country:finlande

  • Des startup de l’action publique pour développer l’économie de demain
    http://www.atelier.net/trends/articles/startup-de-action-publique-developper-economie-de-demain
    via twitter@noirdefi #innovation #local #lobbys

    les chercheurs se sont intéressés au cas de la Finlande et d’Israël en se posant cette question : Comment deux petits pays que l’Histoire avait un peu rapidement classés comme à faible potentiel technologique, sont-ils parvenus à transformer leur économie au point de devenir des moteurs d’innovation ?

    (...) En y regardant de plus près, les chercheurs ont justement mis le doigt sur de telles structures périphériques. « Considérées comme des agences de second rang, elles seront moins facilement la cible de lobbying de la part de groupes privés ou politiques », expliquent les chercheurs.

    il vaut mieux de petites structures locales, afin d’amortir plus facilement le taux élevé d’échecs

  • « Là-bas si j’y suis » : janvier 2013
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2013-01-15-La-bas-si-j-y-suis

    A écouter, comme chaque mois, l’émission « Autour du diplo » qui réunit les journalistes du « Monde diplomatique » sur #France Inter. / États-Unis (affaires intérieures), France, #Armée, #Développement, #Droit, Éducation, #Libéralisme, Mouvement de contestation, #Politique, #Mali, #Finlande, (...) / États-Unis (affaires intérieures), France, Armée, Développement, Droit, Éducation, Libéralisme, Mouvement de contestation, Politique, Mali, Finlande, #Sahel - La valise diplomatique

    #États-Unis_(affaires_intérieures) #Éducation #Mouvement_de_contestation #La_valise_diplomatique

  • #Finlande : Umayya, l’immigrée qui tend un miroir au racisme | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/01/03/finlande-umayya-limmigree-qui-tend-un-miroir-au-racisme-238287

    Umayya Abu-Hanna, immigrée d’origine palestinienne, a vécu trente ans en Finlande. Ne supportant plus les vexations racistes, elle s’est installée avec sa fille âgée de 3 ans à Amsterdam.

    « En Finlande, on m’a toujours crié dessus. Pendant trente ans, j’ai eu droit à tout : “bougnoule”, “terroriste”, “Ali Baba”, “musulmane”... Et pourtant, je ne savais pas encore que la peau noire pouvait attirer autant de haine.

    Ma fille adoptive est une Zoulou, née à Johannesburg, en Afrique du Sud. Une fois, alors qu’elle était âgée d’1 an et que nous attendions tranquillement le métro à Helsinki, une grand-mère de 80 ans s’est postée en face d’elle et s’est mise à lui crier : “ Sale nègre !”

    #racisme #extrême_droite

  • Les parents d’élèves sont des cons/je hais les réformes scolaires - Cause toujours !
    http://grosse.fatigue.free.fr/causetoujours/spip.php?article111

    Les réformes scolaires, c’est montrer du doigt la Finlande et fabriquer les Etats-Unis. Car les bourgeois quitteront le public pour l’école privée. On y fabriquera leurs enfants mieux qu’ailleurs, ils auront des devoirs et de vraies notes, ce qui n’est pas très grave. Ce ne sont pas les mauvaises notes qui foutent la honte. C’est d’être mal habillé, c’est d’avoir une mère trop vieille. C’est de ne rien comprendre.

    Putain mais oui !

    Pardon je suis grossier, mais chaque nouvelle réforme pèche par les mêmes traits démagos : 1. il faut arrêter de redoubler, et 2. les notes ne doivent pas être des sanctions mais des aides au progrès.

    Au lieu de faire des macro-statistiques, venez passer une journée dans une classe de ZEP, vous apprendrez que le redoublement est inévitable.

    Et les notes, qu’on les appelle des sanctions ou autrement, ça reste un moyen de s’évaluer par rapport aux autres, à la moyenne, de savoir où on est. Ouais, c’est injuste, les pauvres gamins qui sont nuls en français sont vilipendés.

    Moi j’étais nul en sport, en musique, en arts plastiques. On ne parle jamais des nuls en sport qui se font humilier physiquement par les gros cons grandis plus vite qu’eux.

    Mais je m’égare.

    Il ne faudrait pas écrire sous la colère.

    • « Appliquer certaines méthodes » peut-être pas, car ce ne serait qu’une continuation du pédagogisme actuel qui croit que la pédagogie est une science, et que l’on peut appliquer telle ou telle méthode dans tous les cas.

      Laisser la liberté pédagogique c’est bien, mais il faut aussi donner les moyens d’appliquer la pédagogie choisie. Par exemple Montessori demande de gros moyens (du matériel et du temps). Mais aussi les instituteurs n’ont que peu étudié et expérimenté ces méthodes différentes durant leur cursus. Et surtout, il faut que ce soit un projet global à l’établissement, et non une manière de faire prof par prof, sinon ça n’a aucun sens pour les élèves.

      Cela dit, je crois que la liberté « formelle », elle est relativement présente. Un chef d’établissement et des instits de l’EN pourraient monter des écoles Montessori ou autre. Ya pas de frein juridique, légal, à ça, à ma connaissance. Alors c’est quoi... une censure globale, durant l’apprentissage de ce métier ? Les profs que je connais ne connaissent pas Montessori, et ceux qui connaissent Montessori ne sont pas profs.

      Et pendant ce temps, 90% des écoles publiques font la méthode globale de lecture malgré 30 ans de recul de l’orthographe. Mon père, rien qu’en prof de maths de collège (on ne demande pas des phrases compliqués !), il a vu l’hallucinante dégringolade au fil des années de comment les élèves lisent les énoncés et comment ils répondent ensuite... En 6ème une bonne partie ne sait pas lire correctement.

