country:colombie

  • Les damnés du pétrole - Observatoire des multinationales
    http://multinationales.org/Les-damnes-du-petrole
    http://multinationales.org/IMG/arton611.jpg?1429569485

    Exploités, sous-payés, licenciés lorsqu’ils osent se révolter, les ouvriers du pétrole de Campo Rubiales et Campo Quifa, en Colombie, travaillent sur un site entouré de grillages barbelés et de tranchées. Depuis plusieurs mois, 12 000 travailleurs s’opposent à la multinationale canadienne Pacific Rubiales Energy. Dans un pays où les leaders syndicaux sont régulièrement assassinés et les militants réprimés, ces ouvriers se battent pour leurs droits, par une grève permanente et générale. Voyage en terre d’exploitation.

  • Les 6 clés diplomatiques du Sommet des Amériques
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/04/10/le-sommet-des-ameriques-sous-l-egide-des-retrouvailles-avec-cuba_4613488_322

    (…)
    Le Brésil affaibli
    Le principal outil diplomatique d’Amérique latine, celui du Brésil, a été réduit à néant par la présidente Dilma Rousseff. Outre son manque d’intérêt et son mépris à l’égard de la politique étrangère, son orientation erratique a amené Brasilia à ménager ou à s’aligner sur Moscou au sujet de l’Ukraine et de la Syrie, et à se laver les mains des problèmes régionaux, que ce soient les disputes entre ses voisins argentins et uruguayens ou les entorses à l’Etat de droit au Venezuela. Le Brésil ne respecte plus ses obligations financières auprès des organisations internationales et ne paie plus les factures de ses ambassades. Ses diplomates sont dégoûtés, si ce n’est révoltés.
    (…)
    Le Mexique en avant, l’Argentine en retrait
    (…)
    En Argentine, les velléités diplomatiques ont sombré dans les décombres du Mercosur (l’union douanière sud-américaine), l’obsession des îles Malouines, les complaisances envers Téhéran et Moscou. La succession non résolue de la présidente Cristina Kirchner accroît l’incertitude. La Colombie est tout entière accaparée par le règlement de son conflit armé intérieur.
    (…)
    Ensuite il y a ceux, comme le Venezuela et ses alliés, pour qui le simple mot de diplomatie semble inapproprié, tant la politique étrangère est pour eux un exutoire occasionnel, quand cela ne se limite à la désignation d’un bouc émissaire : les Etats-Unis, la plupart du temps.
    Or l’antiaméricanisme, véritable réflexe pavlovien, ne correspond guère aux sentiments des populations, qui demandent davantage de rapprochement avec les Américains. L’attente des Cubains, après l’annonce conjointe de Barack Obama et Raul Castro, le 17 décembre 2014, en est bien la preuve, puisqu’elle contredit des décennies de propagande négative.

    Pour qu’il voit rouge, le Paulo (du Monde) on sait quel(s) chiffon(s) agiter…

  • La #faim sévit dans le nord de la #Colombie
    http://www.lecourrier.ch/128941/la_faim_sevit_dans_le_nord_de_la_colombie

    Des arbustes rachitiques disputent le territoire sablonneux aux cactus. Le climat semi-désertique du département de La Guajira, dans le nord de la Colombie, ne facilite pas l’abondance des récoltes. Mais le soleil a bon dos. #Contamination, #corruption, #déplacements_forcés, irresponsabilité des autorités locales et abandon de la part des pouvoirs publics (lire ci-dessous) sont quelques-unes des causes de la malnutrition qui entraîne la mort de centaines d’enfants chaque année. Officiellement, trois mille mineurs sont décédés entre 2008 et 2013. Mais il ne s’agit que des cas dûment enregistrés. Selon de nombreuses sources locales, l’hécatombe serait bien plus importante.

    #enfant #malnutrition #déforestation merci @cdb_77

  • Stuttgart ou Sicilie ? Quand les témoins disparaissent systématiquement

    Les témoins de l’assassinat d’une jeune policière disparaissent. Après celui qui avait l’intention de donner le nom de l’assassin au tribunal dans cadre du procès autour du groupe néonazi #NSU c’est le tour de son amie de mourir sous de circonstances bizarres. Elle avait l’intention de communiquer ses observations au comité parlementaire qui mène l’enquête sur les fautes commises par les polices et les services screts pendant la recherche des assassin de multiples étrangers.

    Terrorismus : Zeugin aus NSU-Prozess tot aufgefunden | ZEIT ONLINE
    http://www.zeit.de/politik/deutschland/2015-03/nsu-zeugin-tot

    Eine 20-jährige Frau, die Anfang des Monats als Zeugin im NSU-Untersuchungsausschuss des Stuttgarter Landtags ausgesagt hatte, ist tot in ihrer Wohnung aufgefunden worden. Wie die Deutsche Presseagentur berichtet, soll es sich um eine Ex-Freundin von Florian H., einem ehemaligen Neonazi, handeln. Er soll gewusst haben, wer die Polizistin Michèle Kiesewetter 2007 in Heilbronn getötet hat.

    Wie Polizei und Staatsanwaltschaft am Sonntag mitteilten, fand der Lebensgefährte der Frau diese am Samstagabend mit einem Krampfanfall in ihrer Wohnung. Die Ärzte konnten die junge Frau nicht mehr retten. Die genaue Todesursache ist noch nicht geklärt.

    #allemagne #néonazis #NSU #extrême_droite #police #verfassungsschutz

  • Amérique latine : nouvelle frontière des ambitions turques | IRIS
    http://www.iris-france.org/amerique-latine-nouvelle-frontiere-des-ambitions-turques

    Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a effectué une triple visite en Amérique latine au mois de février 2015. Après la Colombie, il a fait étape à Cuba, puis au Mexique. D’autres visites sont annoncées en cours d’année en Argentine, au Brésil et au Chili.

    La Turquie bénéficie en Amérique latine d’une image paradoxale, fruit d’un héritage lointain. Plusieurs milliers de migrants arabes, dotés d’un passeport ottoman, ont débarqué il y a plus d’un siècle, du Mexique à l’Argentine, en passant par l’Amérique centrale et le Brésil. Tous du fait de leur document d’identité, ont été surnommés « Turcs ». Pendant très longtemps les connaissances mutuelles ont gardé ce caractère primaire et superficiel. Il y avait bien ici ou là en Argentine et en Uruguay quelques Turcs venant acheter laines et peaux (..) mais au-delà pas grand-chose, sinon dans ces mêmes pays une méfiance entretenue par la présence d’importantes communautés d’origine arménienne.

    Turquie et Amérique latine ont longtemps vécu dos à dos, séparées par mer et océan. Seule une relation privilégiée et parfois difficile avec les Etats-Unis créait l’éventualité d’une expérience mise en partage. La levée des interdits de la guerre froide et une conjoncture économique favorable ont, au tournant du millénaire, renforcé les opportunités d’échanges mutuellement profitables. L’émergence parallèle de la Turquie et de la plupart des Latino-américains a suscité des curiosités et des intérêts croisés. L’accession au G20 a facilité les échanges avec l’Argentine, le Brésil et le Mexique. L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a permis d’autres synergies. Les premiers contacts bilatéraux, exploratoires, ont pris une coloration nettement plus affirmative en 2010. Turquie et Brésil ont en effet joint leurs efforts pour prendre date et place sur un dossier international majeur, le contentieux nucléaire iranien. L’initiative ignorée par les « cinq + un » a fait long feu. Elle n’en était pas moins révélatrice d’une nouvelle tectonique des plaques géopolitiques.

