country:cap - vert

  • Cap-Vert : les forçats du sable - ARTE Reportage | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/087316-000-A/cap-vert-les-forcats-du-sable

    Isolé, à 700 kilomètres au large des côtes sénégalaises, l’île du Cap-Vert ne dispose d’aucune ressource naturelle. Une personne sur quatre vit avec moins de deux euros par jour.

    Les voleuses de sable sont souvent issues de familles monoparentales. Exploiter le sable reste le seul moyen de nourrir leurs enfants ou de leur permettre d’étudier. Elles vendent leur butin pour un salaire de misère à des constructeurs peu scrupuleux qui s’en servent pour fabriquer des parpaings.

    Aujourd’hui, certaines plages sont complètement détruites. Le sable noir a disparu. Seuls restent les galets. Les conséquences environnementales sont désastreuses : érosion accélérée de la côte, appauvrissement de la ressource halieutique et pollution par le sel des nappes phréatiques et des champs avoisinants.

    Cette exploitation sauvage est officiellement illégale depuis 2010. Mais, malgré la surveillance militaire et policière, les femmes continuent de courber l’échine sur les plages cap verdiennes.

    #femmes #pauvreté #esclavage #sable #Cap_Vert

  • As cidades e as trocas
    https://www.nova-cinema.org/prog/2019/170-a-fabrica-de-nada/pedro-pinho-terratreme/article/as-cidades-e-as-trocas

    Luisa Homem & Pedro Pinho, 2014, PT, DCP, VO ST FR, 138’

    En 2008, l’industrie touristique en pleine croissance est gelée au Cap-Vert. La construction de nombreux hôtels et complexes hôteliers par des sociétés étrangères est interrompue en raison d’une pénurie de sable. L’industrie du sable, principale ressource pour la production de béton, a atteint un niveau dramatique mettant en danger les plages. Du coup, le sable s’importe par cargos et camions de l’étranger. Pedro Pinho et Luísa Homem reconstituent ces voyages quotidiens, afin de mettre en évidence les transformations physiques et sociales dans le paysage que ces échanges produisent. Un chantier naval, une marche dans le désert pour parler d’une route en devenir vers la mer, une carrière de pierres, une fabrique de parpaings, de superbes (...)

  • Jour après jour, voici la liste des agressions racistes en Italie - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/090818/jour-apres-jour-voici-la-liste-des-agressions-racistes-en-italie

    Florence, 5 mars 2018, un mort. Le 5 mars, Roberto Pirrone, un homme de 65 ans, sort de son domicile, dans la capitale toscane. Armé d’un pistolet, il tue Idy Diene, un immigré sénégalais, vendeur ambulant, qui résidait légalement en Italie depuis vingt ans. L’homme a par la suite déclaré à la police qu’il souhaitait se suicider, mais n’en ayant pas trouvé le courage, il aurait décidé d’assassiner quelqu’un pour finir en prison. Roberto Pirrone a nié avoir choisi de faire feu sur Idy Diene pour des motivations raciales, mais le fait qu’il ait d’abord « écarté » d’autres victimes potentielles sur son passage, avant d’ouvrir le feu sur Diene, semble contredire sa version.

    Vibo Valentia, 2 juin 2018, un mort et un blessé. C’est le premier incident ayant eu lieu après la formation du gouvernement d’extrême droite emmené par Giuseppe Conte. Dans la nuit du 2 au 3 juin, Sacko Soumayla, un Malien de 29 ans, est abattu par un coup de fusil alors qu’il est en train de dérober avec deux complices du matériel métallique dans une usine abandonnée. Madiheri Drame, lui, est blessé à la jambe. Les trois hommes cherchaient à prélever de vieilles tôles pour pouvoir se fabriquer un abri de fortune.

    Le tireur est Antonio Pontoriero, neveu d’un des associés à qui appartenait l’usine par le passé. Sacko Soumayla était un activiste syndical qui défendait les droits des migrants travaillant dans l’agriculture en Calabre. Il possédait un permis de séjour pour résider régulièrement en Italie.

    Sulmona, 12 juin 2018, un blessé. À la suite d’une dispute avec un migrant, deux Italiens, armés d’un faux pistolet et d’un petit couteau, pénètrent à l’intérieur d’un centre d’accueil à la recherche de l’homme avec qui a eu lieu l’altercation à Sulmona, dans les Abruzzes. Ils ne le trouvent pas, mais menacent les autres migrants. Une rixe éclate et un Gambien âgé de 23 ans est blessé par un coup de couteau.

    Caserte, 11 juin 2018, un blessé. À Caserte, près de Naples, deux migrants maliens, Daby et Sekou, sont approchés par une voiture avec trois jeunes Italiens à l’intérieur. Les trois individus tirent alors sur les migrants avec un pistolet à air comprimé au cri de « Salvini ! Salvini ! », selon le récit des victimes. Un des deux Maliens a été légèrement blessé à l’abdomen. Les auteurs de cette attaque n’ont pas été identifiés.

