country:israël

  • 1969, de Gaulle
    http://www.dedefensa.org/article/1969-de-gaulle

    1969, de Gaulle

    Ce commentaire marquant l’anniversaire d’un demi-siècle du départ de la vie politique du général de Gaulle, un an avant sa mort, vaut aussi bien sinon bien plus par son sens profond que par la description qu’il nous donne. Neil Clark est un journaliste britannique indépendant qui a collaboré à nombre de journaux prestigieux britanniques et US (Guardian, Daily Express, Daily Telegraph, New Statesman, The Spectator, The American Conservative), tout en marquant nettement des positions très critiques de l’establishment, antiguerre, etc. Clark est aussi un collaborateur de RT.com, d’où est extrait ce texte.

    L’appréciation de fond que l’on peut faire du commentaire de Clark est qu’il exprime les regrets de l’absence de cet homme politique que fut de Gaulle, jusqu’à en faire le grand homme (...)

    • 50 ans plus tard, de Gaulle nous manque

      Le président français Charles de Gaulle a démissionné il y a 50 ans cette semaine, après que ses propositions de réforme constitutionnelle aient été rejetées lors d’un référendum national. Dieu sait ce que nous pourrions faire avec un leader comme “le Général” aujourd’hui !

      « Je cesse d’exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd’hui à midi. » Ainsi se terminait, le 28 avril 1969, la décennie la plus réussie de l’histoire moderne de la France.

      Charles de Gaulle était sorti de sa retraite en 1958 pour tenter de sauver son pays pour la troisième fois. Il avait combattu dans les tranchées pendant la Première Guerre mondiale. Il avait dirigé les Français libres anti-Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Puis, à 67 ans, il revenait au pouvoir pour résoudre la grave crise de confiance qui marquait le fin de la IVe République.

      Généralement considéré comme une figure conservatrice, économiquement de Gaulle était un homme de gauche. Il croyait en une économie dirigiste avec un haut niveau de propriété publique. Il ne s’était pas incliné devant les banquiers et le capital financier international. « C’était un homme qui ne se souciait pas de ceux qui possédaient de la richesse ; il méprisait la bourgeoisie et détestait le capitalisme », observa son biographe français Jean Lacouture.

      Les années de la présidence de Gaulle (1959-1969) sont aujourd’hui commémorées avec beaucoup d’affection en France et ce n’est guère surprenant. C’était une période d’optimisme considérable. Les projets d’ingénierie et d’infrastructure étaient ambitieux. De nouvelles autoroutes furent construites. Un programme spatial fut élaboré. En mars 1969, un mois avant le départ de De Gaulle, le Concorde, premier avion de ligne supersonique au monde, projet commun de la France et de la Grande-Bretagne, effectuait son premier vol d’essai.

      En 1962, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) avait salué "l’extraordinaire vitalité" de l’économie française. En 1964, la croissance du PIB français était de 6,4 %. Au troisième trimestre de 1968, il atteignit un sommet historique de huit pour cent. Comparez ce chiffre à celui de 0,3 pour cent de croissance au quatrième trimestre de 2018. De Gaulle a combiné des politiques économiques de gauche avec un conservatisme social modéré, un mélange de gauche et de droite gagnant avec les électeurs parce que c’est là que se trouve le véritable centre de l’opinion publique.

      Tout cela est aujourd’hui oublié par les politiciens de droite qui embrassent le néolibéralisme financier favorable au capital, même s’il corrode la société et crée d’énormes inégalités, et par ceux de gauche qui croient que la politique communautaire, le libéralisme social et un “politiquement-correct” excessif l’emportent sur toutes les autres préoccupations. C’est l’absence de “gaullisme” dans les options disponibles qui explique la montée de l’extrême droite. Quand de Gaulle était là, ces groupes étaient marginalisés. Jean-Louis Tixier-Vignancour, par exemple, précurseur de Jean-Marie Le Pen (qui était en fait l’un de ses directeurs de campagne), n’avait obtenu que 5,2 % au premier tour des élections présidentielles de 1965, contre 44,65 % pour de Gaulle.

      Le général était un patriote, mais il était aussi un anti-impérialiste. Il avait mis fin à la guerre d’Algérie et décolonisé. Il avait retiré son pays du commandement militaire de l’OTAN. Il avait vivement critiqué l’implication des États-Unis dans la guerre du Vietnam, dénonçant « le bombardement d’un petit peuple par un très grand pays ». Il a été l’un des premiers, sinon le premier dirigeant occidental à critiquer le traitement réservé par Israël aux Palestiniens. Il soutenait la détente avec l’Union soviétique, parlant en 1966 d’une « nouvelle alliance de la France et de la Russie », et croyait en une Europe des États-nations qui s’étendait jusqu’à l’Oural. Il bloqua à deux reprises l’entrée de la Grande-Bretagne dans la CEE, non pas parce qu’il était anti-britannique, mais parce qu’il craignait que le fait d’autoriser l’entrée du Royaume-Uni reviendrait à y inviter les États-Unis. « Il a refusé la division du monde en deux blocs, il a dit que le monde était trop riche pour cela, et que Paris jouerait pleinement son rôle dans le développement de nouvelles relations », écrit le biographe Jonathan Fenby.

      Une fois de plus, comparez le soutien de Gaulle à la multipolarité et à la souveraineté nationale avec celui du mondialisme-atlantiste favorisé par la plupart des dirigeants européens depuis lors.

      Peut-on sérieusement imaginer de Gaulle accepter des instructions des faucons de Washington, qui sont si clairement préjudiciables aux intérêts économiques de son pays ? Si les Américains avaient menacé d’imposer des sanctions secondaires aux entreprises françaises pour avoir fait des affaires avec l’Iran au temps du général, il aurait pris le prochain vol pour Téhéran avec des chefs d’entreprise français pour conclure de nouveaux accords. Il aurait fait la même chose pour les sanctions contre la Russie. C’est ainsi qu’il répondait à ceux qui tentaient de le faire agir contre les intérêts nationaux de la France.

      Pour les anti-souverainistes, de Gaulle était une péniblke épine dans le pied. Il est révélateur de voir, comme je l’ai noté dans un précédent opus édité ici, combien la CIA était sympathique aux trotskystes et aux ultragauchistes qui ont protesté contre de Gaulle en Mai-1968.

      Depuis l’époque de Gaulle, qui fut aussi l’âge d’or de la musique et des arts, la France a connu de nombreuses régressions. Chaque président semble être pire que celui qu’il remplace. Le fond a été atteint avec la présidence de Macron, un ancien banquier d’affaires néolibéral dont les “réformes” en faveur du capital sont favorables aux capitaux.

      Avec une effronterie incroyable, Macron a dit en octobre dernier au peuple français d’arrêter de se plaindre et d’être plus à l’image de De Gaulle, après une rencontre avec un retraité qui s »était plaint qu’il n’avait qu’une petite pension. C’est le même Emmanuel Macron qui a accusé son propre peuple d’être comme des “Gaulois rétifs au changemen” lors d’une visite au Danemark. La vérité, c’est que les Français d’aujourd’hui ont de quoi se plaindre. La politique de Macron est en fait l’inverse de celle de de Gaulle. Le général « ne se souciait pas de ceux qui possèdent la richesse ». Macron ne semble s’intéresser à personne d’autre.

