country:liban

  • Shorts from Lebanon #2
    http://www.nova-cinema.org/prog/2018/166-lebanon-days-of-tomorrow/lebanon-days-of-tomorrow/article/shorts-from-lebanon-2

    •+ Allô chérie Danielle Arbid, 2015, vo , 26’ A l’image : les routes de Beyrouth, de jour comme de nuit, n’importe lesquelles et toujours les mêmes, embouteillées, rugissantes, menaçantes et la ville en arrière plan, qui défile. A la bande-son : une femme au téléphone qui jongle avec les intermédiaires, les répondeurs, les interlocuteurs, qu’elle rappelle sans cesse, pour tenter de sortir d’une impasse financière, multipliant les demandes, les menaces, les négociations. Les deux plans se mêlent, avec beaucoup d’humour et la route figure cette vie moderne inextricable, ses complexités et ses violences asphyxiantes. •+ Bread & Tea Liliane Rahal & Sarah Kaskas, 2016, LB, HD, vo , 16’ Mohamad, enfant réfugié syrien de neuf ans, vit dans un camp de fortune aux frontières du Liban. (...)

  • Lost in Lebanon
    http://www.nova-cinema.org/prog/2018/166-lebanon-days-of-tomorrow/lebanon-days-of-tomorrow/article/lost-in-lebanon

    Sophia & Georgia Scott, 2016, GB-GB, video, VO AR ST FR ANG, 81’

    La révolution syrienne a débuté en 2011. La répression sanglante du régime dictatorial de Bachar El Assad, et la guerre qui s’en est suivie, ont entraîné des centaines de milliers de morts. A ces êtres arrachés au monde des vivants, il faut ajouter les millions de personnes déplacées. A l’heure où certains en Belgique crient à l’invasion pour quelques milliers de Syriens arrivés chez nous, le Liban - pays dont la superficie couvre un peu plus du tiers de la Belgique - accueille plus d’un million de Syriens sur son territoire. Ce film nous entraîne à la rencontre de quelques-uns d’entre-eux, installés dans des camps de réfugiés ou au cœur de la capitale. Ils ont fui la répression ou un enrôlement forcé dans l’armée syrienne, d’autres ont (...)

  • Ours is a Country of Words
    http://www.nova-cinema.org/prog/2018/166-lebanon-days-of-tomorrow/lebanon-days-of-tomorrow/article/ours-is-a-country-of-words

    Mathijs Poppe, 2017, BE, DCP, AR ST ANG, 47’

    Nous ne pouvions parler des multiples crises du Liban sans aborder la plus ancienne, la plus gênante, la moins solvable. La crise des Palestiniens, réfugiés au Liban depuis 1948, et retranchés dans de nombreux camps à travers un pays voisin du leur. Ce docu-fiction, réalisé par le jeune belge Mathijs Poppe, met en scène un retour imaginaire de quelques personnages, dans un futur lointain, vers leur pays d’origine. En créant avec des habitants du camp de Chatila la fiction d’un retour possible, Poppe écrit en creux une histoire de la Palestine et des Palestiniens, leurs quotidiens qui se dévoilent sous nos yeux, mais aussi leurs rêves, leurs attentes qui n’ont pourtant pas de fin. Un film en forme de réparation qui remonte le cours de cette histoire (...)

  • Géopolis : Histoire de la Syrie et du Liban en images
    http://www.nova-cinema.org/prog/2018/166-lebanon-days-of-tomorrow/lebanon-days-of-tomorrow/article/geopolis-histoire-de-la-syrie-et-du-liban-en-images

    Géopolis organise avec l’Institut National de l’Audiovisuel français et l’Université de Nantes des projections commentées qui revisitent des moments de l’histoire internationale, nationale ou locale à l’aide de documents rares issus des archives de la télévision, ressource inépuisable pour interpréter les soubresauts du monde. Ce rendez-vous articulé autour de projections d’images d’archives commentées par Thierry Piel, maître de conférences à Nantes, revient sur l’histoire de la Syrie et du Liban et propose un décryptage de l’histoire de la région depuis 1920.

    dimanche 20 mai 2018 à 16h

    #Conférence

  • MBS n’a pas fait d’apparition depuis le 21 avril : il serait blessé mortellement – Site de la chaîne AlManar-Liban
    http://french.almanar.com.lb/896487

    suite des rumeurs (https://seenthis.net/messages/695116) confortées par le fait que Mohamad Ben Nayef « est sorti de sa réserve » (ce qu’on peut traduire par « n’a pas eu peur de publier un tweet ouvertement critique du régent ». french.almanar.com.lb/896487.

    Mujtahid à cette heure n’a rien écrit hormis la mention des tweets précités. #arabie_saoudite

  • La remarquable occultation de la campagne israélienne d’attentats à la voiture piégée au Liban ou : Ce dont nous (ne) parlons (pas) quand nous parlons de terrorisme

    Par Rémi Brulin, MondoWeiss (USA) 7 mai 2018 traduit de l’anglais par Djazaïri
    https://mounadil.wordpress.com/2018/05/15/le-terrorisme-sioniste-et-ses-mystifications-un-texte-important-

    (...) En effet, de 1979 à 1983, soit précisément la période située entre les conférences de Jérusalem et de Washington, de très hauts responsables israéliens ont mené une vaste campagne d’attentats à la voiture piégée qui a tué des centaines de Palestiniens et de Libanais, pour la plupart civils. En fait, au moment où sa tribune libre était publiée dans le New York Times, Sharon dirigeait personnellement cette opération « terroriste » depuis une année entière. Fait encore plus remarquable, l’un des objectifs de cette opération secrète était précisément d’inciter l’OLP à recourir au « terrorisme » afin de fournir à Israël une justification pour envahir le Liban.

    Ces assertions ne sont pas le produit d’un esprit enfiévré et conspirationniste. Une description détaillée de cette opération secrète par Ronen Bergman, un journaliste israélien très respecté, a été publiée par le New York Times Magazine le 23 janvier 2018. Cet article a été adapté de Rise and Kill First : L’histoire secrète des assassinats ciblés d’Israël, où est fourni un compte rendu beaucoup plus détaillé de l’opération, entièrement basé sur des entretiens avec des responsables israéliens impliqués ou au courant de l’opération à l’époque.

    Comme l’explique Richard Jackson dans « Writing the War on Terrorism » (Écrire la guerre contre le terrorisme), un discours politique est une façon de parler qui cherche à donner un sens aux événements et aux expériences à partir d’un point de vue particulier. Analyser le discours sur le « terrorisme », affirme Jackson, implique « l’identification des règles guidant ce qui peut et ne peut pas être dit et de découvrir ce qui a été omis ainsi que ce qui a été inclus. » « Les silences d’un texte » ajoute-t-il « sont souvent aussi importants que ce qu’il dit. »

    L’opération secrète d’attentats à la voiture piégée menée par les autorités israéliennes au Liban au début des années 1980 représente un exemple historique remarquable de tels « silences » et des « règles » qui sous-tendent le discours sur le « terrorisme » et confirme que certaines choses ne peuvent tout simplement pas être dites. « Certains faits ne sont tout simplement jamais mentionnés .Rise and Kill First a reçu des éloges de la part de la critique dans la presse américaine. Au cours des trois derniers mois, son auteur a participé à d’innombrables interviews avec les médias et a donné des conférences publiques très remarquées dans tout le pays. Et pourtant, dans ces revues critiques, ces entretiens et ces discussions publiques, cette opération secrète n’a pas été mentionnée une seule fois. En fait, la discussion publique qui a entouré la publication de Rise and Kill First a eu lieu comme si les révélations contenues dans ce livre n’avaient jamais été publiées.

