• La #Grande_Famine de #Mao

    Entre 1958 et 1962, le « #Grand_bond_en_avant », conçu par Mao pour que la #Chine dépasse la production de la Grande-Bretagne et gagne son autonomie face à l’URSS, a entraîné une #famine dramatique et provoqué la mort de 30 à 50 millions de personnes. « Catastrophes naturelles », c’est ainsi qu’aujourd’hui encore le Parti justifie ce terrible bilan. Témoignages, archives et interviews des principaux historiens ayant enquêté sur cette catastrophe viennent divulguer l’incroyable secret qui a entouré cette tragédie.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/35437_1

    #faim #histoire #réforme_agraire #violence_de_classe #paysans #redistribution_des_terres #terres #collectivisation_agricole #cents_fleurs #répression #camps_de_travaux_forcés #camps_de_rééducation #communes_populaires
    #points_de_travail #pénurie_alimentaire #corruption #violence #cantines_collectives #acier #prélèvement_de_céréales #déplacés_internes #cannibalisme #collectivisation_radicale

    • Stèles. La Grande Famine en Chine (1958-1961)

      Ce récit unique, œuvre d’un intellectuel chinois, est le premier compte-rendu historique complet de la Grande Famine provoquée par le régime communiste en Chine entre 1958 et 1961. Fruit d’une douzaine d’années de recherches sur le terrain, appuyé sur des milliers de pages de sources locales et de nombreux témoignages de première main, Stèles constitue un document exceptionnel.

      A la fin des années 1950, Mao Zedong lança le « Grand Bond en avant » dans le but d’accélérer la transition vers le communisme. Cela provoqua un gigantesque désastre économique dans les campagnes chinoises. La folie de la collectivisation à outrance détruit toute la société rurale, jusqu’à la famille. Pour nourrir les villes, on en est réduit à affamer les paysans. La ferveur révolutionnaire des cadres locaux se mêle à la terreur qu’inspire la hiérarchie et aggrave la situation ; la transmission de fausses informations (exagération des récoltes, occultation des morts de faim) donne lieu à des instructions insensées (achat forcé de quantités basées sur les résultats exagérés) auxquelles l’administration n’ose s’opposer. Dès la fin 1958 s’abat l’horreur : des villages entiers sont effacés par la famine, les cas de cannibalisme se multiplient, les survivants perdent la raison ; en sus des morts de faim, beaucoup sont battus à mort, ou poussés au suicide, des milliers d’enfants sont abandonnés...

      https://www.seuil.com/ouvrage/steles-jisheng-yang/9782021030150
      #livre #Jisheng_Yang #communisme #régime_communistes

  • #1996 : Hold-up à #Moscou

    En 1996, #Boris_Eltsine, malade et détesté, brigue un second mandat à la présidence de la Fédération de #Russie. Face à lui, un candidat communiste, #Guennadi_Ziouganov, porté aux nues par les oubliés de la #transition_post-soviétique. Crédité en début de course d’à peine 3 % des intentions de vote, #Eltsine parvient pourtant contre toute attente à se faire réélire avec près de 54 % des voix. Comment a-t-il pu gagner cette bataille que tous pensaient perdue d’avance ?
    Pour l’emporter, Eltsine s’est engagé dans une #campagne impitoyable au #budget abyssal, dans laquelle le #Kremlin, les #médias, les #hommes_d'affaires russes et les puissances occidentales ont uni leurs forces pour que la Russie « ne retourne pas en URSS ». De #pactes incongrus en escroqueries à grande échelle, ici avouées sans ambages, ce film de Madeleine Leroyer scille entre film noir et tragi-comédie shakespearienne. Archives rares, animations et témoignages, notamment de Tatiana Diatchenko, fille et conseillère d’Eltsine, de l’ancien vice-Premier ministre Anatoli Tchoubaïs de l’oligarque déchu Sergueï Pougatchev ou encore de l’ancien président du FMI, Michel Camdessus, nous entraînent dans les coulisses ahurissantes d’un moment crucial qui a scellé le destin de la Russie et, par ricochet, celui du monde.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/64207_1
    #film #film_documentaire #documentaire
    #libéralisation #anti-communisme #campagne_électorale #Tatiana_Diatschenko #Mikhail_Fridman #Alpha_Bank #banques #privatisation #pillage #oligarques #oligarchie #Anatoli_Tchoubaïs #Bill_Clinton #Clinton #FMI #Guennadi_Ziouganov #Dick_Morris #Dick_Dresner #vote_ou_perd #prêts_contre_actions #obligations_d'Etat #corruption

  • Selon « Le Canard enchaîné », Anne Hidalgo a perçu un double salaire pendant deux ans
    https://www.20minutes.fr/paris/2166243-20171109-selon-canard-enchaine-anne-hidalgo-percu-double-salaire-p

    Après Capital https://www.capital.fr/economie-politique/exclusif-les-preuves-quanne-hidalgo-avait-un-emploi-fictif-1251966 fin octobre, c’est au tour du Canard enchaîné d’épingler Anne Hidalgo https://www.20minutes.fr/dossier/anne_hidalgo . L’hebdomadaire satirique affirme qu’entre 2001 et 2002, l’édile a perçu son salaire de directrice du Travail, soit 4 500 euros brut, alors qu’elle n’assurait qu’une « partie minime de cette fonction ». La Mairie de Paris a assuré au Canard enchaîné que le contrôleur financier du ministère du Travail avait « refusé la demande d’Anne Hidalgo de réduire sa rémunération en proportion de son temps de travail ». Aucune trace écrite de cette requête n’a toutefois été conservée, indique l’hebdo. La Mairie conteste et affirme « avoir une trace écrite de cette requête ».


    Anne Hidalgo à l’Elysée, le 9 mars 2017. — Christophe Ena/AP/SIPA

    Anne Hidalgo « pensait qu’elle pourrait faire les deux fonctions »
    Après l’élection de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris en mars 2001, Anne Hidalgo occupe le rôle de première adjointe. Elle demande alors à son administration de passer à mi-temps. Sa prime de cabinet – elle est « chef du secrétariat particulier » de la garde des Sceaux – divisée par deux mais son traitement au ministère du Travail reste inchangé. Quelques mois plus tard, elle passe à quart-temps. Sa prime diminue à nouveau de moitié, mais son salaire reste le même. La situation dure jusqu’à la fin de son congé maternité, fin juin 2002, lorsqu’elle réclame à être détachée de la fonction publique.

    Pourquoi avoir tant attendu pour changer de fonction ? La Mairie de Paris a indiqué à 20 Minutes, « au moment de son élection, et au regard des délégations qui lui étaient confiées, Anne Hidalgo était en mesure de concilier son mandat électif et son activité professionnelle. (…) A l’été 2002, alors que le ministère du Travail lui proposait de réintégrer l’administration, Anne Hidalgo a fait le choix de demander à l’administration d’être totalement libérée de son travail pour se consacrer uniquement à sa fonction de première adjointe. » Pendant cette période, elle a perçu 116 000 euros brut.

    Elle nie toute accusation d’emploi fictif
    Après l’article de Capital, la principale concernée a immédiatement contesté « avec la plus grande fermeté l’accusation d’emploi fictif » sur Facebook. Ce mardi, elle a d’ailleurs porté plainte contre le mensuel, annonce à 20 Minutes la Mairie de Paris.

    « Anne Hidalgo rappelle son attachement le plus complet au respect du droit. De 1997 à 2002, elle a exercé des responsabilités au cabinet du ministre du Travail puis au cabinet du ministre de la Justice. Élue en mars 2001 et enceinte de son troisième enfant, elle a alors exercé son droit au congé maternité », note le communiqué de son cabinet. Et de préciser qu’à l’issue de celui-ci elle a « demandé au ministère du Travail d’être placée en position de détachement avec cessation du paiement de sa rémunération, en raison de sa fonction de première adjointe ».

    #fric #paris #france #anne_hidalgo #ps #hidalgo #Paris #ville_de_paris #en_vedette #emplois_fictifs #emploi_fictif #corruption #mairie_de_paris

  • Pfizer CEO to Israeli TV: World should be back to near-normal in ‘a few months’ Time of Israel

    Albert Bourla says US-based pharma firm is aiming to produce annual shot to cover all COVID variants; accuses anti-vaxxers of causing millions of deaths by spreading misinformation.


    Pfizer CEO Albert Bourla attends a ceremony in the northern city of Thessaloniki, Greece, October 12, 2021. (AP Photo/Giannis Papanikos, file)

    In interviews with Israeli television aired Saturday, Pfizer CEO Albert Bourla predicted the world will return to near-normal conditions within a few months and said the US-based pharmaceutical firm is aiming to produce a once-a-year vaccine covering all coronavirus variants.

    “Once a year it is easier to convince people to do it. It is easier for people to remember. From a public health situation, it is an ideal solution. We are looking to see if we can create a vaccine that covers Omicron and doesn’t forget the other variants. And that could be a solution unless something completely different comes out,” he told Channel 12 news.

    La suite : https://www.timesofisrael.com/pfizer-ceo-to-israeli-tv-we-should-be-back-to-near-normal-in-a-few-mo

    #vaccination #vaccins #vaccin #Pfizer #EnMarche #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #néo-libéralisme #ordo-libéralisme #Pasteur #cobayes

    • Des textos de von der Leyen au PDG de Pfizer intriguent
      La Commission européenne a refusé de donner des informations à la presse sur des SMS échangés par sa présidente avec le PDG de Pfizer à propos de l’achat de vaccins.

      La médiatrice de l’UE a reproché vendredi à la Commission européenne d’avoir refusé de donner des informations à la presse sur des textos échangés par sa présidente avec le PDG du laboratoire Pfizer à propos de l’achat de vaccins contre le Covid-19. La médiatrice, Emily O’Reilly, a demandé que le cabinet d’Ursula von der Leyen procède à « une recherche plus approfondie » afin de retrouver ces messages et d’en révéler le contenu conformément aux règles de transparence applicables aux documents de l’UE.

      Après un article du New York Times en avril 2021 rapportant qu’elle avait échangé des SMS avec le patron de Pfizer, Albert Bourla, dans le cadre des négociations sur un contrat d’achat de vaccins contre le Covid-19, un journaliste a demandé à la Commission l’accès aux textos et autres documents sur ces discussions. L’exécutif européen, qui était en charge de négocier les achats de vaccins pour le compte des États membres, a accepté de lui transmettre trois documents (un email, une lettre et un communiqué de presse) mais aucun SMS.

      « Le public peut y avoir accès »
      La Commission a indiqué n’avoir aucune trace de ces messages, affirmant que les textos n’ont pas vocation à être conservés et ne sont pas soumis aux règles sur la transparence des institutions européennes, datant de 2001. Dans une réponse à l’enquête déclenchée par la médiatrice, la Commission juge que ces messages sont « par nature des documents d’une courte durée de vie, qui ne contiennent en principe pas d’informations importantes relatives aux politiques, activités et décisions de la Commission ».

      Pour la médiatrice au contraire, « il est clair » que les textos « entrent dans le cadre de la législation européenne sur l’accès du public aux documents » et « le public peut y avoir accès s’ils concernent le travail de l’institution ». Elle a appelé l’administration européenne à faire évoluer ses pratiques en matière de conservation des documents pour prendre en compte les « moyens modernes de communication ».