    #Géopolitique #Turquie #Amérique_Latine

  • Des pays s’engagent à la restauration de plus de 60 millions d’hectares de #forêt
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/03/21/des-pays-s-engagent-a-la-restauration-de-plus-de-60-millions-d-hectares-de-f

    Parmi les pays engagés dans des programmes de #reforestation figurent : les États-Unis (15 millions d’hectares), l’Éthiopie (15 millions), la République démocratique du Congo (8 millions), le Mexique (7,5), le Guatemala (3,8), le Pérou (3), l’Ouganda (2,5), le Rwanda (2), et à hauteur d’un million d’hectares ou moins le Brésil, le Salvador, le Costa Rica, la Colombie, l’Équateur et le Chili.

    Le défi de Bonn a été lancé en 2011 par l’Allemagne et l’UICN, un organisme basé à Bonn qui fait référence pour la liste des espèces menacées dans le monde.

  • L’Unasur demande l’annulation du décret US contre le Venezuela - El Correo
    http://www.elcorreo.eu.org/L-Unasur-demande-l-annulation-du

    Cinglante défaite pour Barack Obama et nouveau pas dans l’unité et la souveraineté latino-américaines : tous les Etats membres de l’Union des Nations Sud-Américaines (Unasur), à savoir l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, la Colombie, l’Équateur, le Guyana, le Paraguay, le Pérou, le Surinam, l’Uruguay et le Venezuela se sont réunis en session extraordinaire à Quito ce samedi 14 mars 2015 pour manifester leur rejet unanime du décret pris par Washington contre le Vénézuéla le 9 mars 2015 parce qu’« il constitue une menace d’ingérence et de violation de la souveraineté et du principe de non-intervention dans les affaires intérieures d’autres États ».

    #Amérique_latine #impérialisme états-unien (lutte contre)

  • Il est très intéressant de comparer le développement de l’évangélisme en Amérique latine (ici dans un document de 1994) et du salafisme/wahhabisme.

    Ariel Colonomos, Les évangélistes en Amérique Latine : De l’expression religieuse à la mobilisation sociale et politique transnationale, 1994
    http://conflits.revues.org/201

    Le développement du protestantisme à travers ses nouvelles composantes constitue un des traits saillants de l’évolution récente du paysage socio-culturel latino-américain. Dans des pays d’Amérique centrale comme le Mexique, le Guatemala, ou le Nicaragua, ou bien en Amérique andine en Colombie, au Pérou et en Bolivie, ainsi qu’au Chili ou bien en Argentine, le pentecôtisme, un des mouvements religieux dans la lignée du méthodisme, semble en plein essor. Cette dynamique religieuse désignée par le terme évangélisme concerne en tout premier lieu le pentecôtisme et ses marges en amont et en aval, mais n’intègre pas d’autres courants issus de la matrice protestante originelle comme les Adventistes du septième jour, les Mormons ou les Témoins de Jéhovah. L’émergence de cultes pentecôtistes et néo-pentecôtistes participe de l’avènement de formes de religiosité particularistes au sein desquelles l’individu renouvelle son identité et son expression sociales. En effet, la logique appliquée de la dynamique évangéliste repose sur une destruction créatrice, la fondation d’un nouveau groupe à partir de l’ancien. De nouveaux enjeux se dessinent sur une trame culturelle qui intègre les mutations récentes du monde contemporain, dans la perspective de profonds changements sociaux et politiques. Des forces politiques et institutionnelles, comme l’Etat et l’Eglise catholique, sont questionnées dans leur action. Cette tendance est corrélative d’une dynamique au sein de laquelle des sous-groupes infra-nationaux, nationaux et transnationaux sont confrontés à l’Etat et aux institutions, en tant qu’interlocuteurs et partenaires du changement social. Cette idée se trouve à l’oeuvre dans les relations internationales d’aujourd’hui à l’image d’un monde où s’expriment avec de plus en plus de vigueur les particularismes ethniques, religieux, culturels ou identitaires. Plusieurs logiques transnationales sont à l’oeuvre dans l’émergence de ces mouvements religieux en Amérique latine. L’étude de ces différentes logiques permet une meilleure compréhension du comportement de ces acteurs à l’échelle de chaque société. L’opérationnalisation de ces logiques témoigne de la faculté des acteurs sociaux à produire du sens dans des espaces socio-politiques extensibles, à l’échelle d’une région ou d’un continent. Les évangélistes ont désormais acquis une reconnaissance du fait de leur croissance numérique et de leur visibilité au sein des différentes sociétés latino-américaines. Il s’agit d’analyser différentes stratégies liées à leur transnationalité conditionnant l’action politique dans les différentes sociétés internes.

    Pour le salafisme/wahhabisme, voir par exemple Labévière, Les Dollars de la terreur, les Etats-Unis et les islamistes, 1999
    http://seenthis.net/messages/316874#message316972
    et un autre passage cité ici (moins en rapport direct avec ce qui précède) :
    http://seenthis.net/messages/337194#message337421

    • Des chiffres récents (2013):
      http://www.lefigaro.fr/international/2013/03/14/01003-20130314ARTFIG00489-en-amerique-latine-le-pape-face-au-defi-evangeliq

      Au Guatemala, les églises évangéliques revendiquent 30% de fidèles alors qu’ils n’étaient que 10% il y a trente ans et ce phénomène en Amérique centrale, inquiète le Vatican. En Argentine, pays d’origine du nouveau pape, les « nouveaux protestants » seraient 15%, au Chili, 20%. Dans les communautés indiennes du Chiapas on estime que plus de 70% des Indiens ont abandonné l’Église catholique.

      […]

      Elio Masferrer, président de l’Association latino-américaine pour l’étude des religions, ajoutait que « si l’Église catholique n’opère pas de changements dans ses structures centralisées et dans ses messages autoritaires, dans les quinze ans, elle connaîtra un véritable effondrement en Amérique latine ».

      […]

      Depuis de nombreuses années, on évoquait la nomination d’un pape latino-américain pour redonner une nouvelle vigueur à l’Église catholique latino-américaine. C’est chose faite.

    • “Le monde est leur paroisse” : comment les évangélistes redessinent la carte mondiale des religions - CLES : Notes d’Analyse Géopolitique
      http://notes-geopolitiques.com/le-monde-est-leur-paroisse-comment-les-evangelistes-redessinent

      Pour ne prendre qu’un exemple, quelque 8.000 Sud-Américains se convertiraient chaque jour à ce credo !

      Et surtout, pour poursuivre la comparaison avec le développement du salafisme/wahhabisme, se poser la question de l’intérêt pour l’influence américaine :

      Durant la majeure partie du XXe siècle, le protestantisme évangélique constitue, pour les grandes puissances anglophones – particulièrement les États-Unis – un véritable “levier d’influence”, pour reprendre les mots de Sébastien Fath. “On connaît les liens entretenus, note-t-il, par une star de l’évangélisation mondiale comme Billy Graham avec le Département d’État, et le rôle joué en sous-main par les ambassades des États-Unis à l’occasion des opérations d’évangélisation de masse conduites par des organisations ‘parachurch’ comme Jeunesse en mission (JEM).”

      En raison de son discours de conversion individuelle, mais aussi de sa culture individualiste et démocratique (rôle majeur de l’assemblée locale),sans oublier son ethos de responsabilité, l’évangélisme constituerait, pourWashington, un levier d’influence privilégié pour façonner les sociétés civiles émergentes avec des valeurs fondatrices du modèle américain. Une convergence d’intérêt encore renforcée par la croyance commune des Américains, croyants ou non, en l’universalité de leur modèle.

      Pour l’universitaire suisse Zidane Mériboute, l’évangélisme américain représenterait même un élément à part entière de la diplomatie des États-Unis. Au XXe siècle, analyse-t-il, ce courant a d’abord “frappé aux portes de l’Europe et réussi une alliance tacite avec le pape Jean-Paul II. Cette connivence a permis à l’évangélisme de contribuer à précipiter la chute du communisme soviétique. Dans les années 1960, le propagandiste évangélique Richard Wurmbrand disait déjà que les Russes étaient les plus faciles à convertir à la foi évangélique et que “le cours de l’histoire serait changé si on leur donnait agressivement la Bible”. À partir des années 1990,cette religion fit d’énormes progrès en Russie et dans les anciens pays satellites”.

