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  • Sanctions-Proof Oil Rig Thwarts U.S. Policy From Cuba to Russia - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-12-19/sanctions-proof-oil-rig-thwarts-u-s-policy-from-cuba-to-russia


    The Scarabeo 9 platform
    Photographer: Muhammed Enes Yildirim/Getty Images

    The oil rig was built mostly in China and drilled its first well in Cuba. Now it’s delivering a victory for Russia in its fight against U.S. sanctions. 

    Italian oil giant Eni SpA and Russia’s state-controlled Rosneft PJSC are using the Scarabeo 9 ultra-deepwater rig to drill in water more than 2,000 meters (6,600 feet) deep in the Black Sea. It’s the first well drilled by a western company at a Russian oil project that falls squarely under U.S. sanctions imposed on the sector in 2014.

    For Vladimir Putin, it’s a second energy-sector victory in a little over a week after the $27 billion Yamal liquefied natural gas project started shipping cargoes despite U.S. sanctions against its controlling shareholder.

    It is important not because of the size, but from a geopolitical perspective it is key,” said Alejandro Demichelis, director at boutique investment bank Hannam & Partners. “Eni and the Italians in general have been closer to Russia than they have been to the U.S., at least in terms of oil and gas. They have always been on Putin’s side to solve problems.
    […]
    The Scarabeo 9 is one of the very few units in the industry which is using a technology which is not an American one,” Saipem’s then CEO Pietro Franco Tali told investors before its maiden voyage to Cuba.

  • Le rôle positif de la colonisation

    « Ce récit [de Bartolomé de Las Casas] est unique et mérite qu’on le cite longuement : « D’innombrables témoignages [...] prouvent le tempérament pacifique et doux des indigènes. [...] Pourtant, notre activité n’a consisté qu’à les exaspérer, les piller, les tuer, les mutiler et les détruire. Peu surprenant, dès lors, qu’ils essaient de tuer l’un des nôtres de temps à autre. [...] L’amiral [Colomb], il est vrai, était à ce sujet aussi aveugle que ses successeurs et si anxieux de satisfaire le roi qu’il commit des crimes irréparables contre les Indiens. »
    Las Casas nous raconte comment les Espagnols « devenaient chaque jour plus vaniteux » et, après quelques temps, refusaient même de marcher sur la moindre distance. Lorsqu’ils « étaient pressés, ils se déplaçaient à dos d’Indien » ou bien ils se faisaient transporter dans des hamacs par des Indiens qui devaient courir en se relayant. « Dans ce cas, ils se faisaient aussi accompagner d’Indiens portant de grandes feuilles de palmier pour les protéger du soleil et pour les éventer. »
    La maîtrise totale engendrant la plus totale cruauté, les Espagnols « ne se gênaient pas pour passer des dizaines ou des vingtaines d’Indiens par le fil de l’épée ou pour tester le tranchant de leurs lames sur eux. » Las Casas raconte aussi comment « deux de ces soi-disant chrétiens, ayant rencontré deux jeunes Indiens avec des perroquets, s’emparèrent des perroquets et par pur caprice décapitèrent les deux garçons. »
    Les tentatives de réaction de la part des Indiens échouèrent toutes. Enfin, continue Las Casas, « ils suaient sang et eau dans les mines ou autres travaux forcés, dans un silence désespéré, n’ayant nulle âme au monde vers qui se tourner pour obtenir de l’aide ». Il décrit également ce travail dans les mines : « Les montagnes sont fouillées, de la base au sommet et du sommet à la base, un millier de fois. Ils piochent, cassent les rochers, déplacent les pierres et transportent les gravats sur leur dos pour les laver dans les rivières. Ceux qui lavent l’or demeurent dans l’eau en permanence et leur dos perpétuellement courbé achève de les briser. En outre, lorsque l’eau envahit les galeries, la tâche la plus harassante de toutes consister à écoper et à la rejeter à l’extérieur. »
    Après six ou huit mois de travail dans les mines (laps de temps requis pour que chaque équipe puisse extraire suffisamment d’or pour le faire fondre), un tiers des hommes étaient morts.
    Pendant que les hommes étaient envoyés au loin dans les mines, les femmes restaient à travailler le sol, confrontées à l’épouvantable tâche de piocher la terre pour préparer de nouveaux terrains destinés à la culture du manioc.
    « Les maris et les femmes ne se retrouvaient que tous les huit ou dix mois et étaient alors si harassés et déprimés [...] qu’ils cessèrent de procréer. Quant aux nouveaux-nés, ils mouraient très rapidement car leurs mères, affamées et accablées de travail, n’avaient plus de lait pour les nourrir. C’est ainsi que lorsque j’étais à Cuba sept mille enfants moururent en trois mois seulement. Certaines mères, au désespoir, noyaient même leurs bébés. [...] En bref, les maris mouraient dans les mines, les femmes mouraient au travail et les enfants mouraient faute de lait maternel. [...] Rapidement, cette terre qui avait été si belle, si prometteuse et si fertile [...] se trouva dépeuplée. [...] J’ai vu de mes yeux tous ces actes si contraire à la nature humaine et j’en tremble au moment que j’écris. ». »

    [ Howard #Zinn , "Une histoire populaire des Etats-Unis. De 1492 à nos jours."]

    #LasCasas

  • Doctors identify brain abnormalities in #Cuba attack patients
    https://apnews.com/bbed1d7f6f1a4320a7e60abfdce67d4d

    Doctors treating the U.S. Embassy victims of mysterious, invisible attacks in Cuba have discovered brain abnormalities as they search for clues to explain the hearing, vision, balance and memory damage, The Associated Press has learned.

    It’s the most specific finding to date about physical damage, showing that whatever it was that harmed the Americans, it led to perceptible changes in their brains. The finding is also one of several factors fueling growing skepticism that some kind of sonic weapon was involved.

