country:liban

  • Pourquoi la France cache-t-elle le nombre de ses soldats capturés en Syrie ? – Site de la chaîne AlManar-Liban
    http://french.almanar.com.lb/1091488

    Depuis que la France s’est impliquée militairement en Syrie, envoyant sur l’ordre US ses militaires dans le nord-est et l’est de ce pays, et qu’un certain nombre de ses soldats se sont fait arrêter par les forces syriennes, une question revient sans cesse : à quand la fin du tabou des « militaires français » capturés en Syrie ?

    Des sources bien informées avancent le nombre de 300 militaires français détenus par l’armée syrienne et qui pourraient servir de monnaie d’échange au cours de futures négociations.

    Une première information sur la capture de militaires français en Syrie date de la fin de l’année 2012. Et pourtant ni les sources syriennes ni les sources françaises n’ont abordé le sujet explicitement. De plus, Damas n’a jamais diffusé d’images de captifs français emprisonnés sur son territoire.

    En France, un black-out total est maintenu sur le sujet, les médias ne l’évoquant jamais et le plaçant sous l’étiquette « secret défense ». En effet, le pouvoir n’ose pas informer l’opinion publique du « sort des prisonniers de guerre » qui se sont fait arrêter dans le cadre d’une guerre menée à l’insu même des Français !

    Cependant, il aura fallu le travail effectué par des journalistes syriens, qui sont parvenus à retrouver la trace de près de 300 militaires français retenus par le renseignement syrien.

    Pour ce dernier, « ces militaires envoyés combattre l’État syrien » sont classés aux côtés de ces autres « brebis égarées » que les services secrets français ont recrutées, formées puis envoyées en Syrie sous label « takfiriste ».

    Selon des sources syriennes, le sort de ces « prisonniers de guerre » européens aurait même été évoqué au cours d’entretiens Assad/Poutine, Assad ayant confirmé à son homologue que son pays détenait secrètement des centaines d’agents et de militaires britanniques, français, émirats, israéliens, saoudiens et turcs et qu’il était hors de question de les libérer.

    Un premier deal franco-syrien conclu au terme des négociations secrètes menées en 2013 et 2014 entre Damas et Paris aura été marqué par la trahison de Paris. Assad, floué, s’est ravisé.

    Al-Manar n’a pas trop l’habitude de raconter n’importe quoi et ses publications répondent toujours à un agenda politique précis...

    #syrie #france #mercenaires

  • جريدة الأخبار
    https://al-akhbar.com/Politics/260122

    #JeSuisGeorgesAbdalla

    Pierre Abi-Saab
    Pour ma génération, Georges Ibrahim Abdallah (Kobayat, Liban, 1951), toujours incarcéré au centre pénitentiaire de Lannemezan en France, sous le numéro d’écrou 2388/A221, est plus qu’une icône, plus qu’un symbole. Notre camarade, qui croupit en prison depuis 34 ans, dans le pays des droits de l’Homme, contre tous les principes du droit, subissant « un régime d’embastillement totalement arbitraire », comme le souligne un appel à sa libération lancé hier par l’Association France Palestine Solidarité, est tout simplement un héros national !
    Évidemment cela échappera toujours à ce que l’Indigène de le République Houria Bouteldja appelle « la Raison blanche », dans son pamphlet détonnant « Les Blancs, les Juifs et nous - Vers une politique de l’amour révolutionnaire » (La fabrique éditions - Paris, 2016). Dans le discours dominant, Georges Abdallah est censé être un terroriste ! Et comme l’a souvent rappelé Maître Jacques Vergès, avocat de Abdallah jusqu’à sa disparition en 2013, les pouvoirs dominants, les forces d’occupation et d’oppression, ont toujours qualifié les opposants et les résistants de « terroristes » ! L’ex-chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), fait partie de ceux-là : Il s’agit d’un résistant qui a forgé sa conscience politique sous l’occupation israélienne du Liban Sud, militant révolutionnaire internationaliste il se choisit de se battre pour la cause arabe, avec comme maître-mot la libération de la Palestine. Dans les années soixante-dix et quatre-vingt, l’objectif était de « frapper l’ennemi partout où il se trouve ». Les FARL revendiquent l’assassinat de Charles Ray, attaché militaire américain à Paris, et de l’agent israélien Yacov Barsimentov, et blessent grièvement Robert Homme, consul américain à Strasbourg. C’est l’époque où Le Mossad assassine en Europe des dizaines d’intellectuels et de militants politiques, Palestiniens et Arabes, tels Mahmoud Hamchari, Majed Abou Charar et plus tard Atef Bseiso… Aujourd’hui, les stratégies de combat ne sont plus les mêmes peut-être, mais la lutte reste immuable contre la domination coloniale, contre l’occupation israélienne dont la barbarie s’est renforcée depuis. Et Georges Abdallah, pour les nouvelles générations de militants à travers le monde arabe, de Tunisie en Palestine, en passant par la France bien entendu, symbolise plus que jamais, par son engagement politique, sa lucidité, sa détermination et son refus du moindre compromis, la lutte contre la domination, pour la libération de la Palestine et l’émancipation des peuples arabes.
    Arrêté à Lyon le 24 octobre 1984 il n’est inculpé que de faux et d’usage de faux. Trois ans plus tard, il sera injustement condamné à perpétuité, pour complicité d’assassinat. Libérable depuis 1999, il a vu toutes ses demandes de libération (9 au total) rejetées. En 2013 Beyrouth se préparait à le recevoir en héros, la chambre d’application des peines de Paris s’étant prononcée en faveur de sa libération, en la conditionnant à un arrêté d’expulsion du territoire. Mais le gouvernement Fabius a cédé aux pressions des États-unis. On se souvient encore de la phrase assassine de Jacques Vergès : « La justice française se conduit comme la putain de l’Amérique ». Le préfet Yves Bonnet, qui a dirigé le renseignement français de 1982 à 1985, parlait, un an plus tôt, d’une « vengeance d’Etat lamentable », estimant qu’Abdallah « avait le droit de revendiquer les actes commis par la FARL, comme des actes de résistance », dans le contexte de guerre qui prévalait alors.
    Aujourd’hui, 34 ans plus trad, presque jour pour jour, Georges Ibrahim Abdallah, est devenu le doyen des prisonniers politiques en Europe. Mais il est surtout l’otage de la République Française. Une république coloniale qui fait prévaloir ses intérêts stratégiques sur ses valeurs ! Autrement dit, il subit un « traitement d’exception ». On croit savoir qu’une grande démocratie ne devrait pas connaître d’état d’exception, surtout pas la France qui n’a de cesse de donner des leçons d’humanisme au monde entier… Cependant, la France coloniale, qui est toujours là, revancharde et haineuse, s’affranchissant des valeurs républicaines, des règles et des principes qui régissent un État de droit, fait payer Georges non pour ses actes, mais pour ce qu’il est, pour ce qu’il pense. Et cela n’est possible que parce qu’il s’agit d’un métèque, d’un colonisé. S’il était « blanc », il aurait bénéficié des mêmes faveurs que ses camarades révolutionnaires qui ont connu des parcours similaires. Avec l’acharnement juridique et politique contre Abdallah en France, sous tous les gouvernements depuis 1999, on n’est pas loin de cette violence étudiée par le philosophe algérien Sidi Mohamed Barkat dans « Le corps d’exception » (Editions Amsterdam - Paris, 2005). On n’est pas loin du massacre du 17 octobre 1961 à Paris. Une violence exercée par le pouvoir colonial, contre le corps du colonisé, ce corps « sans raison, dangereux, déshumanisé, exclu du principe d’égalité, soumis à un régime légal d’exception permanente », en marge de l’Etat de droit.
    Emmanuel Todd nous a expliqué très bien « Qui est Charlie ? ». À présent tentons de dire qui est Georges Abdallah, que nous attendons à Beyrouth. Ce combattant de la liberté qui résiste de l’incarcération, à la violence coloniale. Qui nous rappelle qu’une grande démocratie occidentale, peut encore se comporter en preneuse d’otages, dès qu’il s’agit de ses intérêts coloniaux. On pense au traitement honteux réservé dans les médias français, à peu d’exceptions près, au crime d’Etat perpétré contre le journaliste saoudien Jamal Khashoggi, dans le consulat de son propre pays à Istamboul. De ce côté « damné » du monde, nous sommes tous Georges Ibrahim Abdallah. Et comme l’écrit si joliment Houria Bouteldja : « Une grosse boule se forme au fond de la gorge de l’Indien et les larmes lui montent aux yeux. Mais comme sa foi est immense, il arrive que certains d’entre nous l’entendent frapper à leur porte ».

    • Et la version arabe :
      جريدة الأخبار
      https://al-akhbar.com/Opinion/260239

      #أنا_جورج_عبدالله

      رأي بيار أبي صعب الإثنين 22 تشرين الأول 2018 17:19

      بالنسبة لجيلي، يُعتبر جورج إبراهيم عبدالله (القبيات، لبنان، 1951)، نزيل سجن «لنموزان» الفرنسي تحت رقم 2388/أ221، أكثر من أيقونة، وأكثر من رمز. رفيقنا، القابع في السجن منذ 34 عاماً، في بلد حقوق الإنسان، ضدّ مبدأ القانون، والخاضع، كما يشير نداء لإطلاق سراحه صادر عن «جمعيّة التضامن الفرنسيّ الفلسطينيّ»، لـ «نظام احتجاز اعتباطيّ بالكامل»، هو بكلّ بساطة بطلّ قوميّ !

  • Israël demande à France 2 d’annuler la diffusion d’un reportage sur Gaza – Site de la chaîne AlManar-Liban
    http://french.almanar.com.lb/1078266

    « Quel avenir pour ces jeunes Gazaouis amputés d’une jambe par des tirs de soldats israéliens lors d’une « marche du retour » ? » C’est la question qu’a choisi de poser l’émission Envoyé Spécial diffusée ce 11 octobre au soir sur la chaîne France 2. Un sujet dont la bande-annonce, diffusée sur les réseaux sociaux, a déplu à l’ambassadeur d’Israël en France.

    Aliza bin Noun, a ainsi interpellé, dans un courrier, la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte afin de réclamer l’annulation pure et simple de la diffusion du reportage Gaza, une jeunesse estropiée.

    Estimant que l’enquête présente un « point de vue déséquilibré », Aliza bin Noun s’inquiète que ce contenu puisse « inciter à la haine à l’encontre d’Israël et [qu’il puisse] ainsi avoir des répercussions directes, notamment physiques, sur les Français de confession juive ».

    Dans une position relativement similaire, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) Francis Kalifat écrit sur Twitter : « J’ai alerté Delphine Ernotte […] Le service public ne doit pas participer à véhiculer la haine d’Israël dont on connaît les conséquences dramatiques sur les Français juifs. »

    Le média public israélien en français i24News rapporte enfin qu’une petite centaine de personnes ont manifesté le soir du 10 octobre devant le siège de France Télévisions à Paris pour protester contre la diffusion du reportage.

    • Le comble de l’obscénité. Le comble de la psychopathie : Ils détruisent les vie, démolissent les espoirs, ne ressentent aucune culpabilité, crient au loup et à l’injustice, accusent de déverser leur haine sur Israël celles et ceux qui veulent juste informer.

    • L’ambassadrice d’Israël a tenté de faire annuler un reportage de France 2 sur Gaza
      Romain Jeanticou Romain Jeanticou Publié le 12/10/2018.
      https://www.telerama.fr/medias/lambassadrice-disrael-a-tente-de-faire-annuler-un-reportage-de-france-2-sur

      (...) Pour l’ambassade d’Israël, ces quelques minutes accordées à I’Etat juif pour se défendre ne suffisent pas à faire du sujet un reportage « équilibré ». Joint par Télérama, Shimon Mercer-Wood, son porte-parole, accuse Envoyé spécial de « diffamation ». Mais pour quels propos ? Pour avoir « caché qu’il y avait aussi des Palestiniens armés qui venaient pour tuer des Israéliens ». Interrogé à son tour sur les images de manifestants blessés bien que non armés et éloignés de la frontière, il répond ne pas vouloir « entrer dans une analyse précise de tous les détails du reportage ». De son côté, Yvan Martinet, l’un des journalistes d’Envoyé spécial, ne souhaite pas faire de commentaire « pour ne pas alimenter le brasier d’un sujet aussi sensible » mais « ne retire pas une virgule du reportage ». La direction de l’information de France 2 n’en dira pas plus.