    Naples, 20 juin 2018, un blessé. Un cas très similaire s’est déroulé dans la capitale de la Campanie quelques jours plus tard. Konate Bouyagui, un Malien de 21 ans vivant en Italie depuis cinq ans et travaillant comme cuisinier, est approché par une voiture à sa sortie du travail en plein centre-ville de Naples. Deux hommes d’une trentaine d’années, armés d’une carabine à plomb, tirent sur Konate et le blessent à l’abdomen. Les agresseurs n’ont pas été identifiés à ce jour.
    Forlì, les 2 et 6 juillet 2018, deux blessés. Deux cas d’agression en moins d’une semaine à Forlì, une ville de 110 000 habitants, située en Émilie-Romagne. Dans la nuit du 5 au 6 juillet, un Ivoirien de 33 ans a été blessé à l’abdomen par un tir de pistolet à air comprimé, effectué depuis une voiture qui s’était approchée alors qu’il roulait en vélo. Dans l’autre cas, qui s’est déroulé à Forlì quelques jours plus tôt, c’est une femme nigériane qui a reçu un tir de pistolet à air comprimé et s’est trouvée blessée au pied.

    Latina, 11 juillet 2018, deux blessés. Encore un cas d’agression par pistolet à air comprimé à Latina, près de Rome. Le 11 juillet, deux demandeurs d’asile originaire du Nigeria sont pris pour cible par les passagers d’une voiture alors qu’ils attendent le bus. Âgés de 26 et 19 ans, les deux hommes ont été légèrement blessés aux jambes.

    Rome, 17 juillet 2018, une blessée grave. Voici l’épisode, très médiatisé en Italie, qui a porté le président de la République à réagir. Une enfant de nationalité roumaine, âgée d’un an, est blessée au dos par une balle tirée d’une carabine à air comprimé, alors qu’elle était dans les bras de sa mère. La mère et l’enfant habitent un camp de Roms de la capitale.

    L’auteur du tir est Marco Arezio, 59 ans, ancien employé du Sénat à la retraite qui a fait feu depuis son balcon. Les forces de l’ordre étudient l’hypothèse selon laquelle l’arme a été modifiée pour la rendre plus puissante. Marco Arezio, sans casier judiciaire jusqu’alors, a affirmé que le coup était « parti par erreur ». La petite fille n’est plus en danger de mort, mais elle risque de rester paralysée.

    Vicenza, 26 juillet 2018, un blessé. Un autre tir de carabine à air comprimé depuis un balcon, un autre étranger blessé. L’épisode a eu lieu à Cassola, près de Vicenza en Vénétie. Lenny Delgado, un ouvrier originaire du Cap-Vert, âgé de 33 ans et résidant depuis dix-sept ans en Italie, a été pris pour cible et blessé au dos alors qu’il travaillait sur un échafaudage à sept mètres de hauteur. L’auteur du tir est un homme âgé de 40 ans, Cristian Damian, qui s’est défendu en affirmant qu’il visait un pigeon.

    San Cipriano d’Aversa, 26 juillet 2018, un blessé. Dans la nuit du 26 au 27 juillet, à San Cipriano d’Aversa, en Campanie, un demandeur d’asile guinéen a été pris pour cible par deux personnes en moto, qui ont tiré sur lui avec un pistolet à air comprimé. Le migrant a été légèrement blessé au visage.

    Naples, 2 août 2018, un blessé grave. Le dernier épisode en date est sans doute un des plus graves, car cette fois, le tir n’a pas été effectué avec une arme à air comprimé, mais bien avec un vrai pistolet. La victime de cet attentat est Cissé Elhadji Diebel, 22 ans, vendeur ambulant. L’homme, d’origine sénégalaise, qui réside légalement en Italie a été pris pour cible par deux personnes en scooter qui ont tiré trois coups de feu, dont un qui a atteint la jambe du migrant. L’épisode ayant eu lieu dans un quartier de Naples où la présence de la criminalité organisée est forte, les forces de l’ordre n’écartent pas, à ce stade, l’hypothèse que ce crime n’ait pas de caractère raciste.

    Outre ces cas d’agression, d’autres épisodes, qui n’impliquent pas l’usage d’armes, sont à signaler. Il s’agit le plus souvent de rixes qui provoquent des blessés et dans lesquelles des insultes racistes sont entendues par des témoins. À Aprilia, près de Rome, le 29 juillet 2018, Hady Zaitouni, un Marocain de 43 ans, a même trouvé la mort.

    Poursuivi par trois Italiens persuadés qu’il avait commis un vol, Hady Zaitouni a perdu le contrôle de son véhicule en tentant de s’échapper. Néanmoins, les causes de la mort du Marocain n’ont à ce jour toujours pas été éclaircies puisqu’on ne sait pas si Hady Zaitouni est décédé des conséquences de son accident ou à cause des coups que ses poursuivants lui auraient infligés.

    Le cas de Daisy Osakue, enfin, a sûrement été le plus médiatisé – même si les séquelles physiques sont moindres. L’athlète italienne d’origine nigériane, spécialiste du lancer du disque, 22 ans, et qui participe ces jours-ci aux championnats d’Europe à Berlin, a été blessée au visage par un œuf lancé depuis une voiture, à Moncalieri, près de Turin, dans la nuit du 29 au 30 juillet. Ses agresseurs sont trois étudiants de 19 ans chacun. D’après l’enquête, ils avaient déjà lancé des œufs contre d’autres personnes – sans conséquence – durant les jours précédents.

