country:finlande

  • Assassinat de 2 journalistes enquêtant sur le réseau pédophile « Pizzagate »
    http://vilistia.org/archives/12967

    lundi 5 décembre 2016 Assassinat de 2 journalistes enquêtant sur le réseau pédophile « Pizzagate » Alors qu’ils interviewaient un politicien local sur ses liens avec un réseau pédophile de contrebande d’enfants, contrôlé et organisé par le ministre des Finances de Finlande … Lire la suite →

    #Pédophilie-satanisme...

  • #Perturbateurs_endocriniens : halte à la manipulation de la science
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/11/29/halte-a-la-manipulation-de-la-science_5039860_3232.html

    Près de cent scientifiques dénoncent la #fabrication_du_doute par les industriels, déjà à l’œuvre dans la lutte contre le changement climatique.
    […]
    Une lutte comparable fait actuellement rage autour de la nécessaire réduction de l’exposition aux perturbateurs endocriniens. La Commission européenne s’apprête à mettre en place la première réglementation au monde sur le sujet. Bien que de nombreux pays aient également manifesté leur inquiétude à l’égard de ces produits chimiques, aucun n’a instauré de réglementation qui les encadrerait globalement.

    #paywall

    • Depuis des décennies, la science est la cible d’attaques dès lors que ses découvertes touchent de puissants intérêts commerciaux. Des individus dans le déni de la science ou financés par des intérêts industriels déforment délibérément des preuves scientifiques afin de créer une fausse impression de controverse. Cette manufacture du doute a retardé des actions préventives et eu de graves conséquences pour la santé des populations et l’environnement.

      Les « marchands de doute » sont à l’œuvre dans plusieurs domaines, comme les industries du tabac et de la pétrochimie ou le secteur agrochimique. A elle seule, l’industrie pétrochimique est la source de milliers de produits toxiques et contribue à l’augmentation massive des niveaux de dioxyde de carbone atmosphérique, à l’origine du changement climatique.

      La lutte pour la protection du climat est entrée dans une nouvelle ère avec l’accord de Paris de 2015, malgré la farouche opposition de climatosceptiques sourds au consensus établi par les scientifiques engagés pour travailler dans l’intérêt général.

      Une lutte comparable fait actuellement rage autour de la nécessaire réduction de l’exposition aux perturbateurs endocriniens. La Commission européenne s’apprête à mettre en place la première réglementation au monde sur le sujet. Bien que de nombreux pays aient également manifesté leur inquiétude à l’égard de ces produits chimiques, aucun n’a instauré de réglementation qui les encadrerait globalement.

      JAMAIS L’HUMANITÉ N’A ÉTÉ CONFRONTÉE À UN FARDEAU AUSSI IMPORTANT DE MALADIES EN LIEN AVEC LE SYSTÈME HORMONAL

      Jamais l’humanité n’a été confrontée à un fardeau aussi important de maladies en lien avec le système hormonal : cancers du sein, du testicule, de l’ovaire ou de la prostate, troubles du développement du cerveau, diabète, obésité, non-descente des testicules à la naissance, malformations du pénis et détérioration de la qualité spermatique.

      La très grande majorité des scientifiques activement engagés dans la recherche des causes de ces évolutions préoccupantes s’accordent pour dire que plusieurs facteurs y contribuent, dont les produits chimiques capables d’interférer avec le système hormonal.

      Des sociétés savantes signalent que ces produits chimiques, appelés les perturbateurs endocriniens, constituent une menace mondiale pour la santé. Parmi ceux-ci : les retardateurs de flamme présents dans les meubles et l’électronique, les agents plastifiants dans les matières plastiques et les produits d’hygiène, ou encore les résidus de pesticides dans notre alimentation. Ils peuvent interférer avec les hormones naturelles lors de périodes critiques du développement, pendant la grossesse ou la puberté, lorsque notre organisme est particulièrement vulnérable.

      Une réglementation nécessaire

      On ne peut faire face à ce fardeau croissant de maladies à l’aide de meilleurs traitements médicaux : non seulement ces traitements n’existent pas toujours, mais les effets des perturbateurs endocriniens sur la santé sont bien souvent irréversibles. Les possibilités de réduire notre exposition à un niveau individuel en évitant certains produits de consommation sont, elles aussi, limitées. La plupart de ces substances atteignent notre organisme par le biais de notre alimentation.

      Seule solution pour enrayer la hausse des maladies liées au système hormonal : prévenir l’exposition aux produits chimiques à l’aide une réglementation plus efficace. Or le projet d’établir une réglementation de ce type dans l’Union européenne est activement combattu par des scientifiques fortement liés à des intérêts industriels, produisant l’impression d’une absence de consensus, là où il n’y a pourtant pas de controverse scientifique. Cette même stratégie a été utilisée par l’industrie du tabac, contaminant le débat, semant le doute dans la population et minant les initiatives des dirigeants politiques et des décideurs pour développer et adopter des réglementations plus efficaces.

      Les discussions sur le changement climatique et sur les perturbateurs endocriniens ont toutes deux souffert de cette déformation des preuves scientifiques par des acteurs financés par l’industrie.

      La plupart des scientifiques pensent qu’exprimer publiquement leur point de vue sur des questions politiques et participer aux débats de société pourrait compromettre leur objectivité et leur neutralité. Ce serait effectivement inquiétant si nos opinions politiques obscurcissaient notre jugement scientifique. Mais ce sont ceux qui nient la science qui laissent leurs opinions politiques obscurcir leur jugement. Avec, pour conséquence, des dommages irréparables. La manipulation de la science concernant les effets de la fumée du tabac a coûté des millions de vies. Nous ne devons pas refaire la même erreur.

      Une urgence

      Nous considérons qu’il n’est plus acceptable de nous taire. En tant que scientifiques, nous avons en fait l’obligation de participer au débat et d’informer le public. Nous avons la responsabilité de rendre visibles les implications de nos travaux pour la société et les générations futures, et d’attirer l’attention sur les graves dangers qui nous menacent.

      Les enjeux sont importants, et l’action politique pour endiguer l’exposition aux perturbateurs endocriniens et les conséquences des émissions de gaz à effet de serre est devenue une urgence.

      Scientifiques spécialistes des perturbateurs endocriniens ou du changement climatique, nous avons uni nos forces, car un grand nombre d’actions essentielles à la limitation des effets des perturbateurs endocriniens contribueront également à lutter contre le changement climatique.

      La plupart des substances chimiques synthétisées par l’homme sont des dérivés de combustibles fossiles produits par l’industrie pétrochimique. Une réduction de la quantité de pétrole raffiné permettra aussi de réduire la quantité de sous-produits utilisés dans les plastiques et celle de plastifiants : ces produits chimiques compromettent la santé reproductive masculine et contribuent au risque de certains cancers.

      Une réduction de la dépendance aux combustibles fossiles et un encouragement au développement des énergies alternatives entraîneront non seulement une baisse des émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de celles de mercure. Ce dernier, un contaminant issu du charbon, émis dans l’air et accumulé dans le poisson, finit par atteindre nos organismes et compromet le développement du cerveau.

      Créer l’équivalent du GIEC

      Bien que de nombreux Etats aient exprimé la volonté politique de traiter le problème des gaz à effet de serre, la traduction des connaissances scientifiques sur le changement climatique en action politique effective a été bloquée, notamment à cause de la désinformation du public et des dirigeants. Les gouvernements sont déjà en retard. Il est important de ne pas répéter ces erreurs avec les perturbateurs endocriniens, et d’apprendre de l’expérience des scientifiques du climat et de la recherche en santé publique.