    • Le Choc (documentaire) d’après le livre de Naomi Klein. C’est très bien même si le Diplo n’a pas aimé à l’époque, mais ils ne sont pas nécessairement une référence.

      The corporation - Documentaire en trois partie de 52 minutes. Formidable. Montre qu’une corporation est une « personne morale » immorale et psychopathe. Indirectement sur la mondialisation et très très bien.

      J’ai les deux au cas où.

    • Ronnie Ramirez : Un monde absent- Documentaire.

      Film : « import Export », Ulrich Seidl

      Le cauchemar de Darwin.

      De la servitude moderne-Jean-François Brient

      Werner Herzog : Écho d’un sombre empire (Echos aus einem düsteren Reich)

    • Sur #cauchemar_de_Darwin, une vision critique de Frédéric Giraut :

      Révélations et impasses d’une approche radicale de la mondialisation.

      Une approche critique de la mondialisation peut consister à montrer l’environnement de pauvreté, de misère et d’exploitation de l’amont des filières marchandes globalisées qui exploitent une ressource localisée dans le Sud, notamment en Afrique. Une telle approche critique devient militante et terriblement efficace lorsqu’elle établit des liens de cause à effet entre l’environnement misérable et l’activité de production destinée au marché mondial. C’est le projet du film Le Cauchemar de Darwin qui prend appui sur les évolutions que connaît la ville de Mwanza au Nord-ouest de la Tanzanie sur le lac Victoria. Cité frontalière, elle est aussi capitale administrative d’une région minière et lieu de transformation des produits de la pêche lacustre qui a connu un boom avec le développement des exportations des filets de perche du Nil ou capitaine. C’est cette industrie de la pêche et de la transformation d’un poisson exogène et fossoyeur de biodiversité qui est au centre des investigations du documentaire ainsi que le trafic d’armes dont l’aéroport serait une plaque tournante. Parallèlement, sont montrés les ravages du sida, de la prostitution et des enfants des rues. Par souci d’efficacité et pour que le film fonctionne comme une allégorie sur les maux de l’Afrique dans le cadre de la globalisation, le Cauchemar de Darwin ne se contente pas d’asséner l’horreur de ces réalités et du sort d’une grande partie de la population, mais suggère une relation étroite entre ces différents aspects. Les trois scandales (environnemental, social et politico-économique) que ce film dénonce auraient ainsi pour cause commune l’exploitation de la perche du Nil. L’approche systémique se fait holiste, et la perche du Nil se retrouve, au moins symboliquement, au centre de la machine infernale qui voue les abords du lac Victoria et plus généralement l’Afrique des Grands lacs à la damnation sur fond d’opulence occidentale .Le film sorti en 2005 a connu un succès critique et commercial international et fonctionne dorénavant comme une référence pour une approche critique de la mondialisation libérale et de ses modèles de développement dans les Suds, et plus particulièrement en Afrique. Le professeur que je suis a pu constater en 2006 la généralisation des références à ce film dans les copies sur la mondialisation, tandis que fleurissaient de nombreuses conférences et rencontres organisées par les altermondialistes qui ont pris ce documentaire comme support et comme étendard. L’année 2006 a également été l’occasion de quelques contre-enquêtes journalistiques qui ont relativisé certaines affirmations et suggestions du film. Ceci à la suite et en parallèle de l’offensive menée par François Garçon contre le film documentaire et son auteur, Hubert Sauper, accusé de supercherie et de falsification, d’abord dans un long article paru dans la revue Les Temps Modernes, puis dans un ouvrage de journalisme d’investigation intitulé Enquête sur le Cauchemar de Darwin.

      http://www.espacestemps.net/articles/revelations-et-impasses-drsquoune-approche-radicale-de-la-mondialisati

    • Les contre enquètes ont existé mais si mes souvenirs sont bons, se sont toutes cassées les dents. C’est, pour moi, un brouhaha médiatique que je compare aux ennuis de Charles Enderlin, de Denis Robert.

      "La brouille qui oppose l’historien François Garçon à Hubert Sauper, le réalisateur autrichien du « Cauchemar de Darwin », a connu son dernier acte, mercredi. Poursuivi en diffamation par le réalisateur pour avoir qualifié son film de « supercherie », l’historien a vu sa condamnation pour diffamation confirmée par la cour d’appel de Paris.

      Trois ans de polémique

      Le conflit entre les deux hommes remonte à décembre 2005, date à laquelle François Garçon publie un article à charge dans la revue « Les Temps modernes ». Il remet en cause le documentaire, sorti sur les écrans en mars 2005, qui montre que la pêche intensive de la perche du Nil en Tanzanie est l’un des facteurs de la misère des populations locales et suggère que les avions utilisés pour le transport du poisson servent à un trafic d’armes."

    • https://www.bakchich.info/m%C3%A9dias/2009/04/10/cauchemar-de-darwin-le-garcon-paie-l-addition-55099

      Francois Garcon s’est occupé il y a 20 ans de la création de Canal + pour le compte du groupe Havas qui, comme le soulignait finement un article des Inrockuptibles, « détient les budgets publicitaires de Carrefour et de Mac Donald, c’est à dire des deux principaux acheteurs de Perches du Nil ».

      Frédéric Giraut pour la revue en ligne Espacestemps.net, signalé par la liste H-Français : "Révélations et impasses d’une approche radicale de la mondialisation. Retour sur la controverse autour du Cauchemar de Darwin". Il a le mérite de revenir, avec l’avantage du recul et de l’esprit scientifique, à la fois ce documentaire "référence pour une approche critique de la mondialisation libérale et de ses modèles de développement dans les Suds, et plus particulièrement en Afrique." et sur le livre-enquête à charge de François Garçon (Enquête sur le cauchemar de Darwin, Flammarion, 2006). Un partout, la balle au centre ? Pas tout à fait : il valide les critiques adressées au film sur "son désintérêt pour l’amélioration éventuelle du sort des ouvriers des pêcheries et l’amorce de constitution d’une classe d’employés aux revenus réguliers et sensiblement plus élevés que ceux de l’agriculture ou du secteur artisanal et/ou informel, voire des secteurs administratifs et miniers", et souligne "les paradoxes et présupposés à tendance racistes de certains avocats de l’autarcie." Mais il accorde le bénéfice du doute à Hubert Sauper sur le trafic d’armes, rapport de l’ONU à l’appui…
      Et de conclure : "S’il nécessite bien sûr une sérieuse prise de distance critique, ce documentaire-choc, outre la valeur déjà évoquée de quelques lieux et de portraits qui ponctuent le film, a des vertus pédagogiques. À ce titre, son apport essentiel est certainement la démonstration de l’imbrication (ce qui ne veut pas dire lien de dépendance ou de causalité) d’une part des économies formelles (l’industrie de la transformation, la consultance internationale…) et informelles (le gardiennage, la pêche artisanale, la récupération et le traitement des restes après éfiletage…), et d’autre part des activités légales (commerce alimentaire transcontinental, transport aérien…) et illégales (trafic d’armes, prostitution…). On touche certainement là un des aspects les plus fondamentaux de la mondialisation appliquée au continent africain."

    • #De_la_servitude_moderne

      De la servitude moderne est un livre et un film documentaire de 52 minutes produits de manière totalement indépendante ; le livre (et le DVD qu’il contient) est distribué gratuitement dans certains lieux alternatifs en France et en Amérique latine. Le texte a été écrit en Jamaïque en octobre 2007 et le documentaire a été achevé en Colombie en mai 2009. Il existe en version française, anglaise et espagnole. Le film est élaboré à partir d’images détournées, essentiellement issues de films de fiction et de documentaires.