      Au sein de la rédaction d’Envoyé spécial, on évoque une réaction « prévisible » mais on déplore qu’Israël « s’abaisse aux méthodes de l’Azerbaïdjan ». L’Etat du Caucase était allé jusqu’à poursuivre France 2 en diffamation, à la suite d’un sujet de son magazine Cash investigation dans lequel le pays était qualifié de « dictature » – un procès remporté en première instance et en appel par la chaîne. En interne sur France 2, on compare la demande de l’ambassadrice israélienne, par ailleurs accompagnée d’une forte pression d’associations sionistes sur les réseaux sociaux, aux procédures-bâillons de Vincent Bolloré : « Ces gens savent très bien qu’ils ne feront pas annuler les reportages, mais cherchent à décourager les journalistes de s’emparer des sujets qui les gênent. » (...)

    • Gaza : l’ambassade d’Israël demande l’annulation d’un reportage d’« Envoyé spécial »

      Dans une lettre adressée à la présidente de France Télévisions, l’ambassadrice Aliza Bin Noun demande l’annulation d’un sujet sur les blessés dans l’enclave palestinienne.

      LE MONDE | 12.10.2018 à 21h04 • Mis à jour le 13.10.2018 à 06h27
      https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2018/10/12/gaza-l-ambassade-d-israel-demande-l-annulation-d-un-reportage-d-envoye-speci ?

    • Israël : quand l’ambassade d’Israël en France veut imposer la censure
      SNJ, le SNJ-CGT, CFDT-Journalistes | Article mis à jour le 12 octobre 2018
      https://snjcgt.fr/2018/10/12/israel-quand-lambassade-disrael-en-france-veut-imposer-la-censure

      (...) Dans une lettre adressée le 10 octobre à Mme Delphine Ernotte, PDG de FTV, l’ambassadrice somme « d’annuler la diffusion ce reportage » en raison selon l’ambassade « de nombreuses sollicitations inquiètes des responsables de la communauté juive française ».

      La diffusion du documentaire jeudi sur les antennes de France 2 dans le cadre de l’émission Envoyé spécial a constitué une fin de non-recevoir au diktat intolérable de la mission diplomatique israélienne qui agit au mépris de la liberté d’expression pour nier une seule vérité : celle des tirs de son armée contre les manifestants qui survivent dans la prison à ciel ouvert qu’est devenu Gaza du fait du blocus du gouvernement Netanhyaou.

      Mme l’ambassadrice, vous oubliez dans votre lettre de rappeler les chiffres de la répression contre les manifestants : 200 morts et plus de 5000 blessés, au nombre desquels plusieurs journalistes, qui malgré leur signe distinctif, sont visés intentionnellement par les balles israéliennes.(...)

  • Sabra et Chatila : Nouvelles révélations
    Seth Anziska – 17 septembre 2018 | Source : The New York Review of Books | Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine

    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2018/10/02/sabra-et-chatila-nouvelles-revelations

    Les historiens essaient de ne pas laisser entendre leurs hoquets dans les salles de lecture des archives officielles, mais il arrive que des traces écrites conservent leur capacité à choquer. En 2012, alors que je travaillais aux archives d’État d’Israël à Jérusalem, je suis tombé sur des documents hautement classifiés sur la Guerre d’Israël au Liban en 1982 qui venaient juste d’être autorisés aux chercheurs. Cet accès était conforme à la règle des trente ans de déclassification qui gouverne l’ouverture des documents en Israël. Assis entouré des dossiers du ministère des Affaires Etrangères, je suis tombé sur les minutes d’une réunion du 17 septembre entre les responsables israéliens et américains qui se tenait en plein milieu du massacre de Sabra et Chatila.

    Le surprenant échange mot pour mot entre le ministre de la Défense Ariel Sharon et le diplomate américain Morris Draper a clairement démontré à quel point le massacre des civils dans les camps de réfugiés de Beyrouth Sud a été suivi de l’assentiment de Draper face à la déclaration mensongère de Sharon comme quoi il y restait des « terroristes ». Cela a rendu les Etats Unis involontairement complices des trois jours de triste renommée du massacre perpétré par les miliciens liés à la Phalange, parti politique de droite des Chrétiens Maronites Libanais qui était l’allié d’Israël. (...)

  • A la Une | Attentat déjoué : opération policière dans le Nord, l’Iran impliqué
    https://www.dna.fr/actualite/2018/10/02/une-association-visee-par-une-vaste-operation-antiterroriste

    Plusieurs dizaines de policiers étaient mobilisés dans les Hauts-de-France ce mardi matin dans le cadre d’une vaste opération antiterroriste, liée à l’attentat déjoué fin juin à Villepinte. Paris a mis en cause l’implication de Téhéran dans ce projet.

    Pendant 40 ans, on a expliqué que les arabes étaient ataviquement des terroristes, suite aux dizaines d’attentats au Liban dans les années 80. Et on apprend donc que Sharon était personnellement en charge de faire réaliser un certain nombre de ces attentats.

    https://seenthis.net/messages/707865

    Et donc, là, il faut accepter sans sourciller l’idée que l’Iran a décidé de réaliser une campagne d’attentats en Europe, alors même que les US veulent remettre en cause les accords avec l’Iran, accord que les européens veulent préserver à tout prix. Et donc l’Iran aurait fait le nécessaire pour se tirer une balle dans le pied.
    (faut-il rajouter/rappeler que les attentats de ces dernières années en Europe ont été commis par les rebelles syriens et irakiens, dont les financements et armements ont été financés et livrés par nos alliés turques, saoudiens et qataris (quand ce n’est pas par nous même pays européens))

    Donc, donc, donc, si l’Iran a préparé des attentats sur un sol étranger : quelles sont les preuves ? A part des notes secrètes non consultables ?

    Une conclusion d’étape : l’appareil étatique a finalement retourné sa veste, les industriels locaux ayant abandonnés l’idée d’entrer sur le marché iranien, et il serait donc désormais conseillé de suivre le bulldozer impérial afin qui sait de peut-être récupérer quelques miettes du chaos à venir en Iran ?

  • Allez, histoire de se faire du mal : un tour des hommages à l’autre pitre médiatique… Je pense que ça donne une assez fidèle image de la bande de clowns et de faux culs qui nous servent d’experts sur le monde arabe et musulman.

    – Christian Chesnot : Antoine Sfeir, mort d’un humaniste
    https://www.franceinter.fr/monde/antoine-sfeir-mort-d-un-humaniste

    – Abdennour Bidar
    https://twitter.com/AbdennourBidar/status/1046731571452170240

    Antoine Sfeir est mort cette nuit et la nouvelle m’émeut profondément : nous perdons un grand et noble cœur, ardent et doux humaniste, érudit engagé, pourfendeur lucide et courageux des obscurantismes.
    Merci Antoine, tu m’as appris beaucoup, et toujours soutenu, paix à ton âme.

    – Nathalie-A.Truchot
    https://twitter.com/n_truchot/status/1046694476398448640

    Ce matin je pleure l’immense ami, le confident de tous les instants... Le journaliste et politologue franco-libanais Antoine Sfeir, spécialiste du monde arabe et musulman, s’est éteint.

    – Georges Malbrunot
    https://twitter.com/Malbrunot/status/1046719837739917314

    Antoine Sfeir est mort. Un formidable conteur et vulgarisateur des complexités du Moyen-Orient. Le fondateur des Cahiers de l’Orient avait 70 ans.
    http://www.lefigaro.fr/international/2018/10/01/01003-20181001ARTFIG00137-le-politologue-antoine-sfeir-passeur-entre-orient

    – Fabrice Balanche
    https://twitter.com/FabriceBalanche/status/1046708652948819969

    La disparition d’un grand homme. La pertinence de ses analyses et sa chaleur humaine nous manquerons.

    – Berengere Bonte
    https://twitter.com/berengerebonte/status/1046636141729001473

    Antoine Sfeir est parti cette nuit, apaisé. Un ami, d’une générosité inouïe, un confrère, longtemps consultant @Europe1 pour le Moyen-Orient. Je pense à sa compagne et à ses filles

    – Valérie Pécresse
    https://twitter.com/vpecresse/status/1046662787420835840

    Grande tristesse d’apprendre la disparition d’ #AntoineSfeir dont la parole était toujours bienvenue et instructive pour faire la pédagogie des complexités de l’islam et du monde arabe. Il prônait le dialogue des cultures et refusait tous les fanatismes

    – Laurent Bazin
    https://twitter.com/laurentbazin/status/1046640954973802496

    Antoine Sfeir était un expert lumineux, un honnête homme et un ami à l’humour savoureux. Tous ceux qui l’ont connu seront tristes à l’annonce de sa disparition.
    Laurent Bazin ajouté,

    – François Bayrou
    https://twitter.com/bayrou/status/1046647146349498368

    Antoine Sfeir était un passeur entre deux mondes, l’Orient et l’Occident. Il avait de l’Islam, dans ses multiples visages et dans son histoire, une connaissance profonde et chaleureuse. Il aimait décrypter et transmettre. Et il était un ami.

    – Caroline Fourest
    https://twitter.com/CarolineFourest/status/1046711067655770113

    Nous perdons un seigneur et un immense journaliste. De ceux qui savaient voir (il a vu le danger de Tariq Ramadan parmi les premiers) et qui avaient le courage de dire... Au revoir grand frère.

    – Roger Karoutchi
    https://twitter.com/RKaroutchi/status/1046677545192755200

    Triste d’apprendre le décés d’Antoine Sfeir avec qui j’avais eu plusieurs débats.Spécialiste,lui le chrétien maronite,du monde arabe,il délivrait une analyse toujours nuancée,empreinte d’humanisme mais aussi de convictions fortes liées à sa propre vie. Condoléances à ses proches.

    – François Clémenceau
    https://twitter.com/Frclemenceau/status/1046670299532529664

    Antoine Sfeir fut mon maître et mon ami, un pédagogue de l’Orient et une voix du Liban, un citoyen français au plus près des valeurs de la République, un confrère talentueux. Pensées émues et solidaires pour sa compagne et ses filles. Et longue vie aux Cahiers de l’orient.

    – Mohamed Sifaoui
    https://twitter.com/Sifaoui/status/1046666011951452160

    Salut camarade ! Repose en paix. Face à la maladie, tu as été courageux jusqu’au bout.

    – Jean-Do Merchet
    https://twitter.com/jdomerchet/status/1046661446992564225

    J’apprends avec beaucoup de peine la mort d’Antoine Sfeir, expert du monde arabo-musulman et bon camarade. RIP

    – Renaud Muselier
    https://twitter.com/RenaudMuselier/status/1046659853815607296

    C’est avec une infinie tristesse que j’apprends le décès de mon ami Antoine Sfeir.
    Un esprit brillant mais avant tout un homme généreux et bon.
    Je garde en souvenir nos discussions passionnées sur l’avenir du monde et de la #Méditerranée.
    Au revoir mon ami #RIP ??

    – Jean-Christophe Galeazzi
    https://twitter.com/jcgaleazzi/status/1046659560730238977

    Apprendre la mort d’Antoine Sfeir ce lundi matin ça fiche un coup. Journaliste et politologue, il avait fondé la revue « Les Cahiers de l’Orient », nous avions si souvent échangé avant et après de passionantes itw. À Dieu !

