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  • Qu’est-ce que le #sikhisme ? - La Croix
    https://www.la-croix.com/Religion/Quest-sikhisme-2018-07-02-1200951882

    L’enseignement sikh est apparu au XVIe siècle au nord-ouest de l’Inde, à l’intérieur du courant hindouiste de la « bahkti » (dévotion). Son inspirateur, Gurû Nânak (1469-1539), est né près de Lahore (dans l’actuel Pakistan), dans une famille hindoue de caste marchande, et a découvert très jeune l’enseignement du poète musulman Kabîr.

    Gurû Nânak au XVIe siècle

    Après une expérience spirituelle, Nânak se met à prêcher la tolérance et l’union entre les hommes. Après avoir voyagé dans toute l’Inde, ainsi qu’au Népal, au Tibet et au Sri Lanka, puis s’être rendu à La Mecque, en Perse et en Afghanistan, il fonde, à son retour, Kartarpur, « la Ville du Créateur ». « Il n’y a ni hindou ni musulman », répète-t-il. Et à ceux qui lui demandent comment ils doivent se définir, il répond : « Vous êtes des #disciples. » C’est ainsi que le mot « #sikh » (du sanscrit, #disciple), s’est répandu.

  • Chasse aux #déchets dans l’#espace

    La Suisse fait partie des pays leaders de la #recherche_spatiale. Elle se lance aujourd’hui dans un grand ménage en partant à la chasse aux déchets dans l’espace. Trois nouveaux télescopes ont été mis en service dans ce but à l’Observatoire de Zimmerwald.

    Les deux coupoles de Zimmerwald (BE) posées sur des socles en béton semblent être les coulisses d’un film de science-fiction. On pourrait presque se croire sur la lune ou sur Mars, s’il n’y avait pas tout autour les prairies verdoyantes de Zimmerwald, une ferme, un tracteur bruyant et la chaîne des Alpes au fond. Récemment, le canton et l’Université de Berne ont renouvelé et complété l’équipement de l’Observatoire de Zimmerwald, situé non loin de Berne. Chacune des deux coupoles abrite trois nouveaux télescopes, que les scientifiques veulent utiliser pour traquer les morceaux de ferraille.

    « Il est urgent de le faire, déclare Thomas Schildknecht, directeur de l’Observatoire de Zimmerwald, on imagine mal tous les dégâts que peuvent causer ces éléments. » Ils se déplacent à plus de 7,5 km par seconde, soit presque dix fois plus vite qu’une balle de fusil. À cette vitesse, même les plus petits éléments libèrent, en cas de collision, une énergie semblable à l’explosion d’une grenade. D’après les estimations, près de 30 000 objets tournent autour de la terre, et ce ne sont là que les plus gros.

    Surveillance permanente

    L’une des nouvelles coupoles est équipée de deux télescopes à large champ. Leur champ de vision est étendu et ils sont utilisés pour observer en permanence les déchets sur l’anneau géostationnaire, situé à 36 000 km de la Terre, là où les satellites météorologiques et de télécommunications sont en orbite. « Les télescopes nous permettent de voir si quelque chose bouge dans l’espace sidéral, et de l’enregistrer », précise le directeur de Zimmerwald. Plusieurs enregistrements permettent de calculer la trajectoire d’un objet et donc de savoir s’il s’agit d’un objet déjà connu ou qui vient d’être découvert.

    « La quantité de ferraille a atteint un seuil critique, qui ne peut plus être dépassé », explique Thomas Schildknecht. Dès que l’on sait d’où viennent les éléments, on peut traiter le problème à la source. Il s’agit souvent de débris de satellite ou de fusée, mais aussi de fragments d’isolant : « il faut avertir les concepteurs de vaisseaux spatiaux afin qu’ils puissent modifier les méthodes de construction. »

    Un « cimetière » pour les #débris

    La prévention est une première étape. Mais si les déchets continuent de s’accumuler dans l’espace, il faudra élaborer d’autres stratégies. Comme des robots capables de saisir des objets. Ce type d’engins est néanmoins controversé, car il y a un risque qu’ils soient utilisés abusivement à des fins militaires. « On pense par exemple au sabotage de satellites d’observation », explique le directeur. À partir d’une certaine distance, il devient presque impossible de ramener les débris dans l’atmosphère pour qu’ils s’y désintègrent. Ils sont donc au contraire envoyés dans une zone encore plus éloignée de la Terre, une sorte de cimetière de l’espace. Mais, pour Thomas Schildknecht, cette pratique est sans avenir, car qui sait à quoi nous servira un jour cet espace ?

    L’Inde a besoin de données de Berne

    L’Université de Berne est depuis longtemps active dans la recherche des #débris_spatiaux. « À la fin des années 1980, on nous prenait pour des excentriques », précise Thomas Schildknecht. Il rappelle qu’on reprochait alors aux scientifiques s’intéressant à ce problème de ternir l’image de la recherche spatiale, qui avait jusqu’alors une réputation impeccable. Ce n’est que plus tard qu’il a été question des conséquences négatives sur l’espace proche de la Terre. Aujourd’hui, cette discipline est de plus en plus importante : « À Berne, nous avons la chance de pouvoir non seulement traquer des objets, mais aussi calculer des trajectoires. C’est une combinaison presque unique. »

    Thomas Schildknecht et son équipe entretiennent des échanges suivis avec l’Agence spatiale européenne et leurs collègues russes. Lorsqu’elle veut envoyer un satellite de télécommunications dans l’espace, l’Inde utilise des données de l’Université de Berne pour éviter toute collision avec des débris.

    Par ailleurs, l’Observatoire de Zimmerwald investit massivement. En 2013, il avait déjà déboursé 700 000 francs dans une nouvelle coupole et un nouveau télescope. Les deux dernières coupoles ont coûté 820 000 francs au canton de Berne. La même somme a été versée pour les nouveaux télescopes financés principalement par le Fonds national et l’Université de Berne. Comment justifier des acquisitions aussi onéreuses en si peu de temps ? Thomas Schildknecht : « Berne est leader mondial en matière de recherche spatiale. Pour conserver cette place, nous avons besoin de la technique la plus moderne et des instruments correspondants. »


    https://www.revue.ch/fr/editions/2018/04/detail/news/detail/News/chasse-aux-dechets-dans-lespace

  • Les routes de l’orge.
    L’orge s’est propagée vers l’est : un article révèle des voies de propagation à travers divers paysages eurasiens. Et c’est encore un résultat d’une analyse génétique.

