• La Côte d’Ivoire face au défi de l’accueil des réfugiés burkinabés
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    La Côte d’Ivoire face au défi de l’accueil des réfugiés burkinabés
    Par Morgane Le Cam (Bouna et Doropo, Côte d’Ivoire, envoyée spéciale)
    Le Burkina Faso, leur pays, n’est qu’à quinze kilomètres de là, au bout de la seule route goudronnée qui traverse Doropo, commune du nord-est de la Côte d’Ivoire. Pour la famille Sidibé, c’est une impasse. « Nous ne sommes pas près de rentrer chez nous. Nos villages ne cessent d’être attaqués par les groupes armés », raconte la vieille Aminatou, qui ne connaît pas son âge et aurait préféré rester chez elle, à Dérégoué. En mars 2024, une attaque des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), de jeunes miliciens qui agissent en supplétifs de l’armée et ciblent en particulier la communauté peule qu’ils assimilent aux djihadistes, a précipité son exode et celui de dix membres de sa famille. Ce jour-là, neuf de ses proches ont été tués.
    Depuis un an, son refuge à Doropo est une bâtisse en construction, qu’elle loue 20 000 francs CFA (30 euros). A chaque fin de mois, « on court partout, pour réunir l’argent auprès de nos proches ou en vendant certains de nos bœufs », explique-t-elle. Depuis 2021, selon l’ONU, plus de 243 000 Burkinabés ont fui leur pays pour échapper aux violences des groupes djihadistes ou de l’armée et de ses supplétifs civils. La Côte d’Ivoire est le pays voisin qui en accueille le plus : près de 70 000.
    Pour les accueillir, le gouvernement a construit deux « centres de transit ». Mais les centaines de petites baraques en béton, édifiées sur des sites clôturés en périphérie des villes de Bouna et de Ouangolodougou, ne peuvent accueillir que 12 000 personnes au total. Alors, comme les Sidibé, la plupart des réfugiés burkinabés en Côte d’Ivoire comptent sur la solidarité communautaire pour trouver un hébergement.
    Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) verse aux réfugiés burkinabés une aide mensuelle de 5 000 francs CFA (7,60 euros). Avant mai 2024, elle était de 10 000 francs CFA. « Ça couvre à peine 35 % des besoins alimentaires d’une personne. L’aide a baissé car le gouvernement ivoirien ne reconnaît pas qu’il y a une crise des réfugiés. Cela a compliqué la recherche de financements », souligne un acteur humanitaire occidental à Abidjan.
    L’annonce fin février du gel de l’aide internationale américaine est venue ajouter une difficulté financière supplémentaire pour le HCR. « C’est l’effet domino. Nous souffrons d’une baisse drastique des financements cette année. Pour l’instant, nous avons seulement 3,8 millions de dollars pour 2025, sur les 57 millions nécessaires pour mettre en œuvre nos programmes en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Togo, au Bénin et au Liberia », s’alarme Olivier Beer, le représentant résident du HCR en Côte d’Ivoire.
    D’un geste fébrile, Aminata Sidibé sort de son boubou un document qu’elle conserve précieusement dans une enveloppe : son laissez-passer pour bénéficier de l’aide alimentaire du HCR. Sur l’attestation, il est indiqué que la vieille femme est demandeuse d’asile, et non réfugiée. Les Burkinabés ayant fui leur pays pourraient prétendre à ce statut, plus protecteur, mais la Côte d’Ivoire refuse pour le moment de le leur accorder. « Le document est sur la table du gouvernement. Il sera signé dans les prochaines semaines », assure un cadre du HCR en Afrique de l’Ouest. Pour convaincre Abidjan, l’agence onusienne a fait valoir qu’elle « organisait le rapatriement des réfugiés et pas des demandeurs d’asile », poursuit le même cadre. Contactées, les autorités ivoiriennes n’ont pas donné suite aux sollicitations du Monde.
    Le dossier est d’autant plus délicat que le pouvoir ivoirien entretient des relations tendues avec le chef de la junte au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. Deux gendarmes ivoiriens y ont été détenus entre septembre 2023 et décembre 2024 après avoir franchi la frontière par mégarde. Des accrochages se produisent régulièrement à la frontière des deux pays, où chaque armée a renforcé ses capacités aériennes. A l’approche de l’élection présidentielle, prévue en octobre 2025, les partisans du président Alassane Ouattara craignent, en outre, de voir la question des réfugiés instrumentalisée par l’opposition. Une partie de celle-ci accuse le pouvoir ivoirien, très ancré dans le Nord, d’utiliser des allogènes comme du « bétail électoral », en enrôlant des non-nationaux sur les listes. La Côte d’Ivoire accueille officiellement au moins 6,5 millions d’étrangers et la moitié d’entre eux sont burkinabés.
    A Abidjan, la question des demandeurs d’asile relève du Conseil national de sécurité (CNS), une institution directement rattachée à la présidence. Pour obtenir le statut de demandeur d’asile, les Burkinabés sont soumis à un enregistrement biométrique. « Le gouvernement est dans une logique tout-sécuritaire. Il veut garder le contrôle à 100 %, car il redoute des infiltrations djihadistes », prévient une autre source humanitaire occidentale sur place. Tandis que le Burkina Faso s’enfonce dans la violence – plus de 28 000 morts depuis 2016 ont été recensés par l’ONG Acled – la Côte d’Ivoire a pour l’instant résisté aux tentatives de pénétration de l’hydre djihadiste.
    Depuis les dix-neuf morts de l’attentat de Grand Bassam en mars 2016, seize attaques attribuées aux islamistes armés ont été menées sur le territoire ivoirien. Toutes perpétrées dans le nord du pays, elles ont causé la mort de 24 militaires et civils, selon Acled. La dernière en date a eu lieu le 16 mars 2024 à Bolé lorsque des hommes soupçonnés d’appartenir au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, affilié à Al-Qaida) ont kidnappé et tué le fils du chef du village.
    Si Abidjan résiste pour l’instant, la présence massive de déplacés étrangers est toutefois une source de tensions dans le Nord. Malgré l’interdiction d’entrée sur le territoire « du bétail des réfugiés » décrétée en mai 2023 par le CNS afin de « préserver la cohésion sociale », les bergers burkinabés de la communauté peule ont continué à traverser la frontière avec leurs troupeaux. Leur cheptel est leur capital. Mais l’arrivée de dizaines de milliers de têtes a déstabilisé les équilibres fragiles de la zone, où existaient déjà des conflits entre éleveurs peuls et agriculteurs de la communauté lobi.
    Assis dans son salon, à Bouna, Binsare Hien, le chef des Lobi sur place, est tourmenté. La récolte de l’anacarde vient de commencer, celle de mil bat son plein, mais les champs sont ravagés par les bœufs qui, faute d’espace de pâturage disponible, se rabattent sur ses plantations. « Les animaux des réfugiés mangent tout ce qu’on plante. Il y a de plus en plus de conflits. Pour l’instant, on arrive à les régler par nos médiations, mais on sent que la colère des agriculteurs monte. Ça risque de dégénérer. D’autant plus que ces réfugiés et leurs animaux vont rester ici longtemps », s’inquiète-t-il.
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    A Doropo, à 75 kilomètres de là, les coupures d’eau, déjà nombreuses avant l’arrivée des réfugiés, sont devenues quotidiennes, pointe également Adrahmane Dicko, le chef de la communauté peule. Les loyers et le prix des denrées alimentaires de base ont augmenté. Il faut compter « 25 000 francs CFA [38 euros] pour un sac de cent kilos de maïs contre 20 0000 francs CFA [30 euros] avant l’arrivée des réfugiés », détaille Abdrahmane Dicko, inquiet également, comme d’autres responsables communautaires du nord-est de la Côte d’Ivoire, de la hausse du banditisme. Une multiplication des vols de bétail et de braquages qu’ils attribuent à l’arrivée de réfugiés burkinabés.
    Selon une étude réalisée en décembre 2024 par les ONG Equal Access International, Seed et Indigo dans trois régions du nord de la Côte d’Ivoire auprès de 1 451 personnes, plus d’un répondant sur quatre pense qu’il y a davantage d’insécurité depuis l’arrivée des demandeurs d’asile burkinabés. Un quart des personnes interrogées estiment aussi que tous les Peuls sont impliqués ou complices des actes de banditisme et de terrorisme. Les autorités ivoiriennes savent le danger d’une mise à l’index d’une communauté et tentent d’empêcher une reproduction du drame burkinabé sur leur sol.

