country:burkina faso

  • Comment le coton #OGM de #Monsanto s’est transformé en fléau pour les paysans du #Burkina_Faso
    http://multinationales.org/Comment-le-coton-OGM-de-Monsanto-s-est-transforme-en-fleau-pour-les

    Au Burkina Faso, les jours de Monsanto sont comptés. La multinationale se retire du pays. L’introduction de son coton OGM en 2009 ne s’y est pas vraiment passée comme prévu : présentée comme une solution miracle aux attaques de ravageurs, la nouvelle variété a surtout fini par ravager la qualité et la réputation du coton burkinabè. Mais le géant agro-chimique n’est pas seul en cause : à l’heure d’établir les responsabilités, les autorités locales sont en première ligne. Enquête en trois parties sur la (...)

    #Enquêtes

    / Monsanto, #agriculture, Burkina Faso, OGM, #nouvelles_technologies, #influence, communautés (...)

    #communautés_locales
    « http://www.jeuneafrique.com/mag/361768/economie/burkina-faso-monsanto-plie-bagage »
    « http://journalismfund.eu »
    « http://www.mo.be/longread/burkina-faso-monsanto-is-vertrokken-maar-mijn-problemen-blijven »

  • Comment le coton #OGM_de Monsanto s’est transformé en fléau pour les paysans du Burkina Faso
    http://www.bastamag.net/Comment-le-coton-OGM-de-Monsanto-s-est-transforme-en-fleau-pour-les-paysan

    Au Burkina Faso, les jours de Monsanto sont comptés. La multinationale se retire du pays. L’introduction de son coton OGM en 2009 ne s’y est pas vraiment passée comme prévu : présentée comme une solution miracle aux attaques de ravageurs, la nouvelle variété a surtout fini par ravager la qualité et la réputation du coton burkinabè. Mais le géant agro-chimique n’est pas seul en cause : à l’heure d’établir les responsabilités, les autorités locales sont en première ligne. Basta ! publie en exclusivité une (...)

    #Décrypter

    / #Afrique, OGM , #Multinationales, #Agriculture, Quelle agriculture pour demain ?, A la une, (...)

    #Quelle_agriculture_pour_demain_ ? #Enquêtes

  • De la Françafrique à la corruption : les dessous de la filière coton au Burkina Faso
    http://www.bastamag.net/De-la-Francafrique-a-la-corruption-les-dessous-de-la-filiere-coton-au-Burk

    Malgré le départ de l’entreprise Monsanto du Burkina Faso, le quotidien des milliers de producteurs de coton burkinabè reste soumis au pouvoir jugé excessif des sociétés cotonnières. Le deuxième volet de cette enquête révèle la manière dont les sociétés cotonnières et l’Union des producteurs de coton du Burkina exercent un contrôle et une domination permanente sur les cultivateurs. Le monopole dont disposent les décideurs burkinabè sur la filière, ainsi que l’héritage de la colonisation française et de sa (...)

    #Décrypter

    / #Multinationales, #Agriculture, #Afrique, OGM , Quelle agriculture pour demain ?, A la (...)

    #OGM_ #Quelle_agriculture_pour_demain_ ?

    • La force Barkhane – constituée de 4 000 soldats – mène des opérations antiterroristes, notamment transfrontalières, sur cinq pays du Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso). Elle a pris le relais de l’opération Serval déclenchée en janvier 2013 pour libérer le nord du Mali.

      #Barkhane #Serval

      En passant, à l’instant sur le live du Monde Afrique :
      http://www.lemonde.fr/afrique/live/2017/02/28/djibouti-egypte-malawi-suivez-l-actualite-africaine-en-direct_5086684_3212.h

      EGYPTE : le ministre de la défense français, Jean-Yves Le Drian décoré pour « l’essor » de la coopération avec la France

      Le ministre français de la défense, Jean-Yves Le Drian, a été décoré mardi au Caire par le président Abdel Fattah al-Sissi pour « l’essor sans précédent » de la coopération militaire entre les deux pays, selon la présidence égyptienne.

      L’Egypte a renforcé depuis 2015 son arsenal militaire en achetant à la France 24 avions de combat Rafale, une frégate multimissions de type FREMM et des missiles pour un montant total estimé à 5,2 milliards d’euros, ainsi que deux navires de guerre de type Mistral pour un total d’environ 950 millions d’euros.

      #armes #coopération_militaire #guerre

  • Comment le coton #OGM_de Monsanto s’est transformé en fléau pour les paysans du Burkina Faso
    http://www.bastamag.net/Coton-OGM-au-Burkina-Faso-un-nouveau-fiasco-signe-Monsanto

    Au Burkina Faso, les jours de Monsanto sont comptés. La multinationale se retire du pays. L’introduction de son coton OGM en 2009 ne s’y est pas vraiment passée comme prévu : présentée comme une solution miracle aux attaques de ravageurs, la nouvelle variété a surtout fini par ravager la qualité et la réputation du coton burkinabè. Mais le géant agro-chimique n’est pas seul en cause : à l’heure d’établir les responsabilités, les autorités locales sont en première ligne. Basta ! publie en exclusivité une (...)

    #Décrypter

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    #Quelle_agriculture_pour_demain_ ?

  • Clingendael report : EU external migration policies misaligned with reality

    On the February 1, Dutch think tank #Clingendael released a report on the relationship between irregular migration and conflict and stability in Mali, Niger and Libya. The report’s main finding is that current EU policies are misaligned with the reality of trans-Saharan migration.

    The report argues that European external migration policies fail to take into account the diverse socio-political dynamics of intra-African migration. EU policies focus on stemming migration flows through securitised measures as a means to stop human smuggling. However, it disregards local actors such as transportation companies facilitating irregular movements, local security forces gaining income by bribery and road taxes, political elites facilitating irregular migration in exchange for money and local population offering to sell food and lodging to earn a living. Ignoring such essential local dynamics prevents the establishment of effective migration management policies. A worrying mistake given the EU’s increased focus on the external dimension of migration in the context of the Partnership Framework.

    The report encourages the EU to focus on peace building processes and invest in both conflict- and politically sensitive state building as well as regional cooperation.

    http://www.ecre.org/clingendael-report-eu-external-migration-policies-misaligned-with-reality
    #rapport #externalisation #asile #migrations #réfugiés #Libye #Sahel #Gao #Agadez #Niger #routes_migratoires #Mali #Tamanrasset #Niamey #Sebba #Arlit #Séguédine #Algérie #Murzuq #Ghadames #Ghat #Tripoli #EU #UE #Union_européenne #détention_administrative #rétention #passeurs #trafiquants #trafic_d'êtres_humains #gardes-côtes

    Lien vers le rapport :


    https://www.clingendael.nl/sites/default/files/turning_the_tide.pdf

    cc @isskein @reka

    • Our analyses from January: externalisation of migration control

      We pay but others do it. This first and foremost has been the response of the European Union
      to the so
      –called “refugee crisis”. Under the title of the
      European Agenda on Migration
      , in May
      2015 the European Commission proposed a series of measures to stop what
      it called “the
      human misery created by those who exploit migrants.” This document established as a priority
      cooperation with third countries to jointly address the causes of emigration. In practice, this
      cooperation has been limited to promoti
      ng the readmission of irregular migrants, border control
      and the reception of asylum
      –seekers and refugees in third countries. The EU’s agreements
      with Turkey (March 2016) and more recently with Niger, Nigeria, Senegal, Mali and Ethiopia
      (June 2016) represent the implementation of this approach.

      http://www.statewatch.org/analyses/no-305-viewpoint-migration-more-externalisation.pdf

    • Ecco l’accordo con la Libia sui migranti…

      Praticamente si chiede di far soffrire, di far subire violazioni, magari anche di uccidere, o di estorcere soldi ai migranti lontano dai nostri confini. Lontano dalle macchine fotografiche dei giornalisti, lontano da chi può raccontare cosa succede.


