country:israël

  • Israel admits Ethiopian women were given birth control shots
    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-ethiopians-fooled-into-birth-control-1.5226424

    Health Ministry director general instructs all gynecologists in Israel’s four health maintenance organizations not to inject women with long-acting contraceptive Depo-Provera if they do not understand ramifications of treatment.

    A government official has for the first time acknowledged the practice of injecting women of Ethiopian origin with the long-acting contraceptive Depo-Provera.

  • Cette semaine, le journal israélien Haaretz a confirmé une chose dont l’Electronic Intifada fait état depuis des années...

    Confirmation du rôle du Mossad dans la guerre d’Israël contre BDS
    Asa Winstanley, Electronic Intifada, le 14 juin 2019
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2019/06/15/confirmation-du-role-du-mossad-dans-la-guerre-disrael-contre-bd

    En privé les forces israéliennes anti-BDS admettent que leur campagne ne marche pas malgré les dizaines de millions de dollars lancés dans cette guerre contre des militants de la société civile œuvrant pour la justice et l’égalité. Un rapport secret de 2017 émanant d’un think tank lié au ministère, admet avec candeur l’échec d’Israël à stopper « une croissance impressionnante » et des « succès significatifs » de BDS. Le rapport qu’a obtenu l’Electronic Intifada, établit qu’en dépit de la multiplication par 20 des dépenses anti BDS, « les résultats restent hors d’atteinte ».

    L’article en question de Haaretz :

    Mossad Involved in Anti-boycott Activity, Israeli Minister’s Datebooks Reveal
    Noa Landau, Haaretz, le 12 juin 2019
    https://seenthis.net/messages/786777

    #Palestine #BDS #mossad

  • Venezuela : pour ce député à l’Assemblé nationale réfugié à l’ambassade du Mexique depuis la tentative de coup d’état, le Hezbollah a les mains libres pour y réaliser ses opérations financières.
    C’est tellement vrai, que Mike Pompeo a promis une récompense à qui apporterait des preuves de la présence de ce groupe dans le pays.

    Casella : Hezbollah hace grandes transacciones financieras desde Venezuela
    http://www.el-nacional.com/noticias/politica/casella-hezbollah-hace-grandes-transacciones-financieras-desde-venezuel


    source : Contrapunto

    […]
    —¿Por qué lo persigue el chavismo?
    —Hay dos temas a los que atribuyo el ensañamiento en mi contra. Primero, porque presido, dentro de la Comisión de Seguridad y Defensa, la Subcomisión de Derechos Humanos, y nosotros hemos denunciado la situación de más de 220 militares que son presos políticos, las torturas que les hacen, contactamos a los familiares y documentamos todo lo que está pasando.

    Y, en segundo lugar, creo que esta persecución surge por la misión que me llevó a Israel antes de mi detención para denunciar la existencia de células terroristas en Venezuela. Nuestro objetivo era generar un enlace diplomático y de cooperación para formalizar la lucha contra el terrorismo. También denuncié directamente a Hezbollah y sus vínculos en la Isla de Margarita y Punto Fijo, donde existe un puerto libre y aprovechan la ausencia de aranceles para grandes transacciones. Se trata de mecanismos de financiamiento donde utilizan los dólares preferenciales que ha otorgado el gobierno de Nicolás Maduro durante mucho tiempo.

    —¿Hezbollah actúa libremente en Venezuela?
    —Actúa libremente desde el punto de vista financiero. Una de las fuentes de financiamiento de Hezbollah procede de Venezuela, hasta el punto de que Mike Pompeo (secretario de Estado norteamericano) anunció una recompensa a quienes dieran pruebas de la presencia de estos grupos en el país.

  • Attaques de pétroliers en mer d’Oman : une dangereuse escalade
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/06/15/attaques-de-petroliers-en-mer-d-oman-une-dangereuse-escalade_5476709_3232.ht

    Editorial. Le sabotage de tankers, jeudi 13 juin, accroît la tension autour du golfe Persique. La diplomatie doit continuer à œuvrer pour que les Etats-Unis et l’Iran évitent une rupture définitive et dramatique.

    Editorial du « Monde ». L’attaque de deux pétroliers en mer d’Oman, jeudi 13 juin, un mois après le sabotage de quatre navires dans les mêmes eaux, représente une escalade dangereuse. Elle accroît la tension autour du golfe Persique, par où transite un cinquième de la production mondiale de pétrole. Elle annonce un déploiement militaire accru des Etats-Unis dans la région, sur fond de bras de fer entre l’Iran d’un côté et Washington et ses alliés régionaux, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Israël, de l’autre.

    Ces attaques n’ont pas fait de victimes et n’ont pas bouleversé le marché pétrolier, mais elles rappellent les prémices de la guerre des tankers, qui a fait rage durant le conflit entre l’Iran et l’Irak (1980-1988). Washington s’est empressé d’attribuer l’opération de jeudi à Téhéran, en publiant une vidéo censée montrer l’équipage d’une vedette iranienne en train de retirer une mine ventouse non explosée du flanc de l’un des pétroliers attaqués. L’ONU a prudemment réclamé une enquête indépendante.

    Si la nature et l’origine de ces nouvelles attaques demeurent sujettes à caution, la logique d’escalade à l’œuvre est claire. L’Iran fait face, de fait, à une guerre économique de la part des Etats-Unis, qui soumettent le pays à des sanctions d’une violence inédite, depuis leur retrait de l’accord international sur le nucléaire iranien, en mai 2018. Cette stratégie de « pression maximale » est censée forcer Téhéran à réduire drastiquement ses ambitions nucléaires, son programme balistique et son jeu d’influence régional. En réalité, elle vise à provoquer l’écroulement du régime, qui lutte pour sa survie.

    Pour les dirigeants iraniens, l’urgence consiste à montrer à Washington que cette pression, ainsi qu’une éventuelle intervention militaire, a un coût. C’est pourquoi les points de friction se multiplient dans la région. C’est aussi pour cela que l’Iran a annoncé qu’il commencerait à rompre ses engagements nucléaires le 7 juillet, si les autres signataires de l’accord (Chine, Russie, France, Royaume-Uni et Allemagne) ne trouvaient pas le moyen d’atténuer le poids des sanctions américaines.