    L’une des cultures les plus importantes au monde, l’orge, a été domestiquée au Proche-Orient il y a environ 11 000 ans. L’orge est une culture très résiliente, capable de pousser dans des environnements variés et marginaux, comme dans les régions de haute altitude et de latitude. Des preuves archéobotaniques montrent que l’orge s’est répandue dans toute l’Eurasie vers 2000 BC. Pour mieux comprendre les voies de propagation de l’orge en Eurasie, [les chercheurs ont] utilisé l’analyse de séquences répétées (SSR) pour déterminer la diversité génétique et la structure de la population de trois taxons d’orge existants : l’orge domestique (Hordeum vulgare L. subsp vulgare), l’orge sauvage (H. vulgare sous-espèce spontaneum) et une forme de rachis cassant à six rangs (H. vulgare sous-espèce vulgare et agriocrithon (Aberg) Bowd.).

    L’orge cultivée se propageait à travers l’Eurasie via plusieurs voies différentes, qui étaient très probablement séparées à la fois dans le temps et dans l’espace. Les datations directes au radiocarbone publiées récemment et fournies par Liu et al. [ Journey to the east : Diverse routes and variable flowering times for wheat and barley en route to prehistoric Chinahttps://doi.org/10.1371/journal.pone.0187405_ ], ainsi que les dates publiées précédemment (par exemple [ _https://doi.org/10.1098/rspb.2013.3382 , https://doi.org/10.1016/j.cell.2015.07.002, http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0196652#_ ]), ont fourni un cadre précieux pour considérer ces modèles phylogéographiques, comme l’a fait un article original de Zhao [http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0196652#]_ , qui a proposé une variété des routes ont été prises par les agriculteurs s’étendant vers l’est en Chine.

    [Les auteurs proposent] la chronologie suivante pour la propagation de la culture de l’orge en Eurasie :

    1/ L’IAMC [Inner Asian Mountain Corridor]
    Plusieurs pools génétiques d’orge avec différents caractères morphologiques et génotypes de temps de floraison se sont répandus à travers l’IAMC au 2ème millénaire cal. BC. De l’IAMC, l’orge s’est dispersée plus au nord et à l’est au 1er millénaire. BC.

    2/ Une route vers le sud du plateau tibétain
    Un pool distinctif d’orge des basses terres s’étendait vers l’est au sud du plateau iranien au 5ème et 4ème millénaire BC. et à travers l’Asie du Sud, enserrant la limite du plateau, avec des dattes dans le nord de l’Inde au 3ème millénaire avant notre ère.

    3/ Une route maritime entre l’Asie du Sud et la Chine, la Corée et le Japon
    Bien que non encore confirmé, un lien maritime entre la civilisation de l’Indus et la Chine côtière aurait pu amener l’orge en Chine du 3 au 2 millénaire. BC., avec une possible voie maritime ultérieure durant la période Han, à la fin du 1er millénaire BC. / début du 1er millénaire AD. Ce pool de gènes a un SGH d’hiver, qui peut avoir été sélectionné pour croître en rotation avec une culture de riz d’été.

    4/ Une propagation en haute altitude sur le bord sud du plateau tibétain
    Un pool de gènes distinctif, principalement avec un SGH hivernal et un caryopse nu, s’est propagé autour de la bordure sud du plateau tibétain, probablement dans le plateau depuis son extrémité ouest ou sud au début du 2e millénaire BC. Ce pool de gènes est également présent dans le plateau nord-est par c. 2 000 cal. BC.

    5/ Une route le long du bord nord du plateau tibétain
    Au cours du 1er millénaire BC., deux pools génétiques d’orge ont été dispersés au Xinjiang au nord du plateau tibétain, au moins 1 000 ans après leur extension au sud du plateau tibétain. Ces pools génétiques auraient pu traverser le corridor Tianshan d’est en ouest ou d’ouest en est.

    6/ Une propagation aux latitudes élevée dans la steppe nord
    Trois groupes de gènes principalement nordiques, avec différents génotypes de temps de floraison, se sont dispersés vers le nord depuis le sud de l’Asie centrale depuis la fin du 2e et le début du 1er millénaire. BC. Un éventuel mouvement de trans-steppe d’orge s’est produit vers la fin de cette période, ou pendant les périodes historiques plus tardives.

    7/ Une propagation en deux étapes au Japon
    Un gisement de gènes du nord s’est propagé à Hokkaido depuis l’Extrême-Orient russe, vers le milieu et vers la fin du 1er millénaire AD. Un pool de gènes différent s’est répandu au Japon depuis le sud, au cours de la fin du 1er millénaire BC. Ces dates renvoient à des preuves substantielles de la culture de l’orge au Japon.

    Barley heads east : Genetic analyses reveal routes of spread through diverse Eurasian landscapes
    http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0196652
    http://journals.plos.org/plosone/article/figure/image?id=10.1371/journal.pone.0196652.strk&size=inline

    #Préhistoire #agriculture #Néolithique #4000BC #Asie #routes #carte
    #Diane_L._Lister #Huw_Jones #Hugo_R_Oliveira #The_John_Bingham_Laboratory_NIAB_ Cambridge #McDonald_Institute_for_Archaeological_Research #Manchester Institute_of_Biotechnology_University of Manchester #University_of_Cambridge

  • La #Terre est officiellement entrée dans un nouvel #âge_géologique, le #Meghalayen
    http://mashable.france24.com/monde/20180719-terre-nouvel-age-geologique-meghalayen-cis

    Le début de cette période [il y a 4200 années] est marqué par l’arrivée d’une grande sécheresse et le refroidissement abrupt du #climat dans différentes régions du globe, ce qui a conduit à l’affaiblissement de nombreuses #civilisations en Égypte, en Grèce, en Mésopotamie, en Chine ou en Inde.

    La particularité de cette nouvelle subdivision, c’est qu’elle a été décidée par le CIS en raison de ces changements climatiques, mais aussi à cause des événements ayant impacté globalement la #civilisation humaine. Une première qui ne fait pas l’unanimité au sein de la communauté des géologues. Beaucoup émettent des critiques sur ce choix et certains affirment même que la période de l’#Holocène est terminée.

    Au passage, le CIS a choisi le nom de Meghalayen en référence à un extrait de #stalagmite trouvé dans une grotte de l’État du #Meghalaya, dans le nord de l’#Inde. Le nom signifie « la Demeure des nuages » en sanskrit.