      Les aspects clés des contrats sont confidentiels
      « Aucune tentative n’a été faite pour identifier si les textos en question existaient. Cette façon d’agir ne répond pas aux attentes en matière de transparence », a critiqué Emily O’Reilly. Si ces messages sont identifiés, la Commission devra « évaluer s’ils remplissent les critères, en vertu de la législation de l’UE sur l’accès aux documents, pour être divulgués », conclut-elle dans ses recommandations qui ne sont toutefois pas contraignantes.

      Plus de la moitié des 4,2 milliards de doses contre le Covid-19 achetées ou réservées par l’UE sont fournies par le duo américano-allemand Pfizer-BioNTech. Les aspects clés des contrats passés avec les laboratoires, notamment les prix, sont confidentiels, ce qui a été critiqué par des eurodéputés et des ONG. « Cette affaire est plus importante qu’un simple échange de SMS », a dénoncé l’eurodéputée néerlandaise Sophie in’t Veld (Renew Europe), estimant que « la Commission européenne est devenue moins transparente (...) ».

      #ue #union_européenne #corruption (une habitude chez pfizer) #ursula_von_der_leyen #commission_européenne

    • Dans les hôpitaux, en France, on en est à trimballer les vieux d’un service à l’autre pour ne pas faire exploser la DMS (durée moyenne de séjour) pour que le service ne perde pas d’argent.

      Les règles financières de gestion imposées par l’union européenne sont formidables ! Des sigles et des chiffres.

    • Curieux, ces faux pass ne font pas baisser les statistiques officielles
      Covid-19 : trois hommes soupçonnés d’avoir établi plus de 60.000 faux passes sanitaires mis en examen
      https://www.lefigaro.fr/flash-actu/faux-passes-sanitaires-trois-mises-en-examen-a-paris-20220128

      Trois hommes soupçonnés d’avoir usurpé l’identité numérique de médecins et établi plus de 60.000 passes sanitaires falsifiés ont été mis en examen vendredi 28 janvier à Paris, a appris l’AFP de source judiciaire.
      . . . . .
      Les trois mis en examen sont soupçonnés d’être des pirates informatiques, avait indiqué dans un communiqué la gendarmerie, estimant à plus de 62.000 le nombre total de faux passes sanitaires créés. L’enquête, notamment confiée aux gendarmes de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP), a établi que les trois suspects, âgés de 22 à 29 ans, auraient usurpé l’identité numérique de 35 médecins répartis dans toute la France.


      Ils auraient ensuite généré les certificats de vaccination frauduleux puis les auraient revendus directement à leurs bénéficiaires ou au profit de complices faisant office de revendeurs, expliquait-elle. Par ailleurs, huit suspects ont aussi été interpellés mardi et mercredi dans la région lyonnaise, dans le cadre d’une autre enquête.

      Cette dernière est partie du signalement de l’Ordre des infirmiers de la Loire et d’un médecin de la Caisse primaire d’assurance maladie, portant sur des milliers de passe sanitaires établis au nom d’un infirmier de la région d’Angers (Maine-et-Loire), lequel n’avait jamais effectué de vaccinations anti-Covid, avait indiqué mercredi une source judiciaire, confirmant une information du Monde. En réalisant que son compte professionnel avait été piraté, un infirmier avait déposé plainte à Angers. Mais les investigations se sont orientées vers la région lyonnaise, entraînant la saisine de la juridiction inter-régionale spécialisée (JIRS) de Lyon.

      #pass #pass_sanitaire

  • South Africa’s looming vaccine revolt
    Cet article a été publié début décembre 2021. Alors que le Président Ramaphosa envisageait de rendre l’injection obligatoire pour accéder à certains lieux et activités, 60 % des Sud-Africains n’étaient pas vaccinés contre le Covid-19. Brian Pottinger analyse les raisons de cette opposition, à la lumière de la gestion de la crise sanitaire et de ses conséquences désastreuses pour la population et la nation sud-africaine.
    L’auteur, Brian Pottinger, est ancien rédacteur et éditeur du Sunday Times en Afrique du Sud. Il vit sur la côte nord du KwaZulu.
    https://unherd.com/2021/12/south-africas-looming-vaccine-revolt

    Je partage ici quelques extraits traduits de l’anglais.

    Seule 40 % de la population africaine a été piquée contre le Covid – un lent démarrage euphémiquement décrit comme une « hésitation vaccinale ». Il n’en est rien : il s’agit bien d’une opposition farouche.

    Un grand nombre de raisons explique pourquoi il est si difficile d’obtenir des Sud-Africains qu’ils prennent l’umjovu, l’injection : la gestion calamiteuse de l’épidémie, un scepticisme préexistant au sujet de la science, une méfiance vis-à-vis du gouvernement et une appréhension largement répandue parmi les pauvres et les marginalisés qu’il s’agit au mieux d’une forme de répression et au pire de sorcellerie. Un cocktail explosif dans un pays déjà en proie à une grande instabilité politique, sociale et économique.

    En Afrique du Sud, comme dans le reste du monde, les prévisions de mortalité aux premières heures de l’épidémie ont frisé avec le fantastique. Les estimations initiales se situaient entre 87 000 et 350 000 décès lors de la première vague. Il y en eut 17 103. Deux ans après, avec le recul du virus, les morts attribués au Covid (mais en aucun cas garantis) commencent seulement aujourd’hui à atteindre les estimations initiales les plus basses.

    Cependant, le gouvernement sud-africain a imposé l’un des confinements les plus longs et les plus sévères, soutenu par un aboiement national et par les médias sociaux. La décision a montré qu’elle était inadaptée, prématurée dans le temps et catastrophique dans ses conséquences. Dans un pays où la survie de nombreux habitants dépend de revenus quotidiens ou hebdomadaires ad hoc, l’interruption soudaine de l’activité économique a causé des ravages parmi les pauvres et chez les travailleurs indépendants. Un État défaillant s’est avéré incapable de tenir ses promesses de subsides, de politique responsable et d’endiguement efficace de l’épidémie.

    Les premières aides aux personnes ou aux petites entreprises ont mis plus d’un an à être versées. Et elles furent alors entachées d’irrégularité et de corruption, inappropriées et, d’après de nombreux rapports, attribuées sur des critères racialement biaisés. Près d’un quart des petites entreprises ont disparu tandis que le chômage a connu une explosion sans précédent.

    Une part entière de la population s’est vue criminalisée : au cours des quatre premiers mois de l’épidémie, 230 000 citoyens, soit 0,4 % de la population, ont été accusés de violation de l’état d’urgence, en raison du non-respect des restrictions, dont 311 policiers. Toutes les charges ont ensuite été levées : le système judiciaire ne pouvait tout simplement pas faire face.

    A la fin du mois de juin de l’an dernier, pour chaque infection enregistrée, sept citoyens étaient arrêtés pour non-respect des restrictions sanitaires ; pour 100 infections, un officier de police était arrêté ; et pour 1 200 infections, une comparution immédiate devant la Haute-Cour de Justice avait lieu. Sept personnes ont été tuées au cours d’interpellations musclées.

    Lorsque deux médecins d’un hôpital public ont été internés de force dans l’un des rudimentaires camps d’état, la Haute-Cour leur a finalement accordé la possibilité de s’auto-isoler à leur domicile, reconnaissant ainsi qu’ils avaient plus de chance de mourir de leurs conditions d’incarcération que du virus.

    Il est ainsi peu surprenant que la population en général, et plus particulièrement les pauvres, ait pris le maquis. Alors que la présence du rétrovirus du VIH/Sida a connu une baisse de 95 à 30 % ; le traitement de la malaria a suivi le même chemin. L’affluence pour le dépistage de la tuberculose a diminué de deux tiers, tandis que les consultations pour le syndrome des plaquettes grises ont baissé de 60 % et que 10 interventions chirurgicales urgentes sur 1 000 ont été reportées, afin de permettre l’accueil des patients du coronavirus qui ne sont jamais arrivés.

    L’achat en urgence d’équipement de protection personnelle, entre-temps, a ouvert la porte à une corruption s’insinuant à chaque strate de l’État. L’héritière pressentie du Président Ramaphosa a ainsi dû démissionner, une agence étatique d’enquête l’accusant d’avoir détourné un budget de 350 millions de rands (16,6 millions £) d’équipement de protection personnelle au profit d’amis. Le Service de santé du Gauteng, cœur industriel du pays, est impliqué dans une enquête pour fraude d’un montant de 560 millions de rands (26,5 millions £). La lanceuse d’alerte a été assassinée dans les jours qui ont suivi le lancement de l’enquête.

    L’auteur décrit également la mise à l’arrêt des services publics, qui ne sont toujours pas rétablis convenablement après deux années de « pause prolongée ».

    Les successions ne peuvent toujours pas être réglées, les enquêtes médico-légales menées, les crimes jugés (y compris pour les responsables de la soi-disant « capture de l’Etat » par l’ancien Président Jacob Zuma) et les propriétés transmises. Plus d’un demi-million d’élèves ne sont tout simplement pas retournés à l’école.

    Le poids de cette défaillance des services publics a été supporté de façon disproportionnée par les pauvres, surtout les citoyens noirs mais également de plus en plus par les blancs, à en juger par les mendiants aux coins des rue. Il fait peu de doute que les retombées de ces stratégies de confinement, défendues par les guerriers scientifiques d’Afrique du Sud, ont favorisé l’émergence des troubles de juillet de cette année, qui ont coûté la vie de 357 personnes au cours d’une épidémie de pillages, d’incendies criminels et de violence [...]

    Les Sud-Africains ont supporté, sans jamais les approuver, les absurdités et les atrocités de cette panique malavisée, instrumentalisée et, à ce jour, inutile. La partie instruite et connectée de la communauté a suivi attentivement les fluctuations du débat mondial sur l’évolution de la pandémie.

    Ils ont observé, comme beaucoup d’autres dans le monde, la manière dont les certitudes scientifiques arrogantes qui ont confiné le monde ont fondu devant la science mesurée et les faits empiriques. Ils comprennent qu’on ne peut pas obéir aveuglément à une « science » lorsque les scientifiques se contredisent désespérément. Ils sont tout aussi bien conscients des abus du langage que des manipulations statistiques, en particulier ces nouvelles pratiques de « vol » statistique qui consiste à attribuer au Covid-19 des décès liés à d’autres causes, ou encore l’utilisation de la trajectoire naturelle d’un virus expirant pour justifier de l’efficacité d’un remède, ou enfin le phénomène d’annexion d’une surmortalité pour légitimer une cause perdue.

    Ils constatent avec ironie la façon dont leur gouvernement, qui enjoint le monde à juste titre de ne pas s’alarmer du variant Omicron, envisage dans le même temps une attaque sans précédent contre les droits des citoyens pour contenir sa propagation, encouragés en cela par les habituels forcenés réclamant des confinements complets. Les citoyens ont minutieusement pris connaissance des récents rapports faisant état des pressions de Pfizer sur leur gouvernement, afin d’être légalement exonéré des effets de son produit : qui a déjà entendu parler de citoyens forcés à se faire vacciner alors que le fournisseur est absout de toute responsabilité quant aux conséquences ?

