être un espion.

    #International #Banque_Rossia #Corruption #Russie

  • Les millions d’euros versés par #Coca-Cola en #France pour brouiller le débat scientifique sur ses sodas
    http://multinationales.org/Les-millions-d-euros-verses-par-Coca-Cola-en-France-pour-brouiller-

    La consommation massive de boissons sucrées est largement reconnue comme l’une des causes de l’épidémie d’obésité et de diabète qui frappe les pays occidentaux dont la France. Mais les géants des sodas ont trouvé la parade. #foodwatch rend publique la liste des associations et institutions publiques hexagonales qui ont bénéficié des largesses de Coca-Cola France. Pour l’association, ces financements (7 millions d’euros au total) « sont savamment employés à brouiller le débat », en vantant les bienfaits des (...)

    Actualités

    / foodwatch, France, #Agroalimentaire, Coca-Cola, #Lobbying, #influence, #publicité_mensongère, #marketing, santé (...)

    #santé_environnement
    « http://www.foodwatch.org/fr/s-informer/topics/des-ruses-legales/dernieres-actus/coca-cola-france-finance-la-science-pour-mieux-vendre-ses-sodas »
    « http://well.blogs.nytimes.com/2015/08/09/coca-cola-funds-scientists-who-shift-blame-for-obesity-away-from-bad-diets/?_r=0 »

  • L’Algérie, dans une crise générale majeure, est à la veille d’un désastre dès l’amenuisement de ses réserves constituées au temps du baril à plus de 100$. Pourtant, la société est léthargique et l’autisme du régime, à l’image d’un président longtemps mourant, semblent indiquer le contraire. Pourquoi le système politique algérien ne se réforme pas ?

    Extraits d ela première partie d’un article paru sur AnalyseDZ
    http://analysedz.blogspot.com/2016/04/pourquoi-le-systeme-politique-algerien.html

    (...)
    Bien que l’absence de projet économique et social sérieux soit manifeste, le système politique refuse toutes les leçons de l’histoire, algérienne et mondiale, en consolidant son autoritarisme comme s’il n’était pas illégitime, comme si les dirigeants étaient compétents et comme si cette attitude irrationnelle serait productive. Pourquoi donc le système politique algérien refuse-t-il de se réformer ? Esquisse d’une réponse :

    1. L’inculture
    L’impéritie et l’infériorité intellectuelle des dirigeants, tous, civils et militaires confondus, raillés à juste titre par la population et (désormais avec l’inénarrable Sellal) le monde, est un problème majeur. Les décideurs algériens, notamment les militaires, sont d’une inculture incroyablement profonde. Le sociologue Ahmed Rouadjia écrit dans une étude récente que « ce qui différencie le régime algérien des autres régimes du même acabit, c’est moins l’autoritarisme que l’inculture de la caste militaire sur laquelle il s’arcboute. En effet, le cursus, tant scolaire que militaire, de la plupart des officiers supérieurs de l’armée algérienne, sinon la majorité d’entre eux, qui ont présidé et qui continuent jusqu’à présent à présider au destin du pays, s’avère à l’examen attentif sinon affligeant, du moins assez médiocre. Beaucoup d’entre eux sont devenus en effet des généraux sous la présidence de Chadli Benjdid qui avait lui-même institué ces hautes distinctions, alors que traditionnellement ces marques distinctives sont réservées aux gens de mérite et aux soldats qui se sont illustrés aux champs de bataille, comme les généraux allemands, français, russes, ou vietnamiens, tel le fameux général Giap, le vainqueur des troupes françaises du Diên Biên Phu. Comme les officiers qu’il avait promus au grade de général, Chadli Benjdid, issu lui-même comme ses pairs de la DAF (déserteurs de l’armée française) ayant rejoint très tardivement les rangs de l’ALN et du FLN, n’avait pas ou à peine le niveau de certificat d’études primaires. »
    (...)
    En tout état de cause, si un homme comme le général Toufik, autoproclamé d’après un témoignage « dieu de l’Algérie », pouvait tirer intellectuellement des leçons, il n’y aurait pas eu la fin pitoyable ou risible (c’est selon le tempérament et l’opinion de chacun) qu’il est en train d’avoir en ce moment…