    Téhéran sera alors assuré de subir de nouveau des sanctions des Nations unies et de ses partenaires économiques européens. Mais il estime n’avoir pas d’autre choix. En retour, les Etats-Unis paraissent aussi se contraindre à l’escalade. Le Pentagone envisage un déploiement accru de ses forces dans la région. A la suite des précédentes attaques en mer d’Oman, à la mi-mai, Washington avait déjà étudié un tel envoi, selon la presse américaine. Une décision restée en débat, puisqu’elle contredit la volonté exprimée par Donald Trump de se retirer autant que possible du Proche-Orient.

    L’ironie est que cet épisode intervient alors que des efforts diplomatiques multiples sont menés pour prévenir de telles dérives. L’attaque de jeudi a eu lieu durant une visite à Téhéran du premier ministre japonais, Shinzo Abe, intermédiaire désigné par M. Trump. Quelques jours plus tôt, le ministre des affaires étrangères allemand, Heiko Maas, était venu encourager Téhéran à la patience. L’Europe et la France n’ont cessé de porter ce message à l’Iran depuis deux ans. Si un dialogue entre Téhéran et Washington n’est pas à l’ordre du jour, il faut poursuivre ces contacts. C’est la seule voie possible pour préserver ce qui peut l’être de l’accord nucléaire de juillet 2015, gage d’un désarmement durable de la région.

  • Le partenariat sanglant entre l’UE et Israël
    Ali Abunimah, Electronic Intifada, le 5 juin 2019
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2019/06/14/le-partenariat-sanglant-entre-lue-et-israel

    Dans une lettre adressée mardi à la haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères Federica Mogherini et au Commissaire européen à la recherche Carlos Moedas, les chercheurs ont dénoncé la manière dont des fonds sont accordés aux fabricants d’armes israéliens tels qu’Elbit Systems et Israel Aerospace Industries, « ceux qui ont produit les drones meurtriers qui ont été utilisés dans les assauts militaires à Gaza contre des civils, avec le concours de nombreuses institutions académiques qui ont des liens étroits avec l’industrie militaire israélienne ».

    #Palestine #Europe #Union_Européenne #complicité #Boycott #Embargo_militaire #Université #Boycott_universitaire #BDS

  • UK rights advocate co-owns firm whose spyware is ’used to target dissidents’
    https://www.theguardian.com/law/2019/jun/14/yana-peel-uk-rights-advocate-serpentine-nso-spyware-pegasus

    A leading human rights campaigner and head of a prestigious London art gallery is the co-owner of an Israeli cyberweapons company whose software has allegedly been used by authoritarian regimes to spy on dissidents, the Guardian can reveal.

    Yana Peel, the chief executive of the Serpentine Galleries and a self-proclaimed champion of free speech, co-owns NSO Group, a $1bn (£790m) Israeli tech firm, according to corporate records in the US and Luxembourg.

    NSO is the subject of multiple ongoing lawsuits and has been criticised by human rights groups, including Amnesty International, which has asked Israel’s ministry of defence to revoke the company’s export licences.

    However, Peel, who has declared the Serpentine a “safe space for unsafe ideas” and served as a judge for international freedom-of-expression awards, defended her stake in NSO, which she has held since February. She described criticism of the company as “misinformed”.

    #surveillance

  • Comment le blocus israélien exacerbe la violence envers les femmes à Gaza
    Anwar Mhajne, +972, le 17 mai 2019
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2019/06/10/comment-le-blocus-israelien-exacerbe-la-violence-envers-les-fem

    Les femmes à Gaza font face à des normes de genre patriarcales et aux divisions politiques intrapalestiniennes, mais répondre à leurs besoins ne peut se faire sans qu’Israël lève son blocus.

    #Palestine #Gaza #femmes #discriminations

  • Les Européens qui souhaitent vivre avec leur famille palestinienne doivent affronter la puissante bureaucratie israélienne
    Amira Hass, Haaretz, le 10 juin 2019
    https://www.aurdip.org/les-europeens-qui-souhaitent-vivre.html

    La question étant encore d’actualité, la demande courtoise présentée au département consulaire par les auteurs de la lettre reste également valide : ils souhaitent que les missions soient informées de façon claire, complète et transparente de toutes règles applicables aux citoyens européens pour l’octroi de visas leur permettant de vivre, de travailler ou d’étudier à Jérusalem ou en Cisjordanie.

    1. Les citoyens européens mariés à des Palestiniens ne reçoivent habituellement pas de visas de regroupement familial de longue durée même lorsqu’ils vivent de façon permanente avec leur famille à Jérusalem ou en Cisjordanie. Les personnes mariées à des Palestiniens résidants permanents en Cisjordanie font face à des difficultés lorsqu’elles entrent en Israël et/ou arrivent en Cisjordanie. Elles reçoivent un visa B-2 avec un tampon « Permis de visite en Judée et Samarie ».

    Il existe maintenant une nouvelle exigence relative aux visas : les demandeurs de visas de regroupement familial doivent signer une déclaration selon laquelle ils n’ont pas l’intention d’entrer en Israël. À l’occasion, des demandeurs ont été priés de démissionner de leur emploi avant de présenter leur demande. De plus, alors que les visas de cette catégorie étaient auparavant émis pour une durée allant jusqu’à un an, on a vu récemment des cas de visas d’une durée de deux semaines à six mois.

    2. Les citoyens européens bénévoles ou employés en Cisjordanie, notamment dans le cadre d’organisations sans but lucratif, se heurtent également à des difficultés quant à l’obtention de visas auprès des autorités israéliennes. Il semble que le personnel étranger employé par des ONG ne bénéficie plus de visas de travail B-1 mais de visas de tourisme B-2. Dans le cas de ces bénévoles ou employés, souvent engagés pour des périodes longues, il semble qu’on ne peut accéder à d’une information transparente et facilement disponible sur la réglementation des demandes.

    3. Des étudiants européens, y compris des étudiants Erasmus dans des universités palestiniennes, nous ont informés qu’ils sont maintenant empêchés de prolonger leur séjour au-delà de trois mois parce qu’ils ne peuvent ni obtenir un visa pour une période plus longue ni renouveler le visa qu’ils ont déjà.