    Notre » opposition au « terrorisme » se base sur des principes et est absolue. « Nous » par définition ne recourons pas au « terrorisme ». Si et quand une preuve du contraire est présentée, la réaction est : le silence. (...)

    traduction française de l’article cité par @nidal : https://seenthis.net/messages/692409

    • C’est tellement #énorme comme information. Tellement #énorme... Comment cet état faussaire pourra-t-il se sortir d’un passif si #énorme ? Toutes les narratives de cet état sont faussaires, toutes. L’histoire qui s’écrit avec 30 ou 40 ans de retard nous dit que cet état a provoqué ceux qu’il décidait être ses ennemis et à chaque fois de la pire façon, tout en affirmant l’absolu contraire, tout en feignant l’innocence.

      Ça me ferait peur, de vivre de cette façon. Me dire qu’un jour peut-être, je devrais rendre des comptes pour toutes ces horreurs accomplies. Ça n’a pas de sens, cette histoire de « rendre des comptes ». Le plus fort ne rend jamais de comptes. Mais reste-t-on toujours le plus fort indéfiniment ? Est-il raisonnable de faire comme si on le restera indéfiniment ?

  • La communauté orthodoxe au Liban divisée, des ministres chiites dans le différend : le confessionnalisme au-delà du confessionalisme
    L’avant-dernier Conseil des ministres adopte une série de décisions et vante ses propres réalisations - Jeanine JALKH - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1116084/lavant-dernier-conseil-des-ministres-adopte-une-serie-de-decisions-et

    Évoqué en Conseil des ministres le 3 mai, le projet d’université avait suscité une opposition de la part du ministre de la Défense Yaacoub Sarraf, qui avait estimé que l’édification d’une nouvelle institution universitaire orthodoxe portait atteinte à l’Université de Balamand, ralliant à son camp les ministres Ali Kanso et Ali Hassan Khalil, respectivement du PSNS et du mouvement Amal. Face à eux, les ministres Ghassan Hasbani, Michel Pharaon, mais aussi Melhem Riachi et Ghattas Khoury, proches du 14 Mars, avaient défendu l’initiative, avant que le débat ne soit ajourné. 

    Ce dossier, qui était au départ un problème d’organisation ecclésiastique au sein de la communauté orthodoxe, opposant le patriarche de l’Église orthodoxe d’Antioche, Mgr Youhanna Yazigi, basé à Damas, au métropolite de Beyrouth, Mgr Élias Audi, a fini par être récupéré en politique, suscitant des divisions entre pro et antisyriens. 

    L’Université de Balamand relève du patriarche Yazigi qui s’oppose à l’édification d’un nouveau campus, alors que l’ensemble des institutions orthodoxes à Beyrouth dépendent de l’évêque Élias Audi qui, en aspirant à la construction d’une université dans la capitale, « réclame en quelque sorte son autonomie et son indépendance de Balamand », explique Antoine Courban, professeur à l’USJ. 

    Avant la réunion du Conseil des ministres, M. Kanso a tenu à réitérer devant la presse son opposition à ce projet. « Tant que le patriarche Yazigi n’est pas d’accord, je ne vois ce qui nous obligerait à aller à l’encontre de son souhait », a-t-il dit, alléguant le risque d’une division au sein de l’Église orthodoxe. Une position qu’il maintiendra lors de la réunion, sachant que le ministre de la Défense s’est opposé cette fois-ci, non plus à l’édification de l’université en tant que telle, mais à la création d’une nouvelle faculté de médecine. 

    M. Sarraf a motivé sa position par le problème que poserait une nouvelle faculté de médecine aux étudiants de Balamand qui, jusque-là, effectuaient leur stage à l’hôpital Saint-Georges à Achrafieh sur la base d’un contrat conclu entre les deux institutions. Or, le risque serait que l’hôpital Saint-Georges révoque ce contrat pour laisser la place aux stagiaires en provenance de la nouvelle université. Une objection qui n’a vraisemblablement pas bloqué l’adoption du projet.

  • Iran, rêves d’empire ? - L’essentiel - Télérama.fr
    http://television.telerama.fr/tele/programmes-tv/iran,-reves-dempire,128719818.php

    Une enquête sur la montée en puissance de la République islamique au Moyen-Orient. Le 14 juillet 2015 à Vienne, Téhéran renonçait au nucléaire militaire après des années de tensions avec la communauté internationale. L’accord, historique, signait le grand retour de l’Iran à la table de l’économie mondialisée. Depuis, la République islamique a renforcé son statut de puissance régionale, tout en s’aventurant à l’extérieur de ses frontières. Participant directement aux conflits en Syrie, en Irak et au Yémen, renforçant son influence au Liban grâce au Hezbollah, l’Iran sème le doute chez ses alliés comme chez ses opposants. Ali Khamenei, le Guide suprême de la révolution islamique, aurait-il des visées expansionnistes ? Ou cet esprit offensif incarne-t-il un nationalisme plus moderne, visant à garantir la pérennité de son régime ?

    #arte et son sens prodigieux du timing ! #iran

  • Du #Yémen au #Liban, les offensives douteuses de l’#Arabie_saoudite
    https://orientxxi.info/magazine/du-yemen-au-liban-les-offensives-douteuses-de-l-arabie-saoudite,2430
    https://orientxxi.info/local/cache-vignettes/L800xH399/017dbf5474aeecac510dbd1a216915-966de.jpg?1525419051

    Quelle était la légitimité constitutionnelle de Hadi en mars 2015 ? S’il a réellement demandé aux Saoudiens d’intervenir en son nom dans un conflit local, cette demande aurait été faite après l’expiration, le 21 février 2015, du prolongement de son mandat pour un an. Ce prolongement, en outre, avait été accordé dans le cadre de la Conférence de dialogue national (CDN), un organe non législatif, et n’avait pas été ratifié par le Parlement. Hadi n’aurait pas été autorisé à demander à une puissance étrangère de rétablir son gouvernement par la force sans consulter le Parlement yéménite, comme l’exige la Constitution. Il semblerait que dans le cadre de la résolution 2216 du Conseil de sécurité des Nations unies, publiée le 14 avril 2015 alors que l’Arabie saoudite avait déjà commencé à attaquer le Yémen le 25 mars, la communauté internationale était prête à reconnaître la présidence de Hadi aussi longtemps que nécessaire pour installer un nouveau gouvernement3.
    Pour légitimer son intervention au Yémen, l’Arabie saoudite avait besoin de l’aval de Hadi, ce qui lui a permis par la suite de demander au Conseil de sécurité de l’ONU d’invoquer l’article 51 de la Charte des Nations unies (droit de légitime défense collective).

    L’obtention de la signature de Hadi et la pétition au Conseil de sécurité de l’ONU étaient des exercices d’autorité bureaucratique de style wébérien. Étudiant la documentation des généalogies saoudiennes dans le processus de consolidation de l’État, Nadav Samin4 affirme que le texte est devenu « le pivot autoritaire autour duquel tournait auparavant une vie culturelle orale ». Ce que Samin dit de la signification généalogique objectivée est également vrai pour la fétichisation des signatures et des scripts pré-écrits qui forment la base des autodéclarations. « Agissant comme un État », selon l’analyse de James Scott sur les États modernes (2002), l’Arabie saoudite utilise désormais des documents non seulement pour donner une existence écrite à ses citoyens-sujets, mais aussi pour remodeler l’ordre politique dans la région.

    #ONU « #communauté_internationale » #violations

  • En attendant le (très-)prochain falseflag
    http://www.dedefensa.org/article/en-attendant-le-tres-prochainfalseflag

    En attendant le (très-)prochain falseflag

    Un coup d’œil sur le commentaire toujours intéressant du colonel Patrick Lang, qui dirige son site SST (Sic Semper Tyrannis) de son esprit caustique et de ses acronymes expéditifs (IMO pour “In My Opinion”n ou “Selon mon opinion”). Lang considère que la décision de Trump de quitter le JCOAP est une erreur capitale due au fait que ce président “à l’esprit borné” a totalement épousé les thèses israéliennes. Ce en quoi il est d’accord, – une fois n’est pas coutume, – avec l’ex-président Obama qui estime pour USA Today que cette erreur (d’avoir quitté le JCOAP) « amènera probablement les USA devant un dilemme catastrophique : soit accepter un Iran doté de l’arme nucléaire, soit une nouvelle guerre au Moyen-Orient... »

    Le colonel Lang décrit dans ces quelques paragraphes des (...)

