country:arabie saoudite

  • Tractations franco-saoudiennes autour du sort de Saad Hariri
    Par Georges Malbrunot Publié le 10/11/2017
    http://www.lefigaro.fr/international/2017/11/10/01003-20171110ARTFIG00177-tractations-franco-saoudiennes-autour-du-sort-de-

    Riyad souhaiterait remplacer le premier ministre libanais par un de ses frères. Le conseiller Moyen-Orient d’Emmanuel Macron a été dépêché à Beyrouth.

    L’avenir du premier ministre libanais démissionnaire, Saad Hariri, est au centre de toutes les tractations. « À notre connaissance, il est libre de ses mouvements », a réagi vendredi matin sur Europe 1 Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères, quelques heures après la visite surprise d’Emmanuel Macron à Riyad, où il a rencontré le nouvel homme fort de l’Arabie, le prince héritier Mohammed Ben Salman (MBS).

    De Riyad, le conseiller Moyen-Orient du chef de l’État, Aurélien Le Chevalier, a été dépêché à Beyrouth pour évoquer l’avenir du camp Hariri. Sollicité, l’Élysée a confirmé l’information, soulignant que cette visite était prévue de longue date.

    Quelques heures avant l’arrivée du chef de l’État à Riyad, l’ambassadeur de France en Arabie, François Gouyette, avait rencontré Saad Hariri. Selon une source française, « le leader libanais était entouré d’officiels saoudiens pour cet entretien qui n’aurait pas duré très longtemps ». La rencontre n’a pas eu lieu à l’Hôtel Ritz Carlton, où sont retenus de nombreux princes et dignitaires saoudiens accusés de corruption par MBS.
    (...)
    Après Saad, Baha Hariri

    Désormais, Riyad chercherait à remplacer Saad Hariri par un de ses frères. « Une proposition a été faite à la famille Hariri de désigner Baha, un frère de Saad, pour reprendre le flambeau politique », confie une source française à Beyrouth. Nazek, la veuve de Rafic Hariri, l’ancien premier ministre assassiné en 2005, Bahyia Hariri, la sœur de ce dernier, et Ahmad, un fils de Bahyia qui dirige le Parti libanais Al-Moustaqbal, auraient été conviés à Riyad pour avaliser cette redistribution des cartes. Mais le clan l’aurait refusée.

    Visiblement agacé, Nouad Mashnouk, ministre de l’Intérieur et proche de l’ancien premier ministre Rafic Hariri, a déclaré que le Liban n’était pas « une monnaie d’échange, ni un terrain à vendre ».(...)

    #ArabieSaoudite #Liban

    • Point de presse du 10 novembre 2017
      http://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?type=ppfr#Chapitre7

      7. Arabie Saoudite

      Q - Avez-vous eu des assurances des autorités saoudiennes pour les investisseurs français qui ont des liens commerciaux avec les personnalités arrêtées cette semaine au royaume et est-ce qu’il y a eu une demande de l’Arabie Saoudite de geler les avoirs en France de personnalités saoudiennes ?

      R - La visite du président de la République à Riyad le 9 novembre a confirmé l’intensité des échanges bilatéraux entre nos pays.

      Les entreprises et les investisseurs français exerçant leur activité dans ce pays le font dans ce cadre et dans le respect de la loi saoudienne.

      Retour sommaire

      8. Liban

      Q - Le ministre déclare ce matin qu’« il importe que lui-même (Saad al-Hariri) fasse ses choix » Avez-vous des indications que Hariri n’est pas en capacité de faire ses propres choix ?

      Q - Avez-vous pu rendre visite à M. Saad Hariri et avez-vous constaté la liberté de mouvement dont Jean-Yves Le Drian a parlé ce matin ?

      R - Notre ambassadeur en Arabie Saoudite a rendu visite à M. Saad Hariri, à son domicile, au retour du voyage qu’il a effectué aux Emirats Arabes Unis, auquel le Ministre a fait référence ce matin.

      Comme le ministre l’a dit, nous souhaitons que M. Saad Hariri dispose de toute sa liberté de mouvement et soit pleinement en mesure de jouer le rôle essentiel qui est le sien au Liban.

  • Comment Hariri s’est retrouvé piégé en Arabie saoudite
    https://www.mediapart.fr/journal/international/101117/comment-hariri-s-est-retrouve-piege-en-arabie-saoudite

    Le prince héritier #Mohammed_ben_Salmane, à Riyad, le 24 octobre 2017 © Reuters Avec la purge effectuée samedi 4 novembre, le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, espère remettre la main sur une centaine de milliards de dollars détournés, selon le procureur général du royaume, par le clan Abdallah. De l’argent dont une partie aurait été blanchie par la société Saudi Oger, détenue par Saad Hariri. Il est toujours à Riyad.

    #International

  • Sophia devient le premier robot de la planète à devenir citoyen d’un pays
    http://bfmbusiness.bfmtv.com/hightech/sophia-devient-le-premier-robot-de-la-planete-a-devenir-citoyen-d


    Ça fera plaisir aux migrants qui ont plus ou moins perdu le statut d’êtres humains…

    Le robot humanoïde Sophia va devenir saoudienne. Le pays le plus peuplé du Golfe multiplie les annonces destinées à montrer ses ambitions dans les technologies du futur. Le prince héritier a dévoilé hier le projet d’une ville futuriste nécessitant un investissement de 500 milliards de dollars.