    2. Profondeur de la mentalité antidémocratique, élitisme contradictoire
    L’hostilité, par principe, des décideurs algériens à la démocratie. Dans celle-ci, c’est un élément, son « accountability » (rendement de comptes), qui les répugne. Ils partagent avec les islamistes radicaux, pour des raisons différentes, la vision selon laquelle le peuple ne peut être source de légitimité ; à leurs yeux, c’est une populace, un conglomérat de tubes digestifs à remplir de nourriture et de bras à essayer de faire travailler (et la rente pouvait garantir la nourriture et remplacer le travail). Ce qui relève du paradoxe, car la tentation de qualifier les décideurs algériens de canaille est compréhensible tant il s’agit d’un constat objectif
    (...)
    Ainsi, dans un article paru aujourd’hui sur El Watan, le politologue Rachid Tlemçani relève une confusion des laudateurs de Chakib Khelil et autres corrompus : « Le discours technocratique est mis en exergue, comme si la crise nationale n’est pas une crise de légitimité, politique, mais d’ordre technique. » Aujourd’hui comme hier, cette hostilité envers la démocratie, est enraciné dans les mentalités des dirigeants et leurs proches.

    3. La corruption
    Son ampleur parmi les groupes que sécrétés par système est effarant. En effet, Franco avait désigné le roi d’Espagne comme successeur, mais celui-ci avait consenti volontiers, sans contrainte, une monarchie constitutionnelle (voir l’étude déjà cité de Rouadjia). Dire que la culture démocratique était partagée par les élites dirigeantes d’Espagne y compris sous Franco ! Chose dont l’équivalent n’aura jamais lieu en Algérie. Comme l’écrit Rachid Tlemçani dans le même article, « pratiquement l’ensemble de la classe politique est impliquée d’une manière ou d’une autre dans des scandales financiers. » Cet universitaire estime la corruption à quelques 300 milliards de dollars. En vérité, si l’on donne au mot corruption tout sa profondeur et on ne la réduit pas aux pots-de-vin, les commissions et les rétro-commissions, l’estimation 300 milliards sera dépassée.
    (...)

    #Algérie #Bouteflika #Corruption

  • #Brésil : #Dilma_Rousseff est la proie d’une #droite déchaînée
    https://www.mediapart.fr/journal/international/120416/bresil-dilma-rousseff-est-la-proie-dune-droite-dechainee

    Le processus de #destitution de la présidente brésilienne est désormais engagé. Mais les charges retenues, aussi bien que les arguments des différentes factions de l’opposition amplement relayés par les médias, semblent relever de la manipulation. D’ailleurs l’ancien chef d’État Lula, le « mentor » de Dilma Rousseff, reste l’homme politique le plus populaire du pays.

    #International #Corruption #impeachment #Lula_da_Silva #Michel_Temer #nouvelle_droite #Amériques

  • #Alstom et #Bouygues se sont alliés à un proche de Poutine lié à la mafia
    https://www.mediapart.fr/journal/international/110416/alstom-et-bouygues-se-sont-allies-un-proche-de-poutine-lie-la-mafia

    Iskander Makhmudov. À la tête d’un empire minier et industriel, #Iskander_Makhmudov est l’un des principaux partenaires en #Russie du groupe Alstom, et un proche de Martin Bouygues. Il est au centre d’une vaste enquête espagnole contre la #Mafia_russe et cité dans une procédure en Allemagne. Ses partenaires français disent n’avoir jamais eu connaissance de ces faits.

    #International #Corruption #Transmashholding #UGMK

  • Panama Papers for losers | Le Monolecte
    http://blog.monolecte.fr/post/2016/04/11/panama-papers-for-losers

    Très régulièrement, politiques et médias « découvrent » d’un air effaré que les riches dépensent des trésors en avocats fiscalistes rien que pour s’assurer que leurs fortunes colossales ne ruissèleront jamais vers le bas, y compris au compte-goutte. Très régulièrement, tout le monde fait comme si on n’avait jamais entendu parler de paradis fiscaux, c’est à dire, concrètement, d’endroits où on planque l’argent loin de tout contrôle et en particulier loin du contrôle des États et de leur bras armé, le fisc.

    #argent #confiscation_démocratique #corruption #finance #Les_Affabulateurs #libéralisme #médias #série #Panama_papers

    • Si l’information est censée bouleverser notre vision du monde et entraîner une révolution impeccable à chaque article, c’est que tu en demandes peut-être un peu trop aux journalistes.