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  • Un vaste réseau d’escroquerie piège de jeunes Ivoiriens tentés par un départ vers l’Europe - InfoMigrants
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    Un vaste réseau d’escroquerie piège de jeunes Ivoiriens tentés par un départ vers l’Europe
    Par RFI Publié le : 03/02/2025
    L’ambassade de Côte d’Ivoire à Abuja tire la sonnette d’alarme. Un vaste réseau d’escroquerie piège des jeunes Ivoiriens, attirés au Nigeria par la promesse trompeuse d’un départ vers l’Europe. Dans un courrier adressé au ministère ivoirien des Affaires étrangères, daté du 30 janvier et publié ce week-end, elle alerte sur le sort de plusieurs victimes. Dix d’entre elles ont réussi à échapper à leurs ravisseurs. Elles ont été rapatriées et sont attendues cet après-midi à Abidjan.
    Ils rêvaient d’un avenir meilleur en Europe. Mais leur voyage s’est arrêté brutalement au Nigeria. Un réseau bien organisé leur faisait miroiter une traversée vers l’Eldorado, moyennant entre 500 000 et 3 millions de francs CFA. Une somme conséquente pour un piège bien ficelé. Une fois sur place, les choses basculent : leurs documents administratifs sont confisqués, les contacts avec l’extérieur coupés. Piégés dans un système d’exploitation, ces jeunes se retrouvent à la merci de leurs ravisseurs. Difficile pour l’heure de savoir combien ils sont.
    Ces derniers mois, l’ambassade de Côte d’Ivoire à Abuja a recueilli plusieurs rescapés. Dix d’entre eux ont été rapatriés et devraient arriver ce lundi à Abidjan où ils seront accueillis par la direction des Ivoiriens de l’extérieur et l’OIM. Mais de nombreux autres restent bloqués au Nigeria, livrés à eux-mêmes. Dans son courrier, la représentation diplomatique s’inquiète : « De nombreux autres compatriotes se trouvent encore en situation de détresse au Nigeria, pris au piège des mêmes réseaux d’arnaque ».

