country:italie

  • L’Italie teste une monnaie parallèle, un premier pas vers une sortie de la zone euro ?
    https://www.bfmtv.com/economie/l-italie-teste-une-monnaie-parallele-un-premier-pas-vers-une-sortie-de-la-zon

    Le parlement italien a autorisé le test d’une monnaie parallèle. Si, sur le principe, le système peut paraître astucieux, son inventeur l’a en réalité pensé pour préparer l’Italie en cas de sortie de la zone euro.

    Le gouvernement italien joue-t-il avec le feu ? Fin mai, le parlement a voté à l’unanimité une motion sur le paiement des arriérés de l’État aux entreprises. Jusque-là rien de surprenant. Sauf que l’exécutif avait inclus un paragraphe, passé sous les radars de l’opposition selon les dires d’élus du Parti démocrate notamment (la formation de l’ancien Premier ministre Matteo Renzi, ndlr). Celui-ci autorise le test de certains instruments, comme les petits bons du Trésor, ces dettes émises par les pouvoirs publics.

    Concrètement, au lieu de régulariser des factures impayées ou de verser des crédits d’impôt, l’État italien pourrait remettre à ses fournisseurs ou aux contribuables une reconnaissance de dette, sous la forme de petites coupures. Ces derniers pourraient ensuite s’en servir pour payer leurs impôts. Ce système donnerait plus de souplesse à l’administration dans la gestion de la trésorerie. Mais pas seulement. Puisque l’État est garant de ces petites coupures, les détenteurs pourraient aussi les utiliser comme moyen de paiement, elles deviendraient alors une monnaie parallèle à l’euro.

  • Un groupe de médecins-chefs retraités offre des visites et des examens gratuits à ceux qui n’en ont pas les moyens
    https://www.curioctopus.fr/read/21474/un-groupe-de-medecins-chefs-retraites-offre-des-visites-et-des-examens-g

    La situation de la <b>santé publique</b> en Italie, comme dans bien d’autres pays, n’est pas des plus roses. Les services inefficaces, les longues attentes, …

  • Les Africains qui migrent viennent de moins en moins en #France

    Selon la dernière note de l’#OCDE consacrée aux migrations africaines vers les pays développés entre 2001 et 2016, l’attractivité de l’Hexagone décroît sensiblement.

    Les tenants de la théorie du grand remplacement ou les agitateurs du spectre de la ruée africaine – vers l’Europe en général et la France en particulier – n’apprécieront sans doute pas la lecture de la dernière note de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) consacrée aux évolutions des migrations africaines vers les pays développés entre 2001 et 2016.

    On y lit en effet que « représentant un immigré sur dix, la migration africaine vers les pays de l’OCDE a vu son poids légèrement augmenter au cours des dernières années ; elle demeure toutefois faible par rapport à la part de l’Afrique dans la population mondiale […]. La France est toujours la principale destination, mais sa part se réduit. »

    Ces conclusions découlent de la dernière actualisation de la base de données développée depuis plusieurs années par l’OCDE, en coopération avec l’Agence française de développement (AFD), sur les immigrés dans les pays développés. Celle-ci compile des statistiques, par pays de naissance, des migrants internationaux, « définis comme les personnes [âgées de plus de 15 ans] résidant dans un pays autre que celui de leur naissance » sans tenir compte de leur « statut légal ou de la catégorie de migration. »
    « Pas de raz-de-marée annoncé »

    Ces données couvrent non seulement les effectifs d’immigrés par âge, sexe et niveau d’éducation, mais également des variables clés de l’analyse des migrations internationales et de l’intégration comme la nationalité, la durée de séjour, le statut dans l’emploi et la profession.

    Passées ces quelques précisions d’ordre méthodologique, il ressort de cette étude que « la part de la population originaire d’Afrique vivant dans un pays de l’OCDE a augmenté au cours des quinze dernières années, mais reste très modeste ». Le nombre de migrants africains y est en effet passé de 7,2 millions en 2000 à 12,5 millions en 2016. Mais ils ne représentent encore que 10,4 % des 121 millions de migrants répertoriés dans les pays développés, contre 9,2 % en 2000. A titre de comparaison, le nombre total de migrants venus du Mexique – pays classé en tête de liste des pays d’origine devant l’Inde et la Chine – s’établissait à 11,7 millions en 2016.

    L’OCDE remarque ainsi que « la croissance démographique africaine est encore loin de se traduire en un accroissement équivalent de la migration vers les pays de l’OCDE. » En marge de la polémique née de la publication en 2018 du livre de Stephen Smith – La Ruée vers l’Europe (éd. Grasset) –, le démographe François Héran remarquait également que « les projections démographiques de l’ONU actualisées tous les deux ans ont beau annoncer un peu plus qu’un doublement de la population subsaharienne d’ici à 2050 (elle passerait de 900 millions à 2,2 milliards dans le scénario médian), cela ne suffira pas à déclencher le raz-de-marée annoncé ». « Il n’existe pas de lien mécanique entre la croissance démographique et celle du taux de migration », ajoute Jean-Christophe Dumont, chef du département des migrations internationales à l’OCDE.

    #Féminisation et hausse du niveau d’éducation

    Et si la France demeure le principal pays de destination, « sa part s’est considérablement réduite, passant de 38 % des migrants africains installés dans les pays de l’OCDE en 2001 à 30 % en 2016 ». La part des immigrés dans la population totale (14 %), toutes origines confondues, a légèrement augmenté sur cette même période (environ 2 %), est supérieure à la moyenne des pays de l’OCDE (12 %), mais demeure très inférieure à celle de pays comme la Suède, l’Irlande ou l’Autriche (20 %).

    La « préférence » française s’explique en partie par l’origine géographique des migrants africains. En effet, 54 % d’entre eux provenaient d’un pays francophone, notent les auteurs, or « les liens historiques et linguistiques restent des déterminants clés des migrations africaines ». Dans cet espace continental, les pays d’Afrique du Nord demeurent, de loin, les premiers pays d’origine (46 % de l’ensemble des migrants africains en 2016 contre 54 % en 2000). Le Maroc devançant tous les autres, étant « le pays de naissance de près d’un migrant africain sur quatre, devant l’Algérie (1 sur 8) ». Si la part de la France demeure prééminente, la surprise vient des Etats-Unis, dont la part est « en forte augmentation » avec l’accueil de 16 % des migrants africains en 2016 – notamment éthiopiens et nigérians – contre 12 % seize ans plus tôt. Les Etats-unis sont ainsi la deuxième destination devant le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Italie, le Canada et l’Allemagne.

    Si la jeunesse des migrants africains par rapport aux autres continents d’origine demeure une constante, les évolutions de deux autres données sont plus notables : la féminisation et le niveau d’éducation. Concernant ce dernier point, plus de 60 % des migrants ont au moins un niveau de 2e cycle du secondaire (lycée), dont la moitié (30 %) sont diplômés de l’enseignement supérieur (contre 24 % en 2000). « Cette évolution s’explique en partie par la conjugaison de deux facteurs, note Jean-Christophe Dumont. D’une part, la compétition entre pays de l’OCDE pour attirer les talents. D’autre part, la baisse des besoins de main-d’œuvre non qualifiée dans les économies des pays développées ».

    La part des femmes augmente également sensiblement. Alors que celles-ci représentaient 46,7 % des migrants africains en 2000, elles étaient 48,2 % en 2016. « Dans des pays comme le Royaume-Uni, la France, l’Irlande, le Portugal, Israël, le Luxembourg ou encore l’Australie, les femmes sont même devenues majoritaires dans les diasporas africaines », note l’OCDE.

    Enfin, si la recherche d’un emploi et d’une vie meilleure figure parmi les motivations des candidats à l’émigration, cette quête s’avère difficile. « Sur le marché de l’emploi des pays de l’OCDE, les migrants africains sont fortement touchés par le chômage (13 %) et l’inactivité (28 %). » Surtout, une grande part de ceux qui trouvent un emploi doivent accepter une forme de relégation par rapport à leur niveau d’études. Le taux de déclassement professionnel était ainsi de 35 % en 2016. Concernant les raisons, l’OCDE se montre prudente : « Cette situation peut être due à une discrimination sur le marché du travail, mais aussi à des questions de qualité et de reconnaissance des diplômes. »

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/06/11/les-africains-qui-migrent-viennent-de-moins-en-moins-en-france_5474740_3212.
    #attractivité #Afrique #migrations #réfugiés #préjugés #grand_remplacement #statistiques #chiffres #femmes #ruée #ruée_vers_l'Europe

    Ajouté à la métaliste autour du #livre de #Stephen_Smith, La ruée vers l’Afrique :
    https://seenthis.net/messages/673774

  • Procès de l’ex-maire d’une petite ville calabraise qui secourait les migrants
    10 juin 2019 - rts.ch
    https://www.rts.ch/info/monde/10498809-proces-de-l-ex-maire-d-une-petite-ville-calabraise-qui-secourait-les-mi

    Cinq ans environ après le terrible naufrage au large de Lampedusa, qui avait poussé le gouvernement italien à mettre sur pied l’opération « Mare Nostrum », s’ouvre le procès du maire de Riace, en Calabre, qui est très engagé pour la cause des migrants.

    Ce procès fait figure de symbole du virage opéré par l’Italie sur la question migratoire. Il se tient dès mardi à Locri, en Calabre.

