country:bolivie

  • « Moi, président de la Bolivie, séquestré en Europe », par Evo Morales (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/08/MORALES/49552

    Mais Washington a dépassé les limites du concevable. Violant tous les principes de la bonne foi et les conventions internationales, il a transformé une partie du continent européen en territoire colonisé

  • Big Brother existe !
    http://www.polemixetlavoixoff.com/emission-big-brother-existe

    Emission autour de l’affaire Snowden : Comment les USA espionnent toutes les communications de la planète et ont, cet été, séquestré le Président bolivien. 1 Heure autour des articles du Monde Diplomatique : Moi, président de la Bolivie, séquestré en Europe – Evo Morales Sortir de l’euro ? – Frédérix Lordon Avec nos profs d’Histoire-Géo, Daniel et Dédé. Source : Polémix et La Voix Off

  • Cartographier les territorialités indigènes dans les Andes boliviennes : enjeux politiques, défis méthodologiques

    http://cybergeo.revues.org/25843

    Irène Hirt et Louca Lerch

    L’analyse de cartes et de leurs conditions de production révèle des idéologies territoriales, tout mettant en évidence les acteurs, ainsi que les controverses et intérêts politiques en jeu. Cet article analyse la cartographie des terres et des territoires indigènes en Bolivie, dans le cadre des réformes foncières et politico-administratives réalisées par l’État à partir des années 1990 en faveur des peuples indigènes. Il traite en particulier de la cartographie des ayllus et des markas, du nom des territoires quechuas et aymaras dans les Andes boliviennes, produite dans le cadre de projets de recherche puis d’aide au développement. Cette cartographie a contribué, pour la première fois dans l’histoire du pays, à interroger les représentations hégémoniques de l’espace national. Bien qu’elle n’ait pas été exempte de certaines limites (tendance à la ruralisation et à l’essentialisation des territoires indigènes dans certains documents), elle a globalement cherché à rendre compte de la complexité contemporaine des territorialités andines (discontinuités territoriales, relations ville-campagne, limites territoriales dynamiques, etc.). Mais par ailleurs, la production de ces cartes est restée subordonnée au financement et aux objectifs des agences de coopération internationale, lesquelles ont instrumentalisé une partie de cette cartographie à des fins géopolitiques (contrôle régional des mouvements de population et lutte contre la drogue). Si les cartes des ayllus et des markas ont donc effectivement contribué aux controverses et aux débats sur la décolonisation interne de l’État bolivien et de son territoire, elles ne confirment pas moins l’inscription du pays dans des relations de dépendance néocoloniale vis-à-vis des pays du Nord.

    #amérique_du_sud #andes #territoires #cartographie_participative

  • Les GPS peuvent-ils résoudre les différends territoriaux ? Enjeux du géoréférencement participatif et conflits de limites foncières et politico-administratives dans les Andes boliviennes

    Irène Hirt et Louca Lerch

    http://espacepolitique.revues.org/2551

    Le conflit de limite entre les départements d’Oruro et de Potosi en Bolivie emboîte une multiplicité d’échelles géographiques, d’acteurs et d’enjeux politiques. Il confronte les revendications foncières concurrentes des communautés indigènes, soutenues par des Organisations non gouvernementales nationales et par les agences de la coopération internationale, aux tentatives de captation de la rente issue de l’exploitation du lithium par l’Etat et les autorités départementales. Ce texte porte sur les efforts de conciliation de ce conflit par l’Etat central, par le biais du géoréférencement participatif. Il propose une réflexion sur l’adéquation entre méthodes de délimitation et échelles géographiques. Il présente en outre une analyse cartographique des enjeux démographiques et géopolitiques du conflit, et des superpositions des revendications territoriales indigènes (Terres communautaires d’origine). Nous suggérons que le géoréférencement participatif de limites territoriales constitue une méthode adaptée principalement à la résolution des conflits à l’échelle locale. Mais par ailleurs, il peut contribuer à la mise en évidence des zones où la conflictualité requiert une attention particulière de la part des pouvoirs publics.

