country:albanie

  • Soutenu par la Confédération, le #gazoduc #TAP joue son avenir

    Le projet de #pipeline trans-adriatique, ou TAP, avance en terrain miné. Ce gazoduc reliant l’#Azerbaïdjan à l’#Italie, en passant par la #Grèce et l’#Albanie, est conçu pour approvisionner l’Europe en #gaz naturel dès 2020. Face à l’opposition, virulente, qui grossit en Italie, et à l’incertitude pesant sur le financement, ce délai risque de ne pas être tenu et les excédents de dépense de plomber ce chantier stratégique, sur lequel Bruxelles mise pour s’affranchir de la dépendance énergétique à la Russie. La #Suisse, qui s’est singulièrement investie dans ce projet, se veut, elle, rassurante.


    https://www.lacite.info/economietxt/gazoduc-tap-joue-son-avenir
    #énergie

  • Le Conseil adopte onze résolutions dont cinq sur les droits de l’homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés
    ​Conseil des droits de l’homme de l’#ONU, le 24 mars 2017
    http://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=21445&LangID=F#sthash.ZKaoENC8.dpuf

    Concernant la #Palestine :

    Par une autre résolution sur les droits de l’homme dans le #Golan syrien occupé (A/HRC/34/L.11), adoptée par adoptée par 26 voix pour, 3 contre (États-Unis, Royaume Uni et Togo) et 18 abstentions, le Conseil se déclare profondément préoccupé par les pratiques israéliennes dans le Golan syrien occupé, telles qu’elles sont décrites dans le rapport du Secrétaire général soumis à la présente session du Conseil.

    Les États suivants ont voté en faveur de la résolution (26) : Afrique du Sud, Arabie saoudite, Bangladesh, Bolivie, Brésil, Burundi, Chine, Côte d’Ivoire, Cuba, Égypte, El Salvador, Émirats arabes unis, Équateur, Éthiopie, Ghana, Inde, Indonésie, Iraq, Kenya, Kirghizistan, Mongolie, Nigeria, Philippines, Qatar, Tunisie et Venezuela.

    Les États suivants ont voté contre (3) : États-Unis, Royaume-Uni et Togo.

    Les États suivants se sont abstenus (18) : Albanie, Allemagne, Belgique, Botswana, Congo, Croatie, Géorgie, Hongrie, Japon, Lettonie, Pays-Bas, Panama, Paraguay, Portugal, République de Corée, Rwanda, Slovénie et Suisse.
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    Par une résolution visant à « Faire en sorte que les responsabilités soient établies et que justice soit faite pour toutes les violations du droit international dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est » (A/HRC/34/L.38), adoptée par 30 voix pour, 2 contre (États-Unis, Togo) et 15 abstentions, le Conseil invite instamment tous les États à promouvoir le respect du droit international et invite instamment toutes les Hautes Parties contractantes à la quatrième Convention de Genève à respecter et à faire respecter le droit international humanitaire dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est.

    Les États suivants ont voté en faveur de la résolution (30) : Afrique du Sud, Arabie saoudite, Bangladesh, Belgique, Bolivie, Botswana, Brésil, Burundi, Chine, Congo, Côte d’Ivoire, Cuba, Égypte, El Salvador, Émirats arabes unis, Équateur, Ghana, Indonésie, Iraq, Kirghizistan, Mongolie, Nigeria, Philippines, Portugal, Qatar, République de Corée, Slovénie, Suisse, Tunisie et Venezuela.

    Les États suivants ont voté contre (2) : États-Unis et Togo.

    Les États suivants se sont abstenus (15) : Allemagne, Albanie, Croatie, Éthiopie, Géorgie, Hongrie, Inde, Japon, Kenya, Lettonie, Pays-Bas, Panama, Paraguay, Rwanda et Royaume-Uni.
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    Par une résolution sur le « droit du peuple palestinien à l’#autodétermination » (A/HRC/34/L.39), adoptée par 43 voix pour, 2 contre (États-Unis et Togo) et 2 abstentions (Panama et Paraguay), le Conseil confirme que le droit de souveraineté permanent du peuple palestinien sur ses richesses et ses ressources naturelles doit s’exercer dans l’intérêt du développement national et du bien-être de ce peuple et dans le cadre de la réalisation de son droit à l’autodétermination.

    Les États suivants ont voté en faveur de la résolution (43) : Afrique du Sud, Albanie, Allemagne, Arabie saoudite, Bangladesh, Belgique, Bolivie, Botswana, Brésil, Burundi, Chine, Congo, Côte d’Ivoire, Croatie, Cuba, Égypte, El Salvador, Émirats arabes unis, Équateur, Éthiopie, Géorgie, Ghana, Hongrie, Inde, Indonésie, Iraq, Japon, Kenya, Kirghizistan, Lettonie, Mongolie, Nigeria, Pays-Bas, Philippines, Portugal, Qatar, République de Corée, Royaume-Uni, Rwanda, Slovénie, Suisse, Tunisie et Venezuela.

    Les États suivants ont voté contre (2) : États-Unis et Togo.

    Les États suivants se sont abstenus (2):Panama et Paraguay.
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    Aux termes d’une résolution sur la situation des droits de l’homme dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est (A/HRC/34/L.40), adoptée par 41 voix pour, 2 contre (États-Unis et Togo) et 4 abstentions (Rwanda, République du Congo, Panama et Paraguay), le Conseil se déclare profondément préoccupé par la situation des prisonniers et des détenus palestiniens, y compris des mineurs, dans les prisons et les centres de détention israéliens.

    Les États suivants ont voté en faveur de la résolution (41) : Afrique du Sud, Albanie, Allemagne, Arabie saoudite, Bangladesh, Belgique, Bolivie, Botswana, Brésil, Burundi, Chine, Côte d’Ivoire, Croatie, Cuba, Égypte, El Salvador, Émirats arabes unis, Équateur, Éthiopie, Géorgie, Ghana, Hongrie, Inde, Indonésie, Iraq, Japon, Kenya, Kirghizistan, Lettonie, Mongolie, Nigeria, Pays-Bas, Philippines, Portugal, Qatar, République de Corée, Royaume-Uni, Slovénie, Suisse, Tunisie, Venezuela.

    Les États suivants ont voté contre (2) : États-Unis et Togo.

    Les États suivants se sont abstenus (4) : Congo, Panama, Paraguay et Rwanda.
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    Par une résolution intitulée « Colonies de peuplement israéliennes dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et le Golan syrien occupé » (A/HRC/34/L.41/Rev.1, oralement révisée), adoptée par 36 voix pour, 2 contre (États-Unis et Togo) et 9 abstentions, le Conseil décide de tenir, à sa session de septembre 2017, une table ronde sur « les activités de colonisation israéliennes dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est », et demande au Haut-Commissariat de consulter les États et l’ensemble des parties prenantes.