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  • La France tente de promouvoir les « retours volontaires » en Côte d’Ivoire
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/12/04/la-france-tente-de-promouvoir-les-retours-volontaires-en-cote-d-ivoire_64298

    La France tente de promouvoir les « retours volontaires » en Côte d’Ivoire
    Quand elle nous reçoit dans son petit local à Cocody, un quartier d’Abidjan, Myriam Quanteny, 29 ans, pantalon de costume vert émeraude et chemise blanche bien repassée, ne manque pas d’activité. En France, elle était employée au service des ressources humaines d’une grande entreprise. Depuis son retour en Côte d’Ivoire, en septembre 2023, elle s’est reconvertie en entrepreneure dans la restauration.
    Myriam Quanteny fait partie des 230 « migrants de retour volontaire » en Côte d’Ivoire, selon les éléments de langage utilisés par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII). S’ils ne sont que quelques dizaines à avoir choisi d’être accompagnés dans leur retour au pays, faute de titre de séjour valide dans l’Hexagone, leur parcours est mis en valeur par Paris, qui caresse l’espoir qu’il fera modèle.
    Myriam Quanteny a demandé un retour volontaire avant même de recevoir une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Les planètes de son installation en France semblaient pourtant alignées : après un master en droit du travail et en ressources humaines effectué entre la faculté de Nanterre et l’Institut des hautes études économiques et commerciales, l’entreprise où elle travaillait en CDD comme chargée de recrutement lui avait proposé de faire évoluer son contrat en CDI. Mais son visa étudiant a expiré dans l’intervalle. La jeune femme a alors perdu son travail et son logement en même temps que son titre de séjour.
    Après un an de précarité, elle a découvert en janvier 2023 le dispositif de « retour aidé » de l’OFII par une recherche Internet. Elle s’est rendue dans les locaux de l’Office, puis a reçu une convocation à la préfecture de police quelques semaines plus tard. Son retour par avion a été arrangé et la jeune femme s’est retrouvée à Abidjan, avec un pécule de 650 euros en poche et un projet « d’insertion professionnelle » à monter.
    L’OFII finance les projets de retour, incluant un encadrement dispensé par des sous-traitants, des cabinets de conseil, à hauteur de 10 000 euros maximum par personne. « On passe par toutes les étapes d’un projet entrepreneurial, détaille-t-elle : étude de faisabilité, business plan, étude de marché… Et quand le projet est mûr, on est auditionnés par un comité de l’OFII qui décide d’accorder ou non les financements et l’accès aux formations complémentaires. »
    Sur la quinzaine de personnes que comptait la promotion de Myriam Quanteny, les deux tiers ont vu leur projet validé par l’OFII, y compris sa société de restauration, L’Africaine. Les autres ne se sont pas présentés devant le comité ou n’ont pas convaincu.
    Pour tous, le défi est de rebondir vite, alors que le retour, même « volontaire », est souvent perçu comme un échec. « Surtout quand on revient avec presque rien, souligne Togny Elysée, un autre bénéficiaire. Parce que les procédures à la préfecture sont très longues et on a souvent dépensé toutes nos économies avant de prendre la décision de rentrer. »
    Lui aussi est un « bon élève » de l’OFII. Faute de trouver un poste immédiatement après sa soutenance de thèse en lettres et communication à l’université de Limoges en 2019, Togny Elysée n’a pas réussi à transformer son visa étudiant en visa de travail. Après la réception d’une OQTF, il a accepté en 2022 de rentrer en Côte d’Ivoire, suspendant ses ambitions dans la recherche ou l’enseignement pour ouvrir une société de nettoyage, Nikel Services. Il estime à 7 000 euros la somme investie par l’OFII, qui est depuis devenue l’un de ses clients. Sa petite entreprise est déjà florissante et a dépassé, depuis son lancement au mois d’avril, les 5 millions de francs CFA (7 660 euros) de chiffre d’affaires.
    Tous deux jugent que c’est « un bon dispositif que la France a mis en place ». « Ça nous est bénéfique à nous, mais c’est aussi bénéfique à la France », indique Myriam Quanteny, en laissant échapper un petit rire. Cela, les responsables de l’OFII le reconnaissent volontiers. « L’objectif pour la France est de faire baisser l’immigration irrégulière et d’augmenter les retours volontaires. Même si le retour volontaire n’exclut pas le retour contraint », souligne Didier Leschi, son directeur général, après l’inauguration en grande pompe, le 21 novembre, des locaux d’Abidjan, dont les bureaux sont encore provisoires. « Leur intérêt est d’accepter le retour volontaire. Il est quand même plus digne de revenir avec un projet entrepreneurial que les poches vides, entre deux policiers », vante-t-il, qualifiant l’OFII d’« organisme de microdéveloppement ».
    Didier Leschi reconnaît toutefois que les chiffres sont encore modestes. Depuis le lancement de son activité en juillet 2023, l’OFII à Abidjan a permis la création de 113 commerces, 12 exploitations agricoles, 42 élevages, 51 entreprises de services, pour un total de 1,21 million d’euros d’aides directes au démarrage de l’entreprise.
    De la « dentelle », admet le directeur général, mais dont l’OFII espère faire un exemple pour dissuader les candidats à l’exil de Côte d’Ivoire et, surtout, pour les immigrés sans titre de séjour en France. D’après le dernier rapport de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides, la Côte d’Ivoire était le sixième pays d’origine des demandeurs d’asile en France en 2023, avec 7 130 personnes dans l’Hexagone.
    Or le retour aidé coûte nettement moins cher à la France que le retour forcé, expliquait en 2019 un rapport parlementaire des ex-députés Jean-Noël Barrot (Yvelines, MoDem), l’actuel ministre français des affaires étrangères, et Alexandre Holroyd (Français établis hors de France, Renaissance). Il en ressortait un coût moyen de 13 800 euros par éloignement forcé, contre 2 500 à 4 000 euros en moyenne par retour aidé. Dans son rapport de janvier 2024, la Cour des comptes évaluait le coût de la politique de lutte contre l’immigration irrégulière à 1,8 milliard d’euros par an, alors que la France est le pays qui procède au plus de retours forcés de l’Union européenne. « Le coût d’une journée de rétention s’élève à 602 euros, souligne le rapport de la Cour des comptes. (…) La lutte contre l’immigration irrégulière mobilise environ 16 000 fonctionnaires et militaires à temps plein, dont trois quarts sont des agents de la police aux frontières. » D’après l’institution, entre 2019 et 2022, 16 000 Ivoiriens ont été visés par une OQTF et 500 ont effectivement été expulsés.

