country:brésil

  • Hello Seenthis, rien sur Battisti ? Je dois avouer que les événements récents m’ont échappé, bicoz comme tu sais deuil du rezo, mais j’aimerais bien avoir tes idées là-dessus.

    Y a-t-il eu un retournement de situation, ou bien considère-t-on ces aveux comme la marque (suggéré en dernier paragraphe d’un article du Monde) de la violence carcérale qui a finit par briser un homme usé qui n’a plus rien à espérer qu’un allègement de ses conditions de détention ? Et si les aveux sont tenus pour valables, que penser des prises de positions politiques de ces derniers années (encore il y a quelques semaines) ?

    Si le pronostic est celui d’un aveuglement de la gauche sur base politique, y a-t-il de sérieuses remises en question (une rapide recherche semble limiter les « dénonciations » des soutiens à l’anecdotique BHL, ce que je trouve assez minable pour le coup), dans des milieux qui sont autrement prompts à sauter sur leur chaise pour traquer le confusionnisme, le complotisme, l’antisionisme-qui-glisse-vers-l’antisémitisme et plus généralement un anti-impérialisme dénoncé comme un campisme zombie. Si ce n’est pas le cas, j’aimerais savoir quelle est la posture morale dans ces cas et la justification qui expliquerait l’absence de « on ne doit rien laisser passer » dans l’autre.

    • IL N’Y A [toujours] PAS D’“AFFAIRE BATTISTI” ! | Claude Guillon
      https://lignesdeforce.wordpress.com/2019/03/31/il-ny-a-toujours-pas-daffaire-battisti

      J’imagine, sans avoir tenté une recherche particulière dans ce sens, que ses « soutiens » d’alors ne se précipitent pas pour tirer le bilan d’une telle expérience. Si ces personnes se sentent à postériori trahies, elles n’auront guère envie d’en faire état. C’est compréhensible, mais c’est dommageable. Parce que Battisti n’était pas le seul Italien réfugié en France et parce que l’« innocentisme » qui a animé beaucoup de ses soutiens constituait déjà une erreur politique et stratégique avant qu’il soit ainsi démenti de manière tragi-comique.

    • La lettre ci-dessus rappelle des éléments essentiels. En guise d’ajouts : la ligne dite « innocentiste » n’est apparue qu’en 2004, après la décision d’extradition prononcée par la cour d’appel puis par la cour de cassation, et alors que Cesare Battisti était déjà en fuite, juste avant le dernier recours et dernier niveau de juridiction, le Conseil d’Etat.
      Fred Vergas a autrefois elle-même raconté que c’est ses soutiens français qui l’ont conjuré d’adopter cette ligne, se heurtant à sa forte résistance (les portes claquaient, dit-elle). Contrairement à ce que racontent les gazettes, sa ligne antérieure était d’assumer la responsabilité collective des actions du groupe auquel il appartenait, les Prolétaires Armées pour le Communisme. Son récit des événements dans son roman autobiographique, « Dernières cartouches », qui date de 1998, et que je vous recommande vivement (c’est un excellent livre), est assez proche de ce qu’il raconte dans la transcription des interrogatoires récents.
      Par ailleurs, l’émotion et la mobilisation contre l’extradition en 2004 était surtout liées au fait qu’elle reniait la parole de l’Etat français, qui avait accueilli les anciens militants italiens en échange d’un arrêt total de leurs activités illégales. Après avoir été tolérés, ils avaient reçu des cartes de séjour en règle, et Cesare Battisti avait même reçu en février 2004 un courrier du ministère des Affaires sociales l’informant de son imminente naturalisation, après deux ans d’enquête des renseignements généraux qui concluait à une réinsertion exemplaire. C’est la duplicité du gouvernement Raffarin et du ministre de la justice Dominique Perben, qui avait passé un accord en 2002 avec son homologue italien d’extrême-droite, le politicien raciste de la Ligue du Nord, R.Castelli, qui ont provoqué l’abandon de la parole donnée, le kidnapping de Paolo Persichetti en 2002 et l’affaire Battisti en 2004. La procédure a donc surtout porté à l’époque sur l’aberration de la position française, reniant l’asile offert 25 ans après les faits, alors que Battisti avait deux filles françaises, de 20 et 9 ans, etc, et que les demandes d’extradition italiennes avaient déjà été déboutées par les tribunaux français en 1991. Tout ça n’est pas moins scandaleux aujourd’hui qu’alors.
      Ceci dit, et pour nuancer les jugements négatifs sur les affirmations « innocentistes » qu’a pu propager Fred Vargas par exemple (et qu’elle continue de défendre aujourd’hui), ces thèses ont joué un rôle considérable dans la procédure brésilienne. Le ministre de la justice de Lula qui a concédé l’asile l’a fait sur la foi de la démolition par Fred Vargas du procès par contumace qui s’était déroulé en Italie et qui montrait de très nombreuses irrégularités (témoignages de repentis, gagnant de fortes réductions de peine, voire leur libération, comme preuves pratiquement uniques, documents falsifiés par la magistrature milanaise, etc). Le fait qu’on puisse en Italie être condamné à la perpétuité par contumace, sans pouvoir bénéficier d’un nouveau procès au moment de l’arrestation, et que Battisti ait donc été condamné à perpétuité à l’époque en son absence, sans jamais avoir été interrogé sur les faits ni confronté à ses accusateurs, a été déterminant dans l’imbroglio juridique brésilien, qui s’est transformé en bras de fer, de 2006 à 2010, entre le Parti des Travailleurs au pouvoir et le président et le rapporteur très droitiers du Tribunal Suprême Fédéral. Après quatre ans d’incarcération dans des conditions plus ou moins dantesques (mais où il a écrit un autre beau livre, « Face au mur »), Battisti a obtenu l’asile sur décision du président Lula. On peut dire que la ligne « innocentiste » lui a valu 11 ans de liberté au Brésil, ce qui n’est pas rien.
      La récente « confession », motivée sans doute par le régime de l’isolement qu’il subit dans sa prison sarde, a surtout pour défaut de donner raison sur toute la ligne aux allégations des magistrats milanais dont le dossier d’instruction était très fragile. Même si, d’un autre point de vue, cette confirmation totale la rend suspecte.

  • Bal macabre au Brésil : le clan Bolsonaro, l’extrême droite et les milices | Laurent Delcourt
    https://www.bastamag.net/Bal-macabre-au-Bresil-le-clan-Bolsonaro-l-extreme-droite-et-les-milices

    Les révélations de la presse brésilienne se succèdent sur les liens entre le fils aîné du président Bolsonaro et l’une des plus dangereuses organisations criminelles de Rio, la milice de Rio das Pedras. Celle-ci est notamment soupçonnée de l’assassinat de la jeune conseillère progressiste Marielle Franco. Ces révélations mettent en lumière la proximité entre l’extrême droite et les milices qui contrôlent une partie des quartiers périphériques. Les mesures prises par le nouveau gouvernement offrent à ces groupes une impunité encore plus grande, tandis qu’elles annoncent des heures sombres pour les défenseurs des droits humains, les minorités et les populations marginalisées. Source : Basta (...)

  • Brésil : une juge interdit la commémoration du coup d’Etat militaire de 1964 voulue par Bolsonaro
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/03/29/bresil-une-juge-interdit-la-commemoration-du-coup-d-etat-militaire-de-1964-v


    Un régiment de Sao Paulo a déjà célébré cet anniversaire.
    Andre Penner / AP

    Elle estime que cette initiative est « incompatible » avec la Constitution. Ce coup d’Etat avait installé une dictature militaire de 21 ans.

    Le gouvernement de Jair Bolsonaro se voit interdit de célébrer le 55e anniversaire du coup d’Etat militaire de 1964. La juge de Brasilia, Ivani Silva da Luz, a estimé vendredi 29 mars que la commémoration prévue dimanche et proposée par le président brésilien lui-même, « n’est pas compatible avec le processus de reconstruction démocratique » promue par la Constitution de 1988 et que les dates commémoratives officielles doivent être approuvées par le Congrès.

    « Après des années de luttes politico-idéologiques, de résistance démocratique et de reconquête de l’Etat de droit, qui ont abouti à la promulgation de la Constitution fédérale de 1998, il est attendu de la concorde, de la sérénité et de l’équilibre de la part des institutions », a écrit la magistrate dans sa décision.

    #on_en_est_là !

  • Brésil : l’ancien président Michel Temer arrêté dans une enquête anticorruption
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/03/21/bresil-l-ancien-president-michel-temer-arrete-dans-une-enquete-anticorruptio

    L’ancien président brésilien Michel Temer, 78 ans, a été arrêté, jeudi 21 mars, dans une ramification de l’enquête anticorruption « #Lava_Jato » (« Lavage express ») à Sao Paulo (sud-est), a annoncé à l’Agence France-Presse le parquet de Rio de Janeiro. Il est soupçonné d’être « le chef d’une organisation criminelle » qui négociait des pots-de-vin sur des contrats de construction dans la centrale nucléaire d’Angra 3, a précisé par la suite le parquet. M. Temer a été arrêté dans le cadre d’une opération anticorruption baptisée « Radioactivité » qui enquête sur « des détournements de fonds et des versements illicites » pour « une organisation criminelle dirigée par (lui) ».

  • Deux mois après la rupture d’un #barrage, la catastrophe continue au #Brésil
    https://reporterre.net/deux-mois-apres-la-rupture-d-un-barrage-la-catastrophe-continue-au-bresi

    La rupture, le 25 janvier, du barrage de la #mine de Córrego do Feijão, à #Brumadinho, au Brésil, a fait plus de 300 morts et disparus. De nombreux habitants sont sans logement et les pollutions aux métaux lourds touchent cinq États. Face à l’inaction du gouvernement et de l’entreprise, une organisation se démène pour défendre les victimes.

  • #Facebook : des #documents_internes montrent en partie l’étendue du #lobbying #anti-RGPD - Next INpact
    https://www.nextinpact.com/brief/facebook---des-documents-internes-montrent-en-partie-l-etendue-du-lobbyi

    En tout, les documents détaillent comment l’entreprise s’est servi de ses réseaux d’influence pour une vaste campagne de lobbying à travers toute l’Europe, mais également aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Inde ou encore au Brésil.

    Partout le même objectif : favoriser des lois pro-Facebook ou empêcher que d’autres freinent son activité. Les documents citent des centaines de noms de ministres, parlementaires et autres personnes d’influence politique.

  • Un message de Lula, prisonnier politique de l’Empire
    https://melenchon.fr/2019/03/17/sommets-friables

    « Mes amies et mes amis,

    Tout d’abord, je tiens à remercier la solidarité et l’affection que j’ai reçues du peuple brésilien et des dirigeants d’autres pays au cours de ce presque un an de ma prison inéquitable. Je suis particulièrement reconnaissant aux camarades de la veillée à Curitiba, qui me réconfortent tous les jours, aux compagnons qui constituent les comités de Lula Livre au Brésil et ailleurs, aux avocats, juristes, intellectuels et citoyens démocrates qui se sont manifestés pour ma libération.

    La force qui me fait résister à cette épreuve vient de vous et de la conviction que je suis innocent. Mais je résiste surtout parce que je sais que j’ai encore une mission importante à remplir en ce moment où la démocratie, la souveraineté nationale et les droits du peuple brésilien sont menacés par de puissants intérêts économiques et politiques, y compris des puissances étrangères.

    Comme je l’ai toujours fait dans ma vie de plus de 45 ans d’activité syndicale et politique, je considère cette mission comme un défi collectif. La lutte que je mène pour un procès équitable, pour que mon innocence soit reconnue face à des preuves irréfutables de la défense, n’a de sens que si elle est comprise dans le cadre de la défense de la démocratie, du rétablissement de l’état de droit et du projet de développement à inclusion sociale que le pays veut reconstruire.

    Chaque jour qui passe, il est de plus en plus clair pour la population et pour l’opinion publique internationale que j’ai été condamné et emprisonné pour la seule raison que, libre et candidat, j’aurais été élu président par la grande majorité de la population. Ma candidature était la réponse du peuple à la soumission devant les puissances étrangères, à l’abandon des programmes sociaux, au chômage, au retour de la faim, à tout le mal implanté par le coup d’État. C’est un combat que nous devons mener ensemble, au nom de tous.

    Pour me sortir des élections, ils ont monté une farce judiciaire avec la couverture des principaux médias, avec Rede Globo devant. Ils ont empoisonné la population avec des heures et des heures d’informations mensongères, où la Lava Jato m’accusait et ma défense était méprisée, quand elle n’était pas tout simplement censurée. La Constitution et les lois ont été ignorées, comme s’il y avait un code pénal d’exception, uniquement pour Lula, dans lequel mes droits étaient systématiquement bafoués.

    Comme si cela ne suffisait pas de m’arrêter pour des crimes que je n’ai jamais commis, il m’a été interdit de participer aux débats du processus électoral ; ma candidature interdite, contrairement à la loi et contrariant l’ONU ; on m’a interdit de donner des interviews, on m’a interdit jusqu’à aller à la veillée funèbre de mon frère aîné. Ils veulent que je disparaisse, mais ce n’est pas de moi qu’ils ont peur mais plutôt du peuple, qui s’identifie à notre projet et a vu dans ma candidature l’espoir de retrouver le chemin d’une vie meilleure.

    Il y a quelques jours, alors que je disais au revoir à mon cher petit-fils Arthur, je sentais tout le poids de l’injustice qui frappait ma famille. Le petit Arthur a été victime de discrimination à l’école parce qu’il était mon petit-fils et en a beaucoup souffert. Je lui ai donc promis que je ne me reposerais pas tant que mon innocence ne serait pas reconnue dans le cadre d’un procès équitable.

    Dans l’excitation du moment, je me souviens d’avoir dit : « Je vais vous montrer que ce sont les vrais voleurs qui m’ont condamné. » Peu de temps après, le journaliste Luís Nassif a révélé au public l’accord illégal et secret entre les procureurs de Lava Jato, la 13eme Cour fédérale de Curitiba, le gouvernement américain et la Petrobras, pour un montant de 2,5 milliards de rais.