    #gis #gps #cartographie #cartographie_participative

  • Comment #McDonalds a du quitter la #Bolivie en 2002 :

    En 2002, faute d’une clientèle solide, le géant du fast-food quitte définitivement la Bolivie. La fermeture de sept restaurants dans ce pays coïncide avec un plan de restructuration global de la chaîne. Le départ de la multinationale a été remis sur le tapis en novembre 2011 avec la sortie d’un documentaire racontant la chute de Ronald McDonald au pays des empanadas.

    http://geopolis.francetvinfo.fr/lechec-de-mcdo-en-bolivie-2534

  • Les charognards sont à l’affut en Bolivie - El Correo
    http://www.elcorreo.eu.org/Les-charognards-sont-a-l-affut-en-Bolivie

    Les résultats étonnants de ce recensement, les conditions du recensement elles-mêmes, méritent étude sereine. Le #colonialisme externe et interne n’a pas désarmé ; il a toujours posé les problèmes sociaux et nationaux en termes raciaux. Aujourd’hui, être Indien est devenu enfin « normal ». On est passé de la revendication identitaire à sa matérialisation quotidienne, à la dignité retrouvée, à une #citoyenneté épanouie. Cette #émancipation porte en elle de grandes potentialités pour reconstruire le pays et penser le monde autrement. Le régime d’hier, excluant, fondé sur une prétendue hégémonie « non indienne » et la domination de classe des vieilles élites, des grands propriétaires, perd peu à peu du terrain. Hier, être Indien c’était être « archaïque », improductif, considéré comme un frein au « progrès », et mille autres lieux communs stigmatisants. Les rituels étaient quasiment clandestins, « honteux ». La ritualité, aujourd’hui, n’est plus l’exclusivité des seuls « Indigènes ».

  • Bolivie
    Les peuples originaires passent au second plan

    Ruy D’Alencar

    http://www.lavoiedujaguar.net/Bolivie-Les-peuples-originaires

    Le gouvernement bolivien cherche à faciliter les explorations en territoires indiens et zones protégées.

    Le gouvernement d’Evo Morales, le premier président indien de Bolivie, compte deux périodes. D’abord, de 2006 à 2010, il accorde sa protection aux vingt-trois parcs nationaux existant dans le pays ainsi qu’aux territoires où sont implantées les trente-huit ethnies reconnues par la Constitution politique de l’État (2009), voulue par Morales. Deuxièmement, à partir de 2010, quand se produit un changement à 180° dans la politique à l’égard des communautés originaires. (...)

  • Dans le numéro d’août (#2013/08)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/08


    Evo Morales : « Moi, président de la Bolivie, séquestré en Europe » ; sortir de l’euro ? Philosophie du fil de fer barbelé ; le marketing sonore envahit les villes ; en Egypte, la révolution à l’ombre des militaires ; la guerre d’Algérie par ceux qui l’ont faite ; rééducation capitaliste en Corée du Sud ; spéculation immobilière pour les pauvres de Lima ; Nelson Mandela, les chemins inattendus ; ce train des miracles qui soigne les Sud-Africains ; Marinaleda, phalanstère andalou dans une Espagne en crise ; recensement hautement périlleux dans les Balkans ; le gaz de schiste chamboule la géopolitique ; écriture et image, miroirs voilés ; le Golfe par ses mots.

  • La #République_unie_du_soja, version 2.0
    http://www.grain.org/article/entries/4740-la-republique-unie-du-soja-version-2-0

    En 2003, la société Syngenta a publié une annonce sur ses services dans les suppléments ruraux des quotidiens argentins Clarín et La Nación dans laquelle elle baptisait « République unie du #soja » des territoires du Cône sud — situés au Brésil, en Argentine, en Uruguay, au Paraguay et en Bolivie — où l’on semait le soja. À partir de ce moment, cette déclaration explicite de néocolonialisme est devenue une « marque de fabrique » du projet que les sociétés mettaient en œuvre.

    En 2012, les territoires et les institutions de ces pays ont subi les assauts des sociétés #agro-industrielles, lesquelles ont imposé de nouvelles variétés transgéniques, augmenté les risques liés à l’application des produits #agrotoxiques et apporté des modifications aux politiques dont l’ampleur n’avait pas été vue depuis la première vague d’imposition des transgéniques dans la deuxième moitié des années 1990. Cette nouvelle offensive se produit dans un contexte différent, car aujourd’hui des gouvernements « progressistes » qui critiquent le néolibéralisme sont au pouvoir dans toute la région (du moins jusqu’au mois de juin 2012). Ceux-ci ont commencé à modifier les politiques néolibérales imposées dans les années 1990 en assurant une présence plus forte de l’État dans la régulation de l’économie et en jouant un rôle plus actif dans les domaines social, éducatif et sanitaire.