    Les raisons pour lesquelles les Européens s’impliquent dans cette question sont diverses et évidentes : il s’agit de leurs citoyens et de pratiques que ceux-ci subissent et considèrent comme abusives.

    #Palestine #Jérusalem #Cisjordanie #Territoires_occupés #Europe #Union_Européenne #visa #regroupement_familial #ONG #étudiants #injustice

  • Days of palestine - Ilhan Omar, Rashida Tlaib, AOC Sign Bill To Stop US Aid to Israel Over Child Detentions
    Jun 14 2019
    https://daysofpalestine.com/post/12189
    https://daysofpalestine.com/thumb.php?src=uploads//images/79ee8167dc9c9d1fba29d41d38acd805.jpg&w=560&h=292

    Congresswomen Ilhan Omar, Rashida Tlaib, and Alexandria Ocasio-Cortez (AOC) said they would be signing a bill to stop funding Israel due to its abuse of Palestinian children by detaining them.

    he bill was introduced by Minnesota Congresswoman Betty McCollum and would prohibit aid from being used by the Israeli authorities to detain Palestinian minors. (...)

  • Consistoire | Enfin une place Jérusalem à Paris
    par Joël Mergui -Président du Consistoire
    http://www.consistoire.org/communiques/475.enfin-une-place-jerusalem-a-paris-par-joel-mergui

    Je remercie la Maire de Paris madame Anne Hidalgo, le Conseil de Paris ainsi que le Conseil d’arrondissement du 17e pour leur décision ce jour de dénommer à Paris, dans le 17earrondissement de Paris, une « place Jérusalem » à l’endroit même où va bientôt être inauguré le Centre Européen du Judaïsme (CEJ).

    Il est des engagements dont la portée dépasse le seul symbole et qui s’inscrivent comme des actes forts, parce qu’ils sont en capacité de marquer les consciences.

    Cette décision - qui fait suite à ma proposition exprimée en janvier dernier lors de la réception du Président de l’État d’Israël Reuven Rivlin, à l’Hôtel de Ville -, fait renaître dans l’espace public parisien un nom disparu des rues de la capitale depuis 1883.

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    Dénomination place de Jérusalem
    Groupe Écologiste de Paris
    Ajoutée le 12 juin 2019 - Intervention de Jérôme Gleizes
    https://www.youtube.com/watch?v=NXY4-QIfbR8

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    Place Jerusalem : exprimons le souhait qu’elle devienne la capitale des deux Etats
    Danielle Simonnet - Ajoutée le 12 juin 2019
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=126&v=WF-xKvMp6n8

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    Dénomination Place de Jérusalem (17e) - Valérie Nahmias
    Groupe UDI-MoDem Conseil de Paris
    Ajoutée le 12 juin 2019
    https://www.youtube.com/watch?v=4wWqqTUols0

  • « Made in colonies » : l’avocat général de la Cour de l’UE favorable à l’étiquetage
    Par RFI Publié le 13-06-2019
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20190613-israel-etiquetage-colonies-cour-justice-union-europeenne

    L’avocat général de la Cour de Justice de l’Union européenne a donné ce jeudi 13 juin un avis favorable à ce que les produits originaires des colonies israéliennes dans les territoires occupés soient étiquetés comme tels, par souci d’information aux consommateurs. C’est une bataille qui dure depuis plusieurs années.

    L’affaire remonte à 2015. La Commission européenne préconise l’étiquetage des produits alimentaires en provenance des territoires occupés par Israël. Un an plus tard, la France prolonge cette recommandation et demande à ce que ces produits portent la mention « colonie israélienne ». Tollé chez certaines organisations juives. Elles crient à la discrimination et demandent l’annulation de cette requête au Conseil d’État français. Ce dernier saisit alors la Cour de justice de l’Union européenne pour avoir son avis.

    L’avocat général de la Cour vient de se prononcer : un produit originaire d’un territoire occupé par Israël depuis 1967 doit être étiqueté comme tel, le droit de l’Union européenne l’exige. Le consommateur doit pouvoir faire la différence entre ce qui vient du territoire israélien et ce qui vient des colonies israéliennes implantées majoritairement en Cisjordanie. Car la colonisation, rappelle l’avocat général, est « une violation manifeste du droit international ».

    Pour des raisons éthiques, le consommateur européen pourrait s’opposer à l’achat de produits des colonies israéliennes, comme ce fut le cas durant l’époque de l’apartheid en Afrique du Sud, poursuit le magistrat, dont les avis sont en général suivis par les juges de la Cour de Justice de l’UE.

    #BDS

  • Israël : à peine nommé, le ministre de la Justice crée une polémique - moyen orient
    RFI - Par Guilhem Delteil Publié le 14-06-2019
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20190614-israel-ministre-justice-amir-ohana-cour-supreme-polemique

    Ce sont des débuts très remarqués pour Amir Ohana, le ministre de la Justice israélien. Dans une interview accordée à une chaîne de télévision, le ministre a jugé qu’il peut être légitime de ne pas respecter certaines décisions de la Cour suprême, la plus haute instance judiciaire du pays. Des propos aussitôt condamnés par magistrats et responsables politiques.

  • De quoi Jérusalem est-elle le nom ?
    Le conseil municipale de Paris a décidé d’attribuer le nom de Jérusalem à une place de la capitale. Pourquoi pas ? Cette ville est sûrement un symbole universel.
    Le problème c’est que la lettre de Joël Mergui et la réponse de la maire de Paris à cette lettre, laissent entendre que Jérusalem n’a d’importance que pour le judaïsme. Anne Hidalgo écrit même que cette place doit permettre de commémorer l’amitié entre la ville de Paris et Israël.

