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  • Education : « Un des éléments statistiques que je préfère, c’est la dépense publique par élève » - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2018/09/11/education-un-des-elements-statistiques-que-je-prefere-c-est-la-depense-pu

    Eric Charbonnier, expert des questions d’éducation à l’OCDE, livre son analyse sur le dernier rapport « Regards sur l’éducation ».

    Voilà de quoi alimenter les débats (très vite enflammés) sur notre système éducatif. L’OCDE publie la 27e édition de son pavé annuel, Regards sur l’éducation, comparant tout ce qu’il est possible de comparer entre les systèmes éducatifs de ses 36 pays membres mais aussi de l’Afrique du Sud, de l’Arabie saoudite, de l’Argentine, du Brésil, de la Chine, de la Colombie, du Costa Rica, de la Fédération de Russie, de l’Inde et de l’Indonésie. Au total, 486 pages de tableaux et de graphes, où il est question de dépenses publiques, scolarisation des tout-petits, rémunération des enseignants, statut des chefs d’établissement… Le point de vue d’Eric Charbonnier, analyste français, à la direction de l’éducation de l’OCDE.

    Vos publications, à commencer par l’enquête #Pisa publiée tous les trois ans, ont à chaque fois un fort retentissement médiatique, et donc politique. Comment l’expliquer ?

    Les comparaisons internationales ont pris de l’importance dans tous les pays, ce n’est pas propre à la France. C’est relativement nouveau. Il y a trente ans, les pays se comparaient beaucoup moins. Les choses ont commencé à changer avec la première enquête Pisa, au début des années 2000. Elle a cassé des idées reçues. Jusqu’ici, on avait coutume de vanter les systèmes éducatifs français et allemands. Pisa est venu montrer que c’étaient en fait des systèmes très inégalitaires, et qu’il existait de bonnes pratiques ailleurs : en Finlande par exemple, au Royaume-Uni ou encore en Estonie. L’Allemagne a réagi rapidement, prenant en compte nos travaux et nos recommandations. Cela a mis plus de temps en France où on a d’abord commencé par critiquer notre méthodologie, avant de commencer à bouger il y a dix ans.

    Quelles informations apporte ce nouveau tome de Regards sur l’éducation sur notre système éducatif ?

    Un des éléments statistiques que je préfère observer, c’est la dépense publique par élève. La France dépense en moyenne 15% de moins pour les élèves en élémentaire que dans les autres pays de l’OCDE. En revanche, l’enveloppe dévolue au secondaire est 35% plus élevée en moyenne que les autres pays de l’OCDE. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.

    Ces chiffres par exemple, sont les mêmes depuis des années, alors que les gouvernements successifs répètent qu’ils mettent le paquet sur le primaire…

    C’est vrai. Les données étaient les mêmes en 2012. En partie, parce que pendant ce temps-là, les autres pays continuent d’investir plus dans le primaire, vu que toutes les études montrent que c’est en agissant dès les premières années de scolarité que l’on peut combattre les inégalités.

    Dans votre note sur la France, vous évoquez la scolarisation des enfants de trois ans, où la France est là bien classée.

    La France est en tête : quasiment tous les enfants vont à l’école dès trois ans, contre une moyenne de 76% dans l’OCDE. Annoncer la scolarisation obligatoire c’est bien, mais dans les faits cela ne change rien. Il y a en revanche de gros progrès à faire pour améliorer la qualité de l’enseignement en maternelle, notamment le taux d’encadrement. En maternelle, on a un professeur pour 23 élèves, soit 8 de plus que la moyenne des pays de l’OCDE. Dans nos travaux, on insiste beaucoup sur la qualité de l’enseignement, c’est une donnée très importante pour lutter contre les inégalités. Les politiques publiques ne doivent pas se contenter d’être axé sur la quantité. C’est la même chose pour l’enseignement professionnel.

    C’est-à-dire ?

    La France investit plus d’argent que les autres pays de l’OCDE dans la filière professionnelle. En revanche, elle reste encore beaucoup trop une voie de garage pour ceux qui décrochent. Là encore, les statistiques sont éloquentes : 87% des élèves en filière professionnelle ont des parents qui n’ont pas de diplôme de l’enseignement supérieur, contre 51% dans les filières générales. Il faut déplacer le débat et avoir aujourd’hui une vraie réflexion sur la qualité de la voie professionnelle.

    Vous pointez aussi la faible reconnaissance du travail de directeur ou directrice d’école, ce qui fait d’ailleurs écho à un débat actuel en France.

