country:argentine

  • De la Russie à l’Argentine : Parcours d’un anarchiste au début du XXe siècle-Non Fides
    http://www.non-fides.fr/?De-la-Russie-a-l-Argentine-Parcours-d-un-anarchiste-au-debut-du-XXe-siecl

    @Ad Nauseam - Simon Radowitzky est un de celles et ceux, innombrables et intemporels, qui, face à l’existant, décident de l’affronter. De s’y confronter de mille façons, sans s’imaginer être l’épicentre fantasmé d’une nécessaire destruction. Une histoire singulière qui a retenu notre attention et que nous voulions (...)

    #Non_Fides / #Mediarezo

  • Ni piéton ni phoque
    http://www.greekcrisis.fr/2017/03/Fr0598.html

    En attendant, et même si certains se baladent encore, Peter Koening (économiste et analyste géopolitique) vient d’adresser son accablante et émouvante «  Lettre ouverte au peuple de Grèce : Vous êtes abattus sous les yeux du monde entier  ».

    L’auteur, dénonce entre autres et à très juste titre, les socialistes caviar de SYRIZA pour avoir laissé leur pays saigner à mort littéralement, moralement, socialement et psychologiquement. (...) Prenez votre situation en vos mains. Ne croyez pas vos politiciens, ni vos médias ! Quittez cette organisation criminelle appelée Union européenne, de même que ce système monétaire criminel de l’Occident, et qui vous étrangle jusqu’à la mort. Récupérez votre souveraineté, votre monnaie. Cessez de payer la dette, et le système occidental ne pourra rien faire contre votre décision. Et il ne pourra rien faire, parce que vous ferez tourner votre pays via vos propres banques publiques et votre monnaie, en y allant progressivement mais sûrement, en reconstruisant toute une économie dévastée. Le paiement de la dette est d’ailleurs négociable. Les exemples abondent dans ce monde. L’Argentine en est un, et d’ailleurs récent. Même l’Allemagne avait renégocié sa dette internationale en 1952 lors des Accords de Londres sur la dette extérieure allemande.

    Ô peuple de Grèce, réveille-toi devant l’évidence. N’acceptez pas ce que le gouvernement, Bruxelles et la Troïka vous imposent, à vous, comme à votre pays. Exigez le Grexit en suite fort logique et légale à votre vote triomphant du ‘NON’ à tout nouveau ‘plans de sauvetage’ passant par l’austérité imposée par la Troïka. Si vous le faites, vous verrez rapidement la lumière au bout du tunnel - une lumière ayant a été trop longtemps dissimulée par l’Allemagne, par ces gangsters de la Troïka et par votre propre gouvernement.

    Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, essaye toujours de duper les Grecs, et d’impressionner le reste du monde, en menaçant de la Grèce de sortie de la zone euro. Tout gouvernement sain d’esprit, saurait pourtant transformer cette menace en initiative propre, afin de quitter ce monstre pétrifié que vous appelez l’Union européenne, ainsi que sa fausse et illusoire monnaie commune nommée euro. Sauf qu’en Grèce, c’est la morbidité qui y règne, et c’est tout le problème. Ainsi, à la morbidité de la Troïka, le gouvernement grec répond par sa propre et totale servitude morbide, en se conformant entièrement à la destruction de millions de compatriotes dépossédés et réduits en esclavage .

    http://www.globalresearch.ca/open-letter-to-the-people-of-greece-you-are-being-slaughtered-before-the-worlds-eyes/5579023

    #Histoire_grecque #Paupérisation #Troïka #Union_Européenne

  • J – 49 : L’expérience a déjà été tentée et elle semble sans cesse rapporter les mêmes résultats. Demandez à un ou une soliste mondialement reconnus pour la finesse de leurs interprétations de grands classiques d’aller les jouer habillé comme une jeune personne qui ferait la manche dans les couloirs du métropolitain et ce seront des centaines et des milliers de passagers qui passeront devant qui, en maintenant les écouteurs de son baladeur musical plus fermement enfoncés, qui en ne les remarquant même pas, qui en les bousculant tout à la consultation frénétique de sa messagerie, et qui en laissant tomber quelques pièces de monnaie dans l’escarcelle d’une personne pas exactement dans le besoin puisque, le soir même, elle joue devant le public de telle ou telle grande salle philharmonique. Tout serait donc une histoire de contexte.

    Les deux cinéastes argentins, Mariano Cohn et Gastón Duprat, semblent en faire le motif même de leur cinéma. Ainsi L’Artiste mettait en scène un auxiliaire de vie d’une personne mutique si ce n’est autiste qui par ailleurs avait une production de dessins très intense, lesquels finissaient par trouver le chemin des cimaises avec un retentissant succès parce que l’auxiliaire de vie s’appropriait les œuvres en question et dans l’Homme d’à côté , un designer prétentieux, n’ayant, finalement, produit qu’un seul objet, un fauteuil, mais vendu à des millions d’exemplaires dans le monde, vivait désormais de la rente de ca fauteuil auréolé dans l’unique construction du Corbusier dans toute l’Amérique latine, le roi n’était pas son cousin et il toisait le monde avec toute la morgue d’un parvenu qui se croyait à la fois fort et cultivé, jusqu’au jour où un voisin sans éducation décide de percer une ouverture dans le mur de vis-à-vis de cette fameuse demeure d’architecte : s’engage un bras de fer remarquable entre les deux hommes, l’un sûr du pouvoir que lui confère son statut social, l’autre, sourd aux arguments culturels et bon vivant, viveur, ne pouvant absolument pas comprendre où est le mal de cette ouverture.

    Avec Citoyen d’honneur c’est de nouveau la même confrontation d’échelles de valeurs qui ne sont pas compatibles. Un prix Nobel de littérature, rien que cela, argentin, la soixantaine sémillante, qui écrit depuis quarante ans des romans qui ont pour toile de fond son petit village natal de Salas en Argentine, dans les très lointains faubourgs de Buenos Aires, dans lequel il n’est plus jamais retourné depuis quarante ans, il vit désormais en Europe, à Barcelone, et finit par accepter, après avoir refusé, l’invitation de la municipalité de sa ville natale de faire de lui un citoyen d’honneur, et on voit bien qu’il y a une certaine forme de perversion à cette décision.

    Le choc des cultures est en marche, d’abord producteur de monstres fort désopilants, ainsi le petit diaporama en guise de bienvenue dans la salle des fêtes de la mairie, puis des retrouvailles avec l’ancienne petite amie désormais mariée avec l’ancien camarade de classe mais avec une maestria impressionnante ce qui tient d’abord du burlesque (le diaporama) pour ce qui est de ces moments de gêne, graduellement se colore de teintes nettement plus sombres, le refoulé refait surface, il est monstrueux, c’est l’escalade, on voit bien comment la chose va mal finir. Elle finit mal. A-t-elle, en fait, commencé ? Est-elle fiction ou le récit est-il réel ? Quelle importance ? semble dire le personnage principal devenu odieux, le prix Nobel, en conférence de presse : la leçon de morale est en fait ouverte, chacun fait son miel avec ce qu’il trouve dans cette fin ouverte, est-on du côté de la fiction et on est en droit de se questionner de ce que se permet l’auteur avec les habitants de Salas, croit-on que le récit soit véritable et alors on doit s’interroger sur sa propre crédulité.

    Et la force de ce film étant que quelle que soit la façon dont on déconstruit le récit ses ingrédients sont également répartis dans les deux colonnes, la cause de la fiction et celle du réel. Finalement ce qui fait, ou non, pencher la balance d’un côté ou de l’autre c’est une manière de dimension supérieure des scènes en question, l’éclairage peut-être et la façon dont on y est sensible, ou encore le cadrage, ce qui est dedans et ce qui reste à ses bords. Bref du cinéma. Du très bon. De ce cinéma qui raconte un récit en se servant de la perception de son spectateur.

    #qui_ca

  • Église, la mécanique du silence

    2016, année noire pour l’Église catholique française, confrontée aux plus grands scandales de pédophilie de son histoire.
    Les auteurs ont enquêté pendant un an. De Lyon, où leur travail commence autour de l’affaire #Barbarin, à la Guinée, en passant par #Montauban, le Canada, Paris et Rome, ils révèlent de multiples affaires de #prêtres pédophiles dissimulées par l’institution catholique.
    Ils ont écouté de nombreuses victimes, interrogé des lanceurs d’alerte au sein de l’Église, rencontré des prêtres auteurs d’#abus_sexuels, interviewé des hiérarques ecclésiastiques et eu accès à des documents confidentiels.
    Ils dessinent une stupéfiante machine à fabriquer du #silence pour couvrir les crimes. Le livre raconte le système d’#exfiltration mis en place par l’Église de #France pour écarter les prêtres abuseurs… non pas des enfants mais des juges : mise au vert, mise en congé sabbatique, placement en abbayes ou mutation à l’étranger.
    Comment l’institution s’est-elle protégée en couvrant ses prêtres, sans jamais les dénoncer à la #justice ? Et si le scandale était, au-delà des faits eux-mêmes, ce système organisé pour l’étouffer ?
    Un document essentiel pour comprendre l’engrenage du silence auquel ont été assignées des centaines de victimes.

    http://www.editions-jclattes.fr/sites/default/files/styles/couv_livre/public/images/livres/9782709659383-001-X.jpeg?itok=HWASICVM
    http://www.editions-jclattes.fr/eglise-la-mecanique-du-silence-9782709659383
    #livre de @daphne @marty et @MathieuPerisse

    #Eglise #pédophilie

    • L’Église face aux scandales pédophiles

      Abus sexuels, culture du secret et de l’impunité : malgré l’intransigeance affichée du pape François, l’Église n’en a pas fini avec ses penchants les plus obscurs, recensés dans ce documentaire accablant d’une exceptionnelle densité.

      « Une tolérance zéro » : lorsqu’en 2013, Jorge Mario Bergoglio devient le pape François, il promet de clore un des chapitres les plus sombres de l’histoire catholique et de « punir sévèrement » les auteurs d’abus sexuels appartenant à l’Église. Cinq ans plus tard, malgré des avancées dans la reconnaissance des victimes, la crise semble loin d’être achevée. Les deux tiers des prêtres convaincus de viols ou d’agressions sexuelles sur mineurs sont toujours en exercice ; les évêques ne sont toujours pas tenus de dénoncer à la police les agissements des prêtres sous leur tutelle. Plus terrible encore, des mutations dans des pays en voie de développement permettent à certains hommes d’Église criminels de fuir les poursuites judiciaires – et de réitérer leurs méfaits. Les mœurs ne semblent guère avoir changé au sein d’une institution recroquevillée sur sa culture du secret. On comprend pourquoi des membres de la commission pontificale pour la protection des mineurs, eux-mêmes anciennes victimes, ont démissionné en signe de protestation. Alors que tous les yeux sont braqués sur lui, pourquoi le pape François semble-t-il persister dans l’inaction ? Quelles sont les résistances qui gangrènent toute tentative de réforme ? Comment le Vatican peut-il encore se penser au-dessus de la justice civile ?

      Quand l’Église se protège
      De Lyon à la Pennsylvanie, de l’Argentine à l’Italie, John Dickie et Jesus Garces Lambert, qui ont mené séparément pour ARTE différentes enquêtes sur les secrets de l’Église catholique, passent en revue une multitude d’abus sexuels en partie méconnus, commis sur des enfants par des prêtres profitant de leur ascendant spirituel pour assouvir leurs désirs pédophiles. Mais leur documentaire se veut d’une tout autre dimension qu’une collection de faits divers sordides. Grâce aux témoignages de victimes, de prêtres dissidents, d’ecclésiastiques passés aux aveux ou de psychologues, il sonde en profondeur les mécanismes qui poussent l’Église à couvrir ses dérives, et qui lui permettent de le faire. Prenant en compte les facteurs historiques, culturels, systémiques et psychosexuels propres au clergé, il dresse un réquisitoire d’une ampleur inédite. « Toute institution tend à se protéger », rappelle un des intervenants.

      https://www.arte.tv/fr/videos/069877-000-A/l-eglise-face-aux-scandales-pedophiles

    • L’Eglise intraitable avec les gamines de 9 ans mise enceinte par leurs prères, pères ou beau pères violeurs dans les pays catho, et si prompte à accorder son pardon, son asile gratuit et de nouveaux enfants proies aux violeurs.