    Faut-il rappeler que Jérusalem est une ville sainte pour les trois religions ? Et que, selon la doctrine officielle française, Jérusalem doit être la capitale de deux États et que Paris a refusé l’annexion de Jérusalem-Est par Israël et que l’ambassade française est située à Tel-Aviv ?

    https://www.facebook.com/profile.php?id=100015580067558

  • Oman attack: Iran is the immediate, but unlikely, suspect - Iran - Haaretz.com

    Oman attack: Iran is the immediate, but unlikely, suspect
    U.S. officials rushed to point to Tehran, but somehow the world’s leading intelligence services failed to discover who is actually behind the strike. And even if they knew, what could be done without risking all-out war?
    Zvi Bar’el | Jun. 14, 2019 | 8:36 AM | 3
    https://www.haaretz.com/middle-east-news/iran/.premium-oman-attack-iran-is-the-immediate-but-unlikely-suspect-1.7368134


    A unnamed senior U.S. Defense Department official was quick to tell CBS that Iran was “apparently” behind the Thursday attack on two oil tankers in the Gulf of Oman, followed by State Secretary Mike Pompeo who later told reported that it was his government’s assessment. There’s nothing new about that, but neither is it a decisive proof.

    Who, then, struck the tankers? Whom does this strike serve and what can be done against such attacks?

    In all previous attacks in the Gulf in recent weeks Iran was naturally taken to be the immediate suspect. After all, Iran had threatened that if it could now sell its oil in the Gulf, other countries would not be able to ship oil through it; Tehran threatened to block the Strait of Hormuz, and in any case it’s in the sights of the United States, Saudi Arabia and Israel. But this explanation is too easy.

    The Iranian regime is in the thrones of a major diplomatic struggle to persuade Europe and its allies, Russia and China, not to take the path of pulling out of the 2015 nuclear agreement. At the same time, Iran is sure that the United States is only looking for an excuse to attack it. Any violent initiative on Tehran’s part could only make things worse and bring it close to a military conflict, which it must avoid.

    Iran has announced it would scale back its commitments under the nuclear deal by expanding its low-level uranium enrichment and not transferring the remainder of its enriched uranium and heavy water to another country, as the agreement requires. The International Atomic Energy Agency’s reports reveal that it has indeed stepped up enrichment, but not in a way that could support a military nuclear program.

    It seems that alongside its diplomatic efforts, Iran prefers to threaten to harm the nuclear deal itself, responding to Washington with the same token, rather than escalate the situation to a military clash.

    Other possible suspects are the Iran-backed Houthi rebels in Yemen, who continue to pound Saudi targets with medium-range missiles, as was the case last week with strikes on the Abha and Jizan airports, near the Yemeni border, which wounded 26 people. The Houthis have also fired missiles at Riyadh and hit targets in the Gulf. In response, Saudi Arabia launched a massive missile strike on Houthi-controlled areas in northern Yemen.

    The strike on the oil tankers may have been a response to the response, but if this is the case, it goes against Iran’s policy, which seeks to neutralize any pretexts for a military clash in the Gulf. The question, therefore, is whether Iran has full control over all the actions the Houthis take, and whether the aid it gives them commits them fully to its policies, or whether they see assaults on Saudi targets as a separate, local battle, cut off from Iran’s considerations.

    The Houthis have claimed responsibility for some of their actions in Saudi territory in the past, and at times even took the trouble of explaining the reasons behind this assault or the other. But not this time.

    Yemen also hosts large Al-Qaida cells and Islamic State outposts, with both groups having a running account with Saudi Arabia and apparently the capabilities to carry out strikes on vessels moving through the Gulf.

    In the absence of confirmed and reliable information on the source of the fire, we may meanwhile discount the possibility of a Saudi or American provocation at which Iran has hinted, but such things have happened before. However, we may also wonder why some of the most sophisticated intelligence services in the world are having so much trouble discovering who actually carried out these attacks.

    Thwarting such attacks with no precise intelligence is an almost impossible task, but even if the identity of those responsible for it is known, the question of how to respond to the threat would still arise.

    If it turns out that Iran initiated or even carried out these attacks, American and Saudi military forces could attack its Revolutionary Guards’ marine bases along the Gulf coast, block Iranian shipping in the Gulf and persuade European countries to withdraw from the nuclear deal, claiming that continuing relations with Iran would mean supporting terrorism in general, and maritime terrorism in particular.

    The concern is that such a military response would lead Iran to escalate its own and openly strike American and Saudi targets in the name of self-defense and protecting its sovereignty. In that case, a large-scale war would be inevitable. But there’s no certainty that U.S. President Donald Trump, who wants to extricate his forces from military involvement in the Middle East, truly seeks such a conflict, which could suck more and more American forces into this sensitive arena.

    An escape route from this scenario would require intensive mediation efforts between Iran and the United States, but therein lies one major difficulty – finding an authoritative mediator that could pressure both parties. Russia or China are not suitable candidates, and ties between Washington and the European Union are acrimonious.

    It seems that all sides would be satisfied if they could place responsibility for the attacks on the Houthis or other terror groups. That is not to say that the United States or Saudi Arabia have any magic solutions when it comes to the Houthis; far from it. The war in Yemen has been going on for five years now with no military resolution, and increased bombardment of concentrations of Houthi forces could only expand their efforts to show their strength. But the United States would pay none of the diplomatic or military price for assaults on the Houthis it would for a forceful violent response against Iran itself.

    If sporadic, small-scale attacks raise such complex dilemmas, one can perhaps dream of an all-out war with Iran, but it is enough to look at the chaos in Iraq and Afghanistan to grow extremely cautious of the trajectory in which such dreams become a nightmare that lasts for decades.❞
    #Oman #Iran
    https://seenthis.net/messages/786937

    • UPDATE 1-"Flying objects" damaged Japanese tanker during attack in Gulf of Oman
      Junko Fujita – June 14, 2019
      (Adds comments from company president)
      By Junko Fujita
      https://www.reuters.com/article/mideast-tanker-japan-damage/update-1-flying-objects-damaged-japanese-tanker-during-attack-in-gulf-of-om

      TOKYO, June 14 (Reuters) - Two “flying objects” damaged a Japanese tanker owned by Kokuka Sangyo Co in an attack on Thursday in the Gulf of Oman, but there was no damage to the cargo of methanol, the company president said on Friday.

      The Kokuka Courageous is now sailing toward the port of Khor Fakkan in the United Arab Emirates, with the crew having returned to the ship after evacuating because of the incident, Kokuka President Yutaka Katada told a press conference. It was being escorted by the U.S. Navy, he said.