    Nos indicateurs sont préparés longtemps en avance, bien en dehors du temps politique. Certains résonnent avec les débats en cours, comme celui des directeurs d’école. C’est une bonne chose, mais ceci dit, on soulève le problème depuis dix ans. En France, un directeur d’école en France gagne à peine 7% de plus que ses collègues enseignants en élémentaire. Ils sont fatalement moins payés chez nous qu’ailleurs. Dans les autres pays de l’OCDE, l’écart de salaire entre enseignant et directeur est en moyenne de 40%. Au-delà de la rémunération, la question de leur rôle et donc de leur statut se pose. Même chose pour les chefs d’établissement au collège et lycée. En France, leurs missions se résument à des questions de disciplines et de budget.

    Vous êtes en train de dire qu’il faudrait laisser plus d’autonomie aux établissements, une idée que défend le ministre Blanquer ?

    Il faut être prudent avec ce mot « autonomie » qui suscite toujours de vives réactions, surtout en France. Je pense qu’il serait intéressant de réfléchir au rôle des chefs d’établissement à l’égard des équipes. Il y a une réflexion à engager. Sur ce sujet comme sur d’autres, l’idée n’est pas de reproduire à l’identique ce qui se fait ailleurs, mais d’avoir une idée précise des politiques qui sont menées et de la façon dont les pays réagissent à des difficultés semblables aux nôtres. Ces comparaisons permettent d’avoir des éléments de réponse sur les façons d’intervenir.
    Marie Piquemal

    Tableau de données chiffrées dans l’article même.

    #école #OCDE #éducation #

  • Nova Friburgo, passé-présent

    Par ses photographies à découvrir à la Galerie Focale, le Vaudois #Thomas_Brasey évoque la ville brésilienne et son lien ombilical avec la Suisse.

    En 1816, l’Europe souffre des conditions météorologiques calamiteuses provoquées par l’éruption du volcan indonésien Tambora. Une va­gue de froid et des pluies diluviennes s’abattent sur le continent. La famine pousse les émigrés d’une dizaine de cantons suisses sur les chemins de l’exil, notamment en Amérique latine. Parmi les candidats à ce périlleux voyage, d’abord sur le Rhin, puis à travers l’océan, un sur sept y laissera la vie.

    Des quelque 2000 migrants suisses qui rejoignent le Brésil, en majorité fribourgeois, certains fondent Nova Friburgo en 1818, dans les montagnes de l’Etat de Rio de Janeiro, à plus de 800 mètres d’altitude. Les terres sont celles des indiens coroados puris, cédées par décret royal à des familles de colons suisses. A la Galerie Focale à Nyon, les photographies de Thomas Brasey racontent cette ville bicentenaire comptant aujour­d’hui 200 000 habitants. Et comble ainsi un vide iconographique.

    Sans mises en scène

    Car si la dure réalité de l’époque est racontée par les lettres des émigrés et autres textes d’écrivains, journalistes ou auteurs de théâtre, les images et objets originaux sont pour ainsi dire inexistants. Concrètement, le travail de l’artiste vaudois, lauréat de la 10e Enquête photographique fribourgeoise, associe dans sa série Boaventura trois types d’images : des paysages luxuriants et inhabités, des portraits en apparence sans rapport les uns avec les autres, et des natures mortes.

    Les clichés de paysages des environs de l’actuelle Nova Friburgo sont à la fois simples et évocateurs. L’artiste évite toute mise en scène afin de ne pas verser dans le registre de l’anecdotique, du photojournalisme ou du reportage. Le même souci se retrouve dans les portraits d’habitants actuels de Nova Friburgo. Photographiés chez eux ou sur leurs lieux de travail, les descendants des exilés helvétiques ne sont identifiables qu’à leur seul patronyme.

    Un effet de distanciation critique est obtenu avec le recours à la nature morte. Des photographies d’objets noirs sur fond blanc évoquent de façon originale et allusive l’aventure de l’émigration, de ses aspects les plus banals aux plus chargés émotionnellement. Le mousti­que anophèle renvoie à la malaria. La maladie avait rattrapé les migrants dans des camps près de Rotterdam où ils ­s’entassaient dans l’attente de leur appareillage en mer, après une longue descente du Rhin en bateau.

    Regards sur la migration

    Le plant de café symbolise la graine qui faisait miroiter aux exilés la prospérité après l’échec des cultures de leur pays d’origine. Le requin évoque l’exploitation des colons au Brésil et le sort tragique des naufragés. Par la coexistence de différents types d’images, Thomas Brasey s’inscrit en faux contre une vision de la photographie opposant objectivation du réel et subjectivité de l’artiste.