      L’objectif central de ce film est de mettre à jour la condition de l’esclave moderne dans le cadre du système totalitaire marchand et de rendre visible les formes de mystification qui occultent cette condition servile. Il a été fait dans le seul but d’attaquer frontalement l’organisation dominante du monde.

      Dans l’immense champ de bataille de la guerre civile mondiale, le langage constitue une arme de choix. Il s’agit d’appeler effectivement les choses par leur nom et de faire découvrir l’essence cachée de ces réalités par la manière dont on les nomme. La démocratie libérale est un mythe en cela que l’organisation dominante du monde n’a rien de démocratique ni même rien de libérale. Il est donc urgent de substituer au mythe de la démocratie libérale sa réalité concrète de système totalitaire marchand et de répandre cette nouvelle expression comme une trainée de poudre prête à incendier les esprits en révélant la nature profonde de la domination présente.

      D’aucuns espéreront trouver ici des solutions ou des réponses toutes faites, genre petit manuel de « Comment faire la révolution ? ». Tel n’est pas le propos de ce film. Il s’agit ici de faire la critique exacte de la société qu’il nous faut combattre. Ce film est avant tout un outil militant qui a pour vocation de faire s’interroger le plus grand nombre et de répandre la critique partout où elle n’a pas accès. Les solutions, les éléments de programme, c’est ensemble qu’il faut les construire. Et c’est avant tout dans la pratique qu’elles éclatent au grand jour. Nous n’avons pas besoin d’un gourou qui vienne nous expliquer comment nous devons agir. La liberté d’action doit être notre caractéristique principale. Ceux qui veulent rester des esclaves attendent l’homme providentiel ou l’œuvre qu’il suffirait de suivre à la lettre pour être plus libre. On en a trop vu de ces œuvres ou de ces hommes dans toute l’histoire du XXº siècle qui se sont proposés de constituer l’avant-garde révolutionnaire et de conduire le prolétariat vers la libération de sa condition. Les résultats cauchemardesques parlent d’eux-mêmes.

      Par ailleurs, nous condamnons toutes les religions en cela qu’elles sont génératrices d’illusions nous permettant d’accepter notre sordide condition de dominés et qu’elles mentent ou déraisonnent sur à peu près tout. Mais nous condamnons également toute stigmatisation d’une religion en particulier. Les adeptes du complot sioniste ou du péril islamiste sont de pauvres têtes mystifiées qui confondent la critique radicale avec la haine et le dédain. Ils ne sont capables de produire que de la boue. Si certains d’entre eux se disent révolutionnaires, c’est davantage en référence aux « révolutions nationales » des années 1930-1940 qu’à la véritable révolution libératrice à laquelle nous aspirons. La recherche d’un bouc émissaire en fonction de son appartenance religieuse ou ethnique est vieille comme la civilisation et elle n’est que le produit des frustrations de ceux qui cherchent des réponses rapides et simples face au véritable mal qui nous accable. Il ne peut y avoir d’ambigüité sur la nature de notre combat. Nous sommes favorables à l’émancipation de l’humanité toute entière, sans aucune forme de discrimination. Tout pour tous est l’essence du programme révolutionnaire auquel nous adhérons.

      Les références qui ont inspiré ce travail et plus généralement ma vie sont explicites dans ce film : Diogène de Sinoppe, Étienne de La Boétie, Karl Marx et Guy Debord. Je ne m’en cache pas et ne prétend pas avoir inventé l’électricité. On me reconnaîtra simplement le mérite d’avoir su m’en servir pour m’éclairer. Quand à ceux qui trouveront à redire sur cette œuvre en tant qu’elle ne serait pas assez révolutionnaire ou bien trop radicale ou encore pessimiste n’ont qu’à proposer leur propre vision du monde dans lequel nous vivons. Plus nous serons nombreux à diffuser ces idées et plus la possibilité d’un changement radical pourra émerger.

      La crise économique, sociale et politique a révélé la faillite patente du système totalitaire marchand. Une brèche est ouverte. Il s’agit maintenant de s’y engouffrer sans peur mais de manière stratégique. Il faut cependant agir vite car le pouvoir, parfaitement informé sur l’état des lieux de la radicalisation de la contestation, prépare une attaque préventive sans commune mesure avec ce que nous avons connu jusqu’à maintenant. L’urgence des temps nous impose donc l’unité plutôt que la division car ce qui nous rassemble est bien plus profond que ce qui nous sépare. Il est toujours très commode de critiquer ce qui se fait du côté des organisations, des individus ou des différents groupes qui se réclament de la révolution sociale. Mais en réalité, ces critiques participent de la volonté d’immobilisme qui tente de nous convaincre que rien n’est possible. Il ne faut pas se tromper d’ennemis. Les vieilles querelles de chapelle du camp révolutionnaire doivent laisser la place à l’unité d’action de toutes nos forces. Il faut douter de tout, même du doute.

      Le texte et le film sont libres de droits, ils peuvent être copiés, diffusés, projetés sans la moindre forme de contrainte. Ils sont par ailleurs totalement gratuits et ne peuvent en aucun cas être vendus ou commercialisés sous quelque forme que ce soit. Il serait en effet pour le moins incohérent de proposer une marchandise qui aurait pour vocation de critiquer l’omniprésence de la marchandise. La lutte contre la propriété privée, intellectuelle ou autre, est notre force de frappe contre la domination présente.

      Ce film qui est diffusé en dehors de tout circuit légal ou commercial ne peut exister que grâce à l’appui de personnes qui en organisent la diffusion ou la projection. Il ne nous appartient pas, il appartient à ceux qui voudront bien s’en saisir pour le jeter dans le feu des combats.


      http://www.delaservitudemoderne.org/francais1.html

    • Extraits du documentaire #the_corporation

      Joe BARADACCO, Prof. Havard Business School :
      Définition de corporation : « un groupe d’individus qui poursuit de nombreux objectifs. L’essentiel étant de faire des bénéfices importants, croissants, en toute légalité, pour les propriétaires de l’affaire »

      Roy ANDERSON, PDG d’Interface, leader mondial des fabriquants de moquette :
      « La corporation est née avec l’ère industrielle, donc en 1712 avec l’invention de la pompe à vapeur pour pomper l’eau de la mine à charbon afin que les mineurs extraient plus de charbon. C’était une question de productivité : plus de charbo par heure »

      Mary ZEPERNICK, Programme d’Etude sur les entreprises, le droit et la démocratie :
      "Il y avait peu de corporations à la création des Etats-Unis. Celles qui existaient devaient se plier aux stipulations des chartes délivrées par l’Etat : la durée de la production, le montant de la capitalisation, ce qu’elles construisaient, etc. Elles ne faisaient rien d’autre. Elles ne pouvaient posséder d’autres corporations.

      Richard GROSSMAN, confondateur du Programme d’Etude sur les entreprises, le droit et la démocratie :
      « D’un point de vue juridique et culturel, la corporation était une entité subordonnée et le but était de servir le bien public »

      Mary ZEPERNICK :
      « La guerre de Sécession et la révolution industrielle ont multipié les corporations. On a assisté à l’explosion du chemin de fer, des banques, de l’industrie lourde. Il y a un siècle et demi, les avocats des corporations ont compris qu’il leur fallait plus de pouvoir. Ils ont voulu supprimer certaines contraintes imposées aux entreprises par le passé »

      Howard ZINN, auteur de Une histoire populaire des Etats-Unis :
      Avec la fin de la guerre de Sécession et la fin de l’esclavage → « A partir de ce moment on empêche les Etats de prendre la vie, la liberté ou les biens des Noirs ».
      → Les corporations vont devant les tribunaux et demandent la même chose, car « nous sommes aussi une personne ». Et la Cour suprême a accepté.

