country:corée du sud

  • Corée du Sud : Des lignes d’affrontement claires | TRADFEM
    https://tradfem.wordpress.com/2016/11/30/coree-du-sud-des-lignes-daffrontement-claires

    L’activisme en ligne de Megalia et d’autres féministes a été, dans une certaine mesure, une réponse à la réalité d’une violence croissante à l’égard des femmes. En mai, une femme de 23 ans a été poignardée et tuée à Gangnam, un quartier abritant certains des plus grands et luxueux immeubles de bureaux, magasins et boîtes de nuit du pays. C’est arrivé alors qu’elle quittait une salle de bains dans un immeuble situé près de la sortie 10 du métro Gangnam, une zone aussi achalandée que Times Square à New York ou Oxford Street à Londres.

    L’assassin, un homme de 34 ans, a dit à la police avoir commis ce crime parce qu’il avait été maltraité par des femmes dans le passé.

    Des femmes ont afflué à cette sortie du métro dans les jours suivants pour rendre hommage à la victime en collant des affichettes sur les murs et en tenant des discussions publiques sur la misogynie. Selon des femmes ayant assisté à ces événements commémoratifs, des groupes de défense des droits des hommes ont contre-manifesté, en clamant qu’étiqueter ce crime comme un acte misogyne encourageait simplement la discrimination à l’égard des hommes.
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    Le 20 mai 2016, la ministre sud-coréen de l’Égalité des sexes, Kang Eun-hee, examine sur le mur d’une sortie de métro de Séoul des affichettes placées en signe de deuil après le meurtre brutal d’une femme de 23 ans, dans un crime à caractère haineux. (EPA / Yonhap)

    Le meurtre commis à Gangnam a fait ressortir le problème plus profond de la violence sexuelle infligée aux femmes. L’ICDF, financé par l’État, définit celle-ci comme le viol, les attouchements non consensuels et la prise sans consentement de photos ou de vidéos intimes. Les statistiques de l’ICDF révèlent une hausse du taux des violences sexuelles en Corée au cours des années récentes. Ces données ne font pas de distinction entre les hommes et les femmes, mais l’organisation précise que les victimes sont très majoritairement des femmes. Pour la chercheuse Lee Mi-Jeong, cette augmentation ne s’explique qu’en partie par le fait que plus de femmes sont prêtes à porter plainte que par le passé.

    Évolution du nombre d’infractions de violence sexuelle en Corée du Sud : https://www.theatlas.com/charts/SyrYHW4h

    Alors que les taux généraux de criminalité et d’homicide en Corée demeurent très faibles, les femmes sont plus nombreuses à être tuées que les hommes, ce qui est inhabituel dans un pays industrialisé, note M. Turnbull. L’Organisation des Nations Unies distingue le Japon, Hong Kong et la Corée comme certains des pays qui comptent les taux d’homicides les plus bas au monde, mais où la proportion de victimes masculines et féminines est proche de la parité. La violence contre les partenaires intimes est également un problème aigu au Japon (voir p.54-56 du document en hyperlien).

    « En Corée, la proportion d’homicides qui se produisent au sein d’une relation intime est très élevée », souligne Madame Mi-jeong de l’ICDF. « Les hommes ont un pouvoir énorme dans la tradition confucéenne. Battre sa femme y était considéré comme une façon de la discipliner. »

    Victimes masculines et féminines de meurtre dans divers pays en 2011 : https://www.theatlas.com/charts/rkS-Hfq6

    Song Ran-hee, secrétaire générale de la Ligne téléphonique d’urgence des femmes de Corée, un groupe à but non lucratif qui fournit des services de conseil et d’hébergement aux femmes en ayant besoin, affirme que, bien qu’aucune statistique officielle ne soit tenue à ce sujet, les recherches de son organisation montrent qu’une femme est assassinée par un partenaire intime ou un ex-partenaire tous les trois jours en Corée.

    Une femme est assassinée par un partenaire intime ou un ex-partenaire tous les trois jours en Corée.

    « Il n’y a pas beaucoup d’armes à feu dans notre pays, mais on est plus en danger à la maison, » dit Song Ran-hee avec un rire amer. « L’idée que la Corée est un lieu sécuritaire ne s’applique qu’à nos rues. »

  • Hongrie, Royaume-Uni, États-Unis, Bulgarie, Moldavie libre de contrôle Khazarian, Autriche, Italie, Corée du Sud next
    http://vilistia.org/archives/12915

    Hongrie, Royaume-Uni, États-Unis, Bulgarie, Moldavie libre de contrôle Khazarian, Autriche, Italie, Corée du Sud next Publié par benjamin 21 novembre 2016 La libération de la planète Terre du contrôle des gangsters kazariens fait maintenant boule de neige.Le Royaume-Uni s’est libéré avec … Lire la suite →

    #USA_TRUMP

  • #Isabella_Steger : Corée du Sud : Des lignes d’affrontement claires
    La Corée du Sud vit une bataille épique entre le féminisme et une misogynie profondément ancrée
    http://tradfem.wordpress.com/2016/11/30/coree-du-sud-des-lignes-daffrontement-claires

    En septembre dernier, l’édition coréenne de Maxim, un magazine pour hommes, affichait en page couverture Byeong-ok, un acteur ayant joué dans le film-culte « Oldboy ». Il posait, cigarette à la main, à côté d’une voiture, dont émergeait du coffre une paire de jambes de femme, les chevilles ligotées. Le titre du reportage était « Le Vrai Méchant ».
    Un groupe féministe en ligne récemment formé, Megalia, a immédiatement transmis cette couverture à plusieurs médias et organisations féministes partout dans le monde. Le tumulte résultant a obligé le bureau-chef de Maxim, aux États-Unis, à publier des excuses.
    L’activisme en ligne de Megalia constituait une avancée audacieuse dans un pays où les femmes continuent d’être sujettes à la discrimination au foyer, au travail et dans la rue. Mais alors que de plus en plus de femmes s’opposent à des attitudes conservatrices profondément ancrées en Corée, elles rencontrent un violent mouvement de réaction. Les jeunes hommes coréens, qui ne jouissent plus de la sécurité économique et de leur position de pouvoir traditionnelle, se défoulent virtuellement et littéralement sur les femmes.

    « La guerre sexiste est très violente en Corée, surtout chez la jeune génération », explique Katharine Moon, professeure de science politique au Wellesley College du Massachusetts.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://qz.com/801067/an-epic-battle-between-feminism-and-deep-seated-misogyny-is-under-way-in-south-k
    #Corée_du_sud #sexisme #violence #féminisme

  • Un vent d’extrême droite souffle sur l’Occident (avec une carte du monde assez inquiétante !)
    Dominique Scali, Le Journal de Montréal, le 27 novembre 2016
    http://www.journaldemontreal.com/2016/11/27/un-vent-dextreme-droite-souffle-sur-loccident

    Les partis qui flirtent avec l’autoritaris­me et le rejet des étrangers connaissent une popularité inégalée en Occident depuis la Seconde Guerre mondiale, observent des experts en politique. Après le Brexit et l’élection de Donald Trump, voilà que les Français auront probablement à choisir entre un président de droite ou d’extrême droite au printemps prochain.