    #Italie #racisme #xénophobie #agressions

  • Liberté de la presse : quatre pays africains mieux classés que la France

    http://geopolis.francetvinfo.fr/liberte-de-la-presse-quatre-pays-africains-mieux-classes-que-l

    « La libération de la haine contre les journalistes est l’une des pires menaces pour les démocraties », constate le secrétaire général de Reporters sans frontières, Christophe Deloire. La carte du monde dressée par RSF à partir de son classement mondial de la liberté de la presse s’est encore assombrie : 21 pays sont désormais placés en situation « très grave », un niveau record, l’Irak ayant rejoint cette année cette catégorie où figurent des régimes autoritaires comme l’Egypte (161e), la Chine (176e) ou la Corée du Nord, toujours en 180e et dernière position.

    http://geopolis.francetvinfo.fr/sites/default/files/styles/asset_image_full/public/assets/images/2018/04/La-libert-presse-en-Afrique-selon-RSF.jpg?itok=P2iPGV1U

    Au niveau des grandes régions du monde, RSF classe l’Afrique en troisième position derrière l’Europe, l’Amérique mais devant l’Asie-Pacifique.

    Norvège, Suède, Pays-Bas, Finlande ou Suisse… Voilà les pays les mieux notés par RSF en matière de liberté de la presse. Pays européens à fort pouvoir d’achat et à vie politique stable. Au niveau du continent africain, le premier pays à apparaître est le Ghana (23e position), suivi de la Namibie (26e), de l’Afrique du Sud (28e) ou du Cap Vert (29e). Quatre pays africains qui sont donc mieux classés que la France (33e).

  • Liberté de la presse : quatre pays africains mieux classés que la France...
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14814-liberte-de-la-presse-quatre-pays-africains-mieux-classes-que-la-fra

    A 27.000 € par mois on comprends que les journalistes ne dénoncent pas un système dans lequel ils sont si bien, et pour ceux qui seraient encore courageux et voudrais faire leur métier avec éthique, la lois sur le secret des affaires d’Emmanuel Macron, auras vite fait de les mettre au pas...

    Le classement mondial 2018 de la liberté de la presse, qui évalue chaque année la situation du journalisme dans 180 pays, révèle un climat de haine de plus en plus marqué, affirme Reporters sans Frontières. Au niveau de l’Afrique, le Ghana (23e position), la Namibie, l’Afrique du Sud ou le Cap Vert (29e) se placent en haut du tableau. Quatre pays africains mieux classés que la France (33e).

    « La libération de la haine contre les journalistes est l’une des pires menaces pour les démocraties », constate le (...)

  • L’immigration au cœur de l’accord #post-Cotonou

    L’accord actuel prévoit que les pays africains réintègrent les immigrants illégaux. Pourtant, un seul accord de retour est opérationnel, celui entre l’UE et le Cap-Vert. Nombre de groupements de la société civile s’inquiètent de l’accent récemment mis par l’UE sur l’immigration.
    « Au départ, le #développement était le pilier principal de l’accord de Cotonou. Aujourd’hui, ce n’est plus qu’un des piliers. Pour l’UE, la priorité est la migration et la sécurité, puis la croissance économique, et après seulement le développement », regrette un représentant de la société civile à Euractiv.

    https://www.euractiv.fr/section/aide-au-developpement/news/migration-control-must-be-at-heart-of-next-eu-africa-pact-says-eu
    #accord_de_Cotonou #réintégration #renvois #expulsions #aide_du_développement #externalisation

    • L’impasse sur la migration assombrit les relations entre l’UE et l’Afrique

      Le contrôle des migrations en provenance d’Afrique obsède les dirigeants européens. Le sujet pourrait aussi faire dérailler le principal accord politique de l’UE avec le continent africain.

      Les dirigeants européens et africains sont très divisés sur la manière d’aborder la politique migratoire au travers des discussions qui démarrent pour renouveler l’accord de Cotonou.

      Malgré les protestations des dirigeants de l’UE, lors d’une réunion avec son homologue de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat en mai, le chef de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a souligné que « la coopération avec l’Afrique va bien au-delà de la migration » . Il a aussi cité l’expression d’« un partenariat entre égaux » – ce à quoi personne ne croit.

      Le mantra de la Commission européenne est que les outils d’investissement récemment mis en place par le bloc – le Fonds européen d’investissement extérieur et le Fonds fiduciaire pour l’Afrique – destinés au marché africain « s’attaqueront aux causes profondes de la migration ».

      Finalisé en 2000, quand les migrations n’effrayaient pas les dirigeants européens, le contrôle des de l’immigration ne constitue qu’une partie mineure de l’accord de Cotonou. L’accord comprend des dispositions obligeant les pays africains à reprendre les migrants illégaux, mais elles n’ont jamais été utilisées.

      En pratique, le seul accord de retour des migrants que l’UE a conclu avec un pays africain est avec le Cap-Vert, une île d’un peu plus de 500 000 habitants.

      « La migration joue un rôle relativement mineur dans l’accord de Cotonou actuel », assure Carlos Lopes, Haut Représentant de l’Union africaine pour les négociations post-Cotonou.

      Mais de nombreux pays européens ne veulent plus que l’immigration reste un point marginal du pacte. « Pour l’UE, la priorité est la migration, la sécurité, la croissance économique, puis le développement », a déclaré un dirigeant d’une ONG basée à Bruxelles qui participe aux pourparlers.