    – Valérie Boye
    https://twitter.com/valerieboyer13/status/1046658607390052352

    Grande tristesse d’apprendre que le grand érudit infatigable avocat du moyen orient Antoine #Sfeir ne viendra plus nous éclairer sur cet « Orient compliqué »
    je garde le souvenir récent de sa conférence à la commission des affaires étrangeres de l’assemblée
    #brillant #sensible

    – Christian Estrosi
    https://twitter.com/cestrosi/status/1046658109970812929

    Très attristé par le décès d’Antoine Sfeir. Un esprit brillant, un homme chaleureux qui a toujours voulu faire dialoguer l’Orient & l’Occident. Très attaché à @maregionsud, sa connaissance des questions euro-méditerranéennes nous manquera. Pensées pour sa famille & ses proches.

    – Marianne
    https://twitter.com/MarianneleMag/status/1046731970825334785

    [Hommage] Antoine Sfeir, l’âme du Liban https://www.marianne.net/debattons/billets/antoine-sfeir-l-ame-du-liban

    – Pascal Boniface
    https://twitter.com/PascalBoniface/status/1046695181851009025

    Triste et ému d’apprendre la disparition d’Antoine Sfeir avec lequel j’ai eu si souvent l’occasion de débattre amicalement .Sa réflexion sa pédagogie et son humour vont nous manquer

    – Boris Vallaud
    https://twitter.com/BorisVallaud/status/1046686408587583488

    Immense chagrin en apprenant le décès d’Antoine Sfeir, un homme de courage, de générosité, de paix et d’intelligence. 43 ans d’affection partagée. Pensées pour ses filles et ses proches.

    – Observatoire Laïcité
    https://twitter.com/ObservLaicite/status/1046682811267239937

    Nous avons appris avec tristesse le décès cette nuit d’Antoine Sfeir, journaliste et politologue spécialiste du Moyen-Orient et du monde musulman, fondateur des Cahiers de l’Orient. L’Observatoire de la laïcité transmet ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches

    – B de La Villardière
    https://twitter.com/BdLVillardiere/status/1046710364602290177

    #Sfeir c’est avec tristesse que j’apprends la mort d’Antoine Sfeir qui fut un ami proche et un de mes invités préférés sur LCI entre 94 et 96 dans le Journal du Monde. Il fut l’un des premiers en France à dénoncer l’expansion du wahhabisme à travers le monde.

  • Débat sur les #subventions à l’#électricité au #Liban
    à la suite de ma tribune pour le LCPS, reprise dans l’Orient Le Jour sur la distribution inéquitable des subventions électriques au Liban, la journaliste Viviane Aqiqi fait un sérieux travail de synthèse, traduisant aussi mes données et graphiques en arabe. Elle ouvre le débat sur la question de savoir ce que cachent les appels à la réforme des subventions et exprime sa crainte que leur suppression se traduise simplement par une augmentation du fardeau pesant sur les ménages les plus fragiles.
    Elle accorde peu d’intérêt à ce que je considère comme la principale nouveauté de cette étude, à savoir la mise en évidence de l’énorme biais en faveur des habitants de Beyrouth dans la répartition de ces subventions. Peut être habite-t-elle Beyrouth ?

    إصلاح دعم الكهرباء وليس إلغاؤه
    https://al-akhbar.com/Capital/258434
    graphique en arabe : https://al-akhbar.com/ArticleFiles/2018923221424683636733376646839220.pdf

    انطلاقاً من هذه المعطيات، يجدر طرح السؤال: هل يجب إلغاء الدعم لأسعار الكهرباء وتحميل الفقراء عبء هذا «التقشّف»؟ أم يجب إصلاح الدعم وإعادة توجيهه نحو فئات الدخل الأدنى والمتوسط ومؤسّسات الإنتاج؟
    إن كلفة إنتاج الطاقة الكهربائية في لبنان مرتفعة جدّاً، بسبب عوامل كثيرة، أهمّها الاستخدام الكثيف لأغلى أنواع الوقود، واستجرار الطاقة من مصادر تجارية مؤقّتة (البواخر، سوريا)، وتلزيم عمليات التشغيل والصيانة والجباية لشركات خاصة عبر عقود سخيّة، وتقادم معامل الإنتاج والمحطّات، والهدر الكبير للطاقة المُنتجة الناجم عن عدم كفاءة شبكات النقل والتوزيع والتعدّيات الكثيرة على هذه الشبكات، بالإضافة إلى امتناع مشتركين كثر عن تسديد الفواتير المستحقّة، بما في ذلك إدارات ومؤسّسات عامّة وشركات خاصّة. لذلك، كل حديث عن خفض كلفة الدعم، من دون معالجة كل هذه العوامل، لا يعدو كونه طريقة لنقل الكلفة من الموازنة العامة إلى ميزانيات الأسر، وهذا يؤدّي إلى تعزيز التفاوتات أكثر بكثير مما يفعله الدعم القائم اليوم.

    cf. https://seenthis.net/messages/724115

  • Voici mon palmarès des 30 chansons les plus tristes du monde :
    https://www.youtube.com/watch?v=XmygnicYLIA&list=PLkeA_mTMOkTt1UMWHWjnQks3r8oqM7BcD

    1) Trouble of the World, Mahalia Jackson (USA, 1959)
    2) Gloomy Sunday, Billie Holiday (USA, 1947)
    3) I Wish I Knew How it Would Feel to Be Free, Nina Simone (USA, 1967)
    4) Petenera, Pepe de la Matrona (Espagne 1957)
    5) Double Trouble, Otis Rush (USA, 1958)
    6) Part Time Love, Clay Hammond (USA, 1982)
    7) Walking the Backstreets and Crying, Little Milton (USA, 1983)
    8) Let Me Down Easy, Bettye Lavette (USA, 2000)
    9) Mara Beboos, Hassan Golnaraghi (Iran, années 1960)
    10) Aatini Al Nay Wa Ghani, Fairouz (Liban, 1965)
    11) Please Come Home for Christmas, Charles Brown (USA, 1960)
    12) Lost Someone, James Brown (USA, 1961)
    13) Walk on By, Dionne Warwick (USA, 1963)
    14) Unfair, Barbara Lynn (USA, 1964)
    15) Crying Time, Ray Charles (USA, 1965)
    16) Nothing Takes The Place Of You, Toussaint Mc Call (USA, 1967)
    17) Inner City Blues, Marvin Gaye (USA, 1971)
    18) In the Rain, The Dramatics (USA, 1972)
    19) In the Ghetto, Candi Staton (USA, 1972)
    20) Ne Me Quitte Pas, Jacques Brel (France, 1966)
    21) Te Recuerdo Amanda, Victor Jara (Chili, 1969)
    22) Chega de Saudade, Joao Gilberto (Brésil, 1959)
    23) Sodade, Bonga (Angola, 1974)
    24) Tezeta, Mahmoud Ahmed (Ethiopie, 1974)
    25) Assouf, Tinariwen (Mali, 2006)
    26) Time, Tom Waits (USA, 1985)
    27) Nothing compares 2 U, Sinead O’Connor (USA-Irlande, 1990)
    28) Hurt, Johnny Cash (USA, 2002)
    29) Hate, Cat Power (USA, 2006)
    30) Pause, Rafeef Ziadah (Palestine, 2015)

    J’en ai fait deux chroniques :
    http://entrelesoreilles.blogspot.com/2018/09/elo341-les-chansons-les-plus-tristes-du.html
    http://entrelesoreilles.blogspot.com/2018/11/elo348-les-chansons-non-americaines-les.html

    Spotify s’y était essayé aussi :
    https://seenthis.net/messages/716771

    Voici aussi le « top 20 » des chansons les plus gaies du monde :
    https://seenthis.net/messages/731244

    #Musique #Playlist #Tristes #Gospel #Flamenco #Blues #Saudade #Sodade #Tezeta #Assouf #Soul #Jazz

    • AVION RUSSE ABATTU EN SYRIE : MOSCOU ET TEL-AVIV DOIVENT REVOIR LEURS ACCORDS… – Proche&Moyen-Orient.ch
      https://prochetmoyen-orient.ch/avion-russe-abattu-en-syrie-moscou-et-tel-aviv-doivent-revoir-le

      Comme nous l’écrivions dernièrement1, les Américains sont, suffisamment pragmatiques pour comprendre qu’ils ont perdu la bataille de Syrie. Par contre, ils refusent de perdre la guerre des Proche et Moyen-Orient. Les services du Pentagone l’ont affirmé à plusieurs reprises : « nous allons multiplier les ‘bourbiers’ dans lesquels s’enfonceront inexorablement la Russie et l’Iran ». Trois principaux « bourbiers » continuent à être consciencieusement entretenus par Washington : la guerre au Yémen où la coalition saoudo-émirienne poursuit sa destruction de l’un des pays les plus pauvres du monde ; après l’attaque du consulat iranien de Bassorah, c’est maintenant un groupe armé connu pour ses liens avec les services américains qui décime une cérémonie militaire dans la ville d’Ahvaz ; enfin, l’allié sioniste des Etats-Unis poursuit ses ingérences régionales tous azimuts.

      Sur le plateau du Golan, Tel-Aviv délivre des armes aux groupes jihadistes de Jabhat al-Nosra (Al-Qaïda en Syrie) et soigne ses blessés dans des hôpitaux israéliens au nom de « l’action humanitaire ». Dans d’autres régions de Syrie, l’aviation israélienne reconnaît avoir mené plus de 200 bombardements durant les deux dernières années, violant quasiment quotidiennement les espaces aérien et maritime du Liban. A l’évidence, Israël ne cherche pas à annexer les territoires syriens dans lesquels son armée s’ingère. Officiellement, Tel-Aviv prétend cibler des objectifs iraniens et du Hezbollah libanais – ceux-ci étant rarement identifiables comme tels, puisque leurs soldats sont généralement intégrés dans unités de l’armée régulière syrienne. Comme Washington, Londres et Paris,Tel-Aviv veut-il le départ de Bachar al-Assad ? Mais au profit de qui ? Les Frères musulmans, les Salafistes ou d’autres agités ?

      Quoiqu’il en soit, « ce petit pays de merde » – comme l’appelait Daniel Bernard, alors ambassadeur de France à Londres – se permet les pires violations du droit international sans que personne n’y trouve rien à redire : exécutions sommaires, détentions arbitraires, tortures, déportations massives et discriminations ethnico-religieuses… autant de crimes similaires à ceux d’une idéologie responsable de l’une des plus grandes tragédies du XXème siècle. Il serait peut-être temps que cette impunité arrogante, meurtrière et absurde cesse, qu’elle soit condamnée et empêchée de nuire !

      Pour beaucoup moins que cela, n’importe quel pays au monde aurait déjà été bombardé par l’OTAN, traîné devant la Cour pénale internationale ou – à minima – subirait quelques sanctions économiques et politiques, n’en déplaise à John Bolton et ses amis néo-cons !

  • Nasrallah : le Hezbollah dispose de missiles de précision au grand dam d’Israël – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/09/22/nasrallah-le-hezbollah-dispose-de-missiles-de-precision-au-g

    Démonstration de force des combattants du Hezbollah libanais lors d’un défilé à Beyrouth. ©AFP
    Le Hezbollah est équipé de missiles de haute précision et Israël comprend très bien que le Hezbollah est aujourd’hui plus fort que jamais, a affirmé ce jeudi le secrétaire général du mouvement libanais.

    Seyyed Hassan Nasrallah a mis en garde Israël de connaître un sort qu’il « n’aurait jamais soupçonné » s’il choisit de mener une nouvelle guerre, rappelant au régime israélien que le mouvement de résistance libanais est maintenant en possession de missiles de précision au grand dam de Tel-Aviv.

    Sayyed Hassan Nasrallah a fait ces remarques lors d’un discours prononcé ce jeudi à Beyrouth devant une foule de personnes en deuil qui ont célébré Achoura, l’anniversaire du martyre de l’imam Hussein, le troisième imam des chiites.