    « Il y a une tendance lourde vers la droite. Et c’est la première fois que la droite extrême est forte comme ça depuis des décennies. C’est ça qui fait peur », avoue George Ross, professeur de sciences politiques à l’Université de Montréal.

    Dernier épisode en date : le grand favori de la droite française François Fillon, un ultraconservateur catholique, risque fort d’affronter Marine Le Pen de l’extrême droite lors de l’élection présidentielle de mai 2017. Les sondeurs considèrent que la gauche française a peu de chance de se tailler une place jusqu’à l’Élysée.

    Des États-Unis aux Philippines

    « La droite libérale et économique a toujours été forte dans le paysage politique occidental. Mais ce qu’on voit monter, c’est une droite différente, basée sur l’identitaire et un discours selon lequel il faut se protéger des autres », explique M. Ross.

    Les partis de l’extrême droite européens existent depuis les années 1980, bien qu’ils changent de noms ou de chefs, rappelle Jean-Guy Prévost, de l’UQAM. « Depuis 35 ans, c’est comme si tout le monde se tassait vers la droite, ce qui crée un espace pour l’extrême droite ».

    « Ce qui m’inquiète, c’est la montée de populistes autoritaires qui sont extérieurs au système politique normal et qui ne sont pas aussi engagés à respecter les règles démocratiques [que les politiciens auxquels on est habitués] », indique Jacob T. Levy de l’Université McGill. C’est le cas en Turquie, en Pologne et même aux Philippines. C’est à eux que Trump ressemble », ajoute-t-il.

    « Est-ce que ça va être comme dans les années 1930, avec des dégâts démocratiques ? On ne le sait pas », s’interroge M. Ross. La crise économique de 1929 avait en effet nourri la montée du nazisme en Allemagne avant la Seconde Guerre mondiale.

    Contagion

    Les experts suggèrent plusieurs hypothèses expliquant la conjoncture favorable aux partis d’extrême droite ces dernières années : le sentiment d’invasion dû à la crise des migrants, la menace terroriste, l’incertitude économique. Bref, des facteurs qui sont liés à la mondialisation.

    M. Ross craint d’ailleurs que l’élection de Trump ne vienne leur donner encore plus d’élan. « Si quelque chose marche quelque part, on va l’essayer. »

    « Trump a clairement envoyé le signal aux partis d’extrême droite du monde qu’ils ont maintenant un ami à la Maison-Blanche », abonde M. Levy.

    Avec ce vent de droite souffle aussi un vent d’incertitude, s’entendent-ils pour dire. « Qu’est-ce que [ces élus] vont faire quand ils vont gouverner ? Par exemple, au Royaume-Uni, on n’a encore aucune idée claire de comment ils vont [concrétiser le Brexit]. Ce n’est pas évident de savoir comment ces politiciens vont procéder sans mettre le feu à la maison, souligne M. Ross.
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    Au Canada et au Québec

    Si le Canada de Justin Trudeau semble pour l’instant épargné par la montée des partis d’extrême droite, c’est notamment que notre système électoral ne comprend qu’un seul tour, ce qui laisse moins de chance aux partis marginaux d’émerger.

    « Même pour un tiers parti comme le Nouveau parti démocratique (NPD), il est difficile de se tailler une place », illus­tre Jean-Guy Prévost.

    Notons aussi que le Canada sort de 10 ans de règne conservateur, contrairement à la France et aux États-Unis.

    Reste que certains observateurs remarquent une plus grande aisance à aborder des sujets autrefois tabous, notamment en lien avec l’immigration. Le chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ) François Legault s’est d’ailleurs dit à l’aise d’être comparé à Trump.

    En dehors du politique, plusieurs signes indiquent que l’idéologie d’extrême droite est en croissance au Québec, révélait Le Journal mercredi. En effet, le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence note une hausse de ces appels liés à des incidents haineux et à l’extrême droite dans les derniers mois.
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    COMMENT DISTINGUER LES DIFFÉRENTS MOUVEMENTS ?

    Droite libérale
    Prône le libre marché et la mondialisation.

    Droite conservatrice
    Prône le maintien des valeurs traditionnelles ou catholiques.
    Prône l’ordre et la sécurité.

    Extrême droite
    Hostilité à l’immigration.
    Division raciale ou ethnique
    Attaque des groupes d’individus précis
    Hostilité à l’Union européenne
    Hostilité au système politique actuel et à l’ordre dominant
    Vision autoritariste : un homme fort qui défie les tribunaux et le reste du Parlement.

    Néonazis, skinhead et suprématistes blancs
    Prônent la violence
    Ne forment pas nécessairement un parti politique, mais vont généralement appuyer les partis d’extrême droite.

    #Extrême_droite #Etats-Unis #Allemagne #Royaume_Uni #France #Finlande #Suisse #Grèce #Autriche

    • Pas vraiment à contre courant, parce qu’en fait Harper est arrivé en même temps que Bush fils et que c’est vraiment le même courant néo-conservateur chrétien, c’est juste qu’Harper est resté au pouvoir plus longtemps. Mais sinon, je suis d’accord avec toi, de toutes façons c’est un article du Journal de Montréal dont il ne faut pas attendre beaucoup en terme de finesse d’analyse politique... C’est juste la carte et « l’étendue des dégats » que je trouvais intéressante...

    • Curieux !
      Cet article ne parle pas du rôle des médias, des publicités, libres de matraquer des slogans immondes.
      N’oublions pas l’humour tv plus c’est gras, plus ça passe.
      Ca conditionne.
      Faut être costaud pour résister.

      Les micros trottoirs sont révélateurs.
      Les perroquets ânonnent les pires slogans qu’on leur a appris par coeur.
      A écouter, ré écouter Guillaume Meurice, on ne se lasse pas.
      https://www.franceinter.fr/emissions/le-moment-meurice

    • @sinehebdo effectivement l’analyse n’est pas très fine... je me demande dans quelle mesure cela se répercute sur la carte, dont les aplats noirs sont lourds.

      Par exemple :

      Les partis qui flirtent avec l’autoritaris­me et le rejet des étrangers connaissent une popularité inégalée en Occident depuis la Seconde Guerre mondiale

      Je pense avoir montrer que, pour l’instant, en France il n’y a pas une explosion de l’extrême droite comparé aux années 90. Ce qui est plus marquant c’est la hausse de l’abstention au détriment des deux partis classiques (UMP-RPR/PS) et de la gauche de gauche (PCF etc.) :

      https://seenthis.net/messages/360906
      https://seenthis.net/messages/443508

      Pour le cas étasunien, non seulement Trump a perdu l’élection en terme de vote populaire, 65,1 millions de voix pour Clinton contre 62,6 pour Trump, mais en plus, avec 24,9% du corps électoral il réalise un des plus mauvais score Républicain depuis 1932 (en dehors des cas 1992 et 1996 ou des candidats proches des Républicains se présentaient en surplus) quand Hillary Clinton fait un des meilleurs scores démocrates depuis 1960.