      Une autre grande différence entre de Gaulle et les politiciens d’aujourd’hui était son attitude envers l’argent. Y a-t-il jamais eu un dirigeant aussi incorruptible ? Comme je l’ai noté en 2008, « Bien qu’il ait occupé le poste le plus élevé du pays pendant une décennie, il est mort dans une pauvreté relative. Au lieu d’accepter la pension à laquelle il avait droit en tant que président et général à la retraite, il a seulement pris la pension d’un colonel. Le contraste entre de Gaulle et les politiciens de carrière obsédés par l’argent d’aujourd’hui ne pourrait être plus grand. » Jonathan Fenby raconte comment, en tant que président, de Gaulle a même insisté pour payer ses appels téléphoniques et la facture d’électricité de son appartement à l’Élysée.

      De Gaulle aurait pu facilement devenir un dictateur vu sa popularité, mais il était trop homme de légitimité pour ça. En tant que démocrate, il comprenait que les politiciens et les partis politiques entravaient la démocratie. Il préférait de loin consulter son peuple directement, par le biais de référendums. L’une de ses citations les plus célèbres, en réponse au mot de Clemenceau selon lequel la guerre était une question trop grave pour être laissée aux militaires, était que “La politique est une question trop grave pour être laissée aux politiciens”.

      Les 50 dernières années ne lui ont-elles pas donné raison sur ce point et sur tout le reste ?
      Neil Clark

  • Los evangélicos y el hermano Bolsonaro
    https://www.cetri.be/Los-evangelicos-y-el-hermano

    Bautizado en el río Jordán, en Israel, Jair Bolsonaro mantiene una productiva ambigüedad religiosa : se hizo evangélico sin dejar de ser católico. Su elección atrajo primero el voto evangélico y, más tarde, el apoyo de grandes iglesias como la Universal del Reino de Dios. Previamente, un obispo de esa iglesia se hizo con la Alcaldía de Río de Janeiro, en el contexto de un giro conservador tanto en el nivel local como en el nacional. El 12 de mayo de 2016, Jair Bolsonaro era un desconocido para la (...)

    #El_Sur_en_movimiento

    / #Le_Sud_en_mouvement, #Brésil, #Religion, #Droitisation, #Mouvements_réactionnaires, Nueva (...)

    #Nueva_Sociedad

  • Dessin antisémite : le New York Times doit rendre des comptes, selon Israël
    Le Figaro, le 29 avril 2019
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/dessin-antisemite-le-new-york-times-doit-rendre-des-comptes-selon-israel-20

    Le quotidien américain New York Times, même après avoir exprimé des excuses, doit rendre des comptes après la publication d’un dessin antisémite, a estimé lundi l’ambassadeur israélien à l’ONU, Danny Danon, sans dire s’il pensait à des poursuites judiciaires.

    Comment ne pas penser à un choc simulé, ou pour le moins exagéré, pour se venger contre le #New-York_Times qui, depuis quelques mois, ouvrait ses pages aux critiques d’israel comme rarement il le faisait avant, et comme je l’ai déjà signalé ici :
    https://seenthis.net/messages/752002

    #Palestine #USA #BDS #dessin #antisémitisme

    • Entre septembre 2018 et avril 2019, c’est un à deux articles par mois qui sont publiés sur la situation en israel-Palestine, avec un ton particulièrement critique contre israel et la position de Trump, particulièrement ouvert à discuter de la pertinence du boycott, particulièrement incisif sur la violence israélienne à Gaza, et clairement à l’encontre de la tradition généralement pro-israélienne du New-York Times
      https://seenthis.net/messages/793061

      Fin avril, une caricature est publiée, dénonçant le soutien aveugle de Trump à la politique israélienne. Jugé antisémite, le dessin est retiré, le dessinateur conspué et le New-York Times décide de ne plus publier de caricature. Repris en main, on note aussi que depuis lors, aucun article notable n’ya été publié qui critiquait israel...

  • Why I don’t give lectures in Israel about the occupation -
    Gideon Levy
    Opinion -
    Israel News | Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/opinion/.premium-why-i-don-t-give-lectures-in-israel-about-the-occupation-1.7170563

    What will the tiny handful of Israelis for whom fighting the occupation is paramount do now? What will they do, the people who will not consent to living in an apartheid state? The election results left no room for doubt: Israel lacks a critical mass of opponents to the occupation. The pro-annexation camp beat the camp that’s in favor of perpetuating the occupation. That’s the story, in a nutshell.

    Some of the people who voted for Kahol Lavan or other parties would like to be rid of the albatross around their necks, but it’s not their No. 1 priority. Loathing for Benjamin Netanyahu, the corruption in government and the Eurovision Song Contest are much higher up on their agenda. And what do these people think could possibly end the occupation anyway? Nothing. It’s no biggie.

    The minority that refuses to give up on opposing the occupation can throw in the towel now when it comes to trying to win over Israelis. There’s no one to talk to, and nothing to talk about. There is no partner in Israel, no buyers. Only a handful of warriors remain, the few and the brave.

    One can wait for a miracle — or a disaster — or one can shift to the only arena where hope is still possible: overseas.

    That’s where the fate of the regime in South Africa was decided, at the end of the day, and that’s where the fate of the regime in Israel-Palestine might possibly be decided one day. For now, it’s the only option.

    The argument that this is an undemocratic action aimed at bypassing the will of the people obviously sets a new standard of chutzpah. It’s akin to the claim that the international sanctions against South Africa constituted interference in the country’s domestic affairs.

    There, too, there were democratic elections, for whites only, and a majority of the whites had their say and supported apartheid. So what? Did that have anything to do with democracy? Could the international community sit by idly?

    The occupation is not an internal Israeli matter, and it has nothing to do with democracy. Israeli Jews who control Palestinians using brutal military force are an international matter.

    This is exactly why international institutions were established and why foreign policy exists, and this is exactly why there are judges in The Hague. For 52 years, millions of Palestinians were never asked for their opinion, and for that reason there are few issues that require the intervention of the international community more urgently. It is not only a legitimate sphere of action, it is mandatory — including for Israelis.

    Contradictory messages are emanating from this arena. There are signs of loss of interest and fatigue over a conflict that refuses to be resolved. Ultranationalism, xenophobia and Islamophobia bolster support for Israeli colonialism.

    But at the same time, there are reinforcements in the form of new, almost revolutionary voices, that will not accept this. In Europe and in the United States there arose a generation that did not know the Holocaust and was unwilling to accept the occupation.
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    There is today no greater source of hope than the astonishing changes in the U.S. Democratic Party and the U.K. Labour Party. The rise of these parties to power could herald a new international language toward Israel. There are countries where people are only waiting for the signal to join in.