  • La dangereuse alliance entre les Etats-Unis, Israël et l’Arabie saoudite
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/11/09/la-dangereuse-alliance-entre-les-etats-unis-israel-et-l-arabie-saoudite_5212

    A peine le califat de l’organisation Etat islamique (EI) réduit à néant, les conflits, mis en sommeil – ou plutôt passés au second plan – le temps de l’apogée et de la chute du projet djihadiste, se réveillent au Proche-Orient.

    La revendication nationale des Kurdes d’Irak d’abord, qui a été rapidement anéantie, en attendant qu’on connaisse le sort réservé à leurs cousins de Syrie. Et, surtout, le conflit latent entre l’Arabie saoudite et l’Iran, les deux principales puissances régionales, qui a fini par incarner ce que l’on range communément sous l’appellation vague et trompeuse de « guerre entre les sunnites et les chiites ».

    Ce feu-là vient de se rallumer à toute allure, attisé par les Etats-Unis, dont le président, Donald Trump, a sonné la curée en « décertifiant », mi-octobre, l’accord nucléaire conclu en juillet 2015 entre les grandes puissances (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne) et la République islamique d’Iran sur son programme nucléaire controversé.

    L’Arabie saoudite vient subitement de faire monter la tension ambiante en contraignant (selon plusieurs récits non recoupés parus dans la presse) le premier ministre (sunnite) libanais, Saad Hariri, à démissionner et à dénoncer, dans un discours préparé qu’il a dû lire d’une voix blanche, les ingérences du Hezbollah (le grand parti-milice chiite libanais) et de son parrain iranien dans les affaires du pays du Cèdre.

    Le lendemain, un ministre saoudien déclarait que l’Arabie saoudite se considérait comme « en état de guerre » au Liban et attribuait directement à Téhéran le tir d’un missile intercepté au-dessus de Riyad, la capitale saoudienne, par les rebelles houthistes yéménites accusés d’être à la solde de l’Iran chiite.

    Ce qui se dessine dans la recomposition actuelle du Proche-Orient est un axe inédit entre l’Arabie saoudite, Israël et les Etats-Unis,...

    #paywall

    • Dans sa chronique, Christophe Ayad, responsable du service International du « Monde », rappelle que les trois pays, qui ont en commun leur détestation du régime iranien, cherchent à réduire son emprise sur la région.

      A peine le califat de l’organisation Etat islamique (EI) réduit à néant, les conflits, mis en sommeil – ou plutôt passés au second plan – le temps de l’apogée et de la chute du projet djihadiste, se réveillent au Proche-Orient.

      La revendication nationale des Kurdes d’Irak d’abord, qui a été rapidement anéantie, en attendant qu’on connaisse le sort réservé à leurs cousins de Syrie. Et, surtout, le conflit latent entre l’Arabie saoudite et l’Iran, les deux principales puissances régionales, qui a fini par incarner ce que l’on range communément sous l’appellation vague et trompeuse de « guerre entre les sunnites et les chiites ».

      Ce feu-là vient de se rallumer à toute allure, attisé par les Etats-Unis, dont le président, Donald Trump, a sonné la curée en « décertifiant », mi-octobre, l’accord nucléaire conclu en juillet 2015 entre les grandes puissances (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne) et la République islamique d’Iran sur son programme nucléaire controversé.

      L’Arabie saoudite vient subitement de faire monter la tension ambiante en contraignant (selon plusieurs récits non recoupés parus dans la presse) le premier ministre (sunnite) libanais, Saad Hariri, à démissionner et à dénoncer, dans un discours préparé qu’il a dû lire d’une voix blanche, les ingérences du Hezbollah (le grand parti-milice chiite libanais) et de son parrain iranien dans les affaires du pays du Cèdre.

      Le lendemain, un ministre saoudien déclarait que l’Arabie saoudite se considérait comme « en état de guerre » au Liban et attribuait directement à Téhéran le tir d’un missile intercepté au-dessus de Riyad, la capitale saoudienne, par les rebelles houthistes yéménites accusés d’être à la solde de l’Iran chiite.

      La détestation commune de l’Iran

      Ce qui se dessine dans la recomposition actuelle du Proche-Orient est un axe inédit entre l’Arabie saoudite, Israël et les Etats-Unis, rassemblés par leur commune détestation du régime iranien et leur volonté de réduire son emprise sur la région.

      L’Iran, par alliés interposés, tire en effet les ficelles en Syrie, au Liban, en Irak (un peu moins) et au Yémen (encore moins). Sa quête permanente d’armes de destruction massive (le nucléaire, actuellement gelé, et le balistique, en plein développement) vise à lui assurer une supériorité stratégique – Téhéran parle plutôt de parité – qu’Israël et l’Arabie saoudite ne peuvent accepter.

