• 20 milliards d’#exonérations de #cotisations_sociales : le rapport que le Sénat refuse de publier
    http://blogs.mediapart.fr/blog/sidoinec/180714/20-milliards-dexonerations-de-cotisations-sociales-le-rapport-que-le

    Le rapport de la mission commune d’information sur la réalité de l’impact sur l’emploi des exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises n’a pas été adopté par le Sénat. Fait rarissime, la Haute assemblée a également refusé de publier ce rapport. Et pour cause : prenant le contre-pied des thèses libérales, ce document montre que l’efficacité de ces exonérations n’est en rien établie et pointe les « coûts » astronomiques du capital.

    Le rapport de la mission commune d’information sur la réalité de l’impact sur l’emploi des exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises n’a pas été adopté par le Sénat. Fait rarissime, la Haute assemblée a également refusé de publier ce rapport. Et pour cause : prenant le contre-pied des thèses libérales, ce document montre que l’efficacité de ces exonérations n’est en rien établie et pointe les « coûts » astronomiques du capital.

    http://groupe-crc.org/Le-rapport-que-le-Senat-refuse-de.html

  • Une assurance chômage pour la zone euro ?
    http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/une-assurance-chomage-pour-la-zone-euro

    Dans la dernière parution de la Direction générale du Trésor, Lettre Trésor-Eco, n° 132, juin 2014 (Ministère des Finances et des Comptes publics et Ministère de l’Économie du Redressement productif et du Numérique), Thomas Lellouch et Arthur Sode développent le mode de fonctionnement et les mérites d’une assurance chômage commune à la zone euro. Ils en précisent les modalités d’application, par grandes étapes, qui en assurent la neutralité entre Etats membres. Ils plaident pour des politiques de l’emploi et du marché du travail harmonisées, conduisant à long terme à un taux de cotisation unique dans la zone euro :

    – « La mutualisation au niveau de la zone euro d’une composante de l’assurance chômage permettrait de doter la zone euro d’un instrument de solidarité nouveau, à même de donner une véritable incarnation à l’Europe sociale tout en renforçant la stabilisation de la zone dans son ensemble …

    – Ce socle commun indemniserait par exemple les chômeurs de moins d’un an (la composante la plus cyclique) à hauteur de 50 % de leur salaire passé, avec un financement reposant sur une base harmonisée (par exemple la masse salariale). Il serait complété par une indemnisation nationale en fonction des préférences de chaque État, et assurerait ainsi le maintien du niveau actuel de l’indemnisation …

    – Une modulation des taux de cotisation de chaque État membre en fonction de son niveau de chômage, avec des mises à jour régulières en fonction des tendances passées, assurerait une neutralité budgétaire ex ante entre États membres …

    – À plus long terme, et après une convergence des taux de chômage entre les différents États membres, un système marquant une solidarité accrue entre États membres pourrait être envisagé, avec un financement via un taux de cotisation unique… ».......

    #assurance_chômage
    #zone_euro
    #chômage
    #cotisations_chômage

  • Le congé maternité revalorisé en #France et en #Allemagne
    http://fr.myeurop.info/2014/06/03/conge-maternite-revalorise-france-allemagne-13948

    Julie Biet

    Tous les trimestres de #grossesse sont désormais pris en compte pour la #retraite des mamans. Mais cela ne concerne que celles ayant eu un enfant depuis le 1er janvier 2014. Dans le même temps, en #Allemagne une réforme comparable est nettement plus généreuse.

    C’est officiel depuis le 1er juin : tous les trimestres de grossesse sont désormais pris en compte pour les retraites des mamans. lire la suite

    #INFO #Social #adoption #bébé #Congé_maternité #cotisations #femmes #France #maternité

  • L’emploi à domicile n’a plus la cote en Europe
    http://fr.myeurop.info/2014/04/15/declin-emploi-domicile-europe-13644

    Marco Bertolini Ariel Dumont Ludovic Clerima Tristan de Bourbon

    Partout en Europe les emplois à domicile sont fragilisés. Au #Royaume-Uni, l’Etat n’intervient que pour la garde d’enfants, les handicapés et les personnes âgées. Et si en l’Italie ils résistent à la crise, en #France et en #Belgique la diminution des avantages fiscaux relance le #travail au noir.