    • Une organisation internationale pour mettre fin aux abus sexuels dans l’Eglise

      C’est l’un des dossiers les plus sombres de l’Eglise catholique, ces cinquante dernières années : les abus sexuels. Le pape François avait promis la tolérance zéro. A quelques jours de sa visite en Suisse, des associations internationales ont saisi l’occasion pour lui lancer un message fort. A Genève, elles ont annoncé la création d’un réseau mondial inédit : « #Ending_Clerical_abuse », « Pour en finir avec les abus du clergé ». Elles attendent du Pape des mesures fortes et concrètes contre la pédophilie dans l’Eglise. Daphné Gastaldi.

      http://www.rfi.fr/emission/20180611-eglise-abus-sexuels-organisation-internationale-pape-football-suede-hon

  • Ghassan Salamé sur le corruption de la classe politique libanaise par l’argent extérieur, et les effets de la fermeture des robinets locaux par la concurrence d’autres théatres d’intervention des puissances extérieures.
    « Les Libanais se sentaient un peu comme les enfants uniques ; maintenant, ils ont plein de frères et sœurs dans la région » - Propos recueillis par Michel HAJJI GEORGIOU et Sandra NOUJEIM - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1040924/-les-libanais-se-sentaient-un-peu-comme-les-enfants-uniques-maintenan

    Le problème plus particulier du Liban, c’est que jusqu’en 2010, il était un endroit où les acteurs régionaux et internationaux pouvaient aisément investir dans des acteurs locaux et en obtenir quelque chose en retour. Cela est plus possible que jamais : les candidats sont là. Le problème, c’est que des espaces beaucoup plus larges se sont créés dans la région, et jouent le même rôle, mais de manière plus tragique que le Liban, c’est-à-dire celui d’un espace de compétition entre les forces régionales et internationales : l’Irak, la Syrie, l’Égypte, la Libye, le Yémen et d’autres. Le Liban qui, du fait de son système relativement ouvert, pouvait, par notamment le financement externe de ses forces politiques et de ses organes de médias, jouer le rôle d’un espace de compétition, est désormais lui-même en compétition avec des scènes beaucoup plus larges, et finalement beaucoup plus déterminantes pour l’avenir de la région. Cela aboutit à un assèchement du financement extérieur des acteurs libanais, que nous constatons chez tous, mais cela aussi aboutit à une espèce d’investissement beaucoup plus net depuis cinq ou six ans, dans des théâtres beaucoup plus larges et conséquents que le Liban. Ce qui accentue une certaine idée de marginalité chez les Libanais. Ils se sentaient un peu comme les enfants uniques et maintenant, ils ont plein de frères et sœurs dans la région, qui sont à des endroits où l’on peut s’acheter de l’influence. Je crois que tant que ces conflits restent ouverts, cette compétition perdurera. Le Liban sera toujours fortement concurrencé, au niveau de l’Iran, de la Turquie ou de l’Arabie saoudite, par d’autres pays comme l’Irak, la Syrie, la Libye, L’Égypte, etc...

     

    C’est le fait qu’il ne soit plus cet orphelin gâté et privilégié qui provoque un retour aux crispations identitaires – comme le reste de la planète – au sein de notre chefferie politique ?
    Le problème, c’est que ces chefferies ont été entretenues pendant une trentaine d’années très généreusement. Elles se retrouvent aujourd’hui dans une situation d’appauvrissement, ce qui les rend plus coriaces à se nourrir sur la bête. Cela est inquiétant au plus haut point. Je ne suis certes pas favorable à ce que les États s’achètent des espaces au Liban, mais je ne suis pas favorable non plus à cette espèce de concentration sur la nécessité d’extraire de l’argent politique de la machine interne dans un pays surendetté. Le danger sur les finances publiques est là, il est difficile de ne pas le voir ! Ce danger est réel. Certes, nous avons quelques réserves en or ou en immobilier au niveau des finances publiques, mais nous dépendons beaucoup de notre stabilité politique, notamment pour le tourisme et le commerce. Nous avons accumulé une dette publique qui dépasse 70 milliards de dollars – dans les trois premières places au monde de ratio entre la dette et le PNB – et nous avons connecté comme des siamois le secteur public et le secteur bancaire, puisque les banques libanaises sont le principal pourvoyeur de financement de l’État. C’est une situation qui, ailleurs, a fait des drames, comme en Argentine, en Grèce... Si nous n’avons pas ce dilemme au sommet de nos soucis, si nous occultons cette menace grave, c’est que nous sommes des insouciants !

  • Argentine - Mourir parce que l’on est une femme : la triste réalité du #féminicide, fléau qui endeuille le pays
    http://sisyphe.org/spip.php?article5368

    La violence sexiste en Amérique latine, en dépit des progrès relatifs aux programmes et aux lois qui la criminalisent, est en augmentation. Elle se manifeste sous diverses formes : psychologique, violence physique, harcèlement sexuel ou intimidation, entre autres. Le féminicide est la forme la plus grave et la plus extrême de violence contre les femmes (EL MUNDO).

    Le 14 novembre 2012, les députés argentins ont adopté une loi incluant le féminicide comme homicide aggravé dans le Code Pénal : cela inclut une peine de prison à perpétuité pour tout homme attentant à la vie « d’une femme ou d’une personne qui s’identifie comme femme ».

  • J’ai donc donné mon premier cours à l’UPop Montréal hier soir, Une histoire populaire en chansons, consacré aux Chansons d’Immigration.
    http://www.upopmontreal.com/hiver-2017/une-histoire-populaire-en-chansons

    Super ambiance au Café L’Artère, et super discussions avec le public. Si vous avez raté ça, j’en suis désolé pour vous, mais vous pourrez vous rattraper dans deux demaines avec un deuxième cours consacré aux Chansons historiques...
    http://entrelesoreilles.blogspot.ca/2017/03/elo268-chansons-dimmigration.html

    Et pour vous consoler, ou pour raviver vos souvenirs, voici donc la playlist :
    https://www.youtube.com/watch?v=6yaDBBF7nJQ&list=PLkeA_mTMOkTudUAScu7OAUYSM2L3KyN-Y

    #Musique #Musique_et_politique #Immigration
    #Shameless_autopromo comme on dit icitte

    • @Aude « ca a l’air bien... » De l’enthousiame please, this is north america.
      It is amazing ! C’est de la radio interactive, en live, avec un maitre pedagogue qui blablate sur un sujet qui le passionne ! Fallait en plus que le sujet soit intéressant et que l’énergumène soit possédé de la musique qu’il diffuse.
      Vivement le prochain - le 14 mars dans le même lieu, avec le même plaisir.

      D’ailleurs, j’ai pas noté les devoirs... on les trouve online aussi ?

    • Merci @najort , mais le prochain c’est le 15 mars !

      Et ce qui est super avec l’UPop, c’est qu’il n’y a pas d’élèves : on est tou.te.s « maîtres » !

      D’ailleurs, j’ai rajouté sur le blog les contributions de Romuald (que je ne connaissais pas avant le « cours »)...

    • Cette chanson est plutôt une chanson de l’#émigration... des italiens qui partaient en Amériques, par un chanteur italien qui chante très souvent en dialecte et que j’adore #Van_de_Sfroos :
      " E semm partii "...

      ...su una nave di emigranti verso l’America portando con noi solo sogni di speranza, un mandolino, il vestito buono, tanti ricordi lasciati a terra, tanta paura di fronte a una faccia che ci guarda dura da lontano, da New York o un’altra meta, dove i nostri bisonnni si chiedono «sarem poi simpatici alla Libertà?» Questo,ecco questo era ieri : oggi vediamo «gli altri» arrivare e li «definiamo nemici», coloro che «vengono qui a rubare lavoro»... Le analogie mi sembrano fin troppo evidenti ma mi fa piacere cercare di ribadirle; i nostri bisnonni loro malgrado emigravano verso gli Stati Uniti ed il continente americano ammassati all’interno di stalle dei bastimenti o, quando andava bene, stipati nelle loro stive in mezzo ad ogni genere di carico e mercanzia. Poi una volta arrivati, trattati peggio di animali, subivano quarantena su un isolotto senza cibo nè assistenza...oggi, anche se invertendo l’ordine dei fattori il prodotto continua a non cambiare. «L’onda di ieri porta l’onda di oggi»... Si sono solo capovolti i ruoli ed oggi siamo noi il paese dove emigrare. Eppure ho come sensazione,"sgradevole sensazione" che, tutto sommato la storia torna,torna con cattiveria e studiata malvagità a ripetersi.... Oggi la storia che torna a ripetersi, ad ingrassare «pochi a scapito di molti»... ha un nome,il suo nome è GLOBALIZZAZIONE....ieri si chiamava CAPITALISMO.... Domani,ed il domani è oggi: stiamo preparandoci a nuovi viaggi....,la nostre valigie sono nuovamente pronte...e nuovi GLOBALIZZATI torneranno a solcare mari e cieli..... Io li (e mi aggiungo) definisco...sfruttati...

      https://www.youtube.com/watch?v=sPozJsncOrQ

    • @cdb_77, tu as aussi l’émigration suisse (États-Unis et Amérique latine, notamment Argentine (mon grand-père valaisan voulait partir en Argentine, il en a été empêché par la Première guerre Mondiale)) mais je trouve différents textes, mais pas de musique. Et en lisant ceci,…

      MARCELLO SORCE KELLER - La musique de l’émigration italienne et suisse aux États-Unis : quelques expériences personnelles
      https://www.rodoni.ch/marcellosorcekeller/emigration.html

      De même, un Lombard ne pourra s’empêcher de se reconnaître, lui aussi, dans une bonne part de cette musique à connotation spécifiquement napolitaine, surtout s’il est émigré à l’étranger et souffre de nostalgie pour son pays d’origine. Dans ce cas spécifique, le sens de l’identité nationale l’emporte sur l’identité locale qui, avec la distance, devient moins significative. De même, le Tessinois qui habituellement se sentait étranger à la Volksmusik austro-helvético-bavaroise quand il captait à la télévision le programme intitulé Musikantenstadl, l’écoutera probablement avec un pincement au cœur s’il lui arrive de l’entendre par hasard sur une radio à ondes courtes alors qu’il s’apprête à traverser l’Amazonie.

      … je me suis dit qu’il valait mieux pas que ton exil grenoblois se prolonge sinon tu vois où tu en seras réduite
       :-D

      Bon, le Drac, c’est quand même pas l’Amazone…

      Note : tu remarques que je n’ai pas mis d’extrait musical…

    • Ici, un répertoire de « chansons populaires » du Tessin (donc de Suisse...) qui traitent d’#émigration :
      Le emozioni degli emigranti in musica

      Ancora oggi, sono numerose le corali ticinesi che offrono nel loro repertorio canti e canzoni incentrati sul fenomeno dell’emigrazione e provenienti dal nostro Cantone o dalla vicina Italia. La prospettiva è essenzialmente quella di chi parte o di chi torna e i testi hanno quale tematica centrale il sentimento di nostalgia e di malinconia che impregna la partenza verso una destinazione spesso lontana migliaia di chilometri, con tutte le difficoltà che ne conseguono. Attraverso la viva voce di generazioni di ticinesi che hanno interpretato queste canzoni nel nostro Paese così come all’estero, si compone così una fedele rappresentazione culturale delle sensazioni di chi emigrava. Attraverso questi brani ci si avvicina alla visione del mondo di queste persone, alle loro paure, ai loro timori, alle loro speranze. In una parola: alla loro vita.

      https://www4.ti.ch/can/oltreconfiniti/dalle-origini-al-1900/edifici-e-tracce-sul-territorio/viaggio-nelle-canzoni-popolari

      Emigrants vers les Amériques... mais aussi vers la France... ici une chanson pas mal drôle sur ces émigrants partis en France et qui, quand ils rentrent, ils parlent bizarrement, et ne sont plus les mêmes... Cette chanson est aussi en dialecte

      L’è tornaa da la Francia al Giovann,
      l’è pù lù, ma ‘l sa fa ciamaa Jean,
      quand al parla i capisan nagott,
      credi ben, al bestemmia l’argot!
      A Paris al ga ciama PanAm,
      al velò, l’è per lù la becane!

      L’è tornaat ul Parisien,
      con giò lung tant da basett,
      al ta bala con l’entrain
      la mazurca coi pasitt.

      I sciavatt i è per lù i godass,
      ai tosann al ga dis –je t’embrasse!-
      Sto balurd, che pretes! perché ‘l sa un po’ ‘l francès,
      al voeu fa al bell dal paes!

      Sora i labar al g’ha du spegasc,
      al pretend che i sa ciama moustache!
      L’ha taiaa i cavii a l’artista
      propi lu che ‘l faseva al sacrista!
      Quand al canta al fa su i oeucc da pess,
      al so orlòcc al ga ciama già Swatch!

      O Giovann! Fa mia al maran!
      Cambia disco e torna nostran!
      Se ta voeu restaa a tècc
      e dormi in dal tò lècc!...
      pianta lì! ...piantala lì da fa al menafrècc!

      Une petite tentative de traduction rapide de quelques lignes :

      Giovann est rentré de France,
      il n’est plus le même, il veut qu’on l’appelle « Jean »,
      quand il parle, on ne comprend rien,
      il jure en argot !

      Les chaussures, il les appelles « godass »
      aux filles il dit « je t’embrasse »
      Quelle prétention, juste parce qu’il sait quelques mots de français
      il veut être le beau du village

      http://emipiu.di.unimi.it/index.php/component/option,com_k2/Itemid,135/id,206/view,item

      @simplicissimus : je le sais bien que les suisses partaient vers l’Amérique... la preuve ici :


      –-> ticket de bateau de mon arrière-grand-mère, Ernesta Tamagni... pour aller aux Etats-Unis, depuis le Tessin

  • L’info que je retiens de cet article :
    Sur tout le soja importé pour nourrir le bétail en France, 85% provient d’OGM !!!

