country:afrique du sud

  • Augmenter les forages pétroliers et planter des millions d’arbres dans des monocultures industrielles : l’étrange façon de protéger le climat du groupe ENI.
    www.sauvonslaforet.org/petitions/1177/des-groupes-petroliers-neutres-pour-le-climat-quelle-blague

    ENI veut étendre ses activités forestières sur 8,1 millions d’hectares. Les pays ciblés (Ghana, Mozambique, Zimbabwe et Afrique du Sud) ne disposent pas de surfaces libres. L’appropriation à grande échelle de terres par des sociétés comme ENI est une spoliation aboutissant à l’expulsion de ses habitants.

  • “Ne l’écrivez pas, mais nous on le fera” : quand les agents immobiliers cautionnent les critères racistes
    https://www.franceinter.fr/societe/ne-l-ecrivez-pas-mais-nous-on-le-fera-quand-les-agents-immobiliers-cauti

    Même test avec une agence francilienne Guy Hoquet. La personne au bout du fil rassure le propriétaire fictif : “Ne vous inquiétez pas, ça reste entre nous, mais on a beaucoup de locataires comme ça. Vous nous le dites oralement, ça suffira. Si on l’écrit ce sera de la discrimination, on sera en faute et vous aussi”. Et de poursuivre : “Donc on se le dit, vous me dites ‘Je ne veux pas que soit un nom maghrébin, d’Afrique du Sud ou du Nord. On fera en sorte de sélectionner les dossiers mais vous ne faites pas d’écrit”.

    #logement #racisme

  • Afrique du Sud : les #unions #Noirs-Blancs restent rares
    https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/afrique-du-sud/afrique-du-sud-les-unions-noirs-blancs-restent-rares_3411175.html

    Les #couples_mixtes ne font toujours pas partie du paysage sud-africain. On ne dispose pas de chiffres officiels sur la question. Mais un quart de siècle après son démantèlement, l’héritage du régime raciste de l’#apartheid reste toujours vivant dans les têtes.

    #racisme #culture

  • Françoise Vergès sur FB :

    https://www.facebook.com/meta.tshiteya/posts/10156563430299051

    « Si au lieu de dire des sornettes, les dits « intellectuels/intellectuelles » français faisaient un peu leur travail (autrement dit être curieux) et s’intéressaient un tant soit peu à la connaissance, ils/elles pourraient lire ce livre et apprendre quelque chose sur la construction du monde de l’homme blanc au 19e siècle sur le genocide, la dépossession, la violence (Argentine, Afrique du Sud, Australie, Nouvelle Zélande, USA) et le conséquent renforcement global du racisme dans le monde du travail, le droit, la sexualité... »

    #colonialisme et a-t-oin ici un tag du style #mâle_blanc ou #mâle_blanc_de_plus_de_cinquante_ans ?

  • Qui va travailler pour « un avenir meilleur » ?
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-bulle-economique/qui-va-travailler-pour-un-avenir-meilleur

    A l’occasion de son centenaire, l’#Organisation_Internationale_du_Travail publie un rapport intitulé « Travailler pour un avenir meilleur ». Rédigé par une commission adhoc, composée de politiques, universitaires, représentants de salariés et d’employeurs du monde entier, le rapport a été lancé depuis le siège de l’#OIT à Genève, par le président de l’Afrique du sud.

    Le rapport : https://www.ilo.org/global/topics/future-of-work/publications/WCMS_662440/lang--fr/index.htm

    Parmi les questions clés examinées par la commission figurent les nouvelles formes de #travail, les ramifications institutionnelles de la nature changeante du travail, l’#apprentissage tout au long de la vie, l’#inclusion et l’#égalité du #genre, la mesure de l’emploi et du #bien-être des êtres humains et le rôle de la #protection_sociale universelle dans un avenir de travail stable et équitable.

  • Bataille de communiqués entre l’Elysée et Alexandre Benalla à propos de son mystérieux voyage au Tchad
    https://www.latribune.fr/economie/france/bataille-de-communiques-entre-l-elysee-et-alexandre-benalla-a-propos-de-so

    Est-ce le début d’une nouvelle affaire Benalla, du nom de l’ancien conseiller-garde du corps d’Emmanuel Macron ? En pleine crise des Gilets Jaunes, le président de la République se serait en tout cas bien passé de cette nouvelle polémique venant de son ancien « protégé » qui s’est rendu au Tchad quelques semaines avant le chef de l’Etat.

    Selon le journal Le Monde de lundi, qui cite des sources concordantes, Alexandre Benalla s’est rendu début décembre au Tchad pour un court séjour à N’Djamena. Il était accompagné « d’une demi-douzaine de personnes, par avion privé, réglant les frais par carte bleue », selon l’une de ces sources.

    Le quotidien ajoute qu’Emmanuel Macron, qui s’est pour sa part rendu au Tchad le 22 décembre, et le président tchadien Idriss Déby ont parlé ensemble de cette visite.

    « Quelles que soient les démarches qu’entreprend M. Benalla, il n’est pas un émissaire officiel ou officieux de la présidence de la République. S’il se présentait comme tel, il est dans le faux », a déclaré l’Elysée à l’AFP. "Nous n’avons jamais d’intermédiaires dans les relations que nous entretenons avec les chefs d’État africains. Si le président de la République donne un mandat, c’est soit à son ministre des Affaires étrangères, soit à sa cellule diplomatique", a expliqué l’entourage d’Emmanuel Macron.

    Si aucune démarche spécifique n’a été entreprise par l’Élysée pour vérifier la véracité de ce voyage en Afrique, « il y a déjà une enquête interne (ouverte lors de l’affaire de la Contrescarpe, ndlr) qui pourrait vérifier que M. Benalla n’aurait pas eu des démarches de ce type-là, c’est-à-dire démarchage commercial, avant son départ de l’Élysée », a rappelé dimanche la présidence de la République.

    Alexandre Benalla a lui démenti s’être présenté comme un émissaire de la présidence et juge « surréaliste » de le suggérer « et la réaction de l’Elysée », a déclaré son entourage à l’AFP. Son avocate Jacqueline Laffont s’en prend particulièrement au journal Le Monde, estimant qu’il a eu des « propos tendancieux (...) insinuant faussement qu’il se serait indûment prévalu lors d’un déplacement au Tchad d’une mission confiée par la Présidence de la République ».

    L’entourage d’Alexandre Benalla explique lui que l’ex-chargé de mission était « au Tchad avec une délégation économique de six personnes étrangères qui vont faire 250 millions d’euros d’investissements ». « Ça n’a rien à voir avec Emmanuel Macron, rien à voir avec l’Élysée, rien à voir avec la présidence de la République ». Il a d’ailleurs rencontré « Idriss Deby lui même, durant deux heures, contrairement à ce qui a été écrit » dans la presse, poursuit cette source. « Alexandre Djouri n’a rien à voir avec ça. Il ne connaît pas ces personnes », souligne-t-elle.

    Selon plusieurs médias, l’ex-chef de cabinet adjoint du président a par ailleurs rencontré à l’automne, à Londres, l’homme d’affaires Alexandre Djouhri, un familier des réseaux de la droite française, sous le coup d’une procédure d’extradition à la demande des juges d’instruction parisiens qui enquêtent sur le financement libyen présumé de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.

    En octobre, Alexandre Benalla avait toutefois « totalement démenti cette affirmation dénuée de tout fondement » avant de reconnaître l’avoir rencontré, selon Mediapart.

    Alexandre Benalla a été limogé de l’Élysée en juillet et mis en examen pour « violences volontaires » et mis en cause pour avoir outrepassé ses fonctions en participant à une interpellations musclée en marge des manifestations du 1er mai à Paris. Il estime que « le traitement médiatique » dont il est l’objet depuis est « injuste », selon son entourage.

    • Il estime que « le traitement médiatique » dont il est l’objet depuis est « injuste », selon son entourage.

      Non, mais c’est vrai, quoi ! Pourquoi il n’y aurait que les hauts fonctionnaires qui auraient le droit d’utiliser leurs carnet d’adresses ?

      Ah oui, c’est vrai ! Pour eux, il y a la Commission de déontologie de la fonction publique.

      Sinon, chacun sait bien que faire des affaires en Afrique, il n’y a rien de plus transparent.

    • Alexandre Benalla voyage avec un passeport diplomatique
      https://www.mediapart.fr/journal/international/271218/alexandre-benalla-voyage-avec-un-passeport-diplomatique

      Alors que l’Élysée a assuré ces derniers jours qu’il n’était pas « un émissaire officiel ou officieux » de la République, Alexandre Benalla voyage depuis plusieurs mois avec un passeport diplomatique, selon des informations obtenues par Mediapart. Le précieux document, utilisé ces dernières semaines pour entrer dans différents pays africains ainsi qu’en Israël, et qui porte la référence 17CD09254, a été délivré le 24 mai 2018.

    • Passeports diplomatiques de Benalla : opposition et majorité demandent des comptes à l’Elysée
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/12/28/passeports-de-benalla-opposition-et-majorite-demandent-des-comptes-a-l-elyse

      Le nouveau chapitre dans « l’affaire Benalla » irrite jusque dans la majorité, où la députée LRM Cendra Motin parle de « faute des services de l’Elysée ».

      Ni les mises au point de l’Elysée ni le communiqué du Quai d’Orsay ne semblent avoir convaincu. A droite comme à gauche et dans la majorité, on entendait ouvrir, vendredi 28 décembre, un nouveau chapitre dans l’affaire Benalla.
      Selon nos informations et celles de Mediapart, M. Benalla, malgré sa mise à pied liée aux violences du 1er mai, continue de voyager avec un passeport diplomatique émis le 24 mai. C’est en effet avec un tel document qu’il a voyagé dans certains pays d’Afrique, en tant que « consultant » (comme il définit aujourd’hui ses nouvelles fonctions) en novembre et en décembre.

      Il avait pourtant affirmé, sous serment devant la commission d’enquête du Sénat en septembre, avoir laissé ce document dans son bureau de l’Elysée. Le Quai d’Orsay a, par ailleurs, expliqué dans un communiqué que les documents lui avaient été officiellement réclamés le 26 juillet, soit après son licenciement.

      Mais l’opposition exige désormais plus d’explications, suggérant le maintien de liens opaques entre la présidence et l’encombrant Alexandra Benalla. « On est très interrogatifs sur le scénario qui est présenté publiquement aujourd’hui, c’est-à-dire ce conflit qui subitement opposerait M. Benalla à M. Macron », a déclaré vendredi sur RTL Gilles Platret, porte-parole des Républicains. « La justice doit se saisir de cette nouvelle affaire », a-t-il insisté. « C’est au président de dire la vérité sur cette affaire, c’est très grave. Il y a mensonge et dissimulation », a renchéri sur LCI Laurence Sailliet, autre porte-parole des Républicains.

    • Passeport diplomatique de Benalla : le Quai d’Orsay envisage des poursuites
      https://www.latribune.fr/economie/france/bataille-de-communiques-entre-l-elysee-et-alexandre-benalla-a-propos-de-so


      Audition d’Alexandre Benalla devant la commission du Sénat
      Crédits : CHARLES PLATIAU_

      […]
      La Quai d’Orsay envisage des poursuites
      Le ministère des Affaires étrangères a annoncé avoir a demandé à Alexandre Benalla « par lettre recommandée du 26 juillet 2018, de restituer les deux passeports diplomatiques en sa possession », émis les 20 septembre 2017 et 24 mai 2018. Il s’était en outre engagé le 23 mai 2018 à restituer ces documents à la fin des fonctions qui en justifiaient l’attribution, ajoute le ministère dans son communiqué.

      « Toute utilisation depuis lors de ces passeports aurait été faite en dépit des engagements pris par l’intéressé », poursuit le ministère, précisant qu’" à la vue des informations de presse tendant à indiquer que M. Benalla aurait continué à utiliser ces documents, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères examine les suites à donner, y compris judiciaires ".

      Dans son courrier, Patrick Strzoda ajoute que «  s’agissant de vos activités personnelles actuelles, nous vous demandons de veiller qu’elles soient conduites dans le strict respect des obligations de secret et des devoirs déontologiques liés à l’exercice de vos fonctions passées au sein du cabinet  ». Il signifie en outre à Alexandre Benalla l’interdiction de se «  prévaloir d’une quelconque recommandation ou appui tacite de la présidence  ».

    • Passeports diplomatiques de Benalla : l’Elysée pas informé de leur utilisation, renvoie sur le Quai d’Orsay | Public Senat
      https://www.publicsenat.fr/article/politique/passeports-diplomatiques-de-benalla-l-elysee-pas-informe-de-leur-utilisa

      L’Elysée « ne dispose d’aucune information » des services de l’Etat sur l’utilisation par Alexandre Benalla de passeports diplomatiques obtenus pour ses fonctions à la présidence, et avait demandé au Quai d’Orsay d’en obtenir la restitution dès son licenciement, a annoncé vendredi l’Elysée.

      […] Le Quai d’Orsay avait déjà annoncé jeudi avoir réclamé plusieurs fois à Alexandre Benalla qu’il restitue ces documents. Le ministre des Affaires étrangères a décidé vendredi de saisir le procureur de la République.

    • Jean Garel, sur FB

      28/12/18 14 ;44
      https://www.facebook.com/jean.gatel.3/posts/2219604798294311

      Quelques explications : un passeport diplomatique permet de passer toutes les douanes du monde dans des conditions très faciles Pas de contrôle pas d’attente. Il est toutefois tamponné dans tous les pays traversés.

      J’en ai eu un quand j’étais secrétaire d’état à La Défense Je me suis rendu au Liban au Tchad !!! À Djibouti pour des déplacements auprès des militaires français. Aucun des membres de mon cabinet n’en avait. Secrétaire d’état à l’économie sociale je n’en avais pas. Vice président de la commission de La Défense et député je n’en avais pas.

      C’est dire que c’est rare et réservé aux plus hautes autorités de l’Etat. Que Benalla en ait eu un est déjà renversant. Qu’il ait pu le garder est stupéfiant. Il est bien évident que le Drian le savait ainsi que l’Elysee. Donc Benalla est couvert.

      Mon hypothèse est qu’il sait des choses peu ragoûtantes sur Macron lui même et qu’il joue donnant donnant. Tu me laisses faire mes affaires mafieuses et en contrepartie je ne dis rien. Cela veut dire que autour de Jupiter gravitent des réseaux maffieux graves et couverts par le président et au moins 3 de ses ministres intérieur défense affaires étrangères.

      Heureusement que Mediapart existe ! Mais il ne se passera rien !!!

      28/12/18 19:00
      https://www.facebook.com/jean.gatel.3/posts/2219720271616097

      Je regarde les pseudos experts sur la 5. Le nombre de conneries et de mensonges proférés avec assurance par ces gens est hallucinant. Sur l’attribution des passeports diplomatiques ce qu’ils disent est ahurissant !