      Par ailleurs c’est un peu vite oublier ce qu’était la droite réputé « pas extrême » en Europe et du temps des États-Unis d’Amérique (ségrégationnistes jusque les années 1970). Par exemple en 1968 un candidat raciste et ségrégationniste comme George Wallace récoltait 8,3% des voix en plus des 26,4% de Nixon.

      C’est oublier que le Brésil, l’Espagne, la Grèce, la Corée du Sud, l’Argentine, l’Afrique du Sud etc. étaient officiellement des dictatures d’extrême droite jusque les années 1980. Sans parler des dictatures réputées « de gauche » (sic). Les britaniques brexiteurs et Fillon font pales figures à coté.

      Les experts suggèrent plusieurs hypothèses expliquant la conjoncture favorable aux partis d’extrême droite ces dernières années : le sentiment d’invasion dû à la crise des migrants, la menace terroriste, l’incertitude économique. Bref, des facteurs qui sont liés à la mondialisation.

      Avec cette analyse on voit le dogme : l’extrême droite serait populaire, alors que tout montre qu’elle ne l’est pas (ne l’a jamais été) et est bien un mouvement issu des classes dirigeantes.

      En France, Manuel Valls est môsieur 5% au primaires ouvertes de 2011 et Mr 5% au sein de son parti. On voit actuellement la popularité de son gouvernement, même s’il essaye (avec le PS) de reporter tout ce rejet sur l’unique personne de François Hollande. Quand à Fillon, pour l’instant il a réussi à récolter 2,9 millions de voix. En comparaison, en France les 10% les plus riches c’est 6,5 millions de personnes, et pour remporter la présidentielle c’est plutôt 20 millions de voix qu’il faut récolter. Ce qui tourne sur Twitter :

  • La Corée du Sud refuse que Google utilise ses données cartographiques
    http://www.20minutes.fr/high-tech/1964331-20161118-coree-sud-refuse-google-utilise-donnees-cartographiques

    C’est non. La Corée du Sud a rejeté ce vendredi une demande du géant Google d’exporter des données cartographiques officielles pour son service mondial de cartographie, Google Maps. « Il existe des préoccupations selon lesquelles la demande de Google risque d’aggraver les menaces contre la sécurité en période de confrontation entre les deux Corée », a justifié le ministère des Infrastructures et des Transports.

    #google_map #google #cartographie #corée_du_sud

  • La Corée du Nord n’est plus un trou noir dans Google Maps
    (mais on a pas encore les vues des google car)
    http://www.lefigaro.fr/international/2013/01/29/01003-20130129ARTFIG00484-la-coree-du-nord-n-est-plus-un-trou-noir-dans-goo

    La Corée du Nord n’est plus un trou noir dans Google Maps

    Par Sébastien Falletti Mis à jour le 29/01/2013 à 23:57 Publié le 29/01/2013 à 13:28

    Le service cartographique du moteur de recherche américain vient de publier une carte de la Corée du Nord encore rudimentaire, mais qui permet d’identifier quelques monuments et des sites d’internement.

    Séoul

    La Corée du Nord n’est plus une terra incognita, du moins pour Google. Le service cartographique du moteur de recherche américain vient de dévoiler une carte actualisée du pays le plus fermé du monde, quelques semaines après la visite sur place de son président Eric Schmidt.

    Le nouveau service de Google Maps localise aussi bien les grands monuments « touristiques » de Pyongyang à la gloire du régime que les batteries de missiles sol-air la protégeant, sans oublier les principaux camps d’internement du goulag nord-coréen, où 200.000 prisonniers croupissent selon Amnesty International. C’est le cas du « kwan Li so » n°18 identifié à une centaine de kilomètres au nord-est de la capitale. En plein bras de fer nucléaire entre Kim Jong-un et la communauté internationale, la carte dévoile certains centres de recherche atomique du royaume ermite, mais de multiples zones d’ombre subsistent.
    Des données collectées par satellite et grâce à des visiteurs occidentaux

    « Pendant longtemps, la Corée du Nord est demeurée l’une des plus vastes zones dotées de données cartographiques limitées. Aujourd’hui, nous y remédions », s’est félicité Jayanth Mysore, responsable de Google Map Maker. Le royaume ermite était jusqu’ici l’un des derniers « trous noirs » du service cartographique en ligne le plus populaire de la planète, contrastant avec la représentation ultra-détaillée de sa rivale capitaliste, la Corée du Sud, l’un des pays les plus high-tech du monde.

    #corée_du_nord #google_map #google #cartographie

  • « On ne peut pas dire à quoi ressemblerait la politique étrangère de Trump » - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2016/11/08/on-ne-peut-pas-dire-a-quoi-ressemblerait-la-politique-etrangere-de-trump_

    Comment définiriez-vous le programme de politique étrangère de Donald Trump ?

    C’est un des programmes les plus étranges et incomplets qu’on ait pu entendre lors d’une campagne présidentielle. On pourrait le décrire comme semi-isolationniste et semi-interventionniste. Il défend d’un côté une Amérique protectionniste, reprenant le slogan « America first », et de l’autre il déclare vouloir détruire l’Etat islamique, sans vraiment expliquer comment. Il critique les alliés membres de l’Otan qui, selon lui, ne participent pas assez à l’organisation, et estime que certaines puissances étrangères, comme le Japon, la Corée du Sud et l’Arabie Saoudite devraient avoir l’arme nucléaire. Il se contredit d’un jour sur l’autre.

  • Kaesong entre deux Corées
    http://www.laviedesidees.fr/Kaesong-entre-deux-Corees.html

    En février 2016, la Corée du Sud décide de fermer le complexe industriel intercoréen de Kaesong pour protester contre les essais nucléaires et balistiques nord-coréens. Elle n’avait pas fait auparavant de la dénucléarisation un préalable à la collaboration des deux Corées – un changement de cap qui pourrait se révéler peu judicieux.

    Essais & débats

    / #diplomatie, #politique_nucléaire, #sanctions

    #Essais_&_débats

  • Tippi Hedren accuse Alfred Hitchcock d’agressions sexuelles - Culture / Next
    http://next.liberation.fr/culture-next/2016/10/30/tippi-hedren-accuse-alfred-hitchcock-d-agressions-sexuelles_1525286

    L’actrice Tippi Hedren, qui interprétait notamment Melanie Daniels en 1963 dans les Oiseaux d’Alfred Hitchcock, affirme dans une autobiographie à paraître avoir été victime d’une agression sexuelle de la part du cinéaste. L’ouvrage, intitulé Tippi, a memoir, n’est pas encore sorti, mais le New York Post en publie déjà quelques éléments.