      Longtemps, Barack Obama a cherché à raisonner ses alliés saoudien et israélien, voire ignoré leurs inquiétudes. L’arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump, et l’ascension éclair d’un jeune prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salman, ont tout bouleversé.

      Depuis janvier, Jared Kushner, le gendre du président américain, ne cesse de faire la navette entre Jérusalem et Riyad (ainsi qu’Abou Dhabi, capitale des Emirats arabes unis) sans que grand-chose ne fuite de ses tournées. Il travaille en fait à un vieux rêve israélien : rapprocher les Arabes – du moins les monarchies du Golfe – d’Israël.

      Israël doit trouver de nouveaux « amis »

      Dans une région qui lui est hostile depuis sa naissance, en raison de l’absence d’un Etat palestinien, Israël est obligé de trouver des alliés ou du moins des puissances « amicales ». Longtemps, ce furent l’Iran du chah et la Turquie kémaliste, alliés des Etats-Unis et même pilier de l’OTAN pour ce qui est de la Turquie.

      Les Arabes, a fortiori les Palestiniens, étaient les grands perdants de cette entente tacite. La révolution islamique de 1979 en Iran a tout changé : l’Iran de l’ayatollah Khomeyni s’est autoproclamé champion de la cause palestinienne – sans demander leur avis aux Palestiniens, bien sûr – ou plutôt du « front du refus » à Israël.

      Puis la Turquie est devenue hostile sous la houlette de l’islamiste Recep Tayyip Erdogan, les deux pays rompant même leurs relations diplomatiques de 2010 à 2016. Les relations ont été restaurées, pas la confiance. Il faut donc, pour Israël, trouver de nouveaux « amis », l’Egypte et la Jordanie, qui ont signé des traités de paix, en restant au stade de la « paix froide » du fait de leurs opinions publiques très hostiles. En revanche, les puissances du Golfe se sont lentement rapprochées d’Israël, depuis la découverte, en 2002, de l’existence d’un programme nucléaire iranien avancé.

      En face, l’axe russo-irano-turc

      Ce mouvement tectonique, longtemps lent et souterrain, s’est accéléré avec l’arrivée au pouvoir dans le Golfe d’une nouvelle génération pas embarrassée par les tabous de ses aînés. Mohammed Ben Salman, l’homme fort du royaume saoudien, et Mohammed Ben Zayed, celui des Emirats, ne s’encombrent pas de la « cause sacrée » palestinienne. C’est l’Iran qui les obsède, tout comme Israël, qui a bien compris que les Arabes étaient faciles à diviser – quand ils ne le font pas tout seuls comme dans l’actuelle crise du Qatar.

      Aujourd’hui, il ne manque plus grand-chose pour que cette nouvelle alliance s’affiche au grand jour. L’alliance des Etats-Unis, d’Israël et du Golfe serait une combinaison sans précédent de puissance militaire et technologique, de capitaux financiers et de ressources énergétiques. En face, l’axe russo-irano-turc qui se dessine fait pâle figure : armées nombreuses mais technologies obsolètes, économies exsangues, intérêts stratégiques divergents. Mais cette comparaison vaut surtout sur le papier car, pour le moment, c’est bien cette coalition improbable – dans laquelle Ankara a un pied dedans et l’autre dehors – qui contrôle le terrain et ne cesse d’avancer.

      De fait, ce qui manque le plus à l’alliance Etat-Unis - Israël - Arabie saoudite en gestation, c’est un minimum de flair politique et d’intelligence par rapport aux situations de terrain. Ces trois pays se sont chacun lancé dans des conflits ingagnables ces dernières années : les Etats-Unis en Irak (en 2003), l’Arabie saoudite au Yémen (depuis 2015), et Israël au Liban (en 1982 et en 2006) puis dans la bande de Gaza (2008, 2012 et 2014). Lancer des guerres est facile, mais, passé les premières victoires, il faut savoir durer. Et c’est la principale qualité de l’Iran : savoir patienter et ne jamais dévier de son but.

  • L’Arabie saoudite appelle ses ressortissants à quitter « le plus vite possible » le Liban
    https://www.lorientlejour.com/article/1083108/larabie-saoudite-appelle-ses-ressortissants-a-quitter-immediatement-l

    L’Arabie saoudite a appelé jeudi ses ressortissants à quitter « le plus vite possible » le Liban, quelques jours après l’annonce depuis Riyad de la démission surprise de Saad Hariri du poste de Premier ministre libanais.

    Une source au ministère des Affaires étrangères, citée par l’agence officielle SPA, a également appelé les Saoudiens à ne pas se rendre au Liban, sans évoquer de menace spécifique.

    « Vu la situation au Liban, le royaume demande à ses ressortissants en visite ou résidant au Liban de le quitter le plus tôt possible, et conseille à ses ressortissants de ne pas s’y rendre », a indiqué cette source.

