country:belgique

  • Frontex et l’externalisation de l’Europe Fortresse
    http://www.radiopanik.org/emissions/la-voie-sans-frontieres/frontex-et-l-externalisation-de-l

    Mardi 22/10 à 19h. Rediffusion samedi 9/11 à midi.

    Émission bilingue (anglais-français) sur les frontières en collaboration avec Radio Centraal (Anvers), Air Libre (Bruxelles) et Radio Patapoe (Amsterdam).

    Interviews faites à Rotterdam, Amsterdam, Paris et Warschau. Participants du Kurdistan, de Republique Démocratique du Congo, de Finlande, de France et de Belgique.

    Frontex et l’externalisation de l’Europe Fortresse montrent d’un côté la militarisation des frontières européennes par les agences comme Frontex et, de l’autre côté, la possibilité d’un monde sans frontières où la liberté de circulation est un droit humain de base et une base pour le dévelopment. Interview avec le directeur exécutive de Frontex : Ilka Laitinen et les histoires des (...)

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/la-voie-sans-frontieres/frontex-et-l-externalisation-de-l_05759__1.mp3

  • Mons, le 13 décembre : Les enfants apprennent la programmation : Scratch v3 | Les Jeudis du Libre
    http://jeudisdulibre.be/2018/11/24/mons-le-13-decembre-les-enfants-apprennent-la-programmation-scratch-v3

    Ce jeudi 13 décembre 2018 à 19h se déroulera la 73ème séance montoise des Jeudis du Libre de Belgique.

    Le sujet de cette séance : Les enfants apprennent la programmation : Scratch v3

    Thématique : Programmation|Éducation

    Public : Tout public

    L’animatrice conférencière : Laurence Baclin (HELHa)

    Lieu de cette séance : Université de Mons, Faculté Polytechnique, Site Houdain, Rue de Houdain, 9, auditoire 3 (cf. ce plan sur le site de l’UMONS, ou la carte OSM). Entrée par la porte principale, au fond de la cour d’honneur. Suivre le fléchage à partir de là.

  • Suisse : Migros fâche des consommateurs avec des « soupes genrées »
    https://www.rts.ch/info/suisse/10014699-migros-fache-des-consommateurs-avec-des-soupes-genrees-.html

    Migros lance une soupe pour enfants à l’emballage rose pour les filles et bleu pour les garçons. Une différenciation qui choque sur les réseaux sociaux et au-delà. Le distributeur n’en est pas à sa première polémique cet automne.

    Les clients de Migros ont pu découvrir mardi dans l’assortiment du géant orange une soupe « pour les reines du glamour » et une autre « pour les champions ». Deux produits visant les enfants selon leur genre, avec du rose et des légumes pour les filles, et du bleu avec une base de viande pour les garçons.


    Sur le site de Migros et sur les réseaux sociaux, ce lancement a fait bondir de nombreux internautes. « Non vous ne rêvez pas, Migros a réussi à genrer des soupes », écrit par exemple l’administrateur du compte Twitter Pépite sexiste :

    "Je suis atterré par les stéréotypes idiots que vous arrivez à véhiculer sur une simple soupe en sachet. Bleu = garçon = sport & champion. Rose = fille = glamour et beauté. Pathétique. Et en plus la soupe « pour fille » est végan mais pas celle « pour garçon ». C’est minable", réagit un autre internaute.

    La démarche a également choqué plusieurs politiciens, dont l’ancien conseiller national Jean Christophe Schwaab (PS/VD) qui a écrit au distributeur pour demander le retrait des « soupes sexistes », sans succès.
    . . . . . .

    #genre #stéréotypes #bleu #rose #soupe #discrimination #sexisme #enfants #genre #Suisse #cynisme

  • Belgique : Gilets jaunes : le point sur les blocages 24 Novembre 2018 RTBF _
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_gilets-jaunes-nouveaux-blocages-et-debordements-de-la-nuit?id=10080867

    La mobilisation des gilets jaunes ne semble pas faiblir. Aux ronds-points, devant les dépôts de carburant, sur les nationales voire même les autoroutes, les gilets jaunes poursuivent leur mouvement.

    Depuis une semaine, ils s’opposent au prix des carburants. Initialement, le mouvement était pacifiste, mais depuis plusieurs jours, les débordement se multiplient. 

    À Namur
    Sur la N4 Namur vers Arlon, chaussée bloquée et les automobilistes sont invités à prendre le rond-point en fin de bretelle de sortie.

    Dans le Hainaut
    À Chimay
    Un barrage filtrant a été installé sur la N99 à hauteur de Chimay.

    À Hensies
    Des gilets jaunes ont installé un barrage filtrant sur l’E19 Valenciennes/Mons, au poste-frontière d’Hensies avec barrages filtrants vers la Belgique.

    À Charleroi
    C’est la deuxième nuit de troubles à Charleroi. Des casseurs s’étaient rassemblés au rond-point du Marsupilami. Un barrage qui se remet en place à 17h toujours sur le rond-point du Marsupilami.

    À Feluy
    Les gilets jaunes étaient en train samedi matin de se rassembler dans les environs de Feluy (dans les villages avoisinants). Leur point de chute : l’E19.

    Suite à ce rassemblement, la police a fermé la bretelle de sortie « Feluy  » sur l’E19 dans le sens Mons vers Bruxelles. Suivant qu’il y ait des problèmes d’envergure ou non, cette bretelle pourrait rester fermée jusqu’à demain matin.

    À Pommeroeul
    Sur la N544 à Pommeroeul, blocage de 3 stations-services.
     
    À Liège 
    Ce matin, on comptait des barrages en province de Liège, au rond point de l’aéroport de Bierset, mais ils sont à présent levés.

    Cette nuit, des casseurs ont voulu intégrer les gilets jaunes qui faisaient le piquet. Ces derniers ont contacté la police qui a pu communiquer avec les casseurs et empêcher tout débordement. Une seule arrestation administrative est à signaler.

    Du côté de la zone pétrolière de Wandres et Sclessin, une trentaines de gilets jaunes sont toujours présents, mais ils ne bloquent pas la circulation, simplement l’accès et la sortie des dépôts de carburants. Selon la police, l’ambiance est relativement bonne enfant, tout est calme.

    À Herstal
    D’autres bloquages, à Herstal sur la N671 à hauteur de Herstal, avec des remontées de files sur l’E40 Bruxelles - Aix

    Dans le Luxembourg
    À Libramont 
    Toute la nuit, la circulation a été ralentie à hauteur de la sortie de l’E411 vers Bertrix ainsi que sur la Nationale 89. Un barrage filtrant est toujours en cours ce samedi midi.

    Manon a 18 ans et était sur place en tant que gilet jaune :  "Quand je vois mes parents qui se crèvent pour nous et qui, à la fin du mois, ne s’en sortent pas, je me dis que ce sera pire nous plus tard, les jeunes."

    À Marche en Famenne
    A Marche en Famenne, une dizaine de gilets jaune organisent un barrage filtrant au rond-point situé près du bâtiment du Wex. Un barrage qui produit quelques ralentissements.

    Plusieurs dépôts resteront fermés ce week-end en Wallonie
    Si certains dépôts de carburant ouvriront en journée, tous les dépôts wallons seront fermés la nuit. La Fédération belge des négociants en combustibles et carburants (Brafco) justifie cette mesure par les situations dangereuses provoquées par les « gilets jaunes », qui manifestent contre l’augmentation des prix des carburants.
    Total ne souhaite pour sa part plus communiquer au sujet de la situation autour de son dépôt de Feluy (Hainaut) « pour des raisons de sécurité ».

    #Belgique #Wallonie #GiletsJaunes #Blocages
     

  • Agenda du Libre pour la semaine 48 de l’année 2018
    https://linuxfr.org/news/agenda-du-libre-pour-la-semaine-48-de-l-annee-2018

    Calendrier web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 50 événements (1 en Belgique, 45 en France, 0 au Luxemboug, 4 au Québec, 0 en Suisse et 0 en Tunisie) est en seconde partie de dépêche. lien n°1 : Aprillien n°2 : Agenda du Libre (Belgique, France, Luxembourg, Suisse et Tunisie)lien n°3 : Carte des événementslien n°4 : Proposer un événementlien n°5 : Annuaire des organisationslien n°6 : Agenda de la semaine précédentelien n°7 : Agenda du Libre QuébecSommaire

    [FR Montpellier] Meetup Python - Le lundi 26 novembre 2018 de 19h00 à 21h00.

    [FR Saint-Étienne] Permanence du libre - Le lundi 26 novembre 2018 de 19h30 à 22h00.

    [FR Lyon] Lundi entraide et (...)

  • Gwénola Sueur et Pierre-Guillaume Prigent - L’alienation parentale
    Mécanismes de la violence masculine sur les mères en France

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=8&v=Rw0sRBrfqLo

    #violence_masculine #divorce #domination_masculine #SAP #féminicide #infanticide #masculinisme #inceste #pedoviol

    Sur Outreau l’expert psy était Paul Bensoussan un promoteur du SAP, et du syndrome de munchahausen par procuration. On peu le tenir pour responsable de la réduction des condamnations pour viols, inceste, viols par conjoint et l’augmentation des violences faites aux femmes et aux filles (75% des victimes d’inceste).

    – pour en savoir plus = rapport de Marie-Christine Gryson https://www.youtube.com/watch?v=D-udQ8XoOYo

    + commission d’enquête de 2005 http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-enq/r3125.asp

    • Quelques extraits du rapport de commission d’enquète 2005
      http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-enq/r3125.asp

      2. Un contexte pénal, économique et social défavorable

      Il paraît indispensable de rappeler, fût-ce brièvement, que l’affaire d’Outreau s’est déroulée dans une région fortement marquée par le nombre des affaires pénales en matière sexuelle, sur fond de misère économique et sociale. Certaines données statistiques peuvent, en elles-mêmes, contribuer à expliquer la difficulté de réagir rapidement à des signalements qui, pour être inquiétants, n’en sont pas moins noyés dans nombre d’affaires similaires, suivies tant par les services sociaux que par les services de police ou judiciaires. Les données nationales font ainsi apparaître l’accroissement important des dossiers de mineurs en danger dont les juges des enfants sont saisis : + 7,8 % pour la seule année 20044. Les informations présentées ici sont issues des données statistiques du ministère de l’intérieur (faits constatés en matière de mœurs) et du casier judiciaire national (condamnations). Elles font apparaître les spécificités du ressort de la cour d’appel de Douai en matière de criminalité et de délinquance sexuelles.

      · Les faits constatés en matière de mœurs

      La délinquance en ce domaine a augmenté entre 1994 et 2004 dans le département du Nord de 47 % et dans le département du Pas-de-Calais de 60 % contre 50 % au niveau national sur la même période.

      La part des victimes mineures dans le total des viols et agressions sexuelles (faits constatés en 2004 par les services de police et de gendarmerie) s’élève à 63 % pour l’ensemble de la France, à 45 % dans le ressort de la cour d’appel de Paris et à 75,1 % dans le ressort de la cour d’appel de Douai.

      · Les condamnations

      – En matière de criminalité sexuelle :

      La part des infractions sexuelles dans les condamnations criminelles prononcées en France est en hausse constante : de 24,6 % en 1984, elle est passée à 40,7 % en 1994 et atteint 53,4 % en 2004.

      Entre 1990 et 2003, dans le ressort de la cour d’appel de Douai, le nombre de condamnations pour crime sexuel a été multiplié par 3,2 (+ 222 %) alors qu’au niveau national, ce nombre a doublé sur la même période (+ 100 %).

      En 2003, les cours d’assises du ressort de la cour d’appel de Douai ont prononcé 7 % des condamnations criminelles, tout contentieux confondu. La même année, elles ont prononcé 8 % (sur 1 470 condamnations prononcées en France en ce domaine) des condamnations pour crimes sexuels.

      Ces 119 condamnations pour crimes sexuels représentaient 54 % de l’ensemble des condamnations criminelles prononcées dans le ressort de la cour d’appel de Douai contre 48 % au niveau national.

      – En matière délictuelle :

      Entre 1990 et 2003, le nombre de condamnations pour délit sexuel a crû de 63 % dans le ressort de la cour d’appel de Douai contre 32 % en France.

      En 2003, les tribunaux correctionnels du ressort de la cour d’appel de Douai ont prononcé 7 % des condamnations délictuelles, toute forme de contentieux confondu.

      La même année, ils ont prononcé 582 condamnations pour délit sexuel, soit 8,4 % de l’ensemble des condamnations délictuelles en matière sexuelle au niveau national.

      Tout en soulignant à de nombreuses reprises, lors des travaux de la commission, son souhait de ne pas voir ternie à tort l’image du Boulonnais, l’un des membres de la commission d’enquête, M. Guy Lengagne, député du Pas-de-Calais et ancien maire de Boulogne-sur-Mer, a rappelé que la commune d’Outreau elle-même avait déjà été endeuillée par la dramatique affaire dite « des frères Jourdain » qui en février 1997, dans des circonstances particulièrement horribles, avaient violé et assassiné quatre jeunes filles habitant cette petite ville. Point n’est besoin de rappeler également, puisqu’il s’agit d’un fait d’actualité à l’heure où la commission d’enquête procède à ses investigations, que le « second procès d’Outreau »5 porte sur une affaire de pédophilie et que les mis en cause
      – plusieurs membres d’une même famille accusés d’incestes sur leurs enfants - habitent un immeuble voisin de celui des Badaoui-Delay, dans ce même quartier de la Tour du Renard.

