country:kirghizistan

  • Dinara Assanova, cinéaste réaliste – L’Histoire par les #femmes

    Pour me rappeler de ma période centrale asiatique. Una artiste remarquable

    https://histoireparlesfemmes.com/2019/06/06/dinara-assanova-cineaste-realiste

    Dinara Kuldashevna Assanova (Динара Кулдашевна Асанова) naît le 24 octobre 1942 à Frounzé (actuelle Bichkek) en République socialiste soviétique kirghize (ou Kirghizie), alors en URSS et qui deviendra en 1991 le Kirghizistan. Elle a une sœur, prénommée Klara. À la sortie de l’école en 1959, alors que ses parents espèrent la voir se diriger vers une carrière dans l’enseignement, Dinara voit les choses différemment : elle, c’est de cinéma qu’elle rêve.

    Alors qu’elle n’est âgée que de dix-sept ans, Dinara commence sa carrière cinématographique en se faisant engager au sein de la société de production cinématographique Kirghizfilm, qui s’appelle alors « Studio d’actualités et de films documentaires de Frounzé ». Elle y travaille comme accessoiriste, monteuse, actrice, jusqu’à devenir assistante réalisatrice pour le film Une fille de Tien Shan (1960) d’Algimantas Vidugiris. Elle assiste également la réalisatrice soviétique Larissa Chepitko sur son long-métrage Chaleur torride.

    #asie_centrale #cinéma #kirghizstan

  • Regards sur l’Eurasie - L’année politique 2018
    Les Etudes du CERI | Sciences Po CERI

    https://www.sciencespo.fr/ceri/sites/sciencespo.fr.ceri/files/Etude%20241_242.pdf

    Une livraison très intéressante avec notamment un article de Julien Thorez sur les évolutions politiques récentes en Ouzbékistan après la mort de Karimov.

    Des nouvelles d’Arménie et d’Ukraine aussi.

    http://sciencespo.fr/ceri/fr/papier/etude

    Anne de Tinguy (dir.)

    Regards sur l’Eurasie - L’année politique 2018
    N°241-242b Février 2019

    Arménie, Asie centrale/Caucase, Azerbaïdjan, Conflits/guerres, Démocratisation, Echanges économiques, Energies/ressources naturelles, Etat, Européanisation, Fédération de Russie, Intégration régionale, Kazakhstan, Kirghizistan, Lutte contre la criminalité et la corruption, Mobilisations collectives, Multilatéralisme, Ouzbékistan, Politiques de défense, Politiques sociales, Puissance, Russie, Santé, Science politique, Sécurité internationale, Tadjikistan, Turkménistan, Ukraine, Les études du CERI

    Regards sur l’Eurasie. L’année politique est une publication annuelle du Centre de recherches internationales de Sciences Po (CERI) dirigée par Anne de Tinguy. Elle propose des clefs de compréhension des événements et des phénomènes qui marquent de leur empreinte les évolutions d’une région, l’espace postsoviétique, en profonde mutation depuis l’effondrement de l’Union soviétique en 1991. Forte d’une approche transversale qui ne prétend nullement à l’exhaustivité, elle vise à identifier les grands facteurs explicatifs, les dynamiques régionales et les enjeux sous-jacents.
    Comment citer ce volume :

    Anne de Tinguy (dir.), Regards sur l’Eurasie - L’année politique 2018 / Les Études du CERI, N°241-242, Février 2019, [en ligne, www.sciencespo.fr/ceri/fr/papier/etude].

    AVec une carte d’Ukraine avec une légende marrante :

    Crimée : ... Territoire « temporairement occupé » - on informe Poutine alors.

  • HÉLÈNE VEILLEUX « LA DENT DE L’OEIL »
    https://laspirale.org/photo-586-helene-veilleux-la-dent-de-l-oeil.html

    Comme une plongée dans une zone interdite. De lointaines silhouettes de titans qui continuent de hanter nos inconscients, fantômes d’une guerre froide et d’un monde en apparence engloutis. Géorgie, Ukraine, Japon, Iran, Russie, Kirghizistan, Chine, Abkhazie ou encore Corée du Nord. Les photographies de #Hélène_Veilleux empruntent des routes méconnues afin de mieux dynamiter les murailles de nos certitudes.

    Basée à Lyon, lorsqu’elle ne parcourt pas le monde, Hélène avoue une affection particulière pour les architectures totalitaires, dont le #brutalisme des anciennes républiques soviétiques. Vous pouvez retrouver son travail sur La dent de l’oeil, en parallèle de la veille technologique qu’elle opère sur I Screw Robots et des Brutal Tours qu’elle contribue à organiser en Géorgie.

    #photographie #laspirale

  • Zurich • L’asile remis en question dans les faits

    Nous publions un appel au secours émanant de 13 personnes demandeuses d’asile détenues actuellement à #Zurich et menacées d’expulsion.

    A la presse, A l’opinion publique,

    Nous, les personnes sur la liste ci-dessus, étant en danger de mort dans notre pays, avons demandé l’asile en Suisse, à l’Aéroport de Kloten, à Zurich. Mais les autorités Suisse à ce jour ont refusé de considérer la demande et ont pris la décision de nous expulser vers l’Afrique du Sud.
    Nous sommes 13 personnes, dont 6 enfants et 12 kurdes. On nous fait attendre à l’aéroport de Zurich dans des conditions de détention. Les familles KORKMAZ et KIYAT sont elles dans ces conditions depuis 40 jours.

    Les autorités suisses n’ont pas examiné nos demandes sur le fond, elles n’ont pas regardé le contenu de nos dossiers, pour la raison que nous avions transité par l’Afrique du Sud et que ce pays était considéré comme « Pays Sûr ». Cette décision a été prise par un tribunal qui, auparavant, avait pourtant conclu que personne ne serait renvoyé vers ce pays.

    Nous tenons à rappeler qu’en Afrique du Sud, environ un million de demandes d’asile n’ont pas encore été traitées et que, à la suite de plusieurs agressions commises contre des demandeurs d’asile ou réfugiés, des dizaines de réfugiés ont perdus la vie. Dans le cas où nous serions renvoyés vers ce pays, nos vies seraient donc mises en péril.

