country:italie

  • ARCI | Sécurité et migrations. Analyse critique des politiques d’externalisation
    https://asile.ch/2019/05/27/arci-securite-et-migrations-analyse-critique-des-politiques-dexternalisation

    “La gestion des frontières devient un marché et pousse de plus en plus de politiques européennes et italiennes de gestion des migrations vers une logique répressive du phénomène migratoire.” Arci, association basée en Italie, vient de publier son troisième rapport sur les politiques d’externalisation, focalisé sur les fonds eu, l’impact de l’industrie de la sécurité […]

  • En Italie, l’impossible équilibre du Mouvement Cinq Etoiles
    https://www.mediapart.fr/journal/international/250519/en-italie-l-impossible-equilibre-du-mouvement-cinq-etoiles

    Pour la clôture de sa campagne européenne, le Mouvement Cinq Étoiles défend son bilan et tente de faire passer toujours le même message : quelle que soit l’issue du scrutin, cela ne changera rien à son alliance de gouvernement avec la Ligue du Nord.

    #EUROPE #Mouvement_5_étoiles,_Ligue_du_Nord,_européennes,_Ignazio_Corrao

  • Italie : le plaidoyer pour l’Europe d’un ancien « Cinq Etoiles » devenu maire de Parme
    https://www.mediapart.fr/journal/international/230519/italie-le-plaidoyer-pour-l-europe-d-un-ancien-cinq-etoiles-devenu-maire-de

    Le maire de Parme, Federico Pizzarotti, s’est lancé dans la campagne des européennes à la tête d’un petit parti, Italie en commun. Cet ancien élu du Mouvement Cinq Étoiles, qui a claqué la porte du parti en octobre 2016, chasse désormais sur les terres électorales de l’écologie.

    #EUROPE #Parme,_Mouvement_cinq_étoiles,_Emma_Bonino,_Italie

  • « L’Invention de la Terre » : le géographe Franco Farinelli déshabille la planète

    https://www.lemonde.fr/livres/article/2019/05/22/l-invention-de-la-terre-le-geographe-franco-farinelli-deshabille-la-planete_

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    La Terre, autrefois, était nue. Elle ne l’est pas restée longtemps. Tel est à peu près le récit des origines du monde que fit, au VIe siècle avant notre ère, Phérécyde de Syros. Le vide, comme toujours dans les mythes, était peuplé, mais de trois êtres seulement : le Ciel, la Terre et l’Océan. Le fragment conservé du livre où le philosophe racontait leur histoire montre la Terre, alors appelée Chtôn, s’avancer voilée vers le Ciel sous les yeux de l’Océan, maître de cérémonie. Le voile tombe, apparition fugitive du corps nu de l’épouse, que le Ciel recouvre d’un manteau brodé d’images de fleuves, de lacs, de montagnes.

    #géographie

    • « L’Invention de la Terre » : le géographe Franco Farinelli déshabille la planète

      Les cartes du monde nous dissimulent l’essentiel : sa beauté nue. L’éminent géographe italien invite à sa redécouverte et réinvente sa discipline dans son nouvel et étincelant essai.

      La Terre, autrefois, était nue. Elle ne l’est pas restée longtemps. Tel est à peu près le récit des origines du monde que fit, au VIe siècle avant notre ère, Phérécyde de Syros. Le vide, comme toujours dans les mythes, était peuplé, mais de trois êtres seulement : le Ciel, la Terre et l’Océan. Le fragment conservé du livre où le philosophe racontait leur histoire montre la Terre, alors appelée Chtôn, s’avancer voilée vers le Ciel sous les yeux de l’Océan, maître de cérémonie. Le voile tombe, apparition fugitive du corps nu de l’épouse, que le Ciel recouvre d’un manteau brodé d’images de fleuves, de lacs, de montagnes.

      L’épouse, dès lors, n’est plus Chtôn, souligne Franco Farinelli, qui rapporte la scène dans L’Invention de la Terre. Au moment où elle revêt la forme du monde, ou de ce qui sera, désormais, le monde pour nous, elle devient véritablement Terre, « Gê ». « Chtôn », vieux nom tombé au sol comme le voile, restera dans un adjectif, « chtonien », qui signifie, précise Farinelli, « souterrain, obscur », et renvoie au vide, ou au vague, originel – à l’abîme.

      Qui verra, de nouveau, la nudité de Chtôn ? Double exploration, des figures du manteau et de ce qu’il laisse entrevoir, de l’ordre du monde et du chaos sur lequel, peut-être, celui-ci repose, L’Invention de la Terre prolonge les intuitions de Phérécyde, comprises comme l’expression d’un avertissement : « Voyant l’image de ce qui existe, nous croyons voir ce qui existe », écrit Farinelli, lisant son lointain prédécesseur.

      Le grand géographe italien, professeur à l’université de Bologne, poursuit dans ce livre d’une intelligence étincelante, paru en 2007 en Italie et enfin traduit, le travail de sape qui résume son œuvre, démontage méthodique des représentations du monde construites par la modernité occidentale. Mais qui sape connaît, qui démonte voit de plus près, pièce à pièce, l’objet de son acharnement. De sorte que L’Invention de la Terre se présente d’abord comme une traversée virtuose de deux millénaires d’inventions conceptuelles, à travers les mythes – de la Genèse à l’Odyssée, en passant par l’Enuma Elish babylonienne – et l’histoire de la pensée philosophique et scientifique.

      Géométrisation de l’espace

      Une épopée qui a une protagoniste : la carte géographique, et un enjeu constant : soumettre l’irrégularité du monde aux règles de l’esprit humain. Continuer, en somme, d’habiller la Terre. Le premier dessin qui en fut établi, toujours au VIe siècle avant notre ère, par Anaximandre de Milet, ou, huit siècles plus tard, l’établissement par Ptolémée des règles fondamentales de la cartographie relèvent d’un élan de rationalité où la modernité trouvera sa source. Ainsi Christophe Colomb est-il, selon Franco Farinelli, un héritier de Ptolémée, celui-ci ayant, par la géométrisation de l’espace, créé les conditions « de continuité et d’homo­généité » sans lesquelles le navigateur ­génois n’aurait pu imaginer tracer une ­ligne droite vers l’inconnu.

      La géographie ptolémaïque a d’ailleurs été redécouverte quelques décennies plus tôt, au début du XVe siècle, première étape d’une accélération de l’emprise rationnelle sur le monde qui va en changer la face, sans modifier en profondeur le rapport que l’humanité entretient avec lui. Jamais, rappelle Farinelli, les savants n’ont réellement cru que la Terre était plate. Mais ce qu’on appelle l’« écoumène », sa partie habitable, était, aux yeux des médiévaux, comme une île posée sur une sphère liquide, une île si petite que, de fait, ses habitants vivaient sur une surface plane. Avec la modernité, l’écoumène s’étend à l’infini. Il s’agit toujours, cependant, d’aplatir le monde pour s’y repérer, et le progrès scientifique et technique le permet comme jamais. Qui peut supporter de vivre dans l’immensité ? Qui, depuis les noces de Chtôn, a soulevé le manteau de la Terre ?