    Ce montant a été pris à la plus grande entreprise brésilienne par un tribunal de New York, sur la base des allégations qui leur avaient été faites par les procureurs du Brésil.

    Et ils se sont rendus aux États-Unis, avec la couverture du procureur général de l’époque, pour affaiblir davantage une entreprise victime de la cupidité internationale. En échange de cette fortune, Lava Jato s’est engagée à livrer les secrets et les informations stratégiques de notre Petrobras à l’étranger. Ce ne sont pas seulement des convictions, mais des faits appuyés par des preuves concrètes : documents signés, actes d’office des autorités publiques. Ces « moralistes » sans moralité occupent maintenant de hautes fonctions dans le gouvernement nouvellement élu car ils ont empêché ma candidature. Mais qui est en prison ? C’est Lula, qui n’a jamais possédé d’ appartement ou de ferme, qui n’a jamais signé des contrats Petrobras, qui n’a jamais eu de comptes secrets comme cette fondation qui a été découverte maintenant.

    Plutôt que de manifester mon indignation devant ces faits, je tiens à vous dire que le temps est en train de révéler la vérité. Que nous ne pouvons pas perdre espoir, que la vérité va gagner, car elle est de notre côté. C’est la raison pour laquelle j’exhorte chacun d’entre nous à renforcer de plus en plus notre lutte pour la démocratie et la justice. Et nous ne pourrons atteindre ces objectifs qu’en défendant les droits du peuple et la souveraineté nationale, car c’est contre ces valeurs que le coup d’État a été commis et pour ça qu’ils sont intervenus dans les élections. C’était pour livrer nos richesses et renverser les conquêtes sociales. Que les comités de Lula Livre puissent le savoir très clairement pour agir de plus en plus dans la société, dans les réseaux sociaux, dans les écoles et dans les rues.

    J’ai la foi en Dieu et la confiance en notre organisation pour affirmer avec une grande certitude : nous serons réunis à nouveau. Et le Brésil peut rêver encore d’un avenir meilleur pour tous.

    Merci beaucoup, et nous allons nous battre, camarades et compagnons. Je vous embrasse.

    Luiz Inácio Lula da Silva »

  • Le #Syngof (le 1er syndicat des #gynécologues obstétriciens avec plus de 4000 membres) appelle à la grève de l’#IVG !

    https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10215182554337813&set=a.1631126818667&type=3&permPage=1

    Voici le courrier envoyé à leurs membres hier.

    Il s’agit d’un appel au #délit d’entrave à l’IVG et au non respect de la #loi sur l’IVG.

    Il est inadmissible que des gynécologues obstétriciens exercent un #chantage aux droits des #femmes et une menace de plus à l’accès à l’IVG, pour défendre des positions corporatrices.

    Le SYNGOF est habitué aux prises de positions hostiles à l’IVG, comme je le détaillais ici : http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2018/09/13/quand-les-representants-des-gynecologues-sont-hostiles-

    Quand l’Ordre des Médecins et la Ministre de la #Santé agiront pour radier de la profession ces gynécologues manifestement hostiles aux femmes ? Quand virera-t-on les #anti-IVG de la profession de gynécologue obstétricien, notamment en abrogeant la clause de conscience spécifique à l’IVG dont ils abusent ?

    https://twitter.com/Marianntoinette/status/1105563859094511616

    • Le Conseil national de l’Ordre des médecins condamne fermement la menace du Syngof de demander à ses adhérents d’arrêter la pratique des IVG.

      L’Ordre des médecins a été alerté via les réseaux sociaux au sujet d’une newsletter du Syndicat national des Gynécologues et Obstétriciens de France, dans laquelle ce syndicat se dit prêt à « donner l’ordre » à ses adhérents « d’arrêter la pratique de l’IVG » si la ministre des Solidarités et de la Santé refusait de les recevoir.

      Le Conseil national de l’Ordre des médecins condamne fermement, au nom de la déontologie, l’expression d’une telle menace mettant en cause les droits des femmes et portant atteinte à l’indépendance des professionnels, qu’aucun conflit avec les autorités ne saurait justifier.

      Quelle que soit les revendications des médecins adhérents au Syngof quant à leur couverture assurantielle, ils ne sauraient à ce seul motif mettre en difficulté des femmes, en se retirant de soins auxquels la loi leur donne accès.

      Menaçant de priver des femmes de l’accès à l’IVG, une telle attitude serait en contravention claire avec les obligations déontologiques. Cela serait un acte inexplicable et injustifiable, aux conséquences potentiellement dramatiques.

      https://www.conseil-national.medecin.fr/node/3160

    • Faudrait pensé à radier ces 4000 gyneco misogynes du Syngof
      Aucune femme ne mérite d’étre soigné par des gens qui mettent la vie des femmes en danger pour se garentire du fric en cas d’erreur médicale.

      A l’origine de la « provocation » du Syngof, la demande que le fonds de garantie de la profession (FAPDS) couvre mieux les praticiens condamnés pour des erreurs médicales. Une quinzaine d’entre eux, condamnés entre 2002 et 2012, sont particulièrement concernés, car le fonds était, à cette époque, plafonné à hauteur de 3 à 6 millions d’euros, pour des condamnations pouvant dépasser 10 à 12 millions d’euros. « On a l’impression que ce fonds est un leurre, car il ne fonctionne pas avec les douze premiers cas », déplore Jean Marty. L’ancien président du Syngof se dit, par ailleurs, « inquiet du bon fonctionnement pour les cas à venir, aucune de la trentaine de demandes déposées depuis 2012 n’ayant été accordées ».

      #feminicie #violence_gynecologique #violence_médicale #misogynie #sexisme

    • Tu sais quoi, ça me fait penser à la drastique interdiction des mutuelles d’entraide pour couvrir les amendes dans les transports (inscrite dans la loi et que tu retrouves dans l’amende qu’on t’a remise, parce qu’aller à un enterrement d’un être cher n’est pas suffisant pour avoir oublié de composter, et si tu es au sol car tu as fait un malaise les voyageurs t’enjambent comme leur a dit de faire le contrôleur, donc on te remet l’amende et c’est bien marqué dessus dans la loi l’entraide coorganisée est interdite si t’avais pas bien compris)

      Mais pour ces pourritures de gynécos du syndicat des misogynes, tout va bien, ils réclament que leurs erreurs médicales soient toujours et encore mieux subventionnées par l’état. Ils sont subventionné·es pour marcher sur la tête ?

      A l’origine de la « provocation » du Syngof, la demande que le fonds de garantie de la profession (FAPDS) couvre mieux les praticiens condamnés pour des erreurs médicales.

      #erreurs_médicales #corporatisme #pourritures #Syngof

    • On peu s’entraider qu’entre dominants @touti
      Du coup je leur ai envoyé un mail fraternel.
      syngof@syngof.fr

      Messieurs Bernard de ROCHAMBEAU, Jean Marty et Yves VERHAEGHE,
      Je vous félicite pour le respect que vous exprimez vis à vis des femmes qui sont vos patientes. Bravo à vous pour cette mise au point de vos priorités et de celles de vos adhérents. Ceux ci ne manquerons pas de vous remercier pour la seconde Tesla qu’ils vont pouvoir s’offrir contre cette prise d’otage des femmes les plus vulnérables. En effet que vaut une grossesse forcée face à l’urgence de rentabiliser les erreurs médicales afin d’enrichir les plus négligeant d’entre vous ? Heureusement, pour vous, la question ne se pose plus ! Vous faites honneur au serrement que vous avez prêter en voulant prolongé les vacances d’hivers de vos épisiotomistes les plus acharnés. Vos actions d’éclat rejaillissant sur toute votre corporation, j’espère qu’elle sera vous en donner la rétribution qui vous reviens. Vous devriez toutefois vous rebaptiser car vous êtes plutôt une organisation mafieuse de bouchers misogynes et engrosseurs de force, qu’un syndicat de médecins.
      Cordialement,

    • Le syngof à supprimer ses e-mail, les deux messages que je leur ai envoyé me sont revenus.

      Pour mémoire voici les propos tenus par Jean Marty au sujet du « point du mari » une mutilation du sexe des femmes qui vise au confort sexuel des hommes hétéro.

      Pour Jean Marty, président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens de France (Syngof), le « point du mari », c’est surtout « dans la tête des femmes » que cela se passe. « Vous avez des femmes qui ont été victimes, incontestablement », reconnaît-il. « La chirurgie est du domaine de l’art, on peut penser que certains médecins ont eu l’idée qu’en modifiant un peu leur façon de suturer, ils amélioreraient un peu la sexualité, et ça, ça ne nous choque pas », tente-t-il d’expliquer, soulignant néanmoins le caractère anecdotique, voire fantasmatique de cette pratique.

      « On est dans l’absurde, le fantasme, c’est un sujet qui réveille l’excitation », et dont il ne faudrait pas trop parler – conseil d’accoucheur expérimenté – pour ne pas provoquer un peu plus la somatisation vaginale, ou l’expression physique d’un problème psychique, selon lui très fréquente chez les femmes. « Vous avez aussi des femmes qui sont bien dans la victimologie, qui se retrouvent dans une forme de souffrance parce qu’elles arrivent à susciter l’intérêt », estime-t-il.

      Une théorie qu’il a étayée pendant ses études, en écrivant sa thèse sur la qualité des relations sexuelles après une intervention chirurgicale dans la zone périnéale. Selon ses recherches, le plus souvent, les douleurs ne viennent pas d’un problème anatomique – la flexibilité du vagin s’adapte au fur et à mesure de la reprise des relations sexuelles – mais sont liées à l’acceptation psychologique de sa vie sexuelle. Une sexualité épanouie, ce « n’est pas un cadeau que la nature donne à tout le monde », conclut-il, citant une vieille chanson de Georges Brassens, La Femme s’emmerde en baisant.

      https://www.lemonde.fr/sante/article/2014/04/18/derriere-le-point-du-mari-le-traumatisme-de-l-episiotomie_4403470_1651302.ht

    • Grève des IVG : sanctions réclamées contre les gynécologues
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/greve-des-ivg-sanctions-reclamees-contre-les-gynecologues-20190318

      Une vingtaine de militantes féministes ont envahi aujourd’hui le siège de l’Ordre des médecins pour réclamer des sanctions disciplinaires contre les responsables du syndicat des gynécologues Syngof, qui a brandi la semaine dernière la menace d’une grève des avortements, ont constaté des journalistes de l’AFP.

      Une partie des militantes - et également quelques militants - avaient symboliquement revêtu des blouses blanches, tachées de faux sang, pour dénoncer la « prise en otages » des femmes par le Syngof. « Libérez nos IVG », scandaient les manifestantes, qui portaient des pancartes proclamant « Respecte mes droits, ou gare à toi ! », « Simone n’est plus là mais nous on veille », ou encore « Un conseil, mettez de l’ordre ».

      Le Syngof avait provoqué un tollé mercredi dernier, lorsqu’il avait invité ses 1.600 adhérents à « être prêts à arrêter la pratique des IVG » pour pousser le gouvernement à régler le cas de 15 médecins condamnés à de lourds dommages pour erreur médicale. Le syndicat avait fait machine arrière le lendemain, en affirmant qu’il ne comptait pas « arrêter la pratique » des IVG. Mais son initiative avait suscité de vives réactions, y compris de l’Ordre des médecins qui avait « fermement » condamné une menace « totalement contraire à la déontologie médicale », et pointé les « conséquences potentiellement dramatiques » d’un passage à l’acte. Toutefois, pour les manifestants mobilisés lundi, une telle prise de position ne suffit pas. En plus de condamner, l’ordre des médecins « doit sanctionner les manquements à la déontologie », a dit aux journalistes la militante féministe Anaïs Leleux.

      Selon cette militante, près de 12.000 personnes ont d’ailleurs envoyé un mail à l’Ordre des médecins, via un formulaire en ligne, pour demander « les sanctions qui s’imposent », selon elle, notamment contre le président du Syngof, le Dr Bertrand de Rochambeau, déjà à l’origine d’une vive polémique en septembre lorsqu’il avait assimilé l’IVG à un « homicide ». Après avoir fait irruption de manière un peu mouvementée au siège parisien de l’Ordre des médecins, les manifestants ont eu un temps d’échange dans un couloir avec le secrétaire général de l’Ordre, le Dr Walter Vorhauer. « Vous vous trompez de cible », leur a dit ce responsable. Le communiqué du Syngof « est scandaleux, je ne peux pas vous dire plus ! Vous voulez des sanctions, mais les sanctions, ça ne se décrète pas comme ça », a-t-il ajouté. M. Vorhauer a souligné que le Conseil national de l’Ordre ne pouvait pas « s’auto-saisir », mais qu’il devait respecter les règles en la matière : en l’occurrence, il revient d’abord aux instances départementales de l’Ordre d’examiner d’éventuelles plaintes contre des praticiens.

    • wawawa le beau corporatisme que voila M. Vorhauer
      et donc pour déposer plainte ce sera individuellement et auprès d’une instance départementale pour avoir subi un préjudice personnel de la part d’un praticien nommément accusé et dont il faudra prouver la faute devant l’ordre, qui n’aura aucun mal à débouter les plaignantes dans ce cas là puisque c’est LE syndicat qu’il faudrait pouvoir dissoudre. Le serpent de l’ordre des médecins, vous croyez qu’il a été choisi pour quoi à part se mordre la queue ?

      Il faudrait se procurer pour la publier la liste des gynécologues inscrits au SYNGOF pour lancer le boycott.

    • Droit à l’IVG : Indignons-nous !
      https://egalitaria.fr/2019/03/16/droit-a-livg-indignons-nous

      Puisque des professionnel.lle.s de santé peuvent apparemment exercer leur métier à la carte, et selon leurs desiderata, on attend donc avec impatience la grève des transplantations cardiaques, la grève des prises de sang, la grève des IRM et la grève des consultations de médecins généralistes.