    The fall of the occupation is likely to be dramatic, not gradual, and the house of cards that seems today to be at the height of its powers, with greater international support than ever before, could collapse in an instant. That’s what happened in South Africa.

    The formula is a simple one: the dissolution of the existing formula, according to which it benefits Israel and the Israelis to continue the occupation. As long as it exists — and it does exist — there is no possibility of change. The moment one of the components is removed, the Israelis will begin asking themselves, for the first time in their history, whether it’s all worth it and whether they are willing to pay the price.

    The answer is clear. There are few Israelis who will be willing to sacrifice their quality of life for the settlement of Ofra, which they have never been to and will never go to.

    It’s necessary to take action in the international arena without any guilt feelings, because it is the only hope. It needs additional Israeli voices. I am occasionally asked, “Snob, have you ever given a lecture in Israel?” but in Israel no one cares about the occupation. Occasionally the word “treason” is mentioned, too. It’s the silent ones who are the real traitors, in Israel and, even more so, abroad.
    Gideon Levy

    Gideon Levy
    Haaretz Correspondent

  • Lettre de l’AURDIP à l’IRT Antoine de Saint- Exupéry concernant sa collaboration avec l’Université d’Ariel située dans les territoires palestiniens occupés
    AURDIP, le 27 avril 2019
    https://www.aurdip.org/lettre-de-l-aurdip-a-l-irt-antoine.html

    Pour Mme Geneviève Fioraso
    Présidente de l’Institut de Recherche Technologique Antoine de Saint- Exupéry

    Paris, le 12 avril 2019,

    Madame la Présidente,

    L’Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) a été informée que l’Institut de Recherche Technologique (IRT) Antoine de Saint-Exupéry entretient des activités avec l’Université d’Ariel, une université située dans une colonie israélienne au sein des territoires palestiniens occupés.

    Des documents disponibles sur les sites internet de l’IRT Antoine de Saint- Exupéry et de l’Université d’Ariel (présentée comme située en Israël) attestent d’une collaboration institutionnelle entre ces deux établissements.

    Une plaquette de l’IRT Antoine de Saint-Exupéry, qui recense les différentes universités étrangères collaborant avec lui, mentionne d’ailleurs l’Université d’Ariel comme partenaire et indique que celle-ci se trouve en Israël.

    La collaboration entre les deux établissements a donné lieu à des conférences , école d’été , travaux et publications , notamment avec le professeur Joseph Bernstein du département d’ingénierie électrique et électronique de l’Université d’Ariel.

    L’AURDIP se permet de vous signaler que l’Université d’Ariel ne se trouve pas en Israël ou sur le territoire israélien, mais bien dans les territoires palestiniens occupés. L’Université d’Ariel est d’ailleurs érigée dans une colonie israélienne au sein de ces territoires.

    Nous vous rappelons à cette occasion que la colonisation israélienne constitue une violation du droit international (et un crime de guerre) et que toutes les colonies israéliennes situées au sein des territoires palestiniens occupés sont illégales.

    Dans son avis du 9 juillet 2004, la Cour internationale de Justice a dit que, du fait de cette illégalité en droit international, il est de la responsabilité de chaque Etat membre de la communauté internationale de ne pas reconnaître les colonies israéliennes, de n’apporter aucune aide et assistance aux colonies et de faire pression sur l’Etat d’Israël pour qu’il cesse la colonisation.

    C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’Union européenne s’est dotée le 19 juillet 2013 des « lignes directrices relatives à l’éligibilité des entités israéliennes établies dans les territoires occupés par Israël depuis juin 1967 et des activités qu’elles y déploient aux subventions, prix et instruments financiers financés par l’UE à partir de 2014 » ( 2013/C 205/05 ; JOUE du 19.7.2013 C 205/9 à C 205/11), qui interdisent les subventions, bourses et instruments financés par l’UE à toute entité israélienne établie dans les territoires palestiniens occupés par Israël depuis juin 1967, y compris Jérusalem-Est, mais également à toute activité israélienne qui y a lieu.

    Le soutien, direct ou indirect, par un établissement public français comme l’IRT Antoine de Saint-Exupéry, à des activités de recherche ou d’enseignement dans la colonie israélienne d’Ariel, constitue un encouragement à la politique israélienne de colonisation et est donc contraire au droit international.

    Nous souhaitons que vous puissiez nous assurer que cette question de la collaboration avec l’Université d’Ariel, qui fait courir un risque juridique et réputationnel tant à l’IRT Antoine de Saint-Exupéry qu’à son personnel, a été abordée avec votre équipe et traitée, afin d’y mettre un terme définitif.

    Nous attirons votre attention sur le fait que la situation actuelle contredit la position du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui dans un précédent courrier nous a assuré qu’il est opposé à toute collaboration avec une entité de recherche ou d’enseignement située dans une colonie israélienne. Elle contrevient aussi au respect des lignes directrices de la Commission européenne qui ne saurait financer, même indirectement, ce type de collaboration.

    Nous comptons sur votre diligence pour nous rassurer quant à cette mise en conformité avec les législations française, européenne et internationale, et vous prions d’agréer l’expression de nos sentiments les meilleurs.

    Joseph Oesterlé
    Président de l’AURDIP

    #Palestine #BDS #Boycott_universitaire #AURDIP #Colonisation #Territoires_Occupés #Ariel

  • Un tribunal israélien confirme l’expulsion d’un défenseur des droits de l’Homme
    Ali Abunimah, Electronic Intifada, le 18 avril 2019
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2019/04/24/un-tribunal-israelien-confirme-lexpulsion-dun-defenseur-des-dro

    Mardi, un tribunal israélien a confirmé une décision du gouvernement d’expulser Omar Shakir, directeur du bureau de Jérusalem de Human Rights Watch. Le tribunal a fondé sa décision sur une loi de 2017 qui interdit l’entrée aux gens qui plaident pour un boycott d’Israël ou de ses colonies en territoire occupé.

    #Omar_Shakir #HRW #BDS #Boycott

    Suite de :
    https://seenthis.net/messages/573760
    https://seenthis.net/messages/692740
    https://seenthis.net/messages/775165

    Sur un sujet proche, une liste d’expulsions aux frontières israéliennes ici :
    https://seenthis.net/messages/364741

    #Palestine #Expulsion #Frontière

    • Henri Curiel, citoyen du tiers-monde
      avril 1998 - par Gilles Perrault
      https://www.monde-diplomatique.fr/1998/04/PERRAULT/3642

      Il y a vingt ans, le 4 mai 1978, deux hommes abattaient Henri Curiel à son domicile parisien. Aujourd’hui, les assassins courent toujours et le dossier est officiellement classé. Né en Egypte en 1914, fondateur du mouvement communiste dans ce pays, Henri Curiel fut exilé par le roi Farouk en 1950. Il s’installa alors en France où il consacra ses efforts à l’aide aux mouvements de libération du tiers-monde ainsi qu’à la paix entre Israël, les pays arabes et les Palestiniens. Dénoncé comme « le patron des réseaux d’aide aux terroristes », il avait, en réalité, inventé une forme d’internationalisme qui correspondait aux formidables luttes anticoloniales qui ont marqué la seconde moitié du siècle.

