country:iran

  • Australie : Une cyberattaque contre des parlementaires menée par un pays étranger, selon le Premier ministre
    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN1Q70GD/australie-une-cyberattaque-contre-des-parlementaires-menee-par-un-pays-etr

    SYDNEY (Reuters) - Un gouvernement étranger a vraisemblablement mené une cyberattaque visant les parlementaires australiens en s’introduisant dans les réseaux informatiques des principaux partis politiques du pays, a déclaré lundi le Premier ministre Scott Morrison, sans désigner de suspect.

    En amont des élections fédérales prévues en mai prochain, il a été demandé ce mois-ci aux parlementaires de modifier en urgence leurs mots de passe informatiques après que les services du renseignement ont décelé une cyberattaque contre le réseau informatique du Parlement.

    Les pirates informatiques ont pu ainsi s’introduire dans les réseaux des principaux partis politiques du pays, a dit Scott Morrison en dévoilant les conclusions initiales des enquêteurs.

    « Nos experts informatiques estiment qu’un acteur étatique sophistiqué est responsable de cette activité malveillante », a-t-il déclaré devant le Parlement.

    Le chef du gouvernement n’a pas précisé quelles informations avaient été piratées, mais il a souligné qu’aucun élément ne suggérait une ingérence dans les élections.

    Plusieurs analystes ont désigné la Chine, la Russie et l’Iran comme les plus probables commanditaires de cette attaque informatique.

    #usual_suspects

  • Nétanyahou s’affiche avec ses nouveaux amis du Golfe
    Par Thierry Oberlé Mis à jour le 13/02/2019 à 22:23
    http://www.lefigaro.fr/international/2019/02/13/01003-20190213ARTFIG00281-netanyahou-s-affiche-avec-ses-nouveaux-amis-du-go

    Lors de la réunion de Varsovie entre adversaires de l’Iran, Israël entendait officialiser ses relations avec certains régimes sunnites.

    Benyamin Nétanyahou est l’unique chef de gouvernement à avoir fait le déplacement à Varsovie. Également ministre des Affaires Étrangères et de la Défense, le premier ministre israélien ne pouvait pas rater la conférence internationale sur le Moyen-Orient organisée par les États-Unis. Le rendez-vous lui offre une tribune pour dénoncer son principal ennemi, l’Iran, qui représente, selon lui, une menace existentielle pour son pays. L’occasion lui était également fournie d’afficher sur cette question ses convergences avec les pays sunnites partisans d’une ligne dure contre Téhéran.

    Benyamin Nétanyahou avait donné le ton avant de prendre l’avion pour la Pologne. Il avait riposté à des déclarations belliqueuses lancées à l’occasion du 40e anniversaire de la révolution iranienne, en prévenant qu’en cas d’attaque de Téhéran cet « anniversaire serait le dernier ». Selon lui, la conférence devrait se concentrer sur la création d’un front commun pour « empêcher l’Iran de s’enraciner en Syrie, ...

    #IsraelIran

  • L’Iran sur la ligne de front
    Abdel Bari Atwan
    http://www.chroniquepalestine.com/iran-sur-ligne-de-front
    24 janvier 2019 – Raï al-Yaoum – Traduction : Chronique de Palestine

    (...) Un examen attentif des attaques de missiles israéliennes dirigées contre le centre de la Syrie ces derniers jours révèle des développements extrêmement significatifs. Ils peuvent être résumés comme suit.

    – Premièrement, l’Iran se transforme rapidement en un État en première ligne de confrontation avec l’occupation israélienne. Pour la première fois depuis le début du conflit israélo-arabe il y a près d’un siècle, l’Iran est devenu une puissance militaire que les dirigeants israéliens, qu’ils soient militaires ou politiques, traitent avec le plus grand sérieux. Cela est dû non seulement à sa formidable capacité militaire, mais également au fait qu’il possède un réseau de relais non officiels pouvant mener une guerre non conventionnelle.

    – Deuxièmement, l’attitude de la Russie en 2019 pourrait différer de celle de 2018, alors qu’elle était critiquée pour son incapacité à réagir aux attaques répétées d’Israël sur le territoire syrien. Le silence de la Russie jette une ombre sur son statut d’allié fiable dans la région, et cela laisse présager un changement imminent et majeur de la position de Moscou.

    – Troisièmement, ce n’est pas un hasard si les dirigeants russes ont divulgué un rapport de leur service de renseignement au quotidien Kommersant ce mardi, confirmant que les forces de défense antiaériennes syriennes seraient prêtes à utiliser les missiles russes avancés S-300 d’ici mars prochain, après avoir achevé la formation nécessaire. Cela devait être une réponse indirecte à toutes les questions concernant la raison pour laquelle ces missiles n’ont pas été utilisés pour faire face aux avions de guerre israéliens qui ont attaqué la Syrie tôt lundi.

    – Quatrièmement, tous les accords russo-israéliens selon lesquels les forces iraniennes resteraient à 80 kilomètres des frontières sud de la Syrie avec la Palestine occupée, en particulier les hauteurs du Golan, ont été vains. Selon des sources citées par la presse, des responsables de l’armée israélienne ont indiqué que les forces iraniennes sont désormais déployées dans des bases situées à quelques kilomètres seulement des frontières.

    – Cinquièmement, les représailles syriennes et iraniennes face aux attaques israéliennes sont désormais très prometteuses. Le missile à moyenne portée avec une charge de 500 kg qui a été tiré sur le plateau du Golan en réponse au dernier assaut israélien confirme que la barrière de l’hésitation à demander réparation est brisée. La force al-Qods, dirigée par le général Qassem Soleimani, n’aurait pas pris la décision de lancer le missile sans consulter les plus hautes autorités iraniennes, en particulier le guide suprême Ali Khamenei. En d’autres termes, cette décision était de nature stratégique et pourrait déterminer le cours de la période à venir. (...)

    #IsraelIran #Syrie #Russie

  • Criminal Shocked When Congresswoman Says His Crimes Out Loud
    http://nymag.com/intelligencer/2019/02/criminal-shocked-when-congresswoman-says-his-crimes-out-loud.html

    America loves a feel-good story. How else to explain our government’s appetite for redemption arcs? Elliott Abrams was once convicted of lying to Congress and on Wednesday, he got to testify before Congress again, this time in his capacity as our special envoy to Venezuela. But not everyone was happy to see him. Representative Ilhan Omar, a Democrat from Minnesota, questioned the former Assistant Secretary of State about his old misdeeds. “In 1991, you pleaded guilty to two counts of withholding information from Congress regarding your involvement in the Iran-Contra affair, for which you were later pardoned by President George H.W. Bush,” Omar began, before asking Abrams why the committee should believe anything he had to say.