      Les pédagogues qui ont laissé des traces, qui ont décrit leur manière de faire, étaient tous des expérimentateurs, par tâtonnement. Ils n’ont jamais voulu en faire des normes. La pédagogie c’est de l’artisanat.

      Bref... où est-ce que je vais mettre le mien en primaire l’année prochaine moi ?

      Mais même ça c’est une question débile car nous on sait qu’on pourra l’aider. Parce que même si on est pas riches du tout, on a le temps et le bagage culturel pour le faire. Donc peu importe l’école ou la méthode qu’il aura, il a des chances de s’en sortir. Le problème c’est pour « les autres ». L’école républicaine quoi. Les enfants des prolos, les enfants des moins que prolos.

    • Bien d’accord avec toi. Mes quatre gamins sont dans le public. Le niveau est très faible. Les parents tirent vers les bas ! Ils se plaignent des devoirs en réunions de parents ( Je n’y vais plus, ça me rend fou). Les bourgeois s’en foutent. Au mieux, ils laissent faire et filent des cours privés si le besoin s’en fait sentir, au pire, leurs gamins finissent dans le privé. Le prof de piano m’a dit : tous mes petits élèves dans le privé savent lire à la fin de la maternelle. Ça fait froid dans le dos...

    • @grosse (ça c’est du pseudo de mâle) :)

      Mes gamins sont dans le public et l’une des deux savait lire en sortie de la maternelle (la maîtresse avait même dit « sauter la grande section ? vous n’y pensez pas, les enfants ici savent lire à leur rentrée en CP »).

      Une pierre dans le jardin de l’égalité française et de l’école républicaine, en écho de @rastapopoulos

      Hier soir j’ai vu « L’envers du miroir », splendide documentaire où une enseignante en fin de carrière dit « je ne crois plus que l’école puisse aider les enfants de la cité à s’en sortir ». Constat monstrueux mais qui mérite d’être dit avant de faire de la démagogie du genre « pas de redoublements ».

    • Les réformes scolaires, c’est montrer du doigt la Finlande et fabriquer les Etats-Unis

      Ça, c’est de la formule, @grosse !

      Sinon, pour tout dire, on a attendu 14 ans pour faire un gosse. Parce que rien qu’à l’idée que le jour où on en aurait un, il faudrait se taper les parents d’élèves, ça nous coupait la chique.
      Cela dit, on est des privilégiés : une petite école intercommunale de cambrousse, vue sur les champs de maïs et les Pyrénées, au fond, quand il fait beau, avec plusieurs niveaux par classe, tout le monde se connaît et en moyenne, ce sont plutôt aux instits que l’on donne raison.

      L’année dernière, il y a des parents qui ont porté plainte dans le grand bled d’à côté, parce que la maîtresse avait puni leur rejeton. En fait, le rejeton n’était que très vaguement adapté à la vie en société et foutait la merde dans des classes d’une trentaine de gamins. C’est cette école qu’on a fui dès qu’on en a eu l’opportunité. Le gamin s’est plaint d’avoir été frappé et le soir même, les parents convoquaient les correspondants de presse locale pour dénoncer le scandale. Ce sont des copains, les localiers, mais je ne comprends toujours pas comment ils ont pu balancer l’histoire sans vérifier un coup auprès de l’instit.
      Bref, l’affaire a moussé, jusqu’à des brèves en national, les parents ont alors porté plainte et ont demandé la mutation de leurs gosses dans notre école.

      Là, tout le monde a traîné des pieds dans notre école. Les gosses ne sont pas venu chez nous, on ne sait pas où ils en sont. L’instit’ a été suspendue le temps de l’enquête interne, bonne idée, vu qu’on manque déjà de profs dans le coin, et finalement réintégrée à la rentrée quand il s’est avéré qu’effectivement, elle n’avait fait que son boulot...

      Pour le reste, je suis aussi de l’avis que les parents n’ont rien à foutre dans l’enceinte de l’école. Je croise l’instit’ de ma fille au village, dans des fêtes, je lui demande si ça roule, je lui confirme qu’elle a toute autorité pour tenir sa meute de mon point de vue et tout marche comme sur des roulettes !

    • @grosse :

      Le prof de piano m’a dit : tous mes petits élèves dans le privé savent lire à la fin de la maternelle.

      Ouais, après du coup il y a une surenchère dans l’autre sens. Avoir le bac à quatre ans. Et sinon l’enfance elle est où ? Chaque gosse est différent, untel va être hyper attentif aux lettres à deux ans, un autre ça sera seulement à cinq... C’est illusoire aussi de vouloir faire tout au même âge pour tout le monde, comme s’il y avait un âge universel pour apprendre telle chose.

      J’avais lu un avis très intéressant d’une des personnes de Sauver les lettres, qui disait que la priorité c’était pas de leur apprendre à lire eux-mêmes tôt, ça ça pourra venir plus tard on s’en fout, peu importe l’âge exact (dans des limites raisonnables évidemment). Le plus important c’est de leur donner une « haute langue orale ». Du vocabulaire, de la bonne diction, l’envie d’entendre des histoires longues et sans images, que ce soit documentaire ou imaginaire. Leur lire des contes, des légendes, de la poésie, des documentaires aussi, des noms scientifiques en latin pour se marrer (le Grand Duc d’Europe, s’appelle Bubo Bubo, haha !).

      Pas Petit ours brun ou Dora ! Faut arrêter de leur parler comme à des demeurés jusque hyper tard. Mais bon, même à nous adultes on nous parle comme des demeurés, alors faut pas s’étonner.

