country:koweït

  • Arte Reportage | Angleterre : après Calais…
    https://asile.ch/2018/01/03/arte-reportage-angleterre-apres-calais

    Ils vivent dans un des quartiers qui compte le plus de réfugiés en provenance de Calais. Arab Street… ils sont des milliers de Syriens qui forment ici une petite communauté qui s’entraide, qui fréquente les mêmes lieux et qui essaie de recréer tant bien que mal l’ambiance du pays natal.

  • Petite histoire de la propagande de guerre 2,les couveuses du Koweit ou quand l’armée de Saddam Hussein « assassinait » les bébés – Histoire, faits, documents et débats
    https://accrobac.wordpress.com/2017/09/07/petite-histoire-de-la-propagande-de-guerre-2les-couveuses-du-kow

    Le 14 octobre 1990, une jeune femme koweïtienne, appelée par les médias « l’infirmière Nayirah », témoigne, les larmes aux yeux, devant une commission du Congrès des États-Unis. L’événement est retransmis rapidement par les télévisions du monde entier
    La jeune fille, coachée selon certaines sources par Michael Deaver, ancien conseiller en communication de Ronald Reagan, s’appelait al-Ṣabaḥ, et était la fille de l’ambassadeur du Koweït à Washington Saud bin Nasir Al-Sabah. L’association Citizens for a Free Kuwait, organisée par le gouvernement du Koweït exilé, avait commandé cette campagne à la compagnie de relations publiques Hill & Knowlton (pour la somme de 10 millions de dollars).

    #Iraq #histoire #guerre

  • #Visa_de_transit_aéroportuaire : #urgence due à un #afflux_massif de #migrants_clandestins

    L’obligation de disposer d’un visa de transit aéroportuaire, qui ne peut être imposée par les États membres qu’en cas d’urgence due à un afflux massif de migrants clandestins et qui répond ainsi à des nécessités d’ordre public tenant à éviter, à l’occasion d’une escale ou d’un changement d’avion, le détournement du transit aux seules fins d’entrée en France, ne porte par elle-même aucune atteinte au droit d’asile, ni au droit à la vie ou à la protection contre les traitements inhumains ou dégradants. En raison du conflit en cours en Syrie, un nombre important et sans cesse croissant de ressortissants syriens, devant, en principe, seulement transiter par la zone internationale de transit des aéroports français, a tenté d’entrer irrégulièrement sur le territoire français à l’occasion de ce transit. Ces circonstances permettent d’établir l’existence d’une situation d’urgence due à un afflux massif de migrants clandestins autorisant le ministre de l’intérieur à les soumettre à l’obligation d’être muni d’un visa de transit aéroportuaire.

    https://www.lextenso.fr/lextenso/ud/urn%3AGPL185b8
    #visa #invasion #afflux #asile #migrations #réfugiés #aéroport

    • Une critique du Gisti de cet instrument juridique :
      Quand la France tente d’empêcher les Syriens de fuir

      Depuis le début du mois de janvier 2013, les sites web de plusieurs consulats français, comme celui du Liban, de la Turquie ou du Koweït, indiquent qu’« à compter du 15 janvier 2013, les ressortissants syriens se dirigeant vers un pays hors de l’espace Schengen en transitant par les aéroports français devront être munis d’un visa de transit aéroportuaire » (VTA).

      Devant la difficulté pour obtenir un tel visa, cette obligation entrave sciemment la possibilité pour les Syriens d’échapper au conflit qui fait rage dans leur pays. Surtout, elle permet à la France de renvoyer vers leur pays de départ les personnes dépourvues de ce visa et, par la même occasion, elle restreint la possibilité pour certains Syriens de déposer une demande d’asile auprès de la France, à l’occasion de leur transit par un aéroport français.

      Cette décision s’appuierait sur le Code Communautaire des visas, qui prévoit l’adoption d’une telle mesure « en cas d’urgence due à un afflux massif de migrants clandestins ». Pourtant, de toute évidence, les Syriens qui cherchent à fuir leur pays ne peuvent être assimilés à des « migrants clandestins ».

      Cette décision porte atteinte à l’exercice du droit d’asile pour les personnes fuyant des persécutions. Elle expose également ces personnes à des menaces sur leur vie et leur liberté en cas de renvoi vers un pays tiers qui lui-même les renverrait en Syrie.

      L’Anafé et le Gisti saisissent donc le Conseil d’État pour faire cesser cette atteinte grave et manifestement illégale aux droits fondamentaux de ces personnes.

      http://www.gisti.org/spip.php?article3017

    • De la validation du VTA par le Conseil d’Etat à la condamnation du refus de visa par le TA de Nantes

      Par un arrêt du 18 juin 2014, le Conseil d’Etat a rejeté au fond la requête introduite par l’Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (ANAFE) et le Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s (Gisti) dirigée contre la décision ministérielle de soumettre les ressortissants syriens à l’obligation d’être munis d’un visa de transit aéroportuaire (VTA) pour faire escale en France. La haute juridiction administrative refuse définitivement de voir le VTA comme l’instrument d’interception de la demande d’asile dont il a pourtant toutes les caractéristiques. En presque écho, le juge des référés du tribunal administratif de Nantes a jugé, par une ordonnance en date du 16 septembre 2014, que le refus de délivrer un visa à une famille syrienne portait une atteinte grave et manifestement illégale au droit constitutionnel d’asile. Cette ordonnance offre un souffle d’espoir quant à l’effectivité d’un droit d’asile en pleine suffocation, en même temps qu’une conclusion opportune au présent commentaire de l’arrêt du Conseil d’Etat.

      https://revdh.revues.org/886?lang=en

    • Cinq jours de calvaire pour un couple d’afghans demandeurs d’asile en zone d’attente de #Beauvais

      Violation du droit d’asile, absence d’interprète et d’informations, non-respect du code de déontologie médicale, insuffisance de nourriture, insalubrité : histoire du calvaire vécu par un couple d’afghans demandeurs d’asile en zone d’attente de Beauvais.

      Anna et Ehsan (prénoms d’emprunt) ont fui l’Afghanistan à destination de l’Allemagne où leur famille les attend. Après avoir franchi la Turquie puis la Grèce, ils sont arrivés à l’aéroport de Beauvais le 14 avril. Ils y ont découvert le sort déplorable réservé aux personnes en demande de protection aux frontières françaises.

      Anna et Ehsan ont été maintenus dans des conditions inhumaines et dégradantes (constatées par l’Anafé lors d’une visite organisée en urgence). La chaleur y était étouffante et la poubelle débordante (la police aux frontières (PAF) a refusé de sortir les poubelles). Aucun kit sanitaire n’avait été distribué durant les 4 premiers jours, les privant ainsi de la possibilité de se laver. Et pour seul repas : un jus et quelques biscuits le matin ; un plat unique identique midi et soir. Enfin, ils n’ont eu aucun moyen de contacter leur proche, un avocat ou l’Anafé, le téléphone de la zone d’attente ne fonctionnant qu’avec une carte téléphonique que la PAF ne distribue pas.

      Anna est enceinte de 5 mois. Au cours de son maintien, elle a souffert de maux de ventre et de saignements abondants. Lors d’un bref passage à l’hôpital, le médecin qui l’a examiné aurait établi un certificat de compatibilité de son état de santé avec le maintien en zone d’attente et le renvoi, en violation du code de déontologie médicale, et sans que ledit certificat n’ait été remis à Anna (il aurait été remis à la PAF). Ehsan, qui souffre d’une plaie nécrosée inquiétante au bras suite à une blessure par balle, n’a quant à lui, pas été examiné.

      Pendant 4 jours, le couple n’a reçu aucune explication sur ses droits ; la PAF n’ayant pas fait appel à un interprète. La police a refusé de leur remettre les documents administratifs relatifs au refus d’entrée et au maintien en zone d’attente.

      Plus encore, la PAF a refusé d’enregistrer leur demande d’asile et a tenté à deux reprises de les renvoyer illégalement vers la Grèce. Ce n’est que suite à l’intervention de l’Anafé que leur demande a finalement été enregistrée. Après un entretien par téléphone avec l’OFPRA, ils ont été libérés au titre de l’asile après 5 jours de privation de liberté.

      « En l’absence de l’intervention de l’Anafé, Anna et Ehsan auraient été renvoyés illégalement, ce qui est inacceptable dans un état de droit. Anna et Ehsan ne sont qu’un exemple parmi tant d’autres des pratiques de la PAF de Beauvais et des conditions indignes dans lesquelles les personnes y sont privées de liberté », dénonce Alexandre Moreau, Président de l’Anafé.

      Les alertes de l’Anafé auprès du ministère de l’intérieur et de la direction centrale de la police aux frontières en ce qui concerne les nombreuses violations des droits et de la procédure par la PAF ainsi que les conditions inhumaines dans lesquelles les personnes sont maintenues en zone d’attente de Beauvais n’ont jusqu’à ce jour pas cessé et restent impunies. L’Anafé appelle les autorités à faire respecter les droits et la dignité des personnes qui sont privées de liberté en zone d’attente de Beauvais.

      http://www.anafe.org/spip.php?article470
      #France

  • Le vrai visage de Nicolas Sarkozy !!! – Espion “américain” placé à la présidence par la CIA – Dossier complet et documenté ! - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/le-vrai-visage-de-nicolas-sarkozy-espion-americain-place-a-la-pres

    Sarko – le vrai CV :
    Nicolas Sarkozy doit être jugé à son action et non pas d’après sa personnalité.

    Mais lorsque son action surprend jusqu’à ses propres électeurs, il est légitime de se pencher en détail sur sa biographie et de s’interroger sur les alliances qui l’ont conduit au pouvoir.
    Thierry Meyssan a décidé d’écrire la vérité sur les origines de l’ancien président de la République« française ».

    Toutes les informations contenues dans cet article sont vérifiables, à l’exception de deux imputations, signalées par l’auteur qui en assume seul la responsabilité.

    Tonton Pasqua et l’arriviste. Ce pourrait être une fable de La Fontaine.
    Les Français, lassés des trop longues présidences de François Mitterrand et de Jacques Chirac, ont élu Nicolas Sarkozy en comptant sur son énergie pour revitaliser leur pays.

    Ils espéraient une rupture avec des années d’immobilisme et des idéologies surannées.

    Ils ont eu une rupture avec les principes qui fondent la nation française.

    Ils ont été stupéfaits par cet « hyper-président », se saisissant chaque jour d’un nouveau dossier, aspirant à lui la droite et la gauche, bousculant tous les repères jusqu’à créer une complète confusion.

    Comme des enfants qui viennent de faire une grosse bêtise, les Français sont trop occupés à se trouver des excuses pour admettre l’ampleur des dégâts et leur naïveté.

    Ils refusent d’autant plus de voir qui est vraiment Nicolas Sarkozy, qu’ils auraient dû s’en rendre compte depuis longtemps.

    C’est que l’homme est habile. 

    Comme un illusionniste, il a détourné leur attention en offrant sa vie privée en spectacle et en posant dans les magazines people, jusqu’à leur faire oublier son parcours politique.

    Que l’on comprenne bien le sens de cet article : il ne s’agit pas de reprocher à M. Sarkozy ses liens familiaux, amicaux et professionnels, mais de lui reprocher d’avoir caché ses attaches aux Français qui ont cru, à tort, élire un homme libre.

    Pour comprendre comment un homme en qui tous s’accordent aujourd’hui à voir l’agent des États-Unis et d’Israël a pu devenir le chef du parti gaulliste, puis le président de la République française, il nous faut revenir en arrière.

    Très en arrière.

    Il nous faut emprunter une longue digression au cours de laquelle nous présenterons les protagonistes qui trouvent aujourd’hui leur revanche.

    Secrets de famille :

    À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les services secrets états-uniens s’appuient sur le parrain italo-US Lucky Luciano pour contrôler la sécurité des ports américains et pour préparer le débarquement allié en Sicile.