      Bien sûr Denis Robert en précurseur, en héros et martyr — mais faut-il décider que ça doit s’arrêter après lui, car le système a survécu à l’"affaire des affaires", ou au contraire espérer que ça reparte, et si possible de plus belle ?

      Pour ma part, s’il n’y avait que l’histoire du Modigliani, je serais déjà très content de l’existence des Panama Papers.

      L’affaire est loin d’être terminée, et, espérons-le, le courage sera contagieux, les lanceurs d’alerte plus nombreux et progressivement mieux protégés, les fuites plus grosses et plus informatives, les moyens de justice renforcés, les citoyens attentifs à ces problèmes plutôt qu’aux hochets identitaires…

      Comme le théorise Assange, les #fuites provoquent, au sein des pouvoirs conspiratifs, la #paranoia, une paranoia qui empêche ces pouvoirs de se déployer aussi facilement que d’habitude :

      The more secretive or unjust an organization is, the more leaks induce fear and paranoia in its leadership and planning coterie. This must result in minimization of efficient internal communications mechanisms (an increase in cognitive “secrecy tax”) and consequent system-wide cognitive decline resulting in decreased ability to hold onto power as the environment demands adaption.

      http://cryptome.org/0002/ja-conspiracies.pdf

    • Je commence à me demander si les fuites successives ne sont pas une campagne méthodique pour promouvoir les paradis fiscaux états-uniens.

      Pour les états « respectables », les moyens coercitifs légaux suffisent, cf. la Suisse qui a été obligée d’accorder la transmission automatique d’information à l’issue d’un très violent bras de fer. Pour les autres, une politique active de fuites bien ciblées dissuadera très efficacement les clients potentiels.

      Il sera très difficile d’évaluer le résultat de ces campagnes, mais il est à peu près certain qu’on se dirige vers une réaffectation massive des avoirs illicites vers de nouveaux havres de grâce. Sarko aura peut-être bien raison, finalement : les paradis fiscaux de papa , c’est fini !

    • @simplicissimus C’est une hypothèse que rien ne semble étayer pour le moment. Je t’accorde qu’elle est possible, simplement, je n’en sais rien, du moins dans l’attente de révélations qui pour le moment me semblent hors de notre portée.

      Plus important, il me semble qu’on devrait raisonner indépendamment de la résolution de ce mystère. Quoi qu’il en soit de l’origine des fuites, il est clair que tous les acteurs tentent d’en tirer le meilleur parti pour orienter le système dans le sens qui leur convient. Ce qu’il faut essayer de voir, c’est les opportunités que ces fuites offrent chacun des acteurs.

      Ceux qui sont cités, voleurs, spoliateurs, clandestineurs, mafiosi, trafiquants, à priori n’ont pas trop à y gagner… tant pis pour eux. Leur classe d’exploiteurs risque même peut-être d’y laisser quelques plumes (même si c’est déjà moins sûr). C’est la classe du "capitalisme déviant".

      L’OCDE et le G20, les États-Unis aussi sans doute, ont des projets de blanchiment du capitalisme, c’est l’occasion pour eux de les faire avancer. S’ils peuvent manipuler les informations de manière à abattre tel ou tel pion, tel ou tel adversaire, ou pour avancer dans telle ou telle dimension secondaire, ils le feront aussi.

      Au passage, ceux des capitalistes « du centre » qui sont les plus mouillés avec les déviants ont des soucis comac, coucou la Société Générale.

      Par ailleurs certains de ces joueurs disposent déjà d’infos secrètes (merci la NSA), la partie n’en est que plus facile pour eux. Le terrain de jeu est loin d’être plat.

      Mais ce ne sont pas les seuls acteurs ! Et à moins d’avoir totalement baissé les bras, il y a certainement des coups à jouer, des idées à faire progresser… Je ne crois pas beaucoup plus que vous au succès final, surtout quand on voit l’état des forces en présence ; mais est-ce qu’on se contente de prendre acte de ça et de dire « ça ne sert à rien c’est la énième révélation tout pareille et manipulée et de toute façon à la fin on va se faire enfler » ? Si c’est ça que je dois lire dans vos remarques, je ne suis pas d’accord.