    Les États suivants ont voté en faveur de la résolution (36) : Afrique du Sud, Allemagne, Arabie saoudite, Bangladesh, Belgique, Bolivie, Botswana, Brésil, Burundi, Chine, Congo, Côte d’Ivoire, Cuba, Égypte, El Salvador, Émirats arabes unis, Équateur, , Éthiopie, Ghana, Inde, Indonésie, Iraq, Japon, Kenya, Kirghizistan, Mongolie, Nigeria, Pays-Bas, Philippines, Portugal, Qatar, République de Corée, Slovénie, Suisse, Tunisie et Venezuela.

    Les États suivants ont voté contre (2) : États-Unis et Togo.

    Les États suivants se sont abstenus (9) : Albanie, Croatie, Géorgie, Hongrie, Lettonie, Panama, Paraguay, Rwanda et Royaume-Uni.
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    Remarque : on voit que la politique d’#Israfrique commence à porter ses fruits avec le #Togo qui vote systématiquement pour israel...

    Et pourquoi la France ne vote pas ?

  • Vies d’ordures. De l’économie des #déchets

    Notre empreinte écologique est exponentielle : plus de 80 % de la surface émergée de la planète est sous influence humaine directe. Cette surexploitation de l’écosystème engendre des bouleversements naturels : hausse de la température du globe, appauvrissement de la couche d’ozone, acidification des océans, épuisement des sols et des sous-sols. Nos sociétés sont transformées en sociétés du déchet.
    Exposer les manières dont nos sociétés produisent, traitent, s’approprient et transforment les restes, apparait comme un enjeu central pour le musée de société qu’est le Mucem.
    L’exposition Vies d’ordures. De l’économie des déchets invite à un voyage autour de la Méditerranée, à la découverte des paysages, des technologies, des objets recyclés ou de deuxième vie, et surtout à la rencontre des hommes et des femmes qui gèrent nos déchets, en vivent et souvent les subissent. Il s’agit d’interroger leurs savoir-faire, leurs conditions de vie, les rapports sociaux et les conflits dans lesquels ils sont pris.
    Basée sur des enquêtes ethnographiques réalisées en Turquie, en Albanie, en Egypte, en Italie, en Tunisie, au Maroc ou dans le Sud-est de la France (Marseille et sa métropole), cette exposition a pour but de sensibiliser le public à la gestion individuelle et collective des déchets en montrant les façons dont nous les collectons, les trions, les réparons, les transformons, avec l’inventivité de la nécessité. Par les détournements ou par les traitements de
    haute-technologie dont ils font l’objet, les déchets donnent forme à nos paysages et à nos relations sociales.

    Le parcours permet de s’interroger sur nos modes de vie, nos modèles de consommation et de production grâce à plus de 450 objets, documents, installations, films, cartes et schémas issus des collections du Mucem et des
    musées d’ethnographie comme le musée du Quai Branly ou le musée de Guatelli dans la région de Parme et surtout en s’appuyant sur les documents issus des campagnes d’enquêtes collectes 1 initiées par le Mucem depuis
    2014. Des dispositifs pédagogiques ont également été spécialement conçus pour les besoins de l’exposition : cartes, tableaux de classification des déchets, maquettes.


    #exposition
    cc @ieva

  • L’Albanie menace de devenir la décharge de l’Europe
    https://www.mediapart.fr/journal/international/130317/l-albanie-menace-de-devenir-la-decharge-de-l-europe

    La décharge de Sharra, près de Tirana. Capture d’écran d’un documentaire censuré par une télévision albanaise Le marché européen des #Déchets est un business juteux et disputé. Alors que l’Albanie a déjà bien du mal à traiter ses propres #ordures, le gouvernement socialiste veut favoriser l’importation de déchets étrangers, théoriquement afin de développer l’industrie du recyclage. De puissants réseaux sont en place, en lien avec les « rois des poubelles » italiens. Reportage.

    #International #Albanie #mafia

  • #Albanie : 30 000 tonnes de #déchets italiens auraient disparu dans la nature

    La publication mercredi de l’enquête du journal Roma sur la possible disparition de 1300 containers de déchets italiens en 2016 a remis le feu aux poudres en Albanie. À quelques mois des législatives de juin, l’opposition tape à boulets rouges sur le gouvernement, qui veut toujours promulguer une loi autorisant l’importation d’ordures.

    http://www.courrierdesbalkans.fr/Albanie-des-miliers-de-tonnes-de-deches-disparus
    #Italie
    cc @ieva

  • #Albanie : enfin des #sanctions contre l’exploitation illégale des rivières

    Le ministère de l’Agriculture déclare la guerre aux entreprises qui pillent les cours d’eau, exploitant les graviers du cours des rivières, saccageant les #berges. Cinq sociétés viennent de se voir infliger des amendes, ce qui est une première en Albanie. Mais le gouvernement saura-t-il rester ferme face aux puissants lobbies de la construction et de l’énergie ?


    http://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/albanie-enfin-des-sanctions-contre-l-exploitation-illegale-des-ri
    #eau #rivières #privatisation #énergie
    cc @albertocampiphoto

  • TEDx Champs Elysées Salon | Le pouvoir des mots
    http://asile.ch/2017/02/01/tedx-champs-elysees-salon-pouvoir-mots

    Jean-François Dubost est juriste et responsable du Programme Protection des populations à Amnesty International France. Il est intervenu à TEDx Champs Elysées Salon, un événement qui a eu lieu à Paris en juin 2016, en rappelant un panorama des mots qui parlent d’exil.

    • Les conflits au #Kosovo ou au #Timor sont d’autres exemples de l’imbroglio sémantique et juridique auquel conduit une division du monde instable et contestée. Ainsi, en droit, les exilés du Kosovo étaient des déplacés si la fuite les avait conduit dans des républiques dépendant de la fédération yougoslave (Monténégro) mais des réfugiés s’ils avaient franchi la frontière de cette dernière pour atteindre des pays souverains tels que l’Albanie ou la Macédoine.
      Quelques mois plus tard, après que la situation se fut radicalement inversée, ce fut au tour des populations serbes du Kosovo exilées vers la Serbie de prendre le statut de déplacées. Quant aux Kosovars qui ne sont pas encore retournés chez eux - ceux qui ont pu atteindre des pays européens plus lointains par exemple- leur statut de réfugiés « réinstallés » ne conserve de légitimité que le temps du conflit. La paix revenue, ils sont appelés à le perdre. (Cambrézy, 2001 : 45)