    Les contacts de Luciano avec les services US passent notamment par Frank Wisner Sr. puis, lorsque le « parrain » est libéré et s’exile en Italie, par son « ambassadeur » corse, Étienne Léandri.

    « votez pour moi pauv’cons ! »
    En 1958, les États-Unis, inquiets d’une possible victoire du FLN en Algérie qui ouvrirait l’Afrique du Nord à l’influence soviétique, décident de susciter un coup d’État militaire en France.

    Pauvre France nous sommes mal placés au centre de toutes ces querelles !

    L’opération est organisée conjointement par la Direction de la planification de la CIA —théoriquement dirigée par Frank Wisner Sr.— et par l’OTAN.

    Mais Wisner a déjà sombré dans la démence de sorte que c’est son successeur, Allan Dulles, qui supervise le coup.

    Depuis Alger, des généraux français créent un Comité de salut public qui exerce une pression sur le pouvoir civil parisien et le contraint à voter les pleins pouvoirs au général de Gaulle sans avoir besoin de recourir la force.

    Or, Charles de Gaulle n’est pas le pion que les Anglo-Saxons croient pouvoir manipuler.

    Dans un premier temps, il tente de sortir de la contradiction coloniale en accordant une large autonomie aux territoires d’outre-mer au sein d’une Union française.

    Mais il est déjà trop tard pour sauver l’Empire français car les peuples colonisés ne croient plus aux promesses de la métropole et exigent leur indépendance.

    Après avoir conduit victorieusement de féroces campagnes de répression contre les indépendantistes, de Gaulle se rend à l’évidence. 

    Faisant preuve d’une rare sagesse politique, il décide d’accorder à chaque colonie son indépendance.

    Cette volte-face est vécue comme une trahison par la plupart de ceux qui l’ont porté au pouvoir. 

    La CIA et l’OTAN soutiennent alors toutes sortes de complots pour l’éliminer, dont un putsch manqué et une quarantaine de tentatives d’assassinat.

    Toutefois, certains de ses partisans approuvent son évolution politique.

    Autour de Charles Pasqua, ils créent le SAC, une milice pour le protéger.

    Pasqua est à la fois un truand corse et un ancien résistant. Il a épousé la fille d’un bootlegger canadien qui fit fortune durant la prohibition. Il dirige la société Ricard qui, après avoir commercialisé de l’absinthe, un alcool prohibé, se respectabilise en vendant de l’anisette. Cependant, la société continue à servir de couverture pour toutes sortes de trafics en relation avec la famille italo-new-yorkaise des Genovese, celle de Lucky Luciano.

    Il n’est donc pas étonnant que Pasqua fasse appel à Étienne Léandri (« l’ambassadeur » de Luciano) pour recruter des gros bras et constituer la milice gaulliste.
    Un troisième homme joue un grand rôle dans la formation du SAC, l’ancien garde du corps de de Gaulle, Achille Peretti —un Corse lui aussi—.
    Ainsi défendu, de Gaulle dessine avec panache une politique d’indépendance nationale.

    Tout en affirmant son appartenance au camp atlantique, il remet en cause le leadership anglo-saxon.

    Il s’oppose à l’entrée du Royaume-Uni dans le Marché commun européen (1961 et 1967) ;
    Il refuse le déploiement des casques de l’ONU au Congo (1961) ;
    Il encourage les États latino-américains à s’affranchir de l’impérialisme US (discours de Mexico, 1964) ;
    Il expulse l’OTAN de France et se retire du Commandement intégré de l’Alliance atlantique (1966) ;
    Il dénonce la Guerre du Viêt-nam (discours de Phnon Penh, 1966) ;
    Il condamne l’expansionnisme israélien lors de la Guerre des Six jours (1967) ;
    Il soutient l’indépendance du Québec (discours de Montréal 1967) ;
    etc.
    Les discours de de Gaulle sont un vrai régal. Regardez-les et vous ne vous laisserez plus endormir par nos politichiens. Il avait la protection divine.

    Simultanément, de Gaulle consolide la puissance de la France en la dotant d’un complexe militaro-industriel incluant la force de dissuasion nucléaire, et en garantissant son approvisionnement énergétique. Il éloigne utilement les encombrants Corses de son entourage en leur confiant des missions à étranger. 

    Ainsi Étienne Léandri devient-il le trader du groupe Elf (aujourd’hui Total), tandis que Charles Pasqua devient l’homme de confiance des chefs d’États d’Afrique francophone.

    Conscient qu’il ne peut défier les Anglo-Saxons sur tous les terrains à la fois, de Gaulle s’allie à la famille Rothschild.

    Il choisit comme Premier ministre le fondé de pouvoir de la Banque, Georges Pompidou.

    Les deux hommes forment un tandem efficace.

    L’audace politique du premier ne perd jamais de vue le réalisme économique du second.

    Lorsque de Gaulle démissionne, en 1969, Georges Pompidou lui succède brièvement à la présidence avant d’être emporté par un cancer.

    Avant il avait vendu la France aux banksters ! Loi 1973. La France ne peut plus emprunter à la Banque de France sans intérêt et doit se tourner vers les banques privées, ce qui nous amène à l’escroquerie de la dette.

    Les gaullistes historiques n’admettent pas son leadership et s’inquiètent de son tropisme anglophile.

    Ils hurlent à la trahison lorsque Pompidou, secondé par le secrétaire général de l’Élysée Édouard Balladur, fait entrer « la perfide Albion » dans le Marché commun européen.

    La fabrication de Nicolas Sarkozy :

    Ce décor étant planté, revenons-en à notre personnage principal, Nicolas Sarkozy.

    Né en 1955, il est le fils d’un noble catholique hongrois, Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa, réfugié en France après avoir fuit l’Armée rouge, et d’Andrée Mallah, une roturière juive originaire de Thessalonique.

    Après avoir eu trois enfants (Guillaume, Nicolas et François), le couple divorce. Pal Sarkosy de Nagy-Bocsa se remarie avec une aristocrate, Christine de Ganay, dont il aura deux enfants (Pierre-Olivier et Caroline). Nicolas ne sera pas élevé par ses seuls parents, mais balloté dans cette famille recomposée.

    Achille Peretti
    Sa mère est devenue la secrétaire d’Achille Peretti.

    Après avoir co-fondé le SAC, le garde du corps de De Gaulle avait poursuivi une brillante carrière politique. 

    Il avait été élu député et maire de Neuilly-sur-Seine, la plus riche banlieue résidentielle de la capitale, puis président de l’Assemblée nationale.

    Malheureusement, en 1972, Achille Peretti est gravement mis en cause. 

    Aux États-Unis, le magazine Time révèle l’existence d’une organisation criminelle secrète « l’Union corse » qui contrôlerait une grande partie du trafic de stupéfiants entre l’Europe et l’Amérique, la fameuse « French connexion » que Hollywwod devait porter à l’écran.

    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4423.html

    S’appuyant sur des auditions parlementaires et sur ses propres investigations, Timecite le nom d’un chef mafieux, Jean Venturi, arrêté quelques années plus tôt au Canada, et qui n’est autre que le délégué commercial de Charles Pasqua pour la société d’alcool Ricard.

    On évoque le nom de plusieurs familles qui dirigeraient « l’Union corse », dont les Peretti. Achille nie, mais doit renoncer à la présidence de l’Assemblée nationale et échappe même à un « suicide ». Comme quoi, la pratique n’est pas nouvelle (l’associé de DSK vient de se « suicider ». Il aurait eu des révélations à faire ?

    En 1977, Pal Sarkozy se sépare de sa seconde épouse, Christine de Ganay, laquelle se lie alors avec le n°2 de l’administration centrale du département d’État des États-Unis.

    Elle l’épouse et s’installe avec lui en Amérique. Le monde étant petit, c’est bien connu, son mari n’est autre que Frank Wisner Jr., fils du précédent.

    Les fonctions de Junior à la CIA ne sont pas connues, mais il clair qu’il y joue un rôle important. 

    Nicolas, qui reste proche de sa belle-mère, de son demi-frère et de sa demi-sœur, commence à se tourner vers les États-Unis où il « bénéficie » des programmes de formation du département d’État.

    On nous les dé-forme avant de nous les renvoyer bien conditionnés.

    À la même période, Nicolas Sarkozy adhère au parti gaulliste.

    Il y fréquente d’autant plus rapidement Charles Pasqua que celui-ci n’est pas seulement un leader national, mais aussi le responsable de la section départementale des Hauts-de-Seine.

    En 1982, Nicolas Sarkozy, ayant terminé ses études de droit et s’étant inscrit au barreau, épouse la nièce d’Achille Peretti. 

    Son témoin de mariage est Charles Pasqua. 

    En tant qu’avocat, Me Sarkozy défend les intérêts des amis corses de ses mentors. 

    Il acquiert une propriété sur l’île de beauté, à Vico, et imagine de corsiser son nom en remplaçant le « y » par un « i » : Sarkozi.

    L’année suivante, il est élu maire de Neuilly-sur-Seine en remplacement de son bel-oncle, Achille Peretti, terrassé par une crise cardiaque.

    Jacques Martin et Cecilia. – Sarko et sa femme.
    Cependant, Nicolas ne tarde pas à trahir sa femme et, dès 1984, il poursuit une liaison cachée avec Cécilia, l’épouse du plus célèbre animateur de télévision français de l’époque, Jacques Martin, dont il a fait la connaissance en célébrant leur mariage en qualité de maire de Neuilly.

    Cette double vie dure cinq ans, avant que les amants ne quittent leurs conjoints respectifs pour construire un nouveau foyer.

    Nicolas est le témoin de mariage, en 1992, de la fille de Jacques Chirac, Claude, avec un éditorialiste du Figaro.

    Un tombeur ce mec ! mais, l’intérêt n’est jamais bien loin !

    Il ne peut s’empêcher de séduire Claude et de mener une brève relation avec elle, tandis qu’il vit officiellement avec Cécilia. 

    Le mari trompé se suicide (?) en absorbant des drogues.

    La rupture est brutale et sans retour entre les Chirac et Nicolas Sarkozy.

    En 1993, la gauche perd les élections législatives.

    Le président François Mitterrand refuse de démissionner et entre en cohabitation avec un Premier ministre de droite. Jacques Chirac, qui ambitionne la présidence et pense alors former avec Édouard Balladur un tandem comparable à celui de de Gaulle et Pompidou, refuse d’être à nouveau Premier ministre et laisse la place à son « ami de trente ans », Édouard Balladur.

    Malgré son passé sulfureux, Charles Pasqua devient ministre de l’Intérieur. 

    S’il conserve la haute main sur la marijuana marocaine, il profite de sa situation pour légaliser ses autres activités en prenant le contrôle des casinos, jeux et courses en Afrique francophone. 

    Il tisse aussi des liens en Arabie Saoudite et en Israël et devient officier d’honneur du Mossad.

    Nicolas Sarkozy, quant à lui, est ministre du Budget et porte-parole du gouvernement.

    À Washington, Frank Wisner Jr. a pris la succession de Paul Wolfowitz comme responsable de la planification politique au département de la Défense.

    Personne ne remarque les liens qui l’unissent au porte-parole du gouvernement français.

    C’est alors que reprend au sein du parti gaulliste la tension que l’on avait connu trente ans plus tôt entre les gaullistes historiques et la droite financière, incarnée par Balladur.

    La nouveauté, c’est que Charles Pasqua et avec lui le jeune Nicolas Sarkozy trahissent Jacques Chirac pour se rapprocher du courant Rothschild. 

    Tout dérape.

    Le conflit atteindra son apogée en 1995 lorsque Édouard Balladur se présentera contre son ex-ami Jacques Chirac à l’élection présidentielle, et sera battu.