      Le cadre dans lequel se sont situées ces affaires d’Outreau est ainsi décrit par MM. René-Philippe Dawant et Georges Huercano-Hidalgo dans leur ouvrage intitulé Contre-enquête à Outreau :

      « La population a fort évolué. Les Aciéries Paris Outreau ont fermé. Si Boulogne-sur-Mer reste le premier centre de traitement du poisson, celui-ci est plus souvent transporté par camion que par bateau. L’industrie de la pêche s’est effondrée. Le textile également. Avec un taux de chômage de 15 %, le Pas-de-Calais détient le record de France.

      À la Tour du Renard, on compte 40 % de chômeurs. Les travailleurs ont cédé la place aux allocataires, aux chômeurs et aux retraités. ... Les ravages de l’alcoolisme sont perceptibles dans les rues, les magasins et les bistrots. La région et la municipalité consentent de gros efforts d’encadrement. Les services sociaux pallient de leur mieux toutes les carences. Le centre communal d’aide sociale garantit un quota de nourriture aux familles en difficulté, assure la gratuité des soins médicaux, encadre un surendettement endémique. »

      Plusieurs personnes auditionnées par la commission d’enquête ont évoqué la difficulté à réagir de façon adaptée et rapide à certains signaux d’alarme, lorsque s’accumulent les problèmes dans une zone géographique donnée.

      Ainsi Mme Claire Beugnet, responsable du service d’aide sociale de Boulogne-sur-Mer, a attiré l’attention des membres de la commission d’enquête sur les caractéristiques de cette population : « Il faut également tenir compte des populations auxquelles nous sommes confrontés. Dans un secteur en difficulté, avec tout un quartier de parents en difficulté le seuil de tolérance n’est pas le même que dans un quartier sans problème. »6

      Le docteur Alain Leuliet, psychiatre, a pour sa part indiqué : « Dans le département du Pas-de-Calais règne malheureusement une grande misère sociale et économique. Quand je participe à un procès en cour d’assises, j’ai toujours l’impression d’un gâchis phénoménal. Nous arrivons après coup. Des sévices ont été commis, des enfants ont été victimes, des agresseurs attendent la sanction. Je me demande comment on pourrait anticiper un peu plus les situations. Vous avez été amenés à entendre les travailleurs sociaux. Nous essayons de travailler avec eux. On aurait peut-être pu éviter que des enfants soient victimes d’agressions sexuelles. Le problème des travailleurs sociaux est qu’ils sont isolés. Ils sont souvent anesthésiés, c’est-à-dire qu’ils côtoient tellement la misère sociale qu’ils sont amenés à relativiser certaines situations sociales en se disant qu’il y a pire. »7

      Mme Hélène Sigala, juge des enfants à Boulogne-sur-Mer, a rappelé que, à l’époque où certaines des notes qui lui étaient adressées par les services sociaux témoignaient d’une suspicion d’agression sexuelle, elle avait dans son cabinet 600 dossiers en cours et « qu’environ 400 d’entre eux transpiraient plus ou moins les abus sexuels »8.

      Dans son témoignage au procès en appel à la cour d’assises de Paris, l’ex-directrice de l’école maternelle qu’avaient fréquentée les enfants du couple Badaoui-Delay à la Tour du Renard a notamment prononcé cette phrase qui, à elle seule, pourrait résumer toute la problématique du risque de banalisation et donc de moindre réactivité lorsque trop de clignotants sont allumés : « J’avais fini par m’habituer aux comportements des enfants de ce quartier. Mais tout ce que j’avais fini par trouver normal n’est pas tolérable, dans l’école où je travaille aujourd’hui. En fait, ce ne sont pas les mêmes normes » (propos rapportés dans un article de la Voix du Nord du 10 novembre 2005).

    • Témoignage d’une des victimes sur les conditions des procès ou comment faire des victimes les coupables et des auteur·ices des innocent·es
      https://www.youtube.com/watch?v=a-9Y1TRV62k

      Outreau l’Autre Vérité de Serge Garde
      https://www.youtube.com/watch?v=bP1MmPKIwoA

      Commission d’enquête de 2006
      https://www.youtube.com/watch?v=zPx-BfVvrWM

      Site de Jacques Thomet
      http://www.jacquesthomet.com/jacquesthomet

      Les 12 enfants reconnus victimes de viols ont touché·es chacun·e 30.000€ à leurs 18 ans. Séparés entre elleux, placé en foyer pour déliquants, jetés à la rue à 18 ans, traités de menteurs par la presse...

      Les 13 aquité·es du second procès ont touchés chacun·e 300.000€. Ces gens n’ont pas été innocentés l’institution a jugé que la parole des enfants ne vallait rien.

      La justice française juge que la mauvaise réputation d’un adulte est 10 fois plus grave que d’être prostitué, violé, torturé lorsqu’on est enfant.
      Le juge Burgeau à été lynché et ce message à ete compris de tous les juges qui ne condamnent plus les viols et considèrent les victimes comme des menteureuses. -40% de poursuites pour viol depuis cette affaire. Les violeurs et pedosexuels se sont ouvert une autoroute.

      __
      Outreau ou pas assez ? Serge Garde : encore !
      https://www.youtube.com/watch?v=m5Kac4egHiM

      Dans une autre video de type FNoïde dont j’ai retiré le lien, Serg Garde dit que l’importance des théories freudiennes en France explique qu’on considère les enfants comme des menteureuses. Pour #freud l’enfant est un pervers polymorphe qui seduit les adultes et est l’instigateur de l’inceste cf - oedipe

    • Merci @mad_meg même si c’est absolument terrifiant que l’affaire d’Outreau ait été transmise par les médias dominants comme une erreur judiciaire envers les adultes.
      On comprend mieux l’instrumentalisation des personnes au pouvoir mouillées dans des affaires financières qui cherchaient à supprimer le juge d’instruction. Non seulement l’impact aujourd’hui sur ces victimes de viols, sur celles qui tentent aujourd’hui de dire mais aussi le soutien apporté au développement des réseaux pédophiles.
      Arr, vraiment la gerbe.

    • Oui j’écoute présentement la commission villani, une forfaiture. A part la première intervenante, seule femme et seule personne qui connait l’affaire et dit à la commission que c’est le bal des faux-culs et que le juge Burgeau est irréprochable. Le reste c’est des vieux ballochards qui servent la soupe à Foutriquet. Hallucinant de voire que cette affaire de réseau pédocriminel a servit de prétexte pour Sarko-Fillon & l’UMPS pour se garantir l’impunité. Car sur ce coup là, L’UMP et le PS étaient main dans la main (dans le sac).

      Sinon pour L’INNOCENT Franck Lavier en plus d’étre poursuivit en ce moment pour le viol de sa fille de 17 ans, il a été condamné pour violences physiques sur ces autres enfants agés d’une dizaine d’années.

    • Outreau, onze ans après.
      https://blogs.mediapart.fr/jacques-delivre/blog/061216/outreau-onze-ans-apres

      Du Calvaire à la Rédemption. Onze ans après, que sont devenus ceux d’Outreau ?

      De nombreux messages personnels ont fait part de l’inquiétude générale concernant le silence relatif actuel autour de l’affaire d’Outreau, et notamment sur ce qui est advenu des fameux acquittés. Alors disons que, onze ans après très exactement, les nouvelles sont plutôt bonnes, mais pas pour tout le monde, comme vous le verrez.

      Revenons d’abord un peu en arrière. A la fin des procès (2005), des tractations financières secrètes eurent lieu, au plus haut niveau, afin de dédommager les acquittés de Paris et de Saint-Omer (et de faire en sorte que le volet Legrand fils mineur ne soit jamais audiencé, contrairement au Droit. Malheureusement, il fallu bien le juger, in extremis). Même s’il n’est absolument pas question ici de nier la dureté de la condition pénitentiaire française, indigne d’une nation moderne, ni que le dédommagement pécuniaire est une mesure salutaire (que faire de plus ?) pour tâcher de compenser les années de prison, on se souviendra, d’abord, que Patrick Dills, qui fit dix-sept années de prison, obtint l’équivalent actuel de 150 000 euros.

      Si, concernant nos acquittés, le dédommagement moral fut plus satisfaisant, puisque outre les excuses de la Chancellerie, celles du Premier Ministre de l’époque Dominique de Villepin, puis celles du Président Chirac lui-même, excuses écrites au nom de la République française et dépêchées tout spécialement par les motards de l’Elysée au domicile de chacun, les tractations concernant l’aspect financier ont été, de leur côté, menées rondement. Ces tractations, tenues cachées, s’élevèrent, selon des informations sûres, à environ dix millions d’euros pour les treize, soit une moyenne de 800 000 euros chacun. Il est cependant à envisager que certains ont obtenu plus que d’autres, eu égard aux conséquences dommageables de l’incarcération sur leur réputation et leur carrière professionnelle. Accessoirement, il ne faut pas oublier que les enfants victimes de traumatismes beaucoup plus importants que la prison pour des adultes, n’ont reçu que 30 000 euros chacun, puis envoyés à la rue sans aucune sorte de soutien à leur majorité. D’autres sont peut-être repartis chez eux pour que la famille reçoive l’indemnité.

      Certes, pour nos acquittés, il leur a fallu déduire les sommes versées à leurs avocats respectifs, et que l’on peut juger conséquentes(mais négociées)... Les ténors du barreau ne sont bénévoles qu’un temps.

      Les époux Lavier s’achetèrent de leur côté tout ce qu’il faut pour être enfin bien : grosse voiture, grande maison en centre ville, tout l’équipement nécessaire pour se sentir heureux, dont un circuit intérieur de caméras vidéos ; des joujous et tant et plus pour les petits gosses. Cela ne les empêcha pas d’avoir ensuite maille à partir avec la justice, pour violences et maltraitances sur deux de leurs enfants mineurs, âgés de dix et onze ans. Certes, considérés contre primo-délinquants, les parents ne furent condamnés qu’à du simple sursis. Le Procureur de l’époque (en 2012), Jean-Philippe Joubert, avait pourtant déclaré devant les caméras de télévision que « les chambres de ces deux enfants qui se sont enfuis étaient vraiment des mouroirs. Il n’y avait même pas de lumière, il n’y avait pas de poignée pour sortir et il y avait des caméras partout pour filmer des enfants qui arrivent presque à l’âge de la puberté ». Plus récemment, en juin 2016, Franck Lavier sera placé en garde à vue durant 48 h., puis mis en examen avec interdiction de retourner à son domicile, pour viol présumé sur sa fille C. (dont le prénom réel a été scandaleusement dévoilé par la presse) âgée de 17 ans. L’instruction suit son cours, et se déroulera, peut-être, dans des conditions raisonnables de bonne justice. Franck se souvient-il peut-être, non sans émotion, que l’affaire d’Outreau avait débuté pour lui de la même façon. Hormis ces petits soucis du quotidien, Franck et Sandrine Lavier se portent bien.

      De son côté, l’abbé Dominique Wiel est devenu une sorte de vedette que l’on a souvent croisée à la télévision. Il sillonne la France pour y faire des conférences. En seulement quatre ans, il en aura organisé plus d’une centaine pour raconter son histoire. Lui aussi a écrit un livre. D’après La Voix du Nord (nous sommes en 2011), il animait chaque mois une formation aux faits-divers à destination des journalistes de FR3. En 2016, il continue, à près de 80 ans, à participer à des débats et des conférences. Il trouva quand même le temps d’adhérer au comité de soutien de Jean-Paul Lagache, condamné deux fois aux Assises pour pédophilie. Notre abbé vieillit bien et reste fidèle à ses convictions.

      Le taxi Pierre Martel, qui fut acquitté à Saint-Omer en 2004, a repris ses activités dans la discrétion. Le père Legrand et Christian Godard sont décédés. De Thierry Dausque, acquitté en appel, aucune nouvelle.

      Le fils Legrand a encore eu des petits ennuis avec la justice. Il avait déjà été condamné à trois mois fermes pour trafic de drogue, sans exécuter sa peine (en 2007). Il a été condamné plus récemment à du sursis pour violences sur la mère de son fils. Il avait également insulté son enfant devant témoins en lui faisant un doigt d’honneur et lui disant :« Va te faire enculer ! ». L’enfant, qui avait deux ans, connaissait-il-il le sens de la formule ? Sinon, pour le reste, ça va. Il est à espérer pour lui qu’il ne se fasse pas trop remarquer : son avocat Julien Delarue doit commencer à fatiguer. On peut aussi s’interroger sur le fait que le fils Legrand, après avoir acquis voiture et logement, habite dorénavant chez sa mère et dort, selon ses dires, dans le canapé du salon, lui qui aurait touché, si l’on y ajoute l’indemnité de son père décédé, plus d’un million d’euros...A moins que... Quand on songe qu’avant l’affaire, la famille avait acheté (à crédit) à la fin des années 80 une maison individuelle dans un quartier résidentiel de la station balnéaire de Wimereux, avec un salaire d’ouvrier et une mère au foyer, puis que cette maison s’était trouvée perdue juste avant les événements pour une obscure raison....