    #Covid-19#migrant#migration#france#OFII#retour#sante#cotedivoire#eloignement#frontiere

  • Emigration clandestine : 41 migrants en détresse secourus par la Marine nationale
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    Emigration clandestine : 41 migrants en détresse secourus par la Marine nationale
    Une pirogue en partance pour l’Espagne avec à son bord 41 candidats à l’émigration irrégulière a été secourue par la Marine sénégalaise en collaboration avec le cargo Alkhudair Star au large du Maroc.D’après la note de la Dirpa sur sa page X (ex Twitter), « la Marine nationale sénégalaise a secouru 41 migrants en détresse lors d’une opération de sauvetage en relation avec le cargo ALKHUDAIR STAR qui a croisé la pirogue en panne et à la dérive au large du Maroc. Le PHM Walo a fait jonction avec le cargo pour récupérer les migrants ». Elle ajoute que « les 41 migrants clandestins, dont 12 sénégalais, 28 maliens et 1 ivoirien, ont été débarqués par le patrouilleur WALO à la base navale de Dakar, ce 28 août vers 17h 00 ».

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  • Face à l’afflux de migrants africains vers les côtes méditerranéennes : Le visa d’entrée au Maroc instauré pour les Ivoiriens
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    Face à l’afflux de migrants africains vers les côtes méditerranéennes : Le visa d’entrée au Maroc instauré pour les Ivoiriens
    À l’issue d’une concertation avec les autorités marocaines, le gouvernement ivoirien vient d’engager une procédure de réinstauration du visa d’entrée au Maroc pour tous les détenteurs de passeports ordinaires ivoiriens.L’objectif étant de faire « face à l’afflux de migrants africains vers les côtes méditerranéennes, avec pour point de transit, les pays du Maghreb dont le Maroc, les États d’accueil de ces candidats à l’immigration clandestine, en collaboration avec les services compétents des Ambassades ivoiriennes, ont procédé à un profilage », a-t-on lu dans une note rendue publique.
    « Il ressort de ce profilage que la plupart de ces immigrants clandestins, sont des ressortissants étrangers se prévalant de la citoyenneté ivoirienne. A titre d’exemple, sur 14 800 migrants débarqués à Lampedusa, se présentant comme des citoyens ivoiriens, seuls quelques dizaines ont été identifiés comme ressortissants de la Côte d’Ivoire », ont déclaré les autorités ivoiriennes.
    Dans cette même note, les autorités ivoiriennes ont indiqué : « face à la découverte de réseaux parfaitement organisés, disposant de spécimens de faux passeports et des cachets contrefaits, le gouvernement ivoirien se devait de prendre des mesures, certes douloureuses pour certains de nos compatriotes, mais présentant l’avantage d’assécher les sources d’approvisionnement des réseaux de faussaires, en renforçant ipso-facto, la crédibilité du passeport ivoirien et la sécurité nationale... Il ne s’agit pas d’une réinstauration définitive de l’obligation de visa d’entrée au Maroc, mais d’une suspension temporaire du bénéfice de l’exemption de visa pour deux années au maximum, assortie d’une évaluation des effets de la mesure, au bout de la première année », a-t-on précisé.
    Avant de préciser « Cette décision ne s’applique ni aux citoyens marocains désireux de se rendre en Côte d’Ivoire, ni aux Ivoiriens détenteurs de passeports diplomatiques ou de service, ni aux titulaires de cartes de séjour marocain, ni aux bénéficiaires de visas Schengen, des Emirats Arabes Unis, des Etats-Unis d’Amérique ou du Canada ».