    Au Salon de l’agriculture, les agriculteurs relancent le soja - Sciencesetavenir.fr
    https://www.sciencesetavenir.fr/nutrition/aliments/au-salon-de-l-agriculture-les-agriculteurs-relancent-le-soja_110976

    Car depuis plus de vingt ans, la France et en général tous les pays européens vivent un étrange paradoxe. Alors que les OGM sont interdits dans une grande partie du continent (seuls l’Espagne, le Portugal, la République tchèque, la Slovaquie et la Roumanie les autorisent), le soja génétiquement modifié est pourtant importé massivement comme aliment pour le bétail. L’Europe est en effet dépendante à 70 % du soja provenant principalement des États-Unis et d’Argentine. La France est dans une situation un peu moins défavorable grâce à la filière de légumineuse et de colza mais elle doit tout de même importer 3,5 millions de tonnes par an, dont 500 000 tonnes seulement ne sont pas OGM.

    #OGM #nécrotechnologies #agro-industrie

    • Présence non mentionnée d’huile de palme dans les aliments pour le bétail RTS - Yves-Alain Cornu/hend - 5 Juin 2017

      L’huile de palme, dénoncée notamment pour son atteinte à l’écologie, se retrouve dans les mélanges d’aliments pour animaux. Or, aucune mention ne figure sur les étiquettes, a appris lundi l’émission On en parle.

      Avec les mentions « huile végétale » ou « graisse végétale » sur les étiquettes d’aliments pour animaux, il est en effet impossible pour les éleveurs, et encore moins pour les consommateurs, de savoir s’ils soutiennent la filière de l’huile de palme via la production de viande, d’oeufs et de produits laitiers.

      Une situation que dénonce l’Union suisse des paysans (USP), qui estime à 5000 tonnes la quantité d’huile de palme importée en Suisse pour la fabrication d’aliments pour le bétail.

      L’huile de palme est-elle présente dans la viande et les produits laitiers ? Aucun des distributeurs ni des organisations professionnelles des producteurs de viande et de produits laitiers contactés ne peut répondre à la question. Ils renvoient la balle aux fabricants d’aliments.
      Bras de fer entre les producteurs et les paysans

      Fenaco, un des principaux fabricants suisses, confirme la présence d’huile de palme dans ses aliments, mais souligne que d’autres graisses se cachent également sous la mention « huile végétale ».

      La suite : http://www.rts.ch/info/suisse/8678809-presence-non-mentionnee-d-huile-de-palme-dans-les-aliments-pour-le-betai

      #huile_de_palme

  • « Si nos vies ne valent rien, produisez donc sans nous ! » Appel à une grève mondiale des femmes – 8 mars 2017 - CIP-IDF
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8489

    Suite aux grèves de femmes de l’année dernière et à l’énorme mobilisation féminine le jour de l’intronisation de Donald Trump [1], des assemblées se sont constituées dans de nombreux pays pour convertir la célébration du 8 mars [2] cette année en immense grève des femmes [3]. Nous invitons tou-te-s celles et ceux qui organisent des actions pour ce jour-là à faire circuler cet appel, afin de permettre une plus grande visibilité du caractère transnational de ce mouvement.

    De la Pologne à l’Argentine, de la Turquie à l’Italie, un mouvement mondial de femmes est en marche. Dans plus de 20 pays, des femmes descendront dans la rue ce 8 mars et se mettront en grève pour bloquer les activités productives et reproductives pendant une journée [4]. S’inspirant des grèves de femmes en Argentine et en Pologne, de l’immense manifestation italienne contre les violences faites aux femmes et de la marche mondiale des femmes qui a envahi des centaines de villes en commençant par Washington et Londres en janvier dernier, le 8 mars prochain sera l’occasion d’un nouveau soulèvement. Tout-e-s celles et ceux qui luttent contre le patriarcat néolibéral s’uniront pour combattre les violences machistes, dénoncer les limites imposées à notre droit à contrôler notre reproduction, et s’élever contre les obstacles symboliques et matériels qui entravent la liberté des femmes.

    La grève se déroulera au sein des #foyers [5], où les femmes prennent soin des personnes âgées et des enfants ; dans les usines, où les femmes produisent des biens à destination du marché mondial ; dans les écoles, les hôpitaux, les services publics et les entreprises privées, où les femmes participent à la perpétuation de cette société tout en étant moins payées que les hommes – parfois même pas payées du tout – et en travaillant dans des conditions souvent extrêmement précaires ; dans les universités et les écoles, où règnent la discrimination sexuelle et les assignations de genre tandis que s’accroissent l’appauvrissement et la privatisation des savoirs.

    Le 8 mars sera aussi un jour de lutte pour les femmes migrantes qui refusent quotidiennement l’exploitation dont elles sont victimes en franchissant les frontières mais qui restent les premières à assumer la charge des soins à la personne dans des pays d’« accueil » maniant l’attribution d’un permis de séjour comme un outil de chantage.

    #grève #femmes #8_mars

  • I signori del cibo: chi decide cosa arriva sulla nostra tavola

    “Pochi grandi gruppi controllano la produzione, la commercializzazione e la distribuzione del cibo che mangiamo”, spiega Stefano Liberti. “Queste industrie trattano il cibo come se fosse un giacimento di petrolio. Si cerca di produrre il più possibile al minor costo possibile, a scapito della qualità degli alimenti, dell’ambiente e dei diritti dei lavoratori che operano nella catena alimentare”.
    Stefano Liberti, autore del libro I signori del cibo. Viaggio nell’industria alimentare che sta distruggendo il pianeta (Minimum fax 2016), ha seguito la filiera di quattro prodotti alimentari – la carne di maiale, la soia, il tonno in scatola e il pomodoro concentrato – per scoprire come si sta trasformando il mercato globale del cibo.

    http://www.internazionale.it/video/2017/02/07/liberti-cibo
    #alimentation #finance #spéculation #chaîne_alimentaire #Stefano_Liberti #porc #soja #thon #tomates #globalisation #mondialisation

    • I signori del cibo. Viaggio nell’industria alimentare che sta distruggendo il pianeta

      Dopo A Sud di Lampedusa e il successo internazionale di Land grabbing, Stefano Liberti ci presenta un reportage importante che segue la filiera di quattro prodotti alimentari – la carne di maiale, la soia, il tonno in scatola e il pomodoro concentrato – per osservare cosa accade in un settore divorato dall’aggressività della finanza che ha deciso di trasformare il pianeta in un gigantesco pasto.
      Un’indagine globale durata due anni, dall’Amazzonia brasiliana dove le sconfinate monoculture di soia stanno distruggendo la più grande fabbrica di biodiversità della Terra ai mega-pescherecci che setacciano e saccheggiano gli oceani per garantire scatolette di tonno sempre più economiche, dagli allevamenti industriali di suini negli Stati Uniti a un futuristico mattatoio cinese, fino alle campagne della Puglia, dove i lavoratori ghanesi raccolgono i pomodori che prima coltivavano nelle loro terre in Africa.
      Un’inchiesta che fa luce sui giochi di potere che regolano il mercato del cibo, dominato da pochi colossali attori sempre più intenzionati a controllare ciò che mangiamo e a macinare profitti monumentali.

      http://www.minimumfax.com/libri/scheda_libro/779

    • Le #capitalisme raconté par le #ketchup

      La force d’un système économique tient à sa capacité à s’insinuer dans les moindres replis de l’existence, et en particulier dans nos assiettes. Une banale boîte de concentré de tomate contient ainsi deux siècles d’histoire du capitalisme. Pour son nouvel ouvrage, Jean-Baptiste Malet a mené une enquête au long cours sur quatre continents. Une géopolitique de la « malbouffe » dont il présente ici un tour d’horizon inédit.

      Dans la salle d’un restaurant décorée d’ours et de cobras empaillés, au cœur de la vallée de Sacramento, en Californie, un homme mord dans son hamburger face à une bouteille de ketchup. M. Chris Rufer, patron de la Morning Star Company, règne sur la filière mondiale de la tomate d’industrie. Avec trois usines seulement, les plus grandes du monde, son entreprise produit 12 % du concentré de tomate consommé sur la planète.

      « Je suis une sorte d’anarchiste, explique M. Rufer entre deux bouchées. C’est pourquoi il n’y a plus de chef dans mon entreprise. Nous avons adopté l’autogestion » — une « autogestion » où l’informatique remplace les cadres, mais qui ne prévoit pas que les travailleurs contrôlent le capital de l’entreprise. Mécène du Parti libertarien (1), M. Rufer laisse aux employés le soin de se répartir les tâches qui échoient encore à des êtres humains. Dans les ateliers de la ville de Williams, la Morning Star transforme chaque heure 1 350 tonnes de tomates fraîches en concentré. Lavage, broyage et évaporation sous pression sont entièrement automatisés.

      Traversé continuellement d’un essaim de camions tractant des doubles bennes de fruits rouges, l’établissement est le plus compétitif du monde. Il fonctionne en trois-huit et n’emploie que soixante-dix travailleurs par rotation. L’essentiel des ouvriers et des cadres ont été éliminés, remplacés par des machines et des ordinateurs. De ce traitement de « première transformation » sortent de grandes caisses contenant différentes qualités de concentré.

      Mises en conteneurs, elles circuleront sur tous les océans du globe. On les retrouvera, aux côtés de barils de concentré chinois, dans les mégaconserveries napolitaines qui produisent l’essentiel des petites boîtes de concentré vendues par la grande distribution européenne. Les usines dites « de seconde transformation » des pays scandinaves, d’Europe de l’Est, des îles Britanniques ou de Provence emploieront également du concentré importé comme ingrédient dans leur nourriture industrielle — ratatouille, pizzas surgelées, lasagnes... Ailleurs, ce produit pourpre et visqueux, mélangé à de la semoule ou à du riz, entre dans les recettes populaires et les mets traditionnels, du mafé à la paella en passant par la chorba. Le concentré de tomate est le produit industriel le plus accessible de l’ère capitaliste : on le trouve sur la table des restaurants branchés de San Francisco comme sur les étals des villages les plus pauvres d’Afrique, où il se vend parfois à la cuillère, comme dans le nord du Ghana, pour l’équivalent de quelques centimes d’euro (lire « Des produits chinois frelatés pour l’Afrique »).

      Toute l’humanité mange de la tomate d’industrie. En 2016, 38 millions de tonnes de ce légume-fruit (2), soit environ un quart de la production totale, ont été transformés ou mis en conserves. L’année précédente, chaque Terrien avait en moyenne absorbé 5,2 kilos de tomates transformées (3). Ingrédient central de la « malbouffe » (4) autant que de la diète méditerranéenne, la tomate transcende les clivages culturels et alimentaires. Elle n’est soumise à aucun interdit. Les civilisations du blé, du riz et du maïs décrites par l’historien Fernand Braudel ont aujourd’hui cédé la place à une seule et même civilisation de la tomate.

      Lorsqu’il presse le flacon Heinz pour couvrir ses frites d’une nouvelle giclée de ketchup, produisant ce bruit caractéristique que des milliards d’oreilles ont appris à reconnaître depuis l’enfance, M. Rufer n’a sans doute en tête ni la composition de la sauce ni son histoire mouvementée. Si, malgré sa couleur rouge, le « tomato ketchup » n’a pas le goût de la tomate, c’est que sa teneur en concentré varie entre 30 % et... 6 % selon les fabricants, pour 25 % de sucre en moyenne. Aux États-Unis, il s’agit de sirop de maïs (génétiquement modifié, la plupart du temps). Mis en cause dans l’épidémie d’obésité qui frappe le pays, omniprésent dans l’alimentation industrielle des Américains, ce « glucose-fructose » coûte moins cher que les sucres de canne ou de betterave. Dopés à l’amidon modifié, aux épaississants et aux gélifiants comme la gomme xanthane (E415) ou la gomme de guar (E412), les pires ketchups représentent l’aboutissement d’un siècle de « progrès » agroalimentaire.

      Dans les usines de M. Rufer comme dans toutes les installations de transformation du globe, l’essentiel de la technologie vient d’Italie. Née au XIXe siècle en Émilie-Romagne, l’industrie de la tomate a connu une expansion planétaire. C’est en émigrant, à la fin du XIXe siècle, que des millions d’Italiens diffusent l’usage culinaire de la tomate transformée et stimulent les exportations de conserves tricolores vers l’Argentine, le Brésil, les États-Unis. En Italie, durant la période fasciste, la boîte en fer symbolise la « révolution culturelle » inspirée du futurisme qui exalte la civilisation urbaine, les machines et la guerre. La tomate en conserves, nourriture de l’« homme nouveau », conjugue ingénierie scientifique, production industrielle et conservation de ce qui a été cultivé sur la terre de la patrie. En 1940 se tient à Parme la première « Exposition autarcique des boîtes et emballages de conserve », un événement qui fait la fierté des hiérarques du régime. La couverture de son catalogue montre une boîte de conserve frappée des lettres AUTARCHIA. L’autarcie verte, la voie économique suivie par le fascisme, rationalise et développe l’industrie rouge. « De nos jours, deux aliments globalisés de la restauration rapide, le plat de pâtes et la pizza, contiennent de la tomate. C’est là, en partie, l’héritage de cette industrie structurée, développée, encouragée et financée par le régime fasciste », souligne l’historien de la gastronomie Alberto Capatti.