      Disons enfin que « réfugié » et « déplacé » ne sont pas des catégories exclusives dans le temps. On peut envisager que des populations d’abord déplacées choisissent ensuite de chercher un refuge hors des frontières de leur pays. Dans un sens inverse, il est fréquent que des réfugiés de retour dans leur pays d’origine ne retrouvent ni leur domicile ni leur région d’origine. De ce fait, considérer les réfugiés comme une catégorie parfaitement définie, strictement étanche et totalement indépendante des autres catégories de migrants tels que le déplacés ou les immigrés n a aucun sens. Car, si la distinction est essentielle sur le plan du droit international, celle-ci l’est beaucoup moins dans la pratique et dans la vie quotidienne des populations. Il existe des réfugiés sans statut de réfugié ; des déplacés qui, lorsqu’ils auront franchi la frontière, deviendront des réfugiés ; des réfugiés qui, une fois rapatriés, deviennent des déplacés ; des réfugiés qui, pour des raisons économiques, font le choix de rester dans le pays d’accueil et deviennent des immigrés. (Cambrézy, 2001 : 46-47)

      Tiré du livre « Réfugiés et exilés. Crise des sociétés, crise des territoires », dont il est possible de trouver une recension ici :
      http://journals.openedition.org/cybergeo/833

  • Déclaration de la Directrice générale de l’UNESCO sur la Vieille ville de Jérusalem et ses remparts, Patrimoine mondial de l’UNESCO | Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture
    14.10.2016 - UNESCOPRESS
    http://www.unesco.org/new/fr/media-services/single-view/news/statement_by_the_director_general_of_unesco_on_the_old_city-1

    Paris, 14 octobre – « Comme je l’ai rappelé à maintes reprises, et encore récemment à l’occasion de la 40ème session du Comité du Patrimoine mondial, la Vieille ville de Jérusalem est la ville sacrée des trois monothéismes, le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam. C’est au titre de cette diversité et de cette coexistence religieuse et culturelle que la ville a été inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Le patrimoine de Jérusalem est indivisible, et chacune de ses communautés a droit à la reconnaissance explicite de son histoire et de son lien avec la ville. Nier, occulter ou vouloir effacer l’une ou l’autre des traditions juive, chrétienne ou musulmane revient à mettre en péril l’intégrité du site, contre les raisons qui justifièrent son inscription sur la Liste du patrimoine mondial.

    Nulle part ailleurs qu’à Jérusalem les traditions et patrimoines juifs, chrétiens, musulmans, s’imbriquent à ce point et se soutiennent les uns les autres. Ces traditions culturelles et spirituelles s’appuient sur des textes et des références, connus de tous, qui font partie intégrante de l’identité et de l’histoire des peuples. Dans la Torah, Jérusalem est la capitale du Roi des juifs David, où Salomon construisit le Temple qui abrita l’Arche d’Alliance. Dans l’Evangile, Jérusalem est le lieu de la passion et de la résurrection du Christ. Dans le Coran, Jérusalem est la destination du voyage nocturne (Isra) que le prophète Mohammed fit depuis la Mecque jusqu’à la Mosquée Al Aqsa.

    Dans ce microcosme de notre diversité spirituelle, des peuples différents fréquentent les mêmes lieux, parfois sous des noms différents. La reconnaissance, l’usage et le respect de ces noms sont essentiels. La Mosquée Al Aqsa / Al-Haram-al-Sharif, sanctuaire sacré des musulmans, est aussi le Har HaBayit – ou Mont du Temple – dont le Mur Occidental est le lieu le plus sacré du Judaïsme, à quelques pas du Saint Sépulcre et du Mont des Oliviers révérés par les Chrétiens.

    La valeur exceptionnelle universelle de la ville, qui lui a valu d’être inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, tient à cette synthèse, qui est un appel au dialogue, non à la confrontation. Nous avons une responsabilité collective qui consiste à fortifier cette coexistence culturelle et religieuse, par la force des actes, et aussi par la force des mots. Cette exigence est plus forte que jamais, pour apaiser les divisions qui portent atteinte à l’esprit multiconfessionnel de la ville.

    Lorsque ces divisions rejaillissent sur l’UNESCO, une Organisation dédiée au dialogue et à la recherche de la paix, elles l’empêchent de mener à bien sa mission. La responsabilité de l’UNESCO est de faire vivre l’esprit de tolérance et de respect de l’histoire, et c’est mon engagement quotidien en tant que Directrice générale, auprès de tous les Etats Membres. Je m’emploierai à cette tâche en toutes circonstances car c’est notre raison d’être : rappeler que nous formons une seule humanité et que la tolérance est la seule voie pour vivre dans un monde de diversité. »

  • L’Albanie, déchetterie de l’Europe : comment Edi Rama a mis ses promesses à la poubelle

    Malgré ses belles promesses, le gouvernement d’Edi Rama a ouvert les frontières de l’Albanie à l’importation des déchets étrangers, un business dangereux, en bonne part tenu par les organisations mafieuses. Samedi 1er octobre, une grande manifestation est prévue à Tirana.


    http://www.courrierdesbalkans.fr/articles/environnement-l-albanie-dechetterie-de-l-europe.html

    #déchets #Albanie

  • Sanctions : la Russie inscrit le sel à la liste des produits sous embargo
    http://www.lecourrierderussie.com/economie/2016/09/sanctions-russie-sel-embargo-gouvernement

    Les États visés par cet embargo sont les États-Unis, les membres de l’Union européenne, l’Australie, l’Albanie, l’Islande, le Canada, le Liechtenstein, la Norvège, l’Ukraine et le Monténégro. Cet article Sanctions : la Russie inscrit le sel à la liste des produits sous embargo a été publié en premier sur Le Courrier de Russie.

  • Des camps de l’État islamique installés au Kosovo servent de crèche pour les jeunes terroristes
    http://vilistia.org/archives/11091

    Par Sputnik News le 27 juillet 2016 Balkans Il y a au moins cinq camps d’entraînement militaire au Kosovo gérés par EI, situés dans des zones éloignées près de la frontière de l’auto proclamée république avec l’Albanie et la Macédoine, … Lire la suite →

    #Terrorisme

  • Des femmes devenues hommes
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/270716/des-femmes-devenues-hommes

    Femmes, elles ont fait le choix de devenir homme et d’en acquérir le statut social. La tradition dure depuis des siècles dans le nord de l’Albanie, elle est un moyen de s’accommoder d’un système ultra-patriarcal. Ce changement de #sexe social, décrit dans une étude d’Antonia Young, éclaire comment le masculin et le féminin sont aussi le fruit d’une construction sociale. Présentation et extraits du livre.

    #Culture-Idées #Albanie #Antonia_Young #Essais #genre #Vierges_jurées

  • Albanie : bientôt un mémorial pour les victimes du communisme ? - Le Courrier des Balkans

    Avec Balkan Insight) — L’Albanie envisage de construire un mémorial en l’honneur des victimes du régime communiste, au pouvoir durant un demi-siècle, de 1944 à 1991. L’idée a refait surface lors d’une conférence organisée par l’Institut albanais pour l’intégration des anciens prisonniers politiques, organisée il y a quelques jours. Malgré le large soutien des anciens détenus, beaucoup estiment cependant que cette initiative pourrait échouer, comme beaucoup d’autres avant elle.