      Roselyne Godard (la boulangère) a désiré un temps se lancer dans des études de Droit pour devenir avocate, profession exercée à but lucratif, sûrement sur les conseils avisés de son défenseur et mentor, Eric Dupond-Moretti, « Maître Dieu », comme elle l’appelait. On ne sait trop à quoi aboutirent ces études.

      Odile Marécaux-Polvèche, femme de l’huissier, a été indemnisée aussi, a récupéré l’intégralité de son salaire d’infirmière à l’Education Nationale, ce qui peut sembler tout-à-fait normal. Pourtant, comme elle avait décidé, après son divorce, de résider en Bretagne, un poste fut spécialement créé pour elle là-bas sur ordre du Ministre de l’Éducation Nationale. Rarement, dans l’histoire judiciaire française, considérant que l’ « erreur judiciaire » n’en fut pas une, des détenus provisoires jugés finalement innocents n’ont été traités par l’État avec autant de bienveillance, d’égards et de mansuétude. Chapeau bas ! Il est à souhaiter que toutes les « victimes » de notre justice soient traitées de la même façon.

      L’huissier Alain Marécaux, que l’on a aussi beaucoup vu à la télévision, est également un cas qui peut intéresser. Il avait déclaré, on s’en souvient, avoir tout perdu avec cette affaire. Mais il avait oublié de raconter que son couple battait très sérieusement de l’aile. Que sa femme Odile avait fait une tentative de suicide, en juin 2001, de même que l’un de ses fils. Qu’Odile présentait de nombreuses marques de coups, mais qu’elle les imputaient à son fils aîné, et non à son mari : ouf ! Que les trois enfants avaient fugué à plusieurs reprises. Que sa propre mère était déjà très sérieusement malade avant les ennuis judiciaires et que la mort de celle-ci ne peut être en rien imputée à Fabrice Burgaud. Que son étude dut être vendue (peut-être pas au meilleur prix, on peut en convenir). Qu’il revendit sa résidence principale, surnommée le « Manoir », puis sa résidence secondaire. Et donc qu’il fut payé pour tout cela, au moins, et que ces sommes s’ajouteront donc aux indemnités que l’on jugea, d’ailleurs, particulièrement conséquentes, puisqu’il fut question de deux millions d’euros (somme importante qui vint, si l’on réfléchit, en déduction de l’indemnité des autres, par exemple de celle des Legrand, qui restent, malgré tout, des prolétaires. Daniel Legrand, père : « On a été indemnisé, mais on n’a pas touché comme on avait dit... »). Le reste de l’histoire est plus connu : Alain Marécaux publia (avant même l’appel) un livre qui devint un best-seller( Il parvint à publier chez Flammarion, et les droits de l’ouvrage furent rapidement achetés). On en tira un film (dans lequel Marécaux était conseiller technique) qui remporta un assez bon succès, davantage grâce à une grosse campagne de promotion et au choix de l’acteur principal, Philippe Torreton, qu’à ses qualités purement cinématographiques. Il est cependant à déplorer que cette œuvre présentée comme une fiction ait utilisé sans vergogne le nom des protagonistes réels. Les avocats du Juge Fabrice Burgaud, lui-même incarné avec réalisme par un acteur-sosie, s’en virent refuser la supervision. Alain Marécaux retrouvera son métier d’huissier de justice. Il a maintenant une étude à Dunkerque (elle porte son nom), mais passe le plus clair de son temps dans sa résidence du Midi, en Ardèche.

      Sous cet aspect positif des choses, le cas le plus emblématique de Rédemption reste celui de Karine Duchochois. Elle est indemnisée alors qu’elle n’a pas fait un seul jour de prison, hormis la garde-à-vue. Après avoir beaucoup pleuré pour retrouver son fils, dont le père-duquel elle était séparée et qui habitait avec l’enfant en région parisienne- avait pourtant obtenu la garde bien avant le début de l’histoire, elle écrit, elle aussi, un livre pour défendre sa cause (avant l’appel également-et l’on mesure dans quel état d’esprit se trouvait donc, l’opinion publique à propos de leur culpabilité présumée- le livre de Florence Aubenas, La Méprise, n’étant pas encore sorti pour enfoncer un coin supplémentaire)). Elle publie rapidement chez l’éditeur parisien Plon, un témoignage dont le titre ne lui conviendra pas : Moi Karine, innocente et cassée. (« Je n’ai jamais été cassée », déclarera-t’elle). L’ouvrage, malgré une qualité objectivement médiocre, reçoit le prix littéraire « Comte de Monte Christo », tout nouvellement créé juste à ce moment-là, en 2005, et qui vise à récompenser les oeuvres littéraires autobiographiques sur la justice. C’est Gérard Lhéritier, présenté parfois comme un « ami » de Karine, qui en est l’initiateur. Karine en deviendra d’ailleurs l’attachée de presse. Mais Lhéritier, surnommé par des perfides le « Madoff » des lettres et qui fréquente le beau monde, de Rachida Dati à Nicolas Sarkozy, aura quelques petits ennuis avec la justice. Comme le rapportent de nombreux quotidiens, dont Le Nouvel Observateur (article du 7/12/14), celui que l’on présente aussi comme le plus gros acheteur mondial de manuscrits, est inquiété dans une enquête préliminaire pour « escroquerie en bande organisée et pratique commerciale trompeuse ». Il s’agit de l’affaire Aristophil. La société, qui a ensuite ouvert une filiale en Belgique, dont Patrick Poivre d’Arvor est le parrain et le promoteur zélé, est basée sur le malin système de la pyramide de Ponzi. Les souscripteurs, qui espéraient de gros bénéfices dans l’investissement sur l’achat et la revente de manuscrits rares, n’auront plus que leurs yeux pour pleurer. PPDA sera entendu par la brigade financière sous le régime de la garde à vue pour un prêt de 400 000 euros accordé par Lhéritier, et qui a disparu des comptes. La société sera placée en liquidation judiciaire en 2015 et Lhéritier ne sera pas ennuyé plus que ça, même si l’affaire n’est pas terminée.

      Bref, à l’époque où Karine reste personnellement très proche de l’influent présentateur de télévision PPDA, TF1 acquiert les droits de l’ouvrage de sa protégée pour en réaliser ensuite une fiction télévisée. En 2007, notre Karine rentre comme journaliste à France Info et tiendra une chronique « Le Droit d’Info » consacrée à la justice. Dorénavant journaliste, elle adhère, sans aucun diplôme ni qualification, à l’Association des journalistes judiciaires, présidée à l’époque par Stéphane Durand-Soufflant, chroniqueur du Figaro. Le monde est petit. Elle devient également journaliste animatrice du magazine hebdomadaire télévisé « Engrenage infernal » sur la chaîne Planète+ Justice. Elle réalise, en 2011, un reportage documentaire sur Outreau (à charge contre Fabrice Burgaud, bien entendu), diffusé dans l’émission « Zone Interdite » (M6). Entre temps, elle a aussi été engagée par la chaîne 13° Rue (« Passeport pour le crime »), chaîne que PPDA rejoindra à son tour en 2013, et où officiait déjà Christophe Hondelatte, prosélyte infatigable de la thèse des défenseurs (les enfants ont menti, il n’y a pas de réseau criminel, etc.). Pour Karine Duchochois en tout cas, ce fut donc comment passer du ghetto ( des HLM d’Outreau) au gotha.

      Questionnée en 2008 par le même Christophe Hondelatte dans son émission de France 2 Faites entrer l’accusé :« Karine, vous avez de l’ambition, il ne faut pas craindre de le dire, c’est bien l’ambition...Alors, cette affaire, peut-on dire qu’elle vous a finalement servie ? » Réponse de Karine Duchochois :« Oui ». Donc, là-aussi, tout va pour le mieux.

      Le lecteur trouvera sans doute ces considérations mesquines, triviales, déplacées ou malveillantes de la part de celui qui tient cette plume...Il devrait plutôt se réjouir que les acquittés s’en tirent globalement mieux que les enfants violés d’Outreau.

      Triviales et déplacées aussi, ces quelques remarques sur ce mystérieux prix littéraire « Comte de Monte Christo » dont il est question plus haut, quand on sait qu’il a été décerné également en 2009 aux Legrand père et fils pour Histoire Commune, témoignage dont la médiocrité littéraire n’est pas à prouver, écrit avec Youki Vattier ( réalisateur qui connaît bien Hondelatte pour avoir travaillé avec lui) : il s’agit, plus précisément, de la catégorie « Prix de l’émotion face à l’injustice » ! A y regarder d’encore plus près, on se rend compte que, parmi les jurés de ce prix, il y a eu Patrick Poivre d’Arvor himself, mais aussi Philippe Houillon, député Rapporteur de la Commission d’Enquête parlementaire sur l’affaire en 2006 ; bon nombre de journalistes, comme Dominique Rizet du Figaro, ancien du SIRPA (Service d’Information et de Relations Publiques des Armées), qui officie sur la chaîne Planète+Justice (comme Karine), copain de Christophe Hondelatte et de l’avocat Dupond-Moretti ; le magistrat Serge Portelli, les journalistes Daniel Carlin, Matthieu Aron, ancien directeur de la rédaction de France Inter, coscénariste avec Marie-France Etchegoin (ancienne Rédac-chef de l’Obs) d’un documentaire sur l’affaire Alègre défendant la thèse de l’absence de notables (« Notable donc coupable ») et...l’avocat Eric Dupond- Moretti himself aussi ! Ajoutons que Dominique Baudis obtint le prix en 2005 pour Face à la Calomnie, publié par Bernard Fixot qui publia également dans son autre maison Oh !Editions le témoignage de l’abbé Dominique Wiel. Inutile de charger la barque, mais Alain Marécaux reçut ce même prix pour Chronique de mon Erreur Judiciaire... Du beau linge bien propret, qui a ses entrées un peu partout, tous gardiens jaloux et militants de la doxa et tous parties prenantes dans l’histoire ou ayant des idées précises sur le fait de ne pas « trop écouter les enfants victimes » ; qu’il n’y a jamais de notables dans ce genre d’affaire, la preuve étant qu’aucun n’est jamais condamné ; que le « réseau pédocriminel » est un fantasme de cinglés...

      Donc tous gens, zélateurs de l’histoire officielle, qui se connaissent parfaitement, se fréquentent, déjeunent, cocktailent ensemble, fréquentent les palaces et la jet-set... et sont totalement objectifs. Il faut bien se serrer les coudes. Des personnes d’influence proches des vrais lieux de pouvoir, officiels ou non-officiels et qui assurent le pluralisme de l’information. Vous savez-bien : ceux qui font et défont l’opinion publique, pour notre plus grand amusement...

      PS : Ce qui est dit ici est vérifiable, plus ou moins aisément car les médias « mainstream » ne creusent pas trop ces choses et mettent le public à l’abri des accointances, renvois d’ascenseur et intérêts communs entre les grands médias eux-mêmes, leurs serviteurs, les cercles protégés de la politique, de la magistrature, du spectacle, du sport, de la culture, de l’Education, de l’Eglise ; bref, de la plupart des Institutions. Tous gens par ailleurs forcément au dessus de tout soupçon. Les acquittés d’Outreau furent les arbrisseaux qui cachèrent la forêt et les enfants violés les grands perdants : après tout, ils ne représentent rien d’important.

      Le lecteur pertinent aura sans doute saisi que le problème était (pardon pour le gros mot) l’« invisibilisation » volontaire de ce même problème (j’espère me faire comprendre, au delà de la célèbre question un peu galvaudée : « Nous cacherait-on des choses ? »). Il aura peut-être également compris que les « dysfonctionnements » en chaîne de l’affaire d’Outreau (conjonction mathématiquement quasi impossible) n’en étaient pas réellement, et ne constituaient que l’ombreportée des fonctionnements cachés et voulus d’une mécanique qui n’était pas si mal huilée. Il pourra, en tout cas, en tirer les conclusions qu’il souhaite, comme il se doit.