    Medical testing has revealed the embassy workers developed changes to the white matter tracts that let different parts of the brain communicate, several U.S. officials said, describing a growing consensus held by university and government physicians researching the attacks. White matter acts like information highways between brain cells.

    Loud, mysterious sounds followed by hearing loss and ear-ringing had led investigators to suspect “sonic attacks.” But officials are now carefully avoiding that term. The sounds may have been the byproduct of something else that caused damage, said three U.S. officials briefed on the investigation. They weren’t authorized to discuss it publicly and demanded anonymity.

    #substance_blanche

  • Face au danger nucléaire, les effets d’un discours expert désinvolte
    https://theconversation.com/face-au-danger-nucleaire-les-effets-dun-discours-expert-desinvolte-

    L’intuition de l’immensité de la dévastation causée par les armes nucléaires invite un inconfort qui se traduit par un désir de contrôle et de connaissance. Ce désir se mue souvent en une foi dans le discours autorisé qui affirme contrôle et connaissance. En d’autres termes, on se réfugie derrière l’apparente solidité de l’absence d’explosion nucléaire à l’issue de la crise de Cuba ou d’autres.

    Les contingences indépendantes du contrôle des acteurs et les défaillances des pratiques de contrôle qui n’ont pas conduit à une explosion nucléaire, voire l’ont empêchée, ont un nom : la chance.

    La recherche a aussi établi que les cadres intellectuels des « experts » les rendent aveugles au rôle possible de la chance. Or cet aveuglement n’est ni un fondement solide pour juger du rôle de la chance ni une fatalité. Personne ne dit que seule la chance a empêché l’emploi des armes nucléaires, mais le fait qu’elle a été nécessaire – ne serait-ce que dans certains cas – devrait suffire à nuancer ces affirmations de contrôle et à inaugurer un programme de recherche susceptible de décider de son rôle dans l’histoire nucléaire globale.

    La tentation poétique : « La bombe nous protège parce qu’elle nous menace »

    Cette phrase perpétue, sur un mode poétique, l’idéologie dominante, sans se soucier d’offrir des preuves. Elle postule que la menace nucléaire suscite de la peur et que cette peur entraîne de la prudence de la part des décideurs. Or, la recherche empirique a montré, à partir de sources primaires, qu’aucun de ces deux postulats n’était aussi vrai qu’il n’y paraît.

    Ainsi, au moment de la crise de Cuba, la peur a été très limitée en France, alors que le pays était très vulnérable, et les dirigeants qui ont eu le plus peur, tel Fidel Castro, n’ont en rien manifesté de la prudence. Ils ont, bien au contraire, poussé dans le sens de l’escalade.

    L’obscénité de la normalisation : accepter le risque nucléaire comme le risque automobile

    L’analogie entre l’acceptation du danger nucléaire et celle du risque automobile est trompeuse et biaisée quant à ce que l’on peut connaître, les conséquences attendues de la catastrophe et la construction de la responsabilité à cet égard.

    Ce que l’on peut connaître : la mesure du risque automobile s’appuie sur un univers de données exhaustif et de très grande ampleur dans le temps et dans l’espace, accepté par experts et contre-experts. Au contraire, la mesure du risque nucléaire s’appuie sur un nombre très limité d’événements au sujet desquels les officiels ont menti, pour lesquels le secret d’État demeure un obstacle à la connaissance et sur lequel les experts surestiment la suffisance et la validité de leur connaissance.

  • Cuba – Les diplomates américains terrorisés par… le chant des grillons
    Par Moon of Alabama – Le 27 octobre 2017 | Traduction : Dominique Muselet
    http://lesakerfrancophone.fr/cuba-les-diplomates-americains-terrorises-par-le-chant-des-grillo

    Cet incident, survenu plus tôt dans le mois, sera probablement considéré comme le plus ridicule des fiascos diplomatiques de tous les temps.

    Le président Trump a expulsé mardi 15 diplomates cubains à cause d’une mystérieuse affliction qui a frappé le personnel de l’ambassade américaine à La Havane. Sa réaction intempestive a considérablement refroidi les relations entre les deux pays.

    ❞ (...)

  • #ONU Info - Dans sa résolution annuelle, l’Assemblée générale souligne la nécessité de lever l’#embargo américain contre #Cuba
    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=40455

    La résolution a bénéficié des votes favorables de 191 des 193 États membres de l’ONU. Les #États-Unis et #Israël se sont opposés au texte.

    L’année dernière, ces deux pays, pour la première fois depuis 25 ans, se sont abstenus au lieu de rejeter le texte.

    S’exprimant avant le vote d’aujourd’hui, le Ministre cubain des affaires étrangères, Bruno Rodriguez Parrilla, a rappelé que l’ancien Président américain Barack Obama a cherché à utiliser ses pouvoirs exécutifs et à travailler avec le Congrès américain pour lever l’embargo.

    « Cette volonté a été reflétée par le vote d’abstention des États-Unis en 2016 concernant la résolution qui, année après année, est adoptée massivement par cette Assemblée et appelle à la fin de cette politique », a-t-il déclaré.

    Cependant, la politique américaine annoncée par le Président Donald Trump concernant Cuba « a pour but de ramener les relations à un passé de confrontation », a-t-il déclaré.

