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  • La filière nucléaire suspendue aux progrès de la forge du Creusot

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/04/01/la-filiere-nucleaire-suspendue-aux-progres-de-la-forge-du-creusot_5104120_32

    De nouvelles révélations jettent un doute supplémentaire sur la sûreté des produits issus du site industriel Creusot Forge.

    L’avenir de la filière nucléaire française se joue peut-être dans l’usine Creusot Forge d’Areva. Depuis 2015, le site de Saône-et-Loire est l’objet d’audits approfondis menés par Areva, EDF et par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), mais aussi par des experts indépendants venus de cinq pays (Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni, Chine, Finlande). Objectif : s’assurer que ce maillon essentiel de la chaîne nucléaire répond à tous les standards internationaux. Et ils jugent que le compte n’y est pas encore. Areva a transmis à l’ASN, vendredi 31 mars, le dernier état des modifications du site, afin qu’il puisse reprendre cet été la fourniture de composants aux centrales françaises et britanniques d’EDF, suspendue depuis avril 2015.

    Las, de nouveaux éléments sont venus alourdir le dossier « Creusot Forge ». Selon des révélations de France Inter et France Info vendredi, des défaillances industrielles avaient été pointées du doigt par l’ASN dès la fin de 2005. Dans deux lettres de décembre 2005 et mai 2006, citées par les deux radios, le gendarme du nucléaire mettait en garde EDF contre ce fournisseur, soit un peu avant que l’électricien ne lui confie le forgeage de grosses pièces – notamment la cuve de l’EPR de Flamanville (Manche).

    Alors patron de l’ASN, André-Claude Lacoste était descendu au Creusot et en était revenu « effondré », affirment France Inter et France Info : l’usine, alors détenue par Sfarsteel, ne répondait pas aux standards de qualité requis dans l’industrie nucléaire. Il avait demandé qu’EDF change d’équipementier ou qu’Areva l’acquière pour le remettre à niveau. Ce dernier s’était exécuté pour 170 millions d’euros.

    200 millions investis

    Pourquoi Creusot Forge a-t-il été retenu pour forger les gros composants de l’EPR ? Le feu vert pour la construction de ce réacteur de troisième génération à Flamanville a été donné par le gouvernement Raffarin en avril 2004, notamment pour maintenir les compétences de la filière nucléaire. Ses grands composants devront être made in France, alors que la cuve de l’EPR construit par Areva en Finlande a été faite au Japon. « Ce qui a justifié le rachat de Sfarsteel, c’est la volonté du groupe de maîtriser la fourniture des pièces forgées essentielles au développement de la flotte nucléaire mondiale, confirme au Monde David Emond, directeur des usines de composants d’Areva (Le Creusot, Chalon/Saint-Marcel, Jeumont…). Nous connaissions la situation au Creusot et dès 2006, Areva a mis en œuvre des actions pour amener‎ l’usine aux standards du groupe et de l’industrie nucléaire. » En dix ans, il y a doublé les effectifs et a investi 200 millions d’euros.

    De son côté, l’ASN a-t-elle failli à sa mission, comme le lui reproche l’Observatoire du nucléaire ? « Elle est gravement fautive puisqu’elle n’a rien vu, ou pire rien dit, pendant de longues années, dénonce-t-il aujourd’hui. Lorsqu’elle a autorisé en décembre 2013 l’installation de la cuve dans l’EPR en construction, elle était déjà parfaitement informée des déboires de fabrication de cette cuve. » Pour l’association antinucléaire, « il est désormais avéré que la décision concernant la cuve de l’EPR ne peut et ne doit en aucun cas être prise par l’ASN ». Michèle Rivasi, députée européenne (Europe Ecologie-Les Verts), juge pour sa part qu’« une commission d’enquête parlementaire est indispensable ».

    L’ASN a confirmé, vendredi, qu’elle rendrait un premier avis cet été sur la sûreté de la cuve de Flamanville. En avril 2015, le gendarme du nucléaire avait annoncé que l’acier du couvercle et du fond de cet élément ultrasensible de l’îlot nucléaire présentait une trop forte teneur en carbone, qui pourrait amoindrir sa résistance aux fortes contraintes qu’elle devra subir.

    Pas de plan B

    Le gendarme du nucléaire se défend de laxisme, a fortiori de dissimulation. Son directeur général adjoint, Julien Collet, joint par Le Monde, dissocie deux dossiers. Le premier est celui des « difficultés techniques » de Creusot Forge. « Dans les années 2005-2006, dit-il, nous avons constaté des problèmes au niveau de la fabrication des pièces et des anomalies en termes d’assurance qualité. » A la suite d’inspections, plusieurs courriers ont été adressés à EDF, qui pointaient « de nombreux écarts » et des « incidents récurrents » dans la fabrication des équipements sous pression nucléaire. EDF a été sommée de « surveiller » plus étroitement son fournisseur. L’ASN a mis en ligne vendredi sur son site l’historique de ses échanges avec EDF et Areva depuis 2005.

    Le second dossier, celui de l’excès de carbone dans l’acier de la cuve de l’EPR de Flamanville, est distinct, selon M. Collet. « A la suite de l’arrêté du 12 décembre 2005 modifiant la réglementation sur les équipements sous pression nucléaire, précise-t-il, nous avons demandé à Areva, dès août 2006, de démontrer la qualification technique de la calotte supérieure de la cuve, c’est-à-dire son homogénéité. » Sans avoir d’« inquiétude particulière à ce moment-là », reconnaît-il. Ce n’est qu’« en octobre 2014 » qu’Areva informera l’ASN de la non-conformité des résultats de nouveaux essais. Une grave anomalie rendue publique par l’ASN en avril 2015. Et une preuve, selon elle, de sa « transparence ». L’historique des échanges de courriers entre l’ASN et Areva semble confirmer cette chronologie.

    Un enjeu vital

    Dans les prochains mois, toute l’attention se concentrera sur l’ASN : elle s’est donné jusqu’en septembre pour dire si la cuve de l’EPR est « bonne pour le service », comme l’assurent EDF et Areva, en s’appuyant sur leurs propres tests menés en 2016. Les dirigeants du groupe d’électricité sont si confiants qu’ils assurent n’avoir « pas de plan B » en cas d’avis négatif de l’ASN, qui leur a pourtant réclamé un tel « plan B ».

    L’enjeu est vital pour EDF. Un refus l’obligerait à se priver d’un réacteur qui doit entrer en service début 2019. A moins de forger une nouvelle cuve – sans doute au Japon – entraînant plusieurs années de retard et des surcoûts faramineux pour une centrale dont le budget initial a déjà triplé en dix ans (10,5 milliards). Stopper Flamanville compromettrait aussi l’image déjà ternie du nucléaire français. Et EDF ne pourrait plus racheter Areva NP (filiale réacteurs et services d’Areva), puisque la Commission européenne a fait de la validation de la cuve par l’ASN une condition pour autoriser l’Etat français à injecter 4,5 milliards dans le groupe nucléaire en grande difficulté. C’est toute la filière française qui plongerait dans l’inconnu.

    Les cuves des deux EPR d’Hinkley Point en Angleterre doivent sortir du site du Creusot. Et le gendarme nucléaire britannique suit de près la remise d’équerre de l’usine bourguignonne.