    Il a ajouté que le rapport de force dans la région avait changé en faveur de l’axe de résistance anti-israélienne et que le régime de Tel-Aviv avait échoué dans toutes ses tentatives d’empêcher le Hezbollah libanais d’acquérir des missiles de précision.

    « Peu importe ce que vous faites pour couper la route, “the game is over” et la Résistance possède des missiles de précision ainsi que des armes performantes », a déclaré Nasrallah.

    Syrie : Israël a anéanti les sites iraniens ?
    Israël prétend régulièrement avoir visé les cibles « iraniennes » sur le sol syrien. Certaines sources israéliennes avancent même le bilan croissant des pertes des effectifs iraniens en mission en Syrie. Est-ce vrai ?

    « Toutes vos tentatives pour empêcher le Hezbollah de posséder des missiles de haute précision ont été déjouées », a-t-il ajouté.

    Il a également souligné le pouvoir croissant du front de la Résistance, soulignant que les Israéliens « ont mis leurs espoirs dans les évolutions en Syrie et en Irak, mais ils savent que l’axe de la Résistance est plus fort que jamais et que de nouveaux pays l’ont maintenant rejoint. »

    « Par conséquent, a-t-il ajouté, le régime israélien a peur d’un conflit dans la région, en particulier contre le Liban, et il est bien informé que toute guerre aurait de graves conséquences. »

    Tensions Israël/Russie : et Golan ?
    Alors que les tensions sont à leur plus haut niveau entre Israël et la Russie suite à la destruction de l’Il-20 russe en pleine Méditerranéenne et que certains commentateurs n’écartent pas un renforcement des liens Moscou-Hezbollah dans la foulée, le Golan refait parler de lui

    « Tel-Aviv est bien conscient que ses faiblesses ont été révélées au Hezbollah et il est conscient de nos forces, a-t-il ajouté. Israël est conscient que la technologie à elle seule ne peut être décisive dans une guerre. »

    Le Hezbollah aux côtés de l’Iran, de la Palestine, du Yémen et de Bahreïn

    Le secrétaire du Hezbollah a également exprimé le soutien du mouvement à la République islamique d’Iran face à « toutes sortes de pressions économiques et politiques », affirmant que « nous avons le devoir de défendre l’Iran » au moment où l’on assiste à une nouvelle vague de sanctions anti-iraniennes.

    « L’Iran est puni par les États-Unis uniquement parce qu’il a refusé de céder aux demandes de Washington et parce qu’il maintient son soutien aux nations opprimées de la région, y compris la Palestine et la Syrie », a-t-il estimé.

    Il a par ailleurs réitéré le soutien du mouvement à la cause palestinienne, rappelant l’opposition du Hezbollah au soi-disant « Deal du siècle » que l’administration américaine a proposé pour régler le conflit israélo-palestinien.

    Nasrallah a également noté que le Hezbollah soutenait fermement la nation yéménite, qui a été attaquée par le régime saoudien et par une coalition de ses alliés.

    « Nous réitérons notre soutien aux populations pacifiques de Bahreïn, dont les érudits et les jeunes ont été emprisonnés et réprimés par le régime », a-t-il ajouté.                                                   https://www.presstv.com/DetailFr/2018/09/20/574677/Nasrallah–Isral-the-Game-is-over

  • Le piège des accords d’Oslo, par Abdelbari Atwan - Actuarabe
    http://actuarabe.com/le-piege-des-accords-doslo

    Je me rappelle qu’il m’a pris à part quand nous sommes sortis de son bureau dans le quartier Jugurtha à Tunis pour aller marcher et s’éloigner des appareils d’écoute, et m’a dit : « Je vais te dire une chose que tu ne devras dévoiler qu’après ma mort ». Il a soupiré avant de déclarer : « Je vais rentrer en Palestine grâce à Oslo, malgré toutes mes réserves, afin d’y faire revivre l’OLP et la résistance. Je te promets que tu verras les Juifs fuir la Palestine comme les rats fuient le navire qui coule. Cela ne se passera pas dans ma vie mais durant la tienne ». Il m’a affirmé qu’il ne faisait pas du tout confiance aux Israéliens et je pense qu’il était sincère.

    Le Président Arafat est mort en martyr comme il le souhaitait, tué par le poison des Israéliens après avoir été assiégé dans son bureau pendant des mois, car il avait refusé de signer les accords de Camp David et d’abandonner Jérusalem ainsi que le droit au retour. Il a déclenché la seconde intifada et se procurait des armes de partout où il pouvait. Je sais qu’il collaborait avec les combattants du Hamas à Gaza et en Cisjordanie, leur fournissait de l’argent et des armes. Il a d’ailleurs mis en place un pont avec le Hezbollah au Sud du Liban : ils envoyaient des armes à bord de bateaux dans des tonneaux, qu’ils jetaient à la mer en face des côtes de Gaza. Il savait bien que les Israéliens ne voulaient pas la paix, n’étaient prêts à aucune concession et refusaient la constitution d’un Etat palestinien.

  • Beyrouth 1978, la révolution au bout du pinceau

    En mars 1978, Israël lance une vaste offensive au Liban sud. Au même moment, l’Organisation de libération de la Palestine organise, à Beyrouth, une exposition d’artistes contemporains qui soutiennent la cause… Le Musée Sursock redonne vie à ce moment historique.

    LE MONDE | 07.09.2018 à 14h14 |
    Par Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant)

    https://abonnes.lemonde.fr/m-actu/article/2018/09/07/beyrouth-1978-la-revolution-au-bout-du-pinceau_5351742_4497186.html

    Il faut imaginer Yasser Arafat déambuler entre une toile de l’ex-maoïste parisien Gérard Fromanger, un triptyque du surréaliste chilien Roberto Matta et deux lithographies du maître catalan Joan Miro. Dans le public qui entoure le raïs palestinien, on croise des fedayins (combattants) en treillis, des étudiantes en jupe, des intellectuels tiers-mondistes et des bureaucrates en veste bon marché. Derrière le brouhaha du vernissage, on devine des coups de klaxon et des rafales d’arme automatique, la rumeur ordinaire d’une ville en guerre.

    183 œuvres, issues de 30 pays

    C’était le 21 mars 1978, à Beyrouth, capitale du Liban, de l’OLP et des passions révolutionnaires arabes. Une exposition d’art internationale en solidarité avec la Palestine était inaugurée dans le hall d’une université : 183 œuvres, issues de 30 pays différents, mêlant les genres – peintures, sculptures, gravures, dessins – et les styles – de l’expressionnisme arabe au modernisme japonais, en passant par le social-réalisme soviétique et l’art figuratif militant d’Europe de l’Ouest –, étaient présentées… Jamais un éventail de créations aussi large et diversifié n’avait été présenté jusque-là au Proche-Orient. C’est le croisement improbable du pinceau et de la kalachnikov, le mariage d’une internationale d’artistes et d’une organisation de réfugiés, l’alliance des sans-frontières et des sans-terre. Les deux semaines d’exposition forment une parenthèse enchantée dans le chaos des combats qui dévastent le Liban depuis trois ans. Avec ce coup de génie, la direction palestinienne s’invente une diplomatie culturelle et offre à son peuple, privé d’horizon, un imaginaire visuel haut en couleur.

    Et puis, comme un mirage, tout s’évanouit. La collection de Beyrouth endure le lot commun des musées hors sol. Des œuvres se perdent, d’autres sont détruites, notamment dans des bombardements israéliens, et d’autres encore sont détournées. Trop engagée, trop datée, snobée par l’histoire de l’art officielle, l’exposition de 1978 sombre dans l’oubli. Son souvenir s’étiole à mesure que ses participants s’éteignent.

    Et pourtant, quarante ans plus tard, ce moment unique dans les annales de l’OLP recommence à frémir. Deux curatrices passionnées d’art et de mémoire, la Libano-Palestinienne Rasha Salti et la Libano-Américaine Kristine Khouri, ont entrepris de reconstituer le puzzle. A la manière de détectives, elles ont interrogé tous les témoins encore en vie, fouillé la presse de l’époque, exhumé les archives, couru entre Tokyo, Paris, Le Cap, Casablanca, Potsdam et Los Angeles, en quête d’une bande-vidéo ou d’une coupure de presse.

    « ARAFAT AVAIT COMPRIS QUE LA REPRÉSENTATION N’EST PAS QU’UNE AFFAIRE DE POLITIQUE, QUE C’EST AUSSI UNE AFFAIRE ESTHÉTIQUE. » RASHA SALTI, CURATRICE
    Le résultat de leur enquête est présenté depuis fin juillet au Musée Sursock de Beyrouth, un hôtel particulier à la façade blanc satiné reconverti en musée d’art contemporain. Intitulée « Past Disquiet » (« inquiétude passée »), cette exposition sur l’exposition redonne vie aux fantômes de 1978, ressuscite cette aventure politico-artistique inscrite dans le bouillonnement d’une époque où le combat pour la Palestine, la lutte contre l’apartheid et la dénonciation du régime Pinochet formaient une seule et même cause.

    « L’OLP avait l’obsession de prouver que la Palestine existe, contre la vulgate sioniste qui parlait d’une terre sans peuple destinée à un peuple sans terre, explique Rasha Salti, 49 ans, une touche-à-tout, figure de la scène muséale arabo-occidentale, qui officie aussi comme programmatrice pour Arte. Arafat avait compris que la représentation n’est pas qu’une affaire de politique, que c’est aussi une affaire esthétique. Dans son entourage, il y avait plein de fils de réfugiés qui avaient vécu l’humiliation de la Nakba – l’exode forcé de 700 000 Palestiniens lors de la création d’Israël, en 1948 – et qui voulaient sincèrement refaire le monde pour changer leur destin. Pour eux, il était évident que les artistes devaient être embarqués dans cette entreprise et Arafat leur a donné son feu vert. »

    « EZZEDINE, C’ÉTAIT LA NOBLESSE DE L’OLP, UN VRAI PUR-SANG ARABE. IL VOULAIT FAIRE CONNAÎTRE LA CAUSE PALESTINIENNE PAR LA CULTURE, IL ÉTAIT TRÈS AVANT-GARDISTE. » LEÏLA SHAHID, EX-DÉLÉGUÉE GÉNÉRALE DE L’AUTORITÉ PALESTINIENNE EN FRANCE
    Le plus inspiré de ces rêveurs, qui sera l’âme de l’exposition, s’appelle Ezzedine Kalak. Agé de 42 ans en 1978, il dirige la représentation palestinienne à Paris, ce que l’on appelle à l’époque le bureau d’information et de liaison de l’OLP, installé 138, boulevard Haussmann. Ce natif de Haïfa, au physique d’acteur de cinéma, parle un français châtié, appris à l’université de Poitiers, où il a soutenu une thèse en physique-chimie. C’est un diplomate à part, avec une inclination affichée pour les milieux de gauche, proche des étudiants et des travailleurs arabes dans l’Hexagone. Aux réunions du Quai d’Orsay, il préfère les débats avec les jeunes cinéastes de la fac de Vincennes, le temple de l’expérimentation soixante-huitarde, et les rencontres avec ses amis de Politique Hebdo, la revue de la gauche non communiste. « Ezzedine, c’était la noblesse de l’OLP, un vrai pur-sang arabe, se souvient Leïla Shahid, qui travaillait à l’époque avec lui et qui ne se doutait pas que, vingt ans plus tard, elle occuperait le même poste. Il voulait faire connaître la cause palestinienne par la culture, il était très avant-gardiste. »

  • #Diplomatie à la hussarde
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/liban/editorial1?issue_id=275

    L’énormité de ce que propose Donald Trump n’a d’équivalent que le silence complice des #dirigeants_arabes. Le plan américain est purement et simplement un remodelage géographique et démographique du #Proche-Orient, avec ce que cela implique comme nouvelles complications.