      + Le commentaire de Marie-Christine Gryson

      Bravo pour ce brillant récapitulatif qui permet d’oublier que Dimitri Delay, reconnu pas la Justice dans cette affaire, victime de viols d’agressions sexuelles, de corruption de mineurs, souffre de froid et de faim...et n’a reçu, comme tous les autres ex-enfants ( ils sont 12) aucune aide de tout ce petit monde si bien intentioné à l’égard des acquittés.

      https://blogs.mediapart.fr/caprouille/blog/141116/lettre-ouverte-thierry-delay-qui-m-engendre-viole-torture-et-livre-l

      Cela permet d’oublier que Chérif Delay n’a reçu aucun prix pour son livre auto-biographique « Je suis debout » qui décrit l’horreur des viols, de l’abandon et des accusations inversant les culpabilités et les valeurs :

      http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/05/10/cherif-delay-enfant-victime-d-outreau-adulte-debout_1519657_3224.html

      Cela permet aussi d’oublier que Michel Gasteau éminent Président d’assises a répertorié plus de 30 mensonges dans le livre de Florence Aubenas « La Méprise » :

      http://www.village-justice.com/articles/MEPRISE-Les-mensonges-Florence,19584.html

      En revanche, il est impossible d’oublier que Karine Duchochois, enquêtant « objectivement » et sans conflit d’intérêt sur les acquittés d’Outreau pour « Envoyé spécial » a tancé vertement les Lavier suite à leur mise en examen pour maltraitances habituelles et corruption de mineurs : « cela sème le doute sur nous tous » a t-elle précisé à ses co-acquittés.Une question me tarabuste : que pense t-elle aujourd’hui de la nouvelle mise en examen de Franck Lavier pour « Viols sur mineur par ascendant ? »

      Karine Duchochois ne doit pas penser grand chose du procès pour viols et agressions sexuelles impliquant Lavier au sujet de sa fille C***, pour le moment... Elle était citée au même titre que Lavier dans le beau rapport de l’IGAS, (rapport un peu mis au fin fond d’un grand placard minstériel, qui devrait retrouver une seconde jeunesse dans un avenir proche..)J’ai toujours été étonnée que quelqu’un qui n’a pas obtenu son CAP de fleuriste puisse devenir chroniqueuse judiciaire sur FranceInfo. Le plus grinçant est surtout d’entendre sa défense des enfants dont elle a été soi-disant privée à cause de l’affaire d’Outreau alors qu’elle n’avait plus la garde d’Anth** depuis longtemps car elle était jugée comme mauvaise mère.

      Quant à Brunet, il vivait en couple avec une gamine de 15 ans quand il a été arrêté.. Mais tout va bien hein... D’autant que « le zizi dans la bouche » n’a jamais été jugé, le dossier est passé « à trav » lors du procès, oublié sous la pile ...

      Cette affaire est une telle injustice pour les enfants victimes (et ils sont très nombreux), qu’il m’est impossible de croire que c’est fini...

    • Le média d’où est tirée l’interview de Serge Garde n’est pas du tout recommandable — les affaires de pédophilie sont régulièrement instrumentalisées par la facho-catho-sphère, ce serait dommage de relayer leurs délires (en l’occurrence conspi franc-maçonne).

      Au passage, au rayon #ligue_des_crevures_masculinistes, à signaler la présence dans cette affaire de Dupont Moretti, qui gagna à l’époque ses galons de Grantavocat sur le dos des victimes et vient de remettre ça dans le procès Georges Tron.

    • Oui Zorba j’ai vu d’ou venait la video avec Serge Garde. Le problème, qu’explique S.Garde lui meme, c’est que personne ne s’interesse à ces sujets (à part les victimes et peut etre les auteurs) et du coup il ne reste que la fachosphère pour s’engouffrer dedans à base de complots judeo-maçonniques, merdalistes et autres joyeusetés brunes. L’interview n’est pas orienté FN (enfin il m’a pas semblé) et il y a seulement une question sur la franc-maçonnerie qui est quand meme typique de la source, mais serge Garde y répond de manière acceptable selon moi.

      Faut que je retourne bosser mais j’essayerai plus tard de trouvé une meilleur source pour cette video. J’en ai écouté pas mal de videos de S.Garde et il dit un peu toujours la meme chose du coup je devrais trouvé de quoi la remplacé histoire de pas faire monter les states de cette faf-Tv .

    • @mad_meg ça m’a fait également tiquer d’entendre le délire conspi franc maçon à la toute fin de l’interview de S.Garde, ça le fait tousser gravement d’ailleurs et c’est coupé juste avant qu’il ne réponde, mais oui quand même, merci si tu trouves une autre source.

    • J’ai du voire une video qui est la suite de l’interview. Pour cette question sur les franc-macs Serge Garde explique qu’il a été aidé par des franc-macs parfois et parfois pas et qu’il pense pas qu’il y ai de liens particulier entre les réseaux pedocriminels et la franc-maçonnerie.

      J’ai édité pour remplacé la video avec Serge Garde par une issue de Karl Zero.

  • France : Punitions sans procès : L’utilisation de mesures de contrôle administratif dans le contexte de la lutte contre le terrorisme en France | Amnesty International
    https://www.amnesty.org/fr/documents/eur21/9349/2018/fr

    Dans le cadre de leurs opérations de lutte contre le terrorisme, les autorités françaises ont imposé des mesures qui obligent les personnes visées à vivre dans un lieu déterminé, à se présenter quotidiennement dans un poste de police et à ne pas contacter certaines personnes. Ces mesures de contrôle administratif sont appliquées sur la base de critères vagues et imprécis, reposent généralement sur des informations secrètes et sont prises sans que les personnes concernées ne soient inculpées d’une infraction ni jugées. Ces personnes n’ont pas non plus de réelle possibilité de contester les mesures de contrôle. Le présent rapport dévoile les conséquences de ces mesures sur les personnes qui en font l’objet.

  • Grève de la consommation
    http://romy.tetue.net/greve-de-la-consommation

    Pour protester contre l’injuste politique du gouvernement actuel, un retraité appelait à une grève de la consommation, relayé par Brut, lors d’une des dernières manifestations printanières. L’idée n’est pas nouvelle puisque se pratique chaque année, fin novembre, une « journée sans achat » pour protester contre le gaspillage de la société de consommation. Mais il s’agit ici d’en étendre la portée pour un boycott durable et généralisé, dans le but de « priver les entreprises de leurs ressources économiques, en…

    #Vous,_moi,_nous, #boycott, #décroissance

  • Chronique de Krek sur la convivialité aménagée #place_rogier - #26
    http://www.radiopanik.org/emissions/bruxelles-m-habite/-26-2

    Au menu de ce 26e épisode :

    p margin-bottom : 0.25cm ; line-height : 120% ; a:link Khadija Senhadji, membre du Collectif #rosa_parks Belgique, pour parler de leurs actions du 30 novembre et du 1er décembre 2018 ; chronique de François sur la visite de #macron à Bruxelles ; chronique d’Arthur sur une promenade entre Molenbeek et Anderlecht ; chronique de Krek sur la convivialité aménagée Place Rogier ; des lectures de nouvelles tirées de "Bruxelles littéraire" paru aux éditions Bernard Gilson en 1987 : « Le square » de Jean-Baptiste Baronian ; « Rue Fonsny » de William Cliff ; et « L’affiche » de Jacques De Decker.

    p margin-bottom : 0.25cm ; line-height : 120% ; a:link

    #antiracisme #antiracisme,macron,rosa_parks,place_rogier
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/bruxelles-m-habite/-26-2_05751__0.mp3

  • Baudour : de nombreuses infractions en matière de dumping social à nouveau constatées sur le chantier Google
    https://www.rtbf.be/info/regions/detail_baudour-de-nombreuses-infractions-en-matiere-de-dumping-social-a-nouveau

    Lors d’une deuxième opération menée sur le chantier Google à Baudour, l’ Auditorat du travail du Hainaut a constaté de nombreuses infractions dans le domaine du dumping social . Des badges d’accès ont été bloqués.

    L’opération menée entre 7h30 et 22h30 sur le site Google a révélé plusieurs infractions sociales. L’action a mobilisé 23 inspecteurs spécialisés en dumping, venus de toute la Belgique, trois policiers et dix interprètes en langues bulgare et roumaine.

    Au terme de l’opération, l’Auditorat du travail a apposé des scellés virtuels, en bloquant des badges d’accès de 105 travailleurs qui ont donc été interdits de chantier. Vingt-neuf de ces travailleurs ont produit de faux documents de détachement « A1 » et ces faux ont été confirmés par la Bulgarie. Septante-six autres travailleurs roumains n’avaient pas de document de détachement « A1 » malgré un premier contrôle organisé précédemment qui avait déjà mis le même problème en évidence.

    Selon l’Auditorat, ces travailleurs seraient en outre de faux indépendants. « Ils ne savent pas tous sous quel statut ils travaillent », a expliqué Charles-Eric Clesse, auditeur du travail. « Certains disent qu’ils reçoivent des ordres, d’autres ne savent pas s’ils sont indépendants ou salariés. »

    Une première intervention de l’Auditorat du travail menée il y a trois semaines sur ce même chantier à Baudour avait notamment débouché sur plusieurs auditions d’employeurs roumains et bulgares.

    #google #fraude #esclavage #Belgique #travailleurs_détachés #travail #dumping_social

  • Belgique, effet #macron : Deuxième nuit violente du côté de la raffinerie Feluy RTBF - 22 Novembre 2018 _
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_gilet-jaune-deuxieme-nuit-violente-du-cote-de-feluy?id=10079105

    Il y a donc à nouveau eu des incidents très violents cette nuit du côté de Feluy. Et cela, tout près de la raffinerie, un endroit que des gilets jaunes bloquent depuis plusieurs jours. Pour la deuxième nuit consécutive, de violents incidents ont eu lieu.

    Cette fois, peu de gilets jaunes, mais des personnes encagoulées venues pour en découdre avec les forces de l’ordre. Très organisées, elles ont même, à l’aide de lasers, fait rebrousser chemin l’hélicoptère de la gendarmerie. On peut voir ici l’atmosphère qui régnait à Feluy, cette nuit. https://www.facebook.com/583949091740112/videos/362228504328324

    À l’heure la plus chaude, à peu près 400 personnes recensées
    Le gouverneur de la province du Hainaut, Tommy Leclercq a dressé un bilan de la nuit à trois heures et demie ce matin : « À l’heure la plus chaude, à peu près 400 personnes recensées. 120 policiers ont été dépêchés, essentiellement issus des principales zones de police qui ont par solidarité affecté des hommes à la manœuvre, en plus de la fédérale. Et au sortir de l’opération, il y a un peu moins d’une heure, on a procédé — parce que ce n’est pas le dernier bilan, on verra demain les chiffres affinés — à peu près à une trentaine d’arrestations, plusieurs véhicules saisis, des portables, des mobiles, des GSM en d’autres termes. On va voir à qui on a affaire, quel taux de récidive, est-ce que ces gens sont connus. On a dénombré déjà cinq personnes qui étaient connues des services ».

    Rappelons qu’un caméraman de la RTBF a été blessé. Notre collègue a été pris à partie par des casseurs et la voiture RTBF a été caillassée. Dans une scène de confusion, notre caméraman s’est ensuite fait mordre par un chien policier.

    Actuellement, l’autoroute E19 Mons-Bruxelles est toujours fermée dans les deux sens et pour l’instant, elle est fermée au niveau de Feluy. Pompiers et policiers sont actuellement sur place pour évaluer la situation et voir s’ils peuvent la rouvrir à la circulation avant l’heure de pointe. Notons encore cette autre action des gilets jaunes : 250 camions sont bloqués à hauteur du poste frontière de Bois-Bourdon, entre Maubeuge et Mons.

    Plus d’une vingtaine d’arrestations et des véhicules saisis
    Les forces de police ont procédé à plus d’une vingtaine d’arrestations dans la nuit de mercredi à jeudi dans la province de Hainaut où un plan provincial d’urgence était en place, a confirmé le ministre des Affaires intérieures Jan Jambon. "La police a dû à nouveau intervenir hier soir contre les blocages en Hainaut. Plus d’une vingtaine d’arrestations, et des véhicules ont été saisis", a-t-il déclaré.

    #giletsjaunes #En_vedette #Actualités_internationales

  • Thaliane sur Twitter : « Selon #Emmanuel_Macron émigrer pour fuir la #misère, c’est mal et il faut reconduire les #migrants économiques à la frontière. Mais émigrer pour fuir ses obligations fiscales, c’est bien... https://t.co/YsGcPmIaOr »

    valery lerouge sur Twitter : "#Macron aux Français de Belgique : « certains d’entre vous sont venus ici pour de bonnes raisons, elles sont de moins en moins bonnes » #exilésfiscaux https://t.co/ycFtYSOaQF" / Twitter
    https://twitter.com/valerylerouge/status/1064900890174332931

  • Premier épisode : Les débuts de la #colonisation du Congo | Flandre Info
    https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2018/11/20/premier-episode-les-debuts-de-la-colonisation-du-congo

    Au fil de la série documentaire "Les enfants de la colonisation" de Canvas (sous-titrée en français), une vingtaine de témoins en Belgique et en RDC évoquent le Congo à l’époque coloniale et la manière dont l’héritage colonial a influencé leur propre vie. Le premier épisode revient sur l’histoire de la colonisation du Congo depuis la Conférence de Berlin sur les colonies de 1885. — Permalink

    #histoire

  • Gilets jaunes en Bretagne : le dépôt pétrolier de Vern-sur-Seiche libéré, celui de Lorient bloqué France 3 Régions
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/direct-gilets-jaunes-bretagne-depot-petrolier-vern-seic

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/sites/regions_france3/files/styles/top_big/public/assets/images/2018/11/20/blocage_lorient_2-3955085.jpg?itok=IFzPLmcm

    Le dépôt pétrolier de Vern-sur-Seiche n’est plus bloqué, mais celui de Lorient l’est depuis ce matin. Les policiers se sont rendus sur place pour empêcher tout débordement. Dans les Côtes-d’Armor, la RN12 est fermée aux alentours de Saint-Brieuc.