    « Le gouvernement et la municipalité de #Tirana soutiennent le projet, le mémorial pourrait être construit dans l’un des nouveaux quartiers de la capitale », a déclaré Bilal Kola, le directeur de l’Institut albanais pour l’intégration des anciens prisonniers politiques, au site Birn. Reste que le calendrier de l’opération est pour le moment inconnu. « Nous devons déterminer la localisation exacte du futur mémorial et lancer un concours international pour le projet. Nous allons aussi lancer une troisième campagne de donations pour trouver les financements nécessaires ».

    « Il est très important de définir un calendrier de réalisation très précis, sinon le projet tombera dans l’oubli, comme ceux qui l’ont précédé », ajoute Agim Musta, un chercheur emprisonné à l’époque communiste. Selon lui, le gouvernement se doit aussi de choisir avec attention les historiens et les architectes qui élaboreront le mémorial. Les anciens prisonniers politiques du communisme se plaignent depuis des années de la lenteur du gouvernement à débloquer des indemnités financières.
    http://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/albanie-bientot-un-memorial-pour-les-victimes-du-communisme.html

    #Albanie #mémoire #communisme #victime #spomenik

  • Scandale en #Albanie : #maltraitance et #abus_sexuels à l’#orphelinat de #Shkodër

    Les révélations de violences dans un orphelinat de Shkodër provoquent un tollé en Albanie. Ce n’est pas la première affaire de ce type en Albanie, mais jusqu’ici ni le gouvernement, ni les municipalités n’ont accepté d’assumer leurs responsabilités.

    http://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/albanie-violences-mineurs.html
    #viols
    cc @daphne @marty

  • Football : le #Kosovo à l’UEFA, la #Suisse craint de perdre ses meilleurs joueurs

    C’est une petite révolution dans le monde du football : l’équipe nationale du Kosovo a été admise au sein de l’UEFA et pourrait bientôt rejoindre la FIFA. Du coup, certains s’inquiètent : la Suisse et l’Albanie ne vont-elles pas perdre leurs meilleurs joueurs ? L’éditorial piquant d’Enver Robelli.


    http://www.courrierdesbalkans.fr/articles/football-kosovo-suisse.html
    #football
    Hi hi hi... je rigole !

  • Elsa, 13 ans : « Pour ne pas dormir dehors, nous avons refusé de partir de notre centre d’hébergement »
    http://www.bastamag.net/Elsa-13-ans-Pour-ne-pas-dormir-dehors-nous-avons-refuse-de-partir-de-notre

    Ils viennent du Kosovo, d’Albanie, d’Angola ou de Guinée. 72 personnes dont 41 enfants occupent depuis six mois un hébergement d’urgence, située dans une ancienne école à Annecy. Mais le 11 avril dernier, en fin de trêve hivernale, le préfet a demandé à ces familles de quitter l’école, ce qu’elles ont refusé. Elles occupent toujours leur hébergement d’urgence. Elsa, Vlora et d’autres, témoignent de leur quotidien, des difficultés administratives rencontrées pour leur demande d’asile, de leur attachement à (...)

    #Témoignages

    / #Garantir_l'accès_au_logement, #Migrations, #Logement, #Droits_fondamentaux, #Education, Guerres et résolution des (...)

    #Guerres_et_résolution_des_conflits

  • La marine albanaise s’entraine pour faire face à un afflux de migrants

    La marine et la police d’#Albanie ont effectué des exercices communs en mer Adriatique, pour se préparer à un éventuel afflux de réfugiés. Plusieurs navires ont participé à l’exercice « #Vlora_Sareks 16 », au large de #Vlora. Pour l’instant, les passages de réfugiés par l’Albanie demeurent très rares.

    http://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/les-dernieres-infos-o-refugiesbalkans-la-visite-d-ivanov-pahor-et
    #migrations #marine #armée #militarisation_des_frontières #asile #réfugiés

  • Le Kosovo, les joueurs de football et la « nation »

    Le 28 novembre 2012, se célébrait le centenaire de l’indépendance albanaise. Ce « Jour du drapeau » n’a pas été célébré qu’en Albanie, mais aussi dans les Etats post-yougoslaves, et notamment en Macédoine et au Kosovo où les #disputes_territoriales restent ancrées dans les territoires du quotidien. La célébration de la « nation » albanaise, par-delà les frontières de l’#Albanie, questionne les relations Etat/nation/nationalité/citoyenneté de manière très différente que sur le territoire français où nationalité et citoyenneté sont confondues. En témoignent les « nationalités » des sportifs, et tout particulièrement des joueurs de #football du #Kosovo. 1er décembre 2012 : loin de la région balkanique, les supporters de l’Olympique lyonnais se réjouissent de la victoire de leur équipe au stade de Gerland. Sans particulièrement s’interroger sur la « nationalité » du défenseur Milan Biševac, né à Titova Mitrovica, dont la fiche sportive indique pour nationalité « Serbie ». Entre #nation, #nationalité et #citoyenneté, quelle(s) identité(s) pour les sportifs natifs du Kosovo ?

    http://cafe-geo.net/wp-content/uploads/kosovo-football-nation.pdf
    de @ville_en
    #identité #sport

  • Fermeture de la #route_des_Balkans, d’autres itinéraires pourraient s’ouvrir

    La « #route_de_l'Adriatique » entre la côte albanaise et la région italienne des Pouilles a déjà été utilisée pour des vagues d’immigration massive. En 1991, des dizaines de milliers d’Albanais y avaient afflué sur des embarcations de fortune.

    http://m.voaafrique.com/a/fermeture-de-la-route-des-balkans-dautres-itineraires-pourraient-souvrir/3225952.html
    #Albanie #asile #migrations #réfugiés #itinéraire_migratoire #parcours_migratoire #Balkans
    cc @reka

    • premières arrivées sur les frontières de l’Albanie

      La Slovénie a fermé ses frontières le 8 mars à minuit, entraînant le blocage de toute la « route des Balkans »•. Des milliers de réfugiés sont pris au piège. La Grèce est au bord d’une nouvelle crise humanitaire. L’Union européenne s’en remet au bon vouloir de la Turquie. Retrouvez les dernières infos en temps réel.

      http://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/les-dernieres-infos-o-refugiesbalkans-la-grande-bretagne-offre-de

    • *Réfugiés : l’Italie craint l’ouverture d’une voie albanaise*

      C’était il y a exactement vingt-cinq ans. En mars 1991, 27 000 Albanais, fuyant la crise économique et le régime communiste en vigueur, débarquaient dans le port de Brindisi (Pouilles) à bord de plusieurs embarcations chargées d’hommes, de femmes et d’enfants de la cale au pont. Ce jour-là, pour la première fois de son histoire, l’Italie se découvrait un pays d’immigration après avoir été pendant plus d’un siècle un pays d’émigration.