      Mais… OH, attendez ! Ce pourrait-il que le droit des femmes à disposer de leur propre corps soit le cœur même de cette sinistre affaire ? Pourquoi ne pas avoir plutôt réclamé une grève des frottis ou une grève des accouchements ?

      La réponse est simple : parce que l’IVG est encore et toujours le diable des actes médicaux, et qu’il n’est toujours pas considéré comme un droit « comme les autres », un droit « qui va de soi », mais plutôt comme une largesse concédée aux femmes, soumise à conditions et surtout à la bonne volonté de celui ou celle qui le pratique.

      Une ambivalence légitimée par l’existence de la clause de conscience, qui permet aux médecins de refuser de pratiquer une interruption volontaire de grossesse (tout en contribuant à diaboliser cet acte médical pourtant « ordinaire »). N’y a t-il pas là une contradiction dérangeante ? Un droit fondamental peut-il être révoqué par la seule volonté d’un individu ? Par ailleurs, si un.e gynécologue répugne à pratiquer des IVG de par ses « convictions », ne devrait-il/elle pas plutôt se diriger vers l’expertise-comptable ? Il paraît qu’on y fait également de très belles carrières.

      *

      Les mecs – je dis « les mecs » parce qu’il y a apparemment peu de femmes dans votre petit cénacle, ce qui est un peu ironique sachant qu’elles sont les premières concernées… mais vous nous direz quand on sera autorisées à prendre des décisions sur nos propres corps, hein ! –, sachez qu’aucun mot ne pourra jamais exprimer la force et l’intensité de mon mépris. Allez, du balai ! Il est temps que cette médecine de l’ancien monde disparaisse pour laisser enfin place à des professionnel.lle.s de santé dignes et engagé.e.s, qui ont à cœur de soigner et aider les femmes qui en ont besoin, et qui surtout ne voient pas dans leur profession l’opportunité d’occuper une position de pouvoir qui répond à leurs vieux fantasmes merdiques de domination.

      Parce qu’il y en a assez.

      Assez que les hommes aient la mainmise sur les corps des femmes.

      Assez que le droit à l’IVG soit manipulé comme un vulgaire épouvantail. Un droit (durement) acquis n’a pas à être remis en cause, ni soumis à conditions.

      Assez que des professionnels de santé décident des tâches qu’ils veulent bien accomplir dans le cadre de leur travail, comme si celui-ci était à la carte.

      Assez que les femmes subissent jusque dans leur chair la misogynie crasse et la volonté de domination de certains hommes.

      Assez que les décisions qui concernent le corps des femmes soient majoritairement prises par des hommes (âgés et – souvent – réactionnaires, pour ne rien arranger). Cette ingérence est aussi ridicule qu’insupportable.

      Assez que les lieux où s’exerce le pouvoir et où se prennent les décisions ne laissent entrer que les femmes au compte-goutte, alors que celles-ci représentent 52% de la population mondiale.

      Assez.

      A l’heure où j’écris cet article, l’Ordre des médecins a fermement rappelé à l’ordre le Syngof dans un communiqué dénonçant une « contravention claire aux obligations déontologiques » des gynécologues. « Quelles que soient les revendications des médecins adhérents au Syngof quant à leur couverture assurantielle, ils ne sauraient à ce seul motif mettre en difficulté des femmes, en se retirant de soins auxquels la loi leur donne accès », précise-t-il.

      La ministre de la santé Agnès Buzyn a quant à elle dénoncé le « caractère inadmissible de ces menaces ».

      Et s’il n’est pas question de jeter le discrédit sur toute une profession, je ne saurais que trop vous encourager à consulter des sages-femmes, qui sont, rappelons-le, aptes à s’occuper du suivi gynécologique des femmes en bonne santé (dépistage, frottis, information sur la contraception, etc).

      → Une militante du Groupe F, Anaïs Leleux, a également conçu un formulaire qui permet d’envoyer un mail automatique enjoignant l’Ordre des médecins à prendre des mesures vis-à-vis des Dr Marty, de Rochambeau et de la Secrétaire générale du syndicat, Elisabeth Paganelli. À vos claviers !

      Egalitaria (Caroline)

    • Deux communiqués suite aux déclarations du président du Syngof | Entre les lignes entre les mots
      https://entreleslignesentrelesmots.blog/2019/03/14/deux-communiques-suite-aux-declarations-du-president-du

      Communiqué de presse des effronté-es / 13 mars 2019

      Le SYNGOF joue avec la santé et les droits des femmes !

      Les effronté-es sont profondément choquées et indignées par l’action du Syngof, 1er syndicat des gynécologues obstétricien-nes qui compte plus de 1 600 membres. Il les a en effet appelé par courrier à la grève de l’IVG pour obtenir un amendement à la loi Santé auprès des parlementaires.

      On ne joue pas avec les destins des femmes !

      Les femmes ont déjà assez de mal à faire appliquer leur droit à l’avortement dans de bonnes conditions, du fait des nombreuses fermetures de centres d’IVG et des délais légaux pour avorter. Il est inadmissible, irresponsable voire dangereux que des gynécologues obstétricien-nes exercent un tel chantage et prennent en otage les femmes désirant mettre fin à une grossesse.

      Pour les effronté-es, il s’agit bien d’une forme de délit d’entrave organisé à l’IVG !

      On ne peut absolument pas arguer qu’il s’agit ici de faire valoir un droit individuel de chaque praticien-ne à sa clause de conscience. Il s’agit en l’occurrence d’organiser de façon concertée une entrave massive à l’IVG dans le but d’établir un rapport de force politique. La clause de conscience relève du droit de certain-es professionnel-les de ne pas accomplir un acte contraire à leurs convictions pour des raisons éthiques. Ce n’est absolument pas le cas ici, puisque ce droit est instrumentalisé pour empêcher de façon massive d’accéder à l’IVG afin de négocier quelque chose qui n’a rien à voir auprès du pouvoir.

      Nous dénonçons plus globalement l’attitude de ce syndicat dont le Président, M. Bertrand de Rochembaud déclarait encore, en septembre 2018 : « Les choses auxquelles je ne crois pas, je ne les fais plus. Nous ne sommes pas là pour retirer des vies », provoquant un tollé bien mérité.

      Les effronté-es appellent la Ministre de la Santé Agnès Buzyn à condamner sans équivoque l’organisation coupable de telles actions dont les conséquences peuvent être désastreuses pour les femmes concernées. Nous réclamons aussi l’abrogation de la clause de conscience spécifique à l’IVG qui n’a aucun sens ni aucune utilité, puisqu’il existe déjà une clause de conscience générale qui ne stigmatise pas spécifiquement la pratique d’un avortement !

      Contact presse : Fatima Benomar : 06 75 86 61 31

      Le Syngoff multiplie les provocations

      Communiqué de presse du
      Collectif National pour les Droits des Femmes

      Le principal syndicat des gynécologues est contre l’avortement.

      Son président, Bertrand de Rochambeau, l’avait déjà exprimé le 28 septembre dernier en déclarant : « Les choses auxquelles je ne crois pas, je ne les fais plus. Nous ne sommes pas là pour retirer des vies ». Et il arrête de pratiquer des avortements….

      Mais voilà que ce même syndicat récidive aujourd’hui en menaçant d’appeler ses adhérent.e.s à ne plus pratiquer d’IVG s’il n’est pas reçu par la ministre de la santé sur une revendication concernant une assurance.

      Le Syngoff manie avec brio la provocation. Il sait pertinemment qu’il est possible à un médecin de refuser de pratiquer l’avortement, la clause de conscience spécifique en matière d’avortement l’y autorise (Article L2212-8 du Code de la Santé Publique). Il sait aussi que le délit d’entrave à l’avortement ne s’applique pas puisqu’il concerne l’obstruction de l’accès aux centres pratiquant l’IVG, les pressions exercées sur les femmes voulant avorter, les fausses informations sur l’IVG dispensées par voie électronique.

      Le Syngoff sait très bien qu’il va provoquer un tollé général et c’est ce qu’il recherche. Mais est-il normal qu’en 2019 le principal syndicat des gynécologues en France soit ainsi opposé à l’avortement ? Ne serait-il pas temps que ses adhérent-e-s le désertent afin de marquer leur franche opposition à des positions sentant autant la France rance et la réaction ? Et que la clause de conscience spécifique concernant l’avortement soit enfin abrogée ?

    • Merci @odilon, et pour que cette liste de la honte ne se perde pas, je la recopie ici. Que les gynécologues qui se désolidarisent de ce syndicat misogyne et criminel n’hésitent pas à le signaler ici même, je me ferai un plaisir de retirer leur nom. En attendant que les sœurs évitent de prendre rendez-vous avec les personnes suivantes :

      https://syngof.fr/le-syngof/les-delegues-regionaux

      ♦ AUVERGNE – RHÔNE-ALPES

      Docteur Jean-Valère DEFFARGES
      Clinique de la Châtaigneraie – 63110 BEAUMONT

      Docteur Jean-Michel DREYFUS
      25 rue Garibaldi – LYON

      Docteur Emmanuel PEIGNÉ
      Polyclinique du Beaujolais – 69400 – ARNAS
      ♦ BOURGOGNE – FRANCHE COMTÉ

      Docteur Philippe MIRONNEAU
      16 cours du Général de Gaulle – 21000 DIJON
      ♦ BRETAGNE

      Docteur Catherine GUERIN
      13 boulevard des Rochers – 35500 VITRÉ

      Docteur Pascale LE PORS-LEMOINE
      Centre Hospitalier de St Malo – 35400 ST MALO

      Docteur Jacques RIVOALLAN
      6 rue Saint Marc – 29000 QUIMPER
      ♦ CENTRE – VAL DE LOIRE

      Docteur Gérard LONLAS
      6 rue du Brésil – 45000 ORLEANS

      Docteur Elisabeth PAGANELLI
      54 rue Louis Bézard- 37540 SAINT CYR SUR LOIRE
      ♦ CORSE

      Docteur Harold JELEN
      Polyclinique la résidence – 20200 BASTIA
      ♦ GRAND EST

      Docteur Georges-Fabrice BLUM
      10 rue du Rhône – 68100 MULHOUSE

      Docteur Marc BOHL
      1-3 avenue Carnot – 54130 SAINT MAX
      ♦ HAUTS DE FRANCE

      Docteur François BOYER de LATOUR
      1 boulevard Schweitzer – 02100 SAINT QUENTIN

      Docteur Benoit GARRIOT
      7 rue J J Bernard – 60200 COMPIEGNE
      ♦ ILE-DE-FRANCE

      Docteur Mireille BONNEAU
      2 boulevard du Roy – 93320 LES PAVILLONS SOUS BOIS

      Docteur Jean-Alain CACAULT
      71 boulevard Commandant Charcot – 92200 NEUILLY/SEINE

      Docteur Olivier CAMAGNA
      1 rue Velpeau – 92160 ANTONY

      Docteur Franklin DARMON
      18 rue des Remises – 94100 ST MAUR DES FOSSÉS

      Docteur Pascal de BIEVRE
      Centre Hospitalier – 77100 MEAUX

      Docteur Bertrand de ROCHAMBEAU
      Hôpital Privé Marne Chantereine – 77177 BROU sur CHANTEREINE

      Docteur Arnaud GRISEY
      21 rue de Moxouris – 78150 LE CHESNAY

      Docteur Nelly HOMASSON
      5 Ter rue de la Bergère – 94550 CHEVILLY-LARUE

      Docteur Joëlle ROBION
      11 Quai Alsace Lorraine – 77000 MELUN
      ♦ NORMANDIE

      Docteur Béatrice GUIGUES
      2 bis av. du Canada – 14000 CAEN
      ♦ NOUVELLE AQUITAINE

      Docteur Marianne COICAUD
      45 bd George V – 33000 BORDEAUX

      Docteur Antoine GRAVIER
      Clinique Saint Germain – 19100 BRIVE

      Professeur Jacques HOROVITZ
      Hôpital Pellegrin – 33076 BORDEAUX

      Docteur Jean-Pierre LAPLACE
      Maternité Bordeaux Nord – 33300 BORDEAUX
      ♦ OCCITANIE

      Docteur Regis DENJEAN
      Centre Gynécologie Obstétrique des Tuileries – 34500 BEZIERS

      Docteur Jacques FAIDHERBE
      CHU Arnaud de Villeneuve – 34090 MONTPELLIER

      Docteur Jean MARTY
      Clinique Claude Bernard – 81000 ALBI

      Docteur Olivier THIEBAUGEORGES
      Clinique Sarrus Teinturiers – 31000 TOULOUSE
      ♦ OUTRE-MER

      Docteur Bernard SEGUY
      CMCK av. L. Heder – 97387 KOUROU
      ♦ PAYS-DE-LOIRE

      Docteur Olivier TEFFAUD
      Polyclinique de l’Atlantique – 44819 SAINT-HERBLAIN
      ♦ PACA