      Enfin cerise sur le gâteau un détenteur d’un passeport diplomatique arrive au Tchad et l’ambassadeur n’aurait pas averti le ministère des affaires étrangères qui aurait appris cette visite par la presse.

      2 hypothèses : ou l’état français est devenu un gigantesque bordel fait d’incapables ou on amuse la galerie. C’est évident que l’ambassadeur de France au Tchad était informé. Où il est incompétent ou il est complice !

      (note : j’ai introduit les paragraphes, les 2 posts sont chacun en un seul bloc)

    • Quand Benalla affirmait sous serment avoir rendu ses passeports diplomatiques à l’Elysée - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=-m23BwgHniU

      Alors que Mediapart a révélé qu’Alexandre Benalla voyageait depuis plusieurs mois avec un passeport diplomatique, retour sur l’audition de l’ex-conseiller devant le Sénat. Il y assurait que ses deux passeports diplomatiques avaient été laissés dans son bureau à l’Elysée.

      Comme on peut le constater aisément, le titre de la vidéo est parfaitement faux. A. Benalla, devant la commission du Sénat le 19 septembre, dit :

      Et…est-ce qu’ils ont été rendus ? Ils sont au bureau que j’occupais à l’Élysée, donc je pense que l’Élysée a dû s’en occuper, mais en tous cas, ils y étaient.

      C’est ce que dit d’ailleurs la présentation de la vidéo. Et donc, factuellement, il n’a pas menti : il est juste passé les reprendre quand il a constaté (en revenant dans son bureau ?) que « l’Élysée » ne s’en n’était pas « occupé ».

      Ce garçon est très fort en #restriction_mentale !

      Restriction mentale — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Restriction_mentale

      La restriction mentale au sens large utilise tergiversations et ambiguïtés pour laisser croire à une contre-vérité sans qu’on la dise expressément.

      (note : l’exemple cité juste après dans l’article WP et mis dans la bouche de mon saint patron est assez comique…)

    • Les dessous des voyages d’Alexandre Benalla en Israël et en Afrique
      https://www.europe1.fr/politique/les-dessous-des-voyages-dalexandre-benalla-en-israel-et-en-afrique-3829448

      Philippe Hababou Solomon, employeur d’Alexandre Benalla à l’occasion d’une série de déplacements pour des activités de consulting, assure notamment que le ministère des Affaires étrangères a été informé à chaque fois que l’ancien garde du corps d’Emmanuel Macron a utilisé ses passeports diplomatiques.

      Le parquet de Paris a ouvert samedi une enquête préliminaire pour « abus de confiance » visant Alexandre Benalla, soupçonné d’avoir utilisé deux passeports diplomatiques après avoir quitté son poste à l’Élysée suite à l’affaire du 1er-Mai.

      L’ancien garde du corps a effectué ces derniers mois une série de voyages sur le continent africain, et notamment au Tchad, où il a pu rencontrer le président Idriss Déby, quelques jours seulement avant la visite d’Emmanuel Macron. Interrogé par L’Express, Philippe Hababou Solomon, l’homme qui a accompagné Alexandre Benalla au cours de ces différent déplacements, lève le voile sur les coulisses des allées et venues de l’ancien chargée de mission de l’Elysée.

      Un travail d’"assistant". Présenté par l’hebdomadaire comme « un vieux routier des sentiers africains », proche notamment des ex-présidents de Centrafrique François Bozizé et d’Afrique du sud Jacob Zuma, Philippe Hababou Solomon, 63 ans, explique avoir été présenté à l’ancien protégé d’Emmanuel Macron par « un ami commun ». Depuis son limogeage, Alexandre Benalla chercherait en effet à se reconvertir dans le consulting. « Je n’avais pas besoin de lui pour m’ouvrir des portes, mais plutôt d’un ‘assistant’ à qui je pouvais déléguer le suivi des affaires en cours, notamment dans un certain nombre de pays », explique cet homme d’affaire franco-israélien.

      Deux tournées et des vacances aux Bahamas. Ensemble, les deux hommes auraient effectué deux tournées, à l’automne. La première, mi-novembre, en Turquie et en Israël, en compagnie d’une délégation indonésienne, pour parler cybersecurité. Et la seconde, début décembre, cette fois avec une délégation turque, sur le continent africain, au Cameroun, au Congo et au Tchad. « À N’Djamena, nous avons rencontré le président Idriss Déby et son frère, qui gère les approvisionnements en équipement militaire. L’objet des discussions, c’était le textile, les uniformes, l’électricité », détaille Philippe Hababou Solomon. Concernant ce dernier séjour, l’entourage d’Alexandre Benalla a pourtant nié, également dans les colonnes de L’Express, toute rencontre avec le frère du président tchadien.

      L’équipée s’est achevée par trois jours de détente aux Bahamas : « Un séjour de tourisme en somme ; Alexandre a fait du jet-ski. Mais là, c’est moi qui ai payé la facture ».

      « Personne n’a protesté quand Alexandre a utilisé ses passeports diplomatiques ». Concernant l’utilisation de passeports diplomatiques pendant ces différents déplacements, Philippe Hababou Solomon, lui-même détenteur d’un passeport diplomatique de Guinée-Bissau, précise : « À chaque fois qu’un passeport de ce type passe une frontière, les autorités sont informées. L’information remonte directement au Quai d’Orsay. Personne n’a protesté quand Alexandre a utilisé ses passeports diplomatiques, en Israël comme en Afrique... »

      titulaire d’un #passeport_diplomatique_de_Guinée-Bissau !…

      Ceci dit, sur la connaissance de l’utilisation du passeport diplomatique français, Ph. HS ne dit rien d’autre que ce que dit Jean Garel, ci-dessus.

    • Entretien (fort intéressant…) avec Philippe Hababou Solomon, l’intermédiaire qui a introduit Alexandre Benalla en Afrique – JeuneAfrique.com
      https://www.jeuneafrique.com/696870/politique/entretien-avec-philippe-hababou-solomon-lintermediaire-qui-a-introduit

      L’homme d’affaires franco-israélien explique à Jeune Afrique comment il a fait la connaissance d’Alexandre Benalla et dans quelles conditions il s’est rendu avec l’ancien chargé de mission de l’Élysée au Congo-Brazzaville, au Cameroun et au Tchad.
      […]
      Comment les personnalités africaines que vous avez rencontrées ont-elles réagi à la présence d’Alexandre Benalla à vos côtés ?
      Avec curiosité et amusement. Benalla est franc-maçon, comme Denis Sassou Nguesso : ça rapproche… Lorsque le directeur de cabinet de Paul Biya a su qu’il était présent, il a tenu à le rencontrer. Nous avons discuté tous les trois pendant 1h30. Il s’est plaint du manque d’intérêt de la France envers ses anciennes colonies.

      Après notre rendez-vous d’affaires avec Idriss Déby Itno, celui-ci a demandé à Benalla de rester un peu avec lui. Il lui a parlé de la percée russe en Afrique, notamment en Centrafrique, estimant que c’était le résultat de la non-politique de la France. En gros, tous ont exprimé leur regret de voir la France s’éloigner de l’Afrique. Ils ont le sentiment que Franck Paris [le monsieur Afrique de l’Élysée, ndlr]) ne les aime pas, et qu’il n’aime pas le continent en général.

      Benalla a-t-il fait part de ces doléances à l’Élysée ?
      Je l’imagine, sans toutefois en avoir la certitude. Alexandre est toujours en contact avec certains jeunes conseillers d’Emmanuel Macron. Je pense d’ailleurs que c’est ce qui n’a pas plus à Franck Paris. C’est lui qui, en retour, a déclenché les hostilités et qui est le premier responsable de cette nouvelle affaire Benalla.

      Que pensent ces chefs d’État de la polémique en cours en France ?
      Idriss Déby Itno et son entourage en rigolent. Ils savent bien que Benalla n’était pas à N’Djamena pour préparer la visite du président Macron : il n’était pas en mission pour l’Élysée. D’ailleurs, c’est lors de notre séjour sur place que nous avons appris que le président français s’y rendrait.

      J’imagine que Denis Sassou Nguesso n’a pas apprécié que Franck Paris l’appelle directement à ce sujet pour lui signifier que personne d’autre que lui ou le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et le conseiller diplomatique du président, Philippe Étienne, ne pouvait parler au nom du président français. En général, un chef d’État ne reçoit pas d’appel d’un simple conseiller, mais de son homologue.

    • Franck Paris depuis ses bureaux du 2, rue de l’Élysée, il s’efforce de mettre en musique – et en images – la nouvelle politique de la France sur le continent. Vaste programme !


      https://www.jeuneafrique.com/mag/562609/politique/macron-et-lafrique-franck-paris-lafricain-du-president

      J’imagine que Denis Sassou Nguesso n’a pas apprécié que #Franck_Paris l’appelle directement à ce sujet pour lui signifier que personne d’autre que lui ou le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et le conseiller diplomatique du président, Philippe Étienne, ne pouvait parler au nom du président français. En général, un chef d’État ne reçoit pas d’appel d’un simple conseiller, mais de son homologue.

  • Gandhi le grand mépris des noirs. Textes racistes de Gandhi... | Montray Kréyol

    « Pourquoi d’entre tous les lieux, à Johannesburg, le quartier indien a-t-il été choisi pour y déverser ("dumping down") tous les nègres (Kaffir) de la ville ? Cela dépasse mon entendement. »

    Gandhi, 1904.

    Décidément... Sexiste, mysogine, pédophile et raciste : #grand_homme

    http://www.montraykreyol.org/article/gandhi-le-grand-mepris-des-noirs-textes-racistes-de-gandhi

    Ces derniers temps Gandhi l’apôtre de la non violence a défrayer la chronique, en lieu et place de ses valeurs pacifistes, qui ont bercés les luttes des leaders noirs qui se sont fortement inspirés de lui. Gandhi trahi par ses écrits racistes, pour son mépris et son intolérances dont il fut preuve durant les 21 ans qu’il passa en Afrique du sud. Il nommait les bantous cafres, terme ( il connaissait le mépris qu’il contenait) arabe raciste utilisé pour désigner les populations autochtones d’Afrique du Sud. L’oeuvre que nous a légué Gandhi est un plaidoyer pour que les blancs ne laissent pas les indiens au bas fond de l’humanité comme les noirs qu’il considérait comme inférieurs naturellement aux indiens.

  • Un RIC chasse un BRICS
    http://www.dedefensa.org/article/un-ric-chasse-un-brics

    Un RIC chasse un BRICS

    Le BRICS (d’abord BRIC) eut son heure de gloire, durant les années 2008-2015, lorsque Lula (puis Rousseff) étai(en)t aux affaires au Brésil et que l’Afrique du Sud était dirigée par Jacob Zuma. Puis les temps ont changé et le BRICS a perdu sa dynamique politique avec des changements de présidents et d’orientation, l’effacement du Brésil et de l’Afrique du Sud, et aussi une certaine incertitude en ce qui concernait l’Inde avec son nouveau Premier ministre Modi.

    Mais voici qu’un événement a eu lieu en marge du G-20, que nous signale notre ami et remarquable commentateur retraité des affaires diplomatiques indiennes, M.K. Bhadrakumar. A l’initiative de Poutine s’est tenu un sommet à trois, avec Xi pour la Chine et Modi pour l’Inde. On voit qu’on retrouve le RIC du BRICS, avec les (...)

  • L’impact de BDS en 2018
    BDS National Committee, le 29 novembre 2018
    https://www.bdsfrance.org/limpact-de-bds-en-2018

    -Juste la semaine dernière, Airbnb a décidé de ne plus profiter des colonies israéliennes tout à fait illégales sur la terre volée aux Palestiniens. Ceci faisait suite à une campagne internationale menée par la coalition d’organisations #StolenHomes (maisons volées), affiliée au mouvement BDS pour les droits des Palestiniens, et des organisations de défense des droits de l’Homme.
    -Plus tôt ce mois-ci, Ilhan Omar est entrée dans l’histoire en devenant le premier membre du Congrès américain à souscrire publiquement à BDS en séance.
    -Rashida Tlaib, première femme palestino-américaine élue au Congrès, a fait l’éloge du mouvement BDS et a soutenu la réduction de l’aide militaire américaine à Israël.
    -Des mobilisations à travers le monde ont convaincu l’équipe nationale de football d’Argentine, menée par son capitaine Lionel Messi, à annuler sa rencontre amicale avec Israël.
    -La chanteuse vedette Lana Del Rey est devenue l’une des 19 artistes à se retirer du Festival Meteor d’Israël, après que des milliers de fans et de militants du monde entier l’ait exhortée à respecter l’appel au boycott des Palestiniens. Shakira et Lorde font partie des autres grandes artistes qui ont annulé leurs concerts cette année en Israël. Plus de 100 DJ et artistes de musique électronique ont rejoint le boycott culturel sous le #DjsForPalestine.
    -D’importantes organisations du mouvement des femmes indiennes, qui représentent plus de 10 millions de femmes, ont souscrit au mouvement BDS et réclamé la libération de tous les enfants palestiniens prisonniers.
    -Amnesty International a appelé à un embargo sur les armes pour Israël. Elle a dénoncé les États Unis et l’Union Européenne pour leurs accords militaires avec Israël et les a tenus pour responsables de « l’alimentation de violations massives » des droits fondamentaux des Palestiniens.
    -Le Parti Travailliste britannique a récemment voté le gel des ventes d’armes à Israël. En Irlande, un ministre d’État et 50 députés irlandais ont appelé l’Irlande à cesser de fournir des armes à Israël. Plus tôt, Dublin est devenue la première capitale européenne à souscrire à BDS pour les droits des Palestiniens.
    -Des parlementaires d’Espagne et du Portugal ont pris position pour les droits des Palestiniens et ont dénoncé les crimes de guerre d’Israël et sa loi raciste « d’État-nation du peuple juif ». Plusieurs villes d’Italie et l’État espagnol ont appelé à un embargo des armes sur Israël.
    -Le Mouvement Black lives matter a émis une vigoureuse déclaration de solidarité avec le peuple palestinien et a appelé les États Unis à mettre fin à son aide militaire annuelle de 38 milliards de dollars à Israël.
    -40 organisations internationales juives pour la justice sociale reconnaissent que le mouvement BDS a un engagement reconnu dans le « combat contre l’antisémitisme et toutes les formes de racisme et de fanatisme ». Elles condamnent les tentatives pour étouffer la critique de la politique israélienne.
    -Le Prix Nobel 2018 de Chimie, le professeur George P. Smith, a exprimé son soutien au mouvement BDS et à la baisse de l’aide militaire américaine à Israël.
    -Adidas a cessé de parrainer l’Association de Football d’Israël (IFA), qui comprend des équipes basées dans les colonies illégales construites sur la terre volée aux Palestiniens, à la suite d’appels venus de plus de 130 clubs de sport palestiniens.
    -Des syndicalistes et des militants des droits de l’Homme de Tunisie et du monde arabe ont obligé la compagnie maritime israélienne Zim à suspendre ses trajets vers la Tunisie.
    -La Fédération Canadienne des Étudiants, qui représente plus de 500.000 étudiants, vient de voter à son Assemblée Générale annuelle le soutien au mouvement BDS.
    -Leeds est devenue la première université britannique à se désinvestir de sociétés impliquées dans le commerce des armes avec Israël, suivant ainsi une campagne BDS par des militants de la solidarité avec la Palestine. L’université a désinvesti plus de 1.2 million de dollars d’avoirs de corporations qui font du commerce de matériel militaire avec Israël.
    -Les Quakers sont devenus la première église du Royaume Uni à dire qu’elle « n’investira dans aucune société qui profite de l’occupation [militaire israélienne] ». Récemment, plusieurs églises américaines ont elles aussi voté le désinvestissement des sociétés israéliennes et internationales complices des violations des droits fondamentaux des Palestiniens par Israël.
    -Depuis l’Afrique du Sud,Nkosi Zwelivelile Mandela, membre du parlement et petit-fils de Nelson Mandela, a affirmé le rôle essentiel joué par BDS pour mettre fin à l’apartheid israélien.

