country:bolivie

  • Jirau : Engie inaugure son très contesté barrage amazonien
    http://multinationales.org/Jirau-Engie-inaugure-son-tres-conteste-barrage-amazonien

    Engie a annoncé la mise en service définitive du grand barrage de Jirau, au Sud-ouest de l’Amazonie brésilienne à proximité de la Bolivie. La construction de cet ouvrage démesuré aura été marquée par des problèmes et des controverses sans fin, avec lesquels la firme française n’en a sans doute pas fini. Sur place, les opposants au barrage dénoncent les violences et les menaces dont ils continuent à faire l’objet. Dans le même temps, Engie - tout comme #Total - affiche son intérêt à racheter des actifs de (...)

    Actualités

    / A la une, #Énergie, #Brésil, Engie (ex GDF Suez), Total, #Grands_barrages, #impact_sur_l'environnement, #Greenwashing, #privatisation, #impact_social, #communautés_locales, #droits_humains, droits des (...)

    #Engie_ex_GDF_Suez_ #droits_des_travailleurs
    « http://www.cnbc.com/2016/12/16/reuters-america-interview-engie-may-enter-brazil-gas-industry-expand-in-servic »
    « http://www.mabnacional.org.br/noticia/ludma-e-ndia-militantes-do-mab-rond-nia-s-homenageadas-no-rio-janeir »
    « http://reporterbrasil.org.br/2015/04/a-vida-dentro-de-uma-mega-obra »
    « https://www.jornalcana.com.br/petrobras-negocia-areas-no-pre-sal-com-grupo-frances-total »

  • L’armée vénézuélienne, le peuple et la mystique révolutionnaire, par Dirk Kruijt
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/12/KRUIJT/56962 #st

    En avril 1995, l’Organisation des États américains (OEA) organisait un colloque sur les missions de sécurité et de paix à Washington. Le principal intervenant était un général américain qui venait de diriger l’opération « Restaurer la démocratie » en Haïti, laquelle avait renversé le régime militaire installé après le coup d’État contre le président élu Bertrand Aristide. Tandis que le général vantait la coopération avec les organisation non gouvernementales (ONG) locales, des militaires vénézuéliens ironisaient dans la salle : « Ah, ces Yankees ! Éternels libérateurs des petits pays opprimés. »

    L’anecdote illustre le ressentiment qu’éprouve encore à ce jour l’armée vénézuélienne envers les États-Unis. Comme en Bolivie, en Équateur et au Pérou, elle recrute essentiellement parmi la classe ouvrière ou la frange basse de la classe moyenne. La formation militaire inculque aux soldats un nationalisme fervent qui mêle bien souvent patriotisme et notions de justice sociale.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/45435 via Le Monde diplomatique

  • Maurice Nadeau à Cuba (1)

    Rencontres avec Fidel Castro

    Nous faisons partie de la délégation du Salon de Mai invitée par Castro en juillet 1967. Les peintres exposeront. Sur les instances de notre ami Wifredo Lam, Marthe et moi sommes du voyage. En compagnie de Limbour, Leiris, Schuster, Mascolo, Marguerite Duras. Pas d’avion direct pour La Havane, nous passons par Madrid.
    Nous sommes logés à l’hôtel Nacional, pas loin du Malecon. Limbour y retrouve Roland Penrose, venu de Londres, ancien surréaliste et critique d’art, biographe de Picasso. Dans les couloirs du Nacional, pas mal de Tchèques, reconnaissables à leur costume trois-pièces et qui restent entre eux. Visite de la vieille ville et de son port. Au loin, un cuirassé américain monte la garde. Près de la salle où vont exposer nos amis peintres, un enclos où sont parqués d’énormes taureaux reproducteurs venus du Canada. Nous foulons des pavés de mosaïque qui reproduisent les tableaux de Lam. Brise de mer. Elle nous permet de supporter les effets du soleil dont nous ne parviendrons à nous protéger qu’après plusieurs jours d’attente d’une distribution de chapeaux de paille importés de Chine. Nous n’avons pas trouvé à en acheter. Les magasins sont vides, leurs vitrines meublées de boîtes de conserve, vides également. Cuba souffre du blocus américain. Dans les rues, des queues devant les marchants ambulants de glaces. « Les Cubains adorent les glaces. » De grands portraits de Guevara sur les murs. Des slogans en faveur du Viêt-nam. Guevara guerroie quelque part, en Bolivie nous dit-on. Peu de circulation. De lourdes voitures américaines, toutes un peu déglinguées, nous transportent. Elles manquent souvent d’essence.

    Suite

    http://oeuvresouvertes.net/spip.php?article3603

  • À #Cuba, « la légitimité du régime s’effrite »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/271116/cuba-la-legitimite-du-regime-s-effrite

    Samedi 26 novembre à La Paz (Bolivie). © Reuters La chercheuse Janette Habel, spécialiste de Cuba, décrypte la transition à l’œuvre dans l’île depuis l’arrivée au pouvoir de #Raul_Castro il y a dix ans et que vient renforcer la disparition de son frère Fidel. Transition qui tient notamment à la distance prise vis-à-vis du régime par les nouvelles générations, moins politisées et en mal de débouchés professionnels.