      http://www.africarivista.it/ecco-laccordo-con-la-libia-sui-migranti/111726

    • Profughi: un piano studiato per tenerli lontano, ad ogni costo

      Ora è operativo. Dal pomeriggio del 2 febbraio, con la firma congiunta del premier Gentiloni e del presidente del Governo di Alleanza di Tripoli, Fayez Serraj, è entrato in vigore a tutti gli effetti il piano sull’immigrazione concordato tra Italia e Libia dal ministro Minniti all’inizio di gennaio. Lo hanno chiamato memorandum sui migranti. Gentiloni lo ha presentato come “una svolta nella lotta al traffico degli esseri umani”, sollecitando il sostegno politico e finanziario dell’Unione Europea. In realtà è un piano di respingimento e deportazione, da attuare in più fasi e in modi diversi, a seconda delle condizioni e delle circostanze: l’ultima di tutta una serie di barriere messe su da Roma e da Bruxelles, negli ultimi dieci anni, per esternalizzare le frontiere della Fortezza Europa, spostandole il più a sud possibile e affidandone la sorveglianza a Stati “terzi” come, appunto, la Libia. Sorveglianza remunerata con milioni di euro, ben inteso: milioni per affidare ad altri il lavoro sporco di bloccare i profughi, non importa come, prima che raggiungano il Mediterraneo e, ancora, di “riprendersi” quelli respinti dall’Europa, con l’obiettivo, poi, di convincerli in qualche modo a ritornare “volontariamente” nel paese d’origine. A prescindere se il “paese d’origine” è sconvolto da guerre, terrorismo, dittature e persecuzioni, miseria e fame endemiche, carestia.

      http://habeshia.blogspot.ch/2017/02/profughi-un-piano-studiato-per-tenerli.html

    • La « forteresse » Europe commence en #Afrique_du_nord

      Le 3 février 2017, les représentants de l’Union européenne réunis à Malte se sont séparés après avoir entériné un plan d’action destiné à freiner – et éventuellement arrêter - les arrivées de réfugiés en provenance de #Libye principalement. Face à une situation incontrôlable dans ce pays, les dirigeants européens se tournent de plus en plus vers les pays voisins, la #Tunisie, l’#Egypte et l’#Algérie afin de les pousser à respecter ou intégrer les dispositifs de gestion des flux migratoires qu’ils ont mis en place. La chancelière allemande Angela Merkel a fait personnellement le déplacement pour convaincre les responsables de ces Etats à coopérer moyennant de substantielles aides matérielles et financières. Si les rencontres n’ont pas abouti aux résultats escomptés, force est de constater que les pratiques de contrôle et de répression de ces pays se professionnalisent et s’adaptent progressivement aux exigences de leurs partenaires du Nord.

      http://www.algeria-watch.org/fr/article/analyse/mellah_forteresse.htm

    • L’Afrique du Nord, dernier recours de l’Europe ?

      Depuis que l’accord controversé, conclu entre la Turquie et l’Union européenne (UE) en mars 2016, a largement réussi à empêcher les demandeurs d’asile d’atteindre l’Europe par la Méditerranée orientale, les dirigeants européens se sont tournés vers la partie centrale de cette mer. Avec les élections qui approchent dans plusieurs États de l’Union et les craintes suscitées par la perspective de voir de nouvelles vagues de migrants entrer en Europe au printemps, les responsables politiques tentent de trouver des solutions rapides pour montrer qu’ils sont capables de gérer la crise.

      Au-delà de ce contexte électorale, l’UE dans son ensemble est pressée de formuler, et pas seulement des solutions d’urgence, une vision stratégique de long à même de relever le défi que présente la question migratoire. Et pour trouver de telles solutions, elle est contrainte de se tourner vers les pays nord-africains.

      http://www.alternatives-economiques.fr/lafrique-nord-dernier-recours-de-leurope/00077792

      En anglais : carnegieendowment.org/sada/68097

    • Migration monitoring in the Mediterranean region – Libyan military to be linked up to European surveillance systems

      The Mediterranean countries of the EU are establishing a network to facilitate communication between armed forces and the border police. Libya, Egypt, Algeria and Tunisia are also set to take part. This would make them, through the back door, part of the surveillance system #EUROSUR. Refugees could then be seized on the open seas before being returned to Libya.

      https://digit.site36.net/2017/04/25/migration-monitoring-in-the-mediterranean-region-libyan-military-to-be

    • Security and migration amongst EU priorities for cooperation with “modern, democratic” Egypt

      Joint priorities adopted today by the EU and Egypt for 2017 to 2020 include a commitment from the EU to “support the Egyptian government’s efforts to strengthen its migration governance framework, including elements of legislative reform and strategies for migration management,” and to “support Egypt’s efforts to prevent and combat irregular migration, trafficking and smuggling of human beings, including identifying and assisting victims of trafficking.”

      http://www.statewatch.org/news/2017/jul/eu-egypt-priorities.htm

    • Niger : #ingérence et #néocolonialisme, au nom du #Développement

      Le 10 octobre 2016, la chancelière allemande Angela Merkel était reçue en grande pompe à Niamey. Elle ne faisait pas mystère que ses deux préoccupations étaient la « #sécurité » et « l’#immigration ». Il s’agissait de mettre en œuvre des « recommandations » répétées à l’envie : le Niger, « pays de transit », devait être accompagné afin de jouer le rôle de filtre migratoire. Des programmes de « renforcement des institutions locales » feraient advenir cette grande césure entre les « réfugiés » à protéger sur place et les « migrants » à « reconduire » vers leurs « pays d’origine ». Autrement dit, comme l’a récemment exprimé le président français, le Niger et ses voisins (Libye, Tchad…) devaient accepter de se couvrir de camps et de jouer le rôle de #hotspot (voir Note #4). Le #néo-colonialisme d’une telle vision des rapports euro-africains a poussé les très conciliantes autorités nigériennes à rappeler que les intérêts de leurs ressortissants et la souveraineté nationale devaient être l’objet de plus d’égards. Ces négociations inter-gouvernementales sont toujours en cours alors qu’en Libye elles ont été directement menées avec des chefs de milices, prêts à jouer les geôliers à condition de pouvoir capter les fonds qui se déversent sur les gardes-frontières de l’Union européenne (UE).

      http://www.migreurop.org/article2840.html

    • Niger : #Niamey, capitale cernée par les crises

      Exode de migrants, conflits ethniques exacerbés par une guerre contre le jihad et une montée de l’islam politique… Dans la ville, devenue réceptacle des problèmes actuels du Sahel, la tension est omniprésente.

      Ce sont des victimes invisibles. Emportées par un cycle sans fin de représailles dans un coin reculé du monde. La scène de la tuerie est pourtant terrifiante : « Les assaillants sont arrivés vers 17 heures et se sont rendus directement à la mosquée où ils ont tué à coup de mitraillettes automatiques une dizaine de personnes. Puis ils se sont dirigés à l’intérieur du campement nomade où ils ont tiré sur des personnes qu’ils ont croisées », affirme un communiqué officiel relayé par la presse au Niger. Bilan ? 17 morts, vendredi à Inates, un bled perdu dans le sud de ce pays sahélien et proche de la frontière avec le Mali. A part les autorités du pays, aucun témoin extérieur, journaliste ou humanitaire, n’a pu se rendre seul sur place. Car Inates se trouve dans cette nouvelle zone de tous les périls, située au nord de Niamey, la capitale. Le 11 avril, Joerg Lang, un humanitaire allemand, pensait pouvoir s’y rendre incognito en dissimulant son visage sous un keffieh, foulard traditionnel, et en circulant à bord d’une voiture banalisée. Il a été enlevé sur la route du retour, non loin d’Inates.

