country:haiti

  • Disaster Ruins Everything | The Polis Project, Inc
    http://www.thepolisproject.com/disaster-ruins-everything

    “Would this have been the same kind of picture had this earthquake happened in Sweden as opposed to Haiti? If the bodies were white? Would we photograph “them”, as we photograph “ourselves”?

    https://i1.wp.com/www.thepolisproject.com/wp-content/uploads/2018/05/cherisma-weber-nathan-photogs.jpeg?w=432
    The death of Fabienne Cherisma, from the series Haiti, 2010, © Nathan Weber/NBW Photo.

    #photo

  • Iran : fortes tensions sur les taux de l’Europe
    Dette : quelles conséquences auront ses activités de distribution

    investisseur : un gâchis chinois s’envole en Asie
    Le pétrole et un européen en lice pour entrer sans surprise

    Total cède un Corsair de carburant à Haïti
    Air France : les sanctions des pays du sud au capital

    #de_la_dyslexie_créative

  • Vidéo : du #Brésil au #Canada, la nouvelle route de l’exil africain

    On la surnomme « la route de la mort ». Chaque année, des milliers de migrants en quête d’une vie meilleure traversent dix pays, du Brésil au Canada. Ils viennent de Cuba, du Venezuela, d’Haïti, mais aussi, plus récemment, d’Afrique ou d’Asie. Et chaque année, cette route tue, souvent dans l’indifférence générale. Durant cinq mois, nos reporters ont suivi le périple de la Congolaise Rosette et de sa famille sur cette route de tous les dangers. Reportage exceptionnel d’une durée de 36 minutes.

    http://www.france24.com/fr/20180413-video-reporters-doc-bresil-canada-nouvelle-route-exil-africain-mi
    #routes_migratoires #parcours_migratoires #réfugiés_africains #migrants_africains #film #documentaire #vidéo #Amériques #Amérique

    • Les deux références ci-dessous ont été citées dans le reportage d’arte :
      Plastic partout ! Histoires de déchets

      Les déchets plastiques s’amoncellent dans la nature et dans les décharges. Quels risques font-ils peser sur l’environnement et sur la santé, notamment des populations les plus pauvres ? Réalisée sur trois continents, une enquête fouillée sur une catastrophe annoncée.

      Sur sa planche de surf fabriquée avec de vieilles bouteilles plastiques, Merijn Tinga a entrepris un étonnant périple. Afin de sensibiliser le grand public à la pollution plastique, l’activiste hollandais a suivi sur 1 200 kilomètres le cours du Rhin, de sa source à Rotterdam. Militant pour un système de consigne qui permettrait collecte et recyclage des bouteilles usagées, notamment celles fabriquées en polytéréphtalate (PET), le défenseur de l’environnement n’est pas seul à monter au créneau. Tandis que son compatriote Dick Groot arpente la campagne pour géolocaliser avec son téléphone les innombrables déchets qui s’y trouvent, en Haïti, The Plastic Bank, une start-up sociale et solidaire créée par les Canadiens David Katz et Shaun Frankson, rachète les déchets plastiques rapportés par les habitants. Alors qu’un peu partout ils s’accumulent, les scientifiques sont eux aussi à pied d’œuvre. Dans leurs laboratoires, ils traquent les effluves dégagés par les jouets mais étudient aussi la redoutable prolifération dans les océans des microparticules laissées par les plastiques dégradés, leurs conséquences sur la faune marine et dans nos assiettes.

      Overdose
      Symboles de la société du tout-jetable, les plastiques sont devenus incontournables dans notre quotidien. Résistants, légers et peu coûteux à produire, ils sont néanmoins une plaie à collecter et à recycler après usage. Entre les dangers que leur abandon sauvage fait peser sur l’environnement, et les risques sanitaires, liés au recyclage rudimentaire, qu’encourent les populations les plus pauvres, principalement en Chine, cette enquête fouillée, réalisée sur trois continents, dresse un état des lieux plus qu’alarmant. Face aux puissants lobbies industriels et à la catastrophe annoncée, les politiques sauront-ils prendre les décisions qui s’imposent pendant qu’il est encore temps ?

      https://www.arte.tv/fr/videos/077392-000-A/plastic-partout

    • The surprising solution to ocean plastic

      Can we solve the problem of ocean plastic pollution and end extreme poverty at the same time? That’s the ambitious goal of The Plastic Bank: a worldwide chain of stores where everything from school tuition to cooking fuel and more is available for purchase in exchange for plastic garbage — which is then sorted, shredded and sold to brands who reuse “social plastic” in their products. Join David Katz to learn more about this step towards closing the loop in the circular economy. “Preventing ocean plastic could be humanity’s richest opportunity,” Katz says.

      https://www.ted.com/talks/david_katz_the_surprising_solution_to_ocean_plastic

  • Guide de la recherche documentaire dans le web scientifique libre
    https://www.projetsoha.org/?page_id=1040

    Comment bien exploiter la richesse documentaire du web scientifique libre, c’est-à-dire les millions d’articles scientifiques, de thèses et de mémoires qui sont en ligne et accessibles à tous ? Rares sont les étudiants et étudiantes d’Afrique ou d’Haïti qui bénéficient d’une formation solide dans ce domaine. Avoir un ordinateur avec un bon logiciel de navigation et une bonne connexion stable sont des conditions nécessaires pour effectuer une recherche documentaire, mais elles ne sont pas suffisantes. Il faut aussi une bonne méthode de travail et de stockage des références trouvées, ainsi qu’une stratégie utilisant de manière optimale les puissants moteurs de recherche existants. Ce guide propose une démarche en huit étapes pour apprendre à bien exploiter les millions de ressources scientifiques en libre accès, notamment en français, sur le web. Cette démarche évite les bases de données payantes des éditeurs commerciaux et encourage les étudiants et étudiantes à faire preuve de justice cognitive dans le choix de leurs références bibliographiques.

    Puisque cette page est sous licence Creative Commons 4.0 (comme tout le site), vous pouvez télécharger la version PDF de ce guide ou en copier le contenu dans le site de votre bibliothèque, afin qu’il soit le plus accessible possible. La licence Creative Commons 4.0 non seulement vous permet d’utiliser un document sans avoir à demander de permission aux auteurs, mais encourage la réutilisation et la modification, à condition de renvoyer vers la page d’origine.

    #open_access #science #recherche #piraterie

  • Qui déforeste en Haïti ?
    http://www.laviedesidees.fr/Qui-deforeste-en-Haiti.html

    La #déforestation et la production de #charbon de bois sont souvent considérées comme les principales causes de la pauvreté endémique en Haïti. Cet essai appelle à la création d’un nouveau discours. Cette image d’Haïti est inexacte et économiquement contreproductive.

    #Essais

    / #écologie, déforestation, charbon

  • Why Doing Good Makes It Easier to Be Bad - Facts So Romantic
    http://nautil.us/blog/why-doing-good-makes-it-easier-to-be-bad

    Oscar Wilde, the famed Irish essayist and playwright, had a gift, among other things, for counterintuitive aphorisms. In “The Soul of Man Under Socialism,” an 1891 article, he wrote, “Charity creates a multitude of sins.”Oscar WildeWikicommonsSo perhaps Wilde wouldn’t have been surprised to hear of a series of recent scandals in the U.K.: The all-male charity, the President’s Club, which raised money for causes including children’s hospitals through high-valued auctions, was forced to close after the Financial Times uncovered sexual assault and misogyny at its annual dinner; executives of Oxfam, a poverty eradication charity, visited prostitutes while delivering aid in earthquake-stricken Haiti, and were allowed to slink off to other charities, rather than being castigated for their actions; (...)

