country:israël

  • L’ingérence d’Israël dans la politique américaine est bien plus lourde que celle de la Russie
    22 Août 2018 – Middle East Monitor – Traduction : Chronique de Palestine – MJB
    http://www.chroniquepalestine.com/ingerence-israel-politique-americaine-plus-lourde-que-ingerence-

    L’ingérence d’Israël dans la politique américaine « dépasse de loin tout ce que » la Russie a pu faire lors de l’élection présidentielle de 2016, a déclaré Noam Chomsky, philosophe et commentateur politique juif-américain à l’émission d’information Democracy Now.

    « Tout d’abord, si l’ingérence étrangère dans nos élections vous intéresse, tout ce que les Russes ont pu faire pèse ou compte à peine comparé à ce qu’un autre état fait ouvertement, effrontément et avec un soutien énorme, » a dit M. M. Chomsky à la journaliste Amy Goodman au cours d’une interview le mois dernier, qui a refait surface au vu de l’évolution des événements qui entourent l’ingérence présumée de la Russie dans les élections états-uniennes

    « L’intervention d’Israël dans les élections américaines dépasse largement tout ce que les Russes ont pu faire. Je veux dire, même au point où le premier ministre d’Israël, Netanyahu, se rend directement au Congrès, sans même en informer le président, et s’adresse au Congrès, largement ovationné, pour tenter de saboter la politique du président – c’est ce qui s’est produit avec Obama et Netanyahu en 2015. »

    « Poutine est-il venu s’adresser au Congrès en session conjointe pour essayer d’inciter ses membres à inverser la politique états-unienne, sans même, en informer le président ? » (...)

  • BDS: how a controversial non-violent movement has transformed the Israeli-Palestinian debate | News | The Guardian

    Israel involvment in anti-BDS activities in foreing countries

    https://www.theguardian.com/news/2018/aug/14/bds-boycott-divestment-sanctions-movement-transformed-israeli-palestini

    The Ministry of Strategic Affairs has outsourced much of its anti-BDS activity in foreign countries, helping to establish and finance front groups and partner organisations, in an attempt to minimise the appearance of Israeli interference in the domestic politics of its allies in Europe and the US. Kuper said that anti-BDS groups were now “sprouting like mushrooms after the rain”. He and a number of other former intelligence and security officials are members of one of them, Kella Shlomo, described as a “PR commando unit” that will work with and receive tens of millions of dollars from the Ministry of Strategic Affairs. In 2016, Israel’s embassy in London sent a cable to Jerusalem complaining that the strategic affairs ministry was endangering British Jewish organisations, most of which are registered as charities and forbidden from political activity: “‘operating’ Jewish organisations directly from Jerusalem … is liable to be dangerous” and “could encounter opposition from the organisations themselves, given their legal status; Britain isn’t the US!” Last year, al-Jazeera aired undercover recordings of an Israeli official working out of the London embassy, who described being asked by the Ministry of Strategic Affairs to help establish a “private company” in the UK that would work for the Israeli government and in liaison with pro-Israel groups like Aipac.

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  • Islamic Jihad’s challenge to Hamas in Gaza

    https://www.alaraby.co.uk/english/indepth/2018/8/31/islamic-jihad-vs-hamas-in-gaza

    While Hamas has become synonymous with the Gaza Strip in the years since its 2006 election victory and subsequent routing of rival Fatah from the coastal enclave in internecine fighting a year later, one of Hamas’ lesser-known peers has largely escaped notice amid clashes between Hamas and Israel.

    Palestinian Islamic Jihad, or PIJ, shares with Hamas the fundamental objective of fighting Israel. PIJ, however, has felt freer to launch attacks responding to Israel’s ongoing blockade because, unlike Hamas, PIJ has no role in governing Gaza or rebuilding it in the event of the all-but-guaranteed Israeli counterattacks.

    As tensions between Hamas and Israel increase, PIJ may prove the wildcard that triggers yet another war in Gaza.

    At first glance, PIJ would appear a sideshow to Hamas. PIJ has only a few thousand fighters, compared with the tens of thousands in the Hamas ranks, and much of PIJ’s arsenal comprises cheap, simple rockets. Even so, these limitations have rarely prevented PIJ from striking Israel over the past two decades. In 2002, a PIJ car bomb in the Israeli city of Afula killed seventeen and injured thirty-eight. In 2012, PIJ rockets reached as far as Tel Aviv, Israel’s second-largest city and the heart of its economy.

    In fact, PIJ’s smaller size may allow it to act without attracting the public scrutiny that greets Hamas attacks on Israel.

    “Since Hamas is the primary ’culprit’ - in the eyes of Israel - there is less attention, media and otherwise, on PIJ and PIJ might feel more free to initiate a conflict,” Mia Swart, a nonresident fellow at the Brookings Doha Center, told The New Arab.

  • Pourquoi le NPA refuse-t-il de répondre ? Michel Collon - 30 Août 2018 - Investigaction

    https://www.investigaction.net/fr/pourquoi-le-npa-refuse-t-il-de-repondre

    Texte de la lettre adressée en mars par Michel Collon à la direction du NPA et restée sans réponse. Sur son site, le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste français) publie un ramassis de calomnies signé Ornella Guyet contre Michel Collon, fondateur et directeur du site Investig’Action. Or, cette pseudo-journaliste s’est aussi acharnée contre Jeremy Corbyn, François Ruffin, Pierre Carles, Frédéric Lordon, Alain Gresh, Noam Chomsky… Toute ressemblance avec les campagnes de diabolisation menée par le lobby sioniste… n’est pas fortuite. Le NPA répondra-t-il enfin ?

    Au comité national dirigeant le NPA,

    Bonjour,

    Vous diffusez sur votre site un article fort long[1] qui me calomnie sur base de rumeurs, ragots et déformations. Vous m’accusez d’ « imposture journalistique », de « mercantilisme » et de complicité avec des dictatures. Vous me prêtez des amitiés avec des gens que je ne fréquente pas ou que je dénonce.

    L’auteur de ce torchon, véritable degré zéro du journalisme, s’appelle Ornella Guyet. J’y ai relevé 70 erreurs factuelles, fautes journalistiques grossières ou calomnies pures et simples. Si vous en doutez, je suis prêt à en discuter avec vous. Je me limiterai ici à vous poser cinq questions :

    Comptez-vous publier aussi les articles dans lesquels Ornella Guyet a agressé et calomnié d’autres progressistes : Jeremy Corbyn, François Ruffin, Pierre Carles, Frédéric Lordon, Hervé Kempf, Alain Gresh et Noam Chomsky ?

    Savez-vous que Guyet a répandu ses calomnies sous divers pseudonymes, destinés à faire croire qu’il s’agissait d’un mouvement d’opinion et non d’une seule personne ? Savez-vous qui finance toute cette activité ?

    Savez-vous que la source primaire de Guyet est le site Conspiracy Watch, tenu par Rudy Reichstadt, proche de Bernard Henri-Lévy ? Ce site se nourrit en permanence du théoricien islamophobe Pierre-André Taguieff et recopie les pires délires des néocons islamophobes US : Daniel Pipes, Norman Podhoretz et le site d’extrême droite MEMRI. Comment expliquez-vous que les critiques d’Ornella Guyet épargnent les Etats-Unis, Israël et leurs alliés des pétromonarchies réactionnaires ?

    Savez-vous que le travail « journalistique » de cette personne a été sévèrement critiqué par Le Monde Diplomatique, Acrimed et d’autres groupes ? Savez-vous qu’elle a toujours refusé tout débat public ? Parce que manifestement elle se sait incapable de répondre aux critiques sur ses méthodes tendancieuses, et a d’ailleurs fini par arrêter l’activité de son site.

    Sur votre site, vous affirmez « avoir reçu cette contribution » de Guyet et « la publier bien volontiers ». Mais d’après elle[2] c’est vous qui lui auriez commandé ce torchon. Qui dit vrai ?

    Beaucoup de gens me demandent comment il est possible qu’une organisation de gauche reprenne de telles calomnies. Et je vous le demande à mon tour. Votre publication me cause du tort ainsi qu’à toute l’équipe de jeunes journalistes d’Investig’Action qui travaille dur contre la pensée dominante et la désinformation. Héberger ce ramassis de mensonges alors qu’Investig’Action est déjà la cible des néocons, du lobby pro-Israël et de certains journalistes chiens de garde, qui répandent les mêmes attaques que Guyet, cela vous place dans un curieux voisinage, non ?