    Voici la liste des personnes qui se trouvaient détenues à l’Aéroport de Kloten au moment où cette information nous est parvenue. Nous la publions à leur demande.
    Famille 1 :
    Edibe DOGAN née le 13 janvier 1977 à Mardin/ Turquie
    Pelin KORKMAZ née le 1er mars 2005, à Irak, la fille de Edibe Dogan.
    Famille 2 :
    Nasrettin KIYAT, né le 13 août 1975 à Van/Turquie
    Kudrat KAKAEVA, née le 5 mars1986 à Kirghizstan, citoyenne Russe, épouse de Nasrettin
    Dicle KIYAT, née le 7 avril 2005 à Irak, fille de Kudrat et Nasrettin.
    Famille 3 : La famille qui vient de Makhmour
    Gazi APAYDIN, né en 1978 à Sirnak/ Turquie, ouvrier
    Keser APAYDIN, née en 1987 à Sirnak/Turquie, mère de famille
    Zilan APAYDIN, née le 1er mai 2006 à Irak
    Dilan APAYDIN, née le 1er mai 2006 à Irak
    Ruken APAYDIN, née le 1er novembre 2010 à Irak
    Delila APAYDIN, née le 20 juillet 2013 à Irak,
    Pour la famille de Apaydin aucune décision n’avait encore été prise malgré leur détention.
    Personnes seules :
    Osman ERDAL, né en 1956 à Halfeti/Sanliurfa/Turquie, politicien
    Mustafa MAMAY, né le 9 septembre 1987 à Kars/Turquie, journaliste
    Ces deux personnes seules sont dans le viseur direct des autorités turques.

    Ces familles ont choisi de faire connaître leur sort et difficultés publiquement, car c’est la seule solution qui leur reste à ce moment présent.

    Elles ne sont pas les seules dans ce cas, nous le savons. Et lorsque même les autorités suisses dérogent opportunément au droit d’asile, pour lequel ce Pays s’est toujours battu, nous ne pouvons que souligner l’urgence de combattre cette vague politique de refus de l’accueil des migrants, initiée de longue date par l’extrême droite européenne, et qui gagne de fait aujourd’hui de larges secteurs de la population fragilisée. Les magistrats et autorités chargées du droit se trouvent soumis à ces pressions politiques fortes et la veulerie l’emporte sur l’humanité qui devrait guider les décisions, au détriment du droit. C’est ainsi que se sont forgés les accords scélérats et financiers sur les migrants entre l’Union Européenne et la Turquie par exemple.

    Les aidants en mer se voient accusés d’être des “passeurs” et on leur refuse ce droit d’exercer leur devoir d’humanité sous toutes formes.

    Dans toute l’Europe, dans le même temps, l’accueil et l’aide sont criminalisées et les procédures pour condamner les aidants sont plus rapides que l’examen des demandes d’asile. Et lorsque même dans les rangs de celles et ceux qui hier combattaient les idées xénophobes avec véhémence se profile le refrain du “on ne peut accueillir la misère du monde“, “les ouvriers européens d’abord“, on a toutes les raisons de craindre le pire à venir.

    http://www.kedistan.net/2018/10/19/zurich-asile-remis-en-question/
    #renvois #expulsions #asile #migrations #réfugiés #Kurdes #réfugiés_kurdes

    Expulsion prévue en... #Afrique_du_Sud (alors ça, c’est du jamais vu pour moi !). Raison : le groupe a transité par l’Afrique du Sud, considéré #pays_sûr par la #Suisse...

    • SCANDALE A DENONCER EN TOUTE URGENCE

      Nous tirons l’alarme et transmettons ce que nous savons pour l’heure à propos de cette situation inacceptable dans laquelle les autorités fédérales mettent en danger l’intégrité d’une vingtaine de personnes kurdes détenues à l’aéroport de Zurich et ceci, en toute impunité, en s’appuyant sur des éléments qui ne respectent pas les droits des personnes et qui détournent la loi. A partir de ces premières informations, nous vous invitons à mettre la lumière rapidement sur cette scandaleuse action des autorités :

      20 personnes kurdes sont détenues actuellement à l’aéroport de Zürich en toute illégalité, en vue d’une expulsion vers l’Afrique du Sud, décision prise en toute impunité par le Secrétariat d’Etat Aux migrations à l’appui d’arguments totalement abusifs justifiant de ne pas examiner les demandes d’asile de ces personnes ! Parmi elles, 4 familles, 8 enfants et notamment, un politicien kurde, Osman Erdal, et le journaliste, Mustafa Mamay, pour lequel la « European Federation of journalists » et Reporters sans frontières se sont mobilisés (voir joint).

      Les personnes concernées :

      Ces personnes sont kurdes, d’origine turques et syriennes pour les adultes. Les enfants, pour la plupart, sont apatrides, et nés en Irak.

      Ils vivaient en Irak, en Syrie, en Turquie et sont tous exilés en liens avec leur origines kurdes ou activités politiques et journalistiques.
      Tous ont transité par l’Afrique du Sud et se sont rendus en Suisse afin de pouvoir trouver une protection aux persécutions subies.
      Ils ont tous demandés l’asile. La plupart ont déjà reçu une décision de renvoi, certains attendent une décision suite à leur recours et certains ont déjà reçu une décision négative du tribunal administratif fédéral.

      Pour tous, les autorités ont refusé d’examiner les motifs d’asile sur le fond, comme s’il s’agissait des cas pouvant être traités dans le cadre du Règlement Dublin III appliqué par les pays européens … sauf que là, il s’agit d’un transit en Afrique du Sud !
      En plus des démarches sur le plan juridique une manifestation de soutien a eu lieu vendredi le 19 octobre à Zurich.

      Conditions de détention illégales :

      Les enfants ont 3, 5, 6, 8, 13 ans et la plus jeune est âgée de 2 ans !

      Ces familles avec enfants, comme tous les autres, sont isolées dans des conditions de détention administrative dans la zone de transit de l’aéroport de Zurich depuis des semaines et depuis plus de 40 jours pour certaines (familles Korkmaz et Kiyat). Ceci, en tout impunité et illégalité, comme l’a rappelée récemment le conseil Fédéral lui-même (Lors de sa séance du 28 septembre 2018, le Conseil fédéral a pris position de la manière suivante : « Le Conseil fédéral précise que l’application de mesures de contrainte aux familles et aux mineurs relève de l’exception. (…) La détention administrative relevant du droit des étrangers est exclue pour les mineurs de moins de 15 ans »)...