      L’attaque du 19 mai n’est que la dernière d’une longue série, qui oppose depuis peu des nomades, touaregs et peuls, de chaque côté de la frontière qui sépare le Niger et le Mali. « Il y a trois semaines, de jeunes Peuls, venus du Niger, ont exécuté 18 Touaregs de l’autre côté de la frontière, au Mali. Cette fois-ci, les assaillants voulaient en tuer autant chez les Peuls, en représailles. Sauf que l’une des victimes a finalement survécu », indique Mohamed Bazoum, ministre de l’Intérieur du Niger. Les forces de sécurité sont pourtant loin d’être absentes dans ce pays, qui est même devenu le nouveau hub militaire régional d’une coalition internationale en lutte contre les forces jihadistes au Sahel. A Niamey, la capitale, située à seulement 250 kilomètres d’Inates, des gaillards musclés aux cheveux très courts ont remplacé les touristes dans les hôtels, qui ne désemplissent pas. On y croise des Français, des Américains, et même désormais des Allemands.
      Théories complotistes

      C’est au Mali, pays gangrené depuis plusieurs années par les mouvements jihadistes, et désormais aussi au Burkina Faso voisin, que se joue l’essentiel de cette guerre asymétrique. Mais c’est bien au Niger que s’implantent de plus en plus les bases arrières étrangères engagées dans cette bataille du Sahel. Pourtant le Niger n’a jamais connu de mouvement jihadiste autochtone. Son point faible, ce sont justement ses frontières. Et notamment celles avec le Mali et le Burkina Faso, dans ce petit triangle où se trouve aussi Niamey. Une capitale en apparence assoupie, particulièrement en ce mois de mai où la température frôle souvent les 45 °C. Mais le calme de la ville est trompeur. Tous les accès extérieurs sont verrouillés par des barrages, les fameuses « ficelles ». Et les entrées et les sorties sont fortement contrôlées. Les dunes orange qu’on aperçoit parfois au loin évoquent ainsi un monde potentiellement hostile, qui donne à la capitale nigérienne un air de forteresse isolée guettant l’ennemi, comme dans le roman de l’Italien Dino Buzzati, le Désert des Tartares. Mais qui est exactement l’ennemi ?

      A Niamey, nombreux sont ceux qui s’interrogent : « Les Américains ont construit une immense base à Agadez [à 950 kilomètres au nord-est de Niamey, ndlr]. Les Français et les Allemands renforcent leurs installations près de l’aéroport. Visiblement, ils sont là pour rester longtemps. Mais dans quel but ? Est-ce seulement pour notre sécurité ? » s’inquiète Abdoulaye, un jeune entrepreneur de la capitale. Les intentions « réelles » des Occidentaux au Niger font l’objet de nombreuses conversations et les théories complotistes ne manquent pas. Pourtant, même dans ce cas de la tuerie d’Inates, c’est bien l’influence des jihadistes qui est aussi en jeu. « Les Peuls se sont fait piéger. Depuis quelques années, la pression démographique et la raréfaction des terres pastorales les ont poussés vers le nord du Mali. Mais en s’y implantant, ils ont dû choisir leur camp dans un conflit purement malien. Et se sont laissé instrumentaliser par les forces jihadistes de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest alors qu’une partie des Touaregs soutient désormais la coalition internationale », affirme le général Abou Tarka qui dirige la Haute Autorité pour la consolidation de la paix, un organisme né lors des rébellions touaregs des années 90 et qui tente aujourd’hui de désamorcer cette bombe communautariste parée des oripeaux jihadistes. « C’est une guerre de pauvres, de populations qui se sentent souvent abandonnées », confie le général.

      Le conflit dans le sud-ouest est récent. Mais dans le sud-est du pays, une autre zone dessine depuis plus longtemps un front sensible avec la présence de la secte Boko Haram qui a infiltré la région de Diffa, en provenance du Nigeria voisin. Il existe d’autres frontières sensibles dans ce vaste « pays de sable, en apparence immobile », comme le décrit le père Mauro, un prêtre italien très investi aux côtés des migrants. Les Nigériens immigrent peu, et encore moins vers l’Europe. Mais depuis longtemps, le pays est une zone de passage pour tous ceux qui veulent tenter la traversée de la Méditerranée à partir des côtes libyennes. Depuis 2016, les Européens ont fait pression sur le pouvoir en place pour restreindre ces mouvements. En criminalisant les passeurs, mais aussi en faisant de Niamey et d’Agadez des « hot spots » censés dissuader les traversées clandestines, grâce à l’espoir d’un passage légal vers l’Europe, du moins pour ceux qui peuvent prétendre au statut de réfugié. Ces derniers mois, des charters ont même ramené au Niger des candidats à l’asile en Europe, jusqu’alors détenus dans les geôles libyennes. « Mais aujourd’hui ces rotations sont quasiment à l’arrêt car les autorités se sont rendu compte que les Européens, et notamment les Français, n’acceptaient les réfugiés qu’au compte-gouttes, malgré leurs promesses », explique un responsable du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) à Niamey.

      Cette nouvelle stratégie impose aussi un tri entre « bons » et « mauvais » migrants. Dans une rue ombragée du centre de la capitale, des hommes prennent l’air, assis devant une maison gardée par des vigiles. Les visages sont maussades, les regards fuyants, et les gardiens ont vite fait d’éconduire les visiteurs étrangers qui tentent de parler à ces migrants rapatriés de Libye et qui ont, eux, accepté de rentrer dans leur pays. Ceux qui refusent ce retour « volontaire » se dispersent dans la ville, formant une cohorte invisible qui échappe aux radars. « En réalité, les passages de migrants ne se sont pas arrêtés. Il y a de nouvelles routes, plus dangereuses », confie un officiel nigérien. En revanche, la création des hot spots attire désormais d’autres candidats à l’exil. Début mai, des centaines de Soudanais ont ainsi envahi les rues d’Agadez dans l’espoir d’obtenir le sésame miraculeux de l’asile en Europe. Mais, excédées par ces arrivées massives, les autorités de la ville ont envoyé de force, le 12 mai, 145 d’entre eux à la frontière libyenne, en plein désert. Depuis, leur sort est inconnu.
      Arrestations

      En privé, les responsables nigériens se moquent parfois de l’autosatisfaction des Européens sur les mirages de cette nouvelle politique migratoire. Et fustigent les faux-semblants de l’aide, en principe massive, accordée au pays : « On nous dit que le Niger est désormais le pays d’Afrique le plus aidé par l’Europe. Mais ce sont les ONG étrangères qui captent toute cette aide », peste un haut responsable. Ce n’est pas le seul mirage financier dans l’un des pays les plus pauvres de la planète. En décembre, un grand raout organisé à Paris avait permis en principe au Niger d’engranger 23 milliards de dollars (19 milliards d’euros) de promesses d’investissements. Six mois plus tard, les promesses sont restées… des promesses : « La concrétisation des projets est effectivement assez lente », reconnaît, un peu gênée, la responsable d’une agence onusienne. Reste qu’en raison des enjeux sécuritaires et migratoires, le Niger est bien devenu « le chouchou de la communauté internationale », comme le rappelle Issa Garba, porte-parole local de l’association Tournons la page.

      Au début de l’année, la société civile avait organisé des manifestations dans les rues de Niamey pour protester contre une loi de finances qui instaure de nouvelles taxes et augmente les prix de l’électricité et de l’eau. Mais à partir du 25 mars, le mouvement a été brutalement décapité avec l’arrestation d’une vingtaine de leaders de la société civile. « Ils ne représentent rien, ils veulent juste créer le chaos et susciter un coup d’Etat militaire », balaye Mohamed Bazoum, le ministre de l’Intérieur. « Tout ce que nous demandons, c’est une bonne gouvernance et l’abandon de lois qui frappent les plus pauvres », rétorque Issa Garba. Reste que face aux arrestations, la communauté internationale se tait. Et la rue, elle, a compris le message : une journée ville morte décrétée par la société civile le 14 mai a été un échec et les manifestations n’ont pas repris. « Je soutiens ces leaders, mais je n’ai aucune envie de me retrouver moi aussi en prison », résume Mokhtar, un jeune homme très pieux. Dans la base arrière des Occidentaux en guerre contre le jihadisme au Sahel, d’autres influences s’imposent pourtant silencieusement. « Au Niger, l’islam gagne du terrain », souligne un professeur d’université, citant le nombre exponentiel de femmes voilées et de salles de prières dans les facs. « Le jour où les imams nous demanderont de sortir dans la rue, là, j’obéirais. Car l’islam est dans nos cœurs », constate de son côté Mokhtar.


      http://www.liberation.fr/planete/2018/05/23/niger-niamey-capitale-cernee-par-les-crises_1652220

      Signalé par Alizée Dauchy sur la liste Migreurop, avec ce commentaire :

      un article rédigé par Maria Malagardis publié dans Libération le 23 mai :
      http://www.liberation.fr/planete/2018/05/23/niger-niamey-capitale-cernee-par-les-crises_1652220

      et à écouter sur France Culture un podcast avec Maria Malagardis en première partie :
      https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/culturesmonde-du-vendredi-25-mai-2018

      sur la question migratoire :
      Elle revient (min’9) notamment sur ’l’hypocrisie des #hotspot", avec très peu de #réinstallation en Europe, malgré les engagements pris (la France s’est engagée à 3000 #réinstallations jusqu’en 2019).