    Toutefois, durant cette période, le modèle d’agriculture et de production des aliments n’a pas changé et aucune autocritique n’a été faite à propos des problèmes causés par l’implantation massive de cultures de soja transgénique et les fortes applications de produits agrotoxiques. Au contraire, ce modèle s’est consolidé et tous les gouvernements de la région le défendent au pied de la lettre et l’acceptent invariablement comme politique d’État. Les graves problèmes qui sont apparus ou se sont amplifiés, comme les effets des produits agrotoxiques, les déplacements de paysans et de peuples autochtones, la concentration de la propriété des terres ou la perte de productions locales, sont considérés des « effets collatéraux ».

    #agrobusiness #agrochimie #OGM #déplacements_forcés #viande

  • Affaire #Snowden : Evo Morales empêché de survoler la France et le Portugal - #ETATS-UNIS / #BOLIVIE / FRANCE - RFI
    http://www.rfi.fr/ameriques/20130703-affaire-snowden-evo-morales-survol-france-portugal

    le président bolivien rentrait dans son pays en provenance de Moscou où il avait assisté au forum des pays exportateurs de gaz. Son avion devait effectuer une escale technique au Portugal. D’après le ministre bolivien des affaires étrangères, David Choquehuanca, les deux pays européens auraient émis ce refus car ils auraient soupçonné la présence d’Edward Snowden dans l’avion qui a du finalement atterrir en urgence à Vienne en Autriche.

  • Un regard sur l’évolution de l’espérance de vie entre 1980 et 2012. Très très intéressant, on y voit les politiques de développement, la stagnation économique ou l’effet sida... Et beaucoup d’autres évolution nationales parfois surprenantes.

    Ce graphique ne donne pas l’espérance de vie en âge, mais l’écart en années entre 1980 et 2012, soit 22 ans dans l’évolution mondiale.

    Je présenterai d’autres visions possibles de cette série statistique simple (dans la série « all what you can do with a spreadshit... »)

    Le graphique-liste est ici

    https://dl.dropbox.com/s/fzbodv8twfoqkzv/esperance%20de%20vie%20small.jpg

    et les données sont là

    http://hdrstats.undp.org/en/indicators/69206.html

    #démographie #développement #indicateurs #index #indice #espérance_de_vie

  • Hier soir je regardais en différé le dernier arte reportage dont un des docs était consacré à la culture du quinoa en Bolivie. En guise de conclusion, l’auteur s’inquiète de constater que le succès remporté par la céréale à travers le monde a incité d’autres pays à la cultiver sur leurs propres terres au lieu d’en réserver l’exclusivité absolue à la Bolivie. Je trouve cette position d’autant plus consternante que le reportage nous montre comment la culture traditionnelle, pour répondre à la demande grandissante vouée à l’exportation, s’est fortement industrialisée avec l’arrivée de tracteurs, de pesticides et d’insecticides, et l’intensification de la culture. Faut-il que la Bolivie deviennent pour le quinoa ce que l’Argentine est pour le soja, un immense terrain de monoculture intensive qui détruit les communautés villageoises, l’organisation sociale, la biodiversité, la qualité de l’eau et la santé des habitants ?
    De plus, le prix le vente du grain a été multiplié par 8 nous dit-on ! Certes, pour les producteurs c’est une bonne chose, mais qu’en est-il pour le reste de la population dont le quinoa est l’aliment de base et qui doit l’acheter pour se nourrir ?

    • Les hydrocarbures ont été nationalisés en Bolivie, et les compagnies étrangères doivent négocier avec les indigènes pour exploiter les gisements sur leur sol. Aujourd’hui, les différentes parties commencent à trouver un terrain d’entente. Video : AFP

  • Fini la #malbouffe pour les Boliviens : McDonald ferme tous ses restaurants en Bolivie
    http://www.mondialisation.ca/fini-la-malbouffe-pour-les-boliviens-mcdonald-ferme-tous-ses-restaurants-en-bolivie/5334316

    La Bolivie est devenue la première nation à se libérer de la malbouffe de McDonald, qui a lutté pendant plus d’une décennie pour conserver son icône « rouge ». Et cette victoire de la Bolivie a encore fait la une des journaux.