      “The crew told us something came flying at the ship, and they found a hole,” Katada said. “Then some crew witnessed the second shot.”

      Katada said there was no possibility that the ship, carrying 25,000 tons of methanol, was hit by a torpedo.

      The United States has blamed Iran for attacking the Kokuka Courageous and another tanker, the Norwegian-owned Front Altair, on Thursday, but Tehran has denied the allegations.

      The ship’s crew saw an Iranian military ship in the vicinity on Thursday night Japan time, Katada said.

      Katada said he did not believe Kokuka Courageous was targetted because it was owned by a Japanese firm. The tanker is registered in Panama and was flying a Panamanian flag, he said.

      “Unless very carefully examined, it would be hard to tell the tanker was operated or owned by Japanese,” he said. (...)

  • Un photojournaliste palestinien risque d’être expulsé loin de sa famille
    Amnesty International, le 23 mai 2019
    https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2019/05/israelopt-palestinian-photojournalist-at-imminent-risk-of-being-ripped-away

    Le photojournaliste palestinien Mustafa al Kharouf, qui risque une expulsion imminente qui serait contraire au droit international et le séparerait de sa femme et de son enfant, doit obtenir le statut de résident permanent à Jérusalem-Est, a déclaré Amnesty International jeudi 23 mai.

    Mustafa al Kharouf est détenu arbitrairement à la prison de Givon, à Ramla, dans le centre d’Israël, depuis le 22 janvier 2019. Son arrestation a eu lieu après que le ministère de l’Intérieur israélien a rejeté sa demande de regroupement familial, en invoquant des raisons de sécurité parmi lesquelles l’« appartenance au Hamas », et ordonné son expulsion immédiate vers la Jordanie, où il n’a aucun droit de résider et restera apatride.

    « La décision des autorités israéliennes de refuser la demande de statut de résident de Mustafa al Kharouf et de l’expulser sur la base d’accusations infondées est cruelle et illégale. Il doit être libéré immédiatement et obtenir le statut de résident permanent à Jérusalem-Est pour pouvoir reprendre une vie normale avec sa femme et son enfant, a déclaré Saleh Hijazi, directeur du Bureau d’Amnesty International à Jérusalem.

    « La détention arbitraire et l’expulsion prévue de Mustafa al Kharouf correspondent à la politique menée depuis longtemps par Israël, qui vise à réduire le nombre de résidents palestiniens à Jérusalem-Est, en faisant fi de leurs droits humains. »

    Alors que deux tribunaux israéliens ont déjà confirmé la décision d’expulsion, l’avocat de Mustafa al Kharouf a récemment déposé un recours devant la Cour suprême d’Israël afin d’annuler cette décision. La Cour suprême doit encore décider si elle examine son recours.

    « Les autorités israéliennes doivent respecter leurs obligations internationales et veiller à ce que Mustafa al Kharouf puisse rester chez lui en lui accordant le statut de résident permanent à Jérusalem-Est. La communauté internationale doit agir de toute urgence en faisant pression sur les autorités israéliennes pour qu’elles renoncent à l’expulser », a déclaré Saleh Hijazi.

    L’expulsion par Israël de Mustafa al Kharouf hors des territoires palestiniens occupés constituerait une grave violation de la Quatrième Convention de Genève et un crime de guerre au regard du Statut de Rome de la Cour pénale internationale.

    Entre 1967 et fin 2018, Israël a révoqué le statut de résident de 14 643 Palestiniens de Jérusalem-Est.

    Complément d’information : Mustafa al Kharouf est un photojournaliste palestinien âgé de 32 ans, né d’une mère algérienne et d’un père palestinien de Jérusalem. Il vit à Jérusalem-Est occupée avec son épouse, Tamam al Kharouf, et sa fille Asia, âgée de 18 mois. Il a quitté l’Algérie à l’âge de 12 ans avec sa famille pour s’établir à Jérusalem-Est.

    #Palestine #Mustafa_al_Kharouf

    Sur ce sujet, une liste d’expulsions aux frontières israéliennes ici :
    https://seenthis.net/messages/364741

    #Expulsion #Frontière

  • Renault et Nissan inaugurent un laboratoire conjoint en Israël
    Reuters10 juin 2019
    https://fr.news.yahoo.com/renault-nissan-inaugurent-laboratoire-conjoint-145157731.html

    TEL AVIV (Reuters) - Renault et Nissan, dont les relations sont actuellement tendues, ont inauguré lundi à Tel Aviv un laboratoire d’innovation conjoint censé permettre à leur alliance de développer des projets avec des start-up israéliennes.

    Ce laboratoire, qui bénéficie d’un partenariat exclusif avec l’autorité israélienne de l’innovation, sera dédié au développement de capteurs pour véhicules autonomes, à la cybersécurité et au « big data », l’analyse de données.

  • Trump, les Rabbins, et le plan top secret pour construire le Troisième Temple (partie 4) Dans les coulisses : Des joueurs et un plan
    https://www.crashdebug.fr/loisirss/73-livres/16121-trump-les-rabbins-et-le-plan-top-secret-pour-construire-le-troisiem

    Le 4e et avant dernier Opus de notre nouvelle série sur le 3e Temple et Donald Trump, proposée par notre cher Contributeur anonyme dans la lignée d’Exo Vaticana, et de Zenith 2016.

    PARTIE 4 : DANS LES COULISSES : DES JOUEURS ET UN PLAN

    Par le Dr Thomas Horn

    Dans un article fantastiquement libéral de Kerry Bolton pour le Foreign Policy Journal intitulé "US Recognition of Jerusalem as Israel’s Capital" : A Travesty of History", le gendre du président Jared Kushner est dépeint comme un juif archi-sioniste qui, avec Donald Trump et ses conseillers évangéliques, considère les États-Unis et Israël comme synonymes en termes d’objectifs politiques et de destin prophétique[i].

    L’animosité de plus en plus familière de Bolton envers les évangéliques et leur mandat biblique (...)

    #En_vedette #Livres #Loisirs

  • Comment les services de renseignement israéliens collaborent à la lutte contre #BDS à travers le monde

    Mossad involved in anti-boycott activity, Israeli minister’s datebooks reveal - Israel News - Haaretz.com

    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-mossad-involved-in-anti-boycott-activity-israeli-minister-s-diarie

    The datebooks of Strategic Affairs Minister Gilad Erdan for 2018 reveal that he cooperated with the Mossad in the fight against the boycott, divestment and sanctions movement.