    • Démission du Premier Ministre Saad HARIRI : l’Arabie séoudite déclare la guerre au Liban
      Publié par : Alain Corvez le : 08 novembre, 2017 Dans : Actualité, Actualité_Moyen_Orient
      http://www.afrique-asie.fr/demission-du-premier-ministre-saad-hariri-larabie-seoudite-declare-la-g

      Le Liban risque donc d’entrer à nouveau dans une période d’incertitudes sinon de troubles, à moins que l’union nationale ne puisse se faire autour d’un nouveau Premier Ministre nécessairement sunnite du fait de la Constitution, car les Libanais de toutes confessions sont las des disputes de leurs responsables et aspirent à un état fort qui puisse soutenir les forces de sécurité nationale, Armée et Police, qui dépassent, elles, les clivages confessionnels pour montrer une grande capacité opérationnelle sur un terrain difficile avec les djihadistes de Syrie à ses frontières- et sans doute aussi à l’intérieur- et les deux millions de réfugiés syriens qu’il accueille généreusement sur son petit territoire, en plus des centaines de milliers de Palestiniens qui ont dû fuir leur pays au fur et à mesure des guerres successives d’Israël.
      Il semble clair que l’Arabie veuille monter d’un cran dans sa lutte contre l’Iran et y inciter ses alliés. Mais au Moyen-Orient désormais les Etats-Unis ne dirigent plus les opérations et ont échoué dans leurs tentatives en Syrie et en Irak, notamment avec l’échec du referendum kurde ; la diplomatie russe a su prendre le temps de placer ses atouts un peu partout et est sans doute en mesure d’empêcher une guerre que souhaiteraient l’Arabie et Israël, en offrant une porte de sortie honorable à l’Amérique qui n’aurait rien à gagner dans l’ouverture d’un front militaire, de même que les autres protagonistes. La politique vindicative de l’Arabie Séoudite pourrait être contreproductive pour les Etats-Unis et les états de la région, y compris même au sein du royaume dont certains piliers sont chancelants. Contrairement à ce que pense le gouvernement du Likoud à Tel Aviv, Israël ne peut pas rayer l’Iran de la carte et ferait mieux, dans son propre intérêt, d’adopter une politique plus sage et retenue vis-à-vis de son environnement proche comme éloigné.

  • L’alliance israélo-saoudienne bat les tambours de guerre
    Richard Silverstein | 8 novembre 2017
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/l-alliance-isra-lo-saoudienne-bat-les-tambours-de-guerre-189015113

    (...) Le prince héritier saoudien semble désireux de faire monter d’un cran le conflit avec l’Iran. Mohammed ben Salmane, comme son nouvel allié, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, semble vouloir exploiter et manipuler l’hostilité envers un ennemi étranger afin de renforcer sa propre stature nationale.

    Étant donné qu’il est déterminé à établir sa propre domination dans la politique intérieure saoudienne, un tel ennemi est très utile pour éloigner les rivaux.

    Israël a réagi de même. Lundi, le ministère israélien des Affaires étrangères a envoyé un télégramme urgent à tous les diplomates pour leur demander d’afficher une ligne pro-saoudienne concernant la démission de Hariri. Le correspondant diplomatique de Haaretz, Barak Ravid, a tweeté le contenu du câble :

    1 \ I published on channel 10 a cable sent to Israeli diplomats asking to lobby for Saudis\Hariri &against Hezbollah https://t.co/AbeLPC35GP

    — Barak Ravid (@BarakRavid) November 6, 2017

    Traduction : 1 \ J’ai publié sur Channel 10 un câble envoyé aux diplomates israéliens demandant de faire pression en faveur des Saoudiens|Hariri et contre le Hezbollah http://news.nana10.co.il/Article/?ArticleID=1272790&sid=126 … – Barak Ravid (@BarakRavid)

    Cela indique qu’Israël et l’Arabie saoudite développent le genre de relation « no daylight » (c’est-à-dire sans le moindre désaccord apparent) que les dirigeants israéliens avaient l’habitude de promouvoir avec leurs homologues américains. Avec leur puissance militaire et leur richesse pétrolière, ces deux pays pourraient constituer un produit hautement inflammable.

    MBS a peut-être aussi appris une autre leçon auprès d’Israël : il est vain de chercher l’aide de puissances extérieures pour mener de tels conflits. Il a vu Netanyahou passer des années à supplier en vain deux présidents américains de le rejoindre dans une aventure militaire contre l’Iran.

    La nouvelle alliance de Netanyahou avec l’Arabie saoudite pourrait fournir l’élan militaire dont il a besoin pour mener à bien une série d’attaques contre ses ennemis régionaux. (...)

  • L’Arabie saoudite appelle ses ressortissants à quitter le Liban
    AA/ Ahmed el-Masry | 09.11.2017
    http://aa.com.tr/fr/politique/larabie-saoudite-appelle-ses-ressortissants-%C3%A0-quitter-le-liban-/961183

    L’Arabie Saoudite a appelé jeudi ses ressortissants au Liban à quitter le pays le plus rapidement possible et a conseillé aux citoyens de ne pas se rendre au Liban depuis n’importe quelle destination internationale.

    Citant un responsable du ministère des Affaires étrangères, l’agence de presse officielle saoudienne a rapporté que « Compte tenu de la situation actuelle de la République du Liban, le Royaume appelle ses ressortissant résidents au Liban de quitter le pays le plus rapidement possible ».