    L’emploi à domicile en France n’est plus ce qu’il était. Auparavant cité comme l’un des derniers (...)

    #EUROFOCUS #Économie #Italie #charges_sociales #cotisations #coût_du_travail #déduction #emploi #fiscalité #foyers #ménages #Travail_au_noir

  • Les charges fiscales sur le revenu du travail continuent d’augmenter dans les pays de l’OCDE
    http://www.oecd.org/fr/presse/les-charges-fiscales-sur-le-revenu-du-travail-continuent-daugmenter-dans-les-p

    L’Irlande, la Suède et la Slovénie enregistrent la plus forte hausse de la progressivité de l’impôt pour les contribuables célibataires sans enfant, alors que la plus forte baisse pour cette catégorie de contribuables concerne l’Allemagne, la Hongrie et Israël.

    La charge d’impôts et de #cotisations sociales est mesurée par le ‘coin fiscal en pourcentage des coûts totaux de main-d’œuvre’, c’est-à-dire le montant total des impôts et cotisations sociales versés par les salariés et les employeurs, diminué des prestations familiales reçues et divisé par les coûts totaux de main-d’œuvre pour l’employeur. On trouvera également dans Les impôts sur les #salaires une ventilation de la charge fiscale entre les impôts sur le revenu des personnes physiques, y compris les crédits d’impôt, et les cotisations salariales et (...)

    #_salaire #différé_

  • Sécurité sociale, un terrible retour en arrière
    http://la-feuille-de-chou.fr/archives/64236

    Ces #cotisations prélevées sur les salaires ne sont pas placées en bourse. Elles ne vont pas dans la poche des actionnaires. La partie consacrée à la gestion du système est infime (moins de 4% des sommes collectées).

    Ces cotisations sont immédiatement utilisées, pour la maladie, les prestations familiales, les pensions des retraités.

    Ce salarié qui aura vu, provisoirement, son #salaire net augmenté de 60 ou 70 euros le regrettera vite.

    Moins d’argent dans les caisses de la sécurité sociale provoquera une nouvelle baisse des prises en charge par l’assurance maladie ou une nouvelle baisse des pensions.

    Dans tous les cas, si ce salarié veut se soigner ou bénéficier d’une retraite convenable il devra prendre une ou des assurances complémentaires et sur-complémentaires.

    Les 60 euros qu’il aura gagnés n’y suffiront pas.

    Ce que le gouvernement aura donné d’une main aux salariés, le Medef le reprendra au centuple par le biais des compagnies d’assurance et de leurs actionnaires.

    Il s’agit d’un #vol en bande organisée. Les chefs de bande s’appellent Hollande et Gattaz.

    #santé

    • Ah, chez nous ca s’appelle Riester-Rente . Le gouvernement Schöder a baissé le niveau des cotisations pour la retraite et gelé le pourcentage de l’apport patronal pour l’assurance maladie. Puis ils ont introduit une assurance retraite privée subventionnée par l’état qui porte le nom de l’ingénieux manager qui l’a conçu.

      Résultat : La quasi totalité des gens qui ont cotisé dans ce cadre perdent de l’argent, ils feraient mieux de garder leurs sous dans leur tirelire. Le assureurs privés se frottent les mains. L’autre conséquence désastreuse est que les plus pauvres qui n’ont pas les moyens de mettre des sous dans une assurance privée ont vu leur niveau de retraite baisser.

      En plus si tu as des dettes on peut en principe utiliser l’argent que tu as cotisé pour satisfaire tes créanciers.