      L’UE a déjà fait part de son intention de donner la priorité au contrôle des migrations dans le prochain accord, en conditionnant l’aide et les investissements financiers futurs aux pays africains qui redoublent d’efforts pour contrôler leurs frontières.

      « Le nouveau partenariat de l’UE avec l’Afrique doit davantage se centrer sur la migration [politique] », a déclaré Koen Vervaeke, directeur général pour l’Afrique au Service européen pour l’action extérieure (SEAE), lors d’une réunion au groupe de réflexion de Chatham House en mars.

      La préoccupation des pays de l’UE en matière de contrôle des migrations est telle que le mandat de négociation du bloc sur le nouvel accord de Cotonou n’a été approuvé qu’à la fin juin, après avoir été bloqué pendant plusieurs mois par un petit groupe d’États membres dirigé par la Hongrie et la Pologne.

      Les deux pays de Visegrad, qui bloquent depuis deux ans tout quota européen de réinstallation des migrants d’Afrique du Nord, veulent que le chapitre de Cotonou couvrant la réadmission des migrants potentiels des pays ACP qui ne sont pas autorisés à rester en Europe soit considérablement renforcé.

      En échange d’une meilleure politique de retour des migrants illégaux, les responsables de l’UE font la promesse d’assouplir les mécanismes légaux permettant aux migrants africains de se déplacer légalement en Europe.

      Lors du sommet européen de juin, le communiqué approuvé par les dirigeants soulignait la nécessité d’« explorer le concept de centres régionaux de débarquement ».

      Cependant, l’idée d’accueillir des « plates-formes » de migration a jusqu’à présent été rejetée catégoriquement par les pays africains. À commencer par le Maroc, qui a rejeté le concept lors d’un sommet de l’Union africaine le 2 juillet, quelques jours seulement après que les dirigeants de l’UE se sont mis d’accord pour poursuivre l’idée.

      Les plate-formes, une solution de facilité

      « C’est une solution facile et contre-productive », a déclaré le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. Au lieu de cela, les dirigeants africains ont convenu de créer un Observatoire africain des migrations et du développement (OAMD), qui sera basé à Rabat, et se concentrera sur « l’harmonisation des stratégies nationales des États africains et l’amélioration de l’interaction avec les partenaires ».

      Cependant, si les dirigeants africains ont jusqu’à présent refusé d’accueillir les nouveaux centres, Moussa Faki a déclaré que le continent portait sa propre responsabilité dans la crise migratoire, condamnant ce qu’il décrit comme des « actions intolérables » commises contre les migrants africains sur leur propre continent. Ces paroles n’ont pas encore été suivies d’actions concrètes de la part des gouvernements.

      Après plus de trois ans de sommets UE-Afrique sans débouchés concrets sur un accord sur les migrations, il y a peu de signes d’une sortie de l’impasse au cours des 18 prochains mois de négociations. Mais cela ne risque pas de faire dérailler complètement les relations UE-ACP.

      Un « no deal » sur la migration pourrait empêcher la conclusion d’un nouvel accord de Cotonou, mais ce dernier ne serait pas enterré. « Cotonou a le potentiel d’être étendu », a déclaré Carlos Lopes.

      « Je dirais qu’il n’y a aucun risque qu’il n’y ait pas d’accord. Ce n’est pas comme le Brexit. Si nous n’avons pas d’accord d’ici 2020, nous étendrons ce que nous avons déjà. »

      https://www.euractiv.fr/section/migrations/news/impasse-on-migration-clouds-eu-africa-relations

    • Dossier :
      Accord de Cotonou : nouveau départ ou marche arrière ?

      Conclu en 2000 au Bénin, l’accord de Cotonou a façonné les relations entre l’UE et les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) durant 20 ans. L’accord expire en 2020 et les négociations autour de son successeur débuteront la semaine prochaine.

      Alors que le premier accord de Cotonou était largement perçu comme un instrument commercial et de développement, les priorités de Cotonou 2 pour les deux parties ont évolué. Les pays européens voient de plus en plus leurs relations avec l’Afrique à travers le prisme du contrôle de l’immigration.

      Quant aux pays africains, ils sont en train de mettre en place leur propre zone de libre-échange au niveau du continent et parleront d’une seule et même voix lors de ces négociations. Les pays des Caraïbes et du Pacifique réclament quant à eux plus d’investissement et de commerce avec l’Europe.

      Toutes ces requêtes sont-elles compatibles ?

      https://www.euractiv.fr/section/all/special_report/eu-acp-relations-after-cotonou-agreement-re-set-re-launch-or-retreat

  • L’ouragan de catégorie 5 Irma impactera Saint-Martin, Saint-Barth et îles Vierges demain - KERAUNOS Observatoire Français des Tornades et des Orages Violents
    Point du 5 septembre à 12h UTC
    http://www.keraunos.org/actualites/fil-infos/2017/septembre/ouragan-irma-saint-martin-saint-barthelemy-iles-vierges-bahamas-cuba-usa-s

    Une arrivée sur les îles du nord (Antilles) en ouragan majeur prévue le 6 septembre

    Le jour s’est levé depuis 2h aux Antilles, ce qui permet d’observer #Irma sur le canal visible. La structure cyclonique est impressionnante. Le deuxième passage de l’avion de reconnaissance confirme une pression de 929 hPa dans le centre de l’ouragan. Le quadrant nord-est est le plus puissant avec des vents soutenus relevés de 165 noeuds au niveau de vol de l’avion, retenus à 150 noeuds au sol soit près de 280 km/h. Irma est donc un ouragan de catégorie 5 particulièrement sévère.