      Apparues au XIXe siècle aux États-Unis, la boîte de soupe à la tomate Campbell’s et le flacon rouge Heinz — dont il se vend annuellement 650 millions d’unités à travers le monde — rivalisent avec la bouteille de Coca-Cola pour le titre de symbole du capitalisme. Fait méconnu, ces deux marchandises ont précédé l’automobile dans l’histoire de la production de masse. Avant que Ford n’assemble des automobiles sur des chaînes de montage, les usines Heinz de Pittsburgh, en Pennsylvanie, fabriquaient déjà des conserves de haricots à la sauce tomate sur des lignes de production où des tâches telles que le sertissage des boîtes étaient automatisées. Des photographies de 1904 montrent des ouvrières en uniforme Heinz travaillant sur des lignes de production : les bouteilles de ketchup s’y déplacent sur un rail. Un an plus tard, Heinz vend un million de bouteilles de ketchup. En 1910, il produit quarante millions de boîtes de conserve et vingt millions de bouteilles de verre. L’entreprise est alors la plus importante multinationale américaine (5).

      Dans le sillage de la vague néolibérale des années 1980, et grâce à l’invention des conditionnements aseptiques (traités pour empêcher le développement de micro-organismes), qui ouvrent la voie aux flux intercontinentaux de produits alimentaires, les géants tels que Heinz ou Unilever sous-traitent progressivement leurs activités de transformation de tomates. Désormais, les multinationales du ketchup, de la soupe ou de la pizza se fournissent directement auprès de « premiers transformateurs » capables de fournir du concentré industriel à très bas coût et en très grande quantité. En Californie, en Chine et en Italie, quelques mastodontes transforment à eux seuls la moitié des tomates d’industrie de la planète. « Si les Pays-Bas, où s’est implantée une usine Heinz gigantesque, sont le premier exportateur de sauces et de ketchup en Europe, ils ne produisent pas de tomates d’industrie, précise le trader uruguayen Juan José Amézaga. Tout le concentré employé dans les sauces qu’exportent les Pays-Bas ou l’Allemagne est produit à partir de concentré d’importation en provenance de diverses parties du monde. Les fournisseurs peuvent se trouver en Californie, en Europe ou en Chine. Cela fluctue en fonction des périodes de l’année, des taux de change, de l’état des stocks et des récoltes. »

      Premier producteur mondial de concentré de tomate, la Californie ne compte que douze usines de transformation. Toutes sont titanesques. Elles fournissent à elles seules la quasi-totalité du marché intérieur nord-américain et exportent vers l’Europe des concentrés vendus parfois moins cher que les concentrés italiens ou espagnols. À la différence des « tomates de bouche », destinées au marché de frais, les variétés buissonnantes de « tomates d’industrie » ne sont pas tuteurées. Parce que le soleil dispense une énergie abondante et gratuite, elles poussent exclusivement en plein champ, contrairement aux cultures sous serre qui alimentent les étals toute l’année. En Californie, les récoltes débutent parfois dès le printemps et s’achèvent, comme en Provence, à l’automne.

      « Améliorées » depuis les années 1960 par des généticiens, les tomates de l’agro-industrie sont conçues d’emblée pour faciliter leur transformation ultérieure. La science qui guide l’organisation du travail intervient aussi en amont, au cœur même du produit. L’introduction d’un gène a par exemple permis d’accélérer les cueillettes manuelles et rendu possibles les récoltes mécaniques. Tous les fruits de la filière mondiale se détachent de leur pédoncule d’une simple secousse. Bien qu’aujourd’hui les tomates d’industrie du marché mondial soient majoritairement de variétés dites « hybrides », la purée de tomates est entrée dans l’histoire comme le tout premier aliment OGM commercialisé en Europe (6).

      Avec sa peau épaisse qui craque sous la dent, la tomate d’industrie supporte les cahots des voyages en camion et le maniement brutal par les machines. Même placée au fond d’une benne sous la masse de ses congénères, elle n’éclate pas. Les grands semenciers ont veillé à ce qu’elle contienne le moins d’eau possible, contrairement aux variétés de supermarché, aqueuses et donc inadaptées à la production de concentré. L’industrie rouge se résume au fond à un cycle hydrique perpétuel et absurde : d’un côté, on irrigue massivement les champs dans des régions où l’eau est rare, comme la Californie ; de l’autre, on transporte les fruits dans des usines pour évaporer l’eau qu’ils contiennent afin de produire une pâte riche en matière sèche.

      https://www.monde-diplomatique.fr/2017/06/MALET/57599

      Un article qui date de 2017, avec une infographie de @odilon... je mets ici pour archivage

    • oui, si on va dans cette direction, on peut aussi parler de « 30% of GOP voters support bombing Agrabah, the city from Aladdin » https://www.theguardian.com/us-news/2015/dec/18/republican-voters-bomb-agrabah-disney-aladdin-donald-trump
      non, ce que j’apprécie beaucoup ici c’est le second graph (même si je ne sais pas trop ce qu’il représente.... ils parlent d’écart-type, peut être est-ce juste « NA », « pas de réponse »). Il permet de voir justement l’incertitude, le « je sais pas trop, je ne connais pas ces pays ». Etrangement, je pense qu’on aurait la même chose en France : si on regarde l’amérique du sud, à part le Brésil, le Chili et l’Argentine, c’est la confusion... Le pire est ensuite l’Afrique et le sud de la Russie....

      J’aimerais bien trouver des cartes, faites par pays, avec un « % qui ont réussi à placer correctement ce pays sur la carte »

  • La France de tout en haut 1/3 - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
    http://www.fakirpresse.info/la-france-de-tout-en-haut-1-3

    Une imbrication des dynasties capitalistes jusque dans les loisirs. « Je joue à Bagatelle en juin, à La Baule avec mon ami Jean-François Decaux [héritier des sanisettes et des panneaux Decaux], il m’arrive de jouer à Deauville. J’ai joué dans le désert, sur le sable, dans l’émirat d’Abou Dhabi. J’ai joué en Argentine, au Chili, au Brésil. J’ai joué en Arabie saoudite. Chaque fois que je peux jouer, j’emmène mes bottes. C’est un sport à la portée de chacun, tout le monde peut prendre un maillet et taper une balle. »
    Et se payer trois ou quatre chevaux...

  • Rapport d’une réunion organisée par des camarades internationalistes originaires du Kurdistan
    https://nantes.indymedia.org/articles/36669

    Cette réunion s’est tenue #en France en mai 2016 sur la base d’une convocation faite par nous-mêmes, des internationalistes kurdes (de quatre « pays »), et y participèrent des camarades en provenance de France, d’Allemagne, d’Italie, d’Argentine, du Mexique. La réunion s’est principalement faite en kurde et secondairement en persan et en arabe. Cela, ajouté à nos propres faiblesses, fait que seulement maintenant, en septembre 2016, nous avons des versions de ce document (ou des brouillons) dans des langues européennes (anglais, français et espagnol), même si dès le début, quelques camarades en ont publié des extraits et des versions partielles. Aussi, nous demandons de l’aide pour améliorer ce document et le faire connaître dans d’autres langues internationales. Nous demandons à ce qu’on soit (...)

    #Guerre #-ismes #tout #genres #_anarch-fémin #libérations #nationales #Guerre,-ismes,en,tout,genres,_anarch-fémin…,libérations,nationales

  • Et le #Paraguay découvrit le #libre-échange, par Renaud Lambert @renaudlambert (Manuel d’histoire critique, 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/publications/manuel_d_histoire_critique/a53149 #st

    Quand il trouve porte close, le libre-échange sait s’imposer par les armes. Adepte d’un protectionnisme rigoureux, le Paraguay en a fait la douloureuse expérience entre 1865 et 1870, lors de la guerre de la Triple Alliance qui l’opposa au Brésil, à l’Uruguay et à l’Argentine. Financés par les milieux d’affaires londoniens, ces trois pays sont parvenus à le soumettre à l’économie-monde britannique.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/47819 via Le Monde diplomatique

  • LibreRouter : Pourquoi acheter un #routeur quand on peut construire le sien ? · Global Voices en Français
    https://fr.globalvoices.org/2017/01/07/205125

    En août 2016, l’IETF (#Internet Engineering Task Force, Groupe de travail d’ingénierie de l’Internet), où sont développées les normes techniques d’Internet, ont reconnu dans un document qu’ « un ensemble de déploiements de #réseau alternatifs était apparu ces dix dernières années dans le but d’apporter aux gens la connectivité Internet ou de fournir une #infrastructure de communication locale ». Le document souligne que cette classification implique « des architectures et une topologie différentes de celles des réseaux courants et s’appuie sur des modèles économiques et de gouvernance alternatifs ».

    Inspiré par les déclarations de l’IETF et rassemblé autour de l’idée commune de fabriquer un matériel qui permette à des réseaux communautaires de croître et de fonctionner, ce groupe a développé #LibreRouter. Dans ce groupe, on trouve des réseaux communautaires, c’est-à-dire des réseaux locaux développés par des coalitions de communautés – comme AlterMundi en Argentine, Guifi.net en Catalogne, Ninux en Italie et le Village Telco en Afrique du Sud.

    Les réseaux communautaires peuvent jouer différents rôles. AlterMundi, par exemple, est une association civile argentine qui promeut la création de réseaux autonomes permettant aux villes de certains pays d’avoir accès à Internet, là où des opérateurs commerciaux ne voient pas d’intérêt financier à y vendre leurs services. Les leaders du réseau communautaire Ninux expliquent que l’un des catalyseurs ayant initié le projet était l’inquiétude constante face à la centralisation d’Internet.

    cc @fil

  • Un exemple à suivre : la loi condamne désormais le harcèlement de rue à Buenos Aires
    http://loveliveminimal.tumblr.com/post/154660340070/un-exemple-à-suivre-la-loi-condamne-désormais-le

    <b>Augmentation des agressions, féminicides, machisme quotidien, harcèlement, maltraitance et intimidation : voilà les cibles du gouvernement Argentin. Dans l’optique d’améliorer la situation des femmes, le parlement du district fédéral de la ville de Buenos Aires a voté une loi pénalisant, entre autres, le harcèlement de rue.</b><p><b>Buenos Aires</b>, capitale de <b>l’Argentine</b>, veut faire changer les choses : pour lutter contre le harcèlement dont sont quotidiennement victimes les femmes, le parlement du (...)

    http://ift.tt/2h1uQd3

  • La Maison Blanche déclassifie des documents sur des violations des droits de l’homme en Argentine
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2016/12/13/la-maison-blanche-declassifie-des-documents-sur-des-violations-des-droits-de

    Le président Obama s’est engagé à aider l’#Argentine à traduire devant la justice les responsables de violations des droits de l’homme sous la dictature.

    Mais bien évidemment pas leurs complices étatsuniens.

    « Ces nouveaux documents déclassés sont la preuve de l’engagement des Etats-unis à promouvoir la justice et la réconciliation en Argentine, à souligner l’importance de la transparence et à mettre en lumière notre engagement commun en faveur des droits de l’homme », écrit la Maison Blanche sur son site.

    #chutzpah

    #opération_condor

  • Pourquoi je suis athée ?

    On peut dire de certains livres qu’ils sont des drapeaux. La traduction en français par les Editions de l’Asymétrie de « Pourquoi je suis athée ? » du libertaire indien #Baghat_Singh, devrait être le drapeau on ne peut plus actuel des libertaires du monde entier. On peut dire de certains livres qu’ils sont des combats. Cette édition qui regroupe des commentaires de militants athées et libertaires du monde indien et du monde arabe réengage un combat universel : sur toute la planète, au même titre que la lutte des classes, la lutte contre l’obscurantisme et le fascisme religieux est à l’ordre du jour.

    Quand j’ai lu ces textes, j’ai pensé au sordide bruit de fond qu’on entend dans un certain milieu qui consiste à nier, parfois avec violence, l’existence et le sort de ceux qui meurent dans les pays sous dictature religieuse pour avoir défendu la Liberté et la Raison. Elle nous serine que, parce qu’ils vivent dans un autre continent que le nôtre, il faudrait taire le fait que ces militants athées et libertaires sont régulièrement massacrés par des islamistes, qu’il faudrait même aller jusqu’à taire leur existence.

    Ce bruit de fond sordide voudrait étouffer les cris de révolte, par exemple ceux de Shammi Haqui et Ananya Azead qui nous expliquent qu’en Inde il n’a pas fallu 20 ans pour que se développe un extrémisme religieux bipolaire capable, tel un poison lent, de changer radicalement le tissu et le psychisme de la population. Elle voudrait les étouffer parce que ces cris nous alertent : la religion n’est une drogue apaisante qu’au début, à terme c’est un poison lent. Et on en connaît le résultat par avance, pour peu qu’on veuille bien ouvrir les yeux et les oreilles.