      Procédure d’asile : Idée admise de trier sur la base de la nationalité à la place des demandes individuelles. Autrement : rapatriement volontaire dans les pays d’origine / les migrants se fondent dans la nature.
      Effet pervers : de nouvelles populations se rendent au Niger pour demander l’asile, exemple des soudanais à #Agadez (Cf. http://www.rfi.fr/afrique/20180526-niger-refugies-soudanais-darfour-agadez-statut-migrants).
      Elle qualifie le Niger de « passoire de mouvements », en « rotation perpétuelle ».

      sur la loi de finance :
      Augmentation des taxes sur l’électricité et l’eau, loi typique d’austérité. Manifestations dans la rue dès la promulgation.
      Interdiction des manifestations par les autorités nigériennes, arrestations d’activistes dès le 25 mars, 26 personnes de la société civile ont été arrêtées.
      Silence de la part de la communauté internationale, elle parle de dérive autoritaire car chèque en blanc de la communauté internationale.

      Loi de finance élaborée avec le parrainage des européens, notamment des français avec des conseillers techniques français du ministère de l’économie.
      « Accord tacite » davantage que « silence tacite ». Communauté internationale a besoin d’un Niger calme et silencieux.

      sur la question jihadiste :
      Pas de mouvement nigérien jihadiste autochtone contrairement au Mali et au Burkina Faso.
      Niger était un exemple de stabilité, où l’on louait le règlement de la question touareg, il est aujourd’hui le pays le plus menacé.

      #hotspots #tri #catégorisation #djihadisme #EI #Etat_islamique

    • « Pour le HCR, l’essentiel est d’aider les pays qui hébergent vraiment les réfugiés, en Afrique ou en Asie »

      Filippo Grandi : « L’essentiel est qu’on nous donne les moyens d’aider les pays qui hébergent vraiment les réfugiés »

      Le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés revient sur les difficultés de l’UE à apporter une solution commune à la crise migratoire et s’inquiète de la diminution de la solidarité en Europe.

      LE MONDE | 09.11.2018
      Propos recueillis par Jean-Baptiste Chastand

      A la tête de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) depuis 2016, Filippo Grandi appelle l’Union européenne (UE) à préserver le droit d’asile et considère que le retour des réfugiés syriens dans leur pays se fera au compte-gouttes.

      La crise migratoire déchirait l’Union européenne depuis 2015. Elle semble être passée au second plan des pré­occupations. Le problème est-il réglé ?

      Il y a eu des manipulations excessives de la part de ceux qui ont parlé d’invasion, de la fin de l’identité européenne ou de menaces sécuritaires. Maintenant que l’intérêt politique se décale, le risque consiste à ne pas faire ce qu’il faudrait pour mieux gérer ces mouvements de populations. L’Europe n’a pas encore donné toutes les réponses. Or, un report ne peut qu’aggraver la situation en cas de nouvelle crise.

      Les « centres contrôlés » et les « plates-formes de débarquement » destinés à centraliser le traitement des demandeurs d’asile paraissent dans l’impasse…

      La convention de Dublin, destinée à éviter le « tourisme de l’asile » en prévoyant que le premier pays d’accueil doit gérer les de­mandes d’asile, est mise à l’épreuve par les arrivées nombreuses dans quelques pays, qui se sont retrouvés pénalisés par rapport aux autres. Il faut passer à autre chose. On a longuement évoqué une répartition entre les 28 Etats, mais ça ne fonctionne pas, car seuls quelques pays y sont prêts. Moins de 100 000 personnes arrivées en Europe en 2018, c’est gérable.

      La prise en charge par des Etats d’une partie des passagers de l’Aquarius, par exemple, ressemble à une forme de partage, sauf que chaque nouveau bateau s’est transformé en crise. Un tel système devrait être décidé au préalable. Le problème est l’absence de consensus sur le lieu où ce partage doit se faire. Ce n’est pas au HCR de déterminer où ces centres d’accueil et de réception doivent se trouver, mais à l’Europe. Le rôle du HCR est de donner tous les instruments pour les gérer de manière correcte.

      Et qu’en est-il de l’idée de « centres ­d’accueil » hors Europe, comme au Maghreb ?

      Le HCR travaille dans tous les pays du monde pour gérer l’asile. Le gérer avec efficacité aide à stabiliser ces flux. Par ailleurs, nous n’accepterons jamais que les demandes d’asile en Europe soient gérées hors de son territoire. L’Europe doit garder ses portes ouvertes. Il faut qu’il y soit toujours possible de demander l’asile, sans être renvoyé vers des pays tiers. Cela dit, si l’Europe est prête à prendre des réfugiés dès le Niger, par exemple, dans le cadre de la « réinstallation » [transfert au sein de l’UE, par des voies sûres et légales, de personnes déplacées ayant besoin d’une protection], ce processus peut être renforcé.

      Vous êtes donc opposé à des plates-formes pour débarquer, en Afrique, des migrants sauvés en Méditerranée ?

      Si quelqu’un est sauvé dans les eaux territoriales tunisiennes, puis renvoyé en Tunisie, c’est légitime. C’est le droit. En Libye, les garde-côtes ont été renforcés par l’Europe de manière plus ou moins transparente. C’est une bonne idée, à condition de renforcer aussi les institutions qui gèrent les migrants, et pas seulement celles qui les empêchent de partir.

      L’Autriche, qui assure ce semestre la présidence tournante de l’UE, cherche à instaurer un accord avec l’Egypte. Y êtes-vous ­favorable ?

      Nous travaillons depuis longtemps en Egypte, qui héberge plus de 250 000 réfugiés. Si les Etats veulent nous aider à y renforcer les structures, c’est une bonne chose, mais cela ne doit pas être un moyen d’empêcher les gens de partir vers l’Europe.

      Pourquoi le HCR participe-t-il à cette politique d’externalisation des frontières européennes ?

      La Turquie héberge 4 millions de réfugiés. Vous voudriez qu’on ne les aide pas ? Au moment de l’accord UE-Turquie, auquel le HCR n’a pas été associé, on nous a demandé de vérifier que son contenu n’allait pas à l’encontre des normes internationales. Le HCR a travaillé avec la Grèce pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’expulsion vers la Turquie de personnes qui pourraient y courir des risques.

      En 2015, l’Europe a lancé l’initiative d’un fonds pour l’Afrique. Il est sous-financé, et la plupart des ressources sont utilisées pour le contrôle des frontières et non pour traiter les causes des départs. Je le regrette.

      La situation de surpopulation et ­d’insalubrité du camp de Moria, sur l’île grecque de Lesbos, est catastrophique. Le HCR y participe…

      C’est difficile en effet, d’autant que le nombre d’arrivées continue à augmenter J’en ai parlé au premier ministre grec, Alexis ­Tsipras, et au ministre de l’immigration, qui vont faire un effort pour transférer des personnes sur le continent. J’ai reçu des assurances. Si on arrive à réguler la population dans les îles, on arrivera à mieux gérer la situation.

      Accordez-vous foi aux perspectives démographiques alarmistes du journaliste et chercheur Stephen Smith, qui prévoit une explosion migratoire venue d’Afrique ?

      L’invasion est un peu une légende : 70 % des mouvements de population en Afrique restent à l’intérieur du continent et ne vont pas vers l’Europe. Cela dit, il y aura toujours des migrations : les gens se déplacent toujours vers la prospérité. Quand il n’y a pas de possibilité d’émigrer de manière légale, ne reste que l’asile. Ce n’est pas bien, car ces demandes encombrent les systèmes d’asile et les délégitimisent, en créant dans l’opinion publique une confusion entre immigration et asile.

      Aujourd’hui, 80 % des demandeurs d’asile en Europe sont venus pour des raisons économiques, comment faire ?

      L’un des problèmes est l’impossibilité pour les déboutés du droit d’asile de retourner chez eux. Il faut trouver des accords de réadmission avec les pays d’origine, mais c’est coûteux et politiquement difficile pour ces derniers. En Libye, un accord avec l’Union africaine autorisant le HCR et l’Organisation internationale pour les migrations d’y travailler, a permis le retour de 30 000 migrants chez eux [depuis début 2017]. Ils ont été réadmis parce que les images terribles des gens exploités dans les prisons libyennes ont eu un impact. Ce processus doit s’élargir.