    • « On n’a pas arrêté les coupables… je ne dis pas qu’on ne les connait pas. Je dis qu’on ne les a pas arrêtés. Nous savons qu’il y a des implications, que ce soit celle du général Aussaresses, que ce soit celles des plus hautes autorités de l’État et en l’occurrence, puisque l’assassinat a lieu en 1978, la famille est convaincue que c’est une décision qui n’a pas pu être prise sans l’aval du président de la république de l’époque Valéry Giscard d’Estaing. Il faut rappeler qu’il avait surtout des accointances avant 1974 avec les partisans de l’Algérie française, qu’il a été plutôt Algérie française et qu’il a couvert, à mon avis, cet assassinat. »

  • In a Jewish state, the Zionist left can offer the Arabs nothing but empty words - Opinion - Israel News | Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/opinion/.premium-how-pleasant-when-brothers-sit-together-1.7164824

    It didn’t work once again for the Zionist left. Like the song says: They promised a dove, an olive branch, they promised peace, spring and blossoms … And once again they got Benjamin Netanyahu.

    The Zionist leftists tried everything. They promised peace and security, settlements and two states, Mizrahim and Ashkenazim, and nothing worked. Only one choice remained, the doomsday weapon, the wildest wild card of all: to join with the Arabs. Only thus could they return to power, wrote the pundits. Why didn’t they think of that before? How good and pleasant it is when brothers sit together, center-left with “Israeli Arabs,” as they are popularly called, in denial of them being Palestinians.

    It’s good that this recognition has finally sunk in; it’s too bad that it’s hollow and hypocritical, like most ideas of the center-left. Even when the Zionist left reaches the right understanding, they aren’t ready to pay the price for it. As usual, they want to have their cake and eat it too.

    A Jewish-Arab partnership as well as a Jewish state. It’s doomed to failure. Dear Zionist leftists, don’t count on the Arab vote. You’re not worthy of it.

    First of all – now you come to us? After all the years of military administration and after the riots of October 2000, the discrimination, exclusion and dispossession (just go to Taibeh or Hura), suddenly you remember that we exist? Oh well, better late than never. But what exactly does the center-left have to offer the Arabs in the state of the Jews? Empty words. What equality, without which there can be no genuine partnership, can exist in a Jewish-democratic state? What brotherhood can prevail in a country whose Law of Return fundamentally discriminates against Arabs? What is there waiting for them in a country whose discourse is all Jewish and only Jewish? Where nearly all of the land is designated for Jews and many public workplaces are closed to them? And that’s before we’ve even said a word about the nation-state law.

    There is only one way that Jews and Arabs can really go together: in a democratic, egalitarian state of all its citizens. Is this what anyone on the Zionist left who proposed joining together meant? If so, he cannot be a Zionist. This built-in contradiction must be exposed: Zionism and egalitarianism cannot go hand in hand.

    From the depths of its failures, the center-left suddenly discovered the potential of the Arab vote. It tried the religious and sought out the Mizrahim and ultimately was stuck with the Arabs, the last bastion of non-rightist votes. But the Zionist left has nothing to offer them aside from a few budgetary crumbs. It has no intention of paying the real price that has to be paid for going together, which would spur Israel’s Arabs to vote Kahol Lavan, Labor or Meretz.

    They will only do so en masse in a country that shakes off its Zionist scaffolding, which may have been necessary once, but is no longer so. They will do so in a state in which an Arab prime minister or defense minister or health minister is a matter of routine, as it should be in any multinational democracy. They will do so when the Arabic language will be the language of the country just as Hebrew is, and when they stop being called a “minority.” What minority? An equal number of Jews and Palestinians now live under Israeli control between the Jordan River and the sea. This moment of numerical equality, which many not last very long, ought to have been celebrated with a declaration of intent to establish an egalitarian democracy. Instead, nearly 5 million Palestinians live under occupation and another nearly 2 million live under the nation-state law.

    This is not what the advocates of joining together mean. They just want keffiyehs at party conventions and votes at the ballot box. The right has been winning for 40 years, and the left still doesn’t get that it has nothing more to offer. For 40 years now, it has lost its way.

    The solution is admittedly revolutionary and not an easy one to accept, but it is the only one: Detach the Zionist label from the leftist label and switch to what every liberal left in the world is dedicated to. Offer the obvious: Democracy for all.

  • L’artiste palestinien Ali al-Jabali montre ses peintures lors de l’exposition « rêveurs parmi les gravats » dans la tour d’Italie qui a été détruite par les bombardements récents menés par Israël sur Gaza
    26 avr. 2019
    https://twitter.com/embpalestina/status/1121708355867881472


    https://twitter.com/moh1993en/status/1121734122320347136

    #Gaza #Soumoud

  • Une nouvelle localité sur le Golan portera le nom de Trump
    23 avril 2019 Par Agence Reuters
    https://www.ouest-france.fr/monde/israel/en-israel-une-localite-sur-le-plateau-du-golan-portera-le-nom-de-donald

    Israël va donner le nom de Donald Trump à une nouvelle localité sur le Golan pour remercier le président américain d’avoir reconnu le mois dernier la souveraineté d’Israël sur ce plateau stratégique, a annoncé mardi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
    (...)
    Les autorités israéliennes ont par ailleurs décidé de baptiser « Donald J. Trump » la future gare qui desservira à Jérusalem le Mur des Lamentations, en contrebas de l’Esplanade des Mosquées.

  • Écouter les informations palestiniennes tous les matins est une torture
    24 avril | Amira Hass pour Haaretz |Traduction SF pour l’AURDIP
    https://www.aurdip.org/ecouter-les-informations.html

    Fatma Sleiman, une enseignante du village de Tuqu au sud de la Cisjordanie, a été tuée jeudi dans un accident de voiture. Des témoins ont dit qu’un camion israélien avait heurté sa voiture. Cela n’a pas été rapporté en Israël et ne fera certainement jamais l’objet d’une enquête comme collision suspecte de voitures. Même la couverture des media palestiniens a été maigre et des nouvelles sur les événements qui ont suivi sa mort n’ont été trouvées que sur Facebook et sur des sites locaux d’actualités. Plus d’éléments ci-après. (...)

    https://seenthis.net/messages/775739

  • ELO#369 - Musique et Palestine
    Dror, Entre Les Oreilles, le 17 avril 2019
    https://entrelesoreilles.blogspot.com/2019/04/elo369-musique-et-palestine.html

    Un peu d’histoire

    En 1881, on estime à 25.000 la population juive en Palestine, et en 1922 à 80.000, soit 11% de la population en Palestine.

    Sous mandat britannique, l’immigration est réglementée, mais les autorités ferment les yeux, et c’est donc en partie illégalement que plus de 600.000 juifs émigrent en Palestine, atteignant 30% de la population en 1945.