    • Dans les prochains mois, toute l’attention se concentrera sur l’ASN : elle s’est donné jusqu’en septembre pour dire si la cuve de l’EPR est « bonne pour le service », comme l’assurent EDF et Areva, en s’appuyant sur leurs propres tests menés en 2016. Les dirigeants du groupe d’électricité sont si confiants qu’ils assurent n’avoir « pas de plan B » en cas d’avis négatif de l’ASN

      et sur http://www.francetvinfo.fr/societe/nucleaire/info-franceinfo-defauts-sur-la-cuve-de-lepr-de-flamanville-l-autorite-d :

      L’ASN doit se prononcer en septembre sur la cuve de l’EPR et dire si, malgré ses défauts, la pièce est bonne pour le service. Une décision aux conséquences multiples qui ne laisse guère de choix à l’Autorité, selon Cyrille Cormier, de Greenpeace. « Aujourd’hui, on dit à l’ASN : à vous de valider ou non l’utilisation de la cuve de l’EPR. Mais on lui dit : attention, si vous ne validez pas la cuve, c’est le chantier de l’EPR de Flamanville qui prend des années de retard et donc des milliards d’euros supplémentaires. C’est sans doute la construction d’un nouvel EPR à Hinkley Point en Angleterre qui tombe. Et c’est le chantier de Taishan en Chine qui s’arrête. » Cyrille Cormier va plus loin : « C’est le sauvetage d’Areva par l’Etat qui est menacé. C’est tout le projet d’une industrie nucléaire française, le renouveau du nucléaire, qui tombe à l’eau. Evidemment on sait ce qui va se passer : personne ne peut résister à une telle pression. »

      #chantage_à_l'emploi #roulette_russe

  • Mémoires d’un révolutionnaire de Pierre Kropotkine
    https://fr.wikisource.org/wiki/M%C3%A9moires_d%E2%80%99un_r%C3%A9volutionnaire/Texte_entier

    Table des matières

    Biographie. VII

    Préface. XI

    PREMIÈRE PARTIE
    Mon Enfance.

    CHAPITRE PREMIER
    Moscou. — Le Vieux Quartier des Écuyers. — Premier souvenir. — La famille Kropotkine. — Mon père. — Ma mère. 1

    CHAPITRE II
    Ma belle-mère. — La méthode d’enseignement de M. Poulain. — Plaisirs du dimanche. — Mon goût pour le théâtre. — Ma participation au jubilé de Nicolas Ier — Entrée de mon frère à l’école des Cadets. 13

    CHAPITRE III
    Les serfs. — Vie de famille et relations mondaines. — Le carême et la fête de Pâques en Russie. — Scènes de la vie des serfs. — Départ pour la campagne. — Séjour à Nikolskoïé. 27

    CHAPITRE IV
    Mon éducation (suite). — Tableaux du servage. — Une triste destinée. — Instruction donnée à des serfs bien doués. — Une histoire de revenant. 48

    CHAPITRE V
    Souvenirs de la guerre de Crimée. — Mort de Nicolas I". — Mon développement intellectuel. — Mes goûts littéraires. — Mes essais de journalisme. 63

    DEUXIÈME PARTIE
    Le Corps des Pages.

    CHAPITRE PREMIER
    Mon entrée dans le Corps des Pages. — « Colonel ». — L’esprit dominant au Corps des Pages. 71

    CHAPITRE II
    L’enseignement au Corps des Pages. — Étude de l’allemand. — Grammaire et littérature russes. — Nos rapports avec les maîtres d’écriture et de dessin. — « Une soirée au bénéfice » du maître de dessin. 84

    CHAPITRE III
    Correspondance avec mon frère sur des questions de science, de religion, de philosophie et d’économie politique. — Entrevues secrètes avec mon frère. — Étude pratique d’économie sociale — Contacts avec le peuple. 96

    CHAPITRE IV
    Temps orageux au Corps des Pages. — Obsèques solennelles de l’impératrice Alexandra. — Etudes dans les classes supérieures du Corps des Pages ; l’enseignement de la physique, de la chimie et des mathématiques. — Occupations aux heures de loisir. — L’opéra italien à Pétersbourg. 111

    CHAPITRE V
    La vie de camp à Péterhof. — Exercices militaires en présence de l’empereur. — Enseignement pratique. — Diffusion des idées révolutionnaires. — Abolition du servage. — Importance et conséquence de cette abolition. 124

    CHAPITRE VI
    La vie de cour à Pétersbourg. — Le système d’espionnage à la cour. — Caractère d’Alexandre II. — L’Impératrice. — Le prince héritier. — Alexandre III. 143

    CHAPITRE VII
    Je choisis un régiment de Cosaques sibériens. — Epouvantable incendie à Pétersbourg. — Commencement de la réaction. — J’obtiens le brevet d’officier. 158

    TROISIÈME PARTIE
    Sibérie.

    CHAPITRE PREMIER
    La Sibérie. — Travaux de réforme en Transbaïkalie. — L’insurrection polonaise. — Ses conséquences funestes pour la Pologne et la Russie. 173

    CHAPITRE II
    Annexion et colonisation de la province de l’Amour. — Un typhon. — En mission à Pétersbourg. 189

    CHAPITRE III
    Je traverse la Mandchourie déguisé en marchand. — Je remonte le Soungari jusqu’à Kirin. — Des mines d’or à Tchita. 205

    CHAPITRE IV
    Ce que j’ai appris en Sibérie. — Exilés polonais dans la Sibérie orientale. — Leur révolte. — Je quitte le service militaire. 221

    QUATRIÈME PARTIE
    Saint-Pétersbourg.
    Premier voyage dans l’Europe occidentale.

    CHAPITRE PREMIER
    A l’Université de Pétersbourg. Corrections apportées à l’orographie et à la cartographie de l’Asie septentrionale. — Explorateurs russes de cette époque. — Plans d’expéditions arctiques. — Etudes glaciaires en Finlande. 229

    CHAPITRE II
    La situation à Pétersbourg. — Double nature d’Alexandre II. — Corruption de l’Administration. — Empêchements à l’enseignement. — Décadence de la société pétersbourgeoise. — L’affaire Karakosov. 247

    CHAPITRE III
    Mouvement réformiste dans la jeunesse russe. — Activité des jeunes filles, leur ardeur pour l’étude. — Création de nombreux cours de femmes. — La vie nouvelle dans le Vieux Quartier des Ecuyers. 263

    CHAPITRE IV
    Premier voyage à l’étranger. — Séjour à Zurich. — L’Association Internationale des Travailleurs. — Son origine. — Son activité. — Sa diffusion. — Etude du mouvement socialiste par la lecture des journaux socialistes. — Les sections genevoises de l’Internationale. 273

    CHAPITRE V
    Chez les horlogers du Jura. — Les débuts de l’Anarchisme. — Mes amis de Neuchâtel. — Les réfugiés de la Commune. — Influence de Bakounine. — Mon programme socialiste. 287

    CHAPITRE VI
    Livres inédits introduits par contrebande. — Le Nihilisme. — Mépris de la forme extérieure. — Le Mouvement « vers le peuple ». — Le Cercle de Tchaïkovsky. — Courants politiques et sociaux. — Pas d espoir de réformes. — La personne du Tsar protégée par la jeunesse. 300

    CHAPITRE VII
    Les membres influents du cercle de Tchaïkovsky. — Mon amitié avec Stepniak — Propagande dans les campagnes et parmi les tisserands de Pétersbourg. 325

    CHAPITRE VIII
    Nombreuses arrestations de propagandistes à Pétersbourg. — Ma conférence à la Société de Géographie. — Mon arrestation. — Interrogatoire inutile. — Mon incarcération à la forteresse de Pierre et Paul. 339

    CINQUIÈME PARTIE
    La forteresse. — L’évasion.

    CHAPITRE PREMIER
    La forteresse de Pierre et Paul. — Ma cellule. — Exercices de gymnastique. — Mon frère Alexandre accourt à mon aide. — J’obtiens la permission d’écrire. — Mes lectures. — Monotonie de la vie de prison. — Arrestation de mon frère. — Relations secrètes avec mes co-détenus. — Une visite du grand-duc Nicolas. 353

    CHAPITRE II
    Mon transfert à la maison de détention. — Ma maladie. — A l’hôpital militaire. — Plans de fuite. — Mon évasion. — Voyage à l’étranger. 373

    SIXIÈME PARTIE
    L’Europe occidentale.