      Cet été, j’ai lu L’île au Trésor à mon fils de cinq ans. Des heures à lire des phrases compliquées avant d’éteindre la lumière (essayez de lire à haute voix le patois des pirates, vous allez voir). Et il connaît tous les rapaces mieux que nous, et autant que le vétérinaire. Ils ont discuté Buse de Harris ensemble la dernière fois. Mais on a rien fait exprès pour ça, on a juste lu. Tout ça pour dire qu’il ne sait pas lire, mais il n’attend que ça, peu importe la méthode.

      Et tout ça pour dire que pour tous ceux qui n’ont pas des parents qui lisent, c’est à l’école maternelle et primaire de faire ça. Au lieu de tenter de leur apprendre à lire tôt, mais sans jamais réussir, et en leur parlant comme à des gogols dans le même temps.

      Avant même de lire, ils faut qu’ils aient envie de lire. Mais il faut qu’ils aient envie de savoir lire « Archéoptéryx » ou « Grabador Crabamor », et non pas « mardi », « pin pon », ou « Tchoupi » !

    • Oui et non. Tchoupi, ça motive les minuscules. Après, on passe à la vitesse supérieure. Le problème, c’est que la lecture n’a plus la place qu’elle devrait avoir. Elle est uniquement considérée comme un discriminant social. (Merci Bourdieu, merci Meirieu)...

      Mon père prolo lisait beaucoup. Le journal local et des histoires de guerre. La seconde, il l’avait faite. Mais il s’était arrêté au certificat d’études. Tiens, d’ailleurs, la plupart de mes étudiants seraient incapables de l’avoir. Je sais qu’on s’en fout. Mais ça fout les boules quand même....

    • Oui oui... non mais Tchoupi c’est pour les tout-bébé, avant l’école dont on parle depuis le début. Des trucs qui parlent de la vie quotidienne, oui c’est bien à cet âge. Encore que je trouve ça assez abrutissant au bout d’un moment. Pas très poétique, pas très rêveur. :)

      Après trois ans, à l’école, ils sont assez grands pour écouter (et non lire) des choses plus compliqués que ça.

      On va leur lire le manuel de l’iPhone. Il y a des mots compliqués dedans.

      À ce propos, faut que j’aille finir de découper les syllabes d’un jeu qu’on vient d’acheter. Vu que c’est lui qui demande à lire à la maison, on a trouvé un truc ludique, pas IIIème République, en méthode syllabique :
      http://www.syllamots.com

    • @monolecte, moi je voudrais bien m’entendre pédagogiquement avec les maîtresses (parce que pour le reste je m’entends bien avec), le problème c’est que je ne crois absolument pas à ce qu’elles ont appris durant leur formation.

      Et j’ai déjà essayé de discuter de la lecture avec elles : ce n’est pas qu’elles font ça comme ça par habitude, non, elles sont absolument convaincues du bien-fondé de partir du global « parce qu’il faut pas les ennuyer » les pauvres bichous, le B-A-BA c’est le mal absolu parce que « ça n’a pas de sens pour eux » (je répète mot pour mot).

      Ma copine est juste à moitié dyslexique à cause d’être partie du global sans avoir des parents pour l’aider une fois rentrée à la maison. Forcément quand une école est dans un quartier de riches ou de gens cultivés, l’incidence de cette méthode ne se remarque pas, les élèves y arrivent presque tous car on les aide. Du coup les parents d’élèves riches, eux, s’en fichent de ces questions de base, s’en fichent de la notation, etc.

      Donc je ne crois pas non plus à juste « faire confiance aux profs », comme si on ne prenait pas en compte aussi qu’une bonne majorité, au moins pour les instits maternelle/primaire, a été formé par les préceptes de Meirieu et compagnie.

      Les parents sont cons, les instits aussi, les élèves encore plus, alors à bas l’école ?

      Ben non, pourtant j’y crois encore un peu, et j’en connais des biens.

    • Je ne suis pas toujours d’accord avec les maîtresses. Je suis moi-même dyslexique, donc je connais le problème. Maintenant, l’environnement langagier de ma fille lui a permis de très vite maîtriser un gros vocabulaire et pas mal de subtilités grammaticales dans la vie de tous les jours, ce qui est un immense avantage, ensuite, à l’école. Donc, effectivement, je peux me permettre d’être assez relativiste, parce que ma gamine a un profil de très bonne élève et je sais qu’elle peut trouver son compte dans la plupart des configurations scolaires. Cela dit, l’année dernière, elle a patiné dans des apprentissage en calcul. La maîtresse m’a demandé de la laisser en soutien scolaire, 2 ou 3 séances. Je lui ai fait confiance, plutôt que de tenter de pallier au truc avec mes propres méthodes. Ça a marché.

      Maintenant, on vit dans une petite communauté. Je côtoie donc les maîtresses en question depuis bien avant d’être mère. je les connais comme personnes, je connais aussi les gosses des copains qui sont passés dans leurs classes et dont beaucoup font de très bonnes carrières scolaires et professionnelles, même dans des domaines très peu... conventionnels.

      Je persiste à penser que l’échelle des rapports humains est fondamentale. Nous sommes des êtres fondamentalement communautaires. Notre éducation est communautaire, à l’intersection entre les relations familiales, amicales et de voisinage. Je pense que la qualité de l’éducation dépend aussi beaucoup de ce contexte de liens sociaux. Pour devenir des adultes, nous avons besoin d’exister au sein de la communauté des humains, ce qui est très difficile à faire quand les liens sociaux sont distendus, agressifs, antagonistes. Je ne dis pas que chez nous, c’est La petite maison dans la prairie, il y a aussi les inconvénients des petites collectivités, avec les rancœurs héritées sur sept générations, les ragots, l’attention parfois insistante des autres, mais je trouve cela tout de même plus structurant que d’être une larve dans la gigantesque termitière !