      Et pourtant, le voici bien déchiré. Il n’y a pas de cartes pour le cyberespace, pour la circulation instantanée des « unités immatérielles d’information » qui dessine le visage de notre siècle. Le monde se mondialise. Le globe se globalise. Il n’est plus possible, au cœur de ces boucles où le réel enfle et nous renverse, « de faire (…) semblant de croire que la Terre n’est pas ce qu’elle est » – « quelque chose de fonctionnellement discontinu, hétérogène ».

      Sous la surface du réel

      Nous sommes arrivés au point le plus haut de la schématisation du monde, de la réduction de son étrangeté « à une carte géographique » qui, pour Franco Farinelli, « a fondé la conscience occidentale » : l’enjeu est maintenant de redescendre, et au plus vite, puisque rien de ce que nous avions fabriqué ne tient plus debout. Redescendre non vers un âge d’or, une authenticité perdue de notre rapport au monde, mais plus bas, plus en dessous de la surface familière du réel, vers le « corps caché, chtonien, souterrain, obscur, abyssal de la Terre même ». Et recommencer les noces de la Terre et du Ciel.

  • De la difficulté de cartographier l’espace saharo-sahélien

    Depuis les premières cartes de l’Afrique au XVIe siècle où le Sahara apparaissait comme une longue barrière de dunes et le Sahel comme un lieu hanté par des bêtes sauvages, cartographier l’espace saharo-sahélien pose problème. Encore aujourd’hui, il semble difficile de représenter les mutations qui traversent la zone sans entretenir certains clichés. Nous en voulons pour preuve deux récents phénomènes qui ont fait l’objet d’une importante production cartographique : les migrations transsahariennes et la montée de l’insécurité liée au terrorisme.

    Des espaces migratoires lisses

    Les cartes diffusées dans la presse ou les rapports d’expertise sur la question donnent régulièrement à voir le Sahara et le Sahel depuis l’Europe, en les présentant comme des carrefours migratoires incontrôlables et des espaces de transit généralisé. Les concepteurs de ces documents ont fait des choix qui s’expliquent autant par la volonté d’en faciliter la lecture et de permettre une compréhension immédiate que par la difficulté de représenter certains faits complexes sur la carte. La plupart des représentations cartographiques choisies aboutissent à la vision d’un espace migratoire « lisse », c’est-à-dire où le trait de dessin continu de quelques routes migratoires occulte toutes les « #aspérités » — spatiales et temporelles d’ordre politique, policier, pécuniaire… — qui jalonnent les itinéraires empruntés par les migrants. Les concepteurs de ces cartes opèrent ainsi de nombreux raccourcis qu’ils imposent au lecteur ; ils laissent de côté les questions essentielles mais peu documentées de la hiérarchisation des flux ou de l’importance de telle ou telle agglomération le long de ces routes, ou encore de la variabilité du phénomène, de sa saisonnalité…

    Les longs traits qui figurent la migration africaine vers l’Europe (fig. 1) restituent l’image un peu inquiétante d’une invasion passant par des itinéraires (les villes de Ceuta et de Mellila, la Libye...) qui sont pourtant rarement empruntés simultanément par des milliers de migrants. De telles cartes font oublier que ces flux sont marginaux au regard des migrations africaines et même des migrations transsahariennes. Elles induisent aussi une confusion entre « itinéraires » et « flux ». Les centaines de milliers de Soudanais, Éthiopiens qui se rendent en Égypte n’y sont pas représentés, ni les Tchadiens et les Soudanais en Libye, ni les Nigériens et les Maliens en Algérie... À l’inverse, il n’est jamais fait cas des Sahariens qui « descendent » dans les pays sahéliens ni de ceux du golfe de Guinée, flux pourtant plus anciens.

    La carte établie par l’agence européenne Frontex qui dresse le bilan des flux aux frontières extérieures de l’Europe est tout aussi évocatrice (fig. 2). Voulant mettre en lumière l’efficacité des opérations de contrôle des frontières sur le court terme, elle rend compte de la baisse des flux migratoires entre 2008 et 2009. Mais, en sus de figurer de façon confuse chiffres, nationalités et provenances, la carte de Frontex trace également des routes approximatives : l’improbable passage par le Sud-Est égyptien entre le Soudan et la Libye ou le départ depuis le golfe de Syrte vers l’Italie ou Malte. Cette carte gomme également la dimension conjoncturelle propre à ces flux migratoires, qu’il s’agisse de leur baisse progressive depuis le début des années 2000 ou de leur réactivation, largement évoquée depuis le début des révoltes arabes en 2011.

    Des zones grises incontrôlables ?

    Cette carte du ministère des Affaires étrangères (fig. 3) rappelle le changement géopolitique brutal qu’a connu la zone ces dernières années. Les nomades seraient passés du statut fascinant de Bédouins hospitaliers qui menaient les caravanes et accompagnaient les trekkeurs à celui de dangereux islamistes à la solde d’AQMI (al Qaïda au Maghreb islamique). Les récentes turbulences géopolitiques, généralement mises sur le compte d’al Qaïda, entretiennent l’idée que des régions entières échappent à l’emprise des États. Sur cette carte élaborée par le centre de crise du ministère des Affaires étrangères, la menace prend la forme d’une surface de couleur rouge couvrant une vaste zone qui s’étend de la Mauritanie au Niger. Qualifiée de « Sahel », alors même qu’elle couvre davantage le Sahara, elle est fortement déconseillée aux voyageurs. À l’évidence, représenter en surface une menace ne s’accorde pas avec la réalité d’AQMI, groupe qui opère toujours par des attaques ciblées et ponctuelles et selon une stratégie « fondée sur le mouvement et les réseaux » (Retaillé, Walther, 2011). Une carte réticulaire qui présenterait ses bases terrestres (le terme d’al Qaïda signifie justement base en arabe) et les lieux d’actes terroristes serait bien plus juste. Devant l’impossibilité à réaliser cette carte, c’est toute la zone qui est montrée du doigt pour le « risque terroriste » qu’elle représente et, par conséquent, délaissée par les touristes, les chercheurs, les ONG et les investisseurs. Seules les grandes firmes multinationales continuent à tirer bénéfice des ressources que la zone renferme et sont prêtes à investir beaucoup d’argent pour assurer la sécurité des enclaves extractives.


    https://mappemonde-archive.mgm.fr/num31/intro/intro2.html
    #Sahara #Sahel #cartographie #migrations #itinéraires_migratoires #parcours_migratoires
    ping @reka

    • Sarah Mekdjian cite le texte de Armelle Choplin et Olivier Pliez dans son article : "Figurer les entre-deux migratoires"
      https://journals.openedition.org/cdg/790

      Sur de nombreuses cartes migratoires, qui paraissent notamment dans les médias, les espaces parcourus par les migrants pendant leurs voyages sont souvent « lissés », selon la terminologie utilisée par Armelle Choplin et Olivier Pliez (2011) au sujet des cartes de l’espace migratoire transsaharien : « la plupart des représentations cartographiques choisies aboutissent à la vision d’un espace migratoire « lisse », c’est-à-dire où le trait de dessin continu de quelques routes migratoires occulte toutes les « aspérités » -spatiales et temporelles d’ordre politique, policier, pécuniaire...- qui jalonnent les itinéraires empruntés par les migrants » (Pliez, Chopplin, 2011). En réaction à la figuration d’espaces « lissés », des chercheurs tentent de produire des cartes où apparaissent les expériences vécues pendant les déplacements et les difficultés à franchir des frontières de plus en plus surveillées. L’Atlas des migrants en Europe publié par le collectif Migreurop (2009, 2012), mais aussi des productions de contre-cartographie sur les franchissements frontaliers, entre art, science et activisme, se multiplient7.