    A spluttering Abrams complained that Omar did not give him a chance to respond, but the congresswoman continued. “You dismissed as ‘communist propaganda’ reports about the massacre of El Mozote in which more than 800 civilians, including children as young as 2 years old, were brutally murdered by U.S.-trained troops,” she said. “You later said the U.S. policy in El Salvador was a ‘fabulous achievement.’ … Do you think that massacre was a ‘fabulous achievement?”

  • Israeli Leader Sees ’Common Interest’ in Confronting Iran - The New York Times
    https://www.nytimes.com/aponline/2019/02/13/world/middleeast/ap-ml-mideast-meeting-israel.html

    Israel’s prime minister on Wednesday sent out a belligerent rallying cry to his Arab partners at a U.S.-backed Mideast conference, saying he planned to focus on the “common interest” of confronting Iran.

    Netanyahu made the comments during an off-the-cuff interview with reporters on a Warsaw street, shortly after meeting Oman’s foreign minister.

    Un tweet vite effacé est encore plus explicite :

  • Giuliani and Netanyahu Raise the Specter of “War With Iran”
    https://theintercept.com/2019/02/13/iran-netanyahu-giuliani

    https://youtu.be/AbZAOCTxm4s

    According to the English translation of Netanyahu’s remarks in Hebrew prepared by his office, the prime minister then added: “What is important about this meeting — and it is not in secret because there are many of those — is that this is an open meeting with representatives of leading Arab countries that are sitting down together with Israel in order to advance the common interest of war with Iran.”

  • Le projet de loi anti-Opep refait surface au Congrès américain
    https://www.latribune.fr/economie/international/le-projet-de-loi-anti-opep-refait-surface-au-congres-americain-807056.html

    Aux États-Unis, des parlementaires ont récemment remis sur la table un projet de loi visant à empêcher l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) d’influencer les cours de l’or noir mais risquant aussi de provoquer de forts remous géopolitiques et financiers.

    Le projet de loi baptisé "No Oil Producing and Exporting Cartels Act of 2019" ou #NOPEC a été déposé la semaine dernière à la fois devant la Chambre des représentants et devant le Sénat américain. Cette loi, si elle était adoptée, permettrait aux autorités américaines de poursuivre tout groupe de pays s’accordant pour influencer les prix du pétrole en ajustant leur production. L’idée est d’abaisser in fine le prix de l’essence à la pompe. Pour l’heure, aucune date n’a été fixée pour son examen en séance plénière.

    L’#Opep, et son chef de file l’#Arabie_saoudite, sont directement visés. Le cartel a notamment décidé fin 2016, en association avec plusieurs pays partenaires dont la Russie, de s’imposer des quotas pour tenter de redresser les cours de l’or noir.

    Proposé pour la première fois en 2000, le projet de loi NOPEC réapparaît depuis par intermittence au Congrès américain malgré l’opposition de la Chambre américaine de commerce et de la fédération du secteur pétrolier API. Il n’a toutefois jamais été adopté. Les présidents républicain George W. Bush et démocrate Barack Obama avaient toujours averti qu’ils y mettraient leur veto.

    Le projet de loi apporte à l’administration américaine « un moyen de pression important si les prix devaient grimper », estimaient récemment dans une note les analystes de Barclays.

    Il pourrait aussi fournir « des options législatives pouvant être considérées comme des sanctions au regard du meurtre (du journaliste saoudien Jamal) Khashoggi, des tensions entre la Russie et l’Ukraine et des arrangements que l’Opep et ses partenaires pourraient envisager le mois prochain à Bakou », relevaient-ils.
    Le cartel et ses partenaires doivent discuter en Azerbaïdjan d’éventuels ajustements à l’accord les liant. Donald Trump appelle régulièrement l’Opep, parfois vertement, à ouvrir plus grand les vannes.

    Si le texte devait être adopté, le cartel - Arabie saoudite en tête -, « n’aurait alors plus aucun intérêt à se réserver une marge de manœuvre en cas de troubles », souligne James Williams de WTRG Economics.

    L’Opep maintient en effet depuis plusieurs décennies de quoi augmenter rapidement sa production pour pouvoir maintenir l’offre d’or noir sur le marché mondial, et Ryad est plusieurs fois monté au créneau pour éviter une flambée des prix, au moment des guerres en Irak ou des combats en Libye par exemple. Mais c’est coûteux. Or sans ce coussin de sécurité, « les prix fluctueront au moindre pépin », affirme M. Williams.

    « Toute loi NOPEC soulève le problème des relations entre les Etats-unis et l’Arabie saoudite », rappelle Harry Tchilinguirian de BNP Paribas. Certes les Etats-Unis, grâce à l’essor du pétrole de schiste, sont désormais moins dépendants des importations de pétrole. Mais Ryad reste « la pierre angulaire de la politique étrangère de Donald Trump au Moyen-Orient, en particulier pour tout ce qui concerne l’Iran_ », ajoute-t-il. Et le royaume est un important acheteur d’armes américaines.

    Par ailleurs, « si les prix du pétrole descendaient trop, les revenus des pays du Moyen-Orient chuteraient d’autant et leur population pourrait de nouveau manifester son mécontentement comme lors du Printemps arabe », remarque M. Williams.
    Pour tous ces risques économiques et géopolitiques, l’administration américaine n’aurait pas intérêt, selon lui, à promulguer le texte. Mais, ajoute-t-il, « avec ce président, on n’est jamais certain de rien ».

  • Israël critique Total qui estime compliqué d’investir en Israël
    Reuters | 11 février 2019
    https://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRKCN1Q00BR-OFRBS
    https://s4.reutersmedia.net/resources/r/?m=02&d=20190211&t=2&i=1355335348&w=1200&r=LYNXNPEF1A0A7-OFRBS

    PARIS (Reuters) - Israël a vertement critiqué le pétrolier français Total dont le PDG a déclaré qu’il était trop compliqué d’investir dans le pays, malgré son rôle de plus en plus important dans la production de gaz, rapporte dimanche le Financial Times sur son site internet.