    Déjà exposée au Musée gruérien de Bulle et à Winterthour, la série Boaventura documente un espace social et géographi­que contemporain à la recher­che d’un passé collectif. La redécouverte par la photographie de Nova Friburgo et de son histoire aux résonances universelles alimente une réflexion sur la migration et ses représentations. La sensibilité de l’artiste contribue à remettre en cause les définitions simplistes de l’#identité.


    https://lecourrier.ch/2018/09/11/nova-friburgo-passe-present
    #Nova_Friburgo #Brésil #Suisse #colonialisme #colonialisme #photographie

    Nova Friburgo

    Nova Friburgo est une ville du Brésil située dans une région montagneuse du centre-nord de l’État de Rio de Janeiro, à 136 kilomètres de la capitale, Rio de Janeiro, sur un territoire de 933,4 km2. Elle se trouve à 22°16’55" de latitude sud et 42°31’52" de longitude ouest et à 846 mètres au-dessus du niveau de la mer.

    Sa population, d’après le recensement brésilien de 2010 de l’Institut brésilien de géographie et de statistiques, était de 182 082 habitants. Les principales activités économiques sont basées sur l’industrie du textile (lingerie) et la métallurgie, l’horticulture (fleurs), l’élevage de chèvres et le tourisme. Elle est la ville la plus froide de l’État.

    Jusqu’au XIXe siècle, la région de l’actuel Nova Friburgo était occupée par les indiens #coroados puris. En 16 mai 1818, le #Roi_Jean_VI proposa une #colonisation_planifiée, pour promouvoir et agrandir la civilisation au royaume du Brésil. Un décret donna l’autorisation au #canton_de_Fribourg de fonder une #colonie de cent familles suisses dans la ferme du "#Morro_Queimado", dans le district de #Cantagalo, un endroit choisi en raison des #ressemblances_géographiques et climatiques avec celles de leur pays d’origine. De 1819 à 1820, la région fut colonisée par 265 familles suisses, totalisant 1 458 immigrants. Elle fut nommée par les Suisses « Nova Friburgo » (La Nouvelle-Fribourg), en hommage à la ville d’où était partie la majorité des familles.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Nova_Friburgo
    #peuples_autochtones #migrations

    cc @simplicissimus

    • #merci !

      Mon grand-père voulait émigrer en Argentine où des parents étaient déjà partis (mon nom de famille se trouve d’ailleurs aussi dans la province d’Entre Rios). Il en a été empêché par le déclenchement de la Première guerre mondiale. Après celle-ci, il s’est finalement installé dans le Jura français.

  • Le spectre de 2001 plane-t-il sur l’Argentine ?
    http://www.rfi.fr/emission/20180905-le-spectre-2001-plane-il-argentine

    Avec Denis Merklen, sociologue et professeur de Sociologie à l’Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 et membre de l’Institut des Hautes Etudes …

  • Les entreprises sont de moins en moins taxées dans les pays de l’OCDE ats/afp/spe - 5 Septembre 2018 - RTS
    https://www.rts.ch/info/economie/9823102-les-entreprises-sont-de-moins-en-moins-taxees-dans-les-pays-de-l-ocde.ht

    La baisse des impôts sur les sociétés s’est accélérée ces dernières années dans les pays de l’OCDE, a indiqué mercredi dans un rapport l’institution financière. Le taux moyen s’élève maintenant à 23,9%. La Suisse suit le mouvement.

    Le rapport http://www.oecd.org/fr/presse/les-reformes-fiscales-s-accelerent-sur-fond-de-baisse-des-taux-d-imposition-de étudie les réformes fiscales mises en oeuvre par les 35 pays membres, ainsi qu’en Afrique du Sud, en Argentine et en Indonésie. Il révèle que le taux moyen de l’impôt sur les sociétés a reculé en moyenne de 32,5% en 2000 à 23,9% en 2018. L’OCDE précise toutefois que « la baisse des taux d’imposition sur les entreprises est moins prononcée qu’avant la crise ».

    Aux Etats-Unis, le taux d’imposition des entreprises a chuté de 35% à 21%. La France prévoit aussi de l’abaisser progressivement de 33% à 25% pendant le quinquennat d’Emmanuel Macron. Selon le directeur du Centre de politique et d’administration fiscales de l’OCDE, « ces baisses d’impôt sur les sociétés ont suscité des craintes de course au moins-disant, mais la plupart de ces pays semblent engagés en fait dans une course à la moyenne ».

    Personnes physiques pas oubliées
    L’OCDE montre également que des mesures de réduction de l’impôt sur le revenu des personnes physiques ont été adoptées dans de nombreux pays, « essentiellement dans le but d’alléger la charge fiscale des personnes ayant des revenus d’activité faibles ou moyens ».

    En Suisse, après l’échec dans les urnes de la troisième version de la réforme de l’imposition des entreprises (RIE III) en février 2017, le Conseil national se penchera le 12 septembre sur le « Projet fiscal 17 ». L’idée de base de cette nouvelle réforme reste la même que la précédente : en finir avec les statuts spéciaux avec lesquels la Suisse accorde des allégements à quelque 24’000 multinationales.