  • Development and migration : POLICIES AND OUTCOMES IN THE NETHERLANDS


    https://www.cordaid.org/nl/wp-content/uploads/sites/2/2019/05/Development-and-Migration-2019.pdf

    #Pays-Bas #développement #migrations #réfugiés #asile #aide_au_développement #rapport #migrations #économie #travail #welfare #remittances #discriminations #welfare_state #marginalisation #réfugiés #asile #brain-drain #fuite_de_cerveaux #armes #commerce_d'armes #SDG #SDGs

    Particularité de ce rapport : il regarde la contribution des migrations à la fois au développement des pays d’origine des migrants résidents aux Pays-Bas et au développement des Pays-Bas par la présence de migrants...

    –—

    ajouté à la métaliste sur le lien entre #économie (et surtout l’#Etat_providence) et la #migration... des arguments pour détruire l’#idée_reçue : « Les migrants profitent (voire : viennent POUR profiter) du système social des pays européens »... :

    https://seenthis.net/messages/971875

    ping @_kg_ @karine4

    • La migration contribue au développement

      Tant pour le développement de la #Belgique que celui du pays d’origine des migrants, la migration a des effets positifs. Telle est la leçon principale du dernier rapport de Caritas International, réalisé en partenariat avec deux chercheurs universitaires. Rien que pour vous, nous en avons extrait ses conclusions principales et recommandations politiques.

      Encore un rapport ? Oui ! Car nous pensons que le débat et le discours public belge en matière de migration et de développement doit être plus équilibré et fondé sur des données fiables. Par cette publication, nous souhaitons reconnaître, et faire connaître, la contribution vitale des migrants au développement et au bien-être de nos sociétés.

      Une contribution diversifiée

      La littérature s’accorde : la migration contribue au développement économique tant du pays de résidence des migrants que de celui d’origine. Les effets principaux sont les suivants :

      Plus de biens et services disponibles sur le marché belge ;
      Une source importante de main d’œuvre – un apport d’autant plus important pour les secteurs en pénurie et dans un contexte de vieillissement de la population ;
      Des effets positifs pour les finances publiques – 0,8% du PIB belge ;
      Plus d’échanges bilatéraux entre la Belgique et les pays d’origine ;
      Des transferts de fonds pour les pays d’origine – quelque 4,16 milliards d’euros ont été transférés par des migrants depuis la Belgique en 2017.

      La contribution sociale des migrants est également fondamentale, puisque la migration permet aux idées de circuler. Ainsi par exemple, de nombreux transferts financiers servent à financer l’éducation – et particulièrement celle des filles – dans les pays d’origine. La migration promeut ainsi l’égalité des genres.

      Au niveau politique, la migration a une influence profonde sur la sphère politique belge, comme en témoigne la présence d’immigrés d’origine italienne, mais également l’influence grandissante d’immigrés de première génération et de leurs descendants d’origine turque, marocaine et congolaise.

      La migration participe enfin à façonner l’identité culturelle de la Belgique. De multiples artistes et sportifs aux horizons divers – tels que le chanteur Stromae ou certains joueurs des Diables Rouges pour ne citer qu’eux – exercent une influence durable sur la scène publique belge.
      Une contribution malgré les obstacles

      Les résultats du rapport illustrent l’urgence de répondre aux obstacles conséquents qui empêchent la migration – et les migrants eux-mêmes – de contribuer pleinement au développement de la Belgique.

      Le premier obstacle renvoie à l’absence de voies légales et sûres tant pour les migrants désirant travailler, étudier ou vivre en famille que pour les personnes qui pourraient bénéficier d’un statut (protection subsidiaire ou réfugié). Cela explique pourquoi certaines personnes n’ont d’autre choix que d’emprunter des routes informelles, qui coûtent la vie à certains et affectent les autres. « Ce n’est qu’en respectant la dignité des personnes migrantes – durant tout leur parcours migratoire – qu’elles pourront s’épanouir et faire partie intégrante de la société » explique Elise Kervyn, chargée de plaidoyer.

      Certains migrants ne voient également pas leurs besoins fondamentaux remplis. En raison de certaines politiques et pratiques, il est plus difficile pour les migrants que les natifs de vivre en famille, d’avoir un logement de qualité et abordable et un travail où leurs droits sont respectés autant que ceux des natifs. Les causes sont diverses : obstacles administratifs, absence de réseaux, discriminations sur base ethnique, etc.
      Une ligne de conduite à adopter

      Avant que la migration ne voie son potentiel valorisé, les migrants doivent jouir de conditions de vie dignes. Cette nécessité ne répond pas uniquement à un impératif d’ordre moral. Les personnes contraintes de lutter quotidiennement pour satisfaire leurs besoins fondamentaux ne peuvent guère, au-delà, valoriser leurs compétences et connaissances et en faire bénéficier la société. Nos recommandations répondent à ces préoccupations majeures et à l’objectif de construire une société plus juste et plus solidaire. En voici les principales :

      Élargir les voies d’entrée sûres et légales
      Garantir un accueil de qualité aux demandeurs et bénéficiaires de protection internationale
      Protéger les droits fondamentaux de tous les migrants
      Concevoir et mettre en œuvre des politiques visant une meilleure insertion des migrants
      Lutter contre la discrimination et la xénophobie
      Soutenir la contribution des migrants envers les pays d’origine

      Une place pour toutes et tous

      Ce rapport insiste donc sur les besoins et la dépendance de la Belgique vis-à-vis de la migration. Caritas International est toutefois convaincue que la solidarité que nous devons manifester aux personnes migrantes ne doit en aucun cas être tributaire de leur niveau de contribution. Nous croyons en effet que tous et toutes, des personnes hautement qualifiées aux moins qualifiées, peuvent être des acteurs de développement si la société leur donne les moyens et la chance d’y parvenir.

      https://www.caritasinternational.be/fr/urgence-et-developpement/la-migration-contribue-au-developpement

      Pour télécharger le rapport sur la Belgique :


      https://www.caritasinternational.be/wp-content/uploads/2019/05/Rapport_Penser_Maison_Commune.pdf?x34636

    • Et pour l’#Allemagne...
      Gemeinsam Heimat sein

      Studie zum Zusammenhang zwischen Migration und Entwicklung am Beispiel Deutschlands hier herunterladen.
      Migration und Entwicklung sind zwei Begriffe, die populärer nicht sein könnten. Dass es eine Beziehung zwischen den beiden Prozessen gibt, ist inzwischen ein gängiges Thema in der Diskussion unter Forschern, Politikern und Praktikern. Dennoch ist es recht schwierig nachzuvollziehen, wie sie sich gegenseitig beeinflussen.