    Le #Liban ne saurait être à l’abri de ce séisme annoncé. Et une fois de plus, une partie de la classe politique montre qu’elle n’est pas à la hauteur des défis qui se profilent à l’horizon. Sinon, comment expliquer l’absence de réaction face à ce qui est en train de se mettre en place ? Au lieu de décréter l’état d’urgence politique pour examiner les moyens de mettre le pays à l’abri de ce qui se prépare, ils traînent les pieds dans l’affaire du retour des déplacés syriens, un autre dossier encore plus dangereux que celui des réfugiés palestiniens. En prenant leur temps dans la formation du gouvernement, ils rendent le Liban encore plus vulnérable.

    Face à ces comportements douteux, nous sommes en droit de nous demander si une partie de la classe politique ne voit pas dans le plan de Trump et ses implications l’occasion rêvée de modifier les rapports de force internes.

  • Ce n’était pas un héros – John McCain était un criminel de guerre – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/09/03/ce-netait-pas-un-heros-john-mccain-etait-un-criminel-de-guer

    Le décorum et la décence humaine exigent que nous nous abstenions de parler mal d’un malade aux portes de la mort. Cette règle est nulle et non avenue lorsque la personne qu’on est censé pleurer est responsable de la mort et du massacre continu d’innombrables humains à travers le monde. Pardonnez-moi si je refuse de faire l’éloge de ce sénateur de l’Arizona, un belliciste. Même un rendez-vous imminent avec son créateur ne peut modérer la désinvolture de McCain. Comme un barbare montrant ses stéroïdes, Johnny Boy insiste pour pousser à déclencher une guerre impie après l’autre.

    McCain a utilisé le fait d’être un ancien du Vietnam pour se catapulter au sommet de la classe politique, même s’il a peu fait pour aider les anciens combattants qui subissent les ravages des guerres qu’il ne cesse de pousser à faire. Je ne cache pas mon admiration pour les anciens combattants. Après avoir été confronté à deux ans de difficultés et avoir appelé des vétérans sans abri, mes voisins et mes amis, je peux témoigner de la valeur et de la gentillesse de ceux qui ont servi dans notre armée. Ce qui fait des anciens combattants des héros, ce n’est pas le nombre de fois où ils ont déclenché des guerres et leur valeur n’est pas quantifiée par le nombre de tués à leur actif. C’est leur générosité et leur esprit de don qui en font de véritables guerriers dignes d’éloges et d’honneur.

    Les vrais héros sont ceux qui se battent dans les guerres et qui rentrent chez eux pour servir même s’ils combattent leurs propres démons. J’ai écrit sur mes expériences avec des anciens combattants à de nombreuses occasions. Cela me brise le cœur tous les jours en voyant des vétérans aux prises avec le PTSD (syndrome de stress post-traumatique) et aux immenses difficultés à se réadapter à la vie après avoir vu l’enfer déchaîné contre leurs semblables. Mon propre père était un vétéran et mes deux grands-pères étaient des héros de guerre qui ont combattu l’armée de Mussolini pendant la Seconde Guerre mondiale. Par conséquent, je suis un homme qui a toujours vénéré les gens qui portent l’uniforme pour servir leur pays. Cette révérence a été amplifiée par la magnitude lorsque je me suis fait des amis au cours des deux dernières années parmi une litanie de vétérans de Caroline du Sud, de Géorgie, du Tennessee et de l’Iowa jusqu’au Colorado. La gentillesse des vétérans qui m’ont maintenu dans la bonne humeur pendant ma période d’adversité est une dette que je ne pourrai jamais rembourser. Beaucoup étaient confrontés à des difficultés d’indigence et de détresse, tout en continuant à aider les autres – c’est la quintessence d’être un héros.

    Je connais des héros de guerre ; J’ai rencontré des héros de guerre. John McCain n’est pas un héros de guerre. Les réalisations passées ne compensent pas la malveillance actuelle. À l’origine de la souffrance humaine de ce monde, il y a un complexe militaro-financier hors de contrôle qui n’existe que pour voler la richesse des autres nations et tuer des millions de personnes à travers le monde. Cette même machine de mort est à l’origine des luttes que traversent les anciens combattants. Nos politiciens immoraux – des présidents aux sénateurs et aux membres du Congrès – continuent de déclarer les guerres illégales en utilisant des prétextes mensongers comme la « protection de la démocratie » pour commettre des crimes en violation directe des Conventions de Genève. S’il y avait une justice dans ce monde, Clinton, Bush, Obama, Trump et chaque marchand de guerre néo-conservateur et néo-libéral seraient envoyés au Tribunal International de La Haye et jugés pour crimes contre l’humanité. Si Clinton, Bush, Obama et Trump auraient été des as dans le jeu de cartes des criminels de guerre, John McCain serait le roi de cœur. Cet homme n’avait jamais assez de guerres. C’est un mélange de Dr. Folamour et de major frappant les tambours de guerre. Pendant près de quatre décennies, il a défilé devant le Sénat et a encouragé un flux continu de guerres. Liban, Grenade, Panama, Irak 1, Somalie, Bosnie, Kosovo, Irak 2, Afghanistan, Libye et Syrie ne sont là que quelques-unes des guerres que notre gouvernement en état de guerre continue a faites pour des profits et des massacres. Et si l’on commence à compter les guerres secrètes causées par notre gouvernement, la liste des pays frappés avec des balles et des bombes par nous dépasse la liste des pays que nous n’avons pas encore agressés. Mon pays natal L’Ethiopie est victime de cette atroce machine de guerre. Ce qui se fait sous nos noms est en train d’arriver à nos côtes alors que les mondialistes dépravés détruisent maintenant l’Amérique de l’intérieur (lire en anglais « When a Conscience Begets a Colonial Bullet ».)

    McCain a approuvé chacune de ces guerres. Il n’y a pas eu une guerre contre laquelle il s’est opposé pendant sa carrière à Washington DC. Après avoir vu les horreurs de la guerre, la plupart des gens reviennent avec le but d’y mettre fin. Pas McCain ! Ce qu’il a connu à Hanoi Hilton est bien inférieur aux ravages qu’il a commis dans le monde, car il a été l’un des principaux défenseurs de la guerre et le plus grand partisan de la politique guerrière au Congrès. S’il ne consacrait qu’une partie de l’effort qu’il déploie pour pousser à faire des guerres à aider les anciens combattants, je pourrais lui donner au moins un petit peu de crédit comme être humain. Au lieu de cela, il a voté à plusieurs reprises contre les droits des Anciens Combattants et hier, il s’est envolé pour Washington DC pour voter contre les soins de santé.

    Je n’écris pas cela comme un parti pris comme la plupart des experts des médias de l’établissement. Je reste très claire au sujet de l’Obamacare. L’Affordable Care Act a été une arnaque et un cafouillage qui a profité au secteur des assurances, car il nous a tous jetés dans un système de soins de santé cassé qui va rapidement imploser (lire en anglais « Obamacare, Obama’s Scam »). Cependant, McCain ne s’est pas rendu à Washington DC pour défendre les petites gens ou pour promouvoir un système d’assurance maladie plus équitable. Il a pris le micro pour défendre les intérêts des entreprises et à nouveau pour colporter l’idéologie brisée de l’économie par ruissellement. McCain ne voit rien de mal à dépenser des billions de dollars sur le complexe militaro-financier, mais il refuse de soutenir des politiques de santé qui garantiraient aux anciens combattants et au reste des Américains le même type de couverture dont lui et ses collègues législateurs bénéficient. Nous sommes une nation dirigés par des hommes sans loi et des criminels de guerre. Trop souvent, nous appelons héros des canailles non pas parce qu’ils le méritaient, mais parce qu’ils ont réussi à gagner la gloire et le statut. Avoir combattu dans une guerre ne fait pas de lui un héros car si tel était le cas, Hitler en serait un lui-aussi parce qu’il a également combattu dans une guerre (la Première Guerre mondiale) et a été victime d’armes chimiques. Nous avons raison de qualifier Adolf de monstre parce que nous le jugeons en fonction de ce qu’il a fait après avoir quitté l’uniforme. Dans le même esprit, je juge McCain non pas pour son service au Vietnam, mais pour ce qu’il a fait une fois devenu sénateur. Les mains de McCain sont couvertes par le sang de millions de personnes qui ont péri au cours des 40 dernières années de guerres interminables qu’il a endossé et poussé à faire. Ce n’est pas un héros, c’est un criminel de guerre.

    Pour conclure, une phrase de Kennedy :

    « L’humanité doit mettre fin à la guerre avant que la guerre ne mette fin à l’humanité. » ~ John F. Kennedy

    Teodrose Fikre

    Article original : https://ghionjournal.com/no-hero-mccain

    Traduit de l’anglais par La Gazette du Citoyen

    Paru le 26 juillet 2017 sous le titre No Hero : John McCain is a War Criminal                                                                                                                                             https://arretsurinfo.ch/ce-netait-pas-un-heros-john-mccain-etait-un-criminel-de-guerre

    • John McCain : salut pourriture ! Gabriel PROULX - 3 septembre 2018 - Le Grand Soir
      https://www.legrandsoir.info/john-mccain-salut-pourriture.html
      . . . . .
      Alors qu’il était jeune pilote dans l’aviation de guerre des États-Unis, John McCain, fils d’un amiral 4 étoiles, forge son mythe héroïque dans le ciel du nord du Vietnam. Là-bas, il bombarde une usine de fabrication d’ampoules électriques et quelques champs de riz, avant que ceux qu’il bombardait n’osent répliquer en abattant avec précision son avion de guerre. Il aurait pu être lynché sur place par une foule en colère, mais il a plutôt été sauvé par ceux qu’il bombardait. Ayant eu droit à un logement adéquat pour son statut de fils d’amiral, les histoires sur les tortures qu’il aurait subi, appartiennent plus à la catégorie des rumeurs qu’à celle des faits historiques, en l’absence de preuves. C’est ici que s’arrête le mythe sur son héroïsme militaire supposé.

      Quoi qu’il en soit, John McCain a toujours gardé une haine raciste pleinement assumée en public contre le peuple vietnamien qu’il a bombardé, mais qui ne l’a pas tué en retour. Alors qu’il participait en 2000 à la course pour l’investiture républicaine à la présidence des États-Unis, John McCain lançait encore des insultes racistes contre le peuple vietnamien.


      Dans les années 70, après son retour du Vietnam, John McCain a milité aux États-Unis pour le maintien de la politique de bombardements massifs contre le Cambodge, sous prétexte que les Vietnamiens avaient des lignes logistiques dans la jungle de ce pays. Les bombardements aveugles des États-Unis contre des villages cambodgiens, qui ont causé des dizaines de milliers de morts parmi la population rurale du Cambodge, sont la cause directe de la montée au pouvoir de Pol Pot et de ses Khmers Rouges, principalement un mouvement de fermiers enragés par les morts dans leurs familles sous les bombes des États-Unis.

      John McCain, qui était pilote de guerre dans cette région quelques années plus tôt, devait être au courant de l’ampleur des destructions dans la campagne du Cambodge, mais il est évident que tout ce qui lui importait à ce moment était de tuer des Vietnamiens, qu’ils soient militaires ou civils.

      John McCain a ensuite soutenu, avec un fanatisme peu commun, chaque guerre d’agression des États-Unis, ainsi que chaque action militaire, ouverte ou par procuration, contre des socialistes, partout dans le monde. Durant sa croisade anti-communiste, il n’a pas hésité un seul instant à collaborer avec des nazis, des terroristes et même les fondateurs du groupe terroriste Al-Qaïda.

      Après l’implosion et la chute de l’URSS, John McCain a soutenu la destruction de la Yougoslavie par l’OTAN, avant de soutenir avec zèle le bombardement massif des infrastructures civiles de la Serbie.

      Devenu sénateur républicain de l’Arizona, où les gens voteraient pour tout candidat investi par le parti républicain, John McCain a voté en faveur de l’invasion de l’Afghanistan, au nom de la guerre contre ses anciens amis anti-communistes d’Al-Qaïda.