    • http://www.meteofrance.fr/prevoir-le-temps/phenomenes-meteo/les-cyclones

      Chaque année, environ 80 tempêtes tropicales ou cyclones se forment sur le globe au-dessus des eaux tropicales. Qu’est-ce qu’un cyclone ? Une tempête tropicale ?
      Un typhon ? Comment naissent ces phénomènes cycloniques ? Comment prévoit-on leur apparition, puis surveille-t-on leur évolution ?

      Notre dossier pour tout comprendre.

      Animation satellite :
      http://www.meteofrance.gp/previsions-meteo-antilles-guyane/animation/satellite/antilles-guyane

    • http://www.keraunos.org/actualites/fil-infos/2017/septembre/ouragan-irma-saint-martin-saint-barthelemy-iles-vierges-bahamas-cuba-usa-s

      Une arrivée sur les îles du nord (Antilles) en ouragan majeur prévue le 6 septembre
      Point du 5 septembre à 15h UTC
      Le dernier passage d’un avion de reconnaissance en fin d’après-midi met en évidence une nouvelle baisse de pression autour de 926 hPa. Irma s’intensifie encore un peu. Les vents soutenus retenus par le NHC en surface atteignent 287 km/h sur le quadrant nord.
      Irma devient ainsi l’ouragan le plus violent jamais observé par le NHC dans le bassin Atlantique hors Caraïbes et Golfe du Mexique.

      On observe clairement des méso-vorticités dans l’œil de l’ouragan (au moins 3). Ces dernières tournent autour du point central de l’ouragan. Cela est typique des ouragans intenses. L’oeil d’Irma mesure environ 45 km de diamètre, l’ouragan mesure quant à lui environ 550 km de diamètre.

    • Je viens de parcourir la presse en ligne pour en savoir plus sur le passage du cyclone #Irma sur les Antilles. Ce qui m’a frappé, ce sont les commentaires des lecteurs qui dans un cynisme inapproprié « plaignent » les riches propriétaires de somptueuses villas alors qu’ils semblent ignorer que ce sont les plus démunis de ces habitant-e-s, les obscur-e-s, les « riens’ » qui vont le plus souffrir de cette catastrophe, celles et ceux, les plus nombreux-euses qui servent ces quelques riches et permettent à cette société de « tourner ».
      Un seul commentaire m’a paru pertinent. Le voici :

      Ce qui est aussi intéressant c’est de pouvoir se rendre compte des déchets que sont toutes ces choses où trucs qui flottent, car ce n’est que ça : des déchets qui auraient un jour ou l’autre étaient délaissés par leur consommateurs.... Irma a mis le bazars dans sa chambre comme un enfant... Et les adultes regardent et grondent....

    • Lu dans le « Figaro »

      Ravagés par l’ouragan Irma, Saint-Barthélemy et Saint-Martin sont deux territoires français situés dans les Caraïbes, une zone très exposée aux aléas climatiques. Distantes de seulement 24 kilomètres l’une de l’autre, les deux îles sont pourtant loin d’être similaires. Chômage, immigration, histoire, autant d’aspects qui les différencient.

      • Saint-Barthélemy, l’île huppée des Antilles

      – Géographie : À environ 230 kilomètres de la Guadeloupe et 25 kilomètres de Saint-Martin, Saint-Barthélemy est une île d’origine volcanique de 21 kilomètres carré. Elle en compte quatre de plus si on ajoute les îlots qui l’entourent : Frégate, Coco, Chevreau, Fourchue. Le territoire est à 11h20 de vol de la métropole.

      – Population : D’après l’Insee, il y a 9567 habitants sur l’île. La majorité d’entre eux sont de riches résidents étrangers, surtout américains. Blancs à 95%, les « Saint-Barths » français sont pour la plupart originaires de Bretagne ou de Normandie.

      – Administration : Découverte par Christophe Colomb en 1493, l’île a toujours été française, mis à part une occupation suédoise au XVIIIe siècle. Officiellement rattachée à la Guadeloupe en 1878, elle est l’un de ses arrondissements jusqu’en 2007. Après cette date, Saint-Barthélemy devient une collectivité territoriale à part entière et Gustavia en est sa préfecture.

      – Économie : Grâce à son statut de port franc hérité de l’époque suédoise, les habitants sont non imposables sur le revenu. La principale activité est le tourisme de luxe et « Saint-Barth » est un repaire pour les riches célébrités comme Johnny Halliday, Steven Spielberg, Beyoncé ou encore la mannequin Kate Moss. Le coût de la vie y est extrêmement élevé et le taux de chômage très faible, à 4,3% d’après la Direction générale des Outre-mer.

      • Saint-Martin, une île binationale marquée par l’immigration

      – Géographie : Saint-Martin, île d’une superficie de 90 kilomètres carré, a la particularité d’être à la fois française au Nord, et néerlandaise au Sud. Elle est à égale distance de la Guadeloupe et de Porto-Rico. Deux villes se partagent l’essentiel de l’activité : Saint-Martin et Sint Marteen pour la partie des Pays-Bas. De Paris, on rejoint l’île par un vol de 8h45.