    Dans les quatre années suivantes, 400.000 juifs de plus rejoignent le territoire. Pendant la Nakba (1947-1948), la moitié de la population palestinienne autochtone est chassée (soit plus de 700.000 personnes), et les Juifs atteignent maintenant 70% de la population. Ils s’approprient alors 70% du territoire et lui donnent le nouveau nom d’État d’Israël.

    Ca, c’est du Grand Remplacement...

    #Palestine #Grand_remplacement #Histoire #Nakba #Musique #Musique_et_politique #Entre_les_oreilles #shameless_autopromo

  • Palestinian killed while being chased by Israeli police
    April 23, 2019 11:31 A.M. (Updated: April 23, 2019 1:52 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=783296

    BETHLEHEM (Ma’an) — A Palestinian worker was killed, on Tuesday, after falling from a height as he was being chased by the Israeli police in the Galilee town of Arraba, occupied by Israel in 1948.

    Palestinian sources identified the worker as Muhammad Majd Kamil from the northern occupied West Bank town of Qabatiya in the Jenin district.

    Kamil fell from a height as he attempted to run from the Israeli police.

    Under Israel’s permit regime, Palestinian residents of the West Bank are not allowed to access occupied East Jerusalem or Israel without an Israeli-issued permit, and many risk being shot and injured while trying to cross into Israel to work.

    Tens of thousands of Palestinian workers are forced to seek a living by working in Israel due to crippling unemployment in the West Bank, as the growth of an independent Palestinian economy has been stifled under the ongoing Israeli military occupation, according to rights groups.

    #Palestine_assassinée

  •  ? Israël est-il un État légitime ? Contre tous les états, toutes les nations, toutes les patries, tous les nationalismes
    https://nantes.indymedia.org/articles/45376

    Voilà le genre de texte (issu des compagnon-ne-s Libertaire de Toulouse) que nous avons affiché à Bxl-sud

    #Resistances #-ismes #en #tout #genres #_anarch-fémin #antifascisme #libérations #nationales #Resistances,-ismes,en,tout,genres,_anarch-fémin…,antifascisme,libérations,nationales

  • La Ligue arabe vole au secours des Palestiniens
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/22/la-ligue-arabe-vole-au-secours-des-palestiniens_5453425_3210.html

    Depuis le meurtre d’une Israëlienne, en février, l’Etat hébreu a réduit les fonds reversés à l’Autorité palestinienne au titre des taxes perçues en son nom.

    La Ligue arabe s’est engagée, dimanche 21 avril, à verser 100 millions de dollars (88,9 millions d’euros) par mois à l’Autorité palestinienne afin de compenser les mesures de rétorsion financières appliquées récemment par Israël.
    […]
    La somme ne représente qu’une partie des taxes perçues par Israël pour le compte de l’Autorité, mais correspond, selon le gouvernement israélien, au montant des allocations versées aux familles de Palestiniens emprisonnés ou tués pour avoir commis des attaques anti-israéliennes. L’Autorité a parlé de vol et décidé de faire une croix sur la totalité des droits de TVA et de douane qu’elle doit récupérer.

  • Israel already an apartheid state says outgoing French ambassador, discussing Trump’s peace plan - Israel News - Haaretz.com

    Gérard Araud recalls that ’once Trump told Macron [the French president], ‘I have given everything to the Israelis; the Israelis will have to give me something’’

    https://www.haaretz.com/israel-news/israel-is-already-an-apartheid-state-says-outgoing-french-ambassador-1.7151

    Outgoing French Ambassador to the United States, Gérard Araud, gave a bombastic interview to the Atlantic, published Friday, as he ends his five year tenure in Washington, D.C. Araud told Yara Bayoumy that Israel is already an apartheid state and that U.S. President Donald Trump’s Middle East peace plan is 99% doomed to fail.

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    Araud, who Bayoumy notes is known for “his willingness to say (and tweet) things that other ambassadors might not even think,” also offered his opinion on Trump’s foreign policy team. He said that John Bolton is a “real professional,” even though “he hates international organizations” and that Jared Kushner is “extremely smart, but he has no guts.”

    Araud recalled that “once Trump told Macron [the French president], ‘I have given everything to the Israelis; the Israelis will have to give me something.’ He is totally transactional. He is more popular than [Benjamin] Netanyahu in Israel, so the Israelis trust him.” Araud cited that exchange with Macron as evidence that Trump will ask for something tough from the Israelis in his peace proposal.

    Read the full interview in the Atlantic

    He concluded, however, that “disproportion of power is such between the two sides that the strongest may conclude that they have no interest to make concessions.” He continued by discussing Israel’s dilemna in the West Bank, noting that Israel is hesitating to make “the painful decision about the Palestinians” - to leave them “totally stateless or make them citizens of Israel.”

    He concludes, “They [Israel] won’t make them citizens of Israel. So they will have to make it official, which is we know the situation, which is an apartheid. There will be officially an apartheid state. They are in fact already.”

    Trump’s Middle East peace plan will not involve giving land from Egypt’s Sinai peninsula to the Palestinians, an American envoy said on Friday.
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    Jason Greenblatt, Trump’s Middle East envoy, apparently sought to deny reports on social media that the long-awaited plan to end the Israeli-Palestinian conflict would involve extending Gaza into the northern Sinai along Egypt’s Mediterranean coast.

    “Hearing reports our plan includes the concept that we will give a portion of Sinai (which is Egypt’s) to Gaza. False!”, Greenblatt, one of the architects of the proposal, tweeted on Friday.

    The American plan is expected to be unveiled once Israel’s newly re-elected Prime Minister Benjamin Netanyahu forms a government coalition and after the Muslim holy month of Ramadan, which ends in June.

    Trump’s senior advisor Jared Kushner said on Wednesday the plan would require compromise by all parties, a source familiar with his remarks said.

    It is unclear whether the plan will propose outright the creation of a Palestinian state, the Palestinians’ core demand.

    Reuters contributed to this report

  • Macron félicite Netanyahu pour sa victoire électorale
    Par Times of Israel Staff 19 avril 2019, 15:26
    https://fr.timesofisrael.com/macron-felicite-netanyahu-pour-sa-victoire-electorale

    Jeudi, le président français Emmanuel Macron a envoyé une lettre au Premier ministre Benjamin Netanyahu afin de le féliciter pour sa victoire électorale et de lui annoncer qu’il espérait que le prochain gouvernement israélien « rendrait possible une relance efficace du processus de paix au Moyen-Orient afin de parvenir à une solution à deux Etats ».

    « La France entretient une relation d’amitié exceptionnelle avec Israël. Elle poursuivra avec le nouveau gouvernement israélien l’approfondissement de sa coopération dans tous les domaines ainsi que son dialogue sur les questions régionales et de sécurité », pouvait-on lire dans la lettre, selon une copie fournie par le ministère des Affaires étrangères français.

