country:congo

  • Insalubrité en #RDC : #Kinshasa croule sous de très chères ordures - RFI
    http://www.rfi.fr/afrique/20171105-rdc-kinshasa-ordure-dechet-capital-collecte-insalubrite-sale-cher-onere

    En République démocratique du Congo, et dans sa capitale Kinshasa, la gestion des déchets est un véritable cauchemar. Les habitants se plaignent de vivre dans une décharge. Pour faire face, le gouverneur de la province, André Kimbuta, assure qu’il doit trouver 12 millions de dollars par mois pour assainir la ville, un montant colossal qu’il espère financer à travers de nouvelles taxes aux particuliers et aux entreprises. Jusqu’à 2015, c’est l’Union européenne qui avait un programme de gestion des déchets. Depuis, rien ne va plus.

    Pour le gouverneur de Kinshasa, le calcul est simple : il y a 9 000 tonnes de déchets à collecter par jour, à 30 dollars la tonne collectée, une estimation qu’il attribue à la Banque mondiale.

    Il faudrait compter 270 000 dollars par jour, 8 millions de dollars par mois, qu’André Kimbuta arrondit à 12 millions pour faire bonne mesure, l’entretien des camions et le prix du carburant n’étant pas, pour lui, compris dans le coût d’une tonne collectée.

    Pour le gouverneur, il est urgent de revoir la conception de la gestion des déchets dans la capitale de RDC, d’avoir une gestion intégrée - collecte, tri et valorisation des déchets - comme dans d’autres villes du monde.

    Trouver d’autres financements

    Surtout, faute de moyens accordés par le gouvernement central, il faut trouver d’autres sources de financement, comme une taxe d’assainissement qui sera collectée par la Regideso auprès des consommateurs, ou une taxe pollution pour faire payer les entreprises.

    Entre 2008 et 2015, c’est l’Union européenne qui avait mis la main à la poche pour organiser la collecte des déchets à Kinshasa. Un programme pour neuf des 24 communes seulement, mais bien moins onéreux : 1 million de dollars par mois, à peine, pour collecter les déchets dans plus d’un tiers des communes.

    Le gouvernorat avait promis à l’époque de profiter de l’expérience acquise pour dupliquer le projet dans toutes les communes de la ville. Finalement, Kinshasa envisage de privatiser le secteur une fois les fonds nécessaires levés et pérennisés.

    « Il y a des poubelles partout »

    Devant l’image qu’offre Kinshasa, la population interpelle les autorités municipales. « Vous circulez dans la capitale, ici, vous allez trouver qu’il y a des poubelles partout », témoigne une jeune femme.

    Le jugement de la population est sévère. Les riverains ne sont pas fiers de l’état dans lequel se trouve leur cité. « La ville n’est pas propre ; des caniveaux bouchés , il n’y a même pas d’urinoir. Ce n’est pas normal », ajoute cette habitante.

    Et de décrire : « A Bandal, vers (le secteur) 24, où j’habite, c’est trop sale. Matongue, c’est un peu mieux. Mais vers Bongolo, il n’y a pas la route, pas de poubelle. Vers Kalamou, c’est inondé. Limete est méconnaissable. »

    Des stations d’épuration pleines

    La situation est aujourd’hui pire qu’avant, affirme un employé qui fait observer que les immondices ne sont plus évacuées. « Ah, Kinshasa est sale partout, hein ? Partout, partout ! Même à Gombe, même à Lingwala, même dans la commune de Kinshasa, même à Lemba. Donc, partout. »

    « On ne vide pas les stations d’épuration avec facilité », explique-t-il, tandis que d’autres Kinois accusent tout simplement la population. « La population n’a pas de poubelle dans ses parcelles. Et tout ce qu’il y a comme ordures, saletés, ils le déversent dans la rue », observe un homme.

    C’est déjà la saison des pluies, et la situation se dégrade de plus en plus. Les agents sanitaires craignent la propagation des épidémies comme le choléra.

    #déchets #environnement #pollution #urban_matter

  • Les milliards du peuple angolais font la fortune d’un entrepreneur suisse

    L’entrepreneur fribourgeois, #Jean-Claude_Bastos, gère le fonds souverain de l’Angola. Un business opaque dont il tire des dizaines de millions.


    https://www.tdg.ch/extern/interactive_wch/paradise-papers-tdg/angola-bastos
    #néo-colonialisme #néocolonialisme #Suissafrique #Suisse #Angola #Quantum_Global #fonds_souverain #paradise_papers #paradis_fiscaux

  • Building Suburban Power. The Business of Exclusionary Housing Markets, 1890-1960

    The 1890s saw the rise of segregated planned suburbs in the United States. A wide cross-section of the British public made those suburbs possible. Building Suburban Power is the first site to map the connections between British investment, large and small, and segregated suburban development. It is part of a larger book project of the same name. Following the money that financed segregated suburbs links those suburbs to people, processes, and places across time and space. Suburbs may seem uniquely American, yet Caribbean slavery, British industrialization, imperialism, and even the battles for women’s rights all directly affected who invested in them and where the capital came from. As the maps show below, Egypt, India, Antigua, the Congo served as some of the other sources of wealth for those who financed America’s segregated suburbs. Just as scholars are now working to understand the impact of slavery long after emancipation throughout the Atlantic world, so too must the history of American housing—of the very streets, trees, buildings, and pipes—be placed in a long global view. Doing so does not elide the local specificity of housing development, nor does it erase the grassroots movements that fought the white supremacy at its core. Rather, determining who bankrolled the start of modern American housing segregation sharpens our understanding of why exclusion assumed particular forms and allowed people—such as developers and certain homeowners—to stake new claims to power. British investment initiated a wave of experimentation with the profitability of racial segregation in real estate that ultimately became codified into federal housing policy. The rise of suburban housing segregation not only coincided with the rise of #Jim_Crow; it formed one of Jim Crow’s strongest foundations. The legacy endures today.


    https://sites.fas.harvard.edu/~histecon/visualizing/buildingsuburbanpower/index.html
    #business #banlieues #logement #ségrégation #USA #Etats-Unis #investissements #Baltimore #Roland_Park_Company #histoire #UK #Angleterre #cartographie #visualisation #scroll
    cc @reka @fil

  • CADTM - Pourquoi il est possible de traduire en justice la Banque mondiale
    http://www.cadtm.org/Pourquoi-il-est-possible-de,2344

    Intervention d’Éric Toussaint, président du CADTM Belgique à l’occasion d’une journée consacrée à l’audit de la dette de la République démocratique du Congo (RDC), au sénat belge.

    Est-il possible de traduire la Banque mondiale en justice ?

    Contrairement à une idée répandue, la Banque mondiale ne bénéficie pas en tant qu’institution, en tant que personne morale, d’une immunité. La section 3 de l’article VII de sa charte (articles of agreement) prévoit explicitement que la Banque peut être traduite en justice sous certaines conditions. La Banque peut être jugée notamment devant une instance de justice nationale dans les pays où elle dispose d’une représentation et/ou dans un pays où elle a émis des titres |1|.

    Cette possibilité de poursuivre la Banque en justice a été prévue dès la fondation de la Banque en 1944 et cela n’a pas été modifié jusqu’à présent pour la simple et bonne raison que la Banque finance les prêts qu’elle accorde à ses membres (pays-membres) en recourant à des emprunts (via l’émission de titres -bonds-) sur les marchés financiers. A l’origine, ces titres étaient acquis par des grandes banques privées principalement nord-américaines. Maintenant, d’autres institutions, y compris des fonds de pension et des syndicats, en font aussi l’acquisition.

    Les pays qui ont fondé la Banque mondiale ont considéré qu’ils n’arriveraient pas à vendre des titres de la Banque s’ils ne garantissaient pas aux acheteurs qu’ils pourraient se retourner contre elle en cas de faut de paiement. C’est pour cela qu’il y a une différence fondamentale entre le statut de la Banque et celui du FMI du point de vue de l’immunité. La Banque n’en bénéficie pas car elle recourt aux services des banquiers et des marchés financiers en général. Aucun banquier ne ferait crédit à la Banque mondiale si elle bénéficiait de l’immunité. Par contre, le FMI peut disposer de l’immunité car il finance lui-même ses prêts à partir des quotes-parts versées par ses membres. Si l’immunité n’est pas accordée à la Banque mondiale, ce n’est pas pour des raisons humanitaires, c’est pour offrir des garanties aux bailleurs de fonds.

    Il est donc parfaitement possible de porter plainte contre la Banque dans les nombreux pays (près de 100) où elle dispose de bureaux. C’est possible à Djakarta ou à Dili, capitale du Timor oriental, tout comme à Kinshasa, à Bruxelles, à Moscou ou à Washington car la Banque dispose d’une représentation dans ces pays et dans bien d’autres.

    #Banque_mondiale #FMI #dette #néo-colonialisme

  • Nazali Kinshasa / Je suis Kinshasa : Un spectacle qui informe sur le quotidien des Kinois
    https://asile.ch/2017/10/16/nazali-kinshasa-suis-kinshasa-spectacle-informe-quotidien-kinois

    Relier culture et développement, c’est tout l’objectif de la pièce Nazali Kinshasa qui aborde les réalités de la ville de Kinshasa et de la République Démocratique du Congo en jouant sur différents registres.

    https://asile.ch/wp/wp-content/uploads/2017/10/NAZALI-KINSHASA-Camille.mp3

  • African Modernism: Nation Building | Thinkpiece | Architectural Review
    https://www.architectural-review.com/rethink/african-modernism-nation-building/10019150.article

    As countries in Africa gained their independence, modernist architecture attempted to express their new identities

    In the late 1950s and the early ’60s most countries of Sub-Saharan Africa gained their independence. Architecture became one of the principal means for the young nations to express their national identity. Parliament buildings, central banks, stadia, conference centres, universities and independence memorials were constructed, often featuring heroic and daring designs.