      La formule _#Riester_ n’est avantageuse que dans le cadre d’un planning financier qui prend en compte tes investissements en bourse, les déductions pour l’achat de ta baraque, etc. - c’est encore un truc de riche pas trop riche.

      #modele_allemand #retraite

  • Assurance #chômage : ce que veulent le patronat et les syndicats
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140113trib000809163/assurance-chomage-ce-que-veulent-le-patronat-et-les-syndicats.html
    Rappelons que chaque fois qu’il y a une légère embellie statistique, le Medef se dépêche de négocier une baisse des cotisations patronales, ce qui réduit d’autant l’assiette de l’Unedic. Donc, dès que les embellies cosmétiques sont passées, il faut faire face à un nouvel afflux de chômeurs avec moins d’argent, puisque l’assiette des cotisations est toujours négociée à la baisse, jamais ajustée à la hausse. Donc, les moyens diminuent, l’endettement progresse et hop, on demande à serrer le kiki des chômeurs.
    CQFD

    Le 17 janvier patronat et syndicats vont débuter la renégociation de la convention qui fixe les conditions d’indemnisation des demandeurs d’emploi. Parmi ses propositions, le Medef songe à rétablir la dégressivité des allocations pour assainir les finaces du régime. La CFDT veut imposer le principe des « droits rechargeables », alors que FO et la CGT plaident pour une surcotisation pour les entreprises ayant un recours abusif au contrats d’intérim. Tour d’horizon des différentes revendications.

    • Les menées politique du MEDEF, des syndicats gestionnaires et de l’état n’expliquent pas tout, loin de là : les #cotisations et leur niveau pâtissent d’une crise structurelle, et cette crise à l’allure d’une paire de ciseaux : pendant que le PIB augmente, la durée du #travail comptabilisée sous la forme emploi diminue, se fractionne, etc..
      Le #plein_emploi est mort cela veut dire que le volume horaire d’emploi décrit de moins en moins bien le travail producteur de richesse, d’un travail qui excédé l’emploi . L’assiette de ces prélèvements ne correspond pas à la réalité de la production de richesse. On ne peut plus fonder le financement de la protection sociale sur le paradigme du travail industriel (entre quatre murs et selon une durée aisément calculable).
      La #discontinuité_de_l'emploi (80% des embauches se font en #CDD), les temps partiels, le brouillage de la frontière entre « chômeurs » classiques et salariés « classiques » que manifeste à l’envi l’explosion de la catégorie des « chômeurs en activité à temps réduit » sont là pour le montrer.

      La richesse se fabrique dans le grand entrelacs de la société. N’allez pas la chercher seulement dans l’entreprise, car les profits ont appris à se cacher. La richesse se trouve là où elle passe. Et pour passer, elle a besoin de plus en plus d’actifs mobiles. Seulement, aujourd’hui, ces mobiles dont nous sommes sont voués à une condition précaire systématique. Sortir les travailleurs mobiles, non pas de la mobilité, mais de l’insécurité sociale généralisée suppose d’inventer autre chose qu’un financement reposant sur la cotisation sociale.

      #Unedic, les mobiles du crime
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=2586

  • Barbara Romagnan (députée PS du Doubs) : « Cela fait des années qu’on baisse les cotisations sans que le chômage diminue », Actualités
    http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0203237753151-barbara-romagnan-cela-fait-des-annees-qu-on-baisse-les-cotisa

    Vous avez déclaré mardi à huis clos que les vœux de François Hollande « auraient pu être prononcés par Nicolas Sarkozy ». Qu’est-ce qui vous à tant déplu ?
    L’idée de baisser les cotisations patronales pour restaurer les marges des entreprises et penser qu’elles embaucheront ensuite est une solution prônée d’habitude par la droite qui n’a pas fait la preuve de son efficacité. Cela fait des années que l’on baisse les cotisations sociales sans que cela fasse reculer le chômage.

    On se lâche au PS, heureusement c’est à #huis_clos !