      DANS LA PRATIQUE, IL SERA TRÈS DIFFICILE DE RECONNAÎTRE UNE SUBSTANCE DANGEREUSE COMME PERTURBATEUR ENDOCRINIEN DANS L’UNION EUROPÉENNE

      La Commission européenne a maintenant l’opportunité de choisir des instruments de réglementation qui pourront fixer de nouveaux standards pour le monde entier afin de nous protéger des effets nocifs des perturbateurs endocriniens.

      Nous sommes cependant préoccupés par les options réglementaires que propose aujourd’hui Bruxelles, très éloignées des mesures nécessaires pour protéger notre santé et celle des générations futures.

      Les options proposées pour identifier les perturbateurs endocriniens requièrent un niveau de preuve bien plus élevé que pour d’autres substances dangereuses, comme celles cancérigènes. Dans la pratique, il sera très difficile de reconnaître une substance dangereuse comme perturbateur endocrinien dans l’Union européenne.

      Des actions urgentes sont nécessaires sur les deux thèmes. Pour cette raison, nous appelons au développement et à la mise en œuvre de mesures qui s’attaqueraient aux perturbateurs endocriniens et au changement climatique de façon coordonnée.

      Un moyen efficace pourrait être la création, sous les auspices de l’Organisation des Nations unies, d’un groupe ayant le même statut international et les mêmes prérogatives que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Ce groupe serait chargé d’évaluer les connaissances scientifiques destinées aux responsables politiques dans l’intérêt général et mettrait la science à l’abri de l’influence des intérêts privés. Nous le devons aux générations qui vivront demain.

      Les premiers signataires de ce texte sont : Andreas Kortenkamp, université Brunel (Royaume-Uni) ; Barbara Demeneix, CNRS/Muséum national d’histoire naturelle ; Rémy Slama, Inserm, université Grenoble-Alpes ; Edouard Bard, Collège de France ; Ake Bergman, université de Stockholm (Suède) ; Paul R. Ehrlich, université Stanford (Etats-Unis) ; Philippe Grandjean, Harvard Chan School of Public Health (Etats-Unis) ; Michael E. Mann, université Penn State (Etats-Unis) ; John P. Myers, université Carnegie Mellon (Etats-Unis) ; Naomi Oreskes, université Harvard (Etats-Unis) ; Eric Rignot, université de Californie (Etats-Unis) ; Thomas Stocker, université de Berne (Suisse) ; Kevin Trenberth, National Centre for Atmospheric Research (Etats-Unis) ; Carl Wunsch, Massachusetts Institute of Technology (Etats-Unis) ; et R. Thomas Zoeller, université du Massachusetts à Amherst (Etats-Unis).

      Sont également signataires de ce texte
      Ernesto Alfaro-Moreno, centre de recherche Swetox (Suède) ; Anna Maria Andersson, Rigshospitalet (Danemark) ; Natalie Aneck-Hahn, université de Pretoria (Afrique du Sud) ; Patrik Andersson, université d’Umeå (Suède) ; Michael Antoniou, King’s College (Royaume-Uni) ; Thomas Backhaus, université de Göteborg (Suède) ; Robert Barouki, université Paris-Descartes (France) ; Alice Baynes, université Brunel (Royaume-Uni) ; Bruce Blumberg, université de Californie à Irvine (Etats-Unis) ; Carl-Gustaf Bornehag, université de Karlstad (Suède) ; Riana Bornman, université de Pretoria (Afrique du Sud) ; Jean-Pierre Bourguignon, université de Liège (Belgique) ; François Brion, Ineris (France) ; Marie-Christine Chagnon, Inserm (France) ; Sofie Christiansen, université Technique du Danemark (Danemark) ; Terry Collins, université Carnegie Mellon (Etats-Unis) ; Sylvaine Cordier, Irset (France) ; Xavier Coumol, université Paris-Descartes (France) ; Susana Cristobal, université de Linköping (Suède) ; Pauliina Damdimopoulou, hôpital universitaire Karolinska (Suède) ; Steve Easterbrook, université de Toronto (Canada) ; Sibylle Ermler, université Brunel (Royaume-Uni) ; Silvia Fasano, université de Campania - Luigi Vanvitelli (Italie) ; Michael Faust, F + B Environmental Consulting (Allemagne) ; Marieta Fernandez, université de Grenade (Espagne) ; Jean-Baptiste Fini, CNRS/Muséum national d’histoire naturelle (France) ; Steven G. Gilbert, Institute of neurotoxicology & neurological disorders (Etats-Unis) ; Andrea Gore, université du Texas (Etats-Unis) ; Eric Guilyardi, université de Reading (Royaume-Uni) ; Åsa Gustafsson, Swetox (Suède) ; John Harte, université de Californie à Berkeley (Etats-Unis) ; Terry Hassold, université d’Etat de Washington (Etats-Unis) ; Tyrone Hayes, université de Californie à Berkeley (Etats-Unis) ; Shuk-Mei Ho, université de Cincinnati (Etats-Unis) ; Patricia Hunt, université d’Etat de Washington (Etats-Unis) ; Olivier Kah, université de Rennes (France) ; Harvey Karp, université de Californie du Sud (Etats-Unis) ; Tina Kold Jensen, université du Danemark du Sud (Danemark) ; Sheldon Krimsky, université Tufts (Etats-Unis) ; Henrik Kylin, université de Linköping (Suède) ; Susan Jobling, université Brunel (Royaume-Uni) ; Maria Jönsson, université d’Uppsala (Suède) ; Bruce Lanphear, université Simon Fraser (Canada) ; Juliette Legler, université Brunel (Royaume-Uni) ; Yves Levi, université Paris Sud (France) ; Olwenn Martin, université Brunel (Royaume-Uni) ; Angel Nadal, université Miguel Hernández (Espagne) ; Nicolas Olea, université de Grenade (Espagne) ; Peter Orris, université de l’Illinois (Etats-Unis) ; David Ozonoff, université de Boston (Etats-Unis) ; Martine Perrot-Applanat, Inserm (France) ; Jean-Marc Porcher, Ineris (France) ; Christopher Portier, Thun, (Suisse) ; Gail Prins, université de l’Illinois (Etats-Unis) ; Henning Rodhe, université de Stockholm (Suède) ; Edwin J. Routledge, université Brunel (Royaume-Uni) ; Christina Rudén, université de Stockholm (Suède) ; Joan Ruderman, Harvard Medical School (Etats-Unis) ; Joelle Ruegg, institut Karolinska (Suède) ; Martin Scholze, université Brunel (Royaume-Uni) ; Elisabete Silva, université Brunel (Royaume-Uni) ; Niels Eric Skakkebaek, Rigshospitalet (Danemark) ; Olle Söder, institut Karolinska (Suède) ; Carlos Sonnenschein, université Tufts (Etats-Unis) ; Ana Soto, université Tufts (Etats-Unis) ; Shanna Swann, Icahn School of Medicine (Etats-Unis) ; Giuseppe Testa, université de Milan (Italie) ; Jorma Toppari, université de Turku (Finlande) ; Leo Trasande, université de New York (Etats-Unis) ; Diana Ürge-Vorsatz, université d’Europe centrale (Hongrie) ; Daniel Vaiman, Inserm (France) ; Laura Vandenberg, université du Massachusetts, (Etats-Unis) ; Anne Marie Vinggaard, université technique du Danemark (Danemark) ; Fred vom Saal, université du Missouri (Etats-Unis) ; Jean-Pascal van Ypersele, université catholique de Louvain (Belgique) ; Bernard Weiss, université de Rochester (Etats-Unis) ; Wade Welshons, université de Missouri (Etats-Unis) ; Tracey Woodruff, université de Californie à San Francisco (Etats-Unis).