    C’est après l’avoir repérée dans une pub pour un milkshake qu’Hitchcock offre le rôle principal des Oiseaux à Hedren. « L’intérêt de Hitchcock pour sa muse évolue rapidement en obsession », écrit le New York Post, qui raconte que le harcèlement aurait commencé avant même le tournage du film, lorsque Hitchcock aurait demandé à l’actrice de le « toucher ». S’en seraient suivies plusieurs récidives du réalisateur, mort en 1980, notamment à l’arrière de sa limousine où il l’aurait forcée à l’embrasser. « C’était un moment affreux », écrit-elle.

    Lors du tournage de Pas de printemps pour Marnie, en 1964, le réalisateur britannique serait même allé jusqu’à faire irruption dans la loge de Tippie Hedren par une porte secrète qu’il aurait fait installer pour « mettre ses mains » sur elle. L’actrice confie n’avoir jamais cédé à ses avances, et estime que les lois désormais en vigueur auraient pu la protéger de ces agressions.

    #agression_sexuelle #culture_du_viol #grand_homme

    • ça alors ! Pourquoi si tard cette révélation ? Décidemment Hollywood est une pépinière de pédophilie ou l’endroit ou s’exercent toutes les « envies » de la part de vieux messieurs adipeux et libidineux.

    • C’est pas un problème spécifique à Hollywood, ni aux vieux messieurs adipeux et libidineux. Le harcèlement sexuel des femmes et des filles par les hommes et les garçons se trouve dans toutes les occasions et tous les lieux. Cours de récréation, rue, lieu de travail, domicile, lieux de fêtes, assemblée nationale...
      Au sujet du temps que les victimes mettent à parler il y a quelques éléments de réponse assez sommaires ici : http://www.slate.fr/story/126062/pourquoi-victimes-dagressions-sexuelles-temps-parler
      et plus détaillées par ici http://www.crepegeorgette.com/2015/08/27/tolerance-viol
      Je te conseil aussi les publications de la Docteure Muriel Salmona sur l’annulation du délais le prescription dans les affaires de violences sexuelles et le tag #culture_du_viol sur @seenthis

    • Tout a fait, hein, moi aussi à 11 ans un homme en voiture c’est arrêté au bord de la route, qui menait à l’école, pour me demander de monter dans sa voiture, ayant perdu son chemin, il "comptait sur moi pour lui indiquer...Disons que j’ai senti que quelque chose d’anormal allait m’arriver si je montais avec cet inconnu bien habillé, propre sur lui mais avec l’envie libidineuse de profiter de me jeunesse...Quelle femme n’a pas un « souvenir » de la sorte ??

    • Quelle femme n’a pas un « souvenir » de la sorte ??

      Oui @elihanah , pour documenter, voici les stats de l’ONU.
      http://www.endvawnow.org/fr/articles/299-faits-en-un-coup-doeil-statistiques-sur-la-violence-a-legard-des-femm

      La violences et les jeunes femmes

      Dans le monde, jusqu’à 50 % des agressions sexuelles sont commises à l’encontre de jeunes filles de moins de 16 ans.

      On estime que 150 millions de filles de moins de 18 ans ont subi une forme de violence sexuelle ou une autre, rien qu’en 2002.

      La première expérience sexuelle de près de 30 % des femmes est forcée. Le pourcentage est encore plus élevé parmi les filles âgées de moins de 15 ans au moment de leur initiation sexuelle, et jusqu’à 45 % d’entre elles signalent que cette expérience a été forcée.

      Le harcèlement sexuel

      Dans les pays de l’Union européenne, 40 à 50 % des femmes subissent des avances sexuelles non désirées, un contact physique ou une autre forme de harcèlement sexuel sur le lieu de travail.

      En Asie, des études menées au Japon, en Malaisie, aux Philippines et en Corée du Sud ont démontré que 30 à 40 % des femmes sont harcelées sexuellement sur leur lieu de travail.

      À Nairobi, 20 % des femmes ont subi un harcèlement sexuel sur le lieu de travail ou en milieu scolaire.

      Aux États-Unis, 83 % des filles âgées de 12 à 16 ans ont subi une forme de harcèlement sexuel ou une autre dans les écoles publiques.

      #statisitiques

    • Je suis feministe, c’est à dire pour l’égalité entre les femmes et les hommes et pas pour la domination des femmes sur les hommes (matriarcat).
      Sinon par rapport au fait que le « cerveau » des hommes soit sous leur ceinture, je remarque qu’ils se servent surtout de leur sexe comme d’un outil d’oppression. C’est un moyen Assez central pour dominer les femmes, mais les hommes disposent d’autres moyen pour opprimer les femmes : dévalorisation, invisibilisation, salairs inférieurs, travail non reconnu, appropriation du travail...

    • ok pour les agressions sexuelles envers les femmes ! il suffit d’allumer son téléviseur, son p-c, sa radio pour le constater.
      J’ai le souvenir d’attouchements sexuels par des pédophiles latents. Au moins deux fois au cours de mon adolescence, en faisant du stop, par un vieux (+ de 60 ans) qui après m’avoir demandé si j’avais une copine et je ne me souviens pas de ma réponse , me met directement la main au panier ! je suis descendu au premier carrefour ; je me souviens parfaitement de cette situation, un été, sur les routes du pays bigouden.
      Une autre fois en partant de chez mes parents, toujours en stop, par un commercial qui me dépose dans le centre de la ville voisine, sur un parking près des w-c publics. Ses intentions étaient sans aucune ambiguité quand il me proposait de regarder sa collection de bouquins de cul qu’il avait dans son coffre.
      Au revoir monsieur et merci quand même pour la route !
      2 #prédateurs_en_chasse, en rase campagne.

  • Déclaration de la Directrice générale de l’UNESCO sur la Vieille ville de Jérusalem et ses remparts, Patrimoine mondial de l’UNESCO | Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture
    14.10.2016 - UNESCOPRESS
    http://www.unesco.org/new/fr/media-services/single-view/news/statement_by_the_director_general_of_unesco_on_the_old_city-1

    Paris, 14 octobre – « Comme je l’ai rappelé à maintes reprises, et encore récemment à l’occasion de la 40ème session du Comité du Patrimoine mondial, la Vieille ville de Jérusalem est la ville sacrée des trois monothéismes, le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam. C’est au titre de cette diversité et de cette coexistence religieuse et culturelle que la ville a été inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Le patrimoine de Jérusalem est indivisible, et chacune de ses communautés a droit à la reconnaissance explicite de son histoire et de son lien avec la ville. Nier, occulter ou vouloir effacer l’une ou l’autre des traditions juive, chrétienne ou musulmane revient à mettre en péril l’intégrité du site, contre les raisons qui justifièrent son inscription sur la Liste du patrimoine mondial.