  • #Chris_Marker - Si j’avais 4 dromadaires (1966)

    https://www.youtube.com/watch?v=yIVU6TDLFFg

    Puisqu’on est dans Chris Marker en ce moment :)

    Narration: Pierre Vaneck, Nicolas Yumatov, Catherine Le Couey. Music: Lalan et Trio Barney Wilen. 49 mn, 1966. 3 people comment photographs taken all over the world: China, Cuba, Japan, USSR, Greece, Korea, Island, in the late fifties/early sixties. A masterpiece by Chris Marker (1921-2011). www.chrismarker.org

  • L’artiste russe Pavlenski arrêté à Paris pour avoir mis le feu à la Banque de France
    http://www.lemonde.fr/culture/article/2017/10/16/l-artiste-russe-pavlenski-arrete-a-paris-apres-avoir-mis-le-feu-a-la-banque-

    L’artiste performeur russe Piotr Pavlenski a été arrêté par la police, lundi 16 octobre à l’aube, pour avoir mis le feu à une antenne de la Banque de France place de la Bastille à Paris. Peu après 4 heures du matin, l’artiste a aspergé d’essence deux fenêtres encadrant l’entrée du bâtiment, puis y a mis le feu. La police est arrivée rapidement et a emmené M. Pavlenski et la femme qui l’accompagnait au commissariat voisin, vers 4 h 15. Tous deux ont été placés en garde à vue pour dégradations volontaires de biens par l’effet d’une substance incendiaire.

    Pavlenski, réfugié en France depuis le mois de janvier, a utilisé la même méthode que pour les actions qui l’ont rendu célèbre en Russie : convoquer, au dernier moment, des photographes et des caméras. « Nous étions quatre ou cinq, dont deux cartes de presse, relate le photographe Marc Chaumeil, de l’agence Divergence Images. Je ne le connaissais pas avant, et un contact m’a proposé hier de venir à Bastille dans la nuit. »

    Piotr Pavlenski a distribué aux journalistes présents un communiqué de quelques lignes, censé expliquer cette action baptisée Eclairage :

    « La Bastille a été détruite par le peuple révolté ; le peuple l’a détruite comme symbole du despotisme et du pouvoir. Sur ce même lieu, un nouveau foyer d’esclavage a été bâti. (…) La Banque de France a pris la place de la Bastille, les banquiers ont pris la place des monarques. (…) La renaissance de la France révolutionnaire déclenchera l’incendie mondial des révolutions. »

    Les photos prises sur les lieux rappellent fortement la dernière action d’envergure menée en Russie par l’artiste : l’incendie, en novembre 2015, de la porte principale de la Loubianka, le siège historique des services de sécurité russes. Cette action lui avait valu de passer sept mois en détention préventive, avant d’être finalement condamné à une simple amende. L’artiste, qui se revendique de « l’art politique », avait transformé son procès en performance en invitant des prostituées à y témoigner, pour moquer la soumission de la justice russe au pouvoir politique.

    #beaucommeunebanquequibrûle #art #capitalisme #révolution

  • Quand Le Monde vire complotiste Le vilain petit canard - Ph. Huysmans - 30 September 2017

    Le Monde, journal de révérence, accessoirement deuxième titre de la presse française derrière le gorafi figaro, se fendait hier d’un article http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/09/29/washington-rappelle-ses-diplomates-a-cuba-ou-un-mysterieux-mal-touche-son-am pour le moins croquignolet. Dans un monde où l’on fait engager un conseiller scientifique auprès du gouvernement pour le seul plaisir de faire censurer [1] le blog d’une voix dissidente, où les journalistes du Monde, précisément, s’érigent en censeurs et en arbitres des élégances pour décréter qui peut être lu et qui doit être mis à l’index ; c’est plutôt savoureux, et j’imagine que dans leur infinie candeur, ils n’ont pas réalisé de quel côté de la ligne ils se trouvaient.

    L’article, intitulé « Washington rappelle ses diplomates à Cuba, touchés par un mal mystérieux » est la parfaite illustration d’un délire complotiste. On ne sait pas quoi, on ne sait pas qui, on ne sait ni pourquoi ni comment, mais ce sont les Cubains ! À moins que ce ne soient les Russes ? Ou les Vénézuéliens : c’est vicieux, le Vénézuélien ! Et comme ils ne sont qu’à 500 kilomètres...`

    Le complot (attachez vos ceintures, c’est du lourd)

    L’intrigue semble tirée des plus grands romans d’espionnage. Vingt et un employés de l’ambassade des Etats-Unis à La Havane ont été atteints d’un mal mystérieux, qui aurait débuté à la fin de 2016, se caractérisant par des maux de tête, des nausées ou encore des étourdissements. Un phénomène qui inquiète Washington, au point que le département d’Etat américain a rappelé, vendredi 29 septembre, « plus de la moitié » des diplomates américains en poste à La Havane.

    Evoquant des « attaques » ciblant la santé du personnel de l’ambassade, perpétré dans des résidences diplomatiques mais aussi dans des « hôtels fréquentés par des citoyens américains », le secrétariat d’Etat américain, Rex Tillerson, a expliqué que le personnel non essentiel et toutes les familles des employés seront rapatriés. (...)

    Car le mystère ne désépaissit pas. Malgré une enquête menée par le FBI, la police canadienne et les autorités cubaines, l’énigmatique mal, révélé seulement au mois d’août, reste inexpliqué. « Nous ne connaissons ni les objectifs, ni les méthodes, ni le mode opératoire de ces attaques », a répété vendredi le haut responsable du département d’Etat, qui a fait savoir que cinq familles canadiennes sont également concernées. (...)

    Par le passé, des rapports avaient évoqué la piste d’une attaque sonique, notamment à travers des « vagues d’ultrasons » qui auraient provoqué des lésions auditives. Une hypothèse que n’a pas confirmée le département d’Etat vendredi.

    Preuve que l’énigme est loin d’être résolue, l’embarras est flagrant lorsqu’il s’agit de qualifier ces « attaques ». Le département d’Etat parlait jusque-là d’« incidents » ayant provoqué plusieurs « symptômes », et Rex Tillerson avait évoqué des « attaques contre l’intégrité physique » des diplomates. L’administration américaine s’en est tenue vendredi à dénoncer des « attaques précises », « ciblées » mais d’« une nature inconnue ». (...)