    #International #Amérique_latine #Fidel_Castro

  • La Sociale - Aujourd’hui, la bataille de l’#eau de Bolivie
    http://la-sociale.viabloga.com/news/aujourd-hui-la-bataille-de-l-eau-de-bolivie

    la Bolivie plus que tout autre pays est confronté à ce qu’on appelle le #réchauffement climatique et le simple citoyen n’est pas obligé de saisir le lien avec réchauffement et eau au robinet ! Surtout là où les discours ne manquent pas pour dénoncer les politiques mondiales qui refusent de prendre en charge le problème climatique.

    Sauf qu’il fallait anticiper pour la Bolivie elle-même !

    Les experts n’ont jamais cessé de tirer la sonnette d’alarme.

    Une des sources majeures d’eau avait pour nom les glaciers or el Chacaltaya était en train de disparaître totalement !

    Avec aujourd’hui une sécheresse, la pire depuis 25 ans, la ville de La Paz est au bord du drame. Les coupures d’eau s’accélèrent.

  • Voyage avec les âmes sur les hauteurs des Andes
    http://syntone.fr/voyage-avec-les-ames-sur-les-hauteurs-des-andes

    Dans « Géographie du purgatoire. Une traversée des Andes », l’écrivaine #Anne_Sibran raconte un périple de plusieurs mois sur l’Altiplano entre la Bolivie et le Pérou. Le voyage prend la forme d’un rite initiatique qui amène la narratrice au plus loin de ses repères et de ses certitudes, « au bord du monde ».

    #Chroniques #Fictions_/_Le_Feuilleton #France_Culture #Laure_Egoroff

  • Pour vous, dans un monde idéal, comment l’État devrait-il gérer les données personnelles des citoyens, pour garantir à la fois des formalités administratives les plus simples possibles (interopérabilité entre bases de données, entre autre) et la protection des données personnelles et protection contre les abus de pouvoir ?

    • On travaille une loi de gouvernement électronique ici en Bolivie, et le chapitre sur la protection des données personnelles est le plus discuté.

      Court la rumeur (je n’ai pas vérifié) qu’en Norvège, la plupart des données personnelles (patrimoine, données de contact) sont publiques, non seulement les données des fonctionnaires, mais aussi du secteur privé. Est-ce vrai ? @reka ?

      Comment vous feriez, si vous aviez la possibilité de penser l’interrelation entre les bases de données. Pouvoir croiser les bases de données permet d’éviter tout un tas de tracasseries aux citoyens, par exemple en obligeant, pour toute information fournie une fois par le citoyen à une institution de l’État, de la partager avec le reste des institutions.

      D’un autre côté, ce croisement des bases de données peut permettre aux fonctionnaires qui y ont accès d’obtenir trop d’information sur une personne, éventuellement d’en faire commerce. (vous me direz, un politique bien placé doit déjà avoir un accès facile aux informations d’un opposant).

  • En #Bolivie, depuis la loi 348 « Loi intégrale pour garantir aux femmes une vie libre de violences », les fonctionnaires doivent présenter un casier judiciaire vierge de toute condamnation pour violence exercée contre une femme ou un membre de la famille.

    C’est très bien, mais j’aimerais obtenir votre avis sur la manière dont le gouvernement applique cette loi. Il est en effet demandé à tous les fonctionnaires, hommes et femmes, de présenter un certificat qui atteste de l’absence de condamnation. Ça doit signifier entre 200.000 et 500.000 certificats, chacun coûte au fonctionnaire 35 bolivianos, c’est à dire 5 euros, qui doit servir à couvrir les coûts d’émission j’imagine. Au total, à peu près 2,5 millions d’euros.

    Il serait beaucoup plus efficace de contraster la liste de fonctionnaires (le Ministère de l’Économie la gère, pour pouvoir payer les salaires) contre la liste des condamnations, ça ne coûterait... rien. Mais croiser des fichiers de manière automatique peut avoir des conséquences en termes de vie privée.

    Qu’en dites-vous ?

  • Mapping internal connectivity through human migration in malaria endemic countries : Scientific Data
    http://www.nature.com/articles/sdata201666

    Estimating internal migration flows between administrative units
    Following Garcia et al. a gravity model-based approach was used to estimate the total number of people migrating from one administrative unit to any other administrative unit, between 2005 and 2010, within each malaria endemic country located in Africa, Asia, Latin America and the Caribbean

    #migrations_internes #santé #paludisme #afrique #amérique_du_sud #inde etc. #cartographie #mobilité #complexité_visuelle #recherche #visualisation
    @severo
    pour la population voir aussi du même auteur Alessandro Sorichetta http://www.nature.com/articles/sdata201545

    Datasets : http://www.worldpop.org.uk/data/data_sources

  • #Bolivie : l’assassinat d’un ministre d’Evo Morales jette une ombre sur le régime
    http://geopolis.francetvinfo.fr/bolivie-l-assassinat-d-un-ministre-d-evo-morales-jette-une-omb

    Depuis quand les médias publics français considèrent que le gouvernement bolivien est un « régime » ? Et en quoi cet assassinat prémédité par les patrons mineurs, qui veulent vendre leurs mines à des entreprises multinationales, jette-t-il une ombre sur Evo Morales ? L’article est d’ailleurs plutôt factuel et n’a rien à voir avec le titre.