    L’Arabie Saoudite a également « conseillé aux citoyens de ne pas se rendre au Liban ».

    L’Arabie Saoudite a entrepris cette démarche 4 jours après la nomination de Walid bin Mohammed al-Yaqoub, nouvel ambassadeur du Royaume au Liban, un poste vacant depuis 15 mois.

  • Le prince héritier Mohammed ben Salmane a soudoyé Donald Trump, selon un lanceur d’alerte saoudien
    MEE | 7 novembre 2017
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/le-prince-h-ritier-mohammed-ben-salmane-soudoy-donald-trump-selon-un-

    Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane aurait personnellement soudoyé Donald Trump en lui donnant 1 milliard de dollars lors de sa visite à Riyad en mai, selon un commentateur saoudien bien informé mais anonyme, qui utilise le pseudonyme Mujtahidd sur Twitter.

    Ben Salmane, alors vice-prince héritier, est parvenu à gagner les faveurs de l’administration américaine dans sa lutte pour le pouvoir avec son cousin Mohammed ben Nayef, qui était l’héritier du trône jusqu’à sa destitution en juin.

    Middle East Eye n’a pas été en mesure de vérifier les allégations de Mujtahidd au moment de la publication.

    Mujtahidd a déclaré lundi que la visite de Trump en Arabie saoudite a changé la position de Washington sur la rivalité entre ben Salmane et ben Nayef, forçant les États-Unis à se ranger aux côtés du prince de 32 ans.

  • La « coalition arabe » INTERDIT à l’#ONU ses vols humanitaires vers le #Yémen...
    https://apnews.com/124e214ce76b45228b7434b814d9334c/The-Latest:-UN-humanitarian-flights-to-Yemen-grounded

    ... et l’ONU dénonce...
    ... l’ONU dénonce un blocus « catastrophique » - BBC Afrique
    http://www.bbc.com/afrique/monde-41902112

    Les Nations Unies estiment que la décision de l’Arabie Saoudite de fermer toutes ses frontières avec le Yémen empêche l’acheminement de l’aide humanitaire.

    On a quand même connu des tribunaux internationaux pour beaucoup moins que ça...

  • L’Arabie saoudite accuse le Liban de lui avoir déclaré la guerre
    https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/030836499903-larabie-saoudite-accuse-le-liban-de-lui-avoir-declare-la-guerr

    C’est une nouvelle montée des tensions en moins de 24 heures entre l’Arabie saoudite et l’Iran. Le royaume saoudien a estimé ce lundi que le Liban lui avait déclaré la guerre en raison de ce qu’elle considère comme des agressions commises dans le royaume par le Hezbollah libanais, soutenu par l’Iran.

    Le gouvernement libanais sera « traité comme un gouvernement qui a déclaré la guerre à l’Arabie saoudite », a affirmé le ministre saoudien des Affaires du Golfe, Thamer al Sabhan, dans un entretien à la chaîne de télévision Al Arabiya. Sabhan a précisé que le message avait été transmis au Premier ministre libanais Saad Hariri, allié des Saoudiens, qui a annoncé sa démission samedi depuis Ryad.

    L’OLJ n’a pas vraiment l’air d’être au courant : « Une nouvelle politique saoudienne au Liban » https://www.lorientlejour.com/article/1082577/une-nouvelle-politique-saoudienne-au-liban.html
    Gouvernement : le Liban a bien capté les signaux envoyés par Riyad :
    https://www.lorientlejour.com/article/1082566/gouvernement-le-liban-a-bien-capte-les-signaux-envoyes-par-riyad.html

    #liban #arabie_saoudite #prison_dorée

  • HRW qualifie de « crime de guerre apparent » le tir d’un missile vers Riyad - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1082587/hrw-qualifie-de-crime-de-guerre-apparent-le-tir-dun-missile-vers-riya

    « Le tir indiscriminé d’un missile balistique vers un aéroport principalement civil est un crime de guerre apparent », a déclaré dans un communiqué Sarah Leah Whitson, directrice de HRW, organisation dont le siège est à New York. « Mais cette attaque illégale ne justifie pas que l’Arabie saoudite aggrave la catastrophe humanitaire du Yémen en restreignant davantage l’aide et l’accès au pays », a-t-elle ajouté.

    #ONG honteuse

  • Un prince saoudien tué dans le crash d’un hélicoptère près de la frontière du Yémen
    http://www.sudouest.fr/2017/11/05/un-prince-saoudien-tue-dans-le-crash-d-un-helicoptere-pres-de-la-frontiere-

    La cause du crash n’a pas été révélée. « D’autres responsables » étaient à bord de l’appareil.

    Un prince saoudien a été tué dimanche dans le crash d’un hélicoptère dans le sud de l’Arabie saoudite, près de la frontière du Yémen en guerre, a indiqué la TV d’Etat Al-Ikhbariya.

    « D’autres responsables » se trouvaient à bord de l’appareil, a ajouté la chaîne sur son compte Twitter sans évoquer leur sort. « Le prince Mansour ben Moqren, vice-gouverneur de la province d’Assir, est mort dans le crash ». La chaîne n’a pas révélé les causes du crash ni l’identité des autres responsables.