    Les auteurs des « attaques », « quels qu’ils soient, tentent clairement de saper le processus de normalisation entre les Etats-Unis et Cuba », a estimé vendredi le sénateur démocrate américain Patrick Leahy

    Tout d’abord, il est amusant de noter scrupuleusement le nombre de circonvolutions et de formules alambiquées utilisées pour que nous puissions bien nous pénétrer du caractère totalement incroyable (voire abracadabrant) de l’histoire, dont le fond devrait pourtant être vrai puisque les Américains le prétendent, et que Le Monde en a fait un article ! On insiste aussi sur l’aspect mystérieux , ce qui présente l’avantage de masquer l’ indigence de l’argumentaire derrière une façade romanesque .

    Dissection du bobard ( Voir l’article, c’est un tableau )
    https://levilainpetitcanard.be/articles/breves/quand-le-monde-vire-complotiste_1600017015

    Quand la théorie du complot devient une information
    Vous aurez noté que si c’était le gouvernement russe qui avait fait état « d’attaques » contre son personnel consulaire ou diplomatique à Washington, le même quotidien de révérence aurait immédiatement hurlé au conspirationnisme, et décrété que c’était une fausse nouvelle, une fake niouze. Étrangement, quand ce sont les Américains qui profèrent ce genre d’élucubrations sans aucun fondement, ça ne fait rire personne ? Au contraire, l’AFP en fait une dépêche... Et Le Monde en fait un article.

    Un peu de bon sens, svp
    Si ces pauvres vacanciers du bout du monde étaient en effet victimes de sournoises « attaques soniques » depuis 2016, vous ne pensez pas que la CIA se serait rendue sur place, équipée de matériel super high tech capable de détecter ces ondes maléfiques ? Un micro, quoi, couplé à un petit dispositif capable d’enregistrer ou de visualiser les ondes sonores sur une bande de fréquence donnée, pas forcément audibles pour un être humain incapable de percevoir les sons au-delà de 20 Khz.

    On avait déjà cru comprendre que le nouveau président américain, pour qui le respect des accords internationaux n’engage que les imbéciles qui les ont signés, voulait revenir tant sur les accords bilatéraux avec Cuba que sur l’accord iranien. Du coup, la déclaration du sénateur démocrate américain Patrick Leahy pourrait bien faire sens.
    _ Les auteurs des « attaques », quels qu’ils soient, tentent clairement de saper le processus de normalisation entre les Etats-Unis et Cuba.

    On ne saurait mieux dire.

    [1] * Le 26 septembre dernier, OpenEdition, dont le co-fondateur Marin Dacos se trouve avoir été nommé conseiller scientifique pour la science ouverte auprès d’Alain Beretz éjectait Jacques Sapir de sa plateforme de blogs (hypothèses.org) sous un prétexte spécieux.

    #le_monde #médias #merdias #média_mensoge #Cuba #censure

  • Une comparaison instructive sur la couverture médiatique des catastrophes.

    On sait depuis longtemps que la loi de l’inverse du carré de la distance joue sur la couverture médiatique. Plus c’est loin, et moins on en parle. Or aujourd’hui, Le Monde traite en deux articles d’une part des inondations au Vietnam et d’autre part des incendies en Californie. A vous de comparer la taille des articles, la couverture photographique, l’importance... pourtant, vu de Paris, la différence de distance n’est pas si importante.

    C’est donc qu’il y a un autre phénomène médiatique qui entre en jeu : la proximité n’est pas seulement kilométrique, mais porte sur l’intensité des images disponibles, sur la proximité de modes de vie, sur l’appartenance à des alliances, notamment économiques et militaires, et enfin sur la puissance symbolique des pays concernés. On en a eu pas mal d’exemple récemment (sur la différence de couverture des cyclones entre Cuba ou Saint-Domingue, voire Porto-Rico et le Texas ou la Floride).

    Mais ce phénomène médiatique n’a pas seulement des conséquences sur le nombre de signes ou de photos, sur « l’intérêt » ou le « voyeurisme » des lecteurs, mais également sur la perception du monde. Ce qui conduit à une attitude politique de confraternité des dominants, sans respect pour les souffrances du reste de l’humanité. Un exemple : on sait très bien que le plus grand nombre de victimes du terrorisme islamique est constitué de musulman·e·s et que les attentats ont plus souvent lieu dans les pays pauvres (Niger, Soudan) ou détruits (Irak, Liban). L’approche du « terrorisme », et les délires d’extrême droite qui l’accompagne en Europe serait peut être différents si la distance se mesurait sur la réalité des victimes et non en kilomètres pondérés par l’idéologie.

    Au moins trente-sept morts dans des inondations au Vietnam
    http://abonnes.lemonde.fr/planete/article/2017/10/12/au-moins-trente-sept-morts-dans-des-inondations-au-vietnam_5199732_3

    Le Vietnam est frappé par plus d’une dizaine de tempêtes ou de typhons chaque année. D’après les chiffres officiels, près de 170 personnes sont mortes ou ont disparu dans ces intempéries depuis début 2017.

    Mi-septembre, le passage dévastateur d’un des plus puissants typhons de ces dernières années, Doksuri, avait ravagé le centre du pays, faisant 11 morts. L’an passé, 235 personnes ont été tuées dans des catastrophes naturelles.

    Les incendies en Californie ont fait au moins 23 morts
    http://abonnes.lemonde.fr/planete/article/2017/10/11/la-californie-toujours-ravagee-par-les-incendies_5199630_3244.html

    Selon le service des pompiers de cet Etat du sud-ouest des Etats-Unis, le feu baptisé « Tubbs » compte déjà parmi les plus destructeurs dans l’histoire de la région.