      Docteur Jean-Marc BASTIAN
      Polyclinique Saint Jean – 06800 CAGNES SUR MER

      Docteur Philippe GERAUDIE
      26 Boulevard Dubouchage – 06000 NICE

      Docteur Alexandre LAZARD
      6 rue Rocca – 13008 MARSEILLE

      Docteur Daniel LEGRAND
      Clinique Santa Maria – 06000 NICE

      https://syngof.fr/le-syngof/les-membres-du-ca

      Docteur Jean Marc BASTIAN
      VENCE
      Docteur Georges-Fabrice BLUM
      MULHOUSE
      Docteur Marc BOHL
      SAINT MAX
      Docteur Mireille BONNEAU
      LES PAVILLONS SOUS BOIS
      Docteur François-Xavier BOYER de LATOUR
      SAINT QUENTIN
      Docteur Jean-Alain CACAULT
      NEUILLY
      Docteur Olivier CAMAGNA
      ANTONY
      Docteur Franklin DARMON
      SAINT MAUR DES FOSSES
      Docteur Pascal DE BIEVRE
      MEAUX
      Docteur Bertrand de ROCHAMBEAU
      BROU sur CHANTEREINE
      Docteur Jean-Valère DEFFARGES
      CLERMONT-FERRAND
      Docteur Régis DENJEAN
      BEZIERS
      Docteur Jean-Michel DREYFUS
      LYON
      Docteur Jacques FAIDHERBE
      MONTPELLIER
      Docteur Antoine GRAVIER
      BRIVE
      Docteur Arnaud GRISEY
      PARIS
      Docteur Catherine GUERIN
      VITRÉ
      Docteur Béatrice GUIGUES
      CAEN
      Docteur Nelly HOMASSON
      PARIS
      Docteur Jacques HOROVITZ
      BORDEAUX
      Docteur Harold JELEN
      BASTIA
      Docteur Jean-Pierre LAPLACE
      BORDEAUX
      Docteur Alexandre LAZARD
      MARSEILLE
      Docteur Pascale LE PORS-LEMOINE
      SAINT MALO
      Docteur Daniel LEGRAND
      NICE
      Docteur Gérard LONLAS
      ORLEANS
      Docteur Jean MARTY
      ALBI
      Docteur Philippe MIRONNEAU
      DIJON
      Docteur Elisabeth PAGANELLI
      TOURS
      Docteur Emmanuel PEIGNÉ
      ARNAS
      Docteur Jacques RIVOALLAN
      QUIMPER
      Docteur Joëlle ROBION
      MELUN
      Docteur Olivier TEFFAUD
      SAINT HERBLAIN
      Docteur Olivier THIEBAUGEORGES
      TOULOUSE

      Membres du Bureau
      https://syngof.fr/le-syngof/administrateurs

      ♦ Président
      Docteur Bertrand de ROCHAMBEAU
      06 48 20 16 77

      ♦ Présidents d’honneur
      Professeur Jean-Robert GIRAUD
      Docteur Guy-Marie COUSIN
      Docteur Marc-Alain ROZAN

      ♦ Vice-Présidents

      Pôle GYN OBS

      Docteur François BOYER DE LATOUR

      Docteur Jean-Pierre LAPLACE

      Pôle GYN MED

      Docteur Catherine GUERIN

      Docteur Nelly HOMASSON

      Pôle Praticien Hospitalier

      Docteur Jacques FAIDHERBE

      Docteur Pascale LE PORS-LEMOINE

      ♦ Secrétaire Générale
      Docteur Elisabeth PAGANELLI

      ♦ Secrétaire Général Adjoint
      Docteur Jacques RIVOALLAN

      ♦ Trésorier
      Docteur Antoine GRAVIER

    • @touti

      Il faudrait se procurer pour la publier la liste des gynécologues inscrits au SYNGOF pour lancer le boycott.

      C’est probablement illégale de publié une telle liste. Ces gynecos-obstericiens sont probablement les plus nuisibles de la corporation. Ca fait des années que les positions de ce syndicat sont les plus réactionnaires et y adhéré en 2019 c’est un choix qui indique qu’on a un interet supérieur pour le fric qu’on peu tiré d’épisiotomies à la chaines et de pratiques médicales dangereuses que pour l’intégrité physique et morale de ses patientes. Plutôt que d’avoir une liste, ou d’attendre que l’Ordre se bouge les prostates, un courrier à des gynecos au hasard (mais surtout les hommes vu que ce syndicat est largement masculinisé), pour leur dire que si ils sont au syngof ils sont complices de chantage, et de racket.

    • @mad_meg j’attends de me faire mettre en prison si c’est illégal, je vous préviendrai, pour le moment quand une liste a été publiée elle est légalement recopiable, je n’ai rien inventé et j’en ai assez des maltraitances médicales, c’est à eux d’avoir peur maintenant. [EDIT] Ok avec toi @mad_meg je retire le lien vers la page des témoignages hallucinants de patientes sur une gyneco, ce site est fourni pour éviter les gynécos maltraitants grâce aux témoignages nombreux : https://www.choisirunmedecin.com

      #boycott_des_maltraitances

    • Le 11 septembre dernier le président du Syndicat des gynécologues et obstétriciens de France (Syngof), un certain Bertrand de Rochambeau, s’est permis de qualifier l’avortement d’homicide. Dans cette intervention il résume à lui seul, les pires extrémismes et intégrismes. Il étale sa conception violente, machiste et dominatrice de la santé des femmes.

      Les plus anciennes se souviennent des huées, des insultes et des calomnies dont Madame Simone Veil, qui savait la valeur de la vie, avait fait l’objet au sein de l’hémicycle lors de la présentation de sa loi autorisant l’IVG en France.

      La bataille de l’avortement est loin d’être terminée de par le monde comme en France. En Irlande ça avance, en Espagne ça recule, reste que sur notre planète toutes les 9 minutes, une femme meurt d’un avortement clandestin. Un féminicide ?

      Devant un individu pareil, j’en viendrais presque à regretter le temps où les IVG se pratiquaient clandestinement et en toute sécurité dans une atmosphère d’une grande humanité. Il est grand temps que les femmes reprennent en main la façon dont elles veulent aimer et donner naissance ou non à des enfants. La décision d’avorter doit appartenir à la femme, et aucune d’elle ne doit subir de pressions.

      Dernière minute : le pape François a comparé ce mercredi 10 octobre l’avortement au recours à un « tueur à gages ». Président du Syngof et Pape même combat contre la moitié de la population mondiale…

      https://pratiques.fr/Avortement

  • Attac Allemagne ne serait pas d’utilité publique...

    Mardi 26 février, le tribunal fédéral allemand des finances a rendu une décision profondément inquiétante en retirant le statut d’utilité publique à l’association Attac Allemagne. Cette décision est lourde de conséquences puisqu’elle menace la pérennité financière de l’association.

    Le tribunal fédéral allemand des finances interprète les possibilités d’engagement politique pour les organisations d’utilité publique de manière plus étroite qu’en première instance. Un signal désastreux pour les organisations de la société civile.

    Le tribunal fédéral allemand des finances a décidé le 26 février d’annuler la décision confirmative de la première instance sur le statut d’utilité publique d’Attac et de la renvoyer devant le tribunal des finances de Hesse. Dans son exposé des motifs, il déclare que « le fait d’influencer les décisions politiques et de façonner l’opinion publique (...) ne remplit pas une fonction d’utilité publique ».

    Le tribunal fédéral allemand des finances définit visiblement le cadre de l’engagement politique des organisations d’utilité publique de façon beaucoup plus étroite que le tribunal des finances de Kassel. En particulier, les deux objectifs de promotion de l’éducation et de l’État démocratique sont clairement restreints par un tel jugement.

    « C’est un signal désastreux pour l’ensemble de la société civile critique en Allemagne. Nous sommes très préoccupés par des pays comme la Hongrie ou le Brésil, qui oppriment de plus en plus le travail des ONG émancipatrices, et nous constatons maintenant dans notre pays que le gouvernement et les partis politiques tentent de plus en plus de réduire au silence les organisations politiquement impopulaires au moyen de la loi sur les associations d’utilité publique », déclare Dirk Friedrichs du conseil de l’association qui soutient Attac.
    https://france.attac.org/actus-et-medias/salle-de-presse/article/association-d-utilite-publique-le-tribunal-federal-allemand-des-financ
    #association #société_civile

  • Au Mexique et au Brésil, les assassinats de défenseurs de l’environnement se poursuivent
    https://www.bastamag.net/Au-Mexique-et-au-Bresil-les-assassinats-de-defenseurs-de-l-environnement-s

    Samir Flores, leader indigène náhuatl, a été assassiné de deux balles dans la tête le 20 février dernier dans son village natal de l’État de Morelos, au Mexique. Il était l’un des fers de lance de l’opposition à un grand projet, qui prévoit la construction d’un gazoduc et de deux centrales thermoélectriques au Sud-Est de la capitale mexicaine. Le meurtre a eu lieu quelques jours à peine avant la tenue d’un référendum local très contesté autour de ce grand projet industriel (Proyecto Integral Morelos, PIM). (...)

    En bref

    / Indignés de tous les pays..., #Amériques, Pollutions , #Multinationales, Droit à la (...)

    #Indignés_de_tous_les_pays... #Pollutions_ #Droit_à_la_terre

  • La sociologie au Brésil : de l’institutionnalisation aux défis actuels – AFS
    https://afs.hypotheses.org/409

    Dans les pays où l’on observe une résurgence des mouvements réactionnaires, il se trouve que la sociologie est très souvent visée. Dernier exemple en date : le Brésil. L’arrivée au pouvoir en novembre dernier de Jair Bolsonaro à la tête du pays fait planer une menace très palpable sur les conditions d’exercice du métier de sociologue. C’est ce que montrent Ana Paula Hey et Carlos Benedito Martins dans le texte qui suit. La publication de cette analyse est l’occasion pour nous de marquer le soutien de l’AFS aux collègues brésiliens.

    #Brésil

  • Association Maiouri Nature Guyane
    https://sites.google.com/site/maiourinature/les-liens-qui-liberent

    2 Mars 2019
    #StopMontagne d’or : la nouvelle infographie 2019...

    Découvrez la nouvelle infographie Or de Question sur le projet #Montagnedor sous ses plus sombres aspects :
    A télécharger LÀ en jpg (basse résolution) ou en pdf (haute résolution) ICI.

    1 - UN MIRAGE ÉCONOMIQUE :

    Les bureaux d’études spécialisés le confirment (Action WWF) :
    - Un mirage économique,
    - Pour un vrai développement économique,
    - Le rapport Deloitte des potentiels du développement,
    - Le Rapport DME qui révèle la surestimation des promesses d’emplois et retombées économiques du projet minier.

    2 - UNE CATASTROPHE ENVIRONNEMENTALE :

    - Les 20 raisons de dire NON à ce projet minier
    - La Mine qui gâche la forêt : la vidéo qui en dit long
    - Démonstration gesticulée selon Max Bird
    - Rupture de digues : deux catastrophes par an dans le monde : Exemples du Brésil en 2015 et 2019
    - La Soif de l’or et la pollution à l’arsenic au Brésil, le reportage du magazine Investigation de France Ô.
    - Cyanure en forêt tropicale humide : le mariage impossible (en construction)
    https://sites.google.com/site/maiourinature/top-20-bloublou-fini/COUV_TOP20_leger.jpg?attredirects=0

    3 : UN POTENTIEL FUTUR SCANDALE SANITAIRE :

    - Les métaux lourds et le Drainage Minier Acide dans le projet Montagne d’or (en construction)
    - Le scandale des pollutions minières (Cellule d’investigation de France-inter)
    - La pollution à l’arsenic : rançon de la ruée vers l’or dans l’hexagone.

    4 - UN BOULEVERSEMENT SOCIAL ET HUMANITAIRE :

    - Deux enquêtes sur les liens étroits entre politiciens, fonctionnaires et miniers : (par Médiapart ICI & LA)
    - Un grave risque de conflit social : voir le long métrage « Le dernier combat des capitaines de Guyane »
    - L’exemple de Nordgold au Burkina Faso (Action de Carême)
    - L’exemple de Nordgold en Guinée (Cellule d’investigation de France-inter)

    5 - UN PROJET DU MAUVAIS CÔTÉ DE L’HISTOIRE

    - 25 raisons de dire OUI AUX FILIÈRES D’EMPLOIS D’AVENIR
    - L’Etude Deloitte des potentiels du développement durable (WWF) :

    5 - SUR LES ONDES DE RADIO FRANCE !

    – « Comme un bruit qui court », émission de France-inter. Le reporter Giv Anquetil a passé une semaine en Guyane. A écouter absolument, « Entre Montagne d’or et forage Off-shore » (9 fev.) puis « La forêt est un champ de bataille » (2 mars)

    – France-Culture et Véronique Rebeyrotte ont aussi traversé l’Atlantique : A écouter « La montagne de la discorde » (invités I. Autissier, I. Casillo, M. Vallo) et le Grand Reportage « Bon ou mauvais filon ? ». (Invité Jean-Matthieu Thévenot d’ingénieurs sans frontières Système d’Extraction).

    – Fin 2018, Igor Strauss de Radio France international qu’a consacré une émission : C’est pas du vent !

    6 - POUR ÊTRE INCOLLABLE SUR LE SUJET :


    Or de Question, fondé en juillet 2016, est un Collectif citoyen opposé aux projets industriels d’exploitation minière en Guyane. Il est au coeur de la convergence des Résistances contre ce projet minier. Il a reçu à ce titre le Prix Danielle Mitterrand en 2017.

  • Brésil : « Les miliciens ne supportent pas les femmes qui ne se soumettent pas, ils vont les éliminer »
    https://www.bastamag.net/Bresil-Les-miliciens-ne-supportent-pas-les-femmes-qui-ne-se-soumettent-pas

    Les vastes – et souvent meurtrières – opérations de police pour lutter contre le trafic de drogue dans les favelas de Rio sont régulièrement médiatisées. Les rackets, assassinats et activités illégales perpétrés par les « milices » dans la banlieue de Rio le sont beaucoup moins. Pourtant, ces milices, héritières des escadrons de la mort constitués pendant la dictature militaire, « sont plus puissantes que le trafic », estime le sociologue José Cláudio, et entretiennent des liens étroits avec le monde (...)

    #Décrypter

    / #Droites_extrêmes, #Amériques, A la une, #Classes_populaires, #Droits_fondamentaux

  • Filmer avec les femmes rurales au Brésil – Mondes Sociaux
    https://sms.hypotheses.org/18826

    Quand on évoque le monde rural brésilien, il est difficile d’échapper aux stéréotypes, notamment ceux concernant les femmes qui y vivent. Ces femmes rurales seraient comme arriérées, passives, analphabètes, vivant en un lieu où certaines réflexions politiques ou égalitaires ne sont pas portées. Or, dans la pratique, rien n’est plus faux : il suffit d’aller à la rencontre de ces femmes pour voir cette représentation voler en éclats. Et c’est tout l’objet de ce film recherche que de le montrer.