      Pensez-vous que les réfugiés syriens retourneront dans leur pays ?

      Il y a une petite augmentation des demandes de retour de Syriens vivant en Jordanie et au Liban, mais il ne s’agit que de quelques milliers de personnes sur plusieurs millions. Le droit au retour existe, mais il doit être le résultat d’un choix personnel. Il reste des obstacles sécuritaires et matériels. Les réfugiés ont peur d’être enrôlés pour le service militaire, ils redoutent des représailles ou de ne pas retrouver leurs biens. La situation dans la province d’Idlib [minée par les affrontements inter-rebelles et l’insécurité galopan­te] n’encourage pas non plus les gens à rentrer. La reconstruction de la Syrie est un sujet politiquement sensible, mais j’appelle les pays donateurs à au moins aider les gens qui font le choix du retour.

      Comment jugez-vous la politique migratoire d’Emmanuel Macron ?

      En France, il faut améliorer la mise à l’abri, l’accueil, certains aspects de la procédure, mais la loi asile et immigration [définitivement adoptée à l’Assemblée le 1er août] a permis des progrès. A l’échelle européenne, le discours solidaire du président est très positif [il s’était engagé, en automne 2017, à offrir en deux ans 10 000 places de réinstallation aux réfugiés liés au HCR, notamment au Niger et au Tchad]. L’augmentation relative des places de réinstallation pour les réfugiés et l’action rapide de l’Ofpra [Office français de protection des réfugiés et apatrides] au Niger ont été exemplaires.

      Comprenez-vous que l’afflux massif d’une population culturellement musulmane dans une région majoritairement judéo-chrétienne puisse créer des tensions ?

      Toute absorption de personnes issues d’une culture minoritaire est complexe, mais elle est possible et souhaitable ! Je crois à la diversité, même si je sais que ce n’est pas populaire de le dire. Lors de réunions européennes, en particulier dans l’est de l’Europe, j’ai entendu certains pays parler d’homogénéité. Mais ce n’est pas dans la tradition de l’Europe. Les valeurs chrétiennes sont précisément des valeurs de solidarité et de partage. L’homogénéité est une utopie négative qu’il faut contrer à tout prix. La diversité est un élément d’enrichissement. Les villes vivantes dans le monde sont des villes diverses ; ce sont elles qui sont à l’avant-garde ! Les Européens ont suffisamment d’outils économiques, sociaux et culturels pour gérer cette diversité.

      Etes-vous inquiet de la montée de l’extrême droite en Italie ?

      [Le ministre de l’intérieur italien] Matteo Salvini mène plusieurs batailles. Sur la question de la répartition des migrants en Europe, je suis d’accord avec lui : l’Italie ne peut pas recevoir tout le monde. Mais son discours très agressif, même s’il n’est pas forcément raciste, est susceptible de créer une atmosphère où le racisme peut prospérer. Cela m’inquiète beaucoup. Son langage ouvre la porte à des tendances extrêmes au sein des sociétés.

      La montée du populisme dans le monde pose-t-elle des problèmes pour une organisation multilatérale comme le HCR ?

      Pour l’instant, personne ne nous dit d’arrêter notre travail, qui, il faut le rappeler, est effectué à 90 % hors de l’Europe. Pour nous, l’essentiel est d’obtenir les ressources pour aider les pays qui hébergent vraiment les réfugiés, c’est-à-dire souvent des pays pauvres en Afrique ou en Asie. Je crains que la diminution de la solidarité en Europe et la stigmatisation du droit d’asile aux Etats-Unis donnent un mauvais exemple. Les pays pauvres me demandent de plus en plus pourquoi ils devraient prendre des réfugiés alors que l’Europe n’en veut pas. Or, pour des Etats voisins de pays en guerre, cela signifierait renvoyer des gens dans ces zones de conflit. C’est cela qui m’inquiète le plus.

      https://www.lemonde.fr/international/article/2018/11/09/filippo-grandi-l-essentiel-est-qu-on-nous-donne-les-moyens-d-aider-les-pays-

      Avec ce commentaire de Emmanuel Blanchard via la mailing-list Migreurop :

      Une interview inquiétante à plus d’un titre : #Filippo_Grandi suggère que le HCR pourrait être plus impliqué encore en Lybie et dans tout pays d’Afrique du Nord prêt à s’impliquer dans des programmes de retours de boat-people et autres projets de gestion de « centres d’accueil et de réception ». Il ouvre même grand la porte pour une collaboration poussée avec l’UE en Egypte, même s’il prévient que le rôle du HCR ne peut pas être de contribuer à « des moyens d’empêcher les gens de partir vers l’Europe ». Il critique en effet à mots couverts certaines dimensions des politiques européennes de contrôle des frontières extérieures (voir passages soulignés en gras).
      A noter que sous couvert « d’équilibre », le journaliste du Monde - qui s’est autorisé une critique de la « politique d’externalisation des frontières européennes » - reprend certains des argumentaires « anti-migrants » les plus éculés.

  • l’#Afrique verse 400 milliards d’euros par An à la France | Ivoirebusiness.net

    http://www.ivoirebusiness.net/articles/scandale-selon-un-journal-allemand-lafrique-verse-400-milliards-deur

    #françafrique #colonialisme #néocolonialisme

    quand les Allemands s’en mêlent : Un journal économique allemand accuse la France de piller chaque année 440 milliards d’euros aux africains à travers le Franc CFA.

    "Le gouvernement français recueille auprès de ses anciennes colonies chaque année 440 milliards d’euros de taxes. La France repose sur les recettes venant d’Afrique, pour ne pas sombrer dans l’insignifiance économique, prévient l’ancien président Jacques Chirac.

    Dans les années 1950 et 60, la France a décidé les colonies françaises d’Afrique à devenir indépendante. Bien que le gouvernement de Paris a accepté les déclarations d’indépendance formelles, elle a appelé les pays africains à signer un soi-disant « pacte pour la poursuite de la colonisation". Ils y ont convenu d’introduire la monnaie coloniale française FCFA ( « Franc pour les colonies françaises en Afrique"), maintenir les écoles françaises et système militaire, et d’établir le français comme langue officielle.
    Le Franc CFA est la dénomination de la monnaie commune de 14 pays africains membres de la zone Franc. Cette monnaie qui constitue un frein à l’émergence de ces pays a été créée en 1945, date où la France a ratifié les accords de Bretton Woods et procédé à la mise en oeuvre de sa première déclaration de parité au fonds monétaires international (FMI). Cela s’appelait à l’époque « Franc des Colonies Françaises d’Afrique ».

    En vertu de cette loi, 14 pays africains sont encore obligés de stocker environ 85 pour cent de leurs réserves en devises à la Banque de France à Paris. Ils sont sous le contrôle direct du Trésor français. Les pays concernés n’ont pas accès à cette partie de leurs réserves. Les 15 pour cent des réserves ne suffisant pas à leurs besoins, ils doivent emprunter des fonds supplémentaires du Trésor français au prix du marché. Depuis 1961, Paris contrôle toutes les réserves en devises étrangères du Bénin, du Burkina Faso, la Guinée-Bissau, Côte-d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo, Guinée équatoriale et le Gabon.

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    Françafrique : 440 milliards d’Euros pillés par la France aux Africains... | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/jecmaus/blog/021116/francafrique-440-milliards-deuros-pilles-par-la-france-aux-africains

    ranc CFA quand les Allemands s’en mêlent : Un journal économique allemand accuse la France de piller chaque année 440 milliards d’euros aux africains à travers le Franc CFA. « Le gouvernement français recueille auprès de ses anciennes colonies chaque année 440 milliards d’euros de taxes. La France repose sur les recettes venant d’Afrique, pour ne pas sombrer dans l’insignifiance économique ».

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    Frankreich kann seinen Status nur mit Ausbeutung der ehemaligen Kolonien halten - DWN
    https://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2015/03/15/frankreich-kann-seinen-status-nur-mit-ausbeutung-de

    Der französische Staat kassiert von seinen ehemaligen Kolonien jährlich 440 Milliarden Euro an Steuern. Frankreich ist auf die Einnahmen angewiesen, um nicht in der wirtschaftlichen Bedeutungslosigkeit zu versinken, warnt der ehemalige Präsident Jacques Chirac. Der Fall zeigt: Eine gerechte Welt ist schwer möglich, weil die ehemaligen Kolonialmächte von der Ausbeutung selbst abhängig geworden sind.