    #Médias #Journalisme

  • The U.N. Floated a Resolution Condemning the Death Penalty for LGBT People. The U.S. Voted “No.” :: Politics :: Features :: LGBT Rights :: Paste
    https://www.pastemagazine.com/articles/2017/10/the-un-floated-a-resolution-condemning-the-death-p.html

    The resolution specifically condemns “the imposition of the death penalty as a sanction for specific forms of conduct, such as apostasy, blasphemy, adultery and consensual same-sex relations” and expresses “serious concern that the application of the death penalty for adultery is disproportionately imposed on women.” It also notes “poor and economically vulnerable persons and foreign nationals are disproportionately subjected to the death penalty, that laws carrying the death penalty are used against persons exercising their rights to freedom of expression, thought, conscience, religion, and peaceful assembly and association, and that persons belonging to religious or ethnic minorities are disproportionately represented among those sentenced to the death penalty.”

    The resolution passed by a 27-13 margin, and was met with a “yes” vote by every country in the regions of Eastern Europe, Latin America, and the “Western Europe and others group,” with two exceptions. Cuba, which has an abysmal record on LGBT rights, abstained. And the U.S., led by Nikki Haley, voted no.

  • « Attaques acoustiques » à Cuba : les Etats-Unis rappellent la moitié de leurs diplomates - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/international/attaques-acoustiques-a-cuba-les-etats-unis-rappellent-la-moitie-de-leurs-

    Washington appelle les Américains à ne pas aller à Cuba et suspend l’octroi de visas pour les Cubains. En cause : de mystérieuses attaques acoustiques subies depuis fin 2016 par des diplomates et leurs familles.

    @intempestive

  • Dans le numéro d’octobre 2017
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/10 #st

    Et si l’on refondait le droit du travailDossier~1917 : la révolution russe en questions ; négocier sans préalable avec Pyongyang ; une certaine idée de la France ; le complot des anticomplotistes ; au Portugal, la gauche essaye ; Cuba veut le marché… sans le capitalisme ; improbable justice internationale en Syrie ; akhal-téké, ce cheval qui incarne une nation ; l’agriculture africaine dans la tenaille libre-échangiste ; noter pour mieux voter ? Actes Sud, tout un roman ; classe sans risque (…)

    http://zinc.mondediplo.net/messages/86083 via Le Monde diplomatique

  • Un accueil chaleureux et combattif à Leila Khaled, Sahar Francis et Ahed Tamimi au Parlement européen (photos) –
    Publié le 27 septembre 2017
    http://www.pourlapalestine.be/un-accueil-chaleureux-et-combattif-a-leila-khaled-sahar-francis-et-a

    C’était un grand moment, ce 26 septembre, au Parlement européen à Bruxelles : la conférence « Le rôle des femmes dans la lutte populaire palestinienne », organisée par le groupe parlementaire GUE/NGL (Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique), les Brigades Unadikum, Samidoun, Addameer et le mouvement BDS accueillait Leila Khaled (FPLP), Sahar Francis (Addameer) et Ahed Tamimi (Comités des luttes populaires). Plus de 200 personnes, dont de nombreux parlementaires européens, assistaient à l’événement. Une conférence où s’exprimait la solidarité avec la Palestine, mais également avec le Venezuela, Cuba et tous les peuples qui luttent contre l’oppression dans le monde.

    Ahed Tamimi (à droite sur la photo) : Le monde doit reconnaître la cause palestinienne. L’occupation, ce n’est pas seulement la prise des terres. Nous nous opposons au racisme, au sionisme, au système entier d’occupation, pas seulement aux colonies. Nous ne voulons pas de votre pitié : nous voulons la liberté !

  • Je fais le rêve d’être placardisé
    Dans une entreprise de luxe
    Ma chemise ne tient pas dans mon pantalon

    Sur le chemin du travail
    En allant vers le bus
    Je croise Emile ! On rit

    Dans le bus une chaleur
    Subtropicale
    Quel été désordre !

    J’arrive au bureau
    Avec plus d’une heure de retard
    Personne pour s’en apercevoir !

    Je retouche le récit
    De mon rêve de cette nuit
    En plein open space !

    Manuel Valls
    Y croit
    Encore

    États-Unis.
    Les mystérieuses « attaques acoustiques »
    Sur des diplomates américains à Cuba

    Emmanuel Macron reçoit
    Lundi, les dirigeants tchadien
    Nigérien et libyen

    La demi-heure que je passe
    À la terrasse du BDP à relire
    Élever des chèvres en open space

    Autrefois j’allais lire
    Sur un petit banc garanti des regards
    Alentour à quelques encablures de mon bureau

    Lire
    Écrire
    Résister (un peu)

    De retour dans l’ open space
    Reporter mes corrections
    Un jour une chèvre sera là !

    Un peu de soutien
    Un de support téléphoniques
    À Sarah qui s’inscrit à l’université

    Elle
    Est
    Inscrite

    Je suis le père
    D’une étudiante
    En psychologie !

    Trois filles sur la photographie de mon magnet
    Une dont je suis le beau-père, une dont je suis le père
    Et la dernière, toute petite, dont je suis le grand-père

    Et après avoir reporté
    Toutes mes corrections
    Je bazarde mon tapuscrit !

    Les heures creuses en open space
    Dans une heure j’ai rendez-vous
    Avec Daphna !

    Que ma besace est légère
    Qui ne contient plus les trois cents pages
    D’ Élever des chèvres en open space à la corbeille

    Les heures pleines d’une discussion
    À bâtons rompus avec Daphna
    Quand on est rapidement au centre de soi

    Je reviens à pied de chez Daphna
    Lumières chaudes dans les rues de Montreuil
    Je suis en nage et heureux, souriant même

    Croiser Philippe Rebbot
    Devant la piscine de Montreuil
    C’est l’Effet aquatique !