     #multinationales #enquêtes #capitalisme #économie #Impôts #OCDE #finance

  • En Argentine, des mesures d’austérité pour répondre à la crise du peso
    https://www.latribune.fr/economie/international/en-argentine-des-mesures-d-austerite-pour-repondre-a-la-crise-du-peso-7891

    L’Argentine va devoir encore se serrer la ceinture. Dans un pays où le peso a perdu plus de la moitié de sa valeur sur l’année face au dollar, le président Mauricio Macri a annoncé un plan d’austérité drastique, visant à réduire massivement les dépenses publiques en supprimant des ministères et en taxant les exportations, entre autres.

  • 37e Salon International de la Caricature, du Dessin de Presse et d’Humour, à St Just Le Martel (France) -
    http://www.caricaturesetcaricature.com/2018/08/37e-salon-international-de-la-caricature-du-dessin-de-press

    A la Une :
    – Exposition BOLIGAN (Mexique), lauréat du Grand Prix de l’Humour Vache 2017 et dessinateur de l’affiche du salon 2018

    – Exposition QUINO
    Quino, de son vrai nom Joaquín Salvador Lavado Tejón, né le 17 juillet 1932 à Mendoza en Argentine, est un scénariste et dessinateur de bande dessinée argentin. Auteur de dessins d’humour, il est essentiellement connu pour avoir créé le personnage satirique de Mafalda, une petite fille brune mise en scène dans des comic strips.

    https://st-just-humour.fr
    #liberté_d'expression #dessins_de_presses

  • Le FMI débloque en urgence une aide de 50 milliards de dollars pour l’Argentine
    https://www.latribune.fr/economie/international/le-fmi-debloque-en-urgence-une-aide-de-50-milliards-de-dollars-pour-l-arge

    Les difficultés financières de l’Argentine contraignent le FMI à lui avancer de manière anticipée les tranches de versements d’un prêt de 50 …

  • La revue d’Amérique du Sud : Vénézuela, Paraguay, Colombie, Chili et Equateur
    https://lemediapresse.fr/international/la-revue-damerique-du-sud

    <b>Les récentes actualités venues d’Amérique du Sud.</b><p>La crise continue au Vénézuela, Maduro veut réformer le bolivar<p>Si l’inflation explose en Argentine, …

    https://i2.wp.com/lemediapresse.fr/wp-content/uploads/2018/08/32265542025_53e491563c_z.jpg?fit=640%2C360&ssl=1

  • Des milliers d’Argentins se retirent des registres de baptême Mathilde Guillaume/fme - 21 Aout 2018 - RTS
    http://www.rts.ch/info/monde/9789987-des-milliers-d-argentins-se-retirent-des-registres-de-bapteme.html

    De plus en plus d’Argentins réclament la séparation de l’Eglise et de l’Etat depuis le rejet de la légalisation de l’avortement. Les débats avaient été grandement influencés par l’Eglise et ont abouti à un rejet du texte.
    Dans le pays du pape à la tradition catholique très forte, il n’y a pas de séparation officielle de l’Eglise et de l’Etat et son influence se fait sentir à chaque débat de société.

    Un mouvement d’apostasie collective, c’est-à-dire la demande formelle de voir son nom retiré des registres de baptême, est en train de naître. Des milliers d’Argentins ne souhaitent plus que l’Eglise parle en leur nom.


    « Ce vote de l’Eglise est une honte, alors que des femmes continuent de mourir. Ils détournent les yeux du problème, comme ils le faisaient déjà durant la dernière dictature », affirme Nora Cortiñas, de l’association Mère de la place de Mai, l’unique organisation argentine de défense des droits humains composée exclusivement de femmes.

    Symbole de lutte
    Cette association des mères argentines dont les enfants ont « disparus » durant la dictature militaire organise une ronde hebdomadaire, symbole de la lutte pour les droits humains. Et cette cette semaine, Nora Cortiñas, figure de référence à 88 ans, à une annonce très spéciale à partager : "Je vais faire, comment ça s’appelle, mon apastadie… Apostasie ? Apostasie !

    Pourtant catholique pratiquante, Nora ne veut plus faire partie de l’Eglise. Le déclencheur de cette décision douloureuse pour elle est le vote contre l’avortement légal, sûr et gratuit, porté par l’institution religieuse.

    Comme elle, à Buenos Aires et dans le reste du pays, des milliers d’Argentins se sont rassemblés pour présenter collectivement leur demande de renonciation. Des milliers de formulaires ont été récoltés. Ne reste plus qu’à les présenter aux autorités religieuses pour finaliser l’opération.

    Secouer l’Argentine
    « Aujourd’hui plus que jamais, ceux qui ne sont pas d’accord pour que l’Etat soit lié à l’Eglise, devons nous faire entendre. Et ça, c’est une manière de le faire », explique Vanesa Fernandez, employée de bureau de 40 ans.