      Dem Landes-Caritasverband Bayern ist es, im Rahmen des EU-Projekts MIND, gelungen einen wissenschaftlichen Beitrag zu dieser Thematik zu leisten. Gemeinsam mit Dr. Annett Fleischer, Caritas Europa und Global Migration Policy Associates, ist die Publikation „Das gemeinsame Zuhause“ in der Edition Common Home für Deutschland entstanden. Anhand der Quellen und durch eine Vielzahl an Interviews mit Praktikerinnen und Praktikern aus diesen Bereichen, will die Studie eine Grundlage schaffen, um das öffentliche Verständnis für den Zusammenhang zwischen universeller nachhaltiger Entwicklung und Migration in Deutschland und in ausgewählten Entwicklungsländern zu verbessern. Des Weiteren werden deutsche Beiträge zur Entwicklungszusammenarbeit und das verstärkte Engagement von Regierungsbehörden aller Ebenen, zivilgesellschaftlichen Organisationen (CSOs), Einzelpersonen und anderen Akteuren bei der Bewältigung von Ursachen und Faktoren der Migration erläutert. Und schließlich rückt sie Migranten und Flüchtlinge als wichtige Entwicklungsakteure in den Vordergrund. Dabei geht es nicht nur um Zahlen, Daten und Fakten, sondern auch welche Hürden, Chancen und Möglichkeiten sich Migranten in Deutschland stellen müssen. Die Publikation schließt mit Empfehlungen, um Themen mit Migrationsbezug zukünftig erfolgreich zu gestalten:

      Diskriminierung und Fremdenfeindlichkeit verhindern!

      Gewährleistung des Schutzes aller Migranten und Flüchtlinge durch die Menschenrechte.

      Anwendung und Durchsetzung des Arbeitsrechts, der Normen für menschenwürdige Arbeit sowie des Arbeits- und Gesundheitsschutzes für alle Migranten.

      Ersetzung des negativen Diskurses durch eine zutreffende und positive Erzählung über Migration.

      Ausbau sicherer und legaler Wege der Migration.

      Verstärktes Engagement der Städte und lokalen Akteure bei der Integration.

      Stärkung und Ermöglichung der Teilnahme von Migranten und Flüchtlingen in der lokalen Gemeinschaft und Städten sowie am politischen Dialog.

      Bewältigung der Fluchtursachen.

      Verbesserung der Datenerhebung und Wissensbestände zur Stärkung des Zusammenhangs zwischen Migration und Entwicklung.

      Stärkung des deutschen Engagements für die regionale, nationale und ganzheitliche menschliche Entwicklung im Ausland.

      Neben der deutschen Veröffentlichung werden auch die MIND Partnerländer (Österreich, Belgien, Bulgarien, Tschechien, Italien, Holland, Portugal, Slowakei Slowenien und Schweden) eine Publikation in der Edition Common Home veröffentlichen. Das Gelingen dieses Projekts ist ein gutes Beispiel für europäische Zusammenarbeit. Im Rahmen des MIND-Projekts hoffen wir, dass wir durch die europäischen Publikationen und den verschiedenen landesspezifischen Facetten wichtige Akzente zu den zukunftsweisenden Themen Migration und Entwicklung setzen können.


      https://www.caritas-bayern.de/beitraege/common-home-2019/1443490

      Pour télécharger le rapport en anglais :
      https://www.caritas-bayern.de/cms/contents/caritas-bayern.de/medien/dokumente/building-the-common/building_the_common_home_englisch.pdf?d=a

    • Interlinks between migration and development

      The EU and its Member States have reshaped their external policies, including development cooperation, to place more focus on migration-related issues. Widely used in this context, political rhetoric on ’addressing root causes of migration’ has been questioned by academics as creating unrealistic expectations. Indeed, a positive correlation between migration and narrowly understood economic development persists until countries reach middle-income country level. However,several key drivers of migration are related to discrepancies in levels of human development. Demographic pressures, youth unemployment, job opportunities in the country of destination, the growth of migrant networks and the desire to reunite families, all play roles in migration. A complex interaction between aid and migration also exists, which is far from a simple one-way causality. In general, poverty alleviation, the primary objective of development aid, tends to enhance rather than deter the realisation of the aspiration to migrate, in the short- and medium-term, by increasinghousehold incomes. A more global approach to cooperation with third countries, such as the EU’s already well-established assistance focusing on good governance, infrastructure, rural development and strengthening resilience, as well as going beyond development assistance to include trade and investment, appears promising in terms of deterring migration. On the other hand, studies confirm that international migration is an important path for development: remittances constitute a tool forpoverty reduction, while diaspora skills and networks provide resources for economic and social progress. Nevertheless, EU policy integrating development aid as an instrument for curbing irregular migration is criticised by development stakeholders as undermining aid effectiveness, principles, and risks diverting aid from the most needy and indirectly prompting human rights violations. To avoid such outcomes, a contextual analysis must be the basis for identifying genuine synergies to be reinforced between development and migration management.

      http://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/BRIE/2019/630351/EPRS_BRI(2019)630351_EN.pdf
      #migration-development_nexus

    • What is home ?

      MIND ist ein Projekt, das von der Europäischen Kommission für drei Jahre finanziert wird. Es wird umgesetzt von zwölf Caritas-Organisationen in elf EU-Mitgliedsstaaten, nämlich Österreich, Bayern, Bulgarien, in der Tschechischen Republik, den Niederlanden, Belgien, Italien, Portugal, der Slowakei, Slowenien und Schweden. Außerdem wirkt Caritas Europa als Dachorganisation mit. Wir möchten gemeinsam mit unseren Partnern mehr Aufmerksamkeit auf Prozesse in der Entwicklungszusammenarbeit und das Wissen um nachhaltige Entwicklung lenken. Die europaweite Webseite ist unter https://www.whatishome.eu zu finden.


      https://www.caritas.at/aktuell/kampagne/mind

      https://www.youtube.com/watch?v=SuKPn0lFwBY

      #home #chez_soi #maison

  • En Italie, la Ligue de Salvini fait campagne pour l’Europe « du bon sens »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/180519/en-italie-la-ligue-de-salvini-fait-campagne-pour-l-europe-du-bon-sens

    Matteo Salvini organise samedi 18 mai l’un des temps forts de sa campagne pour les européennes, à Milan, en présence de Marine Le Pen. Le patron de la Ligue est en campagne permanente depuis des semaines, mais ne s’encombre d’aucun programme officiel.

    #EUROPE #Matteo_Salvini,_européennes,_Ligue,_Italie,_A_la_Une

  • #Lecce (Italie) : la bibliothèque anarchiste occupée Disordine a été expulsée
    https://fr.squat.net/2019/05/18/lecce-italie-la-bibliotheque-anarchiste-occupee-disordine-a-ete-expulsee

    Ce matin [15 mai 2019], la police, des vigiles, le propriétaire et l’entrepreneur en charge ont défoncé la porte et changé la serrure de la #Bibliothèque_Anarchiste_Disordine. Dans les prochains jours, nous devrions réussir à récupérer tout ce qui se trouvait à l’intérieur malgré la demande du propriétaire à la même entreprise d’accumuler tout […]

    #expulsion #gentrification #Italie

  • Lecce (Italie) : la bibliothèque anarchiste occupée Disordine a été expulsée
    https://infokiosques.net/spip.php?article1667

    Ce matin [15 mai 2019], la police, des vigiles, le propriétaire et l’entrepreneur en charge ont défoncé la porte et changé la serrure de la bibliothèque anarchiste Disordine. Dans les prochains jours, nous devrions réussir à récupérer tout ce qui se trouvait à l’intérieur malgré la demande du propriétaire à la même entreprise d’accumuler tout le matériel, de le livrer à un entrepôt et de murer l’appartement. Dans le même temps, ils ont tenté d’expulser le seul occupant de l’immeuble voisin en créant une brèche (...)