    Je vous demande donc de retirer cet article et d’en informer vos lecteurs. Je me tiens à votre disposition si vous souhaitez des éclaircissements quant aux accusations que cette personne porte contre moi. Si vous refusez, je vous demande d’en débattre publiquement avec moi.

    Je n’ai aucun problème avec le fait qu’on critique mes analyses en échangeant des arguments politiques. J’estime même que la gauche française devrait davantage discuter sereinement ses divergences. On reste trop entre soi. Mais remplacer ce débat par des insultes et calomnies, en recopiant les attaques de nos ennemis de classe, me semble le contraire du véritable débat politique et un signe de faiblesse.

    Bien à vous
    Michel Collon
    Investig’Action – Bruxelles

    Notes :

    [1] http://tantquillefaudra.org/debats/article/michel-collon-un-militant-de-la-347

    [2] « Le NPA, dont la Commission nationale anti-fasciste (Cnaf) m’a commandé il y a plusieurs mois… un dossier sur Michel Collon, qui a été l’article le plus abouti que j’ai publié à ce jour à son sujet. » http://www.confusionnisme.info/index.php/2015/10/05/le-martyre-de-saint-michel

    #ornella_guyet #NPA #Michel_Collon #Jeremy_Corbyn #François_Ruffin #Pierre_Carles #Frédéric_Lordon #Alain_Gresh #Noam_Chomsky #calomnies #information #débat #conspiracy_watch #rudy_reichstadt #bernard_henri-lévy #BHL #pierre-andré_taguieff #daniel_pipes #norman_Podhoretz #MEMRI

  • La chanteuse américaine Lana Del Rey annule un concert en Israël - Le Point - Publié le 31/08/2018 à 21:52 | AFP
    http://www.lepoint.fr/culture/la-chanteuse-americaine-lana-del-rey-annule-un-concert-en-israel-31-08-2018-

    © GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP / Theo Wargo

    La chanteuse américaine Lana Del Rey a annoncé vendredi l’annulation d’un concert prévu en Israël, la justifiant par le fait qu’elle n’avait pas eu le temps d’organiser, dans le même temps, un concert en « Palestine ».

    La venue prochaine en Israël de la jeune femme avait donné lieu à une campagne pro-palestinienne pour l’annulation de sa performance.

    « C’est important pour moi de chanter à la fois en Palestine et en Israël et traiter tous mes fans de la même façon », a déclaré sur son compte Twitter l’artiste de 33 ans, connue pour sa pop baroque mélancolique.

    « Malheureusement, il n’a pas été possible d’aligner les deux visites par manque de temps, et donc je reporte ma performance au Meteor Festival à un moment où je pourrais planifier des visites à la fois pour mes fans israéliens et palestiniens », a-t-elle ajouté.

    La chanteuse avait initialement indiqué qu’elle participerait au festival, qui doit se tenir en septembre dans le nord d’Israël.

    « La musique est universelle et devrait être utilisée pour unir les gens », avait dit la chanteuse le 19 août sur Twitter.

    Réagissant à l’annulation du concert, Meteor Festival a indiqué, da façon ironique : « nous apprécions vraiment la façon dont elle a utilisé Meteor pour s’attirer l’attention de la presse ».

    Une pétition du mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), qui lutte contre l’occupation des territoires palestiniens, avait appelé la chanteuse à annuler son concert en Israël, en affirmant que sa musique allait servir à occulter « les flagrantes violations des droits de l’Homme » israéliennes.

    La pétition a recueilli plus de 14.500 signatures.

    #BDS

  • Israël construit 1 000 nouveaux logements sur des terres palestiniennes. Qui s’en indigne ?
    Robert Fisk – 24 août 2018 – The Independent – Traduction : Chronique de Palestine – Dominique Muselet
    http://www.chroniquepalestine.com/israel-construit-1-000-nouveaux-logements-sur-terres-palestinien

    (...) Yonatan Mendel, un universitaire de Cambridge, nous a donné une explication du phénomène qui brille par sa simplicité et son honnêteté : « La première colonie a seulement marqué le début d’un processus de ‘sécurisation’ : elle ne pouvait pas rester seule. Il fallait nécessairement construire d’autres colonies autour d’elle. Puis, afin de sécuriser tous ces nouveaux blocs de colonies de peuplement, il fallait construire un réseau routier sécurisé pour circuler entre eux. Mais pour sécuriser les routes, il fallait construire d’autres colonies le long de ces routes. Sans oublier le Mur qui est devenu nécessaire pour protéger les Israéliens des Palestiniens, et pour protéger les patrouilles de l’armée qui sécurisent les clôtures autour des colonies qui sécurisent les routes qui, bizarrement, sécurisent les citoyens israéliens vivant à Haïfa, Tel Aviv et Beer Sheba ». (...)

  • Hacking a Prince, an Emir and a Journalist to Impress a Client - The New York Times

    With Israel help

    https://www.nytimes.com/2018/08/31/world/middleeast/hacking-united-arab-emirates-nso-group.html?imp_id=299442091&action=click&m

    The lawsuits also shed new light on the political intrigues involving Israel and the Persian Gulf monarchies, which have increasingly turned to hacking as a favorite weapon against one another.
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    The NSO Group’s actions are now at the heart of the twin lawsuits accusing the company of actively participating in illegal spying.CreditDaniella Cheslow/Associated Press
    The U.A.E. does not recognize Israel, but the two appear to have a growing behind-the-scenes alliance. Because Israel deems the spyware a weapon, the lawsuits note, the NSO Group and its affiliates could have sold it to the Emirates only with approval by the Israeli Defense Ministry.

    Leaked emails submitted in the lawsuits show that the U.A.E. signed a contract to license the company’s surveillance software as early as August 2013.
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    A year and a half later, a British affiliate of the NSO Group asked its Emirati client to provide a sixth payment of $3 million under the original contract, suggesting a total licensing fee of at least $18 million over that period.

    An update the next year was sold through a different affiliate, based in Cyprus, at a cost of $11 million in four installments, according to leaked invoices.

    Tensions between the U.A.E. and its neighbor Qatar reached a boil in 2013 over a struggle for power in Egypt. Qatar had allied itself with the Egyptian Islamist movement that won the elections after the Arab Spring. Then the U.A.E. backed a military takeover that cast the Islamists into prison instead.

    In the escalating feud, each side accused the other of cyberespionage. Hackers broke into the email accounts of two outspoken opponents of Qatar — the Emirati ambassador to Washington, Yousef al-Otaiba, and an American Republican fund-raiser who does business with the U.A.E., Elliott Broidy. Mr. Broidy has filed a separate lawsuit accusing Qatar and its Washington lobbyists of conspiring to steal and leak his emails.

    Other hackers briefly took over the website of the Qatari news service to post a false report of an embarrassing speech by the emir to damage him, and later leaked Qatari emails exposing awkward details of Qatari negotiations over the release of a royal hunting party kidnapped in Iraq. Allies of Qatar blamed the Emiratis.

    The leaked emails disclosed in the new lawsuits may also have been stolen through hacking. Lawyers involved said the documents were provided by a Qatari journalist who did not disclose how he had obtained them.

    The messages show that the Emiratis were seeking to intercept the phone calls of the emir of Qatar as early as 2014.
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    But the Emirati target list also included Saudi Arabia. In the email discussions about updating the NSO Group’s technology, the Emiratis asked to intercept the phone calls of a Saudi prince, Mutaib bin Abdullah, who was considered at the time to be a possible contender for the throne.

    The Emiratis have been active promoters of Prince Mutaib’s younger rival, Crown Prince Mohammed bin Salman. Last year, the crown prince removed Prince Mutaib from his role as minister of the national guard and ordered his temporary detention in connection with corruption allegations.

    In a telephone interview, Prince Mutaib expressed surprise that the Emiratis had attempted to record his calls.

    “They don’t need to hack my phone,” he said. “I will tell them what I am doing.”

    According to the emails, the Emiratis also asked to intercept the phone calls of Saad Hariri, who is now prime minister of Lebanon.

    Mr. Hariri has sometimes been accused of failing to push back hard enough against Hezbollah, the powerful Lebanese movement backed by Iran. Last year, the U.A.E.’s Saudi ally, Crown Prince Mohammed, temporarily detained Mr. Harari in Riyadh, the Saudi capital, and forced him to announce his resignation as prime minister. (He later rescinded the announcement, and he remains prime minister.)