      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/03/08/refugies-l-italie-craint-l-ouverture-d-une-voie-albanaise_4878509_3214.html

    • Migranti, 20 poliziotti italiani a confini Albania

      L’operazione nel quadro della cooperazione tra Italia e Tirana sulla gestione di eventuali flussi. Avramopoulos: «Crisi umanitaria al culmine in Grecia». Iom: 4500 profughi lungo la rotta dei Balcani la scorsa settimana. Intanto la Svezia minaccia di portare la Germania davanti alla Corte Ue

      http://www.repubblica.it/esteri/2016/03/11/news/migranti_20_poliziotti_italiani_a_confini_albania-135242044/?ref=HREC1-19

    • La riapertura della “rotta adriatica”: un dibattito fuorviante

      Nelle ultime settimane, una questione ha attraversato la discussione pubblica guadagnandosi notevole attenzione mediatica. La questione di una possibile riapertura della cosiddetta “rotta adriatica”. Il problema è ormai noto, la sequenza di misure adottate dai paesi situati lungo il percorso che attraverso i Balcani occidentali portava profughi e migranti dalla Grecia verso Austria e Germania sembra aver definitivamente ottenuto l’effetto sperato dai ministeri degli interni interessati, portando ad una notevole limitazione delle possibilità di movimento lungo le strade più battute negli ultimi mesi. Le immagini che giungono da Idomeni sono forse la rappresentazione più plastica degli effetti di tali iniziative, con decine di migliaia di profughi bloccati nei pressi del valico di frontiera e la polizia macedone intenta ad operare una drastica selezione tra “veri” rifugiati da lasciare transitare e “falsi” rifugiati da respingere. Come enfaticamente annunziato da Donald Tusk lo scorso 7 marzo, “il flusso irregolare di migranti lungo la rotta dei Balcani occidentali è adesso terminato”.

      http://www.ispionline.it/it/pubblicazione/la-riapertura-della-rotta-adriatica-un-dibattito-fuorviante-14835?platfor
      #route_adriatique

    • Les autorités redoutent l’arrivée de milliers de réfugiés

      Depuis la fermeture de la « route des Balkans », Tirana s’attend à voir l’itinéraire des réfugiés dévier vers la frontière gréco-albanaise. L’inquiétude monte aussi bien au sein du gouvernement que parmi les organisations internationales présentes sur place, tant le pays manque de moyens pour leur assurer un accueil décent.
      Par Giovanni Vale

      Un arbuste, un deuxième, un troisième… Tiens, une chèvre ! Jumelles en main, un agent de la police à la frontière albanaise scrute avec application les montagnes qui matérialisent la frontière avec la Grèce. Il se sait investi d’une mission importante : les autorités de Tirana redoutent de voir s’ouvrir une nouvelle route migratoire qui amènerait des milliers de réfugiés, désormais bloqués en Grèce, à traverser l’Albanie. Avec pour porte d’entrée les hauteurs de Kapshticë, le point de passage le plus proche du tristement célèbre camp d’Idomeni.

      « La question n’est plus de savoir s’ils viendront, mais quand », assure Saimir Tahiri, ministre de l’Intérieur albanais. « Tant que les arrivées en Grèce se poursuivent, ce n’est qu’une question de jours ou de semaines. On ne peut rien y faire : ces personnes cherchent un moyen de poursuivre leur route – c’est normal, c’est humain. Ce qui est certain, c’est que quand cela arrivera, sans une solution commune, ce n’est pas l’Albanie seule qui sera frappée : c’est l’Europe tout entière ».

      Tirana prend les devants

      En attendant cette « solution commune », dont l’absence se fait honteusement sentir depuis plus d’un an que dure la « crise des réfugiés », Tirana a pris les devants. Il s’agit d’anticiper à la fois l’ouverture d’une nouvelle route après la fermeture de la « route des Balkans » – tout comme la fermeture des frontières serbo- et croato-hongroises avait fait dévier l’itinéraire en direction de la Slovénie – et l’accroissement de l’activité des passeurs à travers l’Albanie (et vraisemblablement jusqu’au canal d’Otrente en direction de l’Italie). Il s’agit donc de se préparer, à coup de discussions diplomatiques et de missions d’urgence, à l’aspect humanitaire du phénomène, mais aussi à son aspect sécuritaire, cette fois par un renforcement des contrôles aux frontières, et l’intensification de l’échange d’informations entre les polices des états frontaliers.

      “Les frontières ne seront pas fermées, mais elles ne seront pas ouvertes non plus”

      Sur l’ouverture d’une nouvelle route traversant son territoire, l’Albanie a une politique tout en nuance, qui peut être résumée ainsi : Tirana ne fermera pas ses frontières, mais s’attend à ce que l’Europe prenne en charge le transit des personnes qui, compte tenu des faibles ressources de l’Albanie, ne pourront y rester que pour de courtes périodes. Autrement dit, pour reprendre les propos, au mieux sibyllins, du ministre des Affaires étrangères, Glevin Dervishi : « Les frontières ne seront pas fermées, mais elles ne seront pas ouvertes non plus ». Le Premier ministre, Edi Rama, a lui-même affirmé que le pays ne bâtirait pas de murs pour fermer son territoire, mais qu’il ne pourra pas non plus accueillir les réfugiés, faute de moyens.

      « Quel que soit le nombre exact de personnes que nous pouvons accueillir, il est assurément en-deçà des besoins ». En effet, les deux camps identifiés par le gouvernement pour accueillir les réfugiés, près de Korçë et de Gjirokastër, ont été qualifiés de « ruines » par un diplomate européen en poste à Tirana. Quant à la représentante du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en Albanie, Marie-Hélène Verney, elle affirme que « le pays ne peut même pas accueillir cinq personnes décemment ». Le projet d’accueil élaboré conjointement par le HCR et les autorités albanaises est à peine plus optimiste : compte tenu des moyens disponibles, il serait possible de gérer l’arrivée de 1 000 personnes, mais uniquement pour cinq jours.

      Nulle information sur l’intensité de ce « flux » ne transpire toutefois des déclarations officielles, Tirana niant avoir subi des pressions de la Grèce (qui souhaite voir son voisin du nord accueillir plusieurs milliers de réfugiés) ou de l’Italie (qui préfère qu’il n’en soit rien). Tirana ne commente pas non plus les informations de la presse grecque, qui affirme qu’un groupe de 162 réfugiés s’est déplacé en direction de Konista, à quelques kilomètres de la frontière.

      L’arsenal policier déployé

      En revanche, le gouvernement albanais ne rechigne pas à parler de l’arsenal policier déployé en prévision de l’ouverture d’une nouvelle route. Rome et Tirana ont conclu un accord en vertu duquel une vingtaine d’agents italiens équipés viendront prêter main forte à leurs collègues le long de la frontière avec la Grèce, laquelle frontière sera renforcée au point de compter 450 agents – pour une longueur de 300 kilomètres.