    #ailleurs

  • En #Belgique aussi, des #Médias sous influence
    https://lemediapresse.fr/international/en-belgique-aussi-des-medias-sous-influence

    En Belgique, aucun milliardaire n’est à la tête des principaux journaux francophones du pays. Pourtant, la majorité des titres de #Presse a tout autant tendance à se ranger du côté de l’ordre établi. Entre emprise de la publicité, précarisation de la profession de journaliste et logiques gestionnaires, tour d’horizon d’un secteur sous influence.

    #International #Arnault #Bolloré #Critique_des_médias #DH #droit_du_travail #oligarques #précarité #salariat #SudPresse #Wallonie

  • Affaires étrangères : le ministère du plafond de verre
    https://www.liberation.fr/france/2019/05/15/affaires-etrangeres-le-ministere-du-plafond-de-verre_1727228

    Tout jeune retraité du MAE, l’ex-ambassadeur aux Etats-Unis Gérard Araud reconnaît qu’il y a « une tension au Quai en ce moment ». Sous le coup des restrictions budgétaires et de la féminisation, les places sont plus chères et les hommes jeunes craignent de passer leur tour indéfiniment. « Aujourd’hui, une femme conseillère des affaires étrangères est quasi sûre d’être nommée ambassadrice alors qu’un homme non, décrypte Gérard Araud. Les femmes du MAE sont dans une situation paradoxale : vu de l’extérieur, il n’y en a pas assez, alors que vu de l’intérieur, il y en a beaucoup par rapport aux gens promouvables. »

    Sauf que les femmes ne sont pas les principales responsables de cet évincement, loin de là. « Les quadras en veulent à mort aux femmes, explique un diplomate. Ils croient être victimes de la discrimination positive, mais la cause de leur malheur, ce sont les énarques qui sont grosso modo deux fois plus promus à chaque mouvement. » Pour avoir une chance d’être promues, les femmes s’emploient à cocher toutes les cases : bon grade, bon parcours, diversification des postes. Le tout dans une ambiance mêlant sexisme de tous les jours et machisme de classe. « Les hommes font l’Histoire, les femmes font des histoires », figure tout en haut du palmarès de la goujaterie ordinaire au Quai, entre autres « ma petite jeune fille », « ma poulette » et « voilà enfin quelqu’un pour nous servir le café » (lire ci-dessous). Bienvenue au boy’s club du salon de l’Horloge. Contrairement aux pays nordiques, à l’Australie ou au Canada, la France n’a pas choisi de fixer des pourcentages de femmes ambassadrices à une échéance donnée. Pourtant, dans le cadre du G7 Egalité réuni la semaine dernière à Paris, l’ambassadrice de Suède vantait les trois piliers d’une diplomatie féministe, un domaine dans lequel son pays brille depuis 2014 : « Droits, ressources, représentation. » « C’est vrai que nous avons des marges de progression, concède Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes. Mais si nous avons lancé cette idée de diplomatie féministe, c’est précisément parce qu’il reste des choses à faire. »
    Ambassadeurs mariés à Zagreb

    Au Quai, ce G7 féministe fait grincer pas mal de dents. « Cela ressemble à une colle pour les concours administratifs : "Peut-on faire une diplomatie féministe sans avoir une diplomatie féminine ?" Vous avez trois heures », peste une ancienne du ministère. « Derrière l’idée de com géniale, se pose la question de l’exemplarité, abonde une haute fonctionnaire. Vu les nominations actuelles, ce truc semble n’être qu’un simple gadget. Quand on leur parle du bénéfice d’image qu’il y aurait à nommer une femme à l’ONU ou à Washington, ils ne voient pas de quoi on parle. Le message ne passe pas. » Face à la demande de rééquilibrage hommes-femmes qui monte de toute la société française, le ministère a tenté plusieurs choses. Il y a eu la « charte du temps », censée réguler des journées à rallonge et depuis 2016, la « délégation aux familles » qui signe des accords bilatéraux pour faciliter l’expatriation des conjoints et enfants. Une diplomate actuellement parisienne : « On ne va pas être célibataire et sans enfant pour un poste sans prestige. Avec ou sans contrat pour nos maris, avec ou sans école française : le coût culturel et psychologique est plus élevé pour une femme. » Certaines pistes sont à l’état expérimental : en Croatie, on a nommé un couple marié, Corinne et Philippe Meunier, qui exercent la fonction d’ambassadeur à tour de rôle, tous les trois mois.

    Engagé depuis l’automne, le mouvement de nominations va durer jusqu’à l’été, une durée classique mais handicapante. Contrairement à leurs collègues allemands ou britanniques, les diplomates français ont rarement le temps d’être formés à la langue du pays avant leur atterrissage et les déménagements se font en plein été, avec tout ce que cela peut avoir comme conséquences sur la vie familiale. Raccourcir ou avancer ce calendrier très français fait partie des prérogatives présidentielles. Hors nominations à l’étranger, le prestige se mérite petite tranche par petite tranche au Quai. Après une carrière de premier plan, on peut ainsi accéder à la dignité d’ambassadeur de France. Un titre prestigieux auquel aucune femme n’a jamais eu droit. Sylvie Bermann et un très petit nombre de consœurs - moins de cinq en tout - bénéficient pourtant actuellement de tous les grades et états de services requis. « Il faut espérer que, cette année, une femme obtienne la dignité, glisse-t-on au ministère, mais c’est à la discrétion du Président. »

    #sexisme #parité #discrimination #diplomatie
    Je suis surprise de découvrir que parler la langue du pays dans lequel on est ambassadriceur n’est pas un prérequis obligatoire.

  • Cinq ans d’atteintes au droit maritime

    Depuis 2014, selon l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), près de 20 000 personnes sont mortes en tentant de traverser la Méditerranée sur des embarcations impropres à la navigation - une catastrophe humanitaire qui perdure et aurait pu être évitée si les Etats européens s’en étaient donné les moyens. A la veille des élections européennes, SOS MEDITERRANEE revient sur cinq ans de détérioration et d’atteintes au droit maritime international et au droit humanitaire en Méditerranée centrale.

    2013-2014 : MARE NOSTRUM, une opération de la marine italienne torpillée par l’Union européenne

    A la suite d’un terrible naufrage au large de Lampedusa, l’Italie lance l’opération de recherche et de sauvetage Mare Nostrum le 18 octobre 2013 afin de « prêter assistance à quiconque est trouvé en péril en mer ». Plus de 150 000 vies sont sauvées. Mais le 31 octobre 2014, l’Italie met fin à l’opération en raison du manque de soutien de l’Union européenne. Mare Nostrum est remplacée par Triton, dont le but premier n’est plus de sauver des vies mais de contrôler les frontières. Malgré l’absence de navires de secours en mer, les gens continuent à fuir la Libye. Résultat : plusieurs milliers d’hommes, de femmes et d’enfants meurent noyés en tentant la traversée.

