country:équateur

  • Eva Joly s’invite chez Assange à l’ambassade d’équateur à Londres

    L’article de la NRK dit ceci :

    Eva Joly qui connait Assange (elle l’a rencontré en Islande en 2010 et à Londres récemment à l’ambassade) essaye de débloquer la situation avec ses collègues suédois. Assange accepterait la proposition d’Eva Joly de répondre aux questions du procureur suédois (ou de la procureure plus précisément) par vidéo, car elle pense qu’il a toutes les raisons de craindre une extradition vers les Etats-Unis par les autorités suédoises.

    Eva Joly propose que le procès soit mené depuis la Suède sans que Julian Assange ne soit présent sur le sol suédois où sa sécurité n’est pas assurée, et que s’il devait être reconnu coupable, il pourrait aussi bien faire sa peine en Equateur où il a reçu une réponse positive pour sa demande d’asile politique.

    Joly : Assange-saken kan løses - Nyheter, tv og radio fra hele verden - NRK.no

    http://www.nrk.no/verden/joly_-assange-saken-kan-loses-1.11634538

    Det har gått prestisje i Assange-saken

    Eva Joly tror saken til WikiLeaks-grunnleggeren Julian Assange kan løses gjennom internasjonalt politisamarbeid og vilje til å tenke kreativt.

  • Mars 2014
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/03


    En Ukraine, les ultras du nationalisme ; extrêmes droites mutantes en Europe ; le Front national sur un plateau ; quand la finance se branche sur la nature ; les entreprises ne créent pas l’emploi ; à l’écart des circuits officiels, des parents d’élèves défendent l’école pour tous ; le mouvement Gülen, une énigme turque ; si riche Sahara occidental ; échec et mat pour la gauche mexicaine ; Chevron, pollueur mais pas payeur en Equateur ; la Bosnie enfin unie... contre les privatisations ; pour tout l’or du Pérou ; l’affreux doute des libéraux ; la ruse de Calcutta ; Iwaishima, l’île antinucléaire ; des monuments de l’avant-garde soviétique glissent dans l’oubli ; un nouvel élan, mais pour quelle Europe ? Fondations « d’utilité publique », vraiment ? « Crowfunding », tous producteurs ; une histoire du spam.

  • L’Equateur ferme une ONG contre l’exploitation pétrolière en Amazonie
    http://www.france24.com/fr/20131204-lequateur-ferme-une-ong-contre-lexploitation-petroliere-amazonie

    AFP - Le gouvernement d’#Equateur a ordonné mercredi l’interdiction d’une #ONG écologiste opérant depuis 16 ans dans le pays, l’accusant de conduite agressive lors d’une manifestation contre l’exploitation pétrolière d’une région en #Amazonie.

    Des policiers ont procédé à la fermeture à Quito des locaux de l’association, la Fondation Pachamama (un mot qui signifie la « Terre-mère » dans la langue indigène), dont l’autorisation a été retirée par le ministère de l’Intérieur.

    [...] Le weekend dernier, le président équatorien Rafael Correa avait fustigé publiquement cette ONG pour avoir agressé verbalement l’ambassadeur du Chili à Quito lors d’une manifestation.

    Le Chili fait partie avec la Chine, l’Espagne et le Belarus des pays où des entreprises ont participé à un appel d’offre pour l’exploitation pétrolière de la région défendue par l’ONG, qui se trouve à la frontière avec le Pérou.

    #petrole #Indigenes

  • #Google_Street_View au #Galápagos

    En fotos : las Islas Galápagos llegan a Google Street View - BBC Mundo - Noticias
    http://www.bbc.co.uk/mundo/noticias/2013/09/130913_galeria_galapagos_google_street_view_dp.shtml


    Galapagos, Équateur, adresse approximative

    Al cumplirse 178 años de la primera exploración del científico Charles Darwin, Google publicó los resultados de una expedición de diez días de científicos de la Fundación Charles Darwin y del Parque Nacional Galápagos, realizada en marzo. Las imágenes ya pueden verse en Google Street View, el sistema de la emprea tecnológica que permite ver en fotos una enorme porción del planeta.

    Le Google Car

    https://maps.google.com/maps?q=Galapagos,+%C3%89quateur&hl=fr&ie=UTF8&ll=-0.582805,-90.169902&s

    NB : il vaut mieux faire le tour de l’île dans le sens des aiguilles d’une montre.

    • Mais la Google-car s’est transformée en Google-piéton ! On peut dès lors imaginer qu’en combinant subtilement les Google-glasses avec la miniaturisation de l’équipement du Google-piéton, chaque Google-user puisse devenir un Google-piéton. Et alors, pour paraphraser Google-Armstrong, chaque petit pas d’un Google-piéton pourra se transformer en grand pas pour la Google-humanité.

  • L’#Equateur donne son feu vert à l’exploitation du parc Yasuni
    http://lemonde.fr/planete/article/2013/10/04/equateur-le-congres-donne-son-feu-vert-a-l-exploitation-du-parc-yasuni_34897

    Le Congrès d’Equateur a officiellement autorisé l’exploitation de #pétrole dans la réserve amazonienne du parc de Yasuní, sur demande du président Rafael Correa, et malgré le refus d’associations indigènes et écologistes qui souhaitaient un référendum.