  • Muhammad Bin Salman, de facto leader de l’Arabie... - Laurent Bonnefoy
    https://www.facebook.com/laurent.jeanne.90/posts/10155554889930528?comment_id=10155554961665528&reply_comment_id=1015555518

    Muhammad Bin Salman, de facto leader de l’Arabie Saoudite fascine les grands médias occidentaux et nos dirigeants. C’est à l’évidence une histoire d’amour qui commence et les centaines de millions injectés par le Royaume (via des agences de com’) pour changer son image en Europe et aux Etats-Unis n’y sont sans doute pas pour rien ! Le branding « MBS » marche à plein : France Inter ce matin, le New York Times hier, The Economist il y a deux ans.
    On y lit ou entend des louanges, on relève la difficulté de la tâche relevée par le jeune prince « courageux » (parce que les Saoudiens seraient des « fainéants » ou des « corrompus », ou bien parce que les méchants religieux veillent au grain).
    Quelques historiens pourront sans doute dans quelques années tracer un parallèle avec la fascination qu’exercait Saddam Hussein dans les années 1980 ou Bachar el-Assad au milieu des années 2000. A une différence près, concernant « MBS » et son terrain de jeu macabre yéménite, aux fondements de son règne, les informations sont aujourd’hui pleinement disponibles. Encore faut-il vouloir les voir !

  • Le royaume saoudien se met en ordre de bataille
    http://www.lemonde.fr/international/article/2017/11/06/le-royaume-saoudien-se-met-en-ordre-de-bataille_5210649_3210.html

    Samedi 4 novembre, par une rafale de décisions surprises, la couronne saoudienne est brusquement passée à l’offensive, sur la scène intérieure comme sur la scène régionale. Ce raidissement a commencé en début d’après-midi, avec la démission-choc du premier ministre libanais, Saad Hariri, annoncée par l’intéressé depuis Riyad où il s’était rendu la veille, sur convocation expresse du prince héritier, Mohammed Ben Salman.

    Le contexte très inhabituel de l’annonce, faite depuis l’extérieur du Liban, et le traditionnel poids de l’Arabie saoudite dans le Courant du futur, le mouvement de M. Hariri, suggèrent que ce dernier, en poste depuis décembre 2016, s’est fait dicter sa décision par ses hôtes.

    Nooooon, même le Monde a des doutes… Il faut dire, c’est le correspondant à Beyrouth, c’est pas à la rédaction de Paris qu’on serait aussi … suggestif.

  • Un prince saoudien tué dans le crash d’un hélicoptère près du Yémen (TV)
    AFP / 05 novembre 2017 22h17
    https://www.romandie.com/news/Un-prince-saoudien-tue-dans-le-crash-d-un-helicoptere-pres-du-Yemen-TV_RP/860131.rom

    Ryad - Un prince saoudien a été tué dimanche dans le crash d’un hélicoptère dans le sud de l’Arabie saoudite, près de la frontière du Yémen en guerre, a indiqué la TV d’Etat Al-Ikhbariya.

    « D’autres responsables » se trouvaient à bord de l’appareil, a ajouté la chaîne sur son compte Twitter sans évoquer leur sort. « Le prince Mansour ben Moqren, vice-gouverneur de la province d’Assir, est mort dans le crash ».

    La chaîne n’a pas révélé les causes du crash ni l’identité des autres responsables. L’hélicoptère avait disparu au-dessus de la province d’Assir avant de s’écraser.

    Depuis 2015, l’Arabie saoudite intervient militairement au Yémen pour aider le pouvoir face aux rebelles Houthis qui contrôlent de vastes régions du pays dont la capitale Sanaa.

    Samedi, l’Arabie saoudite a intercepté et détruit au nord-est de Ryad, près de l’aéroport international, un « missile balistique » qui provenait du Yémen, selon des responsables saoudiens.(...)

  • Le Liban à nouveau pris pour cible
    Abdel Bari Atwan – 2 novembre 2017 – Raï al-Yaoum – Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah
    http://chroniquepalestine.com/liban-a-nouveau-pris-pour-cible

    Il y a beaucoup de choses que l’Arabie Saoudite, l’allié le plus proche des États-Unis dans le monde arabe, pourrait tenter contre le Hezbollah et ses alliés. Son escalade pourrait prendre une variété de formes qui auraient des conséquences négatives – en particulier dans les domaines économique et financier – pour le Liban dans son ensemble. Et l’on ne peut exclure la possibilité d’une confrontation militaire.

    Nasrallah est conscient de cela. Dans un discours samedi, il a noté que l’Arabie Saoudite n’avait pas les moyens par elle-même de se confronter au Hezbollah, ou via des mandataires libanais locaux, et ne pouvait le faire que dans le cadre d’une alliance internationale. Le responsable du Hezbollah a depuis un certain temps lancé des avertissements car il s’attend à ce qu’Israël lance un autre assaut à grande échelle contre le Liban.