    #Palestine #BDS #bilan

  • Une voiture électrique pollue autant qu’un diesel
    https://www.youtube.com/watch?v=bY9zESWWbjI

    Published on Feb 13, 2018
    Si l’on englobe l’ensemble de son cycle de vie, une #voiture_électrique peut émettre plus de #CO2 qu’un vulgaire diesel... Les batteries électriques ? Des réservoirs bourrés de métaux rares, très polluants et monopolisés par la Chine. Guillaume Pitron, ancien juriste devenu journaliste, a pendant huit ans parcouru la planète – Chine, Malaisie, Indonésie, Afrique du Sud, Amérique du Nord – pour enquêter sur la fameuse « transition écologique »... qui n’est pas si verte. Il en relate les dessous dans « La Guerre des métaux rares », aux éditions Les Liens qui Libèrent.

  • Une mortalité anormale des merles noirs à cause d’un virus dans la Sarthe
    https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/une-mortalite-anormale-des-merles-noirs-a-cause-d-un-virus-dans-la-sarthe

    Je faisais remarquer à des ami·es il y a quelques semaines qu’on ne voyait plus de merles et merlettes dans les jardins. L’un m’a appris qu’un virus les avait décimés.

    Les amoureux de la nature l’auront sans doute remarqué depuis quelques mois : les #merles sont de moins en moins nombreux en Sarthe. On les entend moins. Et pour cause, ils sont vivement attaqués par le #virus #Usutu, transmis par un moustique originaire d’Afrique du Sud. Yves, qui vit au Mans, s’est rendu compte qu’il n’avait plus de merles dans son jardin depuis la mi-août. « La merlette venait là et nourrissait les oisillons. Quand la chienne sort, normalement les merles volent. Et c’est là que j’ai compris qu’il manquait quelque chose dans le jardin. C’est inhabituel, il se passe quelque chose d’anormal. Et puis depuis, ils ont complètement disparu », témoigne ce Manceau.

  • Géographie du souvenir. Ancrages spatiaux des mémoires de la #Shoah

    Comme l’écrit Denis Peschanski dans sa préface, le livre de #Dominique_Chevalier apporte une pierre importante aux études sur la Shoah et, de manière plus générale, à la réflexion sur les relations entre mémoire et #espace qui furent au cœur des travaux de Maurice Halbwachs. L’ambition de l’ouvrage est en effet d’articuler des régimes de spatialité à des régimes d’historicité, voire de #mémorialité, dans la lignée de la réflexion alimentée depuis les années 1990 sur les « lieux spatiaux », alors même que la notion de « #lieux_de_mémoire » esquivait en partie la relation au territoire.

    Pour mener à bien son entreprise, Dominique Chevalier définit une problématique, un objet, des espaces et une méthodologie. Les politiques mémorielles et patrimoniales de la Shoah, dans leur dimension spatiale, constitue l’objet de cette recherche dont le pari est d’étudier sous l’angle géographique les différentes formes de territorialités et de mémorialités des principaux musées-mémoriaux urbains mondiaux consacrés au judéocide. Les connexions entre échelles spatiales, échelles temporelles et échelles mémorielles, corrélées aux relations des rapports sociaux/spatiaux permettent la co-construction et la co-production de lieux de mémoire singuliers si remarquables qu’il paraît tout à fait légitime de parler de « régime de spatialité », nous prévient l’auteur (p. 18). Le questionnement se déploie alors dans plusieurs dimensions : géopolitique d’abord, territoriale ensuite, spatiale, à l’intérieur des musées, pour finir. C’est ainsi que, de l’échelle la plus réduite à la plus grande, se constitue un continuum entre des espaces distincts qui dessinent in fine une forme de mondialisation de la mémoire de la Shoah, tissée de circulations intenses. Encore fallait-il échapper aux pièges que tend la mémoire de la Shoah d’un continent à l’autre : aux États-Unis, le terme de « survivor » désigne tous les Juifs ayant survécu aux années 1930 et 1940, y compris ceux installés en Amérique, alors que celui de « rescapé », dans la tradition européenne et israélienne, ne désigne que ceux qui survécurent à l’expérience des camps.

    Quelles sont les répercussions spatiales, géographiques et géopolitiques de cette mémoire qui semble constamment et partout présente, bien au-delà des lieux d’exclusion, de concentration et d’extermination des Juifs pendant la guerre ? L’enquête commence à une échelle « macro » où sont situés les lieux commémoratifs mondiaux, avec une attention particulière pour ces lieux « délocalisés » spatialement, loin du terreau des souffrances, loin des « lieux-témoins » centre-européens. Ces lieux ex situ, qui n’utilisent pas le substrat tangible des camps comme « ressource mémorielle » (p. 205), échappent donc à la concordance mémoire/lieu. Ils constituent une ressource idéelle accentuant une production culturelle et spatiale inédite et spécifique : Yad Vashem, les musées de Washington, de New York, de Los Angeles, de Montréal mais aussi de Budapest, de Berlin, de Paris et de Varsovie, sont ainsi mobilisés. Quant à la méthode, Dominique Chevalier s’appuie sur des observations in situ et des témoignages qui dénotent un goût pour les rapports subjectifs des individus à l’espace, notamment en ce qui concerne l’analyse des pratiques des usagers.

    La première partie de l’ouvrage identifie quatre temps de la mémoire de la Shoah qui correspondent à quatre investissements spatiaux distincts. Le premier voit l’affrontement du mémorial de Paris et de Yad Vashem, à Jérusalem, dans les années 1950. La double concurrence, idéelle et idéologique, qui résulte de ces projets contraste avec le projet du kibboutz Lohamei Haghetaot, fondé par 196 rescapés de la Shoah. Le deuxième temps est celui de la guerre froide, de la guerre des Six Jours et de la guerre du Kippour qui contribue à lier étroitement la mémoire de la Shoah à celle de l’existence, un temps compromise, de l’État d’Israël. C’est sur ce substrat que la Shoah s’américanise rapidement, à partir de 1974-1977. Troisième temps, celui du Rideau de fer et de la chute du mur de Berlin où l’Allemagne s’impose comme un épicentre européen de la mémoire de la Shoah puis, dans son sillage, certains pays de l’Europe centrale comme la Hongrie et la Pologne. Enfin, à partir des années 2000, on assiste à une extension mondiale qui touche aussi bien l’Australie que l’Afrique du Sud, la Turquie ou, dans une moindre mesure, l’Iran.

    La deuxième partie de l’ouvrage se concentre sur les stratégies spatiales de chacune de ces créations ex situ qui révèlent une forme de globalisation des rapports au passé. En géographe, Dominique Chevalier avance une sorte de typologie des territoires mémoriaux de la Shoah sans s’éloigner du fil conducteur de sa réflexion qui est le phénomène de métropolisation des lieux de mémoire. Dans un premier cas de figure, le musée-mémorial s’articule de manière essentielle à l’histoire des Juifs dans un territoire donné : à Paris, le mémorial s’implante très tôt à proximité du Pletzl mais aussi, de façon plus étonnante, à Shanghai, Los Angeles ou Montréal, les musées s’implantent dans le quartier des rescapés. Deuxième cas de figure : la co-présence d’autres mémoires blessées qui établissent avec la Shoah un lien existentiel. À Melbourne, la mémoire du judéocide se trouve associée à celle des Aborigènes ; au Cap, à celle de l’esclavage ; à Fukuyama, à celle des bombes atomiques. En troisième lieu, les musées-mémoriaux s’enracinent dans des lieux symboliques mais dont la récurrence mémorielle n’est liée ni à un passé juif, ni à la possible communion avec d’autres mémoires douloureuses. Là, ils valorisent des territoires dans lesquels s’ancrent des architectures médiatisées, telles que celle de Berlin où intervint Daniel Libeskind mais aussi l’Holocaust Mahnmal de Peter Eisenman, et l’Holocaust Memorial Museum à Washington. La quatrième catégorie concerne les espaces offrant l’opportunité d’embrasser de larges paysages naturels, comme le mémorial de San Francisco, le Jewish Heritage Museum de New York et Yad Vashem à Jérusalem. Pour finir, Dominique Chevalier souligne combien la Maison de la Terreur, à Budapest, relève d’une logique à part qui est celle du non-lieu, d’un lieu excentré. Tous ces exemples ont en commun de constituer des instruments essentiels d’aménagement et de communication territoriale et politique, que ce soit celle de la catastrophe revendiquée pour légitimer a posteriori la création de l’État d’Israël, ou bien celle des culpabilités embarrassantes qui servent à expier les fautes, comme à Washington ou à Berlin. En bref, pour Dominique Chevalier, l’espace urbain est un « miroir social sur lequel se réfléchissent des intentions, des logiques d’acteurs, des temporalités, des références identitaires, des relations passé/présent et des rapports local/global particuliers » (p. 132).

    La troisième partie s’intéresse à la micro-échelle des lieux où se noue la connexion entre le lieu et le sujet sur le mode de l’expérience individuelle et collective. Accéder au musée, se déplacer en son sein puis franchir la distance qui sépare l’observateur d’un objet difficile à comprendre comme l’est la Shoah : tels sont les passages obligés auxquels se confrontent les visiteurs des lieux étudiés. Les corps sont de plus en plus mis à l’épreuve des mémoires blessées par des dispositifs architecturaux et muséographiques qui favorisent le déséquilibre, les troubles et les vertiges de l’espace. L’usage des sons et du jeu lumière/ténèbres y est intense. L’architecture se veut volontiers anxiogène afin de reproduire le récit mémoriel développé par les institutions muséales. Ces lieux mettent en scène trois formes spatiales privilégiées : l’espace de méditation, sorte de « cabinet de réflexion » (p. 167), qui prépare le visiteur à devenir témoin et à transmettre ce qu’il vient de voir ; des micro-territoires de reconstitution (une rue de ghetto, un wagon à bestiaux, etc.) ; des espaces de sacralisation de la nature qui sont autant de lieux de purification, de ressourcement moral à la gloire du Créateur ou de l’État, selon les versions. Cette mythification de la nature n’est pas propre aux musées de la Shoah mais elle y joue un rôle essentiel. L’auteur montre ainsi que les micro-agencements muséaux, organisés à travers des seuils, des passages, des déambulations, des frontières, des discontinuités, traduisent et incarnent des récits chronologiques et muséographiques. L’expérience souvent douloureuse de ces lieux cherche à se rapprocher, sur un plan physique et émotionnel, des trajectoires individuelles des victimes et des diasporas européennes.

    La dernière partie de l’ouvrage est consacrée au tourisme de mémoire, c’est-à-dire aux destinataires de tels lieux. L’expérience muséale n’a pas la même signification que le visiteur soit étudiant, chercheur, touriste, enfant de rescapé, juif ou pas, etc. Dominique Chevalier tente alors une comparaison des publics pédagogiques, qui constituent partout la part la plus importante des visiteurs, sur la base de trois cas d’étude (Washington, Jérusalem et Paris). Puis elle se concentre sur le touriste dont elle souligne les similarités avec les autres touristes patrimoniaux, culturels et urbains. À l’inverse, le thanatotourisme (dark tourism) des lieux de massacre ne trouve pas là de terrain privilégié dans la mesure où la relation matérielle et historique avec les lieux de la catastrophe y est distendue.

    En conclusion, l’auteur, à travers l’exemple de la Shoah, a indéniablement réussi à démontrer que la mémoire constitue (aussi) un objet spatial, et ceci à plusieurs échelles. La mémoire produit de l’espace « en conjuguant le global au local, le général au particulier » (p. 209). Ces lieux permettent à leur manière la circulation de savoirs entre les lieux mêmes de la destruction des Juifs d’Europe et les autres lieux attestant diverses mémoires douloureuses. Ces musées, qui sont bien souvent des vitrines architecturales, sont des éléments de valorisation des territoires, outils et produits du marketing culturel et patrimonial performant. En effet, le propre de ces lieux n’est pas le contenu de leurs collections mais leur capacité à raconter une histoire difficile. Au total, cet ouvrage remarquable ouvre une foule de nouvelles pistes de réflexion, des formes de l’autonomie du sujet à l’invention sociale des territoires. Il mérite indéniablement d’être lu.


    http://www.memoires-en-jeu.com/compte_rendu/geographie-du-souvenir-ancrages-spatiaux-des-memoires-de-la-shoah/
    #livre #mémoire #géographie #géographie_culturelle
    ping @reka

  • Zurich • L’asile remis en question dans les faits

    Nous publions un appel au secours émanant de 13 personnes demandeuses d’asile détenues actuellement à #Zurich et menacées d’expulsion.

    A la presse, A l’opinion publique,

    Nous, les personnes sur la liste ci-dessus, étant en danger de mort dans notre pays, avons demandé l’asile en Suisse, à l’Aéroport de Kloten, à Zurich. Mais les autorités Suisse à ce jour ont refusé de considérer la demande et ont pris la décision de nous expulser vers l’Afrique du Sud.
    Nous sommes 13 personnes, dont 6 enfants et 12 kurdes. On nous fait attendre à l’aéroport de Zurich dans des conditions de détention. Les familles KORKMAZ et KIYAT sont elles dans ces conditions depuis 40 jours.

    Les autorités suisses n’ont pas examiné nos demandes sur le fond, elles n’ont pas regardé le contenu de nos dossiers, pour la raison que nous avions transité par l’Afrique du Sud et que ce pays était considéré comme « Pays Sûr ». Cette décision a été prise par un tribunal qui, auparavant, avait pourtant conclu que personne ne serait renvoyé vers ce pays.