    Caption: Portion of the Indian stalagmite that was sectioned and analyzed layer by layer, and contains the layers chosen to define the beginning of the Late Holocene Meghalayan Age, 4200 years ago.

    http://www.stratigraphy.org/index.php/ics-news-and-meetings/119-collapse-of-civilizations-worldwide-defines-youngest-unit-of-the-g

  • Trafic d’enfants dans un foyer de mère Teresa 17 Juillet 2018 - L’essentiel

    L’Inde a ordonné l’inspection de tous les centres pour enfants gérés par la congrégation catholique de mère Teresa dans le pays, suite à l’arrestation d’une de ses nonnes accusée de trafic d’enfants.
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/monde/story/Trafic-d-enfants-dans-un-foyer-de-mere-Teresa-11445835
    New Delhi a enjoint aux autorités locales « de faire inspecter immédiatement les foyers pour enfants tenus par les Missionnaires de la Charité », a indiqué Maneka Gandhi, ministre des femmes et du développement de l’enfant, dans un communiqué.

    Au début du mois, la police indienne a interpellé une religieuse et un employé de l’un de ces centres à Ranchi, capitale de l’État du Jharkhand (est), qui aurait vendu au moins cinq enfants pour potentiellement des milliers d’euros.

    Le scandale avait éclaté suite au signalement de la disparition d’un nourrisson d’un foyer de l’ordre recueillant des femmes enceintes non mariées et des mères en détresse.

    Commerce important
    L’adoption illégale est un commerce important en Inde, où près de 90 000 enfants s’évaporent chaque année, selon des chiffres officiels. Certains sont donnés par des parents pauvres, d’autres enlevés à l’hôpital ou dans des gares.

    #Indes #religion #catholique #catholicisme #missionnaires #religieuse #habitudes #enfants #enfance #orphelins

  • Khrys’presso du lundi 16 juillet
    https://framablog.org/2018/07/16/khryspresso-du-lundi-16-juillet

    Brave New World Neutralité du Net : l’Inde vient d’adopter les « règles les plus strictes au monde » Les Berlinois veulent une ville sans pub Sécurité des objets connectés : un « trou béant » dans la loi Les Smart TVs … Lire la suite­­

    #Claviers_invités #Internet_et_société #Libr'en_Vrac #Libre_Veille #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Surveillance #veille #webrevue

  • Étrange : l’Inde estime ne pas dépendre des lois US
    http://www.dedefensa.org/article/etrange-linde-estime-ne-pas-dependre-des-lois-us

    Étrange : l’Inde estime ne pas dépendre des lois US

    Il semble qu’une délégation du Congrès des États-Unis ait rendu visite il y a quelques semaines aux dirigeants indiens pour leur rappeler aimablement qu’il existe une loi, qu’eux-mêmes ont votée, la loi dite-CAATSA (pour Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act). Les parlementaires US estime que “CAATSA” est aisément prononcé et compréhensible en langue hindi, ce qui devrait suffire à convaincre l’Inde de ne pas acheter le système S-400 russe. Le ministre de la défense leur a expliqué (en bon anglais) qu’“il s’agit d’une législation US et non d’une législation de l’ONU, et encore moins d’une loi indienne, donc qu’elle ne s’applique en rien à l’Inde”. Le ministre a confirmé que le contrat des S-400 en cours de finalisation devrait être solennellement (...)

  • Beau tableau de bons français bien au fait de la situation en Syrie, de qui fait et qui a fait, reçus par le ministre du tourisme syrien, lequel ministre fait partie des personnalités classées par la France comme responsable de répressions contre les civiles. Suffit de lire le Journal Officiel :
    https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2016/6/10/FCPT1608405A/jo/texte/fr
    * YAZIGI Bishr Riyad
    Date de naissance : 1972
    Renseignements complémentaires : a) ministre du tourisme ; b) il est co-responsable de la répression violente exercée par le régime contre la population civile.
    Date de désignation par l’Union européenne : 24.6.2014

    Office de Commerce et d’Industrie Franco-Syrien (OCIFS) : La guerre en Syrie vue par les Français
    http://ocifrancosyrien.blogspot.com/2017/11/la-guerre-en-syrie-vue-par-les-francais.html

    Aujourd’hui, s’est tenue une conférence qui avait pour thème « la guerre en Syrie » mais avec un regard de Français. Même si l’OCIFS n’est pas à l’initiative de cette rencontre, elle a tenu à être présente afin de multiplier les contacts propices à entretenir une dynamique relationnelle favorable aux entreprises françaises qui attendent beaucoup de notre gouvernement dans sa politique internationale afin de ne pas laisser le terrain libre à nos concurrents qui se pressent tous à Damas avec un seul objectif, décrocher des contrats dans le cadre de la reconstruction syrienne. La France perd du terrain et ce n’est pas de bonne augure dans un marché hautement concurrentiel avec de nouveaux acteurs très agressifs sur le marché mondial comme l’Inde ou le Brésil sans parler de la Russie ou de la Chine et de nos partenaires traditionnels, Allemagne et Italie.

    #Syrie

  • « la guerre commerciale » : découvrez-les dans 29 académies et posez vos armes à feu aux migrants
    Aide sur Parcoursup : le Conseil constitutionnel consacre le « principe de fraternité »
    La Chine dénonce les « transformations » lancée par Macron et annonce une « riposte »
    Les résultats du bac 2018 voulus par les policiers tardent à voir le jour
    Réforme en Afrique du Sud : la CGT prévoit une décontamination le 19 juillet
    Scandale de la SNCF après la mise en vente de la grève
    Royaume-Uni : doutes sur l’efficacité d’une nuit dans la cellule de Mandela à Salisbury après les « fake news »
    Inde : comment l’affaire Skripal devient source de plumes
    Haute Couture : des lynchages, des volants et du panache !
    Quand et comment les Etats-Unis peuvent-ils faire usage de leurs questions ?

    #de_la_dyslexie_créative

  • En Inde, l’escalade du prix du carburant touche les plus pauvres Avec Ucanews, New Delhi - 28 Juin 2018 - Eglises d’Asie
    http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud/inde/2018-06-28-en-inde-lescalade-des-prix-du-carburant-touche-les-plus-

    En Inde, le prix du carburant a grimpé d’environ 30 % cette année, entraînant l’envolée des factures des sociétés de transports de marchandises. Les premiers touchés sont les plus démunis du pays, qui subissent de plein fouet la situation. La situation est particulièrement difficile pour les petits commerçants, qui se voient obligés d’augmenter les prix des produits de base comme les fruits et les légumes. Une tendance qui pourrait se retourner contre le BJP au pouvoir, en amont des élections de 2019. En 2014, le parti avait en effet assuré que s’ouvrait une période de croissance économique. 