  • Le #modèle_nordique fait toujours autant rêver l’Europe
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/11/26/le-modele-nordique-fait-toujours-autant-rever-l-europe_5038524_3234.html

    « C’est ce qu’on appelle la flexisécurité, au Danemark, et cela a fonctionné. » Jeudi 24 novembre, lors du dernier débat de la primaire de la droite, il n’aura pas fallu longtemps pour qu’Alain Juppé cite l’exemple du marché du travail danois, la référence en matière d’intégration des chômeurs.

    Il n’est pas le premier à le faire : dès qu’il s’agit de citer un modèle économique, social ou écologique, les yeux se tournent presque toujours vers les pays nordiques. Lundi 28 novembre, le ministre de l’économie, Michel Sapin, accueillera ainsi un forum franco-nordique à Bercy. Des dizaines d’experts, patrons et politiques venus de Finlande, de Norvège, de Suède, du Danemark, cogiteront avec leurs homologues français sur les enseignements scandinaves en matière de croissance inclusive et d’économie verte.

  • Suède : mobilisation antifasciste contre une marche néonazie
    http://lahorde.samizdat.net/2016/11/17/suede-mobilisation-antifasciste-contre-une-marche-neonazie

    Le 12 novembre dernier, les néonazis du NMR, du SMR, des Soldats d’Ondin et d’autres ordures d’extrême droite ont tenté de défiler dans les rues de Stockholm. Alors que des néonazis étaient venus par avion de Finlande et de Norvège, ils n’ont pas réussi à circuler librement, malgré le dispositif policier, tellement énorme qu’il en [&hellip

    #International #Scandinavie

  • François Hollande, le Président qui faisait jouer la France en seconde division européenne alors qu’elle était encore en première | Atlantico.fr
    http://www.atlantico.fr/decryptage/francois-hollande-president-qui-faisait-jouer-france-en-seconde-division-e

    Atlantico : Dans une confidence passée inaperçue de l’ouvrage Un président ne devrait pas dire ça, François Hollande revient sur sa capacité à négocier, avec le concours de la Commission européenne, le passage de la France sous la barre des 3%. Son argumentaire repose essentiellement sur le fait que la France pèse dans l’Europe. Ainsi, les journalistes Gérard Davet Fabrice Lhomme rapportent les propos du président : "Ça c’est le privilège des grands pays, ce que beaucoup n’acceptent plus. Le privilège de la France, de dire « Eh bien oui, on est la France, on vous protège, on a quand même une armée, une force de dissuasion, une diplomatie...
     », ça compte. Ils (les Européens) le savent, ils ont quand même besoin de nous. Et donc ça, ça se paye. Il y a un prix, qui doit être acquitté, à la puissance politique, diplomatique, militaire". En quoi un tel constat peut-il être destructeur pour le chef de l’Etat ? François Hollande n’indique-t-il pas en creux qu’il a les moyens de faire peser, sur l’Europe, une véritable force de proposition européenne ? Avec ces mots, François Hollande ne trahit-il pas une volonté d’user de prérogatives extraordinaires à des fins tout à fait subalternes ?

    Alain Wallon : Pour l’avoir moi-même vécu de l’intérieur des institutions européennes, je peux vous dire que de tels propos, tenus non plus en privé mais publiquement, provoqueront de sérieux ravages et pour longtemps au détriment des positions françaises et de tous ceux, fonctionnaires français en poste à Bruxelles ou à Paris, qui tentent avec foi mais déjà avec difficulté de redresser l’image négative que la France a fini par acquérir auprès de leurs collègues des autres Etats membres et au sein de ces institutions. Que les effets de son franc-parler atteignent par ricochet François Hollande est moins grave pour lui-même, proche de sa fin de mandat, que pour la position et le poids de la France dans les négociations sur les grands dossiers actuels. La dégradation de l’image de notre pays auprès de nos partenaires de l’UE n’est, hélas, pas une situation nouvelle. L’élargissement de l’Union à de nouveaux Etats membres comme la Suède, la Finlande et l’Autriche dans les années 1990, puis à treize autres pays, Croatie incluse, dans les années 2000, avait rapidement à la fois modifié l’équilibre politique au sein du Conseil européen, mais aussi fortement relativisé la place et l’influence des pays fondateurs dans tous les compartiments de l’édifice institutionnel. La fonction publique européenne, qui s’était construite en grande partie sur le modèle administratif français, s’est vue remodelée très sensiblement, tant d’un point de vue linguistique et culturel qu’en termes de management, selon un modèle beaucoup plus anglo-saxon.

    Coordonnés d’une main sûre par le Foreign Office, les Britanniques ont été particulièrement offensifs en la matière, avec beaucoup d’habileté. Et les postes stratégiques, au niveau du Secrétariat général de la Commission, des directeurs généraux, des portefeuilles et des cabinets de commissaires ont vu la présence française s’amenuiser drastiquement. Bien entendu, l’une des causes de ces changements était, disons, mécanique : on ne peut espérer vivre à 28 comme à 6 ou même 12. Mais nos gouvernants – et cela remonte bien avant 2012 – ont donné l’impression que la France, qui n’était plus perçue comme celle de Jean Monnet ou de Jacques Delors, pouvait conserver un statut identique, couronnée d’éternels lauriers et partageant son sceptre avec la seule Allemagne… De là, s’est construite et répandue une image d’arrogance de la France, qui finit par former un préjugé assez systématique à l’encontre de nos représentants, quelle que soit ou ait pu être leur excellence, dans les différentes instances de confection des décisions, de leur adoption et de leur mise en œuvre. Et voilà que le Président français, au lieu de redonner aux pays partenaires des raisons de percevoir autrement la France en tant qu’acteur européen, brandit la pire des caricatures : tel un acteur de commedia dell’arte tombant le masque, le voilà soudain sous les traits d’un tacticien roué, « à qui on ne la fait pas, hein Angela ? », manœuvrant comme dans les coulisses d’un congrès du PS à la bonne vieille époque de la synthèse inter-courants, agitant sous le nez de la Commission et des Etats trop obsédés par les règles budgétaires la menace de laisser l’Europe sans défense. On croit cauchemarder !