    CHAPITRE PREMIER
    Buts de mon activité dans l’Europe occidentale. — Séjour à Edimbourg et à Londres. — Je collabore à la Nature et au Times. — Départ pour la Suisse. — L’Association Internationale des Travailleurs et la Social-Démocratie allemande. — Progrès de l’Internationale en France, en Espagne et en Italie. 389

    CHAPITRE II
    La Fédération Jurassienne et ses membres influents. — Séjour à La Chaux-de-Fonds. — Interdiction du drapeau rouge en Suisse. — Un nouvel ordre social. 402

    CHAPITRE III
    Lutte entre l’Anarchisme et la Social-Démocratie. — Expulsion de Belgique. — Séjour à Paris. — Renaissance du socialisme en France — Tourguénev, son importance pour la jeune Russie. — Tourguénev et le Nihilisme. — Bazarov dans Pères et Fils. 417

    CHAPITRE IV
    Mécontentement croissant en Russie après la guerre russo-turque. — Le procès des 193. — Attentat contre Trépov. — Quatre attentats contre des têtes couronnées. Persécution de la Fédération Jurassienne. — Nous fondons Le Révolté. — Ce que doit être un journal socialiste. — Difficultés financières et techniques. 427

    CHAPITRE V
    Le mouvement révolutionnaire prend un caractère plus grave en Russie. — Attentats contre l’empereur dirigés par le comité exécutif. — Mort d’Alexandre II. — Fondation de ligues destinées à combattre les révolutionnaires et à protéger l’empereur. — Ma condamnation à mort. — Mon expulsion de Suisse. 440

    CHAPITRE VI
    Une année à Londres. — Premiers symptômes du réveil de l’esprit socialiste en Angleterre. — Départ pour Thonon. — Les mouchards. — Compromis d’Ignatiev avec les Terroristes. — La France en 1881-82. — Misère des tisseurs de Lyon. — Explosion dans un café de Lyon. — Mon arrestation et ma condamnation. 455

    CHAPITRE VII
    Effets néfastes du régime des prisons au point de vue social. — A la prison centrale de Clairvaux. — Occupations des détenus. — Triste condition des vieux prisonniers. — Relations actives des détenus entre eux. — Influence démoralisatrice des prisons. 470

    CHAPITRE VIII
    Mes aventures avec la police secrète. — Amusant rapport d’un agent secret. — Mouchards démasques. — Un faux baron. — Conséquences de l’espionnage. 486

    CHAPITRE IX
    Le « vol » de Louise Michel. — Elie Reclus. — Je me fixe à Harrow. — Travaux scientifiques de mon frère Alexandre. — Sa mort. 501

    CHAPITRE X
    Le mouvement socialiste en Angleterre en 1886. — Ma participation à ce mouvement. — La formule de « lutte pour la vie » complétée par la loi naturelle de l’appui mutuel. — Immense diffusion des idées socialistes. 509

  • Samurai Rauni
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/159-offscreen/offscreenings/article/samurai-rauni

    Mika Rättö, 2016, FI, DCP, VO ST FR ANG, 80’

    Barbe rousse aux relents d’alcool et katana en bandoulière, Samourai Rauni, le redouté Samourai finlandais, est en colère ! Cible d’une tentative d’assassinat, il remonte la piste du crime et démarre sa vengeance aveugle par la visite d’un clan de ninja local… Ça tranche à tout va dans ce syncrétisme culturel acrobatique qui travestit dans un élan baroque les codes du genre pour les transplanter dans une Finlande moderne. Mieux, si la transpiration éthylique du viking-au-katana chatouille l’absurde jamais il ne sombre dans la caricature facile ou l’excès de mauvais goût. Et pour cause, la maîtrise des codes des Chanbara - films de samourais - par le réalisateur est telle que les mutations et réappropriations qui peuplent l’écran sont toutes empreintes (...)

  • « L’Autre Côté de l’espoir » : Aki Kaurismäki, désarmer le désespoir
    http://www.la-croix.com/Culture/Cinema/LAutre-Cote-lespoir-Aki-Kaurismaki-desarmer-desespoir-2017-03-14-120083185

    Six ans après « Le Havre », le cinéaste finlandais sonde toujours l’humanité d’une Europe ambivalente face au malheur des réfugiés.

    Ours d’argent du meilleur réalisateur à la dernière Berlinale, Aki Kaurismäki poursuit dans cette veine avec un nouveau long métrage dont les premières images montrent un homme au visage charbonné, s’extrayant du ventre d’un cargo pour se glisser dans la nuit.

    Le quai n’est plus français, mais finlandais. L’ombre discrète ne vient plus d’Afrique mais de Syrie. Elle se dirige tout droit vers les douches publiques, et de là au commissariat le plus proche, pour demander asile. Derrière sa machine à écrire et la fumée de sa cigarette, un barbu blond en uniforme lui répond : « ça coûte rien d’essayer. Vous êtes pas le premier. »

    Khaled fuit la guerre, Wikhström sa femme. Ce représentant de commerce, spécialisé dans la chemise pour homme, bazarde son stock et en joue le prix au poker dans une arrière-salle interlope...

    • Avec une image très construite et un montage très précis, Aki Kaurismäki dénonce un système d’accueil de réfugiés capable de renvoyer chez eux des réfugiés fuyant des pays en guerre. Et même si le long métrage L’autre côté de l’espoir traite ce sujet sur le ton de la comédie et en musique, Aki Kaurismäki n’en oublie pas pour autant la réalité plutôt sombre du statut de migrants actuellement en Europe et ce, malgré le soutien que reçoit Khaled par le patron de restaurant Wikhström et son équipe.

      En effet, alors que de nombreuses pauses musicales ponctuent le film à travers des sets filmés en entier, la magnifique chanson interprétée par Haji avec un saz est interrompue, comme si la Finlande, et donc l’Europe, ne voulait plus entendre les voix et les douleurs de ces migrants.

      Ainsi, avec le film L’autre côté de l’espoir , Aki Kaurismäki propose une nouvelle fois un regard décalé sur le sort réservé aux exilés par nous, les européens, à travers la réalisation d’un film drôle, burlesque et à la playlist musicale toujours aussi sympa.

      http://bullesdeculture.com/2017/03/critique-l-autre-cote-de-l-espoir-aki-kaurismaki.html

      Chez Kaurismäki, cafés ou restaurants sont les meilleurs lieux pour refaire le monde : gargote d’Au loin s’en vont les nuages , soupe populaire de l’Homme sans passé et désormais brasserie défraîchie de L’Autre Côté de l’espoir.
      C’est là que Khaled, réfugié syrien menacé d’expulsion, va pouvoir construire une nouvelle vie, sous la protection du patron, homme en quête d’un second souffle. Kaurismäki distribue avec sobriété et élégance couleurs et mots pour composer cette délicate fable humaniste. Il y a bien des fonctionnaires obtus, des fachos qui traquent l’immigré, mais le cinéaste leur oppose la solidarité et un humour qui flirte avec le burlesque. Si Khaled, rescapé d’Alep, paraît dans le film l’âme brûlée et le corps couvert de charbon, il en ressort comme lavé de sa détresse, un sourire aux lèvres. Et nous avec lui.

      Frédéric Theobald pour la Vie

      http://www.telerama.fr/cinema/sherwan-haji-un-destin-kaurismakien,155435.php

    • Si Khaled, rescapé d’Alep, paraît dans le film l’âme brûlée et le corps couvert de charbon, il en ressort comme lavé de sa détresse, un sourire aux lèvres.

      Et un couteau dans le ventre, blessure dont on ne sait pas s’il va réchapper. Il faudrait être un peu attentif tout de même. Ca permetterait notamment d’éviter de qualifier ce film de comédie, je ne pense pas que ce soit son but (faire rire), même si, de fait, la scène du restaurant japonais est délirante, je crois au contraire que la fonction de ce récit est toute autre, désespérée presque.

    • Oui, @philippe_de_jonckheere j’ai vu le film L’Homme sans passé hier sur Arte et je partage l’idée que le cinéaste finlandais estompe dans ses films cet épais désespoir qui forme l’encre noire de son œuvre : « À quoi sert le pessimisme lorsque tout espoir est perdu ? »

      Selon le comédien Sherwan Haji : « la tristesse d’Aki Kaurismäki en tant qu’homme, sa vulnérabilité sont liées à l’absurdité du monde. Il y a un peu du Don Quichotte en lui. Il veut sauver ce que beaucoup de gens ont presque oublié : leur humanité ».

  • Win for Live...
    http://www.radiopanik.org/emissions/on-est-des-pigeons/win-for-live-

    Je suis expérimenté en Finlande sur un groupe de 2.000 chômeurs.

    En Iran, je remplace les subventions aux combustibles et aux aliments, ce qui rapporte de 430 à 780€ par citoyen chaque année.

    Je suis versé en Alaska à la population à partir du fonds gérant les revenus du gaz et du pétrole.

    Je suis un des projets-phares d’un candidat à l’élection présidentielle en France.

    Je suis...

    Je suis...