    La plupart des Sud-Africains ne sont pas conspirationnistes mais leur histoire leur a appris une chose : un pouvoir sans limite finit toujours par nuire. Et beaucoup se sentent aujourd’hui victimes d’une convergence de forces (et non pas d’une conspiration) qui – de Big Pharma aux gouvernements autoritaires, en passant par la Big Tech – cherchent à tirer une rente de cette incomparable tragédie.

    Mais une autre composante, bien plus importante, d’hésitants et d’opposants existe. Ceux qui prennent le temps de parler aux Noirs, pauvres et marginalisés, meurtris par leurs expériences du confinement, sont stupéfaits de voir à quel point ceux-ci considèrent la panique actuelle comme un nouveau moyen de les opprimer. Les couvre-feux, l’interdiction de l’alcool et du tabac et les règles proscrivant les rassemblements politiques sous couvert de combattre le Covid-19 témoignent en faveur de leur cause. Et, pour beaucoup d’entre eux, l’umjovo (l’injection) n’est rien d’autre que de l’ubuthakathi, de la sorcellerie.

    Le Président Ramaphosa pénètre ici un territoire dangereux. Pour différentes raisons, l’adhésion aux vaccins est plus forte au sein des minorités. Et c’est un segment de la minorité blanche qui défend de la manière la plus véhémente la vaccination-à-tout-prix. Le bannissement des lieux publics, comme toujours, donnera instantanément lieu à des esclandres politiques et raciaux. Des bouts de papier, autorisant ou restreignant les déplacements de certaines personnes, ont une terrible résonance dans l’histoire de ce pays : une résonance amère pour chaque personne noire.

    Il est aujourd’hui reconnu qu’en Afrique du Sud des forces en ébullition guettent l’opportunité de raviver l’insurrection de juillet. Il s’agit de gens qui ne protestent pas au moyen de manifestations rangées, avec pancartes et poussettes. Ils attendent seulement l’occasion ; les conséquences des mesures d’endiguement de l’épidémie pourraient amener à une révolution.

    Mais les révolutions finissent un jour ou l’autre par dévorer leurs propres enfants. Le temps détruira certainement le prestige des artisans de cette tragédie historique : scientifiques, firmes pharmaceutiques, politiques et médias. Et si Ramaphosa n’est pas prudent, la fragile nation d’Afrique du Sud pourrait également s’embraser.

    #afrique_du_sud #confinement #corruption #covid-19

  • Pfizer : Josie peut leur faire confiance sans problème…

    https://www.youtube.com/watch?v=eMjS5y6Uh7Y&feature=emb_logo

    PFIZER https://fr.wikipedia.org/wiki/Pfizer#Affaires_judiciaires

    Entre 1995 et 2009, 40 cas d’inconduite ont été portés devant les tribunaux. Un total de 6,171 milliards de dollars d’amendes a été acquitté. 6 cas présumés d’inconduite sont en cours d’examen. Cet aspect a été soulevé par le Parlement Européen lors du choix des fabricants de vaccins contre le Covid-19, mais n’a pas été retenu comme critère de sélection.

    Affaire du virus synthétique
    En 2009, trois employés de Pfizer sont contaminés par un virus créé par les laboratoires de la société. La société reconnaît les faits, mais Becky McClain, une des employés contaminés, développe des symptômes plus graves que ses collègues. Elle se révolte et critique ouvertement les méthodes de Pfizer. Licenciée en 2005, Becky McClain porte plainte en accusant son ancien employeur de n’avoir pas mis en œuvre les mesures de sécurité nécessaires pour protéger ses employés et de l’avoir licenciée abusivement. Un procès s’est ouvert en mars 2010. La société affirme que le virus contracté par Becky McClain ne peut pas être celui développé par ses laboratoires, mais refuse également de communiquer le génome du virus synthétique aux autorités.

    Affaire du Trovan au Nigéria (Trovafloxacine).
    En mai 2007, le gouvernement nigérian porte plainte contre le groupe Pfizer, l’accusant d’avoir provoqué en 1996 la mort de onze enfants lors de tests de médicaments contre la méningite (trovafloxacine) sur les 200 enfants du test. D’autres #enfants auraient été handicapés en développant des symptômes plus ou moins graves (surdité, paralysie, lésions cérébrales, etc.).
    . . . .
    En 1997, les États-Unis avaient approuvé l’utilisation de la trovafloxacine pour les adultes, mais pas pour des enfants. La Food and Drug Administration aux États-Unis avertit que le médicament peut causer des dommages au foie, puis il est retiré.

    Epilepsie au Royaume-Uni
    En 2016, Pfizer est condamné à une amende de £89 millions de livres pour avoir en 2012 augmenté le prix de ses médicaments contre l’épilepsie de 2600 %.
    Cette condamnation est toutefois annulée en appel, en 2018

    Publicité mensongère
    En 2009, Pfizer accepte de verser une amende record de 2,3 milliards de dollars US aux autorités américaines. La société est accusée d’avoir fait la promotion abusive de plusieurs médicaments : le Geodon, le Lyrica et le Zyvox, dont un interdit par la FDA : le Bextra65, un médicament contre l’arthrite retiré du marché en 2005 pour des raisons de santé publique, dont de graves effets cardio-vasculaires.

    Condamnation en 2012
    En 2012, Pfizer est condamné à une amende de 60 millions de dollars pour la #corruption de médecins et de représentants de gouvernement, afin d’y accroître ses affaires et ses ventes, pendant la décennie se terminant en 200667,68,69,70. La condamnation porte sur des pots-de-vin en Chine, République tchèque, Italie, Serbie, Bulgarie, Croatie, Kazakhstan et Russie71.

    Liens avec l’affaire Cahuzac
    Le 5 septembre 2016, Jérôme Cahuzac affirme, lors de l’ouverture de son procès, que le compte illégal qu’il avait ouvert en Suisse avait été alimenté (il parle de deux versements effectués en 1993) par des fonds venus des laboratoires Pfizer.

    Corruption en Chine
    En 2015, Pfizer est visé par une enquête pour corruption en Chine76,77,78. La firme est condamnée à une amende de $15,570 et à la confiscation de $468,000. En 2020, une nouvelle enquête est ouverte pour des faits similaires par la Securities and Exchange Commission.

    JOHNSON & JOHNSON https://fr.wikipedia.org/wiki/Johnson_%26_Johnson

    Affaire Tylenol
    Le 29 septembre 1982, sept personnes sont retrouvées mortes à Chicago après avoir ingérées du Tylenol contaminé au cyanure, un antalgique antipyrétique non salicylé (paracetamol - acétaminophène) commercialisé par Johnson & Johnson. La firme fit rappeler tous les produits de ce type aux États-Unis.
    Le crime n’a jamais été résolu et les ventes de Tylenol se sont effondrées.

    Risperdal
    De nombreux patients âgés ont été sujets à de graves affections cardio-vasculaires, provoquant souvent des décès, à la suite de la prise de Risperdal (traitement contre la schizophrénie). En outre, de jeunes garçons ont développé une forte poitrine après s’être vus prescrit par des médecins ce médicament. D’après les enquêtes du journaliste d’investigation Steven Brill, Johnson & Johnson connaissait les conséquences que pouvaient entrainer le Risperdal chez les personnes âgées et les enfants, mais, en raison des bénéfices qu’il représentait (trois milliards de dollars par an environ), a tout de même accentué les campagnes publicitaires réalisées par ses commerciaux en direction de ces catégories de personnes.

    Présence de produits cancérigènes dans les shampooings
    Johnson & Johnson avait été mis en cause en 2009 par l’association Campaign for Safe Cosmetics d’utiliser deux molécules potentiellement #cancérigènes, le quaternium-15 et le 1,4-dioxane, dans ses shampooings pour enfants.

    Malgré la publication d’un rapport nommé « No More Toxic Tub » (Plus de produits toxiques) et l’envoi de lettres par l’association, l’entreprise est restée silencieuse. Ce n’est qu’après la publication d’un second rapport par l’association, en octobre 2011, que Johnson & Johnson s’est contrainte à annoncer qu’elle supprimerait les produits en question dans un délai de deux ans.

    Dissimulation du risque de dépendance
    En mai 2017, l’État de l’Ohio (États-Unis) porte plainte contre Johnson & Johnson et d’autres groupes pharmaceutiques pour dissimulation des risques de dépendance liés à la prise d’antidouleurs à base d’ #opiacés, au cœur d’une grave crise de santé publique. Selon la plainte, « ces producteurs de médicaments ont fait croire (...) que les opiacés n’étaient pas addictifs, que la dépendance était facile à surmonter ou qu’elle pouvait être traitée en prenant encore plus d’opiacés ».

    Le 26 août 2019, le tribunal a condamné j&j à verser 572 millions de dollars.

    En juillet 2021, Johnson & Johnson accepte de payer 5 milliards sur neuf ans . Le laboratoire, avec d’autres distributeurs de médicaments, espère ainsi mettre fin à près de 4 000 actions intentées au civil par des dizaines d’États américains et collectivités locales, dans le cadre d’une proposition d’accord à l’amiable « historique ».

    Selon Le Figaro, « la crise américaine des opiacés, déclenchée par la promotion agressive de médicaments anti-douleur très addictifs tels que l’#oxycodone dans les années 1990, a fait plus de 500 000 morts par overdose aux États-Unis en deux décennies. »

    Talc contenant de l’ #amiante
    Le groupe Johnson & Johnson a commercialisé du #talc qui, au moins entre 1971 et le début des années 2000, pouvait contenir de l’#amiante. Les dirigeants de l’entreprise étaient au courant, mais ont délibérément choisi de ne pas divulguer cette information.

    En juillet 2021, Johnson & Johnson envisagerait de mettre en place une procédure de faillite de certaines de ses activités liées au talc, pour contenir les frais importants liées aux nombreuses procédures judiciaires à ce sujet

    #Humours #covid-19 #sante #vaccination #coronavirus #santé #capitalisme #bienfaiteurs #multinationales #vaccins

    • Pfizer vient d’être condamné à 345 millions de dollars d’amende Le 18 novembre 2021

      On aurait pu naïvement penser qu’avec 4,661 milliards de dollars d’amendes pour publicité mensongère, charlatanisme, corruption de médecins et de fonctionnaires, chez #Pfizer on se serait acheté une conduite. Mais non. Ils ont récidivé. Le 21 août 2018, un recours collectif est lancé grâce au juge fédéral Daniel Crabtree qui s’oppose à une tentative des laboratoires incriminés de rejeter l’affaire. Motif de la plainte : Pfizer (le fabricant) et Mylan (le franchisé depuis 2007) ont violé les lois antitrust dans la vente des auto-injecteurs d’épinéphrine EpiPen.
      . . .
      Pfizer et deux de ses filiales, Meridian Medical Technologies et King Pharmaceuticals, ont été condamnés à l’issue d’un procès antitrust à 345 millions de dollars d’amende pour régler les réclamations des consommateurs qui avaient payé trop cher le dispositif EpiPen.