    • Ce matin, ça cause beaucoup de l’annonce du dézingage des allocations familiales, avec en contrepartie sonnante et trébuchante (surtout trébuchante) la création de l’observatoire des contreparties qui sera chargé de vérifier que les employeurs emploient plus, et où seront nommés les nombreux.ses créancier.es de nos politiques, à n’en pas douter.

      J’y crois pas qu’on puisse à ce point débiter des énormités pareilles sans être pris à parti par les journalistes... Là, c’est sûr, on ne lui demande pas au politique « avec quoi allez vous financer cette dépense somptuaire ? ». Ce genre de questions, on ne les pose qu’aux gauchistes haineux, désireux de redistribuer un petit peu...

    • 50 milliard d’€ d’économie, 30 milliard de subs aux patrons, on voit bien qu’il est question de durcir à outrance la politique d’#austérité. Le #socialisme de la synthèse chercher à hybrider ici les « modèles » du New Labour anglais (une persécution bureaucratique et sécuritaire des pauvres), de la paupérisation grecque et du plein emploi allemand. Pendant que l’Allemagne va à pas de tortue vers un #salaire minimum, la France ne se suffit pas des mesures de #précarisation et d’assistance aux entreprises promulguées depuis près de 40 ans (dont les pharaoniques « allégements de charges »).
      Il est donc encore et toujours question de « faire baisser le coût du travail », mais cette fois en ayant en tête le modèle allemand de précarisation des salariés, une balkanisation accrue des travailleurs selon leurs statuts et leur accès au revenu, balkanisation qui va jusqu’au sacrifice expiatoire des vieux salariés pauvres, eux dont l’espérance de vie est pour la première fois en train de baisser, sans guerre ou catastrophe naturelle ou sanitaire, mais bien dans une société plus riche que jamais (voir Dette et austérité, le modèle allemand du plein emploi précaire, http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6023)....

      La déclaration de Hollande sur la nécessité de préserver les droits des #chômeurs (lesquels ? plus de la moitié des chômeurs est non indemnisé, l’immense majorité des chômeurs de moins de 25 ans sont dans cette situation tout en étant interdits de #RSA de par la bonté des socialistes depuis l’instauration du RMI en 1989) affiche de bonnes intentions, mais ce sur quoi parie le socialisme HEC CAC 40 c’est bien une augmentation du nombre déjà grand des « chômeurs en activité à temps réduit », c’est à dire de chômeurs parfaitement disponibles à bas prix pour les besoins des entreprises ("publiques" ou « privèes »). Et il est vrai que pour garder les chômeurs disponibles à l’emploi, il faut que ces derniers ne soient pas tout en train de crever de faim dans les caves, les bois et les rues.

      On nous refait aujourd’hui le coup du respect, de la dignité minimale, tout comme le gouvernement Jospin l’avait fait en 1997/98 (voir À gauche poubelle, précaires rebelles, http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5374). Sauf que l’on doit se souvenir que le grand méchant loup du profit n’est pas tout à fait un adepte des sucreries, que les #gestionnaires de l’#économie ont aussi été formés pour parler doux tandis qu’ils serrent dans leur main le couteau avec lequel ils nous dépècent quotidiennement. Et sans phrases. L’expression « comme en 14 » pourrait bien désigner au XXIe autre chose que l’industrialisation massive de la guerre qui avait ouvert le XXe siècle...

      Les « avancées sociétales » concédées par le PS (la modernisation du mariage ou celle promise sur la fin de vie) ne sont que des alibis, elles visent une vie individuelle et une intimité que nos hiérarques n’ont de cesse de détruire en masse, sous la #schlague_économique et le contrôle sécuritaire

      Mais nous avons le choix, soit, comme on l’exige de nous, tâcher de survivre dans le « bonne chance à chacun et que les meilleurs s’en sortent », soit inventer un nouvel égoïsme collectif et égalitaire, former des communautés de lutte suffisamment puissantes pour s’opposer efficacement au seul collectivisme réellement existant actuellement qui est celui des nantis.