    “Nous aimons les situations complexes (...) jusqu’à un certain point. (...)”, a déclaré Patrick Pouyanné, PDG de Total, au quotidien financier britannique.

    L’enjeu, a-t-il ajouté, n’est pas suffisamment important pour accepter les risques associés, notamment en terme de concurrence dans la région.

    Le ministre israélien de l’Energie, Yuval Steinitz, qui se trouvait à Londres pour la promotion d’un prochain appel d’offres portant sur des licences de gaz, a déclaré au FT que les sociétés qui refusent d’investir en Israël se pliaient de fait à la “tyrannie et à la dictature” de l’Iran.

    “C’est une position lamentable”, a déclaré Yuval Steinitz au Financial Times.

    “Nous allons réfléchir à notre réaction à cela parce que c’est tout à fait inacceptable de boycotter [Israël]”, a ajouté le ministre.

    Total était parti pour être le principal investisseur international en Iran avec son projet de développement d’une partie du gisement gazier de South Pars avant que le rétablissement des sanctions américaines contre la République islamique ne contraigne le groupe français à suspendre son projet.

    Danielle Rouquié

    #BDS ?

  • En fait, c’est parce que « Venezuela », ça rime avec « Hezbollah ». Si tu prononces trop vite, on peut même confondre.
    https://www.youtube.com/watch?v=d1bPogl4R9c

    Et donc :
    – Hezbollah Is in Venezuela to Stay
    https://foreignpolicy.com/2019/02/09/hezbollah-is-in-venezuela-to-stay
    – L’Iran et Hezbollah au cœur de la crise au Venezuela
    https://www.jforum.fr/pompeo-iran-et-hezbollah-au-coeur-de-la-crise-au-venezuela.html
    – Déjà en novembre 2017 :
    Venezuela Infos : Les tentacules du terrorisme Hezbollah
    https://blogs.mediapart.fr/otrava-gamas/blog/151117/venezuela-infos-les-tentacules-du-terrorisme-hezbollah
    – Déjà en 2008 : Hezbollah link to Venezuela worries U.S.
    https://www.thespec.com/news-story/2104775-hezbollah-link-to-venezuela-worries-u-s-
    – Mais déjà en 2006 : HEZBOLLAH In Venezuela : Chávez Joins The Terrorists On His Path To Martyrdom
    http://www.vcrisis.com/index.php?content=letters/200609010809

  • Foreign Policy’s #Venezuela “Global Scorecard” map wrongly lumps Caribbean nations with Russia and China · Global Voices

    #Maduro ou pas Maduro

    https://globalvoices.org/2019/02/07/foreign-policys-venezuela-global-scorecard-map-lumps-caricom-nations-w

    Foreign Policy has published an infographic that purports to depict global allegiances in the Venezuela crisis. The infographic, curiously, singles out three CARICOM nations—St. Vincent and the Grenadines, Dominica and Suriname— and mentions them in a table in the accompanying story, placing them in the “Backs Nicolás Maduro” camp alongside powers such as Russia, China, Iran and Turkey.

    Here’s how the world is split on Maduro vs. Guaido, in Venezuela’s political crisis: https://t.co/hm1N7Gx6fH pic.twitter.com/mdkx7l2FbZ

    — Robbie Gramer (@RobbieGramer) February 6, 2019

  • Israeli report says Saudis won’t back Trump peace plan without concessions - Axios
    https://www.axios.com/israel-saudi-arabia-relations-trump-peace-plan-a1a906b6-0c01-4f9b-b833-74f850

    Why it matters: The report contradicts the public line from Prime Minister Benjamin Netanyahu, who is also Israel’s foreign minister. Over the past year, Netanyahu has claimed that Israel can normalize relations with Gulf nations, including Saudi Arabia, despite the Palestinian issue.

    #Palestine

  • CNN l’admet : L’Arabie saoudite fournit des armes américaines à Al-Qaïda au Yémen
    https://www.crashdebug.fr/international/15628-cnn-l-admet-l-arabie-saoudite-fournit-des-armes-americaines-a-al-qa

    Aujourd’hui, même CNN admet que la coalition dirigée par les Saoudiens soutient les terroristes d’Al-Qaïda au Yémen. L’objectif : obtenir leur soutien dans le conflit en cours.

    La coalition dirigée par les Saoudiens a fourni des armes de fabrication américaine à des combattants liés à Al-Qaïda, des milices salafistes et d’autres factions participant à l’intervention au Yémen, en violation de leurs accords avec les États-Unis, selon une enquête de CNN.

    « Les armes ont également fait leur chemin entre les mains des rebelles soutenus par l’Iran qui luttent contre la coalition pour le contrôle du pays, exposant à Téhéran certaines technologies militaires américaines sensibles et mettant potentiellement en danger la vie des troupes américaines dans d’autres zones de conflit, a (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Iran : la France et d’autres pays européens contournent le verrou américain
    https://www.crashdebug.fr/international/15627-iran-la-france-et-d-autres-pays-europeens-contourne-le-verrou-ameri

    Une bonne nouvelle face à la dictature américaine.

    La plateforme pétrolière iranienne de Soroush, dans le golfe Persique. - Crédits photo : Raheb Homavandi/REUTERS

    DÉCRYPTAGE - Berlin, Londres et Paris ont créé un système de paiement pour commercer avec Téhéran.

    Depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, la politique étrangère française, comme d’ailleurs celle des autres pays européens, a perdu ses repères. « Il est impossible de mener une diplomatie cohérente avec un tel président à Washington », déclarait récemment un ancien haut responsable français. Avec leur initiative lancée jeudi en direction de l’Iran, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni tentent de limiter les dégâts.

    « Il est impossible de mener une diplomatie cohérente avec un tel président à Washington »

    Un ancien (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Blanchiment : L’UE va ajouter l’Arabie saoudite à sa liste noire, selon le FT
    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN1PX0ER/blanchiment-l-ue-va-ajouter-l-arabie-saoudite-a-sa-liste-noire-selon-le-ft

    (Reuters) - La Commission européenne va ajouter l’Arabie saoudite et le Panama sur la liste des pays qui représentent un danger pour l’Union européenne du fait de leur laxisme dans la lutte contre le blanchiment d’argent et contre le financement du terrorisme, rapporte vendredi le Financial Times.

    L’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne ont fait part de leur réticence à l’égard de cette décision, précise le journal, citant des représentants de l’UE.