    . . . . .
    ans le Morbihan, du côté de Lorient le centre pétrolier est toujours bloqué par les gilets jaunes ce matin. La police nationale s’est rendue sur place dès 5h pour éviter tout débordement et empêcher d’autres manifestants d’arriver sur le site.
    . . . . ..
    Ailleurs en Bretagne, les actions de blocages continuent et le trafic est contrarié sur le réseau routier. Notamment sur les route nationales à quatre voies de circulation.

    Dans le Morbihan, la préfecture a averti les usagers des complications qu’ils pourront rencontrer dans le département.
    . . . . .

    • Haute-Corse France 3 Régions
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/haute-corse/grand-bastia/nouveau-rassemblement-gilets-jaunes-haute-corse-1577254

      Lundi 18:30 C’est la queue dans les stations-services pour récupérer un peu de carburant. Le plein est limité à 20 euros par véhicule, a-t-on pu constater dans une station du centre de Bastia.

      Malgré tout, certaines stations-service étaient déjà à sec peu avant 19h et les voitures ne faisaient que passer...
      . . . . .
      Mardi 8h00 Le blocage du dépôt pétrolier de Lucciana a été en partie levé au petit matin. Les gendarmes ont enlevé les gravats à l’entrée. Une quarantaine de gilets jaunes sont toujours présents.

      Des camions citernes n’ont toutefois pas pu accéder au dépôt. Certains chauffeurs, par solidarité, se sont joints au mouvement. D’autres ont fait demi-tour.

    • Gironde
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/gilets-jaunes-gironde-peage-virsac-saccage-vinci-autour
      Le péage de Virsac saccagé, Vinci Autouroutes veut porter plainte.

      Les « gilets jaunes » qui ont passé la nuit de lundi à mardi sur le péage de Virsac, dans le nord Gironde ont détruit de nombreuses installations. Depuis le 17 novembre, le lieu est devenu un point de rassemblement et de blocage pour les manifestants.

      Evacué lundi matin par les forces de l’ordre, le péage a été repris d’assaut par des gilets jaunes lundi après-midi. Entre-temps la circulation n’avait pas pu être rétablie, d’importantes opérations de nettoyage et de remise à niveau des lieux étant nécessaires au préalable.

      L’A10 impraticable
      Des manifestants sont revenus équipés de palettes, et de pneus et de quoi lancer des départs de feu. Plusieurs d’entre eux ont forcé l’entrée des locaux.

      Cabines, barrières , éclairages, chaussée ... De très nombreuses installations du péage ont été fortement endommagées et mises à feu. L’A10 est, à ce niveau, impraticable en l’état et reste coupée ce mardi matin, comme en témoignent nos confrères de Haute-Gironde ce mardi matin.

    • Franche-Comté
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/direct-gilets-jaunes-besancon-dole-lons-belfort-a36-sui

      11h00 : Les gendarmes mobiles interviennent à Vesoul

      A Vesoul, peu après 11 heures, les gendarmes mobiles ont dispersé les gilets jaunes présents au niveau du rond-point du Leclerc Drive. Des gaz ont été utilisés, dans une ambiance assez tendue selon nos journaliste sur place.

      La police intervient pour libérer la voie de sortie des camions. Une cinquantaine de gilets jaunes sur place depuis 7h ce matin. Les camions des sociétés Easydis et Jacky Perrenot ne pouvaient ni rentrer, ni sortir. La circulation reprend au compte goutte.

      Selon la Préfecture, les gilets jaunes sont déployés au rond-point du Rocher à Montmorot, à Rochefort sur Nenon et Gevry Choisey.

    • Champagne-Ardenne Plus violent
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/gilets-jaunes-au-moins-17-blesses-7-mis-examen-point-de

      A Charleville-Mézières, une personne dans le coma, deux blessés légers et un homme mis en examen

      Un homme a été mis en examen ce lundi après avoir renversé 3 personnes dans les Ardennes. Les faits se sont déroulés ce samedi 17 novembre, à la sortie de la voie rapide, avenue du Général de Gaulle à Charleville-Mézières. Deux des victimes sont légèrement blessées, la troisième, hospitalisée au CHU de Reims, est toujours dans le coma et son état est jugé préoccupant.

      A la sortie de Saint-Dizier, un camionneur interpellé après avoir blessé un gilet jaune

      Tôt ce lundi matin, aux alentours de 3 heures du matin, à Marnaval, aux abords de Saint-Dizier en Haute-Marne, un poids lourd a gravement blessé aux jambes un gilet jaune en forçant un barrage. Le pronostic vital de l’homme blessé n’est pas engagé. Le conducteur du camion a été interpellé.

      Plus tard dans la matinée, toujours ce lundi 19 novembre, deux gendarmes ont blessés à la suite d’affrontements avec les gilets jaune à Perthes.

      A Chaumont, la situation était tendues ce lundi matin devant la préfecture de Haute-Marne. Des dizaines de gilets jaunes ont tenté de forcer le passage pour finir par ressortir tranquillement. Les rangs de la contestation n’ont ensuite cessé de grossir dans la matinée, atteignant jusqu’à 600 personnes dans la ville.

      A Reims, 2 policiers blessés, 3 jeunes mis en examen

      Ce lundi 19 novembre, 3 jeunes hommes de 18, 23 et 28 ans, des gilets jaunes sont passés en comparution immédiate au tribunal de Reims, pour des faits de violences qui se sont déroulés ce samedi 17, au rond-point de la Neuvilette à Reims dans la Marne. Ils sont accusés d’avoir insulté et frappé au visage un homme d’une cinquantaine d’année, conducteur d’une voiture qui avait été pris à parti par des gilets jaunes, et blessé les deux policiers qui les ont ensuite interpellés.

      Dans la banlieue de Reims, un autre homme, un gilet jaune, a également été blessé samedi, au niveau du barrage de Thillois.

      A Troyes, dans l’Aube, trois personnes, deux majeurs et un mineur de 14 ans, ont été placées en garde à vue dès ce dimanche, après les nombreux débordements qui se sont déroulés ce samedi 17 novembre, devant la préfecture et derrière la mairie.

    • Les stations-essence en pénurie de carburant dans le Nord et le Pas-de-Calais
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/gilets-jaunes-plusieurs-stations-essence-penurie-carbur

      Plusieurs stations-service du Nord et du Pas-de-Calais sont à sec, après trois jours de mobilisation des Gilets jaunes. Des pénuries qui concernent surtout le gazole, mais également le sans-plomb 98 dans certaines stations.

      Dans le Nord

      Audruicq : station Carrefour en rupture de stock.
      Avelin : station Total en rupture de sans-plomb 95.​​​​​​
      Bailleul : station Leclerc en rupture de gazole.
      Caudry : station Leclerc fermée.
      Condé-sur-l’Escaut : station Carrefour en rupture de stock.
      Douchy-les-Mines : station Intermarché en rupture de stock.
      Faches-Thumesnil : station Total Access en rupture de gazole.
      Fenain : station Carrefour en rupture de stock.
      Fourmies : station Total en rupture de gazole.
      Hazebrouck : station Total en rupture de gazole.
      Lezennes : station Total Access, boulevard de Tournai en rupture de gazole.
      La Chapelle-d’Armentières : station Total en rupture de gazole.
      Loos : station Total en rupture de gazole.
      Malo-les-Bains : station Carrefour en rupture de stock.
      Nieppe : station Super U en rupture de stock.
      Saint-Amand-les-Eaux : station Carrefour en rupture de gazole.
      Valenciennes : station Leclerc, rue Ernest Macarez.
      Villeneuve-d’Ascq : station Total Access en rupture de stock.​​​​​​
      Wormhout : station Total Access en rupture de gazole.

      Dans le Pas-de-Calais

      Auchel : station essence Carrefour en rupture de gazole.
      Attin : station Leclerc en rupture de gazole.
      Avion : stations Auchan et Carrefour en rupture de stock.
      Calais : stations Intermarché et Auchan en rupture de gazole.
      Carvin : station Leclerc en rupture de gazole.
      Chocques : station Total en rupture de gazole.
      Courcelle-les-Lens : station Leclerc en rupture de gazole et de sans-plomb 98.
      Courrières : station Cora en rupture de gazole.
      Eperlecques : station Carrefour en rupture de sans-plomb 98.
      Essars : station Carrefour en rupture de stock.
      Hénin-Beaumont : station Total en rupture de gazole.
      Herlin-le-Sec : station Leclerc en rupture de gazole.
      Lens : station Total à Grande résidence et station Esso en rupture de gazole.
      Lillers : station Total en rupture de gazole.
      Loos-en-Gohelle : station Intermarché en rupture de gazole.
      Lumbres : stations Super U et Leclerc.
      Marck : station Carrefour en rupture de gazole.
      Marquise : station Total en rupture de gazole.
      Méricourt : station Intermarché en rupture de gazole.
      Montigny-en-Gohelle : station Intermarché en rupture de gazole.
      Rouvroy : station Carrefour en rupture de gazole.
      Sains-en-Gohelle : station Total en rupture de stock.
      Saint-Léonard : station Total Access en rupture de sans-plomb 98
      Saint-Omer : station Total Access en rupture de stock.
      Saint-Nicolas-lez-Arras : station Leclerc en rupture de gazole.
      Saint-Pol-sur-Ternoise : station Esso en rupture de gazole.
      Wingles : station Intermarché en rupture de gazole et de sans-plomb 95.

    • Haut de France Radar carbonisé ou taggué, accès à des usines et supermarchés bloqués... : les Gilets jaunes montent le ton ce lundi
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/radar-carbonise-acces-usines-bloques-gilets-jaunes-mont

      Radars dégradés
      Exemple dans le Pas-de-Calais où le radar de Maisnil-les-Ruitz, près de Bruay-la-Buissière, a été complètement carbonisé sur la rocade (D301).

      A Fâches-Thumesnil, le radar de l’A1 a été masqué par des portraits d’Emmanuel Macron. Dans de nombreux autres endroits, les radars sont peints ou dégradés par des tags.

      Accès bloqués à des entreprises
      A Hénin-Beaumont, Lestrem, ou Sainghin-en-mélantois, les gilets jaunes bloquent l’accès à des zones industrielles et donc des entreprises. Selon La Voix du Nord, la zone industrielle d’Hénin-Beaumont étant bloquées, des salariés d’entreprises comme Faurecia ou Metro, juste à côté, sont coincés aussi : les salariés repartent chez eux...

      A Vendin-le-Vieil, l’activité de l’entrepôt Logidis, qui alimente les magasins Carrefour, est aussi perturbée par des gilets jaunes. A Libercourt : des gilets jaunes sont postés devant un entrepôt Auchan.

      A Boulogne-sur-mer, l’accès à Capécure est filtré depuis dimanche soir.

      A Noyelles-Godault ou à Louvroil, des hypermarchés Auchan sont difficilement accessibles ce lundi.

      Des gilets jaunes ont aussi tenté de bloquer le dépôt pétrolier d’Haulchin, dans le Valenciennois, mais les forces de l’ordre sont rapidement intervenues.

    • Incendie criminel dans une station essence de Saint-Pierre-en-Faucigny en Haute-Savoie
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/haute-savoie/incendie-criminel-station-essence-saint-pierre-faucigny

      Peu avant 1h du matin, un incendie a ravagé ce mardi 20 novembre 2018 une partie des installations de la station Esso de Saint-Pierre-en-Faucigny. Du liquide inflammable et des pneus ont été retrouvés sur place.

    • Auxerre, Sens, Chalon, Montceau, Decize, A77… les blocages du mardi 20 novembre en Bourgogne
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/yonne/direct-gilets-jaunes-auxerre-sens-montceau-decize-a77-b
      Pour le 4e jour consécutif, les gilets jaunes ont installé des barrages en France et en Bourgogne. La protestation contre la hausse des prix des carburants s’est transformée en mouvement de ras le bol général, déclarent les manifestants.

      Nièvre
      Plusieurs secteurs sont encore à éviter ce matin, prévient la préfecture. Il s’agit des sites suivants :
      –A77 : l’aire des vignobles
      –Cercy-la-Tour : le rond-point Faurecia
      –Decize : le rond-point de la gare
      –Fourchambault : le pont de Loire
      –Garchizy : rond-point Textilot
      –Imphy : la Turlurette
      –Saint-Éloi : le rond-point Baratte

      Yonne
      –Auxerre
      Depuis 6 heures ce matin, une trentaine de gilets jaunes sont postés au rond-point de Jonches, à Auxerre. Certains ont passé la nuit sur place.

      Un barrage filtrant laisse passer les véhicules d’urgence. En revanche, les poids lourd doivent patienter avant de pouvoir avancer au compte goutte. Tout se passe dans le calme.

      –Sens
      Hier soir, vers 21h30, le préfet de l’Yonne fait intervenir les forces de l’ordre à Sens pour permettre aux poids lourds bloqués depuis ce matin de reprendre la route. Les premiers camions ont redémarré peu après.

      Le conseil départemental de la Nièvre soutient le mouvement des « Gilets jaunes »
      Le président du conseil départemental de la Nièvre, Alain Lassus, au nom des élus du Département, fait "connaître sa compréhension de la colère qui s’est exprimée, ce week-end, dans le cadre du mouvement « Gilets jaunes ».

