country:chypre

  • Les défis pour la gauche dans la zone euro
    http://www.cadtm.org/Les-defis-pour-la-gauche-dans-la

    Voici un texte co-signé par plus de 70 personnes actives dans de nombreux pays d’#Europe (voir liste complète en bas de l’article). Ce texte collectif établit une analyse claire des rapports de force dans l’Union européenne et avance une série de propositions radicales mais nécessaires, pour quiconque prétend lutter contre l’#austérité, en faveur d’une Europe des peuples et pour la transition écologique.

    Ce qui fait l’importance de ce texte, outre son contenu, est qu’il est co-signé par des personnalités et des militant-e-s de plus de 15 pays européens, provenant de différents horizons : de Podemos et Izquierda Unida au Bloc de Gauche portugais, du Parti de Gauche au NPA en passant par Ensemble ! en France, de l’Unité populaire à Antarsya en Grèce, de la gauche radicale danoise à celle de Chypre en passant par celle de pays comme la Slovénie, la Bosnie-Herzégovine ou la Hongrie. Il est signé par des député-e-s européen-ne-s de différents partis et de différents pays, par le responsable des finances de la Ville de Madrid, par l’ex-présidente du parlement grec, par une série de membres de la commission pour la vérité sur la dette grecque…

    Les 10 propositions avancées dans ce texte résultent de l’analyse de la situation en Europe depuis 2010, de l’affrontement entre Syriza et la Troïka – car ce fut bien un affrontement – au premier semestre 2015 et de l’application des politiques d’austérité par Syriza depuis lors, mais aussi des expériences espagnoles, irlandaises ou chypriotes. Les événements récents ont clairement démontré la nécessité pour un gouvernement de gauche d’avoir le courage de désobéir aux injonctions des autorités et des traités européens. Cela doit s’accompagner d’une mobilisation populaire encouragée par le gouvernement et d’une série de mesures fortes : organiser un audit de la dette avec participation citoyenne, mettre en place un contrôle des mouvements de capitaux, socialiser le secteur financier et le secteur de l’énergie, réformer radicalement la fiscalité… Et bien sûr, avoir l’inévitable débat sur la zone euro, dont la sortie est une option qui doit être défendue au moins dans certains pays.

    L’analyse objective des politiques européennes des dernières années nous amène invariablement à cette conclusion : seules des mesures souveraines et unilatérales fortes d’autodéfense permettront aux autorités nationales et aux peuples qui les ont mandatées pour rompre avec l’austérité de mettre en œuvre cette rupture et de donner une première réponse au problème de la #dette illégitime.

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce samedi 18 février 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/13249-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour, enfin samedi, j’ai la joie et l’honneur de vous indiquer que le bug qui affectait la sauvegarde des articles a été résolu par mon ami Yannis qui est développeur Joomla à Chypre, c’est un service externe au blog qui est en panne, et bloquait la sauvegarde, il a donc été désactivé. Je vous avouerais qu’on a eu chaud, car je ne trouvais pas la cause de la panne, ce dépannage nous aura coûté 50€ mais c’est bien peut comparer à ce qui était en jeu.

    Bref, de notre côté tout est donc reparti normalement, j’ai aussi eu la chance d’un désistement chez le chirurgien qui doit m’opérer, j’ai donc un rendez vous le 21. ; )))))

    En attendant voici les nouvelles du jour !

    f.

    Actualités françaises :

    18.02.2017

    Même mis en examen, François Fillon ira "jusqu’au bout" (France 24.com)

    Bobigny : un homme (...)

    #En_vedette

  • Chypre embrassée par les vagues - I
    http://www.greekcrisis.fr/2017/01/Fr0579.html

    Temps nouveaux sur Terre. “Sous les spleens insulaires, des petites pluies fines”, comme l’écrivait alors le poète (Jules Laforgue) à sa manière, la géopolitique en plus. Nous sommes entrés depuis relativement peu dans une nouvelle région (et régionalisation) de l’histoire de notre monde. Embourbés que nous sommes dans la boue de sa transition mais maintenant c’est fait ! Du moins et déjà, y voir enfin clair. Comme depuis le Temple de Poséidon au Cap Sounion, devant la clarté, rare clarté peut-être. Source : greek crisis

  • Sous presse
    http://www.greekcrisis.fr/2017/01/Fr0576.html

    Les medias occupent encore la scène de l’actualité en ce 18 janvier, et même si la dernière affaire en cours, celle du groupe de presse DOL (Lambrákis), pourrait ne pas susciter beaucoup d’intérêt chez les Grecs (entre leur état dépressif, Chypre, puis, le survivalisme et cannibalisme ambiants), elle mérite toutefois à être mentionnée. Source : greek crisis

    • Avis donc aux futurs électeurs de France et d’ailleurs. Avant que le survivalisme et le cannibalisme ambiants ne deviennent les seules règles sous ce nouveau régime totalitaire, il n’y a aucune autre issue (à gauche comme à droite) que de dissoudre l’Union européenne.

      D’ailleurs, la seule question de gauche comme autant de droite possible elle est exactement celle-ci. Avant de pouvoir affronter ses adversaires politiques sur le terrain... il va falloir tout simplement pouvoir récupérer son terrain confisqué.

      Et dire qu’un quelconque SYRIZA manœuvre pour ainsi prétendre contrôler une presse que personne ne lira. Décidément, nous ne vivons pas dans une Europe normale.