    Nulle part ailleurs qu’à Jérusalem les traditions et patrimoines juifs, chrétiens, musulmans, s’imbriquent à ce point et se soutiennent les uns les autres. Ces traditions culturelles et spirituelles s’appuient sur des textes et des références, connus de tous, qui font partie intégrante de l’identité et de l’histoire des peuples. Dans la Torah, Jérusalem est la capitale du Roi des juifs David, où Salomon construisit le Temple qui abrita l’Arche d’Alliance. Dans l’Evangile, Jérusalem est le lieu de la passion et de la résurrection du Christ. Dans le Coran, Jérusalem est la destination du voyage nocturne (Isra) que le prophète Mohammed fit depuis la Mecque jusqu’à la Mosquée Al Aqsa.

    Dans ce microcosme de notre diversité spirituelle, des peuples différents fréquentent les mêmes lieux, parfois sous des noms différents. La reconnaissance, l’usage et le respect de ces noms sont essentiels. La Mosquée Al Aqsa / Al-Haram-al-Sharif, sanctuaire sacré des musulmans, est aussi le Har HaBayit – ou Mont du Temple – dont le Mur Occidental est le lieu le plus sacré du Judaïsme, à quelques pas du Saint Sépulcre et du Mont des Oliviers révérés par les Chrétiens.

    La valeur exceptionnelle universelle de la ville, qui lui a valu d’être inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, tient à cette synthèse, qui est un appel au dialogue, non à la confrontation. Nous avons une responsabilité collective qui consiste à fortifier cette coexistence culturelle et religieuse, par la force des actes, et aussi par la force des mots. Cette exigence est plus forte que jamais, pour apaiser les divisions qui portent atteinte à l’esprit multiconfessionnel de la ville.

    Lorsque ces divisions rejaillissent sur l’UNESCO, une Organisation dédiée au dialogue et à la recherche de la paix, elles l’empêchent de mener à bien sa mission. La responsabilité de l’UNESCO est de faire vivre l’esprit de tolérance et de respect de l’histoire, et c’est mon engagement quotidien en tant que Directrice générale, auprès de tous les Etats Membres. Je m’emploierai à cette tâche en toutes circonstances car c’est notre raison d’être : rappeler que nous formons une seule humanité et que la tolérance est la seule voie pour vivre dans un monde de diversité. »

  • Système Thaad : les USA et la Corée du Sud « paieront », dit Pékin
    http://www.lorientlejour.com/article/1010384/systeme-thaad-les-usa-et-la-coree-du-sud-paieront-dit-pekin.html

    Les Etats-Unis et la Corée du Sud devront « payer le prix » pour leur décision de déployer le système anti-#missile #Thaad et s’exposent à une contre-attaque, rapporte samedi le Quotidien du peuple, l’organe officiel du Parti communiste chinois (PCC).

    La Corée du Sud et les #Etats-Unis ont décidé au mois de juillet de déployer le système anti-missile américain Terminal High Altitude Area Defense (Thaad) protéger Séoul de la menace de son voisin nord-Coréen. Pyongyang a effectué deux essais nucléaires cette année et une série de tirs de missiles divers.

    Le projet Thaad irrite Pékin qui craint que le puissant radar du système Thaad ne compromette sa sécurité tout en ne faisant rien pour faire baisser la tension dans la péninsule.

    #Chine

  • #Corée_du_Sud : #STX_France en vente, la construction navale prend l’eau
    http://geopolis.francetvinfo.fr/coree-du-sud-stx-en-vente-la-construction-navale-prend-l-eau-1

    « Il est regrettable que nous ayons décidé de nous séparer de STX France, mais c’était nécessaire car nous avons un besoin urgent de liquidités », a déclaré à l’AFP Kong Doo-Pyoung, porte-parole du groupe.

    STX croule sous une dette de 243 millions d’euros. Pour éviter la faillite, l’entreprise va devoir tailler dans les effectifs et vendre ses fleurons. Depuis 2013, les banques ont pris le contrôle et ont déjà épongé plus de trois milliards d’euros de dettes. Si le numéro quatre coréen ne va pas bien, les trois leaders #Samsung, #Daewoo et #Hyundaï, ne sont pas en reste. A eux trois, selon RFI [1] , ils cumulent des pertes évaluées à 6,6 milliards d’euros. Dans les #chantiers_navals, l’heure est aux suppressions d’emplois. On en attend 60.000 d’ici à 2017.

    Dans les années 1980-1990, la Corée du Sud détenait 70% du marché de la #construction_navale. Aujourd’hui, ce fleuron de l’économie est menacé. Au premier semestre 2016, les commandes de bateaux ont atteint un plus bas depuis 20 ans. Aujourd’hui, les Coréens ne sont plus que troisièmes du secteur, derrière les Japonais et surtout les Chinois qui ont engrangé 45% des commandes mondiales.

    [...] On considère que le quart des capacités mondiales de chargement n’est pas utilisé. Et la surcapacité mondiale a entraîné un effondrement des tarifs. L’affrètement d’un cargo est passé de 200.000 dollars par jour en 2008 à moins de 5000 aujourd’hui, selon la maison de courtage JLT Speciality citée par l’AFP

    [1] http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20160705-coree-sud-industrie-construction-navale-tempete-bateau

  • Le « virage asiatique » de la Russie prend de l’ampleur | Actualités russes
    http://fr.rbth.com/economie/2016/09/01/le-virage-asiatique-de-la-russie-prend-de-lampleur_626047

    Le « virage asiatique » de la Russie prend de l’ampleur
    1 septembre 2016 Alexeï Lossan
    Lors du forum de Vladivostok, le président russe Vladimir Poutine rencontrera les leaders du Japon et de la Corée du Sud, tandis que la délégation chinoise sera conduite par des fonctionnaires de second rang. Selon les experts, les autorités russes sont déçues par les activités sur l’axe chinois et l’absence de projets de poids avec les sociétés chinoises.

    #russie #asie

  • La nouvelle guerre de l’Internet

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/08/28/la-nouvelle-guerre-de-l-internet_4988974_3234.html

    L’année 2017 sera celle de la guerre des objets connectés. Non pas des objets en eux-mêmes, mais des réseaux qui les connecteront à Internet. Réfrigérateurs, compteurs de gaz, pacemakers (des stimulateurs cardiaques), mais aussi voitures, caméras de surveillance ou encore machines-outils : d’après le cabinet Gartner Group, les objets connectés seront plus de 20 milliards sur le globe en 2020 !

    Un eldorado pour les opérateurs de télécommunication qui cherchent désespérément un relais de croissance face au déclin du téléphone et à la présence envahissante des Apple, Google et Facebook. Ils veulent être les aiguilleurs de ce nouveau monde où les objets parleront en permanence, entre eux et avec nous. Mais voilà qu’une start-up tente de leur chiper le magot avec une solution ultra low cost. Et pour une fois, elle ne vient pas de la Silicon Valley, mais de Toulouse !

    La société Sigfox a mis au point une solution technique aboutie, issue de sept ans de recherche et déjà déployé son réseau dans vingt et un pays (France, Espagne, Australie…). Près de 8 millions d’objets sont déjà reliés à son réseau. Avec des prix défiant toute concurrence : quelques euros par an d’abonnement par objet. Rien à voir avec les dizaines d’euros que nous payons chaque mois pour nous brancher sur Internet avec notre mobile.