    L’allocation universelle. Ou de base. Ou revenu citoyen. Ou de base. Mes appellations sont diverses.

    Mes buts sont très différents dans la bouche de ceux qui me mettent en place : solution de la dernière chance, simplification administrative ou encore lutte contre la misère.

    Parce que les buts (et donc les discours) peuvent différer, le sujet est délicat à manier.

    Même Benoît Hamon, candidat à la (...)

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/on-est-des-pigeons/win-for-live-_03422__1.mp3

  • Relocalisation des #demandeurs_d'asile : la France a réalisé moins de 20% de ses engagements européens
    http://www.caissedesdepotsdesterritoires.fr/cs/ContentServer/?pagename=Territoires/Articles/Articles&cid=1250278740371&nl=1

    n septembre 2015, les ministres de l’Intérieur de l’Union s’étaient engagés à accueillir, dans les deux ans, près de 100.000 demandeurs d’asile en provenance de Grèce ou d’Italie, alors submergées par les réfugiés en provenance de Syrie - via la Turquie - et de Libye. Or, à six mois de l’échéance, seuls 13.500 demandeurs d’asile ont été relocalisés à ce titre dans un Etat membre, soit 14% de l’objectif initial.
    Certains pays - comme la Pologne, la Hongrie et la République tchèque - refusent toute relocation. Avec 2.758 réfugiés relocalisés à la fin du mois de février 2017, la France a accueilli moins de 20% du quota sur lequel elle s’était engagée. C’est certes mieux que l’Allemagne (10%), mais celle-ci a accueilli beaucoup plus de demandeurs d’asile hors relocalisations que les 19.000 réfugiés comptabilisés par la France. Seuls quelques pays affichent des taux de relocalisations plus proches de leurs engagements, sans pour autant qu’aucun Etat ait encore atteint son quota : 53% en Irlande, 51% en Finlande, 37% au Portugal...

  • Les clés d’un nouveau modèle social - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/Les-cles-d-un-nouveau-modele-social.html

    Par Yann Moulier et Ariel Kyrou

    L’expérimentation du revenu universel inférieur au montant actuel des transferts sociaux (800 € en France actuellement en moyenne), qui viserait essentiellement à construire un dispositif d’incitation au retour à l’emploi, notamment partiel ou ubérisé comme en Finlande actuellement, ne prouverait rien sur sa généralisation, puisqu’elle se l’interdit d’emblée. Elle ne ferait que rationaliser et simplifier les mécanismes actuels d’activation de la dépense publique. Il n’en va pas de même d’un revenu de base qui permettrait à un individu de satisfaire ses besoins essentiels (nourriture, transport, dépenses de santé, logement, accès à l’éducation à tout niveau, à la communication et à la culture) et serait distribué à un nombre encore limité, mais destiné à s’accroître. Parmi les caractéristiques essentielles du revenu universel – individualisation, inconditionnalité, aspect cumulatif, niveau suffisant, universalité – c’est cette dernière qui viendra en dernier. Ce principe doit guider les expériences non biaisées.

    C’est ainsi qu’il faut comprendre la prise de position de l’archéologue des médias Yves Citton : il défend le revenu universel d’existence, non comme une forme de charité ou d’assistance aux plus démunis, mais comme une « avance permettant à chacun de réattribuer ses ressources attentionnelles de façon plus productive et émancipatrice ». Comme un investissement de notre société, « distribué en échange de l’attention que nous nous prêtons aujourd’hui les uns aux autres, et qui est nécessaire à la reproduction, à la croissance et à l’amélioration de nos rapports sociaux » [10]. Car le revenu universel n’est pas de subsistance mais d’existence. Le traiter comme une réforme d’ordre uniquement économique reviendrait à l’enterrer pour de bon. L’envisager, en revanche, comme la pièce centrale d’une conception nouvelle de la société semble mille fois plus riche de promesses.

    #revenu_universel

  • Enquête PISA : la #Finlande devant, la #France à la traine
    https://www.taurillon.org/enquete-pisa-la-finlande-devant-la-france-a-la-traine

    La dernière enquête internationale PISA (Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves) de 2016 a mis en évidence le très bon score de la Finlande, 5e du classement sur 70 pays, alors que la France, malgré un budget de l’éducation conséquent, n’est classée que 26e.

    Économie & Société

    / Finlande, France, #Education

    #Économie_&_Société

  • CRIIRAD_170214 _I131_Europe_Radioactivite.pdf
    http://www.criirad.org/balises/CRIIRAD_170214%20_I131_Europe_Radioactivite.pdf

    Dans un communiqué de presse du 13 février 2017, l’IRSN a indiqué
    1que « De l’iode 131, radionucléide d’origine artificielle, a été détecté, courant janvier 2017, à l’état de traces dans l’air au niveau du sol en
    Europe”.
    L’iode 131 a été détecté du 9 au 16 janvier en Norvège, Finlande et Pologne, du 17 au 23 janvier en Tchéquie, du 16 au 30 janvier en Allemagne, du 18 au 26 janvier en France, du 17 au 24 janvier en
    Espagne

    (je hais le .pdf)

  • Enquête PISA : la #Finlande devant, la #France à la traine
    http://www.taurillon.org/enquete-pisa-la-finlande-devant-la-france-a-la-traine

    La dernière enquête internationale PISA (Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves) de 2016 a mis en évidence le très bon score de la Finlande, 5e du classement sur 70 pays, alors que la France, malgré un budget de l’éducation conséquent, n’est classée que 26e.

    Économie & Société

    / France, Finlande, #Education

    #Économie_&_Société

  • Trump, Clinton, la France, Hamon et Fillon...

    Aux US, Clinton a été « boostée » jusqu’au dernier moment malgré ses casseroles multiples.
    En France, à priori, le suicide collectif va prendre des allures identiques : pour les progressistes, injonction à se réunir derrière le PS, encore une fois...
    Ça va être charmant sur les réseaux sociaux : partout, cela commence.
    Et avec l’argument massue « mais Hamon, c’est la Gauche du PS voyons ».
    Ceux qui ont interprété le remaniement d’août 2014 autrement que comme un repli stratégique de l’appareil du PS en prévision de 2017 en seront tôt ou tard pour leurs frais. Hamon et Montebourg n’ont jamais été anti-système...
    Comment ne pas penser à l’abandon puis au ralliement de Sanders à Clinton... et à la suite des évènements ? :-/

    • Des propositions compatibles avec le système

      La mesure phare de Benoît Hamon sur le revenu universel a déjà suscité bien des commentaires. Si le premier volet consistant à étendre des droits sociaux revalorisés aux 18-25 ans et à mettre en place une allocation d’étude pour les étudiants ne fait guère de débat à gauche, la généralisation à l’ensemble du corps social n’est pas sans poser quelques difficultés.

      Notons qu’une telle proposition n’est pas un marqueur entre gauche et droite, mais une différenciation qui traverse tous les camps. Ainsi des expérimentations ont été réalisés au Canada, aux Pays-Bas, et la Finlande a annoncé qu’elle testerait début 2017 un revenu de base universel versé chaque mois à chaque citoyen. En aucun cas, ces politiques ne sont une quelconque remise en cause des standards de la globalisation. L’approche de la Finlande sur le sujet de la dette grecque, parmi les plus dures du continent européen, devrait en convaincre aisément.

      Lu ici : http://www.regards.fr/web/article/pour-benoit-hamon-les-problemes-c-est-maintenant

    • Le rocardien Benoît Hamon ministre de François Hollande bat le rocardien Manuel Valls ministre de François Hollande au deuxième round...