    #Illanes #nationalisation #privatisation #assassinat

  • Le chant des batailles désertées
    Par Lola Lafon

    « Contester c’est dire ça ne va pas, je ne suis pas d’accord. Résister, c’est se charger de supprimer ce qui ne va pas ».(Ulrike Meinhof)

    Une lutte en est-elle encore une quand elle tremble de désigner des adversaires ? Comment combattre ce avec quoi on marche main dans la main ?Il faudrait commencer par consentir à déplaire, à fâcher. Oser être désagréable, folle même. Se méfier de cette sagesse qui gagne depuis quelques années, comme une paresse de fin d’après-midi d’hiver, cette fausse insolence adolescente, où, joyeusement turbulente, on se tait sitôt rappelées à l’ordre. Il faudrait ne pas avoir peur de faire peur. Et se souvenir de la bagarre. Celle qui fait le corps moite, les joues trop rouges et les cheveux en l’air. La bagarre aux mains sales. Il faudrait se souvenir qu’elle ne sera sûrement pas télévisée et que si elle l’est, c’est que la chorégraphie est réglée d’avance, et que rien, aucun faux mouvement nesurviendra.Entre le « féminisme MAIS » des médias (féministe mais hétéro, mais jolie, mais pas trop), et celui qui s’enterre majestueusement dans les musées ou soirées tendances, libérer les corps flirte de plus en plus avec l’eden sage d’un corps libéral. Trash ou légaliste, le féminisme se cherche frénétiquement une place (et l’a trouvée…), alors qu’il s’agissait peut-être de se vouloir fièrement en-dehors de toute place offerte.

    #féminisme

    • Le corps du combat

      A peine libéré d’une sexualité normée et moralisée, notre corps est entré dans l’ère du libérable obligatoire. Libérable de sa graisse, de traits jugés inégaux, à plastifier, de névroses le traversant ou d’ovaires paresseux. Et voilà chacune penchée sur son « soi », le massant d’huiles essentielles et guettant religieusement la provenance des nourritures proposées à ses entrailles et différents orifices et s’employant anxieusement à lui procurer un nombre suffisant d’orgasmes, à ce corps en « fonctionnement-production » maximal, signe extérieur d’équilibre obligatoire. Car il s’agit avant tout d’être épanouie, nouveau dogme qui semble interdire le désordre quel qu’il soit. A notre chevet, nous voilà devenues nos propres nourrissons.

      #sexualité #productivisme #libéralisme

    • Une maison de chair qui sent le renfermé

      Pouvoir enfin débattre du genre, de la prostitution et avoir un accès déculpabilisé à la pornographie, tout ça a un instant semblé créer de nouveaux(elles) êtres désentravé(e)s, loin d’un féminisme plus victimaire. Mais…Subversives, les femmes qui commentent inlassablement leur sexe, leur désir, comme enfermées dans une maison de chair, autophage, bientôt ? Sous des apparences joyeusement trash, revoilà l’injonction éternelle faite aux femmes de retourner à leur corps, au-dedans… Me voilà remise à ma place, enfermée face à mon sexe, cette place qui a toujours été la nôtre, où les femmes sont attendues et contenues, cette maison trop chaude : l’intime. La radicalité féministe aujourd’hui semble tourner presqu’uniquement autour de ce qu’on fait, ou pas, à et avec son corps.Et quand il relève la tête de son corps, le féminisme, il fait quoi ?Il demande à l’Empire de lui faire une place, en marge ou bien au centre.

    • Place de choix ou choix de la place.

      Le corps des femmes semble n’avoir aucune autre alternative que de toujours s’en remettre à un Empire. Empire-état, patriarcal, qui nous protègerait de ses lois, ou le dernier en date, l’Empire scientifique qui s’empare de nos corps comme de textes morcelables. Enfin, l’Empire total, celui qui contient tous les autres, dans lequel, du moment qu’on les paye, tous les choix sont égaux et possibles. Empire où il faut jouir de ce qu’on a ou voudrait avoir, jouir « illimité », du téléphone jusqu’au sex-toy, les yeux fermés. Pourvu que ça consomme.

      #patriarcat #objectivation

    • La « c’est mon choix » idéologie.

      Cette « c’est mon choix idéologie » envahit les blogs, les romans et les essais. Faisant de nous des sujets-corps, isolées les unes des autres, toujours représentées par notre parole, le sacro saint témoignage. On exacerbe le parcours personnel, l’individue. C’est mon choix, je suis libre de. Et on s’égaye de ces nouvelles possibilités, tout trouvera sa place dans la vitrine du « c’est mon choix », ce supermarché des idées : vendre son cerveau-travail à un Manager, ou son vagin-travail sur le net, ou encore écarter ses jambes devant la science, qui a fait de la peur du manque d’enfant un marché sans fin, encore et encore du ventre, merveilleux marché autour des femmes, blanches (au sens politique), bien entendu. Aux Autres, non-blanches, la même science propose la stérilisation, voire le féminicide en Inde ou en Chine.

      #choix #dépolitiastion
      Voire aussi sur la question du choix dans le féminisme : https://seenthis.net/messages/507144

    • « Consommons-nous les uns les autres. »

      Si un moment, le droit de faire ce qu’on veut de son sexe a failli ressembler à un idéal libertaire, là, on est très loin d’un anticonformisme insolent. Les mots employés par ceux et celles qui disent« capitaliser sur leur sexe » sont étonnamment proches des mots de ceux qui prostituent leur cerveau à un quelconque marché. On « gère » sa « carrière », on vend du service. Avec le réalisme pragmatique d’un DRH, on prône une liberté empreinte d’une odeur de défaite absolue, dans l’enclos inquestionnable du systèmemarchand.Du corps libéré à libéral, ou, comment, en voulant faire la peau du moralisme, on s’assoupit et trébuche dans les bras du capitalisme, ravi.Et dans une torpeur toute légaliste, le féminisme emboîte le pas à l’écologie molle remplie de belles images tristes de gentils animaux disparus, et à cette grande fable du capitalisme à visage humain, vert et équitable, et s’inscrit parfaitement dans l’époque sagement biologique de l’obéissance indiscutée. Et la parité, réclamée à grands cris jusque dans l’Elysée, n’est qu’un autre aspect du même manque de fougue. Vouloir reproduire le même monde, mais au féminin, sans jamais le questionner, ce monde…Si la place médiatique est offerte à ces féminismes, c’est peut-être qu’ils caressent bien gentiment, chacun à leur façon, le patriarcapitalisme.