    La réplique des opérateurs

    Pris de court par l’offensive, les opérateurs téléphoniques du monde entier mettent les bouchées doubles pour couper l’herbe sous le pied de ce nouveau venu, avec deux technologies distinctes. La première, baptisée LoRa, est assez proche techniquement de la solution Sigfox. Elle aussi d’origine française, elle a été développée par la start-up grenobloise Cycleo, rachetée en 2013 par l’américain Semtech.

    D’ores et déjà, une cinquantaine d’opérateurs dans le monde mettent en œuvre LoRa. Pour l’instant, seuls les Pays-Bas et la Corée du Sud sont couverts par un réseau utilisant cette technologie. Dans les autres pays, et particulièrement en France, LoRa devrait être généralisée en 2017.

    Mais pour contrer Sigfox, l’industrie des télécoms dispose depuis peu d’une deuxième corde à son arc : Il s’agit de NB-IOT (Narrow Band – Internet of Things). Normalisé fin juin 2016 par la profession, cette technologie s’appuie notamment sur une évolution des traditionnels réseaux de téléphonie mobile, y compris le vieux GSM, conçu à l’origine pour transporter les voix et non pour converser avec des objets.

    Une évolution qui, selon Matt Beal, directeur de l’innovation de l’opérateur britannique Vodafone, « va écraser Sigfox et Lora ». Si beaucoup d’experts doutent que NB-IOT soit disponible avant deux ans, ses plus ardents partisans tels Vodafone ou l’équipementier télécom chinois Huawei soutiennent pourtant que son déploiement démarrera en Europe dès 2017.

    Par rapport à LoRa et NB-IOT, Sigfox a encore une bonne longueur d’avance. Mais la start-up toulousaine de 200 salariés va devoir accélérer la cadence pour atteindre son objectif initial d’étendre son réseau sur 90 % de la planète avant 2019. « On nous a longtemps pris pour des illuminés », raconte Ludovic Le Moan, PDG de Sigfox.

    Pourquoi inventer une nouvelle solution de connectivité alors qu’il existe déjà le Wi-Fi, le Bluetooth, et surtout, le réseau mobile GSM ? Dans une quasi-indifférence générale, la petite entreprise toulousaine s’est longtemps échinée à peaufiner sa solution de communication IOT (Internet of Things ou Internet des objets) avec la certitude que les nouveaux objets connectés seraient pour l’essentiel de simples capteurs.

    Que ce soit dans des projets de ville intelligente, d’agriculture connectée, d’industrie 4.0 ou de logistique, ces capteurs sont en effet chargés de transmettre des informations basiques comme une température, une adresse GPS ou une alerte de panne. Et à raison de quelques bits de données à envoyer par mois ou par an, inutile de s’embarrasser avec des abonnements GSM chers et taillés pour le haut débit !

    C’est ainsi que Sigfox a bâti le premier « réseau bas débit » configuré pour des communications peu énergivores. Un point crucial car beaucoup de capteurs, incorporés à des objets mobiles (container, voiture…) ou difficile d’accès (dans une cave, incrustés dans le bitume,…) sont dotés de batteries électriques autonomes devant durer plusieurs années.

    Une technologie économique

    Si Sigfox a réussi à s’engouffrer aussi vite sur le marché encombré des télécoms, c’est avant tout parce que sa technologie de réseau « bas débit » est économique, en particulier grâce à l’utilisation d’antennes de très longue portée (jusqu’à 40 km). Pour couvrir l’Hexagone, Sigfox a planté 1 500 antennes, soit dix fois moins que pour un réseau GSM classique. Sigfox affiche également un autre avantage : son réseau utilise des bandes de fréquences gratuites. Avec des infrastructures infiniment moins chères que celles déployées par les opérateurs de téléphonie cellulaire, Sigfox peut ainsi proposer ses abonnements annuels de quelques euros.

    Après avoir collecté plus de 127 millions d’euros auprès de différents investisseurs (Telefonica, Air Liquide, Samsung…), Sigfox affirme n’avoir aujourd’hui aucun problème de trésorerie. « Il nous reste encore beaucoup de cash à la banque », affirme Ludovic Le Moan. La priorité de Sigfox reste d’étendre son réseau à l’international pour atteindre une taille critique. Cet été, la start-up a rajouté Taïwan à son palmarès tandis que cent villes américaines sont en cours de raccordement au réseau Sigfox. « Pour certaines zones désertiques comme par exemple le Tibet, nous travaillons à une couverture satellitaire », ajoute-t-il.

    Dans le sillage de Sigfox, une douzaine de petits opérateurs de réseaux bas débit sont apparus à travers le monde. Mais jusqu’à présent, le principal rival de la start-up demeure LoRa. Libre d’utilisation, cette autre technologie de « réseau bas débit » est désormais promue par la LoRa Alliance, une association crée en mars 2015 qui réunit plus de 350 industriels travaillant à l’imposer comme standard international. Parmi ses membres, on y remarque des acteurs influents comme Cisco, IBM, HP, Sagemcom ou encore La Poste. « L’alliance fédère des industriels très divers, ce qui permettra de monter des solutions complètes d’internet des objets », explique Thierry Lestable, vice-président de l’alliance.

    En France, LoRa a été retenu par Orange et Bouygues Telecom. « Avec un rythme de 100 antennes par semaine, nous couvrirons la totalité du territoire français avant la fin de l’année », assure Stéphane Allaire, PDG d’Objenious, la filiale de Bouygues Telecom consacrée à l’Internet des objets.

    Chez Orange, l’objectif aussi est d’ouvrir un réseau LoRa début 2017. « Il y a un an, nous avons choisi LoRa pour ses caractéristiques, que nous avions testées, mais aussi à cause de son business model. LoRa est une technologie ouverte alors que Sigfox est un opérateur et que sa technologie est propriétaire », justifie Mari-Noëlle Jégo-Laveissière, directrice de l’innovation chez Orange.

    Parmi les opérateurs français, Sigfox s’est néanmoins trouvé un allié de poids avec SFR qui, lui, a adopté sa solution. « La technologie est disponible et c’est la plus complémentaire à notre réseau cellulaire », justifie Guillaume de Lavallade, directeur exécutif Entreprises de SFR.

    Miser sur Sigfox, LoRa ou NB-IOT ? Si la question est un casse-tête pour les opérateurs, elle l’est aussi pour les entreprises. Et elles sont de plus en plus nombreuses à vouloir se lancer dans l’Internet des objets. Selon le cabinet IDC, 89 % ont des projets dans ce sens. Jusqu’à présent, avant la normalisation cet été de NB-IOT, le débat portait sur les avantages et les inconvénients comparés de Sigfox et LoRa.