    Lors d’un second débat définitif, le Congrès à majorité gouvernementale a déclaré l’exploitation d’"intérêt national" de ce gisement de pétrole brut estimé à 920 millions de barils. Avec un vote « pour » de 108 voix et 25 « contre », les députés ont accédé à la demande du président pour lever le blocage constitutionnel à l’exploitation de ressources naturelles.

    #pétromania

  • Et il y a toujours les bons vieux moyens de papa…
    L’espionnite aiguë continue, cette fois à l’ambassade d’Equateur à Londres - Libération
    http://www.liberation.fr/monde/2013/07/03/l-espionnite-aigue-continue-a-l-ambassade-d-equateur-a-londres_915525

    « A titre de mesure de sécurité, nous avons fait une inspection de l’ambassade et nous avons trouvé un micro caché qui recueillait des informations dans les bureaux de notre ambassadrice (Ana Albán) », a-t-il ajouté. Le chef de la diplomatie équatorienne a indiqué qu’il avait reçu mardi les données signalant « avec précision l’origine de l’interception » et il a annoncé qu’il en révèlerait les détails mercredi.

    Le ministre a assuré qu’il n’était pas en train « d’insinuer » que le micro avait quelque chose à voir avec une dénonciation de l’espionnage de la part des Etats-Unis révélée par l’ex analyste américain de la NSA Edward Snowden. « Je crois que l’origine est différente, nous le saurons demain », a dit le ministre.

    Avec un titre profondément débile de Libé : découvrir un micro c’est de l’espionite…
    http://fr.wiktionary.org/wiki/espionite

    espionite /ɛs.pjɔ.nit/ féminin

    1. Paranoïa, délire de persécution qui fait croire qu’on est espionné.

  • En Equateur, la biodiversité à l’épreuve de la solidarité internationale
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/06/BERNIER/47849

    Du 20 au 22 juin, le sommet international Rio + 20 sur le développement durable se tiendra au Brésil. L’Equateur y défendra un projet original visant à concilier souveraineté nationale, progrès social et protection des écosystèmes. / Équateur, #Europe, #Dette, Écologie, Économie, Énergie, #Entreprise, (...) / Équateur, Europe, Dette, Écologie, Économie, Énergie, Entreprise, #Relations_Nord-Sud, #Pétrole, #Climat, #Environnement, #Pollution - (...)

    #Équateur #Écologie #Économie #Énergie #2012/06

  • L’#Équateur vend sa #forêt pour du #pétrole :

    Sous les coups du marteau-piqueur, un liquide noirâtre et visqueux se déverse sur le bitume devant une assemblée vêtue de masques et de casques de chantier. Mardi 26 février, une petite vingtaine de militants s’est rassemblée devant l’hôtel de luxe Marriott, dans le 13e arrondissement de Paris, pour simuler un #forage pétrolier. Le but du happening : dénoncer la volonté de l’Équateur d’ouvrir des pans entiers de l’Amazonie aux compagnies pétrolières.

    « Le ministre des ressources naturelles non renouvelables d’Équateur, Wilson Pastor, rencontre aujourd’hui des #groupes_pétroliers français ici, explique Julien Bayou, chargé de campagne de l’#ONG Avaaz, en pointant l’établissement. Le gouvernement équatorien présente en effet aux compagnies internationales un nouvel appel d’offres pour explorer et exploiter des zones de la forêt amazonienne riches en hydrocarbures. »

    La session, appelée Ronda suroriente, met ainsi aux enchères, depuis le 28 novembre et jusqu’en mai, onze blocs du sud-est du pays, soit une superficie de 4 millions d’hectares – l’équivalent des Pays-Bas. Les réserves de brut y ont été estimées à entre 370 millions et 1,6 milliard de barils. Dans le cadre de sa tournée visant à rencontrer de possibles investisseurs, Wilson Pastor s’est déjà rendu à Houston, aux États-Unis, en février, et sera à Pékin, en Chine, fin mars.

    Tout cela alors que le fonds #Yasuni ITT est plutôt un échec et que les populations #autochtones s’y opposent.

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/02/26/mobilisation-pour-l-amazonie-equatorienne-dechiree-entre-petrole-et-biodiver

    #Biodiversité

  • Wikileaks et la liberté d’expression : Michael MOORE et Oliver STONE s’engagent

    http://blogs.mediapart.fr/edition/ecran-de-veille/article/240812/wikileaks-et-la-liberte-dexpression-michael-moore-et-oli

    24 Août 2012 Par Marc Tertre

    Les deux cinéatres ont fait connaitre leur opinion dans un article publié sur le site web du New York time

    Vous trouverez ci dessous la traduction de cet article par mes soins

    WikiLeaks and Free Speech By MICHAEL MOORE and OLIVER STONE

    Wikileaks et liberté d’expression

    Nous avons passé notre carrière en tant que cinéastes souvent confrontés au fait que les médias aux États-Unis omettent souvent d’informer les Américains sur les actions plus contestables de notre propre gouvernement. Par conséquent, nous avons été profondément reconnaissants pour le travail de devoilement de WikiLeaks, et saluons la décision de l’Équateur d’accorder l’asile diplomatique à son fondateur, Julian Assange, qui vit maintenant à l’ambassade équatorienne à Londres.