      Richard GROSSMAN :
      « 600’000 personnes ont perdu la vie en luttant pour ces droits. Et dans les 30 années suivants, les juges ont donné les droits au capital et à la propriété ».

      Après avoir obtenu les droits d’une personne, une question se pose : quelle sorte de personne est cette entreprise ?

      Noam CHOMSKY :
      « La corporation a les droits d’une personne immortelle. Mais pas n’importe quelle personne : celle dénuée de conscience morale. Elle est créée par la loi pour s’occuper uniquement de ses actionnaires, mais pas de ses partenaires comme la communauté ou la population active »

      Robert HARE, Docteur en médecine :
      "Il n’est pas difficile de rapprocher la psychopathie de l’individu de celle de la corporation. On peut examiner les caractéristiques de cette maladie et voir comment elles s’appliquent à la corporation :
      – indifférence flagrante aux sentiments d’autrui
      – incapacité de maintenir des relations durables
      – désintérêt imprudent de la sécurité d’autrui
      – deceitfulness : repeated lying and conning others for profit
      – incapacity to experience guilty
      – failure to conform to social norms with respect to lawful behaviours
      → « Elles auraient toutes les caractéristiques. Ce genre d’entreprise est le psychopathe type »

      Richard GROSSMAN sur les « programmes sociaux » des corporations :
      « Ils aident vec l’argent des contribuables et des actionnaires. Mais les contribuables devraient décider de l’emploi de cet argent. Et pendant qu’ils font ces trucs sympas, ils diminuent les impôts des entreprises et des gens riches et remanient la politique nationale. On ne voit pas ces remaniements, ni l’argent se faire aspirer, mais on voit l’apparence sympathique »

      Lien entre nazisme et corporations :

      Howard ZINN :
      « Il y a un lien intéressant entre la montée du fascisme en Europe et la position des radicaux vis-à-vis du pouvoir des corporations. Parce qu’il a été reconnu que la montée du fascisme en Europe s’est faite grâce aux multinationales »

      Noam CHOMSKY :
      « Mussolini était idolâtré par toutes les classes sociales. Le milieu des affaires l’adorait. Quand Hitler a pris le pouvoir, les investissements sont aussi montés en flèche. Il contrôlait la main-d’œuvre, se débarassait des gens de gauche. Les conditions d’investissement s’amélioraient »

      Michael MOORE :
      « Une des histoires passées sous silence au 20ème siècle est la connivence des corporations avec l’Allemagne nazie. D’abord, comment les entreprises américaines ont aidé à reconstruire l’Allemagne et épaulé le régime nazi à ses débuts. Puis, quand la guerre a éclaté, comment elles ont contribué à les faire fonctionner. General Motors a gardé Opel, Ford a continué à faire tourner ses usines. Mais pour Coca-Cola s’était impossible, alors ils ont inventé Fanta Orange pour les Allemands. C’est comme cela que Coca-Cola a pu continuer à faire des bénéfices. Quand vous buvez Fanta Orange, c’est la boisson des nazis créée pour que Coca-Cola fasse de l’argent pendant que des millions de gens mouraient »

      Vandana SHIVA :
      « Au cours des 10 dernières années, nous avons gagné du terrain. Nous, c’est-à-dire les gens ordinaires, qui se consacrent au bien de l’humanité, sans distinction de sexe, de classe, de race, de religion, toutes les espèces de la planète. Nous avons réussi à poursuivre en justice un gouvernement et une entreprise tout-puissants pour l’affaire Neem. Et nous avons gagné. Le brevet de la société américaine Grace sur Neem a été révoqué suite à un procès intenté par nous, les Verts au parlement européen et le Mouvement international de l’Agriculture biologique. On a gagné parce qu’on était unis. On a renversé 99% du brevet basmati de Rice Treck parce qu’on a formé une coalition mondiale : des vieilles femmes du Texas, des savants d’Inde, des activistes de Vancouver, un groupe local d’action basmati. On a montré que le Tiers-Monde n’était pas des pirates, mais que les corporations l’étaient »

    • #Mittal

      Le groupe Mittal est le n° 1 mondial de l’#acier. Plus qu’une entreprise, c’est un empire présent dans soixante pays qui emploie 250 000 personnes. Issu d’une famille modeste de Calcutta, Lakshmi Mittal est devenu, en l’espace de quinze ans, l’un des hommes les plus riches au monde. Plus qu’une réussite, Mittal incarne un symbole : celui du nouveau capitalisme mondialisé et de la revanche du monde émergent sur les vieilles nations industrialisées. Accueilli comme un sauveur en 2006 à la faveur son OPA sur le groupe Arcelor, Mittal est aujourd’hui perçu comme le fossoyeur de la sidérurgie européenne. Touchée de plein fouet par la crise économique, sa multinationale criblée de dettes a perdu 80 % de sa valeur, accumule les pertes et ferme ses usines les unes après les autres en Europe. Un déclin brutal qui révèle l’autre visage d’un modèle économique obsédé par la rentabilité à court terme, qui privilégie l’exploitation des richesses au profit des seuls actionnaires, au détriment de l’intérêt collectif. L’échec du modèle Mittal illustre également la perte d’influence d’un continent, l’Europe, qui apparaît comme le maillon faible de la mondialisation. Impuissante à enrayer sa désindustrialisation, elle apparaît incapable, contrairement aux États-Unis et à la Chine et exception faite de l’Allemagne, de protéger ses champions industriels et de proposer un nouveau modèle économique porteur d’avenir.

      http://boutique.arte.tv/f9841-empire_mittal

      Les ressources en ligne sur Mittal sur le site d’Arte :
      http://info.arte.tv/fr/mittal-web-links-und-pressestimmen

    • #Goldman_Sachs, la #banque qui dirige le monde

      Plus qu’une banque, Goldman Sachs est un empire invisible riche de 700 milliards d’euros d’actifs, soit deux fois le budget de la France. On l’appelle « la Firme », comme dans les romans d’espionnage des années 1980. Après s’être enrichie pendant la crise des subprimes en pariant sur la faillite des ménages américains, elle a été l’un des instigateurs de la crise de l’euro en maquillant les comptes de la Grèce puis en misant contre la monnaie unique. Un empire de l’argent sur lequel le soleil ne se couche jamais, qui a transformé la planète en un vaste casino. Grâce à son réseau d’influence unique au monde, et son armée de 30 000 moines-banquiers, Goldman Sachs a su profiter de la crise pour accroître sa puissance financière, augmenter son emprise sur les gouvernements et bénéficier de l’impunité des justices américaine et européennes.

      http://boutique.arte.tv/f7894-goldman_sachs

    • C’est en français, malgré le résumé en espagnol...
      *Los Deportados del TLC (Les #déportés_du_libre_échange) Marie-Monique Robin*

      Algo que parecía imposible hace unos pocos años, algo propio de la ciencia y ficción comenzó a verse hace poco en América Latina. Las semillas comenzaron a patentarse y los propios campesinos que eran los portadores del conocimiento durante milenios fueron dejados de lado, pues las nuevas políticas de acuerdos de intercambio comercial los afectaron gravemente. Hoy guardar la semilla en algunos países se ha convertido en un crimen. Uno de los medios para despojar a los campesinos de este derecho ha sido introduciendo poco a poco políticas neoliberales, que en lugar de apoyarlos, los debilitaron totalmente hasta el grado de hacerlos abandonar sus propias tierras. El caso muy marcante es de México donde el TLC (Tratado de Libre Comercio) en lugar de darles beneficios, los destrozó. El resultado claro es que miles y miles de campesinos mexicanos emigraron al pais vecino buscando tener suerte, dejando a sus familiares, en una aventura donde arriesgan incluso sus propias vidas, hoy el buscar trabajo se ha convertido incluso en un crimen. Los grandes ganadores con estos tratados de Libre Comercio, no son los pequeños productores, sino aquellos que ya más tienen y sobretodo las poderosas multinacionales. La gran periodista francesa Marie Monique Robin en este filme, nos desvela lo que significó el Tratado de Libre Comercio para México, el aniquilamiento del campesinado y la invasión escandalosa de productos subvencionados estadounidenses, que evidentemente matan la producción local mexicana. Recomiendo también ver el documental Los piratas de los seres vivos.