  • Un petit tipota
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/158/prima-nova/article/un-petit-tipota

    Julie Sandor, 2016, BE-CY, video, VO ST FR, 89’ À la rencontre des habitants de Chypre, Julie Sandor trace un portrait sensible et impressionniste de l’île d’Aphrodite. Abreuvée par les premières pluies après de longs mois de sécheresse, la nature proche-orientale de Chypre se réveille promptement. La palette des ocres laisse place à un festival de vert, la végétation s’impose avec force et transforme le paysage. Les témoignages d’artisans tombés en désuétude de la vieille ville de Nicosie entrent en résonance avec ceux d’immigrés révélant un destin (...)

    jeudi 19 janvier 2017 - 20h ,

    Julie (...)

  • Trump et l’Europe
    http://www.pressefederaliste.eu/Trump-et-l-Europe

    Depuis le jour de l’An 2017, l’Union européenne (UE) est présidée par la lilliputienne République de Malte, c’est-à-dire le plus petit de ses Etats-membres (311 km2) qui, en vertu du Traité de Lisbonne, en a hérité statutairement jusqu’à la fin du mois de juin. Comme l’Ile de Chypre, Malte est devenue membre de l’UE en maintenant son appartenance au Commonwealth britannique. Par ailleurs, le calendrier politique veut que la Grande-Bretagne préside à son tour l’Union pendant le second semestre de l’année (...)

    #Numéro_174_–_Décembre_2016

  • Éducation : la mauvaise note des écoliers français
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/12755-education-la-mauvaise-note-des-ecoliers-francais

    Inquiétude dans l’éducation. Le mauvais niveau des élèves français vient d’être pointé par une enquête internationale rendue publique ce mardi 29 novembre.

    Éducation : la mauvaise note des écoliers français

    Une enquête vient d’être publiée, ce mardi 29 novembre, sur le niveau des élèves français. Elle porte principalement sur les compétences en mathématiques et en sciences. "Plus de 600 000 élèves de 10 ans dans 48 pays ont participé au test", explique Sybille Broomberg. En France, 5 000 écoliers de CM1 ont répondu aux questions. "Sur les 28 pays de l’Union européenne, les jeunes Français affichent les pires résultats en mathématiques puisqu’ils sont derniers. Ils sont avant-derniers en sciences, juste devant Chypre", décrit la journaliste sur le plateau de France 3. (...)

    #En_vedette #Liberté,_Égalité,_Fraternité... #Actualités_France

  • #Chypre : le chef de l’#ONU déçu de l’échec des récents pourparlers visant à réunifier l’île.
    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=38542

    Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est déclaré mercredi déçu de l’échec du dernier cycle de pourparlers, sous l’égide de l’ONU, entre le dirigeant chypriote turc, Mustafa Akinci, et le dirigeant chypriote grec, Nicos Anastasiades, visant à réunifier l’île de Chypre.

    Ces pourparlers, qui avaient pour but de parvenir à un accord sur les critères d’ajustement territorial, se sont déroulés à Mont Pèlerin, en Suisse, entre le 7 et le 11 novembre, puis les 20 et 21 novembre.

  • D’Alep à Paris | Actes Sud
    http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature-etrangere/dalep-paris

    Hanna Dyâb, chrétien maronite d’Alep, fait le récit du voyage effectué dans sa jeunesse en compagnie du Français Paul Lucas, au début du xviiie siècle. Son texte en arabe nous est parvenu sous la forme d’un manuscrit unique, inédit à ce jour, conservé à la Bibliothèque vaticane.
    Le périple conduit l’auteur d’Alep à Tripoli, Saïda, Chypre, puis en Égypte, d’où il rejoint la Libye, puis Tunis. De là il passe à Livourne, Gênes et Marseille, avant de gagner Paris, où son séjour culmine avec sa réception à Versailles dans les appartements de Louis XIV. Sur le chemin du retour, il passe par Smyrne et Constantinople, d’où il rejoint Alep en traversant l’Anatolie en caravane.
    Conteur hors pair, Hanna Dyâb fut l’informateur d’Antoine Galland pour une douzaine de contes des Mille et Une Nuits, notamment Aladin et Ali Baba. Extrêmement vivant, son récit relate rencontres et conversations, déplacements en caravane, tempêtes et attaques de corsaires en mer. Il décrit précisément l’horloge astronomique de l’église Saint-Jean à Lyon, la vie sur les galères, le Grand Hiver de 1709, le supplice de la roue ou une représentation d’Atys de Lully à l’Opéra. Il entrecoupe son récit d’histoires plus ou moins légendaires, inspirées de vies de saints, de contes populaires, de faits divers.
    Le regard vif et original d’un “Oriental” sur le monde méditerranéen et la France au temps de Louis XIV.

    Hannah Dyab, d’Alep à Paris : les pérégrinations d’un jeune Syrien au temps de Louis XIV avec Bernard Heyberger ( EPHE)
    20.11.2016
    https://www.franceculture.fr/emissions/chretiens-dorient/hannah-dyab-dalep-paris-les-peregrinations-dun-jeune-syrien-au-temps-d


    http://rf.proxycast.org/1233849209459843072/10492-20.11.2016-ITEMA_21141322-0.mp3

  • La Turquie ne vivra plus à l’heure de l’Europe
    http://www.lemonde.fr/m-moyen-format/article/2016/10/28/la-turquie-ne-vivra-plus-a-l-heure-de-l-europe_5022158_4497271.html

    En conservant l’heure d’été toute l’année, la Turquie a choisi de se mettre au rythme des pays du Golfe. Au grand dam des hommes d’affaires et des amateurs de ballon rond.