    • Ce film participatif permet de rompre avec l’usurpation de la parole des femmes rurales : elles portent leur voix, à leur façon, dans leur langue. Il est un outil de diffusion, de conscientisation, de pénétration des milieux traditionnellement niés aux femmes noires et aux femmes rurales.

  • Un chef indigène a été assassiné au #Brésil

    Un chef de l’ethnie #Tukano, #Francisco_de_Souza_Pereira, âgé de 53 ans, a été abattu mercredi 27 février chez lui, dans la communauté d’#Urukia, dans le nord de #Manaus, au Brésil. Il dirigeait 42 communautés de la région de Manaus.

    Trois hommes cagoulés sont entrés dans la maison pendant la nuit et ont tiré sur le cacique. La femme et la fille de la victime ont été témoins du crime. Selon le Bureau de l’homicide et des homicides (DEHS), qui enquête sur l’affaire, les motifs du crime sont encore inconnus.


    https://reporterre.net/Un-chef-indigene-a-ete-assassine-au-Bresil
    #assassinat #peuples_autochtones

  • Electro palestinienne : levant en poupe
    Guillaume Gendron, Libération, le 25 février 2019
    https://next.liberation.fr/musique/2019/02/24/electro-palestinienne-levant-en-poupe_1711373

    A l’occasion de la carte blanche donnée à Electrosteen à Paris, rencontre avec les figures majeures de « l’Arab Touch », une scène qui ne cesse de grandir et de s’exporter avec succès, donnant une visibilité inédite aux diverses facettes de l’identité palestinienne.

    Aux oreilles non arabisantes, le nom du club, Kabareet, sonne anodinement exotique. Confusion savamment pensée entre « cabaret » et le mot arabe pour « allumette ». Ce n’est pas tant que ce club soit un brasier mais plutôt une lueur : l’épicentre de la scène électronique palestinienne, ici à Haïfa, au nord d’Israël, dans cette ville mixte où les juifs vivent en haut de la colline et les Arabes au bord de la mer. Un refuge où tout le monde peut venir danser, boire et s’oublier. Y compris les Palestiniens de Cisjordanie entrés sans permis, parfois en escaladant les huit mètres de béton du mur de séparation.

    Nimbé dans une lumière pourpre, sous les voûtes d’une vieille bâtisse aux pierres apparentes, Ayed Fadel, cheveux ras à l’exception d’un luxuriant chignon de dreadlocks, annonce au micro le prochain DJ, venu spécialement de Londres. Le charismatique pilier du collectif Jazar Crew, maître des lieux, appelle la foule - piercée, tatouée, surlookée - à « s’aimer, à refuser le racisme, le sexisme et l’homophobie ». Dans une pièce attenante, à côté d’une tireuse à bière, Nasser Halahlih est d’humeur rétrospective. Ce lieu, ce n’est pas tant qu’il en avait rêvé, c’est que longtemps, il n’avait jamais songé qu’il puisse exister. « Il fallait un public, dit-il. Quand j’ai commencé, j’étais putain de seul. Il y a encore dix ans, avant le Jazar, t’aurais jamais pu ouvrir un tel endroit. Les choses ont beaucoup changé. »

    Nasser Halahlih, 37 ans (qui se produit le 1er mars à l’Institut du monde arabe (Paris Ve) dans le cadre des Arabofolies et de la carte blanche au projet « made in Palestine » Electrosteen) est souvent présenté comme le pionnier de cette scène palestinienne. Aussi protéiforme et éparpillée que soudée et cohérente, et désormais scrutée à l’échelle mondiale à l’heure où le microcosme techno se déchire sur la question du boycott culturel d’Israël. Le fiasco du Meteor Festival, en septembre, en a donné l’illustration flagrante, voyant la majorité des musiciens européens se retirer suite aux appels du collectif #DJsForPalestine, après des jours de débats houleux sur les réseaux.

    Bandes d’ados et raves sauvages
    Fils d’une figure du théâtre palestinien, Nasser Halahlih a grandi entre Nazareth et Haïfa, les deux grandes villes arabes d’Israël, avec un passeport affichant le chandelier à sept branches, comme tous ceux que l’Etat hébreu désigne comme la minorité « arabe-israélienne ». Les concernés se réfèrent généralement à eux-mêmes en tant que Palestiniens de « 48 », la date de création d’Israël. Et, du point de vue arabe, de la nakba (« la catastrophe »). Distinguo crucial, tant l’identité palestinienne est fragmentée - entre la diaspora, les réfugiés, les Gazaouis, les habitants de Cisjordanie sous occupation et donc « ceux de 48 ».

    Les années, l’isolation et la séparation des communautés ont creusé les différences sociales et culturelles, que ce mouvement cherche à enjamber, si ce n’est combler. D’où le nom du combo electro-pop emblématique de la diaspora, 47Soul (« l’âme de 47 »), quatuor faisant la navette entre la Jordanie et Londres et dont le tube de 2015 Intro to Shamstep (sham signifiant le Levant en arabe) constitue le climax des soirées de Ramallah à Jaffa (ville arabe accolée à Tel-Aviv). En 2018, The Guardian a même listé le shamstep comme l’un des sons de l’année.

    Les choses ainsi posées, Halahlih se gratte la tête et refait, à travers son parcours, l’archéologie du mouvement. Fan de rap, « comme tout le monde en Palestine dans les années 90-2000 », il s’inscrit à un atelier de DJing à 15 ans. Les autres participants sont juifs israéliens. Ils l’initient à la house, la trance, l’EDM. Les choses s’enchaînent : à Nazareth et Haïfa, il joue dans les mariages (« seule façon de vivre de la musique ici ») et s’aguerrit en parallèle à New York et Tel-Aviv. En 2008, il sort sur un label berlinois son premier EP, Checkpoint, avec le mur de séparation entre Israël et la Cisjordanie sur la pochette. « De la progressive psytrance », précise-t-il, même s’il se sent alors mal à l’aise dans ce milieu « bouffé par la drogue », sans référence à sa culture. « A l’époque, pour les Arabes, l’electro, c’était un truc tombé de l’espace, ils y pigeaient rien ! Partout, je cherchais des producteurs arabes et j’en trouvais jamais. »

    Cascades harmoniques
    Il finit par abandonner l’idée d’en vivre et part « bosser dans un bureau ». Jusqu’à ce que le Jazar Crew, à l’origine une bande d’ados de Haïfa organisant des raves sauvages, le sorte de sa retraite, au milieu des années 2010. Suivront les projets Fawda, en 2014 (des beats agrémentés d’oud électrifié et de slams politisés d’Ayed Fadel) et aujourd’hui Zenobia, en duo avec le claviériste Isam Elias, 27 ans. Halahlih espère en faire le « Daft Punk palestinien ». Moins de la mégalomanie qu’une volonté de se définir populaire et exigeant, audible partout mais fidèle au terreau originel. « Comme il y a eu la French Touch, voici l’Arab Touch, plaisante-t-il. Zenobia, c’était une reine, dont le royaume s’étendait de Palmyre jusqu’en Egypte. Le Levant, c’est notre ADN musical. Comme elle, on veut conquérir le monde et mélanger cet ADN à tous les genres, faire quelque chose sur lequel tu peux danser, du Brésil au Japon. »

    La formule de Zenobia se rattache à la mouvance electro-chaâbi, abusivement qualifiée de bande-son du printemps arabe et symbolisée par l’improbable trajectoire du chanteur de mariages syrien Omar Souleyman, devenu collaborateur de Diplo et adulé par les lecteurs de Pitchfork - Souleyman, de par son allégeance à Bachar al-Assad, est controversé au Moyen-Orient : le Jazar Crew, par exemple, refuse de jouer ses morceaux.

    Si, en live, Nasser Halahlih et Isam Elias revêtent un keffieh comme Souleyman, ils préfèrent citer le succès de 47Soul comme catalyseur de ce retour aux mélodies folkloriques. Pendant que Halahlih sculpte des nappes électroniques léchées, alternant vibe éthérée et kick martelant le rythme du dabké (la danse levantine du « coup de pied »), Elias laisse sa main droite de jazzeux marathonien broder en cascades les gammes mineures harmoniques, typiquement orientales, sur synthé acide. Le tandem, qui doit sortir un premier EP début avril, a signé à l’automne sur le label d’Acid Arab, duo français défricheur de l’orientalisme techno et ainsi aux premières loges pour voir le mouvement éclore.

    « Il y a toujours eu des gens qui faisaient du son dans les Territoires occupés, observe Guido Minisky d’Acid Arab. Mais longtemps, c’était plutôt des choses pas passionnantes autour de l’abstract hip-hop. La vague actuelle est plus popisante. Le risque serait qu’elle tombe dans les clichés avec la derbouka, les violonades et un sample de muezzin, mais eux cherchent à construire un truc intelligent, jouant de leurs codes culturels tout en adoptant une production moderne. C’est l’expertise qu’on leur apporte pendant qu’eux nous mettent à l’amende sur les mélodies au clavier. Quand il y a cette sincérité des deux côtés, Orient et Occident, on sort de la "recette" bête et méchante. »

    Ainsi, Acid Arab s’est aligné sur les convictions de cette scène émergente. A l’instar de Nicolas Jaar, icône électronique d’origine palestino-chilienne, les Français évitent désormais Tel-Aviv pour privilégier les clubs tenus par des « Palestiniens de 48 » ou dans les Territoires, sous l’égide du Jazar Crew. Las, leur premier concert à Ramallah en décembre a dû être annulé, les forces israéliennes ayant ce jour-là bouclé tous les accès au siège de l’Autorité palestinienne. Exemple des obstacles constitutifs de cet underground palestinien.

    Dynamique panarabe
    L’organisation l’été dernier d’un événement estampillé Boiler Room [1] à Ramallah, doublée du tournage d’un documentaire-manifeste, a achevé de mettre sur la carte sonique cette simili-capitale en Cisjordanie occupée, mal aimée mais berceau de créativité. Elle complète une sorte de triangle par-delà le mur et les check-points avec Haïfa et Jaffa - bien que ce dernier point soit en danger, le club phare Anna Loulou ayant récemment fermé, victime de la gentrification.

    La figure de proue est une jeune femme de 28 ans, Sama Abdulhadi, dite SAMA’ - sans doute l’étoile la plus brillante du mouvement, on pourra aussi l’entendre à l’IMA à Paris. Née en Jordanie et élevée dans une famille aisée à Ramallah, pianiste classique rompue à Chopin, la « première DJ de Palestine » a choisi une voie à l’opposé de l’electro-chaâbi. Sa techno sombre est dépouillée de références orientales (« cinq notes de oud sur un track, c’est pas de la musique arabe, c’est de la paresse », cingle-t-elle) et privilégie une sécheresse minérale. « J’ai découvert la techno à Beyrouth, pendant la Deuxième Intifada, raconte-t-elle. J’avais beaucoup de colère en moi, et ça m’a libérée. J’ai toujours mixé ce que je ressentais. Puis un jour, on m’a dit : "T’as un son berlinois." J’avais jamais mis les pieds en Allemagne… »

    Ingé-son nomade (formée en Grande-Bretagne, installée un temps au Caire et désormais partagée entre Paris et Ramallah), SAMA’ inscrit le mouvement dans une dynamique panarabe plus large, incluant l’Egypte et le Liban, mais ne perd pas de vue sa spécificité. « J’aime comparer cette musique à ce qui se jouait à Berlin avant la chute du Mur. En tant que Palestinien, où que tu sois, tu transportes le conflit. Pour moi, la techno, ce n’est pas une échappatoire liée aux drogues, mais plutôt quelque chose qui tient de la science-fiction : un lien avec le futur, un endroit sans politique, sans frontière, sans occupation. » Surtout, la musique lui a permis de créer des liens : « Avec les gars de Haïfa, de Jaffa, la diaspora, on est à nouveau une famille. »

    Au cœur du réacteur, le Jazar Crew joue les entremetteurs et les influenceurs. « A la base, la philosophie électronique a toujours été "rave against the machine", de Berlin à Detroit, prêche Ayed Fadel entre deux sets. Aujourd’hui, tu peux faire entendre le message palestinien en bookant SAMA’ dans ton festival ou en jouant à Kabareet. » Mais le plus important pour lui, c’est d’avoir créé « notre propre dancefloor. "Safe", ouvert à tous, même aux Israéliens. Du moins ceux qui respectent et comprennent que ce dancefloor vient autant de l’amour que de la colère ». Pour cette voix du mouvement, « il est très important que la scène électronique internationale comprenne que tout ne se limite plus à la bulle de Tel-Aviv, où le conflit est invisible. Cette bulle n’est pas underground, elle n’unit personne : elle ignore. Notre monde parallèle, lui, n’exclut pas : il montre qu’on peut faire les choses autrement. »

    [1] Collectif londonien qui organise de très suivies soirées branchées retransmises sur le Web.

    #Palestine #Sama #Musique #Musique_et_politique #Underground #Electro #Techno #Rap #Rave

    Sur le même sujet :
    https://seenthis.net/messages/752617
    https://seenthis.net/messages/760253

  • Venezuela : articles du Monde sur les événements du week-end.
    (notez que dans les deux premiers « factuels », l’incendie des camions provoqué par les cocktails Molotov n’est pas même mentionné alors qu’il saute aux yeux sur la photo d’ouverture qui laisse même penser à un pillage en règle…)

    Aux frontières du Venezuela, scènes de confusion et de violences
    25/02, 15h28-15h35
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/25/aux-frontieres-du-venezuela-scenes-de-confusion-et-de-violences_5428069_3210


    A 15 km au nord [du pont international Simon Bolívar], un camion d’aide humanitaire a été bloqué puis vidé sur le pont Francisco-de-Paula-Santander, qui relie la Colombie et le Venezuela.
    FERNANDO VERGARA / AP

    Des centaines de Vénézuéliens se sont mobilisés ce week-end aux frontières brésilienne et colombienne, mais les camions d’aide humanitaire sont restés bloqués par les forces de sécurité. Les anti-Maduro attendent, eux, qu’une directive d’action soit donnée.
    […]
    Il s’agit des fameux colectivos (« collectifs ») mis en place par Hugo Chavez et développés par Nicolas Maduro. Ces groupes de civils armés ont fait régner la terreur pendant plusieurs heures, samedi, à la frontière avec la Colombie. Mais il n’y a pas eu de mort.