      https://www.youtube.com/watch?v=tG89P8II0cA

    • Les dessous de la mondialisation

      Sénégal : la fripe mondialisée

      Les français se débarrassent de 11kg de vêtements chaque année. Ces fripes ne sont pas toutes données à des personnes dans le besoin. Majoritairement collectées et triées, elles sont en partie revendues en Afrique. Au Sénégal, la fripe habille une grande partie de la population et fait vivre des centaines de milliers de personnes : des trieuses aux charretiers en passant par les négociants et les grossistes. Mais ce commerce prospère aux dépens d’une production textile locale. Un documentaire réalisé par Angèle Berland.

      http://replay.publicsenat.fr/emissions/les-dessous-de-la-mondialisation/senegal-la-fripe-mondialisee/139515

      Et d’autres reportages de la même série

    • Quelques notes tirées du film « Planète_à_vendre » :
      Facteurs nécessaires des terres pour intéresser les investisseurs :
      – sol fertile ;
      – terres proches d’un point d’exportation ;
      – accès à l’eau.
      Si une terre a ces caractéristiques, c’est un bien comme les autres.

      Mais pourquoi s’intéresser aux terres cultivables alors que les personnes/institutions qui s’y intéressent les avaient toujours méprisées ?
      → car la population mondiale augmente et il y a donc nécessité d’augmenter la production agricole.

      On est aujourd’hui face à la construction d’un nouvel ordre agricole global.

      Arabie Saoudite :
      Depuis 40 ans il y a un développement de l’agriculture en Arabie Saoudite. A un certain moment, l’Arabie Saoudite est devenu exportatrice de blé.
      Mais le prix a été l’épuisement des réserves d’eau. A cause de cela, en 2008, le roi a déclaré qu’il fallait arrêter la production de blé dès 2016.

      Fin 2007 : événement déclencheur du changement→ la crise alimentaire mondiale, causée notamment par l’augmentation de la production de biocarburants, par la diminution du niveau des stocks de céréales et par les restrictions d’exportations de certains pays (Vietnam et Argentine notamment, qui refusaient d’exporter des céréales).
      → solution : investir dans des terres et cultiver soi-même les céréales nécessaire.

      Le Roi Abdullah octroi 800 mio. de dollars pour que l’Arabie Saoudite achète des terres. L’Arabie Saoudite achète des terres notamment en Afrique de l’Est en promettant qu’elle investi dans des infrastructures, des technologies dans le pays et qu’elle augmentera l’emploi national.

      On voit donc un changment dans la direction des investissements, il n’y a plus seulement des investissements du Nord au Sud, mais aussi des investissements Sud – Sud (Arabie Saoudite et Inde).

      3 vagues de mondialisation :
      – industrie
      – services
      – agriculture.

      Exemple d’un investisseur indien en Ethiopie (il y a implanté la plus grande plantation de roses au monde), pour son exploitation :
      – le plastique vient de Chine
      – le système d’irrigation d’Israël
      – le capital d’Inde
      – les roses vont en Europe
      – les pelleteuses viennent de Corée
      – les serres d’Equateur
      – les moteurs d’Allemagne

      L’Ethiopie a déjà 1,6 mio. d’ha de terres prêtes pour les investisseurs étrangers. Dans le futur, l’Ethiopie prévoit de mettre à disposition 3 mio. d’ha de terres.
      → En Ethiopie toutes les terres sont de propriété de l’Etat ethiopien (suite du régime socialiste des années 70 et 80)

      L’investisseur indien déclare « On se sent un peu comme Christoph Colomb (…). C’est de la terre vierge, de l’or vert, elle n’a jamais été labourée depuis qu’elle existe ».
      « L’Etat a besoin d’un investisseur et les investisseurs ont besoin d’un bon Etat », il continue.

      L’investisseur indien paie 10 dollars par an par ha. de taxes sur les terres, mais les 6 premières années sont gratuites. Le contrat est de deux fois 40 ans" → le prix a été fixé par l’Etat éthiopien.

      Avant, sur ces terres, les locaux y faisaient pêtre leur bétail et ils cultivaient du tèf et du sésame pour la production familiale. Maintenant, ils doivent partir et laisser leurs terres.

      Litige avec l’investisseur indien : accès à l’eau, car l’eau est sur le territoire de l’Indien.

      Renée VALLVE de l’ONG « Grain » :
      « Le ’land grabbing’ est vu comme la solution à la crise alimentaire. Alors que c’est une agriculture intensive, qui est à l’origine de la crise alimentaire »

      Arrivée sur scène de la finance (banques, fonds de pension, etc.) :
      Dans les années 2010, une grande spéculation sur les matières premières agricoles a commencé. Cette spéculation a fait augmenter les prix et augmenter la volatilité de ces prix. Ainsi, les investisseurs ont compris qu’on pouvait gagner de l’argent avec l’agriculture et ainsi ils ont commencé à acheter des terres.

      En 2005, la proposition d’un financier d’acheter des terres était ridiculisée « ici en Europe on nous paie pour ne pas cultiver la terre et tu veux qu’on te donne de l’argent pour acheter des terres ? »
      → Réponse du spéculateur : « l’UE continuera à subventionner la paysannerie européenne pour qu’elle ne cultive pas, mais on augmentera la cultivation dans le Sud, non pas car il y a des subventions, mais car c’est rentable »

      Au lieu de créer des emplois, comme veulent le faire croire les investisseurs, c’est une agriculture sans agriculteurs qui est promue. En Uruguay, les campagnes se vident. Les petits paysans quittent la campagne pour aller dans les périphéries des villes ou à l’étranger, ou alors ils sont payés à la journée pour un salaire de faim pour le nouvel investisseur…

      Olivier SCHUTTER, rapporteur de l’ONU pour le droit à l’alimentation :
      « Les pays ainsi produisent pour l’étranger et sont de plus en plus dépendants des marchés internationaux. Tant que les prix alimentaires sont bas, c’est ok, mais quand les prix augmenteront… »

      Absurdité du système : l’investisseur indien vend le riz qu’il produit en Ethiopie aux agences d’aide alimentaire qui distribuent le riz à la population éthiopienne…

    • Overdose
      Symboles de la société du tout-jetable, les plastiques sont devenus incontournables dans notre quotidien. Résistants, légers et peu coûteux à produire, ils sont néanmoins une plaie à collecter et à recycler après usage. Entre les dangers que leur abandon sauvage fait peser sur l’environnement, et les risques sanitaires, liés au recyclage rudimentaire, qu’encourent les populations les plus pauvres, principalement en Chine, cette #enquête fouillée, réalisée sur trois continents, dresse un état des lieux plus qu’alarmant. Face aux puissants
      #lobbies_industriels et à la #catastrophe_annoncée, les politiques sauront-ils prendre les décisions qui s’imposent pendant qu’il est encore temps ?
      https://www.arte.tv/fr/videos/077392-000-A/plastic-partout
      #plastique

  • Le plaidoyer de Le Clézio pour l’"ouverture des frontières" - Le Point

    http://www.lepoint.fr/culture/le-plaidoyer-d-un-prix-nobel-pour-l-ouverture-des-frontieres-02-02-2015-1901

    Les récents attentats islamistes en France n’ont pas changé la vision du plus nomade des écrivains hexagonaux. Invité du Hay Festival en Colombie, Jean-Marie Gustave Le Clézio a lancé un plaidoyer pour l’"ouverture des frontières". « Il ne faudrait pas dresser encore d’autres frontières, mais au contraire, les baisser..., que les gens puissent circuler plus facilement et partout », affirme l’écrivain de 74 ans, en marge du festival littéraire qui s’est achevé dimanche dans l’ancien port colonial des Caraïbes.