    Le parquet a inculpé l’ex-maire, Domenico Lucano, pour deux chefs d’accusation. Le premier est celui de fraude aux dépens de l’Etat : Domenico Lucano se se serait passé d’appel d’offres pour attribuer la gestion des ordures de son village à des coopératives liées aux migrants.

    Il est par ailleurs soupçonné d’avoir favorisé des « mariages de convenance », afin d’aider des femmes déboutées du droit d’asile, à rester en Italie.

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    Italie : ouverture du procès de l’ex-maire de Riace qui accueillait des migrants
    Par RFI - Publié le 11-06-2019 - Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
    http://www.rfi.fr/europe/20190610-italie-ouverture-proces-ex-maire-riace-accueillait-migrants-domenico-lu

    Le village calabrais de Riace (extrême sud de l’Italie), qui est administré par un maire de la Ligue de Salvini depuis les élections municipales du 26 mai, retourne sous le feu des projecteurs. C’est en effet ce mardi 11 juin que s’ouvre le procès contre l’ancien édile, Dominico Lucano, dit « Mimmo » et 25 autres personnes qui collaboraient avec lui. Mis en examen en octobre 2018, l’homme symbole de l’accueil des réfugiés à échelle humaine, est notamment accusé d’aide à l’immigration illégale.

    #DomenicoLucano #Riace

  • Sauvetages de migrants en Méditerranée : la capitaine Pia Klemp risque 20 ans de prison en Italie | Pascal Hérard
    https://information.tv5monde.com/info/sauvetages-de-migrants-en-mediterranee-la-capitaine-pia-klemp-

    Pia Klemp, l’ancienne capitaine allemande des navires de sauvetages de migrants Iuventa, puis Sea Watch-3, est accusée par la justice italienne de « suspicion d’aide et de complicité à l’immigration illégale ». Alors que son procès a lieu en ce moment en Italie, se pose la question de la judiciarisation du sauvetage des migrants. Source : TV5 Monde

  • Sur l’#Europe_forteresse, quelques #critiques...

    Extrait d’un entretien avec #Sandro_Mezzadra :

    Vous réfutez la vision d’une Europe forteresse. Réfutez-vous aussi le durcissement des politiques migratoires mises en œuvre par les États membres de l’UE ?

    Je critique la vision unilatérale des frontières les réduisant à leur fonction de mur. Les #frontières excluent, séparent, c’est un fait. Mais elles ne sont pas que cela. Je ne cherche pas à nier la #violence qui s’exerce aux frontières, la manière dont des vies sont exploitées, enlevées. Mais il me semble qu’il faut changer de point de vue afin de retrouver un angle d’attaque plus efficace. Le concept d’Europe forteresse a été inventé dans les années 1990 pour dénoncer les politiques migratoires européennes. La référence de cette métaphore est militaire, puisque l’Europe forteresse désignait les fortifications nazies bordant les rivages de l’Atlantique. Cette image n’est pas inutile. Mais, au cours des dernières années, elle a été récupérée par les institutions européennes elles-mêmes, notamment par Frontex. À trop l’utiliser, on risque de faire le jeu des politiques qu’elle est censée combattre.
    Pour répondre à votre question, il n’existe pas de politique européenne migratoire commune. Mais il existe un cadre global, à travers la mise en place de règles minimales, l’identification de supposées “bonnes pratiques”, le déroulement de négociations informelles ou encore l’établissement de relations bilatérales. Ce cadre global tend à instaurer une politique de sélection inclusive. Le but des politiques migratoires européennes n’est pas de barrer la route aux migrants. Ça, c’est le spectacle. Des centaines de milliers de personnes entrent et s’installent légalement – mais aussi illégalement – chaque année dans l’Union européenne. Les États membres ne s’en plaignent pas. Au contraire, ils en ont besoin, pour des raisons économiques et démographiques identifiées depuis longtemps par Bruxelles. L’Europe vieillit, l’Europe a besoin de main-d’œuvre. Les systèmes de migrations saisonnières, de migrations circulaires, les systèmes à point sont appréciés. Ces dispositifs sélectifs sont compatibles avec la flexibilité exigée par les économies de marché.
    Les dirigeants et experts européens débattent du “management de l’immigration” et de “just-in-time” ou “to-the-point migrations”. Ils ont cru, un temps, comme en Italie, que les quotas étaient une solution adéquate. Or ceux-ci se sont avérés particulièrement rigides, donc inadaptés aux besoins des entreprises. Ce management a à voir avec une gestion entrepreneuriale. L’objectif est de diversifier les compétences des migrants. La figure du migrant peu qualifié, recruté comme OS dans l’industrie automobile, est dépassée en tant que point de référence normatif pour les politiques et expériences migratoires. La figure du migrant est multiple. Les statuts, les expériences des migrants sont plurielles. De même que la figure du citoyen et du travailleur s’est fragmentée, celle du migrant a explosé.

    https://editionsasymetrie.org/frontieres/2019/05/21/interview-mezzadra

    #Forteresse_Europe #Mezzadra #critique #migrations #réfugiés #récupération #vocabulaire #terminologie #mots

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    « La “forteresse”, une image dramatiquement fausse. Un article de @isskein

    Tous ces aspects vont à l’encontre du syntagme figé de “forteresse Europe”, dont le succès est grand dans les mouvements altermondialistes. Parfois utile pour mobiliser, il est calamiteux pour l’analyse et l’action. D’abord parce qu’il focalise sur la répression : si l’Europe mène une guerre aux migrants, dont les morts se comptent par milliers, du détroit de Gibraltar aux côtes maltaises et siciliennes, du tunnel sous la Manche à la frontière gréco-turque, on oublie trop souvent que la politique européenne est aussi fondée sur l’utilitarisme : “Nous avons besoin des immigrés, mais ils devront être choisis, contrôlés et placés” déclare Romano Prodi (11 sept 2000, dépêche Ansa). On oublie surtout que la fermeture et le contrôle des frontières sont mis en échec chaque jour : selon Europol chaque année près de 500.000 personnes réussissent à franchir “illégalement” les frontières de l’UE.
    Cette vision victimaire, paternaliste, strictement humanitaire, fait des migrants les victimes d’inévitables catastrophes dues à la globalisation néolibérale, des corps soumis voués à l’invisibilité, à l’errance et à l’attente, alors que, comme le font remarquer Étienne Balibar et Edward Saïd, ils ne sont ni “une masse fluctuante indifférenciée”, ni “d’innombrables troupeaux d’innocents relevant d’une aide internationale d’urgence”.
    Appliquée aux camps, l’image de la forteresse est tout aussi dramatiquement fausse. Ceux que l’on y enferme ne sont pas, comme le voudraient les différents corps policiers, administratifs et humanitaires qui les gèrent, des catégories (“clandestins”, “irréguliers”), mais des femmes et des hommes.
    Il y a une autonomie des migrations, qui les rend irréductibles aux lois internationales de l’offre et de la demande (le « push-pull » des théories classiques), car c’est un mouvement social autonome. Et les migrants sont des sujets, des femmes et des hommes qui, en exerçant quotidiennement leur droit de fuite et de fugue, mettent en question les frontières et la citoyenneté européenne.
    Il ne s’agit pas là de céder au romantisme de l’exil et du nomadisme, ou de considérer que la migration est en elle-même porteuse d’émancipation, mais de placer au premier plan la résistance et la dignité de sujets. »

    https://www.cairn.info/revue-multitudes-2004-5-page-61.htm

    ping @isskein @karine4

  • « Italie, vers une nouvelle crise, Salvini a intérêt à de nouvelles élections ! » L’édito de Charles SANNAT (Insolentiae)
    https://www.crashdebug.fr/international/16099-italie-vers-une-nouvelle-crise-salvini-a-interet-a-de-nouvelles-ele

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

    Alors que la Commission européenne vient d’annoncer l’ouverture d’une procédure d’infraction contre l’Italie en raison de la politique « budgétaire laxiste du gouvernement de coalition », la tension monte en Italie.

    Il y a deux jours et bien évidemment ces éléments sont totalement liés entre eux, le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte a adressé un ultimatum à Matteo Salvini et au Mouvement Cinq Etoiles de Luigi Di Maio.

    Soit les deux partis se mettent d’accord pour respecter le contrat de gouvernement et accessoirement quelques équilibres européens, soit il… démissionnera, ce qui aura vraisemblablement pour conséquence de conduire le président italien à convoquer de nouvelles élections.

    Des élections que Salvini pourrait gagner, lui qui est sorti (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Sur le capitalisme patriarcal : entretien avec Silvia Federici - ACTA, partisan.e.s dans la métropole
    https://www.youtube.com/watch?v=p7oOnb6fvpw&feature=youtu.be

    Quelle importance de la grève féministe aujourd’hui ? Quels sont les apports de l’opéraïsme au féminisme de la reproduction sociale ? Comment dénaturaliser le travail ménager ? La révolution communiste est-elle d’actualité ?

    Dans le sillage de notre série d’entretiens avec des figures du féminisme contemporain pour ACTA, après une première vidéo en compagnie de Françoise Vergès sur le féminisme décolonial, nous avons rencontré Silvia Federici suite à la parution aux éditions la Fabrique de son dernier ouvrage : Le Capitalisme Patriarcal. Nous en publions ici la version intégrale.