    L’Equateur a agi en conformité avec les principes fondateurs du droit international et des droits de l’homme. En effet, rien ne pouvait plus démontrer le bien-fondé de l’action de l’Equateur que la menace du gouvernement britannique de violer un principe sacro-saint des relations diplomatiques et d’envahir l’ambassade affin d’arrêter M. Assange.

    Depuis la création de WikiLeaks, il a révélé le « Assassiner Collateral", des images qui montrent le meurtre apparemment aveugle de civils à Bagdad par un hélicoptère Apache des États-Unis ; des détails sur le vrai visage de la guerre en Irak et en Afghanistan… […] (traduction nulle ici)

    On pouvait s’y attendre, la réponse de ceux qui préfèrent que les Américains restent dans l’obscurité a été féroce. Les deux principaux candidats à la prochaine présidentielle, démocrates comme républicains, ont ainsi traité M. Assange de « terroriste high-tech." Et la sénatrice Dianne Feinstein, la Démocrate de Californie qui dirige le « Senate Select Committee on Intelligence » la commission sénatoriale sur les services de renseignement, a demandé qu’il soit poursuivi en vertu de la Loi sur l’espionnage. La plupart des Américains, les Britanniques et les Suédois ne savent pas que la Suède n’a formellement accusé M. Assange d’aucun crime. Au contraire, il a émis un mandat d’arrêt contre lui pour l’interroger sur des allégations d’agression sexuelle en 2010.

    Toutes les allégations doivent être examinées minutieusement avant que M. Assange ne se déplace dans un pays qui pouvait le mettre hors de portée de la justice suédoise. Mais ce sont les gouvernements britannique et suédois qui se dressent sur la voie d’une enquête, et non M. Assange.

    Les autorités suédoises ont voyagé à l’étranger pour mener des interrogatoires en cas de besoin, et le fondateur de WikiLeaks a fait clairement savoir sa volonté d’être interrogé à Londres. En outre, le gouvernement équatorien a fait une offre directe à la Suède pour permettre à M. Assange d’avoir une entrevue dans le cadre de l’enquéte dans l’ambassade de l’Equateur. Dans les deux cas, la Suède a refusé.

    M. Assange s’est également engagé à se rendre en Suède immédiatement en échange d’une promesse du gouvernement suédois qu’il ne l’extrade pas aux Etats-Unis. Les autorités suédoises n’ont manifesté aucun intérêt dans l’exploration de cette proposition, et le ministre des Affaires étrangères Carl Bildt a récemment déclaré à un conseiller juridique de M. Assange et WikiLeaks que la Suède ne pourrait pas prendre un tel engagement. Le gouvernement britannique aurait également ce droit d’empêcher l’extradition de M. Assange vers les États-Unis en provenance de Suède, et a également refusé de mettre en gage qu’il utiliserait ce pouvoir. Toutes les tentatives de l’Equateur afin de faciliter cet arrangement avec les deux gouvernements ont été rejetées.

    Dans l’ensemble, les actions des gouvernements britannique et suédois donnent à penser que leur véritable programme est d’obtenir le départ de M. Assange vers la Suède. En raison des différences entre la réglementation anglaise et suédoise et d’autres considérations annexes, il aurait probablement pu être plus facilement extradé à partir de là aux États-Unis pour faire face à des accusations d’ores et déjà préparées par le gouvernement américain. M. Assange a toutes les raisons de craindre une telle décision. Le ministère de la Justice des USA a récemment confirmé qu’elle continuait à enquêter sur WikiLeaks, et divulgué que "l’enquête américaine sur la conduite criminelle possible par M. Assange est en cours depuis plus d’un an". WikiLeaks a lui-même publié des e-mails de Stratfor, une société privée de renseignement, qui stipulent qu’un grand jury a déjà préparé l’acte d’accusation secret de M. Assange. De nombreux exemple montrent que la Suède cède systématiquement aux pressions des Etats-Unis. En 2001, le gouvernement suédois a ainsi livré deux demandeurs d’asiles Egyptiens à la CIA, qui les recherchait. Celle-ci les a ensuite livré au régime de Moubarak, qui les à soumis a des actes de torture et de barbarie *

    Si M. Assange est extradé vers les États-Unis, les conséquences se feront sentir pendant des années à travers le monde. M. Assange n’est pas un citoyen américain, et aucun de ses actions n’ont eu lieu sur le sol américain. Si les Etats-Unis peuvent poursuivre un journaliste, dans ces circonstances, les gouvernements de la Russie ou de la Chine pourraient, dans la même logique, exiger que les journalistes étrangers partout sur la terre puissent être extradés pour avoir violé leurs lois. La possibilité d’acceptation d’un tel précédent devrait concerner tout le monde que l’on soit admirateurs de WikiLeaks ou pas.

    Nous exhortons le peuple de Grande-Bretagne et la Suède à exiger que leurs gouvernements réponde à certaines questions fondamentales : Pourquoi les autorités suédoises refusent d’interroger M. Assange à Londres ? Et pourquoi ne peut ni promesse du gouvernement que M. Assange ne sera pas extradé vers les États-Unis ? Les citoyens de la Grande-Bretagne et la Suède ont une occasion rare de prendre position pour la liberté d’expression au nom de l’ensemble du globe.