    Franchement, je ne pense pas que le message en creux, si tant est qu’il y en ait un et qu’il soit constructif pour l’Europe à construire, ait la moindre chance de convaincre. On y verra plutôt un Président français en fin de course qui prend ses désirs pour des réalités, bombant le torse pour faire oublier son inaction et son absence de propositions fortes, susceptibles d’être l’objet d’un vrai débat, puis d’un consensus suffisant pour relancer l’Europe à un moment crucial de son existence. Or, c’est l’inverse qui a lieu car François Hollande se met à dos tout le monde : la Commission européenne en laissant entendre qu’il la laisse gentiment « pisser dans un violon » en se jouant de ses menaces de sanction ; l’Allemagne, Angela Merkel et son intraitable ministre des Finances Wofgang Schaüble, en ridiculisant leurs pressions pour faire rentrer le déficit budgétaire français dans les clous ; et aussi tous les Etats membres qui, parfois avec d’énormes difficultés politiques, économiques et sociales, n’ont pas le luxe de disposer des moyens militaires de faire du chantage diplomatique au moment de rendre des comptes. Carton plein…

    Mathieu Mucherie : On se place sans jamais vraiment le contester dans le cadre de Maastricht. Les 3% de déficits ont été inventés sur un coin de table (pas Ikea) par Francisque Mitterrand (l’inventeur de l’euro et du FN). Ils ne signifient strictement rien économiquement : on peut faire 3% de « bons » déficits si on est en crise ou si on investit pour l’avenir, et 1% de très mauvais déficits si on est en haut de cycle et qu’il s’agit surtout d’une dérive des charges courantes. Ils ne signifient strictement rien financièrement, d’autant que les taux ne sont plus à 5% mais très proches de 0%. Le simple fait de respecter (ou plus exactement, dans le cas français : de faire semblant de respecter) une règle aussi infondée, voilà qui est déjà révélateur, en matière de démission intellectuelle et politique. En bonne logique économico-fiscale, soit on ne norme rien (on fait confiance au marché et/ou à la banque centrale pour discipliner les émetteurs de dettes), soit on norme le stock de dettes, en termes réels et structurels (depuis Maastricht, on a normé le solde, en nominal et sans tenir compte du cycle). L’idéal aurait été de normer la dépense publique au sens large, mais à gauche personne ne voulait (les mêmes qui nous causent d’harmonisation fiscale européenne…). Bref. On ne pouvait probablement pas demander à un rejeton de Delors et de Mitterrand d’imaginer un cadre comptable plus convenable, puis de l’imposer aux Allemands, surtout au vu des comptes publics marécageux de la France (merci Chirac, merci plein de gens) et de la prolongation de la crise de 2008. Mais du coup, on commence ce débat en position de quémandeur, déjà c’est mal parti.

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  • Egalité des chances pour les filles : l’Algérie devant les États-Unis | Actualite Algerie
    http://www.actualite-algerie.com/2016/10/11/egalite-des-chances-pour-les-filles-lalgerie-devant-les-etats-uni

    Il serait meilleur d’être une fille en Algérie qu’aux États-Unis, selon le rapport intitulé Every Last Girl publié par l’organisation internationale Save the Children ce mardi 11 octobre, à l’occasion de la Journée internationale de la fille.

    Basée sur des chiffres de 2015, cette deuxième édition du rapport évalue les opportunités offertes aux filles dans 144 pays en fonction des obstacles qu’elles rencontrent, et propose un classement en fonction de cinq critères : le nombre de mariages d’enfants, le nombre de grossesses chez les adolescentes, le taux de mortalité maternelle, la proportion de femmes au Parlement et le taux d’achèvement des études secondaires de premier cycle.

    L’Algérie est à la 31e place du classement, avec 2,5% de mariages avant l’âge de 18 ans, 10,8 grossesses adolescentes pour mille naissances, 87,2% d’études jusqu’à l’âge de seize ans, 140 morts maternelles pour cent mille naissances et 31,6% de femmes parlementaires.

    Derrière l’Algérie, les États-Unis, à la 32e place, ont été pénalisés par un pourcentage élevé de grossesses chez les adolescentes (24,1 pour mille naissances) et de représentation des femmes au Parlement (19,4%).

    La Suède est en tête du classement, avec 5,6 grossesses adolescentes pour mille naissances, seulement 4 morts maternelles pour cent mille naissances et 43,6% de femmes parlementaires.

    En deuxième et troisième position, on retrouve la Finlande et la Norvège, dont les chiffres sont proches de ceux de leur voisin suédois. Le Royaume-Uni et la France sont respectivement 15e et 18e, et la Tunisie est à la 32e place. Les derniers de ce classement sont le Tchad et le Niger, qui figurent parmi les pays les plus défavorisés au monde en termes de revenus, de sécurité et de climat.

    L’organisation explique que le mariage des enfants “déclenche et exacerbe un cycle de désavantages”, les petites épouses voyant le plus souvent leurs perspectives d’avenir réduites en termes d’éducation et de revenus, tandis que leur santé est mise en danger.

    Les grossesses chez les adolescentes sont également des facteurs clés, la mortalité maternelle étant la deuxième cause de mortalité chez les filles de 15 à 19 ans (après le suicide), et le risque de mort du nouveau né étant supérieur de 50% chez ces jeunes filles que chez des femmes de 20 à 35 ans. Le rapport met l’accent sur la nécessité de garantir l’accès à une bonne qualité de services de santé reproductive.

    Le rapport évalue aussi la liberté des femmes à faire entendre leur voix, à avoir un pouvoir d’influence et à participer à la vie politique de leur pays. En moyenne, 23% des sièges parlementaires sont occupés par des femmes à travers les pays étudiés. Le Qatar, classé 53e, n’a aucune femme parlementaire, tandis que L’Égypte, classé 83e, en a 2%.

    Le rapport fait remarquer que le changement est possible, citant le cas du Rwanda, où la proportion de femmes au Parlement est la plus élevée (63,8%), ce qui lui permet de se placer en 47e position du classement, tandis que ses voisins le Burundi et la Tanzanie sont respectivement à la 107e et à la 118e place.

    TAGSACTUALITÉ

  • Le revenu garanti et ses faux amis, par @Mona Chollet
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/07/CHOLLET/55965

    Du Forum économique de Davos à la Silicon Valley en passant par les assemblées du mouvement Nuit debout en France, le revenu de base est sur toutes les lèvres depuis quelques mois. La Finlande affirme vouloir l’instaurer ; les Suisses ont voté sur le sujet en juin. Mais, entre l’utopie émancipatrice que portent certains et la réforme limitée que veulent les autres, il y a un monde…

  • Manuel Valls évoque l’instauration d’un revenu universel
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/09/16/20002-20160916ARTFIG00005-manuel-valls-reparle-du-revenu-universel.php

    Le premier ministre voudrait fusionner les minima sociaux.

    Le premier ministre a ressorti, ce jeudi, l’idée de fusionner les #minima_sociaux pour instaurer un « #revenu_universel » à la française. Et ainsi imiter la Finlande, qui pourrait devenir en 2017 le premier pays au monde à tester ce dispositif. Il faut dire que l’idée fait son chemin dans la réflexion de de plus en plus de politiques. Au premier rang desquels figure donc le chef du gouvernement, qui n’en est pas à sa première sortie du genre. Lors d’un discours d’hommage à Michel Rocard, qui avait créé le RMI et la CMU lors de son passage à Matignon, entre 1988 et 1991, Manuel Valls a expliqué qu’il pourrait s’agir d’« une seule aide qui fusionnerait la plupart des minima sociaux existants, ouverte à tous, y compris aux moins de 25 ans ». Sans entrer plus dans les détails, si ce n’est de dire qu’un tel chantier serait « un grand projet pour la gauche » car « il y a des champs, dans la réduction des inégalités, que nous devons être capables d’explorer ».

  • La Finlande va tester le revenu universel
    https://www.crashdebug.fr/international/12268-la-finlande-va-tester-le-revenu-universel

    Allez, une bonne nouvelle pour terminer cette semaine agitée. Ne pensez pas que le revenu de base soit imposible, les Suisses ont démontré qu’en taxant de façon infinie décimale toutes les transactions bancaires, les gens pouvaient non seulement payer leurs impôts, mais aussi financer le revenu de base... (Vidéo ci-dessous)

    En attendant des jours meilleurs, où que vous soyez sur la planète, nous vous remercions de votre confiance, et on vous embrasse bien fort, en vous souhaitant une bonne soirée et un bon week end, ; )

    Amitiés,

    L’Amourfou, Chalouette et notre Contributeur anonyme.