    Cette liste, basée en grande partie sur les critères du Groupe d’action financière (Gafi) qui a été créé par le G7 pour combattre le blanchiment d’argent, comporte actuellement 16 pays dont l’Iran, l’Irak, la Syrie, l’Afghanistan et le Yémen, va être élargie à plus de 20 pays.

    Deux sources ont déclaré à Reuters le mois dernier que Bruxelles avait ajouté l’Arabie saoudite à un projet de mise à jour de cette liste des pays à risque, en rapport avec les nouvelles règles mises en place en 2017 par la Commission en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et contre le financement du terrorisme.

    (Shubham Kalia à Bangalore ; Jean Terzian pour le service français)

    • Dans le rôle du parfait vassal, Micron excelle. Non content de brader les atouts de la France (fleurons industriels, siège à l’ONU etc.), il semble carrément vouloir hypothéquer son stock d’or ! Alors que les grands pays de la planète amassent le précieux métal pour se prémunir de la crise monétaire qui pointe son nez ou ne plus dépendre du dollar, Paris fait exactement l’inverse... en toute discrétion. Volonté d’entraîner la France dans une voie de non-retour et de ligoter tout futur gouvernement qui aurait des tendances souverainistes ? Connaissant l’eurolâtrie bêlante du pensionnaire de l’Elysée, c’est tout sauf impossible.

      Et un autre procès pour haute trahison à préparer !...

  • « La France doit s’engager pour une issue diplomatique au Venezuela »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/02/07/la-france-doit-s-engager-pour-une-issue-diplomatique-au-venezuela_5420341_32

    Dans une tribune au « Monde » cosignée par Jean-Luc Mélenchon, un collectif de personnalités de gauche milite pour une solution politique et pacifique.

    Le Venezuela est prisonnier d’un conflit civil qui a polarisé à l’extrême l’ensemble de la société et altéré l’Etat de droit et la démocratie. Il faudrait se positionner par rapport à une alternative faussement abstraite : faut-il soutenir le camp de Nicolas Maduro ou celui de Juan Guaido ? Faut-il soutenir celui du président constitutionnel mais contesté ou celui du président « par intérim » autoproclamé, dont la légitimité ne provient pas du suffrage universel ? En réalité, la question n’est déjà plus celle-ci. Ce dont il est question désormais, c’est de stopper d’urgence les logiques de surenchère et d’ingérence partisanes activées au nom de la « démocratie » et des droits de l’homme pour servir, in fine, une stratégie de « changement de régime ».

    « Ce dont il est question désormais, c’est de stopper d’urgence les logiques de surenchère et d’ingérence partisanes »

    Au Venezuela comme ailleurs, les résultats de cette approche sont connus d’avance. Les crises de cette ampleur, complexes et bloquées, ne se règlent jamais par la force, l’ingérence, l’interventionnisme direct ou indirect. L’histoire de ce premier quart de siècle entamé, de l’Irak à la Libye en passant par la Syrie, ne nous a que trop édifiés quant à cette question. Partout, toujours plus de chaos, de violence, de désordres, et toujours moins de démocratie, de paix et de prospérité.

    #paywall itou

    • http://www.medelu.org/Qui-reconnait-qui | Maurice Lemoine

      « Mélange bâtard de ses deux prédécesseurs, le président Macron figure donc en première ligne de cette « communauté internationale » qui, à en croire la sphère médiatique, a reconnu la légitimité de Juan Guaido et de son « gouvernement de transition ». Information ou manipulation ?
      Côté pro-coup d’Etat, Washington et ses supplétifs. Le Groupe de Lima (13 pays latinos conservateurs plus le Canada). Le 4 février, depuis Ottawa, celui-ci s’est prononcé « pour un changement de régime sans usage de la force » en appelant… l’armée vénézuélienne « à se ranger derrière Juan Guaido ». Message subliminal : « On cherche un Pinochet sympa. » Et respectueux des nouvelles normes en matière de coup d’Etat.
      Traditionnellement, un « golpe » est défini comme la prise illégale et brutale du pouvoir par l’armée ou par une autorité politique bénéficiant de son soutien. Si le pire devait survenir au Venezuela en la figure d’un quarteron de généraux félons, qu’on n’imagine pas un scénario à la chilienne. L’opération porterait le tampon « méthode Honduras ».

      Dans ce pays, en juin 2009, ce sont le Parlement, la Cour suprême de justice et, dans l’ombre, Washington, qui se trouvent à la manœuvre pour renverser le président constitutionnel – mais de gauche – Manuel Zelaya. L’astuce (sur ordre impératif du gouvernement américain) : le 28 juin, c’est un commando militaire qui arrête et séquestre le chef de l’Etat, l’expédie à l’étranger et réprime violemment ses partisans. Toutefois, l’exécuteur des basses œuvres, le général Romeo Vásquez, remet immédiatement le pouvoir au président du Congrès. Une manœuvre parfaite : « soumis au pouvoir civil », qui lui a demandé d’agir pour défendre la Constitution, les militaires servent d’instrument à une « succession présidentielle ». Bientôt, le régime putschiste de Roberto Micheletti se verra rebaptisé « gouvernement de transition » [11]. Anesthésiée par la présence omniprésente des « costume cravate », l’opinion internationale n’y verra que du feu.

      Le Groupe de Lima, donc [12]. Les boutefeux européens : l’Allemagne, l’Espagne, la France, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, bientôt rejoints par l‘Autriche, qui envoient un l’ahurissant ultimatum de huit jours au chef de l’Etat constitutionnel, lui enjoignant de convoquer une nouvelle élection présidentielle, puis reconnaissent le « fils de Trump » (en espagnol : « HijueTrumpa »). Comme l’a fait le 31 janvier – 430 « pour », 104 « contre » et 88 abstentions – le Parlement européen. Une résolution non contraignante, mais donnant le sens du vent mauvais.