  • When Rex Tillerson toured some of Africa’s “shithole” countries
    http://africasacountry.com/2018/03/when-rex-tillerson-toured-some-of-africas-shithole-countries

    “Why are we having all these people from shithole countries come here?” “Why do we need more Haitians?” “Take them out.” – these words, allegedly uttered by U.S. President Donald Trump, referred to the immigrants from Haiti, El Salvador and African countries to the United States. These comments garnered various reactions from U.S. lawmakers, Africans–both on the…

    #POLITICS #Chad #Djibouti #Ethiopia #Kenya #Nigeria

  • #Guide du #Paris_colonial et des #banlieues

    #Rues, boulevards, avenues et #places, sans oublier collèges, #lycées, #statues et #monuments parisiens, sont autant de témoins de l’histoire et de la légende du colonialisme français.
    Alors qu’aux États-Unis, poussées par les manifestant-es, les statues des généraux esclavagistes s’apprêtent à quitter les rues pour gagner les musées, ce guide invite à une flânerie bien particulière sur le bitume parisien.
    Sur les quelque 5 000 artères et places parisiennes, elles sont plus de 200 à « parler colonial ». Qui se cachent derrière ces noms, pour la plupart inconnus de nos contemporains ? C’est ce que révèle ce #livre, attentif au fait que ces rues ont été baptisées ainsi pour faire la leçon au peuple de Paris et lui inculquer une certaine mémoire historique.
    On n’y retrouve pas uniquement les officiers ayant fait leurs classes « aux colonies ». Il y a aussi des « explorateurs » – souvent officiers de marine en « mission » –, des bâtisseurs, des ministres et des députés. On croise également des littérateurs, des savants, des industriels, des banquiers, des « aventuriers ».
    Laissons-nous guider, par exemple, dans le 12e arrondissement. Le regard se porte inévitablement sur le bâtiment de la Cité de l’histoire de l’immigration, l’ancien Musée des colonies construit en 1931 pour l’Exposition coloniale qui fut l’occasion d’honorer les agents du colonialisme et d’humilier ses victimes.
    Les alentours portent la marque de l’Empire colonial : rues et voies ont reçu le nom de ces « héros coloniaux » qui ont conquis à la pointe de l’épée des territoires immenses.
    Les alentours de l’École militaire sont également un lieu de mémoire très particulier, très « imprégné » de la culture coloniale.
    Dans le 16e, nous avons une avenue Bugeaud : Maréchal de France, gouverneur de l’Algérie, il pratique la terre brûlée et les « enfumades ». Il recommande d’incendier les villages, de détruire les récoltes et les troupeaux, « d’empêcher les Arabes de semer, de récolter, de pâturer ». Il faut, ordonne-t-il, « allez tous les ans leur brûler leurs récoltes », ou les « exterminer jusqu’au dernier ». S’ils se réfugient dans leurs cavernes, « fumez-les à outrance comme des renards ».
    Un peu partout, dispersées dans la capitale, on traverse des rues et des avenues dont les noms qui, tout en ayant l’apparence de la neutralité d’un guide touristique, sont autant de points de la cartographie coloniale : rues de Constantine, de Kabylie, de Tahiti, du Tonkin, du Dahomey, de Pondichéry, de la Guadeloupe… Toutes célèbrent des conquêtes et des rapines coloniales que rappellent la nomenclature des rues de Paris.
    Classés par arrondissement, les notices fournissent des éléments biographiques sur les personnages concernés, particulièrement sur leurs états de service dans les colonies. Des itinéraires de promenade sont proposés qui nous emmènent au travers des plaques bleues de nos rues en Guadeloupe et en Haïti, en Afrique, au Sahara, au Maroc, en Tunisie, en Algérie, en Nouvelle-Calédonie, en Indochine, à Tahiti, etc.

    Un livre qui se veut un outil pour un mouvement de décolonisation des cartographies des villes et qui propose un voyage (presque) immobile dans la mémoire coloniale de Paris.


    https://www.syllepse.net/lng_FR_srub_25_iprod_719-guide-du-paris-colonial-et-des-banlieues.html
    #colonialisme #toponymie

    cc @isskein

    • #Balade_décoloniale

      L’ensemble des noms de rues, places et avenues d’une ville comme Grenoble forme un système : le système ouvert qui dresse un tableau à la gloire d’une certaine histoire de la ville, de sa région et de la France. Ce « Panthéon urbain » construit discursivement et symboliquement un imaginaire urbain qui conforte un certain regard sur l’histoire, regard articulé à des notions comme « la grandeur de la France », « les grands hommes », « les grandes victoires de nos armées ». Toutes ces notions sont liées à des formes occultées de domination comme les guerres de conquête et le colonialisme, l’histoire du capitalisme et de l’hégémonie de la bourgeoisie, l’appropriation « scientifique » des savoir-faire populaires et des ressources naturelles.

      Afin de faire entendre une contre-histoire, l’histoire oubliée dans le récit historique des élites et divergente des formes académiques, nous avons organisé en partenariat avec Survie Isère, le FUIQP Grenoble, le CTNE « La balade Décoloniale ». Nous avons énoncé des non- dits de l’histoire, dénoncé des crimes et émis des contre-propositions pour remplacer le nom de certaines rues (ou apposer des plaques) : personnages ou événements décoloniaux, femmes, combattant-e-s pour l’égalité, non-blancs, petites gen-te-s…

      http://asso-contrevent.org/balade-decoloniale

  • Haïtiens et forçats de la banane bio | Portfolios | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/studio/portfolios/haitiens-et-forcats-de-la-banane-bio

    Depuis le début du XXe siècle, des milliers de Haïtiens et Haïtiennes sont exploités en République dominicaine. Historiquement, ils travaillaient dans les plantations de cannes à sucre. Désormais, ce sont les plantations de bananes qui les emploient. On estime qu’au moins 700 000 Haïtiens vivent chez leur voisin immédiat. Dans la banane, 90 % des ouvriers agricoles viennent d’Haïti. Ils perçoivent les salaires les plus bas, voient leurs droits bafoués, leur statut constamment remis en question. Et la banane qu’ils produisent a le label bio et équitable. Ce reportage a été réalisé entre le 20 et le 28 mars 2017.

    #Surexploitation #Alimentation_bio #Banane

  • #Janice_Turner : Payer pour du sexe est toujours un abus de pouvoir
    http://tradfem.wordpress.com/2018/02/21/janice-turner-payer-pour-du-sexe-est-toujours-un-abus-de-pouvoir

    Kate Allen, la directrice britannique d’Amnesty International, s’est dite, à l’antenne du magazine Woman’s Hour, « choquée » par le scandale des exactions perpétrées par les travailleurs humanitaires d’Oxfam en Haïti. Elle a réclamé une enquête – pour que « des leçons en soient tirées ». J’espérais que l’animatrice Jenni Murray allait lui répondre : « Alors que pense Amnesty des travailleurs humanitaires qui, dans les pays pauvres, paient des femmes pour des rapports sexuels ? » Mais comme elle ne l’a pas demandé, je l’ai fait moi-même.