    #Covid-19#migrant#migration#maroc#cotedivoire#visa#politiquemigratoire#sante

  • Côte d’Ivoire : plus de 150 000 euros distribués à des migrants rentrés au pays - InfoMigrants
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    Côte d’Ivoire : plus de 150 000 euros distribués à des migrants rentrés au pays
    Par Marlène Panara Publié le : 22/03/2024
    Quatre-vingt-seize exilés ivoiriens rentrés dans le pays ont reçu un chèque d’environ 1 500 euros chacun, de la part des autorités. Objectif de cette aide ? Faciliter leur réinsertion dans la société, un processus qui s’avère souvent long et difficile.
    Plus de 150 000 euros distribués, environ 98 millions de francs CFA. C’est le montant total de l’enveloppe allouée au gouvernement ivoirien à 96 migrants, dont 28 femmes, de retour dans le pays. Les quelques 1 500 euros reçus par chacun des exilés prennent la forme d’un prêt remboursable sur deux ans, afin « de les accompagner dans leur parcours d’insertion professionnelle », a indiqué le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, Mamadou Touré.
    C’est lui qui a remis leur chèque aux exilés bénéficiaires mercredi 20 mars dans le quartier du Plateau à Abidjan, en compagnie de Wautabona Ouattara, ministre délégué chargé de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur. Le partenaire financier du programme Orange Bank était aussi présent.Les secteurs d’activité des migrants de retour sont le commerce (50 projets), les services (19), l’élevage (15), l’artisanat (cinq), la restauration (quatre), le transport (deux) et l’agriculture (un), affirme un communiqué du ministère de la Promotion de la jeunesse. (...)
    Durant la distribution, Mamadou Touré a par ailleurs invité les bénéficiaires à « être des ambassadeurs de la Côte d’Ivoire dans la campagne de sensibilisation contre l’immigration irrégulière » et à faire comprendre aux jeunes qu’il existe des dispositifs d’insertion professionnelle pour eux.En 2023, 150 personnes rentrées en Côte d’ivoire ont bénéficié de ce même programme, d’un montant total cette année-là de 143,8 millions de francs CFA, soit environ 218 000 euros.Parmi les candidats à l’exil qui empruntent chaque année les routes migratoires menant à l’Europe, nombreux sont les citoyens ivoiriens. En 2023, sur les 157 000 migrants débarqués en Italie, 16 000 étaient Ivoiriens. Soit la troisième nationalité représentée, derrière la Guinée et la Tunisie. En octobre 2023, l’agence européenne de surveillance des frontières extérieures Frontex comptabilisait 14 000 Ivoiriens arrivés de manière irrégulière en Europe, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 12 500.
    Des chiffres que conteste le gouvernement ivoirien. Après la publication de ces données, le ministre ivoirien de l’intérieur Vagondo Diomandé s’était offusqué « d’une situation qui tend à ternir l’image de notre pays » et avait contredit les chiffres donnés par les deux agences. Selon lui, beaucoup de migrants se diraient Ivoiriens mais seraient en réalité originaires d’un autre pays.
    Pour inciter ses ressortissants à rentrer au pays, les autorités ont, il n’empêche, lancé divers programmes d’aide à la réinsertion économique et sociale, en partenariat avec l’OIM. En 2023, plus de 1 700 Ivoiriens - poussés notamment par les attaques anti-Noirs en Tunisie - sont revenus chez eux, un record depuis 2013. Et près de 800 ont demandé l’aide proposée par l’État. Mais beaucoup attendent encore de toucher ces sommes d’argent.
    Pour pallier les carences de l’État, des ONG tentent d’aider les migrants, souvent traumatisés par un passage en Libye ou une traversée périlleuse de la Méditerranée. L’Association pour la réinsertion des migrants de retour en Côte d’Ivoire (Arm-ci), basée à Abidjan, aide par exemple les exilés à « réintégrer le tissu social », avait assuré à InfoMigrants Boniface N’Groma, son fondateur. D’abord en leur permettant de gagner leur indépendance financière, car beaucoup de migrants de retour doivent rembourser des personnes qui leur ont prêté de l’argent pour leur voyage. Puis en leur apportant un soutien psychologique, indispensable à leur réinsertion. « Une fois rentrés, par honte, beaucoup se cachent et ne préviennent pas leurs parents, avait confié Florentine Djiro, présidente du Réseau africain de lutte contre l’immigration clandestine (Realic). Le regard de la famille et de l’entourage sur eux est très dur. Dans certaines zones du pays, ces migrants de retour, on les appelle ‘les maudits’ ».

    #Covid-19#migrant#migration#cotedivoire#retour#rapatriement#OIM#jeunesse#ONG#reinsertion#sante#emploi