    Silvia Federici (née en 1942 à Parme en Italie) est une universitaire, enseignante et militante féministe radicale. Elle est professeure émérite et chercheuse à l’Université Hofstra à New York. Elle a notamment écrit Caliban et la sorcière (éditions entremonde - 2017) et le Capitalisme patriarcal (La fabrique éditions - 2019)

    #féminisme #travail_ménager #travail_de_reproduction #opéraïsme #salaire_contre_le_le_travail_ménager #Afrique #entretien #vidéo

  • Plainte contre les techniques illégales de publicité en ligne
    https://www.domainepublic.net/Plainte-contre-les-techniques-illegales-de-publicite-en-ligne.html

    La campagne #StopSpyingOnUs est lancée aujourd’hui dans neuf pays de l’UE : 14 organisations de défense des droits humains et droits numériques, coordonnées par Liberties, déposent simultanément des plaintes auprès des autorités nationales en charge de la protection des données personnelles concernant les techniques illégales utilisées par la publicité comportementale en ligne. Les pays concernés sont l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, l’Estonie, la Bulgarie, la Hongrie, la Slovénie et la (...)

    #Sécurité_et_vie_privée

    / #Vie_privée

  • Nearly All U.S. Visa Applicants Now Required To Submit 5-Year Social Media History | HuffPost
    https://www.huffpost.com/entry/visa-social-media-state-department_n_5cf4898ce4b0e8085e3bfde1

    Hina Shamsi, director of the American Civil Liberties Union’s National Security Project, said the new policy was a “dangerous and problematic proposal.”

    It “does nothing to protect security concerns but raises significant privacy concerns and First Amendment issues for citizens and immigrants,” Shamsi told the Times. “Research shows that this kind of monitoring has chilling effects, meaning that people are less likely to speak freely and connect with each other in online communities that are now essential to modern life.”

    #etats-unis #visas#démocratie#leadership #monde_libre

  • Une monnaie parallèle à l’euro en Italie ? « Niveau logistique, c’est prêt » selon un ancien de la BCE (RT)
    https://www.crashdebug.fr/international/16088-une-monnaie-parallele-a-l-euro-en-italie-niveau-logistique-c-est-pr

    Un bureau de change à Florence, en Toscane (Italie) (image d’illustration).

    Porté par Matteo Salvini en amont de la formation du gouvernement de coalition, le projet de mettre en place une monnaie parallèle refait surface en Italie. Plus populaire au Parlement qu’au Trésor public, en quoi consiste le « mini-Bot » ?

    Le Parlement italien a voté le 28 mai une motion selon laquelle le « mini-Bot » devrait être considéré comme un moyen de réduire les dettes d’Etat non acquittées. Trois jours plus tard, un communiqué du Trésor public réagissait en affirmant à l’inverse qu’« aucune mesure n’était envisagée – certainement pas la mise en place d’obligations d’Etat de faible valeur nominale – pour s’attaquer aux éventuels retards de paiement des administrations publiques »...

    Mais en (...)

  • La Roumanie, nouvel « eldorado » de l’incinération de déchets Adeline Percept avec Thomas Chantepie - 2 Juin 2019 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_la-roumanie-nouvel-eldorado-de-l-incineration-de-dechets?id=10236367

    La chine accueillait 8 millions de tonnes de déchets plastiques par an, dont 424.000 depuis la Belgique. Le problème concerne particulièrement aussi l’Allemagne ou l’Autriche. Le temps de réorganiser les réseaux après la décision chinoise, c’est en Europe de l’Est que l’on s’inquiète.

    La Roumanie est une destination « idéale » pour l’incinération de déchets. La loi y est souple car une centaine de types de déchets peuvent être incinérés comme les pneus, les huiles et des plastiques divers. Problème : des ONG écologistes telles que Rise Project et Zero Waste tirent la sonnette d’alarme : le pays n’exerce aucun contrôle indépendant de l’impact environnemental pour ces déchets incinérés dans les cimenteries du pays.

    « Tous malades »
    Comme les autres cimenteries de Roumanie, celle de Chiscadaga, en Transylvanie, a remplacé le combustible conventionnel par l’incinération de déchets. Une avancée écologique ? Pas vraiment, selon les voisins de l’usine. Marius et Otilia racontent un enfer quotidien : « On prend tous des antidépresseurs. On peut plus respirer, se plaint Otilia. Et il y a cette odeur de pneus brûlés, de textiles brûlés… ils brûlent toutes ces saletés », raconte-t-elle. « On va tous être malades. C’est une question de temps, avance Marius, résigné. Il y a tellement de gens malades ici que je ne sais pas s’il y a encore 10% de la population qui soit en bonne santé. »µ

    La police a récemment saisi des déchets médicaux en provenance d’Italie. Ils étaient cachés dans une remorque de déchets variés, tous à destination de cette cimenterie pour y être brûlés. C’est l’équipe de Razvan Huber, de la Garde environnementale roumaine, qui a fait cette découverte au poste-frontière tout proche. « Dans des camions qui transportent des pneus venus d’Allemagne, d’Autriche ou d’Italie, on a déjà eu des situations où étaient carrément mélangées des batteries de voiture », se souvient-il.

    Poubelle de l’Europe
    Mais la Garde environnementale a peu de prérogatives. On ne compte que quelques inspections à la frontière chaque année. Des dizaines de bennes de déchets illégaux passent chaque jour, selon le procureur Teodor Nita : « Les déchets arrivent ici à cause de l’attractivité économique. 17 euros la tonne de déchets à brûler ici, au lieu de 250 euros en Europe de l’Ouest ».

    Il n’existe aucune étude indépendante de l’impact environnemental de la combustion des déchets autour des cimenteries roumaines. À Chiscadaga, Marius et Otilia demandent que la Roumanie ne devienne pas la poubelle de l’Europe.

    #egis #ue #poubelle #union-européenne #poubelles unter_menschen #déchets #pollution #environnement #recyclage #écologie #plastique #santé #pollutions #Roumanie

  • Morts à la frontière #Italie-#France (frontière basse, donc #Vintimille)

    #frontière_sud-alpine #montagne #mourir_aux_frontières #asile #migrations #réfugiés #décès #morts #frontières #frontières

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    Liste des morts à cette frontière entre 2016 et 2018, par Nous voulons des coquelicots :

    Depuis la fermeture de la frontière en juin 2015, de nombreux réfugiés ont péri en tentant de la franchir.

    9 septembre 2018 : le corps sans vie d’un migrant échoué à 3 mètres de profondeur a été repêché hier par la capitainerie du futur nouveau port de Vintimille.

    20 juin 2018 : Un migrant d’environ 35 ans a été trouvé, sans doute mort noyé, par des passants, sur le rivage à Vintimille.

    14/01/2018
    Un migrant qui pourrait être de nationalité Gambienne, a été retrouvé matin décédé par électrocution en gare de Menton (Alpes-Maritimes), sur le toit de la locomotive d’un train en provenance de Vintimille (Italie). Les pompiers sont intervenus vers 6h00 pour prendre en charge la victime, précise le service départemental d’incendie et de secours (SDIS), Il s’était allongé au niveau de la caténaire et a subi de ce fait un arceau électrique qui l’a brûlé par électrocution, précise la police. Trois détonations avaient été entendues par les passagers et le conducteur du train peu après le départ de Vintimille (Italie), des témoins apercevant aussi des flammes, mais l’arrêt n’a été possible qu’en gare de Menton.

    27/12/2017 : un jeune homme d’une vingtaine d’années, d’origine africaine, est retrouvé mort sur un talus de l’autoroute, après avoir chuté pendant son sommeil depuis la cabane abandonnée où il dormait en surplomb de l’A8 au niveau de Roquebrune-Cap-Martin.

    26/08/2017 : un homme de 25 ans est retrouvé électrocuté dans le compartiment technique du train venant de Vintimille.

    16/08/2017 : un homme Irakien de 36 ans, heurté par un train dans le tunnel de Peglia.

    12/07/2017 : un jeune Gambien de 23 ans, heurté par un camion sur la via Aurelia entre la frontière et Vintimille. Selon des témoins, il était seul et la police a indiqué qu’il avait été reconduit en Italie par la police française il y a quelques jours.

    13/06/2017 : un jeune soudanais âgé de 16 ans meurt noyé à Vintimille, dans la mer, à l’embouchure de la Roya.

    23/05/2017 : Un homme sénégalais est retrouvé électrocuté dans le compartiment technique du train venant de Vintimille.

    19/05/2017 : Un homme malien de 30 ans est électrocuté dans le compartiment technique du train venant de Vintimille.

    19/03/2016 : un homme africain, hébergé au camp géré par la Croix Rouge Italienne, tombe du Pas de la Mort. Son corps est retrouvé le 21 mars.

    17/02/2017 : un homme est électrocuté sur le toit du train venant de Vintimille. Il est retrouvé au centre de maintenance de Cannes La Bocca.

    05/02/2017 : Un jeune homme nord-africain, entre 20 et 25 ans, est percuté par un train dans le tunnel de Dogana.

    04/01/2017 : Mohammad Hani, Lybien de 26 ans, est percuté par un scooter à Vintimille.

    23/12/2016 : un jeune algérien d’environ 25 ans est percuté par un train à Latte.

    22/11/2016 : Alimonu Kingsley, Nigérian de 23 ans, se noie, emporté par la Roya.

    21/10/2016 : un jeune homme est percuté par une voiture sur l’autoroute A8.