    Mr. Alkhamis, who resigned in 2014 as the editor of the London-based newspaper Al Arab, called the surveillance of his phone calls “very strange” but not unexpected, since he had published “sensitive” articles about Persian Gulf politics.

    The U.A.E.’s use of the NSO Group’s spyware was first reported in 2016. Ahmed Mansoor, an Emirati human rights advocate, noticed suspicious text messages and exposed an attempt to hack his Apple iPhone. The U.A.E. arrested him on apparently unrelated charges the next year and he remains in jail.

  • Salah Hamouri, un an dans les limbes de la justice israélienne
    Libération - Par Guillaume Gendron, Correspondant à Tel-Aviv — 26 août 2018 à 20:06
    http://www.liberation.fr/planete/2018/08/26/salah-hamouri-un-an-dans-les-limbes-de-la-justice-israelienne_1674653

    Né à Jérusalem d’un père palestinien et d’une mère française, le binational de 33 ans a passé la moitié de sa vie d’adulte en prison. Denise Hamouri, qui vit toujours à Jérusalem-Est, égrène les sentences : « Trois mois de prison au lycée pour avoir collé des affiches, quatre mois à la fac, puis sept ans. »
    Icône

    La dernière correspond à sa condamnation en 2005 pour sa participation, selon la justice israélienne, à une cellule du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) qui planifiait l’assassinat d’Ovadia Yossef, grand rabbin cofondateur du parti religieux Shass. Malgré l’absence de preuve matérielle, Hamouri, qui n’a jamais reconnu les faits, avait choisi de plaider coupable en échange d’un accord divisant la peine encourue par deux.

    Durant son incarcération, il devient l’icône des réseaux français pro-palestiniens qui le considèrent comme un « prisonnier politique » et réclament sa libération, alors que la France, présidée par Nicolas Sarkozy, s’affaire sur le sort de Gilad Shalit, ce soldat franco-israélien tombé aux mains du Hamas.

    A sa sortie de prison en 2011 (dans le cadre des accords Shalit, justement), Hamouri, qui a entamé des études de droit à l’ombre, enchaîne les conférences et rejoint Addameer, une association de soutien aux prisonniers palestiniens. Il épouse la fille du président de son comité de soutien, l’ex-député communiste Jean-Claude Lefort.

    Pour Elsa Lefort, expulsée d’Israël en janvier 2016 avec le jeune fils du couple, c’est ce non-renoncement au militantisme qui est visé par les autorités israéliennes : « A chaque retour en Israël, il était interrogé, on lui mettait la pression : "Pourquoi tu ne restes pas en France, un si beau pays… Tu n’y auras pas de problèmes…" Le but est de le pousser à quitter Jérusalem. » La dernière arrestation d’Hamouri, souligne Elsa Lefort, a eu lieu trois jours après qu’il a passé l’examen du barreau palestinien.

  • Occupation board game found in Jersey attic pokes fun at Nazis | UK news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/uk-news/2018/aug/29/occupation-boardgame-found-in-jersey-attic-pokes-fun-at-nazis#img-1

    A long-lost board game that gives a glimpse into life on Jersey under Nazi occupation has been found in a loft on the Channel island.

    The game, loosely based on Monopoly, is called Occupation and makes gentle but pointed jibes at the Nazis, who were on Jersey from 1940 to 1945.

    It is believed to have been produced, possibly secretly, to help families cope with living under occupation.

    The front of the game – on paper rather than board – invites competitors to “laugh your troubles away by playing Occupation”. It adds: “Tell your friends about it and cheer them up as well.”

    Players had to roll a dice to progress around the board, moving forward or backwards depending on where they land.

    Some squares are good – “receive two eggs, go forward three” or “receive 50 cigarettes, go forward eight”. Others are not so good. If you landed on “identity card lost” you had to go back four and if you exceeded your electricity ration, it was back five.

    Others were even worse. “Ration book lost” meant having to go to “food control”, and “blackout offence” meant you had to go to Gloucester Road, where the prison was located, and from where players had to throw specific numbers to re-enter the game.

    #jeux #Royaume_Uni #histoire #nazis #guerre

  • Elsa Lefort: “The fate of my husband, #Salah_Hamouri, does not matter to our leaders” | Ceasefire Magazine
    https://ceasefiremagazine.co.uk/elsa-lefort-the-fate-husband-salah-hamouri-matter-leaders

    The French government has been characteristically toothless. Lobbying efforts by Lefort and French campaigners reached French President Emmanuel #Macron, who has twice called on the Israeli Prime Minister, Benjamin Netanyahu, to release Hamouri. In response, Israel punitively transferred Hamouri on December 31 to Megiddo #Prison, where a detainee was tortured to death in 2013, and extended his administrative detention order twice.

    #France #Israel

  • i24NEWS - Israel drone firm faces charge in said bombing of Armenian forces for Azerbaijan
    https://www.i24news.tv/en/news/israel/diplomacy-defense/182956-180829-israel-drone-firm-faces-charge-in-said-bombing-of-armenian-for

    The State Attorney of Israel announced Wednesday that it has summoned an Israeli dronemaker to a pre-indictment hearing for its role in an alleged bombing of Armenian forces while conducting a demonstration of one of its unmanned aerial vehicles (UAVs) on behalf of Azerbaijan in fall of 2017.

    “The letter of suspicion attributes to the company’s senior managers and suspected employees offenses of receiving fraudulently under aggravated circumstances and violates the Defense Export Control Law,” a statement from the State Attorney’s office said.

    “The Defense Export Control Law was enacted about a decade ago, and its purpose is to protect Israel’s political and security ties from dangers of unauthorized exports of defense know-how and equipment,” it added.

    CEO Amos Matan, deputy CEO Meir Rizmovitch, development director Haim Hivashar, and marketing director David Goldin are among the representatives of Aeronautics Defense Systems Ltd summoned to appear before the State Attorney’s Office’s Economics Division.

    “We are convinced that after we first present our position at the hearing, the State Prosecutor’s Office will reach an informed decision that there is no reason to put the company or any of its officers in court and will order the case closed,” Aeronautics said in a statement responding to the hearing summonses.

    Last year, a criminal investigation was opened into the defense systems firm for “a deal with a key client” that allegedly involved an attempted bombing of the Armenian military on behalf of Azerbaijan during a live demonstration of a kamikaze UAV, but a gag order was placed on many of the details.

  • #Villes_méditerranéennes, passé, présent, futur

    Deux habitants sur trois vivent en ville dans les pays du pourtour méditerranéen. Vers 2030, ils représenteront les trois quarts de la population totale. Selon un rapport du Plan Bleu, dans l’ensemble des vingt et un pays du pourtour méditerranéen, la population urbaine – résidant dans des agglomérations de plus de 10 000 habitants – est passée de 94 millions en 1950 (44 % de la population) à 274 millions en 2000 (64 %).

    Comment gérer ce développement ? Que nous apprennent l’histoire et l’évolution de nos villes pour bâtir un futur durable ? 15–38 place les villes méditerranéennes au centre du viseur estival. Comme l’année dernière, nous prenons le temps et publions les reportages, analyses, images, balades sonores, au fil des semaines jusqu’à la fin du mois d’août. Pour ce premier opus direction la Syrie, en passant par Marseille, Barcelone et Tel Aviv.

    À Marseille, l’enchevêtrement de villages et de barres d’immeuble de la 2ème ville de France interroge. Comment en est-on arrivé à une telle organisation ? Quelles conséquences sur la vie quotidienne des habitants ? Cet ensemble disparate s’est constitué au grès d’une urbanisation que les spécialistes nomment de « comblement », ou comment combler les trous entre les noyaux villageois existants, en y plantant des tours.

    Quelle vie économique et sociale dans les centres villes avec l’ubérisation de la société, et des logements, comme à Barcelone en Espagne où les habitations sont de plus en plus louées aux touristes à la nuitée, entraînant une hausse conséquente des loyers ? Le conseil municipal de Ada Colau (Podemos) a déclaré la guerre aux locations illégales des appartements touristiques, comme Airbnb et similaires. Comment tout cela s’est produit, comment se passe l’action contre le tourisme de masse. Comment cela change la ville et qu’en pensent les résidents ?

    En Israël, l’histoire nous apprend comment les premières populations se sont installées et organisées. Tel Aviv, concentre plus de 4000 bâtiments de style Bauhaus (dont 1 000 ont été classés au patrimoine de l’UNESCO en 2003). La “ville blanche” abrite ainsi le plus grand ensemble d’architecture moderne au monde et le mieux préservé. Une particularité qui fait le charme de la ville mais raconte aussi son histoire. Des architectes avaient alors immigré après avoir été formés dans divers pays d’Europe et conçu les bâtiments. A l’époque, le choix du minimalisme était davantage motivé par des enjeux pratiques qu’esthétiques : il s’agissait de construire rapidement et à moindre coût pour accueillir les nouvelles vagues de migrants.