    Les services migratoires colombiens ont par ailleurs confirmé, dimanche, que 156 membres des forces armées vénézuéliennes avaient déserté en quarante-huit heures. Une victoire à relativiser pour l’opposition, alors que les forces de sécurité vénézuéliennes comptent plus de 350 000 membres.

    Note : El Nacional (d’opposition) n’a mentionné nulle part l’intervention de collectivos, mais parle d’affrontements avec la police et la garde nationale (bien présentes sur les photos).

    =====================

    Escalade de violence aux frontières du Venezuela
    25/02, 17h57 (intégralité de l’article accompagnant une vidéo)
    https://www.lemonde.fr/international/video/2019/02/25/escalade-de-violence-aux-frontieres-du-venezuela_5428134_3210.html

    Depuis le samedi 23 février, la situation est toujours tendue aux frontières vénézuéliennes. Les violences ont fait au moins quatre morts et plus de 300 blessés.

    De l’aide humanitaire bloquée aux frontières vénézuéliennes : la situation dure depuis plusieurs jours et samedi 23 février la situation s’est tendue. Le président autoproclamé, Juan Guaido, avait donné au président officiel, Nicolas Maduro, jusqu’à cette date pour laisser entrer au Venezuela des camions de vivres et de médicaments. Refus catégorique du président en place. Les partisans de Guaido ont ainsi été violemment repoussés par les forces de sécurité, toujours fidèles à Nicolas Maduro.

    Gaz lacrymogènes, incendies, jets de projectiles, barricades… les violences ont fait au moins quatre morts et plus de 300 blessés, selon l’ONU. Du côté des forces de sécurité, les désertions se sont malgré tout multipliées. Face à une dangereuse escalade, Juan Guaido a demandé à la communauté internationale de considérer « toutes les options » pour résoudre la crise qui touche le pays.

    • Devant l’échec manifeste de l’effondrement du gouvernement Maduro que le buzz pré-23F laissait espérer, les appuis internationaux de Guaidó prennent un peu de marge…

      Après les bravades, le Brésil tente de calmer le jeu au Venezuela
      25/02, 11h21
      https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/25/apres-les-bravades-le-bresil-tente-de-calmer-le-jeu-au-venezuela_5427950_321


      Le vice-président brésilien Hamilton Mourao, à Brasilia le 21 février 2019.
      SERGIO LIMA / AFP

      La présidence brésilienne appelé la « communauté internationale » à reconnaître massivement le président autoproclamé du Venezuela, Juan Guaido.

      Après les violents heurts du samedi 23 février, le président brésilien, Jair Bolsonaro, a fait l’effort d’écrire un Tweet en espagnol pour soutenir les Vénézuéliens, qui se sont battus parfois au prix de leur vie afin de déstabiliser un Nicolas Maduro basculant chaque jour un peu plus dans l’autoritarisme. « Courage à nos frères vénézuéliens. Dieu est aux commandes », a déclaré le leader de l’extrême droite brésilienne.
      […]
      De la part du chef d’Etat brésilien comme de son ministre des affaires étrangères, Ernesto Araujo, habituellement prompt aux envolées belliqueuses envers le Venezuela de Maduro, ce ton diplomatique détonne.

      Marquant l’embarras du président brésilien, le propos atteste du changement de position du pays face à une crise à l’issue incertaine. Hier prêt à jouer les protagonistes alliés à « 100 % » avec les Etats-Unis pour en finir avec un chavisme honni, le géant d’Amérique

      #paywall

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      Venezuela : même s’il est anti-Maduro, le « groupe de Lima » ne veut pas d’usage de la force
      25/02, 22h12, mis à jour 26/92, 06h54
      https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/25/venezuela-les-etats-unis-soutiennent-guaido-a-100-et-n-ecartent-aucune-optio


      Le président autoproclamé du Venezuela, Juan Guaido, accompagné du président guatémaltèque, Jimmy Morales, du président colombien, Ivan Duque, et du président panaméen, Juan Carlos Varela, lors d’une réunion du groupe de Lima, en Colombie, lundi 25 février 2019.
      Martin Mejia / AP

      Cette alliance de quatorze Etats a répété que « la transition vers la démocratie doit être menée pacifiquement » et regretté la « grave situation humanitaire ».

      Le groupe de Lima, cette alliance de quatorze Etats majoritairement hostiles au président chaviste , a plaidé, lundi 25 février, pour une transition démocratique au Venezuela. Insistant sur la « grave situation humanitaire » dans le pays, ses membres ont cependant écarté l’usage de la force envisagé par Washington, allié de l’opposant Juan Guaido.

      Les Etats qui composent cette alliance ont ainsi réitéré :
      « leur conviction que la transition vers la démocratie doit être menée par les Vénézuéliens eux-mêmes pacifiquement, dans le cadre de la Constitution et du droit international, et soutenue par des moyens politiques et diplomatiques, sans usage de la force ».

    • Deux tribunes, datées du 26/03
      (également d’un côté, également de l’autre,…)

      Venezuela : « Le régime de Maduro se targuait d’agir au nom du peuple, aujourd’hui il le laisse mourir »
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/02/26/venezuela-le-regime-de-maduro-se-targuait-d-agir-au-nom-du-peuple-aujourd-hu

      Alors que le gouvernement vénézuélien bloque l’arrivée de l’aide humanitaire et face à une tragédie de dimension internationale, les pays voisins du Venezuela et les puissances occidentales « ont été contraints de réagir », soulignent deux universitaires et une journaliste, dans une tribune au « Monde ».

      Fini le déni, c’est peut-être la chance pour un peuple de renaître demain. L’aide humanitaire, dernier épisode en date de la crise vénézuélienne, agit comme un puissant révélateur sur la nature du projet chaviste, dont Nicolas Maduro est l’héritier. En refusant à sa population son libre accès, l’Etat vénézuélien montre jusqu’où il peut aller dans la course à la fatalité.

      #paywall

      ===================

      Venezuela : « Pourquoi ces ultimatums typiques des époques impériales ? »
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/02/26/venezuela-pourquoi-ces-ultimatums-typiques-des-epoques-imperiales_5428317_32

      Selon Boaventura de Sousa Santos, figure du Forum social mondial, le Venezuela est à la veille d’une intervention militaire américaine appuyée par l’Europe, alors même que les démocrates de ce pays réclament une solution négociée.

      Ce qui se passe au Venezuela est une tragédie annoncée, qui va entraîner la mort de beaucoup d’innocents. Le pays est à la veille d’une intervention militaire étrangère et le bain de sang pourrait atteindre des proportions dramatiques. Celui qui l’affirme sait de quoi il parle : c’est le plus connu des leaders de l’opposition à Nicolas Maduro, Henrique Capriles. Il assure que le président fantoche Juan Guaidó est en train de faire des Vénézuéliens de la « chair à canon ». Il sait qu’Hugo Chávez [président de 1999 à 2013] avait pris très au sérieux le précédent Salvador Allende [renversé par un coup d’Etat soutenu par les Etats-Unis en 1973] au Chili, et qu’il avait armé la population civile.

      Les milices, bien sûr, peuvent être désarmées, mais cela ne se fera pas sans résistance. Capriles sait aussi que malgré l’immense souffrance à laquelle est soumis le pays par le mélange des fautes politiques internes et des pressions externes, notamment l’embargo (condamné par l’ONU), un sentiment d’orgueil nationaliste reste chevillé au corps du peuple vénézuélien, qui n’acceptera pas d’intervention étrangère.

  • « Bolsonaro peut utiliser l’armée de manière dictatoriale » - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales
    http://cqfd-journal.org/Bolsonaro-peut-utiliser-l-armee-de

    « Le problème, c’est qu’à la fin de la dictature, il n’y a pas eu de processus de réparation ou de justice envers les victimes. En Argentine, des généraux assassins et tortionnaires ont été emprisonnés. Cela n’est pas arrivé au Brésil. Au final, il y a bien eu quelques indemnisations et une reconnaissance politique des victimes de la dictature, mais ça n’a pas été publicisé franchement : le gouvernement n’est pas passé à la télévision pour demander pardon et dire que ce qui s’était passé avait été un crime. En Argentine, la population déteste les militaires, la police. Au Brésil, ça n’est pas le cas. La nouvelle génération ne sait pas ce qu’a été la dictature militaire. »

  • Venezuela : les coulisses de l’ascension de Juan Guaido, jeune député devenu visage de l’opposition
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/21/juan-guaido-le-recit-d-une-irresistible-ascension_5426055_3210.html


    Manifestation des partisans du président autoproclamé vénézuélien Juan Guaido à Maracaibo, le 12 février
    ISAAC URRUTIA / REUTERS

    Tiens ! une équipe (solide !) du Monde enquête sur le phénomène Guaidó … (sous #paywall, hélas…)

    Par Claire Gatinois, Gilles Paris, Sandrine Morel, Marie Delcas et Jean-Pierre Bricoure

    La main droite est ouverte et levée, l’autre posée sur un exemplaire de la Constitution. Il est peu avant 14 heures et le jeune député de l’opposition Juan Guaido fait face à plusieurs dizaines de milliers de manifestants rassemblés sur l’avenue Francisco de Miranda, cœur de Caracas. « Aujourd’hui 23 janvier 2019, lance-t-il, en tant que président de l’Assemblée nationale, invoquant les articles de la Constitution bolivarienne, devant Dieu tout-puissant et devant mes collègues de l’Assemblée, je jure d’assumer formellement les pouvoirs de l’exécutif national en tant que président en charge du Venezuela. » Tonnerres d’applaudissements.

    A peine une dizaine de minutes plus tard, alors que les opposants au régime de Nicolas Maduro battent encore le pavé, Donald Trump annonce dans un communiqué et un Tweet qu’il reconnaît le président par intérim. La déclaration du président américain fait l’effet d’une bombe. Non seulement elle prend de court les dirigeants chavistes, et surprend par son côté abrupt et risqué en termes diplomatiques, mais elle renvoie à une action coordonnée inédite.

    Il est 15 heures et Luis Almagro, secrétaire général de l’Organisation des Etats américains, basée à Washington, félicite l’impétrant. Encore un quart d’heure et c’est au tour du Canada de reconnaître Juan Guaido. Arrive le Brésil, cinq minutes plus tard. Puis la Colombie et le Pérou. Encore deux heures, et c’est le président du Conseil européen, Donald Tusk, qui dit « espérer que toute l’Europe va être unie en soutien des forces démocratiques au Venezuela ».

    Jamais un opposant au régime chaviste n’avait suscité un tel élan d’unanimité. En moins d’une après-midi, Juan Guaido, encore inconnu quelques jours plus tôt de la majorité des Vénézuéliens et de la communauté internationale, est devenu le visage d’une opposition qui s’était surtout distinguée, depuis des années, par ses divisions malgré les faiblesses du régime. Pour la première fois, glisse un diplomate occidental à Caracas, elle fait preuve d’une capacité …

  • Au Brésil, l’affaire qui embarrasse Jair Bolsonaro et inquiète son entourage
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/20/au-bresil-l-affaire-qui-embarrasse-jair-bolsonaro-et-inquiete-son-entourage_


    Jair Bolsonaro et Gustavo Bebianno, alors nouveau secrétaire général de la présidence brésilienne, à Brasilia, le 2 janvier.
    ADRIANO MACHADO / REUTERS

    Le secrétaire général de la présidence, accusé d’avoir eu recours à des candidats fantômes quand il était à la tête du parti au pouvoir, a été destitué par le chef de l’Etat.

    Quelques heures après avoir été sèchement démis de ses fonctions de secrétaire général de la présidence de Jair Bolsonaro à la suite de soupçons de détournements de fonds, Gustavo Bebianno a pris soin, mardi 19 février, d’ôter de son profil Instagram la photo le montrant aux côtés du chef d’Etat brésilien, son « capitaine » auquel il promettait soutien et fidélité.

    A la place, l’éconduit a placé sur le réseau social un cliché un peu flou le montrant une mitraillette à la main. Ce message de l’ex-président du Parti social libéral (PSL), dénué de toute subtilité, semble confirmer le propos qu’il aurait, selon les médias brésiliens, lâché à ses proches avant sa démission fracassante : « Si je tombe, Bolsonaro tombe avec moi. »

    En vingt-quatre heures, Brasilia a pris des allures de telenovela où se mêlent haine, vengeance et trahison. Une affaire d’Etat qui vient déstabiliser le chef de l’extrême droite, ancien capitaine d’infanterie, moins de deux mois après sa prise de fonctions à la présidence.
    Au coeur de l’affaire, un scandale qui implique le PSL, la formation de Jair Bolsonaro, révélé par le quotidien Folha de Sao Paulo, le 4 février. Le recours à des candidats fantômes aurait permis au parti de toucher des subventions de plusieurs centaines de milliers de reais lors de la campagne de 2018. L’affaire, embarrassante, s’ajoute au discrédit lié à une enquête sur de possibles détournements de fonds et de blanchiment d’argent impliquant l’aîné des Bolsonaro, le sénateur Flavio.

    Après avoir nié toute malversation, Gustavo Bebianno avait assuré que de crise il n’y avait point. Et que Jair Bolsonaro lui maintenait sa confiance. « Nous nous sommes parlé trois fois aujourd’hui », avait-il assuré au quotidien O Globo. Jusqu’à ce que Carlos Bolsonaro, le deuxième fils du président, exaspéré par les propos de M. Bebianno, publie sur les réseaux sociaux l’extrait d’une conversation avec son père où celui-ci affirme qu’il ne s’est pas entretenu avec Bebianno. Le président donne raison à son fils.
    Quelques jours plus tard, M. Bebianno est démis sans ménagement.