    Modern and futuristic architecture mirrored the aspirations and forward-looking spirit dominant at that time. A coinciding period of economic boom made elaborate construction methods possible, while the tropical climate allowed for an architecture that blended the inside and outside, focused on form and the expression of materiality.

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    ‘The paradigm of development-aid-charity has come to dominate African architecture to the exclusion of almost everything else’ | Thinkpiece | Architectural Review
    https://www.architectural-review.com/rethink/the-paradigm-of-development-aid-charity-has-come-to-dominate-african-architecture-to-the-exclusion-of-almost-everything-else/10019122.article

    Only with change will Africa – confined by the expectation of being influenced rather than influencing – realise its true architectural potential

    It has often been said that the number of times the word ‘Africa’ is heard in a song is in almost inverse proportion to its quality: in other words, ‘Africa’ has become a lazy substitute for any number of ideas from the political to the social, cultural, historical, economic – you name it, ‘Africa’ covers it. In 2005, Kenyan writer Binyavanga Wainaina published a controversial essay, How To Write About Africa, which, to this day, remains Granta’s most forwarded article. With its uneasy combination of laugh-out-loud satire and sarcasm, Wainaina offers a number of tips for would-be writers on Africa: ‘always use the word “Africa” or “Darkness” or “Safari” in your title. Subtitles may include the words “Zanzibar”, “Congo”, “Big”, “Sky”, “Shadow”, “Drum”, “Sun” or “Bygone”.

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    ‘Speak up, speak out, speak back’: Africa Architecture Awards 2017 | News | Architectural Review
    https://www.architectural-review.com/today/speak-up-speak-out-speak-back-africa-architecture-awards-2017/10024190.article

    ‘What is African architecture?’, asks Mark Olweny, senior lecturer at Uganda Martyrs University and chair of the judging panel of this year’s Africa Architecture Awards, ‘What makes architecture work on this continent?’

    #afrique #architecture

    • Towards the end of the ’80s the ‘Ivorian Miracle’, the economic boom that underlay this development, came to an end. In the late ’90s the country descended into a period of internal conflict. Though no longer operating as a hotel, the Hôtel Ivoire, and especially its tower, remained an important player in the country’s dynamics. In the early 2000s it became the base for the militia group #Jeunes_Patriotes and was in 2004 taken over by French UN troops, both of which understood the strategic advantage that occupying the tower would lend them in controlling large swathes of the urban fabric of #Abidjan. When on 9 November 2004 Ivorian demonstrators amassed around the hotel to protest against the presence of French troops in their country, snipers from the French unit, positioned in the tower, shot and killed as many as 20 demonstrators. Far from being a simple piece of architectural infrastructure, the Hôtel Ivoire itself became an actor and part of the machinery of urban conflict. In 2011, under the management of Sofitel, it re-opened with much fanfare almost 50 years after its inauguration. Since then it has enjoyed a renaissance as one of the prime luxury hotels of West Africa.

      Hôtel Ivoire
      https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4tel_Ivoire

      Alliance des jeunes patriotes pour le sursaut national
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Alliance_des_jeunes_patriotes_pour_le_sursaut_national

      Front populaire ivoirien
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Front_populaire_ivoirien

      Opération Licorne
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Licorne

      Le coût de cette opération est estimé à environ de 200 millions d’euros par an.

      Cette opération militaire débute en septembre 2002 (début de la crise politico-militaire en Côte d’Ivoire), indépendamment de l’opération des Nations unies, dans le cadre des accords de défense signés entre les deux pays le 24 août 1961. La France, puis la CEDEAO (Communauté des États d’Afrique de l’Ouest), envoient d’importants contingents militaires pour séparer les belligérants (forces d’interposition)3. Selon les autorités françaises, soutenues par une résolution des Nations unies, cette interposition aurait permis d’éviter une guerre civile et de nombreux massacres.
      ...
      La force Licorne est remplacée, le 21 janvier 2015, par les Forces françaises en Côte d’Ivoire.
      ...
      L’objectif en est la tenue d’élections démocratiques fin de l’année 2005 (fin octobre), mais celles-ci seront repoussées. Le Conseil de sécurité des Nations unies fait sien cet accord. Le 4 avril 2004, l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI, 6 240 hommes) prend le relais des contingents de la CEDEAO, aux côtés de la force Licorne qui reste en soutien sous commandement français (4 600 hommes).

      Le 4 novembre 2004, prenant acte de l’échec de la voie de la négociation, le président Laurent Gbagbo engage l’« Opération Dignité », pour reconquérir militairement les territoires occupés. Le 6 novembre 2004, deux Soukhoï Su-25 de l’aviation gouvernementale ivoirienne mais pilotés par des mercenaires biélorusses, effectuent un raid aérien sur la position française de Bouaké. Ce bombardement sur la base française fait 9 morts et 38 blessés parmi les soldats français4 (2e régiment d’infanterie de marine, régiment d’infanterie-chars de marine, 515e régiment du train). Les forces françaises ripostent, quinze minutes après l’attaque en neutralisant les deux Soukhoï Su-25 après leur retour sur l’aéroport de Yamoussoukro. L’essentiel des forces aériennes ivoiriennes est anéanti dans les heures qui suivent : quatre hélicoptères de combat ivoiriens (2 MI 24, 1 MI 8 et 1 Puma) seront totalement détruits devant le palais présidentiel de Yamoussoukro par un raid nocturne de Gazelle HOT et canon du Batalat et deux MI 24 basés sur l’aéroport international d’Abidjan seront neutralisés.

      Le président français Jacques Chirac donne l’ordre de destruction de tous les moyens aériens militaires ivoiriens, afin d’empêcher toute nouvelle attaque des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (FANCI) contre les « rebelles » des Forces armées des forces nouvelles, qui serait contraire aux Accords de Marcoussis, et d’interdire d’autres agressions contre les positions françaises.

      Les évènements de novembre 2004, pendant lesquels l’armée française ouvre le feu sur des manifestants ivoiriens hostiles, mettent la force Licorne en position délicate vis-à-vis des populations civiles. La mort suspecte d’un ivoirien, en mai 2005, provoque la suspension, puis le blâme et la mutation, du général de division Henri Poncet et de son adjoint opérations, le général de Malaussène, ainsi que la suspension du colonel Éric Burgaud, chef de corps du 13e bataillon de chasseurs alpins et d’un sous-officier de ce bataillon par le ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie.

      L’opération Licorne a impliqué plus de 5 000 hommes et femmes au plus fort de la crise en novembre 2004. Les troupes françaises ont été ramenées à 2400 militaires depuis août 2007, puis à 1800 hommes à partir de mars 2008.

      Hôtel des Mille Collines
      https://en.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4tel_des_Mille_Collines

      The Hôtel des Mille Collines (French pronunciation: ​[otɛl dɛ mil kɔlin]) is a large hotel in Kigali, Rwanda. It became famous after 1,268 people took refuge inside the building during the Rwandan Genocide of 1994. The story of the hotel and its manager at that time, Paul Rusesabagina, was used as the basis of the film Hotel Rwanda.

      #France #Afrique #Françafrique #Côte_d_Ivoire #Ruanda #politique #guerre #histoire

  • « Tram 83 », la Ville-Pays des rêves brisés de Fiston Mwanza Mujila - Afrique - RFI

    http://www.rfi.fr/culture/20170928-tram-83-ville-pays-reves-brises-fiston-mwanza-mujila-rdc-congo

    Quand des mots renaissent au théâtre. Tram 83, le premier roman de Fiston Mwanza Mujila, multi-primé et déjà traduit dans une demi-douzaine de langues, vient d’être créé sur scène au Festival des francophonies en Limousin. L’auteur congolais a confié son histoire à la metteure en scène Julie Kretzschmar pour en faire une histoire captivante rythmée par des mots, des danses et des musiques de cette Ville-Pays imaginée par Mujila. Un hommage à la démesure de sa ville natale, la capitale minière du Congo, Lubumbashi, transformé en conte universel.

    « Au commencement était la pierre. » Des lettres blanches sur fond rouge renvoient à la source de toutes les richesses, la mine de l’Espérance. Et la nuit, les creuseurs en manque d’amour et les maîtres des manœuvres malhonnêtes, mais aussi les étudiants et les bohémiens du quartier, se retrouvent au bar Tram 83, au cœur de la Ville-Pays. Est-ce que cela fait peur de mettre en scène une Ville-Pays ?

    #afrique #théâtre #art #poésie

  • Living with violence in the DR Congo - BBC News
    http://www.bbc.com/news/in-pictures-41346859

    Since last October, the Democratic Republic of Congo’s Kasai region has been wracked by violence, leading to the deaths of many civilians.

    These fatalities are the result of clashes between the army and a government-backed militia known as the Bana Mura, and a rebel group called Kamuina Nsapu.

    Many villages have been burned down and it is estimated that more than a million people have been displaced in the region in the past year.

    Photographer John Wessels travelled to the region and met those who have been caught up in the fighting.

    #rdc #ongo_kinshasa #kivu #témoignages #réfugiés #déplacés #migrations

  • Le destin des forêts du Bassin du Congo doit être entre les mains de ses habitants | FERN
    http://www.fern.org/fr/publications/blog/le-destin-des-for%C3%AAts-du-bassin-du-congo-doit-%C3%AAtre-entre-les-mains-de

    Bien que les #forêts du #bassin_du_Congo soient exploitées depuis longtemps par l’industrie du #bois, les chasseurs, les cueilleurs ainsi que les agriculteurs, elles restent largement intactes en comparaison à d’autres #écosystèmes_forestiers comme l’Amazonie ou la région du Mékong. En Afrique, une inquiétude croissante liée à la demande toujours plus grande en produits agricoles et en bois responsable de la destruction des forêts d’Amazonie et d’Asie du Sud-Est voit le jour. Des millions d’hectares de terres africaines ont été récemment acquis par de grands propriétaires pour l’exploitation de l’#huile_de_palme, du #caoutchouc et du #cacao.