    Sarjot Singh Das, qui vend ses légumes en périphérie de New Delhi, a du mal à joindre les deux bouts depuis que la société de transports qui lui fournit ses produits a augmenté ses factures de plus de 50 % en douze mois. Sarjot fait venir ses légumes par camion tous les jours, depuis l’État voisin de l’Uttar Pradesh. Il s’inquiète face à la montée des prix du pétrole. Si ça continue, ses charges finiront par atteindre un niveau intenable. « Avant, je devais payer 600 roupies (8,83 dollars) par mois pour le transport, mais aujourd’hui, cela me coûte 900 roupies », confie-t-il. « Que deviendront mes revenus si cela continue ainsi ? »

    
En Inde, les prix du carburant ont grimpé de près de 30 % cette année, atteignant des records. Les gens comme Sarjot subissent de plein fouet les conséquences de la politique du gouvernement indien, qui a décidé plusieurs augmentations des taxes d’accise sur l’essence. Cela a eu un effet direct sur le coût des fruits, des légumes et autres produits de bases, les vendeurs étant forcés de monter les prix en conséquence. Beaucoup de vendeurs en ville se fournissent en effet dans les fermes et les villages alentour, et les coûts de livraison représentent pour eux une dépense significative.

    Un niveau de prix historique
    Le Bharatiya Janata Party (BJP), le parti au pouvoir du premier ministre Narendra Modi, avait promis, en arrivant au pouvoir en 2014, la croissance économique et l’« achhe din » (ou les beaux jours à venir). Mais pour l’instant, cela ne s’est pas reflété sur les prix du carburant. Le 14 juin à Bombay, la capitale financière du pays, l’essence a en effet atteint le niveau historique de 84,74 roupies (1,20 dollar) le litre. Une hausse de 70 roupies par rapport à son niveau d’il y a quatre ans. Arshad Khan, un commerçant d’un centre commercial dans le nord de l’État de l’Uttar Pradesh, explique que ses allers et retours à moto pour venir travailler font fondre ses économies d’une façon inquiétante. « Je parcours environ 50 kilomètres tous les jours », ajoute-t-il. « L’essence a augmentée, donc mes dépenses aussi… Avant, l’aller-retour me coûtait 60 roupies, et aujourd’hui, cela me coûte 100 roupies. »

    Le gouvernement a déclaré que les hausses des prix suivent les fluctuations du cours du pétrole brut sur le marché international, mais selon les économistes et l’opposition, cela n’explique pas la hausse considérable des taxes imposées sur l’essence en Inde. L’ancien premier ministre Manmohan Sinh, un économiste, a confirmé le mois dernier auprès des médias locaux que « les prix de l’essence sont à un niveau historique parce que le gouvernement de Modi a choisi de prélever des taxes d’accise excessives ». Le gouvernement fédéral comme les gouvernements des États imposent des taxes sur l’essence, et le gouvernement fédéral a vu ses revenus liés à l’essence et au diesel plus que tripler en quatre ans. En 2013-2014, ces revenus étaient de 12 millions de dollars ; ils avaient atteint 36,11 millions de dollars en 2016-2017. « Le gouvernement ne peut pas rejeter la faute sur les prix du pétrole brut à l’international », pour Vijay Kumar, un activiste de l’Uttar Pradesh. « Si le gouvernement baisse les taxes d’accise, les prix du carburant cesseront d’augmenter. »

    L’épreuve des élections
    Les slogans qu’employait le BJP durant les élections générales de 2014 contre l’opposition du Congrès du peuple indien, en annonçant le développement et la croissance économique, deviennent aujourd’hui contre-productifs à l’approche des élections de 2019, estime le journaliste politique Owais Ahmad. Le BJP a remporté les élections contre le parti du Congrès, qui était au pouvoir depuis 1947, à cause de l’inflation, de la pauvreté et du chômage. « Mais maintenant que la situation a empiré sur tous ces fronts, qu’est-ce que le gouvernement va pouvoir dire ? » , demande Owais Ahmad. Le 10 juin, les membres de la Fédération démocratique des jeunes Indiens (Democratic Youth Federation of India) ont organisé des manifestations dans tout le pays contre la montée des prix du carburant. Aakash Kumar, qui a participé à plusieurs manifestations, explique que les jeunes n’acceptent plus le discours avancé par les groupes politiques et par le gouvernement, « parce que ce sont les gens ordinaires qui paient le prix de leurs mauvaises politiques ».

    Une étude de l’Institut de la croissance économique (Institute of Economic Growth) de l’université de Delhi montre que la croissance économique rapide a entraîné une hausse des demandes en essence et en énergie, faisant de l’Inde le quatrième consommateur mondial de pétrole brut. L’étude affirme que durant la période de 2011 à 2025, les demandes de pétrole brut devraient grimper de 90 %, tandis que les demandes en diesel devraient augmenter de 110 %, et les demandes en essence de 165 %. L’étude suggère au pays de prendre des mesures en améliorant son utilisation des produits pétroliers, et en développant l’offre grâce des accords de production partagée entre les compagnies pétrolières locales et d’autres pays. L’Inde devrait également, selon l’étude, développer les énergies nucléaire, hydraulique et solaire, ainsi que les énergies alternatives. Elle devrait également prévoir ses besoins pétroliers afin de pouvoir « soutenir une croissance économique rapide dans le futur », confie Pradeep Agrawal, directeur des recherches conduites en 2012.

    #Inde #pétrole #énergie #BJP #Narendra_Modi #transports #croissance #pauvreté

  • L’OCS se lève à l’Est
    http://www.dedefensa.org/article/locs-se-leve-a-lest

    L’OCS se lève à l’Est

    Il est incontestable que le dernier sommet, en Chine, de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), a été d’une très grande importance avec l’admission conjointe comme membres à part entière de deux grands pays asiatiques, voisins résultant de la division de l’Inde sous la situation coloniale britannique et depuis traditionnellement ennemis jusqu’à des conflits sporadiques, jusqu’à un affrontement majeur au début des années 1970. Ces deux puissances asiatiques sont également des puissances nucléaires, ce qui porte l’effectif de l’OCS à quatre puissances nucléaires sur les huit membres qu’elle comprend désormais avec l’Inde et le Pakistan. Le poids démographique de l’OCS est colossal : plus de trois milliards de personnes.