    Pourquoi la question est-elle importante ? Parce qu’en 2015, Amnesty International, une organisation mondiale comptant sept millions de membres, a modifié sa politique en matière de prostitution pour en réclamer la décriminalisation intégrale. Les féministes ont été consternées : 3 000 personnes, dont Gloria Steinem, ont signé une pétition exprimant leur horreur qu’Amnesty légitime non seulement la location des corps des femmes, mais aussi les proxénètes et les tenanciers de bordels qui les exploitent.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.thetimes.co.uk/article/paying-for-sex-is-always-an-abuse-of-power-nnr3np5lm

    #humanitaire #Oxfam #Amnesty_international #ressources_prostitution

  • Le carnaval d’Haïti :

    Chanter, danser, mais surtout dénoncer
    Philippe Renaud, Le Devoir, 13 février 2018
    http://www.ledevoir.com/societe/520008/mardi-gras-haitien

    De toutes les nations célébrant la veille du carême, Haïti est la scène des musiques de carnaval les plus revendicatrices et militantes, alors que la majorité des « méringues carnavalesques » agacent le pouvoir.

    Roody Roodboy au carnaval à Port au Prince, le 11 février 2018
    https://www.youtube.com/watch?v=sr9QnZKizFQ

    Ou Mechan
    https://www.youtube.com/watch?v=GtIh-ieo_0w

    Nettement moins politisé : Lobey
    https://www.youtube.com/watch?v=aG0GCuVGM9c

    #Haiti #Carnaval #Musique #Musique_et_politique #Roody_Roodboy

  • Sampling bias in climate–conflict research
    http://www.nature.com/articles/s41558-018-0068-2

    Critics have argued that the evidence of an association between #climate change and #conflict is flawed because the research relies on a dependent variable sampling strategy. Similarly, it has been hypothesized that convenience of access biases the sample of cases studied (the ‘streetlight effect’). This also gives rise to claims that the climate–conflict literature stigmatizes some places as being more ‘naturally’ violent. Yet there has been no proof of such sampling patterns. Here we test whether climate–conflict research is based on such a biased sample through a systematic review of the literature. We demonstrate that research on climate change and violent conflict suffers from a streetlight effect. Further, studies which focus on a small number of cases in particular are strongly informed by cases where there has been conflict, do not sample on the independent variables (climate impact or risk), and hence tend to find some association between these two variables. These biases mean that research on climate change and conflict primarily focuses on a few accessible regions, overstates the links between both phenomena and cannot explain peaceful outcomes from climate change. This could result in maladaptive responses in those places that are stigmatized as being inherently more prone to climate-induced violence.

    • A growing number of policymakers, journalists and scholars are linking climate change to violent conflict9. Nevertheless, scientific evidence of this relationship remains elusive due to heterogeneous research designs, variables, data sets and scales of analysis10,11. Amid the array of disparate findings is a core of meta-analyses that are based on statistical methods12,13 as well as several in-depth studies linking climate change to highly prominent conflicts such as those in Darfur or Syria14,15.

      Critics of this research point to an array of methodological problems, and to a lesser extent a deeper underlying problem with a study design that selects only cases where conflict is present or where data are readily available1,2,3,4,10. Researchers have, for instance, intensively studied the impact of a multi-year drought on the onset of the Syrian civil war in 2011, while there is little analysis of responses to the same drought in Jordan or Lebanon, where no large-scale violence erupted16. So, if the evidence of a causal association between climate and violent conflict is informed only by exceptional instances where violent conflict arises and climate also varies in some way, it is unable to explain the vastly more ubiquitous and continuing condition of peace under a changing climate.

      Other critics of the research claiming a link between climate change and violent conflict have pointed to the way it stigmatizes some places—most often ‘Africa’ or a few African countries—as being more naturally violent than others. It does this ignoring the many similar and/or proximate places where peaceful responses are the norm, and the complex political, economic and institutional factors that cause violence and peace4,6,8,17. Such ‘mappings of danger’ can undermine the confidence of investors, local people and international donors and hence undermine sustainable development. They change the climate policy challenge from being one of adaptation with and in the interests of local people, to one of interventions to secure peace in the interests of those who fear the risk of contagious conflict and instability6,18.

      So, it is important to understand whether the research claiming a link between climate change and violent conflict is based on a biased sampling strategy. Yet the extent to which this is the case remains untested. We therefore survey the relevant academic literature for the period 1990–2017 using the Scopus database and a systematic review—a method often used to analyse large bodies of literature with a high degree of rigour and replicability, and which is described in the Methods section with data provided in Supplementary Datasets 1 and 219,20.

      The analysis of the relevant literature shows that Africa is by far the most frequently mentioned continent (77 mentions), followed by Asia (45) (see Table 1). The dominant focus on Africa in the literature is largely stable over time (see Fig. 1). This is surprising given that Asia is also home to places that are politically fragile and highly vulnerable to climate change21,22, but much more populous. Other continents with significant vulnerabilities to climate change (and that are at least in some places also prone to violent conflict), such as South America or Oceania, are hardly considered at all21.
      Table 1 Most frequently mentioned continents and world regions in climate–conflict publications
      Full size table
      Fig. 1: Frequency of mentions of continents in the climate–conflict literature per year.
      Fig. 1

      The bars illustrate how frequently a continent was mentioned in the climate–conflict literature per year (2007–2017). No bar indicates that the continent was not mentioned in this year.
      Full size image

      With respect to world regions, Sub-Saharan Africa was by far most frequently mentioned in the literature analysed (44 times), although the Middle East (22) and the Sahel (22) were also discussed often (see Table 1). At the country level, Kenya and Sudan were most frequently analysed by climate–conflict researchers (11 mentions), followed by Egypt (8) as well as India, Nigeria and Syria (7). Complete lists of the continents, world regions and countries discussed in climate–conflict research can be found in Supplementary Dataset 1.

      To check whether the selection of cases is biased towards the dependent variable, we run a number of Poisson regressions (see Supplementary Tables 1–3 for the full results) using data on, among others, the number of times a country is mentioned in the literature and on battle-related deaths between 1989 and 201522. Although the battle-related deaths data set is far from perfect and tends to underestimate small-scale violence (which many scholars believe is likely to be the most affected by climate change), it is currently the best global data set on violent conflict prevalence available.