    Croiser Yves Montand
    À la Verboise à Garches
    Cela aurait été comme de débarquer dans Python 357

    Soupe froide
    Un peu de Brie
    Quelques raisins secs

    Des échanges de mails avec elle
    Le soir, il fait nuit
    Et je suis jaloux, elle est gentille

    #mon_oiseau_bleu

  • Cuba contre-attaque Irma Le Courrier (Suisse) Lundi 18 septembre 2017 - Laura Hunter
    https://www.lecourrier.ch/152635/cuba_contre_attaque_irma

    Cuba se remet peu à peu du passage de l’ouragan Irma. Une journaliste suisse installée à La Havane témoigne de l’impressionnante mobilisation des habitants.

    Ouragan de catégorie 5 sur l’échelle de Saffir-Simpson, Irma allait-elle donc passer directement des Antilles françaises à la Floride ? Le lourd bilan annoncé par les autorités cubaines lundi 11 septembre a de toute évidence changé la donne et tourné les regards de la presse internationale sur l’île dévastée. Le cyclone y a en effet provoqué la mort de dix personnes, en dépit de l’impressionnant dispositif de sécurité mis en place par le gouvernement cubain. De « graves » pertes matérielles sont aussi à déplorer dans plusieurs provinces, en particulier dans le nord de l’île, où s’est aventuré plusieurs heures durant le cœur de l’ouragan. Grâce au volontarisme des habitants et à l’action de la Défense civile (DC, lire ci-dessous), la phase de récupération a été rapidement enclenchée. Reportage à La Havane.

    Phase d’alarme
    Samedi 9 septembre, 15h. L’électricité est coupée par prévention dans la capitale, comme dans cinq autres provinces du pays depuis la veille. Les hôpitaux, les casernes et autres lieux stratégiques disposent de leurs propres génératrices. Ici et là, la fidèle radio se charge maintenant des retransmissions. « Le cyclone se dirige vers La Havane, où l’on pense qu’il atteindra la catégorie 3 ou 4, avec des vents de 200 km/h. La phase d’alarme est décrétée, soit le niveau maximum du dispositif d’alerte cubain. »

    Irma serait le plus fort ouragan à frapper l’île depuis 1932. Heureusement, rassure le journaliste, le phénomène météorologique pourrait s’éloigner vers le nord-ouest.

    Evacuations massives
    Les consignes de sécurité de la DC sont diffusées en boucle. « Il est vital de fixer les toits de tôles et autres objets susceptibles de s’envoler. Les habitats proches de la mer ou ceux se trouvant dans un état critique doivent être évacués de suite. » Quadragénaires vivant près du littoral, Elisa et Juan ont rassemblé leurs affaires. Ils quittent leur maison avec peu d’espoir de la retrouver intacte. « Les vagues mesurent quinze mètres à Matanzas [100 km plus à l’est] », note Juan.

    Le couple fait partie des 2 millions de personnes évacuées, soit près d’un sixième de la population (78 000 à La Havane). Comme plus de 80% des déplacés, Elisa et son mari peuvent compter sur l’hospitalité de parents ou d’amis. Les autres sont hébergés dans des foyers divers : écoles, bureaux, discothèques... Les hôtels internationaux, largement réservés par des expatriés travaillant à La Havane, accueillent aussi les nécessiteux de la capitale.

    Adela, aînée de la municipalité havanaise de Playa, scotche en catimini les vitres de sa maison pour éviter la casse. Sur le toit, le réservoir d’eau a été rempli afin de réduire les chances qu’il soit emporté. « Je suis prête », affirme-t-elle en indiquant un paquet de biscuits, de la viande en conserve, un pot de mayonnaise et des bougies. « De quoi tenir une semaine ! Et j’ai du rhum en cas d’insomnie... »

    « Une puissance d’air et d’eau »
    Tandis que la soirée avance, le vent se fait de plus en plus violent. Des arbres déracinés tombent à terre, arrachant souvent avec eux les trottoirs. Des poteaux électriques s’effondrent. Peu d’habitants et d’animaux trouvent le sommeil cette nuit-là. Elisa et Francisco qualifieront plus tard Irma de « puissance terrifiante d’air et d’eau qu’on se réjouit de ne pas avoir embrassée de trop près ».

    A La Havane, la mer pénètre la ville sur quelque 250 mètres. Les citernes souterraines sont aussitôt inondées par des eaux aussi salées que sales. Bravant les vagues, de rares opportunistes tentent d’attraper les marchandises flottant à l’extérieur d’un supermarché côtier. Ils sont rappelés à l’ordre sans violence par les troupes spéciales qui assurent la protection des habitants et des biens publics.

    L’étendue des dégâts
    Dimanche après-midi, le ciel s’éclaircit. L’intensité et la fréquence des rafales diminuent. Certains émergent prudemment de leurs maisons. Les décombres, dont des câbles électriques, jonchent la chaussée et des bâtiments menacent de s’effondrer… Dans les petites rues, les uns commencent spontanément à scier les arbres tombés au sol. D’autres, armés de balais, remplissent les containers de gravats et de feuillages.

    Sur le pied de guerre, la Défense civile enchaîne les interventions. Des soldats se joignent aux équipes du Ministère de l’agriculture et des services communaux pour déblayer les principales voies routières et évaluer les dommages. Les tunnels de la cinquième avenue et de La Bahia, artères fondamentales du transport urbain, sont inondés et impraticables.

    Dans les foyers, le manque d’eau potable inquiète. Les coupures d’électricité empêchent l’approvisionnement des réservoirs situés sur les toits. Des brigades de la DC entreprennent d’assainir les citernes contaminées, en parallèle du travail mené pour rétablir le courant. Dans ce secteur, les efforts se concentrent sur la centrale thermoélectrique la plus puissante du pays, Antonio Guiterras, à Matanzas, sérieusement affectée. Sa réparation, qui prendra un certain temps, est source de tensions majeures...