    Nous n’avons guère parlé de ce sommet pourtant si important de (...)

  • La clé des champs
    http://www.laviedesidees.fr/La-cle-des-champs.html

    En Inde et au Sierra Leone, en Europe et au Mexique, dans la France des années 1970 et jusque dans la Tunisie révolutionnaire, partout on cherche à s’échapper de #prison. Comment se pense l’évasion, comment se prévoit-elle et que signifie-t-elle, pour celui qui la vit comme pour ceux qui la rêvent ?

    #Recensions

    / prison, #système_carcéral

  • Derrière le code-barres : des inégalités en chaînes Oxfam - 20 Juin 2018
    http://www.oxfamfrance.org/rapports/justice-fiscale/derriere-code-barres-des-inegalites-en-chaines

    Il y a une histoire derrière les produits que nous consommons. Dans le rapport « Derrière le code-barres : des inégalités en chaînes », Oxfam révèle comment des millions de femmes et d’hommes qui produisent la nourriture que nous consommons vivent dans la pauvreté tandis que l’industrie agro-alimentaire engrange toujours plus de bénéfices. 12 produits de consommations courantes dans plusieurs pays du monde ont été passés au crible et le constat est sans appel : le modèle économique de l’industrie agro-alimentaire alimente les inégalités et génère des souffrances humaines parmi les travailleurs. 

    TELECHARGER LE RAPPORT => http://www.oxfamfrance.org/sites/default/files/file_attachments/rapport_oxfam_derriere_le_codebarres.pdf

    Le système alimentaire mondial revêt des disparités de plus en plus criantes. Agriculteurs et producteurs, en France et dans le reste du monde, gagnent toujours moins depuis 20 ans, alors que la grande distribution accumule les bénéfices, dénonce l’ONG Oxfam dans une étude internationale publiée jeudi.

    "La grande distribution est devenue la gardienne du commerce alimentaire mondial", estime l’ONG, qui dénonce les "pressions continues" subies par les producteurs pour "qu’ils réduisent leurs coûts" tout en répondant "à des exigences de qualité des plus rigoureuses".


    Selon un calcul de l’ONG, les huit premières grandes surfaces du monde cotées en bourse ont réalisé quelque 1.000 milliards de dollars de vente en 2016 et près de 22 milliards de bénéfices.

    "Au lieu de réinvestir dans leurs fournisseurs, elles ont reversé la même année plus de 15 milliards de dollars de dividendes à leurs actionnaires", indique cette étude internationale, intitulée : "Derrière le code-barres, des inégalités à la chaîne".

    La puissance d’achat de la distribution qui fait baisser continuellement les prix, exacerbe le risque de violations des droits de l’homme et des droits du travail : précarisation sans limite, enfants au travail, harcèlement, sont légion dans le secteur agricole et alimentaire, souligne Oxfam.

    - 74% sur les haricots verts du Kenya
    Entre le milieu des années 1990 et celui des années 2010, le prix des haricots verts du Kenya a ainsi baissé de 74% et celui du jus d’orange brésilien de 70%.

    "Cette tendance a contribué au recul des prix payés aux paysans et producteurs qui désormais recouvrent à peine le coût de production", de plus en plus d’entre eux se voyant contraints d’abandonner leurs terres ou d’accepter des travaux précaires dans de grandes plantations, dénonce Oxfam.

    Jusqu’au paradoxe le plus "cruel" , régulièrement dénoncé par des organisations internationales comme la FAO ou les associations de commerce équitable : la faim chez les paysans et les travailleurs du secteur. Ceux-là même qui produisent la nourriture.

    En France, où le marché des produits alimentaires dépasse les 240 milliards d’euros par an, soit le plus gros marché de l’Union européenne (UE) derrière l’Allemagne, cette évolution, accompagnée de suicides de paysans, a conduit le gouvernement à proposer une loi en cours de discussion au parlement pour tenter de desserrer l’étau.

    L’objectif est de rééquilibrer le partage de la valeur entre ceux qui produisent et ceux qui vendent dans un pays où cinq centrales d’achat "ont une influence sur 90% des achats de produits alimentaires dans les enseignes de la grande distribution", _ selon Oxfam.

    Moins pour les producteurs, plus pour les supermarchés
    Au niveau mondial, l’étude illustre les disparités croissantes sur la répartition de la valeur en étudiant un panier-type contenant 12 produits allant des avocats du Pérou aux tomates du Maroc, en passant par des bananes d’Equateur, du thon en conserve de Thaïlande, du cacao de Côte d’Ivoire, café de Colombie, raisin d’Afrique du sud, haricots verts du Kenya, jus d’orange du Brésil, riz de Thaïlande, crevettes du Vietnam, ou thé d’Inde.

    Entre 1996 et 1998, les producteurs, qui touchaient en moyenne 8,8% du prix final du panier, ne recevaient plus que 6,5% vingt ans plus tard, en 2015.

    Dans le même temps, la grande distribution voyait sa part gonfler à 48,3% du prix final contre 43,5% vingt ans avant. #carrefour #Auchan #Simply_Market #Atac #Leclerc #Casino #Franprix #Leader_Price #Monoprix #Intermarché #Netto #Système_U

    Avec la croissance des discounteurs comme #Aldi Nord, Aldi Sud et #Lidl, et le rachat de #Whole_Foods en 2017 par #amazon, Oxfam craint une "ère nouvelle de réduction des coûts encore plus impitoyable" et une "accélération du nivellement par le bas des normes sociales et environnementales de la chaîne d’approvisionnement".

    Pourtant, Oxfam estime qu’il est "tout à fait possible" que les "paysans et travailleurs gagnent un revenu minimum vital".

    "Il suffirait d’investissements minimes" pour favoriser un partage plus équitable de la valeur, selon l’étude qui préconise notamment la fixation d’un prix minimum par les pouvoirs publics pour les produits agricoles de base.

    Dans les pays de vente au détail, Oxfam prône l’utilisation du droit de la #concurrence "pour démanteler la concentration de la puissance d’achat".