    Pour Sol Prieto sociologue spécialiste des liens entre religions et politique à l’Université de Buenos Aires (UBA), ce mouvement naissant pourrait bien secouer la société argentine : « On commence à parler dans les médias et ailleurs de laïcité, de séparation de l’Eglise et de l’Etat, de financement de l’Eglise… C’est encore un peu confus, mais il me semble que c’est le propre d’une question qui est juste en train de s’imposer dans l’agenda public pour la première fois. »

    #Argentine #apostasie #avortement #catholicisme #pape #femmes #église #Laïcité #pédophilie #Luttes

  • #Corruption en #Argentine : Cristina #Kirchner devant le juge - Amériques - RFI
    http://www.rfi.fr/ameriques/20180812-argentine-cristina-kirchner-devant-juge-affaire-cahiers-corruption

    En Argentine, les ennuis judiciaires continuent pour Cristina Kirchner. L’ancienne présidente doit être entendue ce lundi 13 août par le juge Claudio Bonadio dans l’affaire dite des « cahiers de la corruption », où elle est mise en cause, ainsi que son prédécesseur et mari, décédé en 2010, Nestor Kirchner. Elle pourrait être inculpée, mais n’ira pas en prison, du moins pour l’instant, parce que protégée par son statut de sénatrice.

    • « Cahiers de la corruption » en Argentine : Diego Cabot raconte son enquête - Amériques - RFI
      http://www.rfi.fr/ameriques/20180812-argentine-cristina-kirchner-corruption-cahiers-cabot-entretien

      Ce lundi 13 août, l’ancienne présidente argentine Cristina Kirchner doit comparaître devant le juge dans une affaire désormais baptisée « les cahiers de la corruption ». Un scandale qui fait littéralement trembler la classe politique argentine et le secteur de l’entreprenariat. Il s’agit d’une affaire de pots-de-vin lors d’attributions de marchés publiques qui s’est étendue pendant dix années de présidence du couple Kirchner, au pouvoir entre 2003 et 2015. Nestor étant mort, c’est Cristina qui va devoir faire face à la justice. RFI a pu interviewer celui qui est à l’origine de cette histoire : Diego Cabot, un journaliste d’investigation d’un des plus importants quotidiens du pays, La Nación.

  • Le #Roundup face à ses juges

    Le #glyphosate, principe actif du Roundup®, produit phare de la marque Monsanto, a été reconnu « cancérogène probable » pour l’homme en 2015. En octobre 2016, s’est tenu à La Haye le #procès du puissant #herbicide, ouvrant la voie juridique vers une reconnaissance du #crime d’« #écocide ». Dans ce livre choc, Marie-Monique Robin retrace le déroulement du procès et donne à comprendre les ressorts de l’un des plus grands scandales sanitaires et environnementaux de l’histoire moderne.

    Depuis plusieurs années, l’inquiétude ne cesse de croître quant aux dangers du #pesticide le plus utilisé au monde : le glyphosate, dont 825 000 tonnes ont été déversés en 2014 dans les champs et les jardins. D’autant qu’en mars 2015, le Centre international de recherche sur le cancer l’a déclaré « cancérogène probable » pour l’homme, contredisant ainsi les grandes agences de santé américaines ou européennes qui avaient assuré l’innocuité du Roundup® de Monsanto, puissant herbicide dont le principe actif est le glyphosate.

    Prolongeant sa remarquable enquête de 2008 sur les dangereux produits toxiques produits par la firme américaine (Le Monde selon Monsanto, livre et film), qui eut un écho considérable, Marie-Monique Robin montre dans ce livre que la dangerosité du Roundup® est plus grande encore qu’on le craignait. Il rend malades ou tue les sols, les plantes, les animaux et les humains, car du Nord au Sud de la planète, l’herbicide-qui-tue-tout (son surnom en espagnol) est partout : dans l’eau, sl’air, la pluie, les sols et les aliments. En effet, le glyphosate n’est pas seulement cancérigène, c’est aussi un #perturbateur_endocrinien, un puissant #antibiotique et un chélateur de métaux. Avec autant d’effets délétères spécifiques que cette enquête révèle, par des reportages bouleversants auprès de victimes aux États-Unis, en Argentine, en France et au Sri Lanka, ainsi que de nombreux entretiens avec des scientifiques.