      Derniers appuis au « dictateur », soutiennent devant micros et caméras les disciples du faux-semblant, la Russie, la Chine, la Corée du Nord, l’Iran, la Turquie et Cuba. Une liste qui, puant les « pays parias » à plein nez, est censée mettre un terme à tout débat. Sauf que le monde entier n’est pas obligé de croire ce genre de demi-vérité. Car, à l’examen, même l’Europe se divise. « Aussi incroyable que cela paraisse, s’étrangle L’Express (6 février), il y a au cœur de l’UE des gouvernements qui ne parviennent toujours pas à déclarer ouvertement que Nicolas Maduro, le maître de la clique de Caracas, s’est rendu illégitime (…). » Interdisant une position commune, la Grèce et l’Italie, ou la Roumanie refusent de suivre le troupeau ; seules dix-neuf nations de l’UE sur vingt-huit reconnaissent Guaido. »

  • وسط"تكتّم" شديد ومشاريع أمريكيّة : النقل والنفط والشحن في محور البصرة بغداد إلى – العقبة وعمان- وصولاً إلى « ميناء حيفا » أخر المُفاجآت والمُستجدّات.. مشاريع « تطبيع ثلاثي » بالتلازم مع إضعاف النّفوذ الايراني وطبقة « التخليص » الجمركي تتهيأ لصيف مُزدهر بالأعمال - رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/index.php/%d9%88%d8%b3%d8%b7%d8%aa%d9%83%d8%aa%d9%85-%d8%b4%d8%af%d9%8a%d8%af-%d9%8

    Avec le soutien des USA on s’agiterait beaucoup dans le smilieux concernés pour mettre en oeuvre des liaisons Bassora/Aqaba/Jordanie/Haïfa qui assureraient un transit important d’exportations pétrolières et autres marchandises. Il s’agirait d’un des aspects du « deal du siècle », toujours dans l’esprit d’affaiblir l’Iran. [Signalé il y a longtemps des projets de réseaux ferroviaires fièrement mis en avant par les Israéliens.]

    #deal_du_siècle

  • De la fausse opposition entre culture de l’espace et culture du territoire à propos du Hezollah libanais
    A propos de
    III – Le Hezbollah entre culture de l’espace et intégration au système libanais - Michel TOUMA et Michel HAJJI GEORGIOU - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1155791/iii-le-hezbollah-entre-culture-de-lespace-et-integration-au-systeme-l

    En tant que tête de pont des pasdaran aux frontières avec Israël et sur le littoral de la Méditerranée, le Hezbollah inscrit ainsi son action dans le sillage d’un vaste projet supranational chiite à caractère régional : celui de l’expansionnisme du nouvel empire perse emmené par les pasdaran.

    Cette dimension qui caractérise le projet Hezbollah ne fait pas toutefois l’unanimité au sein de la communauté chiite. Elle est notamment en porte-à-faux avec l’orientation essentiellement libaniste défendue par l’imam Mohammad Mehdi Chamseddine qui succéda à l’imam Moussa Sadr à la tête du Conseil supérieur chiite. Dans son ouvrage Wassaya (son testament politique), qu’il élaborera peu avant son décès en 2001, cheikh Chamseddine exhortera les chiites à ne pas s’engager sur la voie d’un projet chiite transnational, les appelant à lutter dans le cadre de leur société respective afin de défendre leurs droits légitimes. En clair, il les invitait à ne pas s’ancrer au projet de la wilayat el-faqih, rejoignant sur ce point l’actuel chef de la communauté chiite en Irak, l’ayatollah Sistani, ainsi que nombre de dignitaires chiites en Iran même.

    Dans un article publié dans Le Monde en juillet 2005, Samir Frangié analysait cette remise en cause de l’existence même d’un projet chiite autonome par Mohammad Mehdi Chalseddine, soulignant que l’apport de l’imam sur ce plan a été de lier la légitimité de l’État à sa capacité à préserver le « vouloir-vivre-ensemble » et donc à prendre en compte les sensibilités et les appréhensions des composantes communautaires qui forment le tissu social libanais. Cela implique une nécessaire « libanisation » du discours et de la posture politique de la communauté chiite, et donc du Hezbollah.

    Culture de l’espace et culture du territoire

    Le Hezbollah ne tiendra pas compte, ou très peu, du testament politique de Chamseddine. Sa doctrine, définie et rendue publique en 1985, le place dans une autre dimension, celle du projet transnational, d’une « culture de l’espace », par opposition à la posture libaniste, ou la « culture du territoire », prônée par Chamseddine, pour reprendre la notion définie par Bertrand Badie dans son ouvrage La fin des territoires.

    Si la logique transnationale est ce qui définit la culture de l’espace, pourquoi n’appliquer cette notion qu’au Hezbollah, et pas au réseau capitalisto-sunnite reliant les Hariri à Riyad, en passant par Paris et Washington ? La diaspora maronite, où il y a plus de fidèles en Amérique (latine et du nord) qu’au Liban, ne fonctionne t elle pas elle aussi selon une culture de l’espace ?
    Et à l’échelle locale, où existe t il une culture du territoire ? La plupart des Libanais vivent sur un double ancrage, entre leur lieu actuel de résidence et leur village d’origine. Ce territoire, largement virtuel, n’est il pas en fait aussi une culture de l’espace ?
    Au fond, ces deux notions renvoient à deux formes concomitantes de toute spatialité humaine.
    En fin de compte, cette opposition factice ne sert qu’à délégitimer un groupe politique et ses partisans - et je ne dis pas cela pour dédouaner le Hezbollah de son allégeance iranienne mais simplement pour signifier qu’il faut s’intéresser à toutes les formes d’allégeance transnationale dans ce cas.

  • L’UE « vivement préoccupée » par les activités balistiques de l’Iran
    https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN1PT1VK/l-ue-vivement-preoccupee-par-les-activites-balistiques-de-l-iran.html
    (intégralité de la dépêche)

    (Reuters) - L’Union européenne s’est déclarée lundi « vivement préoccupée » par les tirs expérimentaux de missiles balistiques de l’Iran et a appelé Téhéran à cesser ses activités dans ce domaine, qui, selon elle, accentuent la méfiance et déstabilisent le Moyen-Orient.

    « L’Iran continue de mener des efforts pour augmenter la portée et la précision de ses missiles, et accroît le nombre d’essais et de tirs opérationnels », a déclaré l’UE dans un communiqué.

    « Ces activités accentuent la méfiance et contribuent à une instabilité régionale. Le Conseil (européen) est vivement préoccupé par ces activités et appelle l’Iran à les limiter », poursuit le texte.

    Les Européens, qui dressent une liste de leurs demandes en douze points, insistent particulièrement sur les programmes balistiques conçus pour transporter des charges nucléaires.

    A l’occasion du 40e anniversaire de la Révolution islamique, l’Iran a dévoilé samedi son nouveau missile de croisière, d’une portée de plus de 1.300 km.