      Et les médias nous présentent le résultat du match comme une victoire de la « gauche » de la « gauche ! » avec, en embuscade, Emmanuel Macron, l’homme-clef du quinquennat PS qualifié de candidat également « de gauche » !
      La ’primaire’ de « la belle alliance populaire » - en fait celle du PS - consacre la mort clinique du Parti dit ’socialiste’ en tant qu’instrument idéologique majeur du capital financier. L’acte de décès suivra dimanche 29 janvier, avec l’élection bidon de son candidat à la Présidence de la République.
      C’est en effet une sinistre farce que joue la classe politique en mettant en scène ces ’primaires’ pour tenter de faire croire au bon peuple qu’il est maître du jeu, que l’avenir politique dépend de ses choix, alors que la feuille de route établie par le grand capital, à l’intention de ses hommes sandwiches, est rédigée dans les salons dorés de la Banque Rothschild ou de l’Institut Montaigne, conformément aux vœux du libre marché.
      Et ce libre marché a des exigences : il ne lui suffit plus de pressurer jusqu’à plus soif le monde du travail, de dépecer le Code qui sanctifiait ses acquis sociaux, de placer les droits de L’homme en liberté surveillée. Le Capital financier veut aller plus loin et plus vite au rythme de ses besoins de profit. Il lui faut briser tout cadre légal ou juridique qu’il considère comme un obstacle à ses objectifs. Toute réglementation, toute loi qui freine la libre circulation des capitaux, des hommes et des marchandises, lui est insupportable. Et en premier les frontières qui limitent son espace de prédation mondiale, d’où sa volonté de mettre en pièces l’idée même de nation qui cristallise la résistance à ses volontés hégémoniques. Les derniers événements mondiaux, tels le Brexit et l’élection de Donald Trump, que l’oligarchie européenne considère comme d’horribles catastrophes, pousse celle-ci à réagir en accentuant la restructuration à mort de nos sociétés aux seules fins de leurs seuls intérêts.
      En France, le capital financier a trouvé son sauveur, l’homme-lige des banques d’affaire, Emmanuel Macron, pour piloter cette restructuration en profondeur. Et il a mis en place une nouvelle stratégie pour faire accepter ce choix de le substituer à la social-démocratie. Celle-ci d’avoir trop servi durant ces dernières décennies, en alternance avec le courant conservateur, n’est plus apte à jouer le nouveau rôle attendu du pouvoir politique.
      Mais comment faire accepter ce changement aux électeurs ?
      D’abord, ce fut l’été dernier, la mise sur orbite d’Emmanuel Macron, troquant son ministère pour le rôle d’opposant, accompagné depuis lors par l’ensemble des médias à gage, tous propriétés de grands patrons, faisant d’un presque inconnu le Sauveur suprême !
      Puis, il y a eu la renonciation de François Hollande, totalement essoré par cinq ans de présidence et la ’primaire’ de la droite, qui sortit du chapeau François Fillon, promettant au bon peuple cinq ans de misère...

      Enfin, ce dimanche, l’Opération Belle alliance a consacré le succès du candidat de « gauche » du PS, le gentil Benoît Hamon, qui s’opposera au méchant Manuel Valls...Certes, le vote aura lieu le 29 janvier, mais tout donne à penser que l’ex-frondeur sera choisi comme challenger de Manuel Macron, celui-ci, et pour la circonstance, étiqueté « de gauche », comme si la maison-mère d’En marche pouvait recevoir ce label !

      Le parti des banquiers peut respirer : son candidat n’a guère à craindre de celui, qui avant lui, fut ministre de François Hollande, et envisager ainsi la présence de Manuel Macron au second tour des présidentielles.

      Mais contre qui ?

      La candidature de Benoît Hamon présente aussi cet avantage : prendre des voix à Jean-Luc Mélenchon pour empêcher celui-ci d’accéder à la finale pour l’Elysée. Restent en lice comme postulants Marine Le Pen et François Fillon. L’oligarchie a fait ses comptes : avec ce dernier, tout baigne : Fillon sort de la même écurie que le préféré Macron !

      Le triste de cette histoire, c’est que le peuple risque fort de rester orphelin du combat à mener : pas de « rouge » en vue pour brandir le drapeau de la souveraineté populaire et du progrès social contre le pouvoir du capital...

      http://www.communcommune.com/2017/01/primaire-ps-le-rocardien-benoit-hamon-ex-ministre-de-hollande-present

  • Dataviz : votre passeport est-il puissant ? - JeuneAfrique.com
    http://www.jeuneafrique.com/397145/societe/dataviz-puissance-de-passeport

    La firme financière Arton Capital, dont le siège principal se trouve à Montréal, vient de mettre à jour son « index des passeports ». Elle a passé 199 pays et territoires au crible, et les a classés selon qu’ils permettent de #voyager avec ou sans #visa, un peu, beaucoup, ou pas du tout. Quid du vôtre ?



    Ce sont les Seychellois qui détiennent à l’heure actuelle le passeport du continent permettant de voyager le plus librement. Les habitants de l’île peuvent aller dans 126 pays – 96 exemptions de visa, 30 obtentions de visa à l’arrivée – à travers le monde, selon les données mises à jour à la mi-janvier par Arton Capital, firme spécialisée dans les questions de citoyenneté et d’investissement.

    L’indice de #passeport 2017 − calculé par la firme financière à partir de la « combinaison des possibilités de voyages sans visa et du taux de visa à l’arrivée avec l’indice de développement humain (IDH) de chaque pays » − place en revanche les Seychelles au 55e rang mondial (sur 199), le haut du classement étant occupé essentiellement par les États européens.

    Dans le top 10 des passeports les plus puissants du monde, hormis Singapour (2e, avec un passeport qui permet de #voyager dans 155 pays) et les États-Unis (possibilité de voyager librement dans 156 pays), tous proviennent du vieux continent : Allemagne (158 pays), Suède (157), Danemark, Finlande, France, Espagne, Norvège, Royaume-Uni (156).

    #mobilité
    @reka @cdb_77 @albertocampiphoto

  • 1984 : Les enfants finlandais invités à dénoncer les parents qui critiquent les autorités
    http://www.brujitafr.fr/2017/01/1984-les-enfants-finlandais-invites-a-denoncer-les-parents-qui-critiquent-

    La Finlande a avancé une solution peu ordinaire pour tuer dans l’œuf les critiques à l’encontre des politiques du pays : les enfants sont invités à dénoncer à la police ce comportement « indigne » de leurs parents. La police finlandaise a procédé au lavage...

  • L’Allemagne légalise le cannabis à usage thérapeutique

    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/l-allemagne-legalise-le-cannabis-a-usage-therapeutique_1870682.html

    Les médecins pourront désormais prescrire du cannabis à leurs patients souffrant de « pathologies graves » - cancers, épilepsie, sclérose en plaque - et ne pouvant bénéficier de « thérapies alternatives », selon le texte de la loi.

    L’Allemagne rejoint ainsi les rangs des pays de l’UE qui ont légalisé des produits à base de cannabis : l’Autriche, la Grande-Bretagne, la République tchèque, la Finlande, la France, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la Roumanie, la Slovénie, l’Espagne, la Croatie et la Macédoine.

    Les patients allemands pourront se procurer dans les pharmacies et sur ordonnance de l’extrait de cannabis ou des fleurs séchées. Certains pourront aussi commander à l’étranger des dérivés synthétiques du cannabis, comme le dronabinol.

  • J – 111 : C’est comme si j’avais grandi avec ce cinéma. Celui de Jim Jarmusch. Je me souviens être allé voir Stranger than paradise sur la seule foi de son affiche (et un peu du titre), j’aimais cette image en noir et blanc de ces trois jeunes gens avec leurs airs cool dans une voiture américaine, j’étais dans ma première terminale, rien ne me prédisposait à aimer ce film dans lequel j’avais entraîné deux amis qui, comme moi, n’étaient pas du tout épatés en sortant du film, mais alors je n’aurais pas voulu l’avouer, je ne pense pas que j’avais capté grand-chose de ce film dans lequel il ne se passe pas grand-chose (la grande constante du cinéma de Jim Jarmusch), à une vitesse fort lente (puisqu’il ne se passe pas grand-chose, rien ne presse, l’autre grande constante de ses films), mais il était hors de question que je sois pris en flagrant délit de ne pas comprendre un truc obscur, et je me souviens avoir argumenté dur comme fer à la sortie à propos de la lenteur du film, de son atmosphère, de sa photographie (à l’époque, je me piquais de photographie, je tirais moi-même mes photographies dans ma salle de bain, mais j’étais encore loin de détenir le moindre savoir technique sur le sujet, tout était terriblement empirique, mais ayant accidentellement découvert les vertus de la solarisation et bien que ne sachant pas que c’était de la sorte que l’on appelait ce procédé, j’en faisais grand usage et expliquais que c’était un trucage que j’avais mis au point, quand j’y pense alors j’aurais pu écrire des romans avec de pareilles fictions, et que j’y pense encore, ma vie d’adulte aura surtout consisté à donner un corps à de telles fictions seulement adolescentes, finalement il n’y a guère que dans la musique que je ne suis pas parvenu à faire quelque chose dont je me serais prévalu adolescent, je n’entends rien à la musique et en dépit d’une véritable obstination pour apprendre à jouer de la guitare sèche avec une méthode de piano à queue, en dépit de l’obstination, le manque de méthode n’a rien donné), bref j’avais été de la plus mauvaise foi pour dire que j’avais adoré ce film dont en fait je ne pensais pas grand-chose, alors, parce que, maintenant, je suis en larmes d’émotion à chacun de ses plans ou presque, surtout celui de la visite des bords du lac Erie.