    Nous ne savons pas quelles instructions ont été données à Hariri quand il a rencontré le prince héritier saoudien Muhammad bin-Salman. Mais il ne serait pas surprenant d’apprendre qu’on lui a ordonné de se retirer du gouvernement ou de limoger ses ministres du Hezbollah afin de créer une nouvelle crise gouvernementale au Liban. Hariri n’aurait pas d’autre choix que d’obéir. Cela signifierait l’effondrement de l’arrangement politique durement gagné qui lui a permis de revenir au pouvoir et au général Michel Aoun d’être élu président.

    Sabhan ne parlait pas sur un coup de tête, mais sur instructions venues d’en haut. Ces autorités supérieures sont étroitement liées à la Maison-Blanche et aux agences militaires et de sécurité américaines. Elles n’agissent pas et ne se positionnent pas sur des questions importantes dans la région sans se coordonner et recevoir les directives de ces agences, dans le contexte de l’alliance liant les deux pays.

    Ce qui nous ramène au point où nous avons commencé. Le Liban est remis est remis sur le feu, et la chaleur va bientôt commencer à monter.

    #Liban #Hezbollah #Israel #Etats-Unis #Arabie_saoudite
    #Saad_Hariri

  • Le #Premier_ministre du #Liban démissionne par surprise
    https://www.mediapart.fr/journal/international/041117/le-premier-ministre-du-liban-demissionne-par-surprise

    Saad Hariri, le 26 septembre 2017 © Mohamed Azakir / Reuters Depuis l’Arabie saoudite, le premier ministre libanais Saad Hariri a annoncé samedi sa démission. Il accuse le #Hezbollah et l’Iran d’avoir la « mainmise » sur le Liban et dit craindre une tentative d’assassinat.

    #International

  • Démission surprise du #Premier_ministre du #Liban
    https://www.mediapart.fr/journal/international/041117/demission-surprise-du-premier-ministre-du-liban

    Saad Hariri, le 26 septembre 2017 © Mohamed Azakir / Reuters Depuis l’Arabie saoudite, le premier ministre libanais Saad Hariri a annoncé samedi sa démission. Il accuse le #Hezbollah et l’Iran d’avoir la « mainmise » sur le Liban et dit craindre une tentative d’assassinat.

    #International

  • #Michael_Fallon : criticising Saudi Arabia ’not helpful’ for UK arms sales | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2017/oct/25/michael-fallon-urges-mps-prioritise-arms-sales-human-rights

    Le ministre de la défense du #royaume_uni à des députés britanniques : il faut arrêter d’évoquer les #droits_humains parce que cela peut entraîner l’#arabie_saoudite à ne plus nous acheter des #armes.

    MPs have been outspoken in criticising Saudi Arabia over its intensive bombing campaign of Yemen which has resulted in heavy civilian casualties. Andrew Smith, spokesperson for the Campaign Against Arms Trade, said: “These comments from the secretary of state for defence are disgraceful. He is calling on other parliamentarians to join him in putting arms sales ahead of human rights, democracy and international humanitarian law.”

    #civils #victimes_civiles #monde_civilisé #Yemen

  • Impérialistes, fascistes, Hors du Rojava !
    https://nantes.indymedia.org/articles/38948

    Depuis plus de 5 ans, l’insurrection populaire en Syrie a été noyée dans le sang par la répression du régime syrien, soutenu par la Russie et l’Iran. A cette répression du régime est venue s’ajouter la répression d’une contre-révolution interne incarnée par des forces réactionnaires et fascistes religieuses, soutenues par l’Arabie Saoudite, la Turquie, le Qatar.

    #libérations #nationales #libérations,nationales

  • The Angry Arab News Service/وكالة أنباء العربي الغاضب: This is by far the most Islamophobic disgusting thing the #New_York_Times ever published: if a Muslim is accused of rape, what does this have to do with Islam?
    http://angryarab.blogspot.com/2017/10/this-is-by-far-most-islamophobic.html

    Look at this disgusting headline: “Could this be the Harvey Weinstein of Islam?” What does this have to do about Islam. Now we know that if an individual Muslim commits a terrorist act, his act is blamed on Islam, the religion. But now it got to the point that if an individual Muslim commits a crime of any kind, it will also be blamed on Islam, the religion? David Duke and other Nazi anti-Semites used the Harvey Weinstein scandal to spew their anti-Semitic trash. But the New York Times is doing the same. if someone were to relate the Harvey Weinstein scandal to Judaism it would be seen—and rightly so—as anti-Semitism and the Times would be outraged. But the Times with its long history of bigotry and racism against Arabs and Muslims, found no problem in publishing this headline? I don’t know the person in question and the crime of rape should be investigated but why relate it to 1) Harvey Weinstein? and 2) to Islam? This is a new low for the Times. So if an individual Muslim were to steal, the New York Times will publish a headline about “Theft in Islam”?

    • Juste un détail, mais j’ai peut-être raté un épisode à propos de

      despite scandals surrounding him, including his acceptance of female genital mutilation and the stoning of women.