    Voir la vidéo - épisode 1 :
    https://www.youtube.com/watch?v=4X6nrVELQ00

    Depuis février 2017 : renforcement des garde-côtes libyens et création d’une zone de recherche et de sauvetage gérée depuis Tripoli

    En février 2017, les chefs d’Etat européens réunis à Malte adoptent la Déclaration de Malte prévoyant la formation, l’équipement et le financement des garde-côtes libyens afin qu’ils puissent intercepter les embarcations en détresse et les ramener de force vers la Libye. Au regard de la situation de chaos qui prévaut en Libye, ceci est totalement contraire au droit maritime et au droit des réfugiés.

    En juin 2018, une région de recherche et de sauvetage libyenne est créée dans les eaux internationales, ce qui provoque une grande confusion dans les opérations de sauvetage. Des milliers de personnes interceptées sont refoulées illégalement en Libye ; d’autres ne sont pas secourues car les garde-côtes libyens ne peuvent assurer des sauvetages efficaces et sûrs. Les rescapés sont ramenés dans des camps où ils sont soumis à des violations systématiques de leurs droits fondamentaux, à la torture, au viol, au travail forcé, à des exécutions arbitraires. L’obligation légale de conduire les survivants des sauvetages vers un « lieu sûr » est bafouée. A terre comme en mer, des milliers de personnes périssent.

    Voir la vidéo - épisode 2 :
    https://www.youtube.com/watch?v=Z9Lb--g2_s0

    Depuis 2017 : graves entraves à l’action des navires civils de sauvetage

    Créées en 2014 et 2015 par des citoyens européens pour combler le vide laissé par leurs gouvernements, les ONG de recherche et de sauvetage deviennent la cible de harcèlement administratif, politique et judiciaire qui les empêche de sauver des vies. Depuis 2017, plusieurs enquêtes sont lancées contre les navires et leurs équipages, sans que les accusateurs ne puissent prouver la moindre action illégale. Des navires tels que l’Aquarius de SOS MEDITERRANEE sont privés de pavillon suite à des pressions politiques. Alors que les sauveteurs sont entravés dans leur action, le devoir d’assistance en mer est bafoué, les témoins écartés.

    Voir la vidéo - épisode 3 :
    https://www.youtube.com/watch?v=eLfO5it4uPQ

    Depuis juin 2018 : fermeture des ports, les rescapés bloqués en mer

    Juin 2018 : après la fermeture des ports italiens aux navires de sauvetage, l’odyssée de l’Aquarius, contraint de débarquer à Valence en Espagne les 630 rescapés à son bord, inaugure une longue série de blocages en mer. Les navires, quels qu’ils soient, sont bloqués des jours voire des semaines avant qu’une solution de débarquement ad hoc ne soit proposée par quelques Etats européens, avec une répartition des rescapés par quotas. Le droit maritime prévoit pourtant que les navires doivent être relevés de la responsabilité du sauvetage aussi vite que possible et traiter les survivants humainement. En mer, les navires immobilisés ne peuvent secourir d’autres personnes en détresse. La capacité de sauvetage est encore réduite et la mortalité explose.

    Vidéo à venir.

    http://www.sosmediterranee.fr/journal-de-bord/5-ans-d-atteintes-au-droit-maritime
    #ONG #histoire #chronologie #Méditerranée #naufrages #sauvetages #mourir_en_mer #migrations #asile #réfugiés #frontières #mer_Méditerranée #vidéo #droit_maritime #Mare_Nostrum #Triton

    ping @reka

  • Au sein de l’Europe, où la #5G est vendue comme une nouvelle révolution, l’Italie a pris une longueur d’avance. Plusieurs régions, comme L’Aquila dans les Abruzzes, y servent de #terrain_d’expérimentation pour cette nouvelle #technologie. Mais alors qu’État et industriels applaudissent, des poches de #résistances s’organisent pour exiger l’application du principe de précaution. Y compris sur le terrain judiciaire, où fabricants, opérateurs et État sont dans le collimateur d’avocats. Un nouveau volet de l’enquête menée par le collectif de journalistes Investigate Europe.
    https://www.bastamag.net/Bientot-nous-pourrons-attaquer-toute-l-industrie-en-justice-en-Italie-des

  • La Tarentelle cachée
    https://www.nova-cinema.org/prog/2019/172-folk-on-film/folk-on-film/article/la-tarentelle-cachee-21414

    Dernier feu d’une culture populaire de la région des Pouilles, dans le sud de l’Italie, la Tarentelle ou plutôt la “Pizzica” (morsure) comme on l’appelle dans cette région, est une danse issue du rituel de transe de possession de la "Taranta" (tarentule). Elle est aujourd’hui pratiquée comme une manifestation collective, joyeuse et festive, par un public inter-générationnel qui se réunit dans les fêtes populaires. La musique est vive et donne lieu à de véritables moments d’allégresse populaire. •+ La Taranta Gianfranco Mingozzi, 1962, , 20’ Été 1961, Gianfranco Mingozzi se rend à Galatina, dans les Pouilles, pour y filmer les possédés de la tarentule. La démarche du cinéaste reposait sur "La Terre du remords", une étude qu’allait publier Ernesto De Martino après une campagne (...)

  • La Roya : la loi de la vallée | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/088699-000-A/la-roya-la-loi-de-la-vallee

    Dans la vallée de la #Roya, rencontre avec ceux qui viennent en #aide aux #migrants et font régulièrement l’objet de #poursuites_judiciaires.

    Depuis quelques années, la vallée de la Roya, entre la France et l’Italie, fait face à un afflux inédit de migrants. Plusieurs habitants de la région ont spontanément décidé de les aider, en leur offrant le gîte et des soins médicaux, voire en leur faisant passer la frontière. Ces actions ont valu à neuf d’entre eux – dont le Français Cédric Herrou – des poursuites judiciaires. Assistés par des avocats, ces simples citoyens, devenus militants des droits humains, luttent désormais pour faire évoluer la législation en la matière. Nuno Miguel Pereira Escudeiro les a suivis trois ans durant dans leur combat.

    • Trois morts et des dizaines de migrants portés disparus en Méditerranée

      Trois migrants ont été retrouvés noyés, vendredi 10 mars [sic : 10 mai], et des dizaines d’autres sont portés disparus après le naufrage d’une embarcation dans les eaux internationales au large de la Tunisie, ont fait savoir les autorités tunisiennes à l’Agence France-Presse (AFP).

      Un bateau de pêche a pu sauver seize migrants, a affirmé le porte-parole du ministère de la défense, Mohamed Zekri, précisant que, selon les rescapés, soixante à soixante-dix Africains subsahariens se trouvaient à bord de l’embarcation. Selon le Croissant rouge local, il pourrait y avoir eu jusqu’à 90 passagers dans l’embarcation, ce qui porterait le bilan à plus de 70 disparus. « On ne connaîtra probablement jamais le nombre exact de morts », a estimé Mongi Slim, responsable du Croissant rouge à Zarzis (sud-est de la Tunisie).