      #parité #capitalisme

    • Cyber-Pétain

      Capitalisme, patriarcat, que de gros mots qu’on n’ose plus brandir sous peine d’être « dépassées ».Et pourtant : le paysage sent sévèrement le moisi. Voilà, entre autres, le grand retour pétainiste à la valeur maternité, avec ces innombrables interviews de stars se terminant par : mon plus beau rôle, c’est maman. Comme pour se faire pardonner de la place arrachée socialement aux hommes, et toujours revenir à leur ventre, ce passeport pour la norme. On est passées d’ « un enfant si je veux » dans les années 70, à « un enfant est mon plus beau rôle », et tout ça s’accommode très bien de « un enfant à tout prix ». Ou comment les partisans de la technologie du ventre des femmes rejoignent l’instrumentalisation et la glorification du ventre maternant.

      #maternité

    • La pâleur du féminisme

      Alors, aux blanches, le choix des débats et mouvances, et aux Autres, non-blanches, noires, arabes, d’Europe de l’Est, tziganes et autres précaires, comme on dit quand on n’ose plus dire pauvres, à elles, on laissera le combat laborieux : emprunter (et le verbe emprunter là prend tout son sens) l’espace qui leur reste et la rue hétéro-normée sans se faire haranguer, juger pour un morceau de tissu en trop ou en moins, que celui-ci dévoile des cuisses ou couvre des cheveux.Sortir de chez soi, de l’intime, parfois de son pays et arriver en France. Se confronter au post colonialisme décomplexé et insouciant, à la violence administrative et policière quotidienne. A ces femmes là, aussi, nos Invisibles, tous les travaux de « service », à elles de s’occuper des corps blancs à garder, nettoyer, à branler. Pas le choix. Et ces Autres n’ont pas souvent droit aux attentions des féministes, si peu nombreuses à défendre les sans papières, par exemple, étouffées dans les charters et violées en rétention.A l’image de la France en 2010, le féminisme oublie la bagarre…Parce que sans doute, la bagarre, ça n’est pas très féminin ?

      #féministes_blanches #intersectionnalité

    • Je ne renoncerai pas à ma part de violence.

      Les femmes tentées par la radicalité se confrontent à un territoire toujours pensé au masculin. Récemment, dans l’affaire des « anarcho-autonomes » de Tarnac, les intellectuels de gauche et de droite ont tous commenté, fascinés, la figure virile du héros emprisonné, Julien Coupat, tandis qu’Yldune Lévy, également emprisonnée pour les mêmes raisons, ne fut pas l’héroïne de son histoire, mais systématiquement décrite comme la « compagne de », perdant ainsi toute identité d’une volonté politiquepropre.De Florence Rey, devenue une icône rock bien malgré elle, à Nathalie Ménigon et Joëlle Aubron (membres d’Action Directe), toutes ont été systématiquement décrites comme aveuglées par l’amour, suivant (le cerveau) un homme. On les place d’emblée dans l’affectif et le psychologique, hors du politique. Comme si l’engagement armé des femmes était impensable, pas « naturel », une femme étant « faite pour » donner la vie et pas la mort.

      #invisibilisation_des_femmes #effacement_des_femmes #machos_de_gauche #manarchisme

    • Voleuses de feu

      Je crois qu’il est grand temps de ressortir les petites sœurs crado et pas montrables du féminisme. Ces sorcières acrobates ou enfants sauvages, Voltairine de Cleyre anarchiste et féministe du XIX è pour qui le « mariage était une mauvaise action », les Rote Zora, ces femmes autonomes, qui en Allemagne de 1977 à 1995 attaquèrent à l’explosif le Tribunal opposé à l’avortement et incendièrent une cathédrale, entre autres. Ces collectifs de filles en France qui organisent des marches de nuit « pour ne plus se faire marcher dessus le jour », les Mujeres Creando en Bolivie, et le Pink Gang en Inde, ces « intouchables » en sari rose, armées de bâtons qui s’attaquent aux violeurs et aux policiers refusant d’enregistrer leurs plaintes. Qu’on reparle de toutes celles qui, à différentes époques, solidaires des femmes les plus précaires, ont mis des bombes dans des usines et pillé les grandes surfaces pour tout remettre, libre et gratuit, dans les rues. Qu’on fasse connaître celles qui, réunies en black blocs dans les manifestations, mettent le feu autour des prisons de femmes, un peu de lumière pour briser l’isolement. Sous les capuches noires, elles sont nombreuses, même si ce genre d’action est toujours taxé de « viril ». La casse et la destruction de biens symboliques ne pouvant être le fait de femmes…

      #sorcières

    • « Il est temps de passer de la nausée au vomissement » (Mujeres Creando)