      Je crois qu’il s’agit de son frère Hani Ramadan et pas Tariq Ramadan au moins pour la lapidation

      En septembre 2002, il avait fait scandale en défendant dans une tribune publiée dans Le Monde l’application de la charia et la lapidation des femmes adultères.
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/04/08/l-islamologue-hani-ramadan-expulse-de-france-vers-la-suisse_5108311_3224.htm

      Pour les mutilations génitales, je ne sais pas. Par ailleurs, j’ai
      vu deux vidéos au moins dans lesquelles Tariq Ramadan estime que l’homosexualité est tout à fait anormale pour ne pas dire plus.

    • @reka Non il s’agit bien de Tariq Ramadan, TR a lancé un appel international à un moratoire sur les châtiments corporels, la lapidation et la peine de mort dans le monde musulman. Tariq Ramadan discutait avec Nicolas Sarkozy, ministre de l’intérieur à cette époque. Lorsque le ministre s’enquit de l’avis de Tariq Ramadan à propos de la lapidation des femmes dans l’islam, celui-ci répondit qu’il était favorable à un « moratoire. »
      https://tariqramadan.com/appel-international-a-un-moratoire-sur-les-chatiments-corporels-la-lap
      Début de la polémique.
      https://www.youtube.com/watch?v=4EHUnGq6FB8


      "Tariq Ramadan a tenu des propos particulièrement détestables en se refusant à condamner, du fond du cœur, la peine de mort, encore prononcée de nos jours contre des femmes accusées d’adultère, par certains tribunaux religieux musulmans, dans des pays comme le Nigéria, l’Arabie Saoudite, voire l’Iran ."
      "Pour quelle raison ne demandait-il pas tout simplement l’annulation pure et simple d’une mesure aussi barbare que celle-ci ? Comment ne pas s’opposer de toutes ses forces à une attitude digne du Moyen-Âge ?"

      Il y a une vidéo de la réponse de TR...
      "Tariq Ramadan se déclare musulman croyant et pratiquant. Partant, il donne un aspect divin au Coran et aux paroles de ceux qui se déclarent comme prophètes. Ceci est important à réaliser : un texte divin ne peut être réformé, modifier ou simplement annulé. En même temps, Tariq Ramadan s’oppose à la lapidation des femmes. Alors ?

      Le seul choix qui s’offre à Tariq Ramadan est celui-ci : plutôt que de demander une annulation des lapidations (ce qui ne peut être fait par aucune autorité religieuse), il préfère y mettre un terme en les déclarant « inapplicables. » L’idée d’un moratoire permettrait de suspendre ces mesures d’un autre âge et de reconnaître que nos sociétés ne peuvent plus admettre ce type de justice.

      Le moratoire pourrait être formulé de différentes façons, mais l’idée maîtresse serait d’admettre qu’il est actuellement impossible de lapider des femmes et que cette situation devrait changer lorsque les sociétés admettraient de nouveau de telles punitions.

      En se prononçant pour un moratoire, les législateurs islamiques ne s’opposeraient pas de plein fouet avec leurs écritures saintes ; en même temps, ils mettraient fin à un des aspects les plus inhumains de la justice islamique.

      J’ajoute que même si mon article fait référence seulement à la lapidation des femmes, Tariq Ramadan s’est opposé maintes fois aux punitions corporelles au nom de l’islam (voir vidéo ci-dessous). Sa position et ma conclusion peuvent donc s’appliquer au-delà des lapidations."
      https://blogs.mediapart.fr/lucasmartin/blog/211012/pause-des-lapidations-de-femmes

    • Merci cher @unagi pour avoir exhumé ces documents qui éclaire un peu ces positions. Il me semble que dans toutes les vidéos que j’ai vu, Tariq Ramadan adopte - pour l’essentiel de ces questions cruciales - une stratégie de contournement qui colle bien avec la position que tu signales. Lequel discours a largement de quoi nous mettre vraiment mal à l’aise, et particulièrement ce vendredi soir, après cette deuxième plainte contre TR pour viol.

      A propos de l’extrait du texte de Lucas Martin que tu cites :

      un texte divin ne peut être réformé, modifier ou simplement annulé.

      Tariq Ramadan se déclare musulman croyant et pratiquant. Partant, il donne un aspect divin au Coran et aux paroles de ceux qui se déclarent comme prophètes. Ceci est important à réaliser : un texte divin ne peut être réformé, modifier ou simplement annulé.

      En même temps, Tariq Ramadan s’oppose à la lapidation des femmes. Alors ?

      Le seul choix qui s’offre à Tariq Ramadan est celui-ci : plutôt que de demander une annulation des lapidations (ce qui ne peut être fait par aucune autorité religieuse), il préfère y mettre un terme en les déclarant « inapplicables. » L’idée d’un moratoire permettrait de suspendre ces mesures d’un autre âge et de reconnaître que nos sociétés ne peuvent plus admettre ce type de justice.

      Puisqu’il ne peut pas faire autrement, il contourne. Mais fondamentalement, le problème c’est quand même de ne « pas pouvoir réformer ou annuler » un texte divin. On peut changer la loi, mais pas les textes divins combien mêmes ils ne correspondent à aucune des exigences fondamentales du droit et de la justice. Si TR pense comme ça, c’est déjà très grave, ce qui serait plus humains serait de dire que les textes divins ne sont plus valables puisqu’ils violent la déclaration des droits humains par exemple.