    « La France souhaite également que la formation d’un nouveau gouvernement permette de relancer de manière décisive le processus de paix au Proche-Orient, pour aboutir à une solution à deux Etats, Israël et la Palestine, vivant côte à côte en paix et en sécurité, conformément aux paramètres internationalement agréés », a écrit le bureau présidentiel.

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    Israël rejette une demande "immorale" de Paris appelant à rétablir le transfert des taxes aux Palestiniens
    i24NEWS - Dernière modification 21 avril 2019 à 21:59
    https://www.i24news.tv/fr/actu/international/1555876785-israel-rejette-une-demande-immorale-de-paris-appelant-a-retablir-

    Israël aurait rejeté une demande officielle issue du gouvernement français appelant à rétablir le transfert des paiements de taxes dues à l’Autorité palestinienne (AP) et aurait fustigé Paris pour ce qu’il qualifie d’"immoral", a rapporté dimanche la chaîne israélienne « 12 ».

    Selon cette source, la France a envoyé une lettre officielle au gouvernement israélien la semaine dernière, l’appelant à « revenir sur sa décision concernant le gel du reversement des taxes dues aux Palestiniens ».

    En février dernier, le Premier ministre Benyamin Netanyahou avait annoncé sa décision de geler 138 millions de dollars (122 millions d’euros) sur le montant total qu’Israël reverse à l’AP au titre de la TVA et des droits de douane prélevés par l’Etat hébreu sur les produits importés par les Palestiniens.
    (...)
    Dimanche, rejetant l’appel du gouvernement français, l’Etat hébreu a répondu qu’il maintiendrait sa politique.

    « Votre demande n’est ni moralement ni diplomatiquement légitime, et va même à l’encontre des principes de la politique européenne en matière de lutte contre le terrorisme », aurait ajouté l’Etat hébreu.

    #IsraelFrance

  • USA : L’ambassadeur français sortant compare Trump à Louis XIV. « Israël va devenir un Etat d’apartheid » – Site de la chaîne AlManar-Liban
    http://french.almanar.com.lb/1332157

    Les propos du désormais ex-ambassadeur de France comparant Trump à Louis XIV ont été très repris. Ses commentaires sur le deal du siècle pour "résoudre" la question palestinienne beaucoup moins. Et c’est dommage !

    L’ambassadeur français sortant a également déclaré qu’il croyait que le deal du siècle (plan de paix américain bafouant les droits des Palestiniens) était voué à l’échec.

    « Je suis proche de Jared Kushner… Partout dans l’histoire de l’humanité, lorsqu’il y a une négociation entre deux parties, le [parti] le plus puissant impose des conditions à la partie la plus faible », a-t-il expliqué.

    « C’est la base du plan de paix de Jared Kushner – c’est une proposition très proche de ce que veulent les Israéliens. Est-il voué à l’échec ? Je devrais dire oui à 99%, mais (il reste) 1%, il ne faut jamais oublier le 1%. Trump est particulièrement capable de pousser les Israéliens, car il est très populaire en Israël », a encore dit l’ambassadeur.

    #palestine #deal_du_siècle

    • A Conversation With Outgoing French Ambassador Gérard Araud
      Yara Bayoumy - Apr 19, 2019 - The Atlantic
      https://www.theatlantic.com/politics/archive/2019/04/conversation-outgoing-french-ambassador-gerard-araud/587458

      (...) Yara Bayoumy: Your career started out in the Middle East. Where do you see the situation there now, especially with the peace process?

      Gérard Araud: I’m close to Jared Kushner … Everywhere in the history of mankind, when there is a negotiation between two sides, the more powerful [party] is imposing terms on the weaker party. That’s the basis of Jared Kushner’s [peace plan]—it will be a proposal very close to what the Israelis want. Is it doomed to fail? I should say 99 percent yes, but 1 percent, you never forget the 1 percent. Trump is uniquely able to push the Israelis, because he is so popular in Israel.

      Bayoumy: But Trump hasn’t pushed the Israelis so far.

      Araud: Exactly, but if need be, he may do it. Once Trump told Macron, “I have given everything to the Israelis; the Israelis will have to give me something.” He is totally transactional. He is more popular than [Benjamin] Netanyahu in Israel, so the Israelis trust him. That’s the first bet, Kushner told me. The second is that the Palestinians may consider, it’s their last chance to get limited sovereignty. And the third element is Kushner is going to pour money on the Palestinians. Don’t forget, the Arabs are behind the Americans. The plan is 50 pages, we were told, very precise; we don’t know what is in the plan. But we’ll see.

      The problem is that the disproportion of power is such between the two sides that the strongest may conclude that they have no interest to make concessions. And also the fact that the status quo is extremely comfortable for Israel. Because they [can] have the cake and eat it. They have the West Bank, but at the same time they don’t have to make the painful decision about the Palestinians, really making them really, totally stateless or making them citizens of Israel. They won’t make them citizens of Israel. So they will have to make it official, which is we know the situation, which is an apartheid. There will be officially an apartheid state. They are in fact already.

      Bayoumy: How do you feel Kushner approached the peace plan?

      Araud: He is totally in real-estate mode. He is totally dry. He’s extremely smart, but he has no guts. He doesn’t know the history. And in a sense, it’s good—we are not here to say who is right, who is wrong; we are trying to find a way. So in a sense, I like it, but at the same time he is so rational, and he is so pro-Israeli also, that he may neglect the point that if you offer the Palestinians the choice between surrendering and committing suicide, they may decide the latter. Somebody like Kushner doesn’t understand that. (...)

  • Le leader du Hezbollah : “Israël va sans doute nous attaquer cet été et vous pourriez me perdre”. – Elijah J. Magnier
    https://ejmagnier.com/2019/04/20/le-leader-du-hezbollah-israel-va-sans-doute-nous-attaquer-cet-ete-et-vous

    Le dirigeant du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah croit en la possibilité d’une guerre surprise avec Israël, cet été, au Liban.

    S’adressant à ses plus hauts commandants, Sayyed Nasrallah leur a demandé de ne pas cacher la réalité de la situation ni la possibilité d’une guerre à leurs hommes, leurs familles et aux gens des villages et des villes dans lesquels le Hezbollah opère.

    “Il se pourrait bien que je ne sois plus parmi vous très longtemps ; il est possible que tout le premier niveau du leadership soit tué. Israël peut réussir à assassiner de nombreux dirigeants et commandants. Leur mort n’entraînera pas celle du Hezbollah, parce que notre parti ne s’appuie pas uniquement sur des individus mais sur l’ensemble de la société, qui est un élément essentiel de son existence”, a déclaré Sayyed Nasrallah pendant le meeting. Il a ajouté que “des mesures et des procédures ont déjà été décidées pour répondre à la situation la plus grave (l’assassinat d’un membre du haut-commandement y compris celui de Sayyed Nasrallah lui-même).”

    Propos inquiétants d’un dirigeant qui parle rarement pour ne rien dire...