    Inquiétude aussi dans le monde du football. « Imaginons un match Angleterre-Turquie disputé à Londres. Il débutera à 21 h, selon l’horloge britannique, soit minuit à Istanbul. Donc je devrai attendre minuit pour le suivre à la télé. Où est l’économie d’énergie ? », vitupère Selim Gunes, un maçon du quartier de Besiktas, fan du club du même nom, dont le stade, refait à neuf, s’impose face au Bosphore. Sans parler des effets néfastes sur l’horloge biologique des joueurs, dont les performances pourraient s’en ressentir.

    Alignement sur La Mecque et Médine

    D’autres se réjouissent, les masses pieuses et conservatrices qui servent de socle au Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur, au pouvoir depuis 2002), jubilent à l’idée de vivre à l’unisson avec les frères du Golfe et de l’Arabie saoudite.

    Si tant est que les « masses pieuses » ne soient pas fan de foot ! Quelle caricature de la société turque !!

    • Mais l’effet le plus surprenant du gel horaire est attendu à #Chypre, l’île de la Méditerranée qui vit divisée depuis 1974. Au nord de l’île, la République turque de Chypre du Nord (RTCN), autoproclamée, reconnue seulement par la Turquie, a annoncé son intention de vivre à l’heure d’Ankara tandis que, au sud, la République de Chypre, membre de l’UE depuis 2004, restera à l’heure de Bruxelles.

      ça c’est beaucoup plus drôle que les effets néfastes sur l’horloge biologique des joueurs de ballon.

  • Jeux de frontières à Chypre : quels impacts sur les flux migratoires en Méditerranée orientale ? — Géoconfluences
    http://geoconfluences.ens-lyon.fr/doc/typespace/frontier/FrontScient8.htm

    La frontière, discontinuités et dynamiques
    Jeux de frontières à Chypre : quels impacts sur les flux migratoires en Méditerranée orientale ?

    #chypre

  • Le fou qui se prend pour le Président de l’Europe exige un Coup d’Etat en Belgique Par Le concierge du Musée le dimanche 23 octobre 2016, Quatrième nuit de Walpurgis
    http://blog.europa-museum.org/post/2016/10/23/Le-fou-qui-se-prend-pour-le-president-de-l-europe-exige-que-la-b

    La différence entre le fou qui se prend pour Napoléon et le Président de la République, c’est que le Président de la République, tout le monde croit qu’il est le Président de la République Pierre Bourdieu

    Après des mois et des années de protestations populaires contre les accords de libre-échange, sur lesquelles les représentations nationales ou régionales, soumises à leurs exécutifs et à toutes les maladies du parlementarisme de cooptation, se sont magnifiquement assises, deux des 7 Parlements compétents en Belgique, celui de la Wallonie et de la Communauté Française ont mis leur véto à l’accord de libre-échange entre le Canada et l’UE (comme toujours négocié sous la pression des lobbies et hors de tout contrôle démocratique) qui ouvre en outre la voie à la perte de compétences des juridictions nationales dans le domaine des "investissements", privatisation de la justice au profit de Cours d’arbitrages privées, consacrant l’irresponsabilité du big business devant la souveraineté nationale (un projet soutenu également par François Hollande dans le cadre du commerce transfrontalier.)

    On ne peut que s’en féliciter, même s’il y a fort à penser qu’un PS menacé de disparition en Belgique comme ailleurs joue d’abord sa propre survie. Et que porter au pinacle une élite politique de remplacement, incarnée par Paul Magnette, sortie directement du sérail (il y a d’autres exemples dans d’autres pays !), c’est se préparer des lendemains qui déchantent, lorsque les politiciens professionnels lâcheront tout ce qu’il reste encore à lâcher en prétendant faire le contraire (l’exemple de la Grèce est sous nos yeux) après avoir relégitimé d’anciens appareils en pleine décadence. Tout simplement parce qu’on les aura crus...

    Mais pour l’heure, c’est la réaction du fou qui se prend pour le Président de l’Europe (successeur de Van Rompuy, lire La boule à neige de l’Europe qui doit retenir l’attention. En adressant un "ultimatum" à la Belgique, celui-ci lui demande tout simplement de violer sa Constitution et de mater le Parlement Wallon, ce qui ne serait rien d’autre qu’un coup d’État. Or les coups d’État se succèdent en Europe. Les derniers ont eu lieu en Grèce, un pays transformé en protectorat des "Institutions" qui n’a même plus de parlementarisme formel, violant systématiquement sa Constitution et même son propre règlement parlementaire. A Chypre, il en va de même.

    En France, les politiciens les plus arrivistes veulent en finir avec l’État de droit, dont on se demande si les Parlementaires comprennent seulement ce que c’est (il faut dire que la zone de non-droit du travail que constitue le Parlement fournit une première indication...). Et Le Premier Ministre, Valls, a lui-même fait l’éloge du nouveau système politique grec (abolition des droits du Parlement).

    Dans un éclair tardif de lucidité (débouchant sur des préconisations tout à l’inverse de ses analyses, ce qui semble être sa marque de fabrique) Alain Lipietz y voyait l’ombre de la pensée juridique de Karl Schmidt. Et il est très clairement avancé que les Constitutions, pour ne pas être violées, doivent tout simplement être adaptées aux exigences des investisseurs. Ce que Noam Chomsky résumait en ces termes, un présent déjà là qui ne demande qu’à être gravé dans le marbre : Un « parlement virtuel » d’investisseurs et de bailleurs, qui « organise en permanence des référendums ».