  • Sur une représentation globale des infections a #VIH en Afrique subsaharienne. Les complexes socio-spatiaux de risques

    Nous présentons une étude exploratoire qui traite des groupes de pays organisés selon des complexes socio-spatiaux de risques pour le VIH. L’analyse des correspondances multiples, traitant un tableau de variables de nature socio-géographique, socio-économique et à caractères épidémiologiques, est particulièrement adaptée à la recherche de variables de synthèse dans la description des structures liées à l’infection.
    Les données utilisées dans cette étude sont des résultats statistiques sélectifs récemment publiés sur 44 pays des régions de l’Afrique subsaharienne. Les explorations entreprises dans les groupes de population adulte âgée de 15 à 49 ans montrent que les composantes socio-géographique et socio-économique qui leurs sont associées interfèrent selon des combinaisons complexes qui varient d’un espace géographique à un autre. Le complexe des pays insulaires (Comores, Madagascar) et des pays de la façade atlantique (Mauritanie, Sénégal, Guinée) à très faible taux de prévalence (inférieur à 3 %) représente des situations de faibles expositions ; le complexe austral des pays dit riches (Afrique du sud, Namibie, Swaziland, Botswana) avec des taux de prévalence supérieurs à 12 % signale des situations de fortes expositions. D’autres situations d’expositions variées s’égrènent entre ces deux situations extrêmes et font valoir à l’Est, à l’Ouest et au Centre, des complexes de forte endémicité, de poussée épidémique et d’épidémie active.


    http://cybergeo.revues.org/2329
    #HIV #sida #cartographie #visualisation
    L’article date de 2002, pour archivage

    • Méthodes pour cartographier les tendances régionales de la prévalence du VIH à partir des Enquêtes Démographiques et de Santé (EDS)

      Pour de nombreux pays, en particulier en #Afrique subsaharienne, les Enquêtes Démographiques et de Santé (EDS) constituent la principale estimation de la prévalence du VIH au niveau national et en population générale. Plusieurs EDS collectent la longitude et la latitude des grappes enquêtées.
      Dans cet article, nous présentons trois approches méthodologiques pour cartographier les variations spatiales de la prévalence du VIH à partir des EDS. Ces approches sont appliquées à des simulations d’EDS échantillonnées à partir d’un pays modèle. Les surfaces estimées sont alors comparées à la surface initiale du modèle.
      Nous montrons qu’une méthode utilisant des estimateurs à noyau à fenêtres adaptatives de même effectif permet d’estimer les principales tendances régionales des épidémies. Son application aux données de l’EDS 2003 du Burkina Faso fournit une image plausible de la situation épidémiologique dans ce pays.

      http://cybergeo.revues.org/23782

    • Les cartes de prévalence (avec l’encoche qui évoque la Gambie) m’ont obligé à lire l’article… Merci.

      Le Bénin, le Burkina Faso et le Ghana ont été agrégés pour créer un pays fictif servant de modèle. Le Togo a été volontairement exclu afin d’obtenir une forme concave qui peut complexifier l’estimation, le « creux » ainsi formé n’étant pas enquêté. Une telle forme se retrouve dans les frontières de certains pays tels que le Sénégal.

    • Application aux données réelles


      Tendances régionales de la prévalence du VIH (15-49 ans), estimées avec l’approche par les estimateurs à noyau (N=500), sur les données de l’EDS 2003 du Burkina Faso

      L’application effectuée sur les données de l’EDS 2003 du Burkina Faso a permis de produire une surface des tendances régionales de la prévalence plausible.

      Si l’interprétation d’une telle carte doit être prudente, elle fournit cependant une indication descriptive sur la situation épidémique au sein d’un pays, indépendante du découpage administratif du territoire. Il s’agit bien là d’un outil de visualisation des principales variations spatiales du phénomène et d’identification des régions les plus touchées. Bien que les EDS soient insuffisantes pour mener une analyse des déterminants spatiaux des épidémies de VIH, elles permettent d’en esquisser un premier portrait, en l’absence d’enquêtes plus spécifiques ayant une meilleure couverture géographique.

  • Guy Hervé Kam : « Le peuple burkinabè est toujours dans l’attente des promesses » - RFI
    http://www.rfi.fr/emission/20161104-guy-herve-kam-burkina-faso-peuple-toujours-attente-promesses

    Le Burkina Faso vient de célébrer les deux ans de l’insurrection populaire qui chassa du pouvoir Blaise Compaoré. Deux ans après, de nombreuses attentes restent encore sans réponse. C’est ce que regrette Guy Hervé Kam. Le porte-parole du Balai citoyen, qui fut l’un des fers de lance du soulèvement, est aujourd’hui l’un des avocats des familles des victimes dans le dossier du putsch tenté l’année suivante, en septembre 2015, sous la direction du général Diendéré.

  • Grave révélation sur le pacte colonial entre la France et quelques pays africains - Wikistrike
    http://www.wikistrike.com/2016/11/grave-revelation-sur-le-pacte-colonial-entre-la-france-et-quelques-pays-

    La chaîne de télévision Vox Africa vient de diffuser une information qui fait froid dans le dos et qui pourrait sans doute renforcer le sentiment anti-français en Afrique.

    Selon cette chaîne panafricaine, la France oblige encore de nos jours, plusieurs pays d’Afrique francophone à payer un impôt colonial à la France. En d’autres termes, il y a encore des pays africains qui reversent d’importantes sommes d’argent à la France pour la simple raison que ces pays d’Afrique francophone sont redevables envers la France pour les avoir colonisés.

    Cet impôt colonial continue d’être versé malgré l’indépendance des pays africains. Aujourd’hui, 13 pays d’Afrique Francophone ainsi que la Guinée-Equatoriale sont obligés par la France de mettre 85% de leurs réserves à la banque centrale de France.

    Ces quatorze pays africains qui sont obligés de payer l’impôt colonial et de verser 85% de leurs réserves à la banque centrale de France sont entre autres : le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée Bissau, la Côte d’ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Cameroun, le Togo, la République Centrafricaine, le Tchad, le Congo Brazzaville, la Guinée-Equatoriale, et le Gabon.

    La France permet à ces différents pays africains d’avoir accès à seulement 15% de leur argent. S’ils veulent avoir un montant un peu plus élevé que ces 15%, ils doivent nécessairement emprunter à des taux commerciaux. Il faut dire que cette démarche est grave de conséquence, car elle suscite la révolte des peuples africains qui se sentent grossièrement exploités mais aussi, cette méthode française d’exploitation du continent africain cultive une haine profonde de la part des Africains envers la France.

     
    Plusieurs observateurs africains convergent sans exception à l’idée que les Africains doivent mettre un terme à de tels accords qui visiblement maintiennent l’Afrique dans le sous-développement et par conséquent entraine le continent dans la misère permanente.

     

    source : http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-27475.html

  • Et si les OGM ne servaient à rien ?

    http://www.rtl.fr/actu/environnement/et-si-les-ogm-ne-servaient-a-rien-7785539955

    Cultivés depuis vingt ans aux États-Unis, le maïs ou le soja transgéniques étaient censés nourrir le monde. Une étude publiée à la une du « New York Times » montre qu’ils n’ont pas tenu leur promesse.

    Les OGM étaient censés permettre aux agriculteurs d’augmenter leurs rendements. Parce qu’ils résistent mieux aux parasites et aux insectes, les cultures sont mois fragiles. Le New York Times a eu l’idée de comparer ce qui s’est passé aux États-Unis, où on les utilise depuis vingt ans, et en Europe, où ils ont été interdits et où les agriculteurs ont continué à utiliser des semences ordinaires. Le journal a comparé des chiffres très officiels des Nations-Unies et des ministères de l’Agriculture. L’avantage des OGM n’est pas prouvé. Les rendements sont les mêmes des deux côtés de l’Atlantique. L’utilisation de pesticides a même augmenté beaucoup plus aux États-Unis qu’en Europe.