    #hezbollah #nasrallah

  • Greece bids for role in Israeli settler railway
    Adri Nieuwhof | 18 April 2019 | The Electronic Intifada
    https://electronicintifada.net/blogs/adri-nieuwhof/greece-bids-role-israeli-settler-railway

    The government of Prime Minister Alexis Tsipras is attempting to solve Greece’s chronic economic and debt problems at the expense of Palestinian rights. Yonatan Sindel Xinhua

    Encouraged by the Greek government, state-owned public transport firm STASY is bidding for a role in the Jerusalem light rail, which links Israeli settlements in the occupied West Bank.

    This would make the firms – and the Greek state – complicit in Israel’s illegal colonization.

    Greek and Israeli transport ministers signed an agreement to cooperate in transport sectors in 2017.

    This came after a summit between the leaders of Israel, Greece and Cyprus aimed at drawing the countries closer together.

    Lawmakers in Greece’s nominally left-wing ruling party Syriza are demanding to know why the government is supporting a Greek role in Israel’s colonial expansion.

    Metro workers union SELMA has also denounced STASY for its plan to bid for a role in the construction, operation and maintenance of the Israeli project.

    The light rail’s Green Line, which the Greek firm wants to be involved in, begins and ends in the occupied West Bank, SELMA stated last month. “This means that the Greek companies are directly engaged in supporting illegal Israeli settlements.”

    The union added that it is “completely against the participation in any illegal business activity of STASY, especially when it is about the violation of human rights and the just struggle of a people about its national existence and independence.”

    The union noted that the companies participating in the project face being included in the database mandated by the UN Human Rights Council of firms doing business in or with Israeli settlements in occupied territory.

    This could have “legal and judicial consequences,” the union warned. (...)

  • ’Entrance not permitted to minorities’: Jerusalem City Hall’s discriminatory regulations to kindergartens
    The Reform movement in Israel’s advocacy arm is demanding that the city change the instructions it distributed, which violate the law
    Nir Hasson | Apr 20, 2019 9:22 PM | Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-jerusalem-municipality-orders-minorities-be-denied-entry-to-city-s

    The Israel Reform movement’s anti-racism organization is demanding the Jerusalem Municipality immediately cancel instructions ordering kindergarten teachers and support staff deny entry to people belonging to minority groups.

    The instructions, published by the emergency and security department of the Jerusalem municipality and distributed to the city’s kindergartens and pre-schools, order that “outsiders many not enter kindergarten premises,” adding that “as a rule, entrance is not permitted to minority groups.”

    According to the instructions, if minority groups want to enter the school, “the local security officer must be notified.” In Israel, the Hebrew term “minority groups” usually refers to Arabs and other non-Jews.

    In its appeal, the Racism Crisis Center, operated by the Israel Religious Action Center - the advocacy arm of the Reform movement in Israel - said that the municipality instructions to comprehensively prohibit outsiders and non-Jewish minorities from entering kindergartens harm their right to human dignity and equality, and therefore is wrong, illegal and forbidden.

    “Arabs in Israel are viewed as dangerous as it is, even in the absence of any real and specific indication that they pose a potential threat. As a result, they become immediate suspects, and are targeted, more than any other sector, due to alleged security reasons which are based on religious and ethnic stereotypes,” the letter states.

    “אין לאפשר כניסת זרים לגן. ככל, אין אישור לכניסת מיעוטים”
    זו ההוראה של עיירית ירושליםם לגנים. בני מיעוטים, גם אם הינם אזרחי ותושבי המדינה, הם בגדר זרים, ומסוכנים בברירת המחדל!.
    בעירייה אמרו שיתקנו את ההוראה - אבל מה עוד צפוי לנו אם הגזען סמוטריץ’ יעמוד בראש משרד החינוך? pic.twitter.com/zOXzCFqpo0
    — MK Aida Touma-Sliman (@AidaTuma) April 18, 2019

    Tweet by Touma-Sliman with a photo of the Jerusalem Municipality instructions.

    The appeal adds that “protecting the security of kindergarten children and personnel is of the utmost importance. However, the security considerations, as important and worthy as they may be, don’t justify the gross discrimination against non-Jews. We request that the municipality reexamine the matter and retract any instruction that discriminates against minorities.”

    The Jerusalem municipality said in response that “security procedures for educational facilities are set by the Israel Police and the Education Ministry. The Jerusalem municipality operates in accordance with those procedures. The instructions you are referring to were distributed a year and a half ago. We are grateful for the attention paid to the manner the instruction was written and we will act to fix it soon.”

    Arab Member of Knesset Aida Touma-Sliman tweeted in response, “Minority groups, even if they are citizens and residents of the country, are seen as foreigners and dangerous by default … What else awaits us if that racist [MK Bezalel] Smotrich is appointed as head of the education ministry?” - referring to far-right, newly reelected Knesset member, who is said to likely be the next education minister

    #apartheid

    • « Entrée interdite aux minorités » : les règlements discriminatoires imposés aux jardins d’enfants par l’Hôtel de Ville de Jérusalem
      22 avril | Nir Hasson pour Haaretz |Traduction SM pour l’AURDIP
      https://www.aurdip.org/entree-interdite-aux-minorites-les.html

      La branche du mouvement réformiste israélien chargée du plaidoyer demande à la Ville de modifier des directives qui violent la loi

      L’organisme antiraciste du mouvement réformiste israélien demande à la municipalité de Jérusalem d’annuler immédiatement des directives enjoignant au personnel enseignant et de service des jardins d’enfants de refuser l’accès aux personnes qui appartiennent à des groupes minoritaires.
      Ces directives, publiées par le département Urgence et sécurité de la municipalité de Jérusalem et distribuées aux jardins d’enfants et écoles maternelles de la ville, indiquent que « les personnes extérieures à l’établissement ne doivent pas pénétrer dans ses locaux », précisant qu’« en règle générale, l’entrée n’est pas autorisée aux membres de groupes minoritaires ».

      Selon les directives, si des membres de groupes minoritaires souhaitent pénétrer dans l’école, « l’agent de sécurité local doit être prévenu ». En Israël, le terme hébreu « groupes minoritaires » désigne habituellement les Arabes et autres non-Juifs.

      Dans sa demande, le Centre de lutte contre le racisme (IRAC), qui dépend du Centre israélien d’action religieuse - branche du mouvement réformiste israélien chargée du plaidoyer – souligne que les directives de la municipalité interdisant globalement aux personnes extérieures à l’établissement et aux minorités non juives de pénétrer dans les jardins d’enfants bafouent leur droit à la dignité humaine et à l’égalité, et qu’elles sont donc condamnables, illégales et inadmissibles.

  • A new generation is ready to stand with Palestinians
    Noura Erakat, The Washington Post, le 16 avril 2019
    https://www.washingtonpost.com/opinions/2019/04/16/new-generation-is-ready-stand-with-palestinians

    Young Palestinians, born and raised in the era of the Oslo Accords and Israel’s repeated wars in Gaza, are increasingly disillusioned with the two-state solution. They are cynical about all Palestinian national leadership from Fatah to Hamas and are seeking alternative futures. It was young people who launched the Great March of Return, the largest popular convergence in Gaza to demand freedom and the right to return of Palestinian refugees.