      The correlation between the number of mentions and a high death toll is positive and significant in all models (Fig. 2). This suggests that studies on climate–conflict links that research one or a few individual countries are disproportionally focusing on cases that are already experiencing violent conflict. Holding other factors constant, we estimate that countries with more than 1,000 battle-related deaths are mentioned almost three times as often as countries with a lower death toll. This is further supported by a comparison of the top ten countries of each list (Table 2). Six of the ten most-often-mentioned countries are also among the ten countries with the most battle-related deaths. The four remaining countries are also characterized by significant numbers of battle-related deaths, ranging from 2,775 (Egypt) to 8,644 (South Sudan).
      Fig. 2: Changes in the frequency of mentions in the climate–conflict literature depending on country characteristics.
      Fig. 2

      Relative changes in the frequency with which countries are mentioned in the climate–conflict literature depending on climatic and other characteristics (estimated incidence rate ratios are shown, with 95% confidence intervals in grey). Estimated changes are not significant at the 5% level where confidence intervals cross the dashed line. Model 1 analyses the full sample. Model 2 includes English-speaking country instead of former British colony. Model 3 replaces Agriculture>25% of GDP with Agriculture>25% of employment. Model 4 uses high vulnerability rather than high exposure to climate change. Model 5 drops Kenya and Sudan from the analysis. Model 6 includes only African countries.
      Full size image
      Table 2 Countries most often mentioned in climate–conflict literature and countries with most battle-related deaths
      Full size table

      In contrast, the sampling of countries to be studied seems to be barely informed by the independent variable. A high exposure and a high vulnerability to climate change according to the ND-GAIN index23 are negatively, but not significantly, correlated with the number of times a country is mentioned (Fig. 2). The same holds true for the correlation with our climate risk measure based on the Global Climate Risk Index (CRI)24, although correlations are mostly significant here (Fig. 2), indicating that countries less at risk from climate change are more often discussed in the climate–conflict literature.

      Table 3 adds further evidence to this claim. None of the ten most climate change-affected countries according to the ND-GAIN exposure score or the CRI are among the top ten countries considered in the climate–conflict literature. Further, the literature on climate change and conflict does not discuss 11 of these 20 high-climate risk-countries at all (Guatemala, Haiti, Honduras, Kiribati, Marshall Islands, Micronesia, Nicaragua, Philippines, Seychelles, Tuvalu and Yemen), despite many of them being characterized by significant political instability. There may be several reasons for these disparities, which include a greater interest in conflict-prone countries, issues of accessibility (discussed in the next paragraph) and a preference for studying countries with a higher global political relevance.
      Table 3 Countries most often mentioned in the climate–conflict literature compared with the countries most exposed to and at risk from climate change
      Full size table

      The literature largely agrees that climate change is a ‘threat multiplier’ that aggravates existing tensions. It would hence make little sense to focus predominantly on countries that are politically very stable. Also, several analyses explicitly select their cases based on a number of scope conditions that are hypothesized to make climate–conflict links more likely16,25. But if studies (especially when analysing a small number of cases) focus on places that are already suffering from intense violent conflict, while highly vulnerable countries receive little attention, results may be distorted and significant knowledge gaps left unaddressed. In line with this, we find that further climate sensitivity measures such as the contribution of the agricultural sector to employment (negative, insignificant effect) and to gross domestic product (GDP; slightly positive and significant, but not robust effect) are weak predictors for the number of mentions (Fig. 2).

      Our results further indicate a streetlight effect in climate–conflict research, that is, researchers tend to focus on particular places for reasons of convenience5. On the continent level, the availability of conflict data might have played an important role, especially as statistical analyses are very widespread in climate–conflict research10. Large geo-referenced conflict data sets spanning several countries and longer time periods were until very recently only available for Africa26. Indeed, when just considering statistical studies (n = 35 in our sample), the focus on Africa as a continent (65%) and Sub-Saharan Africa as a region (57%) is even stronger than in the full sample.

      On the country level, all models reveal a positive and significant correlation between the numbers of mentions in the literature and countries that are former British colonies (Fig. 2). A likely explanation for this finding is that countries formerly colonized by Great Britain have better data (for example, historic weather records), which makes research more convenient5. Further, in four of the six most-mentioned countries (Sudan, Kenya, India and Nigeria). English is an official language (which makes research more practicable for many Western scholars). However, the positive correlation between these two factors indicated by model 2 (Fig. 2) is not significant. The presence of a streetlight effect in climate–conflict research is a reason for concern as it suggests that case selection (and hence knowledge production) is driven by accessibility rather than concerns for the explanation or practical relevance27.

      One should note that the database we used for the literature search (Scopus) mainly captures journal articles that are written in English. Including French and Spanish language journals would probably yield a different picture of countries and regions most frequently mentioned.

      The statistical findings provided by this study are robust to the use of different model specifications, the inclusion of further control variables, and the removal of the two most frequently mentioned countries (Kenya and Sudan) from the analysis (see Fig. 2 and the Supplementary Information for further information). Results also hold when analysing Africa only, hence suggesting that the detected sampling biases occur not only on a global scale, but are also valid for the continent most intensively discussed in climate–conflict research.

      To conclude, critics have warned for some time that environmental security and climate–conflict research tend to choose cases on the dependent variable2,3,28. Our study provides the first systematic, empirical evidence that such claims are warranted. Studies focusing on one or a few cases tend to study places where the dependent variable (violent conflict) is present and hardly relate to the independent variable (vulnerability to climate change). In addition, climate–conflict research strongly focuses on cases that are most convenient in terms of field access or data availability.

      To be clear, we do not intent to criticize individual studies, which often have good reasons to focus on specific regions, countries and phenomena. However, the sampling biases of the climate–conflict research field as a whole are deeply problematic for at least four reasons.

      First, they convey the impression that climate–conflict links are stronger or more prevalent than they actually are3. This is especially the case for studies using few cases. Large-N studies usually contain a large number of non-conflict cases in their sample, although they draw all of these cases from a few regions or countries (see below).

      Second, focusing strongly on cases of violent conflict limits the ability of (qualitative) researchers to study how people adapt peacefully to the impacts of climate change or carry out the associated conflicts non-violently4,29. Such knowledge, however, would be particularly valuable from a policy-making perspective.

      Third, evidence of climate–conflict links comes primarily from few regions and countries that are convenient to access, such as (Sub-Saharan) Africa. This is even more of an issue in large-N, statistical analyses. While such a bias is not problematic per se as considerable parts of (Sub-Saharan) Africa are vulnerable to both climate change and conflict, this also implies that other very vulnerable regions, for instance in Asia and especially in South America and Oceania, receive little scholarly attention.

      Finally, over-representing certain places leads to them being stigmatized as inherently violent and unable to cope with climate change peacefully4,6. This is particularly the case for Africa as a continent, the world regions Sub-Saharan Africa and the Middle East, and countries such as Kenya, Sudan or Egypt. Such stigmatization might contribute to the re-production of colonial stereotypes, especially as 81% of the first authors in our sample were affiliated with institutions in countries that are members of the Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD). And it can also provide legitimation for the imposed security responses in certain places at the expense of co-produced adaptation responses in all places at risk from climate change17,18,30.

  • Scandale sexuel en Haïti : la directrice adjointe d’Oxfam démissionne
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2018/02/12/haiti-l-ong-oxfam-accusee-d-avoir-engage-des-prostituees-apres-le-seisme-en-

    Je ne sais pas ce qu’en pense les généreux donateurs

    La numéro deux d’#Oxfam démissionne. Penny Lawrence, directrice générale adjointe de l’ONG, dans la tourmente en raison d’un scandale sexuel impliquant des responsables de l’organisation en #Haïti, a démissionné lundi 12 février. Cette démission fait suite à des révélations du quotidien britannique Times, selon qui des employés de la confédération d’#organisations_humanitaires, dont le siège se trouve à Oxford, ont engagé de jeunes #prostituées en 2011 à Haïti au cours d’une mission consécutive au séisme qui avait ravagé le pays en 2010.