    Surtout, suivant les instructions de Londres et de Washington, le gouvernement Balladur ouvre les négociations d’adhésion à l’Union Européenne et à l’OTAN des États d’Europe centrale et orientale, affranchis de la tutelle soviétique.

    Rien ne va plus dans le parti gaulliste où les amis d’hier sont près de s’entre-tuer. 

    Pour financer sa campagne électorale, Edouard Balladur tente de faire main basse sur la caisse noire du parti gaulliste, cachée dans la double comptabilité du pétrolier Elf.

    À peine le vieux Étienne Léandri mort, les juges perquisitionnent la société et ses dirigeants sont incarcérés. Mais Balladur, Pasqua et Sarkozy ne parviendront jamais à récupérer le magot.

    La traversée du désert :

    Tout au long de son premier mandat, Jacques Chirac tient Nicolas Sarkozy à distance.

    L’homme se fait discret durant cette longue traversée du désert. 

    Discrètement, il continue à nouer des relations dans les cercles financiers.

    En 1996, Nicolas Sarkozy ayant enfin réussi à clore une procédure de divorce qui n’en finissait pas se marie avec Cécilia.

    Ils ont pour témoins les deux milliardaires Martin Bouygues et Bernard Arnaud (l’homme le plus riche du pays).

    Pas vraiment près du peuple, Sarko. C’est pas de Gaule !

    Dernier acte !

    Bien avant la crise irakienne, Frank Wisner Jr. et ses collègues de la CIA planifient la destruction du courant gaulliste et la montée en puissance de Nicolas Sarkozy. 

    Ils agissent en trois temps :

    d’abord l’élimination de la direction du parti gaulliste et la prise de contrôle de cet appareil, puis l’élimination du principal rival de droite et l’investiture du parti gaulliste à l’élection présidentielle, enfin l’élimination de tout challenger sérieux à gauche de manière à être certain d’emporter l’élection présidentielle.

    Pendant des années, les médias sont tenus en haleine par les révélations posthumes d’un promoteur immobilier. 

    Avant de décéder d’une grave maladie, il a enregistré pour une raison jamais élucidée une confession en vidéo. 

    Pour une raison encore plus obscure, la « cassette » échoue dans les mains d’un hiérarque du Parti socialiste, Dominique Strauss-Khan, qui la fait parvenir indirectement à la presse.

    Si les aveux du promoteur ne débouchent sur aucune sanction judiciaire, ils ouvrent une boîte de Pandore.

    La principale victime des affaires successives sera le Premier ministre Alain Juppé. 

    Pour protéger Chirac, il assume seul toutes les infractions pénales.

    La mise à l’écart de Juppé laisse la voie libre à Nicolas Sarkozy pour prendre la direction du parti gaulliste.

    Sarkozy exploite alors sa position pour contraindre Jacques Chirac à le reprendre au gouvernement, malgré leur haine réciproque.

    Il sera en définitive, ministre de l’Intérieur.

    Erreur ! 

    À ce poste, il contrôle les préfets et le renseignement intérieur qu’il utilise pour noyauter les grandes administrations

    Préfet Claude Érignac
    Il s’occupe aussi des affaires corses.

    Le préfet Claude Érignac a été assassiné.

    Bien qu’il n’ait pas été revendiqué, le meurtre a immédiatement été interprété comme un défi lancé par les indépendantistes à la République.

    Après une longue traque, la police parvient à arrêter un suspect en fuite, Yvan Colonna, fils d’un député socialiste. 

    Faisant fi de la présomption d’innocence, Nicolas Sarkozy annonce cette interpellation en accusant le suspect d’être l’assassin. 

    C’est que la nouvelle est trop belle à deux jours du référendum que le ministre de l’Intérieur organise en Corse pour modifier le statut de l’île.

    Quoi qu’il en soit, les électeurs rejettent le projet Sarkozy qui, selon certains, favorise les intérêts mafieux.

    Bien qu’Yvan Colonna ait ultérieurement été reconnu coupable, il a toujours clamé son innocence et aucune preuve matérielle n’a été trouvée contre lui. 

    Étrangement, l’homme s’est muré dans le silence, préférant être condamné que de révéler ce qu’il sait. 

    Nous révélons ici que le préfet Érignac n’a pas été tué par des nationalistes, mais abattu par un tueur à gage, immédiatement exfiltré vers l’Angola où il a été engagé à la sécurité du groupe Elf.

    Le mobile du crime était précisément lié aux fonctions antérieures de Érignac, responsable des réseaux africains de Charles Pasqua au ministère de la Coopération. 

    Quand à Yvan Colonna, c’est un ami personnel de Nicolas Sarkozy depuis des décennies et leurs enfants se sont fréquentés.

    Dominique de Villepin et Poutine récemment.
    Une nouvelle affaire éclate : de faux listings circulent qui accusent mensongèrement plusieurs personnalités de cacher des comptes bancaires au Luxembourg, chez Clearstream.

    Parmi les personnalités diffamées : Nicolas Sarkozy. Il porte plainte et sous-entend que son rival de droite à l’élection présidentielle, le Premier ministre Dominique de Villepin, a organisé cette machination.

    Il ne cache pas son intention de le faire jeter en prison. 

    En réalité, les faux listings ont été mis en circulation par des membres de la Fondation franco-américaine, dont John Negroponte était président et dont Frank Wisner Jr. est administrateur. 

    Ce que les juges ignorent et que nous révélons ici, c’est que les listings ont été fabriqués à Londres par une officine commune de la CIA et du MI6, Hakluyt & Co, dont Frank Wisner Jr. est également administrateur. 

    Villepin se défend de ce dont on l’accuse, mais il est mis en examen, assigné à résidence et, de facto, écarté provisoirement de la vie politique.

    La voie est libre à droite pour Nicolas Sarkozy.

    Reste à neutraliser les candidatures d’opposition.

    Les cotisations d’adhésion au parti socialiste sont réduites à un niveau symbolique pour attirer de nouveaux militants. Soudainement des milliers de jeunes prennent leur carte. 

    Parmi eux, au moins dix mille nouveaux adhérents sont en réalité des militants du Parti trotskiste « lambertiste » (du nom de son fondateur Pierre Lambert).

    Cette petite formation d’extrême gauche s’est historiquement mise au service de la CIA contre les communistes staliniens durant la Guerre froide (Elle est l’équivalent du SD/USA de Max Shatchman, qui a formé les néoconservateurs aux USA).

    Ce n’est pas la première fois que les « lambertistes » infiltrent le Parti socialiste.

    Ils y ont notamment placé deux célèbres agents de la CIA : Lionel Jospin (qui est devenu Premier ministre) et Jean-Christophe Cambadélis, le principal conseiller de Dominique Strauss-Kahn.

    Des primaires sont organisées au sein du Parti socialiste pour désigner son candidat à l’élection présidentielle. Deux personnalités sont en concurrence : Laurent Fabius et Ségolène Royal.

    Seul le premier représente un danger pour Sarkozy. 

    Dominique Strauss-Kahn entre dans la course avec pour mission d’éliminer Fabius au dernier moment.

    Ce qu’il sera en mesure de faire grâce aux votes des militants « lambertistes » infiltrés, qui portent leur suffrages non pas sur son nom, mais sur celui de Royal.

    L’opération est possible parce que Strauss-Kahn est depuis longtemps sur le payroll des États-Unis. 

    Les Français ignorent qu’il donne des cours à Stanford, où il a été embauché par le prévôt de l’université, Condoleezza Rice.

    Dès sa prise de fonction, Nicolas Sarkozy et Condoleezza Rice remercieront Strauss-Kahn en le faisant élire à la direction du Fonds monétaire international.

    Premiers jours à l’Élysée :

    Le soir du second tour de l’élection présidentielle, lorsque les instituts de sondages annoncent sa victoire probable, Nicolas Sarkozy prononce un bref discours à la nation depuis son QG de campagne. 

    Puis, contrairement à tous les usages, il ne va pas faire la fête avec les militants de son parti, mais il se rend au Fouquet’s. 

    La célèbre brasserie des Champs-Élysées, qui était jadis le rendez-vous de « l’Union corse » est aujourd’hui la propriété du casinotier Dominique Desseigne. 

    Il a été mis à disposition du président élu pour y recevoir ses amis et les principaux donateurs de sa campagne. 

    Une centaine d’invités s’y bousculent, les hommes les plus riches de France y côtoient les patrons de casinos.

    Puis le président élu s’offre quelques jours de repos bien mérités.

    Conduit en Falcon-900 privé à Malte, il s’y repose sur le Paloma, le yacht de 65 mètres de son ami Vincent Bolloré, un milliardaire formé à la Banque Rothschild.

    Enfin, Nicolas Sarkozy est investi président de la République française. 

    Le premier décret qu’il signe n’est pas pour proclamer une amnistie, mais pour autoriser les casinos de ses amis Desseigne et Partouche à multiplier les machines à sous.

    Il forme son équipe de travail et son gouvernement. 

    Sans surprise, on y retrouve un bien trouble propriétaire de casinos (le ministre de la Jeunesse et des Sports) et le lobbyiste des casinos de l’ami Desseigne (qui devient porte-parole du parti « gaulliste »).

    Nicolas Sarkozy s’appuie avant tout sur quatre hommes :

    Claude Guéant, secrétaire général du palais de l’Élysée. C’est l’ancien bras droit de Charles Pasqua. 
    François Pérol, secrétaire général adjoint de l’Élysée. C’est un associé-gérant de la Banque Rothschild. 
    Jean-David Lévitte, conseiller diplomatique. Fils de l’ancien directeur de l’Agence juive. Ambassadeur de France à l’ONU, il fut relevé de ses fonctions par Chirac qui le jugeait trop proche de George Bush.
    Alain Bauer, l’homme de l’ombre. Son nom n’apparaît pas dans les annuaires. Il est chargé des services de renseignement. Ancien Grand-Maître du Grand Orient de France (la principale obédience maçonnique française) et ancien n°2 de la National Security Agency états-unienne en Europe.
    Frank Wisner Jr., qui a été nommé entre temps envoyé spécial du président Bush pour l’indépendance du Kosovo, insiste pour que Bernard Kouchner soit nommé ministre des Affaires étrangères avec une double mission prioritaire : l’indépendance du Kosovo et la liquidation de la politique arabe de la France.

    Kouchner a débuté sa carrière en participant à la création d’une ONG humanitaire. 

    Grâce aux financements de la National Endowment for Democracy, il a participé aux opérations de Zbigniew Brzezinski en Afghanistan, aux côtés d’Oussama Ben Laden et des frères Karzaï contre les Soviétiques. 

    On le retrouve dans les années 90 auprès de Alija Izetbegoviç en Bosnie-Herzégovine. De 1999 à 2001, il a été Haut représentant de l’ONU au Kosovo.

    Sous le contrôle de Wali, le frère cadet du président Hamid Karzaï, l’Afghanistan est devenu le premier producteur mondial de pavot. 

    Le suc est transformé sur place en héroïne et transporté par l’US Air Force à Camp Bondsteed (Kosovo).

    Là, la drogue est prise en charge par les hommes de Haçim Thaçi qui l’écoulent principalement en Europe et accessoirement aux États-Unis. Les bénéfices sont utilisés pour financer les opérations illégales de la CIA. 

    Karzaï et Thaçi sont des amis personnels de longue date de Bernard Kouchner, qui certainement ignore leurs activités criminelles malgré les rapports internationaux qui y ont été consacrés. Je ne partage pas cet avis ; Kouchner est loin d’être blanc : (trafic d’organes)

    Pour compléter son gouvernement, Nicolas Sarkozy nomme Christine Lagarde, ministre de l’Économie et des Finances.

    Elle a fait toute sa carrière aux États-Unis où elle a dirigé le prestigieux cabinet de juristes Baker & McKenzie.

    Au sein du Center for International & Strategic Studies de Dick Cheney, elle a co-présidé avec Zbigniew Brzezinski un groupe de travail qui a supervisé les privatisations en Pologne. 