      Je ne sais pas ce qu’est le féminisme mais ce que je sais, c’est que s’il s’agit de prendre ma part d’un système qui me détruit et m’enrage, je n’en suis pas. S’il s’agit de rester ce trou consommant et conso-aimable, saturé d’ordres et ouvert à toutes les obéissances « tendances », je n’en suis peut-être pas. Je veux bien décliner de nouveaux genres, mais pas des genres d’aliénations, je ne veux pas la place, ni les salaires de ces hommes dont je souhaite profondément l’éradication sociale, ni prendre part à toute cette nausée, même conjuguée au féminin. Je ne me satisferai pas de voir mon cerveau avalé par mon vagin. Je ne réclame aucun droits à cet état, parce qu’en demander quelques uns, c’est admettre qu’on ne les aura pas tous.Il nous faudra bien réapprendre la colère, apprendre à rendre les coups aux sexistes de droite qui ressemblent tant aux sexistes de gauche, voire les donner en premier si besoin est. Les femmes continuent d’être marchandées, happées, pesées, fouillées, jaugées, violées par des hommes, aussi bien blancs que non-blancs, derrière les portes closes des beaux appartements bourgeois aussi bien que dans les banlieues.Ilnous faudra reprendre par la main celles-là, invisibles, qui, sur le bord, nous regardent de trop loin. Réapprendre la bagarre ensemble, celle qui fait transpirer, et répandre la joie explosive de nos fêtes impolies. Conspirons, volons, sabotons, rejoignons nous en bandes dans la nuit pour détruire ceux qui nous détruisent, redevenons des bandites fiévreuses, des enfants acharnées à ne pas rester là où on nous pose.L’époque est dure aux voleuses de feu…Alors il nous faudra bien redevenir impitoyables, et, sans rien céder de nos vies ou de nos corps, saturer chaque atome de plaisirs vagabonds, sans jamais en payer aucun prix.

    • Bibliographie
      Voltairine De Cleyre : « D’espoir et de raison, écrits d’une insoumise »
      LuxHistoire et communiqués des Rote Zora : « En Catimini ».
      Fanny Bugnon : « Quand le militantisme fait le choix des armes : Les femmes d’Action Directe et les médias. »
      Offensive Libertaire N°=24 : « Un autre genre d’aliénation » (Anita Bomba)
      Charlie Devilliers : « Les femmes et la lutte armée »

    • Chouette digression au texte d’ouverture -Le chant des batailles désertées- par Lola Lafon . Et la bibliographie de @mad_meg qui m’a replongé dans ma collection d’OLS et le
      N°24 cité en référence. Les numéros OLS c/o Mille Bâbords sont téléchargeables, en particulier les exemplaires épuisés, comme le N°4 par exemple : http://offensiverevue.wordpress.com/2015/02/02/offensive-4
      et sur Ulrike Meinhof : http://www.pontcerq.fr/livres/ulrike-meinhof-68-76-rfa

    • Arf. Dommage que j’ai pas le temps de rentrer dans les détails :(
      – déjà placer sous théorie queer ces différents auteurs, je trouve ça assez suspect (Haraway est queer comme un morceau de fromage mais bon). Ce qui est vrai pour les un.es n’est pas vrai pour les autr.e.s
      – sur le cyberf, #Haraway et #Preciado (plutôt que Testo Junky - assez d’accord sur les critiques, même si je n’ai pas ce fétichisme de « la nature » vs les adjuvants chimiques/techniques — je conseille le livre sur Playboy, Pornotopie, beaucoup plus lisible et vraiment intéressant), il n’y a pas — selon moi — matière à jeter tout le bébé avec l’eau du bain — surtout que le Cyborg Manifesto d’Haraway est un micro texte par rapport à tout ce qu’elle a écrit par la suite et qui s’éloigne progressivement de ce vieux manifesto.

      En attendant le lien direct vers offensive n°4 https://offensiverevue.files.wordpress.com/2015/02/offensive4.pdf

  • L’Europe de Barroso : de Mao à Goldman Sachs
    http://www.dedefensa.org/article/leurope-de-barroso-de-mao-a-goldman-sachs

    L’Europe de Barroso : de Mao à Goldman Sachs

    Dans l’émission L’Histoire immédiate (chaîne Histoire) du 6 juillet, Régis Debray observe que les évènements de mai 68 qu’il n’a pas vécus puisqu’il était en prison en Bolivie (de 1967 à 1971), marquent l’accélération décisive de l’américanisation de la France et de sa plongée dans le consumérisme. L’américanisation de la France grâce à Mao (les gauchistes maoïstes étaient en pointe dans le mouvement) : « Amusant... Ou bien non, pas amusant du tout », commente Debray avec une ironie un peu lasse. Trois jours plus tard, cette analyse aujourd’hui unanimement acceptée par les esprits hors-Système/antiSystème, trouve une confirmation opérationnelle en étendant la vertu de l’américanisation de 1968 à l’Europe.

    Il est sans la moindre vergogne, mot inconnu chez lui puisqu’il a (...)

  • Les services de renseignements européens traquent six navires transportant des armes pour Daech en Libye.
    Georges Malbrunot Mis à jour le 17/06/2016
    http://www.lefigaro.fr/international/2016/06/16/01003-20160616ARTFIG00270-daech-des-bateaux-charges-d-armes-traques-en-medi

    Une vaste chasse internationale aux bateaux suspects a été déclenchée en mer Méditerranée. Six cargos ou porte-conteneurs transportant des armes au profit de Daech en Libye sont dans le collimateur des principaux services de renseignements européens, a-t-on appris auprès d’une source sécuritaire au Moyen-Orient.