    Exprimant sa « tristesse » et sa « honte » de « la conduite d’employés au #Tchad et à Haïti (…) incluant le recours à des prostituées », Penny Lawrence, qui était à l’époque directrice des programmes internationaux, a annoncé sa démission de ses fonctions dans un communiqué

    Selon le Times, des groupes de jeunes prostituées étaient invités dans des maisons et des hôtels payés par Oxfam. Une source citée par le quotidien dit avoir vu une vidéo d’une #orgie avec des prostituées portant des tee-shirts d’Oxfam.

    #prostitution

  • Scandale sexuel à #Haïti: #Oxfam s’expliquera lundi avec le gouvernement

    Le gouvernement britannique rencontrera lundi des responsables d’Oxfam, dans la tourmente depuis la publication d’informations selon lesquelles des responsables de l’ONG ont engagé de jeunes prostituées à Haïti en 2011 au cours d’une mission consécutive au séisme qui avait ravagé le pays en 2010.

    https://www.courrierinternational.com/depeche/scandale-sexuel-haiti-oxfam-sexpliquera-lundi-avec-le-gouvern
    #prostitution

  • Erik Prince, un « chien de guerre » dans les arcanes de la Maison Blanche

    http://www.lemonde.fr/international/article/2018/02/09/erik-prince-un-chien-de-guerre-dans-les-arcanes-de-la-maison-blanche_5254319

    Cet ancien militaire et fondateur de la société privée de sécurité Blackwater, jugée responsable d’exactions en Irak, a désormais ses entrées à Washington et envisage de se lancer en politique.

    Certains épisodes d’une vie ont l’apparence d’une incroyable répétition. Le 30 novembre 2017, la fine fleur du renseignement américain a les yeux rivés sur le Congrès, à Washington. Erik Prince, costume sombre et cravate rouge, cheveux ras, est convoqué par une commission d’enquête de la Chambre des représentants. Le fondateur de société militaire privée Blackwater et frère de la ministre de l’éducation Betsy DeVos est soupçonné d’avoir rencontré un financier russe aux Seychelles, neuf jours avant l’investiture du président Donald Trump, dans le but de créer un canal de communication discret entre le nouveau président des Etats-Unis et Vladimir Poutine. Cette rencontre, révélée en avril 2017 par le Washington Post, a encore un peu plus épaissi la ténébreuse affaire dite du Russiagate, l’enquête sur les interférences russes durant la présidentielle américaine.

    Devant une vingtaine d’élus, Erik Prince apparaît droit dans ses bottes, raide dans ses commentaires, sûr de lui. Lui, le baroudeur, l’ex-commando du corps d’élite des Navy Seals, l’ancien patron de l’armée privée la plus puissante au monde, le généreux donateur du Parti républicain et conseiller officieux du président. Il arbore un léger sourire en coin, presque hautain, impatient. Devant les élus, il ne dira pas grand-chose. Erik Prince accusera l’administration Obama de l’avoir surveillé illégalement, sans donner ses sources, ni convaincre les congressistes.

    Le rendez-vous aux Seychelles n’aurait, lui, duré qu’une demi-heure, peut-être même moins. Le temps d’une bière au bar d’un hôtel de luxe, « quatre étoiles ou plus », mais dont le nom lui échappe. Une discussion banale en somme, entre deux hommes d’affaires : « Je me souviens lui avoir dit que si Franklin Roosevelt a pu travailler avec Joseph Staline pour battre les nazis, alors Trump pourrait certainement travailler avec Poutine pour vaincre le fascisme islamique. Il semblait d’accord. » Rien d’autre. Pas de deal, aucun autre rendez-vous. Il ne se souvient même pas avoir échangé une carte de visite.

    « Rencontre d’affaires informelle »

    Le fait que son interlocuteur, Kirill Dmitriev, soit le patron du Fonds russe d’investissements directs, un consortium sous le coup de sanctions américaines depuis 2015, n’a pas l’air de l’émouvoir. Tout comme le fait que ce même Dmitriev, issu des premiers cercles de Poutine, croisera à Davos, une semaine après leur rencontre, Anthony Scaramucci, alors conseiller du président Trump avant de devenir brièvement son porte-parole.

    Le feu roulant de questions n’a pas d’effet. Erik Prince reste flou sur l’initiateur de la rencontre, « un des frères », se souvient-il vaguement, du prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammed Ben Zayed. Un prince héritier présent lui aussi sur l’île des Seychelles le jour de la rencontre et avec lequel Prince dit s’être entretenu un peu plus tôt dans la soirée pour « parler affaires de manière informelle » et « partager quelques points de vue » sur le théâtre du monde, « ou ce genre de choses comme le terrorisme en Somalie, en Libye, au Nigeria ».

    Erik Prince restera tout aussi évasif sur une éventuelle intermédiation d’un de ses proches, Steve Bannon. L’éminence grise et directeur de campagne de Donald Trump avait rencontré discrètement l’homme fort d’Abou Dhabi en décembre 2016, à New York, dans la Trump Tower, en compagnie du gendre du président, Jared Kushner, et de Michael Flynn, alors futur conseiller à la sécurité nationale, aujourd’hui poursuivi dans l’enquête du Russiagate.

    Zones d’ombre

    Etrange prestation. L’audition aura duré plus de trois heures sans qu’Erik Prince ne dévoile quoi que ce soit. Trois heures pour protéger ses réseaux et défendre ses proches. Tout comme il l’avait fait il y a dix ans, ici même, au Capitole, devant une autre commission de la Chambre, le 2 octobre 2007. Ce jour-là, pour la première fois, le nom de M. Prince renvoyait à un visage. Et il affichait déjà un aplomb déconcertant. Jeremy Scahill, auteur à l’époque d’une somme sur le personnage (Blackwater : l’émergence de l’armée de mercenaires la plus puissante au monde, Actes Sud, 2008), dira même qu’il était « provocant ». Lui était là pour répondre sur les agissements de sa société Blackwater devenue le symbole d’une entreprise de cow-boys hors de contrôle et profiteurs de la guerre en Irak. Deux semaines plus tôt, le 16 septembre, une de ses équipes avait tué 17 civils irakiens place Nisour, en plein centre de Bagdad.

    Dix ans séparent les deux auditions. Dix années truffées de zones d’ombre. Comme si la vie d’Erik Prince n’était qu’une longue nage en eaux troubles, jalonnée de hauts et de bas, mais jamais terminée. Assis au bar du Mayflower, hôtel iconique de Washington, surchauffé en cette froide journée de janvier, l’homme sourit en attendant son rendez-vous avec Le Monde. Pendant tout l’entretien, il ne prononcera pas un mot de plus sur son escapade dans l’océan Indien. « Tenez-vous en au transcript de l’audition », conseille-t-il. Et puis ceci :

    « On me prête beaucoup, surtout les médias de gauche qui sont le plus grand fléau de notre démocratie. Ils cherchent à faire leurs choux gras sur mon nom depuis tant d’années. Oui, je représente tout ce que les démocrates aiment détester. »
    Pour comprendre ce qui anime Erik Prince, il faut explorer son histoire personnelle, démêler aussi les liens qu’il a tissés au fil de son ascension avec la frange la plus religieuse et conservatrice du Parti républicain, aujourd’hui au pouvoir. Né en 1969 à Holland, dans un quartier calme et tranquille, le jeune Prince appartient à une très riche et puissante famille de l’Etat du Michigan. Son père, Edgar, qui s’engagea deux ans dans l’US Air Force, fait fortune en créant une entreprise de pièces détachées pour automobiles, la Prince Manufacturing. Il sera l’inventeur du pare-soleil au miroir éclairé par un spot lumineux, un accessoire qui allait équiper pratiquement chaque voiture dans le monde et envoyer la famille Prince dans la sphère des milliardaires.