    Xavier Lafontan est PDG de la start-up Intensens qui fabrique des capteurs pour des entreprises comme la SNCF. « Sur le papier, LoRa est une solution plus flexible, avec plus d’options de sécurité. Elle permet également des échanges de données bidirectionnels plus volumineux », affirme-t-il. Cependant, selon lui, Sigfox est mieux adapté pour des déploiements à grande échelle grâce à sa simplicité de mise en œuvre. « A ce jour, Sigfox affiche enfin un autre avantage : il est disponible sur 100 % du territoire français. Quand les réseaux LoRa le seront à leur tour, il faudra vérifier que leurs promesses sont bien au rendez-vous », ajoute-t-il.

    Fort de son antériorité, Sigfox a déjà de nombreux clients. Comme par exemple Engie (ex-GDF Suez), qui a investi dans la start-up en février 2015. Après une phase pilote ce printemps, Cofély, filiale d’Engie, démarre la phase industrielle de son projet de connexion de 10 000 chaudières. « Grâce à cette technologie, nous avons pu connecter des chaudières même lorsqu’elles se trouvaient dans le sous-sol d’un immeuble », déclare Guillemette Picard, directrice d’investissement Engie New Ventures.

    L’engagement de l’industriel ne s’arrête pas là. En juin 2015, Engie a aussi créé une filiale en Belgique, Engie M2M, qui installe et opère le réseau de Sigfox outre-Quiévrain. Un type d’accord privilégié par la start-up, qui en dehors de la France et l’Espagne où elle exploite directement son réseau, s’appuie sur un opérateur ou un industriel local pour le déploiement et l’administration de ses infrastructures.

    Ludovic Lesieur, cofondateur de la start-up Capturs qui fabrique des balises pour les randonneurs et les sportifs, a, lui aussi, choisi Sigfox. « Nous avons retenu cette solution en 2014 car c’était à l’époque la seule à offrir une couverture dans la nature et en montagne », raconte-t-il. « De plus, Sigfox est opérationnel à l’international. » Pas négligeable lorsqu’il s’agit de suivre des alpinistes qui ne savent pas toujours qu’ils ont traversé une frontière ! Pour les promoteurs de LoRa, cet avantage de Sigfox ne devrait cependant pas durer. « C’est l’un des atouts de l’Alliance LoRa. Nous y côtoyons beaucoup d’opérateurs internationaux avec qui nous allons pouvoir signer des accords de roaming sans frais supplémentaires pour nos clients », assure Stéphane Allaire.

    Duel acharné

    Mais alors que le duel Sigfox-Lora promettait déjà d’être acharné, l’arrivée dans la mêlée de NB-IOT devrait encore plus complexifier cette guerre des réseaux. Car si beaucoup d’opérateurs historiques ont rallié dans un premier temps Sigfox ou LoRa, ils ne désespèrent pas de faire passer un jour la majeure partie des communications IOT sur leurs propres réseaux mobiles.

    La 5G a été conçue pour gérer aussi bien le très haut débit que les communications avec les objets connectés, mais elle ne sera pas opérationnelle avant 2020-2025. En attendant, NB-IOT constitue donc une occasion de rester dans la course et d’amortir ses propres réseaux GSM. C’est dans ce contexte que SK Telecom, le plus grand opérateur de Corée du Sud, a annoncé cet été le développement d’une offre NB-IOT. Une annonce surprenante pour cet actionnaire de Sigfox… qui vient aussi tout juste de terminer le déploiement d’un réseau LoRa sur l’ensemble du territoire sud-coréen ! SK Telecom n’est pas le seul à jouer sur plusieurs tableaux : en France, SFR, également partenaire de Sigfox, devrait lui aussi expérimenter le NB-IOT en collaboration avec Huawei dans les toutes prochaines semaines.

    Avec désormais trois technologies en lice dans cette guerre des réseaux bas débit, Sigfox est aujourd’hui condamné à se battre sur plusieurs fronts à la fois pour maintenir son avance. S’il réussit, son succès consolidera assurément l’expertise française en matière d’objets connectés. Et donnera une chance à la France dans le domaine du numérique. Dans le cas contraire, c’est toute une filière qui risque de s’étioler, faute de locomotive. Et les réseaux bas débit rejoindront la longue liste des innovations technologiques françaises qui n’ont pas réussi à s’imposer, à l’instar du Micral, premier micro-ordinateur de l’histoire, ou du Minitel.

  • DOSSIER : les USA installent un système de défense antimissile en Corée du sud vidéo fr
    http://vilistia.org/archives/11191

    Le 8 juillet 2016 la radio-télévision suisse SRF a informé que les États-Unis et la Corée du Sud ont convenu de stationner un système de défense antimissile en Corée du Sud. Face à la menace croissante venant de Corée du … Lire la suite →

    #COREE_NORD #COREE_SUD

  • La #Corée_du_Nord tire trois missiles balistiques (armée sud-coréenne)

    La Corée du Nord a tiré trois #missiles balistiques vers la #mer_du_Japon mardi, a indiqué l’armée sud-coréenne, un peu plus d’une semaine après que Pyongyang a menacé de lancer une « action physique » contre un système antimissile américain déployé en Corée du Sud.

    http://www.courrierinternational.com/depeche/la-coree-du-nord-tire-trois-missiles-balistiques-armee-sud-co

  • Sont tombés deux rapports sur les médias et la « consommation » d’informations en 2016.

    – Digital News Report 2016 Worldwide (Reuters Institute)
    http://digitalnewsreport.org

    – State of the News Media 2016 in the US (Pew Research Center)
    http://www.journalism.org/2016/06/15/state-of-the-news-media-2016

    Sur le premier, voir http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2016/06/15/les-reseaux-sociaux-prennent-une-place-croissante-dans-l-acces-a-l-informati

    Autre motif de préoccupation pour les #médias : dans une large majorité de cas, moins d’un ­internaute sur deux identifie clairement la source d’un contenu lorsqu’il y accède par le biais d’une plate-forme sociale. Plus l’usage des plates-formes est répandu, comme en Corée du Sud ou au Japon, moins les sources sont identifiées.

    (…) Ce rejet croissant des formats publicitaires en ligne s’incarne dans une autre tendance récente : le développement rapide des logiciels antipublicité, le « adblocking ». La proportion d’adblockers parmi les utilisateurs va de 10 % au Japon à 38 % en Pologne, avec une surreprésentation chez les moins de 35 ans. En regard, la propension à payer pour de l’#information est en légère augmentation mais reste minoritaire, souvent ­comprise entre 8 % et 15 %. Seuls les pays plus petits, aux langues plus rares (Norvège, Pologne, Suède), voient ce taux grimper plus haut.

    #sites_d'information #publicité #adblock #médias_sociaux #mobile etc.