    Les bateaux ont quitté des ports turcs mi-mai, après avoir été repérés et identifiés par des agents occidentaux qui opèrent en Turquie. Ces six navires sont des gros-porteurs pouvant convoyer plus de 10.000 tonnes de marchandises. Il s’agit de deux porte-conteneurs battant pavillon turc et libérien, trois cargos aux couleurs du Panama, de la Bolivie et de la Tanzanie. Enfin, un navire-bétailler est enregistré aux Comores, selon la liste consultée par Le Figaro.

    Chacun d’eux dissimulerait parmi sa cargaison de marchandises des armes de ...

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  • La #cartographie communautaire : Une géographie au service de la résistance | WRM en français
    http://wrm.org.uy/fr/les-articles-du-bulletin-wrm/section1/la-cartographie-communautaire-une-geographie-au-service-de-la-resistance

    Le cas des organisations indigènes latino-américaines (celles surtout de l’Équateur, la Bolivie, le Mexique et la Colombie) est peut-être le plus emblématique en ce qui concerne le changement de discours sur cet imaginaire. En politisant leur identité et en considérant comme un aspect fondamental leur différence ethnique, ceux qui s’identifiaient jusque là comme des paysans vont modifier radicalement leurs discours et leurs stratégies. Ainsi, l’ancien combat pour la terre s’est élargi et il s’est transformé en un combat pour le territoire, l’autodétermination et l’autonomie. Cependant, la revendication de la diversité culturelle (et des territorialités respectives) au sein de l’État ne se limite pas au mouvement indigène : d’autres secteurs urbains, noirs, paysans, cueilleurs (comme les seringueiros du Brésil), ont commencé à se rassembler, à partir des années 80, autour d’un discours qui réclame la reconnaissance ou le respect des revendications d’autonomie territoriale au sein des États nationaux.

    En contact permanent avec ces mouvements et avec les sciences politiques, la géographie a traversé elle aussi une période de réexamen critique, à partir de laquelle la neutralité supposée de la production universitaire et scolaire a commencé à être mise en doute. La « nouvelle géographie » de l’école brésilienne, avec en tête Milton Santos, Carlos Walter Porto Gonçalves ou Rogério Haesbaert, a élargi sa vision des aspects politiques et territoriaux pour cesser de les associer exclusivement à l’État. Le territoire et les rapports de pouvoir ont commencé à être perçus d’un point de vue plus large, à travers les multiples sujets qui partagent l’espace. Le territoire cesse d’être un monopole d’État, la géographie devient un outil pour marquer ou démarquer la terre, pour la ‘graphier’, afin que les groupes subalternes puissent se l’approprier, de façon matérielle et symbolique. C’est pourquoi le territoire n’est pas un fait préalablement établi, mais le résultat d’une lutte d’intensité variable de divers acteurs pour l’appropriation d’un espace déterminé qui est continuellement redéfini.

    #géographie #géographie_critique #territoire #résistance

  • Miguel Benasayag : “Le pouvoir central est un lieu d’impuissance”

    http://www.philomag.com/lactu/breves/miguel-benasayag-le-pouvoir-central-est-un-lieu-dimpuissance-15731

    Partout des affaires de malversation gagnent les gouvernements au pouvoir pour des raisons plus structurelles que morales. Elles tiennent à un phénomène de #corruption inhérent au #marché libre et à la faiblesse de ces nouveaux gouvernements démocratiques. Mais reprenons l’histoire depuis le début. Lorsque les premières démocraties naissent sur les cendres des dictatures, au Chili, en Bolivie, en Argentine, en Uruguay, au Brésil… les gouvernements dépendent d’un #Fonds_monétaire_international très #dur à leur égard et composent avec la politique interventionniste des États-Unis qui, après avoir soutenu les dictatures, préserve son influence en luttant contre la drogue. Ces gouvernements sont contraints d’adopter un programme économique #néo-libéral, qui échoue, si bien qu’un mouvement alternatif naît, dont j’ai été l’un des instigateurs : le Mouvement des sans-terre. Ce mouvement politique « horizontal » passe par l’occupation des terres, le troc, des #semi-insurrections. Il s’agit d’une lutte sociale et politique, accompagnée d’un refus de la globalisation et de la défense de l’altermondialisme.

    Changer la société sans prendre le pouvoir ! Ce mouvement repose sur la non-convergence des luttes. Au contraire, les luttes cohabitent conflictuellement. Dans un premier temps, le succès est énorme : il s’étend du Rio Grande jusqu’à la Terre de Feu. Les Indiens et les paysans occupent les terres, ils font du troc, ils réquisitionnent des usines. En 2001, en Argentine, une insurrection pousse même à la démission quatre gouvernements successifs. La force et la faiblesse de ces puissants mouvements horizontaux consistent à ne pas penser pas en termes de pouvoir. Ils n’ont ni programme ni souci de faire converger les luttes. Leur seul mot d’ordre : « Qu’ils s’en aillent tous ! » Des larges assemblées populaires se forment. Les militants peuvent intervenir dans ces forums, mais pas en tant que militants. Ils doivent avant tout appartenir à une situation concrète.

    Pourquoi ces mouvements populaires ont-ils échoué à changer la société ?