    07/10/2016 : Milet, 17 ans et Erythréenne est percutée par un camion sur l’autoroute.

    06/09/2016 : un jeune homme d’origine africaine chute depuis le viaduc de Ste Agnès en tentant d’échapper aux forces de l’ordre.

    De nombreux autres migrants ont été blessés, parfois très gravement lors du passage de la frontière, et ont été accueillis dans des hôpitaux français et italiens.

    http://ademonice06.com/frontiere-de-dangers

    –-

    Article du 19 septembre 2017 qui fait la liste des 14 migrants morts à la frontière franco-italienne :

    Dans une indifférence coupable, les morts s’accumulent à la frontière franco-italienne

    Embarqués sur l’interminable route de l’exil, les migrants ne sont pas au bout de leurs peines à l’approche du territoire français. Pour tenter – vainement – de les dissuader de passer, rien ne leur est facilité par les autorités. Contraints à marcher de longues heures aux bord de routes dangereuses, à pratiquer des sentiers escarpés, à manger, boire et dormir au bord des rivières, certains migrants n’en sortent pas vivants. Officiellement, 14 sont morts à la frontière franco-italienne depuis septembre 2016. Et la liste, qui pourrait être encore plus lourde, continue de s’allonger.

    https://basta.media/Dans-une-indifference-coupable-les-morts-s-accumulent-a-la-frontiere-franco

    –------

    Una scia di sangue senza fine a Ventimiglia : almeno 26 stranieri morti in sei anni

    - 7 ottobre 2016: Milet Tesfamariam, 16 anni, eritrea, investita da un tir mentre camminava sull’autostrada, in una galleria poco dopo la barriera di Ventimiglia, direzione Francia
    – 21 ottobre 2016: Ali Ahmad, 18 anni, sudanese, investito da un furgone sul viadotto Saint-Agnès mentre camminava sull’A8.
    – 23 dicembre 2016: 25enne algerino investito e ucciso dal treno a Latte, Ventimiglia.
    – 4 gennaio 2017: Mohamed Hani, 26 anni, proveniente dalla Libia, muore travolto da uno scooter dopo essere saltato in strada da un recinzione del parco Roja, a Ventimiglia, dove era stato allestito un centro per l’accoglienza dei migranti.
    – 5 febbraio 2017: un giovane di circa 20 anni muore investito da un treno nel tunnel della dogana a Ventimiglia.
    – 17 febbraio 2017: un migrante muore folgorato sul tetto del treno partito da Ventimiglia e diretto a Cannes.
    – 21 marzo 2017: un migrante muore precipitando dal sentiero del Passo della Morte a Ventimiglia.
    – 19 maggio 2017: un 30enne del Mali muore folgorato nel compartimento tecnico di un treno francese, partito da Ventimiglia e diretto a Cannes. Pochi giorni dopo, il 23 maggio del 2017, un altro migrante farà la stessa fine.
    – 3 giugno 2017: un 25enne nigeriano muore annegato a Ventimiglia.
    – 13 giugno 2017: il 16enne sudanese Alfatehe Ahmed Bachire muore annegato davanti alla foce del Roja a Ventimiglia.
    – 12 luglio 2017: un 23enne del Gambia muore investito da un camion sull’Aurelia a Latte, Ventimiglia.
    – 16 agosto 2017: un 36enne iracheno muore investito da un treno a Peglia, Ventimiglia.
    – 26 agosto 2017: un giovane migrante muore folgorato sul treno partito da Ventimiglia e diretto in Francia.
    – 27 dicembre 2017: un migrante di circa 20 anni muore precipitando dal versante della montagna di Roquebrune.
    – 14 gennaio 2018: un 28enne del Gambia muore folgorato sul tetto del treno tra Ventimiglia e Mentone.
    – 20 giugno 2018: un migrante muore annegato nello specchio acqueo antistante Ventimiglia.
    – 9 settembre 2018: un migrante muore annegato a Ventimiglia.
    – 8 dicembre 2020: un migrante muore folgorato sul tetto del treno partito da Ventimiglia e diretto in Francia.
    –-> ce décès n’est pas dans mes données et je ne trouve aucune info sur internet
    – 27 maggio 2021: un 37enne pachistano viene trovato morto per strada a Roverino, Ventimiglia.
    – 3 giugno 2021: un giovane migrante muore annegato nei pressi della foce del fiume Roja a Ventimiglia: si stava lavando quando le onde e la corrente lo hanno portato al largo.
    – 29 settembre 2021: un 17enne bengalese muore folgorato sul tetto del treno partito dalla stazione di Ventimiglia e diretto a Nizza.
    – 30 ottobre 2021: un migrante muore precipitando da un dirupo del passo della morte a Ventimiglia.
    – 1 febbraio 2022: migrante morto folgorato sotto il pantografo del treno partito da Ventimiglia.
    – 2 marzo 2022: migrante muore sul tetto di un locomotore di un treno a Ventimiglia
    – 2 aprile 2022: due migranti muoiono travolti da un furgone sull’A10 all’altezza dell’area di servizio di Bordighera. Stavano attraversando la strada.

    –-----
    Liste des mort·es depuis 2015 :


    –-> différences par rapport à ma liste :
    – Kingsley Alimonu serait mort le 22/11/2016 et non pas le 23/12/2016 comme indiqué sur cette liste
    – la personne décédée le 05/02/2017 aurait été identifiée, il s’agirait de Tal Abdoul
    – la personne décédée le 17/02/2017 aurait été identifié, il s’agirait de Daouda Bah
    – la personne décédée le 21/03/2017 aurait été identifié, il s’agirait deAbderazake Jahyea
    – la personne décédée le 20/06/2018 a été enregistrée dans ma base de données comme décédée le 18/06/2018
    – les 8 cadavres retrouvés le 03/10/2020 ne sont probablement pas des migrants —> pas inclus dans ma base de données
    – Musa Balde a été ajouté dans ma base de données avec date de décès 22/05/2021 et non pas 23/05/2021
    – la personne décédée le 27/05/2021 a été identifiée comme Khan Shahzad. Je ne l’ai pas incluse dans ma base de données, avec comme explication « pas de franchissement de la frontière »
    – la personne décédée le 07/11/2021 a été enregistrée dans ma base de données comme décédée le 06/11/2021
    – la personne décédée le 27/11/2021 a été enregistrée dans ma base de données comme décédée le 26/11/2021
    – la personne décédée le 03/02/2022 a été enregistrée dans ma base de données comme décédée le 01/02/2022
    – selon ma base de données Ullah Rezwan Sheyzad serait décédé le 26/01/2022 et non pas le 01/02/2022

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    https://seenthis.net/messages/758646

    • 08.09.2018
      Ventimiglia: migrante travolto da un treno in località La Mortola. E’ vivo. Soccorsi in atto e traffico ferroviario bloccato

      Torna improvvisamente d’attualità la questione migranti a Ventimiglia. Dopo i due che ieri si sono arrampicati nelle rocce di ponte San Luigi, oggi un altro, cercando di varcare il confine è stato travolto da un treno Thello, in località #La_Mortola


      http://www.sanremonews.it/2018/09/08/leggi-notizia/argomenti/cronaca/articolo/ventimiglia-migrante-travolto-da-un-treno-in-localita-la-mortola-e-vivo-

    • 05.12.2018
      Ventimiglia: nuova tragedia dell’immigrazione, giovane rimane folgorato sul tetto di un treno diretto in Francia

      Il migrante si era sistemato sul tetto di un convoglio con la speranza di poter attraversare il confine. Ora è ricoverato in gravissime condizioni al centro grandi ustionati di Pisa.
      Ventimiglia: nuova tragedia dell’immigrazione, giovane rimane folgorato sul tetto di un treno diretto in Francia

      Un altro tentativo di passare il confine di Ventimiglia si è trasformato in tragedia. E’ accaduto ieri sera poco prima della mezzanotte, nei pressi della stazione ferroviaria della città frontaliera.

      Un giovane, del quale al momento non si conoscono le generalità e nemmeno la nazionalità, è salito sul tetto di un treno diretto in Francia ed è entrato in contatto con i cavi dell’alta tensione che alimentano i convogli, rimanendo folgorato.

      E’ subito scattato l’allarme e, sul posto è intervenuto il personale medico del 118, i Vigili del Fuoco, un’ambulanza e gli agenti della Polizia Ferroviaria. Il traffico ferroviario è stato anche momentaneamente sospeso per consentire i soccorsi del giovane immigrato.

      Le cure dei medici sono andate avanti per diversi minuti ed il giovane è sopravvissuto. Le sue condizioni, secondo i primi riscontri medici, sono gravissime ma è stato comunque deciso il trasporto immediato al centro grandi ustionati di Pisa, dove è arrivato in nottata.

      http://www.sanremonews.it/2018/12/05/mobile/leggi-notizia/argomenti/cronaca/articolo/ventimiglia-nuova-tragedia-dellimmigrazione-giovane-rimane-folgorato-sul

    • 07.10.2016
      Frontière italienne : une jeune migrante meurt sur l’autoroute A8

      Une jeune fille faisant partie d’un groupe de migrants qui tentaient de gagner la France depuis Vintimille en Italie est morte percutée par un poids-lourds sur l’autoroute A8 à la frontière franco-italienne. La victime est une Erythréenne de 17 ans, selon le site italien Riviera24.it, qui diffuse des images de l’intervention des secours après l’accident.