    Dans une résolution encadrant l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, le Conseil de sécurité a appelé l’Iran à s’abstenir pendant une durée allant jusqu’à huit ans de travailler à la mise au point de missiles balistiques censés pouvoir emporter des ogives nucléaires.

    L’Iran assure que ses essais de missiles ne violent pas la résolution de l’Onu et dément que ses missiles puissent être équipés de têtes nucléaires. Les missiles mis au point, affirme le régime chiite iranien, sont à visée purement défensive et destinés à la dissuasion.

    Les Européens ont adopté une stratégie à double voie à l’égard de l’Iran en essayant de préserver l’accord sur le contrôle du programme nucléaire de la république islamique depuis le retrait américain décidé l’an passé par Donald Trump et d’autre part en faisant preuve de fermeté à l’égard des autorités de Téhéran.

    Les Européens entendent lutter contre d’éventuels projets d’assassinats sur leur sol et de limiter les activités balistiques de Téhéran.

    Trois pays européens - La France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne - ont présenté la semaine dernière les contours d’un système de troc, appelé « chambre de compensation », qui était à l’étude depuis le retrait en mai des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien signé à Vienne en 2015.

    Un dirigeant iranien a annoncé lundi que son pays n’accepterait pas ce qu’il qualifie de « conditions humiliantes » contenues dans ce mécanisme de paiement, non libellé en dollars, destiné à permettre la poursuite du commerce avec l’Iran en dépit des sanctions américaines.

    « Après neuf mois de procrastination et de négociations, les Européens ont créé un mécanisme à la capacité limitée... qui ne concerne que la nourriture et les médicaments », estime ce responsable.

  • Iran 1979. Une révolution qui a ébranlé le monde | Bernard Hourcade
    https://orientxxi.info/magazine/iran-1979-ce-fut-une-vraie-revolution,2893

    La chute du régime impérial de Mohammad Reza Chah Pahlavi en février 1979 fut longtemps considérée comme un accident. Dans le contexte de la guerre froide, le nouveau « régime islamique » aurait été une « erreur », hypermédiatisée par sa dimension religieuse. Quarante ans plus tard, la République islamique d’Iran est toujours là, et il faut se rendre à l’évidence : la révolution iranienne de 1979 fut une rupture profonde dans l’histoire des Iraniens, mais aussi dans le monde islamique et dans les relations (...) Source : Orient XXI

  • Financement du terrorisme : l’UE place Riyad sur sa liste noire
    https://lemonde-arabe.fr/30/01/2019/terrorisme-ue-liste-noire

    Etonnante décision. Est-ce que ça commencerait à bouger de ce côté ?

    L’UE reproche à Riyad de faire preuve de laxisme dans sa lutte contre le financement du terrorisme.

    Selon une information relayée par RT France, Bruxelles a pris la décision de placer l’Arabie saoudite sur sa liste noire des pays constituant une menace pour le Vieux Continent.

    « A l’instar de l’Afghanistan ou encore de l’Iran, le royaume saoudien (fait les frais) de ses contrôles jugés trop laxistes dans le domaine de la lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent », révèle ainsi l’agence de presse.

    #arabie_saoudite

  • In latest attack on intelligence agencies, Trump ignores where they actually agree - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/politics/trump-claims-great-progress-on-isis-north-korea-after-intelligence-officials-present-less-optimistic-view/2019/01/30/e95b74c6-23b7-11e9-90cd-dedb0c92dc17_story.html

    Triggering the president’s rage was an annual congressional hearing on global security threats, a routine event at which intelligence agency heads testified that #Iran, while still a global menace, is complying with an international agreement designed to prevent the country from acquiring nuclear weapons. Trump ridiculed that assessment and the intelligence leaders themselves.

    “The Intelligence people seem to be extremely passive and naive when it comes to the dangers of Iran. They are wrong!” Trump wrote on Twitter. “. . . They are testing Rockets (last week) and more, and are coming very close to the edge. There [sic] economy is now crashing, which is the only thing holding them back. Be careful of Iran.”

    Trump added: “Perhaps Intelligence should go back to school!”

    #etats-unis

    • Donald Trump accuse le renseignement américain d’être « naïf » à propos de l’Iran
      https://www.20minutes.fr/monde/2439803-20190130-donald-trump-accuse-renseignement-americain-etre-naif-pro

      « Les membres des services de renseignement semblent être extrêmement passifs et naïfs concernant les dangers que représente l’Iran. Ils ont tort ! », a tweeté Donald Trump au lendemain des témoignages devant le Sénat de Gina Haspel, la directrice de la CIA, et de Dan Coats, le directeur du renseignement, qui dressaient le tableau annuel des grandes menaces mondiales.

      Selon Gina Haspel, l’Iran respecte toujours « techniquement » l’accord conclu en 2015 avec les grandes puissances pour l’empêcher de se doter de la bombe atomique, dont les Etats-Unis se sont retirés l’an dernier comme l’avait promis Donald Trump pendant sa campagne.

      Et si les Iraniens envisagent de « prendre leurs distances » avec ce texte, c’est, a-t-elle noté, en raison de l’absence de retombées économiques, Washington ayant rétabli des #sanctions draconiennes contre Téhéran après son retrait, qui avait suscité la colère des alliés européens des Etats-Unis.

  • Israel just admitted arming anti-Assad Syrian rebels. Big mistake - Middle East News
    Haaretz.com - Daniel J. Levy Jan 30, 2019 5:03 PM
    https://www.haaretz.com/middle-east-news/.premium-israel-just-admitted-arming-anti-assad-syrian-rebels-big-mistake-1

    In his final days as the Israel Defense Forces’ Chief of Staff, Lieutenant General Gadi Eisenkot confirmed, on the record, that Israel had directly supported anti-Assad Syrian rebel factions in the Golan Heights by arming them.

    This revelation marks a direct break from Israel’s previous media policy on such matters. Until now, Israel has insisted it has only provided humanitarian aid to civilians (through field hospitals on the Golan Heights and in permanent healthcare facilities in northern Israel), and has consistently denied or refused to comment on any other assistance.

    In short, none other than Israel’s most (until recently) senior serving soldier has admitted that up until his statement, his country’s officially stated position on the Syrian civil war was built on the lie of non-intervention.