    L’échec de ces luttes tient à un défaut d’imaginaire alternatif. Il leur a été difficile d’aller au-delà de leur multiplicité conflictuelle et de trouver des modes d’agencement pour la gestion du pays. Tous ces mouvements radicaux reposaient sur un imaginaire de survie sans autre vision, ne sachant pas identifier plus généralement le sens de leur action. Lorsqu’il a fallu passer à l’organisation politique, faute d’une vision philosophique et politique, de pouvoir penser leur geste et de dire à quoi pourrait ressembler le monde d’après, ces mouvements ont manqué le tournant. Ils n’ont toutefois pas été infructueux.

    Ils n’accouchent pas d’une forme politique capable de gérer la complexité des aspirations populaires, certes. Mais, petit à petit, les plus honnêtes des militants de gauche, ceux qui n’ont cessé de lutter, souvent sortis des geôles de la dictature, et qui avaient les mains propres – #Chavez, un ancien putschiste élu au Venezuela, le révolutionnaire #Evo_Morales, un indien devenu président en Bolivie, #Lula au Brésil, #Kirchner en Argentine… – ont gagné les élections. Autour des années 2000, ces gouvernements de gauche ont permis aux libertés démocratiques de s’établir, de façon générale. Même la presse issue des milieux militaires réactionnaires, par exemple, a eu la liberté totale de critiquer le gouvernement. Mais ils sont demeurés assez faibles sur la scène internationale et dépendants sur le plan économique des exigences du Fonds monétaire international, de l’influence américaine et du modèle économique préexistant sur le continent.

    Peut-on dresser un parallèle entre l’échec de la gauche sud-américaine et l’échec des gauches européennes ?

    Les situations sont différentes. La question de la corruption n’est pas aussi manifeste et l’influence des puissances étrangères peut-être moins flagrantes en Europe qu’en Amérique du Sud. Cependant, toutes manquent d’un imaginaire politique alternatif, enthousiasmant et non artificiel, en Grèce, en Espagne, en France… Ma position personnelle – ce n’est pas une analyse – est que pour pouvoir arrêter le désastre économique humain et politique, dont la corruption en Amérique du Sud n’est qu’un des aspects, le développement de nouvelles pratiques contradictoires, qui échappent au radar de la globalité, en mettant de côté la question du pouvoir et l’idée d’un changement global, est une nécessité. Il nous reste à travailler et à réfléchir comme on le fait dans une époque obscure : sans grande visibilité sur l’avenir.

    De ce point de vue, que penser de Nuit Debout ?

    Les acteurs de #Nuit_Debout, et leur figure de proue, Frédéric Lordon, exagèrent et se trompent lorsqu’ils imaginent changer pas le monde. Il faut raison garder ! Il est heureux que les gens se réunissent parfois pour dire « merde ! ». Mais penser qu’ils opèrent ainsi une révolution, d’un point de vue clinique, est le meilleur moyen de créer leur dépression. Par ailleurs, la tendance messianique de ces « maîtres libérateurs » à vouloir organiser la #convergence_des_luttes est une erreur sinon un danger, qui repose sur une abstraction bannissant le présent au nom d’une promesse à venir. Les acteurs de Nuit Debout ne perçoivent pas que ce désir de #centralité recouvre précisément les mêmes mécanismes des superstructures financières, économiques, politiques auxquels le mouvement contestataire prétend résister. L’expérience historique apprend que les seules luttes dans la modernité à n’avoir pas été trahies sont les luttes qui ne convergent pas : le féminisme, le droit civique des noirs, celui des homos… Réduire la multiplicité de ces situations à un schéma commun, revient à refuser la richesse de la conflictualité, sur laquelle repose la société et plus généralement la vie.

    #amérique_du_sud #europe #gauche

  • Internet, le réseau des plus forts
    http://www.liberation.fr/futurs/2016/05/14/internet-le-reseau-des-plus-forts_1452582

    Auteurs de discours ambitieux sur une planète 100% connectée où ils seraient capables de se substituer aux Etats dans tous les domaines, les mastodontes comme Facebook, Alphabet, Microsoft ou Apple ont en plus les moyens de leur mise en œuvre. Pas de quoi rassurer les défenseurs d’un modèle social et solidaire.

    #Alphabet #Apple #Microsoft #Facebook #domination #GAFA #solutionnisme_technologique #bénéfices

  • Amerique Latine : Fin d’un cycle ou epuisement du #post-neoliberalisme - El Correo
    http://www.elcorreo.eu.org/Amerique-Latine-Fin-d-un-cycle-ou-epuisement-du-post-neoliberalisme

    Les nouveaux gouvernements furent bien accueillis par les majorités et leurs leaders plusieurs fois réélus avec des scores électoraux impressionnants. En effet, la pauvreté avait réellement diminuée et les classes moyennes avaient doublé de poids en quelques années. Il y avait donc un véritable appui populaire. Il faut enfin ajouter aussi que l’absence d’une référence « socialiste » crédible, après la chute du mur de Berlin, n’incitait guère à présenter un autre modèle que post-néolibéral. L’ensemble de ces facteurs font penser qu’il était difficile, objectivement et subjectivement, de s’attendre à un autre type d’orientation.