    Michael Moore et Oliver Stone❞

  • Julian Assange demande la fin de la chasse aux sorcières des Etats-Unis
    http://www.wsws.org/fr/articles/2012/aou2012/assa-a24.shtml

    Par Mike Head
    24 août 2012

    L’éditeur de WikiLeaks Julian Assange s’est exprimé depuis un balcon de l’ambassade d’Equateur à Londres hier, dénonçant la persécution américaine contre lui et WikiLeaks, et exposant les manœuvres du gouvernement britannique pour entrer de force dans l’ambassade la semaine dernière pendant que l’Equateur se préparait à lui accorder l’asile diplomatique.

    Dans une autre tentative d’intimidation de la part du gouvernement britannique, 200 policiers ont formé un cordon dans les rues entourant l’ambassade, et occupé les abords du bâtiment, pendant qu’Assange s’adressait aux centaines de partisans et d’envoyés des médias.

    Assange a déclaré que durant la nuit de mercredi dernier, il avait entendu la police « prendre d’assaut » le bâtiment en passant par l’issue de secours, mais la présence de ses partisans à l’extérieur avait empêché son arrestation. « Si le Royaume-Uni n’a pas piétiné les termes de la Convention de Genève sur les relations consulaires, c’est parce que le monde veillait. » a-t-il dit.

    Le gouvernement britannique de coalition entre libéraux et conservateurs avait menacé de retirer l’accréditation de l’ambassade équatorienne et d’envoyer la police s’emparer d’Assange, en violation manifeste de la Convention de Vienne de 1961 sur les relations consulaires, laquelle impose de traiter les locaux des ambassades comme s’ils étaient des territoires étrangers.

    Le gouvernement britannique a refusé de commenter la déclaration d’Assange, il ne nie donc pas que la police soit entrée dans le bâtiment. Le gouvernement ne cache pas ses plans d’expédier de force le fondateur de WikiLeaks vers la Suède, au prétexte de l’interroger sur des accusations d’atteintes sexuelles montées de toutes pièces, ce qui faciliterait son transfert vers les États-Unis pour y être jugé pour espionnage.

    Il est de plus en plus évident que le gouvernement Obama et ses alliés, dont les gouvernements de Grande-Bretagne, de Suède et d’Australie – le pays dont Assange est citoyen – sont déterminés à piétiner le droit international, et les droits démocratiques fondamentaux, pour incarcérer Assange et faire fermer WikiLeaks. Le seul "crime" d’Assange est d’avoir publié des centaines de milliers de documents exposants les crimes de guerre américains en Afghanistan et en Irak, ainsi que les machinations réactionnaires des puissances impérialistes.

    Assange a averti que tant que WikiLeaks serait menacé, « la liberté d’expression et la santé de toutes nos sociétés le seraient aussi. » Il a indiqué que le gouvernement américain risque de « s’élancer dans le précipice, nous entraînant tous dans un monde dangereux et oppressant dans lequel les journalistes se taisent par peur de poursuites judiciaires et les citoyens doivent murmurer en cachette. »

    Il a déclaré que les États-Unis « doivent renoncer à leur chasse aux sorcières contre WikiLeaks, » « dissoudre l’enquête du FBI, » « jurer qu’ils ne chercheront pas à poursuivre notre équipe et nos partisans » et « faire serment devant le monde qu’ils ne poursuivront pas des journalistes pour avoir braqué les projecteurs sur les crimes secrets des puissants. »

    Le fondateur de WikiLeaks a également demandé la libération de Bradley Manning. Ce soldat de l’armée américaine, accusé d’avoir divulgué des documents compromettants de l’armée américaine à WikiLeaks est détenu et maltraité depuis plus de 850 jours dans une tentative évidente de le forcer à témoigner contre WikiLeaks. Cela pourrait permettre ensuite d’accuser Assange de « conspiration pour commettre un acte d’espionnage. »

    Assange a déclaré que Manning « reste dans une prison militaire à Fort Leavensworth au Kansas, et que selon les Nations Unies il a enduré des mois de tortures durant sa détention à Quantico en Virginie, et n’a toujours pas été jugé – après deux ans de prison. » Assange a ajouté : « Si Bradley Manning a vraiment fait ce dont il est accusé, c’est un héros, un exemple pour nous tous et l’un des plus importants prisonniers politiques du monde. »

    Sur tous ces points, Assange en a appelé au président américain Barack Obama pour qu’il « fasse ce qui est nécessaire. » Mais le gouvernement d’Obama a aussitôt dit clairement qu’il n’a aucune intention de mettre fin à ses opérations contre Assange, en déclarant qu’il ne reconnaissait pas l’asile diplomatique.

    Le gouvernement équatorien s’est appuyé sur un accord de 1954 de l’Organisation des Etats d’Amérique (OEA) qui permet d’accorder l’asile diplomatique dans les ambassades aux « personnes poursuivies pour des raisons politiques. » Le ministère des Affaires étrangères américain a dit que les États-Unis « ne sont pas parties à la Convention de 1954 de l’OEA sur l’asile diplomatique et ne reconnaissent pas le concept d’asile diplomatique comme faisant partie du droit international. »

    Plus tôt, le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague avait également déclaré : « Le Royaume-Uni ne reconnaît pas le principe de l’asile diplomatique. » Ces déclarations soulignent l’absence totale de principes des États-Unis et de leurs partenaires.