    Pire : le soja OGM a été conçu pour résister au Roundup. Sur le champs, l’agriculteur pulvérise ce désherbant. Cela détruit toutes les mauvaises herbes, il n’y a que le soja qui pousse. Mais à force d’en mettre, certaines mauvaises herbes sont devenues à leur tour résistantes. Les agriculteurs doivent utiliser de vieux désherbants encore plus toxiques. Quant au coton OGM, en Afrique, il a fait long feu. Au Burkina Faso, les cultivateurs ont essayé. Ils ont laissé tombé car leurs rendements étaient moins bons.

    L’avantage des OGM est donc loin d’être évident. La seule certitude : les agriculteurs achètent aux États-Unis leurs semences de maïs ou de soja beaucoup plus cher, parfois le double qu’en Europe. Comme les OGM pour ces cultures sont devenus la norme, ils n’ont pas vraiment le choix de revenir en arrière.

  • Toulouse, Burkina Faso, 17 octobre 1961 : décolonisons partout | Décolonisons
    http://www.canalsud.net/?Toulouse-Burkina-Faso-17-octobre

    Ce mois-ci, on complète la balade coloniale dans Toulouse diffusée avant l’été. Petit tour dans le quartier de Borderouge, dont les rues célèbrent nombreuses figures idéologiques ou militaires de la colonisation. D’octobre 1987, quand Thomas Sankara a été assassiné, en passant par les insurrections burkinabé des automnes 2014 et 2015 qui ont renversé le régime de Compaoré puis tenu tête à un coup d’État. Le mois d’octobre est l’occasion de raconter ces histoires.

    On commémore aussi le massacre des Algérien-ne-s par la police française lors des journées d’octobre 1961. Quelques faits pour connaître cet événement, des retours sur le rôle des femmes algériennes lors de ces manifestations, et des prises de parole à la manifestation qui a eu lieu à Toulouse cette année, en mémoire des victimes, mais aussi contre (...)

    http://www.canalsud.net/IMG/mp3/decolonisons-10-sankara-17octobre1961-toulouse-colonial.mp3

  • Semences OGM : l’américain Monsanto échoue au Burkina Faso et quitte le pays | Le360 Afrique
    http://afrique.le360.ma/autres-pays/economie/2016/10/10/6350-semences-ogm-lamericain-monsanto-echoue-au-burkina-faso-et-quitte

    C’est peut-être l’épilogue de l’histoire de la firme américaine en Afrique de l’Ouest. En effet, Monsanto, la société qui voulait convertir les cotonculteurs burkinabè aux Organismes génétiquement modifiés (OGM) « a décidé de suspendre ses activités au Burkina Faso » affirme l’un de ses collaborateurs qui a envoyé un courrier électronique à ses contacts. Doulaye Traoré, le Bobolais, était jusqu’ici le représentant de Monsanto en Afrique de l’Ouest. Le spécialiste des #pesticides et #OGM qui vient d’être racheté par l’Allemand Bayer ne maintient que les activités liées aux aspects réglementaires, notamment les tests en cours sur le maïs transgénique, menés en collaboration avec l’Institut de recherche agricole, l’Inera burkinabè.

    #Burkina_Faso #coton #flop

    • #bonne_nouvelle et n’oubliez pas de revoir Noir coton

      Documentaire « Noir Coton » - FilmsDocumentaires.com
      http://www.filmsdocumentaires.com/films/1290-noir-coton

      Noir Coton est un voyage dans la région cotonnière du Burkina Faso. Au gré des rencontres avec paysans, agronomes, syndicalistes, représentants du monde agricole, le film expose les enjeux d’une agriculture axées sur l’exportation et l’articulation avec la souveraineté alimentaire du pays.
      Privatisation, OGM, culture bio, agro-écologie, relocalisation de la production industrielle, indépendance alimentaire…
      « Nous devons accepter de vivre africain c’est la seule façon de vivre libre et de vivre digne. » - Thomas Sankara - ancien Président du Burkina Faso
      « Julien Després et Jérôme Polidor explorent l’histoire de l’« or blanc » sur le continent noir à partir du XIXe siècle. Grâce à des témoignages bien choisis, ils en expliquent les enjeux économiques, sociaux et culturels. Documenté et porté par de belles prises de vues, le documentaire se termine par la présentation de pratiques agricoles de rechange. » - Le Monde diplomatique
      Bonus (DVD) : 4 films - 47 mn - 2010

    • Burkina Faso : Monsanto plie bagage

      Dans un e-mail envoyé à ses amis et collaborateurs le 23 septembre, Doulaye Traoré (photo), le représentant de Monsanto en Afrique de l’Ouest, basé à Bobo-Dioulasso, annonce que la firme américaine spécialisée dans les pesticides et les OGM « a décidé de suspendre ses activités au Burkina Faso », exception faite « de celles relatives aux aspects réglementaires » – comme les tests en cours sur le maïs transgénique, réalisés avec des chercheurs de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (Inera).


      http://www.jeuneafrique.com/mag/361768/economie/burkina-faso-monsanto-plie-bagage

  • #Femmes et #migrations : celles qui restent

    Ce numéro d’Échogéo, dans différents contextes géographiques au sud (Amérique centrale, Afrique de l’ouest et de l’est, Asie du sud), interroge la place des femmes dans l’émigration internationale, et plus particulièrement de celles qui « restent » en l’absence des hommes, de celles qui restent alors que d’autres partent. Le rôle des femmes dans les espaces d’émigration a fait l’objet de certains travaux dans le champ de la géographie ou plus largement des sciences sociales et ce, dès les années 1970-1980 et plus encore dans les années 1990. Cependant, les contextes actuels de mondialisation migratoire, de diversification des flux et des profils de migrants, de complexification des formes de migrer, de facilitation des mobilités via les nouvelles technologies de l’information ou encore le resserrement des liens urbain-rural suscitent un besoin de nouveaux éclairages.

    Geneviève Cortes
    Femmes et migrations : celles qui restent [Texte intégral]
    Introduction
    Anaïs Trousselle
    Mobilités et #immobilités des femmes qui « restent » dans la #vallée_du_Rio_Negro (#Nicaragua) [Texte intégral]
    Aurélia Michel
    Les femmes qui restent, ressorts de l’#économie_familiale d’archipel au #Mexique [Texte intégral]
    Pierre Dérioz, Pranil Upadhayaya, Maud Loireau, Philippe Bachimon, Justine Le Noac’h et Mauve Létang
    #Émigration_masculine et développement touristique en versant sud du massif des #Annapurna (#Népal) : les femmes à la manœuvre [Texte intégral]
    Colette Le Petitcorps
    Genre, migrations et sédentarités [Texte intégral]
    Le cas de Mauriciennes #employées_de_maison en #France de retour au pays
    Sihé Néya
    Les mobilités spatiales féminines entre logiques individuelle et familiale [Texte intégral]
    L’exemple des migrantes burkinabè entre le #Burkina_Faso et la #Côte_d’Ivoire
    François Ruf
    « Une femme en Côte d’Ivoire, une femme au Burkina Faso » [Texte intégral]
    Changement écologique et social autour du #cacao... et de l’#anacarde
    Amina Saïd Chiré et Bezunesh Tamru
    Les migrantes de retour dans la #Corne_de_l’Afrique [Texte intégral]
    Vers une transformation sociale des espaces émetteurs : le cas éthiopien

    http://echogeo.revues.org/14646
    #celles_qui_restent #genre #mobilité #revue #île_Maurice #Ethiopie #sédentarité
    cc @isskein
    signalé par @ville_en (merci !)

  • The Upright Man, #Thomas_Sankara
    http://africasacountry.com/2016/10/thomas-sankara-the-upright-man

    Burkina Faso is finally doing right by the memory of Thomas Sankara: Yesterday, a foundation in Sankara’s name, unveiled plans for a public memorial for Sankara. This happens nearly 29 years this month after he was murdered and two years after Blaise Compaoré, considered one of the people responsible for his murder, fled the country. Sankara remains an […]

    #POLITICS #Burkina_Faso #pan-Africanism

  • La cité oubliée de Loropéni | @cnrs Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/videos/la-cite-oubliee-de-loropeni

    Qui a bâti cette forteresse ? À quelle époque et dans quel but ? Protégée par des murs de 6 mètres de haut, sans accès apparent, cette enceinte du Sud-Ouest du Burkina Faso suscite plus de questions que de réponses. Dans cette vidéo diffusée en partenariat avec LeMonde.fr, suivez l’équipe pluridisciplinaire de chercheurs qui tente de percer les secrets de ces ruines mystérieuses.

    http://www.dailymotion.com/embed/video/x4tcyv6

    "

  • Pour le plaisir : c’était au Burkina Faso en 1984. Un labo de géographie est en train de mettre en ligne les archives photographiques constituées par les apports, les dons de centaines de chercheur·se·s, de professeur·se·s et d’étudiant·e·s en géographie... Ils m’ont envoyé celles que je leur avais confié pour vérification, et j’y retrouve par hasard ces deux là... Le reste arrive plus tard !