    #terres #plantation

  • La défense torpille les certitudes de l’accusation et plaide la relaxe envers l’« indic » Claude Hermant
    http://www.lavoixdunord.fr/219140/article/2017-09-16/la-defense-torpille-les-certitudes-de-l-accusation-et-plaide-la-relaxe-

    Pour l’avocat de Claude Hermant, un « indic » des douanes puis des gendarmes poursuivi pour trafic d’armes en bande organisée, dont six ont servi à Amedy Coulibaly dans l’attentat de l’Hyper Cacher, a plaidé samedi à Lille la relaxe de son client. Le jugement a logiquement été mis en délibéré. Décision dans trois semaines.

    Claude Hermant, 54 ans, figure de l’extrême droite identitaire lilloise, en détention provisoire depuis janvier 2015, est le principal mis en cause dans cette méandreuse affaire comptant dix prévenus et portant sur quelque 500 armes , jugée en correctionnelle après deux ans et demi d’instruction.

    Sept heures de plaidoirie sans pause déjeuner : le dernier jour du procès de Claude Hermant et de ses présumés complices a connu un épilogue étonnant. Ce n’est pas la seule raison pour laquelle les conseils de la défense ont avoué être restés sur leur faim. Non.

    « C’était le bal des faux culs »

    C’est plutôt sur la qualité des débats et, notamment, de la déposition des gendarmes entendus à huis clos. « C’était le bal des faux culs, ils nous ont pris pour des truffes » , a ainsi résumé en termes colorés Me Maxime Moulin, l’avocat de Claude Hermant, lequel a toujours affirmé avoir travaillé pour la gendarmerie à infiltrer le milieu. « Quand on ment sous serment, ça s’appelle un parjure », a grondé Me Chérifa Benmouffok, avocat de Samir Ladjali, accusé d’être le maillon entre Hermant et Coulibaly, l’auteur de l’attentat de l’Hyper Casher.

    Me Muriel Cuadrado pouvait bien sourire. « C’est la première fois dans ma carrière, qui est pourtant longue, que je vois la police téléphoner à un présumé gros trafiquant d’armes de guerre pour qu’il se présente le lendemain de lui-même dans leur service ! En fait, il s’agissait surtout de prévenir Claude Hermant pour qu’il s’enfuit le plus loin possible. Au Congo, par exemple. C’est clair qu’on a voulu protéger l’institution après la tuerie. »

    « Qu’on m’apporte une preuve »
    Sinon, l’accusation en a pris pour son grade dans des proportions aussi larges que celles des épaules de Claude Hermant. « Cette affaire, a torpillé Me Benmouffok, est une insulte à notre démocratie, à notre constitution, à notre code et à nos valeurs. » C’était dit. Dès l’heure du petit-déjeuner, Me Pascal Leroy avait planté le décor : « Qu’on m’apporte une preuve, une seule preuve, il n’y a rien, que des estimations. » Ce à quoi Chérifa Benmouffok ajoutait : « je n’ai vu et entendu que des sous-entendus, c’était truffé de contradictions, absurbe et ubuesque. » Conseil d’Aurore Joly, la compagne d’Hermant, Me Guillaume Ghestem s’interrogeait lui-aussi : « j’aurais aimé qu’on me démontre où se trouve l’association de malfaiteur ? »

    Premier avocat à être entré dans ce dossier il y a près de trois ans et dernier à plaider ce samedi, Maxime Moulin a, comme ses confrères, entraîné le tribunal sur le terrain du doute. Et principalement sur celui des armes de son client qu’il qualifiait « d’objets juridiques non identifiés. »

    Ce très long plongeon dans les abysses du droit communautaire aura-t-il été efficace ? Marc Trévidic et ses assesseurs le diront lundi 9 octobre à 14 h.
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    Dix ans de prison requis contre Claude Hermant
    http://www.lavoixdunord.fr/218486/article/2017-09-15/dix-ans-de-prison-requis-contre-claude-hermant

    « Manipulation, immense escroquerie, mensonges… » Il s’agit d’un procès pour trafic d’armes. Claude Hermant, ancien animateur du lieu de vie identitaire la Maison Flamande, est soupçonné d’en avoir importé au moins 250 armes entre 2013 et 2015.
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    Le Lillois a, dit-il, été un indicateur de la gendarmerie. Fort de ce statut, le prévenu a fourni des armes à des membres de la pègre afin de mieux infiltrer celle-ci. « Il y aurait donc déni de la collaboration de Claude Hermant à l’œuvre de justice », ironise le magistrat.
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    près de soixante vidéos de rencontres avec des enquêteurs auraient été réalisées. « Au final, il n’y en a qu’une » , rappelle le procureur. Celle-ci représente un douanier filmé à son insu, également poursuivi pour avoir acquis une arme à « titre personnel », ayant utilisé Hermant comme informateur.
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    « Hermant a été aviseur des douanes de 2010 à 2012, rappelle Jean-Philippe Navarre. Pour combien d’affaires ? Zéro. »
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    il a été indicateur très actif de la gendarmerie, laquelle l’aura finalement lâché par peur des ricochets des attentats de Paris de janvier 2015. Au moins cinq armes passées par le système nordiste ont, estiment les enquêteurs, atterri dans les mains d’Amedy Coulibaly.
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    Selon Hermant, les gendarmes lui ont donné un accord pour « travailler sur Samir L. », également dans le box. « Dans les rapports de contact (rédigés par les militaires), dans les mails (échangés par les enquêteurs et leur indicateur), le nom de Samir L. n’est pas cité une seule fois »
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    Hermant, un infiltré ? « De la poudre de perlimpinpin !
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    dix ans de prison demandées contre Claude Hermant.
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    Claude Hermant, au fil des audiences
    http://www.lavoixdunord.fr/218720/article/2017-09-15/claude-hermant-au-fil-des-audiences
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    À 54 ans, Claude Hermant présente un CV aussi impressionnant que sa carrure d’Hercule. Le patron de la Frite rit, rue Solférino, assure avoir été mercenaire. Pour avoir guerroyé en Croatie dans les années 1990 ou encore au Zaïre (actuel République démocratique du Congo). Le Lillois se présente également comme un ancien du DPS, le service d’ordre du Front national. Enfin, cet ancien animateur du lieu de vie identitaire la Maison Flamande est fiché S
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    Incarcéré depuis début 2015, cet étrange prévenu au casier judiciaire vierge assure avoir été lâché par la section de recherche de la gendarmerie. Hermant jure avoir travaillé avec ses enquêteurs. Mission : faire venir de Slovaquie des armes de guerre démilitarisées pour les revendre à des truands.
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    Une partie de cet arsenal atterrira entre les mains d’Amedy Coulibaly. Et là, grosse panique chez les gendarmes qui lâchent Hermant. Voilà la version hurlée par ce dernier depuis son interpellation.

    Quand il prend enfin la parole face à un enquêteur ayant été son officier traitant, c’est (surprise !) pour défendre un douanier (également poursuivi) qu’il aura filmé (à son insu) manipulant une arme de guerre. « À une époque, je me méfiais de lui, lance le prévenu aux juges. Ce n’est plus le cas. Je m’aperçois qu’il était malmené par sa hiérarchie. » Douanier ou gendarmes, ses ex-agents traitants sortent secoués de leur interrogatoire.
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    « Je suis un spécialiste de l’infiltration », insiste Hermant. Et de donner l’exemple d’un trafic d’armes qu’il aurait aidé à démanteler il y a quinze ans. D’extrême droite, Hermant ? « J’ai infiltré des réseaux nazis pour les casser, assure le Lillois. L’idéologie nazie, je la vomis. L’idéologie d’extrême droite, je la vomis. L’idéologie d’extrême gauche, je la vomis ! » On passe de la nébuleuse au brouillard.

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    #claude_hermant #extréme_droite #armes #Amedy_Coulibaly #Hyper_Cacher #attentats #police #douane #indicateurs #balance #ultradroite_lilloise #Trevidic #identitaires #Lille #troisième_voie #Hervé_Rybarczyk #Ashtones #gendarmes #douaniers #La_citadelle #collusion #etat_d’urgence #charlie_hebdo #Facholand

  • « Que celui qui n’a pas traversé ne se moque pas de celui qui s’est noyé. »
    http://www.cases-rebelles.org/emission-n73

    Régis SAMBA-KOUNZI, compagnon de route de Cases Rebelles cher à nos cœurs, est notre invité pour cette 73e émission. Il nous y parle de son engagement en France et en Afrique dans la lutte contre le SIDA. Il raconte son environnement social, familial au Congo touché par la maladie, le début de l’épidémie, puis 10 années de militantisme en France passées au sein des organisations Planet Africa puis ACT Up Paris. Durée : 1h20. Source : Cases rebelles

    http://www.cases-rebelles.org/emission_73.mp3

  • #Gunvor au #Congo. #Pétrole, cash et détournements : les aventures d’un négociant #suisse à #Brazzaville.