    Elle a organisé un intense lobbying pour le compte de Lockheed Martin contre l’avionneur français Dassault. Ces personnes ne travaillent pas pour la France, mais pour leur pouvoir personnel, il faut que l’on arrête de se mentir.

    Nouvelle escapade durant l’été.

    Nicolas, Cécilia, leur maîtresse commune et leurs enfants se font offrir des vacances états-uniennes à Wolfenboroo, non loin de la propriété du président Bush. 

    La facture, cette fois, est payée par Robert F. Agostinelli, un banquier d’affaires italo-new-yorkais, sioniste et néo-conservateur pur sucre qui s’exprime dans Commentary, la revue de l’American Jewish Committee.

    La réussite de Nicolas rejaillit sur son demi-frère Pierre-Olivier. Sous le nom américanisé « d’Oliver », il est nommé par Frank Carlucci (qui fut le n°2 de la CIA après avoir été recruté par Frank Wisner Sr.) directeur d’un nouveau fonds de placement du Carlyle Group (la société commune de gestion de portefeuille des Bush et des Ben Laden).

    Sans qualité personnelle particulière, il est devenu le 5e noueur de deals dans le monde et « gère » les principaux avoirs des fonds souverains du Koweit et de Singapour.

    La cote de popularité du président est en chute libre dans les sondages.

    L’un de ses conseillers en communication, Jacques Séguéla, préconise de détourner l’attention du public avec de nouvelles « people stories ».

    L’annonce du divorce avec Cécilia est publiée par Libération, le journal de son ami Édouard de Rothschild, pour couvrir les slogans des manifestants un jour de grève générale. 

    Plus fort encore, le communiquant organise une rencontre avec l’artiste et ex-mannequin, Carla Bruni.

    Quelques jours plus tard, sa liaison avec le président est officialisée et le battage médiatique couvre à nouveau les critiques politiques.

    Quelques semaines encore et c’est le troisième mariage de Nicolas.

    Cette fois, il choisit comme témoins Mathilde Agostinelli (l’épouse de Robert) et Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet de Édouard Balladur devenu associé-gérant chez Rothschild.

    Quand les Français auront-ils des yeux pour voir à qui ils ont affaire ?

    Maintenant.

    Lerebelle

    source:http://lesmoutonsrebelles.com/le-vrai-visage-de-nicolas-sarkozy-espion-americain-place-a-la-pr

    http://reseauinternational.net

  • Golfe : une crise synonyme de milliards de dollars de pertes
    http://www.latribune.fr/economie/international/golfe-une-crise-synonyme-de-milliards-de-dollars-de-pertes-731789.html

    Qui payera le plus cher la crise diplomatique entre le Qatar et certains de ses voisins du Golfe ? Cela dépend déjà du temps que durera cette crise, la plus grave depuis la création en 1981 du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui regroupe l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït, Oman et le Qatar.
    […]
    « Toute le monde espère que la voix de la raison s’imposera et que les choses s’apaiseront ; mais pour l’heure c’est l’escalade », a dit Mohammed Ali Yassine, directeur général de NBAD Securities, un courtier d’Abou Dhabi.

    • Crise dans le Golfe : quelles sont les mesures prises pour isoler le Qatar ?
      http://www.latribune.fr/economie/international/crise-dans-le-golfe-quelles-sont-les-mesures-prises-pour-isoler-le-qatar-7

      Les trois pays [Arabie Saoudite, Bahreïn et les EAU] ont fermé leur espace aérien aux vols de la compagnie aérienne du Qatar, ont suspendu les liaisons aériennes et maritimes avec ce pays dans les 24 heures. Ainsi, les compagnies aériennes émiraties Etihad, Emirates, flydubai et Air Arabia, ainsi que la Saudia et Gulf Air (Bahreïn), ont annoncé lundi la suspension de tous leurs vols vers ou depuis le Qatar après la rupture des relations d’Abu Dhabi, Ryad et Manama avec Doha. Qatar Airways a pour sa part suspendu ses liaisons avec l’Arabie saoudite.

      En outre, la frontière terrestre entre l’Arabie saoudite et le Qatar est fermée. Ce qui bloque les importations de biens par voie terrestre du Qatar à travers l’Arabie saoudite. Il est par ailleurs interdit aux ressortissants des trois pays de se rendre au Qatar. Dans le même temps, il a été demandé aux ressortissants du Qatar, visiteurs ou résidents permanents dans les trois pays, de partir dans un délai de 14 jours. Cette mesure contredit un accord sur la libre circulation au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG : Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar). Seuls les pèlerins du Qatar peuvent se rendre sur les lieux saints musulmans en Arabie saoudite.

  • Les forces #houthies recrutent des #enfants_soldats pour combattre en première ligne

    De nouveaux éléments démontrent que le groupe armé houthi recrute activement des adolescents parfois âgés de 15 ans seulement pour combattre sur la ligne de front dans le cadre du conflit qui fait rage au Yémen, a déclaré Amnesty International le 28 février 2017 après s’être entretenue avec les familles de trois adolescents pris au piège au mois de février de cette pratique qui bafoue le droit international. Les familles ont confirmé qu’un quatrième garçon du quartier avait été recruté.

    https://www.amnesty.ch/fr/pays/moyen-orient-afrique-du-nord/yemen/docs/2017/les-forces-houthies-recrutent-des-enfants-soldats-pour-combattre-en-premiere

    #Yémen #guerre #conflit #enfants-soldat
    cc @odilon

    • Vu l’info dans la presse militante arabe. Ils affirment que l’info est fondée sur de bien faibles preuves. je lis dans le lien : « a déclaré Amnesty International le 28 février 2017 après s’être entretenue avec les familles de trois adolescents pris au piège au mois de février de cette pratique qui bafoue le droit international. Les familles ont confirmé qu’un quatrième garçon du quartier avait été recruté ». De fait, ça ne pèse pas très lourd. Les réalités locales incitent à penser que les choses sont un peu plus compliquées. Après la prison de Sadanaya en Syrie (et les bébé des couveuses au Koweït), #Amnesty International confirme que ses « rapports » sont de plus en plus politisés.

    • Un ami yéménite m’a raconté le cas d’un adolescent qui, à la tête d’une milice, à Taez, a longuement tenu tête à une milice salafiste dirigée par un chef célèbre. La milice salafiste en question disposait d’appuis dans les palaces à Riad et une conversation téléphonique entre le chef salafiste et son riche sponsor, apparemment contrarié, a fuité, s’est répandue dans les médias sociaux yéménites. Très comique apparemment.
      Ceci dit :
      – maintenant il y a des milices de toutes sortes, le conflit part dans tous les sens et il devient difficile de dire ce que font « les huthis » ou « les saoudiens » ou « les émiratis ». Chaque camp est éclaté en une multitude de chefs locaux, aux intérêts pas toujours cohérents.
      – Il y a eu aussi des articles dans la presse disant que les Saoudiens ont les mêmes pratiques, qu’en particulier ils ont recruté à Aden des adolescents qu’ils ont amenés à Najran, eux-mêmes étant incapables de lutter contre les infiltrations huthis. Ceci, il faudrait le vérifier, je ne sais pas si c’est vrai.
      – Et une Yéménite de retour de Sanaa ces derniers jours m’a raconté que là-bas les enfants ne parlent que d’une chose : aller « au front » - entendre partir combattre contre les Saoud. Sanaa a été sévèrement bombardée il y a quinze jours et ça a énervé tout le monde.

    • Firing guns, finding bodies: Life for Yemen’s child soldiers

      Younis learned how to use a machine gun as a child. “It’s normal. We are Bedouin,” says the 13-year-old.
      Being a soldier, he discovered, involved a lot more than firing a gun. Over a year ago, he says he was forced by Houthi rebels to take up arms on the frontlines of Yemen’s civil war.
      “I saw the people beside me get killed,” he says. Seated next to his mother and surrounded by eight siblings, he recounts his shocking experiences, which included a serious wound to his leg.

      “They would get a bullet (in the head) or in the chest. I was very scared. When the projectile hit me, I thought I was dying. I was overcome by fear and anxiety. Even now, I still feel the same way.”
      During the shelling that caused his leg injury he says he was at the front. His fellow child soldiers were crying out. “I sat next to them and cried too,” he recalls. He couldn’t think of anything else, he says, not even his favorite animals.


      https://edition.cnn.com/2018/02/02/middleeast/yemen-child-soldiers-intl/index.html

  • Les gouvernements du Qatar, Koweït et Arabie saoudite derrière le salafisme en Allemagne
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2979

    Le financement des mosquées, des écoles religieuses, des salaires pour prédicateurs extrémistes et la conversion des groupes la « DAÂWA ISLAMIQUE » pour répandre la pseudo-idéologie extrémiste, qui la théologie matrice doctrinale du terrorisme, sont l’œuvre des monarchies arabes du Golf. Ces dernières sont les principaux clients de l’industrie occidentale de l’armement, dont les USA qui viennent de bloquer une livraison à l’Arabie saoudite, et des autres pays occidentaux qui donnent des leçons en matière (...)

    conflits, situation, points chauds, monde, international, efforts, position, opinion, interventionnisme,

    / #Syrie,_opposition,_Turquie,_Qatar,_armée,_Alep,_Damas,_Bashar_Al-Assad,_Liban, censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, diplomatie, sécurité, commerce, économie (...)

    #conflits,situation,_points_chauds,_monde,_international,_efforts,_position,_opinion,_interventionnisme, #censure,presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale #Terrorisme_,_islamisme,Al-Qaeda,politique,_ #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition #Arabie_Saoudite,_Qatar,_Moyen-Orient,_monarchies,_arabes,_musulmans

  • Il y a plus d’une vérité à raconter dans la terrible histoire d’Alep | par Robert Fisk – Chronique de Palestine - 14 décembre 2016 – The Independent – Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah
    http://chroniquepalestine.com/verite-raconter-alep

    Les politiciens, les « experts » et les journalistes occidentaux vont devoir reprendre à zéro leur copie au cours des prochains jours, maintenant que l’armée de Bashar al-Assad a repris le contrôle de l’est d’Alep.

    Nous allons savoir si les 250 000 civils « prisonniers » dans la ville étaient effectivement aussi nombreux. Nous allons en apprendre beaucoup sur le fait ils n’avaient pas la possibilité de partir quand le gouvernement syrien et l’armée de l’air russe ont lancé leur bombardement féroce de la partie orientale de la ville.

    Et nous allons en apprendre encore davantage sur les « rebelles » que nous – les Occidentaux, les États-Unis, la Grande-Bretagne et nos coéquipiers du Golfe – avons soutenu.

    Il y avait après tout parmi eux, al-Qaïda (alias Jabhat al-Sham), le « peuple » – comme les appelait George W. Bush – qui ont commis les crimes contre l’humanité à New York, à Washington et en Pennsylvanie le 11 septembre 2001. Rappelez-vous la guerre contre le terrorisme ? Rappelez-vous le « mal à l’état pur » qu’était al-Qaïda. Rappelez-vous tous les avertissements de nos services de sécurité bien-aimés au Royaume-Uni sur la façon dont al-Qaïda pouvait semer la terreur à Londres ?

    Mais quand les rebelles, y compris al-Qaïda, se battaient dans l’est d’Alep, il n’en était plus question – car un conte d’héroïsme, de démocratie et de souffrance avait été mis au point pour nous, un récit avec des bons contre des méchants, du même acabit que celui explosif et malhonnête sur les « armes de destruction massive » en Irak.(...)

    traduction de l’article cité par @reka https://seenthis.net/messages/551373

    • Parce que nous saurons exactement la vérité sur ce qui s’est passé à Alep et les responsabilités des uns et des autres ? Assad et Poutine vont laisser l’ONU et les journalistes enquêter bien sûr !