      Il a ensuite soutenu la guerre d’agression illégale des États-Unis contre l’Irak, basée sur une montagne de mensonges peu convaincants. McCain a défendu l’invasion de l’Irak par son pays pendant des années, malgré l’absence d’un début d’argumentaire crédible pour défendre sa position. Peu de temps avant sa mort, il aurait laissé entendre que la guerre qui a complètement détruit l’Irak et a causé la mort de plus d’un million de citoyens de ce pays, aurait été « peut-être une erreur ». Dans le merveilleux monde de l’impérialisme occidental, détruire un pays au complet sur la base de purs mensonges inventés pour faire rouler le complexe militaro-industriel et voler du pétrole, ce n’est pas un crime, mais une malheureuse erreur...

      Soutien indéfectible de l’apartheid sioniste israélien, John McCain n’a jamais exprimé assez bruyamment son adoration pour chaque crime de guerre commis par l’armée israélienne contre le peuple palestinien sous son occupation militaire coloniale. Quand il se rendait en Israël, à de multiples reprises, avec son ami et collègue sénateur de Caroline du Sud, Lindsay Graham, John McCain n’était plus le « grand patriote » des EU, mais un valet d’Israël, un pays étranger qui a long savoir-faire dans le domaine de l’ingérence dans les affaires internes occidentales par corruption de politiciens.

      Le même John McCain a dénoncé en 2008 la réaction défensive de la Russie devant une attaque de l’armée géorgienne contre la force de maintien de la paix russe en Ossétie du Sud. La deuxième guerre d’Ossétie du Sud a duré 4 jours. Dans son attaque suicidaire basée sur les mauvais calculs géopolitiques du gouvernement géorgien du fasciste Mikhail Saakachvili (qui milite aujourd’hui en Ukraine du côté des nazis les plus fanatiques), l’armée géorgienne a essuyé la perte de 171 morts et de 1 147 blessés. 224 civils géorgiens ont trouvé la mort durant ces 4 jours de combats, alors qu’environ 300 civils sud-ossètes ont été tués durant l’attaque initiale de leur capitale, Tskhinvali, par l’armée géorgienne.

      Sur la base de ces données, John McCain, qui était en campagne électorale en tant que candidat officiel du parti républicain à la présidence des États-Unis, a déclaré que s’il était élu président, il allait bombarder la Russie, une puissance nucléaire, pour sa « guerre d’agression sauvage » contre la Géorgie. Rien de moins, de la part d’un homme qui retirait une grande fierté des guerres de son pays contre des nations pauvres, causant au passage des millions de victimes civiles, allant des centaines de milliers de morts au nombre incalculable de blessés et de réfugiés.

      McCain a ensuite apporté un support bien sélectif aux révoltes du mal nommé « printemps arabe » à partir de 2011. Après avoir complètement ignoré les événements de Tunisie, McCain a soutenu la campagne de destruction de la Libye par l’aviation de l’OTAN et ses mercenaires islamistes sur le sol libyen, dont Al-Qaïda. John McCain et ses collègues Lindsay Graham et Marco Rubio (sénateur républicain de Floride) se sont rendus en Libye occupée pour apporter de vive voix leur soutien à des miliciens islamistes qui commettaient à ce moment même des exactions contre les libyens noirs, qu’ils accusaient de tous leurs problèmes.

      Il faut savoir que la Libye était au début de 2011 le pays le plus prospère du continent africain, avec un indice de développement humain et un niveau de vie comparable à celui des pays européens de la Méditerranée. Aujourd’hui, la Libye « démocratisée » à la sauce libérale occidentale est un enfer terrestre, avec l’un des pires niveaux de vie du monde, une infrastructure en ruines, jamais reconstruite après les bombardements de l’OTAN, une guerre civile qui s’éternise, des ressources pétrolières en cours de pillage par des compagnies occidentales et pour couronner cette grande réussite d’exportation de la démocratie libérale par une « intervention humanitaire » de l’OTAN : des marchés d’esclaves à ciel ouvert.

      Dans le cadre du printemps arabe, John McCain n’avait rien à faire des répressions violentes subies par le peuple du Bahreïn. Après tout, le monarque absolu du Bahreïn est un allié des États-Unis et de l’Arabie saoudite, dont le régime totalitaire fut un autre parrain de la carrière politique de McCain.

      John McCain s’est ensuite rendu en Syrie, pour apporter son soutien aux fameux « rebelles modérés » qui venaient d’un peu partout dans le monde dans le but parfaitement altruiste de créer un régime « démocratique » en coupant les têtes des infidèles et en pratiquant l’esclavage sexuel des femmes et des petites filles qui appartenaient à la mauvaise religion. Sur les photos de sa réunion avec les bons rebelles, on retrouve un McCain souriant, entouré de membres d’Al-Qaïda et flanqué d’un certain Abou Bakr al-Baghdadi, avant que ce terroriste irakien ne soit mieux connu comme le chef du mouvement terroriste État Islamique (Daech).

      John McCain retournera ensuite à ses racines anti-communiste et russophobe, lorsqu’il se rendra à Kiev pour se mêler directement des affaires politiques internes de l’Ukraine. Il monte sur un podium pour livrer un discours « pro-démocratie » profondément anti-russe, flanqué d’un certain Oleh Tyahnybok, chef d’un parti politique ukrainien ouvertement nazi qui appelle assez régulièrement à exterminer les russes et la « juiverie bolchévique ». Un autre nazi ukrainien bien connu, Andriy Parubiy, sera plus tard reçu par McCain dans son bureau de sénateur aux États-Unis. Il est important de noter que les alliés sionistes et israéliens de McCain n’ont jamais vu le moindre problème dans ses relations avec des nazis ukrainiens.

      Enfin affaibli par la maladie, John McCain, qui était considéré par la base Démocrate comme la risée de la politique étasunienne pour sa campagne présidentielle de 2008 assez désastreuse, sera élevé au rang de héros de la « résistance » contre le président Donald Trump en 2017 pour avoir accusé ce dernier d’être un agent russe. John McCain s’est ensuite mis à voir des espions et des ingérences russes partout.

      Jusqu’à son dernier souffle, John McCain aura défendu bec et ongles la guerre génocidaire infligée par le régime saoudien au peuple yéménite. Il a voté contre toutes les propositions visant à mettre un terme aux livraisons d’armes au régime saoudien dans le cadre de sa guerre d’agression contre le Yémen, tout comme il a voté contre toutes les propositions pour améliorer l’accès de ses compatriotes moins fortunés à des soins de santé abordables. Lui avait droit aux meilleurs soins pour sa maladie, mais pas les pauvres et les exploités du système.

      Pour un homme qui nous est présenté comme ayant été « héroïque » dans sa vie, qui voulait déclencher la Troisième Guerre mondiale pour répondre à 4 jours de guerre entre la Russie et la Géorgie, il est assez révélateur qu’il n’avait strictement rien à faire du sort du peuple yéménite. Sur les bombardements aveugles de l’Arabie saoudite contre des marchés, des fermes et des écoles au Yémen, qui ont causé un grand nombre de morts et de blessés chez les enfants yéménites, John McCain s’acharnait à dire que les saoudiens étaient « justifiés » dans leurs actions, que les victimes de cette guerre étaient toutes à blâmer sur les Houtis, qui ne font pourtant que défendre leur territoire. Sans le soutien des États-Unis et des Britanniques, les Saoudiens seraient incapables de continuer leur campagne de bombardements aveugles contre les infrastructures civiles du Yémen. Si cela devait arriver, quelques fabricants d’armes aux États-Unis feraient un peu moins de bénéfices et c’est le droit de ces marchands de morts de profiter d’un génocide que McCain a défendu jusque sur son lit de mort.

      Conclusion sur une vie trop longue :
      John McCain était visiblement un homme de peu de jugement, qui n’avait rien à faire des victimes des bombes fabriquées aux EU. Après tout, qu’est-ce qu’un enfant mort ou mutilé sous les bombes de son pays ou d’un de ses alliés, dans un pays pauvre situé de l’autre côté du monde, quand les grands fabricants d’armes sont aussi généreux pour les coffres-forts de votre carrière politique ? John McCain avait bien compris cela. Ce n’est pas pour rien que les milieux réellement progressistes aux États-Unis considèrent McCain comme le politicien le plus militariste de mémoire d’homme dans leur pays.

      Criminel de guerre, terroriste, sioniste, grand ami des nazis, des monarques absolus et autres ennemis des peuples, la disparition de John McCain est une bonne nouvelle pour la paix dans le monde. Il aura au moins vécu assez longtemps pour voir cette Russie qu’il détestait tant, faire échouer ses sinistres plans pour l’Ukraine et la Syrie.

      Les grands médias se lamenteront de l’hostilité entre Trump et McCain. Le manque de respect de Trump pour McCain sera dénoncé sur toutes les tribunes. Pourtant, les seuls qui devraient pouvoir s’exprimer aux funérailles de McCain, se sont les familles de ses innombrables victimes.

      Voici donc l’expression de tout mon respect pour John McCain et l’ensemble de son œuvre :

      John McCain : Salut pourriture !

      Gabriel Proulx 
Coporte-parole du PCQ

  • La #France débordée par les demandes d’asile

    Le nombre de dossiers présentés a augmenté de plus de 17 % depuis janvier. L’opposition dénonce le dévoiement d’un système initialement destiné à accueillir les personnes persécutées dans leur pays.

    Dure rentrée sur le front de l’immigration. La pression au guichet de l’asile en France a augmenté de près de plus 17 % sur les sept premiers mois de l’année, comparés à la même période de 2017. Pas moins de 67.306 dossiers ont ainsi été présentés à l’Office français pour la protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra) depuis le 1er janvier.

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/08/29/01016-20180829ARTFIG00233-la-france-debordee-par-les-demandes-d-asile.php
    #statistiques #asile #réfugiés #préjugés #invasion #afflux

    Outre ces magnifiques chiffres (argghhh), j’adore le début du chapeau : « EXCLUSIF » !!!

    • Je trouve cette stratégie bien xénophobe et hypocrite, le figaro voudrait faire croire qu’il y a une hausse extraordinaire des demandes et que pour 70000 dossiers (c’est rien), l’administration Française va se noyer dans ses propres paperasses. Si il n’y a plus personnes pour répondre aux demandes c’est aussi que les politiques et le figaro veulent la mort des fonctionnaires.

      Rien que pour faire un passeport français après 6 semaines d’attente pour le rdv de ce matin il faut encore ajouter 8 semaines de fabrication ce qui mène donc à 3 mois le délai d’obtention du dit passeport. Imagine quand tu as même pas encore de titre de séjour …

    • Ne pas diffuser la propagande xénophobe et mensongère du Figaro sans contrepoint :

      La France prend elle vraiment sa part de l’accueil des migrants ?
      Parmi les riches pays européens, la France est 26ème sur 28 pays pour le taux d’accueil des réfugiés.

      https://www.euractiv.fr/section/monde/news/la-france-%e2%80%89prend-elle-vraiment-sa-part%e2%80%89-de-migrants%e2%80%8

      En plus les pays riches comme l’Europe reçoivent très peu de migrants qui sont essentiellement accueillis dans les pays pauvres. Voir message suivant.

      #migration #migrants #Union-européenne

    • Vous pouvez aussi regarder la « loterie de l’asile », carte de @reka publiée dans Vivre Ensemble :


      https://asile.ch/2018/07/25/carte-la-loterie-de-lasile-2017

      Ce % très bas de reconnaissance de la France s’explique aussi en partie par l’origine des demandeurs d’asile, qui ne proviennent en majorité pas de pays pour lequel l’asile est reconnu, hélas (notamment pays ouest-africains).

    • @aude_v il y a beaucoup de matériel sur seenthis sur le sujet, il faut un peu chercher avec les mots-clé afflux, préjugés, mythe, invasion, migrations...

    • « La France est le pays qui accueille le plus de réfugiés » dixit Wauquiez. Vrai ou faux ?