    • On m’a toujours dit, surtout les potes instits, qu’on enseignait la lecture depuis des années par la méthode mixte (un peu de global, un peu de B-A-BA), et que (globalement) personne n’enseignait qu’avec la méthode globale. On m’aurait menti ?

      Par ailleurs, s’il est clair, et triste, que la lecture ait perdu du terrain de manière globale (davantage à cause de la concurrence des autres médias que de Bourdieu à mon avis), c’est un peu dommage de se lamenter exclusivement sur le fait que nos bambins ont perdu l’orthographe alors qu’ils ont simultanément acquis des tonnes d’autres compétences, d’une part, et que le contexte de massification de l’enseignement appelle nécessairement des changements majeurs, ce que vous savez bien.
      Après, je me réjouis pas de la situation actuelle non plus, mais là les gars, vos c’était mieux avant sont un peu navrants.

    • On m’aurait menti ?

      Ce n’est qu’une propagande des partisans de cette méthode pour ne pas prononcer le mot « globale ». Évidemment que personne n’a jamais lu en global entièrement, ça n’a jamais existé !

      Ce qu’on appelle « méthode globale », ce sont les méthodes qui partent des mots entiers, puis qui découpent ensuite en syllabes et en phonèmes. Tandis que la méthode syllabique part des sons uniquement pendant toute une période, sans forcément leur lier du sens, et ensuite en composant ces sons on arrive aux mots entiers.

      Ceux qui parlent de « mixtes », « nous on fait un peu des deux », ne sont que des brouilleurs de carte pour ne pas faire peurs aux parents qui ont (légitimement) peur de la méthode globale. Mais au final c’en est. Les gosses apprennent « Maxime », « Louis », « mercredi », « école », etc, en entier, puis petit à petit découpent les mots. FAIL.

      On parlait de la lecture à l’école là, de lire des choses « complexes » qui leur donne du vocabulaire. Pas de la lecture en général dans la société. Et oui je suis clairement pour qu’on supprime les écrans en maternelle, et qu’on les limite à très peu en primaire, et que les enseignants lisent plus à la place. Le temps scolaire est incompressible, si on prend du temps pour telle activité, on en a plus pour un autre. Il y a donc obligatoirement des choix à faire.

      Ce qui est navrant c’est le fait de mettre en avant comme un progrès que les gosses aient « acquis des tonnes d’autres compétences » en remplacement d’une bonne maîtrise de leur langue, comme si toutes les compétences se valaient ! Haha. Rire.

      Interlude issue de la diversité :
      Jean-Charles, le fils de l’avocat, s’exprime bien à l’oral, tandis que Djibril lui sait bien taper dans un ballon. Tous ont des compétences différentes qui se complètent, et tous ensemble nous formons la société de demain et nous avançons ensemble !

      Savoir se connecter à Twitter ou savoir télécharger une appli iPhone puis s’inscrire à un happing politique spontané sur une page Facebook ? Je caricature mais toute « nouvelle compétence » n’est pas nécessairement utile à l’éveil de l’enfant, à sa compréhension du monde, à la liberté d’esprit (1. comprendre puis 2. s’exprimer). La maîtrise de la langue, c’est juste la base de tout quoi (y compris sur internet). Et ce n’est pas qu’une question d’orthographe, c’est la maîtrise complète (grammaire, temps des verbes, richesse du vocabulaire, des figures de style).

      Langue appauvrie, peuple appauvri. 1984 n’est qu’une porte d’entrée, Orwell a écrit aussi des essais et articles sur ce sujet.

      Et oui, mille fois oui, il arrive que dans certains cas, des choses furent mieux faites par le passé (et d’autres pas).

    • Je connais les différences entre la méthode globale et la syllabique, et donc en effet tu confirme que c’est la méthode mixte qui est employée : personne n’a abandonné la méthode syllabique.

      On parlait pas que de la lecture à l’école => http://seenthis.net/messages/91047#message91166

      Pour les écrans je suis bien d’accord. Je ne dis pas non plus que tout se vaut (au moins c’est simple comme discussion, soit tout, soit rien), ni que toutes les « nouvelles compétences » ont la même valeur ; mais clairement, par exemple, la capacité de déchiffer les images notamment, est une compétence intéressante. Je veux juste dire que tout n’est pas si univoque. La maîtrise de la langue est clairement une des choses les plus importantes, je ne dis pas que la situation est meilleure qu’avant (en fait je n’en sais rien), mais c’est pas comme si l’école d’avant était super non plus. La langue évolue aussi et dans une certaine mesure, même l’écriture texto, si elle n’est aps limitative, à un intérêt.

      Sinon bien sûr qu’y’avait des choses mieux avant rastap’, mais certainement pas « toute » l’école, élitiste et réservée aux riches, dans un contexte monoculturel et une société sclérosée etc. Ça revient à regretter la France d’avant 68 au bout d’un moment.

    • Je regrette la France d’avant 68 : on y avait des raisons d’être anarchiste, de vouloir refaire le monde. Les conséquences lointaines de tout cela (je dis lointaines, très lointaines), c’est d’avoir jeté le bébé avec l’eau du bain. Plus un seul prolo à Polytechnique je crois. Pas un seul anarchiste non plus....

    • Rastapopoulos : tout à fait d’accord. Mon gamin est nul en « techno » : incapable de faire un souligné en gras... A douze ans, l’informatique quelle importance ? Il passera hélas sans doute sa vie devant un écran ! Par contre il fait de la musique, et plutôt pas mal...

    • @baroug

      personne n’a abandonné la méthode syllabique

      Ben... si. Tu dis connaître la différence, mais ce n’est pas d’un côté on utilise des syllabes et de l’autre ou utiliser des mots entiers. Dans les deux grandes manières il y a les deux, forcément. La différence est dans l’ordre. Partir des mots entiers puis découper, ou partir des phonèmes/graphèmes puis composer des mots entiers.