    #paywall

  • Amérique latine, l’année de tous les dangers | ARTE

    Ce soir à 23h45 et sur le site jusqu’au 19/04/19.

    https://www.arte.tv/fr/videos/078742-000-A/amerique-latine-l-annee-de-tous-les-dangers

    Pourquoi la gauche subit-elle aujourd’hui des revers retentissants en Amérique latine ? Marco Enriquez-Ominami, candidat socialiste malheureux à la présidentielle chilienne en 2017, interroge le Bolivien Evo Morales, le Vénézuélien Nicolas Maduro, l’Équatorien Rafael Correa, l’Uruguayen José Mujica et la Brésilienne Dilma Rousseff.

    Défaite cinglante au Venezuela, virage à droite en Argentine, à l’extrême droite au Brésil, manifestations d’opposition en Équateur, fin de règne à Cuba... : après une vague de succès fulgurants en Amérique latine, à l’aube du XXIe siècle, la gauche est à la peine et subit aujourd’hui des revers retentissants. Comment comprendre les difficultés qui l’accablent ? Candidat malheureux à l’élection présidentielle chilienne de 2017, Marco Enriquez-Ominami, héritier spirituel de ce courant progressiste, interroge ce bilan trouble et controversé. En allant à la rencontre de ses aînés, amis, modèles ou mentors – le Bolivien Evo Morales, le Vénézuélien Nicolas Maduro, l’Équatorien Rafael Correa, l’Uruguayen José Mujica, la Brésilienne Dilma Rousseff... –, parviendra-t-il à tirer les leçons de l’histoire ?

    Instabilité
    Au tournant du XXIe siècle, l’Amérique latine a connu un extraordinaire cycle de croissance économique et de développement social. Ce mouvement massif a radicalement changé le paysage et donné lieu à l’instauration d’une culture démocratique durable, à la mise en place d’États de droit, à une redistribution des richesses qui a fait reculer de manière impressionnante la pauvreté, à l’émergence de nouveaux leaders politiques. Mais, depuis quelques années, cette ère glorieuse a cédé la place à une période de grande instabilité. Depuis 2016, les politiques de ces dirigeants sont remises en question par les citoyens mêmes qui les avaient portés au pouvoir ; le gong marquant la fin des politiques de gauche de l’Amérique latine a sonné. La crise politique dans laquelle se sont englués plusieurs pays montre que les politiques hier opérantes ne sont plus adaptées aux défis qui s’annoncent. Comment éloigner les démons de la dictature ? Comment enrayer durablement la misère et les inégalités si profondément ancrées dans cette région ? Un tour d’horizon géopolitique qui questionne le passé pour mieux appréhender l’avenir.

  • HABITER UNE ANCIENNE USINE À RIO DE JANEIRO. Les invasoes de l’#avenida_Brasil

    Depuis 2000, une nouvelle forme d’#habitat populaire et spontané surgit aux abords d’une ancienne #autoroute industrielle de Rio de Janeiro. Il s’agit de l’#occupation par des habitants des favelas d’anciens terrains d’usines abandonnées. A partir d’une recherche ethnographique, l’auteur dégage des aspects importants qui définissent ce type d’habitat : les formes d’#appropriation et de #régulation de l’espace, les caractéristiques de #leadership, les #conflits et #pratiques des habitants.


    http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=44497

    #livre #habiter #habité #Rio_de_Janeiro #Brésil #urban_matter #favelas #favela #urbanisme #géographie_urbaine

    • #Recension : Maíra Machado-Martins, Habiter une ancienne usine à Rio de Janeiro : les invasões de l’Avenida Brasil

      Le livre de Maíra Machado-Martins est tiré d’une recherche doctorale portant sur les occupations de locaux industriels abandonnés par des populations pauvres de la zone nord de Rio. Le thème est original et il n’y avait pas jusque-là de publication disponible en français. D’anciens habitants de favelas ou de quartiers défavorisés se sont concertés pour occuper et réaménager de vastes usines laissées à l’abandon par leurs propriétaires le long de la longue Avenida Brasil qui traverse la ville d’est en ouest. Le but de ce livre est avant tout d’offrir une description de ce phénomène à partir de trois cas étudiés lors de visites au cours des années 2000. On découvre ainsi dans les premières pages du livre comment s’est réalisée la recherche, puis comment ont évolué les zones d’habitat étudiées.

      2Les premiers chapitres retracent une description minutieuse, photos à l’appui, de la structure physique des usines, des conditions de leur occupation et des modes d’organisation de la copropriété. Ils permettent de constater que les invasões (invasions) ne débutent pas par hasard. Ce sont en général d’anciens salariés des usines ou d’anciens policiers qui sont à l’origine de l’opération. Les choses ont en principe été mûrement préparées. Selon la configuration du bâti, la délimitation des logements a varié : construction de maisons dans les espaces vides ou découpage des bâtiments en appartement le long des coursives déjà existantes. Les premiers arrivés se sont octroyé les meilleurs espaces ou les ont conservés pour les louer ultérieurement. Ils ont également, en général, fixé les conditions de fonctionnement de la copropriété par la mise en place de syndics.

      3On est loin donc, dans les cas étudiés, d’invasions improvisées de terrains nus par des gens démunis prêts à construire des cabanes. Des règles ont été fixées pour la couleur et la disposition des logements, les installations collectives et leur usage, les règles de vie et l’électricité. Il peut y avoir gardien, piscine, parkings et commerces. Les passages décrivant les modes d’organisation sont particulièrement intéressants et montrent les immenses capacités d’adaptation et d’initiatives des Cariocas des quartiers pauvres. Des conflits, cependant, opposent parfois les habitants au sujet des mauvais payeurs des taxes collectives, du bruit ou des dégradations occasionnées par les enfants. Comme dans les favelas, la solidarité et l’esprit de collectivité ne sont pas forcément un caractère distinctif de cette forme hybride de logement ; d’où l’importance des syndics qui sont en fait des sortes de leaders communautaires auto-affirmés, souvent sur la base de leurs liens avec les milices parapolicières. Ils règlent les conflits, recueillent le courrier à distribuer, imposent les règles collectives et surtout ferment les portes des locaux aux trafiquants et aux délinquants.

      4Selon le degré de confort accessible, les populations concernées sont plus ou moins désargentées, mais la plupart des occupants rencontrés ont eu une expérience de vie dans les favelas des quartiers Ramos ou Maré. Les habitants apprécient dans cette forme nouvelle d’installation la possibilité de devenir propriétaires de logements ressemblants à des appartements de grands ensembles, à l’abri des exactions des trafiquants et sur la base d’un mode de vie organisé de façon à favoriser le respect mutuel. Certains, pourtant, retournent vivre dans le complexe de la Maré, après quelques années dans une usine envahie, sans que l’auteure puisse expliquer le phénomène.

      5Les informations obtenues grâce à l’observation et à des entretiens offrent donc un tableau vivant et précis des arrangements physiques et organisationnels qui guident la vie dans ce type de logements collectifs. On peut cependant regretter que la profondeur de l’analyse soit limitée. L’une des raisons est sans doute que l’auteure a une formation d’architecte et non de sociologue. Ainsi, le livre n’est pas construit autour de questions sociologiques claires et susceptibles de faire avancer la sociologie de l’habitat populaire au Brésil. Par ailleurs, les références mobilisées pour mettre en évidence les spécificités de l’objet sont parfois peu convaincantes. Par exemple, la littérature française sur les squats ne semble guère appropriée pour comprendre les invasions brésiliennes, tant l’ensemble du contexte social et juridique diffère. Certaines remarques montrent également que l’auteure n’a pas saisi à quel point l’impensé de son milieu d’origine peut conduire à des traces d’ethnocentrisme de classe : l’ouvrage aurait ainsi gagné à ne pas considérer implicitement que la référence allant de soi est le logement de classe moyenne et que les favelas et autres invasions relèvent de l’anomalie.

      6Les problèmes que rencontrent les occupants sont spécifiques (la forme de l’espace, les réseaux d’eau ou d’électricité qu’il faut adapter), mais aussi plus généraux (le bruit et la gêne découlant de la promiscuité). Certaines questions adressées aux occupants, comme les conditions de leur appropriation symbolique du logement, ne sont pas particulièrement justifiées, dans la mesure où elles peuvent être posées partout ailleurs. Deux problématiques intéressantes auraient ainsi pu être mieux développées, comme l’importance de la construction d’un ordre de vie réglementé et le déroulement exact des invasions (qui, malheureusement, n’a pas pu être étudié). L’idéal aurait été de replacer de façon approfondie le phénomène dans le contexte de l’analyse des stratégies concrètes de logement des gens de classes populaires de la zone nord.

      7Cependant, la faiblesse principale du livre vient certainement de la maigreur relative des données qui ont essentiellement été recueillies par le système de visites courtes et de discussions avec un nombre réduit de résidents. Cela oblige l’auteure à étoffer ses analyses par des comparaisons et des descriptions empruntées à d’autres phénomènes (squats français, favelas ou condominiums fermés au Brésil). On mesure ici l’intérêt qu’aurait pu avoir une enquête par observation participante de longue durée, par exemple en s’installant sur place. Cette méthode de recherche est cependant encore très rare au Brésil et Maíra Machado-Martins inaugure peut-être un courant intéressant de recherche sur les formes non conventionnelles de logement au Brésil.

      https://journals.openedition.org/cal/4203

    • #Maira_Machado-Martins est prof invitée pour un mois à l’université Grenoble Alpes...
      Elle a donné aujourd’hui une super conférence...
      L’#espace_habité - Récits des formes d’appropriation à Rio de Janeiro

      La recherche porte sur le formes d’appropriation de l’espace par les usagers/habitants dans la ville de Rio de Janeiro, dans l’habitat informel et dans les logements sociaux construits récemment au Brésil. Ce travail interroge, entre autres, la relation entre les transformations physiques des espaces, les pratiques quotidiennes des habitants et leur sociabilité, pour aboutir une réflexion sur la construction de l’espace habité.


      https://www.pacte-grenoble.fr/actualites/l-espace-habite-recits-des-formes-d-appropriation-a-rio-de-janeiro

    • Brésil / Stratégies et transformations du territoire : la construction sociale d’une copropriété populaire à Rio de Janeiro

      Comme dans la plupart des villes, l’urbanisation de Rio de Janeiro a démarré, dès le XVIe siècle, par le centre-ville. La ville s’est étendue selon un modèle d’extension concentrique, tout en conservant un tissu orthogonal, gagnant progressivement les montagnes et les marais par remblaiement des terrains. Ensuite, le processus d’expansion de la ville a pu être caractérisé par deux axes principaux depuis la zone du centre-ville : un vers le Nord et l’autre vers le Sud. Ce dernier a abouti dans la zone balnéaire, qui a bénéficié d’une planification urbaine prévue pour accueillir la zone d’habitat la plus sophistiquée de la ville. Du côté de la zone Nord, l’urbanisation s’est faite sans planification. Par exemple, l’implantation par l’État de réseaux de voies ferrées reliant le centre-ville et la périphérie Nord au XIXe siècle et la création des zones industrielles dans les années 1930 n’ont pas été accompagnées d’une programmation de logements. Cette opposition des formes de croissance urbaine, aggravée par les déséquilibres d’investissement de toutes sortes de la part des pouvoirs publics, génère globalement1 deux territoires à Rio de Janeiro. La zone Sud est structurée, riche2 et consolidée par rapport à sa fonction urbaine principale et majoritairement résidentielle. À l’inverse, la zone Nord présente des transformations importantes et constantes en ce qui concerne l’usage des sols, la formation de zones d’habitat et les mouvements de population.


      http://www.revue-urbanites.fr/bresil-strategies-et-transformations-du-territoire-la-construction-s

  • #Quebec « Le capitalisme porte en lui la guerre, comme la nuée porte l’orage » : le mouvement des gilets jaunes en France et la question de l’extrême droite. Fabien Desage, Pascale Dufour, Renaud Goyer, Adrien Jouan - 13 Février 2018 - Le Journal des Alternatives
    https://journal.alternatives.ca/?Le-capitalisme-porte-en-lui-la-guerre-comme-la-nuee-porte-l-or

    Le 12 et 13 janvier 2019, les gilets jaunes du Canada, appelaient à la manifestation pour clamer leur opposition à la taxe carbone et, plus largement, au gouvernement fédéral de Justin Trudeau décrit, dans un registre caractéristique de l’extrême droite, comme un « mondialiste trahissant son pays » https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1146998/gilets-jaunes-extreme-droite-immigration-xenophobie-pipelines-taxe- . Plusieurs observateurs.trices ont déjà signalé les différences notables entre les mouvements des gilets jaunes au Canada - où, en dehors d’une certaine audience sur les réseaux sociaux ils semblent rester relativement confidentiels et confinés à des groupes d’extrême droite - et en France. Pourtant, dès les débuts de la mobilisation hexagonale, plusieurs journalistes ou hommes et femmes politiques évoquent également le fait que parmi les personnes mobilisées, certaines ont sans doute voté pour le Front national (désormais Rassemblement national) aux dernières élections présidentielles, utilisant cet argument pour disqualifier le mouvement ou pour insister sur son infiltration présumée. Dans certains départements, comme celui du Var dans le Sud ou du Pas-de-Calais dans le Nord, où Marine le Pen a récolté respectivement plus de 44% et 52% des voix au deuxième tour de l’élection présidentielle de 2017, il est statistiquement inévitable que sur des ronds-points occupés, et désormais largement évacués par la police, se soient trouvé.es des électeurs.trices du Front national. Comme c’est le cas, d’ailleurs, dans n’importe quelle manifestation réunissant plus de 20 personnes, au milieu des client.es d’un supermarché, au sein du personnel d’une école, d’une usine ou d’un commissariat. Car oui, la présence de l’extrême droite et de ses idées est désormais devenue, gilets jaunes ou pas, une réalité bien française. Mais aussi italienne, brésilienne, américaine ou encore canadienne (et québécoise).