    Nous tenons à rappeler qu’en Afrique du Sud, environ un million de demandes d’asile n’ont pas encore été traitées et que, à la suite de plusieurs agressions commises contre des demandeurs d’asile ou réfugiés, des dizaines de réfugiés ont perdus la vie. Dans le cas où nous serions renvoyés vers ce pays, nos vies seraient donc mises en péril.

    Voici la liste des personnes qui se trouvaient détenues à l’Aéroport de Kloten au moment où cette information nous est parvenue. Nous la publions à leur demande.
    Famille 1 :
    Edibe DOGAN née le 13 janvier 1977 à Mardin/ Turquie
    Pelin KORKMAZ née le 1er mars 2005, à Irak, la fille de Edibe Dogan.
    Famille 2 :
    Nasrettin KIYAT, né le 13 août 1975 à Van/Turquie
    Kudrat KAKAEVA, née le 5 mars1986 à Kirghizstan, citoyenne Russe, épouse de Nasrettin
    Dicle KIYAT, née le 7 avril 2005 à Irak, fille de Kudrat et Nasrettin.
    Famille 3 : La famille qui vient de Makhmour
    Gazi APAYDIN, né en 1978 à Sirnak/ Turquie, ouvrier
    Keser APAYDIN, née en 1987 à Sirnak/Turquie, mère de famille
    Zilan APAYDIN, née le 1er mai 2006 à Irak
    Dilan APAYDIN, née le 1er mai 2006 à Irak
    Ruken APAYDIN, née le 1er novembre 2010 à Irak
    Delila APAYDIN, née le 20 juillet 2013 à Irak,
    Pour la famille de Apaydin aucune décision n’avait encore été prise malgré leur détention.
    Personnes seules :
    Osman ERDAL, né en 1956 à Halfeti/Sanliurfa/Turquie, politicien
    Mustafa MAMAY, né le 9 septembre 1987 à Kars/Turquie, journaliste
    Ces deux personnes seules sont dans le viseur direct des autorités turques.

    Ces familles ont choisi de faire connaître leur sort et difficultés publiquement, car c’est la seule solution qui leur reste à ce moment présent.

    Elles ne sont pas les seules dans ce cas, nous le savons. Et lorsque même les autorités suisses dérogent opportunément au droit d’asile, pour lequel ce Pays s’est toujours battu, nous ne pouvons que souligner l’urgence de combattre cette vague politique de refus de l’accueil des migrants, initiée de longue date par l’extrême droite européenne, et qui gagne de fait aujourd’hui de larges secteurs de la population fragilisée. Les magistrats et autorités chargées du droit se trouvent soumis à ces pressions politiques fortes et la veulerie l’emporte sur l’humanité qui devrait guider les décisions, au détriment du droit. C’est ainsi que se sont forgés les accords scélérats et financiers sur les migrants entre l’Union Européenne et la Turquie par exemple.

    Les aidants en mer se voient accusés d’être des “passeurs” et on leur refuse ce droit d’exercer leur devoir d’humanité sous toutes formes.

    Dans toute l’Europe, dans le même temps, l’accueil et l’aide sont criminalisées et les procédures pour condamner les aidants sont plus rapides que l’examen des demandes d’asile. Et lorsque même dans les rangs de celles et ceux qui hier combattaient les idées xénophobes avec véhémence se profile le refrain du “on ne peut accueillir la misère du monde“, “les ouvriers européens d’abord“, on a toutes les raisons de craindre le pire à venir.

    http://www.kedistan.net/2018/10/19/zurich-asile-remis-en-question/
    #renvois #expulsions #asile #migrations #réfugiés #Kurdes #réfugiés_kurdes

    Expulsion prévue en... #Afrique_du_Sud (alors ça, c’est du jamais vu pour moi !). Raison : le groupe a transité par l’Afrique du Sud, considéré #pays_sûr par la #Suisse...

    • SCANDALE A DENONCER EN TOUTE URGENCE

      Nous tirons l’alarme et transmettons ce que nous savons pour l’heure à propos de cette situation inacceptable dans laquelle les autorités fédérales mettent en danger l’intégrité d’une vingtaine de personnes kurdes détenues à l’aéroport de Zurich et ceci, en toute impunité, en s’appuyant sur des éléments qui ne respectent pas les droits des personnes et qui détournent la loi. A partir de ces premières informations, nous vous invitons à mettre la lumière rapidement sur cette scandaleuse action des autorités :

      20 personnes kurdes sont détenues actuellement à l’aéroport de Zürich en toute illégalité, en vue d’une expulsion vers l’Afrique du Sud, décision prise en toute impunité par le Secrétariat d’Etat Aux migrations à l’appui d’arguments totalement abusifs justifiant de ne pas examiner les demandes d’asile de ces personnes ! Parmi elles, 4 familles, 8 enfants et notamment, un politicien kurde, Osman Erdal, et le journaliste, Mustafa Mamay, pour lequel la « European Federation of journalists » et Reporters sans frontières se sont mobilisés (voir joint).

      Les personnes concernées :

      Ces personnes sont kurdes, d’origine turques et syriennes pour les adultes. Les enfants, pour la plupart, sont apatrides, et nés en Irak.

      Ils vivaient en Irak, en Syrie, en Turquie et sont tous exilés en liens avec leur origines kurdes ou activités politiques et journalistiques.
      Tous ont transité par l’Afrique du Sud et se sont rendus en Suisse afin de pouvoir trouver une protection aux persécutions subies.
      Ils ont tous demandés l’asile. La plupart ont déjà reçu une décision de renvoi, certains attendent une décision suite à leur recours et certains ont déjà reçu une décision négative du tribunal administratif fédéral.

      Pour tous, les autorités ont refusé d’examiner les motifs d’asile sur le fond, comme s’il s’agissait des cas pouvant être traités dans le cadre du Règlement Dublin III appliqué par les pays européens … sauf que là, il s’agit d’un transit en Afrique du Sud !
      En plus des démarches sur le plan juridique une manifestation de soutien a eu lieu vendredi le 19 octobre à Zurich.

      Conditions de détention illégales :

      Les enfants ont 3, 5, 6, 8, 13 ans et la plus jeune est âgée de 2 ans !

      Ces familles avec enfants, comme tous les autres, sont isolées dans des conditions de détention administrative dans la zone de transit de l’aéroport de Zurich depuis des semaines et depuis plus de 40 jours pour certaines (familles Korkmaz et Kiyat). Ceci, en tout impunité et illégalité, comme l’a rappelée récemment le conseil Fédéral lui-même (Lors de sa séance du 28 septembre 2018, le Conseil fédéral a pris position de la manière suivante : « Le Conseil fédéral précise que l’application de mesures de contrainte aux familles et aux mineurs relève de l’exception. (…) La détention administrative relevant du droit des étrangers est exclue pour les mineurs de moins de 15 ans »)...

      Les conditions de détention sont insupportables surtout pour les enfants. Tout lien avec l’extérieur est coupé et plusieurs personnes sont entassées dans un endroit fermé. Les enfants n’arrivent pas à manger les repas proposés et il n’y pas d’espace qui leur est dédié.

      Décision scandaleuse

      Références légales floues et argumentation malhonnête

      Nous avons eu accès à une des décisions du SEM, qui semble confirmer que les autorités naviguent dans des zones grises et d’illégalité pour décréter que ces personnes doivent être refoulées, si besoin de force, en Afrique du Sud. Il s’agit de celle qui concerne le journaliste Mustafa Mamay, qui a donc bien demandé l’asile à la Suisse.

      Tout d’abord, le SEM se réfère au fait que l’intéressé peut retourner en Afrique du Sud du moment que c’est un État tiers sûr et qu’il y a « séjourné » (art. 31 al.b point c Lasi), tout en admettant dans les faits qu’il n’y a passé que 3-4 jours !

      Par ailleurs, sans base légale, le SEM prétend que les personnes peuvent revenir au pays de départ de leur voyage si l’entrée dans le pays leur est refusée, et cela « indépendamment des papiers avec lesquels ils voyagent ». (Il faut savoir que M. Marmay, pour pouvoir permettre son exil, a voyagé au moyen d’un faux passeport qui a été saisi par les autorités suisses.)

      Risque de déportation en cascade et non-respect du principe de non-refoulement

      En plus de renvoyer la responsabilité de l’examen de la demande d’asile l’Afrique du Sud sur des bases complètement arbitraires, le SEM nie tout risque de refoulement et de non-respect des droits des personnes. Ce faisant, il prétend que le fait que l’Afrique du Sud est signataire des conventions internationales en matière de réfugié et que le système juridique est opérationnel est suffisant pour refouler les personnes concernées dans ce pays.

      Par ailleurs, le SEM admet que les personnes qui ne peuvent montrer leur identité ou dont la nationalité ne peut être déterminée sont placées en détention en Afrique du Sud mais conclut que, de toute manière, il y a dans ce pays des organisations et qu’un accès à une défense juridique est garanti et que ces détentions ne sont que temporaires… !

      Pourtant, les juristes des familles viennent d’obtenir des documents d’organisation de défense des droits humains en Afrique du Sud allant clairement à l’encontre des vagues recherches du SEM visant à montrer qu’il n’y a pas de risques de refoulement pour les personnes concernées. En effet, selon "Lawyers fo Human Rights", une association d’avocats active en Afrique du Sud, la situation des requérant-e-s d’asile dans ce pays est catastrophique et 96% des demandes d’asile sont rejetées sans raisons valables. De plus l’avocate précise que les personnes concernées risquent un refoulement vers la Turquie encore accentué par le fait que ces dernières ne possèdent pas de passeport (2 En effet, le Department of Home Affairs’ officials at the Desmond Tutu Refugee Reception Office (correspond au département des affaires intérieures, secteur asile) a introduit en 2017 l’exigence que les requérant-e-s d’asile en Afrique du Sud soient en possession d’un passeport valide ou d’un visa de transit "issued at South Africa port of entry" pour pouvoir déposer une demande d’asile dans le pays...).

      On sait par ailleurs qu’en Afrique du Sud, environs un million de demande d’asile n’ont pas encore été traitées et des dizaines de réfugiés ont perdus la vie à la suite de plusieurs agressions commises contre les demandeurs d’asile ou réfugiés.

      En plus des refoulements réguliers décrits par les avocats, la Turquie et l’Afrique du Sud ont signé un Accord en 2003, notamment concernant les infractions terroristes et la coopération policière qui met clairement en danger les opposants identifiés. Le procès de M. Mamay, journaliste dans plusieurs médias kurdes et d’opposition, constitue aux yeux du gouvernement justement un délit terroriste et c’est une raison de plus pour affirmer que le risque de refoulement et d’emprisonnement est objectif.

      Urgence :

      Certaines personnes et familles peuvent être déportées sous peu. L’ensemble des décisions à leur encontre et des conditions dans lesquelles elles se trouvent sont totalement inacceptables. Ces décisions et les conditions de détentions qu’elles subissent doivent être connues d’un maximum de personnes et d’organisations et nécessitent d’être rapidement dénoncées !

      Nous appelons les personnes solidaires et les organisations à se mobiliser !

      Nous appelons les médias à ne pas maintenir dans l’ombre ces pratiques totalement immondes dont nous avons eu échos grâce à quelques réseaux de soutien !

      Toutes les personnes concernées doivent être libérées immédiatement et leur demande d’asile doit être examinée en Suisse !

      Nous devons refuser que les administrations piétinent en toute impunité, le droit de personnes et d’enfants à s’exiler en Suisse.

      Le collectif R

      Personnes concernées :

      Famille Kiyat
      • Nasrettin Kiyat, 1976, Van/Çatak (Turquie)
      • Roza Kakaeva,1986, Kirghizistan
      • Dicle Kiyat, 2005, Irak (apatride)

      Famille Doğan
      • Edibe Doğan, 1977, Mardin (Turquie)
      • Pelin Korkmaz, 2005, Irak (apatride)

      Famille Abdu
      • Süleyman Abdu, 1981, Kamışlo - Syrie
      • Ibtisam Farhan 1985, Kamışlo - Syrie
      • Serhad Abdu 2014, Kamışlo - Syrie
      • Selin Abdu 2017 (Turquie)

      Famille Apaydın
      • Gazi Apaydın, 1978, Şırnak (Turquie)
      • Keser Apaydın, 1987, Şırnak (Turquie)
      • Zilan Apaydın, 2006, Irak (apatride)
      • Dilan Apaydın ,2006, Irak (apatride)
      • Ruken Apaydın, 2010, Irak (apatride)
      • Dalila Apaydın, 2013, Irak (apatride)

      Personnes individuelles

      • Doğan YILDIRIM, 1991, Şırnak/Silopi (Turquie)

      • Ramazan Turan, 1994, Diyarbakır (Turquie)
      • Osman Erdal 1956, Urfa (apatride)
      • Mustafa Mamay, 1987, Kars (Turquie)
      • Izzet Ablak, 1992, Mardin (Turquie)

      –-> document reçu via le collectif_R, par email, le 26.10.2018

  • Une voiture électrique pollue (presque) autant qu’un diesel

    Si l’on englobe l’ensemble de son cycle de vie, une voiture électrique peut émettre plus de CO2 qu’un vulgaire diesel... Les batteries électriques ? Des réservoirs bourrés de métaux rares, très polluants et monopolisés par la Chine. Guillaume Pitron, ancien juriste devenu journaliste, a pendant huit ans parcouru la planète – Chine, Malaisie, Indonésie, Afrique du Sud, Amérique du Nord – pour enquêter sur la fameuse « transition écologique »... qui n’est pas si verte. Il en relate les dessous dans « La Guerre des métaux rares », aux éditions Les Liens qui Libèrent. Ecoutez —> http://www.nouvelobs.com/videos/vvzrux.DGT/une-voiture-electrique-pollue-presque-autant-qu-un-diesel.html

  • Pédophilie : « nous voulons toutes l’égalité, mais nous ne sommes pas d’accord sur la manière de l’obtenir »
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    Aung San Suu Kyi critique les propos anti-IVG du président d’un syndicat de gynécologues.

    Féminisme : comprendre la nouvelle directive européenne
    Droits d’auteur et numérique « Nous voulons toutes l’égalité mais nous ne sommes pas d’accord sur la manière d’y parvenir »

    Washington dénone les risques de violation de l’Etat de droit en Hongrie
    Le parlement euroépen « certifie » que Riyad tente d’épargner les civils au Yemen

    Dans une grotte d’Afrique du Sud ou en compagnie des sorcières : une semaine littéraire
    Dans les tranchées, un dessin vieux de 73000 ans.

    Pourquoi Marine Le Pen est obligée d’aller à la convocation du Sénat
    Alexandre Benalla sifflé dans un village censé accueillir 72 migrants.