      Les conditions de détention sont insupportables surtout pour les enfants. Tout lien avec l’extérieur est coupé et plusieurs personnes sont entassées dans un endroit fermé. Les enfants n’arrivent pas à manger les repas proposés et il n’y pas d’espace qui leur est dédié.

      Décision scandaleuse

      Références légales floues et argumentation malhonnête

      Nous avons eu accès à une des décisions du SEM, qui semble confirmer que les autorités naviguent dans des zones grises et d’illégalité pour décréter que ces personnes doivent être refoulées, si besoin de force, en Afrique du Sud. Il s’agit de celle qui concerne le journaliste Mustafa Mamay, qui a donc bien demandé l’asile à la Suisse.

      Tout d’abord, le SEM se réfère au fait que l’intéressé peut retourner en Afrique du Sud du moment que c’est un État tiers sûr et qu’il y a « séjourné » (art. 31 al.b point c Lasi), tout en admettant dans les faits qu’il n’y a passé que 3-4 jours !

      Par ailleurs, sans base légale, le SEM prétend que les personnes peuvent revenir au pays de départ de leur voyage si l’entrée dans le pays leur est refusée, et cela « indépendamment des papiers avec lesquels ils voyagent ». (Il faut savoir que M. Marmay, pour pouvoir permettre son exil, a voyagé au moyen d’un faux passeport qui a été saisi par les autorités suisses.)

      Risque de déportation en cascade et non-respect du principe de non-refoulement

      En plus de renvoyer la responsabilité de l’examen de la demande d’asile l’Afrique du Sud sur des bases complètement arbitraires, le SEM nie tout risque de refoulement et de non-respect des droits des personnes. Ce faisant, il prétend que le fait que l’Afrique du Sud est signataire des conventions internationales en matière de réfugié et que le système juridique est opérationnel est suffisant pour refouler les personnes concernées dans ce pays.

      Par ailleurs, le SEM admet que les personnes qui ne peuvent montrer leur identité ou dont la nationalité ne peut être déterminée sont placées en détention en Afrique du Sud mais conclut que, de toute manière, il y a dans ce pays des organisations et qu’un accès à une défense juridique est garanti et que ces détentions ne sont que temporaires… !

      Pourtant, les juristes des familles viennent d’obtenir des documents d’organisation de défense des droits humains en Afrique du Sud allant clairement à l’encontre des vagues recherches du SEM visant à montrer qu’il n’y a pas de risques de refoulement pour les personnes concernées. En effet, selon "Lawyers fo Human Rights", une association d’avocats active en Afrique du Sud, la situation des requérant-e-s d’asile dans ce pays est catastrophique et 96% des demandes d’asile sont rejetées sans raisons valables. De plus l’avocate précise que les personnes concernées risquent un refoulement vers la Turquie encore accentué par le fait que ces dernières ne possèdent pas de passeport (2 En effet, le Department of Home Affairs’ officials at the Desmond Tutu Refugee Reception Office (correspond au département des affaires intérieures, secteur asile) a introduit en 2017 l’exigence que les requérant-e-s d’asile en Afrique du Sud soient en possession d’un passeport valide ou d’un visa de transit "issued at South Africa port of entry" pour pouvoir déposer une demande d’asile dans le pays...).

      On sait par ailleurs qu’en Afrique du Sud, environs un million de demande d’asile n’ont pas encore été traitées et des dizaines de réfugiés ont perdus la vie à la suite de plusieurs agressions commises contre les demandeurs d’asile ou réfugiés.

      En plus des refoulements réguliers décrits par les avocats, la Turquie et l’Afrique du Sud ont signé un Accord en 2003, notamment concernant les infractions terroristes et la coopération policière qui met clairement en danger les opposants identifiés. Le procès de M. Mamay, journaliste dans plusieurs médias kurdes et d’opposition, constitue aux yeux du gouvernement justement un délit terroriste et c’est une raison de plus pour affirmer que le risque de refoulement et d’emprisonnement est objectif.

      Urgence :

      Certaines personnes et familles peuvent être déportées sous peu. L’ensemble des décisions à leur encontre et des conditions dans lesquelles elles se trouvent sont totalement inacceptables. Ces décisions et les conditions de détentions qu’elles subissent doivent être connues d’un maximum de personnes et d’organisations et nécessitent d’être rapidement dénoncées !

      Nous appelons les personnes solidaires et les organisations à se mobiliser !

      Nous appelons les médias à ne pas maintenir dans l’ombre ces pratiques totalement immondes dont nous avons eu échos grâce à quelques réseaux de soutien !

      Toutes les personnes concernées doivent être libérées immédiatement et leur demande d’asile doit être examinée en Suisse !

      Nous devons refuser que les administrations piétinent en toute impunité, le droit de personnes et d’enfants à s’exiler en Suisse.

      Le collectif R

      Personnes concernées :

      Famille Kiyat
      • Nasrettin Kiyat, 1976, Van/Çatak (Turquie)
      • Roza Kakaeva,1986, Kirghizistan
      • Dicle Kiyat, 2005, Irak (apatride)

      Famille Doğan
      • Edibe Doğan, 1977, Mardin (Turquie)
      • Pelin Korkmaz, 2005, Irak (apatride)

      Famille Abdu
      • Süleyman Abdu, 1981, Kamışlo - Syrie
      • Ibtisam Farhan 1985, Kamışlo - Syrie
      • Serhad Abdu 2014, Kamışlo - Syrie
      • Selin Abdu 2017 (Turquie)

      Famille Apaydın
      • Gazi Apaydın, 1978, Şırnak (Turquie)
      • Keser Apaydın, 1987, Şırnak (Turquie)
      • Zilan Apaydın, 2006, Irak (apatride)
      • Dilan Apaydın ,2006, Irak (apatride)
      • Ruken Apaydın, 2010, Irak (apatride)
      • Dalila Apaydın, 2013, Irak (apatride)

      Personnes individuelles

      • Doğan YILDIRIM, 1991, Şırnak/Silopi (Turquie)

      • Ramazan Turan, 1994, Diyarbakır (Turquie)
      • Osman Erdal 1956, Urfa (apatride)
      • Mustafa Mamay, 1987, Kars (Turquie)
      • Izzet Ablak, 1992, Mardin (Turquie)

      –-> document reçu via le collectif_R, par email, le 26.10.2018

  • Violences à Gaza : Israël convoque l’ambassadeur de Belgique après le vote de l’ONU
    La DH - belga Publié le lundi 21 mai 2018 à 18h07
    http://www.dhnet.be/actu/monde/violences-a-gaza-israel-convoque-l-ambassadeur-de-belgique-apres-le-vote-de-l-

    Israël a convoqué lundi les ambassadeurs d’Espagne, de Slovénie et de Belgique en réaction au vote de ces pays au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU pour l’envoi d’une mission d’enquête internationale sur les événements sanglants à Gaza.

    Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères israélien, la directrice adjointe chargée de l’Europe occidentale a rencontré lundi les ambassadeurs d’Espagne et de Slovénie tandis que l’ambassadeur de Belgique sera reçu mardi.

    • Le Conseil des droits de l’homme décide la création d’une commission d’enquête sur les attaques militaires israéliennes contre les manifestations civiles palestiniennes
      GENEVA (18 mai 2018)
      http://www.ohchr.org/FR/HRBodies/HRC/Pages/NewsDetail.aspx?NewsID=23107&LangID=F

      (...) Les États suivants ont voté en faveur de la résolution (29) : Afghanistan, Afrique du Sud, Angola, Arabie Saoudite, Belgique, Brésil, Burundi, Chili, Chine, Côte d’Ivoire, Cuba, Égypte, Émirats Arabes Unis, Équateur, Espagne, Irak, Kirghizistan, Mexique, Népal, Nigeria, Pakistan, Pérou, Philippines, Qatar, République Démocratique du Congo, Sénégal, Slovénie, Tunisie et Venezuela.

      Les États suivants ont voté contre (2) : Australie et États-Unis.

      Les États suivants se sont abstenus (14) : Allemagne, Croatie, Éthiopie, Géorgie, Hongrie, Japon, Kenya, Panama, République de Corée, Royaume-Uni, Rwanda, Slovaquie, Suisse et Togo.

      Déclarations concernant le projet de résolution
      (...)
      La Belgique, s’exprimant également au nom de l’Espagne et de la Slovénie, a dit soutenir le projet de résolution et la création d’une commission d’enquête, car à leurs yeux, l’usage de la force contre ces manifestants n’était pas justifié. Les trois délégations saluent la coopération de l’État de Palestine pour parvenir à un texte équilibré, même s’ils regrettent que le texte ne fasse pas mention du droit légitime d’Israël à protéger ses frontières. Les délégations, tout en appuyant le texte, appellent le Hamas et les organisateurs de ces manifestations à faire preuve de plus responsabilité.(...)

  • Un #rapport qui date de 2009, que je suis en train de lire, et qui est vraiment très bien fait et encore très actuel... je signale ici pour ceux qui s’intéressent à cette thématique et pour archivage :
    Human Development Report (2009) : Overcoming barriers : Human mobility and development
    http://hdr.undp.org/sites/default/files/reports/269/hdr_2009_en_complete.pdf
    #ouverture_des_frontières #frontières #migrations #réfugiés #asile #pauvreté
    cc @reka

    • Migration, Poverty Reduction Strategies and Human Development

      This paper focuses on the specific question of how Poverty Reduction Strategy Papers (PRSPs) address migration and its potential to enhance human development at the national level. Based on a review of PRSPs completed since 1999, it argues that migration often remains poorly recognised or analysed in poorer countries in terms of its impacts on poverty reduction, whilst attitudes towards migration in these countries are often highly negative and/or based on limited evidence, especially in relation to internal migration. Analysis of how both internal and international migration are treated in PRSPs is also placed in the context of a broader understanding of the purpose of, and constraints faced by the PRS process. The paper goes on to highlight the extent to which in Sub-Saharan African countries, successive drafts of PRSPs have shown increasing attention to migration. It also considers how analysis of the problems and opportunities associated with different types of migration are converted into policy initiatives, highlighting the lack of good practice in terms of the incorporation of migration into human development policy.

      http://hdr.undp.org/fr/content/migration-poverty-reduction-strategies-and-human-development

    • Comment les immigrés contribuent à l’économie des pays en développement

      Le rapport Comment les immigrés contribuent à l’économie des pays en développement est le fruit d’un projet mené conjointement par le Centre de développement de l’OCDE et l’Organisation internationale du travail, avec le soutien de l’Union européenne. Il couvre les dix pays partenaires – l’Afrique du Sud, l’Argentine, le Costa Rica, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Kirghizistan, le Népal, la République dominicaine, le Rwanda et la Thaïlande – de ce projet, « L’évaluation de la contribution économique des migrations de travail dans les pays en développement comme pays de destination », visant à apporter des preuves empiriques – à la fois quantitatives et qualitatives – des multiples façons dont les immigrés influent sur leurs pays d’accueil.


      Ce rapport met en avant l’impact relativement limité des migrations de travail sur les performances des travailleurs autochtones sur le marché du travail, la croissance économique et les finances publiques dans les dix pays partenaires. Cela signifie que la crainte que les immigrés génèrent des effets négatifs s’avère souvent injustifiée, mais aussi que la plupart des pays de destination ne tirent pas suffisamment parti du capital humain et de l’expertise que les immigrés ont à offrir. Les politiques publiques peuvent jouer un rôle déterminant pour accroître la contribution des immigrés au développement de leur pays d’accueil.

      http://www.oecd.org/fr/publications/comment-les-immigres-contribuent-a-l-economie-des-pays-en-developpement-978926

      #économie #développement #Sud #pays_du_sud

  • Le Conseil adopte onze résolutions dont cinq sur les droits de l’homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés
    ​Conseil des droits de l’homme de l’#ONU, le 24 mars 2017
    http://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=21445&LangID=F#sthash.ZKaoENC8.dpuf

    Concernant la #Palestine :

    Par une autre résolution sur les droits de l’homme dans le #Golan syrien occupé (A/HRC/34/L.11), adoptée par adoptée par 26 voix pour, 3 contre (États-Unis, Royaume Uni et Togo) et 18 abstentions, le Conseil se déclare profondément préoccupé par les pratiques israéliennes dans le Golan syrien occupé, telles qu’elles sont décrites dans le rapport du Secrétaire général soumis à la présente session du Conseil.