      Fin des #cotisations patronales pour les familles, une victoire pour le Medef
      http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/01/14/la-fin-des-cotisations-patronales-pour-les-familles-une-victoire-pour-le-med

      #allocations_familiales

  • Éloge de la #cotisation sociale contre l’impôt | Article | Réseau Salariat
    http://www.reseau-salariat.info/864d1618492b25a4b69b8b593fdee0af

    Annotations :

    Voilà mon projet : chaque année, la production donne la valeur ajoutée. Elle se découpe en trois caisses socialisées. Une caisse de sécurité sociale pour la santé, la famille - le chômage n’existera plus si l’on se cale sur le modèle de la fonction publique - et pourquoi pas, pour le logement et le transport, autrement dit les besoins communs ? Ensuite, une caisse pour les salaires des travailleurs dotés d’une qualification personnelle comme c’est déjà le cas pour les salaires des soignants : cette caisse, on pourrait la réserver aussi pour les retraites puisque leur pension est du #salaire ; enfin, une caisse d’investissement pour choisir collectivement quoi, où, quand, investir. Plus de capital, plus de crédit. Les producteurs que nous (...)

    #::réseau_salariat #Economie #Capitalisme #impôt #Travail #salaire_à_vie #investissement #Alternatives

  • Le contrat sur les dépassements d’honoraires : qui, quoi, combien ? - La Parisienne
    http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/le-contrat-sur-les-depassements-d-honoraires-qui-quoi-combien-01-12-2013-
    http://www.leparisien.fr/images/2013/12/01/3366271_b30a3f0a78af6c0db4e680564579cc0f7e167400_545x341.jpg

    En signant le contrat d’accès aux soins, qui entre en vigueur dimanche, les médecins s’engagent à limiter leurs dépassements d’honoraires en échange du paiement d’une partie de leurs cotisations sociales.

    QUESTION : QUI PEUT LE SIGNER ?
    REPONSE : Ce contrat s’adresse aux médecins qui fixent librement leurs honoraires et pratiquent donc des dépassements (secteur 2), mais aussi aux médecins appliquant les tarifs Sécu (secteur 1) ayant le titre de chef de clinique.
    Selon le Quotidien du médecin, quelque 9.500 médecins des deux secteurs ont signé jusqu’à présent. Au total pour le secteur 2, 24.600 sont éligibles à ce contrat.

    Q : A QUOI S’ENGAGENT LES MEDECINS ?
    R : Les praticiens s’engagent à ne pas augmenter leurs tarifs et à limiter leur taux de dépassement moyen. Ce taux ne doit pas dépasser 100% du tarif Sécu, soit 56 euros pour une consultation qui coûte 28 euros chez un spécialiste du secteur 1.
    Ils s’engagent aussi à pratiquer les tarifs Sécu pour les situations d’urgence et les patients modestes (bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire ou éligibles à l’aide à la complémentaire santé, soit neuf millions de personnes). Au moins 30% de l’activité du praticien doit être réalisée au tarif Sécu... ;

    #santé
    #médecins
    #dépassements-d'honoraires
    #cotisations-sociales

    • Ach, les belles réformes de santé, on ne connaît que ça !
      http://seenthis.net/messages/202773

      Bei der Krankenversicherung werden der Zusatzbeitrag von 0,9 Prozent sowie die Kopfpauschale abgeschafft. Der Zusatzbeitrag richtet sich zukünftig nach dem Einkommen. Die Arbeitgeberbeiträge bleiben jedoch bei 7,3 Prozent eingefroren. Der Zusatzbeitrag durfte zudem bisher maximal zwei Prozent des Einkommens betragen, der einkommensabhängige Zusatzbeitrag hat jedoch keinen Deckel. Die Beschäftigten werden daher künftig drauf zahlen.

      Rien ne change pour l’assurance maladie : le patrons continueront à payer une somme fixe et toutes les augmentation à venir seront assumées par les employés.