  • Le président Morales expulse l’USAID de Bolivie
    http://www.romandie.com/news/n/_Le_president_Morales_expulse_l_USAID_de_Bolivie71010520131631.asp

    AFP - LA PAZ - Le président Evo Morales a annoncé mercredi l’expulsion de Bolivie de l’USAID, l’agence américaine pour le développement international, en l’accusant de conspiration et d’ingérence dans la politique intérieure bolivienne.

    Nous avons décidé d’expulser l’USAID de Bolivie. L’USAID s’en va de Bolivie , a lancé M. Morales dans un discours enflammé prononcé devant des milliers de personnes.

    Il s’adressait à la foule pendant un rassemblement pour la Fête du Travail sur la place d’Armes de La Paz, devant les bâtiments des pouvoirs exécutif et législatif boliviens.

    L’USAID, présente en Bolivie depuis 1964, se trouve dans ce pays pour des objectifs politiques et non pour des objectifs sociaux , a affirmé M. Morales, une des figures de la gauche radicale latino-américaine.

    L’USAID et d’autres institutions liées à l’ambassade des Etats-Unis à La Paz conspirent contre le peuple, et particulièrement contre le gouvernement national , a accusé M. Morales, qui dirige la Bolivie depuis 2006.

    En 2008, pour des motifs similaires, la Bolivie avait expulsé l’ambassadeur des Etats-Unis et l’agence anti-drogue américaine DEA.

    Plus jamais l’USAID, qui manipule, qui utilise nos frères dirigeants, qui utilise des camarades de la base en leur donnant des aumônes ! , a déclaré le président bolivien.

    • Washington déplore l’expulsion de l’USAID de Bolivie

      http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___Washington_deplore_l_expulsion_de_l_USAID_de_Bolivie500105201319

      WASHINGTON - Les Etats-Unis ont déploré mercredi l’expulsion de Bolivie de l’agence américaine publique de développement USAID, contestant les allégations du gouvernement bolivien qui l’accuse d’ingérence dans la politique intérieure du pays.

      Le gouvernement américain déplore profondément la décision du gouvernement bolivien d’expulser l’agence américaine pour le développement international. Nous contestons les accusations. (...) L’objectif d’USAID depuis 1964 est d’aider le gouvernement bolivien et d’améliorer la vie quotidienne de la population, a déclaré un porte-parole du département d’Etat Patrick Ventrell.

      Me semble que si depuis 1964 l’USAID travaille à améliorer la vie quotidienne de la population, les Boliviens peuvent faire sans.

    • USAID sert pour une bonne partie à l’"exportation de la démocratie" (plus de la moitié de son budget si ma mémoire est bonne, selon l’ouvrage « la face cachée des révolutions arabes »).
      Plusieurs Etats - que ceux-ci soient des régimes autoritaires ou des démocraties représentatives à l’image des pays occidentaux - ont imposé des lois restrictives contre l’action de ces agences américaines d’exportations de la démocratie (USAID, NED, NDI, IRI, Freedom House, OSI, ...) ou les interdisant sur leur sol : par exemple la Russie, l’Egypte post-"révolution", la Biélorussie, le Vénézuela, et maintenant la Bolivie.
      On pourrait résumer la mesure de Morales par : « Va faire ta révolution colorée ailleurs ! ».

    • Un exemple parmi beaucoup d’autres : http://latino.foxnews.com/latino/news/2013/04/05/us-plotted-to-destabilize-chavez-regime-through-trash-pick-up-initia

      In a secret 2006 cable published online by Wikileaks, then U.S. ambassador to Venezuela William Brownfield unveiled a plan by the U.S. Agency for International Development’s [USAID] Office of Transition Initiative (OTI) to send an army of opponents of late president Hugo Chávez to a Caracas neighborhood to wage a psychological warfare campaign by picking up the trash. The idea was to show the incompetence of the Chávez government in terms of providing public services.