    L’ultimatum de Donald Tusk, les propos de Valls et des autres, sont des déclarations de purs factieux. La destruction du peu de souveraineté d’un petit État européen comme la Grèce et le sociocide en résultant sont des actes de guerre. Des actes de guerre qui nous rapprochent de guerres internes à nos sociétés (basées sur la solidarité "nationale" territorialisée QUI EST la sécurité sociale) mais aussi de guerres entre sociétés. Car théoriquement les Parlements décident aussi de la guerre et pourraient s’y opposer, particulièrement assiégés par la population, par exemple la guerre qui se déroule entre l’OTAN et la Russie, en Syrie et en Ukraine, en attendant de s’étendre.
    Ces factieux doivent quitter la scène immédiatement car ils violent la souveraineté populaire de façon extraordinaire et non pas, comme on le vit tous les jours hélas !, ordinaire.
    Le Concierge

    _ NDR : Voir l’article original, afin de pouvoir accéder aux liens des références _
    #Donald_Tusk #CETA #valls #hollande #union_européenne #Démocratie #Belgique #Canada #UE #France #UEF #UEF_France #AECG #TTIP

  • Reliés à Chypre, les pirates brisent le monopole étatique et cassent les prix - Anne-Marie El-HAGE - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1013451/relies-a-chypre-les-pirates-brisent-le-monopole-etatique-et-cassent-l

    Dernière réflexion, certains pirates d’Internet sont ces mêmes distributeurs de quartier de chaînes télévisées par câble, voire ces propriétaires de générateurs d’électricité de quartier. Compte tenu de toutes ces réflexions réunies, il n’y a rien d’étonnant que « près de la moitié des utilisateurs d’Internet au Liban passent par le circuit illégal, parfois même sans le savoir », comme l’observe l’expert technique.

    @gonzo étudier ensemble distribution internet, télé et électricité : un vieux rêve que je n’ai pas mis en oeuvre. Je vais suggérer cela comme sujet de master...

  • Le monde se referme : la carte des murs aux frontières
    http://www.franceculture.fr/geopolitique/le-monde-se-referme-la-carte-des-murs-aux-frontieres

    « Le #barbelé est un produit très en demande en ce moment ». Les matériaux (béton, électrification, sable...), les dispositifs (miradors, clôture discontinue ou non, quartiers séparés, #forces_militaires, #technologie_biométrique...), donc les coûts, les objectifs (lutte contre l’immigration, la contrebande, raisons de sécurité ou contentieux territorial...) et l’efficacité des différents #murs sont particulièrement contrastés d’un pays à l’autre. Mais toutes ces fortifications signalent un même phénomène : une logique de fortification de la #frontière. Alors que les « vieux murs » servaient à éviter que les conflits ne dégénèrent (Chypre, Inde / Pakistan, les deux Corées...), aujourd’hui, il s’agit de blinder la frontière, d’en faire une « #sur-frontière ».

    http://radiofrance-maps.carto.com/u/radiofrance/viz/1dc6e748-2642-11e6-a921-0ea31932ec1d/public_map
    http://radiofrance-maps.carto.com/u/radiofrance/viz/1c6d5aa6-2662-11e6-9ca2-0e787de82d45/public_map

  • NOS SOCIÉTÉS D’EMMURÉS, par François Leclerc Blog de Paul Jorion
    http://www.pauljorion.com/blog/2016/09/03/nos-societes-demmures-par-francois-leclerc/#more-88841

    ❞ Dans la foulée de la mondialisation, où prévaut la libre circulation de la monnaie et des marchandises, un nouvel épisode de la marche triomphale de nos sociétés vers toujours plus de progrès est en cours de concrétisation avec le développement de sociétés d’emmurés. Certaines pour se protéger, d’autres pour être enfermé.

    Pour un Mur historique de tombé, combien ont été construits ? Pour mémoire, revenons sans l’épuiser sur l’inventaire des murs-frontières. Nulle région du monde n’est épargnée. De longue date, une zone démilitarisée sépare la Corée du Nord de celle du Sud, et il y a moins longtemps une ligne de démarcation a partagé Chypre. Gaza n’est pas en reste, ainsi que la Cisjordanie, où Israël a fait dans le gigantisme en construisant un mur de béton atteignant neuf mètres de haut pour contenir dans leurs réduits les Palestiniens. D’autres murs zèbrent la carte de l’Asie, ou s’y préparent. L’Inde s’est séparée du Bangladesh par le plus long mur du monde, ainsi que du Pakistan par une autre barrière de séparation. Ce dernier pays en a édifié une avec l’Afghanistan, afin d’empêcher les islamistes armés d’y entrer. Et la Thaïlande veut par ce moyen rendre infranchissable une partie de sa frontière avec la Malaisie, tandis que l’Ouzbékistan poursuit le même objectif pour prendre ses distances avec le Tadjikistan.