    Figure paternelle forte

    Les journées de seize à dix-huit heures ont raison de la santé du père, frappé au début des années 1970 par une crise cardiaque, à laquelle il survit. Déjà très croyant, Edgar Prince se rapproche encore un peu plus de Dieu. « C’est à ce moment-là, allongé dans son lit d’hôpital à méditer sur tout ce que son labeur lui avait apporté qu’il a renouvelé sa foi en Jésus-Christ », dira l’ami de la famille, Gary Bauer, un des leaders de la droite religieuse et fondateur du lobby chrétien de droite, le Family Research Council.

    Fidèle soutien du Parti républicain, adepte d’une économie de libre marché et désormais grand propagandiste des valeurs chrétiennes, l’industriel marie sa fille Betsy, sœur aînée d’Erik, à Dick DeVos. Le père du jeune homme, Richard DeVos, est le fondateur d’Amway, le géant de la vente directe en réseaux. Une entreprise qui deviendra dans les années 1990 une des sociétés les plus actives dans le processus électoral américain, en utilisant son infrastructure comme un réseau d’organisation politique. Unis, les clans DeVos et Prince deviennent également les principaux financiers du Forum familial du Michigan (MFF), la branche locale de Focus on the Family de James Dobson, une puissante organisation de la droite religieuse et des extrémistes chrétiens.

    Erik Prince est très proche de son père. Dès son enfance, il règle son pas sur le sien. « Je passais des heures à parler avec lui », se souvient-il. Jeune sportif, il joue au foot et au basket dans les écoles chrétiennes de Holland, soutenues financièrement par sa famille. Dans l’entreprise paternelle, il se familiarise avec les principes de la firme reproduits dans ses brochures : « Ce sont les gens qui font la différence » ou encore « l’excellence est le résultat de l’engagement et du dur labeur de personnes dévouées ». « Je crois que j’ai toujours sa voix au-dessus de ma tête, affirme Erik Prince. Cette idée d’être toujours le bon gars dans ce qu’on fait, faire le plus avec ce que l’on a. »

    « Vision du Bien et du Mal »

    Pour ses 7 ans, il s’envole avec ses parents en Europe. Au programme, les plages de Normandie, Munich et le camp de Dachau, Berlin et son Mur : « Cela a marqué le gamin que j’étais. Cette haute muraille, les champs de mines, les pièges à chars, les barbelés et tous ces fusils m’ont renvoyé l’image d’une nation devenue une gigantesque prison. La vision du Bien et du Mal s’est ancrée en moi, même si celle-ci s’est nourrie d’un peu de cynisme avec le temps. »

    Dans la maison des Prince, Erik croise régulièrement un nouvel ami de la famille, Chuck Colson, l’ancien conseiller spécial de Richard Nixon, perçu par beaucoup comme le « génie du mal » de l’ancien président. Colson fut la première personne à être condamnée dans l’affaire du Watergate après avoir plaidé coupable d’obstruction à la justice. Une fois sorti de prison, il écrivit Born Again, un livre évoquant sa conversion, et deviendra une des voix les plus influentes des mouvements évangéliques.

    Après le lycée, il rentre à l’Académie navale du Maryland. L’atmosphère ne lui plaît pas, trop dilettante et en même temps trop politiquement correcte à ses yeux. Il démissionne pour s’inscrire au Hillsdale College du Michigan, l’établissement le plus conservateur du pays d’après un classement de la Princeton Review. « Erik Prince était brillant et parlait bien, déclarera un de ses professeurs d’économie. Ce qui est bien chez lui, c’est qu’il comprend la relation entre le marché et le système politique. »

    Engagement politique

    Avec l’âge, Erik s’engage de plus en plus en politique. Il décroche un stage de six mois à la Maison Blanche sous George Bush père. Il a 19 ans et fait son premier don, d’un montant de 15 000 dollars, au Comité national républicain du Congrès. Un soir, sur une piste de bowling, il croise l’élu républicain californien Dana Rohrabacher. Prince lui fait part de ses critiques à l’égard d’une administration qu’il trouve trop peu conservatrice. Alors assistant spécial et rédacteur des discours de Ronald Reagan, il l’invite à travailler un temps dans son bureau. Les deux hommes ne se perdront plus de vue.

    Au cours de la première audition d’Erik Prince au Congrès, Dana Rohrabacher le soutiendra à sa manière, affirmant que son ami « était sur la voie pour devenir un héros américain tout comme l’était Oliver North », l’ancien colonel de l’armée américaine impliqué dans le scandale de l’Irangate au milieu des années 1980. L’élu ultraconservateur se rendra célèbre par la suite pour ses prises de position pro-russes. Plus récemment, il essaiera d’obtenir la grâce de Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, auprès du président Trump. Depuis décembre 2017, Rohrabacher fait partie de la liste de personnalités interrogées dans le cadre de l’enquête russe.

    En 1992, Erik Prince s’emballe pour le candidat Pat Buchanan qui se présente avec un programme d’extrême droite, contre l’immigration, contre l’avortement et contre les homosexuels. La même année, il intègre les commandos Seals. Il servira en Haïti, en Bosnie et au Moyen-Orient, la plupart des points chauds du premier mandat Clinton. C’est durant ces quatre années, entre 1992 et 1996, qu’il rencontrera la plupart des personnes avec lesquelles il lancera Blackwater.

    Rester lié à l’armée

    Avec la mort de son père et un cancer en phase terminale diagnostiqué chez sa première femme, Erik Prince quitte les Seals en 1996 pour revenir auprès de sa famille. Celle-ci décide de vendre la société au groupe Johnson Controls pour 1,35 milliard de dollars, cash. « Je voulais rester lié à l’armée, expliquera Erik Prince quelques années plus tard. J’ai donc construit un complexe pour offrir un site de première classe aux militaires américains et aux alliés étrangers, ainsi qu’aux organismes de maintien de l’ordre, privés et gouvernementaux, qu’ils puissent se préparer à affronter le Mal. » En clair, un centre d’entraînement, qu’il inaugure en décembre 1996, à Moyock (Caroline du Nord), dans une immense tourbière située près de la base navale de Norfolk. L’année suivante, il acquiert plus de 2 000 hectares dans les comtés de Currituck et Camden voisins.

    L’époque est porteuse. Blackwater naît au moment d’une privatisation massive et sans précédent de l’armée, un mouvement lancé entre 1989 et 1993 par Dick Cheney du temps où il était le secrétaire à la défense de Bush père. Le budget de la défense est réduit de 10 milliards de dollars. Le nombre de soldats passe de 2,2 à 1,6 million. « L’idée était de réserver les troupes régulières pour le combat, tandis que les soldats privés s’occuperaient de la logistique à l’arrière-plan », écrit Dan Briody dans son livre The Halliburton Agenda (John Wiley and Sons Ltd, 2005, non traduit) sur l’entreprise Halliburton, premier fournisseur de matériel pour l’armée, que Cheney, futur vice-président de Bush fils, dirigea entre 1995 et 2000...