    • USAID go home

      dans le Courrier international :

      La foule, rassemblée pour le 1er mai sur la place Murillo de la Paz, a applaudi la décision du président Evo Morales d’expulser l’USAID, l’agence américaine pour le développement international, rapporte le quotidien. Morales a accusé l’USAID « d’ingérence » dans des organisations paysannes de Bolivie. Le président a également annoncé des mesures sociales et économiques. « A ces paroles, il a mêlé des critiques contre le gouvernement américain à qui il a demandé le respect de la région latino-américaine », écrit le quotidien.

      http://www.courrierinternational.com/breve/2013/05/02/usaid-go-home

  • Les GPS peuvent-ils résoudre les différends territoriaux ? Enjeux du géoréférencement participatif et conflits de limites foncières et politico-administratives dans les Andes boliviennes

    Signalé par CDB_77 toujours sur le front...

    http://espacepolitique.revues.org/index2551.html

    Les GPS peuvent-ils résoudre les différends territoriaux ? Enjeux du géoréférencement participatif et conflits de limites foncières et politico-administratives dans les Andes boliviennes
    Can GPS solve territorial controversies ? Issues of participatory georeferencing and boundary conflicts in the Bolivian Andes

    Irène Hirt et Louca Lerch

    Le conflit de limite entre les départements d’Oruro et de Potosi en Bolivie emboîte une multiplicité d’échelles géographiques, d’acteurs et d’enjeux politiques. Il confronte les revendications foncières concurrentes des communautés indigènes, soutenues par des Organisations non gouvernementales nationales et par les agences de la coopération internationale, aux tentatives de captation de la rente issue de l’exploitation du lithium par l’Etat et les autorités départementales. Ce texte porte sur les efforts de conciliation de ce conflit par l’Etat central, par le biais du géoréférencement participatif. Il propose une réflexion sur l’adéquation entre méthodes de délimitation et échelles géographiques. Il présente en outre une analyse cartographique des enjeux démographiques et géopolitiques du conflit, et des superpositions des revendications territoriales indigènes (Terres communautaires d’origine). Nous suggérons que le géoréférencement participatif de limites territoriales constitue une méthode adaptée principalement à la résolution des conflits à l’échelle locale. Mais par ailleurs, il peut contribuer à la mise en évidence des zones où la conflictualité requiert une attention particulière de la part des pouvoirs publics.

    #frontières #amérique-du-sud #technologie #gps

  • La Bolivie va saisir la Cour Internationale de Justice de La Haye pour obtenir un accès souverain à la mer.

    Noticias de Prensa Latina - Bolivia lista para presentar en La Haya demanda por mar contra Chile
    http://www.prensa-latina.cu/index.php?option=com_content&task=view&idioma=1&id=1239331&Itemid=1

    La Paz, 23 mar (PL) Bolivia presentará en los próximos días una demanda internacional contra Chile en reclamo de una salida soberana al mar, anunció hoy el presidente Evo Morales.

    Durante su discurso en el día de conmemoración por la pérdida de los territorios costeros del Pacífico, el mandatario aseguró que el país está listo para llevar la demanda a la Corte Internacional de Justicia de La Haya tras dos años de trabajo de la Dirección Estratégica de Reivindicación Marítima.

    Le président Evo Morales a fait cette déclaration le 23 mars, jour de la commémoration de la perte des provinces maritimes. Pour ce recours, la Bolivie accepterait de ne plus contester le traité de 1904 mais rappelle que différents projets d’accord avec le Chili pour garantir un accès souverain ont eu lieu sans jamais aboutir.

    D’après les journaux chiliens, http://www.latercera.com/noticia/politica/2013/03/674-515209-9-bolivia-trabaja-en-dos-demandas-contra-chile-por-tema-mariti une autre option avait été étudié, le recours à la Cour d’arbitrage international de La Haye. Cette option qui réclamerait l’application de clauses non appliquées du traité de 1904 n’aurait pas été retenue car les deux pays devraient se mettre préalablement d’accord sur les termes du recours à l’arbitrage.

  • Ouverture à Buenos Aires du procès du Plan Condor - El Correo
    http://www.elcorreo.eu.org/Ouverture-a-Buenos-Aires-du-proces-du-Plan-Condor

    Un document déclassifié du département d’Etat des Etats-Unis en donne une définition à travers une dépêche de l’ambassade US en Argentine : collecte et échange d’informations sur les « gauchistes » , « communistes « ou « marxistes » , en vue d’éliminer leurs activités , à travers le développement d’opérations conjointes sur les territoires , c’est-à-dire Chili, Argentine, Bolivie, Paraguay et Uruguay et avec un accord d’information avec le Brésil. Ce qui passait par l’échange d’information, l’identification puis l’exécution ou le transfert de la cible dans un des pays signataires.