    Enfin, en Syrie, l’enjeu actuel de la reconstruction se trouve dans des lois sur la propriété décidées par le régime syrien en 2012 et 2018. Ces réglementations excluent de nombreux syriens déplacés à l’intérieur et réfugiés à l’extérieur du pays. Avocats, architectes et collectifs se constituent aujourd’hui pour informer la population et dénoncer l’injustice de ces décisions destinées à changer le visage de la Syrie.


    https://www.1538mediterranee.com/14-villes

    #villes #urban_matter #géographie_urbaine #Méditerranée #Syrie #Marseille #Barcelone #Tel-Aviv #Bauhaus #Immeuble_Gaza #Beyrouth #Egypte

    cc @reka

  • « J’ai voyagé en Israël, alors je vais t’expliquer le Rroumous » : Houmous, cuisine et diplomatie
    https://www.franceinter.fr/vie-quotidienne/houmous-cuisine-et-diplomatie

    Le houmous, définition

    Première chose, il faut savoir le nommer. Houmous se prononce _ROU_mous, car en hébreu comme en arabe, le « h » se prononce "r". Le houmous est une préparation à base de pois chiche réduite en purée avec du citron, de l’huile d’olive et du « tahiné » (une purée de sésame).

    J’ai voyagé en Israël, où on en consomme beaucoup.

    Je te rappelle que j’avais commis ceci en 2008 : Loubnan ya Loubnan : Le Rrrizbollah aime le rrroumous
    http://tokborni.blogspot.com/2008/10/le-rrrizbollah-aime-le-rrroumous.html

    Savez-vous comment on peut reconnaître un journaliste qui vient soit de se faire expliquer le danger islamiste, la dhimmitude et l’Eurabia par l’ambassadeur d’Israël à Paris, soit de trouver l’inspiration après plusieurs heures de visionnage de Guysen TV ? C’est très simple, et il n’est pas nécessaire de recourir à une théorie du complot trop compliquée. Ce journaliste se reconnaît aisément : il dit « Rrrezbollah » (ou, pire, « Rrrizbollah ») et « Rrramas », au lieu de « Hhezbollah » (« h » expiré) et « Hhamas » (même « h » expiré).

    [...]

    Bref, n’importe qui dira : « Hhassan Nasrallah du Hhezbollah aime le Hhoumous ». Si un éditorialiste analyse : « Rrrassan Nasrallah du Rrrizbollah aime le Rrroumous », maintenant vous le savez : c’est un thuriféraire du sionisme.

    C’est d’autant plus idiot, pour les analystes sionistes, de se faire piéger aussi facilement que, par ailleurs, il ne leur viendrait pas à l’idée de prononcer « Rafiq Rrrariri ». C’est la même lettre. Au pire, ils diront « Rafikariri » d’une seule traite, mais pas « Rrrariri ». (Pourtant, Rafiq Rrrariri aimait beaucoup le rrroumous.)

    Prononcer « Rrrizbollah », ça vous trahit le propagandiste sioniste aussi sûrement que s’il disait « Eretz Yisrael » au lieu de « régime illégitime qui occupe al-Quds » au journal de 20 heures...

  • US to Announce Rejection of Palestinian Right of Return | Global Research - Centre for Research on Globalization
    https://www.globalresearch.ca/us-to-announce-rejection-of-palestinian-right-of-return/5652073?platform=hootsuite

    The United States Donald Trump administration will announce a suspension of funding to the United Nations Relief and Work Agency for Palestinian refugees (UNRWA) and the rejection of the right of return for Palestinian refugees.

    According to Hebrew-language news outlets, the US administration is expected to announce its new policy early September, which would effectively cancel the right of return for Palestinians through several steps.

    The US administration will start enforcing its new policy with recognizing the existence of only half a million Palestinian refugees, who are legitimately considered refugees, out of the total of 5.3 million Palestinian refugees, which were estimated by UNRWA, demanding the right of return.The US administration intends to form a plan in which it rejects the United Nations designation under which millions of descendants of the original refugees are also considered refugees. Sources also reported that the US administration’s new policy would “from its point of view, essentially cancels the right of return.”

    Israeli MK, Israel Katz, commended on the reports of the US administration’s future announcement by saying “this measure joins the historic decision to transfer the US embassy to Jerusalem and as such annuls two UN resolutions.”
    The right of return is one of the core issues in the Israeli-Palestinian conflict. Palestinians claim that about 5.3 million Palestinians, including tens of thousands of refugees who fled in the1948 and 1968 wars from what is now known as Israel, and their descendants, have a right of return to their homes.

    Israel rejects the Palestinian demand, fearing that Palestinians would destroy Israel’s “Jewish-majority” state after the arrival of millions of non-Jewish individuals.

  • Lobby israélien aux Etats-Unis, le documentaire interdit,

    par Alain Gresh (Le Monde diplomatique, septembre 2018)

    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/09/GRESH/59047

    À l’écran, il a tout du parfait gentleman. Malgré sa dégaine d’étudiant, James Anthony Kleinfeld, jeune Britannique juif bien sous tous rapports, diplômé de la prestigieuse université d’Oxford, parlant six langues, dont le néerlandais et le yiddish, s’orientant sans difficulté dans les arcanes des conflits au Proche-Orient, trouverait facilement sa place dans les bureaux d’un ministère des affaires étrangères occidental ou d’un think tank renommé. Pour l’heure, il a d’autres desseins : s’investir dans les organisations américaines favorables à Israël. Il est recruté par The Israel Project (TIP), qui s’occupe de soigner l’image d’Israël dans les médias. Accueilli à bras ouverts du fait de ses compétences, il côtoie durant cinq mois le gratin des responsables d’associations engagées dans la défense inconditionnelle d’Israël, notamment du puissant lobby pro-israélien aux États-Unis, l’American Israel Public Affairs Committee (Aipac). Il fraie avec eux dans les cocktails, congrès, conventions, stages de formation pour militants, se liant avec les uns et les autres. Avenant, chaleureux, efficace, il gagne la confiance de ses interlocuteurs, qui lui parlent à cœur ouvert, laissant au vestiaire la langue de bois et les « éléments de langage » convenus. Et leurs confidences sont explosives.

    Comment influence-t-on le Congrès ? « Les membres du Congrès ne font rien si on ne fait pas pression sur eux, et la seule manière, c’est l’argent. » Comment combat-on les militants favorables aux droits des Palestiniens sur les campus universitaires ? « Avec les anti-Israéliens, le plus efficace est de faire des recherches sur eux, que vous mettez en ligne sur un site Web anonyme et que vous diffusez par des annonces ciblées sur Facebook. » Avec une candeur d’autant plus grande qu’ils croient s’épancher auprès d’un ami, les interlocuteurs de Kleinfeld admettent qu’ils se livrent à des opérations d’espionnage de citoyens américains, avec l’aide du ministère des affaires stratégiques israélien.

    Créé en (...)

    • Lobby israélien, le #documentaire interdit

      Une enquête menée par la chaîne qatarie #Al-Jazira dévoile les méthodes des groupes de pression américains favorables à Israël. Mais, soucieux de ne pas s’aliéner ces organisations dans son contentieux avec l’Arabie saoudite, le Qatar a gelé la diffusion du reportage.

      À l’écran, il a tout du parfait gentleman. Malgré sa dégaine d’étudiant, James Anthony Kleinfeld, jeune Britannique juif bien sous tous rapports, diplômé de la prestigieuse université d’Oxford, parlant six langues, dont le néerlandais et le yiddish, s’orientant sans difficulté dans les arcanes des conflits au Proche-Orient, trouverait facilement sa place dans les bureaux d’un ministère des affaires étrangères occidental ou d’un think tank renommé. Pour l’heure, il a d’autres desseins : s’investir dans les organisations américaines favorables à Israël. Il est recruté par The Israel Project (TIP), qui s’occupe de soigner l’image d’Israël dans les médias. Accueilli à bras ouverts du fait de ses compétences, il côtoie durant cinq mois le gratin des responsables d’associations engagées dans la défense inconditionnelle d’Israël, notamment du puissant lobby pro-israélien aux États-Unis, l’American Israel Public Affairs Committee (Aipac) (1). Il fraie avec eux dans les cocktails, congrès, conventions, stages de formation pour militants, se liant avec les uns et les autres. Avenant, chaleureux, efficace, il gagne la confiance de ses interlocuteurs, qui lui parlent à cœur ouvert, laissant au vestiaire la langue de bois et les « éléments de langage » convenus. Et leurs confidences sont explosives.