    #de_la_dyslexie_creative

  • Colloque « Nouvelles perspectives pour l’histoire de l’humanité » - Chaire de Paléontologie humaine (2008-2011) - Collège de France - 03 juillet 2018 09:00
    https://www.college-de-france.fr/site/michel-brunet/p2102055078428340_content.htm

    Voici les titres des interventions en vidéo (vidéos en lecture ou téléchargement) :

    – Évolution des primates anthropoïdes : nouvelles perspectives asiatiques
    Yaowalak Chaimanee & Olivier Chavasseau

    – Origine et évolution des hominoïdes asiatiques : état des lieux !
    Jean-Jacques Jaeger & Yaowalak Chaimanee

    – Les hominoïdes du Miocène européen
    Louis de Bonis

    – Orrorin et les nouvelles perspectives sur l’histoire de l’humanité
    Brigitte Senut

    – Toumaï, le plus ancien représentant connu de la famille humaine (7 Ma, Tchad)
    Michel Brunet & MPFT (Mission Paléoanthropologique Franco-Tchadienne)

    – Retour à l’ouest du Rift (Koro-Toro, Tchad) : la vie d’Abel à 3.5 Ma
    Franck Guy & Michel Brunet

    – Un laboratoire naturel plio-pléistocène : la formation de Shungura, basse vallée de l’Omo, Éthiopie
    Jean-Renaud Boisserie & OGRE

    – Sous la dent : les labyrinthes de l’humanité. Origine du genre Homo en Afrique du Sud
    José Braga

    – La Préhistoire des origines
    Hélène Roche & Sonia Harmand

    – Comprendre le peuplement de l’Asie du sud-est au Pléistocène
    François Sémah

    – Expansion « out of Africa » : une contribution de la Turquie au carrefour eurasiatique
    Amélie Vialet, Sandrine Prat, Mehmet Cihat Alçicek

    – L’Homme de Tautavel il y a 450 000 ans
    Henry de Lumley

    – Paléoneurologie et imagerie 3D : le cerveau, de Toumaï à l’Homo sapiens
    Thibault Bienvenu

    – Néandertal et sapiens en Europe
    Silvana Condemi

    – La contribution de la parure châtelperronienne de la grotte du Renne à la remise en question de l’axiome d’une cognition propre à chaque espèce fossile
    Francesco d’Errico

    – Transition démographique néolithique et maladies infectieuses. L’apport de la vallée du Nil
    Eric Crubezy

    #colloque #Paléolithique #évolution

  • Afrique du Sud, France, Turquie ou comment se banalise la militarisation de la société
    https://joellepalmieri.wordpress.com/2018/07/06/afrique-du-sud-france-turquie-ou-comment-se-banalise-la-mi

    En dehors des stricts constats de situation de guerre ouverte ou de mouvement de troupes, la militarisation peut être étudiée sous l’angle de ses impacts quotidiens sur les relations sociales en tant que processus construit. Ce texte propose d’analyser cette construction. Dans un premier temps, nous isolerons les définitions : militarisation, militaire, militarisme, militarité. Dans un … Lire la suite →


    https://0.gravatar.com/avatar/9756ba41fe8333157071419a20733f4a?s=96&d=https%3A%2F%2F0.gravatar.com%2Fa

  • Derrière le code-barres : des inégalités en chaînes Oxfam - 20 Juin 2018
    http://www.oxfamfrance.org/rapports/justice-fiscale/derriere-code-barres-des-inegalites-en-chaines

    Il y a une histoire derrière les produits que nous consommons. Dans le rapport « Derrière le code-barres : des inégalités en chaînes », Oxfam révèle comment des millions de femmes et d’hommes qui produisent la nourriture que nous consommons vivent dans la pauvreté tandis que l’industrie agro-alimentaire engrange toujours plus de bénéfices. 12 produits de consommations courantes dans plusieurs pays du monde ont été passés au crible et le constat est sans appel : le modèle économique de l’industrie agro-alimentaire alimente les inégalités et génère des souffrances humaines parmi les travailleurs. 

    TELECHARGER LE RAPPORT => http://www.oxfamfrance.org/sites/default/files/file_attachments/rapport_oxfam_derriere_le_codebarres.pdf

    Le système alimentaire mondial revêt des disparités de plus en plus criantes. Agriculteurs et producteurs, en France et dans le reste du monde, gagnent toujours moins depuis 20 ans, alors que la grande distribution accumule les bénéfices, dénonce l’ONG Oxfam dans une étude internationale publiée jeudi.

    "La grande distribution est devenue la gardienne du commerce alimentaire mondial", estime l’ONG, qui dénonce les "pressions continues" subies par les producteurs pour "qu’ils réduisent leurs coûts" tout en répondant "à des exigences de qualité des plus rigoureuses".


    Selon un calcul de l’ONG, les huit premières grandes surfaces du monde cotées en bourse ont réalisé quelque 1.000 milliards de dollars de vente en 2016 et près de 22 milliards de bénéfices.

    "Au lieu de réinvestir dans leurs fournisseurs, elles ont reversé la même année plus de 15 milliards de dollars de dividendes à leurs actionnaires", indique cette étude internationale, intitulée : "Derrière le code-barres, des inégalités à la chaîne".

    La puissance d’achat de la distribution qui fait baisser continuellement les prix, exacerbe le risque de violations des droits de l’homme et des droits du travail : précarisation sans limite, enfants au travail, harcèlement, sont légion dans le secteur agricole et alimentaire, souligne Oxfam.

    - 74% sur les haricots verts du Kenya
    Entre le milieu des années 1990 et celui des années 2010, le prix des haricots verts du Kenya a ainsi baissé de 74% et celui du jus d’orange brésilien de 70%.

    "Cette tendance a contribué au recul des prix payés aux paysans et producteurs qui désormais recouvrent à peine le coût de production", de plus en plus d’entre eux se voyant contraints d’abandonner leurs terres ou d’accepter des travaux précaires dans de grandes plantations, dénonce Oxfam.

    Jusqu’au paradoxe le plus "cruel" , régulièrement dénoncé par des organisations internationales comme la FAO ou les associations de commerce équitable : la faim chez les paysans et les travailleurs du secteur. Ceux-là même qui produisent la nourriture.

    En France, où le marché des produits alimentaires dépasse les 240 milliards d’euros par an, soit le plus gros marché de l’Union européenne (UE) derrière l’Allemagne, cette évolution, accompagnée de suicides de paysans, a conduit le gouvernement à proposer une loi en cours de discussion au parlement pour tenter de desserrer l’étau.

    L’objectif est de rééquilibrer le partage de la valeur entre ceux qui produisent et ceux qui vendent dans un pays où cinq centrales d’achat "ont une influence sur 90% des achats de produits alimentaires dans les enseignes de la grande distribution", _ selon Oxfam.

    Moins pour les producteurs, plus pour les supermarchés
    Au niveau mondial, l’étude illustre les disparités croissantes sur la répartition de la valeur en étudiant un panier-type contenant 12 produits allant des avocats du Pérou aux tomates du Maroc, en passant par des bananes d’Equateur, du thon en conserve de Thaïlande, du cacao de Côte d’Ivoire, café de Colombie, raisin d’Afrique du sud, haricots verts du Kenya, jus d’orange du Brésil, riz de Thaïlande, crevettes du Vietnam, ou thé d’Inde.

    Entre 1996 et 1998, les producteurs, qui touchaient en moyenne 8,8% du prix final du panier, ne recevaient plus que 6,5% vingt ans plus tard, en 2015.

    Dans le même temps, la grande distribution voyait sa part gonfler à 48,3% du prix final contre 43,5% vingt ans avant. #carrefour #Auchan #Simply_Market #Atac #Leclerc #Casino #Franprix #Leader_Price #Monoprix #Intermarché #Netto #Système_U

    Avec la croissance des discounteurs comme #Aldi Nord, Aldi Sud et #Lidl, et le rachat de #Whole_Foods en 2017 par #amazon, Oxfam craint une "ère nouvelle de réduction des coûts encore plus impitoyable" et une "accélération du nivellement par le bas des normes sociales et environnementales de la chaîne d’approvisionnement".

    Pourtant, Oxfam estime qu’il est "tout à fait possible" que les "paysans et travailleurs gagnent un revenu minimum vital".

    "Il suffirait d’investissements minimes" pour favoriser un partage plus équitable de la valeur, selon l’étude qui préconise notamment la fixation d’un prix minimum par les pouvoirs publics pour les produits agricoles de base.

    Dans les pays de vente au détail, Oxfam prône l’utilisation du droit de la #concurrence "pour démanteler la concentration de la puissance d’achat".

    #inégalités #OXFAM #pauvreté #industrie_agro-alimentaire #souffrances #Kenya #Brésil #super_marchés #hyper_marchés #grande_distribution #actionnaires #prix #code-barres #EAN13

  • Afrique du Sud : le traditionalisme et le masculinisme au secours du pouvoir politique
    https://joellepalmieri.wordpress.com/2018/06/18/afrique-du-sud-le-traditionalisme-et-le-masculinisme-au-se

    La sexualité s’est imposée au cœur du discours des dirigeants politiques sud-africains et en particulier de son ancien président en exercice, Jacob Zuma. Elle se double du recours régulier aux registres du traditionalisme et du masculinisme, au point qu’on assiste à un masculinisme politique. Dans un contexte d’augmentation constante de la pauvreté, de déploiement de … Lire la suite →


    https://0.gravatar.com/avatar/9756ba41fe8333157071419a20733f4a?s=96&d=https%3A%2F%2F0.gravatar.com%2Fa

    • L’étude Understanding Men’s Health and the Use of Violence : Interface of Rape and HIV in South Africa, publiée en 2009 par le Medical Research Council (MRC), apporte un éclairage important sur la question des viols. Un jeune Sud-Africain sur quatre reconnaît avoir violé au moins une fois dans sa vie. La moitié des hommes sondés au cours de l’étude du MRC avaient moins de 25 ans et 70 % moins de 30 ans. Selon le rapport, sur les 27,6 % d’hommes ayant commis un viol, « 23,2 % ont déclaré avoir violé deux ou trois femmes, 8,4 % quatre à cinq femmes, 7,1 % six à dix, et 7,7 % plus de 10 femmes ou filles ». Une recherche menée par le même organisme en 2001 auprès de 11 735 femmes interrogées en 1998 montrait que 153 d’entre elles témoignaient avoir été violées avant l’âge de 15 ans. Pour ce 1,3 % d’adolescentes, 85 % des viols avaient été commis entre l’âge de 10 et 14 ans et 15 % entre 5 et 9 ans. Le viol touche même des petites filles de cinq mois[34]. Les violeurs comme les violées sont très jeunes (adolescents) au point qu’on pourrait estimer que le viol est considéré par ces jeunes comme le seul mode de relations sexuelles.

      Selon une recherche menée en 2002 sur le viol des jeunes filles pour le journal The Lancet, 21 % des violeurs sont des proches, 21 % des étrangers ou des connaissances récentes, et 10 % des petits amis[35]. Il existe une forte causalité de proximité. Selon une enquête menée par le groupe de recherche Community Information Empowerment and Transparency auprès de 300 000 enfants et adolescents de 10 à 19 ans dans 1 418 écoles et lycées du pays, 27 % des filles ou adolescentes violées par « quelqu’un qu’[elles] connai[ssen]t » ne considèrent pas l’acte comme une violence sexuelle, pas plus que les « attouchements non consentis »[36]. Cette constatation témoigne des biais dans les représentations de la violence dans ce pays, au point qu’il existe une distorsion entre sexualité et violence. Autrement dit, les rapports sexuels sont tellement entendus par les adolescentes comme « normalement » violents qu’il n’existe pas d’imaginaire de ces relations sexuelles, lié au désir, au plaisir ou à la libre disposition de son corps. De la même façon, plus d’un quart des jeunes garçons violeurs affirment que « les filles aiment être violées ». Le viol, les violences, procèdent d’une « adaptation à la survie dans une société violente ». Ils traversent les relations sociales et les dominent.

      La plupart des viols sont perpétrés par des Noirs sur des Noires, et à une moindre échelle par des Noirs sur des Blanches (un sur dix), celles-ci ayant davantage les moyens financiers d’assurer leur sécurité personnelle[37].

      Les données les plus récentes du SAPS[38] établissent qu’entre avril et décembre 2016, 42 496 cas de viol ont été rapportés. Mais une étude nationale de 2017 intitulée Rape statistics in South Africa estime le taux de viol réel à 77 pour 100 000[39]. En 2015, le taux de viol réel est estimé à 80 pour 100 000, soit plus du double du taux d’homicide (déjà très important, nous venons de le voir) pour la même période. De fait, les statistiques fournies par la police ne reflètent pas la réalité. Par ailleurs, il n’existe pas de données désagrégées par classe, sexe, race, âge. Les tendances et modèles sont donc difficiles à élaborer de façon appropriée. Comme Kath Dey, directrice de Rape Crisis, le précise, « les agressions sexuelles ne sont pas regroupées par classe ou race, santé ou pauvreté, genre ou âge. Elles peuvent avoir lieu n’importe où, n’importe quand »[40].

    • Globalement, les victimes sont tuées par balle. 66,30 % des criminels possédaient légalement une arme à feu au moment du meurtre et 58 % d’entre eux étaient employés dans le secteur de la sécurité. Ce constat s’ajoute à celui qui établit que 64,90 % des féminicides intimes auraient pu être évités si l’auteur n’avait pas légalement possédé une arme mortelle. De plus, l’étude de 2004 du Medical Research Council montre que la grande majorité des homicides de femmes restent impunis, avec moins de 37,3 % des crimes conduisant à une condamnation sous deux ans[54].

      Ca me fait pensé à l’autorisation du port d’arme pour les vigiles et pour les flics d’être armés à domicile. Voir si les féminicides augmentent depuis.

    • La relation de cause à effet est claire... ie la relation entre militarisation des sociétés, banalisation de la circulation des armes, sexualisation des discours des dirigeants politiques et homicides volontaires de femmes... je l’evoque dans un autre article (publication à venir) et en parlerai fin août à la fac de Nanterre lors du congrès féministe francophone https://joellepalmieri.wordpress.com/2018/06/07/militarisme-militarisation-et-univers-militaires-limpact-c

    • Merci @demeter tes articles sont passionnants. Je suis bien contente que tu sois sur @seenthis
      Par rapport à la militarisation, c’est un système qui fabrique de la #fraternité et la #fraternité est une organisation masculine qui a pour but d’exclue et opprimer les femmes. C’est en plus une fraternité ultra misogyne, avec un culte des armes, de la mort, de la hierarchie, de la violence et de la domination. Tu l’as probablement deja lu mais je te conseil sur ce sujet : BALLAST Bérengère Kolly : « La #fraternité exclut les #femmes »
      https://seenthis.net/messages/420859

    • Très intéressant en effet. Dans la liste des cultes je rajouterais l’ordre et la morale...
      La militarisation est surtout à mettre en relation avec le système militaro-industriel qui vise entre autres la division sexuelle, ie l’inegalite Des sexes au minimum et la domination de classe, race, sexe

    • La fraternité met en avant la question de sexes et de genres et explique certains aspects du mecanisme de la misogynie mais c’est pas un concepte qui vise à expliqué tous les aspects de la millitarisation, les rapports de classes et de races.
      Pour le colloque à Nanterre est-ce que c’est ouvert au publique et est ce qu’il faut reservé sa place ?