      « La victime est une femme à ma connaissance. Quatre autres personnes, des femmes, ont été hospitalisées en état de choc à Bordighera mais ne sont pas blessées », a indiqué la police italienne de Vintimille. Le drame s’est produit « au niveau du tunnel de la Giraude, côté italien, un poids-lourd a percuté un migrant », a-t-on précisé au centre opérationnel de la gendarmerie de Nice.

      Ils prennent tous les risques

      Début septembre, un jeune Africain avait été retrouvé mort sous un viaduc autoroutier près de Menton, dans le même secteur, et une enquête a été ouverte pour déterminer s’il a pu se tuer après avoir paniqué à la vue d’une patrouille de gendarmes et enjambé la glissière de sécurité.

      Vintimille est un cul-de-sac pour les migrants africains en route pour la France. L’Italie, notamment l’ONG catholique Caritas et la Croix-Rouge, continuent d’apporter une aide humanitaire. Les opérations de police se multiplient aussi.

      Les migrants prennent des risques importants pour gagner l’Hexagone, par la montagne, l’autoroute ou le train tout en tentant d’échapper aux contrôles. Plus de 24 000 migrants ont été interpellés depuis janvier dans les Alpes-Maritimes, selon le dernier décompte de la préfecture fin septembre.

      http://www.leparisien.fr/faits-divers/frontiere-italienne-une-jeune-migrante-meurt-sur-l-autoroute-a8-07-10-201

    • C’était 1995...
      #Sospel : un mort, le Gisti seul coupable

      Traverser une frontière pour demander l’asile politique peut, aux termes de la convention de Genève, se faire sans titre de circulation ni de séjour. Ce n’est cependant pas sans risque. Un enfant l’a appris à ses dépens, en 1995 : il est mort sous les balles d’un policier. Accident ? Bavure ? Le policier a été acquitté. Le Gisti, qui avait dénoncé les excès de la surveillance aux frontières, a, lui, été condamné.
      Coups de feu mortels sur des demandeurs d’asile

      Il faisait beau sans doute, et la nuit devait être étoilée sur les Alpes quand, le 20 août 1995 vers 3h30 du matin, quarante-deux Tziganes du Monténégro (l’autre composante, avec la Serbie, de la République fédérale de Yougoslavie), dont dix-huit mineurs, franchissent la frontière franco-italienne dans quatre véhicules.

      Échappés d’une guerre que les accords de Dayton gèleront seulement dans quelques mois, enfin à l’abri de la ségrégation et des mauvais traitements qui frappent les Tziganes dans leur pays, peut-être goûtaient-ils les charmes d’une paisible nuit estivale de montagne. En faction sur le bord de la petite route sinueuse, près du col de Brouis, à une dizaine de kilomètres de l’Italie, deux policiers de la Direction centrale du contrôle de l’immigration et de la lutte contre l’emploi clandestin (Diccilec, ex-Police de l’air et des frontières) veillent. Les deux premiers véhicules des Tziganes — un Combi Volkswagen immatriculé aux Pays-Bas suivi d’une Passat immatriculée en ex-Yougoslavie — défilent devant les policiers sans s’arrêter. Le sous-brigadier Christian Carenco tire alors trois coups de son fusil à pompe sur l’arrière de la voiture. L’enquête établira qu’il fait feu « à environ 1,80 mètre de la Passat ». Une balle en caoutchouc d’abord, puis deux balles Brennecke utilisées pour la chasse aux sangliers. Ça doit encore sentir la poudre quand les deux derniers véhicules du convoi passent à leur tour sans être interceptés.

      Au petit matin, le médecin de Sospel, petite commune des environs, avertit la gendarmerie qu’on lui a amené un enfant ensanglanté. Il est mort de ses blessures. Todor Bogdanovic avait sept ans. Il dormait à l’arrière de la voiture visée.

      Sans un mot de regret, le préfet explique aussitôt que « le département [des Alpes-Maritimes] est un lieu de passage très fréquenté par les clandestins. Depuis le début de l’année, les policiers ont arrêté 120 passeurs, alors que 8 664 personnes en situation irrégulière, toutes nationalités confondues, ont été reconduites à la frontière ». Tout est donc pour le mieux dans le meilleur des mondes policiers. Ce que confirme le ministre de la justice de l’époque, Jacques Toubon, pour lequel le tir au fusil à pompe sur les Tziganes est « un travail qui a été fait par les policiers normalement ». Todor Bogdanovic a eu ce qu’il méritait.

      Tel n’est pas l’avis du Gisti. Au risque calculé de troubler la quiétude estivale, il ne peut tolérer que la mort du petit Todor passe inaperçue.

      Dès le 21 août, il publie un communiqué dans lequel il observe qu’à en croire les pouvoirs publics, « il paraît presque normal d’ouvrir le feu sur toute voiture qui ne s’arrêterait pas à l’occasion d’un contrôle ». « Assisterions-nous, en cette circonstance, s’interroge le Gisti, à l’éclosion d’une nouvelle pratique administrative autorisant parfois la DICCILEC et la police en général à abattre les étrangers supposés clandestins quand il ne se prêtent pas docilement à leur interpellation ? »

      Après avoir dénoncé les « trésors d’imagination » dépensés, de façon générale, par les douaniers, les policiers et les préfectures « pour éviter d’enregistrer les demandes d’asile présentées par des arrivants démunis de papiers » et observé que « la France compte moins de 20 000 exilés d’ex-Yougoslavie sur son territoire, alors que l’Allemagne en accueille plus de 350 000 », le Gisti se demande, pour finir : « La France ne fait-elle pas le jeu du gouvernement serbe en plaçant des snippers [sic] sur la route de leur exil ? ».

      Dans les heures qui suivent le drame, les Tziganes de Sospel manifestent la volonté de demander l’asile à la France.

      Ceci n’empêche pas l’administration de notifier des arrêtés de reconduite à la frontière (APRF) aux dix-huit adultes du groupe en invitant simplement l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) à examiner en urgence leur requête du statut de réfugié. Avec complaisance, l’Office se met au travail.

      Avant même d’avoir communiqué sa décision aux intéressés, le directeur de l’OFPRA fait savoir au tribunal administratif de Nice, qui s’en prévaut le 24 août pour refuser d’annuler les APRF, que les demandes d’asile seront rejetées, notamment parce que les Tziganes ne sont pas bosniaques mais serbes et que le Sandzac — leur région d’origine — ne serait pas affecté par la guerre. La belle affaire !

      Le Gisti n’a pas beaucoup de mal à retrouver un document tout frais (31 janvier 1995) du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), selon lequel « la situation des Musulmans du Sandzak n’a cessé de se détériorer au cours des six derniers mois [...]. Des rapports font état de torture », précise-t-il, avant de conclure que « le HCR continue de penser que l’éligibilité des demandeurs d’asile originaires du Kosovo et du Sandzak doit être évaluée au cas par cas » et qu’il y a « impérative nécessité » à procéder à « un examen très attentif des demandes individuelles au cours d’une procédure complète et équitable ».

      L’OFPRA n’en a que faire, pas plus que d’autres rapports, articles et témoignages édifiants que le Gisti se procure en quelques heures de recherches [1]. Les demandes d’asile sont rejetées, et les Tziganes refoulés en Italie. Le 26 août, le Gisti s’insurge contre cette exécution administrative dans un communique intitulé « Tous les dés étaient pipés », tandis que l’Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (ANAFÉ) constate « Un mort et dix-huit reconduits à la frontière : la dérive de la politique d’immigration ».

      De toute évidence, nous avons eu raison trop tôt puisque, le 2 juin 1997, le Conseil d’état annulera à la fois les APRF pour excès de pouvoir et le jugement du tribunal administratif de Nice.

      Sur le plan pénal, après une enquête menée par l’Inspection générale de la police nationale, le parquet a ouvert une information judiciaire qui a abouti, dès le 21 août 1995, à la mise en examen de Christian Carenco pour « coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».

      Juste après les faits, le procureur de la République adjoint de Nice avait déclaré : « on ne peut pas accréditer la thèse de la légitime défense sans réserve. Il y a présomption d’utilisation d’une arme à feu dans des conditions qui peuvent paraître anormales... D’après les premiers éléments de l’enquête de l’IGPN, il semble qu’il y a eu des coups de feu intempestifs ».

      Mais, six mois plus tard, le juge d’instruction conclut à un non-lieu. Saisie en appel, la chambre d’accusation d’Aix-en-Provence renvoie, quant à elle, le 18 décembre 1997, le policier devant la cour d’assises des Alpes-Maritimes, tout en déclarant irrecevables les constitutions de parties civiles de la Cimade, de France Terre d’asile, de la Ligue des droits de l’homme et du Gisti, qui entendaient ainsi éviter l’enterrement de l’affaire [2].

      Christian Carenco s’étant pourvu en cassation contre son renvoi devant la cour d’assises, les associations ont également formé un pourvoi. Ces pourvois ont été rejetés par la Cour de cassation et l’affaire a été renvoyée devant la Cour d’assises.
      Plainte pour diffamation contre le Gisti

      Quant au Gisti, dont des extraits du communiqué ont été repris par l’Agence France Presse, il est poursuivi en diffamation. Le ministre de l’intérieur a, en effet, déposé plainte, le 5 septembre 1995, contre la présidente, responsable ès-qualités, pour diffamation publique envers une administration publique, estimant que les propos reproduits par l’AFP contiennent des allégations portant atteinte à l’honneur et à la considération de la police nationale.