    Ces derniers temps, les pays arabes ont multiplié la mise en service de barrières électroniques. Les Marocains avaient commencé dès 1980, en édifiant avec l’aide d’experts israéliens et américains le « mur des sables ». L’Irak implante une telle clôture pour détecter les infiltrations d’insurgés et d’armes provenant de la Syrie et de l’Iran. L’Arabie Saoudite s’en paye une autre destinée à prévenir les infiltrations provenant d’Irak, première étape d’un projet visant à ceindre les 9.000 Km de frontières du royaume d’un système sophistiqué de radars, caméras infra-rouge et tours de surveillance. Les Émirats mettent en place une barrière avec Oman, afin de dissuader l’immigration clandestine, et le Koweït renforce la sienne avec l’Irak faite d’une clôture électrifiée et d’une tranchée. Disposant de moins de moyens, la Tunisie a engagé la construction d’un simple mur de sable à la frontière avec la Libye. ❞
    . . . . .

  • #TURQUIE Chypre – Erdogan : Nous soutenons une solution « juste et globale » à Chypre
    http://vilistia.org/archives/11580

    vendredi 19 août 2016, par Hakan Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé que la Turquie et la République turque de Chypre du Nord « soutiennent une solution juste et globale » dans l’île. Erdogan animait une conférence de presse conjointe … Lire la suite →

    #TURQUIE_POLITIQUE

  • Tsípras, ou le traité du vain combat
    https://blogs.mediapart.fr/dimitris-alexakis/blog/230716/tsipras-ou-le-traite-du-vain-combat

    Il paraît étrange d’affirmer qu’un événement qui était entré dans l’Histoire en soit par la suite ressorti ; tel est pourtant le sort pathétique qui semble être réservé au premier gouvernement d’Aléxis Tsípras et à la première contestation par un gouvernement élu des politiques d’austérité promues par les instances dirigeantes de l’Union européenne. Aléxis Tsípras, ou comment effacer l’Histoire. Source : Le blog de Dimitris Alexakis

    • Le cœur de la manœuvre porte sur la signification même de cette première séquence, sur sa dimension historique : non pas effacer le nom ou les traces d’une personnalité gênante mais effacer en bloc le #sens de l’#événement ; moins réécrire l’#Histoire que l’effacer en la rendant après coup illisible ; faire en sorte que, par un étrange mouvement rétroactif, cet événement, privé de sa dimension historique, ne soit pas réutilisable, ne soit plus opérant : désarmer l’événement. C’est ainsi que ceux qui soutenaient le gouvernement grec durant cette première période de négociations se sont retrouvés non seulement privés de victoire mais en quelque sorte floués d’une défaite et dépossédés de la signification même du combat auquel ils avaient pris part.

    • Cf. L’impossible équation du #Brexit, par Frédéric Lordon
      http://blog.mondediplo.net/2016-07-06-Post-referendum-oligarchie-triste

      Supposons donc, pour l’expérience de pensée, que nous soit échue la bénédiction d’un gouvernement authentiquement de gauche. Que peut-il mettre en œuvre qui ne se heurte aussitôt à la contrainte des traités ? Rien. Quelles solutions lui reste-t-il alors ? Trois.

      • Plier, comme Tsipras — et fin de l’histoire.

      • Entreprendre hardiment la bataille de la transformation de l’intérieur. Mais avec quels soutiens ? La désynchronisation des conjonctures politiques nationales nous offrira ce qu’elle peut en cette matière, c’est-à-dire pas grand-chose — comme l’a vécu la Grèce. L’alter-européisme nous prie dans ce cas d’attendre le grand alignement des planètes progressistes pour qu’advienne la nouvelle Europe — pourvu que le premier gouvernement de gauche soit encore en place au moment où la cavalerie des autres le rejoindra…

      • Désobéir. Mais il faut n’avoir rien appris des expériences de Chypre et de la Grèce pour imaginer le noyau libéral des institutions et des Etats-membres laisser faire sans réagir. Comme on le sait désormais, c’est la Banque centrale européenne (BCE) qui a les moyens de mettre un pays à genoux en quelques jours, en mettant sous embargo son système bancaire. Sans doute y regarderait-elle à deux fois, considérant la possibilité de dommages collatéraux cataclysmiques. Elle n’en a pas moins tous les instruments permettant de régler finement l’asphyxie pour trouver son optimum punitif : tuer la croissance par étranglement du crédit sans pour autant mettre les banques à terre. Ceci pour ne rien dire de toutes les procédures de représailles inscrites dans les traités mêmes.

  • Pétrole et gaz : les véritables enjeux de l’accord surprise - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/995375/petrole-et-gaz-les-veritables-enjeux-de-laccord-surprise.html

    Brusquement, l’accord sur le dossier du pétrole a été conclu entre le président de la Chambre Nabih Berry et le ministre des Affaires étrangères et chef du CPL Gebran Bassil. Pour certains, il s’agit de l’une des concrétisations du fameux « miracle libanais ». Mais, pour d’autres, ce soudain accord après des années de divergences profondes serait dû aux pressions occidentales, et plus précisément américaines. Les partisans de cette thèse rapportent que depuis quelque temps déjà, l’administration US est intéressée par le dossier des ressources pétrolières et gazières dans la région. L’émissaire spécial américain chargé de ce dossier, Amos Hochstein, a effectué plusieurs visites au Liban dans ce but, sans réussir à convaincre les parties libanaises de s’entendre sur ce dossier.

    (...)