  • Retraites : l’allongement de la durée de cotisation voté à l’Assemblée nationale
    http://www.huffingtonpost.fr/2013/10/09/retraites-allongement-duree-cotisation-vote-assemblee-nationale_n_406

    RETRAITES - La réforme des retraites s’est retrouvée au deuxième jour des débats à l’Assemblée sous les tirs croisés de la droite et du Front de gauche, mais l’allongement de la durée de cotisation, contesté jusque dans la majorité, a été voté dans la nuit de mardi à mercredi.

    L’un des points névralgiques du projet de loi, l’article 2 prévoyant la hausse de la durée de cotisation d’un trimestre tous les trois ans à compter de 2020 a été adopté après minuit par 101 voix contre 64, après plusieurs heures d’un débat tendu dans l’hémicycle. La réforme ne touche pas à l’âge légal de départ à la retraite, fixé à 62 ans depuis la réforme Sarkozy de 2010.

    Le Front de Gauche, les écologistes, mais aussi 8 socialistes de l’aile gauche du parti, comme Jérôme Guedj, Pascal Cherki ou Barbara Romagnan, et la droite ont voté contre cet allongement progressif de la durée de cotisation jusqu’à 43 ans en 2035.

    #retraite
    #durée
    #cotisation allongement
    #réforme

  • Les entreprises ne sont pas écrasées d’impôts
    http://www.alternatives-economiques.fr/les-entreprises-ne-sont-pas-ecrasee_fr_art_633_64997.html

    Certes, la part de la valeur ajoutée des entreprises consacrée aux impôts et cotisations sociales patronales est remontée ces dernières années, de 23,8 % en 2010 à 25,4 % en 2012. Pour autant, cette part est toujours inférieure de 0,5 point à ce qu’elle était en 2006.

    Comme on pouvait s’y attendre les déclarations de Pierre Moscovici, ministre des Finances, au sujet du « ras-le-bol fiscal » des Français, ont donné des ailes à tous les lobbies pour se plaindre de la fiscalité excessive qui les frappe. Le 29 août dernier, lors de l’université d’été du Medef, c’était au tour de Pierre Gattaz, son nouveau président, de profiter de la présence du ministre pour sortir la grande tirade des pauvres entreprises écrasées par l’impôt et les charges. 

    Pourtant, si on examine les comptes de l’ensemble des sociétés non financières publiés par l’Insee, on constate certes que la part de la valeur ajoutée des entreprises consacrée aux impôts et cotisations sociales patronales est remontée ces dernières années, de 23,8 % en 2010 à 25,4 % en 2012. Mais pour autant, cette part restait toujours inférieure de 0,6 point à ce qu’elle était en 2001 et de 0,5 point à ce qu’elle était en 2006. Et cela avant même la prise en compte du cadeau de 20 milliards d’euros – qui va représenter une baisse de leur fiscalité d’au moins 1,5 point de valeur ajoutée – correspondant au crédit d’impôt compétitivité emploi (Cice) déjà consenti par le gouvernement.

    Il n’est donc pas légitime de prétendre que les entreprises ont été pressurées jusqu’ici au-delà du raisonnable pour assurer leur part du nécessaire redressement des comptes publics. Au contraire. Bien sûr, il existe de grandes différences sur ce plan au sein du monde des entreprises entre les petites et les grandes, qui connaissent toutes les ficelles pour échapper à l’impôt et ont massivement recours aux paradis fiscaux. Mais c’est une question d’équité à régler au sein du monde des entreprises lui-même…

    #Impôts
    #Cotisations_sociales
    #Entreprises

  • Jean-Marie Harribey » Blog Archive » Retraites : l’alternative existe
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/harribey/2013/08/28/retraites-lalternative-existe

    Presque toutes les dispositions prises en 1993, 2003 et 2010 sont tenues pour acquises : sous-indexation des pensions par rapport aux #salaires, calcul des pensions sur la base des 25 meilleures années au lieu des 10 pour les salariés du privé, et, par dessus tout, allongement indéfini de la durée de #cotisation.