    Grâce à ses relations nouées dans l’armée, et aussi à celles tissées par son père et la famille DeVos au sein du Parti républicain, Erik Prince obtient rapidement des contrats avec le département de la défense, le renseignement et la police. En octobre 2000, l’attaque-suicide lancée par Al Qaida contre le destroyer USS Cole dans le port d’Aden (Yémen) jette une lumière crue sur les besoins en matière de protection de la marine américaine. Blackwater y gagne un contrat de 35,7 millions de dollars. Le 11-Septembre provoquera, lui, une nouvelle accélération cette privatisation de la chose militaire, reprise à son compte par le nouveau secrétaire à la défense, Donald Rumsfeld.

    Proche d’une « société secrète »

    Prince est dans son élément. L’administration Bush fait appel à la droite la plus conservatrice et aux chantres du moins d’Etat. Le jeune homme d’affaires a maintenu des relations très proches avec certains acteurs du Conseil de la politique nationale (CNP), une organisation quasi secrète considérée comme l’un des piliers de la nouvelle droite, décrite par le New York Times comme « un club peu connu de quelques centaines des plus puissants conservateurs du pays qui se retrouvent derrières les portes fermées dans des lieux non divulgués pour une conférence confidentielle ».

    Le père Prince y avait exercé la fonction de vice-président. George W. Bush s’adressa au groupe en 1999, à la recherche de soutiens pour sa candidature. Dick Cheney, Donald Rumsfeld, John Bolton, ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU, et John Ashcroft, procureur général, participent à ses réunions, tout comme un certain Dan Senor, qui deviendra le premier assistant de Paul Bremer, le « pro-consul » américain en Irak de 2003 à 2005.

    Erik Prince est également un proche d’Alvin « Buzzy » Krongard, le directeur exécutif de la CIA. A l’époque, l’agence a besoin de protection en Afghanistan. Elle manque de personnel, tout comme l’armée, qui manque d’agents de sécurité statiques. Krongard signera plusieurs contrats avec Blackwater pour la protection de sites secrets ou stratégiques de la CIA aux quatre coins du globe, en pleine « guerre contre la terreur ».

    « Mr. Fix-it »

    Dès 2001, Blackwater devient un des principaux supplétifs de l’armée en Afghanistan, puis en Irak deux ans plus tard. Erik Prince passera également de multiples contrats avec le département d’Etat pour assurer la sécurité de ses agents et diplomates. Dans l’administration, on le surnomme « Mr Fix-it » (M. Le Réparateur). Il trouve les failles, pointe les erreurs des déploiements militaires, formule des propositions clés en main.

    « Le Pentagone a construit une puissance militaire considérable ces soixante-dix dernières années pour vaincre l’URSS, explique-t-il. Mais utiliser ces tactiques, ces équipements, ce potentiel pour combattre des gars en pick-up chaussés en tongs, cela ne marche pas. Comment expliquer que, pour un soldat américain déployé en première ligne, il faut douze hommes derrière ? Qu’un ravitaillement opéré par des hélicoptères sur des navires nécessite 35 hommes de la Navy alors que nous le faisons avec huit ? Blackwater était là pour fournir des approches viables et à moindres coûts. Notre business avait l’avantage d’être un mélange de mentalité de commando et des meilleures pratiques commerciales existantes. »

    Jusqu’au point de rupture. En 2007, 177 « sociétés militaires privées » (SMP) exercent en Irak. Près de 48 000 contractuels y sont répertoriés, soit quasiment un privé pour un soldat. Blackwater fait alors partie des trois plus importants fournisseurs avec 1 200 hommes en permanence sur place, 155 véhicules et 26 aéronefs. Cette année-là, la société d’Erik Prince atteint le chiffre record d’un milliard de dollars de contrats signés avec le gouvernement, cinq fois plus qu’en 2000.

    La bavure de la place Nisour

    Le carnage du 16 septembre 2007 à Bagdad marquera le début de la fin. Blackwater est mis en cause dans une dizaine d’incidents meurtriers depuis son arrivée en Irak. Mais cette fusillade est le scandale de trop. L’audition au Congrès d’Erik Prince n’y changera rien. Tout comme sa tentative de rebaptiser la firme Xe en 2009. Outre l’impunité, le grand public a pris en aversion Blackwater pour s’être enrichi sur le dos du contribuable et avoir profité des guerres en Irak et en Afghanistan. « Une armée à ce point fidèle aux causes de l’extrême droite qu’elle en est devenue une garde du Parti républicain », écrit la journaliste et essayiste Naomi Klein. Pour l’ancien ambassadeur américain en Irak Joseph Wilson, « l’histoire de cette entreprise de mercenaires démontre clairement les graves dangers qu’entraîne la sous-traitance de l’usage de la force qui est un monopole de l’Etat. »

    En 2010, Erik Prince vend la société et ses filiales pour au moins 200 millions de dollars, selon différentes sources. Deux ans plus tard, il trouve un arrangement avec le gouvernement fédéral à hauteur de 50 millions de dollars pour une longue liste de violations commises entre 2005 et 2008 au regard du droit américain. S’ensuit une longue procédure durant laquelle quatre membres de son équipe responsable de la fusillade à Bagdad seront lourdement condamnés par un tribunal de Washington. Leurs peines sont en cours de révision.

    Lui n’en démord pas. « Il n’y avait aucune raison de s’en prendre ainsi à Blackwater », soutient-il, avant d’accuser les politiques. « Il fallait cibler Erik Prince. Dès que l’administration Obama a été mise en place, j’ai subi d’énormes pressions fiscales, des audits. La justice ici n’est pas aveugle, elle est politique, qu’elle aille au diable ! »

    Diversification

    Erik Prince prend le large. Il s’installera trois ans à Abou Dhabi. Le temps d’élargir ses réseaux et trouver de nouveaux ancrages. En 2011, le New York Times révèle qu’il a signé un contrat de 529 millions de dollars pour mettre sur pied une armée secrète de 800 mercenaires pour le compte des Emirats arabes unis. D’après le quotidien, ce bataillon est chargé de mener des opérations spéciales à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, de défendre les oléoducs et les gratte-ciel contre d’éventuels actes terroristes et de réprimer les révoltes intérieures. Les officiels émiratis confirmeront dans un communiqué l’existence d’un contrat, signé avec Prince, de « formation, d’entraînement et de soutien opérationnel » à leur armée.

    Lui investit, s’essaie à la finance, crée des holdings, plusieurs sociétés écrans aussi. D’Asie en Afrique, en passant par l’Europe de l’Est et le Moyen-Orient, il se diversifie et brouille les pistes. En 2013, il crée Frontier Services Group (FSG), une société installée à Hongkong et spécialisée dans la logistique, les services de sécurité et d’aviation. Les premiers responsables sont, comme Prince, d’anciens soldats américains. Quelque 15 % du capital sont détenus par Citic, un important fonds d’investissement public chinois, très présent en Afrique. Dans la foulée, Prince achète des compagnies d’aviation au Kenya, des sociétés de transports au Congo.