    560 euros. C’est le montant du revenu universel qui sera versé à 2000 Finlandais choisis au hasard afin de mettre à l’épreuve le concept, si le projet de loi est accepté.

    Un revenu universel versé indifféremment à (...)

  • Dialogue ouvert-Nebuleuses
    http://nebuleuses.info/folie-s-anti-psy/article/dialogue-ouvert

    @Ad Nauseam - Après avoir suivi le parcours de deux femmes diagnostiquées schizophrènes et leurs parcours de rétablissement dans Des ailes brisées, Daniel Makler nous amène en Finlande au sein du système de soin « Open Dialogue » où la folie est prise en charge sans neuroleptiques, intégrée dans le milieu de vie de la (...)

    #Nebuleuses / #Mediarezo

  • Pour son anniversaire, la #Norvège offre une montagne à la #Finlande
    http://fr.myeurop.info/2016/08/06/pour-son-anniversaire-la-norv-ge-offre-une-montagne-la-finlande-14693

    P margin-bottom : 0.21cm ; Le mont Halti, qui culmine à 1 324 mètres, pourrait bien changer de nationalité à la faveur des 100 ans de l’indépendance de la Finlande.

    P margin-bottom : 0.21cm ; lire la suite

    #Insolites #INSOLITE

  • Microsoft va trancher encore 2850 emplois dans les prochains 12 mois
    http://www.comptoir-hardware.com/actus/business/32106-microsoft-va-trancher-encore-2850-emplois-dans-les-prochain

    L’année dernière, Microsoft avait supprimé 1850 emplois, principalement en Finlande dans sa branche Smartphone Business (une activité héritée du rachat de Nokia). Finalement la donne sera plus importante puisque Satya Nadella rajoutera 2850 postes à dégager dans la prochaine année, très certainement dans le même secteur d’activité... [Tout lire]

    #Business_&_internet

  • La carte mondiale des accaparements de terres : plus de 30 millions d’hectares concernés
    http://multinationales.org/La-carte-mondiale-des-accaparements-de-terres-plus-de-30-millions-d

    Le mouvement d’accaparement de terres se poursuit et s’aggrave. C’est le constat tiré par un nouveau rapport de l’ONG #GRAIN, basée à Barcelone, qui recense près de 500 cas d’accaparement de terres dans le monde dans 78 pays. Plus de 30 millions d’hectares sont concernés, une superficie à peu près équivalente à celle de la Finlande ! La carte ci-dessous, réalisée par Grain, recense les transactions foncières qui ont débuté à partir de 2006 et sont menées par des investisseurs étrangers au pays (la carte (...)

    Actualités

    / GRAIN, #Accaparement_des_terres, #Agroalimentaire, #accaparement, #agriculture, #alimentation

    «http://www.bastamag.net/Les-fonds-speculatifs-s-attaquent»
    «http://www.bastamag.net/Huile-de-palme-les-entreprises»
    «https://www.grain.org/article/entries/5508-accaparement-mondial-des-terres-agricoles-en-2016-ampleur-et-impact»
    «https://www.grain.org/attachments/3891/download»
    «http://farmlandgrab.org»

  • La carte mondiale des accaparements de terres : plus de 30 millions d’hectares concernés
    http://www.bastamag.net/La-carte-mondiale-des-accaparements-de-terres-plus-de-30-millions-d-hectar

    Le mouvement d’accaparement de terres se poursuivit et s’aggrave. C’est le constat tiré par un nouveau rapport de l’ONG Grain, basée à Barcelone, qui recense près de 500 cas d’accaparement de terres dans le monde dans 78 pays. Plus de 30 millions d’hectares sont concernés, une superficie à peu près équivalente à celle de la Finlande ! La carte ci-dessous, réalisée par Grain, recense les transactions foncières qui ont débuté à partir de 2006 et sont menées par des investisseurs étrangers au pays (la carte (...)

    En bref

    / Quelle agriculture pour demain ?, #Droit_à_la_terre, #Multinationales

    #Quelle_agriculture_pour_demain_?

  • Les algues rouges accélèrent la fonte des glaces en Arctique - Pour la Science
    http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actu-les-algues-rouges-accelerent-la-fonte-des-glaces-en-arctique-3723

    L’algue des neiges est particulièrement adaptée au froid ; on ne la rencontre qu’à haute altitude et latitude. Alors qu’elle est en dormance durant tout l’hiver boréal, elle se réveille le printemps venu : l’eau de la fonte des glaces et l’ensoleillement stimulent son développement. De l’Alaska à la Finlande, en passant par le Groenland, le pigment rouge du « sang des glaciers » assombrit la neige et diminue ainsi son albédo. Or, pour la même raison qui vous fait préférer les vêtements blancs aux foncés durant l’été, plus une surface est sombre, plus elle absorbe de lumière, et par là, de chaleur.

    #algue_rouge #climat #arctique

  • #Relocalisation et #réinstallation : les efforts accrus en matière de réinstallation et de relocalisation doivent être poursuivis

    Réinstallation

    Le nombre de réinstallations à partir de la Turquie dans le cadre de la déclaration UE-Turquie a continué à augmenter et cette tendance devrait encore se renforcer dans les mois à venir, à mesure que les États membres concluent l’évaluation des dossiers qui leur sont transmis par la Turquie, par l’intermédiaire du HCR. Depuis le 4 avril 2016, 511 Syriens ont été réinstallés dans l’UE depuis la Turquie, dont 330 depuis l’adoption du précédent rapport, et le nombre d’États membres qui participent activement au programme a augmenté. Depuis le précédent rapport d’avancement, outre la Finlande, l’Allemagne, la Lituanie, les Pays-Bas et la Suède, des réinstallations ont également eu lieu en Italie, au Luxembourg et au Portugal.

    Selon les informations communiquées par les États participants, au 10 juin 2016, 7 272 personnes avaient été réinstallées dans le cadre du programme de réinstallation de l’UE approuvé le 20 juillet 2015, la plupart au départ de la Turquie, du Liban et de la Jordanie. Ces personnes ont été accueillies par 19 États de réinstallation (Autriche, Belgique, République tchèque, Danemark, Finlande, France, Allemagne, Islande, Irlande, Italie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Pays-Bas, Norvège, Portugal, Suède, Suisse et Royaume-Uni).

    Relocalisation

    Au cours de la période couverte par le rapport, du 13 mai au 14 juin, le nombre de relocalisations a augmenté et 780 personnes supplémentaires ont été relocalisées, soit près du double du chiffre de la période précédente. Cela porte le nombre total de personnes relocalisées au 14 juin à 2 280 (1 503 à partir de la Grèce et 777 à partir de l’Italie). Bien qu’il constitue un progrès, ce nombre est encore loin de l’objectif proposé par la Commission consistant à relocaliser 6 000 personnes par mois. Les États membres sont loin de respecter l’engagement qu’ils ont pris dans le cadre des décisions du Conseil relatives à la relocalisation. La moyenne mensuelle des personnes relocalisées à partir de la Grèce se situe actuellement entre 260 et 300 environ. En outre, l’augmentation des relocalisations s’explique en grande partie par les efforts accrus déployés par les États membres qui participaient déjà le plus activement au programme de relocalisation.

    Le nombre de transferts et d’engagements au titre de la relocalisation en Italie reste particulièrement faible compte tenu du nombre croissant de demandeurs de relocalisation potentiels qui arrivent en Italie.