    Tout cela au nom de l’allongement de l’espérance de vie qui condamnerait l’humanité à travailleur toujours plus longtemps : tout gain d’espérance de vie serait partagé entre 2/3 au travail et 1/3 à la retraite. Les générations de 1955 et 1956 doivent déjà cotiser 41,5 ans et celle de 1957 devra cotiser 41,75 ans, en application de la loi de 2010. La réforme Ayrault prolongera cette tendance au-delà de 2020 pour atteindre 43 ans en 2035, en dépit d’un #chômage croissant qui touche jeunes et vieux, et en dépit d’une baisse des #pensions à cause de la difficulté d’obtenir une #retraite à taux plein. Le calendrier sera le suivant : 42 ans en 2023, 42,25 ans en 2026, 42,5 ans en 2029, 42,75 ans en 2032, et 43 ans en 2035 pour la génération de 1973. « Entre 2020 et 2035, nous poursuivrons l’augmentation de la durée de cotisation, au rythme d’un trimestre tous les trois ans », a déclaré le Premier Ministre.

    Or l’#espérance_de_vie_en_bonne_santé, c’est-à-dire sans incapacité, est en train de diminuer. Elle est passée entre 2008 et 2010 de 62,7 ans à 61,9 ans pour les hommes et de 64,6 ans à 63,5 ans pour les femmes. Cette évolution n’est-elle pas due à l’aggravation générale des conditions de travail constatée par toutes les enquêtes de terrain ? La prochaine étape sera-t-elle de voir l’espérance de vie diminuer, comme c’est le cas aux Etats-Unis ?

    L’idée de travailler toujours plus va l’encontre de toute l’histoire humaine, qui a consisté à accompagner le progrès social par la #réduction_du_temps_de_travail, au fur et à mesure que la productivité du travail le permettait et que les luttes sociales arrachaient à un #patronat toujours récalcitrant des améliorations des conditions de travail et de vie.

    Les tabous du financement

    Le gouvernement a choisi de relever légèrement les cotisations plutôt que d’augmenter la CSG. Les cotisations salariales et les cotisations patronales seront augmentées de 0,15 point en 2014, puis de 0,05 point pour les trois années suivantes. En 2017, la hausse atteindra 0,3 point pour chacune, et cela dans tous les régimes de retraite.

    Ce choix est révélateur de l’ensemble de la philosophie derrière laquelle se range le gouvernement. Il entérine le mode de répartition que le capitalisme néolibéral a imposé depuis plus de trois décennies : tous les acquis sociaux doivent être réduits au nom de la compétitivité et de la rentabilité, en même temps que les salaires directs ne doivent plus progresser au rythme de la productivité.

    Rappelons l’essentiel[3] : un déplacement de la valeur ajoutée en faveur du capital est intervenu au cours des trente dernières années. La part de la masse salariale a perdu 5 points de valeur ajoutée par rapport à la situation d’avant le néolibéralisme, tandis que celle du capital a grossi d’autant : à titre illustratif, la proportion de la valeur ajoutée dans les sociétés non financières distribuée aux actionnaires est passée de 5 % à plus de 9 %. Comme ces sociétés non financières représentent environ 55 % du PIB total, la manne annuelle supplémentaire dont bénéficient les propriétaires du capital est de l’ordre d’une cinquantaine de milliards d’euros par an. Ce fait peut être mis aussi en évidence par le fait que le montant des dividendes représentait l’équivalent de 7 % de la masse salariale en 1960, moins de 4 % à la fin des années 1970 et 13 % en 2010.[4]