      Ermal Zika, chef de la police aux frontières de Kapshticë est l’un de ces agents. Il a 57 kilomètres de frontières sous sa responsabilité. « Vous croyez probablement que l’Albanie manque de moyens, mais en réalité, pour assurer notre mission, nous avons tout ce qu’il nous faut », affirme t-il en montrant un lecteur d’empreintes digitales connecté à la base de données d’Interpol. « Notre travail est d’identifier tous ceux que nous arrêtons – demandeurs d’asile ou pas. Ensuite, nous les envoyons à Tirana, où leur situation est étudiée. Et, s’il le faut, ils seront éloignés ».

      Kalachnikovs, gilets pare-balles et lunettes de vision nocturne

      Le quotidien d’Ermal Zika a considérablement changé ces derniers temps. En partie avec l’arrivée des renforts qui ont pratiquement doublé les effectifs, mais surtout en raison des liens raffermis avec la police grecque et les organisations internationales. « Ma journée commence par une réunion avec mes collègues grecs, qui m’informent de tout mouvement de leur côté de la frontière. Quant à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), ils m’appellent tous les jours à 8h, du lundi au dimanche ».

      La présence des renforts envoyés sur place créée une atmosphère pesante. Alors que la police locale n’est armée que de pistolets, eux sont équipés de kalachnikovs, de gilets pare-balles, et de lunettes de vision nocturne. Mais malgré les coups d’œil inquiets à travers les jumelles, l’horizon reste calme : arbuste, arbuste, chèvre… Ermal Zika préfère en rire, lui qui ne croit guère à l’arrivée des réfugiés : « Je ne pense pas qu’ils passeront par ici. Les deux-tiers de la frontière sont des montagnes couvertes d’une forêt dense. Ceux qui s’y perdent n’en ressortent plus ».

      http://www.courrierdesbalkans.fr/articles/route-migratoire-albanie.html

  • La route des Balkans se ferme aux « migrants », enregistrement unique des réfugiés

    Courrier des Balkans | De notre correspondant à Belgrade | vendredi 19 février 2016

    À Zagreb, les chefs des polices serbe, croate, slovène, macédonienne et autrichienne se sont entendus pour installer dans le camp de #Geveglija, sur la frontière gréco-macédonienne, un système d’enregistrement commun des réfugiés, dont les données biométriques seront collectées. La route des Balkans est désormais totalement fermée aux « migrants économiques »

    Par Ph.B.

    (Avec Beta, B92, Danas) — Les chefs de police serbe, croate, slovène, macédonienne et autrichienne se sont mis d’accord, jeudi 18 février à Zagreb, sur un enregistrement conjoint des réfugiés au camp de Geveglija, à la frontière gréco-macédonienne. Les cinq pays organiseront ensemble le transport des migrants vers l’Autriche. La mise en œuvre de cet accord sera immédiate. Le passage ne sera autorisé qu’aux réfugiés de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan qui se seront initialement enregistrées à Geveglija, où leurs données biométriques seront prises, a indiqué le chef de la police croate Vlado Dominić.

    La police macédonienne les fera embarquer à la gare de Gevgelija, d’où ils seront transportés en train jusqu’à Preševo, dans le sud de la Serbie. Ils seront ensuite pris en charge par la police serbe jusqu’à Šid, à la frontière croate, puis par la police croate jusqu’à Dopove, et finalement par la police slovène jusqu’en Autriche. L’Autriche qui, jeudi, a fixé unilatéralement des quotas stricts journaliers de réfugiés admis sur son sol : 80 par jour, et 3 200 en transit vers l’Allemagne.

    « Dans la pratique, la nouveauté est que le #profilage des réfugiés sera effectué à la frontière gréco-macédonienne par toutes les parties signataires, et que les contrôles seront beaucoup plus stricts pour éviter l’immigration illégale », a déclaré le directeur adjoint de la police serbe, Vladimir Rebić. « Nous allons faire des économies considérables en termes matériels et de ressources humaines », a-t-il ajouté.

    “Le profilage des réfugiés sera effectué à la frontière gréco-macédonienne (...) et les contrôles seront beaucoup plus stricts pour éviter l’immigration illégale.”

    L’Albanie et la Bulgarie ont également été invitées à signer cet accord pour éviter l’apparition d’une nouvelle route migratoire. La veille de la signature du protocole, des représentants de l’initiative « Welcome » ont manifesté dans le centre de Zagreb. Restreindre l’entrée sur le territoire de l’Union européenne aux seules personnes fuyant des zones touchées par la guerre est une erreur, estiment-ils.

    Pour le quotidien serbe Danas, cet accord, ainsi que le profilage rigoureux des réfugiés à la frontières gréco-macédonienne, est le signe avant-coureur de la fermeture progressive des frontières européennes aux réfugiés de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan. « L’UE fermera ses frontières le 1er mars », titre en une le journal, le 18 février, citant une source diplomatique de la Commission européenne à Bruxelles. Dans cette hypothèse, la Serbie a prévu la création de centres d’accueil dans dix-sept villes, dont Aleksinac, Tutin, Subotica, Preševo, Kikinda, Sombor et Belgrade, pour pas moins de 6 000 réfugiés.

    Par ailleurs, la Bulgarie a décidé de renforcer les pouvoirs de l’armée pour protéger ses frontières, craignant que l’arrivée des migrants n’augmente avec la fin de l’hiver. Jusqu’à présent, l’armée fournissait un soutien technique et logistique à la police aux frontières. Elle pourra à l’avenir participer à des patrouilles conjointes avec la police. Quant à la Hongrie, elle se dit prête à ériger une clôture le long de sa frontière avec la Roumanie

    https://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/enregistrement-migrants-gevgelija.html

    #asile #migrations #réfugiés #Balkans #tri #identification #catégorisation #Macédoine

  • La lettre de Léosthène, le 2 mars 2016, n° 1093/2016
    Douzième année, bihebdomadaire. Abonnement 390 euros.
    http://www.leosthene.com

    #Passeurs vers l’UE : un business branché et lucratif

    « Le prix d’un forfait comprenant un voyage de la Turquie vers la Libye par air puis une suite par mer de Libye en Italie coûte 3700 dollars. Pour une traversée par bateau, le prix est de 1000 dollars par adulte. Trois enfants coûtent 500 dollars ». Tel est le genre d’annonce que les réseaux criminels spécialisés dans le transport de migrants publient sur les réseaux sociaux, selon le dernier rapport qu’Europol, l’office européen de police, a présenté à La Haye le 22 février dernier, lors d’un forum conjoint avec l’organisation internationale de police criminelle, Interpol (1).