    Sur le second, voir http://www.niemanlab.org/2016/06/the-state-of-the-news-media-2016-mobile-continues-its-takeover

  • La magie bleue, quand Facebook réveille des vocations en Algérie
    https://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2849

    Une clinique traitant l’addiction à Internet, première du genre, a été ouverte dernièrement en Algérie. Mais sa spécialité est consacrée à Facebook, selon plusieurs sources de cette information. Ce qui la caractérise de deux autres hôpitaux déjà existants en Chine et en Corée du Sud. L’Algérie a connu ces derniers mois la proclamation d’un vrai-faux soin radical contre le diabète, avec la complicité de bêtes médias plongés dans l’opacité de la rumeur et de l’invective cloisonnée… Un flop ridicule qui est (...)

    développement durable, préservation, richesse nationale, population, activité, synergie, perspective.

    / Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , #médecine,_sciences,_technologie,_ADN,_vaccin,_médicaments,_découvertes, (...)

    #développement_durable,préservation,_richesse_nationale,_population,_activité,_synergie,_perspective. #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias

  • Les jeunes Européens fous de K-Pop
    http://fr.myeurop.info/2016/06/08/les-jeunes-europ-ens-fous-de-k-pop-14571

    P margin-bottom : 0.21cm ; Véritables phénomènes de mode dans la planète ado, les stars de la K-Pop – la musique pop commerciale originaire de Corée du Sud – ont déferlé sur l’AccorHôtel Arena de Paris et au Midem de Cannes. L’engouement des jeunes Européens pour ces groupes formatés ne semble pas faiblir.

    P margin-bottom : 0.21cm ; lire la suite

    #Musiques #France #artistes_coréens

  • La magie bleue, quand Facebook réveille des vocations en Algérie
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2849

    Une clinique traitant l’addiction à Internet, première du genre, a été ouverte dernièrement en Algérie. Mais sa spécialité est consacrée à Facebook, selon plusieurs sources de cette information. Ce qui la caractérise de deux autres déjà existantes en Chine et en Corée du Sud. L’Algérie a connu ces derniers mois la proclamation d’un vrai-faux soin radical contre le diabète, avec la complicité de bêtes médias plongés dans l’opacité de la rumeur et de l’invective cloisonnée… Deux expériences en Espagne et aux (...)

    développement durable, préservation, richesse nationale, population, activité, synergie, perspective.

    / Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , #médecine,_sciences,_technologie,_ADN,_vaccin,_médicaments,_découvertes, (...)

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  • Foxconn mise sur les robots plutôt que sur les ouvrier

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/05/27/foxconn-mise-sur-les-robots-plutot-que-sur-les-ouvrier_4927577_3234.html

    De gros bras mécaniques à la place des « petites mains » de Foxconn. L’entreprise taïwanaise, qui fabrique notamment les produits d’Apple ou de Samsung, a fait passer son effectif de 110 000 à 50 000 employés dans une de ses usines chinoises. En lieu et place, elle a « embauché » des robots pour assembler iPhone et autres smartphones Galaxy. D’après le gouvernement de la ville de Kunshan, à l’ouest de Shanghaï, 600 entreprises sont engagées dans le même processus de robotisation. « Foxconn a réduit son effectif de 110 000 à 50 000 employés, grâce à l’introduction de robots. Et ils sont parvenus à réduire leurs coûts de production », a expliqué le chef du département de la communication de Kunshan, cité, jeudi 26 mai, par le quotidien hongkongais South China Morning Post.

    Contacté par la BBC, Foxconn explique sa démarche. « Nous utilisons l’ingénierie robotique et d’autres innovations technologiques et industrielles pour remplacer les tâches répétitives que les employés accomplissaient par le passé. » Une manière de répondre aux critiques qui ont souvent été adressées à Foxconn, pour les conditions de travail très difficiles dans ses usines et un fort taux de suicide parmi ses employés.

    La Chine veut monter en gamme

    L’entreprise, qui emploie 1,2 million de personnes en Chine, ne confirme pourtant pas le nombre de 60 000 suppressions de postes et se veut rassurante. « Nous espérons maintenir notre importante main-d’œuvre en Chine, a affirmé Foxconn à la BBC. Nous formons aussi nos employés pour qu’ils se focalisent sur des éléments à plus haute valeur ajoutée du processus industriel, la recherche et développement, le contrôle process et le contrôle qualité. »

    Le salaire moyen a triplé en Chine ces dix dernières années, rendant le pays moins compétitif. Les industries à faible valeur ajoutée comme le textile ont déjà largement déménagé vers des pays moins avancés d’Asie du Sud-Est ou d’Afrique. Les secteurs plus techniques ont, eux, misé sur la robotisation. Un processus dans lequel la Chine a beaucoup de retard. Le pays compte aujourd’hui 36 robots pour 10 000 ouvriers du secteur manufacturier, contre 292 en Allemagne, 314 au Japon et 478 en Corée du Sud.

    Les entreprises de Kunshan semblent donc bien décidées à s’y mettre : 35 entreprises taïwanaises installées dans la zone industrielle ont dépensé plus de 4 milliards de yuans (500 millions d’euros) dans l’intelligence artificielle, d’après la municipalité. Au total, la Chine achète plus de robots industriels chaque année depuis 2013 que les grands pays industriels comme l’Allemagne ou le Japon. D’ici à la fin de l’année, la Chine sera le pays comptant le plus de robots au monde, d’après Ia Fédération internationale de la robotique.

    Ce bouleversement intervient alors que la Chine cherche à monter en gamme. Les dirigeants chinois ont promis d’éviter à la Chine le piège des « pays à revenus intermédiaire », ces pays industrialisés qui peinent à prendre le tournant technologique pour monter dans la chaîne de valeur. La robotisation est au centre de ce plan. Le président chinois, Xi Jinping, a appelé en 2014 à une « révolution des robots », qui transformerait d’abord la Chine, puis le monde. « Notre pays sera le premier marché pour les robots », avait-il déclaré dans une allocution devant l’Académie chinoise des sciences.

    C’est ce qui explique l’empressement des autorités locales de Kunshan à annoncer les progrès technologiques de Foxconn dans leur ville, même si c’est au prix de 60 000 emplois supprimés. Selon une étude menée dans treize pays en début d’année par l’institut de recherche ADP, 80 % des ouvriers chinois considèrent que leur emploi est menacé par la robotisation, contre 46 % en France et 39 % en Allemagne. En première ligne, les travailleurs migrants sont ceux dont les entreprises se passent le plus facilement. A Kunshan, sur 2,5 millions d’habitants, deux tiers sont des migrants venus d’autres provinces.

    La pilule risque d’être dure à avaler, alors que l’économie chinoise ralentit. Le pays a connu sa croissance la plus faible depuis vingt-cinq ans, à 6,9 % en 2015, et plusieurs secteurs sont en crise. A moyen terme, pourtant, la robotisation pourrait venir compenser la baisse de la main-d’œuvre chinoise. Du fait de la politique de l’enfant unique, en vigueur pendant trente-cinq ans jusqu’à fin 2015, la population en âge de travailler a commencé à baisser après 2010. Une tendance qui devrait s’accélérer et poser des problèmes de main-d’œuvre après 2020.