    #inégalités #OXFAM #pauvreté #industrie_agro-alimentaire #souffrances #Kenya #Brésil #super_marchés #hyper_marchés #grande_distribution #actionnaires #prix #code-barres #EAN13

  • Pharma, profit & politique 1/5 : #Afrique_du_Sud

    Opposition contre le prix des traitements du cancer du sein

    Le #prix exorbitant des médicaments est un problème global qui prive des millions de personnes à travers le monde des traitements essentiels dont elles ont besoin. En réaction, plusieurs initiatives de la société civile se sont formées pour garantir un meilleur accès aux médicaments. Parmi elles, #RocheGreedKills en Afrique du Sud se bat pour un traitement contre le #cancer du sein abordable. Les géants de la pharma, eux, tentent d’empêcher virulemment toute nouvelle réforme.


    https://www.publiceye.ch/fr/themes-et-contexte/sante/brevets-et-acces-aux-medicaments/pharma-profit-politik-15-suedafrika
    #industrie_pharmaceutique #big-pharma #médicaments #accès_aux_médicaments #santé
    cc @fil

    • Aujourd’hui, aucun #fondamentalisme sur la planète ne s’oppose à l’ordre libéral capitaliste qui y règne en maître. Que ce soit dans le monde arabo-musulman, en Inde où le premier ministre Narendra Modi défend un hindouisme radical, mais organise une société capitaliste néolibérale, en Pologne où les catholiques ultras sont au pouvoir, nulle part il n’y a d’opposition au règne de la marchandise.

      #capitalisme #regne_de_la_marchandise

  • Avec un cerveau plus petit qu’une goutte de nectar, les abeilles comprennent le concept du zéro

    http://www.gurumed.org/2018/06/12/avec-un-cerveau-plus-petit-quune-goutte-de-nectar-les-abeilles-comprennent-

    En dépit d’être des mathématiciens qualifiés, les Mayas et les Romains n’ont jamais utilisé le concept du zéro en tant qu’abstraction mathématique, bien que, bien sûr, ils comprenaient le concept du rien ou n’ayant rien. L’abstraction du zéro est une évolution relativement nouvelle, apparue au Ve siècle après J.-C. en Inde.

    Le zéro indien (ou numérique), largement considéré comme l’une des plus grandes innovations de l’histoire de l’humanité, est la pierre angulaire des mathématiques et de la physique moderne, et de la technologie dérivée.

    Selon une étude de l’université Tübingen publiée en 2016, il y a quatre étapes pour comprendre le concept du zéro dans la culture humaine, l’histoire, la psychologie et l’apprentissage animal :

    Première étape : comprendre le zéro comme l’absence de quelque chose, comme l’absence de nourriture dans votre assiette. Ce premier niveau est probablement activé à un stade précoce du traitement visuel.
    Deuxième étape : comprendre le zéro comme « rien » par opposition à « quelque chose », comme la présence ou l’absence de lumière dans une pièce. « Rien » est donc traité comme une catégorie comportementale significative.
    Troisième étape : comprendre que le zéro peut avoir une valeur numérique et se situe à l’extrémité inférieure de la ligne numérique positive. Par exemple : 0 < 1 < 2 < 2 < 3 etc. (où < signifie « moins de »).
    Quatrième étape : comprendre que le zéro peut se voir attribuer une représentation symbolique qui peut être utilisée dans les mathématiques modernes et les calculs, par exemple : 1 – 1 = 0.

    Dans des expériences impliquant 10 abeilles, l’équipe a attiré les insectes vers un mur où ils ont dû » choisir » entre deux feuilles carrées. Chacune comportait un certain nombre de symboles noirs imprimés, comme des points ou des triangles. Sous la feuille avec le moins de symboles, il y avait une récompense sucrée, ce qui permettait aux chercheurs de former les abeilles à voler de façon prévisible vers celle avec le moins d’objets imprimés.

    Le but de la formation était d’enseigner aux abeilles que 2 points sont inférieurs à 4 ou qu’un triangle est inférieur à 3, par exemple. Dans la partie suivante de l’expérience, il n’y avait plus de récompense sucrée qui les attendait sous la feuille. Les abeilles ont pu choisir la bonne, malgré l’absence de récompense. Cependant, le test ultime était lorsque l’une des feuilles était vierge, dépourvue de tout symbole.

    Les abeilles ont choisi la feuille blanche 60 à 70 % du temps, signalant qu’elles ont compris que rien n’est moins que quelque chose. C’était plus facile pour elles lorsqu’elles devaient choisir entre une feuille vierge et une avec beaucoup de symboles.

    Selon Scarlett Howard à l’université RMIT de Melbourne :
    Quand nous leur avons montré 0 contre 6, elles ont obtenu des résultats beaucoup plus élevés que 0 contre 1. Cela nous dit qu’elles considèrent le zéro comme une quantité réelle le long de la ligne numérique. Elles sont meilleures à faire 0 contre 6 parce que ces deux chiffres sont plus éloignés l’un de l’autre.
    Considérant que même les jeunes enfants ont des difficultés à comprendre le zéro dans des tests similaires, les résultats sont révélateurs.

  • Inde : écoliers sous vidéosurveillance
    https://www.francetvinfo.fr/monde/inde/inde-ecoliers-sous-videosurveillance_2798767.html

    En Inde, la région de Delhi a décidé d’installer des caméras dans 1 000 écoles publiques. Les images sont accessibles grâce à une application de smartphone. L’idée est de surveiller les enfants, mais aussi leurs professeurs. Des élèves et une salle de classe presque comme les autres. Des bancs, des chaises, un tableau noir et des caméras. Depuis quatre mois, cette école de New Delhi, en Inde, teste un nouveau dispositif plutôt intrusif. Praveen Thakral est le proviseur. Avec un objectif : surveiller (...)

    #CCTV #étudiants #vidéo-surveillance #surveillance

  • L’Inde s’apprête à jouer les « Big Brother »
    https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2018/06/12/l-inde-s-apprete-a-jouer-les-big-brother_5313379_4497186.html

    En attendant le logiciel de surveillance pour lequel il vient de lancer un appel d’offres, le gouvernement indien de Narendra Modi s’appuie sur l’appli NaMo pré-installée sur les smartphones de l’opérateur Jio. Le gouvernement indien a autant d’imagination que George Orwell. Sauf qu’il ne s’en sert pas pour écrire des fictions, mais pour concevoir un logiciel de surveillance, un vrai. Comme vient de le révéler l’agence Bloomberg, il a publié en avril un appel d’offres, auquel a eu accès Le Monde, pour (...)

    #manipulation #réseaux #écoutes #contrôle #contrôle #données #surveillance #web #BigData #algorithme #smartphone #marketing #profiling #NaMo #Jio (...)