    Si les États-Unis ont refusé de signer la convention de 1954, ils ont souvent utilisé leurs ambassades pour protéger des individus choisis pour leurs propres fins politiques. Il y a tout juste trois mois, en mai, l’activiste des droits de l’Homme chinois Chen Guangcheng s’est réfugié à l’ambassade américaine de Pékin après avoir échappé à une assignation à résidence et a rapidement obtenu l’asile aux États-Unis.

    Par ailleurs, la Maison blanche a voté contre l’organisation d’une réunion d’urgence de l’OEA à Washington ce vendredi qui discutera des objections de l’Équateur face aux menaces britanniques contre son ambassade. Seuls le Canada ainsi que Trinidad et Tobago se sont joints aux États-Unis pour s’opposer à cette résolution qui est passée par 23 voix contre 3.Les ministres des Affaires étrangères de l’Union des nations d’Amérique du Sud ont également exprimé leur « solidarité » avec l’Équateur et incité les parties « À poursuivre le dialogue à la recherche d’une solution mutuellement acceptable. »

    Dans un discours à la nation ce week-end, le président équatorien Raffael Correa a dénoncé comme « intolérable et explicite » la menace anglaise de prendre d’assaut l’ambassade à Londres. Il a déclaré que son pays avait décidé d’accorder l’asile à Assange après n’avoir pas réussi à obtenir de garanties de la part de l’Angleterre et de la Suède que le fondateur de WikiLeaks ne serait pas extradé vers un pays tiers, « car cela mettrait la vie et la liberté de M. Assange en péril. »

    Lorsque le ministre des Affaires étrangères d’Équateur, Ricardo Patino, a annoncé la semaine dernière la décision d’asile, il a révélé que son gouvernement avait également demandé spécifiquement au gouvernement américain (1) s’il y avait une quelconque procédure existante ou en projet contre Assange et/ou WikiLeaks, (2) quelles seraient les peines maximales applicables, et (3) s’il était prévu de demander l’extradition d’Assange vers les États-Unis. Le gouvernement d’Obama a refusé de fournir la moindre information sur l’affaire Assange.

    La Suède a également refusé une offre de l’Équateur d’autoriser les procureurs suédois à interroger Assange à l’ambassade, en personne ou par vidéoconférence. Ce fait révèle les efforts des médias en Grande-Bretagne et partout dans le monde pour ternir le nom d’Assange en le présentant comme un égoïste qui ne chercherait qu’à échapper aux accusations de délit sexuel de la Suède.

    Le fait est qu’Assange a régulièrement proposé d’être interrogé en Grande-Bretagne. De plus, aucune accusation n’a jamais été déposée contre lui. Ces allégations ont été concoctées par la police suédoise et le parquet à la fin de 2010 après que deux femmes ont eu des relations consenties avec lui (lire en anglais : Australian TV program exposes Assange frame-up).

    Il ne fait pas de doute que le moment du coup monté suédois ait été calculé politiquement. Il est intervenu juste après que le gouvernement d’Obama a orchestré la réunion d’un Jury d’accusation (Grand jury) secret pour examiner les accusations possibles contre Assange, dont « conspiration pour communiquer ou transmettre des informations sur la défense nationale » et « conspiration pour commettre un acte d’espionnage. »

    (Article original anglais paru le 20 août 2012)❞

  • Une solution raisonnable, simple et logique qui devrait satisfaire la justice… Alors pourquoi la GB et la Suède ne l’acceptent-elles pas ? Poser la question c’est y répondre : il est parfaitement clair que l’extradition d’Assange vers la Suède a d’autres buts que celui de l’entendre sur une affaire de pseudo-viol complètement bancale pour laquelle Assange n’est par ailleurs aujourd’hui même pas inculpé ).

    Julian Assange et l’imbroglio diplomatique

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/presse-etrangere/0202225989818-julian-assange-et-l-imbroglio-diplomatique-354969.php

    Par Les Echos | 23/08 | 07:00

    "Discuter mais pas sous la menace, c’est le message du président équatorien, Rafael Correa, qui a demandé au Royaume-Uni de renoncer à une arrestation de Julian Assange, réfugié à l’intérieur de l’ambassade d’Equateur à Londres. « Quelqu’un peut-il sérieusement croire que le gouvernement britannique aurait menacé de rompre le statut diplomatique de l’ambassade s’il ne s’agissait que de l’histoire d’un homme qui doit être interrogé sur des accusations de viol ? », ironise « The Guardian ». Si, lundi, le département d’Etat américain démentait toute « chasse aux sorcières » menée par Washington, le quotidien rappelle que l’affaire du « cablegate » est pourtant à l’origine du casse-tête juridique international dont le cyber-activiste est le protagoniste. « L’idée qu’une menace d’extradition vers les Etats-Unis ne soit qu’un fantasme paranoïaque de WikiLeaks est absurde », estime le journal. En 2010, le « New York Times » rapportait que le département de la Justice des Etats-Unis oeuvrait pour aboutir à l’inculpation de Julian Assange pour « conspiration ». « Un grand jury en Virginie mène une enquête pour espionnage », rapporte aujourd’hui « The Guardian ». Un imbroglio diplomatique qui pose une question : « Comment rendre justice aux femmes qui l’accusent d’agressions sexuelles et de viol tout en protégeant Assange d’une extradition punitive qui le conduirait potentiellement dans une cellule américaine pour des dizaines d’années ? » En accordant l’asile au fondateur de WikiLeaks, le président Correa déplorait que la Suède n’ait fourni aucune garantie contre une extradition vers les Etats-Unis.