    The diaries, which were released in response to a Freedom of Information request, show that Erdan met with Mossad head Yossi Cohen about “the struggle against the boycott.” The request was made by the Hatzlaha movement, an organization promoting a fair society and economy, to all ministers, deputy ministers and ministry directors-general.

    Officials in the Strategic Affairs Ministry are proud of their work with the state’s security agencies, but hide the content and full scope of these activities on grounds that if these would be revealed, it would undermine the covert efforts being made against BDS and its leaders. Officials in Erdan’s office said that the meeting with Cohen was merely a “review,” but sources familiar with the ministry’s activities told Haaretz that the ministry indeed cooperates with the Mossad.

    Erdan’s datebooks also show meetings with the head of the National Security Council and the head of the NSC’s intelligence branch, as well as meetings with representatives of numerous Jewish organizations, including the American Jewish Committee, B’nai B’rith, the American Jewish Congress, the umbrella organization of French Jewry, the U.S. Reform Movement and others. There are also logs of various meetings and phone calls that Erdan’s chief of staff held with foreign leaders and diplomats, as well as meetings with settler leaders, including the heads of the Samaria Regional Council and the Hebron Hills Regional Council.

    Many of Erdan’s meetings in 2018 were devoted to establishing a public benefit corporation which at first was called Kella Shlomo but whose name was later changed to Concert. Its aim was to covertly advance “mass awareness activities” as part of “the struggle against the campaign to delegitimize” Israel globally. This corporation, which received 128 million shekels (about $36 million) in government funding and was to also collect 128 million shekels in private contributions, is not subject to the Freedom of Information Law.

    In early 2018 Haaretz published the list of shareholders and directors in the company, which include former Strategic Affairs Ministry director general Yossi Kuperwasser; former UN ambassador Dore Gold, a former adviser to Prime Minister Benjamin Netanyahu; former UN ambassador Ron Prosor; businessman Micah Avni, whose father, Richard Lakin, was killed in a 2015 terror attack in Jerusalem; Amos Yadlin, who heads Tel Aviv University’s Institute for National Security Studies; Miri Eisin, who served as the prime minister’s adviser on the foreign press during the Second Lebanon War; former National Security Council chief Yaakov Amidror; and Sagi Balasha, a former CEO of the Israeli-American Council.
    Demonstrators wear shirts reading “Boycott Israel” during a protest in Paris, Dec. 9, 2017.
    Demonstrators wear shirts reading “Boycott Israel” during a protest in Paris, Dec. 9, 2017. AP Photo/Kamil Zihnioglu

    According to a government resolution, the funding was granted to implement part of the ministry’s activities related to the fights against delegitimization and boycotts against the State of Israel. It says the company would raise the private portion of its financing for the initiative from philanthropic sources or pro-Israel organizations. A steering committee was to be appointed for the initiative to comprise representatives of the government and the other funding partners.
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    According to a ministry document revealed by The Seventh Eye website, the organization was expected to carry out mass awareness activities and work to exploit the wisdom of crowds, “making new ideas accessible to decision-makers and donors in the Jewish world, and developing new tools to combat the delegitimization of Israel.”

    Elad Mann, Hatzlacha’s legal adviser, said, “Revealing the date books of senior and elected officials is crucial to understanding how the government system works and it has great value taken together with other details of information. This is how to monitor the government and its priorities or the actions it takes with more efficiency and transparency.”

    Erdan’s office said that he “met during this past term with heads of the security echelons to give them a survey of the ministry’s activities in the struggle against the delegitimization and boycott of Israel.”

    Josh Breiner contributed to this report.

  • Netanyahu’s Indulgence of Anti-Semitism and Abandonment of Democracy – LobeLog
    https://lobelog.com/netanyahus-indulgence-of-anti-semitism-and-abandonment-of-democracy

    ... there’s been a more longstanding indulgence of anti-Semitism far more egregious than the anti-Semitic cartoon, and from a source far more shocking than The New York Times. Moreover, this indulgence of anti-Semitism, which has not provoked anything resembling the outrage that the Times’ failure of oversight triggered, has not been the result of negligence. It has been deliberate and with malice aforethought.

    I refer to the embrace by Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu of authoritarian and racist heads of state and of political parties, including parties with deep anti-Semitic and fascist parentage.

  • Les Africains qui migrent viennent de moins en moins en #France

    Selon la dernière note de l’#OCDE consacrée aux migrations africaines vers les pays développés entre 2001 et 2016, l’attractivité de l’Hexagone décroît sensiblement.

    Les tenants de la théorie du grand remplacement ou les agitateurs du spectre de la ruée africaine – vers l’Europe en général et la France en particulier – n’apprécieront sans doute pas la lecture de la dernière note de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) consacrée aux évolutions des migrations africaines vers les pays développés entre 2001 et 2016.

    On y lit en effet que « représentant un immigré sur dix, la migration africaine vers les pays de l’OCDE a vu son poids légèrement augmenter au cours des dernières années ; elle demeure toutefois faible par rapport à la part de l’Afrique dans la population mondiale […]. La France est toujours la principale destination, mais sa part se réduit. »

    Ces conclusions découlent de la dernière actualisation de la base de données développée depuis plusieurs années par l’OCDE, en coopération avec l’Agence française de développement (AFD), sur les immigrés dans les pays développés. Celle-ci compile des statistiques, par pays de naissance, des migrants internationaux, « définis comme les personnes [âgées de plus de 15 ans] résidant dans un pays autre que celui de leur naissance » sans tenir compte de leur « statut légal ou de la catégorie de migration. »
    « Pas de raz-de-marée annoncé »

    Ces données couvrent non seulement les effectifs d’immigrés par âge, sexe et niveau d’éducation, mais également des variables clés de l’analyse des migrations internationales et de l’intégration comme la nationalité, la durée de séjour, le statut dans l’emploi et la profession.