      C’est surréaliste d’écrire « qu’on va enfin savoir ».

    • Mais qui va écrire exemple : « Aux ratiocineurs obama-Hollande » par exemple ? Tous les jours on entends la même chose ; quoi vous ne soutenez pas la paix d’ l’Otan, l’axe du bien (sous entendu Usa, UE, otan) alors que le chantage à l’émotion basée sur des mensonges type ADM en Irak par le dictateur qui tue son propre peuple, le faux charnier de Timisoara, les couveuses du Koweit, le faux massacre de Raçak en ex-Yougoslavie, les soit disants viols de Kaddhafi, les gaz qu’Assad aurait autorisés alors que Carla Del Ponte a bien dit que c’était les rebelles (djihadistes) qui l’ont utilisé ..Stop aux mensonges de guerre donnés par les médias les leaders d’opinion, sans preuves réelles, voir provoquées par nos alliés afin de créer un « casus belli » pour intervenir humanitairement a coups de carpet-bombing" style. Ou sont passés les mouvements anti-guerre en Europe ? Aux Usa un nouveau mouvement anti-guerre née malgré les odieux mensonges ou propagande de guerre masquée par le pseudo-humanitarisme Kouchnerien, (ingérence humanitaire) ou le R2P nouvel avatar (’responsability to protect) crée par les Usa. Ouvrez les yeux ...Merci pour tout le monde et les victimes.

  • Peut-on répondre à la désinformation ?
    http://www.internetactu.net/2016/12/06/peut-on-repondre-a-la-desinformation

    Depuis l’élection de Trump (voir nos deux précédents #Articles : « Trump : les 5 échecs des nouvelles technologies » et « Facebook, une entreprise politique ? »), la question de la propagation de fausses informations semble révéler d’une véritable crise de confiance dans notre système médiatique et politique, comme l’expliquait récemment le chercheur en science de (...)

    #Enjeux #Recherches #cognition #médias_sociaux #psychologie

  • L’#Opep parvient à un accord historique pour limiter sa production
    http://www.romandie.com/news/757460.rom

    En pratique, les plus fortes baisses de production seront supportées par l’Arabie saoudite (-486.000 b/j), l’Irak (-210.000), les Emirats arabes unis (-139.000) et le Koweit (-131.000), les plus gros producteurs mis à part l’Iran, selon un document diffusé par l’Opep.

    L’Iran a obtenu gain de cause et va pouvoir augmenter sa production de 90 000 b/j à 3,8 millions. Son ministre du pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, a adressé un signe de victoire aux journalistes alors qu’il quittait le siège de l’Opep.

    Outre l’Iran, qui veut pouvoir profiter de la levée des sanctions économiques à son encontre, la Libye et le Nigeria sont exemptés des limitations en raison des conflits auxquels ils font face et de leur impact sur leurs finances.

  • Le Moyen-Orient : une géographie qui a une histoire (1) | Aggiornamento hist-geo

    http://aggiornamento.hypotheses.org/3428

    Pour chaque nouvelle question au concours d’enseignement d’histoire et de géographie, le jury rédige une lettre de cadrage dans le but d’expliciter les attentes et d’éviter ainsi que les étudiants ne divaguent trop. En l’occurrence, la question d’histoire contemporaine, intitulée « Le Moyen-Orient de 1876 à 1980 », nécessitait une mise au point sur la délimitation spatiale de ce qu’on doit entendre par Moyen-Orient. La notion est à géométrie variable et le jury a voulu clarifier les choses :

    « Le #Moyen-Orient est une expression forgée en 1902 et renvoyant aux intérêts britanniques sur la route des Indes. En dépit d’une définition géopolitique fluctuante, le jury considère que cet espace correspond aux États actuels suivants : Arabie saoudite, Bahreïn, Égypte, Émirats arabes unis, Irak, Iran, Israël, Jordanie, Koweït, Liban, Palestine, Qatar, Syrie, Sultanat d’Oman, Turquie et Yémen. La question n’inclut donc pas l’Afghanistan, l’Asie centrale, les Balkans, le Caucase et le Maghreb. »

    Il y aurait peu à redire à cela, si ce n’est deux choses. La première est que l’invention de la notion de « Moyen-Orient » a eu lieu au tournant du XIXe et du XXe siècle et qu’il s’agit là d’un fait qui ne peut être éludé, sous peine de déshistoriciser un découpage géographique qui est tout sauf neutre – ce qui est, au demeurant, souligné puisque le Moyen-Orient est présenté comme une notion géopolitique. La poser ainsi de façon intangible pourrait donc paraître regrettable alors même qu’il y a là matière à réflexion géohistorique. Deuxièmement, la datation donnée, quoiqu’elle corresponde à la vulgate, est passablement discutable. Même si l’emploi de la notion de « Middle East » par le stratège étatsunien Alfred T. Mahan en 1902 dans un article sur la place du golfe Persique dans les relations internationales a fait date, l’expression est en réalité un peu plus ancienne et s’inscrit dans l’horizon de l’Inde britannique.

  • الانتحار في العالم العربي بالأرقام
    http://raseef22.com/life/2016/09/10/الانتحار-في-العالم-العربي-بالأرقام

    De gauche à droite, pourcentage de #suicide pour 100 000 habitants :
    Soudan, Djibouti, Somalie, Bahreïn, Maroc, Qatar, Yémen, Emirats, Tunisie, Algérie, Jordanie, Egypte, Libye, Irak, Oman, Koweït, Liban, Syrie, Saoudie.
    #monde_arabe

  • Les kurdes dans les peuples iraniens/ Perse
    http://vilistia.org/archives/11652

    Liste des peuples iraniens Les locuteurs de langues iraniennes contemporaines incluent : Peuples Régions Population Persans Aimaqs hazarar [réf. souhaitée] Farsiwans Hazaras Tadjiks Tats Ajams Iran, Afghanistan, Tadjikistan, Ouzbékistan, Azerbaïdjan, Russie (Daghestan), Bahreïn, Koweït, Qatar, Émirats arabes unis 50 à 70 M Pashtouns … Lire la suite →

    #KURDISTAN_HISTOIRE

  • L’#Inde va nourrir des milliers de travailleurs dans le Golfe
    http://www.europe1.fr/international/linde-va-nourrir-des-milliers-de-travailleurs-dans-le-golfe-2811088

    Les autorités indiennes se préparaient dimanche à subvenir aux besoins de plus de 10.000 travailleurs indiens « affamés » dans la région du Golfe où ils sont bloqués après avoir perdu leur #emploi et risquent une « #crise_alimentaire », selon le chef de la diplomatie indienne.

    Des usines fermées. Deux ministres vont être dépêchés en #Arabie_saoudite et au #Koweit pour s’occuper de ce problème avec les autorités locales, les travailleurs immigrés étant confrontés à des « épreuves extrêmes », a écrit le chef de la diplomatie indienne, Sushma Swaraj, dans des messages publiés sur son compte Twitter. « Un grand nombre d’Indiens ont perdu leur emploi en Arabie saoudite et au Koweit. Les employeurs n’ont pas versé les salaires (et) ont fermé leurs usines. En conséquence, nos frères et sœurs en Arabie saoudite et au Koweit sont confrontés à des épreuves extrêmes. Si la situation est gérable au Koweit, c’est bien pire en Arabie saoudite », a précisé Sushma.

    Peuvent aussi les rapatrier ? #faim #pauvreté

  • Dette américaine : la fin du secret sur l’Arabie saoudite, Marchés Financiers

    http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/021939006794-dette-americaine-la-fin-du-secret-sur-larabie-saoudite-1222502

    via Pierre Ageron sur Twitter

    Le Trésor américain a publié pour la première fois le total des treasuries détenus par l’Arabie Saoudite. A 117 milliards de dollars, les encours de Riyad sont inférieur aux estimations du marché.

    C’est un secret gardé depuis près de quarante-deux ans qui vient d’être levé. Le Trésor américain a publié lundi, comme tous les mois, les chiffres de la dette publique américaine détenue à l’étranger... y compris par l’Arabie saoudite. Jusqu’à présent, en effet, une quinzaine de pays de l’Opep, dont le Koweit ou le Nigeria, apparaissaient dans les statistiques comme une seule catégorie. Les encours saoudiens ne pouvaient donc pas être connus avec précision. Le pays pouvait également acquérir des titres sans passer par la procédure d’adjudication classique. Ce traitement de faveur avait été négocié entre Riyad et Washington lors du choc pétrolier de 1974. Les Etats-Unis étaient en effet prêts à se montrer conciliants avec cet allié qui leur apportait en échange de précieux pétrodollars.

    #dette #états-unis #bons_du_trésor

  • L’irrésistible processus de fragmentation du Yémen | Mediapart

    https://www.mediapart.fr/journal/international/240416/lirresistible-processus-de-fragmentation-du-yemen?onglet=full

    L’irrésistible processus de fragmentation du Yémen
    24 avril 2016 | Par Laurent Bonnefoy

    Un nouveau cycle de négociations impliquant l’Arabie saoudite et les rebelles houthis s’est ouvert mi-avril à Koweït. Mais plus d’un an après le début de la guerre au Yémen, les dynamiques contradictoires sur le terrain rendent illusoire, pour l’instant, tout type de règlement politique.

    En dépit de son coût humain et politique terrible, la guerre au Yémen est trop fréquemment négligée, voire oubliée. Fin mars 2016, le premier anniversaire de son déclenchement ne pouvait raisonnablement être célébré par personne tant ce conflit, et l’intervention de la coalition menée par l’Arabie saoudite qui le structure, sont des échecs patents. Cet anniversaire a cependant coïncidé avec l’entame d’une nouvelle phase, censément plus constructive.

    Après deux rencontres organisées à Genève, un troisième round de négociation s’est officiellement ouvert à Koweït le 17 avril 2016 sous l’égide de l’ONU. Une semaine plus tôt, un cessez-le-feu a été prononcé. Certes, les représentants de la rébellion houthiste (chiite), cible de l’offensive saoudienne au Yémen, ont traîné les pieds et retardé de plusieurs jours leur arrivée à la table des négociations pour protester contre la poursuite de bombardements aériens par la coalition. Malgré tout, pour la première fois depuis le début de la guerre, l’optimisme semble de mise. Mais ces négociations ne sont-elles pas trop déconnectées des réalités de terrain ? Cet effort n’arrive-t-il pas trop tard alors que le pays, la société et l’État sont déstructurés, si ce n’est même détruits ?

    L’approche diplomatique dorénavant privilégiée par les représentants des belligérants se fonde sur quatre dynamiques. Depuis quelques semaines, celles-ci ont transformé un conflit longtemps apparu figé, marqué par le laisser-faire de la communauté internationale et par une impasse militaire.

    La position fragilisée de l’Arabie saoudite

    Le premier changement concerne l’Arabie saoudite et les pressions internationales, même timides, qui s’exercent sur son gouvernement. Depuis le début de la guerre, les « bavures » se sont multipliées. L’ensemble des belligérants fait montre d’un mépris évident pour les civils dont au moins 5 000 ont été tués en un an. Chaque partie peut ainsi renvoyer ses adversaires à ses crimes. Le blocus houthiste autour de Taëz est par exemple fréquemment comparé à celui sur Gaza dans les médias du Golfe. Par quatre fois, des institutions de santé dans lesquelles opérait du personnel médical de Médecins sans frontières ont été touchées par des bombes saoudiennes, sans compter les mariages ou campements de réfugiés.