    Les États suivants ont voté en faveur de la résolution (26) : Afrique du Sud, Arabie saoudite, Bangladesh, Bolivie, Brésil, Burundi, Chine, Côte d’Ivoire, Cuba, Égypte, El Salvador, Émirats arabes unis, Équateur, Éthiopie, Ghana, Inde, Indonésie, Iraq, Kenya, Kirghizistan, Mongolie, Nigeria, Philippines, Qatar, Tunisie et Venezuela.

    Les États suivants ont voté contre (3) : États-Unis, Royaume-Uni et Togo.

    Les États suivants se sont abstenus (18) : Albanie, Allemagne, Belgique, Botswana, Congo, Croatie, Géorgie, Hongrie, Japon, Lettonie, Pays-Bas, Panama, Paraguay, Portugal, République de Corée, Rwanda, Slovénie et Suisse.
    ============================
    Par une résolution visant à « Faire en sorte que les responsabilités soient établies et que justice soit faite pour toutes les violations du droit international dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est » (A/HRC/34/L.38), adoptée par 30 voix pour, 2 contre (États-Unis, Togo) et 15 abstentions, le Conseil invite instamment tous les États à promouvoir le respect du droit international et invite instamment toutes les Hautes Parties contractantes à la quatrième Convention de Genève à respecter et à faire respecter le droit international humanitaire dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est.

    Les États suivants ont voté en faveur de la résolution (30) : Afrique du Sud, Arabie saoudite, Bangladesh, Belgique, Bolivie, Botswana, Brésil, Burundi, Chine, Congo, Côte d’Ivoire, Cuba, Égypte, El Salvador, Émirats arabes unis, Équateur, Ghana, Indonésie, Iraq, Kirghizistan, Mongolie, Nigeria, Philippines, Portugal, Qatar, République de Corée, Slovénie, Suisse, Tunisie et Venezuela.

    Les États suivants ont voté contre (2) : États-Unis et Togo.

    Les États suivants se sont abstenus (15) : Allemagne, Albanie, Croatie, Éthiopie, Géorgie, Hongrie, Inde, Japon, Kenya, Lettonie, Pays-Bas, Panama, Paraguay, Rwanda et Royaume-Uni.
    ===============================
    Par une résolution sur le « droit du peuple palestinien à l’#autodétermination » (A/HRC/34/L.39), adoptée par 43 voix pour, 2 contre (États-Unis et Togo) et 2 abstentions (Panama et Paraguay), le Conseil confirme que le droit de souveraineté permanent du peuple palestinien sur ses richesses et ses ressources naturelles doit s’exercer dans l’intérêt du développement national et du bien-être de ce peuple et dans le cadre de la réalisation de son droit à l’autodétermination.

    Les États suivants ont voté en faveur de la résolution (43) : Afrique du Sud, Albanie, Allemagne, Arabie saoudite, Bangladesh, Belgique, Bolivie, Botswana, Brésil, Burundi, Chine, Congo, Côte d’Ivoire, Croatie, Cuba, Égypte, El Salvador, Émirats arabes unis, Équateur, Éthiopie, Géorgie, Ghana, Hongrie, Inde, Indonésie, Iraq, Japon, Kenya, Kirghizistan, Lettonie, Mongolie, Nigeria, Pays-Bas, Philippines, Portugal, Qatar, République de Corée, Royaume-Uni, Rwanda, Slovénie, Suisse, Tunisie et Venezuela.

    Les États suivants ont voté contre (2) : États-Unis et Togo.

    Les États suivants se sont abstenus (2):Panama et Paraguay.
    ===================================
    Aux termes d’une résolution sur la situation des droits de l’homme dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est (A/HRC/34/L.40), adoptée par 41 voix pour, 2 contre (États-Unis et Togo) et 4 abstentions (Rwanda, République du Congo, Panama et Paraguay), le Conseil se déclare profondément préoccupé par la situation des prisonniers et des détenus palestiniens, y compris des mineurs, dans les prisons et les centres de détention israéliens.

    Les États suivants ont voté en faveur de la résolution (41) : Afrique du Sud, Albanie, Allemagne, Arabie saoudite, Bangladesh, Belgique, Bolivie, Botswana, Brésil, Burundi, Chine, Côte d’Ivoire, Croatie, Cuba, Égypte, El Salvador, Émirats arabes unis, Équateur, Éthiopie, Géorgie, Ghana, Hongrie, Inde, Indonésie, Iraq, Japon, Kenya, Kirghizistan, Lettonie, Mongolie, Nigeria, Pays-Bas, Philippines, Portugal, Qatar, République de Corée, Royaume-Uni, Slovénie, Suisse, Tunisie, Venezuela.

    Les États suivants ont voté contre (2) : États-Unis et Togo.

    Les États suivants se sont abstenus (4) : Congo, Panama, Paraguay et Rwanda.
    =====================================
    Par une résolution intitulée « Colonies de peuplement israéliennes dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et le Golan syrien occupé » (A/HRC/34/L.41/Rev.1, oralement révisée), adoptée par 36 voix pour, 2 contre (États-Unis et Togo) et 9 abstentions, le Conseil décide de tenir, à sa session de septembre 2017, une table ronde sur « les activités de colonisation israéliennes dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est », et demande au Haut-Commissariat de consulter les États et l’ensemble des parties prenantes.

    Les États suivants ont voté en faveur de la résolution (36) : Afrique du Sud, Allemagne, Arabie saoudite, Bangladesh, Belgique, Bolivie, Botswana, Brésil, Burundi, Chine, Congo, Côte d’Ivoire, Cuba, Égypte, El Salvador, Émirats arabes unis, Équateur, , Éthiopie, Ghana, Inde, Indonésie, Iraq, Japon, Kenya, Kirghizistan, Mongolie, Nigeria, Pays-Bas, Philippines, Portugal, Qatar, République de Corée, Slovénie, Suisse, Tunisie et Venezuela.

    Les États suivants ont voté contre (2) : États-Unis et Togo.

    Les États suivants se sont abstenus (9) : Albanie, Croatie, Géorgie, Hongrie, Lettonie, Panama, Paraguay, Rwanda et Royaume-Uni.
    ========================================
    Remarque : on voit que la politique d’#Israfrique commence à porter ses fruits avec le #Togo qui vote systématiquement pour israel...

    Et pourquoi la France ne vote pas ?