    Passées ces quelques précisions d’ordre méthodologique, il ressort de cette étude que « la part de la population originaire d’Afrique vivant dans un pays de l’OCDE a augmenté au cours des quinze dernières années, mais reste très modeste ». Le nombre de migrants africains y est en effet passé de 7,2 millions en 2000 à 12,5 millions en 2016. Mais ils ne représentent encore que 10,4 % des 121 millions de migrants répertoriés dans les pays développés, contre 9,2 % en 2000. A titre de comparaison, le nombre total de migrants venus du Mexique – pays classé en tête de liste des pays d’origine devant l’Inde et la Chine – s’établissait à 11,7 millions en 2016.

    L’OCDE remarque ainsi que « la croissance démographique africaine est encore loin de se traduire en un accroissement équivalent de la migration vers les pays de l’OCDE. » En marge de la polémique née de la publication en 2018 du livre de Stephen Smith – La Ruée vers l’Europe (éd. Grasset) –, le démographe François Héran remarquait également que « les projections démographiques de l’ONU actualisées tous les deux ans ont beau annoncer un peu plus qu’un doublement de la population subsaharienne d’ici à 2050 (elle passerait de 900 millions à 2,2 milliards dans le scénario médian), cela ne suffira pas à déclencher le raz-de-marée annoncé ». « Il n’existe pas de lien mécanique entre la croissance démographique et celle du taux de migration », ajoute Jean-Christophe Dumont, chef du département des migrations internationales à l’OCDE.

    #Féminisation et hausse du niveau d’éducation

    Et si la France demeure le principal pays de destination, « sa part s’est considérablement réduite, passant de 38 % des migrants africains installés dans les pays de l’OCDE en 2001 à 30 % en 2016 ». La part des immigrés dans la population totale (14 %), toutes origines confondues, a légèrement augmenté sur cette même période (environ 2 %), est supérieure à la moyenne des pays de l’OCDE (12 %), mais demeure très inférieure à celle de pays comme la Suède, l’Irlande ou l’Autriche (20 %).

    La « préférence » française s’explique en partie par l’origine géographique des migrants africains. En effet, 54 % d’entre eux provenaient d’un pays francophone, notent les auteurs, or « les liens historiques et linguistiques restent des déterminants clés des migrations africaines ». Dans cet espace continental, les pays d’Afrique du Nord demeurent, de loin, les premiers pays d’origine (46 % de l’ensemble des migrants africains en 2016 contre 54 % en 2000). Le Maroc devançant tous les autres, étant « le pays de naissance de près d’un migrant africain sur quatre, devant l’Algérie (1 sur 8) ». Si la part de la France demeure prééminente, la surprise vient des Etats-Unis, dont la part est « en forte augmentation » avec l’accueil de 16 % des migrants africains en 2016 – notamment éthiopiens et nigérians – contre 12 % seize ans plus tôt. Les Etats-unis sont ainsi la deuxième destination devant le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Italie, le Canada et l’Allemagne.

    Si la jeunesse des migrants africains par rapport aux autres continents d’origine demeure une constante, les évolutions de deux autres données sont plus notables : la féminisation et le niveau d’éducation. Concernant ce dernier point, plus de 60 % des migrants ont au moins un niveau de 2e cycle du secondaire (lycée), dont la moitié (30 %) sont diplômés de l’enseignement supérieur (contre 24 % en 2000). « Cette évolution s’explique en partie par la conjugaison de deux facteurs, note Jean-Christophe Dumont. D’une part, la compétition entre pays de l’OCDE pour attirer les talents. D’autre part, la baisse des besoins de main-d’œuvre non qualifiée dans les économies des pays développées ».

    La part des femmes augmente également sensiblement. Alors que celles-ci représentaient 46,7 % des migrants africains en 2000, elles étaient 48,2 % en 2016. « Dans des pays comme le Royaume-Uni, la France, l’Irlande, le Portugal, Israël, le Luxembourg ou encore l’Australie, les femmes sont même devenues majoritaires dans les diasporas africaines », note l’OCDE.

    Enfin, si la recherche d’un emploi et d’une vie meilleure figure parmi les motivations des candidats à l’émigration, cette quête s’avère difficile. « Sur le marché de l’emploi des pays de l’OCDE, les migrants africains sont fortement touchés par le chômage (13 %) et l’inactivité (28 %). » Surtout, une grande part de ceux qui trouvent un emploi doivent accepter une forme de relégation par rapport à leur niveau d’études. Le taux de déclassement professionnel était ainsi de 35 % en 2016. Concernant les raisons, l’OCDE se montre prudente : « Cette situation peut être due à une discrimination sur le marché du travail, mais aussi à des questions de qualité et de reconnaissance des diplômes. »

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/06/11/les-africains-qui-migrent-viennent-de-moins-en-moins-en-france_5474740_3212.
    #attractivité #Afrique #migrations #réfugiés #préjugés #grand_remplacement #statistiques #chiffres #femmes #ruée #ruée_vers_l'Europe

    Ajouté à la métaliste autour du #livre de #Stephen_Smith, La ruée vers l’Afrique :
    https://seenthis.net/messages/673774

  • Two deaths and one big lie
    Maureen Clare Murphy Rights and Accountability 10 June 2019
    https://electronicintifada.net/blogs/maureen-clare-murphy/two-deaths-and-one-big-lie

    The killing of math teacher Yaqoub Abu al-Qiyan during an early 2017 raid on a Palestinian village was in many respects a typical act of violence by Israel’s colonization project. A Palestinian was left dead, others injured and homes were destroyed – starting with those belonging to Abu al-Qiyan’s family – to make way for a Jewish settlement.

    There are unique aspects to his case – he was killed in Israel, not in the occupied West Bank, for one. And thanks to the UK-based research group Forensic Architecture, a moment-by-moment breakdown of the events leading up to Abu al-Qiyan’s death and the state cover-up that followed has been made publicly available. (...)

    (...) Israel’s official narrative soon fell apart, but Forensic Architecture “wanted to understand better what had happened in the moments leading to Abu al-Qiyan’s death.”

    Mishandling of evidence

    The research group has published a new video report https://vimeo.com/337735829

    that includes more documentation contradicting Israel’s claims. That documentation includes newly available footage from body and handheld cameras operated by police officers at the scene, a “partial and incomplete” police evidence file, the full recording of the thermal aerial video, and recordings of police radio channels.