      Les accusations : concurrence déloyale, corruption, etc.
      . . .
      Source : Judge approves Pfizer’s $345m EpiPen settlement
      https://www.lifesciencesipreview.com/news/judge-approves-pfizer-s-345m-epipen-settlement-4634

  • « L’action de la police pour limiter la diffusion des drogues n’est pas seulement inutile, elle est contre-productive »

    Pour Neil Woods, un ancien policier britannique, une réglementation du marché des stupéfiants est la seule solution pour « vider les poches » des trafiquants.

    Policier britannique pendant vingt-six ans, dont la moitié passée à infiltrer des réseaux de trafiquants de #drogue, Neil Woods est membre du conseil d’administration de Law Enforcement Action Partnership (LEAP). Cette organisation internationale, qui rassemble policiers de haut rang en activité ou à la retraite, spécialistes des questions de sécurité, magistrats et universitaires, plaide pour une réglementation du marché des stupéfiants.

    Pas un jour ne passe sans saisie de drogue. Est-ce le signe d’une action plus efficace des services de police ?

    Il faut absolument remettre en question ce récit policier. Nous sommes constamment bombardés d’images d’arrestations et de saisies mais c’est une illusion totale. Même lorsque la police enregistre des succès, ce succès n’a aucun sens, il est purement théorique. Son action ne réduit jamais la taille du marché, elle en modifie juste la forme. Or, ce changement contribue toujours à aggraver la situation.

    C’est-à-dire ?

    Prenons un exemple courant : la police démantèle un gang qui contrôle le trafic dans un quartier. En faisant cela, elle crée un nouveau marché. Or, qui est le plus capable de s’en emparer ? Un autre gang, qui augmente alors son revenu disponible. Et comment cet autre réseau utilise-t-il cet argent ? En se livrant à la #corruption, parce que cela lui permet de sécuriser ses filières d’approvisionnement, de réduire ses coûts commerciaux et de réaliser davantage de profits. Le mécanisme même de la lutte antidrogue crée cet appel d’air pour la corruption.

    L’action de la police ne permet-elle pas au contraire de limiter la diffusion des drogues ?

    Les stupéfiants n’ont jamais été aussi disponibles, moins chers et variés. L’offre est surabondante ! A Paris comme à Londres, vous pouvez vous faire livrer de la cocaïne à domicile plus vite qu’une pizza. La vérité, c’est que l’action de la police n’est pas seulement inutile, elle est contre-productive. Dans son sillage, la criminalité augmente toujours. J’ai discuté récemment avec des détectives à Baltimore et ils tiennent tous le même propos : chaque fois qu’ils arrêtent des trafiquants, le taux d’homicides augmente. Au sein de LEAP, nous continuons à regarder le problème du point de vue des policiers que nous sommes ou avons été et nous voulons continuer à lutter contre le crime organisé. Mais notre expérience démontre que la seule façon d’y parvenir consiste à couper les trafiquants de leurs sources de revenus.

    De quelle manière ?

    En réglementant légalement le marché des stupéfiants en fonction des risques associés à chaque substance. Nous sommes conscients que cela peut effrayer une partie de l’opinion mais les faits sont là : lorsque vous permettez la prescription encadrée d’héroïne à des « consommateurs problématiques », vous constatez qu’ils s’occupent mieux d’eux parce qu’ils connaissent le produit, qu’ils sont en mesure de faire face à leur addiction de manière plus efficace. Et ce traitement coûte moins cher que faire la chasse aux dealers ou mettre du monde en prison. Sans compter qu’en faisant cela, vous videz littéralement les poches des trafiquants. C’est la même chose avec le cannabis. Réglementer le marché permettrait de rompre les liens entre le crime organisé et la population, surtout les jeunes. Cela permet aussi d’adopter une approche orientée vers la #santé_publique. Il s’agit ni plus ni moins que de prendre le contrôle dans un domaine sur lequel les pires éléments de notre société exercent leur

    N’existe-t-il pas des solutions moins radicales ?

    Il faut bien comprendre que toute politique de #réduction_des_risques est essentielle. C’est pourquoi nous soutenons aussi tous les petits changements qui contribuent à sauver des vies, comme les tests de produits stupéfiants proposés dans les festivals ou dans certains centres-villes. C’est le début d’une révolution qui se produit dans le monde entier. Parce que les gens finissent par comprendre que la guerre contre la drogue, c’est d’abord une guerre menée contre une population vulnérable.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/25/l-action-de-la-police-pour-limiter-la-diffusion-des-drogues-n-est-pas-seulem

    • Dans la police, un débat à bas bruit sur la dépénalisation des drogues

      (...) Pour les fonctionnaires de police, pas question de déclarer publiquement ce que leur inspire ce « cycle sans fin ». Ils avancent leurs réserves sous le couvert d’un strict anonymat. Un discours de lassitude, entendu de Marseille à Lille, de Lyon à Rennes. Qu’ils œuvrent au sein de la police judiciaire, de services de voie publique, de sûretés départementales, tous décrivent un quotidien harassant et répétitif, où seuls comptent les résultats des saisies ou les contrôles d’identité dans l’espoir de récolter les quelques grammes de cannabis qui permettront – subtilité statistique – de faire apparaître, dans la nomenclature policière, une affaire aussi vite résolue qu’elle a été constatée. Pour l’un d’entre eux, affecté dans un groupe antistups en province, « la stratégie actuelle ne vise qu’à tenter d’empêcher les gros réseaux d’atteindre une masse critique sur le plan financier, ce qui leur permettrait de se transformer en véritables cartels et de menacer les institutions ».
      Depuis quelques années, des structures à l’audience encore confidentielle tentent d’unir les voix dissonantes de membres des forces de l’ordre blasés par la course aux résultats. L’antenne française de l’organisation internationale Law Enforcement Against Prohibition (représentants de la loi contre la prohibition) anime, depuis 2018, autour d’un noyau dur d’une demi-douzaine de policiers en activité ou retraités, un réseau informel de douaniers, gendarmes, magistrats, greffiers et acteurs de la chaîne pénale afin de « proposer une réflexion globale sur une question qui mérite davantage que des déclarations à l’emporte-pièce », comme le résume l’un de ses représentants.
      Lire aussi Article réservé à nos abonnés « L’action de la police pour limiter la diffusion des drogues n’est pas seulement inutile, elle est contre-productive »
      Membre fondateur, Jean-Pierre Havrin, ancien commissaire divisionnaire, regrette qu’il soit « aujourd’hui pratiquement impossible d’évoquer sérieusement le sujet avec un politique : changer de paradigme reviendrait, entre autres, à renoncer à des bons chiffres » qui servent d’« éléments de langage » à destination de l’opinion. Comme ceux des démantèlements des points de deal, devenu en l’espace de quelques mois un indicateur à part entière de l’activité des services de police et de la pertinence de la stratégie menée par les pouvoirs publics. « Mais, poursuit M. Havrin, même un flic avec quinze jours de service peut arrêter un mec qui a 3 grammes de shit dans la poche. »
      « Assécher le marché noir »
      Police contre la prohibition, un collectif créé il y a trois ans et très actif sur les réseaux sociaux, milite quant à lui en faveur de la dépénalisation, au nom du réalisme et de la défense des libertés fondamentales. « Alors que n’importe qui peut mettre sa santé en danger avec la malbouffe et l’excès d’alcool, soutient Bénédicte Desforges, ancienne lieutenante de police et fondatrice de Police contre la prohibition, l’usage de drogues reste la seule conduite personnelle qui, sans provoquer en soi de dommage à autrui, constitue un délit. » Pour Mme Desforges, « la dépénalisation est d’autant plus essentielle qu’elle permettrait en outre de mettre un terme à la politique du chiffre et, du coup, d’apaiser les relations entre policiers et population ». Demeure un obstacle de taille : une culture ancrée dans la police et nourrie, selon l’ex-fonctionnaire de police, de préjugés raciaux quant aux origines ethniques des usagers et des revendeurs, et une stigmatisation des consommateurs, « que beaucoup de policiers persistent à considérer comme des gens anormaux ».
      « Il y a encore beaucoup trop de fantasmes et de confusion sur cette question », déplore Caroline Janvier, députée (La République en marche) du Loiret, rapporteuse thématique au sein de la mission d’information commune sur la réglementation et l’impact des différents usages du cannabis. Son rapport, rendu public le 5 mai, conclut à une nécessaire « légalisation réglementée » du « cannabis récréatif ». « Notre porte d’entrée, explique Mme Janvier, c’est le sanitaire. De ce point de vue, les dangers liés à la consommation sont accrus par notre modèle de prohibition parce que les dealeurs n’ont pas de cahier des charges sur la qualité du produit. » En contrôlant toute la chaîne depuis la production jusqu’à la consommation, à travers un encadrement strict, Mme Janvier assure que « les pouvoirs publics pourraient reprendre la main sur un secteur aujourd’hui entièrement dominé par le crime organisé ».
      Lire notre tribune : Article réservé à nos abonnés « La légalisation du cannabis devrait être au centre d’un débat politique jusqu’à présent inexistant »
      L’idée a beau être partagée par exemple par Roland Lescure, porte-parole de LRM, ou le mouvement Les Jeunes avec Macron, une telle proposition est loin de faire l’unanimité au sein de la majorité et, plus encore, du gouvernement. Le 3 septembre, évoquant l’exemple espagnol qui permet de « pouvoir cultiver soi-même ses plantes et de les consommer », le ministre de la santé, Olivier Véran, avait prudemment évoqué sur France Bleu l’existence, en matière de régulation du trafic de drogue, de « différentes modalités qui se tentent ».
      Cette prise de position n’avait suscité aucune réaction de l’Elysée ou de Matignon, deux jours après les propos d’Emmanuel Macron, alors en visite à Marseille, exhortant les Français à comprendre « que les consommateurs de drogue sont des complices » des trafiquants. La séquence, toute de fermeté, avait presque fait oublier l’annonce par le président de la République, au mois d’avril, de l’ouverture imminente d’un « grand débat national sur la drogue » – restée lettre morte – et, plus encore, ses propos de 2016, lorsque le candidat Macron trouvait à la légalisation du cannabis « une forme d’efficacité ».
      Consignes de fermeté de Beauvau
      Invité du « Grand Jury RTL-Le Figaro -LCI », dimanche 12 décembre, le ministre de l’intérieur avait balayé toute idée de légalisation du cannabis : « La grande question (…) est de savoir si cela met fin aux trafics illégaux. La réponse est non. Est-ce que ça réduit la consommation ? La réponse est non », déclarait alors Gérald Darmanin. Le ministère de l’intérieur multiplie les consignes de fermeté : frapper les consommateurs au portefeuille en multipliant les amendes forfaitaires individuelles et lutter contre les trafics, depuis le deal de rue jusqu’aux réseaux à dimension internationale.
      Une orientation que partagent, pour l’essentiel, les principaux syndicats de policiers. « La légalisation ne réglera pas le problème, assure Patrice Ribeiro, secrétaire national de Synergie-Officiers. D’abord parce que les dealeurs ne vont pas, au lendemain d’une loi, abandonner le trafic pour aller gagner un smic. Ils réorienteront simplement leur business vers d’autres produits. Ensuite, parce que l’exemple de la cigarette démontre qu’une marchandise légalisée continue à être écoulée sur le marché noir. »
      A quelques mois de l’élection présidentielle, l’opinion paraît pourtant être parvenue à un point de bascule. Au mois de janvier, un sondage commandé au CSA par Médecins du monde révélait que 66 % des Français estimaient inefficace la politique de répression en matière de lutte antidrogue. Six mois plus tard, en juin, une autre étude, menée cette fois par l’IFOP, mettait en lumière « une ouverture croissante de l’opinion publique à un assouplissement de la réglementation ». Ainsi, 51 % des sondés s’y disaient favorables à la dépénalisation du cannabis, « un taux d’adhésion en hausse de 8 points » par rapport à la précédente mesure de l’institut, remontant à 2017, et désormais supérieur à la barre symbolique des 50 %. « Il faut cependant être réaliste, note M. Havrin. La légalisation directe et sans préavis est politiquement utopique. Il faut progresser pas à pas, dépénaliser d’abord et mesurer l’impact d’une telle mesure. »
      L’Office français antistupéfiants s’inquiète suffisamment de la montée d’un discours prolégalisation pour avoir consacré au sujet une « note d’alerte » confidentielle en mars. Dans ce document de deux pages que Le Monde a consulté, le service chef de file de la lutte antidrogue en France se montre notamment préoccupé par la décision de la commission des stupéfiants des Nations unies de déclassifier le cannabis en substance à « potentiel thérapeutique », intervenue en décembre 2020, une initiative qui permettrait aux partisans de la légalisation de souligner la « double position supposée de la France vis-à-vis du cannabis, qui fait de la lutte contre le trafic illicite de stupéfiants une priorité alors que le cannabis a été reclassé ». L’office estime également que les résultats d’un sondage commandé par le Collectif pour une nouvelle politique des drogues, en janvier, au terme duquel une large majorité des sondés considéraient la pénalisation pour usage de cannabis comme inefficace, prouvaient « la défiance de l’opinion publique quant à la politique de lutte contre le cannabis ».