      Selon le ministère de la défense, l’embarcation est partie jeudi de Zouara, ville côtière de Libye, à 120 km à l’ouest de Tripoli, et se trouvait à 60 km au large de Sfax, ville côtière du centre de la Tunisie. Les passagers tentaient de rejoindre illégalement l’Italie, d’après le porte-parole du ministère de l’intérieur tunisien, Sofiène Zaag. Les rescapés ont été ramenés au port de Zarzis par un bateau militaire qui participait aux opérations de recherche.

      Ce naufrage dans les eaux internationales au large de la Tunisie intervient alors que les navires de secours européens se sont retirés de cette zone de passage des migrants et que la plupart des bateaux humanitaires rencontrent des difficultés pour y accéder.
      La voie maritime la plus meurtrière au monde

      Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), qui tire la sonnette d’alarme depuis plusieurs mois, a appelé à « renforcer les capacités des opérations de recherches et de secours dans toute la zone ». « Si nous n’agissons pas maintenant, il est presque certain que nous verrons de nouvelles tragédies dans les semaines et mois à venir », a souligné Vincent Cochetel, envoyé spécial du HCR pour la Méditerranée.

      Le Forum tunisien des droits économiques et sociaux, une ONG tunisienne, a de son côté condamné une « tragédie humaine » qui est « le résultat inévitable des politiques restrictives et inhumaines de l’Union européenne ».

      Depuis la mise en place, mi-2018, d’une zone de secours et de sauvetage confiée aux autorités libyennes, les garde-côtes libyens sont chargés de récupérer les migrants en détresse. Ils ont intercepté plusieurs centaines de migrants cette semaine qu’ils ont ramenés en Libye, malgré les violents combats en cours dans ce pays frontalier de la Tunisie. Les agences de l’ONU et des organisations humanitaires rappellent régulièrement leur opposition à ce que les migrants arrêtés en mer soient ramenés en Libye, où ils se retrouvent placés « en détention arbitraire » ou à la merci de milices.

      Les navires humanitaires, qui dénoncent des entraves croissantes à leur action, sont de moins en moins nombreux à parcourir la zone. Fin 2018, les ONG Médecins sans frontières (MSF) et SOS Méditerranée ont dû mettre un terme aux opérations de leur bateau, l’Aquarius. Plusieurs autres navires humanitaires occidentaux ont été bloqués à quai après des procédures administratives ou judiciaires.

      Selon le HCR, « la Méditerranée est depuis plusieurs années la voie maritime la plus meurtrière au monde pour les réfugiés et les migrants, avec un taux de mortalité qui a fortement augmenté » en 2018. Depuis début 2019, un migrant sur quatre partis de Libye meurt en mer.

      https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/10/trois-morts-et-des-dizaines-de-migrants-portes-disparus-en-mediterranee_5460

    • Tunisie : Naufrage du bateau des migrants, nationalités des 16 rescapés

      Les seize rescapés secourus vendredi, suite à l’effondrement de leur embarcation, sont arrivés au port de #Zarzis, à bord d’un bateau militaire.

      Quatorze personnes ont déclaré être du #Bangladesh, tandis que deux autres sont de nationalité Egyptienne et Marocaine, selon une source sécuritaire.

      On rappelle que plus de 70 migrants sont morts noyés, suite au naufrage au large de #Sfax de leur embarcation partie de #Libye, en partance vers l’Italie.

      https://www.tunisienumerique.com/tunisie-naufrage-du-bateau-des-migrants-nationalites-des-16-rescap
      #Maroc #Egypte

  • Un homme tué par un robot dans une usine : une première - LCI
    https://www.lci.fr/international/un-homme-tue-par-un-robot-dans-une-usine-une-premiere-1526470.html

    Si ce genre d’accident demeure rarissime, la tendance pourrait s’accentuer du fait de la robotisation croissante du secteur. Et ce, même si la France est à la traine en la matière : avec 31 600 appareils, contre 58 400 en Italie et 175 200 en Allemagne, « les sites de production de l’Hexagone comptent parmi les moins robotisés des pays avancés », relève en effet une étude du groupe Xerfi. Le gouvernement a d’ailleurs validé en juillet 2014 la Feuille de Route du Plan Robotique , un des 34 plans pour la Nouvelle France Industrielle. Et pour cause : le marché est estimé à 100 milliards d’euros à l’horizon 2020.

    #robot #travail #it_has_begun #grand_remplacement #obsolescence

  • #Italie, anatomie d’une crise (5/5) – Entre #Lyon et #Turin, le rail de la discorde
    https://lemediapresse.fr/international/italie-anatomie-dune-crise-5-5-entre-lyon-et-turin-le-rail-de-la-disco

    En Italie, le projet de ligne à grande vitesse Lyon-Turin suscite une large opposition militante depuis plusieurs décennies, malgré l’unanimité inverse des gouvernements successifs et des grands éditorialistes. Dans ce cinquième épisode de notre série italienne, Filippo Ortona raconte le « TAV », source de tensions entre la #Lega de Salvini et les 5 Étoiles, les luttes des « no-TAV » et les récents développements d’un projet d’ampleur à l’utilité mise en doute.

    #International #Borne #Capitalisme #Europe #extrême_droite #France #Gauche #italieanatomiedunecrise #Italieombresetlumieres #LyonTurin #M5S #Mondialisation #NOTAV #Train #Transports #UE

  • Venezuela. La répression s’accélère contre les auteurs du soulèvement raté - Monde - LeTelegramme.fr
    https://www.letelegramme.fr/monde/venezuela-la-repression-s-accelere-contre-les-auteurs-du-soulevement-ra


    EPA

    Le régime de Nicolas Maduro a accéléré, ce mercredi, la répression contre les auteurs de la tentative de soulèvement du 30 avril, avec l’arrestation du bras droit de Juan Guaido et l’inculpation de nouveaux députés.

    La Cour suprême, que l’opposition accuse d’être à la solde de Nicolas Maduro, a inculpé de haute trahison, conspiration et rébellion civile trois nouveaux députés, portant à dix le nombre d’élus poursuivis pour leur soutien à la tentative d’insurrection menée par Juan Guaido.

    L’un de ces dix députés, Edgar Zambrano, bras droit de Juan Guaido et vice-président de l’Assemblée nationale, a été arrêté par le Sebin, le service de renseignement du régime. « Nous alertons le peuple du Venezuela et la communauté internationale : le régime a enlevé le premier vice-président de l’Assemblée nationale », a tweeté Juan Guaido. « Ils tentent de mettre en pièces le pouvoir qui représente tous les Vénézuéliens, mais ils ne vont pas y arriver ».

    Peu avant son arrestation, Edgar Zambrano avait raconté sur Twitter que des agents du Sebin venaient de cerner son véhicule devant le siège de son parti, Action démocratique : « Comme nous avons refusé d’en sortir, ils ont utilisé une grue pour nous emmener de force directement à l’Helicoïde », le bâtiment du siège des services secrets.

    Les États-Unis ont condamné cette « arrestation arbitraire ». « S’il n’est pas libéré immédiatement, il y aura des conséquences », a menacé le compte Twitter de l’ambassade américaine à Caracas, actuellement fermée. L’Argentine, la Colombie, le Chili et le Pérou ont également exigé la libération de l’opposant.