    As uncomfortable as this may initially seem, though, it is unsurprising. Israel has a long history of conducting unconventional warfare. That form of combat is defined by the U.S. government’s National Defense Authorization Act for Fiscal Year 2016 as “activities conducted to enable a resistance movement or insurgency to coerce, disrupt or overthrow an occupying power or government by operating through or with an underground, auxiliary or guerrilla force in a denied area” in the pursuit of various security-related strategic objectives.

    While the United States and Iran are both practitioners of unconventional warfare par excellence, they primarily tend to do so with obvious and longer-term strategic allies, i.e. the anti-Taliban Northern Alliance fighters in Afghanistan, and various Shia militias in post-2003 Iraq.

    In contrast, Israel has always shown a remarkable willingness to form short-term tactical partnerships with forces and entities explicitly hostile to its very existence, as long as that alliance is able to offer some kind of security-related benefits.

    The best example of this is Israel’s decision to arm Tehran during the Iran-Iraq War, despite the Islamic Republic of Iran’s strong anti-Zionist rhetoric and foreign policy. During the 1980s, Iraq remained Jerusalem’s primary conventional (and arguably existential) military threat. Aiding Tehran to continue fighting an attritional war against Baghdad reduced the risk the latter posed against Israel.

    Similarly, throughout the civil war in Yemen in the 1960s, Israel covertly supported the royalist Houthi forces fighting Egyptian-backed republicans. Given Egypt’s very heavy military footprint in Yemen at the time (as many as a third of all Egyptian troops were deployed to the country during this period), Israelis reasoned that this military attrition would undermine their fighting capacity closer to home, which was arguably proven by Egypt’s lacklustre performance in the Six Day War.

    Although technically not unconventional warfare, Israel long and openly backed the South Lebanon Army, giving it years of experience in arming, training, and mentoring a partner indigenous force.

    More recently, though, Israel’s policy of supporting certain anti-Assad rebel groups remains consistent with past precedents of with whom and why it engages in unconventional warfare. Israel’s most pressing strategic concern and potential threat in Syria is an Iranian encroachment onto its northern border, either directly, or through an experienced and dangerous proxy such as Hezbollah, key to the Assad regime’s survival.

    For a number of reasons, Israel committing troops to overt large-scale operations in Syria to prevent this is simply unfeasible. To this end, identifying and subsequently supporting a local partner capable of helping Israel achieve this strategic goal is far more sensible, and realistic.

    Open source details of Israel’s project to support anti-Assad rebel groups are sparse, and have been since the outbreak of the Syrian civil war.

    Reports of this first arose towards the end of 2014, and one described how United Nations officials had witnessed Syrian rebels transferring injured patients to Israel, as well as “IDF soldiers on the Israeli side handing over two boxes to armed Syrian opposition members on the Syrian side.” The same report also stated that UN observers said they saw “two IDF soldiers on the eastern side of the border fence opening the gate and letting two people enter Israel.”

    Since then, a steady stream of similar reports continued to detail Israeli contacts with the Syrian rebels, with the best being written and researched by Elizabeth Tsurkov. In February, 2014 she wrote an outstanding feature for War On The Rocks, where she identified Liwaa’ Fursan al-Jolan and Firqat Ahrar Nawa as two groups benefiting from Israeli support, named Iyad Moro as “Israel’s contact person in Beit Jann,” and stated that weaponry, munitions, and cash were Israel’s main form of military aid.

    She also describes how Israel has supported its allied groups in fighting local affiliates of Islamic State with drone strikes and high-precision missile attacks, strongly suggesting, in my view, the presence of embedded Israeli liaison officers of some kind.

    A 2017 report published by the United Nations describes how IDF personnel were observed passing supplies over the Syrian border to unidentified armed individuals approaching them with convoys of mules, and although Israel claims that these engagements were humanitarian in nature, this fails to explain the presence of weaponry amongst the unidentified individuals receiving supplies from them.

    Writing for Foreign Policy in September 2018, Tsurkov again detailed how Israel was supporting the Syrian rebel factions, stating that material support came in the form of “assault rifles, machine guns, mortar launchers and transport vehicles,” which were delivered “through three gates connecting the Israeli-occupied Golan Heights to Syria - the same crossings Israel used to deliver humanitarian aid to residents of southern Syria suffering from years of civil war.” She also dates this support to have begun way back in 2013.

    The one part of Israel’s involvement in the Syrian Civil War which has been enthusiastically publicised, though, has been its ongoing humanitarian operations in the Golan. Dubbed “Operation Good Neighbor,” this was established in June 2016, and its stated aim is to “provide humanitarian aid to as many people as possible while maintaining Israel’s policy of non-involvement in the conflict.”

    Quite clearly, this is - at least in parts - a lie, as even since before its official commencement, Israel was seemingly engaging with and supporting various anti-Assad factions.

    Although Operation Good Neighbor patently did undertake significant humanitarian efforts in southern Syria for desperate Syrian civilians (including providing free medical treatment, infrastructure support, and civilian aid such as food and fuel), it has long been my personal belief that it was primarily a smokescreen for Israel’s covert unconventional warfare efforts in the country.

    Although it may be argued that deniability was initially necessary to protect Israel’s Syrian beneficiaries who could not be seen to be working with Jerusalem for any number of reasons (such as the likely detrimental impact this would have on their local reputation if not lives), this does not justify Israel’s outright lying on the subject. Instead, it could have mimicked the altogether more sensible approach of the British government towards United Kingdom Special Forces, which is simply to restate their position of not commenting, confirming, or denying any potentially relevant information or assertions.

    Israel is generous in its provision of humanitarian aid to the less fortunate, but I find it impossible to believe that its efforts in Syria were primarily guided by altruism when a strategic objective as important as preventing Iran and its proxies gaining a toehold on its northern border was at stake.

    Its timing is interesting and telling as well. Operation Good Neighbor was formally put in place just months after the Assad regime began its Russian-backed counter-offensive against the rebel factions, and ceased when the rebels were pushed out of southern Syria in September 2018.

    But it’s not as if that September there were no longer civilians who could benefit from Israeli humanitarian aid, but an absence of partners to whom Israel could feasibly directly dispatch arms and other supplies. Although Israel did participate in the rescue of a number of White Helmets, this was done in a relatively passive manner (allowing their convoy to drive to Jordan through Israeli territory), and also artfully avoided escalating any kind of conflict with the Assad’s forces and associated foreign allies.