    •  » Les Israéliens veulent que la menace fantôme de l’antisémitisme soit écrasée. Le tour de l’Iran, de la Syrie et du Liban est maintenant venu pour un “nettoyage”. Ils veulent que les Iraniens deviennent un peuple pastoral qui n’aurait aucune politique étrangère.

       » On me dit que les unités de contre-mesure électroniques israéliennes ont commencé un gigantesque effort de brouillage contre les moyens de défense aérienne en Syrie il y a trois jours. Les forces terrestres israéliennes sur le front du Golan ont été placées en état d’alerte élevée. Selon mon opinion, une attaque type-falseflag contre Israël est probable. »

  • Les enseignants des lycées de la MLF au Liban en grève ouverte à partir de jeudi - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1112400/les-enseignants-des-lycees-de-la-mlf-au-liban-en-greve-ouverte-a-part

    En 2017, les établissements scolaires conventionnés par l’État français avaient été secoués par une autre crise après l’adoption par le gouvernement français de mesures visant à réduire ses dotations à l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), un organisme qui chapeaute le réseau des écoles françaises de l’étranger.

  • Les risques de guerre régionale... et les possibilités de débordement au Liban - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1113456/les-risques-de-guerre-regionale-et-les-possibilites-de-debordement-au

    La petite phrase de Hassan Nasrallah dans son discours de mardi dans la Békaa a confirmé les inquiétudes de certaines parties internes au sujet des développements régionaux. Le secrétaire général du Hezbollah a ainsi indiqué que désormais, la guerre indirecte par forces interposées est terminée en Syrie et qu’elle peut céder la place à une guerre directe entre les grands protagonistes. En d’autres termes, il est en train de confirmer le fait que les groupes alliés, financés ou appuyés par les Occidentaux et les pays régionaux, ont été défaits sur le terrain syrien et qu’il y a donc d’importants risques que la confrontation soit dorénavant directe entre ceux qui appuient le régime syrien et ceux qui le combattent. (...)

    Pour les uns, les Iraniens ne peuvent pas ne pas riposter aux deux attaques israéliennes. Il y va, selon eux, de leur crédibilité et de leurs intérêts. La question, selon les partisans de cette théorie, est de savoir où et quand les Iraniens décideront de répondre et ils annoncent que ces derniers préparent déjà une riposte efficace sur des positions israéliennes névralgiques. Si cela devait se produire, ils sont convaincus que cela entraînerait un embrasement de la région car les Israéliens ne pourront pas rester les bras croisés et le Hezbollah non plus. La principale confrontation devrait donc avoir lieu en territoire syrien, mais elle pourrait rapidement déborder vers le Liban et à l’intérieur même de l’Iran.

    Les adeptes de cette thèse affirment que les Israéliens ne peuvent pas accepter le déploiement des forces iraniennes à proximité du Golan occupé. Ils ont déjà exprimé à plusieurs reprises leur protestation à Vladimir Poutine et à leurs interlocuteurs russes, sans obtenir gain de cause. Au contraire, les Iraniens sont en train de multiplier leurs bases militaires en Syrie et dans la région considérée comme sensible du sud du pays. De même, les Israéliens estiment qu’ils ne peuvent pas avoir une meilleure conjoncture pour agir. D’un côté, le président américain Donald Trump, contrairement à son prédécesseur Barack Obama, les appuie sans réserve et il est aussi hostile à l’Iran qu’eux et, d’autre part, les pays du Golfe sont désormais convaincus que la plus grande menace pour la région, et pour eux en particulier, vient de l’Iran, non d’Israël. En effet, jamais auparavant la position des pays du Golfe n’avait été aussi claire sur ce sujet, à travers notamment les déclarations du prince héritier saoudien lors de sa visite aux États-Unis sur le fait que la cause palestinienne n’est plus une priorité pour les Saoudiens. (...)

    Il y a toutefois un autre son de cloche qui dit que les Iraniens ne sont pas comme les Arabes et qu’ils ne réagissent pas à chaud, préférant étudier tranquillement toutes les possibilités pour être sûrs de ne pas faire un faux pas qui pourrait se retourner contre leurs intérêts. Pour les partisans de cette théorie, les Iraniens préféreraient donc continuer à aider le régime syrien pour qu’il finisse la mission de libérer la partie la plus importante de son territoire de la présence des groupes armés. Il s’agirait pour eux d’un objectif stratégique, plus important et plus utile que des attaques spectaculaires, juste pour sauver la face, avec des risques de dérapage. D’ailleurs, des responsables iraniens avaient déclaré à la suite de l’attaque israélienne contre la base de T4 qu’ils ne comptent pas riposter pour l’instant car l’Irak et le Liban sont en période électorale. Est-ce à dire qu’ils attendent la fin de ces échéances pour agir ? Le Liban sera doté d’un nouveau Parlement à partir de lundi et en Irak, à partir de la mi-mai. Ce qui coïncide pratiquement avec l’annonce de la décision de Donald Trump au sujet de l’accord sur le nucléaire iranien signé par les pays dits 5 plus 1 (les 5 pays membres permanents du Conseil de sécurité plus l’Allemagne).

    L’avenir de la région pourrait donc se jouer au cours de deux prochaines semaines, mais au Liban, des sources responsables continuent d’affirmer que quels que soient les développements régionaux, le Liban restera à l’abri de la guerre. C’est le principal message donné par la communauté internationale à travers les conférences de Rome, Paris et Bruxelles.

    #liban #grand_jeu

  • La génération des sans pères
    http://www.dedefensa.org/article/la-generation-des-sans-peres

    La génération des sans pères

    Un bilan du comportement de Macron aux Usa n’a pas été fait. Pas seulement aux Usa d’ailleurs mais aussi ces derniers mois, en France, au Liban, en Roumanie, en Afrique, et dans d’autres pays. Pour peu qu’on garde les yeux ouverts, qu’on force notre mémoire à ne pas se contenter d’une suite d’images sans liens entre elles, qu’observe-t-on ? On voit se construire un personnage qui oscille en permanence entre deux pôles : la certitude que son autorité est légitime et fondée et le mépris affiché, discret ou ironique pour ceux qui ne pensent pas comme lui.

    D’abord le mépris affiché pour qui est inférieur à son autorité. C’est l’épisode du chef d’état-major des armées limogé au début de son mandat à qui il rappelle qu’il est son subordonné. Inversement,l’autorité d’autrui peut être (...)

  • Israël vote une loi facilitant le processus décisionnel pour l’entrée en guerre | The Times of Israël

    La Knesset approuve la clause controversée de la nouvelle loi qui autorise Netanyahu à lancer des opérations militaires de masse en ne consultant que le ministre de la Défense

    Par SUE SURKES, RAOUL WOOTLIFF et AFP

    https://fr.timesofisrael.com/israel-vote-une-loi-facilitant-le-processus-decisionnel-pour-lentr

    Le Parlement israélien a voté lundi en faveur d’une loi permettant au Premier ministre et au ministre de la Défense de décider d’entrer en guerre sans réunir le gouvernement, sur fond de tensions croissantes entre Israël et certains de ses voisins.

    Cette loi, votée à 62 voix contre 41, donne la responsabilité au cabinet restreint de sécurité de décider d’une opération militaire ou d’une guerre sans se concerter avec le reste du gouvernement.

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    Mais un paragraphe précise qu’en cas de « conditions extrêmes », le Premier ministre et son ministre de la Défense, seuls, pourront décider d’une telle opération.