      La méthode syllabique est depuis de nombreuses années vilipendées par les pédagogistes/gauchistes (tous dans le même sac, soyons fous), et elle n’est effectivement quasiment plus utilisée par aucun instit de maternelle ou primaire. Il faut aller dans le privé pour trouver des profs qui l’utilisent, généralement.

    • Je voulais dire, exclusivement. Je ne défend pas spécialement la méthode globale par ailleurs, mais il me parait incertain de postuler que la faillite de la maîtrise de la langue doit lui être, justement, exclusivement imputée.

  • L’étonnante arithmétique scolaire (Éconoclaste)
    http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/index.php/?2012%2F05%2F17%2F1963-l-etonnante-arithmetique-scolaire

    En France, les enfants scolarisés de 7 à 14 ans suivent environ 7 500 heures de formation sur la période. C’est près de 800 heures de plus que la moyenne de l’OCDE et presque 2 000 heures de plus qu’en Finlande. Les résultats sont-ils à la hauteur de cet investissement ? Alors, la question est simple : pourquoi tout bonnement ne pas réduire le nombre d’heures de cours sur une année ?
    […]
    Il y a comme une schizophrénie chez les parents. Cette idée (juste) qu’on malmène leurs enfants en leur imposant des horaires épuisants. Et cette autre croyance (fausse) que réduire le nombre d’heures de cours amputeraient les chances de leurs rejetons de réussir dans la vie.

    #éducation #rythmes_scolaires

  • Les idées fausses, ça suffit ! (ATD Quart-Monde)
    http://www.atd-quartmonde.fr/Les-idees-fausses-ca-suffit

    10) Sur l’#école
    « Ce n’est pas à l’école de régler tous les problèmes de la société »
    Vrai et faux. La loi d’orientation sur l’école de 2005 dit : « La scolarité obligatoire doit au moins garantir à chaque élève les moyens nécessaires à l’acquisition d’un socle commun constitué d’un ensemble de connaissances et de compétences qu’il est indispensable de maîtriser pour accomplir avec succès sa scolarité, poursuivre sa formation, construire son avenir personnel et professionnel et réussir sa vie en société. » Cela dit bien que le rôle de l’école n’est pas seulement de transmettre des connaissances, mais aussi de permettre aux élèves de se construire des compétences, dont celle de pouvoir vivre avec d’autres différents de soi.
    Elle doit aussi permettre à tous d’acquérir ces connaissances et compétences. Mais on constate qu’elle peine à atteindre ces objectifs et à réduire les inégalités sociales, dans la mesure où l’échec et la réussite scolaire sont de plus en plus liés à l’origine sociale. En réalité, le fonctionnement actuel de l’École en France vise aussi un objectif non déclaré : sélectionner les meilleurs élèves qui s’orienteront ensuite vers des études supérieures et les postes de responsabilité.

    « Dans les #familles pauvres, les parents sont démissionnaires et se désintéressent de l’école »
    Faux. Les parents défavorisés ont souvent peur de l’école car ils sont marqués par leur échec d’enfant. Par ailleurs, 80% des mères non-diplômées s’estiment dépassées pour aider leurs enfants dans leurs études au collège, contre 26% seulement des mères diplômées de l’enseignement supérieur (source INSEE, « L’aide aux devoirs apportée par les parents », 2004).
    Mais le lien entre #pauvreté et échec scolaire n’est pas fatal : il est moins élevé dans la plupart des autres pays développés qu’en France, et très faible dans des pays comme le Canada, la Finlande, le Japon ou la Chine (source étude PISA).

    « Heureusement que l’école est là pour corriger certaines #inégalités sociales ! »
    Faux. En France, l’impact du milieu social sur la réussite ou l’échec scolaire est plus grand que dans beaucoup d’autres pays, et il grandit au fil des années. En 2009, plus de 75% des élèves dont les parents sont cadres ou professions intellectuelles ont obtenu le bac général, contre 33% pour les enfants d’ouvriers et 41% des enfants d’inactifs (rapport CESE sur les inégalités à l’école) ; le pourcentage de variation de performance des élèves, en lecture expliqué par le milieu socio économique est de 17% pour la France bien au dessus de la moyenne de l’OCDE (14%), le double de la Finlande du Canada ou du Japon (rapport CESE).

    « Si les #enfants pauvres réussissent moins bien à l’école, c’est qu’ils ne travaillent pas »
    Faux. Les causes sont plus complexes que cela. Par exemple, « le niveau de diplôme des parents (particulièrement celui de la mère) et, de manière plus globale, les possibilités d’encadrement de la scolarité par les familles revêtent une importance au moins aussi grande que leur situation socio-économique » (rapport CESE).

    « Les enfants d’immigrés sont plus en échec scolaire que les autres. »
    Faux. C’est la pauvreté qui la plus grande cause d’échec scolaire et non pas l’#immigration. À niveau social égal, les descendants d’immigrés ne sont pas en moyennes plus touchés par l’échec scolaire que le reste de la population (CESE).

    « La #mixité sociale dans les écoles nuit à la réussite scolaire. »
    Faux. Lorsque l’on met en œuvre une #pédagogie adaptée, les résultats scolaires de tous s’améliorent, comme le montrent les expériences de plusieurs établissements scolaires […].
    Par ailleurs, l’école ne doit-elle pas préparer les enfants et les jeunes à vivre ensemble dans le respect des différences ?