      Comment influence-t-on le Congrès ? « Les membres du Congrès ne font rien si on ne fait pas pression sur eux, et la seule manière, c’est l’argent. » Comment combat-on les militants favorables aux droits des Palestiniens sur les campus universitaires ? « Avec les anti-Israéliens, le plus efficace est de faire des recherches sur eux, que vous mettez en ligne sur un site Web anonyme et que vous diffusez par des annonces ciblées sur Facebook. » Avec une candeur d’autant plus grande qu’ils croient s’épancher auprès d’un ami, les interlocuteurs de Kleinfeld admettent qu’ils se livrent à des opérations d’espionnage de citoyens américains, avec l’aide du ministère des affaires stratégiques israélien.

      Créé en 2006, ce dernier dépend directement du premier ministre Benyamin Netanyahou. L’une de ses responsables confie : « Nous sommes un gouvernement qui travaille sur un territoire étranger et nous devons être très, très prudents. » En effet, car certaines de ces actions pourraient se révéler passibles des tribunaux américains.

      À la fin du stage de « Tony », M. Eric Gallagher, son chef à TIP, se montre si satisfait de ses services qu’il lui propose de l’embaucher. « J’adorerais que tu viennes travailler pour moi. J’ai besoin de quelqu’un qui a l’esprit d’équipe, qui travaille dur, qui est passionné, curieux, bien formé, qui parle bien, qui a beaucoup lu. Tu es tout cela. »Mais son poulain refuse. Car, on l’aura deviné, il n’est pas tout à fait celui qu’il prétend être, même si ses diplômes et ses compétences ne sont pas contestables : il est un infiltré, missionné par la chaîne Al-Jazira, propriété de l’émirat du Qatar, pour réaliser un documentaire sur le lobby pro-israélien. Il a filmé en caméra cachée une partie des confidences qu’il a recueillies et il a réuni, avec d’autres membres d’une équipe dirigée par Phil Rees, de la cellule d’investigation de la chaîne, tous les ingrédients d’une enquête spectaculaire. La diffusion de celle-ci était d’autant plus attendue que, en 2017 déjà, un reportage d’Al-Jazira sur le lobby pro-israélien au Royaume-Uni (2) avait montré les ingérences d’Israël dans les affaires internes d’un pays étranger, et ses tentatives pour faire chuter un ministre considéré comme propalestinien — ce qui avait abouti à des excuses publiques de l’ambassadeur d’Israël à Londres et au retour précipité à Tel-Aviv d’un diplomate de haut rang.

      On pouvait donc s’attendre à un événement médiatique, avec ses démentis outragés et ses violentes polémiques. Mais non : la diffusion, programmée pour début 2018, a été reportée sine die, sans explications officielles. On a fini par apprendre, grâce à des articles dans la presse juive américaine (3), que le documentaire ne passerait pas, ce qu’a confirmé Clayton Swisher, directeur de la cellule d’investigation de la chaîne, dans un article où il regrettait ce choix ; quelques jours plus tard, la chaîne annonçait qu’il prenait un congé sabbatique (4). L’enquête a été sacrifiée dans la bataille sans merci que se livrent le Qatar d’un côté et l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis de l’autre pour gagner les faveurs de Washington dans le conflit qui les oppose depuis juin 2017 (5). Et quelle meilleure manière de l’emporter que de s’attirer les faveurs du puissant lobby pro-israélien, dont on connaît l’influence sur la politique américaine au Proche-Orient ?

      Pour faire pencher la balance, le Qatar a donc fait « reporter » la diffusion, obtenant en échange le secours inespéré d’une partie de l’aile droite d’un lobby déjà très à droite dans son ensemble. M. Morton Klein, le président de l’Organisation sioniste américaine (ZOA), un proche de M. Stephen Bannon, ancien conseiller du président Donald Trump, s’est même rendu à Doha et s’est réjoui d’avoir enterré le documentaire (lire « Le Qatar en quête d’amis »). Que de tels groupes, qui accusaient il y a peu le Qatar de financer le Hamas et le terrorisme, aient accepté de virer de bord en échange de la rétention de l’enquête en dit long sur le caractère embarrassant des révélations qu’elle contient.

      Cet enfouissement d’un travail qui a duré plus d’une année a suscité des remous au sein de la chaîne. Certains ont souhaité que ces révélations ne sombrent pas dans les sables mouvants des compromis géopolitiques. C’est la raison pour laquelle nous avons pu voir, grâce à un ami résidant dans le Golfe, les quatre épisodes du documentaire, de cinquante minutes chacun, dans leur version presque définitive.

      Ce qui frappe au visionnage, c’est la fébrilité qui a saisi le lobby depuis quelques années, due à une peur sourde de perdre son influence. Comment l’expliquer, alors que le soutien à Israël est massif aux États-Unis et que les élus des deux partis, républicain et démocrate, apportent un appui sans faille à n’importe quelle aventure d’Israël ? L’élection de M. Trump n’a-t-elle pas amené Washington à abandonner toute volonté de jouer les intermédiaires dans le conflit israélo-arabe et à se ranger sans aucun faux-semblant aux côtés du gouvernement le plus à droite de l’histoire d’Israël ? Sans doute ; mais, dans ce paysage en apparence favorable, un spectre hante le lobby : celui de Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS).

      Ce mouvement lancé en 2005 se propose d’appliquer à Israël les méthodes non violentes qui ont fait leurs preuves contre l’Afrique du Sud de l’apartheid. Il a connu un essor sur les campus américains. Mais faut-il vraiment s’en alarmer, s’interroge M. David Brog, directeur des affaires stratégiques de Chrétiens unis pour Israël (CUFI) et directeur exécutif de la Maccabee Task Force, l’un des groupes qui combattent BDS ? « Israël est la “start-up nation”. Il reçoit plus d’investissements étrangers qu’à n’importe quel autre moment de son histoire. Alors pourquoi ne pas se calmer, comprendre que BDS ne vaut rien et l’ignorer ? » Il insiste : « Je ne pense pas que BDS ait jamais eu pour objectif que les universités retirent leurs investissements en Israël. En ce qui concerne l’argent, nous n’avons pas d’inquiétude à avoir ; mais les efforts déployés pour creuser un fossé entre nous, qui aimons Israël, et la génération montante, sont préoccupants. Parmi les jeunes nés après l’an 2000 et les étudiants, on en arrive au point où la majorité est plus favorable aux Palestiniens qu’aux Israéliens. » M. Jacob Baime, directeur exécutif de l’Israel on Campus Coalition, un groupe d’organisations qui emploie plus d’une centaine de personnes pour lutter contre BDS dans les universités, s’inquiète : « La seule chose que tous les membres du Congrès, tous les présidents, tous les ambassadeurs ont en commun est le fait d’avoir passé du temps sur les campus, et c’est durant cette période qu’ils ont été formés. » Seront-ils encore demain des « amis d’Israël » ?