    • J’ai vu passer cet article

      Le coup de maître des USA | Agefi.com
      http://www.agefi.com/quotidien-agefi/forum-blogs/detail/edition/2016-03-14/article/ceux-qui-transferent-des-actifs-aux-etats-unis-auront-une-surprise-de-taille-

      les Américains sont en train de déployer un plan diabolique qui va renflouer le trésor américain. La beauté du plan est que, sa finalité ne sautant pas aux yeux, la plupart des gens ne s’en méfient pas. De plus et surtout, il est presque imparable.

    • L’OCDE et le G20, les États-Unis aussi sans doute, ont des projets de blanchiment du capitalisme, c’est l’occasion pour eux de les faire avancer. S’ils peuvent manipuler les informations de manière à abattre tel ou tel pion, tel ou tel adversaire, ou pour avancer dans telle ou telle dimension secondaire, ils le feront aussi.

      C’est intéressant de voir qui sont les pions abattus. Par exemple le président argentin #Macri. C’est une surprise qu’il ne soit pas soutenu par les EEUU, surtout pour lui à mon avis.

    • C’est un foutu jeu d’échecs et je suis une merde aux échecs (incapacité totale à anticiper). Beaucoup de données convergent, comme le soulignent les Suisses. Il ne s’agit pas de complot des uns ou des autres comme je le lis un peu partout (enfin, surtout chez des gens un peu confus…), mais un ensemble de décisions pragmatiques convergentes.

      Les USA ont une économie nettement moins en forme qu’ils le prétendent (tous leurs indicateurs socioéconomiques — pris un à un — sont totalement pourris : emplois, inégalités, santé, mortalité, éducation, endettements collectif et individuel, etc.) et les cours bas du pétrole continuent de plomber leur combo de la mort des produits pétroliers du schiste (qui a bien manqué leur sortir le cul des ronces, malgré quelques petits inconvénients environnementaux).

      Le truc, c’est que leur dernier produit d’exportation, c’est plus ou moins leur guerre sainte perpétuelle et globale et que ça demande un max de liquidités disponibles, une guerre de ce genre à financer. Donc, c’est le moment de donner envie à tout le cash disponible de venir se mettre au chaud chez eux. Ce qui amène aussi à désirer que les planques habituelles soient pleines de gratte-cul…

      En gros, tout converge à nous montrer la fuite en avant d’un empire qui refuse de s’effondrer.

  • Corrupt Palestinian Officials Too Comfortable to Resist the Israeli Occupation -
    Palestinians don’t need the Panama Papers to expose what they see as corruption in the ranks of their leaders — there is visible concrete evidence of it everywhere.
    Amira Hass Apr 10, 2016 9:25 PM
    http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.713733

    The Palestinians are the last to be surprised over the recent Panama Papers revelations that indicate a connection between money and power among their leadership or, what in popular parlance, falls under the broad heading of “corruption.” There is nearly no daily conversation where allegations of corruption are not expressed, whether referring explicitly to individuals by name (cabinet ministers, senior members of the ruling Fatah party or NGO directors) or their institutions.

    In conversations with Palestinians, they speak of a broad range of corruption that they believe is present at top levels of society: Outright theft of public funds, receiving of bribes and other favors in return for services, hugely inflated salaries and favors paid to senior NGO officials and high-level political interference in the replacement of senior civil servants.

    Then there are the allegations of partnership interests of senior figures from the ruling party and government ministries in private businesses, the provision of public land to senior officials and the payment of huge sums from the political organization level for construction of homes, for medical care or to attend conferences abroad. There are allegations of relatives being appointed to government ministries (and one of the most common allegations is that every minister fills his ministry with locals from his own home region). People speak of officials drawing two salaries at the same time (for example, a senior official in a political organization, a former legislator). And this is just a partial list of allegations that render almost every senior figure or public official into a corrupt suspect, who is therefore untrustworthy.

    The animosity raging between Palestinian President Mahmoud Abbas and former senior Fatah official Mohammed Dahlan also includes regular mutual recriminations of corruption. Last year a court in Ramallah dropped an indictment filed by the Palestinian prosecution against Dahlan over major embezzlement charges and ruled that the stripping of the immunity from prosecution that Dahlan had enjoyed as a legislator was not carried out according to the law.

    Dahlan’s associates regularly mention Abbas’ sons’ global business interests. They probably would have welcomed the Haaretz Panama Papers reporting by Uri Blau and Daniel Dolev regarding Abbas’ son Tareq and his hefty interests in a private company with links to the Palestinian Authority, but they would certainly not have been surprised.