    #éducation #échec_scolaire

  • L’étonnante arithmétique scolaire
    http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/index.php/?2012/05/17/1963-l-etonnante-arithmetique-scolaire

    En France, les enfants scolarisés de 7 à 14 ans suivent environ 7 500 heures de formation sur la période. C’est près de 800 heures de plus que la moyenne de l’OCDE et presque 2 000 heures de plus qu’en Finlande. Les résultats sont-ils à la hauteur de cet investissement ? Alors, la question est simple : pourquoi tout bonnement ne pas réduire le nombre d’heures de cours sur une année ? On pourrait de la sorte atteindre les objectifs liés aux rythmes physiologiques des enfants, faire des économies en termes de postes d’enseignants sans réduire le taux d’encadrement (oui, chers collègues, désolé, je n’envisageais pas de réduire votre temps de travail au passage...) et, cerise sur le gâteau... il se pourrait bien que les performances scolaires ne baissent pas mais s’accroissent.

    #école #éducation

  • FINLANDE • Un étalage géant de données personnelles | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/breve/2011/11/08/un-etalage-geant-de-donnees-personnelles

    C’est la plus importante fuite de données personnelles en Finlande : 16 000 personnes sont concernées, relate Helsingin Sanomat. Leurs noms, identifiants de sécurité sociale, adresses, numéros de téléphone et, pour certains, le nom de leur établissement scolaire ont été mis en ligne sur Internet. Le Bureau national d’investigation (BNI) n’a pour l’instant pas identifié les responsables et explique que ceux-ci semblent avoir agi sans motif particulier, si ce n’est celui de nuire. Les victimes de ces révélations ne partagent en effet pas d’importants traits communs et elles sont issues de l’ensemble du territoire, détaille le quotidien. La plus grande crainte du BNI est de voir ces individus faire l’objet de vol d’identité dans le futur.

    #owningyourdata #vieprivée

  • La justice finlandaise ordonne le blocage de The Pirate Bay
    http://www.numerama.com/magazine/20345-la-justice-finlandaise-ordonne-le-blocage-de-the-pirate-bay.html

    L’accès à The Pirate Bay se complique en Europe. Après le Danemark, l’Irlande, l’Italie et la Belgique, c’est au tour de la Finlande, par la voie de sa justice, d’ordonner le blocage de The Pirate Bay. Le FAI Elisa a jusqu’au 14 novembre pour mettre en œuvre ce jugement, sous peine de payer une amende de 100 000 euros. L’opérateur a indiqué qu’il fera appel.

  • FINLANDE - ROYAUME-UNI • Les Vrais Finlandais applaudis par les conservateurs britanniques | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/2011/10/06/les-vrais-finlandais-applaudis-par-les-conservateurs-britanni

    Cette visibilité dans les médias étrangers est un atout bienvenu pour Soini alors qu’il se prépare pour l’élection présidentielle de l’année prochaine [janvier-février 2012]. « Il n’y a rien de mal à avoir des contacts internationaux », y a-t-il expliqué à la fin du congrès du Parti conservateur alors qu’un de ses fans britanniques lui demandait de le prendre en photo avec lui.

    oui oui, en effet, tous ces médias qui se font l’écho de l’#extrême-droite, c’est très inquiétant, hein !

  • Le nucléaire, c’est bon pour les autres | Presseurop (français)
    http://www.presseurop.eu/fr/content/article/1021651-le-nucleaire-c-est-bon-pour-les-autres

    Aucune centrale #nucléaire n’a été construite sur le territoire espagnol depuis 1988. Le pays a même fermé la centrale de Zorita, en 2006, et la fermeture du site de Garoña est prévue pour 2013.

    Depuis sept ans, le pays est dirigé par un exécutif officiellement antinucléaire présidé par « le plus antinucléaire des membres du gouvernement » (ainsi que Zapatero s’est lui-même décrit lors d’une réunion avec les écologistes en 2005). L’opinion publique est par ailleurs majoritairement opposée à l’énergie nucléaire. Et pourtant, les exportations de technologies nucléaires n’ont cessé de progresser ces dernières années, en particulier vers les pays en développement

    L’autre entreprise publique du secteur, l’Entreprise nationale de l’uranium (ENUSA), est également tournée au-delà des frontières. Car si l’Espagne importe de l’uranium, elle fabrique elle-même le combustible nucléaire et en exporte 60 % vers des pays comme la Finlande, la Suède, l’Allemagne, la Belgique et la France. Elle a même plusieurs fois servi de fournisseur aux Etats-Unis.

    #affaires
    Ah les fourbes !

  • Art contemporain

    @CDB_77 sur twitter signale l’oeuvre de Barthélémy Toguo

    http://www.barthelemytoguo.com/2oeuvres/2installations/theater.html

    Actuellement visible à Helsinki.

    ça s’appelle « the unfinished theater », l’oeuvre est composée de documents, d’objets et de photos qui décrivent les voyages de l’artiste qui testait sa capacité d’entrer dans différents pays soit en étant habillé de manière bizarre, soit en transportant une vielle valise déglinguée. Il a même essayé de rentrer en Finlande sans visa en 1999 (Toguo est d’origine camrounaise) !

    #art #migrations #asile #frontières

  • Cité du livre – En France, Belgique, aux Pays-Bas, en Norvège, en Finlande, et jusqu’à en Malaisie, partout l’idée fait son chemin. | Vu Résistance Inventerre

    « La commune bretonne de Bécherel (Ille-et-Vilaine, 750 habitants) a été la première en France, en 1989, à se métamorphoser. Des vestiges du quartier médiéval, condamné, croyait-on, à la mort lente, elle a fait une cité du livre : un concentré de bouquinistes spécialisés dans l’ouvrage ancien et l’occasion – suivant l’exemple d’un hameau des Ardennes belges, Redu, créé en 1984, lequel avait lui-même imité une bourgade du pays de Galles, Haye-on-Wye, lancée dans l’aventure du livre dès 1963. »