    Mais un deuxième fait vient renforcer cette tendance. Une étude récente réalisée par des chercheurs du CLERSE de l’Université de Lille 1 a chiffré le « surcoût du capital » pour la collectivité.[5] Au-delà du coût « normal » du capital investi en équipements (mesuré par l’amortissement et l’investissement, ce que la comptabilité nationale appelle la formation brute de capital fixe) et de la compensation du risque constitué par l’investissement, sont versées aux rentiers des sommes exorbitantes caractéristiques du capitalisme financier. L’étude évalue ces rentes autour d’une centaine de milliards par an, essentiellement sous forme de dividendes et d’intérêts : exactement 94,7 milliards pour l’année 2011[6]. Le surcoût du capital constitué par ces rentes indues représente 50 à 70 % au-delà du coût « normal » dû aux équipements productifs, selon les auteurs de cette étude.

    Retenons cet ordre de grandeur : une centaine de milliards d’euros, c’est-à-dire 5 % du PIB actuel, sont distribués sous forme de rentes totalement inutiles à la société, et même nuisibles puisque ces revenus sont en grande partie immédiatement recyclés dans les circuits financiers, renforçant le risque d’instabilité, de spéculation et, au final, de crise. À titre d’indications complémentaires, les ménages – surtout les plus aisés – ont reçu 127,7 milliards de revenus nets de la propriété en 2011[7].

    La branche de l’alternative opposée à la réforme Ayrault consisterait donc à placer le curseur de la répartition des revenus dans l’autre sens, par le biais d’une hausse des cotisations véritablement à la hauteur des besoins sociaux. Pour éviter le sempiternel lamento sur le « coût du travail », il s’agirait d’élargir l’assiette des cotisations sociales en y incluant les dividendes, qui cotisant ou pas, seraient de toute façon distribués. Autrement dit, il s’agirait de réduire le #coût_du_capital imposé à la société.

  • #Dépenses_publiques : #désinformation et #manipulation !
    http://blogs.mediapart.fr/blog/marie-anne-kraft/270713/depenses-publiques-desinformation-et-manipulation

    L’Institut annonce que "l’objectif de cette étude est de comparer le fardeau fiscal qui pèse sur le salarié moyen des 27 pays membres de l’Union européenne (UE) et de déterminer ainsi le « jour de libération fiscale » des personnes qui travaillent au sein de l’UE."

    Plutôt que regarder le "coût du travail" pour l’entreprise, qui occulte les charges salariales et impôts à la charge des salariés, l’Institut vise une approche complète en regardant tous les prélèvements obligatoires sociaux et fiscaux, ce qui est intéressant mais trompeur ensuite dans la manière dont ces chiffres sont exposés et interprêtés.

    Il y a abus de langage dans les conclusions parlant de et de « dépense publique ». Les #charges_sociales obligatoires sont une assurance individuelle donnant des droits individuels et ne sont pas une « dépense publique », c’est à dire une dépense de l’Etat. Il y a aussi abus de langage en parlant de « fardeau fiscal » tout en englobant les charges sociales.

    Ces fausses informations, ou à tout le moins ces vrais chiffres présentés avec un prisme faussé et relayé par une presse complice, vise à faire croire que privatiser le système de santé français le rendrait moins coûteux, alors que c’est faux. Ça n’aurait qu’un effet, faire baisser artificiellement le taux de #cotisations_obligatoires en haussant les charges des assurances complémentaires ou en baissant le niveau des prestations sociales.

    #travail #salaire

  • #retraites : les Européens bossent toujours plus vieux
    http://fr.myeurop.info/2013/06/14/retraites-les-europeens-bossent-toujours-plus-vieux-10096

    Christelle Granja Damien Dubuc N. Peteuil

    Un rapport sur les retraites françaises a été remis ce vendredi matin à Matignon. Il propose, entre autres, l’augmentation de la durée de cotisation. L’occasion de prendre des leçons auprès de nos (...)

    #Société #Politique #Allemagne #Espagne #Europe #France #Italie #Royaume-Uni #augmentation_âge_légal #cotisations #financement #gouvernement_Ayrault #rapport_Moreau #réforme #vieillissement_démographique