    « Une identité multiple », c’est ainsi que se définit le Nobel de littérature 2008, qui a vécu dans plusieurs continents, avec une enfance en Afrique et une immersion dans une tribu amérindienne dans les années 70. L’auteur de Désert et de L’Africain n’hésite pas à qualifier de « honte » l’espace Schengen européen. « On est en train de fermer l’Europe à l’Afrique, à l’Orient, même à l’Amérique latine », dénonce-t-il.
    Critiques

    Les polémiques sur l’immigration, ravivées par les attaques meurtrières survenues en janvier en France, dont l’assaut contre l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, n’ont pas leur place dans l’univers de J.-M. G. Le Clézio. Dans une lettre à sa fille, publiée par le quotidien Le Monde, il la félicite d’avoir participé aux rassemblements en hommage aux victimes, tout en assurant que leurs assassins, en situation d’échec dans la société française, ne « sont pas des barbares ». Cette position lui a valu de nombreuses critiques, dont celle d’un autre Prix Nobel de littérature, le Péruvien Mario Vargas Llosa, couronné en 2010. « Je sais qu’on peut remédier à la pauvreté et l’isolement des banlieues », insiste l’écrivain français. « Il faudrait qu’il y ait davantage de communication, mais après ça, on ne pourra pas empêcher les fous d’être fous. Simplement, il ne faut pas qu’ils soient armés. »

    #migrations #asile #frontières #murs #le_clézio

  • Sortir de la « guerre contre la drogue »
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/01/LEMOINE/51957

    Longtemps « coke » et « ultraviolence » ont eu pour synonyme « Colombie ». Les temps ont changé. Le pays où la drogue déchaîne une folie meurtrière s’appelle aujourd’hui Mexique. L’écrivain et journaliste italien Roberto Saviano, menacé de mort par la Mafia et vivant sous protection policière depuis la publication de Gomorra, y a poursuivi son travail sur le crime organisé. A propos de cette nouvelle enquête, on pourrait presque parler d’un « Who’s who » des parrains et cartels qui gèrent la production de la cocaïne, de l’héroïne, de la marijuana..., en contrôlent les prix et la distribution, en encaissent les profits.

  • Climat : le rôle néfaste des multinationales européennes en Amérique latine
    http://multinationales.org/Climat-le-role-nefaste-des

    Alors que les négociations internationales sur le climat se déroulent à Lima, au #Pérou, depuis le 1er décembre, deux rapports publiés par des ONG internationales viennent rappeler le poids des multinationales européennes en Amérique latine dans les secteurs les plus polluants, notamment ceux des mines et de l’énergie. Le poids et #Lobbying de ces entreprises multinationales est rendu largement responsable de l’incapacité des gouvernements à sortir d’un modèle de développement destructeur pour la (...)

    Actualités

    / #Glencore, #Enel, #Repsol, #Anglo_American, Lobbying, #Industries_extractives, #Énergies_fossiles, Pérou, #Colombie, #Industries_extractives, #Énergie, #changement_climatique, #influence, #impact_social, #impact_sur_l'environnement, #normes_et_régulations, communautés (...)

    #communautés_locales
    « http://www.bastamag.net/Au-Perou-pendant-que-les »
    « http://www.bastamag.net/90-entreprises-sont-responsables »
    « http://www.bastamag.net/Etat-d-urgence-pour-proteger-une »
    « http://www.bastamag.net/Climat-les-lecons-de-Varsovie »
    « http://www.foei.org/wp-content/uploads/2014/11/19-foei-corporate-capture-report-fr-lr.pdf »
    « http://www.bastamag.net/IMG/pdf/corporate_conquistadors-en-web.pdf »
    « http://www.theguardian.com/environment/2014/jun/06/first-tar-sands-oil-shipment-arrives-in-europe-amid-protests »

  • « Les défenseurs du droit à la terre gênent des intérêts financiers »
    http://farmlandgrab.org/post/view/24287-les-defenseurs-du-droit-a-la-terre-genent-des-interets-financier

    Notre observatoire travaille sur toutes les catégories de défenseurs des droits de l’homme. Et nous observons depuis 2007 que ce sont ces activistes défendant leur terre qui sont les plus nombreux à être victimes d’assassinats ou d’exécution extra-judiciaires (le rapport fait état de 43 cas entre 2011 et 2014). Ils sont éliminés parce que leur travail gêne des intérêts financiers puissants, qu’il soient privés ou étatiques, dans des régions isolées. Loin des villes, ces gens n’ont pas forcément accès à la justice, à la police, aux ONG et aux diplomates. Membres de minorités ethniques pauvres, leur cause est peu médiatisée. C’est cependant en train de changer dans certains pays comme la Colombie, où des envoyés de l’Union européenne dans chacune des régions concernées assistent au procès instruits contre ces activistes.

    Quels sont les pays où les affaires d’accaparement des terres sont les plus fréquentes aujourd’hui ?

    Il y a beaucoup d’affaires au Cambodge, parce que le pays s’ouvre. Les tractations autour de terres afin d’en faire des plantations se déroulent sans consultation des populations. Ces appropriations sont facilitées par l’absence de titres de propriété écrits. Ce n’est pas seulement le fait d’investisseurs étrangers, mais aussi de gens au sein ou proches du pouvoir politique. D’autres pays sont touchés comme les Philippines, l’Indonésie, le Guatemala, le Honduras et la Colombie. Il y a aussi de plus en plus de cas en Afrique. Et quelques-uns en Russie, Hongrie ou Roumanie où des violences ont visé des défenseurs du droit à la terre. Heureusement, la société civile s’organise un peu partout dans le monde et revendique de plus en plus ses droits économiques.

    Voir le rapport 2014
    https://www.fidh.org/IMG/pdf/obs_2014-fr-web2.pdf

    #terres #violences_policières #violences_d'état #répression

  • « Vingt-sept de mes camarades ont été assassinés impunément » - Edgar Paéz - Investig’Action
    http://www.michelcollon.info/Entretien-avec-Edgar-Paez.html

    Dans la caractérisation de l’oligarchie colombienne, on s’aperçoit que celle-ci a été, et est toujours, l’oligarchie la plus criminelle de la région, qui a pu se maintenir et se renforcer avec le temps. Imaginez qu’en Colombie il y a eu plus de morts qu’en Chili, Argentine, Brésil… sans pourtant avoir vécu une dictature militaire ! C’est donc une oligarchie, la colombienne, qui s’est maintenue debout grâce à la violence, à la corruption et à la criminalité. Durant les 10 dernières années, il y a eu environ 500’000 morts, 50’000 desaparecidos… et cela afin de faciliter l’exploitation de toutes les ressources du pays par les multinationales.

    ...

    En outre, ce qui caractérise le pouvoir de cette oligarchie colombienne, mais plus en général de l’oligarchie latino-américaine, c’est son lien avec l’Empire, avec l’impérialisme occidental (et notamment Etats-Unien). En effet, la Colombie est un pays totalement dépendant des Etats-Unis. C’est la raison qui explique le rôle prépondérant des multinationales dans notre pays qui contrôlent pratiquement tous les secteurs de l’économie et tous les types de ressources naturelles.

    ...