    Et pourquoi pas un village de l’image : photographes, peintres, sérigrapheurs. Quelqu’un connaît un vieux village de caractère plus ou moins abandonné ?

    http://resistanceinventerre.wordpress.com/2011/08/08/cite-du-livre-%E2%80%93-en-france-belgique-aux-pays-

  • La France, un « pays d’assistés » ? | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/economie/090511/la-france-un-pays-dassistes?page_article=3

    Selon une étude de l’Institut de recherches économiques et sociales de 2007, « les montants des revenus minima garantis aux personnes pauvres sont beaucoup plus élevés » dans les onze autres pays européens étudiés : « de 30 à 40 % au Royaume-Uni et en Finlande, de l’ordre de 50 à 75 % en Irlande, Suède, Belgique et Pays-Bas, environ le double en Norvège et en Islande, environ le double pour les couples et environ 140% pour les parents isolés en Autriche, et de l’ordre de 150% au Danemark ».

    « En appauvrissant ainsi les plus faibles, la France est en train cultiver une exception délétère en Europe », estime Olivier Ferrand de Terra Nova, partisan d’une « augmentation des minima sociaux ». « D’autant qu’elle prive également la quasi-majorité des moins de 25 ans du revenu de solidarité active, ce qui est une exception en Europe ! » Selon Olivier Ferrand, le montant des minima sociaux dessine d’ailleurs une « hiérarchie des générations dans notre pays » : « 709 euros pour le minimum vieillesse, 460 euros pour le RSA, 0 pour les jeunes ».

    #pauvreté #minima_sociaux

  • COLERE. La #CRIIRAD accuse les gvts de dissimulation et relance son appel à la transparence. #radioactivité #nuage #fukumisha

    COMMUNIQUE CRIIRAD 25 mars 2011 - 15h

    VOLET N°2 1 : Alors que les masses d’air contaminé ont été détectées en Islande, en Suède, en Finlande et en Allemagne, la CRIIRAD dénonce les dissimulations du Département de L’Energie des Etats-Unis 2.

    Elle réitère son appel à se mobiliser afin que tous les résultats d’analyse du réseau du CTBTO soient rendus publics. Les Etats qui s’y opposent doivent être identifiés. C’est par exemple le cas de la France. Chaque citoyen doit connaitre l’identité de ceux qui le privent d’informations fiables sur le niveau de radioactivité de l’air qu’il respire.

    La CRIIRAD a lancé, mercredi 23 mars, un appel international pour que soient rendus publics tous les résultats d’analyse de la radioactivité de l’air.

    L’appel concernait tout particulièrement les données du réseau international mis en place dans la cadre du Traité d’Interdiction Complète
    des Essais nucléaires (TICE ou CTBT)3. Ayant en effet mission de détecter toute élévation de la radioactivité de l’air susceptible d’indiquer qu’un essai nucléaire a été effectué en violation du traité, les laboratoires du réseau sont équipés d’instruments de détection très performants et répartis sur l’ensemble de la planète. Chaque Etat a accès aux résultats de l’ensemble du réseau ;
    les résultats d’analyse lui sont envoyés quotidiennement.

    Pour visualiser l’animation montrant la détection de la contamination par les différentes stations de mesure au fur et à mesure de la progression des masses d’air contaminé, cliquer sur :

    La CRIIRAD réitère avec force cet appel et précise qu’elle ne demande pas la publication de quelques chiffres, dûment sélectionnés par les gouvernements et leurs experts, elle veut TOUS LES CHIFFRES !

    AUX ETATS-UNIS, le Département de l’Energie a rendu publics des résultats qui ne rendent pas compte de la réalité de la contamination. Ce jour, 25 mars 2011 (14h30 heure française), les informations qu’il diffuse sont toujours limitées aux résultats enregistrés à Sacramento, en Californie, dans la nuit du 16 au 17 mars 2011, soit 0,165 mBq/m3 pour l’iode 131.

    Accéder au site : http://www.energy.gov/news/10190.htm

    Or, grâce au graphique mis en ligne sur le site du BfS 4, la CRIIRAD a pu avoir accès à l’évolution de l’activité de l’air en iode depuis le 17 mars. La courbe relative à la station de mesure de Sacramento est en orange.

    Accéder au graphique (données actualisées au 23 mars 2011)
    Accéder au site : http://www.bfs.de/de/ion/kernwatest.html

    On constate que, dès le lendemain, la contamination en iode 131 dépassait 4 mBq/m3, puis 10 mBq/m3 dans la nuit du 18 au 19 mars, une valeur 60 fois supérieure à celle de l’avant-veille.

    Depuis lors, et jusqu’au 23 mars, l’activité de l’iode 131 dans l’air de Sacramento est restée supérieure à 1 mBq/m3. Le Département de l’Energie reçoit en continu les résultats d’analyse. Il est donc parfaitement informé et à même de mettre ces données à la disposition du public.

    La CRIIRAD demande la publication de l’intégralité des données de tous les laboratoires du réseau du CTBTO : résultats jour par jour, pour tous les radionucléides mesurés, pour toutes les stations de mesure, aux Etats-Unis comme dans les autres pays, et ce depuis le 10 mars 2011
    afin de disposer de valeurs de référence.

    L’iode 131 n’est que l’un des nombreux radionucléides présents dans l’air. La CRIIRAD souhaiterait par exemple connaître l’évolution de l’activité du xénon 133 enregistrée à 100 mBq/m3 par le Laboratoire National du Pacifique Nord-Ouest, dans l’Etat de Washington, entre le 16 et le 17 mars. Il s’agit d’un gaz rare radioactif, qui est généré par les fissions qui se produisent au sein des réacteurs et qui est nécessairement présent dans les rejets radioactifs de FUKUSHIMA DAIICHI.
    Dans les Etats nucléarisés, les populations n’ont généralement pas été consultées sur le développement de programmes nucléaires. Quant aux habitants des Etats non nucléarisés, ils sont exposés aux risques et aux pollutions d’une technologie qu’ils n’ont pas choisie.