      "Les conseillers départementaux comprennent d’autant plus cette colère que cela fait des années qu’ils constatent et alertent les services de l’État sur l’abandon des territoires, la fermeture des services pu­blics, le sentiment de relégation de cette France dite « périphérique » qui manifeste aujourd’hui ses inquiétudes.

      Les professionnels des travaux publics reportent leur action prévue mercredi
      Les professionnels des travaux publics avaient prévu d’organiser des barrages filtrants mercredi 21 novembre 2018 à propos du gazole non routier. Mais, ils ont décidé de reporter leur action. Ils ne veulent pas être confondus avec la mobilisation des gilets jaunes.

    • Toulouse : 7 “gilets jaunes”, repérés par un hussier sur Facebook, cités devant le tribunal pour blocage de la Socamil
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/toulouse-7-gilets-jaunes-reperes-hussier-facebook-cites

      La Socamil, centrale d’achats de Leclerc, demandait mardi matin en référé à la justice d’ordonner la levée du blocage par les "gilets jaunes" de son site de Tournefeuille. 7 d’entre-eux, identifiés par huissier sur place ou sur Facebook, étaient cités à comparaître. Décision mercredi.

      150 camions sont actuellement bloqués dans la centrale d’achat, remplis de 4500 tonnes de nourriture dont la moitié de produit frais, a indiqué à l’audience l’avocat de la Socamil. Dénonçant des "dommages imminents" et un "trouble illicite", il a plaidé la liberté de circuler et d’entreprendre.

    • « Gilets jaunes » : couvre-feu partiel à La Réunion Le figaro
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/11/20/97001-20181120FILWWW00117-gilets-jaunes-couvre-feu-partiel-a-la-reunion.php

      Un couvre-feu partiel a été instauré dans la moitié des communes de La Réunion où les écoles sont restées fermées aujourd’hui à la suite d’une nouvelle nuit de violences en marge du mouvement des "gilets jaunes".
      . . . . .
      En accord avec le rectorat, le préfet de La Réunion avait décidé dès hier la fermeture des crèches, des établissements scolaires aujourd’hui. L’université a également gardé portes closes, tout comme les collectivités locales et les chambres consulaires.
      . . . . .
      Aujourd’hui à midi, il y avait toujours 35 barrages dressés sur les routes réunionnaises pour protester notamment contre la hausse des prix des carburants et la baisse du pouvoir d’achat. L’île a connu une nouvelle nuit de violences avec notamment des affrontements entre groupes de jeunes et les forces de l’ordre. Des voitures ont été brûlées, des commerces ont été vandalisés et incendiés, alors qu’un hypermarché à Saint-Denis a été pillé. Plusieurs caillassages et des actes de racket ont également été perpétrés sur des automobilistes roulant de nuit. Selon la préfecture, il y a eu une dizaine d’interpellations et cinq policiers ont été blessés. Des renforts de gendarmes mobiles sont arrivés hier de Mayotte. D’autres étaient attendus, sans que la préfecture en précise le nombre.

    • Belgique : Gilets jaunes : environ 400 pompes sont vides RTBF
      https://www.rtbf.be/info/economie/detail_gilets-jaunes-environ-400-pompes-sont-vides?id=10077734


      Environ un tiers des stations-service wallonnes, soit quelque 400 pompes, sont confrontées à une pénurie de carburant ce mardi en raison du blocage de dépôts pétroliers par le mouvement des gilets jaunes. « La situation peut toutefois évoluer d’heure en heure, en fonction du réapprovisionnement et de la libération d’infrastructures », souligne Olivier Neirynck, directeur technique de la Fédération belge des négociants en combustibles et carburants (Brafco).
      L’évolution de la situation est difficile à anticiper car le déblocage de certains dépôts n’est parfois que temporaire, ajoute Olivier Neirynck. 
      . . . . . .

    • Gilets jaunes : le 17 novembre « journée noire » pour les ventes selon Nielsen - 35% - Morgan Leclerc - 19 Novembre 2018 - LSA _
      https://www.lsa-conso.fr/gilets-jaunes-le-samedi-17-novembre-a-ete-une-journee-noire-pour-les-vente
      L’impact du mouvement de protestation des gilets jaunes, a été important sur les hypermarchés et supermarchés avec une baisse d’un tiers des ventes samedi 17 novembre selon les relevés de Nielsen.

      Les perturbations entraînées par les manifestations ont eu un impact sérieux sur les ventes du samedi.

      Les blocages des routes décidés par les gilets jaunes samedi 17 novembre (pour protester contre la hausse du prix des carburants) se sont soldés par d’importantes perturbations pour les hypermarchés et les supermarchés. Avec des clients incapable de rejoindre les magasins ou tout simplement ayant préférer reporter leurs achats en prévision des manifestations, les hypermarchés et supermarchés « ont subi en moyenne une baisse de 35% de leur chiffre d’affaires sur les produits de grande consommation si l’on compare avec les samedis depuis la rentrée de septembre » constate Nielsen dans un communiqué, ajoutant que « l’anticipation d’achats sur la journée du vendredi n’a pas suffi à compenser le recul observé le samedi ».

      Des livraisons anticipées pour les magasins
      En prévision de ces troubles de circulation, nombre d’enseignes avaient avancé leurs livraisons. « En moyenne, les quantités de marchandises reçues ont diminué de 22% par magasin. Les enseignes ont évité autant que possible les problèmes d’approvisionnement de ce samedi grâce à un système de livraison anticipé dans les 48 heures précédant l’événement » explique Nielsen. Aucun mot d’ordre n’avait été donné par les distributeurs concernant la fermeture de points de vente, chaque magasin pouvant juger, au cas par cas, de la nécessité de baisser le rideau.

      Dès vendredi 16 novembre, quelques hypermarchés et supermarchés avaient d’ores et déjà décidé de rester fermés le samedi. Pour d’autres, comme dans de nombreux Auchan, la décision a été prise au cours de la journée, devant la faible affluence des magasins et centre commerciaux (la Voix du Nord cite l’exemple du Auchan de Longuenesse, qui a fermé à 17h00 samedi au lieu de 21h30, faute de clients). La radio Europe 1 rapportait les propos d’un porte-parole de Système U, que « des magasins ont été empêchés de fonctionner normalement » et notamment « pas mal en Bretagne ».

    • Les gilets jaunes ont-ils réussi à plomber l’économie française samedi ? BFM
      https://www.bfmtv.com/economie/les-gilets-jaunes-ont-ils-reussi-a-plomber-l-economie-francaise-samedi-156992

      Le volume des achats par carte bancaire a chuté de 26% le samedi 17 novembre par rapport au samedi précédent. Et la fréquentation des centres commerciaux a baissé de 39%, samedi. Les blocages de route et d’accès aux grandes surfaces par les « gilets jaunes » pourraient avoir dissuadé les Français de faire leurs emplettes.

      Alors que les patrons redoutent que les blocages ralentissent l’économie, la forte mobilisation des « gilets jaunes » sur les routes, samedi 17 novembre, a eu un effet négatif et visible sur la consommation des Français ce jour. Une conséquence particulièrement sensible alors que la période des achats de Noël bat son plein. Les paiements par carte bancaire ont chuté de 26% d’un samedi sur l’autre, selon les statistiques du groupement cartes bancaires. Ces transactions sont passées de 50,933 millions à 37,634 millions en une semaine, sur une seule journée, alors que le samedi est un jour d’affluence dans les commerces. La baisse constatée atteint encore 21% par rapport au samedi 3 novembre, il y a deux semaines.

      La fréquentation des centres commerciaux a chuté sur 3 jours
      Ces statistiques sur les achats par carte bancaire en berne, le samedi 17 novembre, sont corroborées par celles du conseil national des centres commerciaux (CNCC). Celui-ci évoque un recul de 39 % sur la journée du samedi, alors qu’ont été constatées une hausse de 13 % par rapport au niveau habituel le vendredi 16 novembre après 18h pour des « achats de précautions », puis une nouvelle hausse de 54 % pour les commerces ouvrant le dimanche 18 novembre pour des « achats de rattrapage ».

      Au total, sur les trois jours (vendredi 16, samedi 17 et dimanche 18 novembre) du week-end dernier, le CNCC constate « une fréquentation en baisse de 18,5 % par rapport aux niveaux habituels » sachant que ces chiffres cumulent les données de 170 centres commerciaux, galeries marchandes et parcs d’activité commercial, abritant plus de 10.000 commerces.

      Auchan a constaté une baisse de fréquentation de 55%
      « Sur l’ensemble des hypermarchés, on est sur une fréquentation de -55% et sur une baisse de chiffre d’affaires équivalente, à -55% », explique Olivier Louis, le directeur de la communication d’Auchan Retail France sur l’antenne d’Europe1. « Sur une journée du mois de novembre aussi importante que le samedi, c’est effectivement considérable. On a une vingtaine de sites qui sont actuellement bloqués au niveau des accès, qui ne peuvent pas être livrés parce que les entrepôts sont également bloqués », a poursuivi ce responsable.
      De son côté, l’Union de la bijouterie horlogerie révèle que ses adhérents ont constaté en moyenne une baisse de 68% de leur chiffre d’affaires durant le week-end dernier. « Alors que les résultats annuels des commerçants dépendent en grande partie de ce moment de l’année, les boutiques désertées les mettent en péril. Ces blocages risquent de ne pas inciter les français à reporter leurs achats, mais à se tourner vers les géants du web » s’alarme ce syndicat de commerçants professionnels.

      Les stations service étaient la cible des manifestants
      Nul doute que les nombreux blocages de route et des accès à certaines grandes surfaces en régions ainsi que ceux des centres commerciaux abritant des stations service, très ciblées par les gilets jaunes, ont dissuadé de nombreux Français d’effectuer leurs courses ou de faire leur plein de carburant ce samedi, jour traditionnel d’affluence dans les commerces.
      En outre, à côté des manifestations, et des blocages, le boycott des cartes bancaires faisait partie des mots d’ordre de cette journée. Ainsi, sur l’un des groupes Facebook de la manifestation des gilets jaunes dans l’Indre, une participante écrivait : « Privilégier les petits commerçants mais en payant en LIQUIDE ». Certains manifestants appelaient aussi les commerçants à faire de leur côté la grève des TPE (Terminaux de Paiement bancaires).

      #giletsjaunes #bfm

  • Belgique E19 bloquée par les gilets jaunes à Feluy : la procédure de crise enclenchée RTBF

    Tommy Leclercq (PS), gouverneur de la province du Hainaut, a annoncé ce mardi matin qu’il enclenchait une procédure de crise concernant le blocage de Feluy. Il se réunit en ce moment avec la police fédérale et locale au centre de crise provincial pour rétablir la circulation.

    « On ne peut pas laisser les choses en l’état », a déclaré le gouverneur suite aux nombreux blocages engendrés par les gilets jaunes à proximité du dépôt de Feluy. L’E19 Mons Bruxelles est fermée dans les deux sens entre l’A54 et l’A501 suite aux actions des manifestants. La situation est assez chaotique : un camion a pris feu, des arbres ont été déracinés et placés sur la route pour bloquer le passage.

    « Non allons analyser la situation, et procéder, s’il le faut, à des arrestations », a-t-il ajouté tandis que les manifestants bloquent l’autoroute dans les deux sens avec des palettes depuis lundi soir 22h00.

    Il y a déjà des bouchons avant d’atteindre l’itinéraire de déviation E19 depuis le Roeulx vers Bruxelles (+ 1h00) et sur les axes de la déviation (A501 – N27 - N59 – N57B).

    La police de la route demande aux usagers de ne pas forcer les accès fermés de l’autoroute car des obstacles ont été déposés par les manifestants et le risque d’accident est important. Un accident s’est d’ailleurs produit à Feluy.

    Débordements lundi soir
    Lundi soir, des débordements violents avaient déjà eu lieu sur le site de dépôt pétrolier de Total, lorsque les manifestants sont revenus bloquer le passage, après une intervention de la police pour les débloquer dans l’après-midi. Des casseurs se sont joints au mouvement, tronçonnant un arbre et faisant exploser des pétards. Une partie de l’organisation a décidé de se désolidariser des actions menées à ce dépôt.

    #giletsjaunes

  • Le journaliste Peter Greste : En Lettonie, à mon arrivée, je me suis senti chez moi

    Journaliste Peter Greste : À mon arrivée en Lettonie, je me suis senti chez moi.

    Auteure : Paula Justoviča (LTV Ziņu dienests) - 19 nov 2018 18:31

    Le journaliste Peter Greste a appris qu’il était en détention pour avoir obtenu la citoyenneté lettone. Ses racines lettones se sont avérées fatales pour lui à cette époque. La Lettonie, en tant que membre de l’Union européenne, a joué un rôle important dans les efforts diplomatiques qui ont abouti à sa libération. Pour lui, c’était comme une nouvelle amitié avec un pays qu’il peut maintenant appeler « chez soi ».

    La Lettonie a appris à vous connaître la première fois au cours de votre emprisonnement. Je suppose que vous connaissiez auparavant vos racines en Lettonie . Quelle est la relation de votre famille avec la Lettonie ?