  • Violences à Gaza : Israël convoque l’ambassadeur de Belgique après le vote de l’ONU
    La DH - belga Publié le lundi 21 mai 2018 à 18h07
    http://www.dhnet.be/actu/monde/violences-a-gaza-israel-convoque-l-ambassadeur-de-belgique-apres-le-vote-de-l-

    Israël a convoqué lundi les ambassadeurs d’Espagne, de Slovénie et de Belgique en réaction au vote de ces pays au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU pour l’envoi d’une mission d’enquête internationale sur les événements sanglants à Gaza.

    Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères israélien, la directrice adjointe chargée de l’Europe occidentale a rencontré lundi les ambassadeurs d’Espagne et de Slovénie tandis que l’ambassadeur de Belgique sera reçu mardi.

    • Le Conseil des droits de l’homme décide la création d’une commission d’enquête sur les attaques militaires israéliennes contre les manifestations civiles palestiniennes
      GENEVA (18 mai 2018)
      http://www.ohchr.org/FR/HRBodies/HRC/Pages/NewsDetail.aspx?NewsID=23107&LangID=F

      (...) Les États suivants ont voté en faveur de la résolution (29) : Afghanistan, Afrique du Sud, Angola, Arabie Saoudite, Belgique, Brésil, Burundi, Chili, Chine, Côte d’Ivoire, Cuba, Égypte, Émirats Arabes Unis, Équateur, Espagne, Irak, Kirghizistan, Mexique, Népal, Nigeria, Pakistan, Pérou, Philippines, Qatar, République Démocratique du Congo, Sénégal, Slovénie, Tunisie et Venezuela.

      Les États suivants ont voté contre (2) : Australie et États-Unis.

      Les États suivants se sont abstenus (14) : Allemagne, Croatie, Éthiopie, Géorgie, Hongrie, Japon, Kenya, Panama, République de Corée, Royaume-Uni, Rwanda, Slovaquie, Suisse et Togo.

      Déclarations concernant le projet de résolution
      (...)
      La Belgique, s’exprimant également au nom de l’Espagne et de la Slovénie, a dit soutenir le projet de résolution et la création d’une commission d’enquête, car à leurs yeux, l’usage de la force contre ces manifestants n’était pas justifié. Les trois délégations saluent la coopération de l’État de Palestine pour parvenir à un texte équilibré, même s’ils regrettent que le texte ne fasse pas mention du droit légitime d’Israël à protéger ses frontières. Les délégations, tout en appuyant le texte, appellent le Hamas et les organisateurs de ces manifestations à faire preuve de plus responsabilité.(...)

  • Afrique du Sud : un tribunal populaire pour les crimes économiques | Jacqueline Dérens
    https://blogs.mediapart.fr/jacqueline-derens/blog/020518/afrique-du-sud-un-tribunal-populaire-pour-les-crimes-economiques

    À l’initiative de chercheurs et d’organisations de la société civile, un tribunal pour les crimes économiques vient d’être installé en Afrique du Sud. Sa première audience : faire la lumière sur les ventes d’armes des quarante dernières années et faire le lien avec la corruption pendant et après l’apartheid. Source : Le Club de Mediapart

  • Le grand débarras | AOC media - Analyse Opinion Critique
    https://aoc.media/opinion/2018/05/02/le-grand-debarras

    par Achille Mbembé mais derrière #paywall :(

    Quelque chose d’extrêmement grave est de nouveau en train de se passer au cœur de l’Europe. Certes, des voix de plus en plus nombreuses se font entendre. La force du vivant aidant, des chaînes humaines se forment. Dans la nuit de la peur et de la délation et face à l’irrépressible demande de répression, des femmes et des hommes de bonne volonté cherchent à réveiller les lucioles endormies de l’hospitalité et de la solidarité. Au milieu d’une anesthésie autrement inquiétante, une minorité agissante s’est mise debout et dénonce désormais avec une vigueur renouvelée ce qui se fait en son nom contre les Autres, ceux-là qui, pense-t-on, ne sont pas des nôtres.

    • Je le copie colle ici, mais bon. Mbembe dans ce texte, avec tout le respect qu’on lui doit, me fait beaucoup penser à Jean Ziegler ou Ignacio Ramonet qui écrivent sur des thèmes, comme ça, et qui essayent de donner l’impression qu’ils ont découvert sinon la poudre, le scoop des scoops, le scandale des scandales, quand beaucoup d’autres écrivent sur la même chose depuis 20 ou 30 ans et de manière beaucoup plus intéressante et surtout plus "modeste".

      –----

      Le grand débarras
      Par Achille Mbembe

      HISTORIEN

      Les routes migratoires les plus mortelles d’un monde par ailleurs de plus en plus balkanisé et enclavé ? L’Europe ! Les nombres de squelettes en mer et le plus vaste cimetière marin en ce début de siècle ? L’Europe ! Le nombre de déserts, eaux territoriales et internationales, bras de mer, îles, détroits, enclaves, canaux, fleuves, ports et aéroports transformés en rideaux de fer technologiques ? L’Europe !

      Quelque chose d’extrêmement grave est de nouveau en train de se passer au cœur de l’Europe. Certes, des voix de plus en plus nombreuses se font entendre. La force du vivant aidant, des chaînes humaines se forment. Dans la nuit de la peur et de la délation et face à l’irrépressible demande de répression, des femmes et des hommes de bonne volonté cherchent à réveiller les lucioles endormies de l’hospitalité et de la solidarité. Au milieu d’une anesthésie autrement inquiétante, une minorité agissante s’est mise debout et dénonce désormais avec une vigueur renouvelée ce qui se fait en son nom contre les Autres, ceux-là qui, pense-t-on, ne sont pas des nôtres.

      Arc-boutés sur la fable de « l’aide au développement », nombreux sont ceux qui croient encore aux contes de fée.
      Arrachés à leurs foyers d’origine, des millions d’hommes, de femmes et d’enfants avilis ont pris les chemins de l’exode. Un autre cycle du grand repeuplement du monde est en cours. Ils ne sont pas des fuyards. Ce sont des fugitifs. Menacés par une calamité ou une autre, ils se sont échappés des lieux qui les ont vu naître et grandir, où ils ont vécu, mais qui un jour, sont devenus inhabitables, des demeures impossibles.

      S’agissant justement de ce grand ébranlement, le refrain est désormais connu. « Explosion démographique ». « Conflits armés ». « Montée des extrémismes religieux ». « Ruée vers l’Europe ». « Crise migratoire » et « crise des réfugiés », entonne-t-on en chœur. « Nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde ». « Pourquoi viennent-ils ici ? » « Ils n’ont qu’à rester chez eux ».

      Arc-boutés sur la fable de « l’aide au développement », nombreux sont ceux qui croient encore aux contes de fée. Peu importe qu’entre 1980 et 2009, les transferts nets des ressources financières partis d’Afrique vers le reste du monde aient atteint le seuil d’environ 1.400 milliards de dollars, et les transferts illicites celui de 1.350 milliards, la croyance demeure. Les pays du Nord subventionneraient ceux du Sud.

      Peu importe, par ailleurs, que les pays à faibles revenus ou à revenus intermédiaires accueillent plus de 90% des 65.6 millions de réfugiés, déplacés et déracinés dans le monde. Dans ce domaine comme dans d’autres, l’ère est à la fabulation et à la clôture de l’esprit. Un amas de vieux préjugés est ainsi recyclé, produisant à leur tour de nouveaux fantasmes qui, dans un processus d’enroulement tout à fait typique des discours racistes, se mordent sans cesse la queue. « C’est culturel et civilisationnel ». « Ils fuient à cause des tensions entre aînés et cadets (les luttes générationnelles) ». « Plus ils sont pauvres, plus ils sont portés vers le départ ; mais plus leurs conditions de vie s’améliorent, plus s’accroît leur désir de s’établir ailleurs », assènent doctement de pseudo-experts. En arrière-fonds, un vieux spectre hante les consciences, celui de l’invasion par des hordes venues de terres surpeuplées, dans ces pays où l’on compte « encore sept à huit enfants par femme ».

      La solution ?

      Fermer les frontières. Filtrer. Trier. Sélectionner. Expurger. Passer des contrats avec les élites corrompues des pays d’origine des migrants, ou des pays-tiers, de transit, qu’il faut transformer en gardes-chiourmes de l’Occident, et auxquels il faut, contre espèces sonnantes et trébuchantes, sous-traiter l’administration de la brutalité. Faire de ces États des protectorats européens, à la fois des prisons pour les candidats au départ, et des dépotoirs pour ceux dont il faudra bien se débarrasser. Et, surtout, redonner envie aux Européens d’avoir plus d’enfants.

      Telle est, en un mot, l’essentiel de la politique migratoire de l’Europe en ce début de siècle.

      En vérité, le problème, ce ne sont ni les migrants, ni les réfugiés, ni les demandeurs d’asile.

      La frontière. Tout part d’elle et tout nous y ramène.

      Elle n’est plus seulement une ligne de démarcation qui sépare des entités souveraines distinctes. Elle est de plus en plus le nom propre de la violence organisée qui sous-tend et le capitalisme contemporain, et l’ordre de notre monde en général – la femme, l’homme et l’enfant superflu.e et condamné.e à l’abandon, les naufrages et noyades par centaines, voire par milliers, à la semaine, l’interminable attente et l’humiliation dans les consulats, le temps suspendu, des journées de malheur et d’errance dans les aéroports, dans les commissariats de police, dans les parcs, dans les gares, jusque sur les trottoirs des grandes villes où, la nuit à peine tombée, l’on arrache des couvertures et des haillons à des êtres humains d’ores et déjà dépouillés et privés de presque tout, y compris d’eau, d’hygiène et de sommeil, des corps avilis, bref l’humanité en déshérence.

      Tout, en effet, nous ramène à la frontière, ce lieu-zéro de la non-relation et du déni de l’idée même d’une humanité commune, d’une planète, la seule que nous aurions, qu’ensemble nous partagerions, et à laquelle nous lierait notre condition commune de passants. Mais peut-être faudrait-il, pour être tout à fait exact, parler de « frontiérisation » plutôt que de frontières.

      Comment s’étonner que ceux et celles qui le peuvent, survivants d’un enfer vivant, prennent la fuite, cherchent partout refuge, dans tous les coins de la Terre ou leur vie pourrait être épargnée ?
      Qu’est-ce donc que la « frontiérisation » sinon le processus par lequel les puissances de ce monde transforment en permanence certains espaces en lieux infranchissables pour certaines classes de populations ? Qu’est-ce sinon la multiplication consciente d’espaces de perte et de deuil où la vie de tant de gens jugés indésirables vient se fracasser ?

      Qu’est-elle donc sinon une façon de mener la guerre contre des ennemis dont on a auparavant détruit les milieux d’existence et les conditions de survie – l’usage de munitions perforantes à l’uranium et d’armes interdites comme le phosphore blanc ; le bombardement à haute altitude des infrastructures de base ; le cocktail de produits chimiques cancérogènes et radioactifs déposés dans le sol et qui emplissent l’air ; la poussière toxique dans les décombres des villes rasées, la pollution due aux feux d’hydrocarbures ?

      Et que dire des bombes ? Depuis le dernier quart du XXe siècle, à quelles sortes de bombes populations civiles, habitats et environnements n’auront-elles pas été soumises – des bombes aveugles classiques reconverties grâce à l’installation, en queue, de systèmes de centrale inertielle ; des missiles de croisière dotées de têtes chercheuses à infrarouges ; des bombes à micro-ondes destinées à paralyser les centres nerveux électroniques de l’ennemi ; des bombes qui explosent dans les villes, émettant au passage des faisceaux d’énergie qui ont l’apparence de la foudre ; d’autres bombes à micro-ondes qui ne tuent pas, mais qui brulent les gens et augmentent la température de la peau ; des bombes thermobariques qui déclenchent des murs de feu, absorbent l’oxygène des espaces plus ou moins clos, tuent par ondes de choc et asphyxient à peu près tout ce qui respire ; des bombes à fragmentation dont les effets sur les populations civiles sont dévastateurs, qui s’ouvrent au-dessus du sol et dispersent, sans précision et sur des secteurs étendus, des mini-munitions supposées exploser au contact des cibles ; toutes sortes de bombes, la démonstration par l’absurde d’un pouvoir de destruction inouï, bref, l’écocide.

      Comment, dans ces conditions, s’étonner que ceux et celles qui le peuvent, survivants d’un enfer vivant, prennent la fuite, cherchent partout refuge, dans tous les coins de la Terre ou leur vie pourrait être épargnée ?

      Cette forme de la guerre d’abrutissement, calculée et programmée, menée avec des moyens nouveaux, est une guerre contre l’idée même de mobilité, de circulation, de vitesse, alors que l’âge est justement à la vélocité, à l’accélération, et à toujours plus d’abstraction, toujours plus d’algorithmes.

      Elle a par ailleurs pour cibles non point des corps singuliers, mais des masses humaines jugées viles et superflues, mais dont chaque organe doit faire l’objet d’une incapacitation spécifique, héritable de génération en génération – les yeux, le nez, la bouche, les oreilles, la langue, la peau, les os, les poumons, les intestins, le sang, les mains, les jambes, tous ces estropiés, paralytiques et rescapés, toutes ces maladies pulmonaires comme la pneumoconiose, toutes ces traces d’uranium sur les cheveux, des milliers de cas de cancers, d’avortements, de malformations infantiles, de déformations congénitales, de thorax saccages, de dysfonctionnements du système nerveux, la grande dévastation.

      Tout cela, faut-il le répéter, fait partie des pratiques contemporaines de la frontiérisation à distance, au loin, au nom de notre liberté et sécurité. Cette lutte menée contre certains corps d’abjection, amas de viande humaine, se déroule à l’échelle planétaire. Elle est en passe de devenir le propre de notre temps.

      Souvent, elle précède, accompagne ou complète celle qui a cours au milieu de nous ou à nos portes, la traque des corps qui ont eu le tort de se mouvoir (ce qui est le propre d’un corps humain), des corps dont on estime qu’ils ont pénétré par effraction dans des lieux et espaces où ils ne devraient point se trouver, lieux qu’ils encombrent désormais de par leur seule présence, et dont ils doivent être évacués.