    Dans un tel contexte, la moindre des choses est quand même de garantir une totale transparence sur les niveaux de radioactivité dans l’air que chacun respire. L’OBLIGATION DE SUBIR – en tout cas aujourd’hui – NOUS DONNE LE DROIT DE SAVOIR5.

    La CRIIRAD rappelle le contenu de son communiqué du 23 mars 2011 : le fonctionnement du réseau international de laboratoires mis en place dans le cadre du traité d’interdiction complète des essais nucléaires est financé par les Etats, et donc par les citoyens de ces Etats, ceux-là même qui sont privés des informations ainsi acquises.

    Si l’information est confisquée alors que les niveaux de risque radiologique sur les pays occidentaux sont, à ce jour, relativement faibles, que se passera-t-il lorsque les enjeux économiques et sanitaires seront majeurs ? Il faut donc obtenir une transparence totale et permanente sur les résultats d’analyse du réseau international de contrôle de l’air.

    TOUS LES CHIFFRES DOIVENT ETRE ACCESSIBLES :

    – CEUX D’AUJOURD’HUI afin de suivre, jour après jour, l’impact des rejets radioactifs de la centrale nucléaire de FUKUSHIMA DAIICHI qui, deux semaines après le début de la crise, ne sont toujours pas maîtrisés.

    – CEUX D’HIER pour faire le bilan de toutes les pollutions passées, et éventuellement cachées aux populations ;

    – CEUX DE DEMAIN pour ne plus se retrouver, comme ce fut le cas pendant près d’une semaine sans aucun résultat sur l’activité de l’air alors qu’il s’agit d‘un paramètre clé pour l’évaluation du risque sanitaire.

    La CRIIRAD invite chaque citoyen – en France ou à l’étranger – à intervenir auprès des autorités de son pays afin que mandat soit donné à l’Organisation du Traité d’Interdiction Complète des Essais nucléaire (OTICE/CTBTO) pour rendre publiques toutes les données relatives à la contamination de l’air.

    Il importe que soient connus de tous le nom des Etats qui refusent de donner ce mandat et qui interdisent donc la publication des chiffres. C’est aujourd’hui le cas de la France.

    Saluons en revanche la position des organismes officiels en charge de cette question en Autriche et en Allemagne qui ont passé outre les interdits, considérant que le maintien du secret sur ces données n’est pas compatible avec la réglementation de leur pays. Sans les informations – partielles mais précieuses – qu’ils ont publiées ce communiqué n’aurait jamais été rédigé.

    Accéder aux données actualisées : http://www.bfs.de/de/ion/aktivitaetskonzentrationen_jod.jpg

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    Notes
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    1. Volet n°1 : Les chiffres relatifs à la contamination de l’air existent mais ils sont confisqués par les Etats !

    2. Extrait de wikipédia : Le département de l’Énergie des États-Unis (United States Department of Energy, DoE), est un département de l’administration fédérale américaine, responsable de la politique énergétique et de la sûreté nucléaire. Ses domaines de compétences incluent le programme national d’armement nucléaire, la fabrication de réacteurs nucléaires pour la Marine des États-Unis, la gestion des économies d’énergie, la recherche liée à l’énergie, la
    gestion des déchets radioactifs et la production domestique d’énergie. Le ministère soutient également la recherche scientifique dans d’autres domaines, et plus que n’importe quelle autre agence fédérale américaine, notamment au travers du réseau des laboratoires nationaux.
    Voir : http://www.energy.gov/news/10194.htm

    3. CTBT pour Comprehensive Nuclear-Test-Ban Treaty. Voir : www.ctbto.org

    4. Bundesamt für Strahlenschutz (Office Fédéral de Protection contre les Rayonnements). Les données publiées par le BfS proviennent du BGR (Institut Fédéral des Géosciences et des Ressources Naturelles), organisme recevant pour l’Allemagne les données du CTBTO.

    5. « L’obligation de subir nous donne le droit de savoir » Jean ROSTAND.

  • Peut-on assassiner une marque ?
    http://www.pmdm.fr/wp/2011/02/03/peut-on-assassiner-une-marque

    Le 1er février, des individus ont kidnappé… Ronald McDonald (!) dans un établissement McDonald’s d’Helsinki. Depuis cette date, un groupe se présentant comme le Food Liberation Army retient en otage le clown aux cheveux orange. Il sera tué le 11 février 2011 à 18 h 30 (heure de Finlande) si le groupe McDonald’s ne répond pas aux questions posées par le F.L.A. (source : Helsinki Times).
    Le Food Liberation Army indique agir pour une nourriture de meilleure qualité et plus éthique. Il utilise le nom de domaine freeronald.org,le compte YouTube TheFreeRonald, le compte Twitter freeronald et l’adresse mail freedomronald@gmail.com. « Ceci n’est que notre première action« , prévient le groupe !

  • Nouvelles révélations d’une source interne à EDF sur la dangerosité de l’EPR
    http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=actualites&sousmenu=dossiers&soussousmenu=

    Le réacteur EPR, en chantier à Flamanville (Manche) et Olkiluoto (Finlande) accumule les problèmes. Différentes sources anonymes ont fait parvenir au Réseau « Sortir du nucléaire » des documents internes qui révèlent les difficultés insolubles d’EDF, et les risques que ce projet fait courir à la population, en toute connaissance de cause. Voici une analyse des documents reçus le 27 septembre 2010, qui confirment les problèmes déjà connus, et en révèlent de nouveaux.

    #nucléaire #for:rezo.net #for:twitter