    Face à ce constat somme toute sociologiquement trivial de la présence d’électeurs.trices de l’extrême droite dans le mouvement des gilets jaunes, plusieurs attitudes sont possibles : dénoncer un mouvement piloté ou « noyauté » par les mouvements structurés d’extrême droite et utiliser cet argument comme prétexte pour ne pas s’engager ou, au contraire, être présent.e dans la rue et dans les assemblées générales pour ne pas laisser la place, pour discuter et pour dénoncer les propos racistes, homophobes, ou autres, s’ils surviennent. Il y a, ici, pour les militant.es et organisations de gauche une véritable réflexion politique à avoir : comment réagir face à une contestation populaire dont l’orientation politique n’est pas donnée à l’avance et n’épouse pas les formes convenues (mais aussi souvent contenues) des mouvements sociaux canalisés et organisés traditionnels ? Faut-il réprouver a priori la prise de parole et l’expression publique au motif qu’elle pourrait nous déplaire, ou la laisser jaillir pour mieux pouvoir éventuellement la confronter ? Les revendications des collectifs locaux des gilets jaunes, si elles sont parfois disparates, ont une grande unité dans leurs exigences de démocratie et de justice sociale, points beaucoup plus centraux que les thématiques chères à l’extrême droite dans le mouvement actuel.

    D’autres commentateurs.trices soulignent le fait que le mouvement des gilets jaunes, en demandant la démission du président Macron, ouvrirait la voie à l’extrême droite et à l’élection de Marine Le Pen aux prochaines élections présidentielles ou de son parti à d’éventuelles élections législatives (anticipées ou non). Ce raisonnement, en négligeant le fait, là encore, que le.la candidat.e de l’extrême droite n’a pas attendu le mouvement des gilets jaunes pour progresser à chaque élection depuis 2002, tend à sous-estimer les processus politiques à l’oeuvre dans la société française (et au-delà) depuis des décennies, et à donner un rôle décisif ou accélérateur à un mouvement social, qui, au contraire, doit selon nous être appréhendé comme une chance inespérée de conjurer une progression électorale continue de l’extrême droite, qui doit bien plus au creusement des inégalités et à la défiance à l’égard de la classe politique qu’au mouvement des gilets jaunes. Embrasser ce constat alarmiste équivaut par ailleurs à se placer dans une situation d’impuissance, comme si la France était plongée en permanence dans un second tour de l’élection présidentielle. Le spectre de l’arrivée de l’extrême droite semble alors justifier tous les renoncements, de ces renoncements qui, au final, renforcent l’extrême droite, année après année. Le mandat passé de François Hollande en est la démonstration la plus parfaite. Ce jeu de la menace, du chantage au « vote utile » alimente en retour l’impression d’une... inutilité profonde de la politique. Et un sentiment de déconnexion entre les partis, les syndicats et les citoyen.nes, dont le mouvement des gilets jaunes est la conséquence plus que la cause.

    Ce constat pose aussi la question centrale de la place de la gauche dans ce renouvellement attendue de la classe politique. Le divorce du parti socialiste et des classes populaires n’est pas nouveau. Depuis 30 ans, les causes de la montée électorale de l’extrême droite sont passés à la loupe des analystes, et n’exonèrent pas la gauche de gouvernement. Songeons au rôle de François Mitterrand dans l’essor de la formation politique de Jean-Marie Le Pen à des fins stratégiques au milieu des années 1980, afin d’affaiblir la droite parlementaire, ou encore au débat sur la « déchéance de nationalité » introduit par Manuel Valls plus récemment. Très clairement, en convergeant avec la droite sur les objectifs d’austérité budgétaire et sur une politique de l’offre, la gauche gouvernementale a contribué à rendre le Rassemblement national (RN) un peu plus central dans le jeu politique, et à donner le privilège à ce parti d’apparaître comme la principale formation d’opposition. La gauche de gouvernement semble avoir aujourd’hui bien peu à offrir sur le plan des perspectives politiques, sur la question de la réduction des inégalités économiques ou encore de la concentration (sociale et territoriale) de la richesse. Elle semble avoir renoncé à un projet de société égalitaire et aux outils de redistribution nécessaires à ce dernier (que l’on songe aux renoncements en matière de fiscalité ou à la « loi travail » qui a marqué le quinquennat Hollande par exemple).

    Si la voie électorale paraît bouchée et que la voie de la contestation sociale semble « faire le jeu du RN », alors quelle position adopter ? Il est probablement nécessaire, dans un premier temps, de changer de perspective, et d’admettre qu’à « état démocratique constant » le pire était déjà devant nous, avant même l’émergence du mouvement des gilets jaunes. Ce dernier peut dès lors apparaître comme une opportunité d’enrayer l’essor de l’extrême droite et, plus largement, d’échapper à l’alternative funeste entre régimes néo-libéraux autoritaires (États-Unis, Italie, Hongrie) et régimes autoritaires néo-libéraux (Brésil, Turquie, Chine) ?

    Il faut donc non seulement soutenir ce mouvement, mais également travailler à la (re)prise de parole et de pouvoir de personnes issues de certaines fractions des classes populaires et de catégories de travailleurs.euses « invisibles » qui avaient abandonné le terrain du mouvement social, voire le chemin des urnes, comme le souligne l’enquête préliminaire du Collectif de chercheurs bordelais https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/12/11/gilets-jaunes-une-enquete-pionniere-sur-la-revolte-des-revenus-modestes_5395 . Le mouvement des gilets jaunes représente un moment de formation politique collective inédite, à travers lequel se construisent des sujets politiques. C’est aussi un moment de (re)création de solidarités effectives, dont l’ampleur et la durée dépassent les expériences récentes et auront des conséquences durables pour celles et ceux qui l’ont vécu, et ont souvent expérimenté communément la violence d’État.
    
En effet, les mobilisations des gilets jaunes mettent à jour un pouvoir étatique n’ayant comme réponse à proposer à la contestation massive de ses politiques que la violence policière et judiciaire (plus d’un millier de personnes subissent actuellement des poursuites judiciaires). Les niveaux actuels de répression du mouvement et des militant.es sont inédits dans la Vème République : par le nombre d’individus interpellés (près de 5000 depuis le début du mouvement) mais aussi de personnes blessées https://www.mediapart.fr/studio/panoramique/allo-place-beauvau-cest-pour-un-bilan , en raison du recours massif d’armes dites « intermédiaires » ailleurs interdites pour de telles missions de maintien de l’ordre, à commencer par les « grenades de désencerclement » ou encore les lanceurs de balles de défense (LBD40). Dans ce cadre, la nouvelle loi dite « anti-casseurs », adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale le 5 février dernier, semble venir parachever la remise en cause durable de démocratie et de justice sociale et de droits fondamentaux, comme celui de manifester. Cette loi va, entre autres choses, inaugurer la possibilité pour des autorités administratives (les préfets) d’interdire à des personnes d’exercer leur droit de manifester et ce, de manière préventive, en amont de toute condamnation judiciaire.

    « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage », écrivait au début du 20ème siècle l’intellectuel et militant socialiste Jean Jaurès, à l’aube d’un conflit qui allait dévaster les sociétés européennes, et paver la voie à la seconde guerre mondiale. Aujourd’hui, le mouvement des gilets jaunes pose à nouveau frais, à la lumière du capitalisme à l’ère néolibérale, la question des injustices et de la violence dans nos sociétés, mais également des périls qui nous guettent, si nous n’y trouvons pas d’issue démocratique et pacifique. Peut-on croire sincèrement que le mouvement actuel ait une quelconque responsabilité dans l’essor de l’autoritarisme et dans le développement du nationalisme dans nombre de nos sociétés ? Plus qu’une erreur de perspective, voyons-y la tentative désespérée des tenants de l’ordre ancien de faire diversion, et d’écarter à bon compte leurs responsabilités centrales dans le tragique de l’heure, comme dans celui d’hier.

    #Canada #capitalisme #extreme_droite #néo_libéralisme #Gauche #PS #analyse #démocratie #inégalités #injustices #violence #justice_sociale #inégalités #libertés_publiques #GiletsJaunes #Gilets_Jaunes

  • Le représentant du pape en France visé par une enquête pour « agressions sexuelles »
    https://www.liberation.fr/france/2019/02/15/le-representant-du-pape-en-france-vise-par-une-enquete-pour-agressions-se

    Des « mains aux fesses assez poussées » lors d’une cérémonie des voeux à l’Hôtel de ville de Paris : le nonce apostolique - l’ambassadeur du pape - en France, Mgr Luigi Ventura, est l’objet d’une enquête pour « agressions sexuelles ». La révélation de cette affaire intervient alors que l’Eglise catholique est touchée, dans de nombreux pays du monde, par de multiples scandales d’abus sexuels entachant sa crédibilité.

    A lire aussi :Prêtres pédophies : en Pennsylvanie, un long silence et des vies brisées

    L’enquête a été ouverte le 24 janvier par le parquet de Paris, a-t-on appris vendredi de source judiciaire, confirmant une information du Monde.

    La mairie de Paris avait signalé la veille au parquet, en vertu de l’article 40 du code de procédure pénale, qu’un jeune cadre municipal s’était plaint d’attouchements répétés de Mgr Luigi Ventura, un prélat italien de 74 ans, lors de la cérémonie des vœux à l’Hôtel de Ville le 17 janvier, selon des sources concordantes. « Il y a eu un incident lors des vœux aux autorités diplomatiques et rapidement la décision a été prise de le signaler au procureur de la République », a déclaré Me Patrick Klugman, maire adjoint chargé des relations internationales.

    « Lors de ces vœux, un agent de la ville a été victime de manière répétée, par trois fois, d’attouchements sexuels, de mains aux fesses assez poussées, dont une fois devant témoin », a appris l’AFP dans l’entourage de la mairie. Le jeune homme d’une trentaine d’années en a fait part à sa hiérarchie. Il travaille à la délégation générale aux relations internationales (DGRI) de la mairie.

    D’autres médias, comme le quotidien La Croix et le magazine Têtu, citent les témoignages d’autres victimes présumées du prélat.

    Diplomate de carrière du Vatican, Mgr Ventura est en poste depuis 2009 à Paris, chargé des relations du Saint-Siège avec les autorités françaises d’une part et avec les évêques de France d’autre part. « La nonciature n’a rien à confirmer », a-t-elle fait savoir à l’AFP.

    A Rome, le Saint-Siège a fait savoir qu’il avait appris l’ouverture de l’enquête. Il « attend les conclusions de l’enquête », a déclaré le porte-parole du Vatican Alessandro Gisotti. Compte tenu de ses fonctions, Mgr Ventura bénéficie de l’immunité diplomatique.
    Réunion cruciale

    Ce docteur en lettres modernes et licencié en droit canonique (Université pontificale du Latran) est entré au service diplomatique du Saint-Siège en 1978. Il a été affecté au service diplomatique aux nonciatures du Brésil, de Bolivie, de Grande-Bretagne. Puis est devenu conseiller à la secrétairerie d’Etat, à la section pour les relations du Saint-Siège avec les États, en 1995. Il est ensuite envoyé par Jean Paul II comme nonce apostolique en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et au Niger (1995), puis au Chili (1999) et ensuite au Canada (2001), avant d’être nommé dans la capitale française.

    La révélation en 2018 d’énormes scandales de pédophilie aux Etats-Unis, au Chili ou encore en Allemagne, ont gravement entaché la crédibilité de l’Eglise catholique. Le pape François, qui entend appliquer sa promesse de « tolérance zéro », a promis ces derniers mois qu’il serait intransigeant avec la haute hiérarchie ecclésiastique. Il a convoqué une réunion cruciale, rassemblant la semaine prochaine, du 21 au 24 février les présidents des conférences épiscopales du monde entier au Vatican, où ils plancheront notamment sur la lutte contre la pédocriminalité commise par des clercs.

    Tout porte à pensé que Jesus était moins charpentier que proxénète. Marie Madelaine tapinais certainement au profit de Jesus et peut être aussi Marie, en tout cas les apotres disent que Jesus faisait bosser les femmes gratuitement, leur piquait leur fric, leur faisait faire les corvées de ménage tout en se lavant les pieds avec leurs cheveux comme le premier bitard de base de l’époque. https://www.universdelabible.net/lire-la-segond-21-en-ligne/luc/7.36-8.3

    Marie Madeleine devait avoir des poux le jour du gag du faux dernier repas (le jour avant son miracle du pote qui se faire crucifier à sa place). Dans son boy’s club d’apotres Jesus n’a pas toléré une seule femme et ses miracles ont consisté surtout à inonder ses copains de gros pinard qui tâche et d’écoulé des stock de vieux poissons invendus ou de miches rancies qu’il devait "multiplié" en les mettant dans l’eau.

    Dans Mattieu 19 il discute avec ses potes apotres masculinistes de l’art de répudié les femmes quant elles sont infidèles (mais jamais il pense ni ne parle des femmes qui voudraient répudier leur marie adultère qui leur a offert la chtouille au retour du bordel).

    Il s’est pas cassé à faire des miracles pour les femmes. A part l’immaculé conception qui fait de toute femmes des salopes éternelles sauf la mère à Jesus, voila le message d’amour qu’il nous porte à travers deux millénaires.

    Après lui, les croyances chrétiennes sont un viol de la raison et leurs prêtres violent les âmes des bébés en les baptisant de force sans leurs consentement. Ils organisent aussi la persécution des victimes de viol, en leur interdisant l’IVG et la contraception, trop contents d’avoir des gosses à violer pour les siècles des siècles. Incroyable qu’aujourd’hui encor il y ai tant de gens prêts à se rendre à ces horribles cérémonie de culte du viol conjugale, culte du viol symboliques d’âmes de nourrissons, ainsi que culte du viol mémoriel pour les enterrements car ils mettent aussi leurs sale pattes d’agresseurs sexuels sur les cadavres mais cette fois surtout pour leur faire les poches.
    A bas la calotte !
    #catholicisme #culture_du_viol