      Migrants et réfugiés ne sont que des cryptes dans lesquelles l’on cherche à ensevelir les fantasmes d’une époque terrifiée par elle-même et ses propres excès.
      Cette forme de la violence ressemble aux grandes chasses d’hier. Et d’abord à la chasse à courre et à la chasse à la trappe et leurs techniques respectives – la recherche, la poursuite, la trappe, et le rabattage d’animaux traqués, jusqu’à leur encerclement, leur capture ou leur abattage, avec l’aide de chiens d’ordre et de limiers.

      Mais elle fait également partie d’une longue histoire de chasses à l’homme. Grégoire Chamayou en a étudié les modalités dans sa Chasses à l’homme. Il s’agit toujours à peu près des mêmes cibles – les esclaves marrons, les Peaux-Rouges, les peaux noires, les Juifs, les apatrides, les pauvres, et plus près de nous les sans-papiers. Ces chasses s’attaquent à des corps animés, mouvants et qui, bien que dotés d’une force de traction, d’une intensité, de capacités fugitives et mobiles, sont supposés n’être point des corps de chair et de sang comme les nôtres, désignés, ostracisés, comme ils le sont. Cette chasse se déroule par ailleurs à un moment où les technologies de l’accélération ne cessent de proliférer, créant une planète segmentée, à vitesses multiples.

      La technologisation des frontières bat son plein. Barrières de séparation physiques et virtuelles, numérisation des bases de données, des systèmes de fichage, développement de nouveaux dispositifs de repérage à l’exemple des senseurs, drones, satellites et robots-sentinelles, capteurs infra-rouges et caméras de divers ordres, contrôle biométrique et usage de cartes à puce contenant des données personnelles, tout est mis en œuvre pour transformer la nature même du phénomène frontalier et précipiter l’avènement d’une frontière mobile, portable et omniprésente.

      Migrants et réfugiés ne sont donc pas, en tant que tels, l’objet premier du différend. D’ailleurs, ils n’ont ni noms propres, ni visages singuliers, ni cartes d’identité.

      Ils ne sont que des cryptes, sortes de caveaux ambulants à la surface de multiples organes, formes vides mais menaçantes dans lesquelles l’on cherche à ensevelir les fantasmes d’une époque terrifiée par elle-même et ses propres excès. Le rêve d’une sécurité sans faille, qui exige non seulement surveillance systématique et totale mais aussi expurgation symptomatique des tensions structurelles qui, depuis des décennies, accompagnent notre passage à un nouveau système technique plus automatisé, plus réticulaire et en même temps plus abstrait, fait de multiples écrans – digital, algorithmique, lumineux.

      Le monde a cessé de se manifester à nous dans les termes anciens. C’est à la naissance d’une forme inédite de l’humain (le sujet/objet) et d’autres types de spatialités que nous assistons. L’expérience phénoménologique que nous avions du monde en sort profondément ébranlée. Raison et perception ne coïncident plus. D’où l’affolement.

      Nous voyons de moins en moins ce qui nous est donné à voir et de plus en plus ce que nous voulons à tout prix voir, même si cela que nous voulons à tout prix voir ne correspond à aucune réalité originaire. Peut-être plus qu’auparavant, autrui peut se donner à nous dans une présence physique et tactile concrète tout en demeurant dans une absence spectrale et un vide tout aussi concret, presque phénoménal. C’est le cas des migrants, des réfugiés et des demandeurs d’asile. Ce n’est pas seulement leur mode d’apparition parmi nous qui nous plonge dans une anxiété historique et existentielle. C’est aussi la matrice ontophanique dont nous supposons qu’ils ne sont que le masque (qu’y a-t-il, décidément, derrière ce qui apparait ?) qui nous plonge dans un état d’agitation et d’incertitude radicale.

      Il ne s’agit pas tant de couper l’Europe du monde ou de l’instituer en forteresse imprenable que de consacrer, comme le privilège des seuls Européens, le droit de possession et de libre circulation.
      Les routes migratoires les plus mortelles d’un monde par ailleurs de plus en plus balkanisé et enclavé ? L’Europe ! Les nombres de squelettes en mer et le plus vaste cimetière marin en ce début de siècle ? L’Europe ! Le nombre de déserts, eaux territoriales et internationales, bras de mer, îles, détroits, enclaves, canaux, fleuves, ports et aéroports transformés en rideaux de fer technologiques ? L’Europe ! Et pour couronner le tout, en ces temps d’escalade permanente, les camps. Le retour des camps. L’Europe des camps. Samos, Chios, Lesbos, Idomeni, Lampedusa, Vintimille, Sicile, Subotica, le chapelet des camps.

      Camps de réfugiés ? Camps de déplacés ? Campements de migrants ? Zones d’attente pour personnes en instance ? Zones de transit ? Centres de rétention ? Lieux d’hébergement en urgence ? Jungle ? Paysage composite et hétérogène, à coup sûr. Résumons néanmoins tout cela d’un seul mot, le seul qui décrive à la vérité ce qui s’y passe : camps d’étrangers. En dernière instance, il ne s’agit en effet pas d’autre chose. Il s’agit de camps d’étrangers, aussi bien au cœur de l’Europe qu’à sa lisière. Et c’est le seul nom qui convienne à ces dispositifs et à la sorte de géographie carcérale qu’ils dessinent.

      Il y a quelques années, l’anthropologue Michel Agier en dénombrait près de 400 au sein de l’Union Européenne. C’était avant le grand afflux de 2015. Depuis lors, de nouveaux camps, y compris de triage, ont été créés aussi bien en Europe qu’à sa lisière et, sous son instigation, dans des pays-tiers. En 2011, ces différents lieux de détention pouvaient contenir jusqu’à 32 000 personnes. En 2016, les chiffres s’élevaient à 47 000. Les détenus sont essentiellement des personnes sans visas ni titres de séjour, jugés inéligibles à une protection internationale.

      Il s’agit, pour l’essentiel, de lieux d’internement, d’espaces de relégation, de dispositifs de mise à l’écart de gens considérés comme des intrus, sans titre et par conséquent sans droit et, estime-t-on, sans dignité. Fuyant des mondes et des lieux rendus inhabitables par une double prédation exogène et endogène, ils se sont introduits là où il ne fallait pas, sans y être invités, et sans qu’ils soient désirés. Leur regroupement et mise à l’écart ne peut donc guère avoir pour but final de les secourir. En les arraisonnant dans des camps, l’on veut également – après les avoir placés dans une position d’attente qui les dépouille au préalable de tout statut de droit commun – en faire des sujets potentiellement déportables, refoulables, voire destructibles.

      Il faut le répéter, cette guerre (qui consiste à chasser, capturer, regrouper, trier, séparer et expulser) n’a qu’un seul but. Il ne s’agit pas tant de couper l’Europe du monde ou de l’instituer en forteresse imprenable que de consacrer, comme le privilège des seuls Européens, le droit de possession et de libre circulation sur toute l’étendue d’une planète dont nous sommes pourtant tous des ayant-droits.

      Le XXIe siècle sera-t-il donc celui du triage et de la sélection par le biais des technologies de la sécurité ? Des confins du Sahara en passant par la Méditerranée, le camp est-il en passe de redevenir le terminus d’un certain projet européen, d’une certaine idée de l’Europe dans le monde, sa marque funeste, comme Aime Césaire (Discours sur le colonialisme) en nourrissait il n’y a pas longtemps l’intuition ?

      L’une des contradictions majeures de l’ordre libéral a toujours été la tension entre la liberté et la sécurité. Cette question semble avoir été tranchée. La sécurité l’emporte désormais sur la liberté.

      Une société de sécurité n’est pas nécessairement une société de liberté. Une société de sécurité est une société dominée par le besoin irrépressible d’adhésion a un ensemble de certitudes. Elle a peur de la sorte d’interrogation qui ouvre sur l’inconnu et sur le risque qu’il faut, par contre, endiguer.

      Voilà pourquoi dans une société de sécurité, la priorité est d’identifier à tout prix ce qui est tapi derrière chaque apparition – qui est qui, qui vit où, avec qui et depuis quand, qui fait quoi, qui vient d’où, qui va où, quand, par quelle voie, pourquoi et ainsi de suite. Et, davantage encore, qui projette de commettre quels actes, consciemment ou inconsciemment. Le projet de la société de sécurité n’est pas d’affirmer la liberté, mais de contrôler et de gouverner les modes d’apparition.

      Le mythe contemporain prétend que la technologie constitue le meilleur outil pour gouverner les apparitions. Elle seule permettrait de résoudre ce problème qui est un problème d’ordre, mais aussi de connaissance, de repères, d’anticipation, de prévision. Il est à craindre que le rêve d’une humanité transparente à elle-même, dépourvue de mystère, ne soit qu’une catastrophique illusion. Pour le moment, migrants et réfugiés en paient le prix. Il n’est pas certain qu’à la longue, ils soient les seuls.

      Comment, dans ces conditions, résister àcette prétention de la part d’une des provinces du monde à un droit universel de prédation sinon en osant imaginer l’impossible – l’abolition des frontières, c’est-à-dire la restitution, à tous les habitants de la Terre, humains et non-humains, du droit inaliénable de se déplacer librement sur cette planète.

      (NDLR : ce texte est une version éditée de la contribution d’Achille Mbembe au volume publié sous la direction de Patrick Chamoiseau et Michel Le Bris, Osons la fraternité ! Les écrivains aux côtés des migrants qui paraît chez Philippe Rey à l’occasion du Festival Etonnants Voyageurs.

      Achille Mbembe

      HISTORIEN, ENSEIGNE L’HISTOIRE ET LES SCIENCES POLITIQUES À L’UNIVERSITÉ DU WITWATERSRAND (AFRIQUE DU SUD) ET À L’UNIVERSITÉ DE DUKE (ETATS-UNIS)

  • Se battre pour Badawi | Alexandre Sirois
    http://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/alexandre-sirois/201804/19/01-5161787-se-battre-pour-badawi.php

    #raif_badawi #arabie_saoudite #canada

    Ceux qui ont reçu la #citoyenneté canadienne honoraire :

    1. Raoul Wallenberg, diplomate suédois qui s’est illustré par ses actions durant l’Holocauste 1985

    2. Nelson Mandela, activiste antiapartheid et ancien président d’Afrique du Sud 2001

    3. Tenzin Gyatso, actuel dalaï-lama 2006

    4. Aung San Suu Kyi, emprisonnée pour avoir soutenu la démocratie en Birmanie et lauréate du prix Nobel 2007

    5. Aga Khan, imam des 15 millions de musulmans Shia Ismali 2010

    6. Malala Yousafzai, militante et lauréate du prix Nobel 2017

  • Je compile ici toutes les occurrences de Israfrique pour avoir une vue d’ensemble du racisme et de la négrophobie en israel, dans la rue comme à la tête de l’Etat, et des relations complexes entre l’entité sioniste et le continent africain...

    Israël et les diamants du sang : un secret bien gardé
    Patrick Galey, al-Akhbar, le 21 mai 2012
    https://seenthis.net/messages/347887

    Israel’s Ethiopians suffer different ’planned’ parenthood
    Efrat Yerday, Haaretz, le 11 décembre 2012
    https://seenthis.net/messages/102573

    Tel Aviv : Israelis Want Africans Out
    David Sheen, Youtube, le 22 décembre 2012
    https://www.youtube.com/watch?v=OOGSBHqRDuw

    Israël reconnaît avoir contrôlé les naissances des immigrées éthiopiennes
    Le Monde, le 29 janvier 2013
    https://seenthis.net/messages/110981

    Quand Israël impose la contraception à ses Éthiopiennes
    Armin Arefi, Le Point, le 30 janvier 2013
    https://seenthis.net/messages/337917

    Israel to probe birth control for Ethiopian immigrants
    Ma’an News, le 28 février 2013
    https://seenthis.net/messages/118273

    Afrique-Israël, Les liaisons dangereuses
    Afrique Asie N°92, Juillet-Août 2013, pages 16 à 28 :
    https://seenthis.net/messages/325947

    L’Israfrique passe aussi par la musique
    La Campagne BDS France, Le Courrier, le 14 août 2013
    https://seenthis.net/messages/325947

    Les immigrés illégaux africains en Israël seront expulsés vers l’Ouganda
    Michel Paul, RFI, le 31 août 2013
    https://seenthis.net/messages/325947

    Égypte, Sinaï, Libye, Israël : les routes sanglantes des migrations
    Séverine Evanno, Orient XXI, le 17 octobre 2013
    https://seenthis.net/messages/419810

    What Makes Nigeria Israel’s Strongest Ally in Africa ?
    Jonny Paul, Arutz 7, le 11 septembre 2014
    https://seenthis.net/messages/325947

    Les armes israéliennes du génocide des Tutsis
    Survie, le 1er février 2015
    https://seenthis.net/messages/347887

    L’histoire cachée des exportations militaires israéliennes vers le Sud-Soudan
    Itai Mack et Idan Landau, +972, 30 mai 2015
    https://seenthis.net/messages/517121

    La révolte des Israéliens noirs
    Michel Warschawski, Orient XXI, le 3 juin 2015
    https://seenthis.net/messages/419810

    Israël expulsé du Sommet de l’Union africaine à Malabo
    Fouâd Harit, Afrik, le 2 juillet 2015
    https://seenthis.net/messages/390574

    Arnaque à l’israélienne : « Allô président ? Ici Jean-Yves »
    Jeune Afrique, le 10 août 2015
    https://seenthis.net/messages/397487

    Israël “relâche” des centaines de demandeurs d’asile dans le désert
    Courrier International, le 26 août 2015
    https://seenthis.net/messages/685698

    Les armes israéliennes alimentent les atrocités en Afrique
    Rania Khalek, The Electronic Intifada, le 24 septembre 2015
    https://seenthis.net/messages/411859

    Israeli mob attacks dying Eritrean refugee after soldier is killed
    Rania Khalek, The Electronic Intifada, le 19 octobre 2015
    https://seenthis.net/messages/419810

    Cameroun : Paul Biya sous protection israélienne
    Jeune Afrique, le 19 novembre 2015
    https://seenthis.net/messages/616208

    A la recherche d’un refuge en Israël : questionnement sur les demandeurs d’asile venus d’Erythrée
    Le carnet du CRFJ, le 13 janvier 2016
    https://seenthis.net/messages/620916

    Comment Israël se débarrasse de ses réfugiés africains
    Courrier International, le 18 février 2016
    https://seenthis.net/messages/685698

    Between Fences
    Avi Mograbi, Youtube, le 16 mars 2016
    https://www.youtube.com/watch?v=ZFv0Oayk8vE