    « La solution est évidente. C’est celle que l’Equateur propose et auquel Londres et Stockholm résistent », écrit le journal, qui estime que, si le Royaume-Uni et la Suède s’engagent à bloquer les procédures d’extradition du hacker australien pour toutes infractions relatives à WikiLeaks, alors justice pourra être rendue. « Julian Assange ne devrait pourtant pas s’attendre à quitter l’ambassade de sitôt », conclut le journal, rappelant la loyauté des deux pays envers la puissance américaine.❞"

  • http://www.numerama.com/magazine/23443-depuis-son-balcon-assange-met-en-demeure-les-etats-unis.html

    Depuis son balcon, Assange met en demeure les Etats-Unis
    Guillaume Champeau - publié le Dimanche 19 Août 2012 à 16h12 -

    S’adressant à la foule nombreuse venue l’écouter, le fondateur de Wikileaks Julian Assange a pris un ton déterminé, dimanche après-midi, depuis le balcon de l’ambassade d’Equateur où il a obtenu le statut d’exilé diplomatique. Ferme, Assange a voulu défendre son action et surtout enjoindre les Etats-Unis de garantir l’immunité pour Wikileaks et ses sources d’information.

    Confiné dans l’enceinte de l’ambassade de l’Equateur à Londres, Julian Assange s’est adressé à la foule dimanche après-midi, devant un balcon protégé par le statut diplomatique de l’ambassade. « Je suis ici parce que je ne peux pas être plus près de vous », a-t-il commencé, avant de remercier tour à tour ses soutiens, le président équatorien Rafael Correa et son gouvernement , le peuple équatorien, et les pays d’Amérique Latine qui ont décidé de provoquer une réunion d’urgence de l’Organisation des Etats américains pour élaborer une réponse commune aux menaces britanniques, vendredi à Washington (contre l’avis des USA et du Canada).

    « Nous allons être de nouveau réunis bientôt », a-t-il aussi promis à sa famille, dont les enfants « ont été privés du droit d’être avec leur père ».

    Sans un mot sur les accusations de délits sexuels pour lesquelles il doit être extradé en Suède, mais peut-être sous forme de négociations implicites, Julian Assange a alors mis en demeure les Etats-Unis de choisir son camp. « Nous devons saisir cet instant pour définir le choix qui se présente au gouvernement des Etats-Unis d’Amérique. Va-t-il réaffirmer les valeurs sur lesquels il s’est fondé, et les retrouver ? Ou va-il sauter dans le précipice, nous entraînant tous dans un monde dangereux et oppressant, dans lequel les journalistes gardent le silence sous la crainte des procès, et dans lequel les citoyens chuchotent dans l’ombre ? »

    « Je demande au Président Obama de faire la chose juste. Les Etats-Unis doivent renoncer à la chasse aux sorcières contre Wikileaks ».

    Il demande aux Etats-Unis de garantir l’immunité contre tous les membres de Wikileaks et ses soutiens. Ils « doivent s’engager devant le monde entier à ne pas poursuivre des journalistes pour avoir fait la lumière sur les crimes secrets des puissants (...). La guerre de l’administration américaine contre les lanceurs d’alerte doit s’arrêter ».

    Très offensif, voulant montrer qu’il n’a rien perdu de sa détermination, Julian Assange demande aux Etats-Unis de libérer Bradley Manning, le soldat accusé par l’armée d’américaine d’avoir communiqué à Wikileaks une série de documents, dont une vidéo montrant des civils tués par erreur à Badgad, depuis un hélicoptère. « Si Bradley Manning a réellement fait ce dont on l’accuse, c’est un héros, un exemple pour nous tous ».

    « Bradley Manning doit être libéré », enjoint-il, rappelant que le soldat a déjà passé 815 jours en prison sans avoir eu encore la possibilité de présenter sa défense devant un tribunal.

    Enfin, Julian Assange rappelle les condamnations récentes de l’activiste Nabeel Rajab à Barhein, et des Pussy Riots en Russie.

    « Il y a une unité dans la répression. Il doit y avoir une unité et une détermination absolue dans la réponse », a-t-il conclu.

  • Le Figaro - International : L’Équateur accorde l’asile politique à Julian Assange
    http://www.lefigaro.fr/international/2012/08/16/01003-20120816ARTFIG00498-l-equateur-accorde-l-asile-politique-a-julian-ass

    L’étoile de celui qui voulait changer le monde, un adepte de la théorie du complot qui prétendait inventer un nouveau journalisme pour secouer des gouvernements qu’ils jugeaient « oppresseurs », a beaucoup pâli.

    Le Figaro brille de tous ses feux au Bal des Faux-Culs.