    Cette divergence de fond semblait impossible à surmonter... jusqu’à ce que les Américains s’en mêlent sérieusement. Selon des sources occidentales, la raison qui aurait poussé Washington à presser les Libanais à s’entendre serait la suivante : les Israéliens auraient des problèmes techniques à exporter leur gaz vers l’Europe via Chypre. Ils auraient donc besoin d’utiliser la ligne maritime passant par la Turquie. Pour cela, ils seraient obligés de passer devant les côtes libanaises. Mais pour que cela soit possible, il faut un minimum de stabilité qui ne peut être assuré que si le Liban est dans le coup et exploite lui aussi ses ressources gazières et pétrolières. C’est d’autant plus important que le Hezbollah, par la voix de son secrétaire général, a annoncé à plusieurs reprises son intention de protéger les ressources énergétiques du Liban, en menaçant de bombarder les installations israéliennes si elles s’approchaient des eaux territoriales libanaises. Le fait que des voix libanaises se soient insurgées contre ces menaces, critiquant le fait que le Hezbollah se soit arrogé la fonction de protecteur des ressources libanaises, ne suffit pas à calmer les inquiétudes des grandes sociétés de prospection et d’exploitation des ressources énergétiques, qui ont besoin de stabilité réelle pour accomplir leur travail et investir dans ce secteur.

    De quoi donner raison aux #complotistes qui pensent que la guerre de Syrie avait moins à voir avec la nature d’une dictature fossile qu’avec la gestion des énergies fossile.

  • Les députés luxembourgeois mettent un coup d’arrêt au CETA, le « petit cousin » du Tafta | La bataille transatlantique
    http://transatlantique.blog.lemonde.fr/2016/06/07/les-deputes-luxembourgeois-mettent-un-coup-darret-au-ce

    La course d’obstacles n’en finit par pour l’accord CETA, le “petit cousin” du traité transatlantique Tafta, qui doit sceller un partenariat commercial entre l’Union européenne et le Canada.

    Signé dans une première version en septembre 2014, l’accord avait déjà été remis sur la table des négociations pour parer aux critiques de l’opinion publique sur son chapitre le plus controversé, qui instaurait des tribunaux d’arbitrage pour trancher les litiges entre multinationales et Etats. La deuxième mouture du CETA, présenté en février 2016, devait être la bonne. Une certitude battue en brèche mardi 7 juin par un vote du Parlement luxembourgeois à la quasi-unanimité (58 votes pour, 2 abstentions) d’une motion enjoignant son gouvernement à ne pas adopter le CETA en l’état.

    • Les députés luxembourgeois réclament la “mixité” de l’accord
      Dans leur motion, les parlementaires invitent aussi leur gouvernement à s’opposer à toute tentative de qualifier le CETA d’accord “non-mixte”. Il s’agit d’une subtilité juridique lourde de conséquence : si l’accord empiète sur les compétences des Etats européens, il est considéré comme “mixte”, et donc donc être soumis aux 28 parlements nationaux pour ratification avant d’entrer pleinement en vigueur.

      Pour gagner du temps (et limiter le risque d’échec), la Commission européenne et 8 gouvernements européens (Royaume-Uni, Finlande, Espagne, Estonie, Suède, Portugal, Lituanie et Chypre) sont d’avis de qualifier le CETA de “non-mixte”. Les autres, dont la France, s’y opposent.

      Petite subtilité « technocratique » susceptible de tuer dans l’œuf le débat démocratique…

  • APRES LA GRECE ET CHYPRE, VOILA CE QUI ATTEND LES FRANCAIS EN 2017 ET 2018
    http://www.brujitafr.fr/2016/05/apres-la-grece-et-chypre-voila-ce-qui-attend-les-francais-en-2017-et-2018.

    Le plus stupéfiant dans tout cela est que la presse française vient de le découvrir, alors que vous avez vu la montée en puissance de toutes ces mesures ici sur cette page entre 2009 et 2013. Le Monde et le Figaro rappportent qu’Athènes veut vendre encore...

  • Directive BRRD : peu efficace, sauf pour ponctionner vos comptes bancaires !
    http://www.brujitafr.fr/2016/05/directive-brrd-peu-efficace-sauf-pour-ponctionner-vos-comptes-bancaires.ht

    La grande arnaque des banques françaises a commencé, version Chypre « Light », regardez bien : "La BPCE a décidé d’imposer une ponction de 0,4% sur les liquidités laissées sur les comptes couran... La directive BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive)...

  • Mediator, UBS, HSBC : les rudes lendemains des lanceurs d’alerte

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/04/25/mediator-ubs-hsbc-les-rudes-lendemains-des-lanceurs-d-alerte_4908085_3224.ht

    Les nouveaux héros du quotidien se reconnaissent aux « bravo » et « merci » que leur adressent les passants dans la rue. A cet air ému et à leur allure un peu gauche lorsqu’ils montent sur scène pour recevoir un prix, une Marianne, voire le diplôme de citoyen de l’année. Ces honneurs les portent et les réconfortent, bien sûr. Mais une fois les estrades redescendues, les vivats évanouis, eux seuls, les « lanceurs d’alerte », connaissent l’envers du décor et les conséquences qu’a eues leur geste sur leur vie et celle de leurs proches.

    Difficile de savoir combien ils sont à payer le prix fort pour avoir dénoncé les dysfonctionnements dont ils ont été témoins dans leur travail. Mais le procès d’Antoine Deltour qui s’ouvre mardi 26 avril au Luxembourg aux côtés d’un de ses ex-collègues, Raphaël Halet, et du journaliste Edouard Perrin, est emblématique de ces lendemains vertigineux. Le père de famille de 30 ans risque dix ans de prison et plus d’un million d’euros d’amende. L’intérêt général retiendra que l’ancien auditeur de PricewaterhouseCoopers a permis la révélation d’un vaste système d’optimisation fiscale établi entre des multinationales et le Grand-Duché. Son ex-employeur bloque sur le vol de données et la divulgation de secrets d’affaires.