    Down By Law est sorti en septembre 1986 en pleine vague d’attentats à Paris et à la rentrée en première année aux Arts déco, d’ailleurs j’étais fort jaloux qu’une partie des premières années, dans une autre classe, étudiaient le script de ce film dans les moindres détails, dessinant des story boards , reproduisant des scènes en les photographiant etc… et d’ailleurs je suis allé le voir plusieurs fois en bandes organisées au point de très rapidement en connaître des pans par cœur. Et cela aura été pour moi le vrai passeport de mon inclusion aux Etats-Unis, quand je tombais sous la coupe des deux Greg au département photo de SAIC qui s’amusaient énormément avec ma maîtrise très défaillante de leur langue, m’apprenant dans un premier temps du vocabulaire technique photographique de travers, du genre objectif pour margeur et inversement ( easel pour objectif et lens pour margeur), puis ayant passé cette étape des expressions idiomatiques fausses, certaines d’ailleurs dont je ne parviens pas toujours à me défaire, comme de dire que the grass is always greener on the other side of the river et non fence (l’herbe est toujours plus verte chez le voisin, en anglais de l’autre côté du grillage, dans l’anglais fautif des deux Greg, de l’autre côté de la rivière), et je pense que je les avais finalement mis de mon côté, lorsqu’un jour je finis par leur dire, en forçant mon accent français, it is a sad and beautiful world buzz off to you too . Des années plus tard j’aurais eu beaucoup de plaisir à rassurer mon ami L.L. de Mars qui avait les miquettes sur une route à la foi enneigée et verglacée vers le festival d’Angoulême en lui faisant réciter, et en lui donnant la réplique, les dialogues de Roberto avec Jack & Zack, its’ Jack, not Zack, get it straight man.

    J’ai vu Mystery train à Chicago avec Cynthia et cela m’avait même armé pour certaines de nos disputes, quand je finissais par lui dire avec mon accent européen I am sorry I am a bit discumbobulated , et quand cela la faisait rire, elle finissait par me répondre en imitant la grosse voix de Screamin’ Jay Hawkings, yes I know the feeling . J’aime ce film, moins connu, à la folie. J’aime son ambiance de small time America , la petite ville américaine (ce qui n’est pour rien dans mon adoration, désormais, de Paterson ), encore que Memphis tout de même.

    J’ai vu Dead Man à Portsmouth, hypnotisé par les effets de delay de la guitare électrique de Neil Young qui signe là sans doute sa meilleure musique, effondré de rire lorsque le personnage interprété par Mitch Mitchum, son dernier film je crois, monologue avec le grizzly empaillé de son bureau, et ensuite littéralement pris par la main par le personnage de l’Indien quand les hautes portes barricadées du village s’ouvrent et que la vision du personnage interprété par Johny Depp ne cesse de perdre de la netteté. C’est un film qu’ensuite j’ai vu de nombreuses fois par petits bouts, or il me semble que c’est exactement cela un film fort que l’on avale à petites lampées comme un simple malt, des lampées qui brûlent mais qui sont tellement belles ? ou comme on ne relit jamais la Recherche en entier, seulement par extraits presque pris au hasard.

    Night on Earth est sans doute celui qui me fait le plus rire et je ne pense pas que je pourrais le voir dans un cinéma sans m’en faire jeter tellement cela me fait rire fort et avec un petit temps d’avance parce que j’en connais tous les lacets par cœur, la non-rencontre entre Gena Rowlands et Winona Ryder, la folle confession du chauffeur de taxi italien interprété par Roberto Begnini, quand ce dernier explosait encore de talent, et le feu d’artifice d’humour noir kaurisimakien en Finlande

    Ghost dog m’a moins plu, j’en goûte beaucoup l’excellente musique de RZA , le jeu admirable de Forest Whitaker, la narration aussi et la construction du personnage, mais beaucoup moins une certaine forme d’esthétisation des assassinats.

    Coffee & cigarettes est peut-être mon préféré, c’est l’association merveilleuse des deux grandes forces de Jim Jarmusch, une ambiance très calme, enveloppante, et des retours arrières dans le scénario sur le thème du déjà vu, en anglais dans le texte. Quant à la scénette entre Tom Waits et Iggy Pop, qui ont tous les deux arrêté de fumer, je crois que je pourrais la regarder plusieurs fois de suite.

    Broken flowers m’a fait pleurer tellement je trouvais cela beau ce personnage d’homme hanté par son passé amoureux et sa résolution en queue de poisson, et aussi pour le coup un sens admirable du détail qui place toute la confiance dans le spectateur de relever de tels détails pour comprendre la progression du scénario, quels sont les cinéastes qui nous font suffisamment confiance ? Et quel cadeau ils nous font, quand ils le sont !

    Je suis passé entièrement à côté de the Limits of control , mais d’un autre côté je l’ai vu d’après un fichier téléchargé, dans une définition très moyenne, que j’ai regardé dans le train un dimanche soir en revenant de Clermont-Ferrand, sans doute pas la meilleure des justices que l’on puisse rendre à une œuvre cinématographique, qui plus est de la part d’un cinéaste comme Jim Jarmusch.

    En sortant de Only lovers Left alive , j’étais très mitigé, pour une fois la lenteur du film m’a pris à rebrousse-poil, j’avais le sentiment qu’il se regardait en train de filmer, qu’il y avait des problèmes de faux rythme dans cette lenteur et ce n’est qu’après-coup que j’ai compris les nombreuses métaphores du film, celle des vampires qui, immortels, finissaient par périr de notre crise de l’environnement, celle de la solitude des artistes, celle de la fin du monde en situant l’action du film dans les quartiers défoncés de Detroit (et il fallait le faire !), et du coup je me dis souvent qu’il faudrait que je le revoie.

    Bref, vous l’aurez compris Jim Jarmush pour moi cela a toujours été une sorte de grand frère qui aurait fait les Arts Déco dix ans avant moi, qui m’aurait prêté ses disques, notamment ceux de Tom Waits et celui de RZA , un grand frère que j’aurais admiré dont j’aurais parfois voulu copier, toutes proportions mal gardées, une certaine forme de lenteur dans la narration, mais aussi une sorte de copain du bar de mon quartier du temps où j’habitais à Chicago, Jim Jarmusch c’est comme si j’avais déjà joué au billard avec lui au Gold Star . Et ce n’est pas la moindre des qualités que je trouve à son dernier film, Paterson , donc, que de me replonger dans cette atmosphère américaine, celle d’une époque que je tiens pour bénie de mon existence, et dont je sais intuitivement, et c’est sans doute cela qui me retient de traverser l’Atlantique, que je n’en retrouverais aucune trace sur place, si ce n’est donc, de façon fugace dans quelques plans et dans l’ambiance même des films de Jim Jarmusch, singulièrement le dernier, Paterson .