    Mon père est né à Liepaja. Mon grand-père était un chimiste industriel et dirigeait une usine à Liepaja. Avant l’arrivée des Russes, il rejoignit l’armée allemande. Il a dit à la famille de mon père qu’ils s’éloigneraient le plus possible des communistes, peu importe ce qui se passerait pendant la guerre. Mon grand-père a ensuite été capturé et est décédé dans une prison d’un camp de prisonniers en Belgique. Mais ma grand-mère a ensuite écouté son nom et s’est enfuie en Allemagne avec toute la famille, mais est ensuite venue en Australie en tant que réfugiée. Par conséquent, j’ai toujours eu ce lien avec la Lettonie. Mon père a toujours été actif dans la communauté de la diaspora lettone australienne. Mais je pense toujours plus à moi-même en tant qu’Australien avec un père letton, je n’ai jamais vraiment compris mes racines lettones.

    En 2012, à Noël, nous sommes allés en Lettonie. Et j’ai réalisé que mes racines lettones étaient bien plus profondes que je ne le pensais. Ce que j’ai vu ici semblait m’être familier - langue, culture, nourriture, gens. C’est comme si j’étais à la maison.

    Je voulais donc devenir citoyen de Lettonie. En 1992, j’avais déjà postulé mais je n’ai pas terminé le processus. En prison, j’ai lu le journal dans lequel on m’a présenté comme un journaliste australo-letton, cela m’a impressionné. Il s’est avéré que le gouvernement letton m’a accordé la citoyenneté lettone pendant que j’étais en prison.

    Diriez-vous que le temps passé en prison et tout ce qui s’est passé après cela vous a permis de vous sentir plus proche de la Lettonie ?

    Oui, pour plusieurs raisons. Bien sûr, j’ai senti le soutien du gouvernement letton. Mais quand je suis arrivé ici quelques mois après avoir été emprisonné pour participer à la Journée de la liberté de la presse, j’ai réalisé que j’étais soutenu par le peuple letton. Et je voulais être ici, dire merci. Depuis lors, j’ai beaucoup d’amis et de connaissances.

    Parlez-vous le letton ?

    Juste quelques mots. Je voudrais en savoir plus. Pendant un certain temps, j’étais à l’école en Lettonie, mais en général, la langue est assez difficile à apprendre.

    Suivez-vous toujours la scène politique, avez-vous entendu parler des élections ?

    J’ai pris part à l’élection - j’ai voté en Australie. J’étais très fier de ça. Le système électoral proportionnel en Lettonie est bon car il garantit la diversité des opinions au parlement, mais il crée également des gouvernements instables. Bien assis, il n’y a toujours pas de gouvernement.

    Votre expertise est la liberté de la presse. Avant les élections, nous avons également assisté à une partie d’attaques contre des politiciens. Les journalistes peuvent-ils faire quelque chose pour maintenir des relations saines avec les politiciens ? Ou bien la relation complexe entre ces deux pouvoirs est-elle inévitable ?

    Nous devons vous rappeler que la relation entre les médias et la politique ne sera jamais facile. Lorsque la presse fait son travail - elle doit être maladroite et compliquée, elle n’est jamais à l’aise. Un bon journalisme implique de défier et de questionner le gouvernement. Dans le même temps, les journalistes ont la responsabilité d’être honnêtes, de reconnaître le succès quand ils le sont et de rester sceptiques. Je pense qu’il est possible de gagner des arguments contre ceux qui qualifient les médias de fausses informations. Les journalistes doivent donc travailler davantage ensemble plutôt que de se faire concurrence.

    Que souhaitez-vous pour les 100 prochaines années de la Lettonie ?

    Je souhaite que la Lettonie continue d’être un pays fort, prospère au sein de l’Union européenne. Rien de plus ne semble être souhaitable. J’aimerais voir l’économie croître et les inégalités diminuer.

    source : https://www.lsm.lv/raksts/zinas/latvija/zurnalists-peteris-greste-ierodoties-latvija-sajutos-ka-majas.a300181

    _" Peter Greste (né le 1er décembre 1965) est un journaliste et correspondant australo-letton. Il a travaillé comme correspondant pour Reuters, CNN et la BBC, principalement au Moyen-Orient, en Amérique latine et en Afrique. Le 29 décembre 2013, Greste et deux autres journalistes anglais d’Al Jazeera, Mohamed Fadel Fahmy et Baher Mohamed, ont été arrêtés par les autorités égyptiennes. Le 23 juin 2014, Greste a été reconnu coupable par le tribunal et condamné à sept ans d’emprisonnement. Le 1er février 2015, un mois après l’annonce du nouveau procès de Greste, Fahmy et Mohammad, celui-ci a été déporté et envoyé à Chypre. Ses collègues ont été libérés sous caution le 12 février 2015. (https://en.wikipedia.org/wiki/Peter_Greste)"_

    #Lettonie, #LV100, #centenaire, #journaliste, #Liepaja, #élection, #Australie, #citoyenneté_lettone, #liberté_de_la_presse

  • Fuite de macron en belgique, poursuivi par les gilets jaunes - Blocage de dépôts pétroliers RTBF
    https://www.rtbf.be/info/regions/detail_la-mobilisation-des-gilets-jaunes-continue-en-belgique-le-point-sur-les-

    Les gilets jaunes belges en sont à leur quatrième jour de mobilisation. Ce mouvement, né sur les réseaux sociaux du côté français, en réaction à l’augmentation du prix des carburants à la pompe, s’est étendu à la Wallonie. Un bras de fer est en cours entre les manifestants d’un côté, et la police et les huissiers de justice de l’autre, sur les sites où le pétrolier a porté plainte.

    Quelques centaines de personnes bloquaient quatre dépôts pétroliers vendredi, un mouvement qui a perduré ce week-end. Plusieurs dizaines de personnes sont encore présentes ce lundi à Wierde (province de Namur), Feluy (Hainaut), Wandre et Sclessin (province de Liège). Contrairement à ce qui avait été décidé au début du mouvement, les camions chargés de mazout de chauffage sont également bloqués, ce que déplore la Brafco, la fédération belge des négociants en combustibles et carburants.

    Un barrage filtrant a également été mis en place ce lundi matin à Hensies, provoquant des embarras de circulation sur l’E19 (l’A2 du côté français) durant la matinée.

    Feluy
    Une cinquantaine de personnes bloquaient encore le dépôt de Total ce matin. Les camions rentrent dans le dépôt, ou font demi-tour, mais aucun n’en sort. Les forces de l’ordre ont chargé, à l’aide d’une autopompe, pour casser le barrage. Trois manifestants ont été arrêtés administrativement : une personne désignée comme « trouble-fête » par les manifestants, ainsi que deux personnes qui ne voulaient pas quitter les lieux, et ont été privées de liberté pour troubles de l’ordre public. L’opération s’est déroulée sans incident.

    Le groupe de protestataires a pris la direction de l’E19 pour mener une opération escargot, qui a duré une demie-heure.

    Wierde
    Aucun camion ne peut entrer ni sortir dans le dépôt Proxifuel de Wierde. Les manifestants restent déterminés, et insistent sur le fait que les taxes sur les carburants ne sont qu’une revendication parmi d’autres : le ressenti est que la Belgique « d’en bas » n’est pas écoutée. La méfiance envers le monde politique, les syndicats et les médias est palpable, illustrant le côté anti-système du mouvement.

    La société Proxifuel ne s’est pas encore exprimée officiellement mais n’a visiblement pas encore porté plainte. La police est en revanche passée remettre un peu d’ordre sur place afin que les camions ne stationnent pas sur la N4 et que la circulation n’y soit pas gênée.

    Des manifestants qui s’en vont et puis reviennent

    Wandre
    Des huissiers sont descendus à Wandre, ce lundi vers 8h, afin d’obliger les protestataires à quitter les lieux. Les manifestants ont refusé toute interview à nos journalistes.

    Quatre piquets, réunissant une quarantaine de manifestants au total, étaient positionnés aux abord du pont de Wandre et aux accès à l’avenue de l’Indépendance, où se situe le port pétrolier et les dépôts de chez Total et Avia, depuis vendredi. Un conducteur de poids lourd avait même montré sa solidarité en plaçant son camion en travers du passage du pont de Wierde.

    Sclessin
    A Sclessin, un huissier a fait lever un des deux piquets du dépôt Total tôt ce lundi matin... avant d’être rapidement remis en place par les manifestants. Ils risquent 5000 euros d’amende par personne, et par camion.

  • Bruxelles animée
    http://www.radiopanik.org/emissions/screenshot/bruxelles-animee

    Roel Jacobs, historien, nuos régale des "Histoires cachées de Belgique", une série sur la capitale présentée "Au Jardin de ma soeur" du 20 novembre au 6 décembre.

    "La période Espagnole : très catholique et pas toujours comique. La période autrichienne : pas toujours catholique mais beaucoup plus comique. La Capitale du Royaume des Belges : A bas la Calotte ! Vive la Bourgeoisie. Bruxelles : tout change après deux guerres et une « expo ». Bruxelle, unique et secrète, par un spécialiste qui maîtrise l’art de raconter. https://www.facebook.com/events/1801792233249757

    1ère édition du "Mois du doc", héritier du "Week-end du doc". Plus de 100 films dans les lieux les plus divers du 1er au 30 novembre. Un réseau de 2200 structures dans 35 pays du monde. Le meilleur du documentaire belge à découvrir ou (...)

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/screenshot/bruxelles-animee_05717__1.mp3

  • Gilets jaunes : deuxième jour de blocage en Belgique, premier en France Laurent Van de Berg - 17 Novembre 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_gilets-jaunes-deuxieme-jour-de-blocage-en-belgique-premier-en-france?id=

    La mobilisation continue ce samedi en Belgique. Des citoyens manifestent avec un gilet jaune fluo leur mécontentement face à l’augmentation du prix des carburants. Hier, plusieurs points stratégiques ont déjà été bloqués comme le site pétrochimique de Feluy.

    Le mouvement prend de l’ampleur à Feluy
    Cette nuit, jusqu’à 150 manifestants se seraient relayés sur le site pour bloquer une vingtaine de camions. La tension y serait plus importante qu’hier. Cette nuit, ils ont laissé quatre camions passer dans le cadre d’un accord avec la police.

    Une patrouille de policiers et un huissier seraient sur place.

    Alors que les groupes pétroliers avaient saisi le tribunal en référé pour sanctionner le blocage, les manifestants ont trouvé la parade. Pour éviter une astreinte de 1.500 euros par heure, ils se relayent toutes les 59 minutes. 

    Opération escargot à Tournai 
    La coordination n’est pas précise. Les manifestants ne savent pas où le mouvement les emmène. Certains veulent paralyser la ville au maximum et que d’autres nouveaux gilets jaunes rejoignent la colonne de voitures. Ils disent lutter contre le gouvernement.

    Mobilisation importante en France
    Alors que le mouvement a été initiée en France, les blocages ne débutent qu’aujourd’hui dans l’hexagone. De premiers chiffres font état de plus de 1.000 rassemblements et 50.000 manifestants en France selon Christophe Castaner, ministre français de l’Intérieur.

    À Orchies, dans le nord, une opération escargot est menée. Au rond-point de Valenciennes, on compte une bonne centaine de personnes sur le coup de 10h. La police est sur place mais n’intervient que si un véritable problème est constaté. Des altercations ont déjà eu lieu entre automobilistes et gilets jaunes.

    #gilets_jaunes #Belgique

  • Gilets jaunes: déjà des blocages de dépôts de carburant en Wallonie RTBF - 16 Novembre 2018
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_gilets-jaunes-deja-des-blocages-d-axes-routiers-pres-de-charleroi-et-nam

    Le mouvement des « gilets jaunes » est né en France et prend pas mal d’ampleur chez nos voisins depuis quatre jours déjà. En Belgique, l’appel à la mobilisation est lancé sur les réseaux sociaux. La procédure est la même qu’en France : les automobilistes sont invités à placer leur gilet de haute visibilité fluo en évidence sur le tableau de bord en guise de protestation. 

    Certains d’entre eux vont jusqu’à bloquer des dépôts de carburant. Ce vendredi matin, une centaine de « gilets jaunes » étaient présents pour bloquer l’entrée du centre Total de Feluy, à Seneffe, près de Charleroi. "Je suis contre les mesures gouvernementales qui sont prises actuellement, explique un des manifestants. Il cite notamment « l’augmentation de l’âge de la prépension » et « l’augmentation du coût des biens de première nécessité. »

    "On ne sait plus vivre, même en travaillant en couple un mi-temps ou un temps plein, renchérit un autre « gilet jaune ». Si on a le malheur de faire une activité, cinéma ou restaurant, on se prive en fin du mois. On ne fait que payer en Belgique."

    A Wierde, près de Namur, une quinzaine de personnes bloquent le dépôt de Proxyfuel. Ils sont présents depuis jeudi soir à 22h et ont passé une nuit blanche sur place autour d’un brasero.

    « Le prix du carburant n’a été qu’un élément déclencheur, qui a fait déborder un vase très bien rempli », explique Tony Deloyer, porte-parole du mouvement. L’ambiance est plutôt détendue, aucune tension n’est perceptible sur place. Les manifestants affirment que le mouvement est « pacifique, apolitique et asyndical, créé par le citoyen et pour le citoyen ». "Ça continuera le temps qu’il faudra, jusqu’à temps que nos politiques nous entendent, et qu’on puisse décider un peu nous-mêmes et donner notre avis", ajoute Tony Deloyer.