    Cela explique une rapide évolution des contradictions internes et externes. Le facteur le plus spectaculaire fut évidemment les conséquences de la crise du capitalisme mondial et notamment de la chute, partiellement planifiée, des prix des matières premières et surtout du pétrole. Le Brésil et l’Argentine furent les premiers pays à en connaître les effets, mais suivirent rapidement le Venezuela et l’Equateur, la Bolivie résistant mieux, grâce à l’existence de réserves importantes de devises. Cette situation affecta immédiatement l’emploi et les possibilités de consommation de la classe moyenne. Les conflits latents avec certains mouvements sociaux et une partie des intellectuels de gauche, firent surface. Les défauts du pouvoir, jusqu’alors supportés comme le prix du changement et surtout dans certains pays, la corruption installée comme partie intégrante de la culture politique, provoquèrent des réactions populaires.

  • J’ai besoin de conseils. On met en place des services web entre les institutions de l’État bolivien pour échanger des données, avec l’objectif de simplifier les paperasses pour les citoyens.

    Afin de s’assurer, des deux côtés du service web, que l’information est véridique et n’a pas été modifiée, on veut signer électroniquement les requêtes et les réponses (et pas seulement le transport avec TLS). On a depuis peu en Bolivie la signature électronique avec valeur légale, et dans le droit Bolivien, seules les personnes « naturelles » peuvent signer, pas les personnes juridiques.

    Mon souci : d’un côté on veut que les requêtes et les réponses soient signées à la volée, et de l’autre on veut qu’elles soient signées avec valeur légale, c’est-à-dire signées par une personne naturelle. Pour que ça puisse marcher, il faut que la clé privée et le certificat de cette personne soient installées sur le serveur, et que la signature soit automatique, ce qui implique donc que cette personne délègue totalement la signature à la machine et ne lit jamais ce qui est signé, au moins a priori (et comme avec la signature électronique, il n’existe pas de répudiation, c’est foutu a posteriori).

    Finalement, la question : avez-vous vu ce genre de pratiques dans d’autres pays ? avez-vous des conseils pour résoudre ce problème ?

    #signature_electronique #service_web #gouvernement_electronique

  • Nous vivons dans un régime capitaliste
    https://xconfrontationx.wordpress.com/2016/02/22/nous-vivons-dans-un-regime-capitaliste

    Persecuciones – Juillet 2015- Bolivie [Tiré du numéro II de Persecuciones édité par Flores del Kaos] Quelques mots de Flores del Kaos […] Le système de domination auquel nous nous affrontons et qui nous réprime est gigantesque et ses tentacules mutent tous les jours. En disant cela, nous ne voulons pas être pessimistes mais plutôt […]

    https://1.gravatar.com/avatar/af5bf7a8a9ec87a4405279c3f854f031?s=96&d=identicon&r=G

  • En Bolivie, la politique extractiviste d’Evo Morales suscite la contestation
    http://www.reporterre.net/En-Bolivie-la-politique-extractiviste-d-Evo-Morales-suscite-la-contestat

    Nouveauté dans le paysage politique bolivien, l’opposition n’est plus seulement portée par la droite. Des intellectuels de gauche, des jeunes mais surtout des organisations autochtones ont rejoint la campagne pour le non. « L’alliance des mouvements sociaux et indigènes qui a porté Morales au pouvoir en 2005 est rompue », constate Claude Le Gouill, sociologue au Centre de recherche et de documentation sur les Amériques (Creda). À quelques heures du scrutin, le pays apparaît désuni et le climat politique, délétère. « La politique de Morales a divisé le mouvement autochtone, en favorisant les peuples dits majoritaires, les Aymaras et les Quechuas, au détriment des peuples minoritaires », constate Laurent Lacroix, sociologue spécialiste des questions ethniques.

    Au cœur de cette désillusion des populations autochtones, la question de l’exploitation des ressources naturelles présentes sur leurs territoires. Pays riche en matières premières (métaux, gaz, terres rares, forêt), l’économie bolivienne est depuis toujours extrêmement dépendante de l’extraction et de l’exportation de ses richesses. Les entreprises multinationales ont remplacé les conquistadors espagnols, mais le modèle économique productiviste et exportateur demeure.

    #Bolivie #Evo_Morales #extractivisme

  • Bolivie. Evo Morales face à un #référendum incertain

    Le président Evo Morales souhaite briguer un quatrième mandat en 2020. Pour cela, il lui faut réformer la Constitution bolivienne, un changement qui doit être entériné par référendum le 21 février. Mais c’est loin d’être gagné pour le président bolivien.


    http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/bolivie-evo-morales-face-un-referendum-incertain
    #Bolivie
    cc @louca

  • AMAZON FISH / Environnement et ressources / Projets de recherche / Recherche / Bolivie / IRD - Sites de représentation / IRD - Bolivie
    http://bolivie.ird.fr/recherche/projets-de-recherche/environnement-et-ressources/amazon-fish

    Grâce au développement d’un système d’information géographique (SIG), les données d’occurrences géo-référencées seront par la suite couplées aux facteurs environnementaux susceptibles d’expliquer la distribution des espèces (isolement géographique, diversité des habitats, variables climatiques). En utilisant les sous-bassins comme unités d’étude, une analyse biogéographique sera conduite à l‘échelle du bassin amazonien basée sur la richesse spécifique, l’endémisme et le turnover spatial. Ces analyses permettront d’évaluer la représentativité et l’originalité taxonomique de chacun des sous-bassins afin d’identifier des “hotspots” de biodiversité. Des scénarios de changement climatique pour les années 2050 et 2080 seront utilisés pour modéliser d’éventuels changements dans les aires de distribution géographique et de possibles #extinctions de populations ou d’espèces.

    http://www.amazon-fish.com
    #poisson #amazonie #données #data