      Bonjour,

      Jeudi 27 septembre, c’était la rentrée de L’Emission Politique, sur France 2. Le Premier ministre Edouard Philippe était confronté au président du parti Les Républicains, Laurent Wauquiez. Et quand le sujet des migrations et des demandeurs d’asile arrivent sur la table, il commet plusieurs erreurs de chiffres.

      La France est le pays de l’Union européenne qui maîtrise le moins bien sa politique migratoire. Prenons un exemple très simple, ce n’est pas une question de croyance, c’est une question de chiffres : c’est la France aujourd’hui qui est un des pays de l’Europe qui accueille le plus de réfugiés. C’est pas l’Italie, c’est pas l’Autriche, c’est pas l’Espagne, c’est pas le Portugal, c’est pas la Pologne.

      Relancé pour plus de précisions, Wauquiez explique qu’il parle de « ceux qui demandent le droit d’asile ».

      En quelques instants, le président de la région Rhône-Alpes, en plus de balancer une intox, mélange migrants, demandeurs d’asile et réfugiés. CheckNews fait le point (et les comptes).
      Un demandeur d’asile n’est pas un réfugié…

      Nous utiliserons ici (comme nous l’avions fait précédemment) les chiffres d’Eurostat, l’organisme statistique de l’Union européenne. Mais avant d’en venir aux chiffres, regardons les définitions des concepts que Wauquiez mélange.

      Selon Eurostat, « un immigrant est une personne qui vient ou revient de l’étranger pour établir sa résidence dans un pays donné pendant un certain temps, après avoir eu précédemment sa résidence habituelle dans un autre pays. » Pour comparer les politiques migratoires européennes, nous avons observé le nombre de titres de séjour délivrés par les pays à des personnes qui ne sont pas citoyennes européennes.

      Un demandeur d’asile est une personne qui a engagé des procédures pour obtenir une protection internationale. En France, c’est à l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides, l’OFPRA, que les demandeurs d’asile déposent leur demande. Il n’est pas « réfugié », au sens administratif.

      Au terme de la procédure administrative, le demandeur peut se voir, ou non, accorder un statut de réfugié, une protection subsidiaire, ou une protection pour des raisons humanitaires. Pour quantifier ces populations, on regarde le nombre de protections accordées.
      Faux dans l’absolu… et en relatif

      Puisque Laurent Wauquiez parle d’abord de contrôle des flux migratoires au sens large, regardons d’abord le nombre global de titre de séjours accordés.

      Dans l’absolu, en 2017, la France est le quatrième pays de l’UE qui accorde le plus de titres de séjours, derrière la Pologne (qui a notamment enregistré un afflux de travailleurs ukrainiens, fuyant le conflit avec la Russie), l’Allemagne et le Royaume-Uni.

      Mais donner des chiffres en valeur absolue n’a guère de sens sans les rapporter à la population totale. Ce serait comme comparer le nombre de chômeurs de pays de taille différente plutôt que de comparer les taux de chômage.

      Si on rapporte donc le nombre de titres de séjours à la population des pays de l’UE au 1er janvier 2017, la France se situe… à la 17e place. Difficile, donc de dire qu’elle est le pays qui « maîtrise le moins » sa politique migratoire, comme le fait Wauquiez.

      Procédons à la même comparaison à propos des demandeurs d’asile. Dans l’absolu, la France est le troisième pays à recevoir le plus de demandes, derrière l’Italie et l’Allemagne. Mais encore une fois, si l’on rapporte le nombre de demandes d’asile à la population, la France est… dixième. Pour 100 habitants au 1er janvier 2017, la France a reçu, sur l’année, 0,15 demande d’asile. La moyenne de l’UE est à 0,23.

      En moyenne, par rapport à sa population, la France accorde deux fois moins de protections ses voisins

      Enfin, la déclaration de Laurent Wauquiez ne se vérifie pas plus à propos des réfugiés. Certes, est la France est le deuxième pays qui a accordé le plus de protection en 2017 : plus de 40 000. L’Allemagne, largement en tête, en a elle accordé plus de 320 000.

      Mais une lecture de ce chiffre rapportée à la population donne un tout autre classement. Relativement à sa population, l’Allemagne reste en tête, légèrement devant l’Autriche. Pour 100 habitants, l’Allemagne a accordé une protection à 0,39 personne, contre 0,06 pour la France. La moyenne européenne est deux fois plus élevée : 0,12.

      La France est le neuvième pays de l’UE à accorder le plus de protections, relativement à sa population. Elle est bien loin de mener le classement, comme le dit le président de la région Rhône-Alpes.
      Wauquiez s’est aussi trompé sur l’immigration économique en France

      Lors de son face-à-face avec le Premier ministre dans l’émission, Laurent Wauquiez – qui était pourtant arrivé avec force fiches sur le sujet migratoire — s’est également trompé sur le nombre d’immigrés pour motif économique reçus par la France en 2017. Le patron des Républicains a évoqué le chiffre de 80 000. C’est trois fois plus que la réalité (un peu plus de 27 000).


      https://www.liberation.fr/checknews/2018/09/28/la-france-est-le-pays-qui-accueille-le-plus-de-refugies-dixit-wauquiez-vr

  • À Deir el-Ahmar, un vin bio et « Fairtrade » remplace le cannabis - Kenza OUAZZANI - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1131393/a-deir-el-ahmar-un-vin-bio-et-fairtrade-remplace-le-cannabis.html

    Quelque 252 agriculteurs libanais issus de onze villages de la région de Deir el-Ahmar ont accepté de suivre le pari de « Fair Trade Lebanon » en abandonnant les cultures illicites pour la viticulture.

    En cette journée ensoleillée du mois d’août, Franck Moussié, un expert français du vin, visite à Deir el-Ahmar (nord de la Békaa) le vignoble de « Coteaux les Cèdres » où l’on produit un vin éponyme, le premier au Liban et au Moyen-Orient à détenir des certifications « Fairtrade » (commerce équitable) et bio. Ce diplômé de Bordeaux International Wine Institute, qui a collaboré avec les plus grands noms du monde viticole, a été sollicité par les équipes de « Fair Trade Lebanon » pour conseiller « Coteaux les Cèdres » sur la qualité de leur produit et sa commercialisation, avec l’objectif d’en faire un des meilleurs vins du pays.

    (...) « Les résultats sont de mieux en mieux. Le développement du système d’irrigation des vignes a été une étape décisive. Aujourd’hui, près de 80 % du vignoble est irrigué. C’est important car cela évite d’avoir un niveau d’alcool trop élevé dans le vin », renseigne Charbel Fakhri, l’un des fondateurs du vignoble avec Walid Habché. « Il y a également un potentiel énorme sur plein de cépages développés dans le vignoble. La maîtrise de l’eau, combinée à la maîtrise du sol, est une force pour Coteaux les Cèdres. L’identification des secteurs adéquats pour planter chacun des cépages a été réussie », ajoute pour sa part Franck Moussié.Ce dernier a profité de sa visite pour donner ses recommandations pour l’assemblage des cépages du dernier millésime, dont le vignoble prévoit de produire 100 000 bouteilles. L’assemblage du vin « Coteaux les Cèdres » qui était auparavant de 20 % de Syrah, 40 % de Tempranillo et 40 % de Cabernet Sauvignon va changer. « On passera à 50 % de Tempranillo, 30 % de Cabernet Sauvignon, et 20 % de Syrah. Cet assemblage a été choisi après l’essai de six ou de sept combinaisons. La vendange se fait en ce moment. C’est un assemblage original et atypique dans le monde. Les conditions au Liban permettent de cultiver ces trois sortes, ce qui n’est pas le cas ailleurs », confie Franck Moussié. Selon lui, tout le défi du vignoble aujourd’hui est de réussir à conserver la signature singulière de son vin, « car le vignoble est très jeune encore. Une vigne peut vivre jusqu’à 100 ans et la meilleure période est entre 35 et 50 ans », renseigne-t-il.
    Qu’est-ce que « Fair Trade Lebanon » ?

    Fair Trade Lebanon est une ONG libanaise qui œuvre pour le respect des principes du commerce équitable. De l’importance de trouver des opportunités pour les petits producteurs désavantagés à la nécessité d’établir des prix justes tant pour le producteur que pour le consommateur final, tout en passant par le respect de l’environnement. L’organisation, qui a débuté ses travaux en 2006 avec deux coopératives au Liban-Sud, soutient maintenant plus d’une trentaine de coopératives sur l’ensemble du territoire libanais. Avec le soutien de plusieurs organismes internationaux, Fair Trade Lebanon repère les coopératives et les aide à développer des produits réguliers et standards, afin que ces derniers soient « vendables » à l’international. Pour cela, et dans le cadre de différents programmes, l’organisation fournit aux coopératives le matériel et les équipements adéquats, supervise des sessions de formation sur l’hygiène, la qualité, ou encore le commerce équitable, avant d’assurer la vente de leurs produits en respectant les dix principes du commerce équitable. Aujourd’hui, plus de 70 produits différents sont exportés vers l’Australie, l’Autriche, l’Allemagne, l’Italie, la France, les États-Unis et le Koweït, grâce à Fair Trade Lebanon.

    https://www.youtube.com/watch?v=DvWY-dcjjhs&feature=youtu.be

    (Un détail, tout de même, la culture de la vigne pour le vin n’est pas exactement halal... A la limite, le hachich l’est plus !)

    #liban

  • Les exportations israéliennes vers les pays du Golfe auraient atteint les 1 milliard $ – Site de la chaîne AlManar-Liban
    http://french.almanar.com.lb/1013586

    Le site en ligne d’informations israélien i24 s’est targué que les exportations israéliennes en direction de pays du Golfe auraient atteint les un milliard de dollars. Et ce en dépit de l’absence d’un accord de paix et de relations bilatérales officielles entre eux. Le média israélien a rapporté cette information à partir de l’Institut Tony Blair pour le changement international.

    Selon ses chiffres datant depuis 2016, la valeur des produits israéliens exportés vers les pays membres du Conseil de coopération des pays du Golfe dépasse celle vers les pays alliés, et des économies plus importantes à l’instar de la Russie et Japon.
    Cette instance compte dans ses rangs le Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis.

    #israël #golfe

  • Les services irakiens et libanais démantèlent un réseau qui faisait chanter les banques libanaises - P.H.B. - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1127931/les-services-irakiens-et-libanais-demantelent-un-reseau-qui-faisait-c

    Les services de renseignements irakiens ont annoncé mardi avoir démantelé, en coopération avec la Sûreté générale libanaise, un réseau qui répandait des informations erronées dans le but d’extorquer des fonds à des établissements bancaires libanais. Parmi ces derniers Bank Audi, qui avait été il y a deux semaines la cible de rumeurs de blanchiment d’argent de groupes terroristes. 

    « Les services de renseignements irakiens, en coopération avec la SG libanaise, ont découvert un réseau d’escroquerie, dont les membres publiaient des informations erronées dans le but d’extorquer de l’argent à plusieurs banques libanaises, en affirmant être en possession de documents attestant qu’ils disposaient de comptes s’élevant à des millions de dollars dans ces banques et en faisant circuler de fausses informations sur ces établissements », selon le communiqué des services de renseignements irakiens. « Il s’est avéré que ces documents étaient des faux », ajoute le communiqué, selon lequel « plusieurs membres de ce réseau ont été arrêtés ». « Les efforts se poursuivent pour appréhender les autres malfaiteurs », dans le cadre de « la poursuite des efforts visant à protéger l’économie des deux pays et maintenir les relations privilégiées » entre l’Irak et le Liban, toujours selon le texte.

    Lebanese banks return Saddam’s hidden millions to Iraqi authorities - The National
    https://www.thenational.ae/world/mena/lebanese-banks-return-saddam-s-hidden-millions-to-iraqi-authorities-1.75

    The head of Lebanon’s Association of Banks said on Thursday that the country’s financial sector had returned to Iraqi authorities nearly all money hidden in Beirut banks by officials under former dictator Saddam Hussein.