      – Population : Parmi les 72.000 habitants de l’île, 36.457 sont Français, d’après les dernières estimations de la Direction générale des Outre-mer. C’est une population jeune puisque selon l’Insee, 35% des Saint-Martinois ont moins de 20 ans. Le territoire est également marqué par une immigration importante : 32% de ses habitants sont nés à l’étranger. L’île est d’ailleurs surnommée « Friendly Island » car elle regroupe 70 à 100 nationalités, dont de nombreux immigrés d’Haïti ou Saint-Domingue.

       » Lire aussi - Comment les victimes de l’ouragan Irma pourront-elles se faire indemniser ?

      – Administration : Depuis 2007, Saint-Martin est une Collectivité d’Outre-mer et Marigot en est sa préfecture. Auparavant, le territoire était administrativement rattaché à la Guadeloupe. À travers les siècles, l’île à, tour à tour, été occupée par les Britanniques, les Néerlandais et les Français. C’est avec le traité de Paris en 1815 que Saint-Martin passe définitivement sous souveraineté française.

      – Économie : Port franc, Saint-Martin vit essentiellement du tourisme et est vanté comme « un paradis du shopping et de la détaxe ». Pourtant, un tiers de ses habitants sont au chômage.

  • Le #PIB, une mesure qui ne dit pas tout, par Olivier Zajec (Atlas Mondes émergents, 2012)
    https://www.monde-diplomatique.fr/publications/l_atlas_mondes_emergents/a54102 #st

    Pendant des décennies, la mesure du produit intérieur brut a « défini » le développement. Pourtant, que vaut cette hiérarchie fondée sur la seule croissance quantitative, ignorant sa dimension qualitative ? Vit-on mieux dans le centre-ville dévasté de Detroit que dans une famille de pêcheurs au Cap-Vert ? Que traduisent réellement les indicateurs de richesse traditionnels ?

    http://zinc.mondediplo.net/messages/66636 via Le Monde diplomatique

    • De 1962, année de son indépendance, et jusqu’en 1974, l’Algérie aide activement les mouvements anticoloniaux et les révolutionnaires du monde entier. Avec son sens de la formule, Amilcar Cabral, le fondateur du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) qualifiera le pays de « Mecque des révolutionnaires ». Dirigée par le tandem Ahmed Ben Bella (à la présidence) et Houari Boumediene (au stratégique ministère de la Défense), l’Algérie jouit alors du prestige d’une indépendance acquise par les armes. Suivant l’inspiration de Fidel Castro et du Che, qui réserveront à Cuba un accueil triomphal à Ahmed Ben Bella, le pays s’impose comme le leader des aspirations des peuples du tiers-monde. Le régime apporte un soutien total aux opposants qui viennent à lui, aussi bien moral que diplomatique et financier.

      Du Che aux Black Panthers

      Grâce à un habile montage d’archives, ce film revisite la décennie prodigieuse, et méconnue, au cours de laquelle la plupart des opposants à la colonisation et au racisme, du Che aux Black Panthers – en passant par les indépendantistes bretons ! –, feront escale dans une capitale algérienne effervescente, rebaptisée « Alger la rouge ». Même après le coup d’État de Boumediene en 1965, le pays poursuivra sur cette lancée. Si cette politique finira par évoluer au mitan des années 1970, elle restera un sujet de fierté pour le peuple algérien. Après sa libération, en 1990, près de trente ans après s’être entraîné avec les fellagas, Nelson Mandela leur rendra un vibrant hommage et déclarera : « L’Algérie est mon pays. »

      http://www.arte.tv/fr/videos/055150-000-A/alger-la-mecque-des-revolutionnaires-1962-1974
      #Algérie #Ernesto_Guevara #décolonisation #OLP #Nelson_Mandela

  • L’Afrique face au défi de la protection des semences agricoles | Africa Diligence
    http://www.africadiligence.com/lafrique-face-au-defi-de-la-protection-des-semences-agricoles

    Dans un tel contexte, ouvrir les marchés africains aux #semences commerciales privatisées comporte le risque majeur de déstabiliser la production agricole locale, si en parallèle aucune protection des semences paysannes n’est envisagée dans les législations nationales. Et, à l’instar du reste du monde, c’est malheureusement la voie que prend l’#Afrique, sous la pression des semenciers internationaux. Rappelons que depuis 1994, tout pays membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a l’obligation de protéger les variétés végétales commercialisées (article 27-3b des accords sur la #propriété_industrielle – (#ADPIC)), avec un délai cependant pour les pays les moins avancés (voir plus loin). Mais ils peuvent appliquer une protection sui generis, c’est-à-dire éventuellement en dehors de tout #brevet ou #COV. Les deux organisations sous-régionales de la propriété intellectuelle en Afrique, OAPI et ARIPO, couvriront bientôt tout le continent africain.

    Deux entités supranationales traitent de propriété intellectuelle en Afrique : l’Organisation régionale africaine de propriété intellectuelle (African Regional Intellectual Property Organisation – ARIPO), pour des pays surtout anglophones, et l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), pour la partie plus francophone.