  • La Côte d’Ivoire se défend d’être un des principaux pourvoyeurs de migrants en Europe
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    La Côte d’Ivoire se défend d’être un des principaux pourvoyeurs de migrants en Europe
    Selon l’agence européenne Frontex, près de 14 000 Ivoiriens figurent parmi les exilés ayant débarqué en septembre sur l’île italienne de Lampedusa. Les autorités ivoiriennes contestent ces chiffres et envisagent de mettre en place des visas avec certains pays maghrébins.
    Par Marine Jeannin(Abidjan, correspondance)
    Publié le 04 octobre 2023 à 07h30
    Alors qu’en Italie, les arrivées irrégulières de migrants en provenance d’Afrique du Nord ont quasiment doublé entre janvier et août par rapport à la même période en 2022, la Côte d’Ivoire réfute la présence en nombre de ses ressortissants dans leurs rangs. Selon le recensement de l’agence européenne Frontex, 14 000 Ivoiriens – 12 500 selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) – figurent parmi les exilés ayant débarqué en septembre en Europe. La Côte d’Ivoire est d’après ces statistiques le deuxième pays pourvoyeur de migrants clandestins vers l’Europe après la Guinée. Au cours d’un point presse consacré au sujet, lundi 2 octobre à Abidjan, le ministre ivoirien de l’intérieur, Vagondo Diomandé, s’est offusqué d’« une situation qui tend à ternir l’image de notre pays » et a contredit les chiffres donnés par Frontex et l’OIM. Ces « accusations portées contre notre pays » ne reposent, selon le ministre que sur les déclarations des personnes enregistrées par les services d’immigration italiens. « Aucune vérification n’a été effectuée avec le concours des services compétents de la Côte d’Ivoire pour s’assurer de la réalité de la nationalité ivoirienne de ces migrants, ainsi que le prévoit l’accord multilatéral conclu par notre pays avec l’Union européenne », a-t-il pointé. En somme, selon lui, beaucoup de migrants se diraient Ivoiriens mais seraient en réalité d’une autre nationalité.
    Pour appuyer son propos, M. Diomandé a ensuite énuméré les actions du gouvernement ivoirien pour lutter contre l’immigration clandestine : « amélioration des conditions de vie et de travail des populations », accords passés avec l’Europe, renforcement des mesures de contrôle et de surveillance aux postes-frontières, démantèlement de certaines filières… ainsi que l’envoi de missions d’identification dans les pays européens « chaque fois que cela s’est avéré nécessaire », et prochainement à Lampedusa. Selon le ministre, lors de ces précédentes missions d’identification, la nationalité ivoirienne a été confirmée pour moins de 15 % des demandeurs d’asile « présumés ivoiriens » entre 2009 et 2018.
    Se faire passer pour un Ivoirien ? Pareille stratégie peut sembler étonnante de la part des exilés. En Afrique de l’Ouest, les ressortissants des pays du Sahel, une région en proie aux attaques terroristes et aux conflits armés, sont vraisemblablement plus à même de recevoir l’asile en Europe que les Ivoiriens, qui n’ont plus droit au statut de réfugié depuis juin 2022. Une information manifestement ignorée par la majorité des demandeurs d’asile.
    « Jusqu’au coup d’Etat de janvier 2022 au Burkina Faso, des filières utilisaient des cartes d’identité ivoiriennes volées, explique l’ethnologue Léo Montaz. Les migrants qui les montraient disaient qu’ils étaient victimes de la crise ivoirienne qui a eu lieu entre 2002 et 2011. Beaucoup de non Ivoiriens se présentaient comme tels, ça pouvait passer dans la première moitié des années 2010… Mais cela a moins de sens aujourd’hui. D’autant plus que la fameuse “filière de Daloa” [ville ivoirienne considérée à l’époque comme une plaque tournante de l’immigration clandestine vers l’Europe] a été démantelée en 2018. »
    Autre explication possible : l’espoir, à défaut d’Europe, d’être rapatrié en Côte d’Ivoire, locomotive économique de la sous-région, plutôt que dans son pays d’origine. Interrogé sur le sujet le 28 septembre, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, avait rappelé que la Côte d’Ivoire était « un pays de transit », dont un quart de la population est d’origine étrangère. De nombreux immigrés des pays de la région y travaillent dans l’attente de réunir assez d’argent pour financer la traversée. « Cela ne fait pas d’eux des Ivoiriens, a déclaré M. Coulibaly. Une nationalité ne se déclare pas simplement, il faut des documents qui l’attestent. »
    C’est par le Maghreb que passent la plupart des migrants d’Afrique de l’Ouest, selon l’agence Frontex et le gouvernement ivoirien. « La pression migratoire accrue sur cette route pourrait persister dans les mois à venir, les passeurs baissant les prix pour les migrants partant de Libye et de Tunisie, dans un contexte de concurrence féroce entre les groupes criminels », indiquait l’agence européenne dans un communiqué publié le 14 septembre. Plus de 2 000 personnes sont mortes ou portées disparues depuis le début de l’année en tentant d’effectuer cette traversée vers l’Europe, selon l’OIM.Pour tenter d’y remédier, le gouvernement ivoirien a engagé des discussions avec la Tunisie et le Maroc, où les ressortissants ivoiriens peuvent pour l’heure se rendre librement par voie aérienne. Des procédures diplomatiques sont en cours, a indiqué Vagondo Diomandé, pour instaurer un visa entre la Côte d’Ivoire et ces deux pays. Une mesure annoncée comme temporaire, pour répondre à la crise migratoire.
    Marine Jeannin(Abidjan, correspondance)

    #Covid-19#migrant#migration#cotedivoire#frontex#oim#libye#tunisie#maghreb#afriquedelouest#pressionmigratoire#passeur#crisemigratoire#visas

  • Variant « B 1.1 529, Omicron » : la Côte d’Ivoire renforce le contrôle sanitaire à ses frontières.
    https://www.dakaractu.com/Variant-B-1-1-529-Omicron-la-Cote-d-Ivoire-renforce-le-controle-sanitaire

    Variant « B 1.1 529, Omicron » : la Côte d’Ivoire renforce le contrôle sanitaire à ses frontières.
    Avec l’apparition d’un nouveau variant du Sars Cov 19, Omicron, détecté pour la première fois en Afrique du Sud, les pays du monde entier se renforcent en vue de prévenir une quatrième vague. C’est le cas des pays africains et notamment la Côte d’Ivoire qui a décidé de renforcer la surveillance sanitaire aux frontières.En effet, selon un communiqué du ministère de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle de Côte d’Ivoire, il a été décodé au dépistage systématique par PCR de tout voyageur en provenance de pays ou le variant B 1.1 529 a été détecté.Un contrôle systématique de ces voyageurs se fera au cours des 5 premiers jours de son séjour en Côte d’Ivoire aussi, indique le document.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#cotedivoire#frontiere#circulation#test#surveillancesanitaire

  • Participation politique des femmes en Côte d’Ivoire : une mission pour la paix

    Dans l’entrevue, Solange Koné évoque la participation politique des femmes, les défis de la pandémie et les pratiques féministes pour la paix