    Et justement j’aime dans Paterson , dès la première scène de réveil, la lumière, certes de studio, certes truquée, dans le sens qu’en fin d’été, début d’automne, il ne fait pas à ce point jour à six heures du matin (je soupçonne Jim Jarmusch de ne pas se lever souvent à six heures du matin), mais cette lumière du matin américain, de ses odeurs de café insipide, de bol de céréales avec un lait insipide aussi, même celui donné pour entier, ses bagels, cette lumière rasante qui rentre dans les chambres et qui éclairent les meubles faussement vieux et les petits cadres posés sur des napperons, oui cette lumière-là contient tout ce que je regrette des matins américains. J’aime les collègues qui, à défaut d’aller comme un lundi, ont des soucis infinis avec l’existence et la difficulté de la financer à crédit, j’aime la petite ville américaine qui fait son possible pour ressembler aux grandes, sa main street et les passagers du bus, élèves, étudiants, ouvriers et retraités (tout le reste de la population est en voiture), et j’aime par-dessus tout l’atmosphère sombre et chaleureuse du bar le soir, le même bar où l’on va sans se poser de questions, où l’on appelle le barman par son prénom, où l’on appelle tout un chacun par son prénom, et où ce sont les mêmes clients qui sont là, tous les soirs, autour de la table de billard où on joue à la boule huit, no last pocket , plus rarement à la boule neuf, qui est plus un truc de pool hall dans lesquels gravitent les fameux pool huslers (comme celui de Robert Rossen, dont d’ailleurs toutes les scènes de billard sont tournées à Chicago dans un pool hall fameux où Greg m’emmena un jour, seul endroit de la ville avec un billard français ce qu’il voulait essayer).

    Et dans ce merveilleux écrin, cette atmosphère chaleureuse, ce conte remarquable, parfaitement narré, fondu dans l’enchainement des jours, le quotidien immuable et répétitif, belle gageure de narration répétitive sans générer le moindre ennui, tout au contraire, de la fascination, de celle qui fait que l’on remarque petit à petit certains détails, et, donc, très très bien joué, notamment par Adam Driver au début de la scène finale, des larmes sans larme, un homme vaincu, complètement écrasé, sur le point d’exploser. C’est l’une des plus belles scènes du cinéma de Jim Jarmusch, elle en contient tous les ingrédients habituels, elle prend son temps et c’est un élément étranger qui arrive dans le cadre côté cour, telle la dealeuse à la fin de Stranger than paradise , l’aubergiste italienne de la fin de Down By Law , la veuve italienne à la fin de Mystery Train , celle qui se sent un peu discumbobulated , dans Paterson , le poète japonais égaré, grand lecteur de William Carlos Williams, qui finit par apporter ici le salut, là la solution, dans le cas de Paterson, les deux, et donne au récit, qui avait pris tout son temps, toute son épaisseur, de celles qui vous poursuivent longtemps après avoir vu le film, telle la portée poétique d’un vers. Un poète vaincu, écrasé par le quotidien dont il était parvenu à s’extraire grâce à sa poésie justement, tel l’apôtre Pierre sur le Mont des Oliviers, se renie et répond que non il n’est pas poète, qu’il est juste un chauffeur de bus comme un autre — autant vous dire qu’un certain informaticien de ma connaissance, qui écrit des fictions à ses heures, n’en menait pas très large devant cette scène —, et c’est un autre poète qui le sauve en donnant de nouveau un sens à son existence, une injonction, la seule qui vaille, écris ! Et le poète vaincu qui n’est plus au bord des larmes redevient un poète, il ne pleure plus le recueil perdu, il écrit ce qui le détermine, sa poésie qui est plus grande que lui, plus grande que les poèmes détruits.

    Le poète est à l’image des autres personnages de ce film, un artiste à la recherche de son véritable moi, un moi libre et émancipé, un moi serein, qui vit sereinement dans l’enveloppe charnelle d’un conducteur de bus d’une petite ville des Etats-Unis qui porte le même nom que lui — volonté chez le cinéaste de nous dire que son film est à la fois à propos d’un personnage, Paterson, et à la fois à propos d’une petite ville, Paterson, admirable fusion.

    Mon grand frère Jim a vieilli un peu, il n’écoute plus de rock, il est un peu plus raffiné dans ses prédilections, ses narrations sont encore plus lentes qu’auparavant, il est surtout en train d’entrer dans la catégorie des cinéastes poids lourds et chenus à la fois, les Manoel de Oliveira, les Bergman même, Tarkovski, il touche au sublime. Quel dommage en revanche qu’il n’ait pas pensé à engager un graphiste digne de ce nom pour ce qui est de l’écriture des poèmes à même les images de la ville notamment. Un poète qui écrit sans rature est-il un vrai poète ? Mais en regard de l’immense film qu’est Paterson c’est un infime reproche.

    #qui_ca

    • Ben je ne trouve pas cela très opérant comme critique. C’est un peu, comment dire, primaire.

      Je ne pense pas que le récit de film fasse de hiérarchie entre les différents « artistes » de ce film, et même plutôt le contraire. Tous les personnages ou presque qui ont effectivement un rôle dans ce film sont à la recherche d’une forme d’émancipation, le barman s’entraîne pour son tournoi d’échec de samedi, l’acteur expérimente in situ ses rôles (exprérience un peu limite c’est vrai), le personnage de Laura entreprend de développer sa ligne de cupcakes ET de devenir une chanteuse de folk (avec, en plus, davantage de réussite que son compagnon), et donc Parterson lui-même qui écrit des poèmes. Finalement le seul personnage qui n’est pas dans une telle recherche est celui qui est englué dans ses problèmes domestiques, le contrôleur. Quant à la scène finale, elle voit Parterson réaliser que ce n’est pas tant la sauvegarde de ses poèmes qui est importante mais leur écriture au moment de l’écriture, que c’est surtout pour lui-même qu’il écrit ses poèmes.

      Et en tant qu’auteure de Chez soi , tu ne vas pas me contredire que l’artiste la plus importante parmi tous ces personnages c’est Laura quand on voit cette manière extraordinaire qui est la sienne de transformer quotidien (qui déborde largement, les petites photos tous les jours différentes dans la lunchbox sont une oeuvre en soi) et habitation !

      Vraiment au contraire tous les personnages du film (à l’exception notable du contrôleur dont le problème majeur dans l’existence finalement c’est qu’il est endetté, qu’il vit à crédit) sont des artistes de leur propre existence, des artistes d’eux-mêmes en somme.

    • Ouais, les amies, vous avez sans doute raison. Je pensais que c’était moins flagrant que vous ne le dites, mais à la réflexion, je pense que vous avez sans doute raison. Cela doit tenir de l’impensé chez lui.

      Il faudrait par ailleurs je repense à cela en regard du reste de sa filmographie dans laquelle il me semblait pourtant que les personnages féminins étaient nettement moins caricaturaux que dans les films de ses collègues, que souvent même, c’étaient elles qui sauvaient des situations dans lesquelles les hommes s’étaient embourbés. Enfin cela paraissait plutôt équilibré. Je vais y repenser.

    • http://www.dictionary.com/browse/discombobulated
      http://www.wordreference.com/enfr/discombobulated

      @aude_v Je crois que le seul qui est vraiment peut-être aps raté, mais disons moins réussi que les autres, c’est The limits of control il me semble que tu devrais apprécier Only lovers left alive pour la métaphore à propos de l’environnement. Et Broken Flowers est très beau aussi. Je te parle des récents, les autres tu les connais.

  • La Finlande a commencé à tester le revenu universel
    https://www.crashdebug.fr/international/13010-la-finlande-a-commence-a-tester-le-revenu-universel

    La Finlande a commencé à tester le revenu universel

    Depuis lundi 2000 sans-emploi ont commencé à recevoir 560 euros par mois en Finlande. Réduite faute de moyens financiers, l’expérience est critiquée dans le pays.

    Depuis lundi, 2000 Finlandais reçoivent 560 euros supplémentaires sur leurs comptes en banque. Il en ira de même tous les mois à venir, jusqu’à la fin de 2018. Ce montant non-déclarable, ils ne l’ont pas réclamé. Ils ont été tirés au sort pour servir de « cobayes » à une expérience censée évaluer les conséquences de l’introduction d’un « revenu de base », terme retenu dans le pays pour le revenu universel. En vue, éventuellement, de le généraliser à l’ensemble de la population finlandaise.

    On n’en est pas là. L’expérience ne fait que commencer et, de l’aveu même (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • La #Finlande, une avant-gardiste du #Revenu_universel
    http://www.taurillon.org/la-finlande-une-avant-gardiste-du-revenu-universel

    Alors que l’hiver s’abat sur l’Europe, le pays du Père Noël s’apprête à tester la distribution d’un revenu universel à 2000 de ses chômeurs à partir du 1er Janvier 2017. Une expérimentation vivement attendue par les experts comme la société civile, alors que l’idée fait son chemin dans de nombreux pays de l’Union.