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/25/dans-la-police-un-debat-a-bas-bruit-sur-la-depenalisation-des-drogues_610726

  • Red Flag : Corona Corruption Is Legal in Germany
    https://www.exberliner.com/features/opinion/corona-corruption-legal-germany-georg-nuesslein-alfred-sauter

    Malheureusement il est toujours vrai que la définition de la corruption pour les membres du Bundestag et des autres parlements allemands empêche l’action juridique contre les abus de leur position. On part du principe que l’acceptation de paiements fait partie de leur liberté garantie par la constitution. Cet article explique comment quelques membres particuliers du Bundestag en ont profité.

    November 24, 2021 by Nathaniel Flakin - Half a year ago, we learned that members of Germany’s conservative party had taken in millions of euros from companies selling overpriced masks to the state. These politicians got “provisions” for recommending dubious merchants to their colleagues.

    As Spiegel International reported in English at the time, Georg Nüßlein and Alfred Sauter of the Christian Social Union (CSU) in Bavaria were among the worst offenders. Sauter, a former justice minister and now a parliamentarian in the state, drew up contracts to get masks to the Bavaria’s health ministry. Each politician got about €1.2 million in kickbacks.

    Now, an appellate court in Munich has essentially thrown out the charges, arguing that such high-priced influence-peddling is not actually illegal. Paragraph 108e of the German Criminal code does not prohibit politicians from taking bribes per se — as long as it is for services unrelated to the “exercise of their mandate.” In this case, the politicians were using their contacts for deals outside parliament.

    The court, for its part, called for the law to be changed, as cases like this undermine faith in democracy. When healthcare workers in Germany were desperate for masks, numerous politicians were looking for ways to enrich themselves.

    Now, Nüßlein and Sauter stand to get their money in full. The prosecutor is planning to appeal to the decision, but chances of a conviction are small. It would be up to the Bundestag to change the law. That seems even less likely. As I’ve written before, German politicians are so corrupt they would put Central Asian autocrats to shame.

    This is not just about direct payments like this. Corruption is built into the system. MdBs (members of the Bundestag) are supposed to represent the people. Yet as soon as they are elected, they get a base salary of €10,083 per month, and become wealthier than the vast majority of people in Germany. This is in addition to a monthly expense account of €4,418 and numerous other privileges, like a round-the-clock car service. Even if a politician comes from a working-class background to begin with, they immediately join a wealthy caste.

    What is the justification for such obscene salaries? We’re told that politicians who are fabulously well-to-do will be less susceptible to corruption. It’s also supposed to be a difficult job. Except: MdBs are still allowed to earn unlimited amounts of money on the side — apparently the job is not full-time after all. The only requirement is they make vague declarations about their side hustles.

    Jens Spahn, our hapless health minister, has long been “representing” us in questions of healthcare while simultaneously taking money from the industry he is supposed to regulate — all completely legally. Would he have been slightly less incompetent if he was focussing on his ministerial tasks, instead of accumulating millions?

    What can we call this besides completely legal corruption?

    Voting for the Bundestag is supposed to be an expression of democracy or the rule of the people. But as Marx wrote, it means nothing more than “deciding once in three or six years which member of the ruling class was to misrepresent the people.” The original German is a play on words: they vertreten (represent) and zertreten (crush) the people.

    We are watching this play out in Berlin right now. In September, 59.1% voted to expropriate big landlords. Yet this big majority in the city is barely represented in parliament. Instead, the new government has announced the creation of an expert commission that is supposed to “study” the problem. How is this democratic?

    One can’t help but wonder: would this happen if our “representatives” earned anything like normal wages, and they were in the same housing market as the rest of us? The corruption of Nüßlein and Sauter is shocking. But it is also business as usual in a corrupt system.

    #Allemagne #politique #Bundestag #corruption #civud-19 #masques

  • America’s Food Safety System Failed to Stop a Salmonella Epidemic. It’s Still Making People Sick. — ProPublica
    https://www.propublica.org/article/salmonella-chicken-usda-food-safety

    For years, a dangerous salmonella strain has sickened thousands and continues to spread through the chicken industry. The USDA knows about it. So do the companies. And yet, contaminated meat continues to be sold to consumers.

    […]

    The industry’s influence wasn’t lost on regulators. Former USDA officials hold key posts at some of the food industry’s biggest companies. Indeed, two people who led the 2017 meeting for the agency now work for the food industry.

    #états-unis #antibiorésistance #porte_tournante #criminels #corruption_légale #acheter_les_lois #lobbying

  • #Wirecard. Le scandale financier qui secoue l’Allemagne

    En 2020, Wirecard, une #start-up allemande devenue un géant du #paiement_en_ligne, s’effondre suite à des révélations de fraudes d’une ampleur inouïe. Retour sur l’ascension et la chute d’un mouton noir de la « fintech ».

    Le plus grand scandale financier de ces deux dernières décennies en Allemagne a commencé comme une success-story. Start-up fondée en 1999 et pilotée dès 2002 par l’Autrichien Markus Braun, la société de paiement en ligne Wirecard profite de la croissance exponentielle d’Internet pour élargir massivement sa clientèle. Proposant d’abord ses services à des sites spécialisés dans la pornographie et les jeux d’argent, l’entreprise s’achète rapidement une respectabilité. Vingt ans après sa création, Wirecard a bravé tous les obstacles pour s’imposer comme un fleuron de l’économie numérique allemande et l’un des principaux concurrents de Paypal. Cotée au Dax, l’indice boursier national, et valorisée en Bourse à hauteur de 14 milliards d’euros, la société s’enorgueillit d’un impressionnant portefeuille de quelque 300 000 clients. Sa chute sera aussi fulgurante que son ascension quand, en juin 2020, des fraudes d’une ampleur inédite la concernant sont révélées. Au total, 1,9 milliard d’euros ont disparu des comptes de l’entreprise.

    Accointances douteuses
    Comment des irrégularités aussi colossales ont-elles pu passer sous les radars des autorités de régulation ? Des alertes circulaient pourtant dans le milieu de la finance depuis 2009 et un analyste avait même fourni en 2016 des preuves solides de fraudes chez Wirecard, sans faire réagir l’Autorité fédérale de supervision financière… De la Bourse de Munich à Singapour, cette ahurissante affaire, hautement romanesque, mêle blanchiment d’argent, falsifications, intimidations et menaces de mort, dévoilant la face sombre d’une « fintech » aux accointances pour le moins douteuses. Pour retracer la chronologie de ce dossier, Benji et Jono Bergmann ont rencontré plusieurs de ses acteurs : journalistes d’investigation, commentateurs et analystes, sans oublier le lanceur d’alerte Pav Gill, avocat et ancien employé de Wirecard, qui forme avec sa mère un étonnant duo de justiciers. Si l’ex-PDG Markus Braun, en prison, attend son procès, son ancien bras droit, le charismatique Jan Marsalek, s’est évaporé et reste l’un des criminels en col blanc les plus recherchés de la planète.

    https://www.arte.tv/fr/videos/100289-000-A/le-scandale-financier-qui-secoue-l-allemagne-wirecard
    #film #film_documentaire #documentaire
    #lanceur_d'alerte #finance #Markus_Braun #Jan_Marsalek #escroquerie #industrie_numérique #technologie_numérique #fintech #industrie_du_jeu #jeux_d'argent #Tobias_Bosler #justice #globalisation #mondialisation #rapport_Zatarra #GI_retails #fraude_comptable #blanchissement_d'argent #Michael_Schütt #Bluetool #BaFin #corruption #Allemagne #Jigajig #DAX #Al_Alam #Edo_Kurniawan #paiement_électronique #EY

  • Mexique : #Bloque_Negro, la révolution féministe

    Encagoulées, vêtues de #noir de la tête aux pieds, organisées en groupuscules, une nouvelle génération de féministes lève le poing en faveur d’une reconnaissance des #droits_des_femmes.
    Loin du modèle de la génération précédente, celui de ces mères de familles qui défilaient en silence, ces activistes anarchistes qui manifestent avec violence dans les capitales européennes se réclament de la mouvance des "#Black_Blocs".

    A leurs yeux, l’homme est un prédateur, un danger ultime. Leur slogan : “Ni pardon, ni oubli” pour tous les agresseurs sexuels. La #radicalisation du #mouvement_féministe tourne parfois au combat de rue dans tout le pays. En 2019, près de 4.000 Mexicaines ont été assassinées. Le féminicide a été reconnu seulement pour 976 cas. 99% des #meurtres de femmes restent impunis.

    Il y a quelques mois, une partie de ce groupe d’activistes a pris d’assaut le siège de la Commission Nationale des Droits de l’Homme à Mexico. L’édifice public est devenu le QG de leur mouvement, mais aussi un refuge pour des femmes victimes d’agression, venues de tout le Mexique. Un lieu totalement interdit aux hommes et surprotégé.