    ##CleverTap

  • Où en est la #gauche en Inde ?
    http://www.laviedesidees.fr/Ou-en-est-la-gauche-en-Inde.html

    En Inde comme en Europe, la gauche est en difficulté. Au delà de la financiarisation de l’économie et de la disparité des conditions sociales, cet essai éclaire les facteurs qui, des dynamiques électorales à la criminalisation de la classe politique, expliquent la faiblesse de la gauche indienne.

    #Essais

    / pauvreté, gauche, #communisme

    #pauvreté

  • #BOLLYWOOD, CE #CINÉMA QUI UNIT L’#INDE

    http://www.lefigaro.fr/culture/2012/08/06/03004-20120806ARTFIG00401-bollywood-ce-cinema-qui-unit-l-inde.php
    Mis à jour le 07/08/2012 à 13:46
    Publié le 06/08/2012 à 18:30
    Consulté le 03/06/2018 à 17h00

    Née à #Bombay il y a un siècle, l’industrie cinématographique indienne s’est révélée le meilleur ciment d’un peuple hétérogène. Florissante, elle étend maintenant son influence au-delà des frontières du pays.
    Marie-France Calle envoyée spéciale à Bombay.
    Le 3 mai 1913, bravant la chaleur humide de l’été, une foule impatiente se presse devant le Coronation Cinema, à Bombay. L’interminable attente en vaut la peine : on y projette le premier film entièrement conçu et réalisé par un Indien. Dans une Inde sous tutelle britannique, où s’accumulent les prémices d’une indépendance définitivement conquise trente-quatre ans plus tard, mais où la fibre patriotique est déjà à vif, c’est loin d’être anodin. Dhundiraj Govind Phalke alias Dadasaheb, à qui revient la paternité de ce « muet » intitulé Raja Harishchandra, a puisé son inspiration dans le Mahabharata, la grande épopée de la mythologie hindoue. Ce n’est pas un hasard non plus.

    Selon Marie-France Calle, journaliste du Figaro, le cinéma joue un rôle social très important en Inde. Le film de Raja Harishchandra (1913) marque le début de ce qui deviendra Bollywood et le cinéma made in Bombay. Face à une population indienne très peu homogène, le cinéma est un « ciment culturel », selon Farooq Sheikh, acteur dans les années 70. Avijit Ghosh, éditorialiste du Times of India, ajoute qu’en Inde « le cinéma est l’art le plus démocratique. Il a contribué à gommer les différences sociales. Dans les salles obscures, les divisions entre castes et religions sont momentanément oubliées ». Le cinéma joue donc un rôle à la fois social et politique : il est en outre le témoin du patriotisme indien avant son indépendance en 1947. En 1921, un film indien est notamment censuré par les anglais car ses propos sont jugés trop indépendantistes. Iqbal Khan, qui dirige le studio, évoque le film réalisé en 1957 par son père, Mehbood Khan, issu d’une famille pauvre et illettrée : Mother India. Tourné à 99% dans des villages (les tournages en extérieur sont en outre caractéristiques de la production de Bollywood), le film dévoile au grand jour les difficultés des campagnes indiennes : sécheresse ou pluies torrentielles qui dévastent les récoltes, usuriers impitoyables, suicides de paysans… De nos jours, Bollywood a atteint une notoriété mondiale, avec notamment la production de plus en plus importante de films indo-américains.

    Mon commentaire sur cet article :
    Cet article nous montre bien à quel point l’art (ici le cinéma) peut être facteur d’élévation et de cohésion sociale : on pourrait presque dire que c’est le cinéma qui a forgé l’Inde en tant de nation. Le cinéma est également l’occasion pour les Indiens de faire connaître au monde et d’affirmer leur culture : Bollywood est l’illustration de la fierté nationale indienne.
    Néanmoins, il s’agit de nuancer les propos de Marie-France Calle et des personnes qu’elle a interviewées : s’il donne l’illusion de la disparition des classes sociales, le cinéma ne permet pas pour autant de les faire disparaître : si l’art est un indicateur du développement d’un pays, il ne reste accessible, en particulier en Inde, qu’à une élite sociale.

  • #ARIANE_MNOUCHKINE ET L’#UTOPIE DU SOLEIL

    https://www.lesinrocks.com/2010/03/07/actualite/ariane-mnouchkine-et-lutopie-du-soleil-1133097
    publié le 07/03/2010 à 14h00
    consulté le 03/06/2018 à 16h00

    ARIANE MNOUCHKINE magnifie l’ultime saga humaniste de Jules Verne en une brillante fête de théâtre.
    […]
    Son génie, elle le réserve à la générosité du manifeste politique contenu dans l’ultime roman de Jules Verne. Pour lui, elle ose un retour au théâtre expressionniste du temps du muet dans un éblouissant hommage aux pionniers du 7e art. Alors, dans des décors montés à vue et sous l’œil d’une antique caméra à manivelle, Ariane Mnouchkine se fait magicienne pour redonner vie à ces illustrations des éditions Hetzel qui nous firent tant voyager enfants. Sur les musiques de Jean-Jacques Lemêtre, l’opérette se mue en un opéra sans parole qui, usant de simples cartons pour les dialogues, nous propulse dans l’aventure de la naissance de ce phalanstère idéal créé par des naufragés sur une île perdue entre Patagonie et Terre de Feu. Et le rêve d’Ariane de cette petite lumière d’un phare du bout du monde témoignant d’une humanité capable d’égalité et de fraternité devient alors le nôtre.

    Cet article est une critique de l’une des nombreuses pièces du #Théâtre_Du_Soleil : Les naufragés du fol espoir, inspirée du roman de Jules Verne, Les naufragés du Jonathan. Ariane Mnouchkine met en scène une Europe précipitée vers le carnage de 14-18 : la temporalité de la pièce se situe entre l’attentat de Sarajevo et l’assassinat de Jean Jaurès, jusqu’à la déclaration de guerre. Les personnages, dans un décor monté au vu du spectateur et sur les musiques de Jean-Jacques Lemêtre, participent au tournage d’un film muet inspiré du roman de Jules Verne. Cette pièce prend la forme populaire de l’opérette pour faire passer, grâce à la mise en abyme, un message aussi politique qu’humaniste : le motif de l’utopie, à travers une société idéale créée sur une île par des naufragés.