    En Grèce, près de 49 000 demandeurs d’asile et migrants se trouvent dans des installations officielles d’accueil temporaire sur le continent, où ils attendent leur enregistrement et le traitement de leur dossier. Avec l’aide financière de la Commission et le soutien du Bureau européen d’appui en matière d’asile (EASO) et du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) sur le terrain, le service d’asile grec a lancé, le 8 juin, une vaste campagne de pré-enregistrement afin de procéder à l’enregistrement préalable de 1 400 personnes par jour pour accélérer l’identification des demandeurs de relocalisation et le traitement complet de leur dossier. Un grand nombre de demandeurs d’asile supplémentaires sera prêt à être relocalisé dans les mois à venir — selon les prévisions, entre 60 et 65 % des personnes pré-enregistrées devraient appartenir à l’une des nationalités pouvant bénéficier de la relocalisation.

    Dans le rapport adopté aujourd’hui, la Commission salue les efforts consentis par certains États membres et recommande vivement à tous de mettre en place une planification efficace pour accroître les engagements et les transferts au titre de la relocalisation dans les six mois à venir. La réduction du délai de réponse aux demandes de relocalisation est également un élément essentiel à la bonne mise en œuvre du programme de relocalisation. Les contrôles de sécurité continuent à allonger considérablement le délai de réponse, qui dépasse parfois la limite de deux mois fixée par la décision du Conseil. La Commission invite également tous les acteurs concernés à intensifier la relocalisation des personnes vulnérables, en particulier les mineurs non accompagnés.

    http://europa.eu/rapid/press-release_IP-16-2178_fr.htm
    #chiffres #statistiques #asile #migrations #réfugiés

  • Le cerveau assiégé

    http://www.lemonde.fr/pollution/article/2016/06/20/le-cerveau-assiege_4953797_1652666.html

    En 2015, Edward Dutton (université d’Oulu, Finlande) et Richard Lynn (université d’Ulster, Royaume-Uni) publiaient, dans la revue Intelligence, une étude, passée inaperçue, mais dont les journaux auraient, peut-être, pu faire quelques manchettes. L’affaire est en effet d’une importance cardinale : les deux chercheurs documentaient, pour la première fois, une chute du quotient intellectuel (QI) moyen en France. Selon leurs estimations, ce dernier aurait perdu près de quatre points entre 1999 et 2009. A l’échelle d’une population, c’est énorme.

    Ce genre de travaux essuie généralement un haussement d’épaule ou un revers de main. D’autant plus qu’en l’occurrence, les auteurs ont fondé leurs calculs sur un petit échantillon de 80 personnes. Mais, à bien y regarder, l’étude des deux chercheurs britanniques mérite au contraire toute notre attention.

    Plusieurs raisons à cela. La première est que, s’il est reproduit et confirmé par d’autres études, ce résultat signale la première inversion, en France, de la tendance séculaire qui voit augmenter régulièrement l’indice d’intelligence individuelle – c’est-à-dire, pour éviter de parler d’« intelligence », de l’amélioration des compétences cérébrales, au sens quasi-mécanique du terme. La deuxième raison de prendre au sérieux les résultats de MM. Dutton et Lynn est que cette inversion de la tendance à l’augmentation du QI est également constatée en Norvège, au Danemark, en Grande Bretagne, aux Pays-Bas, en Australie, en Suède…

    Fonctions cognitives en régression

    Dans de nombreux pays où les données permettent suffisamment de recul historique, une légère érosion des facultés cognitives est mesurée, environ depuis le milieu des années 1990. Il y a toujours, bien évidemment, des biais possibles, des erreurs, des effets d’échantillonnage… Mais même en Finlande, où la conscription donne lieu à des tests de QI standardisés, pratiqués sur toute une génération ou presque (25 000 jeunes par an sont testés depuis 1988), une étude des deux mêmes auteurs, publiée en 2013, montre une chute de deux points de QI entre 1997 et 2009, mesurée avec une grande précision. Les trois fonctions cognitives testées (représentation des formes, arithmétique, raisonnement verbal) sont toutes en régression.

    Que viennent faire ces informations dans cette chronique ? Descartes nous a appris à nous placer si haut en surplomb du monde naturel, que nous avons bien du mal à imaginer que notre cerveau, siège du cogito, puisse être également modelé par notre environnement. Nous acceptons volontiers que notre foie puisse être intoxiqué, que notre prostate, nos glandes mammaires, notre pancréas puissent s’abîmer au contact des polluants de l’environnement. Mais que l’organe de notre intelligence soit affecté de la même façon, et que ces dégâts puissent altérer notre esprit, notre humeur, notre propension à la joie ou à l’insouciance, nous est intolérable. Le cerveau, pense-t-on, c’est de l’éducation greffée sur de la génétique. Un point c’est tout.

    Lien entre perturbateurs endocriniens et troubles neuro-comportementaux

    C’est pourtant faux. On peut, pour s’en convaincre, lire un livre savant paru fin mai en France, et dont il avait été question dans ces colonnes à sa publication par Oxford University Press (Le Monde du 3 décembre 2014). Dans Le Cerveau endommagé (Odile Jacob, 416 p., 39,90 euros), la biologiste Barbara Demeneix (CNRS/Muséum national d’histoire naturelle) montre comment la perturbation du système hormonal par une multitude de substances présentes dans notre environnement domestique (solvants, plastiques, etc.) ou dans la chaîne alimentaire (pesticides, additifs, etc.), peut altérer la construction de certaines structures cérébrales, notamment au cours de la période intra-utérine.

    La chercheuse, dont les travaux sur le système thyroïdien sont mondialement reconnus, travaille depuis plus de dix ans sur la question. Elle a ratissé toute la connaissance, de l’épidémiologie à l’épigénétique en passant par l’endocrinologie et la biologie du développement ; elle conclut à un lien fort entre l’exposition généralisée de la population aux perturbateurs endocriniens — ces substances capables d’interférer avec le système hormonal — et l’augmentation d’une variété de troubles neuro-comportementaux (troubles de l’attention, hyperactivité, autismes, etc.).

    Faillite réglementaire

    Depuis longtemps, elle s’attend à ce que ses idées soient confortées par un début de baisse, dans la population générale, des capacités cognitives. Désormais, nous y sommes, même si d’autres causes que les contaminants chimiques ne sont pas à exclure…
    S’il faut évoquer, aujourd’hui, les travaux de Barbara Demeneix, ce n’est pas seulement à l’occasion de la parution française de son livre. C’est aussi et surtout que la semaine passée a marqué le dernier épisode en date, et l’acmé, d’une interminable faillite réglementaire.

    Mercredi 15 juin, avec, au compteur, deux ans et demi de retard et une condamnation de la Cour de justice de l’Union européenne, Bruxelles a proposé des critères d’identification des perturbateurs endocriniens — critères qui permettront de les retirer du marché. Hélas, la proposition de Bruxelles exige des niveaux de preuve presque impossibles à atteindre pour déclarer une substance « perturbateur endocrinien ». Les sociétés savantes, les ONG et certains Etats-membres sont vent debout.

    Bruxelles n’a pas compris qu’il ne s’agit plus de prendre des mesures de précaution, mais des mesures d’urgence. Nous ne le voyons plus seulement par les hausses d’incidence des maladies hormonales « classiques » (cancers hormono-dépendants, diabète, infertilité, etc.) : nos cerveaux et ceux des générations futures, condition sine qua non de notre intelligence collective, sont en première ligne.