  • UNESCO World Heritage Centre - Actualités
    Décisions du 40ème comité à Istamboul
    Inscriptions sur la Liste du Patrimoine Mondial

    session 2016 : 21 nouvelles inscriptions

    http://whc.unesco.org/fr/82?action=list&dateStart=15%2F07%2F2016&dateEnd=17%2F07%2F2016

    • Paysage culturel de l’art rupestre de Zuojiang Huashan (République populaire de Chine)
    http://whc.unesco.org/fr/list/1508

    • Site archéologique Nalanda Mahavihara (université de Nalanda) à Nalanda, Bihar (Inde)
    http://whc.unesco.org/fr/list/1502

    • Le qanat perse (République islamique d’Iran)
    http://whc.unesco.org/fr/list/1506

    • Nan Madol : centre cérémoniel de la Micronésie orientale (Etats fédérés de Micronésie)
    http://whc.unesco.org/fr/list/1503

    • Cimetières de tombes médiévales stećci (Bosnie-Herzégovine, Croatie, Monténégro, Serbie)
    http://whc.unesco.org/fr/list/1504

    • Site archéologique de Philippes (Grèce)
    http://whc.unesco.org/fr/list/1517

    • Site de dolmens d’Antequera (Espagne)
    http://whc.unesco.org/fr/list/1501

    • Site archéologique d’Ani (Turquie)
    http://whc.unesco.org/fr/list/1518

    • Ensemble des grottes de Gorham (Royaume-Uni)
    http://whc.unesco.org/fr/list/1500

    • L’œuvre architecturale de Le Corbusier- Une contribution exceptionnelle au Mouvement Moderne (Allemagne, Argentine, Belgique, France, Inde, Japon, Suisse)
    http://whc.unesco.org/fr/list/1321

    • Chantier naval d’Antigua et sites archéologiques associés (Antigua-et-Barbuda)
    http://whc.unesco.org/fr/list/1499

    • Ensemble moderne de Pampulha (Brésil)
    http://whc.unesco.org/fr/list/1493

    • Parc national de Khangchendzonga (Inde)
    http://whc.unesco.org/fr/list/1513

    • Shennongjia au Hubei (Chine)
    http://whc.unesco.org/fr/list/1509

    • Mistaken Point (Canada)
    http://whc.unesco.org/fr/list/1497

    • Archipel de Revillagigedo (Mexique)
    http://whc.unesco.org/fr/list/1510

    • Parc national marin de Sanganeb et Parc national marin de la baie de Dungonab – île de Mukkawar (Soudan)
    http://whc.unesco.org/fr/list/262

    • Désert de Lout (République islamique d’Iran)
    http://whc.unesco.org/fr/list/1505

    • Tien Shan occidental (Kazakhstan / Kirghizistan / Ouzbékistan)
    http://whc.unesco.org/fr/list/1490

    • Massif de l’Ennedi : paysage naturel et culturel (Tchad)
    http://whc.unesco.org/fr/list/1475

    • Les Ahwar du sud de l’Iraq : refuge de biodiversité et paysage relique des villes mésopotamiennes (Iraq)
    http://whc.unesco.org/fr/list/1481

  • L’UEE, une union économique d’États en difficulté
    http://www.taurillon.org/l-uee-une-union-economique-d-etats-en-difficulte

    L’Union économique eurasiatique (UEE) a officiellement vu le jour ce 1er janvier. Actuellement, en sont membres la #Russie, le Belarus, le Kazakhstan et l’Arménie, qui l’a rejointe le 2 janvier. Le Kirghizistan, qui appartenait déjà à l’Union douanière eurasiatique (YeEK), désormais fusionnée avec la nouvelle communauté, devrait également rejoindre l’UEE cette année, bien que son adhésion ait déjà été retardée à plusieurs reprises.

    Actualité

    / Russie

  • La fin des « Stan » : le Kazakhstan et le Kirghizistan veulent changer de nom | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/94003/kazakhstan-kirghizistan

    Les visions orientalistes et désobligeantes des « Stan » sont récurrentes dans la culture populaire occidentale au moins depuis les années 1950, époque où l’actrice Lucille Ball passa un épisode de la sitcom I Love Lucy posant en « Maharanesse du Franistan ». Plus récemment, on a aussi pu rencontrer le « Berzerkistan » de la BD satirique Doonesbury, le « Derkaderkastan » de Team America, Police du monde, et l’Absurdistan du roman de Gary Shteyngart, parmi des dizaines d’autres.

    Depuis 2006, l’ignorance générale que rencontre l’Asie centrale en occident s’est mélangée à la caricature sans fondement du Kazakhstan dépeinte dans le film Borat.

    Plus significativement, ce ne sont pas les nouveaux noms potentiels du Kazakhstan et du Kirghizistan qui vont leur faire gagner le respect auquel leurs dirigeants aspirent sur la scène internationale. Si le suffixe « -stan » renvoie à un certain sous-développement pour beaucoup d’oreilles occidentales, il a au moins pour lui une longue histoire et le fait d’être instantanément reconnaissable.

    Le véritable problème de ces noms, cependant, n’est pas ce qu’ils signifient à l’étranger, mais ce qu’ils signifient chez eux. La tension entre les groupes ethniques d’Asie centrale est un facteur important de la politique régionale et des petits griefs entre eux pourraient dégénérer en violence. C’est particulièrement vrai au Kirghizistan, qui a été touché par des affrontements entre sa majorité kirghize et l’importante minorité ouzbèque, en 1990 et à nouveau en 2010.

    Quoique le changement de nom puisse passer à Bruxelles ou New York, nommer le Kirghizistan la « République du peuple kirghize » est une provocation envers les Ouzbeks du pays, comme envers ses Russes, ses Tadjiks, ses Tatars et autres minorités qui constituent à elles toutes 35% de sa population. Il en va de même au « Pays des Kazakhs » où les non-Kazakhs représentent presque la moitié du pays.

    #Asie_centrale @reka

  • Modi conduit l’Inde sur la Route de la Soie
    Par M. K. Bhadrakumar, rediffNEWS, le 08 août 2014 Traduction [JFG-QuestionsCritiques]
    http://questionscritiques.free.fr/edito/AsiaTimesOnline/M_K_Bhadrakumar/Inde_Modi_Route_de_la_Soie_Chine_Etats-Unis_Russie_070814.ht

    A première vue, la Chine a été jusqu’à présent réticente à l’admission de l’Inde en tant que membre à part entière de l’Organisation de la Coopération de Shanghai (OCS) [=Chine, Russie, Kazakhstan, Ouzbékistan, Kirghizistan et Tadjikistan].