    Exceptionnellement, les Bloque Negro ont accepté la présence de la caméra de Manon Heurtel, en immersion dans le quotidien de ces femmes meurtries et combattantes.

    https://www.arte.tv/fr/videos/101555-000-A/mexique-bloque-negro-la-revolution-feministe

    #film #film_documentaire #documentaire

    #Mexique #féminisme #anti-conformisme #femmes #viols #ni_pardon_ni_oubli #résistance #lutte #matriarcat #justice #féminisme_radical #anonymat #refuge #réfugiées #réfugiés #espace_non-mixte #non-mixité #protection #impunité #cagoule #auto-défense #Okupa_Bloque_Negro #violences_policières #corruption #Patricia_Olamendi_Torres #droits

    déjà signalé sur seenthis par @colporteur :
    https://seenthis.net/messages/916354

    ping @_kg_

  • Nicolas Sarkozy: Verurteilt zu einem Jahr Luxus-Haft
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/kopf-sarkozy-li.186031

    alle Beteiligen wissen, dass es bei dem Fall um eine Petitesse geht: Viel gravierender könnten die Folgen der Ermittlungen der Finanzstaatsanwaltschaft sein. Sie ermittelt, ob illegal Geld von Libyens damaligem Präsidenten Muammar al-Gaddafi in den Wahlkampf floss. Es geht um mehrere Millionen. Sarkozy zettelte in der Folge einen Krieg an, um Gaddafi zum Schweigen zu bringen. In Libyen herrscht seither Bürgerkrieg. Für diese Entwicklung muss Sarkozy allerdings weder Anklage noch Strafe fürchten.

    #France #politique #corruption #guerre

    • Today, corruption in these markets is so extreme that hospital executives themselves are often offered a cut of the fees from GPOs.

      In 2013, one analyst said that “many hospital executives who are part of the Premier alliance have learned to rely on that share back as an integral part of their annual compensation.” In other words, hospitals are buying supplies at inflated prices, and those suppliers use some of that extra money in direct bribes to hospital executives.

      #commission

  • Quand les présidences tournantes de l’Union européenne sont sponsorisées par des multinationales
    https://multinationales.org/Quand-les-presidences-tournantes-de-l-Union-europeenne-sont-sponsor

    Des réunions entre ministres européens avec des bouteilles de #Coca-Cola bien en évidence. Des sites web officiels où les symboles de l’Union européenne se mélangent avec les logos de #sponsors. Des diplomates baladés en #BMW ou en #Renault devant les caméras. Inconcevable, mais vrai : depuis quelques années, l’habitude s’est installée de faire sponsoriser la présidence tournante de l’Union européenne par des grandes entreprises. La France, qui s’apprête à prendre cette présidence pour 6 mois en janvier 2022, n’a pas exclu d’avoir recours elle aussi à des #mécènes privés. L’Observatoire des multinationales s’associe à une pétition lancée par #Foodwatch et #Corporate_Europe_Observatory pour exiger qu’elle y renonce.

    Le 1er janvier prochain, la France prendra pour six mois la Présidence tournante de l’Union européenne. La dernière présidence française remonte à 2008, et le président Emmanuel Macron ne cache pas sa volonté d’en faire une plateforme en vue de sa réelection, dans le cadre de la campagne électorale du printemps prochain.

    Entre-temps, une étrange pratique s’est installée : les États membres qui assurent tout à tour, tous les six mois, le leadership de l’Union européenne ont pris l’habitude faire sponsoriser leur présidence par des grandes entreprises.

    En 2017, la présidence de l’Estonie était sponsorisée par #Microsoft, #Mercedes et BMW, et celle de Malte par les mêmes BMW et Microsoft, plus la compagnie aérienne nationale #Air_Malta. En 2018, la présidence autrichienne de l’Union était sponsorisée par #Porsche, #Audi, Microsoft et quelques autres. En 2019, la Roumanie a fait appel à Coca-Cola, Renault et Mercedes, et la Finlande à BMW. En 2020, la Croatie a accepté les cadeaux de #Peugeot #Citroën et d’une compagnie pétrolière, INA. En 2021, le Portugal a fait sponsoriser sa présidence par plusieurs entreprises nationales, dont l’entreprise papetière The Navigator Companies. Seule exception : l’Allemagne, qui a renoncé en 2020, sous pression de la société civile, de recourir à ce type de sponsorship pour sa présidence.

    Les présidences de l’Union européenne doivent-elles être réduites au même triste sort que les grands événements sportifs ou culturels dans le monde d’aujourd’hui : celui de support pour les #logos de grandes #multinationales ? Au-delà de la publicité offerte à bon marché à leurs produits pas toujours très vertueux (boissons sucrées, voitures individuelles, pétrole), le #sponsoring privé des présidences de l’UE offre à des entreprises comme Renault ou Coca-Cola un accès privilégié aux décideurs, pour mieux faire passer leurs idées et leurs priorités et imposer leur agenda politique.

    La pratique du sponsoring des présidences est décriée de toutes parts : par la société civile, par la Médiatrice de l’Union européenne, et jusque dans les rangs des députés européens macronistes, qui ont demandé au gouvernement français de ne pas y avoir recours. Pourtant, l’option est clairement à l’étude. Au printemps dernier, le secrétaire d’État aux affaires européennes Clément Beaune déclarait à Mediapart : « Il n’y aura pas de financement privé de la présidence, pas de ’sponsorship’. Le seul débat que l’on ouvre, et qui sera mené de manière transparente, c’est de savoir si, sur des sujets ponctuels, il peut y avoir un soutien matériel. Je prends un exemple très concret : qu’un constructeur automobile français prête des voitures électriques pour un événement, parce que cela rentre par ailleurs dans nos priorités pour le climat. C’est le maximum que l’on s’autoriserait, en termes d’implication du monde de l’entreprise. »

    Cette distinction entre soutien financier et soutien en nature est parfaitement hypocrite : la plupart des sponsors passés des présidences tournantes de l’UE ont eux aussi apporté leur soutien en nature. C’est précisément ce qui les intéresse : pouvoir placer leurs produits.

    Toute forme de sponsoring privé des présidences de l’Union européenne est inacceptable. L’#Observatoire_des_multinationales s’associe à Foodwatch et à l’ONG bruxelloise Corporate Europe Observatory pour lancer une pétition en ligne demandant à la France d’être exemplaire et d’envoyer un message fort aux citoyen.nes et aux autres États membres en refusant ces accords douteux, qui n’ont pas leur place dans notre démocratie.

    -> Pour signer la pétition c’est ici : https://www.foodwatch.org/fr/sinformer/nos-campagnes/politique-et-lobbies/lobbies-et-multinationales/presidence-francaise-UE-non-aux-cadeaux-des-entreprises

    #ue #union_européenne #publicité

  • #Azerbaïdjan :

    La caviar connection (1/2) - Le pouvoir de l’argent - Regarder le documentaire complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/096318-000-A/la-caviar-connection-1-2

    Comment l’Azerbaïdjan a corrompu des parlementaires européens pour s’acheter une respectabilité internationale. Une enquête édifiante dans les sombres arcanes de la « diplomatie du caviar ».

    Depuis quelques années, d’anciennes Républiques soviétiques d’Asie centrale et du pourtour de la mer Caspienne s’emploient à corrompre le cœur des institutions démocratiques européennes. Leur méthode : s’acheter des alliés pour blanchir leur image à l’international, au mépris des droits de l’homme, et continuer à enrichir leurs dirigeants, autocrates saisis par la folie des grandeurs. Journaliste d’investigation azerbaïdjanaise, Khadija Ismayilova, emprisonnée pendant dix-sept mois, n’a cessé de dénoncer la corruption dans son pays et le détournement systémique des ressources par le président Ilham Aliyev et sa famille, parfois comparés au clan Corleone.

    Deuxième volet : https://www.arte.tv/fr/videos/096319-000-A/la-caviar-connection-2-2

    Mallettes de cash, transferts via des sociétés offshore, montres en or... : le scandale des pots-de-vin versés à des parlementaires européens en échange de leur silence ou de leur complaisance a été révélé par des journalistes et par Arif Mammadov, ancien ambassadeur d’Azerbaïdjan auprès de l’Union européenne et du Conseil de l’Europe, devenu lanceur d’alerte.

    #autocrates #ex-URSS #corruption #Union_européenne

  • Zerstörung FINALE : Korruption
    https://www.youtube.com/watch?v=3Ya7pEDndgE

    Vous voulez apprendre comment fonctionne la corruption en Allemagne ? Allumez les sous-titres ou regardez simplement cette vidéo de Rezo si votre allemand le vous permet. Ich est quand même fort comme présentateur.

    Les sources : https://www.youtube.com/redirect?event=video_description&redir_token=QUFFLUhqbTlETEJqWmtGNENNVW1EeD

    #Allemagne #politique #corruption #Bundestag #député

    • Le sociologue Rudolf el Kareh, spécialiste du #Moyen-Orient et fin connaisseur des rouages de l’État libanais, a répondu à nos questions.

      Ce carburant iranien va-t-il contribuer à régler la pénurie ?

      Le fuel et l’essence acheminés par camions de #Syrie au #Liban seront distribués dans tous le pays. D’abord sous la forme de donations, en priorité pour alimenter les générateurs des hôpitaux, maisons de repos, orphelinats et municipalités. Ensuite, ces carburants seront distribués au maximum au prix coûtant dans les chaînes de stations-service. L’objectif n’est pas de faire du bénéfice mais de favoriser le retour à la normale du quotidien de la population et de remettre en marche les circuits de distribution et d’importation.

      Comment est-on arrivé à cette crise ?

      La crise est due à des facteurs internes : c’est le résultat de trente années de « #haririsme », d’#endettement, d’#enrichissement_illicite et de #corruption. On a découvert que des spéculateurs avaient anticipé la situation depuis plus d’un an et demi et organisé des pénuries à grande échelle. Et ce n’est pas dû uniquement à des profiteurs de crise. Il y a aussi des facteurs externes venus se greffer sur la situation et les problèmes structurels internes : sous l’ère Trump, il y a eu dès 2019 une stratégie du secrétaire d’État Mike Pompeo pour faire pression sur l’État libanais et obtenir des concessions politiques. L’objectif était de mettre le #Hezbollah et tous ses alliés hors-jeu. Cette stratégie, gérée par l’ambassade des #États-Unis au Liban, consistait en résumé à entretenir les pénuries de produits de première nécessité, de carburant, de médicaments. Sans compter les manipulations financières qui ont eu pour effet de paupériser la majeure partie du peuple libanais. Ce plan a été repris par l’administration Biden, en particulier ceux qui gravitent autour du nouveau secrétaire d’État Antony Blinken, puisqu’in fine le but est de protéger les intérêts d’#Israël. La stratégie est de parvenir à affaiblir et désarmer l’axe de la résistance.

      Y a-t-il, selon vous, une intention de déstabiliser le Liban ?

      Oui. Il s’agit d’une stratégie de la tension qui a pour but de tenter de déstabiliser l’État et de provoquer un blocage du fonctionnement des institutions. Il n’est pas du tout étonnant que, dans cette atmosphère-là, certains camps politiques comme d’anciennes milices transformées en partis politiques, l’ex-Courant du 14-Mars ainsi que Saad Hariri aient affirmé que la solution passait par la démission du Président de la République et celle du Parlement. Ce qui aurait signié la paralysie totale des institutions.
      Cela me rappelle le plan mis en place par Henry Kissinger au Chili avant le coup d’état de Pinochet. Washington y a délibérément organisé une énorme pénurie pour créer un climat de tension. Dans un pays montagneux comme le Chili où la grande majorité des transports se fait par trafic routier, une grève des camionneurs a été financée. Elle a duré plusieurs mois, ce qui a complètement désorganisé la vie quotidienne. Les campagnes médiatiques ont fait le reste en faisant assumer la responsabilité de la situation à Salvador Allende. Pinochet n’avait plus qu’à cueillir le pouvoir.