  • Article - Crise des migrants : l’Europe du Nord à l’épreuve, par Céline Bayou - P ges Europe - La Documentation française

    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/pages-europe/pe000028-crise-des-migrants-l-europe-du-nord-a-l-epreuve-par-celine-bayou/article

    Crise des migrants : l’Europe du Nord à l’épreuve

    Céline Bayou*

    À des milliers de kilomètres des côtes de Libye ou d’Italie, l’Europe du Nord a bien évidemment été moins concernée du point de vue numérique, depuis 2014, par l’afflux de migrants qui souhaitent rejoindre le continent européen. Pour cette extrémité septentrionale de l’Europe, la question a d’abord paru être : comment venir en aide à nos voisins du Sud qui font face à ce flux inattendu ? Dans la région, deux États membres de l’Union européenne (UE)(1) s’inscrivent totalement dans la logique communautaire en matière de politique migratoire, même s’ils incarnent des modèles différents en la matière : à la Suède (9,7 millions d’habitants) est attachée une image de pays ouvert et tolérant, tandis que la Finlande (5,4 millions d’habitants) est réputée plus repliée sur elle-même. Ces clichés semblent pourtant ne pas résister à une crise qui rebat les cartes sur le continent européen tout entier.

    #migrations #asile #europe_du_nord #scandinavie

  • En #Finlande, les #syndicats signent pour travailler plus sans gagner plus
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/06/14/en-finlande-les-syndicats-signent-pour-travailler-plus-sans-gagner-plus_4950

    Quelque 87 % des salariés finlandais devront travailler vingt-quatre heures (soit trois jours) de plus par an, sans contrepartie. Les syndicats ont aussi accepté une année de gel des salaires. Les salariés devront enfin supporter une plus grande part des cotisations sociales, et le salaire, lors des congés payés dans le secteur public, sera réduit de 30 % d’ici à 2019. Un fonctionnaire gagnant 3 000 euros par mois devrait voir son salaire amputé de 4,5 %, soit 1 700 euros par an. Le gouvernement a promis de compenser toutes ces mesures par des baisses d’impôts.

    La Finlande a des difficultés à se remettre de la crise de 2008. Après trois ans de récession, la croissance est revenue en 2015, mais reste faible (+ 0,4 %), et le #chômage culmine à 9,1 %. Du fait des sanctions occidentales, les exportations vers la #Russie, qui représentaient 10 % du total en 2012, ont reculé à 5,8 %.

    « En dépit de ces difficultés, le coût du travail a progressé de près de 20 % depuis 2008 : un handicap », rappelle Christopher Dembik, chez Saxo Banque. L’écart s’est creusé avec les voisins nordiques. En particulier la Suède qui, de son côté, a regagné en #compétitivité en dévaluant sa couronne, ce que ne peut pas faire la Finlande avec l’#euro.

    #travail #emploi

  • Les députés luxembourgeois mettent un coup d’arrêt au CETA, le « petit cousin » du Tafta | La bataille transatlantique
    http://transatlantique.blog.lemonde.fr/2016/06/07/les-deputes-luxembourgeois-mettent-un-coup-darret-au-ce

    La course d’obstacles n’en finit par pour l’accord CETA, le “petit cousin” du traité transatlantique Tafta, qui doit sceller un partenariat commercial entre l’Union européenne et le Canada.

    Signé dans une première version en septembre 2014, l’accord avait déjà été remis sur la table des négociations pour parer aux critiques de l’opinion publique sur son chapitre le plus controversé, qui instaurait des tribunaux d’arbitrage pour trancher les litiges entre multinationales et Etats. La deuxième mouture du CETA, présenté en février 2016, devait être la bonne. Une certitude battue en brèche mardi 7 juin par un vote du Parlement luxembourgeois à la quasi-unanimité (58 votes pour, 2 abstentions) d’une motion enjoignant son gouvernement à ne pas adopter le CETA en l’état.

    • Les députés luxembourgeois réclament la “mixité” de l’accord
      Dans leur motion, les parlementaires invitent aussi leur gouvernement à s’opposer à toute tentative de qualifier le CETA d’accord “non-mixte”. Il s’agit d’une subtilité juridique lourde de conséquence : si l’accord empiète sur les compétences des Etats européens, il est considéré comme “mixte”, et donc donc être soumis aux 28 parlements nationaux pour ratification avant d’entrer pleinement en vigueur.

      Pour gagner du temps (et limiter le risque d’échec), la Commission européenne et 8 gouvernements européens (Royaume-Uni, Finlande, Espagne, Estonie, Suède, Portugal, Lituanie et Chypre) sont d’avis de qualifier le CETA de “non-mixte”. Les autres, dont la France, s’y opposent.

      Petite subtilité « technocratique » susceptible de tuer dans l’œuf le débat démocratique…

  • Perturbateurs endocriniens : l’histoire secrète d’un scandale

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/05/20/perturbateurs-endocriniens-l-histoire-secrete-d-un-scandale_4922907_3244.htm

    C’est l’un des secrets les mieux gardés d’Europe. Il est enfermé quelque part dans le dédale des couloirs de la Commission européenne, dans une pièce à accès surveillé, où seule une quarantaine de fonctionnaires accrédités ont le droit d’entrer. Avec du papier, un stylo. Les smartphones sont confisqués. Un dispositif de sécurité plus strict encore que pour l’accord de libre-échange transatlantique entre l’Union européenne et les Etats-Unis (ou Tafta) : pour connaître les documents le concernant, les eurodéputés, eux, peuvent pénétrer dans la salle de lecture sans que l’on s’enquière du contenu de leurs poches.

    Ce secret, c’est un rapport d’environ 250 pages. Dans le jargon de la Commission, une « étude d’impact ». Celle-là évalue les conséquences « socio-économiques » d’une réglementation visant une famille de polluants chimiques. Capables d’interférer avec les hormones des espèces animales, humains compris, les perturbateurs endocriniens sont soupçonnés d’être à l’origine de nombreuses maladies graves (cancers hormonaux-dépendants, infertilité, obésité, diabète, troubles neuro-comportementaux…). Ces substances se trouvent dans une multitude d’objets de consommation courante, dans les cosmétiques, les pesticides ou les plastiques (à l’instar du bisphénol A). Des secteurs entiers de l’industrie seront concernés à moyen terme par leur réglementation. Des milliards d’euros sont en jeu.

    Définir les critères

    La perspective d’éventuelles restrictions, parfois même d’interdictions, suscite de vives inquiétudes chez les industriels. Le secteur des pesticides, en particulier, n’a jamais caché son hostilité à certaines dispositions du règlement européen sur les « produits phytopharmaceutiques », qui est à l’origine d’un processus de décision aux rebondissements dignes d’une série télévisée. Adopté au Parlement en 2009, ce texte réserve en effet un traitement spécial aux pesticides : ceux reconnus comme perturbateurs endocriniens ne seront plus autorisés sur le marché. Encore faut-il pouvoir les reconnaître.

    La Commission devait donc trouver le moyen de distinguer les perturbateurs endocriniens des autres produits chimiques. Très concrètement, son travail consistait à énoncer des critères qui permettraient de les identifier. Sans critères, pas d’application de la loi. Autorités sanitaires nationales, industriels et ONG sont ainsi suspendus à une décision imminente sur ces critères d’identification – outil réglementaire qui permettra ensuite d’en restreindre l’usage ou, plus radicalement, d’en interdire certains. Or, sept ans plus tard, les critères n’existent toujours pas.