    La Marche Mondiale des Femmes (MMF) en Côte d’Ivoire a débuté en 2004. Le pays était en guerre civile et les femmes de Côte d’Ivoire se sont organisées pour participer à une rencontre au Mali sur la participation des femmes aux processus de paix. Lors de cette rencontre, une compagne de la MMF du Burkina Faso a exprimé sa solidarité et son soutien aux femmes de Côte d’Ivoire. C’est donc à partir de la pratique de la solidarité internationale, constitutive de la Marche Mondiale des Femmes, que les femmes organisées en Côte d’Ivoire ont connu et décidé de rejoindre le mouvement.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/06/19/participation-politique-des-femmes-en-cote-divoire-une-

    #féminisme #international #cotedivoire

  • Des enfants survivants de la traite des êtres humains secourus au Ghana retournent en Côte-d’Ivoire | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/des-enfants-survivants-de-la-traite-des-etres-humains-secourus-au-ghana-retourn
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/ghana_rescue_3_thumbnail.jpg?itok=bXNPJfBY

    Des enfants survivants de la traite des êtres humains secourus au Ghana retournent en Côte-d’Ivoire. Accra - En collaboration avec le Ministère ghanéen du genre, de l’enfance et de la protection sociale, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à Accra, au Ghana, a organisé cette semaine le retour en toute sécurité de 13 enfants ayant survécu à la traite vers leur pays d’origine, la Côte-d’Ivoire. Les jeunes, qui ont retrouvé leur famille le 15 mars, avaient été exploités par des trafiquants dans des exploitations agricoles de la région de la Volta, au Ghana, après avoir été amenés dans le pays par des trafiquants. (...) Les jeunes - tous des garçons âgés de 9 à 19 ans - avaient été amenés au Ghana depuis la Côte-d’Ivoire et le Burkina Faso sous le prétexte d’étudier le Coran. Un imam aurait exploité les enfants comme ouvriers agricoles, certains pendant des périodes allant jusqu’à dix ans, selon les autorités ghanéennes. Il est difficile de retracer les dates exactes, car des enfants âgés d’à peine trois ans font partie des victimes et ils ne savent pas quel jour, quel mois ou quelle année ils sont arrivés au Ghana.
    Grâce à un informateur, les Services de police du Ghana (GPS) ont entrepris un sauvetage. Un trafiquant présumé a été arrêté et fait l’objet de poursuites.Après la mission de sauvetage, les garçons ont été orientés vers un centre d’accueil pour enfants victimes sous les auspices du Ministère à Accra. Ils ont reçu un soutien psychologique, passé des examens médicaux et bénéficié d’une aide à la réinsertion. L’un des garçons ayant contracté la COVID-19 a été placé en quarantaine dans le centre d’accueil du gouvernement et rentrera chez lui dès que le test sera négatif. L’OIM au Ghana rapporte qu’une bonne coordination et collaboration entre l’OIM, le Consulat ivoirien, l’Ambassade burkinabé au Ghana, le Ministère des affaires étrangères et le Ministère du genre, de l’enfance et de la protection sociale du gouvernement ghanéen ont permis le retour de ces enfants en toute sécurité. Les vols de retour - notamment l’achat des billets et de vêtements, les examens médicaux et les tests COVID-19 - ont été financés par le projet Child Protection Compact (CPC) du Bureau du Département d’Etat américain chargé de contrôler et de combattre la traite des personnes (J/TIP) et par un protocole d’accord entre le gouvernement du Ghana et l’OIM. A leur arrivée à Abidjan, les enfants ont été accueillis par leurs familles, qui avaient été retrouvées par l’OIM en Côte-d’Ivoire et les autorités nationales. Les enfants et leurs familles continueront à recevoir un soutien à la réintégration dans le cadre des activités de prévention et de protection de l’OIM.La traite des enfants reste un problème au Ghana et au-delà des frontières internationales, en particulier dans les industries de la pêche, mais aussi dans le secteur agricole. Des enfants d’âges et de nationalités différents peuvent être victimes de trafiquants.

    #Covid-19#migrant#migration#ghana#cotedivoire#sante#traite#mineur#retour#OIM#reintegration#depistage#economie

  • HCR - Le HCR intensifie l’aide humanitaire ; le nombre des réfugiés ivoiriens dépasse les 8000
    https://www.unhcr.org/fr/news/briefing/2020/11/5faa6581a/hcr-intensifie-laide-humanitaire-nombre-refugies-ivoiriens-depasse-8000.html