      Sous quelle forme cette stratégie s’est-elle manifestée ?

      Il y a d’abord eu des mécanismes mis en œuvre par le gouverneur de la Banque centrale du Liban, lequel est d’ailleurs poursuivi en justice au Liban, en France et en Suisse, et qui a permis une évasion massive de capitaux doublée de l’enrichissement illicite de quelques-uns au détriment de l’écrasante majorité des déposants. Ce personnage continue hélas de bénécier d’une protection curieuse de la part de certaines parties libanaises et de parties étrangères, dont les États-Unis. Ensuite, il y a eu la mise en place d’un système surréaliste inédit où coexistent quatre taux de change pour le dollar, qui régit toute l’économie libanaise. Le taux officiel de 1507 livres libanaises pour un dollar, le taux des banques décidé arbitrairement de 3900 livres, un autre taux pour certaines transactions qui est monté à 8500 livres et un taux au marché noir qui a atteint les 20000 livres pour un dollar. Cela a complètement brisé la stabilité financière et économique des familles libanaises qui ont vu leurs salaires et leur pouvoir d’achat dramatiquement dévalués. Parallèlement, les prix ont commencé à monter parce que de très gros spéculateurs liés à certaines forces politiques ont commencé à spéculer tous azimuts. Pénurie et instabilité financière ont été organisées pour orienter les responsabilités vers le Hezbollah et son allié le président Aoun. Et toute une machine médiatique s’est mise en route pour entretenir ces accusations.

      Comment s’est-on aperçu qu’il y avait une organisation de la pénurie ?

      Du jour au lendemain, certains produits sont devenus indisponibles. L’argument pour expliquer cette soudaine pénurie était que les aides du gouvernement se sont elochées jusqu’à être réduites à peau de chagrin. Dès lors les prix ont commencé à grimper. En réalité, c’est le gouverneur qui a décidé de ces baisses, sans aucun garde-fou ni aucune légitimité. Cet été, des ministres (du gouvernement sortant), ceux de l’Énergie et de la Santé surtout, ont eu du courage d’initier des perquisitions. Et on a commencé à découvrir des millions de litres de carburant, des centaines de tonnes de médicaments, stockés dans des lieux clandestins. Il est alors apparu que des gens n’avaient pas pu stocker autant de marchandises en quelques semaines mais que cela avait été anticipé. Cette pénurie interne, entretenue par la stratégie de Pompeo, a consisté à provoquer un état de tension où l’on ne voyait plus les causes de la situation mais uniquement ses effets. A savoir les les aux stations service, les rationnement d’électricité parce qu’il n’y avait plus de fuel ou de gaz pour faire tourner les centrales électriques, les générateurs dans les hôpitaux...

      Quels éléments expliquent qu’il y a bien une stratégie américaine ?

      Face à cette situation dramatique, le camp opposé à la politique américaine initiée par Pompeo a réagi. Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a notamment annoncé le mois dernier que l’Iran avait accepté, à sa demande, de livrer des carburants au Liban. Le jour même, l’ambassadrice américaine, Dorothy Shea, s’est précipitée auprès du président Aoun pour lui conrmer que les États-Unis allaient faciliter l’approvisionnement du Liban en oul, gaz et électricité grâce au concours de l’Égypte et de la Jordanie, via la Syrie. Proposer de briser le blocus de la Syrie, que Washington a décrété par le biais de la loi César, est pour le moins étrange et résonne comme un aveu que Washington est bien impliqué dans la pénurie.

      Le gouvernement libanais dit ne pas avoir été saisi d’une demande d’importation de carburant iranien...

      Faux. Pour ne pas mettre l’État libanais en porte-à-faux, le Hezbollah a demandé que le tanker accoste à Banyas, en Syrie. Tout se fait de manière transparente. Il faut noter que Nasrallah avait déclaré qu’à partir du moment où le tanker quitterait les eaux territoriales iraniennes, il deviendrait territoire national libanais et qu’il naviguerait au vu et au su de tous, à destination du Liban. Le message implicite était que si une partie quelconque s’avisait de s’en prendre au navire cela constituerait une agression contre le Liban. Le message clair était délivré aux Israéliens : la moindre action commise contre le navire, désignerait immédiatement les responsabilités.

      Cet acheminement ne fait-il pas prendre des risques au Liban pour non- respect des sanctions pétrolières contre l’Iran ?

      C’est exactement le contraire. Ce premier bateau ne se résume pas à une affaire de carburant, il constitue une action de riposte politique face à une autre action politique. Disons qu’il s’agit symboliquement d’un navire à dimension politique et stratégique. Il a permis à la fois de révéler les dessous de la situation, la structure des complicités, de briser le blocus contre le Liban, de briser le blocus contre la Syrie, ainsi que celui contre l’Iran. Ce n’est pas rien. On ne reviendra pas en arrière. Nous entrons dans une nouvelle phase au Moyen-Orient.

      #Iran #Riad_salemeh

  • #Covid-19 and the new merchants of doubt - The BMJ
    https://blogs.bmj.com/bmj/2021/09/13/covid-19-and-the-new-merchants-of-doubt

    Oxford University professor Sunetra Gupta, a critic of public health measures to curb covid-19 and a proponent of “natural herd immunity,” had “received almost £90,000 from the Georg and Emily von Opel Foundation.” The foundation was named after its founder, Georg von Opel who is the great-grandson of Adam Opel, founder of the German car manufacturer. Georg von Opel is a Conservative party donor with a net worth of $2 billion. “[…]

    This is not the first time billionaires aligned with industry have funded proponents of “herd immunity.” Gupta, along with Harvard University’s Martin Kulldorff and Stanford University’s Jay Bhattacharya, wrote the Great Barrington Declaration (GBD), which, in essence, argues that covid-19 should be allowed to spread unchecked through the young and healthy, while keeping those at high risk safe through “focused protection,” which is never clearly defined. This declaration was sponsored by the American Institute for Economic Research (AIER), a libertarian, climate-denialist, free market think tank that receives “a large bulk of its funding from its own investment activities, not least in fossil fuels, energy utilities, tobacco, technology and consumer goods.”

    The AIER’s American Investment Services Inc. runs a private fund that is valued at $284,492,000, with holdings in a wide range of fossil fuel companies (e.g. Chevron, ExxonMobil) and in the tobacco giant Philip Morris International. The AIER is also part of “a network of organizations funded by Charles Koch—a right-wing billionaire known for promoting climate change denial and opposing regulations on business” and who opposes public health measures to curb the spread of covid-19.

    #corruption

  • ¡Escándalo!: El coordinador de la OMS en España recibió 100.000 euros de Pfizer y un «premio honorífico» de Janssen | euskalnews.com
    http://euskalnews.com/2021/08/escandalo-el-coordinador-de-la-oms-en-espana-recibio-100-000-euros-de-pf

    
El caso de Federico Martinón, coordinador del centro de la OMS en seguridad vacunal y jefe de pediatría del Hospital Universitario de Santiago de Compostela, ha vuelto a poner en evidencia las promiscuas relaciones entre las farmacéuticas y las autoridades sanitarias, según adelanta mpr21.


    Martinón es pediatra, partidario de la vacunación obligatoria y es un intenso promotor a través de su cuenta de Twitter de la inoculación de las vacunas COVID en menores, destacando la fiabilidad de la vacuna de Janssen en la red social.

    No es casualidad. El pasado mes de junio, la farmacéutica Janssen le hizo entrega de sus premios «Afectivo Efectivo» por «su entrega personal, su enorme empatía con los más pequeños y su exitosa trayectoria profesional internacional».

    En la web de este premio no se cuantifica las cantidades que suponen la entrega de este premio, ya sea en dinero o en especie, pero esta circunstancia le ha valido a Martinon para ser la persona de referencia de varias televisiones.

    Su presencia como miembro del Comité Asesor de Vacunas de la OMS es sin duda llamativo. Una publicación de Eldiario.es del año 2019 reveló que Martinón, junto a su compañera María Garcés, cobraron individualmente casi 100.000 y 36.000 euros cada uno de las compañías Pfizer y GlaxoSmithKline (GSK), entre los años 2017 y 2018. Y lo siguen haciendo, porque el sistema sanitario está corrompido hasta la médula y las «puertas giratorias» están a la orden del día.

    #pfizer #GSK #oms #corruption #Espagne

    • @metroet_ si tu utilise la fonction « citation » tu permet au traducteur automatique de nous rendre ton texte en espagnol lisible.

      ¡Escándalo!: El coordinador de la OMS en España recibió 100.000 euros de Pfizer y un «premio honorífico» de Janssen | euskalnews.com
      http://euskalnews.com/2021/08/escandalo-el-coordinador-de-la-oms-en-espana-recibio-100-000-euros-de-pf

      
El caso de Federico Martinón, coordinador del centro de la OMS en seguridad vacunal y jefe de pediatría del Hospital Universitario de Santiago de Compostela, ha vuelto a poner en evidencia las promiscuas relaciones entre las farmacéuticas y las autoridades sanitarias, según adelanta mpr21.

      Martinón es pediatra, partidario de la vacunación obligatoria y es un intenso promotor a través de su cuenta de Twitter de la inoculación de las vacunas COVID en menores, destacando la fiabilidad de la vacuna de Janssen en la red social.

      No es casualidad. El pasado mes de junio, la farmacéutica Janssen le hizo entrega de sus premios «Afectivo Efectivo» por «su entrega personal, su enorme empatía con los más pequeños y su exitosa trayectoria profesional internacional».

      En la web de este premio no se cuantifica las cantidades que suponen la entrega de este premio, ya sea en dinero o en especie, pero esta circunstancia le ha valido a Martinon para ser la persona de referencia de varias televisiones.

      Su presencia como miembro del Comité Asesor de Vacunas de la OMS es sin duda llamativo. Una publicación de Eldiario.es del año 2019 reveló que Martinón, junto a su compañera María Garcés, cobraron individualmente casi 100.000 y 36.000 euros cada uno de las compañías Pfizer y GlaxoSmithKline (GSK), entre los años 2017 y 2018. Y lo siguen haciendo, porque el sistema sanitario está corrompido hasta la médula y las «puertas giratorias» están a la orden del día.

  • En Italie, une mozzarella bio fabriquée sur les terres confisquées à la mafia

    De la #mozzarella_de_bufflonne biologique, fabriquée sur des terres confisquées à la #mafia italienne : c’est le défi que s’est lancé une coopérative sociale agricole dans une région historique pour la #Camorra.

    « Ici, la Camorra a perdu ! » Tel est le message en grosses lettres noires affiché sur le portail de la coopérative sociale Les Terres de Don #Peppe_Diana, située à #Castel_Volturno (Campanie), dans le sud de l’Italie. Sur ces terres, donc, la célèbre organisation mafieuse implantée notamment dans cette région n’a plus la mainmise. Il est 7 heures du matin en cette journée d’été et Massimo Rocco, le directeur du site, accueille les visiteurs désireux d’assister à la production de la seule mozzarella d’#Italie à revendiquer le label « antimafia ».