    Ce livre choc donne à comprendre les ressorts de l’un des plus grands scandales sanitaires et environnementaux de l’histoire moderne. Mais il montre aussi que, face à l’impuissance ou l’absence de volonté des agences internationales et des gouvernements pour y mettre fin, la société civile mondiale se mobilise : en octobre 2016, s’est tenu à La Haye le Monsanto International Tribunal, où juges et victimes ont instruit le procès du Roundup®, en l’absence de Monsanto, qui a refusé d’y participer. Donnant son fil conducteur au livre, ce procès a permis d’obtenir un avis juridique très argumenté, qui pourrait infléchir le droit international afin de faire reconnaître le crime d’« écocide », ce qui permettrait de poursuivre pénalement les dirigeants des firmes dont les activités à grande échelle menacent la sûreté de la planète.

    https://boutique.arte.tv/detail/roundup_face_juges
    #justice #livre #agriculture #agro-business #agro-industrie #Monsanto #multinationales #cancer

  • Sans précédent en Argentine, des grands patrons tombent pour corruption
    http://trends.levif.be/economie/politique-economique/sans-precedent-en-argentine-des-grands-patrons-tombent-pour-corruption/article-normal-876773.html

    Le scandale des « cahiers de la corruption » —des dizaines millions de dollars de dessous-de-table versés à l’administration Kirchner—, a fait tomber …

  • De plus en plus de « petits maires » annoncent la mise en place, d’ici à 2020, d’une « force de l’espace »
    Usés par la fonction, Les Etats-Unis jettent l’éponge

    Football : êtes-vous prêt pour les sacs plastique à usage unique ?
    La Nouvelle-Zélande interdit la nouvelle saison de Ligue 1

    Twitter condamné en France pour cambriolages plus fréquent en été
    Les clauses « abusives » ou « illicites » et en fin d’année

    Costa Rica : la Cour suprême ordonne le droit à l’avortement en Argentine
    Ce qu’il faut retenir du vote contre la levée de l’interdiction du mariage homosexuel
    #de_la_dyslexie_créative

  • Droit à l’avortement en Argentine : « Ce vote est une honte. Les sénateurs n’ont rien compris »
    https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/08/09/droit-a-l-avortement-en-argentine-ce-vote-est-une-honte-les-senateurs-n-ont-

    Symbole de la victoire de l’Eglise : avant même le vote des sénateurs, une messe a été célébrée en grande pompe dans la cathédrale de Buenos Aires, réunissant des milliers de « provida ». Des slogans dénonçant la « complicité » de l’Eglise catholique avec la dictature militaire (1976-1983) ont cependant fusé dans le camp des foulards verts, symbole du droit à l’IVG, quand un chapelet géant est soudain apparu, flottant dans le ciel, au-dessus du Congrès. « L’Eglise ne s’émouvait pas quand la dictature torturait une femme enceinte », affirmait le panneau d’un jeune manifestant.

    La loi fixe un délai d’un an après un rejet pour qu’un nouveau projet soit réexaminé par le Parlement. Reste à savoir si les partis politiques seront prêts à faire de l’IVG un des thèmes de leur campagne électorale.

    Bravo les cathos, vous pouvez envoyer votre argent pour récompensé vos curés.

    #IVG #catholicisme #gynocide #féminicide #racisme (car ce sont les femmes racisés qui sont le plus exposé à la mort via des avortements clandestins) #culture_du_viol

  • En Argentine, des millions de militants dans les rues en attente du vote des sénateurs sur L’IVG
    https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/08/08/argentine-la-legalisation-de-l-ivg-entre-les-mains-des-senateurs_5340619_322

    La mobilisation ne faiblit pas pour autant, malgré la pluie et le froid de la nuit. Pro et anti-IVG étaient présents en nombre toute la journée sur la place du Congrès à Buenos Aires, divisée en deux, à l’image de la société argentine sur la question de l’avortement.

    Pour une fois, Le Monde ne mégote pas et ne décompte pas à la 3ème décimale le nombre de manifestants certifiés descendus dans la rue... Ils sont « des millions » de militants (au masculin).

  • En Argentine, le droit à l’avortement ne passe pas l’épreuve du Sénat | Sylvie Braibant
    https://information.tv5monde.com/terriennes/en-argentine-le-droit-l-avortement-ne-passe-pas-l-epreuve-du-s

    Presque deux mois après le vote historique, et de justesse, des députés argentins en faveur du droit à l’avortement, le Sénat a donc réfusé le 9 août 2018 d’entériner le choix de la chambre basse. La chambre haute a ainsi confirmé sa tendance conservatrice. Partisan.es et adversaires de l’IVG n’avaient pas ménagé leurs actions dans les dernières heures avant l’ultime débat parlementaire. Source : Terriennes

  • Saint-Exupéry, le droit moral, la succession et la transaction (1/2) | Livres Hebdo
    http://www.livreshebdo.fr/article/saint-exupery-le-droit-moral-la-succession-et-la-transaction-12

    L’économie de la rente passe quand même avant la littérature. Faut pas exagérer, isn’t it ?
    Où l’on voit également que le « droit moral » n’est qu’une carte dans la main d’un négociateur, et nullement un outil pour le respect d’une oeuvre. Dommage, l’idée était bonne, mais la réalisation désastreuse (et ce n’est pas la première fois, cf. le livre « Cosette » et la famille Hugo - heureusement déboutée... versqatilité et insécruité juridique sur le statut du droit moral.

