#couillon_de_première

  • Attention, c’est du gros #mansplaining sans nuance... Et bien sûr, la #prostitution, c’est trop cool pour se faire des copines qui sont tellement contentes de faire ça et le #féminisme est contreproductif avec ses jérémiades permanentes sur la #violence, gnagnagna...
    http://www.vice.com/fr/read/amsterdam-diaries-interview-832

    Pour tout ce qui est parité et égalité des sexes, je me revendique féministe. Mais je déplore que le féminisme moderne soit juste une kyrielle de plaintes et de revendications et que tout soit analysé à travers le prisme de la domination masculine. Je regrette aussi que ce mouvement soit dominé par une élite issue de la classe moyenne qui confond l’intérêt général avec ses propres intérêts. Cette idéologie victimise les femmes, quel que soit le problème. Elles sont toujours soit forcées, soit soumises, soit contraintes. Les féministes considèrent les femmes comme des êtres dépourvus de libre-arbitre. Les féministes fabriques les victimes, là où il n’y en n’a pas forcément.

    Je ne peux pas m’empêcher de comparer ces jeunes femmes qui soutiennent des causes qui en valent la peine, comme Malala Yousafzai qui se bat pour l’éducation des filles au Pakistan ou Fahma Mohamed qui milite contre l’excision, avec des féministes dont l’unique revendication est d’obliger les banques à imprimer des portraits de femmes sur leurs billets ou de forcer les magazines à bannir la nudité de leurs pages. Il y a aussi ces tarés qui manifestent avec des slogans du genre « La prostitution, c’est de la violence envers les femmes » ou encore « La prostitution c’est de la misogynie ». C’est un ramassis de conneries et un non-sens total.

    • non mais il est humain, il est gentil avec celles qui assouvissent son besoin de se réchauffer le coeur.
      (oui pour se réchauffer le coeur, rien de tel qu’une bonne pipe affectueuse)
      Et il est respectueux des femmes : il préfère les call girls aux filles en vitrines..
      Belles pépites.. c’est moi qui mets en gras

      Quand as-tu rendu visite aux travailleuses du sexe pour la première fois ?
      C’est difficile à expliquer, je ne l’avais pas prévu, je n’avais aucun besoin à satisfaire . Sur une plage, une nuit, je me suis dit « Qu’est-ce que tu fous dehors à 20h le soir de Noël ? » J’étais en plein divorce et je n’avais pas trop la tête à fêter Noël. J’ai conclu qu’une compagnie féminine pourrait me réchauffer le coeur – idéalement, j’aurais aimé être avec une jeune japonaise sexy de 25 ans (sans doute à cause de l’influence du porno). Puis, je suis redescendu sur Terre en me disant que ça avait peu de chance d’arriver, sauf si j’étais prêt à payer pour ça.

      Et donc tu t’es rendu à Amsterdam.
      Ouais, je me suis éclaté autant que peut le faire un homme qui n’a pas fait l’amour depuis longtemps. J’y suis revenu deux fois en six semaines. (...)
      J’ai rendu visite à une escort girl néerlandaise en plein après-midi, et là j’ai vraiment eu l’impression de partager de bons moments avec elle, comme si c’était ma copine.

      Comment ça ?
      Cette relation se fait sur le long terme, elle implique des actes sexuels beaucoup plus intimes . On pouvait s’embrasser, ce qui compte beaucoup pour moi. Une relation avec une escort girl est parfois beaucoup plus excitante qu’avec une vraie copine . J’ai réitéré l’expérience aussi souvent que possible. Tu ne peux pas attendre la même chose avec une fille en vitrine, même si ça peut arriver. Parfois, il faut que je fasse la cour plusieurs fois à une fille avant de créer ce lien.

      Donc ces visites ne sont pas juste charnelles ?
      Absolument. Les filles auxquelles je rends visite régulièrement sont des personnes que j’affectionne vraiment . J’apprécie leur compagnie. Je m’intéresse à elles en tant que personnes . Je ne suis pas comme ces gens des services sociaux qui cataloguent les prostituées comme des êtres brisés. Pour eux, les prostituées ne sont que des statistiques et des gens vulnérables. Pour moi, ce sont au contraire des personnes qui méritent le respect. Et de ce que j’ai pu voir, elles valent souvent beaucoup mieux que ceux qui prétendent les connaître .

      ben oui, si la valeur et le respect s’obtient par le plaisir qu’elles te procurent, tu m’étonnes que tu les valorises et les respectes..
      #crétin_abyssal

    • #femmes #violence_sexuelle

      Les féministes considèrent les femmes comme des êtres dépourvus de libre-arbitre.

      ba c’est Vice quoi une revue bourgeoise défendant une conception abstraite et bourgeoise du libre arbitre visant à masquer les rapports de domination et d’exploitation salariale ... C’est bien sûr cette conception du libre arbitre qui sous-tend l’abstraction du contrat au cœur de la relation d’échange ( relisons le fameux passage sur le contrat du Chapitre VI de la section 2 du Livre 1 du Capital, j’espère que je ne me trompe pas sur la ref) La prostitution n’est qu’une forme particulièrement abjecte de l’exploitation salariale où la dimension patriarcale se trouve radicalisée. Exiger l’abolition de la prostitution en dehors d’un mouvement révolutionnaire plus large abolissant les rapports sociaux fondés sur l’échange capitaliste me semble illusoire. Cela ne signifie pas que toute lutte partielle autour de la question de la prostitution soit vouée à l’échec. Cependant constituer la prostitution comme terrain de lutte suppose de partir des forces sociales en présence, en l’occurrence les prostituées elle-mêmes, et de leurs situation(s) spécifiques. Les résistances contre l’oppression et l’exploitation prostitutionnelle doivent avoir pour base la prostitution elle-même, sa configuration matérielle spécifique et les relations de pouvoir particulières constituant ses conditions de possibilité. Sinon, on tombe dans l’imposition par l’"extérieur" d’une vision abstraite de l’émancipation qui tend à nier la capacité d’"agency" ( « agence » en français ? ) des prostituées.
      No disrespect, mais je trouve que de nombreux/ses groupes/ personnes sincères se prononçant sur la question, moi y compris, feraient parfois mieux de se taire et se contenter de servir de caisse de résonance aux revendications/ luttes des prostituées elle-même. Ceci vaut d’ailleurs aussi pour les questions ayant trait à l’articulation des problématiques de féminisme et de race.