    The body cam footage recorded by one of the officers indicated that Forensic Architecture’s earlier suspicion that Abu al-Qiyan was killed by a single bullet fired at close range while his car had come to a stop – to “confirm the kill” – was unlikely.

    The research group also used reenactment at the scene of Abu al-Qiyan’s killing, as well as synchronization of audio and video documentation, 3D modeling and other methodologies, to reach its conclusions. (...)

    https://seenthis.net/messages/561578
    #Palestine_assassinée

  • US ambassador: #Israel has right to annex parts of West Bank | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2019/jun/08/us-ambassador-israel-david-friedman-west-bank-annexation

    Most countries view Israeli settlements in the West Bank, territory captured in the 1967 Arab-Israeli war, as illegal. Israel disputes this, citing historical, political and religious ties as well as security needs.

    Friedman said that under certain circumstances, “Israel has the right to retain some, but unlikely all, of the West Bank”.

    #occupation #le_droit_international_selon_trump

  • What Israel would look like if more students learned Arabic
    https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2019/06/israel-arabic-hebrew-language-idf-nationality-law-school.html

    How unpopular is Arabic in Israel? It turns out that just 1.6% of Jews in the country studied Arabic in school. Only 26% of Israel’s adult population speaks Arabic, with the overwhelming majority of them Arab citizens. Only 0.5% of Jews in Israel are able to read a book in Arabic.

    Students in Israel are only required to study Arabic in middle school, and then for just three hours per week. Schools in the religious nationalist education system barely learn Arabic at all, and the same is true in ultra-Orthodox schools.

    (...)

    There is a problem in academia, too. Professor Elie Podeh, former head of the Department of Islamic and Middle Eastern Studies at the Hebrew University, told Al-Monitor that he believes there is a connection between the “attitude toward peace” and interest in learning Arabic. “There has been a decline in the number of people studying the humanities overall,” he said. "This includes a noticeable decline in registration in several Middle Eastern Studies departments. Between 70 and 90 students register with the Department of Middle Eastern Studies at Hebrew University every year. It is quite possible that there would have been greater interest among students in the 1990s, when the mood in the country was different.”

    In October 2015, the coalition and opposition agreed to pass the initial reading of a law that would have required Israeli students to learn both languages, Hebrew and Arabic, starting in the first grade. Since then, however, the law has been held up by the Knesset’s Education Committee.

    #israël #arabe

  • Israël veut vendre aux enchères de l’aide humanitaire accordée aux Palestiniens
    Par Guilhem Delteil, De notre correspondant à Jérusalem, Publié le 05-06-2019
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20190605-israel-vente-encheres-biens-confisques-palestiniens-aide-humanitaire

    Israël avait prévu de procéder cette semaine à la vente aux enchères de biens confisqués en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par l’armée israélienne. La vente a finalement été reportée, officiellement pour « des raisons techniques ». Mais elle pourrait aviver des tensions diplomatiques : des biens fournis par des pays européens dans le cadre d’une aide humanitaire aux Palestiniens étaient inclus dans cette vente.

    C’est un encart publié dans Maariv, un quotidien israélien, le 6 mai dernier qui a éveillé l’attention de B’Tselem, une organisation israélienne de défense des droits de l’homme en Cisjordanie. L’annonce faisait part d’une vente aux enchères organisée par le Cogat, la branche de l’armée en charge de l’administration civile des territoires occupés, dans un délai de 30 jours, de biens confisqués à des communautés israéliennes et palestiniennes de Cisjordanie.

    (...) S’il s’agit d’une procédure habituelle pour les autorités israéliennes, ces enchères prévues lundi près de Ramallah et mardi près de Bethléem ont attiré l’attention, car des biens fournis à des communautés palestiniennes au titre de l’aide humanitaire ont été identifiés dans le catalogue de la vente : deux préfabriqués donnés à l’école d’une communauté bédouine du nord de Cisjordanie ainsi que trois tentes et deux plaques de zinc qui avaient été offertes à une autre communauté palestinienne dans la vallée du Jourdain, là aussi pour servir d’abri aux élèves durant les heures de classe. Ces biens avaient été financés par plusieurs pays européens ainsi que Echo, la branche humanitaire de l’UE, et confisqués par Israël le 23 octobre et le 5 novembre dernier.

    Destructions

    « Il n’y avait pas de biens européens dans cette vente même si la confiscation datait de plus de trois mois », se défend Shani Sasson, la porte-parole du Cogat. Mais le catalogue, que RFI a pu consulter, ne laisse guère de doute : il fait figurer le lieu et la date de la confiscation, le numéro de l’ordre de confiscation ainsi que le nom de l’agent chargé de cette opération. « Il n’y a aucun doute sur l’origine de ces biens », assure Sarit Michaeli, responsable de plaidoyer international à B’Tselem.

    Les acteurs humanitaires qui interviennent en soutien aux communautés bédouines de Cisjordanie se doutaient de cette mise aux enchères des biens confisqués. « Mais nous n’avions encore jamais pu en avoir la preuve. D’habitude, le système de mise en vente est plus complexe », confie une source humanitaire contactée par RFI. Chaque année, entre 400 et 600 structures palestiniennes en zone C sont détruites par l’armée israélienne. 12% d’entre elles sont financées par des pays européens ou Echo.

    (...) La vente aux enchères prévue cette semaine a finalement été reportée d’au moins une semaine. Pour des « raisons techniques », affirme le Cogat, pas en raison de pressions diplomatiques ou de l’ampleur médiatique prise par l’affaire. Mais ce report ne met pas fin au contentieux entre les deux parties. A ce stade-là, il n’est pas clair encore si les biens financés par les Européens seront proposés à la vente lors des prochaines enchères. « Nous voulons donner aux pays européens plus de temps pour récupérer leurs biens », assure Shani Sasson, la porte-parole du Cogat. Mais elle affirme également que son organisation a pris contact avec les pays concernés. Or, plusieurs sources diplomatiques européennes nient à RFI avoir été informées par le Cogat d’une volonté d’entamer un dialogue sur les biens confisqués.

    https://seenthis.net/messages/784593