      Discréditer le messager

      Un élément supplémentaire alarme le lobby. Le soutien à Israël a toujours transcendé les clivages entre démocrates et républicains. N’est-ce pas M. Barack Obama qui, quelques mois avant la fin de son mandat, a fait voter une aide inconditionnelle de 38 milliards de dollars (33 milliards d’euros) à Israël sur dix ans, en dépit de ses relations détestables avec M. Netanyahou ? Mais le paysage politique se transforme, et le ralliement inconditionnel du lobby à M. Trump réduit sa base, qui se résume de plus en plus au Parti républicain et à la droite évangélique. M. David Hazony, ancien directeur de The Tower Magazine et membre influent de TIP, le reconnaît dans le documentaire : « Le boycott immédiat d’Israël, ce n’est pas un problème. Le plus gros problème, c’est le Parti démocrate, les partisans de Bernie Sanders, tous ces anti-Israéliens qu’ils amènent dans le Parti démocrate. Être pro-israélien ne relèvera bientôt plus d’un consensus bipartisan, et chaque fois que la présidence changera, la politique à l’égard d’Israël risquera de changer. C’est une chose dangereuse pour Israël. C’est cela qui est en jeu dans la bataille sur les campus. » Ce que confirme John Mearsheimer, coauteur d’un célèbre livre (6) sur le lobby, dont les commentaires ponctuent le documentaire. Il constate que, désormais, le soutien à Israël croît au Parti républicain alors qu’il diminue au Parti démocrate : « Il y a une différence substantielle entre les deux partis. »

      Comment contrer cette évolution ? En engageant un débat politique ? Difficile, alors que, depuis l’échec des accords d’Oslo, signés en 1993, Israël est dirigé par des partis d’extrême droite qui refusent toute solution diplomatique. Il ne peut être question de discuter du sort des Palestiniens, de l’avenir des colonies ou du drame de Gaza. Et le ralliement du lobby à M. Netanyahou et à M. Trump est peu propice à susciter l’enthousiasme des étudiants américains. Le journaliste Max Blumenthal fait remarquer (Twitter, 15 février 2018) que c’est cette tactique du refus de la discussion que le lobby déploie au sujet du documentaire d’Al-Jazira : assimiler le journalisme d’investigation à de l’espionnage ; discréditer la chaîne en la réduisant à son propriétaire, le Qatar ; affirmer que le sujet est le « lobby juif », et non le soutien à Israël. Et ainsi éviter toute discussion sur le fond des révélations et sur la politique israélienne.

      Directeur exécutif du Comité d’urgence pour Israël (ECI), M. Noah Pollak synthétise la ligne adoptée face aux critiques : « Pour discréditer le message, il faut discréditer le messager. Quand vous évoquez BDS, vous devez dire que c’est un groupe qui prône la haine, la violence contre les civils. C’est-à-dire qu’il soutient le terrorisme. » Et, bien sûr, qu’il est antisémite. L’organisation Voix juives pour la paix (JVP) ? Il préfère l’appeler « Voix juives pour le Hamas »… Mais il reste optimiste, car, comme il l’explique à « Tony », la majorité des Américains reste favorable à Israël, alors qu’au Royaume-Uni « c’est de la haine pure. Vous avez laissé la moitié de ces Pakistanais de m… s’installer chez vous ».

      Pour « discréditer le messager », il faut accumuler des informations variées, qui vont de sa vie privée à ses activités professionnelles, en passant par ses convictions politiques. Le lobby pro-israélien a instauré ces dernières années un réseau d’espionnage. « Nos opérations de recherche,s’enorgueillit M. Baime, disposent d’une technologie de pointe. Quand je suis arrivé, il y a quelques années, notre budget était de quelques milliers de dollars ; il est aujourd’hui de 1,5 million, sans doute 2. Je ne sais même pas ; c’est énorme. » Mais ses amis et lui tiennent à rester « invisibles » : « Nous faisons cela de manière sécurisée et anonyme ; c’est la clé. »

      Parmi les groupes les plus redoutés par les militants favorables aux droits des Palestiniens figure Canary Mission (7), dont le financement, les membres et le fonctionnement restent secrets. Une journaliste proche du lobby explique son rôle : « Ceux qui le haïssent, ceux qui sont visés parlent de “liste noire”. Vous avez des noms, des étudiants et des professeurs d’université, des organisations qui ont des liens avec le terrorisme ou avec des terroristes qui ont appelé à la destruction de l’État juif. » Le site de l’organisation résume ainsi son objectif : « Assurez-vous que les radicaux d’aujourd’hui ne deviendront pas vos employés demain. » Surplombant la biographie de chaque victime clouée au pilori, ce slogan : « Si vous êtes raciste, le monde doit le savoir. »
      Kleinfeld a réussi à remonter à son fondateur et financier, M. Adam Milstein, président du Conseil israélien américain (IAC), condamné à une peine de prison pour fraude fiscale en 2009, ce qui ne l’a pas empêché de poursuivre ses activités du fond de sa cellule. Il expose au jeune homme sa philosophie : « Tout d’abord, mener des enquêtes sur eux [les militants favorables à la Palestine].. Quel est leur projet ? S’attaquer aux Juifs parce que c’est facile, parce que c’est populaire. Nous devons les démasquer pour ce qu’ils sont : des racistes, des gens hostiles à la démocratie. Nous devons les mettre sur la défensive. »

      Plusieurs étudiants témoignent des risques qu’ils encourent. Mme Summer Awad, qui a participé à la campagne pour les droits des Palestiniens à Knoxville (Tennessee), raconte comment elle a été harcelée sur Twitter, comment « ils » ont mis en ligne des informations à son sujet datant de plus de dix ans : « Ils creusent et creusent encore. Quelqu’un a contacté mon employeur et lui a demandé de me licencier, en le menaçant de le dénoncer comme antisémite s’il n’obtempérait pas. » Ces méthodes de délation peuvent signifier une mise à mort professionnelle ou, pour un étudiant, compliquer la recherche d’un emploi à la fin de son cursus. Certains des accusés ont donc envoyé des « messages de repentir » qui sont publiés dans une rubrique spéciale du site de Canary Mission (8) en échange du retrait de leur nom de la liste noire : des « aveux » anonymisés dans lesquels ils expliquent qu’ils ont été « trompés » et qui ressemblent à ceux arrachés aux suspects de sympathies communistes du temps du maccarthysme aux États-Unis dans les années 1950, ou dans les régimes autoritaires aujourd’hui. « C’est la guerre psychologique. Ils sont terrifiés, se réjouit M. Baime. Soit ils la ferment, soit ils passent leur temps à faire des recherches [sur les accusations portées contre eux] au lieu d’attaquer Israël. C’est très efficace. » Un autre interlocuteur de « Tony » regrette cependant que « diffamer quelqu’un en le traitant d’antisémite n’ait plus le même impact ».

      Ces croisades, qui s’appuient sur la récolte de données personnelles de citoyens américains, ne seraient pas possibles sans les moyens accordés par le ministère des affaires stratégiques israélien. Mme Sima Vaknin-Gil, sa directrice générale, le reconnaît lors d’une conférence à l’IAC : « En ce qui concerne la collecte de données, l’analyse de l’information, le travail sur les organisations militantes, la piste de l’argent, c’est quelque chose que seul un pays, avec les ressources dont il dispose, peut faire au mieux. » Elle ajoute : « Le fait que le gouvernement israélien ait décidé d’être un acteur-clé signifie beaucoup, parce que nous pouvons apporter des compétences que ne possèdent pas les organisations non gouvernementales impliquées dans cette affaire. Nous sommes le seul acteur du réseau pro-israélien à pouvoir combler les lacunes. (…) Nous avons le budget, et nous pouvons mettre sur la table des choses bien différentes. » Puis son propos se fait menaçant : « Tous ceux qui ont quelque chose à voir avec BDS doivent s’interroger à deux fois : est-ce que je dois choisir ce camp ou bien l’autre ? »

      Une violation des lois américaines

      Dans ce travail de collecte d’informations, Mme Vaknin-Gil admet : « Nous avons la FDD et d’autres qui travaillent [pour nous]. » La Fondation pour la défense des démocraties (FDD) est un think tank néoconservateur qui a joué ces dernières années un rôle important dans le rapprochement entre les Émirats arabes unis et Israël. Il a participé l’été dernier à la campagne contre le Qatar et contre Al-Jazira, accusée d’être un instrument de déstabilisation régionale. Or, selon la loi américaine, les organisations ou les individus travaillant pour un gouvernement étranger doivent s’enregistrer en tant que tels au ministère de la justice. Ce dernier osera-t-il traîner devant les tribunaux la FDD, qui n’a pas accompli ces démarches ?

      Comme le remarque Ali Abunimah, animateur du site The Electronic Intifada, « si vous aviez un enregistrement d’un haut responsable russe ou iranien, ou même canadien, reconnaissant que son pays mène des opérations clandestines d’espionnage de citoyens américains et utilise pour cela la couverture d’une organisation américaine, ce serait une bombe ! ». Car cette coopération ne se limite pas à la FDD, et nombre des interlocuteurs de Kleinfeld, comme M. Baime, l’admettent sous le sceau de la confidence, même s’ils ajoutent que le sujet est « délicat » et qu’il vaut mieux ne pas s’étendre.