    La loi ne précise pas quelles sont exactement ces « conditions extrêmes », ou qui les déterminera, en indiquant seulement que la décision s’appliquera, « si la question est nécessaire en raison de l’urgence ».

    Des soldats de l’armée israélienne à Hébron, le 17 juin 2014. (Crédit : AFP Photo/Hazem Bader)
    Le projet de loi initié par la ministre de la Justice Ayelet Shaked est un amendement d’une loi fondamentale qui, auparavant, donnait au gouvernement uniquement la possibilité de décider de lancer une opération militaire avec la présence de la majorité des ministres.

    Présenté par Netanyahu depuis l’année dernière – le projet avait été rejeté plus tôt dans la journée par les membres de deux comités clés de la Knesset : Droit et Justice, et Affaires étrangères et Défense. Il a toutefois été soumis à nouveau par Avi Dichter, membre du Likud et président de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense, lors des deuxième et troisième lectures d’un amendement plus large et a été voté dans ce cadre législatif plus large.

    Cet amendement plus large permet au gouvernement de déléguer le pouvoir de déclarer la guerre dans des circonstances normales, ou de se mobiliser pour une opération militaire majeure, à un forum composé « d’au moins la moitié » de tous les ministres du Cabinet.

    Le président de la Commission des affaires étrangères et de la défense, Avi Dichter (D), dirige une réunion de la Commission à la Knesset, le 30 avril 2018. (Miriam Alster/Flash90)
    Il y a environ huit ans, Netanyahu et Ehud Barak, alors ministre de la Défense, avaient chargé le chef d’état-major et le chef du service de renseignement du Mossad de placer l’armée en état d’urgence, mais ces derniers lui ont répondu que cela était illégal car cette action n’avait pas été dûment approuvée et pouvait mener à la guerre.

    Cependant, à de nombreuses occasions, des décisions de même nature ont été prises par le seul Cabinet de sécurité, un petit groupe de ministres chargé d’élaborer des politiques en matière de guerre et de paix, ou d’autres petits groupes de ministres.

    Onze ministres sont membres du cabinet restreint de sécurité actuel sur les 22 ministres qui composent le gouvernement Netanyahu.

    Yaakov Amidror (à droite) avec le chef d’état-major général de Tsahal Benny Gantz (Crédit photo : Miriam Alster/Flash90).
    Un comité créé en 2016 sous la direction d’un ancien conseiller à la sécurité nationale, le major-général Yaakov Amidror, pour examiner le fonctionnement du cabinet de sécurité et la manière dont il informe et met à jour les ministres a recommandé de mettre la loi en conformité avec ce qu’il a dit être devenu la « pratique normale ». En juin de l’année dernière, le cabinet a voté en faveur d’une modification de la loi.

    Ayelet Shaked a justifié l’amendement en expliquant devant le Parlement que « dans la situation sécuritaire actuelle, il faut pouvoir rendre plus efficace le travail du gouvernement et du Cabinet ».

    Deux députés de l’opposition – Omer Bar Lev de l’Union sioniste, officier de réserve de l’armée israélienne ayant le grade de colonel et ancien commandant de l’unité d’élite Sayeret Matkal, et Ofer Shelah de Yesh Atid, commandant de compagnie de la Brigade de parachutistes de réserve qui a perdu un œil pendant la guerre du Liban de 1982 – ont averti les comités que le libellé de la nouvelle législation pourrait permettre au Premier ministre d’exclure les députés opposés à une opération militaire et de soumettre une telle opération à un vote en l’absence de ces derniers.

    Le député Ofer Shelah (Yesh Atid) s’exprime lors d’une conférence de presse sur ce que l’on appelle la « loi sur la conscription » à Tel Aviv le 12 septembre 2017. (Miriam Alster/Flash90)
    Ils ont également déclaré que permettre au Premier ministre et au ministre de la Défense de décider quand une situation est considérée comme « conditions extrêmes » leur donnerait le plein pouvoir de déclencher une guerre sans aucun contrôle.

    Shelah a ensuite accusé les membres de la coalition d’avoir voté « contre leurs propres opinions, en matière de vie et de mort » à cause de la pression exercée par Netanyahu.

    « Le mépris de Netanyahu pour tous ceux qui l’entourent et pour tout ce que nous avons appris au cours de nos nombreuses guerres a pris le pas sur la considération de nombreux membres compétents et expérimentés de la Knesset », a-t-il dit.

    L’Institut israélien pour la démocratie a soumis une série de réserves aux commissions au sujet du projet de loi, notamment en exigeant l’approbation du Premier ministre, du vice-Premier ministre et des ministres de plusieurs ministères clés et en suggérant de définir les activités militaires qui nécessitent l’approbation du Cabinet et celles qui ne le sont pas. Aucune des recommandations de l’institut n’a été acceptée.

    Bien qu’ils se soient opposés sans succès au projet de loi à la Knesset, les partis d’opposition ont déclaré lundi soir au Times of Israel qu’il n’y avait aucun projet de recours contre le projet de loi devant la Haute Cour.

    Cette loi est votée dans un contexte de tensions avec les Palestiniens alors que, depuis le 30 mars, des manifestations dans la bande de Gaza, le long de la frontière avec Israël, ont donné lieu à des affrontements avec les forces israéliennes dans lesquels 45 Palestiniens auraient été tués.

    Par ailleurs, le ministre israélien de la Défense Avigdor Liberman a averti jeudi que son pays s’en prendrait à toute tentative d’“implantation militaire” iranienne en Syrie, après une attaque dans ce pays le 9 avril attribuée à l’Etat hébreu.

    Tout en veillant à ne pas se laisser entraîner dans le conflit syrien, Israël a mené des attaques contre des positions du régime syrien ou des convois d’armes présentés comme provenant d’Iran et destinés au groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah qui soutient le président syrien Bashar el-Assad.

    EN SAVOIR PLUS SUR :
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  • Putin’s gambit could backfire

    For the first time since the beginning of the Russian intervention in Syria, Putin may find himself in direct confrontation with Israel

    Moshe Arens May 01, 2018

    Opinion - Israel News | Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/opinion/.premium-putin-s-gambit-could-backfire-1.6045735

    Vladimir Putin has shown himself to be quite astute in establishing a Russian presence in Syria. After waiting for the Americans to make it clear that they did not intend to get involved in the fighting there, he moved into the vacuum quickly and massively. He has established Russian naval and air bases and has provided military support to Syrian President Bashar Assad. Having saved Assad from defeat, Putin became Assad’s patron.
    Now Assad is indebted to Putin and relies on him for further military support, which includes Russian aircraft and missiles. The use of Russian mercenaries for fighting on the ground allows Putin to claim that no Russian ground forces are involved in the fighting and that the Russian military presence on the ground is limited to the Russian naval and air bases. The use of mercenaries is a ruse that was already used to cover the Russian involvement in Ukraine. Although quite transparent, it seems to be working. It has become part of the inventory of methods used to spread Russian influence beyond Russia’s borders. The world seems to be getting used to it.
    Whether to his satisfaction or not, Putin has become an ally of the Iranians, who are also supporting Assad through Hezbollah as well as with Iranian forces on the ground. They have all well situated themselves in Syria.
    On more than one occasion, Israel has made clear to Putin that it opposes the supplying of weapons to Hezbollah via Syria and that it is determined to keep Iranian forces from approaching Israel’s borders. Various arrangements have been made between Russia and Israel that are supposed to ensure the avoidance of conflict between Israeli aircraft operating over Syria and Russian aircraft. This seems to have worked so far.
    Now Putin is now considering supplying S-300 surface-to-air missiles to Assad, which would provide the Syrian president with the ability to engage Israeli aircraft attacking targets in Syria. This could bring about a dramatic change in the situation in Syria, and is liable to increase the prospect of a direct conflict between Russia and Israel. From Putin’s standpoint, this is a gamble whose outcome is hard to predict.