      L’affaire vient devant la 17e Chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris, le 2 mai 1997. Henri Leclerc assure la défense de Danièle Lochak. Alfred Grosser est cité comme témoin.

      L’audience est l’occasion de refaire le procès de Sospel, mais aussi, de façon plus inattendue, d’entendre célébrer les louanges du Gisti, y compris par le représentant du ministère public, qui rend hommage au travail accompli par l’association, utile et nécessaire car civique, et qui reconnaît sa légitimité à intervenir dans cette histoire dramatique qu’on ne peut pas considérer comme un incident sans gravité.

      Le jugement reprend à son compte ces éloges : « le Gisti mène, pour la défense des droits de l’homme, une action salutaire et reconnue par tous et le soutien que cette association apporte particulièrement aux travailleurs immigrés et aux réfugiés est d’autant plus méritoire qu’il s’effectue, de nos jours, dans un climat politique et social difficile ».

      Le tribunal n’en estime pas moins que le délit de diffamation est constitué — par l’emploi des termes « purification ethnique » et « snipper » — et condamne la présidente du Gisti à 5 000 F d’amende.

      Les arguments de la défense n’ont donc pas été entendus. Ils consistaient, pour l’essentiel, à soutenir :

      que la police n’était mise en cause qu’indirectement par le communiqué, en tant qu’instrument d’une politique gouvernementale critiquable, de sorte que ses membres ne pouvaient se sentir diffamés ;

      que le caractère particulièrement dramatique et révoltant de l’affaire justifiait, de la part d’une organisation qui défend les droits de l’homme et entend alerter l’opinion publique lorsqu’ils sont violés, une expression particulièrement véhémente de son indignation ;

      que les poursuites reposaient sur un texte dont on pouvait se demander s’il était conforme à l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme qui n’admet de limites à la liberté d’expression que lorsque celles-ci sont nécessaires, dans une société démocratique, à la protection de la sécurité nationale, à la défense de l’ordre, ou à la réputation d’autrui.

      L’affaire est venue en appel devant la 11e Chambre des appels correctionnels en novembre 1997. La cour a confirmé le jugement de première instance mais a considéré « qu’eu égard aux circonstances de l’espèce il convient de faire une application particulièrement modérée de la loi » : elle a donc condamné la présidente du Gisti à 1 000 F d’amende avec sursis.

      https://www.gisti.org/spip.php?article3477

    • Septembre 2018: Ventimiglia, cadavere recuperato in mare vicino al porto: è di un migrante

      Ventimiglia. Il corpo senza vita di un migrante, probabilmente di origine nordafricana, è stato recuperato ieri pomeriggio dalla Capitaneria di Porto sulla parte esterna della diga foranea del costruendo porto di Ventimiglia. Il cadavere si trovava incagliato tra gli scogli a circa 3 metri di profondità.

      Il migrante, di cui al momento non si conosce ancora l’identità, sarebbe morto annegato, probabilmente dopo una caduta dalla diga. Al momento è esclusa l’ipotesi di morte violenta. Sulla base di una prima ispezione del corpo, compiuta ieri dal medico legale, il pm ha infatti liberato la salma, ritenendo più probabile che il migrante sia scivolato in acqua accidentalmente.

      A dare l’allarme è stato il bagnino di un vicino stabilimento balneare che, a bordo di una piccola imbarcazione, ha avvistato il corpo sul fondale intorno alle 13 di ieri e avvertito la capitaneria. Quando il cadavere è stato recuperato, era ancora in rigor mortis: segno che il decesso era avvenuto da poco tempo. La vittima indossava ancora i vestiti, ma non aveva documenti. Il corpo si trova ora all’obitorio di Bordighera.

      https://www.riviera24.it/2018/09/ventimiglia-cadavere-recuperato-in-mare-vicino-al-porto-e-di-un-migrante-5

    • #Khan_Shahzad, 27_mai_2021

      #Khan_Shahzad, 37enne pakistano trovato senza vita all’uscita del Lidl a #Roverino.

      –-> Information reçue par Daniela Trucco e présente sur la page FB des Giovani Democratici de Imperia:
      https://www.facebook.com/GDImperia/posts/1814525028755796

      –-
      E’ un mendicante pachistano l’uomo trovato morto davanti la Lidl a Ventimiglia

      E’ un mendicante pachistano di 37 anni l’uomo trovato morto, stamattina, davanti al supermercato Lidl di Roverino, a Ventimiglia. E’ quanto emerge dall’identificazione della vittima. All’origine del decesso ci sarebbero cause naturali, nessun segno di violenza apparente. A trovare il corpo è stata la polizia locale della città di confine, mentre con il sindaco Gaetano Scullino stava effettuando un sopralluogo per i nuovi asfalti. L’uomo sembrava che dormisse e, invece, era deceduto. Sul posto anche il medico legale. A scopo cautelativo è stata disposta l’autopsia.

      https://primalariviera.it/cronaca/e-un-mendicante-pachistano-luomo-trovato-morto-davanti-la-lidl-a-vent

    • Janvier 2018: Ventimiglia, migrante muore folgorato sul tetto di un locomotore

      Il cadavere di un uomo è stato ritrovato sul tetto di un locomotore nei pressi della stazione ferroviaria di Mentone, in Francia, a poca distanza dal confine italiano. Secondo le prime ricostruzioni potrebbe trattarsi di un migrante che in mattinata avrebbe cercato di passare il confine aggrappandosi al pantografo che trasmette energia elettrica al treno, rimanendo folgorato. Il convoglio, francese della società Sncf, era partito da Ventimiglia in direzione della Francia. Per permettere lo svolgimento dei rilievi la circolazione ferroviaria è stata sospesa per circa 2 ore. Quello di oggi è il quinto caso registrato dall’inizio del 2017 di migranti che sono deceduti nel tentativo di oltrepassare il confine da Ventimiglia alla Francia.

      http://www.ilmessaggero.it/primopiano/cronaca/ventimiglia_migrante_muore_folgorato_sul_tetto_di_un_locomotore-3483766

    • 04.02.2024 : suicide de #Ousmane_Sylla dans le CPR de #Ponte_Galeria à #Rome

      –-> Vu que Ousmane a été arrêté à Vintimille pour l’amener dans un centre de détention administrative dans le Sud de l’Italie et que, selon les informations que j’ai récolté à la frontière Vintimille-Menton, il avait l’intention de se rendre en France, j’ai décidé de l’inclure dans les cas des personnes décédées à la #frontière_sud-alpine.

      https://seenthis.net/messages/1049710

  • Comment Salvini a pris le contrôle de l’agenda politique italien
    https://www.mediapart.fr/journal/international/020619/comment-salvini-pris-le-controle-de-l-agenda-politique-italien

    En Italie, le triomphe électoral de la Ligue de Matteo Salvini ravive la polémique sur l’idéologie du parti. Mouvement néofasciste, populiste, ou simplement souverainiste ? Comment Salvini a-t-il réussi à imposer son agenda aux médias traditionnels ? Quel rôle attribuer aux réseaux sociaux et aux algorithmes dans son irrésistible ascension ?

    #EUROPE #Italie,_Ligue,_Matteo_Salvini

  • [RussEurope-en-Exil] L’Italie va-t-elle entamer en toute discrétion le processus de sortie de l’Euro ? Par Jacques Sapir
    https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-litalie-va-t-elle-entamer-en-toute-discretion-le-proce

    La motion votée à l’unanimité par le parlement italien et concernant la création de Bons Ordinaire du Trésor de faible montant nominal (dits « Mini-BoTs ») est une décision importante mais ambiguë[1]. Elle peut être considérée comme une politique de consolidation fiscale, aidant à la fois à financer un déficit public alors que l’UE montre les […]

  • Après le triomphe de Salvini, le gouvernement italien tangue de nouveau
    https://www.mediapart.fr/journal/international/310519/apres-le-triomphe-de-salvini-le-gouvernement-italien-tangue-de-nouveau

    Les résultats des européennes en Italie ont remis en cause le fragile équilibre du gouvernement. Grand perdant du scrutin, notamment dans le sud du pays, le Mouvement Cinq Étoiles est le premier à en faire les frais. De son côté, Matteo Salvini veut pousser son avantage, mais hésite à faire éclater l’exécutif.

    #EUROPE #Matteo_Salvini,_M5S,_Ligue,_Italie,_Mouvement_cinq_étoiles,_Luigi_Di_Maio,_européennes,_PD

  • Sur jefklak.org : « Nous venions de trois générations politiques différentes » Entretien avec Nanni Balestrini et Sergio Bianchi à propos de La Horde d’or, Italie 1968-1977
    Par le collectif de traduction de L’Orda d’oro

    Nanni Balestrini est mort lundi 20 mai dernier, à Rome, à l’âge de 84 ans.

    L’écrivain et poète milanais a largement contribué à la « la grande vague révolutionnaire et créative, politique et existentielle » de l’Italie d’après-guerre. Il avait ainsi participé en 1968 à la création du groupe opéraïste Potere operaio et consacré plusieurs romans au mouvement, dont les formidables Nous voulons tout, Les Invisibles, et L’Éditeur.