    Actualités

    / Finlande, Revenu universel, #Economie

  • Les #voitures #diesel polluent dix fois plus que les #camions – EurActiv.fr
    http://www.euractiv.fr/section/climat-environnement/news/diesel-cars-are-10-times-more-toxic-than-trucks-and-buses-data-shows

    Les résultats montrent que les véhicules utilitaires lourds testés en Allemagne et en Finlande émettent environ 210 mg de NOx par kilomètre parcouru, soit moins de la moitié des 500 mg/km émis par les voitures modernes à diesel qui répondent pourtant aux normes les plus élevées « Euro 6 ».

    Toutefois, les bus et camions ont des plus gros moteurs et brûlent plus de diesel par kilomètre, ce qui signifie que les voitures produisent dix fois plus de NOx par litre de carburant.

    L’analyse de l’ICCT montre par ailleurs que les fabricants sont capables de s’assurer que les poids lourds respectent les limites de pollution même sur la route, alors que les émissions des voitures grimpent en flèche en conditions réelles.

  • Quand une petite ville canadienne testait pendant cinq ans le revenu universel

    http://www.slate.fr/story/133289/revenu-universel-canada

    C’est l’une des idées les plus populaires du moment : le revenu universel va-t-il s’imposer comme l’un des enjeux de la campagne présidentielle 2017 ? Alors que la Finlande vient de commencer à l’expérimenter, plusieurs candidats français revendiquent déjà la création d’un revenu universel, même s’il peut prendre différentes formes en fonction des projets de chacun.

    Mais cette idée est loin d’être nouvelle et a déjà été mise à l’essai au milieu des années 1970, au Canada. Entre 1974 et 1979, la petite ville de Dauphin, dans la province du Manitoba, et ses 12.000 habitants ont fait l’objet d’une expérience unique : le Mincome Program. Mincome, pour « Minimal Income », le revenu minimum qui serait donc promis aux habitants. Un tiers des habitants a pu en profiter, selon des conditions bien précises. Si leurs revenus n’atteignaient pas un certain seuil, ils recevraient le reste. Si leurs revenus augmentaient, les allocations diminuaient.

    Pour autant, il a toujours été compliqué de tirer des leçons de cette expérience. Le gouvernement conservateur qui prend le pouvoir de la province en 1977, et la tête du pays, deux ans plus tard, a décidé qu’il n’avait aucun intérêt à le poursuivre, explique le Huffington Post.

    « On a dit aux chercheurs de ranger les archives du projet dans 1.800 cartons. Aucun rapport final n’a jamais été publié. »

    Toutefois, ce n’est pas tout à fait vrai. Evelyn Forget raconte qu’après qu’elle a appris l’existence des 1.800 cartons et réalisé qu’elle ne pourrait jamais analyser ces données, qui n’avaient jamais été rentrées dans une base, ou même rangées correctement, le Canada avait lancé un programme d’assurance santé universelle, qui, lui, avait récolté des données sur tous les Canadiens, et les avait rangées correctement : des données sur l’éducation, l’emploi, et la santé.

    Et bonne nouvelle, tous les habitants de Dauphin y étaient répertoriés.
    « J’ai découvert que les taux d’hospitalisation avaient chuté de 8,5% pour le groupe test de Dauphin comparé à l’autre groupe de contrôle. [...] Les taux d’élèves finissant le lycée ont également augmenté. [...] Quand le “mincome” est arrivé, quelques familles ont décidé qu’elles pouvaient laisser leurs garçons un plus longtemps au lycée. Alors, au lieu d’arrêter l’école à 16 ans et de trouver leur premier emploi, ils sont restés à l’école jusqu’à 18 ans, jusqu’à ce qu’ils aient leur diplôme, et ont commencé leur premier emploi un peu plus tard. »

    Moins de travailleurs, analyse Freakonomics, mais au fond, c’est probablement mieux, puisqu’au lieu de quitter tôt l’école, ils se préparaient une vie meilleure. Quant au nombre d’heures travaillées, il n’a pas vraiment bougé à l’exception des femmes qui souhaitaient prendre un congé parental, qui était alors limité à quatre semaines.

    « L’objectif originel de ce projet était d’évaluer si donner des chèques aux travailleurs les plus pauvres, assez pour qu’ils puissent vivre décemment, allait détruire leur motivation pour aller travailler, explique le Huffington Post. Ça n’a pas été le cas. »

  • « La politique turque n’est ni ottomane ni islamiste », par Olivier Roy Le chercheur décrypte la... - justpaste.it
    https://justpaste.it/11sbw

    Même si la tension avec Moscou a culminé en novembre 2015 avec la destruction d’un avion militaire russe par l’aviation turque – attaque attribuée aujourd’hui à des… pilotes gülenistes ! –, les conditions du retournement d’Ankara étaient en place.

    Le coup d’Etat de juillet 2016 a joué un rôle d’accélérateur, même s’il reste bien des zones d’ombre. D’un seul point de vue technique, la formidable épuration de l’armée (surtout les armes « techniques » comme l’aviation) et de l’appareil sécuritaire rend l’armée turque incapable de jouer un rôle décisif dans la Syrie du nord, et surtout pas face à la coalition russo-iranienne (qu’on pense à la faiblesse de l’Armée rouge décapitée par les purges de 1937 face à la petite Finlande en 1939).

    On peut aussi évoquer une paranoïa anti-américaine où Barack Obama se voit accuser de soutenir Fethullah Gülen, l’inspirateur du mouvement Gülen – exilé aux Etats-Unis depuis 1999 – et les Kurdes, c’est-à-dire les deux ennemis mortels aux yeux d’Erdogan. On peut enfin tout simplement attribuer le revirement brutal à un cynisme stratégique, où l’on revient à une bonne vieille realpolitik.

    Mais dans tous les cas, d’un seul coup, la Turquie abandonne à leur sort les révoltés arabes sunnites syriens qu’on avait pourtant utilisés pour empêcher les Kurdes syriens d’occuper le terrain, et surtout on laisse Alep, ville ottomane s’il en fût, se faire détruire par l’aviation russe et les troupes chiites. C’est bien et le rêve néo-ottoman et la solidarité sunnite qui sont morts à Alep.

    C’est cela que l’assassin de l’ambassadeur russe est venu rappeler, même s’il s’est bien gardé de mettre en cause Erdogan. Et cet abandon de ce qui constituait largement l’imaginaire du régime doit résonner aussi parmi les militants du parti ou même, et surtout, parmi l’électeur moyen de l’AKP. Certes, beaucoup renâclaient devant l’accueil des réfugiés syriens (qui portent sur des millions de personnes en Turquie), et beaucoup auraient hésité à mourir pour Alep.

    On savait aussi qu’il n’y a pas de diplomatie « islamiste » et que la référence aux intérêts nationaux pour rejeter l’aventure extérieure aurait certainement été comprise. Mais écarter d’un revers de main la solidarité islamique et l’héritage ottoman porte un coup à l’image du sultan et laisse ouverte la question de la redéfinition du rôle de la Turquie dans la région.

  • Les Saames, le seul peuple « autochtone » d’Europe
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/12/GOUVERNEUR/56921 #st

    Les #Saames seraient entre 50 000 et 65 000 en Norvège, 20 000 à 40 000 en #Suède, environ 8 000 en Finlande et 2 000 en Russie, selon le Centre d’information saame d’Östersund (Samer). Dernier peuple autochtone d’Europe, ils se sont installés dans le nord de la Scandinavie et dans la péninsule de Kola (Russie) à la fonte des glaciers, il y a environ dix mille ans. Tacite est le premier à évoquer, dans Germania (98 après Jésus-Christ), les nomades du Grand Nord, pour s’étonner que les femmes participent à la chasse.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/45038 via Le Monde diplomatique

  • Face à la #Russie, les Pays Baltes et la #Finlande entre anticipation et crainte
    http://www.taurillon.org/face-a-la-russie-les-pays-baltes-et-la-finlande-entre-anticipation-et

    Après l’annexion de la Crimée et l’occupation d’une partie du territoire ukrainien (le « Donbass »), l’armée russe s’intéresse désormais à d’autres frontières : celles avec la Finlande, mais aussi avec l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie

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    / Russie, Finlande, #Défense, Sécurité, #Union_européenne

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