    Young Palestinians have been the driving force of new political efforts such as the Palestinian Youth Movement, which connects Palestinians ages 18 to 35 across a global diaspora with the aim of reconstituting a national politics of resistance. Young Palestinians are also the primary advocates of the global Boycott, Divestment and Sanctions (BDS) movement that sidesteps political negotiations and makes rights-based claims for equality, the return of refugees and the end of occupation of Arab lands. Far from destitution, the grim status quo is fueling a politics of hope among Palestinian youths in particular.

    This hope echoes a similar trend in the United States, where young people are driving an unprecedented shift in U.S. politics on the Middle East, and Palestinian freedom has been steadily incorporated into a progressive agenda. Trump’s embrace of Netanyahu is making ever clearer to a U.S. public that the reactionary right embodied by Trump is the normalized state of affairs in Israel. The Trump-Netanyahu alliance is on full display in the concerted and hypocritical attacks against Rep. Ilhan Omar (D-Minn.), who, in her advocacy on behalf of all marginalized communities, has illuminated the negative impact that U.S. unconditional support for Israel has on Palestinians.

    Social movements such as Black Lives Matter and events like the Women’s March, driven by a similar base, have affirmed Palestinian freedom as part of their platforms. Polls indicate that since Trump took office two years ago, more Americans are less inclined to sympathize with Israel over Palestinians, while a majority of Democrats say they would support sanctions or stronger action against Israel due to settlement construction.

    A mettre avec l’évolution de la situation aux États-Unis vis à vis de la Palestine :
    https://seenthis.net/messages/752002

    #Palestine #USA #BDS #Noura_Erakat #Washington_Post #Jeunesse

  • L’#accord_du_siècle de Trump : transfert massif de Palestiniens en Jordanie où une partie d’entre eux seraient naturalisés, au Liban également, naturalisation massive. Et une autorité «tripartite», Jordanie, Autorité palestinienne, Israel pour administrer la «Judée-Samarie»…
    (rien que le terme employé,…)

    Movimiento Político de Resistencia: Un millón de palestinos serán desplazados por el ‘Acuerdo del Siglo’ entre Israel y Estados Unidos
    https://movimientopoliticoderesistencia.blogspot.com/2019/04/un-millon-de-palestinos-seran.html

    El plan de paz para Oriente Medio de la Administración Trump, llamado “Acuerdo del Siglo”, incluye el reasentamiento masivo de árabes palestinos en Jordania, la transferencia del territorio jordano a Israel y la formación de una confederación tripartita entre Jordania, la Autoridad Palestina e Israel para administrar Judea y Samaria en Cisjordania.

    Otras informaciones indican que el plan incluiría un acuerdo regional amplio en el que varios Estados árabes desempeñarían un papel activo. Se invitará a Jordania a recibir permanentemente a un millón de árabes palestinos que figuran actualmente en la lista de refugiados. El plan prevé que Jordania naturalice a otros 300.000 palestinos y a los que ya viven en Jordania, lo que, según las cifras, no supera los 200.000.

    Se instará al Líbano a que conceda la ciudadanía a todos los árabes palestinos que viven actualmente en el país. El gobierno libanés ha negado la ciudadanía a los aproximadamente 450.000 árabes palestinos que viven en el Líbano, lo que ha restringido sus derechos desde su llegada en 1948.

    También se le pedirá a Jordania que ceda a Israel dos áreas que actualmente están arrendadas por el Estado de Israel. El rey Abdullah ya ha anunciado que no prorrogará el contrato de arrendamiento por otros 25 años, lo que crea incertidumbre entre los agricultores israelíes que utilizan estos lugares. Jordania recibirá unos 45.000 millones de dólares en subvenciones extranjeras. Arabia saudí daría a Jordania un territorio equivalente a lo largo de su frontera con el país.

    Para que el plan sea viable, Jordania formará una confederación tripartita integrada por la Autoridad Palestina y la Administración Civil israelí.

  • نتألّم لحريق كنسية نوتردام ولكن لأسبابٍ أُخرى.. لماذا لم تتعاطفوا معنا بالقدرِ نفسه أو حتّى عُشر عندما تعرّضت كنائسنا ومساجدنا لأعمالٍ إرهابيّةٍ في فِلسطين المحتلة وغيرها؟ هل هذه الكاتدرائيّة أكثر قداسةً وأهميّةً من كنيسة المهد مثلًا التي حُوصِرت وجرى تجويع راهِباتها ورُهبانها وقصف أبراجها؟ - رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/index.php/%d9%86%d8%aa%d8%a3%d9%84%d9%85-%d9%84%d8%ad%d8%b1%d9%8a%d9%82-%d9%83%d9%8

    Abdel-Bari Atwane, décidemment précieux !
    "L’incendie de Notre Dame nous fait souffrir mais pour d’autres raisons : pourquoi n’ont-ils pas manifesté la même sympathie, ou même seulement un dixième de cette sympathie, lorsque nos églises et nos mosquées ont subi des attaques terroristes en Palestine et ailleurs ? Cette cathédrale est-elle plus sacrée et plus importante que la basilique de la Nativité qui a été encerclée et dont on a a affamé les religieuses et les religieux après avoir bombardé ses tourelles ?

    نتألّم لحريق كنسية نوتردام ولكن لأسبابٍ أُخرى.. لماذا لم تتعاطفوا معنا بالقدرِ نفسه أو حتّى عُشر عندما تعرّضت كنائسنا ومساجدنا لأعمالٍ إرهابيّةٍ في فِلسطين المحتلة وغيرها؟ هل هذه الكاتدرائيّة أكثر قداسةً وأهميّةً من كنيسة المهد مثلًا التي حُوصِرت وجرى تجويع راهِباتها ورُهبانها وقصف أبراجها؟

    Je colle ici une partie de la notice de Wikipedia pour le rappel des faits :

    Siège de 2002

    De mars à avril 2002, l’armée israélienne réalise l’Opération Rempart en Cisjordanie après une vague d’attaques meurtrières contre des Israéliens41,42 et dans le cadre de ces opérations militaires de grande envergure, Bethléem est occupé et des militants palestiniens sont poursuivis par Tsahal. Le 1er avril 2002, environ 200 activistes palestiniens dont certains armés et considérés par Israël comme des terroristes43, appartenant au Fatah44, au Hamas ou au Jihad Islamique palestinien45, trouvent refuge dans l’église, accompagnés par plusieurs dizaines de moines ou religieuses46,41.

    Après 39 jours de siège, le 22 mai, un accord est conclu entre les belligérants : l’armée israélienne lève le siège et les Palestiniens évacuent l’église. Ils s’exilent à Chypre, en Europe et dans la bande de Gaza sans être poursuivis43,42. A l’intérieur de l’église, les dégâts provoqués par plus d’un mois de siège sont nettoyés47,41.

    #Palestine #tartuffes #hypocrites