  • Légaliser les drogues ? | Quand le prohibitionnisme a montré ses limites...
    http://www.laviedesidees.fr/Legaliser-les-drogues.html

    Le consensus international qui a longtemps prévalu en matière de lutte contre les drogues se fissure. Depuis quelques années, les coups de canifs portés au dogme prohibitionniste se multiplient : légalisation de la feuille de coca en Bolivie, mise en œuvre de programmes de distribution contrôlée d’héroïne en Suisse et au Canada, dépénalisation de l’usage récréatif de cannabis dans un nombre croissant de pays... Par-delà leur diversité, toutes ces politiques ont en commun de remettre en cause, de manière plus ou moins frontale, le principe d’interdiction de l’usage et du commerce, à des fins non thérapeutiques, de produits psychotropes jusqu’alors considérés comme indésirables. Le régime prohibitionniste établi dans la première moitié du XXe siècle par la communauté internationale, et étendu depuis à des substances toujours plus nombreuses, peine, il est vrai, à remplir ses promesses. La montée en puissance de la « guerre à la drogue », menée depuis les années 1980, n’a pas eu les résultats escomptés. Au delà de son incapacité à enrayer le développement de la consommation et des trafics, ce sont les effets pervers de la prohibition en termes de santé et de sécurité publiques qui suscitent aujourd’hui le plus d’interrogations.

  • BBC News - Bolivia achieves coca-chewing victory at United Nations
    http://www.bbc.co.uk/news/world-latin-america-20994392

    Bolivia has achieved a victory in its campaign to decriminalise the chewing of coca leaves.

    It has been re-admitted to the UN Convention on Narcotic Drugs with a special dispensation recognising the practice as legal in Bolivia.

    La Bolivie est réintégrée dans la Convention des Nations Unies contre le trafic illicite de stupéfiants (et de substances psychotropes) dont elle s’était retirée après le classement de la feuille de coca dans les drogues illicites.

    La Bolivie a obtenu une dérogation spéciale concernant la mastication de la feuille de coca.

    15 pays se sont opposés à cette dérogation (il en aurait fallu 62 pour bloquer la décision).

    UN spokeswoman Arancha Hinojal said objections had been received from the United States, Mexico, Japan, Russia, Canada, the UK, Germany, France, Italy, the Netherlands, Sweden, Finland, Portugal, Israel and Ireland.

    • #coca http://www.monde-diplomatique.fr/2008/05/LEVY/15877

      Cultivateur de coca dans les Yungas, autre grande région productrice, M. Emilio Caero souligne que jamais la coca ne serait stigmatisée comme elle l’est si les pays du Nord ne la consommaient pas sous forme de chlorhydrate de cocaïne : « Sans les Etats-Unis, la coca n’aurait pas été assimilée à une drogue. On paie le prix d’une pratique totalement étrangère à notre culture. »
      Plante sacrée des Andes, la « mama coca » a en effet subi, au XXe siècle, les contrecoups du succès de ses nombreuses vertus. Utilisée à des fins religieuses et thérapeutiques pendant des millénaires par les civilisations inca et préinca, et, depuis des siècles, par les cultures amazonienne et guaranie, la petite feuille verte (Erythroxylon coca) s’est fait remarquer pour ses effets énergisants. Certes, les évangélisateurs la considéraient comme un produit démoniaque, motif de plusieurs conciles tenus à Lima (1551-1772). Pourtant, une fois mastiquée — ce qui décuple les rendements de la main-d’œuvre indienne soumise au travail forcé dans les mines —, ou consommée sous forme d’infusion ou de maté, la coca fera la fortune des conquérants espagnols... avant d’assurer celle de la plus célèbre boisson du monde, Coca-Cola !

  • La Bolivie nationalise des compagnies d’électricité appartenant à Iberdrola
    http://www.romandie.com/news/n/_La_Bolivie_nationalise_des_compagnies_d_electricite_appartenant_a_Iberdro

    LA PAZ - Le président bolivien Evo Morales a annoncé samedi la nationalisation de compagnies d’électricité détenues par le groupe énergétique espagnol Iberdrola.

    Ces nationalisations, annoncées par un décret signé de M. Morales, concernent les compagnies d’électricité Electropaz, installée à La Paz, et Elfeo, située à Oruro, toutes deux appartenant à Iberdrola.

    Samedi, des policiers et des militaires ont pris le contrôle des bureaux administratifs et des sièges des compagnies du groupe espagnol à La Paz, a constaté l’AFP.