    Public Eye a enquêté sur des contrats très lucratifs obtenus par Gunvor en République du Congo. Les ingrédients de cette affaire sont explosifs : or noir, politique et soupçons de #corruption. Cette histoire est emblématique des problèmes qui gangrènent le secteur du négoce. Elle montre la responsabilité de la Suisse dans la malédiction des ressources dont sont victimes les populations des pays riches en matières premières, qui restent prisonnières de la #pauvreté.

    https://www.gunvoraucongo.publiceye.ch
    #matières_premières #Guennadi_Timtchenko #Torbjörn_Törnqvist #Russie #République_du_Congo

    • Comme une odeur de pétrole

      Des soupçons de corruption pesaient depuis 2012 sur le négociant genevois en pétrole Gunvor. Mardi, le groupe a été inculpé par le Ministère public de la Confédération tandis qu’un rapport de l’ONG Public Eye retrace l’historique des contrats douteux passés entre Gunvor et le Congo-Brazzaville. Bonne nouvelle : les enquêtes de la justice et des observateurs de ce secteur aux rouages opaques ont un effet !

      https://www.lecourrier.ch/152507/comme_une_odeur_de_petrole

  • Congo-Brazza : arrêt du train Brazzaville - Pointe-Noire - RFI

    http://www.rfi.fr/emission/20170911-congo-brazza-arret-train-brazzaville-pointe-noire

    Au Congo-Brazzaville, voyager par la route, de la capitale à l’intérieur du pays, n’est plus qu’un jeu : des agences qui organisent ces voyages naissent chaque jour ou presque. Elles représentent une niche d’emplois informels, d’après la société civile. Cependant, ces voyages sont parfois risqués pour les passagers sur la route du sud, notamment dans le Pool, qu’elle traverse et où règne un climat d’insécurité depuis plus d’une année. A #Brazzaville, le reportage de notre correspondant.

    #congo #train #transport_ferroviaire #afrique

  • RDC : le choléra atteint des « proportions inquiétantes » - La Libre
    http://www.lalibre.be/actu/international/rdc-le-cholera-atteint-des-proportions-inquietantes-59b41b9fcd70fc627d6d380b

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est alarmée samedi à Kinshasa de la propagation d’une #épidémie de #choléra déclenchée en juillet, qui touche désormais 20 des 26 provinces de la République démocratique du Congo, et a tué 528 personnes. « L’épidémie du choléra en République Démocratique du Congo atteint des proportions inquiétantes avec désormais 20 provinces sur 26 touchées par la maladie », écrit l’OMS dans un communiqué.

  • Que reste-t-il des palais de Mobutu vingt ans après sa mort ?
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_que-reste-t-il-des-palais-de-mobutu-vingt-ans-apres-sa-mort?id=9700757

    Le 7 septembre 1997, le maréchal Mobutu Sese Seko, ancien président du Congo rebaptisé Zaïre, décédait à Rabat au Maroc. Renversé quelques mois plus tôt par l’avancée de la rébellion de AFDL de Laurent-Désiré Kabila, Mobutu était emporté par un cancer à l’âge de 66 ans. Il vivait en exil au Maroc depuis son départ de son fief de Gbadolite le 18 mai 1997, deux jours après avoir fui Kinshasa en compagnie de sa proche famille et de quelques fidèles.

    #rdc #mobutu #fin_d_empire #ghost_things #fantôme_du_passé #fantômes #trucs_fantôme ...

    • L’histoire de Mobutu écrite par un auteur canadien-congolais a lire :" l était une fois le Maréchal Mobutu (14 octobre 1930- 7 septembre 1997)
      =========================================================

      << Peu de temps après son ascension au pouvoir, Mobutu ne tarda pas à affronter le fameux litige connu sous le nom du « contentieux belgo-congolais », qui véhiculait toutes les tares de l’indépendance nominale que la Belgique avait concédée, malgré elle, au Congo sous la pression des États-Unis et des institutions internationales. Deux ans seulement après sa prise de pouvoir, soit en décembre 1966, le Président Mobutu décida la nationalisation des actifs congolais de l’Union Minière ─ ce qui contraria profondément la société mère, la Générale de Belgique, qui contrôlait environ 70 % de l’économie du Congo-belge ─ et procéda à la création d’une société d’État appelée la Gécomin (Générale congolaise des mines) qui allait être rebaptisée peu de temps après Gécamines (Générale des carrières et des mines), pour l’exploitation des minerais du cuivre. La guerre du Vietnam avait provoqué une flambée spectaculaire des cours mondiaux du cuivre, ce qui avait permis à l’État congolais de remplir ses caisses. [...] Pour consolider son nouveau régime économique, Mobutu remplaça aussi la monnaie. Il lança une nouvelle unité monétaire qu’il baptisa le Zaïre, en référence à la nouvelle dénomination du pays depuis le 27 octobre 1971. Un Zaïre-monnaie équivalait à 100 Francs belges et à deux dollars américains. Ce furent pour beaucoup des années fastes, la période des vaches grasses.

      Dès 1973, le président Mobutu porte une estocade aux intérêts étrangers en « zaïrianisant » les entreprises diverses et les sociétés commerciales détenues par des étrangers, pour ensuite les confier à ses proches, les membres de sa famille ou des fidèles soutiens politiques, dont essentiellement les barons du MPR Parti/État. Mais, l’ignorance et l’incurie de nouveaux propriétaires appelés « acquéreurs » entraînèrent la faillite voire la déliquescence rapide de la plupart de ces entreprises [...]

      Toutes ces mesures économiques « nationalistes » du président Mobutu, qui avaient beaucoup plus visé les intérêts belges, avaient fini par inquiéter plusieurs autres grandes compagnies occidentales présentes au Zaïre, et celles qui prévoyaient de s’y installer. Même si les intérêts américains au Zaïre étaient au beau fixe, les entreprises américaines pouvaient émettre quelques doutes sur la bonne foi zaïroise en matière de protection des intérêts étrangers. L’extrait d’une note de la Gulf Oil Company illustre bien cette inquiétude des compagnies américaines : « Le département d’État a stimulé les investissements (américains) au Zaïre en tablant sur l’hypothèse que ce pays n’expropriera pas ces investissements et ne causera pas de tensions entre les deux pays » peut-on lire.

      S’il est vrai que les États-Unis et la Belgique avaient hissé le lieutenant-général Mobutu à la tête du Congo pour servir leurs intérêts, il est aussi vrai que avec l’évolution du temps, la conjoncture géopolitique et surtout l’expérience acquise au sommet de l’État, Mobutu était parvenu à maîtriser le mécanisme de fonctionnement interne du système politique et financier de ses alliés occidentaux, au point d’en déceler les faiblesses et les contradictions internes qu’il était parvenu à les manier avec maestro pour échapper à leur pression. Il était ainsi parvenu à renverser de temps en temps les rôles ; le léopardeau devenu grand avait dompté ses dompteurs. Comme l’a souligné le cinéaste Thierry Michel, réalisateur de plusieurs films-documentaire sur la vie du président zaïrois, « Mobutu a été l’otage des Américains et des Belges, c’est évident. Mais il s’est affranchi de cette tutelle. Il a joué les Américains contre les Belges, les Français contre les Américains, etc. Il a même joué les différents clans du pouvoir américains les uns contre les autres. » Le président-maréchal ira jusqu’à expulser, plus d’une fois, l’ambassadeur américain Deane Hinton, du pays sans perturber sérieusement les relations entre le Zaïre et les États-Unis. C’est dire...

      Mobutu savait comment et quand provoquer des crises politiques au sein du gouvernement belge. Il a aidé des chefs d’États et des ministres européens à se faire élire « démocratiquement » chez eux. Et ces derniers savaient comment lui renvoyer l’ascenseur quand il en avait besoin. Plus proches des républicains américains, Mobutu savait jouer avec les puissants lobbies juifs américains et israéliens pour tirer son épingle du jeu. Mais son erreur est qu’il n’a pas su anticiper les conséquences de l’effondrement du mur de Berlin. Il n’a pas su, ou n’a pas voulu situer dans le temps et dans l’espace le degré exact de cette « amitié » avec l’Occident. En avait-il identifié l’objet et le mobile profond ? En avait-il évalué la durée dans le temps, et la résistance face aux changements des circonstances et des intérêts à travers les péripéties de l’Histoire ? Avait-il compris que, après ce bouleversement à l’échelle mondiale, les intérêts et les alliances de ses « amis occidentaux » allaient être complètement révisés de fond en comble ? Et que, dans ce domaine de la jungle moderne des rapports entre États, seuls les intérêts comptent et que les sentiments n’ont aucune place ?
      Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Maréchal Mobutu a eu tort de mêler sentiment aux raisons d’État et de croire jusqu’au bout que ses « amis occidentaux » avaient une dette de reconnaissance envers lui pour des « services rendus ». Lui qui était un animal politique a oublié, ou n’a pas voulu comprendre que les « raisons d’État » sont aveugles, sans cœur ni mémoire. Mobutu n’a pas compris qu’il n’avait pas le profil des « nouveaux leaders africains » de l’après-guerre froide. Ces dirigeants qui n’opposeraient plus de résistance aux pillages sauvages des richesses de l’Afrique en général et du Zaïre en particulier. Il n’avait pas vraiment réalisé que ces dirigeants-là, qui devaient provenir de petits pays voisins, lorgnaient eux aussi les immenses richesses du sol et du sous-sol zaïrois et rêvaient, comme toutes ces grandes firmes occidentales qui se sont mis en retrait durant la période de la guerre froide, de bâtir leur prospérité sur les ressources puisées chez leur grand voisin. En gros, Mobutu n’a pas su anticiper les bouleversements géopolitiques majeurs à venir qui se précisaient dès la seconde moitié des années 1980...>> (Extrait Stratégie du livre "chaos et du mensonge", pp. 581-584) Patrick Mbeko est l’auteur de plusieurs livres dont sur le Rwanda et du drame du Congo et le quasi génocide de 9 millions de congolais par des armées proxies venus des pays voisins et dont Paul Kagamé est le maitre des basses oeuvres.