    Au cours de ce forum (22 et 23 février à La Haye), a été lancé, conformément aux conclusions, en octobre 2015, d’un premier forum tenu à Lyon, décision confirmée en novembre par les ministres européens de la Justice et des Affaires intérieures (2), un Centre européen pour la lutte contre le trafic des migrants (#EMSC). Le centre s’appuiera en particulier sur le travail d’Europol, qui a identifié au cours de ces dernières années plus de 40 000 #trafiquants. Travail qui sera mené en étroite collaboration avec les autres organismes compétents de l’UE, #Frontex (l’agence européenne pour la gestion des frontières extérieures de l’UE) et #Eurojust (l’unité de coopération judiciaire de l’UE). On espère ce nouveau centre opérationnel parce que les trafiquant sont, eux, organisés : « A l’intérieur de l’UE, les réseaux de trafiquants utilisent aussi les réseaux sociaux pour recruter leurs chauffeurs. Ces plateformes sont également utilisées par les passeurs et les migrants irréguliers pour partager leurs informations sur les routes de migration, les changements en matière de droit et de procédures d’asile, ou les conditions défavorables dans les pays de destination » (1). Ce type d’informations permet aux passeurs de s’adapter et d’adapter leurs prix en fonction de la sûreté des routes proposées.

    Bien entendu, un florilège d’activités complémentaires et lucratives complète ce #business rentable : certains de ces trafiquants sont « aussi impliqués dans d’autres activités criminelles telles que le trafic de drogue (22% en 2015), la production de faux papiers (18% contre 3% en 2014), le vol (20%) et le trafic d’êtres humains (20%) ». Sachant que les chauffeurs en particulier se livraient de préférence, avant de donner dans le transport de migrants, au vol et au trafic de drogue à l’intérieur de l’UE. Est-on surpris par l’augmentation des activités dans le domaine des faux papiers ? Les documents contrefaits, nous dit le rapport, qui peuvent provenir d’Athènes, d’Istanbul, de Syrie ou même de Thaïlande sont en forte augmentation. Un exemple ? « Une enquête a mené à la découverte d’une imprimerie de pointe en Albanie, dotée d’un équipement valant des millions de dollars. Le principal suspect, qui gérait l’imprimerie, recevait des commandes des réseaux de passeurs pour produire sur ordre de faux documents, envoyés par petits paquets et par courrier. Ces documents, de très haute qualité, étaient livrés à des migrants irréguliers en Grèce pour faciliter leur voyage ultérieur dans l’Union européenne. Le suspect coopérait étroitement avec des réseaux criminels en Bulgarie et en Turquie. Une perquisition dans l’imprimerie a permis la saisie de milliers de visas vierges, de permis de résidence, de cartes d’identité, de passeports et de permis de conduire de différents pays de l’UE ».

    On méditera sur l’efficacité du contrôle aux frontières à l’intérieur de l’UE, quand il existe…

    On voit aussi, au travers des chiffres proposés par l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, repris par le rapport d’Europol, une modification chez les migrants entrants : 56% étaient en 2015 des hommes, 17% des femmes et 27% des enfants. Début 2016, 45% sont des hommes, 21% des femmes et 34% des enfants – dont une partie considérable arrive non accompagnée d’un adulte (85 482 en 2015, dont 50% d’Afghans et 13% de Syriens). Sachant que « dans plusieurs pays de l’UE, ces mineurs non accompagnés disparaissent des centres d’asile ou de réception ». Question : que deviennent-ils ? Parce que les trafiquants ne perdent pas le sens des affaires : les migrants les plus vulnérables sont, une fois dans l’UE, contraints au travail forcé ou à la prostitution. Ici encore, un exemple : « Une enquête dans un réseau criminel pakistanais impliqué dans le trafic de migrants vers l’UE a révélé que les activités du groupe étaient liées au travail forcé. A leur arrivée dans l’UE des migrants irréguliers aidés par le réseau étaient obligés de travailler dans des restaurants appartenant à des membres de l’organisation en Espagne ». A ce compte, on comprend peut-être pourquoi, selon le ministère de l’Intérieur allemand, 130 000 des migrants (13%) entrés en Allemagne en 2015 ont tout simplement disparu – information parue dans le Süddeutsche Zeitung et rapportés par RT (3). Ont-ils continué leur route ailleurs dans l’UE ? Préféré vivre dans l’illégalité en Allemagne hors de portée des passeurs ? Ou de la police allemande ? Ou des deux ?

    L’intense activité des réseaux de passeurs (plus d’un million de migrants sont arrivés en Europe en 2015) s’accompagne de nombreuses complicités. Le rapport nous en donne une vue synthétique (page 9 du pdf), classée selon sept grandes catégories : de celui qui coordonne l’ensemble du ou des réseaux à celui qui recrute localement le migrant, de celui qui arrange une partie du voyage à celui qui fournit les documents, des facilitateurs de bas niveau (chauffeurs, équipages des embarcations, guides, traducteurs temporaires) aux complices légaux (hôtels, loueurs de voitures, agences de voyage), des trésoriers (qui recueillent et transfèrent l’argent des migrants) aux officiels corrompus des pays d’accueil (qui fournissent des services contre rémunération). Que dit exactement le rapport ? « La corruption est un facteur clef pour faciliter le trafic de migrants. Dans des cas typiques de corruption, des représentants de l’ordre reçoivent des pots-de-vin pour permettre aux véhicules de traverser les frontières à des postes non gardés. D’autres impliquent des éléments des forces navales ou militaires qui reçoivent un paiement pour chaque migrant ou chaque bateau qu’ils laissent passer ». Et encore ? « Le personnel des consulats et ambassades est également ciblé par les passeurs, pour aider à remplir les formulaires d’immigration et fournir des visas et des passeports ».

    Mais parlons finances : le chiffre d’affaires estimé par Europol pour 2015 se situe entre trois et six milliards de dollars – sur lesquels, avoue l’agence, on ne dispose pas de renseignements suffisants (flux et blanchiment). Cependant, le rapport donne quelques pistes sur les moyens de paiement : 52% en argent liquide, 16% payés par une famille d’accueil déjà installée dans l’UE, 0,2% remboursés par du travail forcé (ce qui nous paraît très faible si on incluait la prostitution), 20% par système bancaire alternatif, 10% inconnus… Que se partagent des réseaux implantés, nous dit le rapport à travers une infographie (page 9 du pdf), en Albanie/Kosovo/Serbie, Bulgarie et Roumanie, Hongrie/République Tchèque/Pologne, puis
    Allemagne/Autriche/Danemark/Belgique/Pays-Bas, mais aussi en Turquie, en Erythrée/Ethiopie/Somalie/, en Egypte/Syrie/Liban, enfin en Libye/Tunisie/Maroc. Ces réseaux ainsi assemblés prennent-ils en compte les officiels corrompus des pays d’accueil ? Le rapport n’en dit rien. Mais précise que 30% des réseaux sont composés de ressortissants de l’Union européenne, 44% de non ressortissants, 26% étant mixtes, UE et non UE. Et que tous ces réseaux, très souples, sont en mesure de s’adapter très vite aux changements des conditions d’accueil des pays traversés. Enfin que les perspectives sont excellentes pour eux, leurs activités étant attendues à la hausse.

    Rob Wainwright, le directeur d’Europol, a en effet reconnu que ces réseaux criminels étaient responsables de 90% des migrants arrivés en Europe.