    A l’encontre de ceux qui fabriquent ce bruit de fond et qui se réduisent au rôle de complice des fanatiques et des fascistes, ce livre nous rappelle que s’il n’existe pas de frontières géographiques – puisqu’ils habitent au même endroit – il existe des frontières idéologiques. Il est bon de souligner que nous ne sommes pas du même côté de la barrière que ces nouveaux négationnistes. Hier comme aujourd’hui et aujourd’hui comme demain, il existe bel et bien une frontière entre un fanatique religieux et un libertaire, il existe bel et bien une frontière entre un fasciste et un anarchiste.

    Du coup j’en suis venu à une question, « No border » (Pas de frontières) disons-nous… Mais qu’est ce que ça veut dire de vouloir abolir les frontières géographiques sans combattre ce relativisme culturel qui nie à toute force l’existence et le droit à l’existence de nos compagnons du monde entier ?

    Qu’est ce que ça veut dire de vouloir accueillir tout le monde sans combattre clairement ce bruit de fond sordide qui exclut de ce monde ceux qui ne pensent pas comme les puissants, les tyrans et leurs complices, veulent qu’on pense ? No border disons-nous, oui, mais encore ?

    Relire l’histoire

    Qu’est-ce qui a empêché en février 1939 les réfugiés espagnols de base d’être massacrés par les franquistes lancés à leur poursuite, si ce n’est l’existence de la frontière française ? Qui aurait eu intérêt, en 1939, à brûler le poste frontière du Perthus en criant « No border » ?

    Inversement, en 1945, à l’instar du fils de Mussolini ou du chef des terribles oustachis, Ante Pavelic, un nombre prodigieux de fascistes se réfugièrent en Amérique du Sud. Les nazis y furent accueillis à bras ouverts, tels le tristement célèbre docteur Mengele. Ce médecin du camp de concentration d’Auschwitz, qui avait pratiqué sur les détenus d’horribles expériences, avait gagné l’Argentine en 1949, comble d’ironie sinistre, avec un passeport de la Croix Rouge. Quel sens cela aurait-il eu à cette période en Argentine de crier « Bienvenue aux réfugiés » ?

    Poser ces questions c’est y répondre. Oui les libertaires sont pour l’abolition des frontières géographiques mais pas uniquement, surtout pas uniquement, car si l’on met sous le boisseau l’existence de frontières idéologiques on ne fait rien d’autre que de rendre possible l’avènement d’un monde totalitaire dirigé par un gouvernement mondial. Un pur cauchemar.

    Alors comme l’écrit la sociologue algérienne Marième Helie Lucas, il faut

    « … rappeler à tous ceux qui, ici même, nient notre histoire libertaire au nom d’une identité qu’ils supposent nécessairement religieusement définie et accordent un pouvoir politique croissant aux représentants des religions, que l’alliance morbide entre les prédicateurs religieux et les détenteurs du pouvoir constitue un suprême danger ».

    « Pour rendre hommage aux blogueurs bengalis et saoudiens, aux militants pakistanais contre les lois sur le blasphème, aux dessinateurs français qui se sont battus pour notre liberté à tous » , il faut acheter « Pourquoi je suis athée ? » d’autant plus que les bénéfices des ventes seront reversés au site internet MUKTO-MONA (Libre Pensée) qui héberge les blogs de plusieurs athées bengalis.

    Ce texte écrit en prison en 1 930 par Bhagat Singh, constitue un brûlot malmenant à la fois les religions, les castes et le colonialisme. Encore très diffusé aujourd’hui en Inde, il exerce une influence toujours déterminante sur les luttes contre tous les fanatismes, notamment celles des blogueurs, éditeurs et libres penseurs d’Asie et du monde arabe. L’édition de cette œuvre, en septembre 201 6, par les Editions de l’Asymétrie comprend des préfaces de Raihan Abir, éditeur du site Mukto-Mona , de Shammi Haque, blogueuse et activiste féministe de la Ganajagaran Mancha ( Mass awakening Platform / Plate-forme pour le réveil des masses ), et de Marieme Helie Lucas, sociologue, fondatrice et coordinatrice des réseaux Secularism is a Women’s Issue et Women living under Muslim Laws ainsi que des Postfaces de Chaman Lal, historien, JNU-Delhi, et d’Ahmedur Rashid Chowdhury (Tutul), éditeur, Shuddhashar. Le prix d’achat est de 10 euros

    Article d’@Anarchosyndicalisme ! n°152 déc 2016 - Janv 2017
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article844

  • Un vent d’extrême droite souffle sur l’Occident (avec une carte du monde assez inquiétante !)
    Dominique Scali, Le Journal de Montréal, le 27 novembre 2016
    http://www.journaldemontreal.com/2016/11/27/un-vent-dextreme-droite-souffle-sur-loccident

    Les partis qui flirtent avec l’autoritaris­me et le rejet des étrangers connaissent une popularité inégalée en Occident depuis la Seconde Guerre mondiale, observent des experts en politique. Après le Brexit et l’élection de Donald Trump, voilà que les Français auront probablement à choisir entre un président de droite ou d’extrême droite au printemps prochain.

    « Il y a une tendance lourde vers la droite. Et c’est la première fois que la droite extrême est forte comme ça depuis des décennies. C’est ça qui fait peur », avoue George Ross, professeur de sciences politiques à l’Université de Montréal.

    Dernier épisode en date : le grand favori de la droite française François Fillon, un ultraconservateur catholique, risque fort d’affronter Marine Le Pen de l’extrême droite lors de l’élection présidentielle de mai 2017. Les sondeurs considèrent que la gauche française a peu de chance de se tailler une place jusqu’à l’Élysée.

    Des États-Unis aux Philippines

    « La droite libérale et économique a toujours été forte dans le paysage politique occidental. Mais ce qu’on voit monter, c’est une droite différente, basée sur l’identitaire et un discours selon lequel il faut se protéger des autres », explique M. Ross.

    Les partis de l’extrême droite européens existent depuis les années 1980, bien qu’ils changent de noms ou de chefs, rappelle Jean-Guy Prévost, de l’UQAM. « Depuis 35 ans, c’est comme si tout le monde se tassait vers la droite, ce qui crée un espace pour l’extrême droite ».

    « Ce qui m’inquiète, c’est la montée de populistes autoritaires qui sont extérieurs au système politique normal et qui ne sont pas aussi engagés à respecter les règles démocratiques [que les politiciens auxquels on est habitués] », indique Jacob T. Levy de l’Université McGill. C’est le cas en Turquie, en Pologne et même aux Philippines. C’est à eux que Trump ressemble », ajoute-t-il.

    « Est-ce que ça va être comme dans les années 1930, avec des dégâts démocratiques ? On ne le sait pas », s’interroge M. Ross. La crise économique de 1929 avait en effet nourri la montée du nazisme en Allemagne avant la Seconde Guerre mondiale.

    Contagion

    Les experts suggèrent plusieurs hypothèses expliquant la conjoncture favorable aux partis d’extrême droite ces dernières années : le sentiment d’invasion dû à la crise des migrants, la menace terroriste, l’incertitude économique. Bref, des facteurs qui sont liés à la mondialisation.

    M. Ross craint d’ailleurs que l’élection de Trump ne vienne leur donner encore plus d’élan. « Si quelque chose marche quelque part, on va l’essayer. »

    « Trump a clairement envoyé le signal aux partis d’extrême droite du monde qu’ils ont maintenant un ami à la Maison-Blanche », abonde M. Levy.

    Avec ce vent de droite souffle aussi un vent d’incertitude, s’entendent-ils pour dire. « Qu’est-ce que [ces élus] vont faire quand ils vont gouverner ? Par exemple, au Royaume-Uni, on n’a encore aucune idée claire de comment ils vont [concrétiser le Brexit]. Ce n’est pas évident de savoir comment ces politiciens vont procéder sans mettre le feu à la maison, souligne M. Ross.
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    Au Canada et au Québec

    Si le Canada de Justin Trudeau semble pour l’instant épargné par la montée des partis d’extrême droite, c’est notamment que notre système électoral ne comprend qu’un seul tour, ce qui laisse moins de chance aux partis marginaux d’émerger.

    « Même pour un tiers parti comme le Nouveau parti démocratique (NPD), il est difficile de se tailler une place », illus­tre Jean-Guy Prévost.

    Notons aussi que le Canada sort de 10 ans de règne conservateur, contrairement à la France et aux États-Unis.

    Reste que certains observateurs remarquent une plus grande aisance à aborder des sujets autrefois tabous, notamment en lien avec l’immigration. Le chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ) François Legault s’est d’ailleurs dit à l’aise d’être comparé à Trump.

    En dehors du politique, plusieurs signes indiquent que l’idéologie d’extrême droite est en croissance au Québec, révélait Le Journal mercredi. En effet, le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence note une hausse de ces appels liés à des incidents haineux et à l’extrême droite dans les derniers mois.
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    COMMENT DISTINGUER LES DIFFÉRENTS MOUVEMENTS ?

    Droite libérale
    Prône le libre marché et la mondialisation.

    Droite conservatrice
    Prône le maintien des valeurs traditionnelles ou catholiques.
    Prône l’ordre et la sécurité.

    Extrême droite
    Hostilité à l’immigration.
    Division raciale ou ethnique
    Attaque des groupes d’individus précis
    Hostilité à l’Union européenne
    Hostilité au système politique actuel et à l’ordre dominant
    Vision autoritariste : un homme fort qui défie les tribunaux et le reste du Parlement.

    Néonazis, skinhead et suprématistes blancs
    Prônent la violence
    Ne forment pas nécessairement un parti politique, mais vont généralement appuyer les partis d’extrême droite.

    #Extrême_droite #Etats-Unis #Allemagne #Royaume_Uni #France #Finlande #Suisse #Grèce #Autriche

    • Pas vraiment à contre courant, parce qu’en fait Harper est arrivé en même temps que Bush fils et que c’est vraiment le même courant néo-conservateur chrétien, c’est juste qu’Harper est resté au pouvoir plus longtemps. Mais sinon, je suis d’accord avec toi, de toutes façons c’est un article du Journal de Montréal dont il ne faut pas attendre beaucoup en terme de finesse d’analyse politique... C’est juste la carte et « l’étendue des dégats » que je trouvais intéressante...

    • Curieux !
      Cet article ne parle pas du rôle des médias, des publicités, libres de matraquer des slogans immondes.
      N’oublions pas l’humour tv plus c’est gras, plus ça passe.
      Ca conditionne.
      Faut être costaud pour résister.

      Les micros trottoirs sont révélateurs.
      Les perroquets ânonnent les pires slogans qu’on leur a appris par coeur.
      A écouter, ré écouter Guillaume Meurice, on ne se lasse pas.
      https://www.franceinter.fr/emissions/le-moment-meurice

    • @sinehebdo effectivement l’analyse n’est pas très fine... je me demande dans quelle mesure cela se répercute sur la carte, dont les aplats noirs sont lourds.

      Par exemple :

      Les partis qui flirtent avec l’autoritaris­me et le rejet des étrangers connaissent une popularité inégalée en Occident depuis la Seconde Guerre mondiale

      Je pense avoir montrer que, pour l’instant, en France il n’y a pas une explosion de l’extrême droite comparé aux années 90. Ce qui est plus marquant c’est la hausse de l’abstention au détriment des deux partis classiques (UMP-RPR/PS) et de la gauche de gauche (PCF etc.) :

      https://seenthis.net/messages/360906
      https://seenthis.net/messages/443508

      Pour le cas étasunien, non seulement Trump a perdu l’élection en terme de vote populaire, 65,1 millions de voix pour Clinton contre 62,6 pour Trump, mais en plus, avec 24,9% du corps électoral il réalise un des plus mauvais score Républicain depuis 1932 (en dehors des cas 1992 et 1996 ou des candidats proches des Républicains se présentaient en surplus) quand Hillary Clinton fait un des meilleurs scores démocrates depuis 1960.

      Par ailleurs c’est un peu vite oublier ce qu’était la droite réputé « pas extrême » en Europe et du temps des États-Unis d’Amérique (ségrégationnistes jusque les années 1970). Par exemple en 1968 un candidat raciste et ségrégationniste comme George Wallace récoltait 8,3% des voix en plus des 26,4% de Nixon.

      C’est oublier que le Brésil, l’Espagne, la Grèce, la Corée du Sud, l’Argentine, l’Afrique du Sud etc. étaient officiellement des dictatures d’extrême droite jusque les années 1980. Sans parler des dictatures réputées « de gauche » (sic). Les britaniques brexiteurs et Fillon font pales figures à coté.

      Les experts suggèrent plusieurs hypothèses expliquant la conjoncture favorable aux partis d’extrême droite ces dernières années : le sentiment d’invasion dû à la crise des migrants, la menace terroriste, l’incertitude économique. Bref, des facteurs qui sont liés à la mondialisation.