    Effort collectif
    Lundi matin, les nouvelles arrivent progressivement. La plus redoutée est sans appel : dix personnes ont perdu la vie. Avec Villa Clara, Camaguey et Ciego de Avila, La Havane et Matanzas ont été les régions les plus touchées par Irma. Souci de taille pour l’avenir : elles sont aussi les principales zones d’élevage et de production agricole de l’île. La phase de récupération est officiellement lancée.

    Venue voir l’état de l’école où elle travaille, Mirta respire : elle ne fait pas partie des sept cents établissements scolaires endommagés dans le pays. Pourtant, l’enseignante veut attendre le retour de tous les élèves et de l’électricité avant de reprendre ses cours. Sans ventilateur, la chaleur et les moustiques sont difficiles à supporter.

    Partout, les frigos se réchauffent peu à peu. Adela vide son congélateur et s’empresse de cuisiner les aliments encore sains. Dans les quartiers sinistrés, des ventes d’aliments subventionnés sont organisées dans la rue, tandis que le voisinage reprend la vieille mode des « caldozas », ces soupes qui se préparaient collectivement sur les trottoirs durant la « période spéciale » (crise économique du début des années 1990).

    Retour à la normale
    La mobilisation générale paie. Mercredi, toutes les lignes de transport urbain fonctionnent. Des brigades d’artistes prennent la route avec la mission d’égayer les populations sinistrées à coups de musique, de peintures et de spectacles. Jeudi, la plupart des écoles reprennent les cours, alors qu’une grande partie du pays retrouve avec soulagement le gaz, l’eau et l’électricité.

    La réparation des habitats partiellement ou totalement effondrés se poursuit, non sans difficulté. Les esprits restent optimistes, l’Etat cubain assurant qu’« il existe diverses options pour affronter les dépenses liées au cyclone. Les personnes sinistrées, coopératives y compris, peuvent compter sur l’aide matérielle et financière des autorités. »

    Et puis, Irma a même eu un effet positif : les pluies ont permis de réduire radicalement la sécheresse sans précédent qui affectait notamment le centre du pays. La sous-déléguée technique des Ressources hydrauliques de Sancti Spiritus a ainsi déclaré que la province avait accumulé 859 millions de mètres cubes d’eau, augmentant les réserves à près de 85% de leur capacité.

    Laissons le mot de la fin à ce chauffeur de Jaimanita, village à l’ouest de La Havane où toutes les maisons du bord de mer sont détruites, la sienne inclue : « Si un demi-siècle de blocus économique n’a pas vaincu Cuba, un ouragan de catégorie 5 n’y parviendra pas non plus ! »


    « La défense civile, c’est nous tous »
    Profondément implanté dans l’île mais sans cesse perfectionné, le système de Défense civile cubaine (DC) est considéré depuis longtemps comme exemplaire par bon nombre d’organismes internationaux. Son action avant, pendant et après le passage d’Irma à Cuba a été décisive.

    La DC voit le jour en 1962, fille des milices nationales révolutionnaires. Mais c’est l’ouragan Flora, en 1963, faisant plus de 1500 morts, qui va transformer la DC en un système de prévention unique au monde. Basée sur une forte ramification territoriale et sociale, elle intègre de nombreux corps de métier et secteurs de la société. « La Défense civile, c’est nous tous », le slogan de l’organisme se veut aussi état d’esprit et plan de bataille pour remettre l’île en état de marche.

    « A Cuba, l’ouragan est traité comme un ennemi impérialiste », expliquait récemment le commissaire et essayiste cubain Iván de la Nuez à eldiario.es. Depuis 1986, des exercices annuels, peu avant la saison des cyclones, rappellent les consignes et vérifient l’état du matériel. Au XXIe siècle, l’île a souffert du passage de 29 cyclones dont 19 ouragans, faisant 54 morts sur une population de 11 millions d’habitants. Au Texas, le seul ouragan Harvey a fait 71 morts au mois d’août dernier. BPZ/LH

    #Cuba #ouragan #défense_civile

  • #Rohingyas : l’armée birmane assume le nettoyage ethnique
    https://www.franceculture.fr/emissions/revue-de-presse-internationale/rohingyas-larmee-birmane-assume-le-nettoyage-ethnique


    En #Birmanie l’armée semble vouloir assumer sa campagne de nettoyage ethnique à l’encontre des Rohingyas ; A Cuba les Etats-Unis parlent de refermer leur ambassade et au Pakistan la famille du Premier Ministre déchu Nawaz Sharif remporte un scrutin considéré comme crucial.

  • Cuba mystery grows: New details on what befell US diplomats
    https://www.apnews.com/697536f065e6470eaa5ccfc35061e7ce

    The blaring, grinding noise jolted the American diplomat from his bed in a Havana hotel. He moved just a few feet, and there was silence. He climbed back into bed. Inexplicably, the agonizing sound hit him again. It was as if he’d walked through some invisible wall cutting straight through his room.

    Soon came the hearing loss, and the speech problems, symptoms both similar and altogether different from others among at least 21 U.S. victims in an astonishing international mystery still unfolding in Cuba. The top U.S. diplomat has called them “health attacks.” New details learned by The Associated Press indicate at least some of the incidents were confined to specific rooms or even parts of rooms with laser-like specificity, baffling U.S. officials who say the facts and the physics don’t add up.

    None of this has a reasonable explanation,” said Fulton Armstrong, a former CIA official who served in Havana long before America re-opened an embassy there. “It’s just mystery after mystery after mystery.
    […]
    The investigation into all of this is still under way. It is an aggressive investigation,” State Department spokeswoman Heather Nauert said Thursday. “We will continue doing this until we find out who or what is responsible for this.

    In fact, almost nothing about what went down in Havana is clear. Investigators have tested several theories about an intentional attack — by Cuba’s government, a rogue faction of its security forces, a third country like Russia, or some combination thereof. Yet they’ve left open the possibility an advanced espionage operation went horribly awry, or that some other, less nefarious explanation is to blame.