    Si les manquements des rebelles et de leurs alliés pro-Saleh (fidèles à l’ancien président yémenite, mis à l’écart en 2012) peuvent à bon droit être dénoncés, la responsabilité de la coalition – souvent réduite à son commandement saoudien – est d’une autre nature. La dimension asymétrique du conflit, l’échelle et la fréquence des « dommages collatéraux » et l’alliance nouée avec les grandes puissances occidentales placent l’Arabie saoudite en première ligne. États-Unis, Grande-Bretagne et France, principaux pourvoyeurs en armement des pays de la coalition, se trouvent de fait engagés sur le terrain yéménite, ne serait-ce que par l’intermédiaire des formateurs militaires. Ils voient dès lors leur laisser-faire critiqué par les médias, les partis d’opposition et les acteurs humanitaires. Aux États-Unis, dans une correspondance privée rendue publique, le secrétaire d’État, John Kerry, s’est ému de l’intransigeance des Saoudiens et de leurs alliés au Yémen mais la critique reste feutrée. Campagnes de grandes ONG françaises dénonçant la situation humanitaire, scandale lié à la décoration par le président Hollande du prince héritier saoudien Muhammad bin Nayef en mars 2016 et vote par le Parlement européen d’une résolution appelant au boycott des ventes d’armes à l’Arabie saoudite ont sans conteste fragilisé la position saoudienne et favorisé des inflexions politiques. Pour répondre à cette situation, le gouvernement saoudien, soucieux de son image, a signé des contrats avec des agences de communication en Europe.

    Riyad accepte les discussions directes

    La seconde dynamique concerne la relation entre les houthistes et le pouvoir saoudien. Riyad, niant la légitimité politique des houthistes et dénonçant leur collusion avec l’Iran, avait depuis le déclenchement de la guerre refusé de les considérer en tant qu’interlocuteurs directs. Les Saoudiens ont néanmoins engagé des pourparlers avec eux depuis février 2016. Ces discussions ont abouti à des échanges de prisonniers et ont conduit à une sécurisation de la frontière, limitant les incursions houthistes en territoire saoudien. En échange, le leadership houthiste a envoyé des signaux moins ambigus qu’habituellement au sujet de sa relation avec l’Iran. Début mars 2016, sur sa page Facebook, Yusuf al-Fayshi, membre du comité révolutionnaire et proche du leader rebelle Abdulmalik al-Houthi, a publié un texte remarqué dans lequel il demandait explicitement aux Iraniens de se tenir éloignés du conflit yéménite.

    Une alliance en péril entre les rebelles et l’ancien président

    L’objet des discussions directes entre Saoudiens et houthistes avait également pour fonction d’amplifier une troisième dynamique : la dissolution de l’alliance entre les rebelles houthistes et l’ancien président yéménite, Ali Abdallah Saleh. Cette alliance, militaire et politique, a permis au mouvement houthiste d’asseoir sa puissance militaire et à l’ancien président de se venger de ceux qui, lors du printemps yéménite de 2011, l’avaient trahi, provoquant sa chute. Elle a, depuis le début du conflit, été considérée comme le talon d’Achille de la rébellion. Les deux anciens ennemis, qui s’étaient combattus de 2004 à 2010 dans la très meurtrière guerre de Saada, avaient établi une alliance dont chacun estimait sortir gagnant. Lors des manifestations organisées au premier anniversaire de l’offensive saoudienne, les tensions étaient palpables et coïncidaient avec des revers militaires, à Taez notamment. Chacun dénonçant « l’agression saoudienne » avait organisé son cortège en différents lieux de Sanaa, comme pour jauger ses propres forces. Toujours annoncée, la dissolution de l’alliance ne venait toutefois pas encore.
    Abderabuh Mansur Hadi, un « roi nu » face au « phénix politique » Saleh

    Le pouvoir en opération reconquête

    La quatrième dynamique concerne la volonté du président du Yémen, Abderabuh Mansur Hadi, d’élargir la base de ses partisans. « Roi nu », quasiment dépourvu de relais efficaces dans l’armée et les institutions, Hadi s’était jusqu’à présent appuyé sur des hommes originaires de provinces du Sud, mais souvent rejetés par le mouvement sudiste sécessionniste. Khaled Bahah, premier ministre et vice-président (mais aussi concurrent potentiel de Hadi), a été remplacé début avril 2016 par deux anciens proches de Saleh, Ahmed Obaid Bin Daghr et Ali Muhsin. Le profil politique du premier rend compte d’une stratégie visant à regagner le cœur des membres du parti du Congrès populaire général encore dirigé par Saleh (et dans lequel Bin Daghr avait occupé la fonction de secrétaire général, y compris après 2012 et la chute de Saleh de la présidence). Les origines du second et son rôle passé dans l’armée doivent permettre de se rapprocher des tribus du Nord et des militants du parti Al-Islah (issu des Frères musulmans.) Une telle entreprise n’est pas gagnée d’avance, considérant le passif de Hadi dans le nord du pays et auprès d’une large part des sudistes.

    La place redonnée à la diplomatie, aux négociations et à la noble politique ne peut malheureusement faire oublier la centralité des armes et de la violence. L’optimisme qui devrait découler des quatre dynamiques présentées ci-dessus n’est ainsi sans doute qu’une illusion. Quand bien même les pays de la coalition arabe cesseraient-ils de bombarder le pays et les houthistes accepteraient-ils de se conformer à la résolution 2216 du conseil de sécurité de l’ONU qui leur enjoint de laisser leurs armes, de quitter les villes et de permettre le retour du gouvernement qualifié de légitime à Sanaa, il est fort probable que la guerre se poursuive. Le conflit au cours de l’année écoulé a considérablement approfondi des fragmentations identitaires qui remettent en cause la viabilité de l’État yéménite et son avenir. L’on aimerait bien évidemment se tromper.

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    À rebours d’une l’histoire yéménite caractérisée par la coexistence et un processus de convergence des identités religieuses, le conflit a accentué une polarisation entre sunnisme et zaydisme-chiite incarné par la rébellion houthiste. Bien qu’indirectement, l’offensive de la coalition menée par l’Arabie saoudite a légitimé une lecture anti-chiite de l’inimitié qui s’est trouvée en adéquation avec l’idéologie de divers mouvements djihadistes. Des milices islamistes sunnites, parfois affiliées à Al-Qaïda, participent ainsi à l’effort de guerre et aux combats contre les houthistes tout en bénéficiant du chaos ambiant. L’Organisation de l’État islamique a fait son apparition, revendiquant 25 attentats en une année et s’engageant dans une rivalité avec les autres groupes djihadistes plus anciens. Le vide politique a en outre laissé à Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQPA) l’espace pour se déployer et contrôler des territoires. Or ce groupe, en dépit d’alliances nouées au niveau local avec des tribus, par exemple dans la province orientale du Hadramaout, continue d’évoluer bien loin de la politique institutionnelle. Comme l’État islamique, il restera encore longtemps rétif à toute négociation ou diplomatie et éloigné des tables de négociations. Par ailleurs, les attentats contre les mosquées zaydites revendiqués par l’Organisation de l’État islamique et une rhétorique salafiste offensive ont entraîné chez les zaydites un sentiment de fragilité et une logique de solidarité structurée autour du référent chiite. Les portraits du président syrien Bachar al-Assad et du chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, dans les rues de Sanaa illustrent le développement d’un imaginaire proprement chiite, marqué par ses héros et ses luttes, bien loin de l’imaginaire national yéménite.

    La fragmentation est également géographique, entre Nord et Sud. L’unification de 1990 a toujours été contestée, donnant lieu en 1994 à un conflit et depuis 2008 à un puissant mouvement populaire qui dénonce la domination politique, économique et symbolique exercée par le Nord. La prise par les houthistes de la ville d’Aden, en mars 2015, a été l’événement déclencheur de la guerre, précipitant le mouvement sudiste dans un conflit qui initialement ne le concernait guère. Les destructions dans l’ancienne capitale du Sud et l’occupation de la ville pendant cinq mois ont approfondi un ressentiment qui sera bien difficile à dépasser. Le mouvement sudiste a poursuivi son déploiement, accru son armement (grâce à des équipements fournis par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis), sans pour autant se rapprocher du président Hadi. À Aden, d’impressionnantes manifestations réclamaient la sécession. Au Hadramaout, province orientale « sudiste », les velléités indépendantistes étaient elles aussi profondes mais s’accordaient mal avec celles d’Aden. Dès lors, c’était bien une fragmentation en de multiples entités qui se dessinait et non un retour en arrière à la situation pré-1990 où Nord et Sud se faisaient face.

    Le Yémen avant sa réunification en 1990. © Mediapart/ Mnmazur/CC-BY-SA-3.0 Le Yémen avant sa réunification en 1990. © Mediapart/ Mnmazur/CC-BY-SA-3.0

    La troisième source d’inquiétude concerne la résilience du clan de l’ancien président Saleh. Phénix politique, Saleh, au pouvoir pendant plus de 33 années, sort renforcé de l’épreuve de force qu’il a engagée contre Hadi, le parti Al-Islah et la communauté internationale dès son éviction en 2012. S’appuyant sur sa fortune personnelle (qu’un panel d’experts de l’ONU a – sans doute exagérément – estimée à 60 milliards de dollars) restée considérable en dépit de sanctions internationales, il a entretenu ses réseaux clientélistes, en particulier dans l’armée et via son alliance avec les houthistes. Si chacun hors du pays (et particulièrement parmi les puissances régionales) souhaite se débarrasser de Saleh et si à l’intérieur il ne peut apparaître comme une alternative viable, force est de reconnaître qu’aucune solution ne peut se passer de son assentiment. Lors d’une apparition publique le 25 mars 2016, il bravait la coalition régionale, ses propres ennemis et pointait du doigt implicitement les renoncements à venir des houthistes, expliquant être matériellement en mesure de poursuivre le combat plusieurs années encore. Il se plaçait au centre du jeu militaire comme diplomatique, fixant ses conditions pour la paix. Chacun devrait prendre ses menaces au sérieux et considérer que cette résilience de Saleh est une bien mauvaise nouvelle pour la paix.

    #yémen

  • L’irrésistible processus de fragmentation du #Yémen
    https://www.mediapart.fr/journal/international/240416/lirresistible-processus-de-fragmentation-du-yemen

    Un nouveau cycle de négociations impliquant l’Arabie saoudite et les rebelles houthis s’est ouvert mi-avril à Koweït. Mais plus d’un an après le début de la guerre au Yémen, les dynamiques contradictoires sur le terrain rendent illusoire, pour l’instant, tout type de règlement politique.

    #International #Arabie_Saoudite #Moyen-Orient

  • 14 mars 2016 (AFP) - Des Libanais ont été expulsés de Bahreïn pour « appartenance ou soutien au Hezbollah » chiite libanais, déclaré organisation « terroriste » par de nombreux pays arabes, a annoncé lundi le ministère bahreïni de l’Intérieur.

    Le ministère n’a pas précisé, sur son compte Twitter, le nombre de personnes concernées par cette mesure et qui résident de manière permanente dans le pays ni la date des expulsions.

    Mais la presse libanaise a indiqué ces derniers jours que sept à dix familles libanaises avaient été notifiées de la décision d’expulsion par les autorités bahreïnies.

    C’est la première mesure du genre annoncée par un pays du Golfe depuis la décision vendredi de la Ligue arabe de classer comme « terroriste » le Hezbollah.

    Le Liban et l’Irak, où la communauté chiite a un poids politique prépondérant, ont émis « des réserves » et l’Algérie a fait des « remarques », sur la décision de la Ligue arabe, avait indiqué un diplomate bahreïni, Wahid Moubarak Sayar.

    Bahreïn, un royaume dirigé par une dynastie sunnite et qui connait depuis le 2011 un mouvement de contestation animé par les chiites majoritaires a, à plusieurs reprises, dénoncé le soutien du Hezbollah et de l’Iran à ce mouvement.

    Début mars, les six monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG) - Arabie saoudite, Qatar, Bahreïn, Koweït, Emirats arabes unis, Oman -, toutes membres de la Ligue arabe, avaient pris la décision de classer le Hezbollah, qu’elles accusent de servir de tête de pont à l’Iran, comme « terroriste ».