    De souplesse cependant, les réseaux de passeurs vont avoir besoin : le quart d’heure « Willkommenskultur » (culture de l’accueil) d’une Angela Merkel bousculée en réalité terminé, la route des Balkans s’est fermée, durablement : « Slovénie, Serbie, Autriche, Macédoine, Serbie et Croatie ont annoncé en fin de semaine leur intention de limiter à 580 par jour le nombre de migrants autorisés à passer par leur territoire » nous dit Le Monde daté du 28 février (4). « La Macédoine procèderait aussi, selon plusieurs témoins, à des contrôles de nationalité, n’acceptant que les ressortissants syriens et irakiens et refoulant les Afghans. Ces pays, qui se trouvent sur la route des Balkans empruntée par des dizaines de milliers de migrants pour se rendre en Europe occidentale, ont emboîté le pas à l’Autriche, qui a choisi il y a plus d’une semaine de limiter l’entrée à 80 demandeurs d’asile par jour et à 3200 personnes en déplacement. Depuis octobre, quand la Hongrie a fermé sa frontière avec la Croatie, 475 000 migrants sont arrivés en Slovénie, avant de poursuivre leur route vers l’Autriche, l’Allemagne et les pays du nord de l’Europe ». On connaît la conséquence, avec les incidents violents qui sont survenus près d’Idomeni, à la frontière, fermée, entre la Grèce et la Macédoine (5).

    Ne doutons pas que les réseaux sociaux auront déjà informé les passeurs des dernières nouvelles et que des offres de service appropriées vont apparaître, si ce n’est fait : la Bavière s’est préparée à fermer ses frontières en quelques heures (Die Welt). En Autriche, c’est le col du Brenner qui va fermer (une manière de renvoyer les migrants vers Nice ?). Il faudra donc faire preuve de souplesse et on prépare déjà, chez les passeurs, le passage en Italie depuis la côte albanaise pour évacuer les migrants bloqués en Grèce. En Italie on se prépare à l’assaut… Et chez les passeurs à augmenter les tarifs. Pour l’UE, le scénario du pire. Mais il y a bien une opération de l’OTAN contre les passeurs en Méditerranée ? Non, pas une opération, un simple déploiement : « Les navires de l’OTAN auront un ‘travail de contrôle et de surveillance, ainsi que de fournir des informations aux autorités locales’ » selon le Secrétaire général Jens Stoltenberg. « ’Nous voulons aider les garde-côtes turcs et grecs à faire leur travail. Nous n’allons pas faire leur travail’. Dans la pratique, les navires auront effectivement pour tâche de surveiller la zone, de repérer des navires suspects (migrants ou trafiquants) et de les signaler aux autorités des pays riverains concernés (Grèce ou Turquie selon la trajectoire du bateau). Mais c’est tout » (6). Autrement dit, l’OTAN respectera le droit international : la police en mer relève de la souveraineté des Etats. Pas de quoi inquiéter les réseaux de passeurs…

    Robert Crepinko, qui prendra la tête du nouveau centre européen pour la lutte contre le trafic des migrants a du pain sur la planche, avec ses équipes, ses 45 experts, l’appui d’Interpol et la coordination avec les autres agences européennes. Si 90% des flux jusqu’ici enregistrés ont été conduits par des réseaux de trafiquants, la priorité est certainement de s’attaquer à les démanteler. A comprendre et gêner, aussi, leurs flux financiers – un chapitre sur lequel le rapport d’Europol est très discret. Saura-t-il être efficace ? En aura-t-il les moyens et le temps ?

    Parce que pour l’heure l’Union européenne, de crise en crise au bord du désastre, donne l’impression de vivre, comme résignée, ses derniers moments.

    Tic tac fait l’horloge.

    Hélène Nouaille

    Cartes :

    La route des Balkans en septembre 2015

    Idomeni à la frontière gréco-macédonienne, près de la route E75

    Les facilités de circulation UE/reste du monde en 2011 (Philippe Rekacewicz)
    http://visionscarto.net/mourir-aux-portes-de-l-europe#&gid=1&pid=7

    Notes :

    (1) Europol (European Police Office), février 2016, Migrant smuggling in the EU
    https://www.europol.europa.eu/sites/default/files/publications/migrant_smuggling__europol_report_2016.pdf

    (2) Conseil européen, le 9 novembre 2015, Conclusions du Conseil sur les mesures visant à gérer la crise des réfugiés et des migrants
    http://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2015/11/09-jha-council-conclusions-on-measures-to-handle-refugee-and-migrat

    (3) RT (en anglais), le 26 février 2016, 130 000 refugees vanished after being enregistred in Germany
    https://www.rt.com/news/333684-germany-refugees-disappear-report

    (4) Le Monde avec agences AFP, AP et Reuters, Près de 70 000 migrants pourraient bientôt être « pris au piège » en Grèce
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/02/28/la-grece-s-inquiete-de-dizaines-de-milliers-de-migrants-bloques-sur-son-terr

    (5) Boursorama/Reuters, le 29 février 2016, Migrants : incidents à la frontière entre la Grèce et la Macédoine
    http://www.boursorama.com/actualites/migrants-incidents-a-la-frontiere-entre-la-grece-et-la-macedoine-862913a

    (6) Bruxelle2, le 24 février 2016, Nicolas Gros-Verheyde, Ne dites plus opération de l’OTAN en mer Egée, dites déploiement
    http://www.bruxelles2.eu/2016/02/24/ne-dites-plus-operation-de-lotan-en-mer-egee-dites-deploiement-plouf-plou

    Comme dit @reka : un peu affligeant... mais voilà, pour archivage... sur la thématique des passeurs !

  • Puisque l’on reparle ces jours-ci de chaînes de Ponzi après qu’une escroquerie à 7 milliards d’euros a été révélée en Chine… (re)lire « De la Russie à l’Albanie, le vertige de l’argent facile », par Ibrahim Warde (avril 1997) http://www.monde-diplomatique.fr/1997/04/WARDE/4684

    Dans le pays le plus pauvre d’Europe, les escrocs des « pyramides » savaient qu’ils trouveraient avec la complicité d’un pouvoir choyé par les Occidentaux des centaines de milliers de dupes. D’où la colère de ces victimes du capitalisme sauvage et de sa maxime trompeuse : « Enrichissez-vous ». [#st]

    Et du même auteur :

    Ponzi, ou le secret des pyramides (août 2009)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2009/08/WARDE/17745

    Bernard Madoff, à la barbe des régulateurs de la finance (août 2009)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2009/08/WARDE/17744

    La crise économique actuelle est souvent imputée aux risques nés de l’« innovation financière » (crédits « subprime », titrisation, etc.). C’est oublier que des sommes énormes ont également été détruites dans les rouages d’un capitalisme plus classique. Ainsi l’« affaire Madoff », dont l’architecte principal a écopé de cent cinquante années de prison.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/16933 via Le Monde diplomatique