    « Nous voulons être la première entreprise de logistique à couvrir l’ensemble du continent africain, même où cela semble dangereux », dit-il.
    En Autriche, il acquiert 25 % de la société d’aviation privée Airborne Technologies, spécialisée dans la transformation d’avions d’épandage agricole en vue d’une utilisation militaire ou de surveillance. Il acquiert encore 25 % encore des parts d’une entreprise chinoise ISDC, basée à Pékin, et présentée comme l’une des principales écoles de formation dans le domaine de la sécurité dans le monde.

    De nouveau, Prince est sur le devant de la scène. Le magazine Vanity Fair écrit qu’il travaille pour la CIA, Buzzfeed qu’il convoite les métaux rares en Afghanistan. Le quotidien espagnol ABC évoque un projet, financé par les Emirats arabes unis, d’invasion du Qatar, par l’armée privée de Prince. The Intercept, qui le suit à la trace, affirme que plusieurs enquêtes judiciaires américaines auraient été lancées contre lui pour avoir essayé de vendre des prestations militaires à des gouvernements étrangers. « Tout cela n’est que foutaises ! », écarte-t-il d’un revers de main. Il ne dira rien de plus.

    Le retour d’Erik Prince aux Etats-Unis correspond peu ou prou à la victoire de Donald Trump. Et visiblement, il fourmille d’idées. Au quotidien italien Corriere della Sera, il parle d’un projet destiné à résoudre la crise migratoire en Europe en créant une force de police de 650 hommes, formés par ses soins et postés à la frontière sud de la Libye. Dans un texte publié dans le Wall Street Journal, il expose un plan pour l’Afghanistan. « C’est la plus longue guerre de notre histoire, celle qui a coûté la vie à plus de 2 000 soldats américains et englouti près de 45 milliards de dollars de notre budget annuel pour un résultat désastreux », souligne-t-il. La solution passerait, selon lui, par le déploiement de moins 5 000 soldats contractuels, moins de 100 avions, pour un coût total d’à peine 10 milliards de dollars. Le pouvoir serait, lui, entre les mains un « vice-roi » américain nommé par l’administration Trump, à l’image des anciennes colonies britanniques.

    Candidat potentiel

    Le plan a été soumis à la Maison Blanche par l’entremise de Jared Kushner et Steve Bannon, qui y est très favorable. Les spécialistes l’ont vivement critiqué, le Pentagone l’a catégoriquement rejeté. « Les généraux sont très conventionnels », ironise l’homme d’affaires. De son côté, Donald Trump aurait dit à deux de ses conseillers d’examiner attentivement le projet. D’une source proche de la Maison Blanche, le secrétaire à la défense, le général issu des Marines James Mattis, aurait même apprécié l’état des lieux formulé par Prince, tout en écartant la solution proposée. « Ça viendra, glisse-t-il. La guerre a duré dix-sept ans, il faudra bien un jour ou l’autre explorer d’autres approches pour y mettre fin. »

    D’ici-là, Erik Prince dit ne pas écarter l’idée de se présenter à la primaire républicaine du Wyoming contre le sénateur sortant, le très populaire John Barrasso. Une candidature ardemment encouragée par l’ex-conseiller ultranationaliste Steven Bannon, inlassable pourfendeur de l’establishment républicain. « Le Wyoming est un des Etats les plus conservateurs du pays », explique l’ancien PDG de Blackwater, avant d’ajouter en forme d’autoportrait : « Il est composé d’hommes robustes. Les hivers y sont rudes. C’est un Etat qui a besoin d’un battant. » Les hostilités reprennent.

  • The art of community in Haiti’s Carnival
    http://africasacountry.com/2018/02/carnival-in-haiti

    Hundreds of people wearing a colorful and vibrant display of elaborate masks depicting animals, women and voodoo figures, the vibrant work of this city’s renowned artisans, took over the streets of Jacmel on Sunday, a coastal city in the south of Haiti. This is the center of Haiti’s world-famous Carnival and one of the most beautiful spots in…

  • Diaspora Blackness in the Caribbean: A Radical Resource
    https://medium.com/@janelane_62637/diaspora-blackness-in-the-caribbean-a-radical-resource-55ccb65ad6de

    The following resources and media are not by any means exhaustive, but an attempt to hold Black millennials in the Western hemisphere accountable for developing a complex, internationalist analysis as Afro-descendants. Resources will be given on Puerto Rico, Barbados, Martinique, Guyana, Haiti, Suriname, Grenada, the Dominican Republic, the Bahamas, Antigua and Barbuda, Dominica, the Virgin Islands (U.S.), Jamaica, and Trinidad.

    #Culture_noire #Caraïbe

  • Brève à propos des trous à merde
    http://www.dedefensa.org/article/breve-a-propos-des-trous-a-merde

    Brève à propos des trous à merde

    Rébarbatif comme un bilan comptable et/ou prospectif de la Banque Mondiale, mais riche d’enseignements sur un monde en évolution rapide.

    La Banque Mondiale a estimé récemment que l’un des pays de l’Afrique de l’Est a connu une croissance de 8,5% en 2017 et a prévu une performance en 2018 autour de 8,2%. L’Ethiopie outrepasse les taux de croissance de l’Inde (6,7%) et de la Chine (6,8%).

    Il est le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique (102 millions d’habitants) et subit une mutation depuis quelques années. Dans les années 2000, il ne se tenait pas loin des deux pays les plus ‘pauvres’ de la planète en termes de GDP per capita, L’Afghanistan et Haïti.

    En 2000, 56% des Ethiopiens vivaient en dessous du niveau de pauvreté, en 2011, ils n’étaient plus que 31%, en raison d’une (...)

  • Japanese Media Struggles to Translate Trump’s “#Shithole” · Global Voices

    https://globalvoices.org/2018/01/13/japanese-media-struggles-to-translate-trumps-shithole

    On Thursday, January 11, United States President Donald Trump generated instant controversy when he reportedly referred to Haiti, El Salvador and countries in Africa as “shithole countries.” While many newsrooms in the English-language world debated whether or not to reprint the US president’s expletive, journalists working in other languages struggled to properly translate the word “shithole”. Japanese media was no exception.

    #trump #japon

  • Trump traite Haïti et des nations africaines de « pays de merde »
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/01/12/trump-traite-haiti-et-des-nations-africaines-de-pays-de-merde_5240652_3222.h

    « Pourquoi est-ce que toutes ces personnes issues de pays de merde viennent ici ? » Evoquant plusieurs nations africaines, le Salvador et Haïti, le président des Etats-Unis s’est emporté jeudi 11 janvier lors d’une réunion sur l’immigration, rapporte le Washington Post.

    Donald Trump recevait dans le bureau Ovale plusieurs sénateurs, dont le républicain Lindsey Graham et le démocrate Richard Durbin, pour évoquer un projet bipartisan proposant de limiter le regroupement familial et de restreindre l’accès à la loterie pour la carte verte. En échange, l’accord permettrait d’éviter l’expulsion de milliers de jeunes, souvent arrivés enfants aux Etats-Unis.
    […]

    La Maison Blanche n’a pas nié que le président américain a tenu ces propos. « Certaines personnalités politiques à Washington choisissent de se battre pour des pays étrangers, mais le président Trump se battra toujours pour le peuple américain », a souligné un porte-parole de l’exécutif, Raj Shah, dans un communiqué.