      Avec cette analyse on voit le dogme : l’extrême droite serait populaire, alors que tout montre qu’elle ne l’est pas (ne l’a jamais été) et est bien un mouvement issu des classes dirigeantes.

      En France, Manuel Valls est môsieur 5% au primaires ouvertes de 2011 et Mr 5% au sein de son parti. On voit actuellement la popularité de son gouvernement, même s’il essaye (avec le PS) de reporter tout ce rejet sur l’unique personne de François Hollande. Quand à Fillon, pour l’instant il a réussi à récolter 2,9 millions de voix. En comparaison, en France les 10% les plus riches c’est 6,5 millions de personnes, et pour remporter la présidentielle c’est plutôt 20 millions de voix qu’il faut récolter. Ce qui tourne sur Twitter :

  • J – 163 : D’une conversation sur seenthis à propos du Mediator , d’Irène Frachon et du film La fille de Brest d’Emmanuelle Bercot (pas encore vu)

    C’est très étonnant, mon ancien médecin m’a prescrit cette saloperie (le Mediator donc) il y a une dizaine d’années comme régulateur timique quand je travaillais de nuit et que mon appétit était complètement détraqué-décalé. Ce qui ne m’a rien apporté et que j’ai donc fini par lâcher au bout d’un an (j’ai donc pris de ce poison pendant un an).

    Curieusement c’est une pneumologue qui a fini par trouver le moyen de m’aider avec cette histoire d’appétit détraqué, décalé et qui me conduisait à l’obésité : apnées du sommeil, appareillage, observance excellente - je suis un très bon patient, le genre qui prend ses médicaments à la minute et au gramme près -, fin du problème, ou presque, je suis toujours obèse, mais au moins je ne suis pas excessivement fatigué dans la journée.

    Quand j’ai entendu parler du scandale du Mediator , j’avais changé de médecin traitant, je me suis ouvert au nouveau médecin des prescriptions passées, examens cardio-vasculaires en règle, diverses explorations, le poison n’a apparemment pas causé de dégâts - j’ai toujours mon grand cœur de centenaire qui bat une mesure qui devrait permettre de jouer régulièrement des morceaux lents, des slows , même peut-être mais est-ce que cela n’accélérerait pas le rythme cardiaque en question, à mon âge, celui du dernier Proust, on n’est jamais trop prudent. En revanche je n’ai pas aimé la solidarité inter professionnelle entre les deux médecins, la nouvelle indiquant qu’elle aurait peut-être prescrit la même chose (même si c’est une parole honnête, pas si courante dans la profession, celle de la reconnaissance d’une erreur, même putative, même théorique)

    Ce dont je me souviens aussi, ce sont les reproches de quelques proches, mais comment cela se fait qu’en n’étant pas diabétique je prenais un tel médicament ? - personnellement je ne savais pas non plus que c’était un coupe-faim réputé et donc j’étais soupçonné de vouloir faire un régime sans effort, et était-ce si mal ?, les maigres ne se rendent pas très bien compte des efforts de volonté que les gros sont contraints de produire pour tenter d’influer favorablement sur leur silhouette, et, in fine , sur leur arthrose -, comme si c’était de ma faute de suivre - au gramme et à la minute près - une prescription médicale !

    Aujourd’hui quand je lis sur le sujet, cela me donne des fièvres rétrospectives, quand bien même chaque nouvel examen dans la région du cœur rend le même son de cloche, j’ai un cœur de centenaire, d’ancien grand sportif, de type qui peut encore danser des slows quelques temps.

    De même que je n’aime pas beaucoup entendre le mot amiante , c’est-à-dire la matière dont était construite toute la structure du bâtiment Erasme aux Arts Déco - j’ai même le souvenir de quelques bas-reliefs, certains obscènes, sculptés à même ce crépis malsain. Mais là aussi trente ans plus tard, il semble que je sois encore passé au travers des gouttes, et je n’ai pas non plus entendu parler de cancers parmi les anciens des Arts Déco, en tout cas pas de cancers liés à l’amiante. Et pas non plus, un miracle, liés à l’exposition à toutes sortes de produits délétères, l’acétone ou le trichloréthylène et d’esprit blanc, comme nous nous plaisions à l’appeler, et, dans les vapeurs desquels, nous avions coutume de fumer, comme on le faisait autrefois dans les ascenseurs et les opens spaces du Washington Post , comme c’est attesté dans les Hommes du Président d’Alan Pakhula.

    Et je ne peux toujours pas donner mon sang, pourtant irréprochable du point de vue de son taux de cholestérol, je m’enorgueillis d’avoir un cœur de centenaire que je couve de soins jaloux, parce que j’ai vécu en Angleterre pendant les années de vache folle - et pas que, de 1995 à 1998, c’était également les années du scandale de la fellation en automobile de l’acteur Hugh Grant, de la mort de la princesse peroxydée dans un accident de la circulation à Paris, de la crise cardiaque, heureusement sans gravité, du guitariste des Status Quo, de la découverte des meurtres des époux West, du scandale de l’élimination de l’équipe d’Angleterre de manchots à la Coupe du Monde, contre l’ennemi de toujours, l’Argentine, de l’avènement des Spice Girls et quantité d’autres faits majeurs en comparaison desquels la mort d’Itzhak Rabin ou les massacres de Srebrenica ont peu retenu l’attention de mes britanniques collègues au-delà de la page 3 de leurs journaux.

    Je me demande combien de bombes à retardement j’ai en moi comme cela. J’aurais dû faire démineur, je pense que j’ai un certain talent pour survivre aux bombes à retardement.

    Exercice #37 de Henry Carroll : Faites de la lumière le sujet de votre photographie.

    #qui_ca

  • All Queens Must Die
    http://www.theverge.com/2016/8/25/12608928/santa-cruz-island-argentine-ants-extermination-nature-conservancy
    Sur l’île de Santa Cruz, au large de la Californie, depuis les années 1980, on a tué des dizaines de milliers de vaches, moutons et cochons (avec snipers néo-zélandais spécialisés dans la traque d’animaux domestiques)...

    The snipers tracked the collared, so-called Judas pigs back to their kind and, only if and when they could destroy a group all at once, opened fire. Any pig left alive, even wounded, would become all the more skittish and difficult to find. It would teach others to fear helicopters overhead.

    ...en plus des colonies d’abeilles, ceci dans le but de faire revenir l’île à son état virginal.
    Maintenant, la dernière espèce invasive à éliminer, c’est la fourmi d’Argentine, et ça a l’air coton.

    Boser needed to poison all the queens at once. If she did that, Santa Cruz would be one step closer to perfection.

    Les questions sur ce massacre viennent à la fin.

    Still, the eradication effort seemed extreme, like a grand experiment in whole system ecology. By trying to turn the island back into what it once was, undoing the human hand with more human hands, where were we going?

    Apparemment le même genre de plan pour « préserver la #biodiversité » (celle-ci justifiant de telles extrémités aux yeux des scientifiques impliqués) a déjà été déployé aux Galapagos avec l’éradication (c’est le terme scientifique) de 80000 chèvres (sur l’île de Santiago seulement, parce que ça a atteint 100000 sur Isabela).
    http://phenomena.nationalgeographic.com/2013/08/09/galapagos-week-when-conservation-means-killing

    The logistical details are fascinating. The first phase, from December 2001 to January 2004, was ground hunting. Researchers recruited locals, many of whom had never hunted before, and taught them how to use hunting dogs, rifles, radios, telemetry and GPS. Then they started the cold and systematic business of killing.

    Puis on retrouve les snipers néo-zélandais.

    [...] The ground-hunting phase of the project killed 53,782 goats. The second phase was three months of aerial attacks, by specialized hunters from New Zealand using semi-automatic rifles.

    Semblerait toutefois qu’il y ait d’autres techniques un peu moins barbares qui existent, genre déplacer ces pauvres bêtes ailleurs.

    “Eradications are simply the most cost-effective approach,” he said.

  • L’Amérique Latine se soulève contre les violences envers les femmes
    https://lille.indymedia.org/spip.php?article30444

    L’Amérique Latine, la région avec la plus grande violence envers les femmes, en grève pour protester Publié le 20 Octobre 2016 Le féminicide de la jeune argentine Lucía Pérez, après qu’elle fut droguée avec de la marijuana et de la cocaïne, et violée par voie vaginale et anale à Mar del Plata, Argentine, (...) — analyses, amérique latine, http://radiozapatista.org/?p=19200

  • Mise au point urgente et nécessaire sur la Syrie
    par Gary Leupp | 14 octobre 2016 – CounterPunch – Traduction : Chronique de Palestine – MJB
    http://chroniquepalestine.com/mise-point-urgente-necessaire-syrie

    1. La Syrie est un pays d’environ la taille de l’état de Washington. Il a une longue et glorieuse histoire bien documentée, et a joué un rôle central dans l’émergence du judaïsme, du christianisme et de l’islam. Avant la guerre actuelle, il avait une population d’environ 22 millions d’habitants. Il n’a jamais menacé les Etats-Unis et ne représente aucun danger pour eux.

    C’est une république constitutionnelle laïque reconnue par les Nations Unies. Elle entretient des relations diplomatiques, et généralement cordiales, avec la Russie, l’Iran, la Chine, l’Inde, le Japon, le Brésil, l’Afrique du Sud, les Philippines, l’Argentine, la Tanzanie, Cuba, l’Egypte, L’Irak, l’Algérie, Oman, etc. Historiquement, elle fut un champ de bataille pour les peuples arabes, iraniens et turcs, à différentes époques elle fit partie de l’empire perse, des califats arabes Omeyyade et Abbaside, ou de l’empire ottoman. Elle tomba sous l’administration coloniale française après la défaite de l’empire ottoman (qui avait pour centre ce qui est maintenant la Turquie) au cours de la première guerre mondiale. Elle fut brièvement déclarée royaume avec pour souverain l’émir arabe Fayçal jusqu’à ce que les Français ne le chassent de Damas en 1920.

    Par la suite La Société des Nations donna à la France un « mandat » pour gouverner la Syrie (qui comprenait le Liban, et dont la France a fait un état séparé). Cette administration coloniale se poursuivit jusqu’en 1946. Après que l’état eut obtenu son indépendance de la France, des partis politiques représentant les commerçants ou intellectuels de Damas ou d’Alep rivalisèrent pour le pouvoir, tandis que le parti communiste (au grand dam de Washington) était toléré. Le parti Baas laïque fondé par des chrétiens, des sunnites et alaouites en 1947 commença à s’organiser.

    2. Les Etats-Unis ont un long passé d’intervention en faveur d’un « changement de régime » en Syrie. Après l’indépendance de la Syrie, les Etats-Unis intervinrent régulièrement dans le pays dans le cadre de leurs objectifs politiques de la Guerre Froide. Il est largement soupçonné que le coup d’état militaire de 1949 en Syrie fut soutenu par les Etats-Unis, qui considéraient que le régime précédent était trop indulgent avec le communisme. Et la CIA a ouvertement reconnu sa responsabilité dans les tentatives de coup d’état manquées, « Operation Straggle » de 1956 et « Operation Wappen » de 1957 menée par Kermit Roosevelt, Jr. visant à mettre en place un régime anticommunisme acceptable. Des tentatives de corruption ratées dans le cadre de la deuxième opération furent très embarrassantes pour les Etats-Unis lorsqu’elles furent mises à jour. (Après que le gouvernement syrien eut déjoué le complot, Washington commença à accuser la Syrie d’être un « client soviétique. »)

  • Je débarque sans doute mais je viens de trouver les archives de la revue "Quasimodo" et c’est passionant :
    http://www.revue-quasimodo.org/Index.htm


    La revue Quasimodo pluridisciplinaire, paraît en France depuis 1996 à raison d’un numéro par an, et publie des volumes thématiques autour de l’analyse socio-politique du corps.
    Description
    La revue propose une analyse des politiques du corps à travers des contributions de chercheurs de différentes disciplines (philosophes, historiens, journalistes, psychologues ou sociologues). Il s’agit d’étudier comment s’effectue l’incorporation des normes, valeurs et idéologies dominantes ; les inégalités corporelles (face à la santé, à la mort, au sexe, etc.) ; l’étude des institutions et des rites de modelage du corps.

    "A propos de Quasimodo

    Sylvain marcelli, L’interdit

    Comment percevons-nous notre propre corps ? Le corps de l’autre est-il fondamentalement différent ? Ces questions, d’ordre esthétique, ont une dimension excessivement politique : le corps de l’autre renvoyé à une étrangeté fondamentale est souvent prétexte à la discrimination et au rejet. Or, la perception de cette différence n’est pas un phénomène aussi naturel qu’on voudrait le penser. Le bizarre, c’est toujours l’autre, le normal c’est toujours soi. Et pourtant nous sommes aussi différents de lui que lui de nous… Donc bizarre nous le sommes aussi pour l’autre.