    L’OAPI est membre de UPOV91 depuis le 10 juillet 2014 et l’ARIPO vient de signer, le 6 juillet 2015, le protocole d’Arusha sur la protection des nouvelles variétés de plantes (the Arusha Protocol for the Protection of New Varieties of Plants). Force est de constater que sur les 54 pays d’Afrique, 19 font partie de l’ARIPO (et 12 sont candidats pour en être membres) ; et 17 sont membres de l’OAPI. Six ne seront donc dans aucune de ces deux organisations à court terme, dont un, le Maroc, qui a adhéré à UPOV91 en 2006. Et sur les 11 pays non membres de l’OMC, donc sans obligation de protéger les semences, seul le Soudan du Sud ne postule à aucune de ces deux organisations.

    En résumé, en Afrique pour le moment, seuls quatre pays sont formellement membres de l’UPOV : l’#Afrique_du_Sud et le #Kenya de UPOV78 ; et le #Maroc et la #Tunisie de UPOV91. Mais, en dehors de cinq pays (Cap Vert, Congo, Djibouti, Madagascar et Soudan du Sud), tous les autres pays africains soit vont adhérer prochainement à UPOV91 (car les nouvelles adhésions à l’UPOV sont forcément sur la base du texte de 1991), soit sont indirectement considérés membres de l’UPOV via leur adhésion aux organisations régionales ARIPO ou OAPI.

  • Avec cette prof, la conjugaison devient (enfin) simple !
    http://www.ouest-france.fr/bretagne/avec-cette-prof-la-conjugaison-devient-enfin-simple-4248381

    Professeure de français dans un lycée au Cap-Vert, Caroline Thébault se retrouve face à une trentaine d’élèves qui rencontrent de sérieuses difficultés avec la #conjugaison française. « On passait d’un verbe à un autre et plus j’avançais, plus les premiers verbes étaient oubliés. Car tout est basé sur la #mémorisation. »

    La Dinardaise décide alors de s’attaquer aux règles de notre langue, pour simplifier son #apprentissage. Elle commence par le présent. Les verbes être, avoir, aller et faire restent à part et doivent être appris. >>> lire la suite

    #réflexion #éducation

  • #Goutte_à_goutte : les paysans du #Cap-Vert apprennent à cultiver sans pluie

    La pénurie d’eau et les sécheresses affectent beaucoup le continent africain – et particulièrement le Cap-Vert, cet archipel de 600 000 habitants au large du Sénégal. Sur l’#île de #Sao-Vicente, l’une des 9 îles habitées du Cap-Vert, cela fait plus d’un an, que les agriculteurs attendent en vains la #pluie : il n’a pas plu pendant toute l’année 2014 !

    http://www.rfi.fr/emission/20150803-goutte-goutte-paysans-cap-vert-apprennent-cultiver-pluie
    #agriculture #eau
    cc @odilon

  • Manifestations contre la hausse des salaires pour les fonctions politiques au #Cap-Vert
    http://grigrinews.com/manifestations-contre-la-hausse-des-salaires-pour-les-fonctions-politiques-au-cap-vert/3060

    Actualités Afrique « 01/04/2015, Cap-Vert : Des milliers de Cap-Verdiens ont manifesté lundi dans les rues des principales villes du Cap-Vert pour dénoncer la hausse prévue des salaires des titulaires de fonctions politiques. »(c) 2015 - Grigrinews.com

    • Bien vu, Mostaganem voisin de la Caroline du Nord, il faut viser juste dans le détroit…

      En revanche, l’auteur ne s’embarrasse pas des bricoles : pas trace de Madère, des Canaries, du Cap Vert, Ascension, Sainte-Hélène, Tristan da Cunha, j’en passe…

      Et de l’autre côté, j’essaye même pas !

  • Non la #Macaronésie n’est pas le pays d’origine des macaronis !

    Elle correspond aux Îles Fortunées de l’Antiquité. C’est ce que signifie en grec son nom, néologisme datant des années 1880, retenu pour désigner cette zone biogéographie. Il s’agit donc des îles au delà des colonnes d’Hercule, soit les Açores, Madère, les Canaries et les Îles du Cap-Vert.

    • Et l’on n’y parle pas le latin macaronique .

      De brancha in brancham degringolat, et faciens pouf : le latin macaronique | La question du latin
      http://enseignement-latin.hypotheses.org/7271

      Si le latin macaronique est né dans le milieu humaniste confronté à l’usage de ce latin de cuisine, il a une toute autre portée : il s’agit pour des humanistes de jouer sur la transgression et l’humour en incorporant à une forme poétique latine régulière tant des expressions issues du langage vulgaire que des situations bouffonnes ou même triviales.

      Le premier ouvrage reconnu de ce style s’appelle précisément Macaronea , (Tifi Odasi, Padoue, 1450-1492)

      Est unus in Padua notus speciale cusinus
      in macaronea princeps bonus atque magister

      Il y a Padoue un épicier cuisinier renommé
      prince excellent et maitre en macaronis (45-46) [3]

      Le macaroni est trivial, c’est la nourriture fruste des paysans : traiter quelqu’un de macarone est l’équivalent en français de le traiter de nouille mais cette Macaronea est en forme d’hexamètre. Le nom est resté pour désigner le genre.