  • Demande d’asile pour Assange : l’Equateur va faire connaître sa décision

    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/demande-d-asile-pour-assange-l-equateur-va-faire-connaitre-sa-decision-15

    L’Equateur annoncera jeudi à 12h00 GMT sa décision concernant la demande d’asile politique faite par le fondateur de Wikileaks Julian Assange, a déclaré mercredi le ministre équatorien des Affaires étrangères, Ricardo Patino, lors d’une conférence de presse au ministère à Quito.
    L’Equateur « a pris une décision » dans le cas de Julian Assange « et l’annoncera demain (jeudi) à 07h00 du matin (12h00 GMT) dans ce même endroit », a indiqué M.
    Patino.
    Le ministre a estimé que l’ambassade d’Equateur à Londres, où M. Assange est réfugié depuis le 19 juin, pourrait être prise d’assaut si l’Australien n’est pas remis aux Britanniques en vue de son extradition vers la Suède, où la justice veut le juger pour viol et agression sexuelle.
    « Ils pourraient prendre d’assaut notre ambassade si l’Equateur ne livre pas Julian Assange », a déclaré M. Patino.
    Selon le chef de la diplomatie équatorienne, « la position qu’a adoptée le gouvernement de Grande-Bretagne est inadmissible, tant du point de vue politique que du point de vue juridique ».
    « Une entrée non autorisée dans l’ambassade d’Equateur serait une violation flagrante de la Convention de Genève » sur les missions diplomatique, a déclaré M. Patino.
    Avant sa conférence de presse, M. Patino a eu une réunion avec le président équatorien Rafael Correa, au cours de laquelle il a remis un rapport sur la demande d’asile politique du fondateur de Wikileaks.
    La justice britannique a donné son feu vert à l’extradition de M. Assange vers la Suède.
    Le Foreign Office a répété mercredi que la Grande-Bretagne était « déterminée » à extrader Julian Assange vers la Suède.

  • #Paraguay (juin 2012) - Honduras (juin 2009) : d’un coup d’Etat à l’autre
    http://www.cadtm.org/Paraguay-juin-2012-Honduras-juin

    Le 22 juin 2012, suite à une procédure expéditive, le Sénat paraguayen contrôlé par l’oligarchie mécontente des réalisations de Fernando Lugo a destitué le président démocratiquement élu au suffrage universel en 2008. Le 23 juin 2012, un large front de la résistance s’est mis en place pour obtenir le rétablissement de la démocratie. A la date du 24 juin, sept pays latino-américains ont retiré ou rappelé leurs ambassadeurs du Paraguay (Argentine, Brésil, Colombie, Uruguay, Pérou, Equateur, Mexique). Cinq ont annoncé qu’ils ne reconnaissaient pas le nouveau gouvernement : Venezuela, Bolivie, Equateur, Salvador et Nicaragua. Le Mercosur dont l’économie paraguayenne dépend fortement pour ses échanges commerciaux a décidé de ne pas inviter le nouveau régime à représenter le pays lors de la réunion qui se tient le 29 juin 2012 à Mendoza en Argentine. Au Paraguay, la mobilisation populaire en défense de la démocratie est en train de s’organiser. Il est important qu’elle puisse s’appuyer sur un maximum de soutien international.

    Au #Honduras, trois ans se sont écoulés depuis le #Coup_d’Etat perpétré contre le président Zelaya et contre le peuple hondurien qui l’avait élu. Le pays est depuis plongé dans une crise sans précédent. La violence s’est considérablement accrue à l’égard de celles et ceux qui résistent pour défendre les libertés et droits fondamentaux du peuple et pour dénoncer l’orientation ultralibérale du gouvernement de Porfirio Lobo, à la solde de l’oligarchie et des transnationales complices du Coup. Les syndicalistes, mitant-e-s associatifs et des droits humains, féministes, homosexuel-le-s, membres des communautés indigènes et afro-descendantes, journalistes d’opposition, etc., subissent pressions, intimidations, harcèlements et agressions - quand ils ne tombent pas sous les balles -, de la part du pouvoir d’Etat mais aussi de la part de groupes paramilitaires et de milices privées qui sévissent en toute impunité.

    #journalisme #néolibéralisme

  • La quadrature du siècle | Janette Habel
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/04/HABEL/47587

    Préfacé par M. Alvaro García Linera, vice-président bolivien et témoin d’une expérience de transformation sociale singulière en Amérique latine , le nouvel essai d’Emir Sader explore les voies empruntées par celle que Karl Marx surnommait la « vieille taupe », la révolution (« Nous reconnaissons notre (...) / Amérique latine, #Bolivie, #Brésil, Équateur, #Venezuela, #Développement, #Inégalités, #Cuba, #Socialisme, #Marxisme, #Néolibéralisme - 2012/04

    #Amérique_latine #Équateur #2012/04

  • Du président Rafael Correa au candidat Jean-Luc Mélenchon
    http://www.elcorreo.eu.org/Du-president-Rafael-Correa-au-candidat-Jean-Luc-Melenchon

    En Amérique latine, ce système qui mettait le capital au-dessus de l’humain et les intérêts corporatistes au-dessus des droits citoyens s’est définitivement éteint. En Équateur, cela s’est traduit par le mot d’ordre du peuple : « Qu’ils s’en aillent tous ! » Et c’est ainsi que nous avons débuté une révolution citoyenne destinée à changer les structures du pouvoir et à instaurer le bien vivre pour toutes et tous. Nos pas ne sont pas guidés par les recommandations du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, mais par une nouvelle Constitution, adoptée directement par le peuple, et dont les droits de l’homme constituent la colonne vertébrale.