    L’après est souvent cauchemardesque, mais si c’était à refaire, la quasi-totalité des personnes interrogées par Le Monde recommenceraient. La question se pose d’autant moins chez ceux dont l’alerte constituait le cœur de métier.

    (...) L’usure psychologique s’installe

    La réplique fut violente. Passe encore le climat délétère des dix-huit mois qui ont précédé son licenciement. Nettement plus désagréables furent le rat éventré retrouvé sur le climatiseur de sa voiture, les mots sur le pare-brise – « Si tu vas trop loin, on sait où tes enfants vont à l’école » –, son domicile visité, et ces « personnes, dans la rue, qui vous observent en regardant leur montre ». La banque niera toujours être à l’origine de telles intimidations. Hasard ou pas, son ex-collègue Stéphanie Gibaud, qui, elle aussi, a contribué à dénoncer ce système d’évasion fiscale, a retrouvé la porte de son appartement trois fois grande ouverte le matin. Depuis, elle vit avec un chien.

    A mesure que la menace s’éloigne, l’usure psychologique s’installe. Le bras de fer entre Nicolas Forissier et son ancien employeur dure depuis neuf ans. Certes, les 300 000 euros gagnés aux prud’hommes marquent une première victoire, mais UBS a fait appel. « Je ne manque de rien, j’ai un toit, un chauffage, mais ma vie est réduite à sa plus stricte simplicité. Tout mon salaire passe en frais d’avocats : 6 000, 7 000 euros par trimestre. Et je n’ose imaginer si je perds en appel. »
    L’affaire UBS a rapporté des milliards d’euros à l’Etat grâce à la régularisation de milliers de comptes, mais elle a détruit une femme. Stéphanie Gibaud, licenciée il y a quatre ans, est toujours sans travail.
    « J’ai mis du temps à reprendre connaissance. Maintenant, qui voudrait de celle qui a parlé ? », se désole l’ex-responsable événementiel d’UBS France.

    Aujourd’hui, elle vit des minima sociaux : 450 euros par mois quand on est mère célibataire de deux ados, c’est maigre. Au risque de lasser, elle rappelle les heures passées à renseigner les douanes. Ne comprend pas l’incapacité de l’Etat à indemniser le préjudice. Ses lettres à Bercy, au président de la République, au garde des sceaux, au défenseur des droits sont restées vaines.

    La famille trinque

    Le lanceur d’alerte échappe rarement à une campagne de discrédit. « Après quinze et vingt ans de travail sans histoire à Monaco, nous serions “des gestionnaires indélicats” », soupirent Céline Martinelli et Mathieu Chérioux, deux des trois anciens employés de la banque Pasche qui, en 2012, ont signalé des remises d’espèces douteuses. Ils ont été mis à la porte un an plus tard. « Les conséquences sont raides. Alors qu’on aurait très bien pu fermer les yeux, ne rien dire et partir chercher ailleurs, nous voilà sans emploi » – aucune banque n’a répondu à leurs lettres de candidatures –, « déboutés en premier instance » par le tribunal du travail et avec « des amis monégasques qui nous ont subitement tourné le dos ».

    Inévitablement, la famille trinque. A la maison, le sujet prend toute la place. Vos amis vous trouvent obsessionnel. « Alors que c’est souvent eux qui, par sympathie, demandent des nouvelles de “votre” affaire », rectifie Daniel Ibanez, organisateur du Salon du livre des lanceurs d’alerte, et ardent détracteur du tunnel Lyon-Turin. Amélie, la petite dernière de la pneumologue Irène Frachon, ne veut plus entendre parler du Mediator ni des laboratoires Servier qui lui ont volé sa mère durant six années de sa vie. Hervé Falciani, l’informaticien de HSBC parti en 2008 avec des listes d’évadés fiscaux, et désormais conseil « du gouvernement grec, de municipalités Podemos en Espagne, mais aussi de Chypre », vit toujours sous protection en Espagne.

    Le couple d’Olivier Thérondel n’a pas résisté. Lui, c’est l’ancien fonctionnaire de Tracfin, la cellule antiblanchiment de Bercy, qui s’agaçait sur un blog de la lenteur avec laquelle sa direction gérait l’affaire Cahuzac. « Lorsque j’ai reçu ma convocation pour “violation du secret professionnel”, j’ai voulu médiatiser. Pendant des mois, j’ai été absorbé par mon combat, alors que mon amie, le politico-financier c’était pas son univers. » Condamné à deux mois de prison avec sursis, mais sans inscription au casier, il est toujours aux douanes. Il vit mal sa perte d’anonymat et, lors de ses rendez-vous, évite de donner son nom le premier soir de peur que la jeune femme ne rappelle pas.

    « Il faut casser le mythe du lanceur d’alerte assoiffé de média. En réalité, il rêve d’être tranquille chez lui », confirme Daniel Ibanez.
    Bernard ne souhaite d’ailleurs ni que l’on donne son nom de famille ni que l’on s’étende trop sur sa nouvelle vie de libraire, pour préserver sa sérénité retrouvée. Il y a dix ans, directeur financier dans le parapétrolier, il s’était ému auprès de sa hiérarchie du système de contournement de l’impôt de la société. Pressions, intimidations, rumeurs, procès, il a tout subi, et n’a jamais retrouvé de travail dans sa branche.