    Une députée inculpée, Mariela Magallanes, s’est, elle, réfugiée dans la résidence de l’ambassadeur d’Italie à Caracas, tandis que les autres élus poursuivis évitent de se montrer en public. Leopoldo Lopez, autre figure de l’opposition, s’est, pour sa part, réfugié dans l’ambassade d’Espagne le 30 avril, après l’échec de la tentative de soulèvement.

  • Johann Maheut est l’une des 32 personnes interpellée mercredi 1er mai dans l’enceinte de l’hôpital de la La Pitié-Salpêtrière

    Il témoigne et c’est pathétique pour #Castaner qui est tellement minable qu’il n’est même pas capable de s’excuser proprement ("c’est quand même une intrusion violente"... : de l’art de remplacer un mensonge par un autre. Cette petite frappe est affligeante.)

    https://www.facebook.com/johann.maheut/posts/10156495014302986

    « Je suis l’une des 32 personnes interpellée mercredi 1er mai dans l’enceinte de l’hôpital de la La Pitié-Salpêtrière, pour participation à un groupement en vue de commettre des dégradations ou des violences. Après 30h de garde à vue au Palais de justice de Paris, je découvre l’ampleur de ce qu´il s’est passé et la récupération politique largement relayé par certains médias. Voici donc de l’intérieur, ce que j’ai vécu.
    Vers 16h, je suis avec des amis aux abords de l’Hôpital, la manifestation est calme, nous sommes bloqués depuis quelques minutes, attendant de pouvoir continuer vers la Place d’Italie. Nous supposons le cordon de CRS plus loin, hors de notre champs de vision. Soudain et sans aucune explication, ni sommation, une pluie de palets lacrymogène s’abat sur l’ensemble de la foule compacte, pas moyen de reculer ni de fuir, nous subissons les lacrymogènes et ses effets. Autour de moi, pas de casseurs ni de supposés “Blacks-Blocs”, seulement des gens ordinaires de tous âges. Alors que les gazs se dissipent, j’aperçois une amie soutenant une femme âgée (80 ans ?) qui suffoque et crache, comme la plupart des personnes autour de moi et moi y compris. Elle me demande de prendre en charge cette femme pendant qu’elle essaie de retrouver ses lunettes perdues dans la panique générale. Je dirige cette femme à l’écart sur le trottoir, et je vois des dizaines de personnes se réfugier dans ce qui ressemble à l’entrée d’un complexe d’immeubles, d’un parking. Une inconnue me propose du sérum physiologique pour l’administrer sur le visage et les yeux de la femme âgée, qui semble déjà aller mieux. Autour de moi ce ne sont que simples manifestants pacifistes qui tentent de reprendre leurs esprits, personne n’est masqué ou cagoulé. Mes amis arrivent et se réfugient eux-aussi dans cet espace, alors qu’à l’extérieur le camion à eau asperge les derniers manifestants qui tentent de fuir, les forces de police tirent au LBD à vue sur tout le monde et matraquent les personnes à leur portée. Un responsable de la sécurité (reconnaissable au badge qu’il porte à sa veste) ainsi qu’une femme dont il dépend (la directrice de l’Hôpital ?), devant le terrible “spectacle” auquel ils assistent eux-aussi, affirment au petit groupe qui s’est formé autour d’eux et dont je fais parti, que nous pouvons rester ici (ce que nous comprenons alors être l’enceinte de l’hôpital) à l’abris le temps que “ça se calme”. Quelques minutes passent, pendant lesquelles nous assistons aux violences gratuites des forces de l’ordre à l’extérieur, quand une ligne de CRS se forme au niveau de la grille du lieu où nous nous sommes réfugiés. La charge des force de l’ordre fait fuir tout le monde, je courre et j’entends dans mon dos des tirs de LBD. Je rappelle que personne n’est masqué ou cagoulé, il n’y a atour de moi que des manifestants pacifiques de tout âge. Tout le monde courre et cherche à fuir dans le sens opposé de la charge, mais face à nous d’autres CRS apparaissent ainsi que les voltigeurs à moto, matraques et LBD à la main.
    De chaque côté de ma fuite je vois des personnes se faire gazer et matraquer, jeter à terre et rouées de coups. Sous la panique, la seule issue semble cet escalier que d’autres ont déjà commencé à gravir, et donc je commence à gravir cet escalier mais sans vraiment réaliser où il mène. La peur m’incite à monter. J’entends les infirmiers parlementer avec les premières personnes arrivés devant la porte, aucune agressivité n’est proféré, seulement de la peur et de la panique. D’en bas, les motards nous mettent en joue avec les LBD et hurlent de redescendre les mains sur la tête. Depuis la petite plate-forme de l’escalier, nous assistons encore au spectacle de personnes se faisant gazer, matraquer, alors qu’elle essaient de sortir les mains en l’air. Un CRS fera redescendre tout le monde, alors que j’arrive au bas de l’escalier, une partie de notre groupe ainsi formé est allongé au sol face contre terre, les mains sur la tête. Commence alors notre interpellation et toutes les humiliations qui vont avec. Nous remettons nos pièces d’identité, puis la palpation commence, un par un. La fouille ne donne rien, pas même un masque à gaz, tout juste quelques flacons de sérum physiologique, sans doute ce qu’un des aides soignant était venu offrir aux manifestants quelques minutes avant la charge. Les forces de l’ordre semblent déçues, elles n’ont pas affaire aux dangereux casseurs tant attendus. Très vite l’ensemble de la brigade se disperse pour discuter, s’allumer une cigarette et plaisanter. Celui qui semble être leur chef dit très clairement : “Vous m’embarquez tout ça pour participation à un groupement !” puis discute calmement avec le responsable de la sécurité de l’hôpital et sa supérieure. Un des motard voltigeur casque à la main s’approche et nous dit :” Je tiens à vous dire que je suis choqué, dégoûté, on voit bien vu vos profils que ça ne sert à rien de vous interpeller. On mobilise cinquante personnes pour vous surveiller alors que dehors 300 blacks-blocks sont en train de tout détruire et qu’on a besoin de nous en renfort ailleurs !”. Effectivement, la vingtaine de motos des voltigeurs est alignée bien tranquillement le long du mur, les hommes ont retiré leurs casques et attendent. Ils resteront là comme cela, jusqu’à ce que nous soyons emmenés dans un bus à l’ancien Palais de Justice de Paris, quai de l’Horloge, sur l’île de la Cité. Dans le bus, l’ambiance est détendu même si chacun se demande ce qu’il va nous arriver, nous n’imaginons pas encore la garde à vue. Mon voisin est un homme de 67 ans, celui que l’on voit sur la vidéo de l’aide soignant en train de parlementer et dire qu’ils souhaitent qu’ont les laisse rentrer parce qu’ils ont peur de la police. Comme vous le voyez sur ma photo de l’intérieur du bus, le profil des interpellés est loin de la description faite par M. Castaner. Je n’ai jamais eu affaire aux services de police, et apparemment je ne suis pas le seul, tout le monde se demande ce qu’il va se passer, les rumeurs vont bon train alors chacun écrit le nom et le numéro de téléphone d’un avocat ou d’un proche au stylo sur ses avant bras…
    Pour ceux qui le demandent je peux également relater le déroulé des 30 h de garde à vue.

    Johann »