    Aside from their homes, officials said Americans were attacked in at least one hotel, a fact not previously disclosed. An incident occurred on an upper floor of the recently renovated Hotel Capri, a 60-year-old concrete tower steps from the Malecon, Havana’s iconic, waterside promenade.

  • Cyclones : pourquoi Cuba semble-t-il mieux s’en sortir que ses voisins (notamment les États-Unis) ?

    Irma rompe la ejemplar Defensa Civil cubana contra los huracanes
    http://www.eldiario.es/internacional/extraordinaria-Defensa-Civil-cubana-huracanes_0_685582254.html

    La televisión cubana ha informado este lunes de que ha habido al menos diez víctimas mortales tras el paso del huracán Irma. Para Cuba, esta cifra es inusual. No por falta de huracanes (ellos los llaman ciclones). La media anual en la cuenca del Atlántico es de 12 tormentas tropicales y 6 huracanes de categorías entre 3 y 5. Aunque los cubanos están más cerca de la ruta del ciclón, en la isla caribeña casi nunca muere nadie.

    La comparación con EEUU es notable: el año pasado, el huracán Matthew mató a 44 personas en EEUU y ninguna en Cuba. Lo mismo pasó con Katrina, que acabó con la vida de 1.836 estadounidenses. En lo que llevamos de siglo, Cuba ha sufrido el impacto de 29 ciclones tropicales de los cuales 10 han sido tormentas tropicales y 19 huracanes, nueve de gran intensidad. Hasta ayer, solo 54 personas perdieron la vida, en una isla de más de 11 millones de habitantes.

    ¿Cómo consigue una isla pequeña y pobre salvar más vidas que el país más poderoso del mundo? El presidente Raúl Castro alababa este lunes el espíritu de resistencia y de victoria del pueblo cubano. La razón es un sistema de cooperación masiva llamado la Defensa Civil cubana, un programa nacional de prevención, evacuación, salvamento y recuperación ejemplar en el que se implica toda la población.

    A rapprocher (peut-être) de cette chronique de blog :
    https://histoireetsociete.wordpress.com/2017/09/11/tout-vas-tres-bien-madame-irma-le-capitalisme-jupiter-e

  • US foreign policy as bellicose as ever, by Serge Halimi (Le Monde diplomatique - English edition, September 2017)
    https://mondediplo.com/2017/09/01trump-foreignpolicy

    Trump is not solely responsible for this increased tension: Republican neoconservatives, Democrats and the media all applauded him this spring when he ordered military manoeuvres in Asia and the launch of 59 missiles towards an air base in Syria (1). At the same time, he was prevented from acting when he broached a possible rapprochement with Moscow, and was even forced to sign off on new US sanctions against Russia. US foreign policy’s point of equilibrium is effectively being determined by Republican phobias (Iran, Cuba, Venezuela) often shared by Democrats, and by Democrat hatreds (Russia, Syria) endorsed by most Republicans. If there is a peace party in Washington, it’s currently well hidden.

    #Etats-Unis

  • Twin megastorms have scientists fearing this may be the new normal | World news | The Guardian

    https://www.theguardian.com/world/2017/sep/06/twin-megastorms-irma-harvey-scientists-fear-new-normal

    One week after the record deluge in Texas, the biggest hurricane ever measured in the mid-Atlantic is tearing through the Caribbean.

    Hurricane Irma, a category-five storm, is destroying homes and threatening lives in the Leeward Islands with 185mph winds and 11ft coastal surges, and in the coming days it is forecast to hit Puerto Rico, Haiti, Dominican Republic, Cuba and Florida. The governor of Florida has already declared a state of emergency.

    #ouragas #cyclones #climat

  • Hot Water Ahead for Hurricane Irma : Natural Hazards

    https://earthobservatory.nasa.gov/NaturalHazards/view.php?id=90912

    On September 6, 2017, Hurricane Irma slammed into the Leeward Islands on its way toward Puerto Rico, Cuba, and the U.S. mainland. As the category 5 storm approaches the Bahamas and Florida in the coming days, it will be passing over waters that are warmer than 30 degrees Celsius (86 degrees Fahrenheit)—hot enough to sustain a category 5 storm. Warm oceans, along with low wind shear, are two key ingredients that fuel and sustain hurricanes.

    The map above shows sea surface temperatures in the Atlantic Ocean, Caribbean Sea, and Gulf of Mexico on September 5, 2017. The data were compiled by Coral Reef Watch, which blends observations from the Suomi NPP, MTSAT, Meteosat, and GOES satellites and computer models. The mid-point of the color scale is 27.8°C, a threshold that scientists generally believe to be warm enough to fuel a hurricane. The yellow-to-red line on the map represents Irma’s track from September 3–6.

    #climat #océans #réchauffement #ouragans #cyclones

  • For lessons on disaster preparedness, Sierra Leone could look to Cuba
    http://africasacountry.com/2017/09/cuba-disaster-sierra-leone

    On August 14th, Mudslides in Freetown, Sierra Leone killed 1,000 people, mostly inhabitants of the urban slums in the hills above the capital. Despite its portrayal as a natural disaster caused by days of heavy rain, “the tragedy was entirely man-made,” as writer Lansana Gberie states bluntly. The result of environmental degradation, lack of disaster preparedness…

  • Where Cuba leads, Sierra Leone should follow
    http://africasacountry.com/2017/09/where-cuba-leads-sierra-leone-should-follow

    Mudslides in Freetown, Sierra Leone on August 14 killed 1,000 people, mostly inhabitants of the urban slums in the hills above the capital. Despite its portrayal as a natural disaster caused by days of heavy rain, “the tragedy was entirely man-made,” as writer Lansana Gberie states bluntly. The result of environmental degradation, lack of disaster…