  • U.S. Plans Base for Surveillance Drones in Northwest Africa http://www.nytimes.com/2013/01/29/us/us-plans-base-for-surveillance-drones-in-northwest-africa.html?_r=1&

    L’intervention française au Mali permet à l’AFRICOM de poursuivre (1) son quadrillage du continent africain selon la stratégie du nénuphar [« Lily pads »] (2, 3)

    The immediate impetus for a drone base in the region is to provide surveillance assistance to the French-led operation in Mali. “This is directly related to the Mali mission, but it could also give Africom a more enduring presence for ISR,” one American military official said on Sunday, referring to intelligence, surveillance and reconnaissance.

    (1) http://blog.emceebeulogue.fr/post/2012/08/21/Expansion-militaire-de-l-Empire-Am%C3%A9ricain-en-Afrique

    (2) http://www.csmonitor.com/2004/0810/p06s02-wosc.html

    (3) http://www.elcorreo.eu.org/Le-Pentagone-cree-une-nouvelle-forme-de-guerre-La-strategie-du-nenuphar

    #AFRICOM #Lily_pads #Drones

    • http://www.ipsinternational.org/fr/_note.asp?idnews=7412

      Le Pentagone a confirmé mardi qu’il avait conclu un nouvel accord militaire avec le gouvernement du Niger pour mettre en place une base de drones ’Predator’ afin de mener des missions de surveillance sur les vastes zones désertiques de la région.

      Les responsables américains n’ont pas exclu la possibilité que ces drones puissent être finalement déployés pour mener des raids contre des militants présumés d’AQMI, comme ils ont été utilisés contre les homologues idéologiques du groupe au Pakistan, au Yémen et en Somalie.

    • The Lure of Oil and the Drug War: Why Washington Has Joined the Battle For West Africa | Alternet
      http://www.alternet.org/world/lure-oil-and-drug-war-why-washington-has-joined-battle-west-africa

      Avec la réduction progressive des guerres en Irak et en Afghanistan, Washington jette son dévolu ailleurs. Discrètement, l’administration Obama se constitue un vaste éventail de moyens militaires en Afrique de l’Ouest, et plus particulièrement dans les pays lusophones. Selon certaines sources, le Pentagone veut établir une station de surveillance dans les îles du Cap-Vert, tandis que plus au sud, dans le golfe de Guinée, navires et personnel américains patrouillent les eaux locales. Inquiet que cela puisse trop attirer l’attention sur lui, le Pentagone a évité la construction de grandes installations militaires et met plutôt l’accent sur une stratégie de petites bases dites "feuille de nénuphar". A São Tomé et Príncipe, une chaîne d’îles dans le golfe de Guinée et ancienne colonie portugaise, le Pentagone peut installer une telle base « sous le radar », ...

  • Mesurer le bonheur ? | Olivier Zajec (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2012-04-02-bonheur

    Pendant des décennies, la mesure du produit intérieur brut a « défini » le développement. Pourtant, que vaut cette hiérarchie fondée sur la seule croissance quantitative, ignorant sa dimension qualitative ? Vit-on mieux dans le centre-ville dévasté de Detroit que dans une famille de pêcheurs au Cap-Vert ? Que traduisent réellement les indicateurs de richesse traditionnels ? (...) Source : Le Monde diplomatique

    • Pendant des décennies, la mesure du produit intérieur brut a « défini » le développement. Pourtant, que vaut cette hiérarchie fondée sur la seule croissance quantitative, ignorant sa dimension qualitative ? Vit-on mieux dans le centre-ville dévasté de Detroit que dans une famille de pêcheurs au Cap-Vert ? Que traduisent réellement les indicateurs de richesse traditionnels ?

  • La France en 2ème division démocratique | Bakchich
    http://www.bakchich.info/france/2012/01/18/la-france-en-2eme-division-democratique-59947

    Selon le classement de The Economist, la patrie des droits de l’homme est devenue une démocratie de seconde zone, derrière l’île Maurice, le Cap Vert, le Paraguay ou l’Afrique du Sud.

    La patrie des Droits de L’Homme n’occupe plus en effet qu’une modeste 29ème place, sur 165 états indépendants, au classement établi par The Economist Intelligence Unit (EIU -rapport à télécharger en fin d’article) qui vient de livrer la 4ème édition de son très attendu classement de mesure de « l’indice démocratique » observé dans le monde.

    Comme l’expliquent les auteurs, la différence entre les 25 états pleinement démocratiques et ceux (53) où elle subit quelques rayures, provient surtout de la liberté médiatique : « …on observe une augmentation de concentration de la propriété des médias qui a eu un impact négatif sur la diversité des opinions et la liberté d’expression.

    Dans certain pays, les choix politiques ne sont plus définis par des hommes politiques élus au terme de consultations électorales, mais sont pratiquement fixés par les créanciers du pays, la Banque Centrale Européenne, la Commission Européenne et le Fond Monétaire International… » …

    #démocraties

    • Et oui, les « lumières » sont éteintes depuis longtemps en France. La France n’est plus le pays phare de l’humanisme. Y en a-t-il un autre qui a pris sa place ? Même pas. C’est bien ça qui est terrible. L’humanisme n’est plus qu’un mannequin sans vie dans une vitrine en solde.

      #humanisme