    • Je n’ai pas accès à l’article entier, qui est derrière #paywall, mais pour ce que j’en lis ici :

      – il me semble très problématique de titrer, comme cela se fait assez systématiquement désormais sur ce thème, avec les termes « backfire » ou « backslash » pour les actions russes ou iraniennes. Comme si les politiques occidentales dans la région n’avait pas déjà provoqué quantité de « backfire » et de « backslash » tous plus catastrophiques les uns que les autres : il serait même possible de raconter l’histoire de la région comme un interminable enchaînement de « backslash » dont on tenterait de corriger ou de réorienter les effets (en général, on remonte au moins à l’Afghanistan, MBS l’a encore fait dans une interview récente ; il y a à peine quelques jours, c’est Macron qui a évoqué ce retour de bâton de « nos » politiques dans une conférence sur le financement du terrorisme).

      – le passage sur les mercenaires russes, qui constitueraient un secret « transparent », auquel « le Monde semble s’habituer », pourquoi pas, mais alors rappeler que les Américains ont déployé largement plus d’employés de compagnies privées en Irak (par exemple) que de soldats de l’armée américaine ; qu’Israël avait déjà bien « innové » (ou non) en la matière en faisant effectuer ses basses œuvres au Liban par des milices de supplétifs d’extrême-droite qu’elle finançait et armait ; et que dans le conflit syrien, savoir « qui soutient, arme et finance qui » est le genre de question où il faudrait être un peu prudent si on tient à surjouer l’indignation morale… :-)

      – dénoncer le « pari » de Poutine, qui risquerait de se retrouver entraîné dans une guerre contre Israël, ça a son pendant immédiat (et choquant) : à force de vouloir organiser une confrontation directe des États-Unis avec l’Iran, c’est Israël qui risque à son tour de se retrouver entraîné dans une guerre directe avec… la Russie et ses alliés. Voici bien « un pari dont les conséquences sont difficiles à prédire… ». Cet aspect est même un des axes de la logique du Hezbollah et de l’Iran : en cas de guerre chaude avec Israël, si les villes israéliennes sont touchées, ils font le pari que la population quittera le pays. C’est certes un pari risqué que de penser cela, mais c’est un pari que les israéliens ont aussi à l’esprit :
      https://fr.timesofisrael.com/ces-israeliens-qui-veulent-une-autre-nationalite

      Selon un sondage Shiluv/iPanel mené sur 500 Israéliens pour le compte de la Deuxième chaîne, 17 % des Israéliens détiennent déjà un passeport étranger et 56 % souhaiteraient en posséder un.

      – tabler sur les « risques » inconsidérés, qui risquent de se retourner contre eux, que prendraient la Russie, l’Iran et, en général, nos « ennemis », ça me semble être typiquement le genre de wishful thinking qui mène les politiques occidentales à la catastrophe depuis des années. La seule conséquence pratique à ce genre de considérations, c’est qu’elles permettent de démarrer des guerres sans fins, dont le bilan humain est épouvantable, tout en prétendant être dans son bon droit, puisque tout cela ne serait que la conséquence des risques inconsidérés et des provocations de l’autre camp.

  • Hier, nous nous sommes rendus à la mairie, la partie libanaise de notre petite famille étant appelée à voter pour les élections au Liban. C’était donc la première fois que les expatriés pouvaient voter (et non pour des « députés de l’étranger », mais directement pour leur circonscription d’origine – notion elle-même problématique, mais bon…).

    Le sympathique Libanais qui nous a accueilli nous a dit que, sur 3000 ressortissants Libanais à #Montpellier, 160 s’étaient inscrits pour ce vote, et au moment où nous sommes passés en milieu d’après-midi, environ 60 avaient voté.

    Ça ne fait quand même pas des masses…

  • Samandal & Co
    http://www.nova-cinema.org/prog/2018/166-lebanon-days-of-tomorrow/lebanon-days-of-tomorrow/article/samandal-co

    Samandal (la salamandre) est un collectif libanais d’auteur.e.s de bande dessinée, créé en 2007, dont les membres actifs actuels sont Lena Merhej (Marseille), Joseph Kaï (Beyrouth), Raphaëlle Macaron (Paris) et Barrack Rima (Bruxelles). Samandal publie depuis dix ans autant des auteur.e.s du Liban que d’ailleurs dans un magazine protéiforme et trilingue (arabe, français, anglais). La Microboutiek du Nova leur a donné carte blanche pour une expo collective dans le foyer du Nova, dont le vernissage du 10 mai prendra la forme d’un micro-evening, lui-même faisant office d’ouverture de notre focus Lebanon : Days of Tomorrow. Cette soirée se tiendra en présence de Barrack et Joseph, ainsi que de Fdz (Beyrouth), cinéaste invité qui se trouve être aussi l’un des 5 fondateur.e.s de Samandal ! A côté d’un (...)

    « http://microboutiek.nova-cinema.org »

  • La Suisse a autorisé l’exportation vers la Syrie d’un précurseur du gaz sarin - rts.ch - Suisse
    https://www.rts.ch/info/suisse/9514602-la-suisse-a-autorise-l-exportation-vers-la-syrie-d-un-precurseur-du-gaz-

    Les statistiques du commerce de l’ONU indiquent que la Suisse est l’unique pays européen avec la Belgique à avoir exporté ce produit en Syrie depuis la destruction supposée de son arsenal chimique. Les autres fournisseurs principaux sont le Liban, les Emirats arabes unis et la Corée du Sud.

    En Belgique, une enquête a été ouverte suite à ces exportations, a révélé le magazine Knack la semaine dernière. Trois entreprises sont appelées à comparaître devant le tribunal correctionnel d’Anvers le 15 mai.

  • Une nouvelle agression tripartite qui se solde par un échec, par Abdelbari Atwan - Actuarabe
    http://actuarabe.com/une-nouvelle-agression-tripartite-qui-se-solde-par-un-echec

    On peut dire que l’agression tripartite incarnée par les missiles lancés sur la Syrie, dont la plupart ont été interceptés, n’a pas atteint la majeure partie de ses objectifs mais a donné des résultats inverses : elle a renforcé la popularité du Président syrien Bachar Al-Assad, dans et en dehors du pays, a donné un nouveau souffle à ses alliances avec la Russie, l’Iran et le Liban (Hezbollah), et a réaffirmé la solidité de l’armée arabe syrienne, tout en affaiblissant le Président américain Donald Trump.

  • Syrie : ce que l’on sait des frappes américaines, françaises et britanniques
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/04/14/donald-trump-annonce-des-frappes-contre-la-syrie-en-coordination-avec-paris-

    L’opération a visé des sites militaires et un centre de recherche soupçonnés d’héberger le programme chimique du régime, à Damas et près de Homs.

    Je prends ce (joli) titre du Monde pour (essayer de) répondre à l’interrogation de @nidal : J’aimerais savoir si les missiles français ont violé, cette nuit, le territoire libanais
    https://seenthis.net/messages/686728

    Bon, inutile de suivre le lien vers l’article, on n’apprend pratiquement rien de plus détaillé que dans le chapeau, si ce n’est – au cas où l’ignorerait – que la frappe, #lourde_mais_proportionnée, a eu lieu en représailles à l’utilisation d’armes chimiques par le grand méchant Assad.

    On appréciera l’image (vignette, plutôt) associée à l’article bien qu’absente de la page web (elle figurait aussi en une électronique avec l’appel vers l’article), copie d’écran, j’imagine, d’un expert discourant doctement sur une carte de la région présentant un positionnement fantaisiste des forces des gentils frappeurs.