    Les revenus générés par l’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry restent au cœur de batailles juridiques.
    La Cour de cassation a statué, le 5 avril 2018, dans une nouvelle affaire Saint-Exupéry, rendant une décision instructive sur la possibilité de transiger sur le droit moral d’un auteur et sur sa dévolution successorale. L’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry reste en effet une des plus intéressantes… financièrement.

    Car celui qui eut sa vie durant de récurrentes peines d’argent génère depuis sa disparition, en 1944, de colossaux revenus. Si l’auteur du Petit Prince, publié à New York en 1943 et en France en 1945, n’a pas bénéficié des avantages que ne tarda pas à produire son œuvre, ses héritiers et son éditeur, eux, contemplent leurs escarcelles se remplir des dividendes que leur procure depuis plus d’un demi-siècle la vente de ses livres.

    C’est simple, Le Petit Prince est l’un des textes qui s’écoule le plus dans le monde (trente millions d’exemplaires), avec la Bible et Le Capital de Marx. Il est traduit en près de deux-cents langues, y compris le toba, langue amérindienne de l’Argentine où n’avait jusque-là été transposé que le Nouveau Testament...

    Héritage

    Quelles sommes les éditions Gallimard, qui perçoivent les droits étrangers avec la succession, engrangent-elles chaque année sur le nom de Saint-Exupéry ? C’est un secret. Le reste du pactole revient donc à la famille, du moins pour la moitié, l’autre étant dévolue à José Martinez Fructuoso, ancien secrétaire particulier de Consuelo de Saint-Exupéry, veuve de l’aviateur, qui, à sa mort en 1979, lui lègue ses biens et ceux dont elle a hérité de son mari.

    N’ayant pas eu d’enfant, l’écrivain avait désigné sa famille comme dévolutaire des droits sur son œuvre et son nom, c’est-à-dire ses deux sœurs survivantes, Simone, morte en 1979 (comme Consuelo), et Gabrielle, disparue en 1986 – son frère, François, et sa sœur, Marie-Madeleine, étaient morts avant lui.

    Gabrielle d’Agay —elle avait épousé Pierre, comte de Giraud d’Agay en 1923—, cadette de la famille, est la seule à avoir eu des enfants. Les quatre neveux d’Antoine de Saint-Exupéry sont donc devenus les héritiers et ayants droit de son œuvre. Tous se sont regroupés au sein de la Succession Antoine de Saint-Exupéry-d’Agay.

    Partage par moitié

    Précisions que, quand Consuelo meurt en 1979, elle lègue ses biens et ceux dont elle avait hérité de son mari —lesquels se composaient de lettres, cahiers de notes, papiers divers et manuscrits, ainsi que la moitié des royalties de son œuvre— à José Martinez Fructuoso. Le légataire de Consuelo de Saint-Exupéry partage donc les droits d’auteur engendrés par ces documents et l’ensemble des textes de l’écrivain avec la famille d’Agay, qui dispose en sus de l’exclusivité du droit moral. Ce qui signifie qu’elle seule est en mesure d’autoriser, ou non, les nouvelles exploitations des œuvres de Saint-Exupéry et des produits dérivés qui en sont issus, indépendamment de toute question de propriété patrimoniale.

    La Cour de cassation décrit, dans son arrêt de 2018, l’accord intervenu en 1947 entre les deux branches de la succession : "par une convention conclue le 29 mai 1947, pour « régler les droits respectifs des parties (relatifs) à la propriété littéraire des ouvrages de Saint-Exupéry », Consuelo, d’une part, Simone et Gabrielle d’Agay, d’autre part, ont décidé que « les héritiers du sang (auraient) seuls la propriété morale de l’oeuvre d’Antoine, le droit de décider quelles (seraient) les oeuvres à publier ou à rééditer, ainsi que... tous les droits qu’avait sur l’oeuvre l’auteur de son vivant » ; que les parties ont convenu, en outre, que « les produits de l’oeuvre (…) tant publiée de son vivant que posthume », seraient partagés par moitié".

    Atteinte au droit moral

    Malgré cet accord originel, les relations sont en apparence tendues entre les deux branches, puisque, déjà, le 17 octobre 2008, Les Arènes étaient condamnées pour atteinte au droit moral, et sommées de verser 68500 euros (sur les 100000 d’abord réclamés) de dommages et intérêts et frais de justice. Trois ans plus tôt, l’éditeur avait publié sans autorisation des lettres inédites de Saint-Exupéry à Consuelo, reproduites dans Antoine et Consuelo de Saint-Exupéry, un amour de légende, ouvrage coécrit par Alain Vircondelet et José Martinez Fructuoso.