    Au dépôt Total de Wandre également, près de Liège, un blocage est en cours, une petite quinzaine de personnes est sur place.

    Pour le moment, ces blocages n’ont pas de répercussion sur le trafic routier belge.

    La Belgique est le quatrième pays européen en termes de taxation du diesel. Les accises et la TVA comptent pour 55,5% du prix. La France se situe dans le trio de tête du classement.

    #Economie #luttes #salariales #précarité #transports #lutte #Fractures_sociales #Transports #17_novembre #gilet_jaune

  • All We Need Is - Episode 2
    http://www.radiopanik.org/emissions/all-we-need-is-acid/all-we-need-is-episode-2

    Pour notre deuxième émission on met la cap sur la Belgique. Entre boulimie de fête et style déjanté les belges ont marqué l’Histoire de la musique avec un style qui en a inspiré des dizaine d’autres : la New Beat ! L’acid se tranche une belle part dans ce mouvement ravageur. Suivez l’équipe du vaisseau 303 pour un voyage mouvementé entre Bruxelles et Anvers sur le dancefloor du myhtique Boccacio !

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/all-we-need-is-acid/all-we-need-is-episode-2_05698__1.mp3

  • Women Who Do Music - Volume 1
    https://womenwhodostuff.bandcamp.com/releases

    Nous sommes super fières de pouvoir rassembler ces artistes venues de France, Belgique, Australie, Japon, Angleterre et États-Unis. Il y en a pour tous les goûts, ces artistes sont confirmées ou amatrices, enregistrent chez elles, dans des studio pro ou dans un poney club. Source : Women Who Do Stuff

  • "Moi, #Dounia, hébergeuse de migrants, arrêtée, menottée, emprisonnée…"

    La solidarité n’est pas un crime. Ce principe moral a été réaffirmé cette semaine par la Justice. Mais certains ont subi les foudres d’un appareil d’État pas vraiment sur la même longueur d’onde.

    Comme plus de 7.000 membres de la Plateforme citoyenne d’aide aux réfugiés, célébrée cette semaine par un article d’une page pleine (!) dans le New York Times, Dounia Depoorter héberge. Tout comme Anouk Van Gestel, Myriam Berghe et d’autres hébergeurs qu’un procureur a refusé de criminaliser – même si quelques peines légères ont été requises - lors d’un procès retentissant. La justice, il faut s’en réjouir, semble, finalement, avoir du discernement. Certaines autorités tiquent, en effet, face à la solidarité surtout lorsqu’on leur parle de « migrants ». Avec des conséquences pour les citoyens.

    Comme pour Dounia, 45 ans, célibataire, sans enfants. Professeure de chant, issue d’un milieu bourgeois, c’est une femme joyeuse, bien dans sa peau et à la carrière professionnelle épanouie. Un dimanche d’octobre dernier à 5h30 du matin, dans son appartement ixellois, elle est réveillée par des bruits et des faisceaux de lumière qui proviennent de la cage d’escalier. Une porte ajourée, qui donne sur le palier, condamnée par une étagère dans laquelle sont rangées des affaires de toilette craque puis cogne le meuble qui se renverse. Elle se lève, jette un œil dans la pièce voisine. Ses deux invités soudanais, âgés de 18 et de 25 ans, dorment encore, à poings fermés… Elle décide d’aller voir ce qui se passe dans le couloir et se dirige vers la porte d’entrée.
    Quelle a été votre réaction quand vous avez vu débarquer la police chez vous ?

    Dounia Depoorter – J’ai ouvert la porte et j’ai dit : « Mais qu’est-ce que vous faites ?! ». Et là, il y avait 15 policiers en gilet pare-balles qui rushent à l’intérieur. Deux ou trois m’ont sauté dessus, m’empoignent, me poussent contre le piano, et on me fait une clef de bras. Douloureuse, donc je crie. Immédiatement, ils hurlent à leur tour « Elle résiste, elle résiste ! Note-le, écris-le, elle résiste ! ». La pression sur mon bras se fait plus forte, je crie encore. On me dit « Taisez-vous, vous êtes privée de liberté, vous avez perdu vos droits ! ».
    On vous met des colsons en plastique ?

    Non, des menottes en métal. Et, ça fait mal. Mais j’avais compris qu’il ne fallait pas crier.
    Et vos invités ?

    Ils ont aussi été menottés, plus rapidement que moi, par une demie douzaine de policiers. J’ai vraiment vu leur corps devenir mous. J’ai vraiment vu « la Lybie » dans leurs yeux. Je leur avais dit qu’ici, ils étaient en sécurité. Parce que je n’aurais jamais imaginé qu’une chose pareille puisse se passer chez moi. Ils ont été emmenés tout de suite, en petit tee-shirt et en caleçon. Moi, j’ai eu un peu plus de temps. Une femme policière était là pour veiller à ce que je m’habille.
    Mais, ils ne vous ont pas présenté un mandat, une décision de justice ?

    Là, toujours pas. Comme ils me hurlaient dessus en me disant que je n’avais plus aucun droit, je n’ai pas osé leur faire une remarque. Ce n’est que lorsqu’ils s’apprêtaient à me sortir de chez moi que j’ai réussi à leur dire qu’ils ne m’avaient pas présenté une notification officielle.
    Quelle a été leur réaction ?

    Non, ils ont commencé à rire. « Ah ah ah ! Elle veut voir un mandat ! Madame fait de son nez ! Allez on va vous le montrer ! ». Et puis, ils me montrent le mandat en néerlandais. J’ai compris « mensen stroper », « trafiquant d’êtres humains », « criminele organisatie », « organisation criminelle ». C’était inconcevable. Je ne savais plus où j’étais…
    Vous êtes sous le choc ?

    Oui. Ils me demandent les clefs de l’appartement pour qu’ils puissent refermer. Je n’ai pas réalisé qu’une dizaine de policiers restaient pour perquisitionner. Ils ont vidé les classeurs, les trousses, les tiroirs par terre. J’ai retrouvé des lampes cassées : ils ont été fouiller partout. Ils m’emmènent donc, menottée, dans une voiture noire banalisée. Je sentais que mes voisins entendaient tout. On me demande si j’ai un avocat. Je réponds oui. Au pénal ? Je réponds non. On arrive dans un grand complexe situé, rue Royale… On marche dans de grands couloirs, on descend d’étage en étage pour arriver dans une pièce en sous-sol où je vois mes deux invités en caleçon et tee-shirt menottés à un anneau dans le mur. Ils ont les yeux injectés de sang. Je veux dire : totalement injectés de sang ! La peur, la peur dans leur regard ! On me fait asseoir à côté d’eux, je suis toujours menottée dans le dos. J’ai un attachement particulier au plus jeune des deux. Il vient de fêter ses 18 ans, je sais qu’il n’a aucun contact avec sa famille qui est dans le Darfour, qu’il a perdu sa mère. Pudique, il ne racontait pas vraiment ce qu’il avait vécu en Lybie. On comprenait un peu. « Big problems in Lybia… ». Une fois, j’ai vu son ventre qui portait des marques de brûlures de cigarette. Je me sentais tellement mal pour lui que même si on nous avait interdit de communiquer je lui ai dit : « I am sorry ». Et, là, je me suis fait engueuler par la femme policière.
    Qu’ont-ils fait de vos invités ?

    Ils les ont emmenés dans une pièce adjacente où ils les ont déshabillés, pris en photo, ils leur ont pris leurs empreintes en les chambrant méchamment, grassement. Puis c’est mon tour. Ils ne m’ont pas déshabillée. Face à l’appareil photo, j’ai fondu en larmes : j’étais « dans le film ». Je ne voyais plus rien. Puis, ils m’emmènent dans des bureaux aux étages. On passe dans les couloirs tapissés de cellules. Je sens l’odeur.
    Ça sent quoi ?

    Ca sent la peur – ça a une odeur, la peur – l’urine, les excréments, le vomi. Ca sent fort. Et à l’intérieur des cellules, c’est encore pire. Ils font sans doute exprès de ne pas nettoyer. Mais je n’y suis pas encore. D’abord, je monte dans un bureau où l’on commence à me faire signer des documents en néerlandais. Ce que je refuse. Je veux bien signer, mais des documents en français. « Mais c’est compliqué ! » me dit-on. La plupart des policiers étaient néerlandophones et des hommes. Mais sur ce dernier point, ce n’est pas plus mal : dans ce milieu les femmes sont nettement plus désagréables. Paroles très dures, gestes brusques, volonté d’écraser, de dominer. Pas un mot calme, explicatif. Bref, on me fait signer des documents en français, mais le mandat est toujours en néerlandais et je refuse de signer.
    Ils vous menacent alors ?

    Non, ils se moquent de moi. « Quoi vous comprenez pas le néerlandais, mais comment est-ce possible, on est en Belgique pourtant » sur un ton à la fois agressif et moqueur. J’ai tenu bon, je n’ai pas signé. J’ai pu alors donner un coup de fil à mon beau-frère qui a pu prévenir une amie avocate. Mais en attendant, on me fournit un avocat commis d’office, néerlandophone qui a juste l’air d’avoir 17 ans et demi et qui m’explique, en gros, que si je suis là c’est « parce que très certainement j’ai fait quelque chose de grave ». Je lui ai dit, que cela n’allait pas fonctionner entre nous… Là, il devait être 10 heures du matin. Je n’ai rien mangé. Mais on m’apporte un café noir. Puis on me conduit dans une cellule. Où vous retrouvez les fameuses odeurs… Oui, menottée on me ramène dans ces couloirs. Je suis saisie d’une peur irrépressible. Devant une cellule, on me fait enlever mes chaussures, mes lunettes. Je rentre en chaussettes à l’intérieur. Le sol colle tellement il est sale. La porte se referme. Trois mètres sur trois, un podium en béton avec un matelas fin en plastique. Une couverture posée dessus. Un W.C. métallique dont la chasse est activée de l’extérieur. Pas de papier toilette. Une caméra ronde au plafond. Pas de fenêtre, un gros néon qui sera allumé en permanence. Tout sent mauvais. Après un moment j’ai tellement froid, que, peu à peu, j’utilise la couverture puante et presque raide de saleté. Je tombe peu à peu en léthargie. J’y suis restée à peu près 30 heures, avec une bouteille d’eau et un sandwich. Jusqu’au lendemain après-midi où l’on me conduit devant un juge d’instruction.
    Comment ça se passe ?

    J’avais, avec moi, mon amie avocate. Le juge me lit des échanges téléphoniques que j’ai eus. Je me rends compte que je suis sur écoute depuis des semaines. Finalement, il me dit que je suis libre mais que je « dois faire attention ». Mais, ça n’a aucun sens… C’est ce que je me suis dit aussi. Pourquoi m’arrêter, m’emprisonner si c’est pour me dire que « je dois faire attention » ?


    https://www.moustique.be/22244/moi-dounia-hebergeuse-de-migrants-arretee-menottee-emprisonnee
    #délit_de_solidarité #solidarité #Belgique #asile #migrations #réfugiés

  • Pour une journée de résistance simultanée, sans frontières, le 10 décembre 2018
    https://nantes.indymedia.org/articles/43493

    POUR UNE JOURNÉE DE RÉSISTANCE SIMULTANÉE, SANS FRONTIÈRES, LE 10 DÉCEMBRE 2018 contre le durcissement du capitalisme et de la société autoritaire par des anarchistes, libertaires, anarcho-syndicalistes, autonomes et anti-autoritaires de plusieurs régions du monde (Grèce, Mexique, Espagne, France, Argentine, Algérie, Italie, Belgique, Canada, Allemagne…)

    #Resistances #luttes #salariales #/ #-ismes #en #tout #genres #_anarch-fémin #actions #directes #antifascisme #lutte #étudiant-e-s #lycéen-ne-s #mouvement #immigration #sans-papieres #frontieres #partout #Resistances,luttes,salariales,/,-ismes,en,tout,genres,_anarch-fémin…,actions,directes,antifascisme,lutte,étudiant-e-s,lycéen-ne-s,mouvement,immigration,sans-papieres,frontieres

  • Agenda du Libre pour la semaine 46 de l’année 2018
    https://linuxfr.org/news/agenda-du-libre-pour-la-semaine-46-de-l-annee-2018

    Calendrier web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 45 événements (1 en Belgique, 42 en France, 0 au Luxembourg, 2 au Québec, 0 en Suisse et 0 en Tunisie) est en seconde partie de dépêche. lien n°1 : Aprillien n°2 : Agenda du Libre (Belgique, France, Luxembourg, Suisse et Tunisie)lien n°3 : Carte des événementslien n°4 : Proposer un événementlien n°5 : Annuaire des organisationslien n°6 : Agenda de la semaine précédentelien n°7 : Agenda du Libre au QuébecSommaire

    [FR Toulouse] Appel à candidatures IONIS 361 Toulouse - Du lundi 29 octobre 2018 à 12h00 au dimanche 25 novembre 2018 à 23h00.

    [FR Paris] Les outils libres de la PAO Scribus, GIMP, Inkscape (...)