    Selon les dernières informations, Pékin aurait revu sa position de fond en comble.

    Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OCS, jeudi dernier à Douchanbe, au Tadjikistan, il a été décidé que le groupe invitera officiellement l’Inde, le Pakistan, l’Iran et la Mongolie, en tant que membres, lors du prochain sommet de l’OCS en septembre prochain.

    On peut être sûr que la Russie s’en réjouira. Un expert à Moscou a rapidement estimé que l’admission de l’Inde dans l’OCS ouvrira la voie au groupe pour qu’il tienne bon en tant que « centre de pouvoir de la politique mondiale ».

    Ne vous y trompez pas, ces plaques tectoniques de la géopolitique d’un pan immense de la planète, s’étendant de l’Asie-Pacifique à l’Asie occidentale, se déplacent de façon spectaculaire, et ce crissement dans les steppes d’Asie Centrale se fera entendre très fort dans le lointain - jusqu’en Amérique du Nord.

    Une grande question reste en suspens : Qu’est-ce qui a poussé la Chine à revoir sa position ?

    Nous savons que lors de la rencontre d’une heure et demie entre le Premier ministre (indien) Narendra Modi et le Président chinois Xi Jinping, à Fortaleza au Brésil, en marge du récent sommet des BRICS, la question du rôle de l’Inde dans l’OCS a été abordée.

    Plusieurs raisons pourraient être attribuées à la « nouvelle réflexion » de Pékin. Avant tout, la Chine a peut-être le sentiment que sous la direction de Modi, l’Inde est prête à poursuivre une politique étrangère véritablement indépendante.

    L’idée d’une « politique étrangère indépendante » a été un cliché dans le discours indien, que les gouvernements successifs ont fait circuler de façon cavalière.

    Mais la vérité crue est que depuis que l’Inde s’est embarquée dans des réformes économiques, il y a une vingtaine d’années, le monde occidental industrialisé - les Etats-Unis en particulier - s’est arrogé la situation centrale dans le calcul indien.
    (...)

    John Kerry à gauche sur la photo, en compagnie du Premier ministre Modi et de sa ministre des Affaires Sushma Swaraj
    (...)
    L’adhésion de l’Inde à l’OCS avance à grand pas avant la toute première rencontre entre Modi et Obama [en septembre prochain]. Le point important est que l’OCS prend également une décision calculée d’inviter l’Inde à devenir membre à part entière.

    La toile de fond de cette décision de l’OCS est extrêmement pertinente. Les Etats-Unis poursuivent une double politique d’endiguement vis-à-vis de la Russie et de la Chine, les deux principaux acteurs de l’OCS. Les Etats-Unis, d’un autre côté, ont courtisé assidûment l’Inde en tant qu’alliée stratégique.

    Du point de vue des Américains, l’adhésion de l’Inde à l’OCS impactera inévitablement la trajectoire future du partenariat stratégique indo-américain, alors même que l’Inde sera indisponible comme « contrepoids » contre la Chine ou comme complice pour « isoler » la Russie.

    L’inde étant une puissance majeure en Asie, sa politique de « non-alignement » fait grincer la stratégie de rééquilibrage des Etats-Unis.

    Sur un plan plus fondamental, il faut comprendre que si l’OCS a souvent été appelée « l’Otan de l’Est », ce n’est pas sans raison - bien que ce regroupement soit loin d’être une alliance militaire au sens classique du terme.

    L’OCS a refusé le vide de sécurité apparaissant en Asie Centrale, que l’OTAN a peut-être saisi comme alibi pour y mettre les pieds. Formulé différemment, tant que l’OCS est là, l’expansion de l’OTAN vers l’Est au-delà du Caucase reste bloquée.

    En attendant, il faut aussi prendre en compte que l’OCS et l’Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC) travaillent main dans la main sur la sécurité régionale.

    Ces deux organisations défient la stratégie des Etats-Unis de projeter l’Otan comme une organisation mondiale de sécurité.

    L’admission de l’Inde, du Pakistan, de l’Iran et de la Mongolie constitue un revers majeur pour les stratégies des Etats-Unis dans cette région.

    Pour une bonne raison, une OCS élargie apporte une « profondeur stratégique » à la Russie. Les sanctions des Etats-Unis et de l’Union européenne contre la Russie seront rendues encore plus impuissantes.

    L’OCS affaiblit l’emprise américaine dans les négociations sur l’Iran, alors que le régime de sanctions destiné à isoler l’Iran devient non viable.

    Elle paralyse la stratégie américaine de « pivot » en Asie et réduit la capacité des USA à dicter ses conditions à l’Afghanistan (ou au Pakistan).

    En termes stratégiques, la réalité frappante est que d’ici la fin de l’année, l’OCS comptera parmi ses membres quatre puissances nucléaires plus une « puissance au seuil du nucléaire ».

    En termes géopolitiques, l’OCS sortira d’Asie Centrale et ira tremper ses orteils dans l’Océan Indien et le Golfe Persique.(...)

    #OCS #Narendra_Modi #Inde #non-alignement #multipolarité

  • Issyk-koul : le lac chaud du Kirghizistan
    http://www.lecourrierderussie.com/2014/07/issyk-koul-kirghizistan

    Issyk-Koul est un lac au nord des Monts Tian, au Kirghizistan oriental. Bien qu’il soit entouré de sommets enneigés, il ne gèle jamais d’où son nom, qui signifie « lac chaud » en kirghize.The post Issyk-koul : le lac chaud du Kirghizistan appeared first on Le Courrier de Russie.

  • Le Kirghizistan était-il prêt pour les ‘Monologues du Vagin’ ? · Global Voices en Français
    http://fr.globalvoicesonline.org/2013/04/28/145039

    Politiquement, le Kirghizistan est souvent considéré comme plus progressiste que ses voisins d’Asie centrale. A ce jour, il est le seul pays de la région qui ait eu une femme président [en français] et fut le premier à donner une représentation des “Monologues du Vagin”, en 2009. Cependant, le Kirghizistan est aussi le seul pays de la région où l’enlèvement de mariées [en français] est toujours largement pratiqué et la société kirghize demeure majoritairement conservatrice. Le Kirghizistan fut longtemps membre de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques, un pays qui connut un engouement massif pour le leitmotiv “Il n’y a pas de sexe en URSS“, dont l’origine est expliquée par un blogueur [en anglais]. Ainsi, bien que la pièce soit jouée à Bishkek pour la troisième fois, il n’est sans doute pas surprenant que “Les Monologues du Vagin” aient provoqué une polémique.