      Le documentaire contient d’autres révélations, comme la manière dont les journalistes américains sont « pris en charge » à Jérusalem par TIP (9), cornaqués, mais aussi alimentés en sujets « clés en main » qu’ils n’ont plus qu’à diffuser aux États-Unis ; ou les pressions exercées sur les médias et les agences de presse pour qu’ils modifient leurs dépêches ou leurs articles…

      Bien que tout semble aujourd’hui sourire à Israël, ses partisans américains, en dépit de tous leurs moyens, sont nerveux. L’avenir leur paraît s’assombrir, y compris dans les milieux les plus susceptibles de les appuyer. Mme Vaknin-Gil l’admet : « Nous avons perdu la génération des Juifs nés après l’an 2000. Leurs parents viennent m’expliquer les difficultés qu’ils rencontrent avec leurs enfants durant des dîners de shabbat. [Les plus jeunes] ne reconnaissent pas l’État d’Israël et ne nous voient pas comme une entité à admirer. »

      #Alain_Gresh
      Directeur du journal en ligne Orient XXI

      #Palestine #BDS

  • Israel Violence from God -

    Amira Hass

    https://www.haaretz.com/opinion/.premium-violence-from-god-1.6427708

    The IDF spokesman did not miss the target and proved what we have known for a long time. In other words, his employer, the army, is a willing captive of the settlement enterprise and the settlers.
    To really understand Israel and the Middle East - subscribe to Haaretz
    In a response after the attack on six activists from Ta’ayush by about a dozen or more Israelis, (Jews), at the Mitzpeh Yair settlement outpost on the holy Sabbath of the 14th of the Jewish month of Elul, 5778, the IDF spokesman lied twice: “Friction” – that’s what he called the brutal attack, after which four of the victims required treatment in the hospital. He also claimed that the soldiers declared a closed military zone. If they did, the activists didn’t hear it.

    Soldiers evacuating an injured activist after the attack in South Hebron Hills, August 25, 2018.B’Tselem
    There is no group of Israeli Jewish activists that has been and is being exposed to physical attacks by the settlers more than Ta’ayush. For almost 20 years the activists of this left-wing group have been going out to the battlefields: the pastures, fields and orchards that the settlers have their eyes on.

  • Israel is building another 1,000 homes on Palestinian land. Where’s the outrage? | The Independent
    https://www.independent.co.uk/voices/israel-settlement-expansion-1000-new-homes-palestinian-land-robert-fi

    n the week that Uri Avnery, the scourge of colonialism, died in Tel Aviv, the Israeli government announced a further enlargement of its massive colonial project in the occupied West Bank. Plans were now advanced, it said on Wednesday, for a further 1,000 “homes” in Jewish “settlements” – still the word we must use for such acts of land theft – and final approval had been given for another 382. Today, 600,000 Jewish Israelis live in about 140 colonies constructed on land belonging to another people, the Palestinians, either in the West Bank or east Jerusalem.

    #israël #destruction #colonisation #violence_d_état

  • Un plancton infecté par un virus influence la formation des nuages

    https://www.gurumed.org/2018/08/16/un-plancton-infect-par-un-virus-influence-la-formation-des-nuages

    Selon une nouvelle étude, une espèce de phytoplancton marin qui éclate après avoir contracté un virus pourrait jouer un rôle dans la régulation du climat de la Terre.

    L’Emiliania huxleyi est un type d’organisme unicellulaire semblable à une algue, appelé coccolithophore, qui est omniprésent dans les océans du monde. Dans de bonnes conditions, elle se multiplie rapidement pour former des groupements géants, connus sous le nom d’efflorescence, dont la superficie peut atteindre plusieurs milliers de kilomètres carrés.

    Lorsque ces efflorescences sont infectées par le virus appelé E. huxleyi (EhV), les coccolithophores éclatent. Leurs exosquelettes de carbonate de calcium, ou coccolithes, sont ensuite dispersés dans la colonne d’eau.

    Ainsi transformés en une fine pulvérisation de particules en suspension, les fragments de l’exosquelette sont dits aérosolisés. Des recherches publiées menées par des chercheurs de l’Institut Weizmann des sciences et de l’université hébraïque de Jérusalem, en Israël, montrent que dans cet état, ils peuvent contribuer à promouvoir la formation de nuages et potentiellement altérer les processus atmosphériques.

    • La réalité que veut faire oublier cette étude : La mer de Galilée s’assèche, sa salinité augmente et compromet la qualité de l’eau
      https://fr.timesofisrael.com/la-mer-de-galilee-sasseche-sa-salinite-augmente-et-compromet-la-qu

      . . . . . .
      En octobre, l’Autorité de l’eau avait alerté sur le niveau dangereusement bas de la mer de Galilée, s’attendant à atteindre « le niveau le plus bas jamais enregistré ».

      Le nord d’Israël accuse un déficit de 2,5 milliards de m³ d’eau, comparé aux années sans sécheresse, soit l’équivalent d’un million de piscines olympiques. Cette eau s’écoule normalement via les cours d’eau israéliens et les nappes souterraines vers le lac de Tibériade et autres sources d’eau.
      . . . . .

  • Jeremy Corbyn must not back down on Palestine | The Electronic Intifada

    https://electronicintifada.net/content/jeremy-corbyn-must-not-back-down-palestine/25341

    Since his election as Labour leader in 2015, Jeremy Corbyn has faced an unprecedented campaign of vitriol from the combined forces of the Jewish Labour Movement, the Board of Deputies of British Jews, right-wing Labour MPs, and pro-Israel newspapers with mainstream press and broadcast media all too happy to jump on the bandwagon.

    In response there has been an impressive show of solidarity from his supporters. Following days of manufactured outrage over comments made by Peter Willsman – Labour veteran and Corbyn ally – the hashtag #WeAreCorbyn trended at number one in the UK and number three worldwide. (Willsman’s crime: to demand evidence from those denouncing Corbyn for anti-Semitism.)

    This reflexive defense of Corbyn shows the level of respect for his hitherto unwavering commitment to social justice and fighting racism. The invective against him has, however, also prevented any real examination of Corbyn’s positions on Palestine -– positions that are far less radical than often presumed.

    More urgently at the present juncture, save for a few dissenting voices (such as The Electronic Intifada’s Asa Winstanley), he has also escaped opprobrium for manifestly failing to push back against the smear of anti-Semitism and for becoming increasingly apologetic for past solidarity with Palestine.

    This can no longer be allowed to stand. The stakes are much too high.

    Reports suggest Corbyn has capitulated to the demand that Labour incorporate into its Code of Conduct all four of the thus-far resisted “examples” of anti-Semitism devised by the International Holocaust Remembrance Alliance (IHRA). This is despite Labour’s National Executive Committee (NEC) voting against this in mid-July.

    Ostensibly, a Labour NEC working group is still “consulting” on the issue. However, Corbyn has preempted the final outcome. He has unilaterally announced Labour now has an issue with only “half of one [IHRA] example.” Worryingly, reports suggest Corbyn will seek adoption of the IHRA examples as early as 4 September, conveniently before the Labour Party Conference at the end of the same month.

    These developments reveal the need for an urgent refocusing away from defending Corbyn to the real task at hand: exposing the manufactured anti-Semitism crisis and the IHRA’s assault on the right to criticize Israel.

    Tragically, the fight over the IHRA now looks to have also become a fight against Corbyn.

  • Benjamin Netanyahu Is Fine With Anti-Semites — as Long as They Support Israel’s Occupation

    https://theintercept.com/2018/08/23/benjamin-netanyahu-anti-semitic

    PRIME MINISTER BENJAMIN Netanyahu likes to accuse critics of Israel of being anti-Semites. But how does he explain his own glaring ties to anti-Semitic world leaders and evangelical preachers, not to mention his defense of Adolf Hitler and his son’s attack on George Soros? Does defending Israel’s occupation of Palestinian lands make you immune from the charge of anti-Jewish hatred?

    In this video, I ask whether the prime minister of Israel is part of the solution to rising anti-Semitism — or part of the problem.

  • Netanyahu expands his struggle against EU during Baltics visit -

    Netanyahu said he intended to counterbalance the EU’s ’unfriendly approach to Israel’ through direct contact with European leaders

    Noa Landau
    Aug 24, 2018 4:18 AM

    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-netanyahu-expands-his-struggle-against-eu-during-baltics-visit-1.6

    In the heart of Vilnius, Lithuania – his ancestors’ homeland, as he often points out – Benjamin Netanyahu formally thanked the country’s prime minister for helping him wage his all-out diplomatic war on the European Union in recent years.
    Netanyahu lauded Saulius Skvernelis on Thursday for his “strong stand” in support of Israel in EU forums. He said it was refreshing to see Skvernelis stand for “clarity, truth and courage.”
    “I want to thank you, Prime Minister and Foreign Minister Linas, for the strong position you have taken in the forums of the EU on behalf of truth, on behalf of Israel, on behalf of decency. Israel is often mistreated by the EU in Brussels. There are many distortions that are leveled at us and it’s refreshing to see that you take a stand of clarity, of truth and of courage. And we discussed how that can be expanded,” he said.