    Réunis ensuite à Tunis, les ministres arabes de l’Intérieur avaient, à l’exception de celui du Liban, apporté leur soutien au CCG, condamnant « les pratiques et les actes dangereux du Hezbollah terroriste ».

    L’annonce de l’expulsion de Libanais de Bahreïn intervient au lendemain d’une mise en garde du ministère saoudien de l’Intérieur contre toute relation avec le Hezbollah adressée tant aux Saoudiens qu’aux résidents étrangers.

    Dans un communiqué, le ministère a averti les Saoudiens qu’ils risquaient de s’exposer, en cas de liens avérés avec le Hezbollah, à de « lourdes sanctions, y compris celles prévues par les lois antiterroristes ».

    Les résidents étrangers s’exposent pour leur part à des ordres d’expulsion, selon le ministère.

    Les décisions contre le Hezbollah s’inscrivent dans un contexte d’escalade des tensions entre l’Iran chiite et l’Arabie saoudite, chef de file des monarchies sunnites du Golfe, qui sont engagés dans des luttes d’influence par procuration, notamment dans le cadre de conflits régionaux comme en Syrie et au Yémen.

    • Du vide intersidéral, mais il faut toujours contourner la frustration des #PayWall

      Face à l’Iran, l’Arabie saoudite et ses alliés exhibent leur puissance militaire

      Le Monde | 12.03.2016 à 07h36 • Mis à jour le 12.03.2016 à 11h02 | Par Benjamin Barthe (Hafar Al-Batin (Arabie saoudite), envoyé spécial)
      Exercices militaires "tonnerre du Nord" à Hafar Al-Batin, en Arabie saoudite, le 10 mars 2016.

      Avec « Tonnerre du Nord », l’Arabie saoudite a voulu frapper fort. Cet exercice militaire de grande ampleur, organisé depuis un mois dans le nord-est du royaume, s’est achevé vendredi 11 mars dans le fracas des F-15 saoudiens. Les aéronefs ont fait hurler leurs réacteurs au-dessus du stade de Hafar Al-Batin, une ville de garnison, où des troupes et des colonnes de blindés appartenant à vingt nations différentes ont défilé sous le regard du roi Salman. Une démonstration de force adressée à l’Iran, le grand voisin honni, avec lequel l’Arabie saoudite est à couteaux tirés.

      Lire aussi : Les Iraniens unis face à la guerre en Syrie

      Présentées comme le plus grand rassemblement de forces armées dans le Golfe depuis l’opération « Tempête du désert », lancée en 1991, à la suite de l’invasion du Koweït par l’Irak de Saddam Hussein, ces manœuvres ont réuni des dizaines de milliers de soldats. Des militaires venus principalement du Proche-Orient (Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Koweït, Qatar, Oman, Bahreïn, Jordanie, Egypte), mais aussi du Maghreb (Maroc, Tunisie), d’Afrique subsaharienne (Sénégal, Tchad, Djibouti, Soudan, Mauritanie, Comores, île Maurice) et d’Asie (Malaisie, Maldives, Pakistan).

      De la presse locale, jamais à court de superlatifs, aux journalistes étrangers, conviés en nombre, en passant par la cérémonie de clôture, réglée au millimètre, et la débauche de munitions utilisées dans les simulations de combat, tout a été fait pour donner à ces manœuvres un retentissement exceptionnel. Quitte à gonfler les chiffres : les médias saoudiens ont d’abord parlé de 150 000 soldats, avant de passer, de manière inexpliquée, à 350 000. Des annonces jugées fantaisistes par le site britannique Jane’s, spécialisé dans les questions de défense, selon lequel l’exercice « Brightstar », qui a rassemblé en Egypte, en 1999, 73 000 soldats de 11 pays, était plus important que « Tonnerre du Nord ».
      Des Saoudiens prennent des photos des exercices militaires à Hafar Al-Batin, le 10 mars 2016.
      Coalition d’Etats sunnites

      A défaut de battre des records, le pays hôte a soigné le spectacle. Les dignitaires étrangers, conviés jeudi sous un chapiteau blanc dressé dans le désert, comme le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, et le premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, ont assisté à une reconstitution de bataille particulièrement saisissante. Avec libération d’otages par des forces héliportées, attaques en piqué de chasseurs-bombardiers Typhoon, passage en rase-mottes d’hélicoptères Apache, arrosant les dunes d’un déluge de roquettes, barrage d’artillerie…

      A la fin de cette superproduction de trois heures, l’horizon était barré d’un immense rideau de fumée grise. « J’ai déjà assisté à des manœuvres de l’OTAN, mais je n’ai jamais vu autant de projectiles tirés en aussi peu de temps, faisait remarquer un attaché militaire occidental. Ils nous en ont mis plein les yeux. » « C’était impressionnant, mais l’important, c’est ce qui se passe avant le show de clôture, pendant les exercices à proprement parler, et là-dessus nous n’avons aucune information », nuançait un autre expert.

      L’objectif officiel consistait à tester l’interopérabilité des vingt armées participantes, qui figurent pour la plupart dans l’alliance islamique contre le terrorisme, annoncée en décembre par Mohammed Ben Salman, le fils du roi et ministre de la défense. Cette coalition d’Etats sunnites, qui ressemblait alors à une coquille vide, a trouvé, à la faveur de ces exercices, un début de concrétisation. Ses 34 membres ont prévu de se réunir pour la première fois, dans le royaume, d’ici à la fin du mois. L’organisation Etat islamique (EI) a perpétré plusieurs attentats sanglants sur le territoire saoudien, le dernier en date contre une mosquée chiite, remontant à la fin janvier.

      Lire aussi : La légion d’honneur en cachette pour le prince héritier saoudien

      Mais le message envoyé par « Tonnerre du Nord » était surtout destiné à l’Iran. La maison des Saoud est en situation de guerre indirecte avec la République islamique d’Iran dans deux pays de la région : en Syrie, où Riyad combat par alliés interposés le régime de Bachar Al-Assad, soutenu par des milices chiites pro-Téhéran, dont le Hezbollah libanais ; et au Yémen, où l’aviation saoudienne bombarde depuis un an les houthistes, une rébellion de confession zaïdite (une branche du chiisme), épaulée politiquement par l’Iran.
      « Posture plus offensive »

      Depuis le début de l’année, marquée par le saccage de l’ambassade saoudienne à Téhéran, en représailles à l’exécution d’un célèbre dissident chiite saoudien, la tension entre les deux rivaux est montée en flèche. Vendredi, à l’instigation de Riyad, la Ligue arabe a désigné le Hezbollah comme une organisation terroriste.

      Au même moment, le haut gradé saoudien faisant office de Monsieur Loyal durant la parade de Hafar Al-Batin s’époumonait contre « les Iraniens de Téhéran et les membres du Hezbollah qui s’attaquent à [nos] terres ». Des propos révélateurs de l’état d’esprit des dirigeants saoudiens malgré les dénégations du porte-parole de l’armée, qui, trois jours plus tôt, assurait, sans convaincre, que « Tonnerre du Nord ne visait pas l’Iran ».
      « C’est un message pour Téhéran, mais c’est aussi une manière [pour Riyad] de faire pression sur ses alliés américains et européens »

      « L’exercice de cette année s’inscrit dans la posture plus offensive adoptée par Salman et son fils, analyse Jean-Marc Rickli, professeur au King’s College de Londres et spécialiste des questions de sécurité dans le Golfe. C’est un message pour Téhéran, mais c’est aussi une manière [pour Riyad] de faire pression sur ses alliés américains et européens, au moment où ils lâchent du lest sur Bachar Al-Assad et alors que ce dernier, avec l’aide des Russes, regagne de plus en plus de terrain. »

      Lire aussi : Le fils du roi Salman, un héritier pressé et ambitieux en Arabie saoudite

      Début février, Riyad s’était dit prêt à envoyer des forces spéciales en Syrie. Dans le cadre, officiellement, de la coalition anti-EI sous égide américaine, mais dans l’espoir, implicite, qu’un tel déploiement profite aux rebelles. Bien que saluée par Washington, l’initiative n’a guère de chances d’aboutir, la Maison-Blanche donnant la priorité aux négociations intersyriennes, qui doivent reprendre lundi 14 mars. C’est pour les préparer que le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, s’est rendu vendredi soir dans le royaume.

  • Quelle #aide_humanitaire apporte l’Europe à la #Syrie ? - Bruxelles2
    http://www.bruxelles2.eu/2016/03/02/aide-humanitaire-apporte-lue-a-syrie

    L’arrivée de l’aide humanitaire dans les villes assiégées et ailleurs en Syrie est un des points clés de l’accord de Münich, avec la cessation des hostilités. Et l’aide humanitaire européenne (#ECHO) est sans doute ce qu’il y a de plus rôdé et de plus efficace dans le système européen.

    Combien l’Europe a offert à la Syrie ?

    L’#Union_européenne a décidé de mettre la main à la poche. L’Europe (le budget de l’Union européenne + celui des Etats membres) est le premier donateur en Syrie. Lors de la dernière conférence, à Londres le 4 février, les Européens se sont engagés ainsi à fournir plus de 3 milliards d’euros, multipliant par trois l’aide déjà proposée lors de la troisième conférence des donateurs, au Koweit le 31 mars 2015.

    De son seul budget, l’Union a décidé de débloquer 2,4 milliards d’euros sur deux ans : 1,1 milliard d’euros en 2016 et 1.3 en 2017. Un montant qui ira aux organisations humanitaires présentes sur place : agences des Nations Unies telles que le #PAM et l’#UNOCHA, ainsi que le Mouvement de la #Croix-rouge (Croissant-rouge syrien, etc.) et les #ONG.

  • Le mythe de la « bonne volonté » et de l’« impuissance » de la diplomatie française en Syrie…

    Il est certes heureux qu’on s’autorise (enfin) à critiquer médiatiquement le bilan de Laurent Fabius au Ministère des affaires étrangères ; mais il me semble que ces critiques restent très largement dans l’idée que Fabius aurait adopté une posture réellement morale, sans avoir les moyens d’imposer ses positions de principe, essentiellement en Syrie. C’est, à mon avis, passer à côté du sujet syrien… Cette critique colle d’ailleurs toujours parfaitement avec cette idée que ce serait parce que les pays « Amis de la Syrie » ne seraient pas intervenus massivement depuis des années que la situation serait aussi catastrophique.

    Ça me rappelle d’ailleurs les critiques de l’invasion américaine de l’Irak fondées sur l’idée que les États-Unis auraient échoué – malgré leur bonne volonté – à installer la démocratie durable et le nation building que les néoconservateurs avaient « sincèrement » promis.

    Voici donc des éléments largement connus (en se contentant d’éléments sortis dans des médias « reconnus ») permettant de douter du manque d’intervention de la France en Syrie et, surtout, de l’« impuissance » française à faire valoir sa position sincèrement « droit-de-l’hommiste »… (amis de Seenthis, si vous en avez d’autres, je compléterai la liste)

    – fin février 2012 (avant Fabius), des mercenaires français à Homs (selon Malbrunnot)
    http://seenthis.net/messages/315495

    En fait, si les journalistes ne veulent pas sortir, c’est parce qu’ils ne sont pas seuls. Dans Homs, sous les bombes, un petit groupe de mercenaires français est présent, aux côtés des rebelles, le groupe Abou Baqir. L’information nous a été confirmée par la DCRI , et les renseignements syriens. […] Journalistes et mercenaires quitteront Homs séparément via Al-Qoussayr et le Liban où les services de renseignement les recueilleront. Leur sortie a été négociée par la DGSE et les services libanais, selon Bernard Squarcini, avec l’aide de l’Armée syrienne libre précisera Etienne Mougeotte.

    – Fabius dirige le ministère des affaires étrangères depuis mai 2012.