    Seul, on ne tient pas

    Le seul à regretter son geste est l’ex-commandant de police Philippe Pichon, pourfendeur du fichier de traitement des infractions STIC et de ses données approximatives conservées plus que de raison. Face à la sourde oreille de sa hiérarchie, il se tourne vers la presse. Le site d’information Bakchich réalise un joli coup en publiant, en 2008, les fiches de Johnny Hallyday et Jamel Debbouze, mais le ministère de l’intérieur n’apprécie guère. L’indélicat est mis à la retraite d’office et n’a pu conserver sa maison que grâce à la solidarité familiale. En 2014, le médiateur de la police nationale a plaidé pour sa réintégration. Lui qui rêve « de contact humain », et vivote de missions de conseil juridique, l’attend toujours.

    Un jour, pourtant, les procédures judiciaires s’éteignent et l’ennemi qui a hanté vos nuits disparaît. Foi de Denis Robert, l’homme qui s’est battu dix ans contre la chambre de compensation luxembourgeoise Clearstream. Antoine Deltour ne fut pas le premier à lui demander conseil. Seul, on ne tient pas, confirme Denis Robert. Lui a supporté la quarantaine de procédures initiées dans cinq pays grâce à l’ingéniosité d’une bande de copains qui a tout osé – vendre des tee-shirts, transformer un mauvais vin en cuvée « Denis Robert », organiser un concert à la Cigale – pour payer les plus de 100 000 euros d’honoraires d’avocats.

    Antoine Deltour n’a pas encore cette notoriété mais son comité a déjà récolté 18 000 euros. Après l’émission « Cash investigation » sur les « Panama papers », Stéphanie Gibaud a, elle, reçu 12 000 euros de dons anonymes. En attendant qu’une loi cohérente et adaptée protège les lanceurs d’alerte en France, la société civile soutient comme elle peut ses modèles du moment.

  • Le turc, future langue officielle de l’UE ? – EurActiv.fr
    https://www.euractiv.fr/section/langues-culture/news/meps-call-for-turkish-becoming-eu-language

    Un rapport parlementaire sur la Turquie appelle l’UE à faire du turc une de ses langues officielles. Une recommandation soutenue par Chypre, qui y voit un moyen d’accélérer le processus de réunification de l’île.

    Le rapport sur la Turquie adopté à 375 voix pour, 133 contre et 87 abstentions le 14 avril au Parlement européen mise sur l’équilibre entre compliments et critiques envers Ankara.

    La Turquie a déjà vivement critiqué la partie du rapport qui parle du génocide arménien. D’autres parties, comme celle qui propose de faire du turc une langue officielle de l’UE, ont clairement été élaborées pour apaiser Ankara.

    Les eurodéputés ont par ailleurs encensé la Turquie, qui abrite la plus grande population de réfugiés au monde, et notent qu’elle reste un « partenaire stratégique clé de l’UE ». Ils appellent néanmoins à des efforts dans les domaines de l’États de droit et des valeurs fondamentales et à un « dialogue politique de haut niveau structuré, plus fréquent et plus ouvert sur des questions clés d’intérêt commun ». Ils estiment également que la coopération sur la migration devrait rester séparée du processus d’adhésion.

    En ce qui concerne la question linguistique, un texte du rapport se félicite de l’initiative du président chypriote, Nicos Anastasiades, qui voudrait faire du turc une langue officielle de l’UE.

    Nicos Anastasiades a en effet demandé à la présidence néerlandaise d’ajouter le turc aux 24 langues officielles, afin de faciliter la conclusion d’un accord de réunification de l’île.

    Le Parlement se déclare également « favorable à l’évolution de la République de Chypre vers une fédération bicommunautaire et bizonale, […] d’une égalité politique entre les deux communautés et d’une égalité des chances pour tous ses citoyens ». Ils encouragent les Grecs chypriotes et les Turcs chypriotes à accélérer le processus de réunification et à s’assurer que les acquis européens seront bien intégrés au futur État constitutif chypriote turc.

    Angel Dzhambazki, eurodéputé bulgare du parti nationaliste VMRO (affilié à l’ECR) a pour sa part déclaré que le texte adopté était une « menace directe » pour la sécurité de son pays. Il a voté contre la résolution.

    La Bulgarie possède une minorité turque assez importante et Ankara poursuit actuellement une politique de retour de cette minorité en Turquie, notamment en soutenant un nouveau parti bulgare de soutien à la Turquie, nommé DOST (ami en turc).

    Parmi les 17 eurodéputés bulgares, 3 sont d’origine turque : Nedzhmi Ali, Filiz Hyusmenova et Ilhan Kyuchyuk. Tous les trois sont affiliés au Mouvement des droits et des libertés (DPS), un parti d’ethnie principalement turque, affilié au groupe libéral ALDE.

    Selon Vote Watch EU, Angel Dzhambazki est le seul bulgare ayant voté contre le Rapport sur la Turquie. Seuls les eurodéputés du DPS ont voté en faveur, les autres Bulgares se sont abstenus.

    « Sur le long terme, ce texte est une menace pour les autres États membres », a estimé Angel Dzhambazki, ajoutant que « s’ils veulent se tirer une balle dans le pied, grand bien leur fasse ».

    De toute façon, Angel Dzhambazki est sûr que lorsque le texte arrivera au Conseil, la Bulgarie y opposera son véto.