  • Maritime Journal | Multi-purpose WIG craft

    http://www.maritimejournal.com/news101/onboard-systems/safety,-survival-and-training/multi-purpose-wig-craft?platform=hootsuite

    Ceci st pour @simplicissimus :)

    A team of Russian developers has been working on the creation of a multipurpose sea-going #ekranoplan, (the Russian name for a Wing-In-Ground-Effect craft, or WIG) which they say could contribute significantly to the speed of seaborne traffic and Search and Rescue response times.

    The project, which has been announced as unique will be presented by MariNet, the National Technological Initiative (NTI) working group, on the sidelines of the International Exhibition NEVA-2017 in St Petersburg, September 19-21.

    #russie #soviétisme

    • #Merci !
      ce projet de RDC-Aqualines a l’air du croisement entre une vedette de la Volga et un Ekranoplan à l’ancienne…

      Décidément à la mode, en ce moment, un mensuel d’histoire maritime décrivait justement ce mois-ci le débarquement par Ekranoplan de forces spéciales soviétiques le 4 décembre 1984 à Karasu, à 50 km à l’est de l’entrée du Bosphore côté Mer Noire. Dans le cadre d’une histoire fiction avec réchauffement brutal de la guerre froide, commençant par l’anéantissement du groupe aéronaval français au large du Liban… Je te rassure, tout de suite, les rouges finissent par perdre, notamment parce qu’ils n’arrivent pas à contrôler l’accès aux détroits, les renforts débarqués plus classiquement n’arrivant pas à faire leur job…
      (Rassurer, façon de parler, puisque l’ensemble des 3 articles se conclut par l’annonce à l’amiral Gorchkov, commandant de la marine soviétique, que les autorités politiques passent aux frappes nucléaires…)

    • Un projet concurrent (?) l’Orion à Pétrozavodsk en Carélie
      https://www.youtube.com/watch?v=6ZImwx6bAuE

      avec quelques soucis, d’ailleurs,…
      https://www.youtube.com/watch?v=CuEsR8DFjHI

      la revue sus-mentionnée indique d’ailleurs que le pilotage de l’engin était « délicat » : imagine que la capacité à virer sur l’aile est assez limitée (notamment au vu de l’envergure des engins soviétiques, aller tout droit est certainement plus simple que de virer…) et quand il essaye de prendre de l’altitude, cela ne lui réussit que peu…

  • général chevalier Josué Henry de la Lindi | Henry et les vétérans coloniaux
    http://renaudjuste.wixsite.com/henrydelalindi/henry-et-les-vetrans-coloniaux

    En 1926, l’idée de constituer un organisme groupant tous les coloniaux d’avant l’Annexion prend germe dans l’esprit de monsieurs Closet et Sauvage. Il faut un peu de temps pour que l’idée se concrétise. Le premier président, le général Rennette renonce vite à son mandat car il est déjà président du Cercle Africain. Henry accepte alors la présidence.

    Le 26 octobre 1928, l’Association est légalement constituée et Josué Henry est officiellement le premier président de l’Association des Vétérans de l’État indépendant du Congo. Il en restera président jusqu’en 1947 lorsque, pour raisons d’âge, il passe la main. Néanmoins, il restera président d’honneur jusqu’à sa mort. Le roi accorde son haut patronnage à l’association

  • Gros plan sur les images du Congo
    (CEGESOMA - Articles dépubliés 2014)
    http://www.cegesoma.be/cms/archivage2014_fr.php?article=310&truv=coloniaux

    Dans le cadre du projet d’enquête sur la mémoire sociale des anciens coloniaux belges mené par le CEGESOMA ces quatre dernières années, plusieurs fonds d’archives photographiques sur le Congo ont été récoltés. Ces clichés sont venus enrichir notre banque d’images du 20ème siècle. Leur particularité réside dans le fait qu’il s’agit de photos originales, prises par des particuliers, qui concernent donc principalement la vie quotidienne dans les colonies dans les années cinquante ainsi que la vision des coloniaux sur les principaux événements politiques de la période.


    Foule qui tourne le dos à la statue de Léopold II à Léopoldville lors des fêtes de l’indépendance en 1960. (Fonds André Cauvin)

  • Un nouveau nom pour le square des Vétérans Coloniaux à Anderlecht ? Le dossier va être évoqué au conseil communal | BX1
    http://bx1.be/news/un-nouveau-nom-pour-le-square-des-veterans-coloniaux-a-anderlecht-le-dossier-va-

    Le groupe #Ecolo-Groen à #Anderlecht propose de débaptiser le #square des #Vétérans_Coloniaux et de lancer un processus participatif pour lui donner un nouveau nom.

    Pour les verts, il n’est plus opportun de rendre hommage à « ces vétérans coloniaux dont beaucoup se sont comportés de manière inacceptable ». Ceux-ci ont commis au Congo « des crimes atroces et d’une ampleur énorme », poursuivent-ils.

    Le bourgmestre de la commune Éric Tomas (PS) se dit « surpris » de la proposition mais va proposer une étude historique pour comprendre les origines de ce nom. « Si cela pose problème, on la rebaptisera en fonction des propositions de la population », explique le bourgmestre. La proposition d’Ecolo-Groen sera en tout cas évoquée lors du prochain conseil communal, le 28 septembre.

  • Belgique-Congo : Enjeux d’histoire, enjeux de mémoire
    (CEGESOMA - Articles dépubliés 2011)
    http://www.cegesoma.be/cms/archivage2011_fr.php?article=358&truv=coloniaux

    Les rapports entre #mémoire et #histoire sont omniprésents lorsqu’on évoque la question coloniale. Les positions des historiens professionnels et des acteurs du temps colonial paraissent d’ailleurs parfois inconciliables. Comment articuler ces deux problématiques ? Pour tenter d’apporter des éléments de réponse à cette question, le colloque s’est structuré sur la base de quatre thèmes complémentaires : le rôle des historiens, le profil des acteurs de la #colonisation et leur mémoire du temps colonial, les lieux d’expression de cette mémoire, enfin les débats autour du passé colonial.

    #Belgique #Congo #vétérans_coloniaux

  • Le vrai visage de Nicolas Sarkozy !!! – Espion “américain” placé à la présidence par la CIA – Dossier complet et documenté ! - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/le-vrai-visage-de-nicolas-sarkozy-espion-americain-place-a-la-pres

    Sarko – le vrai CV :
    Nicolas Sarkozy doit être jugé à son action et non pas d’après sa personnalité.

    Mais lorsque son action surprend jusqu’à ses propres électeurs, il est légitime de se pencher en détail sur sa biographie et de s’interroger sur les alliances qui l’ont conduit au pouvoir.
    Thierry Meyssan a décidé d’écrire la vérité sur les origines de l’ancien président de la République« française ».

    Toutes les informations contenues dans cet article sont vérifiables, à l’exception de deux imputations, signalées par l’auteur qui en assume seul la responsabilité.

    Tonton Pasqua et l’arriviste. Ce pourrait être une fable de La Fontaine.
    Les Français, lassés des trop longues présidences de François Mitterrand et de Jacques Chirac, ont élu Nicolas Sarkozy en comptant sur son énergie pour revitaliser leur pays.

    Ils espéraient une rupture avec des années d’immobilisme et des idéologies surannées.

    Ils ont eu une rupture avec les principes qui fondent la nation française.

    Ils ont été stupéfaits par cet « hyper-président », se saisissant chaque jour d’un nouveau dossier, aspirant à lui la droite et la gauche, bousculant tous les repères jusqu’à créer une complète confusion.

    Comme des enfants qui viennent de faire une grosse bêtise, les Français sont trop occupés à se trouver des excuses pour admettre l’ampleur des dégâts et leur naïveté.

    Ils refusent d’autant plus de voir qui est vraiment Nicolas Sarkozy, qu’ils auraient dû s’en rendre compte depuis longtemps.

    C’est que l’homme est habile. 

    Comme un illusionniste, il a détourné leur attention en offrant sa vie privée en spectacle et en posant dans les magazines people, jusqu’à leur faire oublier son parcours politique.

    Que l’on comprenne bien le sens de cet article : il ne s’agit pas de reprocher à M. Sarkozy ses liens familiaux, amicaux et professionnels, mais de lui reprocher d’avoir caché ses attaches aux Français qui ont cru, à tort, élire un homme libre.

    Pour comprendre comment un homme en qui tous s’accordent aujourd’hui à voir l’agent des États-Unis et d’Israël a pu devenir le chef du parti gaulliste, puis le président de la République française, il nous faut revenir en arrière.

    Très en arrière.

    Il nous faut emprunter une longue digression au cours de laquelle nous présenterons les protagonistes qui trouvent aujourd’hui leur revanche.

    Secrets de famille :

    À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les services secrets états-uniens s’appuient sur le parrain italo-US Lucky Luciano pour contrôler la sécurité des ports américains et pour préparer le débarquement allié en Sicile.

    Les contacts de Luciano avec les services US passent notamment par Frank Wisner Sr. puis, lorsque le « parrain » est libéré et s’exile en Italie, par son « ambassadeur » corse, Étienne Léandri.

    « votez pour moi pauv’cons ! »
    En 1958, les États-Unis, inquiets d’une possible victoire du FLN en Algérie qui ouvrirait l’Afrique du Nord à l’influence soviétique, décident de susciter un coup d’État militaire en France.

    Pauvre France nous sommes mal placés au centre de toutes ces querelles !

    L’opération est organisée conjointement par la Direction de la planification de la CIA —théoriquement dirigée par Frank Wisner Sr.— et par l’OTAN.

    Mais Wisner a déjà sombré dans la démence de sorte que c’est son successeur, Allan Dulles, qui supervise le coup.