    Plus de 8000 réfugiés ivoiriens ont désormais fui vers des pays voisins dans un contexte de tensions politiques en Côte d’Ivoire. Ils étaient un peu plus de 3200 il y a une semaine. Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, intensifie son soutien, craignant que les violences persistantes ne forcent encore davantage de personnes à fuir le pays.Au 9 novembre, plus de 7500 Ivoiriens avaient fui vers le Libéria. Plus de 60% des arrivants sont des enfants, dont certains sont non accompagnés ou séparés de leurs parents. Des personnes âgées et des femmes enceintes ont également fui, la plupart transportant de rares effets personnels et peu ou pas de nourriture ni d’argent.Certains réfugiés ivoiriens signalent avoir été initialement empêchés de quitter le pays et, de ce fait, ils ont dû trouver d’autres itinéraires pour rejoindre le Libéria voisin. La majorité d’entre eux ont indiqué à nos équipes au Libéria qu’ils espèrent rester près de la frontière pour rentrer dès que la situation sera stabilisée.
    Nous prévoyons d’acheminer par avion-cargo des articles de secours pour jusqu’à 10 000 réfugiés au Libéria, depuis notre entrepôt de stockage à Dubaï. En soutien aux efforts de réponse des autorités libériennes, les équipes du HCR sur le terrain sont engagés dans une course contre la montre pour distribuer l’aide humanitaire, les vivres et des allocations d’aide en espèces. Nous avons déployé des équipes techniques concernant les besoins en termes d’abris ainsi que d’installations d’assainissement et de distribution d’eau. Parallèlement, plus de 500 Ivoiriens sont également arrivés au Ghana, en Guinée et au Togo, où ils reçoivent une assistance immédiate. Le HCR a accru le suivi de la situation aux frontières pour assurer que les nouveaux arrivants sont rapidement identifiés et reçoivent l’assistance dont ils ont besoin. Le HCR est reconnaissant envers les gouvernements du Burkina Faso, du Ghana, de la Guinée, du Libéria et du Togo pour l’accès dont bénéficient les réfugiés ivoiriens à leurs territoires respectifs, et ce malgré les restrictions aux frontières dues à la pandémie de Covid-19

    #Covid-19#migrant#migration#cotedivoire#burkinafaso#ghana#guinée#liberia#togo#refugie#frontiere#vulnerabilite

  • 114 migrants ivoiriens, guinéens et libériens rentrent d’Algérie avec l’aide de l’OIM en pleine pandémie de COVID-19 | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/114-migrants-ivoiriens-guineens-et-liberiens-rentrent-dalgerie-avec-laide-de-lo
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/algeria_1_thumbnail_0.jpg?itok=M4oocDul

    Grâce à la collaboration des autorités algériennes et aux autorisations qui ont été accordées dans le cadre du programme de retour volontaire de migrants en situation irrégulière en Algérie, les restrictions de voyage ont été exceptionnellement levées pour permettre à l’OIM de faciliter le retour des migrants. Les ambassades partenaires de Côte-d’Ivoire et de Guinée ont apporté leur soutien à la délivrance de documents de voyage pour tous les migrants en temps utile avant leur départ. En l’absence d’une représentation diplomatique permanente en Algérie, le gouvernement du Libéria a procédé à des entretiens de vérification d’identité à distance et a assuré la délivrance de documents permettant aux migrants de profiter de l’opération de retour.
    Les migrants résidant en dehors d’Alger ont reçu une aide au transport sur le territoire et ont été hébergés dans les centres de transit gérés par l’OIM (DARV), une structure gouvernementale mise à la disposition de l’OIM pour accueillir les migrants en attente de rentrer dans leur pays d’origine. La procédure de circulation sur le territoire et de sortie a été étroitement coordonnée et soutenue par les autorités algériennes compétentes, ce qui a considérablement facilité la préparation et le départ des migrants. Le personnel de l’OIM en Algérie a mis en œuvre des mesures de prévention spécifiques contre la COVID-19, en accord avec les normes internationales, nationales et celles de l’OIM, comprenant des contrôles médicaux préalables ainsi qu’un test PCR obligatoire cinq jours avant le vol, la distribution de kits contre la COVID-19 et la sensibilisation à la prévention de la COVID-19.
    À leur arrivée dans leurs pays respectifs, les migrants seront accueillis par le personnel de l’OIM à l’aéroport et bénéficieront d’une assistance à l’arrivée, notamment une protection et des services médicaux, avant de retourner dans leurs communautés d’origine

    #Covid-19#migrant#migration#algerie#liberia#guinee#cotedivoire##retour#reintegration#OIM#sante#sensibilisation#test

  • ‘Stay Home and Dance!’ Say Volunteers in West Africa
    https://medium.com/@UNmigration/stay-home-and-dance-say-volunteers-in-west-africa-6ec46b63915

    ollowing the outbreak of COVID-19, MaM volunteers lent their skills to provide accurate information and lead creative initiatives to support their communities during the crisis. The ‘Stay Home and Dance Challenge’ is one of many initiatives led by the volunteers.The campaign draws on the role of music as a form of expression to bring joy and relief, highlighting simple and productive activities to do at home during the lockdown. Videos have been shared from Côte d’Ivoire, The Gambia, Senegal and Nigeria, featuring people of all ages dancing freestyle alone or in family groups, or doing something at home that gives them joy.

    #Covid-19#senegal#cotedivoire#gambie#nigeria#migrant#migration#sante#santementale#art#affects#confinement#

  • #Migrations #Réfugiés #Côtedivoire #Afriquedelouest

    Le gouvernement annonce de grandes décisions : “ Tous les camps des refugiés fermés définitivement”

    http://news.abidjan.net/h/438059.html

    Publié le samedi 28 juillet 2012 | Le Patriote

    Aucun ivoirien ne sera plus refugié dans son propre pays. Tous les camps internes seront définitivement fermés. Tous ceux qui occupent illicitement les plantations, les maisons d’autrui, les églises ou mosquées doivent immédiatement les libérer. Des bataillons mixtes seront également installés à Duékoué pour la sécurisation des biens et des personnes. » Telles sont les décisions arrêtées et annoncées hier vendredi aux populations par les membres du gouvernement conduits par le ministre Koné Kafana Gilbert. Cette décision faite suite à la énième attaque opérée contre un des camps des réfugiés internes dans le Cavally, plus précisément à Duékoué, qui a fait 11 morts et 57 blessés.