  • RUSSIE-ASIE CENTRALE • Moscou met la main à la poche pour réarmer la région | Courrier international

    http://www.courrierinternational.com/breve/2012/11/13/moscou-met-la-main-a-la-poche-pour-rearmer-la-region

    13 novembre 2012

    La Russie envisage d’octroyer 1,1 milliards de dollars pour réarmer le Kirghizistan, et 200 millions de dollars pour moderniser les forces armées du Tadjikistan. Selon le quotidien russe Kommersant, “il ne s’agit pas de crédits”, mais bel et bien “d’un soutien militaire”, dans le cadre duquel la Russie fournira à ces deux pays centrasiatiques équipements, véhicules, hélicoptères, hôpitaux mobiles, armes et munitions russes, en particulier pour l’armée kirghize qui manque de tout.

    Moscou “veut ainsi renforcer ses positions en Asie centrale face aux tentatives des Etats-Unis de l’en évincer, et renforcer le potentiel de l’Organisation du Traité de sécurité collective, compte tenu des menaces qui pourraient surgir après le retrait des troupes américaines d’Afghanistan en 2014”, analyse le journal. Par sa générosité, Moscou entend aussi “détourner l’intérêt de Bichkek et Douchanbé pour les armements américains, que Washington envisage de donner aux pays d’Asie centrale après 2014”.

  • La « révolution analogique » du Kirghizistan | Slate
    http://www.slate.fr/story/19721/kirghizistan-revolution-analogique-numerique-twitter

    Sans surprise, on ne voit pas non plus dans les médias occidentaux d’éloges du « pouvoir révolutionnaire » d’Internet. Mais cela ne signifie pas que nous soyons devenus subitement plus réfléchis ou moins cyber-utopistes ; cela veut simplement dire que le « Kirghizistan » est bien plus difficile à prononcer que l’Iran et que la plupart des gens n’en ont absolument rien à faire ; il n’y a pas de masse critique sur Twitter qui pourrait nourrir le type de fantasme collectif alimenté par le « #iranelection ». En conséquence, les médias occidentaux ne se sentent pas pressés de rêver à des angles inexistants (propulsés par Twitter !) pour leurs sujets : faire en sorte que leurs téléspectateurs/auditeurs/lecteurs comprennent ce qui se passe au Kirghizistan et déjà où est le #Kirghizistan suffirait de toutes façons à remplir leurs articles. En bref : pourquoi n’y-t-il aucune révolution #Twitter au Kirghizistan ? Parce qu’il n’y a personne pour en faire tout un foin.

  • La tolérance pour la #polygamie illégale encourage le #rapt des filles
    http://ipsnouvelles.be/news.php?idnews=10976

    Le projet de loi prévoirait également l’imposition d’une amende aux prêtres islamiques qui béniraient des unions qui ne seraient pas préalablement enregistrées au niveau de l’État. Les dignitaires religieux (mollahs) jouent un rôle social crucial dans les villages en fournissant un prétexte religieux aux coûtumes que l’État considère comme étant tabou, particulièrement les rapts de futures mariées, une pratique traditionnelle datant de l’époque soviétique qui s’est perpétuée après l’indépendance du Kirghizistan.

    Cette pratique étant illégale, la plupart des mariages qui en résultent ne sont pas initialement enregistrés auprès de l’État. Cependant, les mollahs aident souvent à confirmer ces mariages forcés aux yeux des communautés locales en présidant tout de même les cérémonies de mariage islamique (« nikâh »).

    Le Code civil kirghize prohibe également la polygamie qui est sanctionnée par une peine de prison de deux ans. Cependant, cette pratique est très répandue parmi les hommes qui, financièrement, peuvent entretenir plus d’une épouse. Les mollahs peuvent également approuver une union polygame en célébrant le « nikâh »

    L’échec du projet de loi lorsque le débat a été ouvert le 26 janvier a détérioré les relations entre les parlementaires masculins et leurs homologues féminines. L’une d’entre elles a affirmé que quelque 94 hommes sur les 120 que rassemble le Parlement kirghize soutiennent la polygamie.

    Munara Beknazarova de Open Line, une ONG basée à Bichkek qui offre du soutien aux victimes d’enlèvement, a expliqué que dans de nombreux villages les mollahs sont conscients du fait que le rapt de futures mariées est « contre les principes islamiques », mais qu’ils célèbrent tout de même les unions si les futures épouses déclarent être consentantes.

    « Au moment où le mollah arrive, la future épouse a souvent été intimidée physiquement, parfois violée et menacée d’exclusion sociale. Il est évident que, de cette manière, elle finit par être consentante », a expliqué Beknazarova. Elle soutient également le fait qu’une union non enregistrée prive la femme concernée ainsi que par la suite, ses enfants, de leurs droits civiques.

    #femmes #sexisme #Kirghizstan

  • #Kirghizistan : prisonniers en grève de la faim
    https://www.lereveil.ch/kirghizistan-prisonniers-en-greve
    "Pour protester contre la violence des gardiens, plus de 400 prisonniers kirghizes se sont cousus la bouche. Rien que dans l’établissement pénitentier n° 1 dans la capitale Bichkek, un millier de prisonniers se sont joints à la grève de la faim. Récemment, un prisonnier a été tué et une trentaine blessé suite à « l’imposition d’un règlement plus dur »."
    #système_carcéral #grève_de_la_faim

  • Au #Kirghizistan, un millier de prisonniers se cousent les lèvres - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2012/01/24/au-kirghizistan-un-millier-de-prisonniers-se-cousent-les-levres_1633954_3216

    Mécontents de ne pas pouvoir se déplacer librement dans leur prison, des détenus dans une dizaine de prisons du Kirghizistan se sont cousu les lèvres en signe de protestation. Le service d’application des peines du pays a estimé, mardi 24 janvier, qu’ils étaient plus d’un millier de détenus à avoir accompli ce geste.

    La stabilité du Kirghizistan est capitale pour les Etats-Unis, qui y disposent d’une base aérienne, mais aussi pour la Russie qui y dispose d’infrastructures militaires.

    une certaine idée de la stabilité

    #prisons