    Depuis Alger, des généraux français créent un Comité de salut public qui exerce une pression sur le pouvoir civil parisien et le contraint à voter les pleins pouvoirs au général de Gaulle sans avoir besoin de recourir la force.

    Or, Charles de Gaulle n’est pas le pion que les Anglo-Saxons croient pouvoir manipuler.

    Dans un premier temps, il tente de sortir de la contradiction coloniale en accordant une large autonomie aux territoires d’outre-mer au sein d’une Union française.

    Mais il est déjà trop tard pour sauver l’Empire français car les peuples colonisés ne croient plus aux promesses de la métropole et exigent leur indépendance.

    Après avoir conduit victorieusement de féroces campagnes de répression contre les indépendantistes, de Gaulle se rend à l’évidence. 

    Faisant preuve d’une rare sagesse politique, il décide d’accorder à chaque colonie son indépendance.

    Cette volte-face est vécue comme une trahison par la plupart de ceux qui l’ont porté au pouvoir. 

    La CIA et l’OTAN soutiennent alors toutes sortes de complots pour l’éliminer, dont un putsch manqué et une quarantaine de tentatives d’assassinat.

    Toutefois, certains de ses partisans approuvent son évolution politique.

    Autour de Charles Pasqua, ils créent le SAC, une milice pour le protéger.

    Pasqua est à la fois un truand corse et un ancien résistant. Il a épousé la fille d’un bootlegger canadien qui fit fortune durant la prohibition. Il dirige la société Ricard qui, après avoir commercialisé de l’absinthe, un alcool prohibé, se respectabilise en vendant de l’anisette. Cependant, la société continue à servir de couverture pour toutes sortes de trafics en relation avec la famille italo-new-yorkaise des Genovese, celle de Lucky Luciano.

    Il n’est donc pas étonnant que Pasqua fasse appel à Étienne Léandri (« l’ambassadeur » de Luciano) pour recruter des gros bras et constituer la milice gaulliste.
    Un troisième homme joue un grand rôle dans la formation du SAC, l’ancien garde du corps de de Gaulle, Achille Peretti —un Corse lui aussi—.
    Ainsi défendu, de Gaulle dessine avec panache une politique d’indépendance nationale.

    Tout en affirmant son appartenance au camp atlantique, il remet en cause le leadership anglo-saxon.

    Il s’oppose à l’entrée du Royaume-Uni dans le Marché commun européen (1961 et 1967) ;
    Il refuse le déploiement des casques de l’ONU au Congo (1961) ;
    Il encourage les États latino-américains à s’affranchir de l’impérialisme US (discours de Mexico, 1964) ;
    Il expulse l’OTAN de France et se retire du Commandement intégré de l’Alliance atlantique (1966) ;
    Il dénonce la Guerre du Viêt-nam (discours de Phnon Penh, 1966) ;
    Il condamne l’expansionnisme israélien lors de la Guerre des Six jours (1967) ;
    Il soutient l’indépendance du Québec (discours de Montréal 1967) ;
    etc.
    Les discours de de Gaulle sont un vrai régal. Regardez-les et vous ne vous laisserez plus endormir par nos politichiens. Il avait la protection divine.

    Simultanément, de Gaulle consolide la puissance de la France en la dotant d’un complexe militaro-industriel incluant la force de dissuasion nucléaire, et en garantissant son approvisionnement énergétique. Il éloigne utilement les encombrants Corses de son entourage en leur confiant des missions à étranger. 

    Ainsi Étienne Léandri devient-il le trader du groupe Elf (aujourd’hui Total), tandis que Charles Pasqua devient l’homme de confiance des chefs d’États d’Afrique francophone.

    Conscient qu’il ne peut défier les Anglo-Saxons sur tous les terrains à la fois, de Gaulle s’allie à la famille Rothschild.

    Il choisit comme Premier ministre le fondé de pouvoir de la Banque, Georges Pompidou.

    Les deux hommes forment un tandem efficace.

    L’audace politique du premier ne perd jamais de vue le réalisme économique du second.

    Lorsque de Gaulle démissionne, en 1969, Georges Pompidou lui succède brièvement à la présidence avant d’être emporté par un cancer.

    Avant il avait vendu la France aux banksters ! Loi 1973. La France ne peut plus emprunter à la Banque de France sans intérêt et doit se tourner vers les banques privées, ce qui nous amène à l’escroquerie de la dette.

    Les gaullistes historiques n’admettent pas son leadership et s’inquiètent de son tropisme anglophile.

    Ils hurlent à la trahison lorsque Pompidou, secondé par le secrétaire général de l’Élysée Édouard Balladur, fait entrer « la perfide Albion » dans le Marché commun européen.

    La fabrication de Nicolas Sarkozy :

    Ce décor étant planté, revenons-en à notre personnage principal, Nicolas Sarkozy.

    Né en 1955, il est le fils d’un noble catholique hongrois, Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa, réfugié en France après avoir fuit l’Armée rouge, et d’Andrée Mallah, une roturière juive originaire de Thessalonique.

    Après avoir eu trois enfants (Guillaume, Nicolas et François), le couple divorce. Pal Sarkosy de Nagy-Bocsa se remarie avec une aristocrate, Christine de Ganay, dont il aura deux enfants (Pierre-Olivier et Caroline). Nicolas ne sera pas élevé par ses seuls parents, mais balloté dans cette famille recomposée.

    Achille Peretti
    Sa mère est devenue la secrétaire d’Achille Peretti.

    Après avoir co-fondé le SAC, le garde du corps de De Gaulle avait poursuivi une brillante carrière politique. 

    Il avait été élu député et maire de Neuilly-sur-Seine, la plus riche banlieue résidentielle de la capitale, puis président de l’Assemblée nationale.

    Malheureusement, en 1972, Achille Peretti est gravement mis en cause. 

    Aux États-Unis, le magazine Time révèle l’existence d’une organisation criminelle secrète « l’Union corse » qui contrôlerait une grande partie du trafic de stupéfiants entre l’Europe et l’Amérique, la fameuse « French connexion » que Hollywwod devait porter à l’écran.

    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4423.html

    S’appuyant sur des auditions parlementaires et sur ses propres investigations, Timecite le nom d’un chef mafieux, Jean Venturi, arrêté quelques années plus tôt au Canada, et qui n’est autre que le délégué commercial de Charles Pasqua pour la société d’alcool Ricard.

    On évoque le nom de plusieurs familles qui dirigeraient « l’Union corse », dont les Peretti. Achille nie, mais doit renoncer à la présidence de l’Assemblée nationale et échappe même à un « suicide ». Comme quoi, la pratique n’est pas nouvelle (l’associé de DSK vient de se « suicider ». Il aurait eu des révélations à faire ?

    En 1977, Pal Sarkozy se sépare de sa seconde épouse, Christine de Ganay, laquelle se lie alors avec le n°2 de l’administration centrale du département d’État des États-Unis.

    Elle l’épouse et s’installe avec lui en Amérique. Le monde étant petit, c’est bien connu, son mari n’est autre que Frank Wisner Jr., fils du précédent.

    Les fonctions de Junior à la CIA ne sont pas connues, mais il clair qu’il y joue un rôle important. 

    Nicolas, qui reste proche de sa belle-mère, de son demi-frère et de sa demi-sœur, commence à se tourner vers les États-Unis où il « bénéficie » des programmes de formation du département d’État.

    On nous les dé-forme avant de nous les renvoyer bien conditionnés.

    À la même période, Nicolas Sarkozy adhère au parti gaulliste.

    Il y fréquente d’autant plus rapidement Charles Pasqua que celui-ci n’est pas seulement un leader national, mais aussi le responsable de la section départementale des Hauts-de-Seine.

    En 1982, Nicolas Sarkozy, ayant terminé ses études de droit et s’étant inscrit au barreau, épouse la nièce d’Achille Peretti. 

    Son témoin de mariage est Charles Pasqua. 

    En tant qu’avocat, Me Sarkozy défend les intérêts des amis corses de ses mentors. 

    Il acquiert une propriété sur l’île de beauté, à Vico, et imagine de corsiser son nom en remplaçant le « y » par un « i » : Sarkozi.

    L’année suivante, il est élu maire de Neuilly-sur-Seine en remplacement de son bel-oncle, Achille Peretti, terrassé par une crise cardiaque.

    Jacques Martin et Cecilia. – Sarko et sa femme.
    Cependant, Nicolas ne tarde pas à trahir sa femme et, dès 1984, il poursuit une liaison cachée avec Cécilia, l’épouse du plus célèbre animateur de télévision français de l’époque, Jacques Martin, dont il a fait la connaissance en célébrant leur mariage en qualité de maire de Neuilly.

    Cette double vie dure cinq ans, avant que les amants ne quittent leurs conjoints respectifs pour construire un nouveau foyer.

    Nicolas est le témoin de mariage, en 1992, de la fille de Jacques Chirac, Claude, avec un éditorialiste du Figaro.

    Un tombeur ce mec ! mais, l’intérêt n’est jamais bien loin !

    Il ne peut s’empêcher de séduire Claude et de mener une brève relation avec elle, tandis qu’il vit officiellement avec Cécilia. 

    Le mari trompé se suicide (?) en absorbant des drogues.

    La rupture est brutale et sans retour entre les Chirac et Nicolas Sarkozy.

    En 1993, la gauche perd les élections législatives.

    Le président François Mitterrand refuse de démissionner et entre en cohabitation avec un Premier ministre de droite. Jacques Chirac, qui ambitionne la présidence et pense alors former avec Édouard Balladur un tandem comparable à celui de de Gaulle et Pompidou, refuse d’être à nouveau Premier ministre et laisse la place à son « ami de trente ans », Édouard Balladur.