    La bien nommée revue Quasimodo s’intéresse depuis octobre 1996 à ces questions. « L’Autre corporellement différent, écrivent ses promoteurs, porteur d’une différence anatomique réelle ou imaginaire, est un Quasimodo potentiel. Il fait affront au corps légitime et engendre des entreprises visant à le remettre d’aplomb, à le rendre conforme, ou encore à le contenir, l’écarter ou l’éradiquer. Et c’est ainsi que s’exerce sur les corps un pouvoir invisible ou, pour le dire autrement, que fonctionne le désir de conformité. » Dans ses premières livraisons (toujours denses et passionnantes, à raison d’un numéro par an), Quasimodo s’est plus particulièrement intéressé aux représentations et aux pratiques des corps dans le milieu sportif (distingué pour son « virilisme »), dans la prison (« corps incarcérés »), dans un art subversif (« art à contre corps »). Le dernier numéro, particulièrement consistant (près de 250 pages), est consacré aux « fictions de l’étranger ». Il s’ouvre sur une histoire de la représentation des corps hutus et tutsis au Rwanda, avant et pendant le génocide. Il se referme tout aussi judicieusement sur « quelques remarques à propos de la représentation du corps chez les personnes atteintes du VIH »."

    Textes à télécharger
    http://www.revue-quasimodo.org/Quasimodo%20-%20Textes-PDF.htm
    Textes sur le corps :

    Frédéric Baillette, « Figures de l’âme et anatomie politique du corps » (1,3Mo)
    « La reconnaissance de l’intimité de l’homme, des profondeurs de sa personnalité, de son épaisseur, de ses élucubrations internes, s’est très longtemps appuyée, et s’appuie encore, sur le décryptage de son apparence physique. Empiriquement, puis "scientifiquement", s’est ainsi constituée une grille de lecture des reliefs du corps, de ses équilibres, de ses dysharmonies, des défectuosités physiques, des marques et des traces (tatouages, blessures, couleurs de peau, etc.) capable de repérer, en surface, les signes de la normalité (conformité) de l’âme ou de sa monstruosité (déviance). […] »
    Ce texte a été publié dans la revue Galaxie Anthropologique, n° 1 (« Transversalités »), avril 1992, p. 48-56.

    Frédéric Baillette, « Chronique des années glabres » (1,2Mo)
    « Un mouvement de fond bannit les poils de la sphère sportive. La plupart des champions optent désormais pour la coupe militaire. Aujourd’hui, le corps du sportif se veut arme de guerre. Le montage musculaire doit être impeccablement aiguisé, profilé, affûté pour "la gagne". Lorsque les victoires se jouent au cheveu près, le poil n’est plus compétitif. […] »
    Publié dans la revue Sport et Vie (n° 87, novembre-décembre 2004, Bruxelles, p. 46-53), ce texte s’intéresse aux rapports qu’entretiennent les sportifs avec leurs pilosités.

    Textes sur le sport :

    Frédéric Baillette, « Malleus athleticorum. Transes, extases et possessions sportives » (800Ko)
    « "D’ailleurs un stade, c’est une église. Il y a des correspondances, des rites semblables", constate Monseigneur Gaillot, expert en liturgies ecclésiastiques, […] ; une église, avec ses milliards de fidèles, son catéchisme, ses lieux de prières, ses temples, ses chemins de croix, ses calvaires ; une religion avec ses miracles, ses superstitions et sa pensée magique, ses hérétiques (les anti-sportifs), avec ses Dieux, ou ses demi-dieux, ses mystiques, ses croisés (les "Athlètes du Christ"), ses pénitents (les "durs au mal" !), et aussi, semble-t-il, ses possédés. […] »
    Ce texte a été initialement publié dans la revue Galaxie Anthropologique, n° 4-5 (« Possessions. Fantasmes, mythes et ravissements »), août 1993, p. 98-105. Puis réédité dans Quel Corps ?, Critique de la modernité sportive, Montreuil, Les Éditions de la Passion, 1995, p. 205-219.

    Frédéric Baillette, « L’entraînement sportif et ses efficacités meurtrières » (260Ko)
    « Selon une étude réalisée en 1985-1986 et portant sur 1043 sportifs victimes d’un accident, traumatismes francs ou microtraumatismes, lors de leur pratique sportive (football, rugby, tennis, athlétisme, cyclisme), 51% des lésions se produisent à l’entraînement. Un pourcentage qui atteint 74% chez les sportifs de haut niveau. Ainsi, chez cette population à risques, « 2 fois sur 3 l’accident survient à l’entraînement » ! Ces blessures, hors des compétitions proprement dites, vont de la « banale » tendinite jusqu’à l’accident meurtrier. […] »
    Ce texte a été publié sous le titre « À la vie, à la mort », dans la revue Autrement, Série « Sciences en société », n° 4 ( Le corps surnaturé. Les sports entre science et conscience »), avril 1992, p. 123-135.

    Frédéric Baillette, « Mourir in extremis » (490Ko)
    « Qu’elle survienne au coeur ou en marge de l’exploit, la mort de "l’explorateur de l’extrême", du "sportif de l’impensable", ce "nouvel aventurier", défricheur de l’impossible, est toujours prématurée, injuste, choquante, voire hérétique. Elle jette un froid dans le feu de l’action, elle gâche le spectacle, dérange en rompant brutalement une trajectoire de vie pleine, intense, en brisant une asymptote de jeunesse. […] La course à l’extrême, au dépassement de la limite de la limite, est une injonction à la vie, une vie rapide, exubérante, exemplaire, écumante de santé. La mort sportive est donc toujours incongrue, paradoxale. […] »
    Ce texte a été initialement publié dans la revue Quel Corps ?, n° 38-39 (« Une Galaxie Anthropologique »), octobre 1989, p. 288-295. Puis réédité dans Quel Corps ?, Critique de la modernité sportive, Montreuil, Les Éditions de la Passion, 1995, p. 321-331.

    Frédéric Baillette, « Le sport de compétition devrait être banni des pays civilisés » (2,1Mo)
    « En 1983, The Journal of American Medical Association publiait plusieurs articles et études sur les violences et les traumatismes liés à la pratique de la boxe. L’un des auteurs, G.D. Lundberg intitulait sa contribution : "Boxing should be banned in civilized countries". Il estimait que la boxe devait être interdite dans les pays civilisés pour des raisons morales, éthiques et médicales. Si j’ai paraphrasé ce titre, provocateur mais juste, c’est que pour ces mêmes raisons - auxquelles s’ajoutent des motifs économiques et politiques - je dénonce le sport de compétition, ses méfaits et ses tares congénitales. […] »
    Ce texte a été publié dans Jean-Pierre De Modenard, Drogues et dopages, Paris, Éditions Chiron, 1987, p. 277-312.

    Frédéric Baillette, « Larmes de crocodile et épanchements d’hémoglobine » (1,4Mo)
    « Dimanche 9 mars 1986, la télévision s’est (une fois de plus) repue des spectaculaires "gamelles" de deux sauteurs à ski à Bad Mitterndorf (Autriche) : pantins désarticulés se fracassant au sol, corps disloqués, glissant évanouis, gisant inertes en bout de piste, puis évacués sans ménagement, à la manière des taureaux mortellement touchés. Catapultés à près de 110 km/h, avec pour aire de réception un sol glacé, le grand saut ne pardonne pas la "faute technique". Peu de journaux se sont fait l’écho de ces sportifs abattus en plein vol pour le seul plaisir de battre un record et de dépasser les limites humaines. […] »
    Ce texte a été publié dans la revue Quel Corps ?, n° 30-31 (« Sociologies du sport »), juin 1986, p. 84-105.

    Frédéric Baillette, « Révoltes sociales et orthopédie sportive (sport et normalisation de la déviance) » (800Ko)
    « Dans ses premières réglementations, l’exercice physique a été envisagé comme moyen d’enrayer, puis de contrôler, les débordements d’hostilité au pouvoir. […] La première tâche de l’institution sportive est d’assurer la protection de la jeunesse, tout en organisant son "épanouissement". Le sport doit répondre au besoin de liberté, de récréation, de mouvement et d’émancipation de l’adolescent au sein de structures contrôlées, policées : les clubs sportifs, permettant ainsi d’échapper aux "nocivités" de la rue. […] »
    Ce texte a été publié dans Quel Corps ?, n° 28-29 ("Sport et modernité"), décembre 1985, p. 83-95.

    Textes critiques sur l’Éducation Physique et Sportive :

    Frédéric Baillette, « Les dix commandements de la critique radicale ! » (820Ko)
    « La critique radicale est le fer de lance de la pensée subversive, elle est l’aiguillon qui ranime les intelligences anesthésiées, les esprits moribonds. Elle est le cocktail Molotov des empêcheurs de penser en rond, le "missile théorique" (Marx) de ceux qui s’attaquent à la pensée en circuit fermé, cette pensée qui se décompose dans la tiédeur des laboratoires "labellisés", estampillés "habilités" et des colloques pasteurisés. La critique radicale combat les hygiénistes de la pensée, tous les eugénistes de la bonne parole et autres "orthoépistes" de la pensée calibrée. […] »
    Ce texte a été publié dans Frédéric Baillette et Jean-Marie Brohm (sous la direction de), Traité critique d’Éducation Physique et Sportive, Montpellier, Éditions Quel Corps ?, 1994, p. 10-18.

    Frédéric Baillette, « Les agrégés au pays des merveilles. Imaginaires et croyances en Magic Didactic » (740Ko)
    « Il était une fois un pays fantastique, composé de territoires bien réels, de provinces imaginaires et d’étendues fantasmatiques. Ce pays constituait une bien étrange mosaïque avec des contrées grouillantes de zombies, des oasis enchanteresses, des parcs d’attractions et bon nombre de zones cauchemardesques. On y devinait des domaines totalement inexplorés, des dimensions négligées, des expériences complètement passées sous silence. Dans ce pays, il y avait des bâtisses délabrées et lugubres, et quelques opulentes cavernes. Il y avait aussi beaucoup de mirages, d’illusions et d’épouvante […] »
    Ce texte a été publié dans Frédéric Baillette et Jean-Marie Brohm (sous la direction de), Traité critique d’Éducation Physique et Sportive, Montpellier, Éditions Quel Corps ?, 1994, p. 129-137.

    Frédéric Baillette, « La vampirisation sportive de l’EPS : morsures pestilentielles et flétrissures indélébiles » (1,5Mo)
    « L’Éducation Physique et Sportive est aujourd’hui entrée dans une phase intensive de culturisme didactique. Le "traitement didactique" est devenu le doping, le stimulant de choix d’une profession qui cherche à se renforcer et à se cuirasser […] pour mieux imposer et défendre sa présence dans l’institution scolaire. […] »
    Ce texte a été publié dans Frédéric Baillette et Jean-Marie Brohm (sous la direction de), Traité critique d’Éducation Physique et Sportive, Montpellier, Éditions Quel Corps ?, 1994, p. 155-171.

    Philippe Liotard, « Comment on écrit l’histoire de l’EPS... Ou comment on la raconte aux profs de gym ! » 840Ko)
    « Lors d’un récent stage de préparation aux épreuves écrites de l’agrégation interne d’Éducation Physique et Sportive (EPS), nous avons été confronté à une curieuse uniformisation des références et des discours par les candidats dans leur devoir. Ce constat pourrait ne pas présenter de réelle surprise, compte tenu de la régularité avec laquelle nous avons déjà enregistré ce phénomène. Pourtant, pour la première fois, l’uniformisation provenait d’une référence quasi exclusive aux écrits de Claude Pineau, Inspecteur Général de l’Éducation Nationale, Doyen du groupe EPS . […] »
    Ce texte a été publié dans Frédéric Baillette et Jean-Marie Brohm (sous la direction de), Traité critique d’Éducation Physique et Sportive, Montpellier, Éditions Quel Corps ?, 1994, p. 93-101.