    #fb #tw

  • Les voies du socialisme latino-américain | William I. Robinson
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/11/ROBINSON/46900

    Constituée en laboratoire du néolibéralisme à partir du milieu des années 1970, l’Amérique latine a changé de visage. Depuis une dizaine d’années, une grande partie de la région est « passée à gauche », un phénomène souvent décrit comme une vague. / Amérique latine, #Bolivie, #Brésil, Équateur, #Pérou, #Venezuela, (...) / Amérique latine, Bolivie, Brésil, Équateur, Pérou, Venezuela, Économie, #Finance, #Idéologie, #Inégalités, Parti politique, #Politique, #Socialisme - 2011/11

    #Amérique_latine #Équateur #Économie #Parti_politique #2011/11

  • Équateur : le courage politique de dire non à la dette et au FMI par Guillaume BEAULANDE
    http://www.legrandsoir.info/equateur-le-courage-politique-de-dire-non-a-la-dette-et-au-fmi.html

    Le 14 décembre 2008, le président de l’Équateur, Rafael Correa, prenait la décision simple et ferme de ne plus payer la part « illégitime » de la dette publique et de suspendre le remboursement des titres de la dette. Retour sur une réussite politique, sociale et économique.

    En Europe, une dynamique citoyenne commence à se mettre en place. Des campagnes pour l’audit et l’annulation de la dette publique se mettent en marche en Grèce, en Belgique, en Allemagne, en Italie et ailleurs. Un peu partout se créent des liens avec les luttes historiques de pays du Sud contre la dette : notamment avec le Maroc, la Tunisie, l’Egypte, la République démocratique du Congo, l’Équateur, le Brésil…

    En France, d’ores et déjà une cinquantaine de collectifs locaux ont été créés en réponse à l’appel national pour l’audit de la dette publique. Les peuples ont le droit de savoir d’où vient la dette, pourquoi et comment elle a été contractée.

    Attac et la fondation Copernic : « Pour sortir du piège de la dette »
    http://www.politis.fr/Pour-sortir-du-piege-de-la-dette,16435.html

  • TLAXCALA : Dettocratie, un documentaire grec sur la crise
    http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=5246

    Intervieuw de l’auteur dont voici deux extraits (avant le film) :

    Quelle est l’histoire de Debtocracy ?

    L’idée nous est venue après une émission sur Sky Radio sur la manière dont le président équatorien avait géré la dette colossale du pays : il mis en place une commission chargée d’auditer la dette souveraine du pays, et arriva à la conclusion que d’autres pays étaient en train d’utiliser l’Équateur comme un “esclave”, tout comme l’Argentine et d’autres pays avant lui. Par conséquent, le gouvernement équatorien força les créanciers à subir un « haircut » [des pertes, ndlr] de 70%.

    (...)

    À votre avis, que devrait faire la Grèce aujourd’hui ?

    C’est clair que la Grèce ne peut repayer sa dette, que celle-ci soit légale ou pas, et quel que soit son montant et son taux d’intérêt. Plus de 350 milliards de dettes, c’est déjà trop. Très ironiquement, les marchés semblent plus lucides que le gouvernement, qui continue de dire que l’on peut trouver l’argent. Mais les marchés ne sont pas stupides. Les plans de sauvetage n’ont en vérité qu’un seul objectif : sauver les banques françaises et allemandes, qui tomberaient si la Grèce faisait banqueroute.

  • Archéologie et extraction pétrolière - CQFD, mensuel de critique sociale
    http://www.cqfd-journal.org/Archeologie-et-extraction

    En effet, Perenco est accusée de pollution au Congo, d’intimidation d’opposants en Équateur et de violation des droits des populations autochtones au Pérou. Au Guatémala, on parle de trafic d’influence. Le gouvernement guatémaltèque a concocté une loi sur mesure pour l’entreprise, afin qu’elle puisse renouveler le contrat 2-85, dans la plus grande zone humide d’Amérique centrale, où l’extraction du pétrole est légalement interdite depuis 1989. Perenco y exploite 95 % du cru national à des conditions fiscales désavantageuses pour l’État guatémaltèque. Les populations voisines de l’exploitation, qui préfèrent témoigner anonymement par peur des représailles, expliquent pour leur part que « l’entreprise ne leur demande pas leur avis avant de perforer de nouveaux puits » et qu’elle ne respecte pas ses engagements : « Perenco n’ouvre le poste de santé, une baraque en bois, qu’une fois par semaine… Leurs docteurs croient sûrement que nous avons tous la même maladie, car ils nous prescrivent toujours le même médicament, du paracétamol. » Ces communautés sont intimidées par la présence de six détachements militaires, que Perenco finance officiellement pour lutter contre le narcotrafic… « Les militaires sont là pour défendre les intérêts de l’entreprise. »

  • Tentative de golpe en Équateur : récits du 30 septembre | Fil
    http://zzz.rezo.net/Tentative-de-golpe-en-Equateur.html

    Silvano a passé la nuit à traduire en français toutes les infos de KaosEnLaRed sur la prise de l’Assemblée nationale équatorienne par la police, et la séquestration du président Rafael Correa. La tentative de golpe a échoué grâce à la mobilisation populaire et à la loyauté de l’armée. Traduction de la page http://www.kaosenlared.net/noticia... (Rafael Correa, mai 2008.) Premières déclarations de Rafael Correa après sa libération Le président équatorien Rafael Correa a assuré que les policiers qui se (...) - Faits & circonstances

    #Faits_&_circonstances