    Tareq Abbas, son of Palestinian President Mahmoud Abbas, at his home in Ramallah, 2014.Rina Castelnuovo / NYT

    In a shtetl-like society, which the Palestinian one is, namely small and with extended families whose members are at almost every rung of the social ladder, everyone is exposed to some kind of incriminating morsel of information, in his own view, about senior people or what would fit the popular definition of corruption.

    And in contrast to the sparsity of written documents that may be exposed to bolster the allegations, there is other visible, concrete evidence of what is perceived as corruption: the ornate large private home or second home purchased by someone who is not known to hail from a wealthy family (meaning where the source of wealth is no longer questioned); the snazzy new car; the time spent at fancy clubs; and the use of official vehicles for personal purposes.

    The Palestinian Center for Policy and Survey Research regularly asks if people think there is corruption at the institutions of the Palestinian Authority. In the most recent poll, published at the beginning of the month, 79 percent answered that there is, and this response has been more or less constant for years.

    In the interest of fair disclosure, in this writer’s opinion, the occupation (including the allocation of land on both sides of the Green Line to Jews alone) is the mother of all corruption, but that should not let the Palestinians off the hook easily. On the contrary, as part of a people fighting a despotic and fraudulent foreign occupation, the Palestinian leadership (the Palestine Liberation Organization, Fatah and Hamas as well) is more highly obligated than anyone else to act with integrity. And they are failing the test.

    Under circumstances of occupation, it is natural the definition of corruption would be wide. When the newly-minted head of Israel’s Civil Administration in the territories, Munir Amar, was killed in a plane crash, several senior Fatah and Palestinian Authority officials, including political associates of Abbas, went to pay a condolence call. The Civil Administration is not a neutral Israeli entity. It should be remembered that it is the operational arm of a policy of land theft, water theft, home demolition, settlement, etc. Are their narrow personal interests (currying the favor of the overlords who issue the travel permits) the reason for the typical disregard that they have demonstrated towards their own people?

    The senior Palestinian Authority officials continue to securely remain in their posts, not as representatives of the people but rather under the auspices of international support for continued negotiations with Israel in advance of the “establishment of a Palestinian state.” That means continued support for a lie: the status quo of Israeli domination, accelerated colonization, a stable security situation that is undermined from time to time and pockets of Palestinian self-rule.

    In these pockets, one finds many senior officials and those linked to them who owe their personal and family wellbeing to that same status quo. In other words, they are incapable of turning the tables and imagining and developing a new and inclusive form of struggle (that does not necessarily require arms) against Israeli domination since that is liable to harm their economic status and that of those around them. And this is corruption.

    #Palestine #corruption

    • Un fils du président palestinien cité dans l’affaire des « Panama Papers »
      RFI | Nicolas Ropert | Publié le 08-04-2016
      http://www.rfi.fr/moyen-orient/20160408-fils-president-palestinien-cite-affaire-panama-papers

      Selon des informations du journal israélien Haaretz, Tarek Abbas disposerait d’un capital d’un million de dollars géré par le désormais fameux cabinet d’avocat panaméen Mossack Fonseca. Une somme qui provient, selon le quotidien, d’une société liée à l’Autorité palestinienne que dirige depuis 2005 Mahmoud Abbas. Une affaire qui ravive les accusations de corruption qui entourent régulièrement l’Autorité palestinienne.

  • The #Corruption Revealed in the #Panama_Papers Opened the Door to #Isis
    http://www.unz.com/pcockburn/the-corruption-revealed-in-the-panama-papers-opened-the-door-to-isis

    Three years ago I was in Baghdad after it had rained heavily, driving for miles through streets that had disappeared under grey-coloured flood water combined with raw sewage. Later I asked Shirouk Abayachi, an advisor to the Ministry of Water Resources, why this was happening and she said that “since 2003, $7bn has been spent to build a new sewage system for Baghdad, but either the sewers weren’t built or they were built very badly”. She concluded that “corruption is the key to all this”.

    Anybody discussing the Panama Papers and the practices of the law firm Mossack Fonseca should think about the ultimate destination of the $7bn not spent on the Baghdad drainage system. There will be many go-betweens and middle men protecting anyone who profited from this huge sum, but the suspicion must be that a proportion of it will have ended up in offshore financial centres where money is hidden and can be turned into legally held assets.