    • WP fournit une carte des lieux frappés (élaborée par le gentil DoD des gentils États-Unis)


      https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardements_de_Barzé_et_de_Him_Shinshar

      Comparons avec cette carte des frontières maritimes publiée en 2015 dans le Diplo (à propos du litige gazier libano-israélien, carte que je découvre à l’occasion)


      https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/litigegazmediterranee

      D’où il ressort qu’il n’est guère aisé d’atteindre la banlieue de Damas en provenance de la mer. Compte tenu des capacités de navigation des missiles, dits justement de croisière, voyons les différentes routes possibles.
      • la plus directe passe par le Liban. Oh, juste un petit bout. C’est la plus probable car la distance (beaucoup) plus courte s’accompagne de la propriété bien venue de minimiser le parcours au dessus du territoire syrien et donc l’exposition aux mesures anti-missiles
      • au prix d’un (léger) détour, les missiles peuvent survoler Israel qui, bien que probablement tout content de voir une bordée destinée à son voisin, préférerait sans doute que ça passe pas au dessus de chez lui. De plus, la route conduit au dessus du Golan dont une expérience récente a montré que l’activité anti-aérienne pouvait produire quelques résultats concrets
      • un détour plus grand encore par la Turquie ne fait qu’aggraver ces deux désavantages : susceptibilité de l’état de transit (Coucou, Recep !) et le temps de survol au dessus de la Syrie
      • le respect strict (?) des susceptibilités nationales (et des lois internationales) qui mènerait à tirer à partir de la façade maritime de la Syrie peut-être éliminé a priori, d’une part pour des raisons relatives à la psychologie des gentils frappeurs, d’autre part parce les missiles terre-mer ont déjà – et depuis longtemps – fait preuve d’une certaine efficacité
      • pour être complet, restent encore Jordanie et Irak, totalement exclus : la longueur du détour augmentant le délai de réaction de la défense anti-aérienne à partir de la détection. À moins que le(s) méchant(s) n’ai(en)t pas penser à regarder dans cette direction…

      Quant aux deux cibles à l’ouest de Homs, on est quasiment dans le coin nord-est du Liban (à quelques dizaines de kilomètres), donc approche libanaise très probable

    • Détails abondants chez Challenges

      Frappes en Syrie : quel a été le rôle de la France ? - Challenges.fr
      https://www.challenges.fr/entreprise/defense/frappes-en-syrie-quel-a-ete-le-role-de-la-france_580816

      Paris revendique quant à lui 12 engins tirés, dont 9 Scalp depuis des chasseurs Rafale, et 3 missiles de croisière navals (MdCN) depuis des frégates FREMM. On peut donc estimer à 10% environ la proportion de de frappes françaises dans l’opération de cette nuit.

      SI le chiffre peut paraître modeste, il s’agit indéniablement d’une opération de grande ampleur pour les forces françaises. Côté armée de l’air, selon le blog le Mamouth, pas moins de 17 avions de l’armée de l’air ont participé au dispositif : une dizaine de chasseurs (5 Rafale, accompagnés de 4 Mirage 2000-5), mais aussi 6 ravitailleurs. Il faut rajouter deux avions E-3F AWACS, des avions de détection et de commandement. Les appareils étant partis des bases françaises, il a fallu les ravitailler, cinq fois par chasseur selon le Mamouth. Soit le chiffre impressionnant de 50 ravitaillements.

      La Marine nationale a aussi largement participé à l’opération : elle a dépêché sur théâtre trois frégates FREMM, soit les trois quarts de la flotte de frégates multi-missions en service. Ces navires ont été soutenus par une frégate anti-aérienne, une frégate anti sous-marine, un pétrolier-ravitailleur et probablement un sous-marin nucléaire d’attaque pour protéger le dispositif. Trois missiles de croisière navals (MdCN) ont été tirés depuis les FREMM, une première pour ce nouvel armement livré en 2017 par l’industriel MBDA.

      Donnant lieu à ce satisfecit (ou encore #cocorico) mitigé par le manque de moyens budgétaires…

      Quelles conclusions tirer de la participation française ? Le raid massif de 10 heures de l’armée de l’air, effectué depuis la France, est une performance réservée à une poignée de forces aériennes dans le monde : il prouve que l’armée de l’air reste en première division. Cette performance a été rendue possible grâce à l’investissement continu de la France dans la dissuasion, qui permet de conserver les compétences sur des opérations longues et complexes. Côté marine, l’utilisation du couple FREMM/MdCN prouve que l’opération de modernisation du porte-avions Charles de Gaulle n’a pas obéré les capacités de frappes de la Royale. Le faible stock de MdCN, que l’on peut estime à 50-60 missiles, est en revanche un vrai facteur limitant

       : ce stock équivaut à la moitié des missiles américains tirés cette nuit.

    • Pour info, WP donne une portée de
      • 1000 km pour le MdCN (ex-SCALP Naval), 3 exemplaires tirés
      • 400 km pour le SCALP EG emporté par les Rafale, 9 exemplaires français, puisque les Tornado britanniques ont aussi expédié leur lot de missiles

      Il semblerait que la France et le R.-U. se soient limités aux objectifs de la région de Homs, laissant la banlieue de Damas aux états-uniens.

    • Précision sur les cibles et le stock de MdCN mais aussi incertitude (pour moi…) sur la composition de la force navale, la frégate ASM mentionnée peut aussi être une FREMM (en version FREDA…)

      Frappes en Syrie : La France utilise pour la première fois ses missiles de croisière navals - 14/04/2018 - ladepeche.fr
      https://www.ladepeche.fr/article/2018/04/14/2780283-frappes-syrie-france-utilise-premiere-fois-missiles-croisiere-nava

      La France a tiré 12 des 100 missiles de croisière à sa disposition pour mener à bien la frappe de la nuit dernière sur des «  sites de production d’armes chimiques  » syriens, selon l’Elysée et le ministère des armées. Le bombardement a été réalisé avec l’aide des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne.

      Parmi les 12 missiles utilisés, 3 sont des missiles de croisière navals MdCN, d’une portée de 1 000 km et d’une précision de l’ordre du métrique. Ils ont été tirés par l’une des trois frégates multimissions (FREMM) déployées pour l’opération. Sur les 5 FREMM disponibles, la France a choisi de mettre en service une frégate anti-sous-marine, une anti-aérienne ainsi qu’un pétrolier destiné au ravitaillement.

      Les cinq rafales mobilisés sur le front aérien sont à l’origine des autres projectiles tirés, 9 missiles Scalp tirés une demi-heure après la première offensive.

      Les deux zones visées dans la région de Homs sont des lieux de stockage et de fabrication d’armes chimiques selon le ministère des armées. Paris n’a pas participé au troisième raid aérien qui avait pour cible un lieu stratégique de la production d’armement chimique syrien.

    • Syrie : ce que l’on sait... et ce que l’on tait
      https://www.legrandsoir.info/syrie-ce-que-l-on-sait-et-ce-que-l-on-tait.html

      Depuis la soi-disant attaque chimique du 7 avril, le festival de mensonges sur la crise syrienne atteint une sorte de paroxysme. « Ce que l’on sait des frappes américaines, françaises et britanniques » titre le Monde... Apparemment, le Monde ne sait pas grand-chose. De leur côté, les médias russes fournissent quelques précisions qui ont malheureusement échappé au quotidien du soir. Et qui remettent en perspective la victoire rapide, facile et incontestable que l’on veut nous vendre.

      Une fois retombée la poussière et la fureur on apprend... que la majorité des missiles lancés sur la Syrie ont été abattus par la défense anti-aérienne syrienne ! Laquelle se compose de vieux systèmes S120 et S200 remontant à l’époque soviétique... Rien à voir avec le bilan calamiteux des Patriots ultramodernes dont on entendit monts et merveilles dans les années 90 et qui ne réussirent à intercepter qu’un Scud sur la quarantaine de missiles obsolètes et trafiqués par les Irakiens, qui avaient une fâcheuse tendance à se disloquer en vol...