    À la fin des années 1980, Balestrini a orchestré, avec Primo Moroni et Sergio Bianchi, la publication de La Horde d’or, qui demeure à ce jour le seul livre qui évoque aussi complètement la foisonnante inventivité sociale, théorique, culturelle et langagière de l’Italie des années 1960-1970. Il aura fallu attendre le printemps 2017 pour découvrir cette histoire en français, grâce à une traduction parue aux éditions de l’Éclat.

    En guise d’hommage à Nanni Balestrini, Jef Klak publie ici un entretien où, en compagnie de Sergio Bianchi, il répond aux questions du collectif de traduction de L’Orda d’oro, initialement publié dans le nº 1 de leur Journal de traduction, en septembre 2008.

    #NanniBalestrini
    https://www.jefklak.org/nous-venions-de-trois-generations-politiques-differentes

  • #Italie, #Espagne, #Royaume-Uni : les #européennes bousculent les échiquiers nationaux
    https://lemediapresse.fr/international/italie-espagne-royaume-uni-les-europeennes-bousculent-les-echiquiers-n

    Victoire de la #Lega, de l’abstention et recomposition #Politique en Italie, chute de la #Gauche radicale en Espagne et triomphe de l’indépendantisme en #Catalogne, polarisation pro ou anti-Brexit au Royaume-Uni... Dans cette article collectif, la rédaction du Média Presse analyse les enjeux nationaux des résultats des élections européennes.

    #International #Angleterre #Brexit #Di_Maio #Elections #Europe #Farage #Iglesias #indépendantisme #Junqueras #M5E #M5S #May #nationalisme #Podemos #Puigdemont #Renzi #Salvini #Sanchez #UE #UKIP

  • Les bouquetins jouent à saute-frontière alors que les êtres humains (certains êtres humains, les #indésirables...)

    Dans le parc du #Mercantour, les bouquetins jouent à saute-frontières

    Parmi les actions de coopération entre la France et l’Italie soutenues par l’Union européenne, un programme vise depuis 2017 à recenser et protéger la population de bovidés.

    La #montagne n’ayant pas de #frontières, les projets ont très vite pris une envergure européenne.


    https://www.liberation.fr/france/2019/05/09/dans-le-parc-du-mercantour-les-bouquetins-jouent-a-saute-frontieres_17259

    #animaux #frontières_ouvertes #differential_inclusion #humains #êtres_humains

    ping @reka

  • Éditorial des bulletins d’entreprise (LO) du 27 mai 2019 :
    Après les européennes, il faut que le camp des travailleurs se renforce
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2019/05/28/apres-les-europeennes-il-faut-que-le-camp-des-travailleurs-s

    Le Pen-Bardella et Macron-Loiseau se disent satisfaits des résultats du scrutin européen. Le #RN termine la course en tête, et La République en marche estime avoir limité les dégâts. Tout avait été fait pour que les électeurs pensent qu’ils n’avaient le choix qu’entre le représentant des banquiers et la millionnaire d’#extrême_droite, entre la peste et le choléra. La liste #Les_Républicains enregistre un score faible. Une grande partie des électeurs de droite votent maintenant pour cet ancien ministre de Hollande qu’est #Macron : il mène une politique antiouvrière qui les comble.

    Dans une certaine mesure, le résultat des écologistes témoigne d’une inquiétude légitime sur l’avenir de la planète. Mais, sans une remise en cause du fonctionnement de l’économie, la protection de l’environnement ne peut que buter sur les intérêts des grands groupes capitalistes. Des #Verts à Hulot, les ministres écologistes ont servi d’alibi à bien des gouvernements, plus soucieux des profits de Total et autres pollueurs que de l’environnement.

    Quant aux salariés, aux chômeurs, aux retraités des classes populaires, ils sont largement restés à l’écart du scrutin. Aux abstentionnistes, nombreux dans les communes ouvrières, il faut ajouter les travailleurs immigrés qui, bien que vivant en France et y payant des impôts, sont privés du droit de vote.

    C’est tout le système politique qui est en cause : quel que soit le parti vainqueur dans les urnes, ce sont toujours les capitalistes qui dirigent. Et c’est encore plus criant pour ce Parlement européen, dont on ne sait pas vraiment à quoi il sert.

    Lorsque l’alternance entre la droite et la gauche gouvernementale fonctionnait, cette dernière était encore, par son histoire, liée au mouvement ouvrier, ce qui attirait la sympathie des classes populaires. Mais elle a défendu les institutions, en expliquant aux travailleurs qu’ils pouvaient changer leur sort par le vote. Aujourd’hui, après des années au pouvoir, elle s’est discréditée. En France, le RN de Le Pen s’est renforcé. En Italie, en Hongrie ou en Belgique, d’autres courants politiques xénophobes, partisans de régimes autoritaires, ont également progressé, comme en témoignent les résultats du scrutin.

    Face à cela, certains ont l’ambition de #reconstruire_la_gauche, de revenir au gouvernement pour gérer les affaires des capitalistes, comme l’ont fait Hollande et d’autres.

    Ce n’est pas ainsi qu’on peut s’opposer à l’extrême droite et à sa politique réactionnaire. Ce qu’il faut reconstruire, ce n’est pas la gauche de gouvernement, c’est un parti ouvrier, défendant réellement les intérêts du monde du travail.

    Les capitalistes mènent une guerre sociale. La politique de Macron depuis deux ans, dans la continuité de Sarkozy et de Hollande, en est l’expression. Et d’autres attaques sont à venir, contre les retraites ou contre les chômeurs. Aussi, #le_camp_des_travailleurs n’est pas une formule. Avant d’être un choix politique conscient, c’est une réalité sociale. Et, pour défendre ses intérêts, ce camp doit mener la lutte de classe.

    Pour modestes que soient les résultats de #Lutte_Ouvrière, soit 176 433 voix, ils confirment la présence d’un courant politique qui maintient la tradition révolutionnaire du #mouvement_ouvrier, l’#internationalisme face à la montée du #nationalisme et de la xénophobie. Renforcer ce courant, lui donner la force d’intervenir dans la lutte de classe, est essentiel en cette période d’offensive de la classe capitaliste. Il est indispensable de construire un parti représentant vraiment les intérêts des travailleurs, et qui ne soit pas prêt à les brader pour quelques strapontins ministériels.

    La société est aujourd’hui ravagée par la crise économique et la misère. Elle est sous la menace de guerres et de catastrophes écologiques. L’avidité de la bourgeoisie, la classe qui dirige le monde, la rend incapable de répondre aux problèmes qui se posent à l’humanité. Le fonctionnement du capitalisme exige qu’il renforce et perpétue l’exploitation et l’oppression du prolétariat. Tôt ou tard, cette oppression provoquera des révoltes. C’est à travers celles-ci que la classe ouvrière pourra mettre fin à la domination du grand capital.

    Le monde du travail en aurait la force. Mais il lui manque la conscience de ses formidables capacités. Cette conscience, un parti ayant pour objectif de mener la révolution sociale, un parti communiste révolutionnaire, doit l’incarner. L’avenir du monde du travail et, au-delà, de toute l’humanité en dépend.

  • Les Français, ces migrants dont on parle peu

    Qui sont les Françaises et les Français qui partent s’installer, pour des durées variables, dans un pays du #Maghreb ?

    Alors que le langage courant les qualifie tour à tour de « #retraités », d’« #expatriés », d’« #entrepreneurs » ou de « #binationaux », les spécialistes des migrations internationales s’y intéressent peu. Cela est particulièrement vrai en France où le champ d’études s’est constitué autour du « problème de l’immigration », en se concentrant longtemps sur la figure emblématique du « travailleur immigré » comme le rappelle le sociologue Abdelmalek Sayad.

    Or les recherches que nous menons depuis plusieurs années au sein du programme Mobilités Nord-Sud montrent que la majorité des expériences individuelles de migration se situent à la croisée de logiques économiques, identitaires, hédonistes ou sentimentales.

    Des migrations peu connues

    Sous couvert d’une « mobilité » banalisée parce que privilégiée, l’estimation fiable de ces déplacements est difficile. Les sources statistiques locales ne sont pas systématiquement mises à jour et les chiffres fournis par les services consulaires français restent lacunaires. Les plus récents font état de 119 147 Français inscrits en Afrique du Nord dont 23 324 en Tunisie, 41 780 en Algérie et 54 043 Maroc. Plus des deux tiers seraient des bi-nationaux selon le dernier Rapport du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

    En raison du caractère facultatif de l’inscription auprès de représentations nationales à l’étranger, ces données ne sont qu’indicatives. Au Maroc, par exemple, le nombre de ressortissants français non-inscrits oscillerait entre 25 000 et 40 000 selon les sources ou comme le rapporte la sociologue Chloé Pellegrini.

    Concernant les parcours de ces individus, une enquête effectuée en 2013 par la Direction des Français à l’étranger a montré que 6 % des 1 610 000 individus inscrits au registre mondial des Français établis hors de France résident dans l’un des trois pays du Maghreb. Si pour les autres destinations, la durée moyenne de résidence est comprise entre 1 à 5 ans, 42 % des Français présents au Maghreb y vivent depuis au moins 10 ans.