    Malgré son passé sulfureux, Charles Pasqua devient ministre de l’Intérieur. 

    S’il conserve la haute main sur la marijuana marocaine, il profite de sa situation pour légaliser ses autres activités en prenant le contrôle des casinos, jeux et courses en Afrique francophone. 

    Il tisse aussi des liens en Arabie Saoudite et en Israël et devient officier d’honneur du Mossad.

    Nicolas Sarkozy, quant à lui, est ministre du Budget et porte-parole du gouvernement.

    À Washington, Frank Wisner Jr. a pris la succession de Paul Wolfowitz comme responsable de la planification politique au département de la Défense.

    Personne ne remarque les liens qui l’unissent au porte-parole du gouvernement français.

    C’est alors que reprend au sein du parti gaulliste la tension que l’on avait connu trente ans plus tôt entre les gaullistes historiques et la droite financière, incarnée par Balladur.

    La nouveauté, c’est que Charles Pasqua et avec lui le jeune Nicolas Sarkozy trahissent Jacques Chirac pour se rapprocher du courant Rothschild. 

    Tout dérape.

    Le conflit atteindra son apogée en 1995 lorsque Édouard Balladur se présentera contre son ex-ami Jacques Chirac à l’élection présidentielle, et sera battu.

    Surtout, suivant les instructions de Londres et de Washington, le gouvernement Balladur ouvre les négociations d’adhésion à l’Union Européenne et à l’OTAN des États d’Europe centrale et orientale, affranchis de la tutelle soviétique.

    Rien ne va plus dans le parti gaulliste où les amis d’hier sont près de s’entre-tuer. 

    Pour financer sa campagne électorale, Edouard Balladur tente de faire main basse sur la caisse noire du parti gaulliste, cachée dans la double comptabilité du pétrolier Elf.

    À peine le vieux Étienne Léandri mort, les juges perquisitionnent la société et ses dirigeants sont incarcérés. Mais Balladur, Pasqua et Sarkozy ne parviendront jamais à récupérer le magot.

    La traversée du désert :

    Tout au long de son premier mandat, Jacques Chirac tient Nicolas Sarkozy à distance.

    L’homme se fait discret durant cette longue traversée du désert. 

    Discrètement, il continue à nouer des relations dans les cercles financiers.

    En 1996, Nicolas Sarkozy ayant enfin réussi à clore une procédure de divorce qui n’en finissait pas se marie avec Cécilia.

    Ils ont pour témoins les deux milliardaires Martin Bouygues et Bernard Arnaud (l’homme le plus riche du pays).

    Pas vraiment près du peuple, Sarko. C’est pas de Gaule !

    Dernier acte !

    Bien avant la crise irakienne, Frank Wisner Jr. et ses collègues de la CIA planifient la destruction du courant gaulliste et la montée en puissance de Nicolas Sarkozy. 

    Ils agissent en trois temps :

    d’abord l’élimination de la direction du parti gaulliste et la prise de contrôle de cet appareil, puis l’élimination du principal rival de droite et l’investiture du parti gaulliste à l’élection présidentielle, enfin l’élimination de tout challenger sérieux à gauche de manière à être certain d’emporter l’élection présidentielle.

    Pendant des années, les médias sont tenus en haleine par les révélations posthumes d’un promoteur immobilier. 

    Avant de décéder d’une grave maladie, il a enregistré pour une raison jamais élucidée une confession en vidéo. 

    Pour une raison encore plus obscure, la « cassette » échoue dans les mains d’un hiérarque du Parti socialiste, Dominique Strauss-Khan, qui la fait parvenir indirectement à la presse.

    Si les aveux du promoteur ne débouchent sur aucune sanction judiciaire, ils ouvrent une boîte de Pandore.

    La principale victime des affaires successives sera le Premier ministre Alain Juppé. 

    Pour protéger Chirac, il assume seul toutes les infractions pénales.

    La mise à l’écart de Juppé laisse la voie libre à Nicolas Sarkozy pour prendre la direction du parti gaulliste.

    Sarkozy exploite alors sa position pour contraindre Jacques Chirac à le reprendre au gouvernement, malgré leur haine réciproque.

    Il sera en définitive, ministre de l’Intérieur.

    Erreur ! 

    À ce poste, il contrôle les préfets et le renseignement intérieur qu’il utilise pour noyauter les grandes administrations

    Préfet Claude Érignac
    Il s’occupe aussi des affaires corses.

    Le préfet Claude Érignac a été assassiné.

    Bien qu’il n’ait pas été revendiqué, le meurtre a immédiatement été interprété comme un défi lancé par les indépendantistes à la République.

    Après une longue traque, la police parvient à arrêter un suspect en fuite, Yvan Colonna, fils d’un député socialiste. 

    Faisant fi de la présomption d’innocence, Nicolas Sarkozy annonce cette interpellation en accusant le suspect d’être l’assassin. 

    C’est que la nouvelle est trop belle à deux jours du référendum que le ministre de l’Intérieur organise en Corse pour modifier le statut de l’île.

    Quoi qu’il en soit, les électeurs rejettent le projet Sarkozy qui, selon certains, favorise les intérêts mafieux.

    Bien qu’Yvan Colonna ait ultérieurement été reconnu coupable, il a toujours clamé son innocence et aucune preuve matérielle n’a été trouvée contre lui. 

    Étrangement, l’homme s’est muré dans le silence, préférant être condamné que de révéler ce qu’il sait. 

    Nous révélons ici que le préfet Érignac n’a pas été tué par des nationalistes, mais abattu par un tueur à gage, immédiatement exfiltré vers l’Angola où il a été engagé à la sécurité du groupe Elf.

    Le mobile du crime était précisément lié aux fonctions antérieures de Érignac, responsable des réseaux africains de Charles Pasqua au ministère de la Coopération. 

    Quand à Yvan Colonna, c’est un ami personnel de Nicolas Sarkozy depuis des décennies et leurs enfants se sont fréquentés.

    Dominique de Villepin et Poutine récemment.
    Une nouvelle affaire éclate : de faux listings circulent qui accusent mensongèrement plusieurs personnalités de cacher des comptes bancaires au Luxembourg, chez Clearstream.

    Parmi les personnalités diffamées : Nicolas Sarkozy. Il porte plainte et sous-entend que son rival de droite à l’élection présidentielle, le Premier ministre Dominique de Villepin, a organisé cette machination.

    Il ne cache pas son intention de le faire jeter en prison. 

    En réalité, les faux listings ont été mis en circulation par des membres de la Fondation franco-américaine, dont John Negroponte était président et dont Frank Wisner Jr. est administrateur. 

    Ce que les juges ignorent et que nous révélons ici, c’est que les listings ont été fabriqués à Londres par une officine commune de la CIA et du MI6, Hakluyt & Co, dont Frank Wisner Jr. est également administrateur. 

    Villepin se défend de ce dont on l’accuse, mais il est mis en examen, assigné à résidence et, de facto, écarté provisoirement de la vie politique.

    La voie est libre à droite pour Nicolas Sarkozy.

    Reste à neutraliser les candidatures d’opposition.

    Les cotisations d’adhésion au parti socialiste sont réduites à un niveau symbolique pour attirer de nouveaux militants. Soudainement des milliers de jeunes prennent leur carte. 

    Parmi eux, au moins dix mille nouveaux adhérents sont en réalité des militants du Parti trotskiste « lambertiste » (du nom de son fondateur Pierre Lambert).

    Cette petite formation d’extrême gauche s’est historiquement mise au service de la CIA contre les communistes staliniens durant la Guerre froide (Elle est l’équivalent du SD/USA de Max Shatchman, qui a formé les néoconservateurs aux USA).

    Ce n’est pas la première fois que les « lambertistes » infiltrent le Parti socialiste.

    Ils y ont notamment placé deux célèbres agents de la CIA : Lionel Jospin (qui est devenu Premier ministre) et Jean-Christophe Cambadélis, le principal conseiller de Dominique Strauss-Kahn.

    Des primaires sont organisées au sein du Parti socialiste pour désigner son candidat à l’élection présidentielle. Deux personnalités sont en concurrence : Laurent Fabius et Ségolène Royal.

    Seul le premier représente un danger pour Sarkozy. 

    Dominique Strauss-Kahn entre dans la course avec pour mission d’éliminer Fabius au dernier moment.

    Ce qu’il sera en mesure de faire grâce aux votes des militants « lambertistes » infiltrés, qui portent leur suffrages non pas sur son nom, mais sur celui de Royal.

    L’opération est possible parce que Strauss-Kahn est depuis longtemps sur le payroll des États-Unis. 

    Les Français ignorent qu’il donne des cours à Stanford, où il a été embauché par le prévôt de l’université, Condoleezza Rice.

    Dès sa prise de fonction, Nicolas Sarkozy et Condoleezza Rice remercieront Strauss-Kahn en le faisant élire à la direction du Fonds monétaire international.

    Premiers jours à l’Élysée :

    Le soir du second tour de l’élection présidentielle, lorsque les instituts de sondages annoncent sa victoire probable, Nicolas Sarkozy prononce un bref discours à la nation depuis son QG de campagne. 

    Puis, contrairement à tous les usages, il ne va pas faire la fête avec les militants de son parti, mais il se rend au Fouquet’s. 

    La célèbre brasserie des Champs-Élysées, qui était jadis le rendez-vous de « l’Union corse » est aujourd’hui la propriété du casinotier Dominique Desseigne. 

    Il a été mis à disposition du président élu pour y recevoir ses amis et les principaux donateurs de sa campagne. 

    Une centaine d’invités s’y bousculent, les hommes les plus riches de France y côtoient les patrons de casinos.