    – des valises de billets livrées par l’ambassadeur Eric Chevallier (septembre 2012) – les valises de billets dans un pays en guerre, c’est pour acheter de la farine…
    http://seenthis.net/messages/141999

    Chevallier se rend de temps en temps à la frontière syrienne pour apporter des fonds à des opposants jugés sûrs. Via des informateurs en contact avec Paris, des représentants des régions libérées de l’emprise de Bachar El-Assad font connaître leurs besoins de médicaments ou d’argent pour réparer les canalisations, renouveler les stocks de farine, gérer les ordures qui s’entassent mais, du moins l’assurent-ils, pas pour acheter des armes.

    Tous se retrouvent discrètement dans un appartement ou dans une petite chambre d’hôtel. Comme dans un film d’espionnage, le diplomate leur remet plusieurs centaines de milliers de dollars sortis d’une valise. Des photos sont prises, les Syriens promettent d’en envoyer d’autres montrant l’avancée des projets menés grâce à la France. Des informateurs rapporteront la réalité des actions engagées. Avant de quitter l’ambassadeur, les Syriens signent même un reçu. Scène surréaliste à quelques kilomètres d’un pays à feu et à sang.

    – état major en Turquie, livraisons d’armes, formation militaire (août 2012, Richard Labévière)
    http://seenthis.net/messages/81260

    Avec le « service action » de la DGSE, la France mène en revanche des opérations de formation et de soutien à l’Armée syrienne libre et à d’autres groupes armés. Sur le plan des transmissions et de l’artillerie : mortiers, missiles antichars et canons de 105 mm. Plusieurs dizaines de conseillers militaires participent déjà à un état-major commun turc, américain et français à Charnagh (Turquie), qui bénéficie d’une aide britannique à la frontière syrienne.

    – livraisons d’armes violant l’embargo européen (commence fin 2012)
    http://seenthis.net/messages/368061

    La France a fourni des armes à des groupes rebelles syriens dès 2012 alors que l’Union européenne avait imposé un embargo sur de telles livraisons. Et c’est le président Hollande qui le dit lui-même dans un livre à paraître le 13 mai aux Editions de l’Archipel, intitulé Dans les coulisses de la diplomatie française, de Sarkozy à Hollande, écrit par le journaliste Xavier Panon.

    « Nous avons commencé quand nous avons eu la certitude qu’elles iraient dans des mains sûres », explique le chef de l’Etat à l’auteur du livre, en mai 2014. Les livraisons ont débuté dès la fin de l’année 2012, alors que l’embargo européen, établi à l’été 2011, est toujours en vigueur. Il ne sera levé qu’à la fin du mois de mai 2013.

    Ce cavalier seul contraint l’Elysée à la prudence. Officiellement, la France se contente d’envoyer de l’équipement non-létal : gilets pare-balles, outils de communication cryptée, masques contre les armes chimiques, lunettes nocturnes. Mais c’est un tout autre matériel qu’elle dépêche sur place : canons de 20 mm, mitrailleuses, lance-roquettes, missiles anti-chars. Seuls les missiles anti-aériens restent tabous. François Hollande n’en enverra pas car ils s’avéreraient trop dangereux si des djihadistes venaient à s’en emparer.

    – promotion active d’Al Nusra (décembre 2012) : « sur le terrain, ils font du bon boulot »
    http://seenthis.net/messages/284012

    En revanche, la décision des Etats-Unis de placer Jabhat Al-Nosra, un groupe djihadiste combattant aux côtés des rebelles, sur leur liste des organisations terroristes, a été vivement critiquée par des soutiens de l’opposition. M. Fabius a ainsi estimé, mercredi, que « tous les Arabes étaient vent debout » contre la position américaine, « parce que, sur le terrain, ils font un bon boulot ». « C’était très net, et le président de la Coalition était aussi sur cette ligne », a ajouté le ministre.

    + entrefilet dans le Canard Enchaîné, Fabius essaie de les faire retirer de la liste des organisations terroristes à l’ONU (mais je ne retrouve pas)

    – mystérieuse affaire de contrebande en Israël (septembre 2013)
    http://seenthis.net/messages/173542

    De fait, en fouillant la voiture les douaniers israéliens découvrent, outre 500 kilos de tabac, quelque 152 kilos d’or, des chèques pour un montant total de deux millions de dollars, et 800 téléphones portables.

    […]

    Tout juste explique-t-on qu’il s’agit, sans doute, d’une affaire crapuleuse et non d’un quelconque financement du terrorisme.

    on n’entendra évidemment pas plus parler de l’affaire similaire en février 2016 (on ne sait quelle ambassade est concernée cette fois-ci)
    http://seenthis.net/messages/458246

    Sinon, des éléments pour lesquels je ne retrouve pas de liens :
    – France seule invitée au sommet GCC, sans doute sensibles aux positions de Fabius sur les Droits humains…
    – liens Fabius/Qatar
    – Haytham Manna devenu persona non grata à Paris (ainsi que les autres membres de l’opposition « de l’intérieur ») ; il me semble que Manna raconte que lui et ses amis, soudainement, ne pouvaient plus obtenir de visas pour venir en France.

    • – Hollande premier chef d’Etat occidental invité au Conseil de Coopération du Golfe : RFI / 5 mai 2015 :
      http://www.rfi.fr/moyen-orient/20150505-riyad-hollande-invite-sommet-conseil-cooperation-golfeccg-iran-

      Après une escale au Qatar, François Hollande est arrivé lundi soir à Riyad, en Arabie saoudite, pour y rencontrer le roi Salman et participer aujourd’hui à un sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui regroupe l’Arabie saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, le Koweit, Bahrein et Oman. C’est la première fois qu’un chef d’Etat occidental est ainsi accueilli à la table des monarques du CCG.

      – Fabius fait tout son possible pour retirer al-Nusra de la liste des organisations terroristes ; article des journalistes Beau et Bourget qui se basent sur une lettre de l’ambassadeur marocain à l’ONU, envoyée à Rabat, relatant les faits :
      http://seenthis.net/messages/429835

      – Fabius, en février 2012, conseiller en relations internationales du candidat Hollande, déjà pressenti au quai d’Orsay en cas de victoire, réalise une tournée en Israël et au Qatar :
      http://24heuresactu.com/2012/02/03/la-curieuse-tournee-de-laurent-fabius-au-qatar-et-en-israel

      C’est en toute discrétion, et bien loin des journalistes, que Laurent Fabius s’est envolé en début de semaine pour une curieuse tournée au Qatar et en Israël. Une tournée « d’amitié » selon l’ancien Premier ministre qui est en réalité destinée à faire du lobbying pour le candidat socialiste François Hollande… et peut-être chercher de puissants soutiens dans la région.
      Que peut aller faire Laurent Fabius dans l’émirat gazifère du Qatar et en Israël ? Une simple visite « d’amitié », comme il l’assure ? Ou doit-on chercher des raisons autrement plus politiques derrière cette tournée improvisée (et incroyablement peu médiatisée) de l’ancien Premier ministre de François Mitterrand ?

  • Périls saoudiens, par Ibrahim Warde (décembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/WARDE/54375

    Les dirigeants saoudiens craignent que le rapprochement entre Washington et Téhéran ne se fasse à leur détriment. Ils n’ont cessé de réclamer une « parité stratégique » avec l’Iran et des garanties de sécurité. Sitôt l’accord conclu, le président Obama a réaffirmé « l’engagement inébranlable » de son pays « en faveur de la sécurité de ses alliés du Golfe » et réitéré sa promesse d’une intervention « en cas d’agression extérieure ». Il s’est empressé de convier à Camp David, afin de les rassurer, les dirigeants des six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) — Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Qatar et Oman. Dans un ultime mouvement d’humeur, le roi Salman a refusé de s’y rendre. La visite du souverain a finalement eu lieu le 4 septembre. En échange de garanties de sécurité supplémentaires, l’Arabie saoudite est revenue dans le giron de la seule puissance capable de lui offrir la protection voulue face à l’Iran.

  • هذا ما يستهلكه العرب من الكحول سنوياً | رصيف22
    http://raseef22.com/life/2015/12/24/ًهذا-ما-يستهلكه-العرب-من-الكحول-سنويا

    Infographie sur des données de l’OMS à propos de la consommation d’alcool dansle monde arabe (chiffres qui valent ce qu’ils valent...) De haut en bas :

    Tunis, Soudan, Qatar, Bahreïn, Maroc, Syrie, Oman, Jordanie, Algérie (!!!), Irak, Yémen, Egypte, Mauritanie, Saoudie, Libye, Koweït.

  • L’Unesco condamne les atteintes israéliennes à la mosquée Al-Aqsa

    Le Monde.fr avec AFP | 22.10.2015 à 09h57 | Par Piotr Smolar (Jérusalem, correspondant)

    L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) intervient dans le conflit israélo-palestinien, au grand regret de sa directrice générale Irina Bokova et de certains de ses membres. Une résolution critiquant la politique d’Israël sur l’esplanade des Mosquées (mont du Temple pour les juifs), à Jérusalem-Est, a été votée mercredi 21 octobre. Mais un paragraphe très sensible, définissant le mur des Lamentations comme partie intégrante du lieu saint musulman sis juste au-dessus, a été retiré.

    Soumis par un groupe de pays arabes (Algérie, Egypte, Emirats arabes unis, Koweït, Maroc et Tunisie) aux 58 membres du conseil exécutif de l’Unesco, le texte a recueilli 26 voix en sa faveur. Six délégations ont voté contre, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’Allemagne, 25 se sont abstenues (dont la France).

    ...

    Le texte, dont l’AFP a obtenu une copie, « condamne fermement les agressions israéliennes et les mesures illégales limitant la liberté de culte et l’accès des musulmans au site sacré de la mosquée Al-Aqsa ». Il « déplore vivement » les « irruptions persistantes d’extrémistes de la droite israélienne sur le site » et « exhorte Israël » à « prendre les mesures nécessaires pour empêcher les agissements provocateurs qui violent [son] caractère sacré ». Au cours du mois de septembre, période des fêtes juives, des affrontements presque quotidiens ont opposé les forces de l’ordre israéliennes et des émeutiers palestiniens, retranchés dans la mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l’islam.

    Du côté palestinien, on accuse Israël de vouloir remettre en cause les règles tacites organisant la fréquentation de l’esplanade, en vertu desquelles seuls les musulmans peuvent y prier. Mais la fermeture du site certains jours, ou les restrictions ponctuelles en fonction de l’âge des hommes palestiniens, ainsi que les groupes de plus en plus larges de visiteurs extrémistes juifs, ont provoqué la fureur des croyants.

    La résolution réaffirme que deux sites juifs sacrés, situés en Cisjordanie, le tombeau des Patriarches à Hébron et le tombeau de Rachel à Bethléem, font partie intégrante de la Palestine. En revanche, un paragraphe du texte, très polémique, a été supprimé. Il contenait une référence explosive au mur des Lamentations, en contrebas de l’esplanade des Mosquées, en le présentant comme partie intégrante du lieu saint musulman. La vieille ville de Jérusalem et ses remparts font partie du patrimoine mondial depuis 1981.

    ...

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/10/22/l-unesco-condamne-les-atteintes-israeliennes-a-la-mosquee-al-aqsa_4794437_32

    Obama a mis son monotone véto, la France s’est courageusement abstenue.

    #États-Unis #Israël #France #Al-Aqsa #Obama

  • العاهل السعودي يعلن “التقشف” ويتخذ اجراءات بوقف التعيينات وشراء السيارات وتجميد مشاريع كبرى والرواتب.. وميزانية العام المقبل قد تتضمن وقف دعم المحروقات والكهرباء وزيادة الرسوم وفرض ضرائب | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=327561

    Le roi saoudien annonce des mesures d’austérité. Le prochain budget pourrait contenir l’arrêt des subventions sur les carburants et l’électricité, de nouvelles taxes et des hausses d’impôt.

    #arabie_saoudite