    There is no obvious link between the revelations in the Panama Papers, the rise of Islamic State and the wars tearing apart at least nine countries in the Middle East and North Africa. But these three developments are intimately connected as ruling elites, who syphon off wealth into tax havens and foreign property, lose political credibility. No ordinary Afghans, Iraqis and Syrians will fight and die for rulers they detest as swindlers. Crucial to the rise of Isis, al-Qaeda and the Taliban in Iraq, Syria, Afghanistan is not their own strength and popularity, but the weakness and unpopularity of the governments to which they are opposed.

    Kipling was right in believing that there has always been corruption, but since the early 1990s corrupt states have often mutated into kleptocracies. Ruling families and the narrow coteries around them have taken a larger and larger share of the economic cake.”

    #Élites#kleptocraties

  • Des paysans cambodgiens assignent en justice en France le groupe Bolloré
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/07/29/spoliee-de-sa-terre-une-population-autochtone-du-cambodge-assigne-le-groupe-

    Ils sont Bunongs, issus d’un peuple autochtone de la région du Mondol Kiri, à l’est du Cambodge, à la frontière avec le Vietnam. En 2008, leur terre ancestrale a été concédée à Socfin-KCD, filiale cambodgienne du groupe Bolloré, pour un vaste projet de plantation d’hévéas, ces arbres dont on extrait le caoutchouc naturel. Sept ans après de vaines batailles pour faire valoir leurs droits, ils ont décidé d’assigner en justice la société mère. Vendredi 24 juillet 2015, leur avocat Fiodor Rilov a saisi en leur nom le tribunal de grande instance de Nanterre dans le cadre d’une action en responsabilité contre le groupe de l’homme d’affaires français Vincent #Bolloré. Dans cette action intentée au civil, les Bunongs réclament une réparation en nature, espérant récupérer leur terre, ainsi que plusieurs dizaines de milliers d’euros de dommages et intérêts chacun.

    La situation des Bunongs avait été déjà dénoncée en 2011 dans un rapport « Cambodge, terrains défrichés, droits piétinés » où la Fédération des droits de l’homme (FIDH) invitait « instamment » Socfin-KCD à « suspendre toutes ses opérations jusqu’à ce que les différends en cours [avec les Bunongs], portant sur les terres en jachère, l’indemnisation, les réinstallations, les conditions de travail soient réglés ».

    #terres #peuples_autochtones #crapule #prédateur

  • Zephyr Teachout’s ‘#Corruption in America’
    http://www.nytimes.com/2014/10/19/books/review/zephyr-teachouts-corruption-in-america.html

    You have probably heard pundits say we are living in an age of “legalized bribery”; “Corruption in America” is the book that makes their case in careful detail.

    (...)

    #Corporations now possess the rights that the founders reserved for citizens, and as Teachout explains, what used to be called “corruption becomes democratic responsiveness.”

    (...)

    Teachout gives us a long and savory chapter on the legal history of lobbying. Once upon a time, #lobbying was regarded as obviously perfidious (...)

    #démocratie #Etats-Unis #leadership #corruption_légale

    • #Lobbying Used to Be Illegal: A Review of Zephyr Teachout’s New Book on the Secret History of #Corruption in America
      https://medium.com/@matthewstoller/in-america-lobbying-used-to-be-a-crime-a-review-of-zephyr-teachouts-new-book

      (Novembre 2014)

      Teachout points out something fairly obvious, but not recognized today — the theoretical underpinning of the American revolution was that a corrupt government had no legitimacy to govern. This is something the founders well recognized. The debates they had — Madison, Jefferson, Adams, Franklin, Washington, Hamilton, and people in the culture at large — reflected a divide between political philosophers Thomas #Hobbes versus Baron de #Montesquieu. Hobbes’s vision, echoed today among the Chicago school’s law and economics scholars, was that corruption as a concept made no sense. Life was a brutal competition among selfish actors. In such a paradigm, a revolution would simply be a question of raw power, rather than any set of principles.

      The founders roundly repudiated this view, adopting Montesquieu’s arguments that there is such a thing as a public interest and that people could orient themselves around it given sufficient personal virtue and adequate structural incentives to do so. Montesquieu is best-known for his promotion of the concept of different branches of government, but that concept came from his moral view of human nature. Teachout shows that questions of bribery were fairly insignificant in the dialogue over the structure of the new republic, whereas anti-corruption as a Montesquieu-influenced deliberative design principle was the key animator of the shaping of the country.

      #Etats-Unis