    Frédéric Baillette, « On ne civilisera jamais les yétis » (350Ko)
    Texte publié dans Dossiers EPS, n° 15 (« L’éducation physique au XXème siècle en France », sous la direction de Bernard Xavier René), Paris, Éditions revue EPS, 1992, p. 200-212.
    « Les commanditaires de cet ouvrage attendaient de nous une sorte de généalogie de la critique du sport, ils demandaient d’en repérer les prémisses, d’en identifier les ancêtres les précurseurs) et d’en saisir les filiations. Comme si ceux qui aujourd’hui dénoncent les méfaits et exactions de l’institution sportive étaient les mieux placés pour faire l’archéologie des différentes "critiques" qui ont jalonné l’histoire du sport. On ne pouvait interpréter cette demande d’exhumation de cadavres autrement que comme une manière déguisée de dire (ou pire de faire dire) que depuis fort longtemps (bien avant la théorie marxiste critique du sport), les méfaits impérialistes du sport avaient déclenché de très vives réactions et suscité de violentes dénonciations. Finalement "les Brohm" n’auraient rien inventé, ils ne serviraient que du réchauffé. […] »

    Textes publiés dans et par la revue Quasimodo :

    Quasimodo n° 1 – « Sport et nationalisme » - (épuisé)

    Esméralda « Quasimodo, mon amour... » (120Ko)
    Philippe Liotard « Questions pour des champions. Projet d’étude des symboliques sportives » (80Ko)
    Gunter Gebauer « Le nouveau nationalisme sportif » (110Ko)
    Frédéric Baillette « Les arrières-pensées réactionnaires du sport » (130Ko)
    Slavko Mihaljcek « Le football comme vecteur de violence, comme support de symbolique xénophobe » (20Ko)
    Ignacio Ramonet « Passions nationales » (80Ko)

    Quasimodo n° 2 – « Corps incarcérés » - Acheter ce numéro

    Philippe Liotard « L’envol du Hibou » (60Ko)
    Esméralda « Libérez Quasimodo ! » (250Ko)
    Daniel Welzer-Lang « Penser les sexualités en Prison » (80Ko)
    Daniel Welzer-Lang, Lilian Mathieu, Michaël Faure « Effets de l’incarcération sur le corps et l’estime de soi » (80Ko)
    Catherine Erhel « Alerte au suicide dans les prisons » (50Ko)
    Charles Benqué « La prison, la fiole » (30Ko)
    Raphaël de Gubernatis « La Danse s’ouvre aux prisons » (70Ko)
    Frédéric Baillette « Corps reclus, corps torturés » (260Ko)
    Serge Hefez « La lutte contre le SIDA n’entre pas en prison » (60Ko)
    Michel Foucault « Vous êtes dangereux » (60Ko)

    Quasimodo n° 3-4 – « Nationalismes sportifs » - Acheter ce numéro (15 €)

    Quasimodo « Cocoricoteries » (introduction au numéro) (180Ko)
    Philippe Liotard « Le sport aux secours des imaginaires nationaux » (290Ko)
    Yves Le Pogam « Passions sportives, identité et modernité » (280Ko)
    Daniel Denis « La revanche des dominés. Le sport allégorie des nations en mouvement » (350Ko)
    Marc Perelman « La fureur du spectacle sportif » (340Ko)
    Lionel et Pierre Arnaud « Les premiers boycottages de l’histoire du sport » (350Ko)
    Sorin Antohi « De l’État-nation à l’État-parti roumain. Le sport instrument de conscience nationale » (240Ko)
    Bernadette Deville-Danthu « Le sport support de l’idée de nation » (140Ko)
    Serge Govaert « L’hymne national belge fait-il encore frissonner ? » (140Ko)
    Youssef Fatès « Les marqueurs du nationalisme des clubs sportifs musulmans dans l’Algérie coloniale » (180Ko)
    Frédéric Baillette « Racisme et nationalismes sportifs. Le Front National et le sport » (200Ko)
    Patrick Tort « Une argumentation efficace contre le racisme » (90Ko)
    Philippe Liotard « Éducation physique et imaginaire de décadence » (80Ko)
    Fabrice Auger « Sport, culture physique et fascisme » (160Ko)
    Jean-Michel Barreau « Les "nationaux" et l’école dans l’entre-deux guerres. Le "Vichy d’avant Vichy" » (150Ko)

    Quasimodo n° 5 – « Art à contre-corps » - (épuisé)

    Frédéric Baillette « À contre-corps » (300Ko)
    Vincent Breye « Corps mutilés, société dévastée. Témoignages picturaux » (460Ko)
    Didier Herlem « Polarité des sexes, racialité des corps » (260Ko)
    Frédéric Baillette et Philippe Liotard « Résistances artistiques » (770Ko)
    Ian Geay « Montrez ce corps que je ne saurais voir » (280Ko)
    Otto Mühl (entretien de Daniele Roussel) « L’objet de l’action » (520Ko)
    Michel Onfray (entretien de Daniele Roussel) « La Révolution viennoise. L’actionnisme radical » (870Ko)
    François Py « Les pièges du corps » (380Ko)
    Quasimodo « Dénicher l’imposture » (740Ko)
    Emmanuel Grez « Mon oeil. regard masculin sur quelques liens entre art et féminisme » (780Ko)
    Sylvie Léonard « Le corps du délit » (250Ko)
    Esméralda « Orlan et l’élucidation de la chair » (800Ko)
    Orlan « Surtout pas sage comme une image... » (640Ko)
    Jérôme Maigret et Cécile Perchet « Oh Chris, my hero !... L’expérimentation du corps par Chris Burden » (520Ko)
    Made in Éric (entretien de Laurent Goumarre) « Le corps-objet, ou la victoire de la pensée » (30Ko)
    Stelarc (entretien de Jacques Donguy) « Le corps obsolète » (180Ko)
    Teresa Macri « Les rictus de l’homme-machine. Marcel.li Antùnez Roca » (200Ko)
    Philippe Liotard « Bob Flanagan : ça fait du bien où ça fait mal » (890Ko)
    Bob Flanagan « Why » (80Ko)
    Esméralda et Quasimodo « Croquer la mort, saisir le vif » (1,1Mo)
    Stéphane Napoli « Pouvoirs de La Morgue » (160Ko)
    Pierre Gringoire « Culture-fiction » (520Ko)

    Quasimodo n° 6 – « Fictions de l’étranger » - Acheter ce numéro (15 €)

    Frédéric Baillette « Figures du corps, ethnicité et génocide au Rwanda » (770Ko)
    Jean-Paul Gouteux « Les soutiens européens à l’ethnisme » (430Ko)
    David Le Breton « Notes sur les imaginaires racistes du corps » (390Ko)
    Philippe Liotard « Fictions de l’étranger : le corps soupçonné » (860Ko)
    Sander L. Gilman « Les Juifs sont-ils des Blancs ? De la chirurgie nasale » (670Ko)
    Fethi Benslama « Le naturel et l’étranger » (370Ko)
    Emmanuel Grez « L’intolérable alibi culturel. L’excision et ses bonnes excuses » (420Ko)
    Sarah D’Haeyer « États d’âme d’une blanche au Mexique » (350Ko)
    Esmeralda « United colors of "France qui gagne" » (980Ko)
    Guy Hocquenghem « Passion de l’étranger » (80Ko)
    Gilles Boëtsch « Le morphotype de l’altérité. La construction du corps de l’indigène dans l’illustration populaire » (650Ko)
    Pascal Blanchard et Éric Deroo « Du Sauvage au Bon Noir » (360Ko)
    Sylvie Léonard « Le désir cannibale » (390Ko)
    Lydie Pearl « Économie sans frontière et monnaie de sang » (Michel Journiac) (660Ko)
    Ian Geay « Dracula, l’exclusion sanglante » (490Ko)
    Didier Herlem « Homme et femme, étrangers l’un à l’autre ? » (530Ko)
    Christelle Taraud « La prostituée indigène à l’époque coloniale » (460Ko)
    Manuela Vicente « Du rejet à la fascination. Variation contemporaine sur le thème de l’ "étranger" gitan » (520Mo)
    Séverine Mathieu « Ce corps étranger. Représentation du corps chez les personnes atteintes du VIH » (300Ko)

    Quasimodo n° 7 – « Modifications corporelles » - (épuisé)

    Philippe Liotard « Corps en kit » (590Ko)
    Philippe Liotard « Le poinçon, la lame et le feu : la chair ciselée » (620Ko)
    Rachel Reckinger « Automutilation révoltée ou expression culturelle ? Le cas du body piercing à Rome » (950Ko)
    Frédéric Baillette « Inscriptions tégumentaires de la loi » (800Ko)
    David Le Breton « L’incision dans la chair : marques et douleurs pour exister » (970Ko)
    Prune Chanay « Becker le marqué » (450Ko)
    Ron Athey (entretien avec Philippe Liotard) « L’encre et le métal » (440Ko)
    Frédéric Baillette « Organisations pileuses et positions politiques » (750Ko)
    Ian Geay « Voyous de velours. Dégaine et masculinité chez les skinheads à la fin des années soixante » (240Ko)
    Loïc Wacquant « Chicago fade. Le corps du sociologue en scène » (320Ko)
    Loïc Wacquant « La fabrique de la cogne. Capital corporel et travail corporel chez les boxeurs professionnels » (930Ko)
    Stéphane Proïa « Destin du corps dans la cité : Narcisse aux deux visages » (540Ko)
    Maxence Grugier « L’utopie cyborg. Réinvention de l’humain dans un futur sur-technologique » (750Ko)
    Esméralda et Maxence Grugier « Modifications corporelles technologiques. Petit panorama de la recherche contemporaine » (600Ko)
    Stelarc « La troisième oreille » (150Ko)
    Bruno Rouers « Une vision chimérique du corps : la xénogreffe » (700Ko)
    Anne Marcellini « Réparation des corps "anormaux" et des handicaps. Nouvelles biotechnologies et vieux débats ? » (720Ko)
    Txiki « Size acceptance. Pour l’acceptation des "gros" » (300Mo)
    Marie Jean-Bernard Moles « La fluctuation des genres plutôt que la bifurcation des sexes » (770Ko)
    Philippe Liotard « Sexe à la carte. De l’embellissement à l’effacement » (800Ko)
    Roland Villeneuve « Autour du corps asservi » (490Ko)
    Véronique Poutrain « Modifications corporelles et sadomasochisme » (450Ko)
    La Esméralda « Emplette bibliographiques » (320Ko)

    Quasimodo n°8– « Corps en guerre. tome 1 » - Acheter ce numéro (15 €)

    Frédéric Baillette « Du traitement des objectifs mous dans l’art de la guerre » (1,2Mo)
    Philippe Mesnard « Les victimes en partage. Approche du sens de la violence contemporaine à partir de la représentation des victimes » (960Ko)
    Laurent Gervereau « La guerre n’est pas faite pour les images » (730Ko)
    Frédéric Baillette « Incursions chez les petits tueurs infatigables » (1,3Mo)
    Olivier Grojean « Les formes ultimes d’engagement du corps » (530Ko)
    Renan Larue « Guerrier traqué, guerrier sacrifié. Aperçu sur les représentations de la mise à mort des bêtes dans l’imaginaire guerrier des Anciens » (420Ko)
    Catherine Coquio « Violence sacrificielle et violence génocidaire » (930Ko)
    La Esméralda « Bestialisation et déshumanisation des ennemis » (600Ko)
    Jean-yves Le Naour « La "Honte noire". La haine raciale des Allemands à l’encontre des troupes coloniales de l’armée française (1914-1940) » (450Ko)
    Jean-Yves Le Naour « "Bouffer du Boche". Animalisation, scatologie et cannibalisme dans la carricature française de la Grande Guerre » (500Ko)

    Quasimodo n°9– « Corps en guerre. tome 2 » - Acheter ce numéro (15 €)

    Frédéric Baillette « Stratégies de la cruauté. Figures de la mort qui rôde » (1,5Mo)
    Luc Capdevillla et Danièle Voldman « Les dépouilles de l’ennemi entre hommage et outrage » (730Ko)
    Thierry Hardier et Jean-François Jagielski « Le corps des disparus durant la Grande Guerre : l’impossible deuil » (1Mo)
    Martine Lefeuvre-Déotte « La mort dissoute. Un cas : l’Argentine » (550Ko)
    Georges Yoram Federmann « L’horreur de la médecine nazie. Struthof, 1943 : qui se souviendra de Menachem Taffel ? » (500Ko)
    Didier Herlem « Ein gesunder Volkskörper. L’obsession d’un "corps social sain" comme condition préalable et permanente de la guerre totale sous le IIIème Reich (1933-1945) » (1,1Mo)
    Sidi Mohammed Barkat « Corps et État. Nouvelles notes sur le 17 octobre 1961 » (330Ko)
    Pierre Tévanian « Le "corps d’exception" et ses métamorphoses. Réflexions sur le construction et la destruction de "l’immigré" et du "jeune" issu de l’immigration coloniale et post-coloniale » (550Ko)
    Stéphanie Latte Abdallah « Notes sur quelques figures récurrentes du corps et du genre dans les guerres de Palestine (460Ko)
    Karima Guenivet « Femmes, les nouveaux champs de bataille » (590Ko)
    La Esméralda « Emplettes bibliographiques » (300Ko)

    Quasimodo hors-série - Sport et virilisme - Acheter cet ouvrage (10 €)

    Sommaire
    « Sport et virilisme » (introduction) (90Ko)
    1ère Partie : Le corps sportif ou le devenir mâle
    Frédéric Bailllette « Les femmes au service du sport » (200Ko)
    Frédéric Baillette « Éloge de la masculinité » (240Ko)
    Frédéric Baillette « La mâle donne » (190Ko)
    2ème Partie : Violences sexuelles et emprise sportive
    Philippe Liotard « Un procès fondateur » (120Ko)
    Philippe Liotard « Des violences sexuelles dans le sport » (250Ko)
    Richard Montaignac « Les vaches qui rient » (140Ko)
    Marie-Victoire Louis « Violences sexuelles et sexistes : tout reste à faire » (240Ko)
    Clémence « Un entraîneur très attentionné » (130Ko)
    Philippe Liotard « L’entraîneur, l’emprise » (200Ko)
    Julia Voznescenskaya « Le Décameron des femmes » (140Ko)
    Catherine Moyon de Baecque « Témoignage » (100Ko)
    Frédéric Baillette & Philippe Liotard « Construction sportive de la domination » (130Ko)