    The announcement came the day after the head of Lebanon’s General Security branch, Maj Gen Abbas Ibrahim, said that a joint operation with Iraqi authorities had prevented a $1 billion fraud scam targeting Iraqi branches of major Lebanese lenders. He announced that some suspects had been arrested.

  • Israël, l’Etat-nation du peuple juif ?
    Par Hervé de Charette, ancien ministre des Affaires étrangères — 31 juillet 2018
    Par Hervé de Charette, ancien ministre des Affaires étrangères — 31 juillet 2018
    http://www.liberation.fr/debats/2018/07/31/israel-l-etat-nation-du-peuple-juif_1669995

    (...) La nouvelle proclamation de Nétanyahou, ratifiée par la Knesset, selon laquelle Israël est l’Etat-nation du peuple juif provoquera les mêmes réactions internationales : un peu d’indignation, beaucoup d’indifférence. Tous les juifs du monde sont peut-être peu ou prou d’accord avec cette définition d’Israël, laquelle se rattache d’ailleurs directement à la déclaration Balfour d’il y a cent ans. Oui bien sûr, conformément à ce qui avait été promis par lord Balfour en 1917, l’Etat d’Israël a été créé après la Seconde Guerre mondiale pour donner aux Juifs une terre et un Etat où vivre enfin en sécurité après le martyre de la Shoah. Il n’y a rien à dire à cela.

    Mais le problème palestinien demeure, et cette déclaration ne fait que le compliquer un peu plus. Chaque jour qui passe rend de plus en plus improbable et irréaliste l’idée qu’un Etat palestinien puisse voir le jour à côté d’Israël. C’est pourquoi un nombre croissant d’observateurs suggérait qu’Israël devienne l’Etat de toute la Palestine, incluant ensemble les Juifs et les Palestiniens dans une citoyenneté commune. Benyamin Nétanyahou vient de fermer cette porte à peine entrouverte. Il l’a fait à sa manière, toute en brutalité, en la claquant au nez des Palestiniens auxquels il signifie qu’il n’y aura jamais de place en Israël pour une citoyenneté palestinienne, ni pour ceux qui vivent en Cisjordanie, à Jérusalem ou à Gaza, ni pour les Palestiniens condamnés à croupir à perpétuité dans les camps de réfugiés du Liban, de Jordanie ou d’ailleurs.

    Logiquement la prochaine étape, ce sera l’annexion de la Cisjordanie. Mais rien ne presse. Il faut que la décomposition des institutions palestiniennes se poursuive et aille à son terme. Il faut que la jeunesse palestinienne comprenne, ce qu’elle fait de mieux en mieux, qu’il n’y a pas d’avenir pour elle sur place et qu’elle doit s’en aller. Telle est la dure loi de Nétanyahou !

    Le jour viendra, je le crois, où la communauté internationale se reprochera amèrement d’avoir fermé les yeux, sans être capable de faire autre chose que de substituer à l’injuste exil du peuple juif l’exil injuste du peuple palestinien. Ce jour viendra dans dix ans, dans cent ans, lorsque, du fond de leur exil, abandonnés de tous, des Palestiniens relèveront la tête et reprendront la complainte du Juif-Errant : « L’an prochain à Jérusalem ! »
    Hervé de Charette ancien ministre des Affaires étrangères

  • Deux phrases qui résument le retard dans la formation du gouvernement
    Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour - 02/08/2018
    https://www.lorientlejour.com/article/1128222/deux-phrases-qui-resument-le-retard-dans-la-formation-du-gouvernement

    « Un gouvernement équilibré » et « un gouvernement qui reflète les résultats des élections législatives ». Ces deux phrases en apparence anodines résument à merveille les contradictions dans la formation du gouvernement. La première est sans cesse répétée par le chargé d’affaires saoudien au Liban, mais aussi par la plupart des instances internationales, dont le Conseil de sécurité de l’ONU, alors que la seconde est considérée comme la clé de la formation du gouvernement par le chef de l’État et par son camp politique. Dans les deux cas, nul ne parle d’exclure une composante du paysage politique ou confessionnel libanais, mais le problème réside dans le poids accordé à chacune des deux phrases. Depuis que le commandant des forces al-Qods, le général iranien Kassem Souleimani, a déclaré que le Hezbollah et ses alliés ont remporté les élections législatives au Liban, les ennemis et les adversaires de l’Iran au Liban et dans le monde ne veulent plus d’un gouvernement qui puisse refléter la nouvelle majorité. Selon des sources parlementaires, c’est là que réside le véritable maillon qui entrave la formation du gouvernement, et tout ce qui se dit sur tel ou tel autre nœud ne serait destiné qu’à dissimuler le véritable problème.

    Face à cette équation insoluble jusqu’à nouvel ordre, le Premier ministre désigné essaie désespérément de trouver des parades et des justifications, mais il lui est difficile d’aboutir à des compromis dans ce contexte de tensions régionales et internationales extrêmes. Même l’idée lancée par le Hezbollah d’adopter un critère scientifique (qu’il s’agisse de 4, de 5 ou encore de trois députés pour un ministre) ne peut pas être retenue dans un tel climat puisqu’elle aboutit à donner forcément l’avantage au Hezbollah et à ses alliés, notamment les six députés sunnites regroupés dans un bloc et qui ne sont pas sous la bannière du courant du Futur (il y en a en fait dix, mais seulement six sont considérés comme proches du Hezbollah).

    C’est d’ailleurs justement pour ces six députés que le Hezbollah avait accepté la nouvelle loi électorale basée sur le mode proportionnel, qui devait permettre à des candidats sunnites hors de la mouvance du courant du Futur d’obtenir des sièges de députés. Le parti chiite estimait ainsi que le risque de perdre un ou deux sièges chiites avec le mode proportionnel valait la peine d’être pris, pour pouvoir élargir son champ d’alliances politiques au Parlement à des forces non chiites et même sunnites. C’était son projet pour à la fois mettre en échec les plans de discorde interne entre sunnites et chiites, et pour éviter son isolement communautaire. Cette idée rejoignait celle du chef de l’État, qui voulait par le biais du mode proportionnel assurer une représentativité plus équitable des différentes forces politiques au sein du Parlement. Pour Michel Aoun, c’était le moyen adéquat de renforcer la paix civile, selon le principe qui veut que l’exclusion renforce la radicalisation et favorise les excès et les extrêmes. Le chef de l’État était donc convaincu de la nécessité d’adopter le mode proportionnel pour que la diversité sociale et communautaire soit équitablement représentée au Parlement et afin de jeter les bases d’une concrétisation du pluralisme politique au sein de chaque communauté. De la sorte, il ne devrait plus y avoir un leader absolu au sein d’une communauté qui peut ainsi l’entraîner tout entière selon ses options politiques. Ce concept ne vise pas une personnalité ou une communauté en particulier, mais il cherche tout simplement à faire entrer le système politique libanais dans un processus de modernisation.

    Cette initiative n’a sans doute pas été entièrement couronnée de succès, mais les résultats des élections ont constitué un début de changement dans plus d’une région et plus d’une circonscription. Dans cette optique, il devient normal de chercher à consolider ce début de changement dans la formation du gouvernement. Et il est tout aussi normal de se heurter dans ce projet aux forces traditionnelles qui sont habituées à monopoliser le pouvoir au sein de leurs communautés respectives. La situation s’est toutefois compliquée avec la victoire de l’alliance entre Amal et le Hezbollah aux élections qui a permis à ces deux formations chiites de remporter les 27 sièges chiites du Parlement. En principe, le mode de scrutin proportionnel devait arracher aux deux formations chiites au moins trois sièges sur les 27 et jeter ainsi les bases d’une « opposition chiite ». Beaucoup de spéculations ont surgi à ce sujet, notamment après les élections municipales de 2016 qui avaient permis à certains de croire que le vent chiite était en train de tourner. Mais l’alliance solide et précoce conclue entre Amal et le Hezbollah, ainsi que la campagne électorale menée directement par Hassan Nasrallah ont poussé l’électorat chiite à se mobiliser en faveur des listes conjointes formées par les deux partis. Finalement, le mode de scrutin proportionnel destiné à affaiblir les grandes formations pour neutraliser les effets des « autobus électoraux » et redonner une place aux minorités politiques n’a pas eu les résultats escomptés sur la scène chiite et il a même été en faveur du Hezbollah et de ses alliés. D’où le refus actuel de former un gouvernement qui reflète les résultats des élections législatives.

    Comme il est difficile d’organiser de nouvelles élections, dont le résultat pourrait d’ailleurs ressembler à celui du scrutin du 6 mai, il faudra donc attendre que les deux phrases se complètent. Ce qui ne semble pas imminent, alors que les possibilités de former un gouvernement composé de la majorité parlementaire avec à sa tête une autre personnalité sunnite que Saad Hariri se heurtent à un obstacle de taille : le refus de rééditer un scénario de division et d’exclusion alors que les législatives étaient justement destinées à assurer une représentation équitable...

  • Syrie : l’armée déployée sur la ligne de démarcation avec le Golan - Moyen-Orient
    Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh - RFI - Publié le 30-07-2018 Modifié le 30-07-2018 à 23:42
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20180730-syrie-armee-deployee-ligne-demarcation-golan

    L’armée syrienne a annoncé avoir repris le contrôle de la totalité de la ligne de démarcation avec les forces israéliennes sur le plateau du Golan. Le régime contrôle désormais tout le sud-ouest syrien.

    L’armée syrienne s’est redéployée sur l’ensemble de la ligne de démarcation avec le Golan occupé par Israël depuis 1967, allant de la frontière avec le Liban, à l’ouest, à la Jordanie, au sud.

    Cette ligne était contrôlée, depuis 2012, par des mouvements rebelles et une brigade extrémiste appelée l’Armée Khalid Ibn al-Walid, qui a prêté allégeance au groupe Etat islamique.

    Dans un premier temps, l’armée syrienne a repris toutes les régions qui étaient aux mains des rebelles dans les provinces de Daraa, frontalière de la Jordanie, et de Quneitra, au nord du Golan. Puis les troupes gouvernementales se sont attaquées à une enclave de 250 kilomètres carrés dans le bassin du Yarmouk, limitrophes du Golan, et contrôlée par les jihadistes.

    Ce lundi, l’armée syrienne a repris les dernières positions de la brigade affiliée au groupe Etat islamique, ce qui lui a permis d’arriver jusqu’à la clôture de sécurité installée par les Israéliens sur le plateau stratégique.

    Avec cette nouvelle victoire, l’armée syrienne contrôle désormais l’ensemble du sud-ouest syrien. Seuls la province d’Idleb, au nord-ouest, une partie de la voisine limitrophe d’Alep, et l’est du pays, aux mains des Kurdes, lui échappent encore.

    #Syrie

  • Le futur « OTAN » arabe sunnite, par Abdelbari Atwan - Actuarabe
    http://actuarabe.com/le-futur-otan-arabe-sunnite

    Cet « OTAN arabe sunnite » dont Israël sera un des piliers, de manière officielle ou secrète, consacrera la division religieuse actuelle dans la région avec une mobilisation « sunnite » contre l’Iran « chiite » et ses alliés dans la région, en particulier les mouvements de résistance au Liban et en Palestine occupée, dans l’unique intérêt d’Israël et de ses colons.

  • La rencontre franco-yéménite à Sanaa intrigue : Français capturés ou offre aux entreprises françaises. – Site de la chaîne AlManar-Liban
    http://french.almanar.com.lb/971368

    Selon certaines sources, c’est le sort des français « capturés » à Hudaydah qui aurait entre autres motivé la visite de l’ambassadeur français.
    D’autres y voit surtout les prémices d’une franche victoire des forces yéménites qui au bout de deux mois de résistance, ont réussi à mettre au pas la coalition USA/OTAN/monarchies arabes à Hodeïda.

    #yémen