    Puis le président élu s’offre quelques jours de repos bien mérités.

    Conduit en Falcon-900 privé à Malte, il s’y repose sur le Paloma, le yacht de 65 mètres de son ami Vincent Bolloré, un milliardaire formé à la Banque Rothschild.

    Enfin, Nicolas Sarkozy est investi président de la République française. 

    Le premier décret qu’il signe n’est pas pour proclamer une amnistie, mais pour autoriser les casinos de ses amis Desseigne et Partouche à multiplier les machines à sous.

    Il forme son équipe de travail et son gouvernement. 

    Sans surprise, on y retrouve un bien trouble propriétaire de casinos (le ministre de la Jeunesse et des Sports) et le lobbyiste des casinos de l’ami Desseigne (qui devient porte-parole du parti « gaulliste »).

    Nicolas Sarkozy s’appuie avant tout sur quatre hommes :

    Claude Guéant, secrétaire général du palais de l’Élysée. C’est l’ancien bras droit de Charles Pasqua. 
    François Pérol, secrétaire général adjoint de l’Élysée. C’est un associé-gérant de la Banque Rothschild. 
    Jean-David Lévitte, conseiller diplomatique. Fils de l’ancien directeur de l’Agence juive. Ambassadeur de France à l’ONU, il fut relevé de ses fonctions par Chirac qui le jugeait trop proche de George Bush.
    Alain Bauer, l’homme de l’ombre. Son nom n’apparaît pas dans les annuaires. Il est chargé des services de renseignement. Ancien Grand-Maître du Grand Orient de France (la principale obédience maçonnique française) et ancien n°2 de la National Security Agency états-unienne en Europe.
    Frank Wisner Jr., qui a été nommé entre temps envoyé spécial du président Bush pour l’indépendance du Kosovo, insiste pour que Bernard Kouchner soit nommé ministre des Affaires étrangères avec une double mission prioritaire : l’indépendance du Kosovo et la liquidation de la politique arabe de la France.

    Kouchner a débuté sa carrière en participant à la création d’une ONG humanitaire. 

    Grâce aux financements de la National Endowment for Democracy, il a participé aux opérations de Zbigniew Brzezinski en Afghanistan, aux côtés d’Oussama Ben Laden et des frères Karzaï contre les Soviétiques. 

    On le retrouve dans les années 90 auprès de Alija Izetbegoviç en Bosnie-Herzégovine. De 1999 à 2001, il a été Haut représentant de l’ONU au Kosovo.

    Sous le contrôle de Wali, le frère cadet du président Hamid Karzaï, l’Afghanistan est devenu le premier producteur mondial de pavot. 

    Le suc est transformé sur place en héroïne et transporté par l’US Air Force à Camp Bondsteed (Kosovo).

    Là, la drogue est prise en charge par les hommes de Haçim Thaçi qui l’écoulent principalement en Europe et accessoirement aux États-Unis. Les bénéfices sont utilisés pour financer les opérations illégales de la CIA. 

    Karzaï et Thaçi sont des amis personnels de longue date de Bernard Kouchner, qui certainement ignore leurs activités criminelles malgré les rapports internationaux qui y ont été consacrés. Je ne partage pas cet avis ; Kouchner est loin d’être blanc : (trafic d’organes)

    Pour compléter son gouvernement, Nicolas Sarkozy nomme Christine Lagarde, ministre de l’Économie et des Finances.

    Elle a fait toute sa carrière aux États-Unis où elle a dirigé le prestigieux cabinet de juristes Baker & McKenzie.

    Au sein du Center for International & Strategic Studies de Dick Cheney, elle a co-présidé avec Zbigniew Brzezinski un groupe de travail qui a supervisé les privatisations en Pologne. 

    Elle a organisé un intense lobbying pour le compte de Lockheed Martin contre l’avionneur français Dassault. Ces personnes ne travaillent pas pour la France, mais pour leur pouvoir personnel, il faut que l’on arrête de se mentir.

    Nouvelle escapade durant l’été.

    Nicolas, Cécilia, leur maîtresse commune et leurs enfants se font offrir des vacances états-uniennes à Wolfenboroo, non loin de la propriété du président Bush. 

    La facture, cette fois, est payée par Robert F. Agostinelli, un banquier d’affaires italo-new-yorkais, sioniste et néo-conservateur pur sucre qui s’exprime dans Commentary, la revue de l’American Jewish Committee.

    La réussite de Nicolas rejaillit sur son demi-frère Pierre-Olivier. Sous le nom américanisé « d’Oliver », il est nommé par Frank Carlucci (qui fut le n°2 de la CIA après avoir été recruté par Frank Wisner Sr.) directeur d’un nouveau fonds de placement du Carlyle Group (la société commune de gestion de portefeuille des Bush et des Ben Laden).

    Sans qualité personnelle particulière, il est devenu le 5e noueur de deals dans le monde et « gère » les principaux avoirs des fonds souverains du Koweit et de Singapour.

    La cote de popularité du président est en chute libre dans les sondages.

    L’un de ses conseillers en communication, Jacques Séguéla, préconise de détourner l’attention du public avec de nouvelles « people stories ».

    L’annonce du divorce avec Cécilia est publiée par Libération, le journal de son ami Édouard de Rothschild, pour couvrir les slogans des manifestants un jour de grève générale. 

    Plus fort encore, le communiquant organise une rencontre avec l’artiste et ex-mannequin, Carla Bruni.

    Quelques jours plus tard, sa liaison avec le président est officialisée et le battage médiatique couvre à nouveau les critiques politiques.

    Quelques semaines encore et c’est le troisième mariage de Nicolas.

    Cette fois, il choisit comme témoins Mathilde Agostinelli (l’épouse de Robert) et Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet de Édouard Balladur devenu associé-gérant chez Rothschild.

    Quand les Français auront-ils des yeux pour voir à qui ils ont affaire ?

    Maintenant.

    Lerebelle

    source:http://lesmoutonsrebelles.com/le-vrai-visage-de-nicolas-sarkozy-espion-americain-place-a-la-pr

    http://reseauinternational.net

  • 850,000 children displaced by violence in Democratic Republic of the Congo’s volatile Kasaï region

    More than 1 million people have been forced from their homes by waves of violent conflict in the Greater Kasaï region of the Democratic republic of Congo (DRC) – making the region one of the largest displacement crises in the world for children, UNICEF said today.

    https://www.unicef.org/media/media_98540.html
    #IDPs #déplacés_internes #asile #migrations #réfugiés #RDC #Congo #République_démocratique_du_congo #Kasaï #enfants #enfance #mineurs

  • Sur les traces des Suisses au service de l’infernal Congo de Léopold II - SWI swissinfo.ch
    https://www.swissinfo.ch/fre/philanthropie-et-colonisation_sur-les-traces-des-suisses-au-service-de-l-infernal-congo-de-léopold-ii-/43325184


    C’est l’heure de l’apéro pour Paul Moehr, arrière-grand-père de l’historien suisse Patrick Minder, postier en Suisse comme au Congo où il travailla de 1902 à 1908. Sur la table, une bouteille de whisky Black and White, la marque préférée des expats de l’époque au Congo, selon Patrick Minder.
    (Collection Patrick Minder )

    C’est un épisode peu étudié de la migration suisse dans le monde. Dès le début du XXe siècle, un nombre croissant d’Helvètes s’engagent au service de l’État indépendant du Congo, propriété exclusive du roi des Belges Léopold II. L’architecte du CICR – Gustave Moynier – en fut le premier consul général en Suisse.
    Comment celui qui a permis la mise en place et la réalisation du Comité international de la Croix-Rouge a pu en parallèle s’engager en faveur d’une exploitation intensive et meurtrière du Congo par Léopold II entre 1885 et 1908 ?

    Cette colonie d’un genre particulier – puisqu’elle était la propriété du roi des Belges et non de la Belgique – entraîna la mort de millions d’Africains (10 millions, selon l’estimation moyenne établie par Adam Hochschild dans son enquête « Les Fantômes du roi Léopold » parue en 1998 où il décrit le climat de terreur instauré au Congo pour obtenir le maximum de rendement des Africains exploités).

    Pour comprendre l’implication de Gustave Moynier et la participation de nombreux Suisses à cette entreprise coloniale, tentons de nous replacer dans l’époque.

  • Forêts du Congo : des scientifiques dénoncent à leur tour le projet de l’Agence française de développement
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/07/24/forets-du-congo-des-scientifiques-denoncent-a-leur-tour-le-projet-de-l-agenc

    Deuxième revers pour l’Agence française de développement (#AFD, partenaire du Monde Afrique) : son projet de « gestion durable des forêts » a de nouveau été retoqué par la #Norvège, qui finance l’Initiative pour les #forêts d’#Afrique centrale (CAFI), lors d’une réunion organisée le 18 juillet à Kinshasa.

    Ce projet est dénoncé avec force par une coalition d’ONG internationales et plusieurs associations de la société civile congolaise. « Nous saluons cette décision, a déclaré Jules Caron de l’ONG britannique Global Witness. Ce projet menace la deuxième plus grande forêt tropicale du monde. Nous encourageons les efforts internationaux, dont ceux de CAFI, dans la lutte contre la #déforestation dans le bassin du Congo. Mais ces efforts ne doivent en aucun cas se baser sur un appui à l’#exploitation_industrielle des forêts qui, depuis cinquante ans en #RDC, n’a jamais généré les retombées économiques escomptées, ni contribué à une protection effective de l’environnement. Nous appelons le gouvernement français à retirer définitivement ce programme et à repenser sa politique d’appui à la gestion durable des forêts du bassin du Congo qui soit en droite ligne avec l’Accord de Paris et le Plan Climat récemment annoncé par le ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot. »

    #bois