      Les frappes (chirurgicales) contre la Syrie n’ont fait que trois victimes : la logique, la vérité et l’intelligence
      https://www.legrandsoir.info/les-frappes-chirurgicales-contre-la-syrie-n-ont-fait-que-trois-victime

    • ’No release of chemicals is best proof there were none’ – employee of bombed Syrian research site — RT World News
      https://www.rt.com/news/424228-syria-strike-civilian-research-facility

      An engineer at the now-bombed-out research facility north of Damascus, which the US claims was the heart of Syria’s chemical weapons program, says the labs were making medicine and testing toys for safety.

      C’est exactement la remarque que je me suis faite en regardant les vidéos des ruines. On entend tout plein de voix qui gazouillent autour. De deux choses l’une, ou je suis sous emprise de VVP, ou bien ce sont des staged up ruines…

      De mon intervention, il y a bien longtemps, bien avant la réglementation dite Seveso, dans une usine (dans le sud de la France) où le chlore était l’élément de base, j’ai surtout retenu les avertissements écrits en ÉNORME au dessus des ÉNORMES flèches : si vous entendez la sirène, vous avez 1 minute pour vous rendre à la salle de confinement où vous attendrez qu’on vienne vous chercher

    • Caught in a lie, US & allies bomb Syria the night before international inspectors arrive — RT Op-ed
      https://www.rt.com/op-ed/424186-us-allies-syria-lie

      In the same Pentagon briefing, General Joseph Dunford specified the US and allies’ targets in Syria, alleging they were “specifically associated with the Syrian regime’s chemical weapons program.” One target, at which 76 missiles were fired, was the Barzeh scientific research centre in heavily-populated Damascus itself, which Dunford claimed was involved in the “development, production and testing of chemical and biological warfare technology.

      This ‘target’ is in the middle of a densely-inhabited area of Damascus. According to Damascus resident Dr. (of business and economy) Mudar Barakat, who knows the area in question, “the establishment consists of a number of buildings. One of them is a teaching institute. They are very close to the homes of the people around.

      Of the strikes, Dunford claimed they “inflicted maximum damage, without unnecessary risk to innocent civilians.

      If one believed the claims to be accurate, would bombing them really save Syrian lives, or to the contrary cause mass deaths? Where is the logic in bombing facilities believed to contain hazardous, toxic chemicals in or near densely populated areas?

    • Le point sur les frappes occidentales en Syrie
      https://www.latribune.fr/economie/international/le-point-sur-les-frappes-occidentales-en-syrie-775396.html

      Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont lancé au total 105 missiles.Un chiffré corroboré par le haut commandement de l’armée syrienne qui a parlé de « environ 110 missiles [tirés] sur des cibles à Damas et ailleurs » dans le pays, mais affirmé en avoir intercepté « la plupart. »

      « Nous sommes sûrs que tous nos missiles ont atteint leur cible », a assuré le général McKenzie, qui a démenti les affirmations de Moscou selon lesquelles 71 des missiles occidentaux auraient été interceptés
      Selon le Pentagone, le centre de Barzé a été atteint par 76 missiles, dont 57 Tomahawk et 17 [lire 19, probable coquille] JASSM (Joint air to surface stand-off missiles), un nouveau type de missiles de croisière furtif que les Etats-Unis utilisaient pour la première fois en situation réelle.

      Le deuxième site a été visé par 22 missiles tirés par les trois pays : 9 Tomahawk américains, 8 Storm Shadow britanniques, et 3 missiles de croisière navals MdCNet et 2 missiles air-sol Scalp pour la France. Le troisième site a été atteint par 7 missiles Scalp, a précisé Washington.

      Le ministre américain de la Défense Jim Mattis a précisé que les forces américaines avaient employé deux fois plus de munitions que pour la frappe américaine d’avril 2017 sur la base militaire d’Al-Chaayrate, près de Homs.

      Les Etats-Unis ont engagé le croiseur USS Monterey qui a tiré 30 Tomahawk, et l’USS Laboon, un destroyer de la classe Arleigh Burke, qui en a lancé 7. Les deux bâtiments de guerre se trouvaient en mer Rouge. Depuis le Golfe, le destroyer USS Higgins a tiré 23 Tomahawks supplémentaires. Dans la méditerranée, un sous-marin, le John Warner, a tiré six Tomahawk. Deux bombardiers supersoniques B-1 ont en outre été utilisés, pour lancer 19 missiles JASSM.

      La France a engagé cinq frégates de premier rang et neuf avions de chasse dont cinq Rafale. Elle a annoncé avoir tiré pour la première fois des missiles de croisière navals, 3 sur les 12 missiles qu’elle a lancés parmi la centaine ayant visé la Syrie au total.

      Le Royaume-Uni a utilisé quatre avions de chasse Tornado GR4 de la Royal Air Force, équipés de missiles Storm Shadow. Londres a indiqué avoir frappé un complexe militaire - une ancienne base de missiles - à 24 kilomètres à l’ouest de Homs « où le régime est supposé conserver des armes chimiques ».

    • Toujours le même journaliste plusieurs articles dans le marin (papier) daté du 19 avril. Dans l’un d’entre eux, il cite une lettre « confidentielle » (la Lettre A) et le commandant du Sirpa marine.

      Les MdCN prévus ne sont pas partis…
      Pourquoi seulement trois missiles de croisière navals (MdCN) ont-ils été tirés, alors qu’une dizaine étaient disponibles en mer à bord de trois frégates multi missions (Fremm) ? Et pourquoi seulement de la frégate Languedoc, remplaçante de la doublure (Auvergne) de l’Aquitaine ? Panne, contre-temps, manque des conditions opérationnelles nécessaires pour tirer ?

      La Lettre A explique que la Marine est allée de Charybde en Scylla. L’Aquitaine prévue pour le premier tir, n’a pas pu s’exécuter, pas plus que l’Auvergne. L’origine de ces imprévus n’est pas précisément connue, mais un tir de MdCN est un alignement de lunes. Dans le cas contraire, le missile ne part pas.

      Pour l’état major des armées, «   l’effet militaire a été obtenu  », assure un porte-parole, qui ne répond pas sur cette chronologie. Sans se prononcer sur cette dernière ou le nombre d’armes embarquées, le capitaine de vaisseau Bertrand Dumoulin, commandant du Sirpa Marine, a expliqué au marin le mardi 17 avril que «  certains missiles ne sont pas partis dans la fenêtre très étroite, il a fallu se reconfigurer, ce qui a été fait  ».

      La Fremm Languedoc a alors tirés ses trois MdCN. «  Quand les missiles [manifestement des deux autres Fremm] ont pu être tirés, cela n’a pas été requis. En termes de planification, les cas non conformes sont pris en compte, c’est le rôle des planificateurs que nous sommes. Il y a eu un aléa technique dans la fenêtre. Ce la ne remet pas en cause l’arme  », insiste l’officier supérieur.

      À ce stade persistent donc deux inconnues : combien de MdCN devaient être tirées au total ? Et quelles sont les causes du retard sur les deux premiers navires ?

      Pour les missiles de croisière aérolargués, les opérationnels expliquent qu’il faut deux missiles pour traiter un objectif. Les trois MdCN français étaient réservés au site de stockage d’Him Shinshar, avec neuf Tomahawk, les huit missiles de croisières britanniques de la Royal Air Force, et deux autres tirés par les Rafale de l’armée de l’air. Avec des MdCN supplémentaires, le résultat aurait-il été meilleur ?

    • Et, toujours JMT, dans un article sur la même page :

      Syrie : les navires ont tiré deux fois plus de missiles que les avions
      […] Afin de saturer les défenses syriennes et éventuellement russes, les Français, Britanniques et Américains avaient décidé de tirer depuis la Méditerranée orientale, la mer Rouge et le golfe Persique. La seule direction de tir qui ne semble pas avoir été exploitée est la Turquie.