    Ce qu’il faut retenir ici c’est que ces entreprises ne sont pas arrivées ici exclusivement avec une valise, mais aussi avec des armes, des troupes, afin de défendre leurs intérêts bien sûr. C’est là qu’apparaît le para-militarisme, instrument des multinationales pour abattre, avec tous les moyens, toute forme d’opposition à la politique d’exploitation et de pillage des ressources. La lutte des FARC (Forces Armées Révolutionnaires Colombiennes) et d’autres groupes de résistance, commencée dans les années 60, s’inscrit dans ce contexte de violence.

    ...

    En réalité, le principal intérêt est celui d’en finir avec l’insurrection armée, ce qui permettrait d’avoir une meilleure « confianza inversionista » (par ce terme on entend l’emprise sur l’économie par des entreprises étrangères) pour que les multinationales occidentales continuent dans leur processus d’appropriation. Regardez, quand les guérillas ont vu le jour en Colombie, en 1964, la population était pour 50% urbaine et 50% rurale. Aujourd’hui, les 85% de la population est urbaine, et seulement 15% rurale. Où sont allés tous les paysans ? Pourquoi cette inversion ? Et bien, c’est l’action des multinationales ! Des milliers de paysans ont été expulsés, assassinés, emprisonnés… et cela continue aujourd’hui, malgré la rhétorique de paix. En outre, la production agricole des petits paysans est de plus en plus frappée par la production de substituts des multinationales (le lait en poudre par exemple) qui est exporté vers l’extérieur. C’est donc un modèle de développement d’exclusion, qui contraint les paysans à l’exode rural, les condamnant à vivre dans la misère extrême des (bidon)villes. On retrouve les mêmes schémas partout dans le monde, notamment en Afrique où l’exode rural a atteint des niveaux effrayants à cause des stratégies des multinationales et des politiques économiques mises en œuvre par les USA et l’Union Européenne.

    ...

    En Colombie l’oligarchie a été tellement criminelle, tellement violente, qu’une dictature militaire formelle n’était pas nécessaire. Comme je vous l’ai dit, sans dictature militaire, on compte plus de morts que dans les pays avec.

    #Colombie #oligarchie #économie #multinationales #crimes #Edgar_Paéz

  • Rappel pour les gens qui vivent sous terre et n’ont donc toujours pas entendu parler d’#Ello : rézosocio sans pub, gentil, sur invitation seulement. Il a bien marché sur certaines communautés par exemple beaucoup de trans, furieux que Facebook oblige ses utilisateurs à utiliser leur nom d’état-civil. https://ello.co

    OK, ce que je constate d’#Ello, pour l’instant.

    C’est le ziollionième rézosocio centralisé, une centralisation dont on sait pourtant se passer sur l’Internet depuis SMTP et XMPP, donc pas mal d’années.

    Il n’y a pas d’API, même en « Coming soon » donc on doit supporter leur éditeur intégré pour écrire.

    Le nom de domaine est enregistré en Colombie (!) et les informations sur le titulaire sont masquées (ce qui a un sens pour un particulier mais pas pour une entreprise).

    Le bouton « Delete post » ne marche pas (bogue ?) donc attention à ce que vous écrivez, ça restera.

    Apparemment, pas d’équivalent de Like (Facebook), RT (Tweeter) ou Partager (SeenThis) et c’est apparemment volontaire et apprécié par certains.

    Un interview du concepteur : http://www.lemonde.fr/pixels/article/2014/09/30/paul-budnitz-createur-d-ello-la-publicite-c-est-le-diable_4496554_4408996.ht

    Un article anti-Ello d’un pro-publicitaire http://www.mediassociaux.fr/2014/09/30/lutopie-dun-reseau-social-neutre-grande-echelle

    Une bonne explication de son fonctionnement http://tempsreel.nouvelobs.com/vu-sur-le-web/20140929.OBS0614/faut-il-adherer-a-ello-le-reseau-social-anti-facebook.html

    Inquiétudes sur les risques de harcèlement (Ello n’a pas encore de moyen de bloquer un utilisateur mais c’est prévu) : http://fatbodypolitics.tumblr.com/post/98306272036/goodbye-ello-privacy-safety-and-why-ello-makes-me Je ne comprends pas complètement son argument, j’ai coupé le partage public et donc mes messages comme https://ello.co/bortzmeyer/post/cbrUrxWXqnCn5AiihQiw9w ne sont pas accessibles de l’extérieur. Les messages publics, eux, le sont https://ello.co/vianneyvlrt/post/TFT8jcGYisF0gdHHRM39GQ

  • Colombie : Des medias paysans face à l’exploitation minière - Atelier des médias
    http://atelier.rfi.fr/profiles/blogs/des-medias-paysans-colombiens-face-l-exploitation-mini-re?xg_source=msg_

    Au mois de mai 2014, je suis parti en Colombie avec Béatrice, une amie franco-colombienne. L’objet de notre voyage était de rencontrer des paysans et des activistes qui luttent pour protéger leurs terres contre les exploitations minières. Ils s’appuient pour cela sur différents supports médiatiques. Ci-dessous, vous pouvez écouter le documentaire de 27 minutes qui a été réalisé là-bas.

  • En #Colombie, le mouvement des agriculteurs prend de l’ampleur
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/05/01/en-colombie-le-mouvement-des-agriculteurs-prend-de-l-ampleur_4410217_3222.ht

    Des associations de producteurs, inquiets de la baisse de leurs revenus et des conséquences des traités de libre-échange signés avec les Etats-Unis et l’Union européenne, appellent pour leur part à des manifestations dans tout le pays.

    Ce nouveau mouvement paysan intervient un an après une grave crise agricole qui s’était traduite par de nombreux barrages routiers et de violentes manifestations ayant fait plusieurs morts.

    #agriculture #paysannerie #mondialisation

  • Lettre au médiateur du Monde, par Maurice Lemoine | #venezuela infos
    https://venezuelainfos.wordpress.com/2014/04/19/lettre-au-mediateur-du-monde-par-maurice-lemoine

    Par action ou par omission, en taisant tous ces événements (d’autres parleraient de crimes d’une extrême gravité), Le Monde donne un sacré coup de pouce à l’extrême droite colombienne. J’ose espérer qu’il s’agit-il là d’un effet secondaire non désiré… Mais, dans ces conditions, et puisque Marie Delcas est monopolisée par les avanies du sulfureux régime « chaviste », pourquoi ne nommeriez-vous pas un correspondant à Caracas, qui, lui, pourrait s’occuper des deux ou trois bricoles tout à fait anodines qui se déroulent en Colombie ?(Permalink)

    #médias #lemonde

  • Au Venezuela, défaites diplomatiques des Etats-Unis, par Alexander Main (avril 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/04/A/50289

    Le 27 février, le département d’Etat américain publiait son rapport annuel sur la situation des droits humains dans le monde. A cette occasion, le secrétaire d’Etat John Kerry ne trouva rien à redire à la situation en Egypte ou en Colombie (où au moins vingt-six syndicalistes ont été assassinés en 2013), préférant réserver ses remontrances au président vénézuélien Nicolas Maduro, dont le pays était secoué par des manifestations plus ou moins violentes orchestrées par l’opposition : « Le gouvernement a réprimé des manifestations pacifiques en déployant des hommes armés, en emprisonnant des étudiants et en limitant drastiquement la liberté d’expression et de réunion. La solution aux problèmes du Venezuela ne réside pas dans la violence, mais dans le dialogue. »

    Lire « Au #Venezuela, la tentation du coup de force » #paywall
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/04/MAIN/50297

  • Semences libres
    http://www.bruitetfureur.info/?p=1628

    Une émission autour de la lutte pour des semences libres en Colombie et ailleurs, avec une extension sur les luttes contre le puçage du bétail en France avec un invité de l’émission les Paysan-ne-s dans la lutte des classes. Les ex-employés de solidarité grévistes de Partage font le point sur leur situation et leur lutte. Puis des considérations sur le 8 mars, journée des femmes. Durée : 2h57. Source : Radio Usine