    #afrique #burkina_faso #panneaux #images

  • Canada La militante Aminata Traoré interdite d’accès au Forum social mondial | L’Humanité

    http://www.humanite.fr/canada-la-militante-aminata-traore-interdite-dacces-au-forum-social-mondial

    Aminata Traoré ! Et avec ça tout le monde continue de s’extasier sur Justin Trudeau.

    La douzième édition du Forum social mondial s’est ouverte hier à Montréal par une grosse polémique. Près de 230 conférenciers ou invités étrangers n’ont pas obtenu de visa pour entrer au Canada. Selon le journal le Devoir, « la majorité des refus concernent des ressortissants de pays d’Afrique (République démocratique du Congo, Mali, ­Burkina Faso, Bénin, Togo, Nigeria et Maroc), mais aussi du Moyen-Orient ou d’Asie et d’Amérique ». Parmi ces indésirables figure l’ancienne ministre malienne de la Culture et du Tourisme Aminata Traoré. « Le message, c’est que l’hémisphère Nord, qui est donneur de leçons de démocratie, foule aux pieds ses propres principes », a déclaré au Devoir cette figure de l’altermondialisme et candidate à la succession du secrétaire général des Nations unies, Ban ­Ki-moon. Invitée à réitérer une demande de visa, Aminata Traoré a décidé de ne pas venir à Montréal par solidarité avec tous les autres exclus.

  • Plus de 200 visas de délégués refusés à quelques jours du Forum social mondial Le Devoir, Boris Proulx, 6 Aout 2016
    Des organisations critiquent le choix du Canada comme pays hôte
    http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/477150/200-visas-de-delegues-rejetes-a-quelques-jours-du-forum-social-mondial

    Certains délégués internationaux ne pourront être à Montréal pour participer au Forum social mondial (FSM), dont le coup d’envoi sera donné mardi, faute de visa. Le gouvernement du Canada refuse l’entrée à au moins 200 demandeurs, indique le comité organisateur du FSM.

    Ce nombre ne reflète qu’une partie des refus, craint Raphaël Canet, coorganisateur du Forum. L’organisme a sondé les quelque 2000 participants qui nécessitent un visa afin de savoir si les procédures s’étaient bien déroulées. Des 276 réponses recueillies, il semble que seuls 76 visas ont été obtenus, les autres ayant plutôt été rejetés ou retenus. « En attente des autres résultats, on craint que la tendance se maintienne. Jusqu’ici, ce sont 70 % des dossiers qui ont été rejetés. »

    La liste partielle des demandeurs infructueux, obtenue par Le Devoir, démontre que la majorité des refus proviennent de pays d’Afrique (République démocratique du Congo, Mali, Burkina Faso, Bénin, Togo, Nigeria et Maroc), mais aussi du Moyen-Orient ou d’Asie (Iran, Palestine, Népal) et d’Amérique (Haïti, Brésil et Équateur).

    Des têtes d’affiche rejetées
    Certains intervenants de premier plan se sont butés à un refus de la part d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). C’est le cas d’Aminata Traoré, ex-ministre de la Culture et du Tourisme du Mali et actuellement candidate du poste de secrétaire générale de l’ONU. Contactée par Le Devoir , l’ex-ministre s’est contentée de préciser qu’elle saura lundi si elle peut finalement venir au Canada, soit deux jours avant sa présence attendue à la grande conférence de l’Espace éducation du FSM.

    Notons aussi le rejet du dossier d’Imad Temiza, président du Syndicat palestinien indépendant des postiers. Dans un courriel, le Palestinien a transmis au Devoir sa lettre de refus. « Je refuse votre demande », conclut le premier paragraphe de la lettre, signée simplement de l’Ambassade du Canada à Ankara.
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    De mémoire, aucun Canadien n’a été refusé lors d’éditions précédentes du Forum social mondial.

    #Canada #Forum_Social_Mondial

  • Comment Bolloré veut développer l’internet à haut débit en #Afrique
    http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/le-projet-secret-de-bollore-pour-deployer-la-fibre-optique-en-afr

    Une filiale de #Vivendi s’est discrètement attelée à la construction d’un réseau de fibres optiques de près de 5.000 kilomètres.

    (…) Le coeur de ce réseau (backbone) est posé le long de la BlueLine, le chemin de fer que construit actuellement l’industriel breton. Un projet qui coûtera 2 à 2,5 milliards d’euros. Long de 2.500 à 3.000 kilomètres, ce réseau ferroviaire reliera cinq pays : le Bénin, le Togo, le Niger, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Poser des fibres le long des voies ferrées présente plusieurs avantages : le génie civil est réduit (surtout si la fibre est posée dès la construction de la voie ferrée), et la négociation avec les propriétaires fonciers simplifiée. Cette technique a largement été utilisée aux États-Unis ou en France, par Orange puis SFR.

    #fibre_optique #connectivité #THD

  • #documentaire. « Eugène Gabana, le pétrolier », guide de survie au Burkina Faso
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/220716/documentaire-eugene-gabana-le-petrolier-guide-de-survie-au-burkina-faso

    Extrait d’« Eugène Gabana, le pétrolier » © Jeanne Delafosse et Camille Plagnet Eugène Gabana n’a pas 20 ans et vit à Ouagadougou. À ceux qui lui reprochent ses arnaques et petites embrouilles quotidiennes, il rétorque : « Si tu veux manger, c’est ça qu’il faut faire. » Eugène Gabana le pétrolier, documentaire de Jeanne Delafosse et Camille Plagnet est à voir en intégralité sur Mediapart, en partenariat avec la plateforme de vidéos Tënk.

    #Culture-Idées #documentaires #Lussas #tenk

  • Lapsus révélateur ?
    http://survie.org/billets-d-afrique/2016/juillet-aout-2016-728/article/lapsus-revelateur-5134

    Après que la justice burkinabé a enterré le mandat d’arrêt qui le visait pour son implication dans la tentative de putsch des pro-Compaoré au Burkina Faso, Guillaume Soro est sorti de son silence. S’il refuse de se prononcer ou de porter plainte au sujet des écoutes téléphoniques (cf. Billets n°252, décembre 2015) qui le mettent en cause (ce qui impliquerait une expertise judiciaire qui risquerait de conclure à l’authenticité de l’enregistrement…), Soro prépare en revanche sa campagne en vue d’une (...)

    #juillet-août_2016

    / #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs

  • Le pari de la « voûte nubienne » prend forme
    http://www.lefigaro.fr/societes/2016/06/21/20005-20160621ARTFIG00220-le-pari-de-la-voute-nubienne-prend-forme.php

    Elles tranchent avec les maisons en tôle, inconfortables et coûteuses qui sont légion en Afrique subsaharienne. Elles sont fraîches, construites avec des matériaux locaux, en un temps record, solides et bon marché. Les maisons en voûte nubienne, c’est au Français Thomas Granier et au Burkinabé Séri Youlou qu’on les doit. C’est en 2000 que ces deux-là ont créé l’Association Voûte nubienne (AVN), un projet social pour revisiter cette technique de construction inventée il y a 3500 ans en Haute-Égypte. Et se mettent à former en compagnonnage des paysans de la province des Balé à Houndé (centre-ouest du Burkina Faso).

  • Téléphonie : les opérateurs télécoms d’Afrique remettent à plat leur business model
    http://www.economiematin.fr/news-telephonie-afrique-pays-developpement-operateurs-mobile

    L’offensive actuelle d’Orange en Afrique met en relief la recomposition actuelle du secteur des télécoms sur le continent. La refonte des business model des opérateurs de télécommunications marque l’entrée dans une ère nouvelle où les entreprises du secteur redoublent d’imagination pour préserver des marges très juteuses.