    Mon commentaire sur cet article :
    J’ai choisi cet article pour présenter le travail d’Ariane Mnouchkine, dans la mesure où celle-ci reste convaincue que le théâtre peut être le lieu d’une utopie, c’est-à dire un moyen de véhiculer des idées humanistes telles que la paix et l’entre-aide. Le célèbre Théâtre du Soleil, installé a la cartoucherie, s’est en effet donné comme mission de transmettre ce message, aussi bien de manière métaphorique, avec ses pièce de théâtre, que pratique : le théâtre du soleil accueille de nombreuses troupes étrangères (notamment indiennes) et partage son savoir-faire et ses convictions dans le cadre de l’école nomade en proposant des stages de théâtre à l’étranger. Je m’intéresserai en outre, à l’occasion d’un prochain article, à la troupe Afghane Aftaab, fondée à l’issue d’un stage dirigé par Ariane Mnouchkine et la troupe du soleil à Kaboul en 2005.
    Je trouve cet article intéressant dans la mesure où il illustre bien le parti pris idéologique du Théâtre du Soleil et le message qu’Ariane Mnouchkine cherche à faire passer dans la plupart de ses pièces. Non seulement le théâtre peut permettre une prise de conscience des difficultés de certains pays pauvres (ce n’est pas le cas dans les naufragés du fol espoir, mais dans l’œuvre d’Ariane Mnouchkine), mais le Théâtre du Soleil offre également à des populations défavorisées (comme c’est le cas en Inde ou en Afghanistan) la possibilité de s’ouvrir à l’univers particulier du théâtre, qui devient un échappatoire et, comme c’est le cas de la troupe Aftaab, un moyen de se soustraire aux conditions difficiles des pays dont elles sont issues.

  • Le S-400 est-il un cas de rupture ?
    http://www.dedefensa.org/article/le-s-400-est-il-un-cas-de-rupture

    Le S-400 est-il un cas de rupture ?

    Après la Turquie, l’Inde est directement menacée par les USA au cas où elle confirmerait et finaliserait sa commande de-systèmes sol-air russes S-400. Comme dans le cas de la Turquie, ce sont toutes les relations stratégiques avec ces pays (nouvellement établies dans le cas indien) qui sont mises en cause. La pression du Congrès est très forte dans le sens de l’interventionnisme (dans le cadre de la politique de sanctions antirusses CAATSA) et l’administration est divisée sur la question, selon l’habituelle ligne de fracture où les plus extrêmes dominent très largement... Mattis, au Pentagone, est le seul à suivre une ligne modérée, demandant une exemption de CAATSA au moins pour l’Inde, tandis que la fraction idéologique très majoritaire, menée notamment par (...)

  • #Bhoutan | Empreinte | Collectif Argos

    http://footprintargos.com/reportage/bhoutan

    Le royaume du Bhoutan a annoncé, en 2012, son souhait de vivre d’une agriculture 100 % biologique. Alors ministre de l’agriculture, Pema Gyamtsho avait déclaré : « L’agriculture intensive, parce qu’elle implique l’utilisation de nombreuses substances chimiques, ne correspond pas à notre croyance bouddhiste qui nous demande de vivre en harmonie avec la nature. Nous aimons que les insectes et les plantes soient heureux ». Après avoir tracé des sillons d’ombre, à force d’utiliser des engrais, des désherbants et des pesticides issus de la pétrochimie, les paysans s’engagent ainsi progressivement dans la transition agricole pour une alimentation durable. Enclavé entre deux géants, la Chine et l’Inde, ce pays de 700 000 habitants s’était déjà distingué en choisissant un modèle de développement basé, non pas sur la mesure du produit national brut (PBN), mais sur celle du bonheur national brut (BNB).

    #écologie

    • Titre totalement débile !

      Pour une chronique passionnante de l’histoire et la marginalisation de l’#OIAC (Organisation pour l’interdiction des #armes_chimiques) #OPCW avec les ignominies usuelles des Cheney, Bolton et consorts,…

      Irak (avril 2002)

      Finalement l’assemblée extraordinaire se tient sous forte pression américaine. L’Amérique Latine et l’Afrique s’abstiennent, tandis que le Brésil ne soutient pas José Bustani, le président Cardoso ne voulant pas risquer d’indisposer Washington. S’alignant sur le diktat des Etats-Unis, les pays occidentaux votent massivement pour le départ du Directeur général. Seule, et à la surprise générale, la France s’abstient ! La Russie, la Biélorussie, l’Iran, le Mexique, Cuba et le Soudan appuient José Bustani. Autre surprise : l’Inde qui avait soutenu de bout en bout le maintien du directeur de l’OIAC fait défection au dernier moment ! On apprend quelques jours plus tard que Washington a livré à New Delhi des systèmes radar de nouvelle génération dont les Etats-Unis bloquaient la vente depuis plusieurs années.

      cf. aussi https://fr.wikipedia.org/wiki/José_Bustani

      Syrie (2013 et suivantes)

      Initialement, l’OIAC disposait de 211 inspecteurs payés par l’Organisation sous la direction technique et politique du Directeur général. Désormais, les inspecteurs sont, majoritairement prêtés à l’Organisation et payés par leur gouvernement. En 2013, suite à l’accord noué par John Kerry et Sergueï Lavrov lors du G-20 de Saint-Pétersbourg sur le démantèlement des armes chimiques syriennes, l’OIAC aurait dû être l’acteur principal de sa mise en œuvre. Une fois encore Washington a tout fait pour que l’Organisation soit marginalisée alors que la Syrie avait – de fait – accepté la convention. Par conséquent, les inspections de l’OIAC auraient dû commencer dans ce pays, conformément à l’esprit et la lettre de la convention.

      En violation avec la Convention qui stipule que les armes chimiques doivent être détruites sur le territoire même du pays concerné, les armes syriennes ont été – soit-disant – démantelées sur un bateau croisant en Méditerranée et rejetées à la mer en violation aussi de toutes les directives onusiennes de protection de l’environnement. Selon les procédures de l’OIAC, les armes chimiques doivent être détruites dans des installations ad hoc prévues à cet effet, en sachant que leur coût est supérieur à celui des armes elles-mêmes ! La question de la destruction des armes chimiques syriennes demeure des plus opaques, comme celle de leurs utilisations maintes fois dénoncées par Washington et ladite communauté internationale.

    • La mondialisation : L’Import - Export de la pauvreté.

      Pour ce qui est de la Chine, elle s’est fait payer en or, ses exportations de soieries, de faïence, pendant des siècles, même chose pour l’Inde.

      Dés que l’europe a été assez puissante, elle a exporté sa violence et la pauvreté.