    Popular opinion - both in Israel and amongst Diaspora Jews - was loud and clear about the ethical necessity of protecting Syrian civilians (especially from historically-resonant gas attacks). But it’s unlikely this pressure swung Israel to intervene in Syria. Israel already had a strong interest in keeping Iran and its proxies out southern Syria, and that would have remained the case, irrespective of gas attacks against civilians.

    Although Israel has gone to great lengths to conceal its efforts at unconventional warfare within the Syrian civil war, it need not have. Its activities are consistent with its previous efforts at promoting strategic objectives through sometimes unlikely, if not counter-intuitive, regional partners.

    Perhaps the reason why Eisenkot admitted that this support was taking place was because he knew that it could not be concealed forever, not least since the fall of the smokescreen provided by Operation Good Neighbor. But the manner in which Israel operated may have longer-term consequences.

    Israel is unlikely to change how it operates in the future, but may very well find future potential tactical partners less than willing to cooperate with it. In both southern Lebanon and now Syria, Israel’s former partners have found themselves exposed to dangers borne out of collaboration, and seemingly abandoned.

    With that kind of history and record, it is likely that unless they find themselves in desperate straits, future potential partners will think twice before accepting support from, and working with, Israel.

    For years, Israel has religiously adhered to the official party line that the country’s policy was non-intervention, and this has now been exposed as a lie. Such a loss of public credibility may significantly inhibit its abilities to conduct influence operations in the future.

    Daniel J. Levy is a graduate of the Universities of Leeds and Oxford, where his academic research focused on Iranian proxies in Syria, Lebanon, Iraq and Palestine. He lives in the UK and is the Founding Director of The Ortakoy Security Group. Twitter: @danielhalevy

    #IsraelSyrie

  • #Google erases #Kurdistan from maps in compliance with Turkish gov.
    http://www.kurdistan24.net/en/news/e6a0b65e-84fa-447b-9ed4-5df8390961d3

    ERBIL (Kurdistan 24) – Google incorporation removed a map outlining the geographical extent of the Greater Kurdistan after the Turkish state asked it to do so, a simple inquiry on the Internet giant’s search engine from Wednesday on can show.

    “Unavailable. This map is no longer available due to a violation of our Terms of Service and/or policies,” a note on the page that the map was previously on read. Google did not provide further details on how the Kurdistan map violated its rules.

    The map in question, available for years, used to be on Google’s My Maps service, a feature of Google Maps that enables users to create custom maps for personal use or sharing through search.

    Because the map was created and shared publicly by a user through their personal account, it remains unknown if their rights have been violated or if they will appeal.

    A Turkish lawmaker from the ultra-nationalist, opposition IYI (Good) Party revealed last week that he put a written question to the Minister of Transport and Infrastructure, Cahit Turan, as to whether the Turkish government acted to make Google remove the Kurdistan map.

    Turan answered in affirmative, saying authorities were in touch with Google.

    The MP, Yavuz Agiralioglu, charged the map with “being at the service of terrorist organizations” in his question to the minister, referring to Kurdish armed groups fighting for different degrees of autonomy and recognition of cultural rights in Iran, Iraq, Syria, and Turkey, modern nation-states Kurdistan was divided between a century ago.

    He also claimed the map violated the Turkish borders, although it showed modern borders superimposed by a non-standard red line that defined Kurdistan as “a geo-cultural region wherein the Kurdish people have historically formed a prominent majority population.”

    “The most dangerous Turk is the one looking at the map. We laid the Earth flat under our feet and only walked. We took our civilization, our justice, and our mercy to the countries we went. Let those who fancy dividing our country with fake maps look at our historical record,” the nationalist MP tweeted, in a veiled reference to the fate of the Armenian people which faced a genocide before the Ottoman Empire collapsed.

    Currently, the search “Kurdistan” on Google brings up results for the Kurdistan Region and its constitutionally-defined borders within Iraq and the Kurdistan Province in Western Iran.

    The use of the word “Kurdistan” is criminalized in Turkey, even at the parliament’s floors where lawmakers can be fined to pay up to several thousand Liras and be dismissed from at least two legislative sessions.

    Maps drawn by ancient Greeks, Islamic historians, Ottomans, and Westerners showing Kurdistan with alternative names such as “Corduene” or “Karduchi” have existed since antiquity.

    The use of the name “Kurdistan” was banned by the administration of Turkey’s founder Mustafa Kemal Ataturk in the immediate aftermath of the crushed Sheikh Said uprising for Kurdish statehood in 1925.

    Editing by Karzan Sulaivany

    #Turquie

  • Comment l’Iran est devenu l’ennemi du monde arabe - Antoine AJOURY - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1154851/comment-liran-est-devenu-lennemi-du-monde-arabe.html

    Le quotidien francophone libanais célèbre le 40e anniversaire de la révolution iranienne en battant martialement le rappel contre l’Iran.

    Tel un habile joueur d’échecs, le régime des mollahs a su profiter d’une succession d’événements pour avancer patiemment ses pions afin d’imposer son hégémonie sur le Proche-Orient. L’Iran post-révolutionnaire s’est engouffré dans toutes les brèches des politiques régionales, face à des régimes arabes apathiques et au déclin du nationalisme arabe dans la région, soutenu par la hausse des prix du pétrole et profitant d’une politique américaine chaotique, notamment l’invasion de l’Irak en 2003 et la signature de l’accord nucléaire en 2015.

    Les Iraniens chiites ont surfé avec brio sur la surenchère religieuse pour s’imposer face aux Arabes, à majorité sunnites. En se positionnant en concurrents farouches pour défendre d’abord la cause palestinienne face à Israël, les Iraniens ont transformé et remodelé les combats anticolonialistes et anti-impérialistes en devenant les pionniers des actions terroristes et en radicalisant l’islamisme politique. Leurs politiques ont créé une exacerbation des tensions communautaires entre les deux branches de l’islam, entraînant une déstabilisation presque généralisée des pays du Proche-Orient.

    #iran #grand_jeu

    • Dont la seule illustration est une carte (signée AFP) entièrement basée sur « chiites/sunnites ». Je ne suis pas aller lire plus loin que l’extrait que tu cites, où je relève la saloperie habituelle :

      Les Iraniens chiites ont surfé avec brio sur la surenchère religieuse pour s’imposer face aux Arabes, à majorité sunnites.

      Typique des lubies suicidaires de l’OLJ, qui a pour vocation à suicider un pays comme le Liban, en liant arabité et sunnisme, les chiites étant eux persans (et les chrétiens…).