      Au final, les navires ont titré deux fois plus de missiles (60) que les avions (36). Les Américains se taillent la part du lion, avec 85 missiles tirés au total, sans doute des vieux T-Lam (Tomahawk Land attack missile) qui n’ont pas la précision des engins actuels. Résultat, il faut en tirer plus. Ils ont par contre dégainé leur nouveau JASSM-ER tiré à partir de bombardier B1 pour la cible la mieux défendue.

      La Royal Navy est absente cette fois-ci […] Sans doute une façon de limiter la facture économique, mais aussi politique : Theresa May n’était clairement pas soutenue par son opinion publique. Pas sûr non plus qu’elle avait à portée le sous-marin idoine. Que la presse britannique a dit traqué par deux sous-marins russes de classe Kilo.
      […]
      La présence de la marine française est solide avec au moins six navires (et très probablement un sous-marin nucléaire d’attaque) : trois Fremm (les Aquitaine, Auvergne, Languedoc), le Cassard, le Jean de Vienne et le pétrolier ravitailleur Var. Une telle concentration de frégates sans un porte-avions au milieu est historique. Mais illustre bien la portée nouvelle constituée par le MdCN.

      et en encadré :

      La France n’a commandé que 150 missiles de croisière navals, ce qui l’oblige à surveiller sa consommation de feu. Alors qu’elle possède bien plus de missiles de croisières tirés des airs.

      Aucun des missiles de croisières actuels (JASSM-ER américains, Scalp-EG et MdCN franco-britanniques, Kalibr russe) n’est supersonique ; ils peuvent donc être interceptés.

  • J’aimerais savoir si les missiles français ont violé, cette nuit, le territoire libanais… En effet, je lis que la France a tiré avec fierté ses nouveaux missiles MdCN. Or, je lis que la frégate Aquitaine transporte un tel arsenal et, il y a tout juste 4 jours, que l’Aquitaine « croise au large du Liban avec plusieurs bâtiments américains » :
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/04/10/97001-20180410FILWWW00263-survol-inamical-d-une-fregate-francaise-par-un-av

    L’Aquitaine, équipée notamment de 16 missiles de croisière navals (MdCN) et de 16 missiles de surface-air Aster 15, croise au large du Liban avec plusieurs bâtiments américains dans le cadre du dispositif Chammal, volet français de l’opération militaire interalliée contre l’Etat islamique en Syrie et Irak.

    Donc, est-ce que l’Aquitaine est toujours au large du Liban, est-ce que c’est elle qui a tiré les missiles français des bombardements de cette nuit contre la Syrie, et est-ce que ces missiles ont survolé le territoire libanais ? Tu sais, ce petit pays dont la France prétend garantir la souveraineté…

  • Une guerre au profit de l’État sioniste
    par Abdel Bari Atwan –
    11 avril 2018 – Raï al-Yaoum – Traduction : Chronique de Palestine

    Trump semble avoir l’intention de lancer une guerre majeure, et le rôle d’Israël est central.

    Nous avions d’abord supposé que l’attaque que le président américain Donald Trump a l’intention de lancer sur la Syrie à tout moment serait tripartite : impliquant la France et la Grande-Bretagne aux côtés des Américains. Mais les dernières menaces d’Israël d’anéantir le régime du président Bachar al-Assad si l’Iran lance une attaque de représailles depuis le territoire syrien montrent clairement que l’État sioniste est au cœur de la nouvelle coalition dirigée par les États-Unis et jouera un rôle clé dans son agression.

    Et il n’est pas improbable que l’Iran et le Hezbollah soient aussi en tête de la liste des cibles.

    Israël a placé ses forces en état d’alerte en prévision d’éventuelles représailles iraniennes pour la mort de sept Iraniens, tués lors de la frappe de missiles israéliens sur la base aérienne T-4 syrienne près de Homs, il y a deux jours. Mais il se prépare aussi à des représailles de la Syrie et du Hezbollah en raison de son rôle central dans la prochaine agression américaine – surtout après que le ministre israélien Yoav Galant ait déclaré que le moment était venu de « tuer Assad ».

    Le président russe Vladimir Poutine a appelé Binyamin Netanyahu pour le mettre en garde contre une implication israélienne dans la prochaine guerre.

    (...)

    • Une base syrienne visée par des missiles, Moscou accuse Israël
      Reuters 9 avril 2018
      https://fr.news.yahoo.com/une-a%C3%A9rienne-larm%C3%A9e-syrienne-frapp%C3%A9e-par-des-missiles-

      AMMAN (Reuters) - Plusieurs missiles ont frappé tôt lundi matin une base aérienne de l’armée syrienne dans le gouvernorat de Homs, rapporte la télévision d’Etat syrienne au surlendemain d’une attaque chimique présumée contre la ville rebelle de Douma, dans la Ghouta orientale.

      La Russie a attribué la responsabilité de ce raid à Israël. Le ministère russe de la Défense a déclaré que deux avions de combat F-15 israéliens avaient tiré huit missiles sur la base à partir de l’espace aérien libanais. Cinq des huit missiles ont été abattus par la défense anti-aérienne syrienne, a précisé le ministère.

      La Syrie a formulé peu après les mêmes accusations, après avoir dans un premier temps pointé du doigt les Etats-Unis, qui ont démenti toute implication.

      L’Etat hébreu n’a fait aucun commentaire dans l’immédiat.

      Selon la télévision de Damas, l’attaque a visé la base de Tiyas, également appelée T-4, entre les villes de Homs et Palmyre, dans le centre du pays, et elle a fait plusieurs morts et blessés.

      L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a rapporté qu’au moins 14 personnes avaient été tuées par ces frappes, dont plusieurs combattants de diverses nationalités, allusion aux membres des milices chiites soutenues par l’Iran et alliées au régime de Bachar al Assad, qui viennent principalement d’Irak, d’Iran et du Liban.

      L’agence de presse iranienne Fars a porté à quatre le nombre de « défenseurs de sanctuaires » iraniens tués dans l’attaque menée par « les avions du régime sioniste » contre la base aérienne en Syrie. Le ministère iranien des Affaires étrangères a condamné l’attaque, parlant d’une « violation flagrante du droit international » de nature à compliquer la crise syrienne et les équations régionales.

  • La confrontation Washington-Moscou sur le dossier syrien se durcit
    http://www.lemonde.fr/syrie/article/2018/04/10/onu-moscou-met-son-veto-a-la-creation-d-un-mecanisme-d-enquete-sur-le-recour

    Lundi, le destroyer lance-missiles USS Donald Cook a quitté le port chypriote de Larnaca, où il faisait escale, et se trouve dans une zone d’où il peut facilement frapper la Syrie.

    Face au risque d’attaque, l’armée syrienne a placé ses forces « en état d’alerte » pour les trois jours à venir dans les aéroports et les bases militaires du pays, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

    Tout missile américain qui viendrait à être tiré sur la Syrie sera abattu et les sites d’où ils sont partis seront pris pour cibles, a déclaré Alexander Zassipkine l’ambassadeur de Russie au Liban, cité mardi soir par la chaîne de télévision du Hezbollah, Al-Manar.

  • Ville avoisinant la Terre, Jorj A. Mhaya
    Denoël Graphic, Éditions Denoël
    Romans graphiques
    http://www.denoel.fr/Catalogue/DENOEL/Denoel-Graphic/Ville-avoisinant-la-Terre

    Ville avoisinant la Terre
    [Madina Moujawira lil Ard]
    Trad. de l’arabe (Liban) par Sophie Guerrive et l’auteur

    Jorj Abou Mhaya est né à Beyrouth pendant la guerre civile. Avant de s’intéresser à la bande dessinée, il a commencé par peindre : il expose ses premières toiles à l’âge de dix-sept ans à l’International Art Gallery de Londres. Il devient ensuite caricaturiste et illustrateur pour divers journaux et agences de publicité à Beyrouth et au Moyen-Orient. Ville avoisinant la Terre, son premier album, publié en langue arabe par les éditions Dar Onboz, a remporté le prix du meilleur album du Festival international de la bande dessinée d’Alger.