    To really understand Israel and the Middle East - subscribe to Haaretz
    Netanyahu said he intended to counterbalance the EU’s “unfriendly approach to Israel” through direct contact with European leaders, as he began a three-day trip to Lithuania, where he is set to meet leaders of the Baltic nations.
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    Lithuania helped Netanyahu visit the EU headquarters in December by getting him a breakfast invitation with European foreign ministers before their monthly session. The move was seen at the time as running contrary to protocol and raised considerable anger in the office of the union’s head of foreign affairs, Federica Mogherini.
    Netanyahu has systematically cozied up to the most nationalistic countries of central and east Europe, with the aim of sabotaging the required consensus among the union’s 28 members to pursue a uniform foreign policy. Now he further revealed his strategy to use sub-regional blocs of states, like the Visegrad Forum and its star from Hungary, Viktor Orban, to sway EU positions on the Palestinians and Iran, or at least prevent a consensus, a tactic that would hinder the possibility of advancing new moves affecting Israel.
    “I am interested in balancing the not always friendly attitude of the European Union towards Israel so that we receive fairer and more straight-forward treatment. I am doing this through contacts with blocs of countries within the European Union, Eastern European countries, [and] now with the Baltic countries, as well, of course, as with other countries,” Netanyahu said before boarding his plane.
    Netanyahu is also due to meet Lituhania’s President Dalia Grybauskaite, Latvian Prime Minister Maris Kucinskis and Estonian Prime Minister Juri Ratas. Also, Netanyahu is scheduled to attend a commemoration ceremony at the memorial site of the Jews’ massacre in Ponar, meet the leaders of the Jewish community in the Vilnius’ Choral Synagogue, the only in the city to survive the Holocaust, and visit the gravesite of the Vilna Gaon, where he will no doubt tell his hosts yet again the history of his family, descendants from the sage of Vilna.
    “You know, my family’s from here,” Netanyahu told his Lithuanian counterpart a moment before their meeting. “I know, I know,” the host said.
    Israel’s relations with Lithuania and Latvia have been growing warmer in the last few years. Estonia is seen as cooler in its position and leaning toward a neutral stand on the Israeli-Palestinian conflict – especially during its term as the EU’s president. Unlike West Europe’s larger states, the Baltic states suffer from negative migration to other EU countries, which leads to a brain drain, and Israel is seeking to strengthen its relations with Estonia on the basis of this issue. Also, the complex history of the Baltic states and Russia has led to the rise of ultra-nationalistic views, and, since the Russian invasion of Crimea, deep concern over defense and military power.
    Netanyahu emphasized that, too, in his meetings, telling Lithuanian leaders that like Israel, Lithuania has great national pride, while stressing that this quality stood “alongside democratic values and individual rights.”
    Observers in the corridors of Brussels told Haaretz that Netanyahu’s acts indeed have a “chilling effect” on the ability to publish joint statements in the name of the 28 member states. These dynamics are not new but became more prevalent and assertive in the past two or three years. “It’s more difficult for the EU to speak with one clear voice on the Israeli-Palestinian conflict,” one observer said.
    Netanyahu’s cultivation of relations with the eastern European and Baltic states at the expense of the large liberal countries, like France and Germany, comes at a price that some would call ideological and others would call strategic. He is doing all he can to undermine Germany and France in a bid to prevent EU support for the two-state solution, which he himself usually supports in statements made to international audiences.

  • China as a conflict mediator: Maintaining stability along the Belt and Road | Mercator Institute for China Studies
    https://www.merics.org/en/china-mapping/china-conflict-mediator
    https://www.merics.org/sites/default/files/styles/whole_width_image/public/2018-08/180815_MERICS_Mediation-Activities.jpg?itok=MYMeF0bP

    y Helena Legarda and Marie L. Hoffmann

    Recent years have seen significant changes in China’s international mediation activities. In countries like Afghanistan, Bangladesh, Syria and Israel, among others, diplomats from China increasingly engage in preventing, managing or resolving conflict. In 2017 Beijing was mediating in nine conflicts, a visible increase compared to only three in 2012, the year when Xi Jinping took power as General Secretary of the Chinese Communist Party (CCP).

    The increase in Chinese mediation activities began in 2013, the year that the Belt and Road Initiative (BRI) was launched. Before that, Beijing was relatively reluctant to engage in conflict resolution abroad. As the MERICS mapping shows, the year 2008 is an outlier in that regard. China’s activities at the time – such as its efforts to mediate between the Democratic Republic of Congo and Rwanda, or between Sudan and South Sudan – were probably part of Beijing’s charm offensive and its drive to gain more international visibility in the run-up to the 2008 Beijing Olympic Games.

    #route_de_la_soie #belt_road #chine #eurasie #europe #transport #corridor #corridor_multimodal

  • Les détentions administratives, un Guantanamo israélien

    https://orientxxi.info/magazine/les-detentions-administratives-un-guantanamo-israelien,2039

    Quand la communauté juive de Palestine dénonçait les lois qui servent aujourd’hui contre les Palestiniens en général, et Salah Hamouri en particulier

    La communauté juive s’était en son temps violemment opposée à cette législation. (…) Une de ces manifestations fut un meeting organisé par l’Association des juristes juifs de Palestine, auquel assistèrent 400 avocats juifs, le 7 février 1946. On pouvait entendre le Dr M. Dunkelblum (nommé ensuite membre de la Haute Cour de justice d’Israël) : « Ces ordonnances constituent (…), une violation flagrante des principes fondamentaux de la légalité, de la justice, de la discipline. Elles légalisent le plus parfait arbitraire des autorités militaires et administratives. (…) Les Defense Regulations dépouillent les citoyens de leurs droits et confèrent aux autorités des pouvoirs illimités.

    Encore plus intéressantes furent les paroles prononcées par le Dr Bernard Joseph de l’Agence juive (devenu le Dr Dov Joseph, plus tard ministre de la Justice) : « La question que posent ces ordonnances est la suivante : seront-nous tous soumis au terrorisme légal ? (…) Le citoyen n’a aucune garantie contre une arrestation à vie sans jugement, aucune garantie de liberté individuelle. Il n’existe pas de possibilité de recours contre les actes du commandement. (...) Il n’est pas nécessaire qu’un délit soit réellement commis. Il suffit qu’une décision soit prise dans un bureau, et le destin d’un homme est fixé. (…) Entre la liberté et l’anarchie, il n’y a pas d’alternative. On ne peut pas demander au citoyen de se plier à une législation qui le met hors-la-loi ».

    M. J. Shapira [futur ministre israélien de la justice], s’exprima de manière encore plus violente : « Le régime instauré avec la promulgation des Defense Regulations en Palestine n’a son équivalent dans aucun pays civilisé. Même en Allemagne nazie il n’existait pas de telles lois. Ce qui se passait à Maidanek3 et ailleurs était contraire à la lettre écrite de la loi. (…) Nous devons déclarer à la face du monde : les Defense Regulations minent les fondements de la loi. (…) Le transfert d’une grande partie de la juridiction civile à une juridiction exclusive ou parallèle des tribunaux militaires signifie la négation de la loi elle-même ».

    À la fin du meeting, les résolutions suivantes furent adoptées :
    1) Les Defense Regulations privent les citoyens de leurs libertés fondamentales ;
    2) Elles (…) instaurent un régime d’arbitraire sans aucun contrôle juridique.

  • Noam #Chomsky slams Israeli interference in U.S. politics as far greater than Russian - Jewish World - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/jewish/chomsky-criticizes-israeli-interference-in-u-s-elections-1.6407407

    “Israeli intervention in U.S. elections vastly overwhelms anything the Russians may have done,” Chomsky said. “I mean, even to the point where the prime minister of Israel, Netanyahu, goes directly to Congress, without even informing the president, and speaks to Congress, with overwhelming applause, to try to undermine the president’s policies—what happened with Obama and Netanyahu in 2015. Did Putin come to give an address to the joint sessions of Congress trying to—calling on them to reverse U.S. policy, without even informing the president?”

    “And that’s just a tiny bit of this overwhelming influence.”

    The interview was recorded in late July, but is making waves in U.S. politics this week as Trump continues to attack the Trump-Russia investigation and RealClearPolitics highlighted the clip.