    Dès le premier coup d’œil, cette exploitation agricole semble avoir quelque chose de particulier. Dans la petite épicerie, qui jouxte le laboratoire de la fromagerie et le bureau de Massimo, on trouve une série de denrées alimentaires labellisées #Libera_Terra, des produits de tout le pays qui, comme la mozzarella de la coopérative, sont issus d’une démarche sociale et économique, une alternative aux pratiques mafieuses. Depuis 1995, la confédération d’associations Libera, fondée par le prêtre #Don_Luigi_Ciotti, coordonne les initiatives de ce type. Parmi les nombreuses activités qu’elle accompagne se trouve la gestion de #biens_confisqués par la #justice aux personnes liées au crime organisé. Une #loi italienne permet en effet de mettre à la disposition de collectivités ou d’entreprises de l’économie sociale et solidaire ces propriétés immobilières et foncières mal acquises.

    Avant de produire du #fromage biologique et de donner du travail à des ouvriers en réinsertion, ces quelques bâtiments perdus au milieu des champs étaient la propriété d’un certain #Michele_Zaza, l’un des parrains historiques de la mafia napolitaine.

    Celui qui avait démarré sa fortune avec la contrebande de cigarettes dans les années 1970 cultivait sur ces terres une passion pour les chevaux. Les écuries ont été saisies par la justice en 1990, mais ce n’est qu’une décennie plus tard qu’elles ont définitivement été confisquées, devenant une propriété de l’État. Après une autre décennie, les écuries et quelques autres lots de terre ont finalement été mis à la disposition de la coopérative sociale montée spécialement par le réseau #Libera, via un comité local. L’objectif était d’y créer une double activité : économique, avec la production de divers fromages, légumes et fourrages ; et sociale, avec la création d’un centre d’activités pour la jeunesse.

    Légalité et circuit court

    Dans le laboratoire de la #fromagerie, alors que le lait de bufflonne livré dans la nuit se transforme en une longue pâte lisse entre les mains expertes des quatre employés, #Massimo_Rocco raconte le long chemin parcouru depuis 2010. Certes, l’État italien leur a confié un bien et des terres confisquées, mais s’opposer à la mafia demande plus que des discours et des symboles. « Ce qu’il fallait avant tout, c’était créer une entreprise qui marche, et dépasser le cap des bonnes intentions en montrant qu’on peut combattre la mafia par une entreprise saine. »

    Dans le sud de l’Italie, la production de mozzarella est un secteur qui a plusieurs fois été épinglé pour diverses formes de pratiques illégales : travail dissimulé, non-respect des normes, pollution environnementale, etc. Et la concurrence, elle, n’est pas toujours loyale. « Nous déclarons nos employés, payons nos taxes, respectons les normes sanitaires. Tout cela a un coût, mais le prix payé par le consommateur est juste », souligne la quadragénaire, qui a accepté de travailler bénévolement au début de l’aventure.

    Avant d’être en mesure de produire près de 1 200 kilogrammes de mozzarella sous appellation d’origine protégée (AOP) — et quelques kilogrammes supplémentaires de #ricotta et #scamorza, un autre fromage à pâte filée — il a fallu démarcher les producteurs de #lait locaux et gagner leur confiance. « Deux de nos quatre fournisseurs sont passés en #biologique, c’était une volonté de notre part. Le réseau les a soutenus et ils ont été certifié en 2016, car la transformation du territoire fait aussi partie du projet de la lutte antimafia, même sur le plan environnemental. »

    La production maraîchère et céréalière, autre activité de la #coopérative pratiquée sur 90 hectares, est d’ailleurs elle aussi biologique. « Nous produisons nous-mêmes le #fourrage utilisé par les éleveurs qui nous fournissent le lait. » Un bel exemple de double #circuit_court et de #traçabilité.

    La suite de la visite se poursuit dans une installation flambant neuve. L’entreprise vient d’investir dans des fumoirs pour la scamorza. Le directeur — et néanmoins sociétaire — explique que le prêt a été obtenu auprès d’une banque. Les aides de l’État sont en effet quasi inexistantes. Sans l’appui du réseau Libera et de #Legacoop (qui possède notamment de nombreux points de distribution), de fondations privées et des camps de jeunes venus prêter main forte lors des premiers chantiers d’installation, la mozzarella des Terres de Don Peppe Diana aurait eu du mal à se faire une place sur le marché. « On ne dégage actuellement pas un gros bénéfice, mais on peut envisager de diversifier notre activité, observe Massimo Rocco. 80 % de notre production est vendue en Italie du Nord, mais il est encore difficile de percer dans le Sud. »

    Pédagogie et sensibilisation

    L’une des missions principales des militants de l’« #antimafia_sociale » est en effet de changer les #mentalités, notamment en faisant comprendre les enjeux de la #légalité : l’opposition à la #corruption et à l’#extorsion. Un discours qui reste encore difficile à entendre dans des régions qui ont été si longtemps sous la coupe de pratiques mafieuses. Les relations avec le voisinage, elles, ont parfois été houleuses.

    « Des incendies, probablement criminels, ont été recensés et du matériel a été volé, se souvient Massimo. Ce n’est pas facile de surveiller nos parcelles disséminées sur plusieurs communes, au milieu de celles appartenant à des familles mafieuses. En revanche, pour une question de transparence, nous envoyons nos bilans économiques et sociaux aux communes et aux préfectures. » Car la sensibilisation aux #alternatives à la mafia doit se faire du fournisseur aux consommateurs, en passant par les acteurs locaux. C’est une raison pour laquelle la coopérative emploie entre autres des anciens détenus.

    Dans le but d’éduquer les futures générations, le domaine agricole accueille également des #camps_scouts. La dernière étape de la visite est d’ailleurs une grande salle de réunion aux murs couverts de livres et par des fresques peintes par les jeunes passés les précédentes années. « C’est l’un des premiers centres de ressources sur les luttes sociales, l’agriculture biologique et l’histoire de l’antimafia de la région nord de Naples », présente fièrement notre hôte. Sa coopérative a d’ailleurs pris le nom du curé de la ville voisine de Casal di Principe, Don Giuseppe Diana, assassiné dans son église par la Camorra en 1994, pour rendre hommage à son combat contre la mafia locale.

    Alors que la visite s’achève comme il se doit par la dégustation d’un fromage tout juste fabriqué, Massimo reçoit un message sur son téléphone. « Nous sommes en demi-finale du concours de la meilleure mozzarella bio de Campanie », sourit-il. Ses produits sont en compétition avec ceux de quatre-vingts autres producteurs de la région. « Cela n’a rien à voir avec les conditions de production, seuls le goût et la qualité du produit sont pris en compte. C’est important pour nous d’être reconnus comme fabricants d’un excellent produit. » Quelques semaines après notre passage, la nouvelle tombe : la mozzarella di bufala de la coopérative a décroché la première place !

    https://reporterre.net/En-Italie-une-mozzarella-bio-fabriquee-sur-les-terres-confisquees-a-la-m
    #mozzarella #mozzarella_di_bufala #terre_di_don_peppe_Diana #Castelvolturno #terre_confiscate #bio #agriculture_biologique

    pour la petite histoire... je la connais assez bien cette fromagerie :-) Et on était déjà en train d’organiser une commande groupée à Grenoble :-)

    ping @karine4 @_kg_

    • @deka —> « Depuis 1995, la confédération d’associations Libera, fondée par le prêtre #Don_Luigi_Ciotti, coordonne les initiatives de ce type. Parmi les nombreuses activités qu’elle accompagne se trouve la gestion de #biens_confisqués par la #justice aux personnes liées au crime organisé. Une #loi italienne permet en effet de mettre à la disposition de collectivités ou d’entreprises de l’économie sociale et solidaire ces propriétés immobilières et foncières mal acquises. »

  • « France », portrait mordant d’un monde médiatique sans scrupules
    https://www.rts.ch/info/culture/cinema/12444395-france-portrait-mordant-dun-monde-mediatique-sans-scrupules.html

    Dans le nouveau film de Bruno Dumont, Léa Seydoux incarne une journaliste vedette d’une chaîne d’info en continu qui ne lâche rien pour arriver à ses fins. Avec « France », le réalisateur pointe les écueils d’un monde médiatique en quête de sensationnalisme.
    Journaliste star du paysage audiovisuel hexagonal travaillant pour une chaîne d’info en continu, France de Meurs (Léa Seydoux) ne recule devant aucun reportage traficoté pour assurer son audience et asseoir sa célébrité.

    >> A voir, la bande-annonce du film
    https://www.youtube.com/watch?v=416RC8btwd4

    Mère absente d’un fils collé à ses écrans, épouse d’un écrivain arrogant (Benjamin Biolay) avec qui elle ne partage plus grand-chose, France passe surtout ses journées avec son assistante personnelle, Lou (Blanche Gardin), qui lui voue un culte sans bornes. Mais un jour, France décide de tout plaquer pour se retrouver elle-même et s’extraire de son image.

    Une satire des médias
    Débutant par une conférence de presse à l’Elysée hilarante qui bidouille avec délice les interventions de Macron face à France de Meurs, le film s’affiche d’emblée comme une satire féroce des médias, de la télévision et des réseaux sociaux.

    Alternant avec une aisance remarquable le comique et le pathétique, Léa Seydoux est impériale alors que Blanche Gardin s’amuse, et nous amuse, à débiter des répliques sans aucune censure morale ou verbale comme son fameux « le pire, c’est le mieux ».

    « France », à voir actuellement sur les écrans, se veut une réflexion sur les contradictions d’un métier qui, selon le réalisateur, résume notre société. « Les journalistes sont des spécimens très intéressants de la modernité », a-t-il expliqué récemment à Cannes où le film était présenté en sélection officielle. « Le journaliste a une mission héroïque de vérité et est embarqué dans une industrie qui a besoin de rendement. C’est un conflit absolument irrésolu et qu’on ne peut pas résoudre ».

    « Je ne tape pas sur les médias », estime Bruno Dumont
    Bruno Dumont, cinéaste volontiers burlesque, dont les derniers films ressemblaient à des ovnis, comme son oeuvre en deux parties sur Jeanne d’Arc, livre cette fois un cinéma un peu plus grand public, dont la bande originale est signée Christophe, mort en avril 2020. Mais il assure toujours se méfier des solutions de facilité et des leçons de morale.

    « Je ne tape pas sur les médias, je ne suis pas débile », souligne le réalisateur qui entend par contre pointer le « dilemme » dans lequel se retrouveraient les journalistes, « une espèce de culpabilité » entre l’activité « très noble du journalisme » et ce qui est « corrompu par l’industrie ».

    Fustigeant sans détour la superficialité des images qui préfèrent le sensationnalisme à l’information, Bruno Dumont rapproche volontairement la facture globale de « France » à la laideur visuelle de ce monde d’élite parisianno-médiatique (on se pince devant le kitsch décoratif de l’appartement des de Meurs). Un film d’un cynisme dévastateur.

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