    C’est cette étude d’impact, aux conclusions apparemment aussi confidentielles que l’adresse de la fontaine de Jouvence, qui en est en grande partie responsable. Elle n’était pas prévue au départ, mais l’industrie l’a réclamée afin d’affaiblir la réglementation, puis l’a obtenue à l’issue d’une offensive éclair de lobbying menée en tandem par les industriels des pesticides et de la chimie au début de l’été 2013. Principalement au travers de leurs organisations de lobbying bruxelloises : l’Association européenne de protection des plantes (ECPA) et le Conseil européen de l’industrie chimique (Cefic).

    Un dossier hypersensible

    Mais les géants de l’agrochimie étaient aussi montés au front : les deux poids lourds allemands BASF et Bayer, ainsi que la multinationale suisse Syngenta. L’ancienne secrétaire générale de la Commission Catherine Day avait fini par céder à leur requête au nom des « opinions divergentes » dans la communauté scientifique et des « impacts potentiels sur des pans de l’industrie chimique et le commerce international » – une référence directe au Tafta, dont les négociations venaient alors tout juste de commencer. Dans une note interne datée du 2 juillet 2013, la plus haute fonctionnaire européenne qualifiait alors les critères des perturbateurs endocriniens de « sujet sensible ». Sensible, il est resté. Et même hypersensible, il est devenu.

    Car le Parlement européen avait donné une date butoir à la Commission pour rédiger ces fameux critères : décembre 2013. Ne voyant rien venir, la Suède avait alors décidé de poursuivre la Commission en justice. Une procédure soutenue par la France, le Danemark, la Finlande et les Pays-Bas et à laquelle s’étaient joints le Parlement et le Conseil – une configuration rare.

    La Cour de justice de l’Union européenne n’a, elle, pas tardé. Juste avant Noël 2015, elle a jugé que la Commission avait « violé le droit de l’Union », elle qui est pourtant la gardienne des traités. L’arrêt balaye la « prétendue nécessité de procéder à une analyse d’impact des critères scientifiques » que la Commission a placée au cœur de sa défense. Mais le jour même, le porte-parole du commissaire européen à la santé, le Lituanien Vytenis Andriukaitis, annonce tout de go que l’étude d’impact sera malgré tout menée jusqu’au bout. D’hypersensible, le dossier devient inflammable.

    Quid du coût des maladies ?

    Les députés européens sont furieux. Certains d’entre eux ont déjà envoyé plusieurs lettres au président de la Commission. Elles sont restées sans effet. Le 13 janvier, c’est le président du Parlement en personne qui écrit à Jean-Claude Juncker. Le retard de la Commission est « inacceptable », souligne Martin Schulz. Tout autant que la poursuite de l’étude d’impact « au mépris du jugement » de la plus haute juridiction de l’Union et auquel il lui demande de « se conformer sans délai ». Le message est répété dans un second courrier, le 10 mars. La Suède, pour sa part, persiste. Dans un document daté du 13 mai et que Le Monde s’est procuré, les autorités suédoises rappellent sèchement aux services de la Commission que la Cour « interdit l’utilisation de considérations économiques pour définir les critères ».

    Mais de quelle nature sont les « considérations économiques » consignées dans les pages de l’étude d’impact enfermée à double tour ? En sus des conséquences sur l’industrie, prendront-elles en compte le coût des maladies liées à l’exposition aux perturbateurs endocriniens, qui a été estimé par des études indépendantes entre 157 milliards et 288 milliards d’euros par an (Université d’Utrecht, 2016) en Europe ? Fin du suspense le 15 juin. D’après nos informations, la proposition finale de critères d’identification des perturbateurs endocriniens sera présentée en réunion du collège des commissaires.

  • Légaliser la chasse au #loup accroît le #braconnage
    http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2016/05/11/legaliser-la-chasse-au-loup-accroit-le-braconnage_4917102_1652692.html

    De même que la légalisation des drogues est parfois présentée comme la meilleure parade aux trafics clandestins, l’autorisation de la chasse aux #grands_carnivores est considérée, par certains gouvernements, comme le moyen le plus sûr de lutter contre le braconnage. Cette approche est notamment en vigueur dans les pays scandinaves, Suède, Norvège et Finlande. Elle est aussi préconisée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui, dans un « manifeste pour la conservation des grands carnivores en Europe », estime que « la chasse légalisée et bien régulée, à des niveaux soutenables, peut être un outil utile », en particulier en faisant « diminuer la chasse illégale ».

    Cette hypothèse n’a pourtant jamais été étayée par des travaux scientifiques. Or, elle est en réalité erronée, d’après une étude publiée, mercredi 11 mai, dans les Proceedings of the Royal Society of London B, une revue éditée par l’Académie des sciences britannique. Ses auteurs, Guillaume Chapron (Université suédoise des sciences agricoles) et Adrian Treves (Université du Wisconsin), ont passé au crible l’évolution des populations de loups gris (Canis lupus) dans les deux Etats américains du Wisconsin et du Michigan, entre 1995 et 2012.

  • #Relocalisation et #réinstallation : les États membres de l’UE doivent agir d’urgence

    En 2015, la Commission a pris des mesures décisives pour aider certains États membres de l’Union et des pays voisins à faire face à la crise des réfugiés à laquelle ils étaient confrontés. Pour la première fois dans l’histoire de la politique européenne en matière de migration, elle a proposé de relocaliser 160 000 personnes ayant manifestement besoin d’une protection internationale, depuis les États membres de l’Union soumis à une très forte pression vers d’autres États membres, en témoignage d’une solidarité concrète entre tous. Parallèlement, en vue de répondre à la crise migratoire mondiale dans toutes ses dimensions et de faire preuve de solidarité avec les pays tiers pareillement touchés, elle a recommandé de mettre en place un programme européen de réinstallation pour 20 000 personnes ayant besoin d’une protection internationale.

    http://europa.eu/rapid/press-release_IP-16-829_fr.htm
    #chiffres #statistiques #asile #migrations #réfugiés

    Commentaire reçu via la mailing-list Migreurop :

    « Dans son premier rapport sur la relocalisation et la réinstallation publié le 16 mars 2016, la Commission avait fixé l’objectif de relocaliser 6 000 personnes au moins avant la publication du deuxième rapport. Or, cet objectif n’est pas atteint. Seules 208 personnes supplémentaires ont été relocalisées durant la période couverte par le rapport, ce qui porte à 1 145 le nombre total de demandeurs ayant fait l’objet d’une relocalisation depuis la Grèce et l’Italie. »

    « [D]epuis le lancement du programme de réinstallation de l’UE approuvé le 20 juillet 2015, 5 677 personnes déplacées ayant besoin d’une protection ont été transférées dans 15 pays aux fins de leur réinstallation. »

    "Dans le cadre de l’application [du] mécanisme ["un pour un"] qui est en vigueur depuis peu, c’est-à-dire depuis le 4 avril 2016, 37 Syriens ont été réinstallés en Allemagne, 11 en Finlande et 31 aux Pays-Bas."

  • Le camp d’action antinucléaire en Finlande violemment expulsé par les flics
    https://xconfrontationx.wordpress.com/2016/05/08/le-camp-daction-antinucleaire-en-finlande-violemment-expu

    Traduction des récits de l’expulsion du camp antinucléaire à Pyhäjoki en Finlande. Appel à actions. À Pyhäjoki, en Finlande, se déroulait la semaine dernière un camp d’action antinucléaire près du site de construction d’une nouvelle centrale nucléaire par les sociétés Fennovoima-Rosatom. La police a violemment attaqué les participant.es jeudi et vendredi, faisant des blessé.es. Aux […]

    https://1.gravatar.com/avatar/af5bf7a8a9ec87a4405279c3f854f031?s=96&d=identicon&r=G