    Avi Mograbi : “Israël est un pays raciste où la question de la pureté de la race est sans cesse posée” -
    Mathilde Blottière, Télérama, le 25 mars 2016
    https://seenthis.net/messages/473494

    Israel is a racist country. Take it from me, an Ethiopian Israeli
    Revital Iyov, Haaretz, le 30 juin 2016
    https://seenthis.net/messages/505848

    Pour rendre hommage à Netanyahu, le président ougandais salue... la Palestine
    L’Express, le 4 juillet 2016
    https://seenthis.net/messages/508061

    Israël reçoit le soutien de l’Ethiopie pour un poste d’observateur à l’UA
    The Times of Israel, le 7 juillet 2016
    https://seenthis.net/messages/507675

    Hilarious speech by Ugandan President at Israel Entebbe Raid commemoration
    The Global Jewish Channel, Youtube, le 7 juillet 2016
    https://www.youtube.com/watch?v=5TaJSMoC2oI

    Israël et l’Afrique
    Hicham Mourad, Ahram, le 13 juillet 2016
    https://seenthis.net/messages/510277

    Le discours absurde du président Ougandais face à Benyamin Nétanyahou
    Laureline Savoye, Le Monde, le 18 juillet 2016
    https://seenthis.net/messages/510277

    Israël : pour le chef de la police, les Ethiopiens sont « naturellement suspects »
    Michel Paul, le 31 août 2016
    https://seenthis.net/messages/520689

    A New York, Netanyahu en profite pour rencontrer 15 dirigeants africains
    Times of Israel, le 23 septembre 2016
    https://seenthis.net/messages/527748

    Public Protector Thuli Madonsela shocks human rights activists by speaking at Israel event
    BDS South-Africa, le 26 septembre 2016
    https://seenthis.net/messages/527748

    Togo : Faure Gnassingbé s’offre la sympathie de Benyamin Netanyahou
    Rufus Polichinelle, Afrique Sur 7, le 6 octobre 2016
    https://seenthis.net/messages/527748

    The Rwanda the world doesn’t know
    Zahra Moloo, Pambazuka News, le 6 octobre 2016
    https://seenthis.net/messages/532773

    Le Togo abritera le sommet Israël-Afrique sur la « Sécurité et le Développement »
    French.xinhuanet, le 22 octobre 2016
    https://seenthis.net/messages/535691

    Israeli Rabbi Uses Ethiopians, Sudanese Infants for Circumcision Training, Report Shows
    Haaretz, le 29 novembre 2016
    https://seenthis.net/messages/546684

    Un rabbin israélien appelle les Africains de « la chair à canon » pour les étudiants en circoncision
    Middle East Eye, le 2 décembre 2016
    https://seenthis.net/messages/547692

    Israeli teens charged for brutally beating asylum seeker to death
    John Brown, +972 Magazine, le 4 décembre 2016
    https://seenthis.net/messages/548261

    Représailles diplomatiques d’Israël contre la Nouvelle-Zélande et le Sénégal
    Le Figaro, le 24 décembre 2016
    https://seenthis.net/messages/554553

    Israel urged to apologise for disappeared babies
    Jonathan Cook, Al Jazeera, le 2 janvier 2017
    https://seenthis.net/messages/556729

    Israël instamment prié de présenter ses excuses pour les bébés disparus
    Jonathan Cook, Al Jazeera, le 2 janvier 2017
    https://seenthis.net/messages/559618

    Lebanese president blames Israeli Mossad for assassinating businessman in Angola
    Jack Khoury, Haaretz, le 4 janvier 2017
    https://seenthis.net/messages/557556

    Rejetés par Israël, des Érythréens trouvent refuge en Allemagne
    Yermi Brenner, Al-Jazeera, le 3 mars 2017
    https://seenthis.net/messages/576391

    Le Conseil adopte onze résolutions dont cinq sur les droits de l’homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés
    ​Conseil des droits de l’homme de l’ONU, le 24 mars 2017
    https://seenthis.net/messages/583006

    L’Afrique draguée par Israël - Mondafrique
    Raouf Farrah, Mondafrique, le 28 mars 2017
    https://seenthis.net/messages/583180

    Empire Files : Anti-Black Racism Reveals Israel’s White Supremacy
    TeleSUR English, Youtube, le 31 mars 2017
    https://www.youtube.com/watch?v=5YtaYX7Rstc

    Maroc : Mohammed VI annule sa participation au 51e sommet de la Cedeao, auquel est invité Benyamin Netanyahou
    Nadia Lamlili, Jeune Afrique, le 2 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/603800

    $1 billion Israeli solar commitment to ECOWAS
    Africa Newsroom, le 2 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/603800

    Report de la rencontre entre Netanyahu et le président du Togo
    Times of Israel, le 4 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/604139

    L’ambassadeur d’Israël de retour au Sénégal s’interroge : « Je ne comprends pas pourquoi le Sénégal se montre plus radical que les Arabes »
    Ayoba Faye, Press Afrik, le 15 Juin 2017
    https://seenthis.net/messages/607496

    Inside Israel’s Secret Program to Get Rid of African Refugees
    Andrew Green, Foreign Policy, le 27 juin 2017
    https://seenthis.net/messages/613160

    En visite en Israël, Kagame salue une coopération « fleurissante »
    Afrique Expansion, le 11 juillet 2017
    https://seenthis.net/messages/614307

    Torture and Detention in Cameroon
    Forensic Architecture, juillet 2017
    https://seenthis.net/messages/616208

    Cameroonian Troops Tortured and Killed Prisoners at Base Used for U.S. Drone Surveillance
    Robert Trafford, Nick Turse, The Intercept, le 20 juillet 2017
    https://seenthis.net/messages/616208

    Haftar : Israeli secret aid to Libya’s strongman reveals a new friend in Africa
    Richard Silverstein, Middle East Eye, le 4 août 2017
    https://seenthis.net/messages/620229

    En invitant Netanyahu, les dirigeants africains célèbreront le racisme, le colonialisme et l’apartheid
    Farah Najjar, Al-Jazeera, le 15 août 2017
    https://seenthis.net/messages/623616

    L’Afrique du Sud va-t-elle repousser l’offensive de charme d’Israël en Afrique ?
    Ali Abunimah, Electronic Intifada, le 18 août 2017
    https://seenthis.net/messages/623616

    Sommet Afrique-Israël : une vingtaine de chefs d’Etat déjà annoncés à Lomé
    Africa Time, le 21 août 17
    https://seenthis.net/messages/623616

    En Afrique du Sud, l’ANC boycotte une délégation israélienne
    Pierre Magnan, Geopolis Afrique, le 23 août 2017
    https://seenthis.net/messages/623616

    High Court : State cannot detain migrants indefinitely
    Yonah Jeremy Bob, Jerusalem Post, le 28 août 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    Israeli Supreme Court strikes down key part of African migrant policy
    Times of Israel, le 30 août 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    « Il existe aujourd’hui un momentum dans les relations entre Israël et l’Afrique »
    Cyril Bensimon, Le Monde, le 1er septembre 2017
    https://seenthis.net/messages/629169

    Le sommet Israël-Afrique repoussé face au boycott
    Ali Abunimah, Electronic Intifada, le 11 septembre 2017
    https://seenthis.net/messages/629169

    Foreign ministry says Africa-Israel Summit postponed due to Palestinian pressure
    Ma’an News, le 11 septembre 2017
    https://seenthis.net/messages/628937

    Eritrean Asylum Seekers in Israel Increasingly Turning to Prostitution
    Vered Lee, Haaretz, le 12 septembre 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    Une mine de controverses (16 minutes)
    Radio Canada, Enquête, le 9 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/644776

    Netanyahu : It is time to deport African migrants
    Yonah Jeremy Bob, Jerusalem Post, le 19 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    Israël durcit sa politique migratoire et veut expulser 38 000 migrants africains
    Michel Paul, RFI, le 20 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    Les propositions d’Israël pour la réinstallation préoccupent le HCR
    Asile, le 21 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israeli Minister tells asylum seekers to relocate or go to jail after detention centre closure
    Ecre, le 24 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/620916

    What’s in A Name ? Exploring the Role of Law and Bureaucracy in The Everyday Construction of Holot, an ’Open Detention Facility’ for ’Infiltrators’ in Israel
    Maayan Ravid, University of Oxford, le 28 novembre 2017
    https://seenthis.net/messages/649886

    Rwanda says no to migrant deportation
    Sheldon Gellar, Jerusalem Post, le 2 décembre 2017
    https://seenthis.net/messages/649717

    Amnesty : EU-AU plan to help refugees in Libya ’unrealistic’
    Julia Vergin, DW, le 2 décembre 2017
    https://seenthis.net/messages/649717

    What happens to Refugees sent from Israel to Rwanda ?
    Reut Michaeli, Hotline for Refugees and Migrants, le 6 décembre 2017
    https://seenthis.net/messages/646198

    Jérusalem : qui a voté quoi en Afrique ?
    Jules Crétois, Jeune Afrique, le 22 décembre 2017
    https://seenthis.net/messages/654571

    Israël lance un programme d’expulsion de dizaines de milliers de migrants
    Le Monde, le 3 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/685698

    Après l’Ouganda, le Rwanda dément vouloir accueillir des migrants en provenance d’Israël
    Jeune Afrique, le 8 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israël veut déporter en masse les réfugiés africains
    David Sheen, The Electronic Intifada, le 22 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/685698

    Israeli pilots refuse to deport Eritrean and Sudanese migrants to Africa
    Martin Plaut, Eritrea Hub, le 22 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israel : Don’t Lock Up Asylum Seekers
    HRW, le 22 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Migranti : Israele, sopravvissuti Shoah contro espulsioni
    ANSA Med, le 23 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/662638

    Israelske piloter nekter å fly deporterte asylsøkere til Afrika
    Aftenposten, le 23 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/662638

    Doctors, Pilots and Rabbis : Opposition Grows to Israel’s Plan to Deport Asylum Seekers
    Haaretz, le 24 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/662772

    Holocaust Survivors Implore Netanyahu : Don’t Send Asylum Seekers on a Journey of Pain, Suffering and Death
    Ilan Lior, Haaretz, le 25 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    La lutte contre l’expulsion des réfugiés africains est un moment charnière dans l’histoire d’Israël
    Gideon Levy, Haaretz, le 28 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Holocaust Survivors Urge Israel Not to Deport 38,000 African Refugees
    Carlos Ballesteros, Newsweek, le 28 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    African Deportations Are Creating a Religious Controversy in Israel
    Emma Green, The Atlantic, le 30 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Prison or deportation : The impossible choice for asylum seekers in Israel
    Annie Slemrod, Irin, le 31 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israel begins issuing deportation notices to thousands of African refugees
    Chris Baynes, The Independent, le 4 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671630

    Israel Starts Issuing Deportation Notices to African Asylum Seekers
    Ilan Lior, Haaretz, le 4 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Why is Israel expelling thousands of African refugees ?
    Al Jazeera, le 5 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Primi fogli di via a 200 eritrei : due mesi per partire o sarà carcere
    Franco Maria Fontana, Twitter, le 7 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    La prison plutôt que l’expulsion, disent des migrants en Israël
    Times of Israel, le 7 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    L’État sioniste n’a jamais été un refuge
    Yara Hawari, Al Jazeera, le 16 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671352

    Ruling gives a drop of hope for asylum seekers facing deportation in Israel
    Joshua Leifer, +972, le 19 février 2018
    https://seenthis.net/messages/670809

    African asylum seekers in Israel go on hunger strike to protest imprisonment
    JTA, le 21 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israël : le gouvernement Netanyahou a démarré l’emprisonnement des migrants africains
    Jeune Afrique, le 22 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671662

    Pair of Israelis Convicted of Beating African Asylum Seeker to Death
    Josh Breiner, Haaretz, le 23 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671895

    Documentary on Israeli racism against Africans
    Israeli Apartheid Week South Africa, le 23 février 2018
    https://seenthis.net/messages/671630

    Thousands of Africans protest Israeli deportation plan
    Daily News, le 24 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Condamnons l’expulsion forcée des requérants d’asile par Israël !
    Emmanuel Deonna, Dana Landau, Alon Plato, Ana Wild, Le Temps, le 27 février 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israel’s big lie revealed : Deported asylum seekers in Uganda lament broken promises and a grim future
    Uzi Dann, Haaretz, le 4 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/673864

    Israël : la justice suspend un plan d’expulsion de milliers d’Africains
    Europe 1, le 15 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israel freezes deportations of asylum seekers after court challenge
    Times of Israel, le 15 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Le Grand Rabbin d’Israël traite les Afro-américains de « singes »
    Middle East Monitor, le 21 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/678950

    Over 20,000 rally in Tel Aviv in support of asylum seekers
    Times of Israel, le 24 mars 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israël annonce l’annulation du controversé projet d’expulsions de migrants africains
    France 24, le 2 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682146

    Israël va réinstaller une partie de ses migrants africains dans des pays occidentaux
    RT France, le 2 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682146

    UNHCR and Israel sign agreement to find solutions for Eritreans and Sudanese
    UNHCR, le 2 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682336

    Israel scraps plan to send African migrants to West
    BBC, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Italy ’unaware’ of migrant resettlement deal announced by Israel
    The Local, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/646198

    Israël : Netanyahu annule l’accord avec l’ONU sur les migrants africains
    Le Point, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682146

    Israël : Nétanyahou annule l’accord sur les migrants africains
    Le Figaro, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682336

    Migrants africains en Israël : Benyamin Netanyahu, machine arrière toute
    Guilhem Delteil, RFI, le 3 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682513

    Migrants subsahariens en Israël : comprendre la volte-face de Netanyahou en quatre questions
    Arianna Poletti et Stefano Lorusso Salvatore, Jeune Afrique, le 5 avril 2018
    https://seenthis.net/messages/682513

    #Palestine #recension #Israfrique #racisme #négrophobie #migrants #réfugiés #Apartheid #Profilage #Afrique #union_africaine #Ethiopie #Ouganda #Érythrée #Nigeria #Rwanda #Sud_Soudan #Afrique_du_Sud #Togo #Soudan #Darfour #Sénégal #Angola #Maroc #Kenya #Algérie #Égypte #Liberia #Cameroun #Libye #Tunisie #Mauritanie #Congo

  • Carte mondiale d’accessibilité des villes
    https://visionscarto.net/carte-accessibilite

    par Philippe Rivière Cette carte représente l’« accessibilité » des villes, c’est-à-dire le temps de trajet vers la ville la plus proche depuis tout point de la surface de la Terre. Elle est restituée sur une projection conçue par John Paul Goode en 1923, en empruntant les codes topographiques. L’œil y lit de façon naturelle la pente plus ou moins élevée qu’il faut « gravir » ou non pour atteindre chaque point. Les zones urbaines forment les plaines, de couleur vert foncé, et les régions désertiques ou (...)

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