    Dans la mesure où ni le légataire universel de Consuelo ni Les Arènes n’ont sollicité l’accord des d’Agay, ceux-ci ont porté l’affaire devant la justice. Et celle-ci leur a donné raison. Le tribunal a considéré que la reproduction de « 51 œuvres originales inédites d’Antoine de Saint-Exupéry, sans solliciter préalablement l’accord des consorts Giraud d’Agay » portait « atteinte au droit de divulgation post-mortem dont ces derniers sont titulaires ».

    Réhabilitation

    Le livre d’Alain Vircondelet et José Martinez Fructuoso montre des photographies, des reproductions d’objets, de télégrammes, qui sont des documents inédits sur lesquels, selon Laurent Beccaria, directeur des Arènes, les d’Agay ne détiennent pas de droits. Le directeur des Arènes explique aussi : « C’est un livre de charme, d’atmosphère, qui réhabilite une histoire d’amour émouvante et méconnue. La famille d’Agay nous reproche la divulgation d’extraits inédits, qui ne sont qu’une tête d’épingle des trésors qui reposent dans les archives de Consuelo. Le litige porte sur une dizaine de documents, quand le livre en contient environ quatre cents et pourrait en contenir des milliers d’autres, qui dorment encore dans des coffres, à cause du climat conflictuel qui entoure ce dossier. »

    Ce livre est aussi une entreprise de réhabilitation après les mots très virulents dont Consuelo était l’objet dans un catalogue paru à l’occasion d’une exposition organisée à la BNF, et à travers lesquels il était sous-entendu que son épouse n’avait été qu’une sorte d’erreur dans l’existence de l’écrivain.

    Or, poursuit Laurent Beccaria, « dans la réalité, Saint-Exupéry était un homme incroyablement vulnérable, déchiré, avec des amours multiples, mais qui a toujours gardé un lien fusionnel avec Consuelo. Les lettres qu’il lui a écrites montrent une tendresse forte et durable pour sa femme. Toutes les archives conservées par José Martinez-Fructuoso confirment qu’elle a joué un rôle important jusqu’à la fin. Comme les Mémoires de la rose, ses souvenirs posthumes publiés par Plon, ce livre lui rend justice. » Cela n’a pas convaincu les juges.

    #Edition #Domaine_public #Héritage #Droit_moral

  • Sauce chimichurri
    http://www.cuisine-libre.fr/sauce-chimichurri

    Sauce vinaigrette utilisée sur la viande grillée en Argentine. Laver et équeuter le #Persil. Le ciseler finement pour remplir environ ½ tasse. Laver et ciseler finement les feuilles d’origan. Émincer la ciboule. Peler et dégermer l’ail, le presser. Retirer les graines et la membrane intérieure blanche du piment puis le tailler finement. Mélanger tous les ingrédients dans un bol. Garder au frais jusqu’au moment de…

    Persil, #Sauces / #Amérique_latine, #Recettes_de_base, #Sans_viande, #Sans_œuf, #Végétarien, #Sans_lactose, #Sans_gluten, #Végétalien, Été

    #Été

  • Le FMI de retour en Argentine : « À l’horizon, une crise économique et sociale encore plus aiguë que la crise actuelle »
    http://www.cadtm.org/Le-FMI-de-retour-en-Argentine-A-l-horizon-une-crise-economique-et-sociale

    Après plus d’une décennie de « distanciation » officielle entre l’Argentine et le Fonds monétaire international (FMI), le gouvernement de Mauricio Macri vient de frapper à nouveau aux portes du gendarme financier de la planète. Le crédit de 50 milliards de dollars accordé par l’organisation au cours de la première semaine de juin constitue un record international et aura un impact direct sur la situation économique et sociale de ce pays d’Amérique du Sud. C’est ce que souligne l’historien et économiste belge Eric Toussaint, spécialiste reconnu dans ce domaine et porte-parole du Comité pour l’Abolition des #Dettes_Illégitimes (CADTM), basé à Bruxelles. Entretien.

    #Argentine #FMI

  • En Argentine, la vague verte pour le droit à l’avortement veut en finir avec le machisme et les féminicides
    https://www.bastamag.net/En-Argentine-la-vague-verte-pour-le-droit-a-l-avortement-veut-en-finir-ave

    Après plus de 22 heures de débats ininterrompus et une longue nuit de suspens, les députés argentins ont finalement voté à une courte majorité, le 14 juin, la légalisation de l’avortement. La loi doit désormais passer devant le Sénat, plus conservateur. Une première victoire qui doit beaucoup au mouvement populaire et à la mobilisation des femmes, et notamment des plus jeunes. Combien étaient-elles dans la nuit du 13 au 14 juin à braver les températures négatives de Buenos Aires en ce début d’hiver (...)

    #Résister

    / #Politique, #Féminisme, #Amériques, #Droits_fondamentaux, Santé , A la une

    #Santé_