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    Iberdrola espère que la Bolivie paiera ses filiales nationalisées à leur juste valeur
    http://www.romandie.com/news/n/_Iberdrola_espere_que_la_Bolivie_paiera_ses_filiales_nationalisees_a_leur_

    MADRID - Le groupe énergétique espagnol Iberdrola espère que La Paz paiera à sa juste valeur les quatre filiales qu’il détient en Bolivie et dont la nationalisation a été annoncée samedi, a déclaré à Madrid un porte-parole d’Iberdrola sans fournir d’estimation concernant le montant.

    Nous espérons obtenir la valeur réelle de notre participation dans les compagnies expropriées, a déclaré à l’AFP le porte-parole, soulignant que le groupe espagnol n’avait pas fait d’estimation chiffrée.

    Citant des sources des marchés, la presse espagnole a estimé que la valeur de la participation d’Iberdrola dans ces entreprises s’élevait à 100 milions de dollars.

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    D’autres ont dû espérer pendant des années que Iberdrola paierait leur travail à sa juste valeur.

  • "Bolivie : le « Manifeste de l’Ile du Soleil » d’Evo Morales", Jean Ortiz, L’Humanité , 24 décembre 2012.

    http://www.humanite.fr/monde/bolivie-le-manifeste-de-lile-du-soleil-devo-morale-511650

    Le 21 décembre, le président de l’Etat plurinational de Bolivie, Evo Morales, a choisi de célébrer le Solstice d’été sur l’Ile du Soleil. A cette occasion, il a prononcé une allocution-manifeste : « le Manifeste de l’Ile du soleil ». Vue son importance, ce texte mérite d’être largement connu ; nous en avons traduit quelques passages, qui nous semblent les plus représentatifs.

    Dans ce système capitaliste, les banques ont des droits économiques privilégiés, et sont traitées en citoyens de première catégorie, de telle sorte que les banques importent plus que la vie. Dans cette jungle sauvage, les hommes et les peuples ne sont pas frères, ne sont pas citoyens (...). Ce ne sont que des débiteurs mauvais payeurs, des ’assistés’, des locataires, des clients".

    « Nous vivons le règne de la couleur verte : les politiques monétaires, de développement, écologiques, sont vertes comme le dollar ». « Face à la nouvelle vague de crises du système capitaliste, ses idéologues prônent la privatisation de la nature à travers ce qu’ils appellent ’l’économie verte’, ou ’le capitalisme vert’. Les préconisations du marché, du libéralisme, et de la privatisation, ne font que générer pauvreté, exclusion, faim et marginalisation ». (...)

    Nous proposons dix recommandations pour faire face au capitalisme et construire la culture de la vie :
    – refonder la démocratie et la politique, en transférant le pouvoir aux pauvres et en le mettant au service du peuple
    – davantage de droits sociaux et humains, et non la marchandisation des besoins humains
    – décoloniser nos peuples et nos cultures pour construire le « socialisme communautaire du buen vivir »
    – pour une vraie politique écologique contre tout « colonialisme environnemental de l’économie verte »
    – la souveraineté sur les ressources naturelles est la condition pour s’émanciper de la domination néocoloniale et œuvrer au développement intégral des peuples
    – atteindre la souveraineté alimentaire, et le droit humain à l’alimentation
    – l’alliance des peuples du sud contre l’interventionnisme, le néolibéralisme, et le colonialisme
    – le développement de la connaissance et des technologies pour tous
    – la construction d’une union institutionnelle mondiale des peuples
    – le développement économique ne doit pas se fixer pour objectif l’accumulation du capital et des profits, ni les bénéfices des marchés, mais doit être ’intégral’, et viser le bonheur des gens et l’harmonie avec la Mère Terre.

    #Evo_Morales #Bolivie #écologie #socialisme #capitalisme #souveraineté #colonialisme

  • A SEC – Le 21 décembre 2012, la Bolivie va-t-elle en finir avec le Coca-Cola ? | Big Browser
    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/08/08/le-21-decembre-2012-la-bolivie-va-t-elle-en-finir-avec-le-coca-cola/#xtor=RSS-32280322

    Lors d’un meeting électoral du président Evo Morales en juillet, M. Choquehuanca a déclaré que « le 21 décembre 2012 sera la fin de l’égoïsme, de la division, le 21 décembre doit être la fin du Coca-Cola, et le début du mocochinche (une boisson à la pêche) ».

    #it_has_begun