    Par ailleurs, si 48,7 % indiquent séjourner en Afrique du Nord pour des raisons familiales ou personnelles, seulement 28,7 % le font pour des raisons professionnelles. Or, nos enquêtes mettent plutôt en garde contre la séparation du personnel et du professionnel, attirant l’attention sur les points de convergence entre l’un et l’autre.
    Expatriation, tourisme, retour : des catégories réductrices

    Derrière l’opacité statistique se donne à voir l’hétérogénéité et le dynamisme de ces mobilités. Les catégories traditionnellement utilisées – expatriation, tourisme, retour – montrent ici leurs limites. Non seulement ces termes demeurent le plus souvent approximatifs, mais aussi, dans certains cas, stigmatisants.

    Ainsi en est-il, par exemple, du mot « expatrié », dit familièrement « expat ». Sur le plan juridique, il s’agit de professionnels missionnés par leur État de tutelle, ou par une entreprise, qui leur assure un système de protection spécifique et des ressources matérielles conséquentes dans l’exercice d’une fonction à l’étranger (voir la définition du Larousse, les sites service-public et diplomatie.gouv.fr).

    Dans le langage courant, l’expression « expatrié » ne désigne toutefois pas uniquement ces professionnels, mais s’étend à tout ressortissant français vivant au Maghreb, et, plus largement, à toute personne issue d’un pays du « Nord » qui réside au « Sud ».

    Un imaginaire chargé de connotations négatives

    Il faut ajouter que l’imaginaire qui accompagne ce terme est à tel point chargé de connotations négatives, convoquant d’emblée le privilège, l’entre-soi, le désintérêt, voire le mépris pour la société locale, que bon nombre d’individus tiennent à s’en distancier.

    Sophie, 38 ans, installée professionnellement en Tunisie depuis trois ans et dont le mari et les deux enfants sont restés vivre en France, fait par exemple valoir l’authenticité de son rapport à la société locale :

    « Pour moi, l’idée ce n’est pas de vivre dans une tour d’ivoire, ce n’est pas ma façon d’être. Et si j’ai fait le choix d’être proche de la vraie vie, d’aller au marché trois fois par semaine, ce n’est pas juste pour le fun, c’est pour vivre sur le terrain, vivre avec la population, comprendre aussi la situation du pays. C’est même le choix aussi d’habiter à l’Ariana plutôt que dans les quartiers aisés au nord de Tunis. J’ai eu l’occasion de rencontrer des gens qui sont là depuis 10, 15 ans, qui sont dans des administrations françaises, qui ont une vision… Moi je préfère être dans des quartiers plus populaires, loin des plages ».

    On retrouve les mêmes limites terminologiques à propos de ces Françaises et de ces Français qui passent la période hivernale dans les stations balnéaires ou les villes du Maroc et de Tunisie.

    Le terme de « touriste » est difficilement applicable à celles et ceux qui, dans le cadre de logiques résidentielles plus autonomes, passent des saisons entières dans ces mêmes stations, voire s’y installent durablement pour ne plus faire que de brefs séjours dans leurs pays d’origine.

    « La médina, c’est pour les touristes »

    C’est aussi le cas des « camping-caristes », expression qui connaît d’année en année un succès grandissant au Maroc, ou plus largement des nombreux retraités qui choisissent, plus ou moins durablement, de s’implanter dans la rive sud de la Méditerranée.

    La question de la durée et de la fréquence du déplacement, conjuguée à celle des formes d’installation, appelle ainsi à réinterroger la catégorie du tourisme et à penser ses continuums avec la migration. Au Maroc, par exemple, de nombreux Français s’installent dans le prolongement d’un séjour touristique, qui fut parfois très bref. Si les Marocains les appellent parfois « les touristes qui vivent ici », ces Français ne se reconnaissent pas comme tels et revendiquent bien être des « installés ».

    Anne, gérante de café à Essaouira explique :

    « J’ai visité un local hier qui m’a bien plu, où je pourrais faire de la cuisine, dans un autre quartier, à Azlef, où il y a beaucoup de résidents. Je ne veux plus être dans la médina, c’est pour les touristes ! Et, nous, les résidents, nous venons peu ici, même presque jamais. Je vise une clientèle de résidents, maintenant ».

    Les « binationaux » en question

    La mobilité des descendantes et descendants d’immigrés maghrébins en France – couramment appelé·e·s « binationaux » –, installé·e·s à divers titres dans le pays des origines de la famille, renvoie à une autre aporie des flux vers le Maghreb.

    Régulièrement et maladroitement qualifié de « retour », ce type de mobilité est ramené d’office à l’expérience migratoire des parents, que les enfants parachèveraient en décidant de franchir le pas inverse.

    Or, les acteurs démentent cette lecture circulaire et mettent plutôt en avant des logiques qui leur sont propres. Neila, journaliste sur la trentaine, habite à Alger depuis un an et demi au moment de notre rencontre. Fille d’un couple mixte franco-algérien, elle explique :

    « J’ai fait ce choix-là mais j’avais jamais mis les pieds en Algérie avant de débarquer en avril 2012 donc c’est pas un retour ! Beaucoup me disent “tu es retournée en Algérie” mais vu que je ne connaissais pas le pays, ce n’est pas du tout un retour, c’était une vraie découverte. Bon, j’y suis partie pour plusieurs raisons. D’abord parce que j’avais ce projet en tête depuis longtemps, je voulais connaître l’Algérie. Et je me suis dit que je ne voulais pas connaître l’Algérie juste de passage parce qu’on raconte tellement de choses, tellement d’images, tellement de vécu… Et donc je me suis dit, la meilleure façon de connaître ce pays, c’est d’exercer mon métier de journaliste. Parce que ça m’ouvrirait, voilà, je connaîtrais la société, plusieurs milieux… donc j’ai cherché du travail. Parce qu’aussi j’arrivais à la fin d’un contrat et j’avais aucune opportunité sérieuse en France. »

    Pour cette catégorie d’individus, il est clairement question d’une imbrication de facteurs où l’opportunisme professionnel rencontre éventuellement le souhait de mieux connaître ses origines et, plus rarement, de dépasser les situations de racisme et de discriminations vécues dans l’hexagone.
    Ajustements et nouveaux caps

    La situation de départ initiale fait parfois l’objet d’ajustements qui dessinent un nouveau cap. Sébastien, 37 ans, avait été envoyé à Alger en tant que salarié d’un groupe français détaché en Italie. Les possibilités du marché conjuguées à une qualité de vie somme toute agréable l’ont poussé à revoir son installation et à créer sa propre société.

    D’autres se heurtent à des phénomènes de précarisation, dont les formes, très variables, imposent parfois un retour en France ou un départ vers un autre ailleurs. C’est le cas d’Alice, 19 ans, qui vit au Maroc depuis un an au moment de l’entretien. Elle travaille dans une boutique tenue par une Française pour un salaire marocain (2 500 dh soit 250 euros par mois) et ne sait pas si elle pourra rester, n’ayant pas les moyens de créer sa propre entreprise.

    Le renouvellement des opportunités professionnelles, une rencontre amoureuse, l’appartenance à un réseau d’interconnaissances, l’amélioration de la qualité de vie, ou encore le sentiment de pouvoir accéder à une mobilité sociale ascendante constituent autant de facteurs susceptibles de reconfigurer (positivement) les parcours migratoires.

    S’intéresser à ces expériences permet d’interroger les trajectoires maghrébines des Françaises et des Français au-delà des stéréotypes et des idées reçues qui les devancent et au sein desquels l’assignation à la dimension du privilège s’impose le plus souvent.

    https://theconversation.com/les-francais-ces-migrants-dont-on-parle-peu-116384
    #émigration #France #migrations #vocabulaire #terminologie #mots #migrations_nord-sud #catégories #catégorisation #imaginaire #tourisme

    ping @reka @sinehebdo

  • [Flowmap] How Europe moves
    Cartographie des flux européens de mobilités domicile-travail (2018)

    Mise en ligne d’une jolie carte animée représentant la mobilité professionnelle des actifs résident en Europe. Les données sont issues du Rapport annuel (2018) sur la mobilité de la main-d’œuvre intracommunautaire évoquent plus d’un million de navetteurs.

    La carte réalisée par Roxanna Torre (@RoxNL) Media Designer spécialisée dans la dataviz interactive souhaite montrer « Comment les citoyens européens utilisent aujourd’hui la possibilité de se déplacer et de travailler dans d’autres pays européens » qui leur est possible depuis la libre-circulation.

    Si l’Allemagne et le Royaume-Uni apparaissent comme les plus attractifs, en nombre de travailleurs, c’est plutôt le Luxembourg (45%), la Suisse (19%), de l’Irlande (12%) et Chypre (11%) qui accueillent le plus. Ces actifs ne s’installent pas pour autant dans leur pays de travail, vu les taux de retour élevés de certains pays, 69% pour la Roumaine par exemple.

    La représentation proposée est animée par un effet de clignotement porté sur la figuration du déplacement. Elle est également interactive concernant l’effet de ces flux sur les lieux, des informations complémentaires sur les flux entrants et sortants apparaissent au clic sur les pays

    https://pic.infini.fr/VBSclDJX/dF1We7vr.PNG

    Les données : 2018 Annual Report on Intra-EU Labour Mobility https://ec.europa.eu/social/main.jsp?catId=738&langId=en&pubId=8174&furtherPubs=yes

    En savoir plus : https://www.torre.nl/EUmoves

    ht @lecartographe (Alexandre Nicolas)

    #flowmap #cartedeflux #Europe #navettes #domicile-travail #workers #animation #gflowiz